12 août, 2011
Une bibliothèque numérique pour le Burkina Faso
Regroupant depuis deux ans du matériel informatique, des tablettes et des livres, Perez vient de célébrer l'inauguration de sa bibliothèque qui sera très axée sur la technologie numérique.
L'établissement nommé « Olvido Ruiz de Valbuena », du nom de la mère de son créateur ne possède pour le moment qu'un fond documentaire très restreint, mais est ouverte aux dons de livres papiers ou numériques.
Une bibliothèque numérique peut sembler déplacée dans le contexte du Burkina Faso encore très hostile au numérique et toujours trop peu alimenté en livres papier, mais comme l'affirme Adama Samassékou, ancien Ministre de l’Éducation du Mali, il faut que l'Afrique fasse « un saut qualitatif » et n'attende pas d'avoir suffisamment de bibliothèques papier avant de passer au numérique. (via SoBookOnline)
Epidémie de choléra en Somalie, selon un représentant de l'OMS
GENEVE (AP) — Confrontée à la pire sécheresse depuis 60 ans et frappée par une grave crise alimentaire, la Somalie doit en plus faire face à une épidémie de choléra, les eaux sales et le mauvais état du système sanitaire ayant conduit à une augmentation des cas, a rapporté vendredi un représentant de l'Organisation mondiale de la santé.
Des responsables de l'agence onusienne ont déclaré que des cas de diarrhée aqueuse aiguë -un indicateur important du risque de choléra- s'élevaient désormais à 4.272 en Somalie, ce qui constitue une hausse de 11% par rapport au nombre de 3.839 cas rapporté la semaine dernière par l'OMS.
Le Dr Michel Yao, conseiller en santé publique à l'agence, a précisé vendredi à des journalistes à Genève que le nombre des cas de choléra avait également fortement grimpé cette année, les responsables confirmant 18 cas sur 30 échantillons prélevés ces derniers jours sur des habitants de Mogadiscio, la capitale.
Il a expliqué que le taux d'infection de 60% apportait la confirmation de l'existence d'un "risque élevé" d'une propagation rapide de la maladie. En conséquence, "nous pouvons dire que nous avons une épidémie", a-t-il dit, précisant que 181 décès liés à une diarrhée aqueuse aiguë avaient été recensés.
Fadela Chaib, porte-parole de l'OMS, avait déclaré la semaine dernière que quelques cas de choléra avaient été confirmés en Somalie et que les cas de diarrhée étaient également en hausse.
L'Organisation mondiale de la santé s'est dite très préoccupée par les flambées de maladies dans la Corne de l'Afrique dues à un manque d'eau potable, à la présence massive de réfugiés dans les camps et aux faibles défenses des jeunes enfants souffrant de faim face à la maladie.
Selon les estimations des Etats-Unis, la sècheresse et la famine en Somalie ont coûté la vie à plus de 29.000 enfants âgés de moins de cinq ans. Des millions sont confrontés à un risque de famine dans la région confrontée à la plus grave sécheresse depuis 60 ans.
Une porte-parole de l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance), Marixie Mercado, a rapporté vendredi que des dizaines de milliers d'enfants étaient morts.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae, souligne l'OMS sur son site web, en faisant état d'estimations selon lesquelles, chaque année, entre trois et cinq millions de cas de choléra sont dénombrés, avec de 100.000 à 120.000 décès. La période d'incubation de cette maladie extrêmement virulente -dont on peut mourir en quelques heures- varie, selon l'agence, de deux heures à cinq jours. AP
cr/v329-com
PARIS - Réchauffement climatique: moins de branches sur les arbres, plus vulnérables
PARIS - Moins de branches sur les arbres, d'où une plus grande vulnérabilité aux parasites, cycle de reproduction perturbé: ces risques découlant du réchauffement climatique mettent en danger l'avenir de la forêt méditerranéenne, selon une étude du Cemagref publié vendredi.
Des chercheurs de cet institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement ont abouti à ces conclusions après avoir observé en continu le développement saisonnier d'un écosystème de quatre étages de végétations comprenant des pins d'Alep, et trois espèces de chênes.
Pour tester les effets de la sécheresse, des zones de 900 m2 d'arbres ont été créées dont certaines ont été privées de 30% des précipitations grâce à un système de gouttières, d'autres bénéficiaient de 30% d'eau supplémentaire par irrigation. Et d'autres parcelles ont servi de zone témoins.
Les chercheurs ont ainsi découvert que la raréfaction des pluies et l'augmentation des températures font que "l'arbre produit beaucoup moins de branches, est donc affaibli et plus vulnérable aux maladies et parasites", selon Michel Vennetier, l'un des auteurs de l'étude.
