09 août, 2011

Football - Serie A Matches truqués : avalanche de sanctions

-6 pour l'Atalanta - FOOTBALL - Serie A
dp

L'Atalanta de Bergame débutera la saison avec six points en moins en Serie A. Cinq joueurs en activité sont par ailleurs suspendus pour plusieurs années. Plusieurs joueurs, dirigeants et clubs ont fait l'objet, mardi, de sanctions importantes dans l'affaire du Calciocscommese de la part de la FIGC.

Le jugement en première instance de la fédération italienne a fait plusieurs victimes dans l'affaire du Calciocscommese ("les paris du foot"). Les plus visibles sont l'Atalanta Bergame, qui débutera la saison 2011/2012 de la Serie A avec six points de retard, et son capitaine Cristiano Doni, contraint de mettre un terme à sa carrière à 38 ans, après avoir été suspendu pour trois ans et demi. Un autre joueur, Thomas Manfredini, a été exclu pour trois ans par la Commission de discipline.

L'ancienne star Giuseppe Signori, autrefois attaquant international de la Lazio Rome, a pour sa part été interdit de toute activité liée au football pour ces cinq prochaines années. En Serie B (D2), l'équipe d'Ascoli a elle aussi écopé d'un retrait de six points.

Cette affaire avait éclaté à la fin de la saison dernière, après la révélation d'une enquête lancée en novembre dernier par le procureur de Crémone. Au total, 18 équipes et 26 personnes étaient poursuivies. Un autre club de l'élite, le Chievo Verone, était dans le viseur de la Commission, mais n'avait été sanctionné que d'une amende de 80.000 euros le 3 août, pour avoir collaboré à l'enquête.

Huit suspects, dont Vittorio Micolucci, défenseur d'Ascoli (Serie B), ont obtenu une réduction de peine pour avoir aidé les enquêteurs. Ainsi, Micolucci a vu son exclusion de trois ans pour association illicite à des paris truqués ramenée à 14 mois. Toutes les parties risquent également des poursuites pénales.

Voici les principales mesures décidées par la Ligue italienne sur recommandation du procureur Stefano Palazzi :

CLUBS :

Moins 6 points l'Atalanta Bergame au début du prochain championnat de Serie A.
Moins 6 points pour Ascoli au début du prochain championnat de Serie B (+ amende de 50.000 euros)
Moins 4 points pour Piacenza sur la saison dernière rétrogradation en Lega Pro).
Amende de 20.000 euros pour Sossuelo (Serie B)

JOUEURS (liste non exhaustive) :

Marco Paolini : suspendu 5 ans et interdiction à vie de jouer sous l'égide de la FIGC
Antonio Bellavista : suspendu 5 ans et interdiction à vie de jouer sous l'égide de la FIGC
Mauro Bressan : suspendu 3 ans et demi
Cristiano Doni (Atalanta) : suspendu 3 ans et demi
Thomas Manfredini : suspendu 3 ans et demi
Giuseppe Signori : suspendu 5 ans et interdiction à vie de jouer sous l'égide de la FIGC
Vincenso Sommese : suspendu 5 ans et interdiction à vie de jouer sous l'égide de la FIGC

Eurosport - Avec AFP et eurosport.it

GO Contacts EX, un gestionnaire de contacts en 3D sous Android

Développée chez GO Dev Team, l’application GO Contacts EX permet de gérer très simplement sa liste de contacts sur son mobile Android. Une interface esthétiquement bien dessinée avec un effet de défilement diagonal en 3d simplifiant la prise en main de l’application. Un atout intéressant qui pourrait être bon de retrouver dans une future mise à jour d’Android.

Les particularités principales se reflètent dans le compositeur d’appel et le gestionnaire de contacts. Ses deux outils permettront à l’application de rechercher facilement les correspondants, afin de les gérer, les fusionner, les dupliquer, et bien plus .. tout en profitant d’une interface globalement complète qui mélange néanmoins l’anglais et le français.

Les caractéristiques

  • Recherche rapide : en toute lettre, noms, entreprises, mots-clés.
  • Gérez facilement les groupes de contacts par sms, par courriels…
  • Fusionnez, dupliquez et identifiez facilement les contacts par nom, numéro de téléphone ou par adresse email.
  • Compositeur intelligent : Tapez un numéro pour afficher le début d’un numéro ou d’un nom de un ou de plusieurs correspondants.
  • Thèmes modifiables : Dark (pré-installé) et d’autres à télécharger.

Informations techniques

  • Compatible dès Android 2.0.1
  • Taille de l’application : 2.6Mo

Téléchargement

L’application GO Contacts EX est disponible gratuitement sur l’Android Market :

Apple bloque les ventes des Samsung Galaxy Tab 10.1 en Europe

Les ventes de Samsung Galaxy Tab 10.1 dans l’Union Européenne sont désormais bloquées, suite à une victoire d’Apple au tribunal de commerce de Düsseldorf.

La Samsung Galaxy Tab 10.1 est arrivée en Europe depuis hier. Mais il s’agit déjà de ses dernières heures de vente. La raison ? La demande d’Apple auprès du tribunal de commerce de Düsseldorf a été acceptée. Par conséquent, il n’est plus possible de distribuer la tablette sur l’ensemble du sol européen (hors Pays-bas). Cette décision intervient quelques jours après que la firme de Cupertino a réussi à faire la même chose en Australie. La guerre entre ces deux marques devient donc toujours plus féroce.

On assiste à deux scénarios légèrement différents. En Australie, l’interdiction de vente a été appliquée le temps que la cour examine si la tablette enfreint les 10 brevets d’Apple. C’est en quelque sorte une mesure de protection, mais Samsung ne va pas respecter cette ordre et va continuer à vendre ses tablettes sur le sol australien.

En Europe, la cour régionale de Düsseldorf a établi que la Galaxy Tab 10.1 violait bien la propriété intellectuelle d’Apple, en matière de design (celui de l’iPad). Il ne s’agit donc pas directement d’un brevet comme en Australie. Apple a insisté sur le fait que la ligne des Galaxy Tab, tout comme les Galaxy S I et II ressemblent à s’y méprendre aux produits de la marque : autant au niveau matériel que du design ou encore de l’interface. 250 000 € seront demandés si la tablette est à nouveau à la vente. Le coréen peut faire appel de la décision, mais la ré-examination n’aura lieu que dans un mois : en attendant, les politiques commerciales et marketings s’effondrent. Bien que les Pays-bas ne soient pas concernés par cette décision, Apple a également lancé une procédure similaire dans ce pays.

Du côté de Samsung, on indique :

« Samsung pense qu’il n’y a aucune base juridique derrière cette affirmation. Nous continuerons à servir nos clients et les distributeurs et la vente de produits Samsung sera poursuivie. »

Et chez Apple, on sort le champagne !

« Ce n’est pas par hasard que les derniers produits de Samsung ressemblent beaucoup à l’iPhone et à l’iPad, de la forme du matériel à l’interface utilisateur et même l’emballage. Ce genre de copie flagrante va dans le mauvais sens et nous avons besoin de protéger notre propriétaire intellectuelle lorsque des entreprises violent nos idées. »

La situation est totalement ubuesque, car les premières publicités sont déjà affichées et diffusées. La perte potentielle d’argent va être conséquente, tout comme l’incompréhension du grand public qui ne trouvera pas le produit dans les étals des magasins. Ce type d’initiative remet tout de même en cause deux notions fondamentales du marché : l’innovation et la concurrence « saine ».

Source : PhAndroid

Texas: Le gourou d'une église mormone condamné à la prison à perpétuité pour pédophilie

Le gourou d'une église mormone dissidente a été condamné mardi à la prison à vie pour avoir abusé sexuellement de deux fillettes âgées de 12 et 14 ans qu'il avait décrit comme ses fiancées «spirituelles». Le jury texan, composé de dix femmes et deux hommes, a mis moins d'une heure à délibérer avant d'infliger à Warren Jeffs, considéré comme un des guides spirituels de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la peine maximale prévue par la loi, soit 99 ans de prison dans un cas, et 20 ans supplémentaires dans l'autre.