"Chez les chênes, l'avortement des fructifications compromet leur reproduction", a-t-il ajouté.
De même, la modification de "l'architecture de l'arbre", autrement dit sa forme typique, a des conséquences sur la qualité des sols des forêts méditerranéennes. "Les houppiers (cîmes) des pins étant plus clairsemés, le microclimat au niveau des sols est plus chaud et plus sec", a précisé M. Vennetier.
L'étude, qui s'inscrit dans un projet plus large intitulé "Drought" (sécheresse en anglais) mené avec le CNRS (Institut national de la recherche scientifique), l'Institut national de la Recherche agronomique (INRA) et l'Université d'Aix-Marseille, a également mis en évidence pour la première fois le phénomène de la croissance prolongée des pins d'Alep pendant l'hiver, plus doux depuis quelques années.
Cela a pour conséquence que l'arbre a des pousses inachevées qui sont ensuite abîmées par le gel, des blessures constatées en nombre toujours plus grand depuis une dizaine d'années.
Au final, souligne le Cimagref, la mortalité des pins d'Alep augmentent et la composition des forêts est modifiée. Les pins sylvestres, par exemple, ont complètement disparu après la canicule de 2003 sur les versants de basse altitude des régions méditerranéennes.
"Si le réchauffement a pu être bénéfique pour la productivité des forêts jusqu'en 1998, cette étude montre que l'on passe aujourd'hui un seuil critique en terme de résistance des arbres", a souligné Michel Vennetier.
États-Unis - Les candidats républicains, ensemble contre Obama
Le Point.fr -
Ils ont juré de baisser les impôts, de réduire le rôle de l'État fédéral et se sont réengagés contre l'avortement et le mariage homosexuel.
Réunis pour la deuxième fois à la télévision, les candidats républicains à l'investiture de leur parti ont réaffirmé leur motivation pour détrôner Barack Obama. © Charles Neibergall / AP/SIPA
Huit candidats républicains à l'investiture de leur parti pour affronter Barack Obama à la présidentielle de 2012 ont juré, dans l'Iowa (centre), de renverser toute l'action du président actuel, lors du deuxième débat de la campagne. Les ombres de deux absents planaient sur le débat jeudi soir. Sarah Palin, candidate à la vice-présidence en 2008, garde le suspense sur ses intentions pour 2012, tandis que le gouverneur du Texas, Rick Perry, doit annoncer sa candidature samedi.
Comme un seul homme, les huit candidats ont juré de baisser les impôts et de réduire le rôle de l'État fédéral, tout en réitérant leur opposition à l'avortement - certains même en cas de viol ou d'inceste - et au mariage pour les couples de même sexe. Aucun des candidats sur scène ne semble avoir pris un avantage décisif sur les autres, le favori Mitt Romney ayant esquivé les rares flèches envoyées par ses adversaires. La situation économique et l'emploi ont occupé une large partie du débat, quelques jours après la dégradation de la note de crédit des États-Unis par l'agence de notation Standard & Poor's. Michele Bachmann, élue à la Chambre des représentants et égérie des ultraconservateurs du Tea Party, a persisté dans son opposition au relèvement du plafond de la dette américaine, voté par le Congrès début août. Barack Obama "ne doit faire qu'un seul mandat", a-t-elle claironné.
TOULOUSE - Le dalaï lama en France, un homme "heureux" d'être libéré de la politique
TOULOUSE - Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains et prix Nobel de la paix, est arrivé vendredi à Toulouse pour y dispenser ses enseignements, heureux de s'être libéré officiellement de sa charge politique et confiant de voir aboutir la lutte des Tibétains, qui a été le combat de sa vie.
Agé de 76 ans, celui qui a incarné pendant des décennies le combat du Tibet contre le gouvernement chinois a débarqué à l'aéroport de Toulouse-Blagnac quelques jours après la concrétisation de son renoncement à la direction politique du mouvement tibétain.
Son successeur politique a prêté serment lundi comme nouveau Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, et c'est uniquement en tant que "personne spirituelle", n'ayant "plus aucune responsabilité politique", que le dalaï lama vient pour trois jours parler à des milliers de Français et d'étrangers de "la manière de cultiver les valeurs humaines et les possibilités d'harmonie entre les religions", a-t-il dit à sa descente de l'avion.
Il a abdiqué ses prérogatives politiques "non pas sous la pression, mais volontairement, avec joie (...) je suis particulièrement heureux de ne plus être Premier ministre", a-t-il assuré, joignant son éternel sourire à la parole.
Il confesse lui-même que "c'est un très grand changement".
Mais il n'échappe pas facilement à une cause qu'il a défendue depuis sa fuite de Lhassa en 1959, à la suite d'un soulèvement antichinois. Croit-il en un succès de cette cause de son vivant ? "Je pense, je suis pratiquement sûr que nous verrons une réunion (de la Chine et du Tibet) au cours de ma vie", lâche-t-il. "Bien sûr, si je meurs ce soir...", plaisante-t-il.
"Mais si je reste en vie encore 10, 15 ou 20 ans, je suis pratiquement sûr que nous verrons la réunion", poursuit-il en anglais, sans préciser ce qu'il entend exactement par "réunion".
Depuis deux ou trois ans, il observe "une évolution certaine" dans les milieux culturels et politiques chinois en faveur d'une "voie médiane": celle de la reconnaissance, non pas d'une indépendance, mais d'une autonomie tibétaine.
Sa visite à Toulouse a une finalité uniquement "pastorale", pour les bouddhistes de France et ceux que cette religion attire, disent ses collaborateurs. Il prodiguera samedi et dimanche son savoir sur "les Etapes de la méditation", un texte de Kamalashila, maître indien du VIIIe siècle.
Lundi, il donnera une conférence publique sur "l'Art du bonheur", introduite par Stéphane Hessel, l'auteur du succès de librairie "Indignez-vous !" Le même jour, il devrait également rencontrer des parlementaires et des maires favorables à la cause tibétaine, rencontres invariablement susceptibles de susciter le courroux de Pékin, qui considère le dalaï lama comme un dangereux séparatiste.
Les organisateurs ont enregistré 10.000 inscriptions pour ces trois jours. Devant un tel engouement, ils ont prévu pour la conférence de lundi un écran extérieur et une retransmission en direct sur internet.
En France, le bouddhisme occupe la cinquième place des religions. Le nombre des pratiquants est estimé à près de 800.000.
Le dalaï lama, arrivé jeudi à Genève, a effectué vendredi matin un aller-retour express pour inaugurer un centre bouddhiste en Haute-Savoie, puis retourner en Suisse prendre son avion, ont indiqué les organisateurs des journées toulousaines.
Plus haut rang du bouddhisme tibétain, le dalaï lama est considéré par ceux qui le vénèrent comme la réincarnation du premier dalaï lama, né en 1391.
Mali : L’économie en pleine croissance
A l’approche des élections présidentielles prévues pour Avril 2012, le Mali est l’un des pays ouest africains ayant joui d’une stabilité politique et même économique ces dernières années. Pour son président Amadou Toumani Touré (ATT), l’heure est au bilan.
En effet, le premier constat mitigé qui ressort du mandat d’ATT est que malgré les nombreux atouts que possède le pays, ressources agricoles et minières, et bien que le pays ait affiché une croissance régulière ces dernières années, la pauvreté est et reste le coin d’ombre sur le tableau. Toutefois Bamako, la capitale, a subit un grand ménage.
En effet il y eu l’extension et modernisation de l’aéroport de Bamako-Sénou, la construction d’échangeurs multiples et de ponts, le renforcement des voies d’accès au district de Bamako। La ville est devenue l’une des capitales africaines les plus modernisées de ces dernières années. En outre entre 2002 et 2010, le Mali a injecté plus de 800 milliards de F CFA (1,734 milliards de dollars) dans les infrastructures grâce aux divers investissements de groupes chinois (China Overseas Engineering Group Company, Sinohydro et China Gezhouba Group Company) et des investisseurs institutionnels. Rien qu’en 2010, les chantiers mis en œuvre pour marquer la célébration du cinquantenaire de l’indépendance ont permis de booster un peu plus encore les investissements publics, pour les porter à 10,5 % du PIB, contre 7 % un an plus tôt. Avec un taux de croissance supérieur à la moyenne des huit autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), on peut dire que l’économie malienne se porte relativement bien. Selon les prévisions la Banque africaine de développement (BAD) le PIB malien passerait à 5,4 %, alors que les autres pays de l’union stagnent en moyenne à 4 %.
Cristiano Ronaldo milite pour l'Afrique.
Devant la situation désastreuse à laquelle est confronté le continent africain, Cristiano Ronaldo a décidé de se retrousser les manches. Sur sa page Facebook, qui regroupe plus de 32 millions de fans, le ballon d'Or 2008 demande à ses fans de faire des dons pour l'Afrique, ou télécharger (légalement évidemment), le titre "High Tide Or Low Tide", interprété par Bob Marley et The Wailers. Cette opération a été lancée par une fondation : Save the Children. Sur la publication de CR7, visible sur son Mur, 34 081 personnes disent "aimer" l'action de CR7 et 3 584 personnes ont commenté। La vidéo a été visionnée 371 197 fois ! En tous cas, l'initiative de Ronaldo est tout à fait louable, et ce n'est pas la première fois pour le portugais.
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