Avec Reuters

Coca-Cola se lance dans la bière sans alcool

La marque américaine de sodas a décidé d'envahir l'apéritif des trentenaires branchés en lançant une bière non-alcoolisée. Vendue uniquement à Paris, elle pourrait progressivement s'étendre à toute l'Europe en cas de succès.

Coca-Cola ne veut plus faire que dans les sodas. Pour cela, la marque de soft drinks a décidé de lancer une nouvelle boisson qui devra séduire les adultes puisqu'il s'agit d'une bière sans alcool. Baptisée Tumult, elle sera prochainement distribuée dans une cinquantaine de points de vente de Paris, avant d'arriver progressivement sur tout l'Hexagone et même l'Europe en cas de succès, explique Le Figaro. Le but avoué de Coca-Cola est de séduire les trentenaires branchés avides de nouveauté.

"La première population que nous ciblons, c'est celle des 'foodies', qui aiment la cuisine et les nouveaux restos", explique Olivier Chantraine, responsable du lancement en France, qui espère surfer sur la vogue des apéritifs dînatoires. La boisson pétillante fabriquée à partir d'un processus naturel de fermentation sans production d'alcool, sera vendue 3,50 euros les quatre bouteilles en verre de 25 cl. Peu calorique et sans conservateur ni arôme artificiel, la Tumult sera disponible en version fruitée pour les femmes et maltée pour les hommes.

"Nous nous donnons entre deux et cinq ans pour installer la marque comme une vraie alternative à l'offre de boissons existante avant d'étendre sa distribution à l'ensemble de la France et à l'Europe", explique Olivier Chantraine. Ce dernier expère faire aussi bien que la Vitaminwater, dont le lancement identique avait permis d'écouler un million de bouteilles avaient été distribuées à Paris.

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Mauritanie - L'opposition peine à s'entendre sur le dialogue avec le pouvoir

La Coordination de l'opposition démocratique (COD) de Mauritanie, principale coalition de l'opposition, n'a pas réussi dimanche à adopter une position commune sur le dialogue avec le pouvoir à cause de divergences sur la procédure envisagée, selon un de ses responsables.

"Les dirigeants (de l'opposition) ont tenu une réunion marathon dimanche pour constater qu'ils divergent gravement sur des questions de procédures et des préalables posés par certains" d'entre eux avant le dialogue avec le pouvoir, a assuré lundi à l'AFP ce responsable à la COD, qui a requis l'anonymat.

Selon lui, les divergences tournent autour du principe de la constitution d'une commission de la COD qui irait discuter avec le pouvoir des feuilles de routes sur le dialogue concoctées par la majorité et l'opposition.

Elles concernent également les préalables posées par la COD dont l'ouverture des médias à tous les acteurs politiques et l'engagement du pouvoir de s'abstenir de toute élection non consensuelle, des préalables que le pouvoir considère comme devant être des thèmes du dialogue politique envisagé.

"Si aucune solution n'est trouvée, je crains que la COD ne vole en éclats", a souligné cette source qui estime que des initiatives pouvant rapprocher les points de vues dans l'opposition "sont déjà dans l'air".

Le principal parti de l'opposition, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d'Ahmed Ould Daddah, qui "tient (à la satisfaction des) préalables" avant tout dialogue, a par ailleurs appelé lundi dans un communiqué à mettre fin aux régimes militaires en Mauritanie "dont celui du général Mohamed Ould Abdel Aziz n'est que le dernier avatar".

Il a dénoncé "l'impasse" dans laquelle le président Ould Abdel Aziz "a installé le pays, du fait de son exercice solitaire du pouvoir, de la marginalisation subséquente de la classe politique et de son mépris pour le peuple mauritanien et ses représentants".

L'ex-général Ould Abdel Aziz est arrivé au pouvoir par un putsch le 6 août 2011 avant d'être élu au premier tour un an plus tard à la présidence de la République au terme d'une élection rejetée par l'opposition comme "frauduleuse".

Source Afp,

Une commission d’enquête sur l'intervention militaire en Libye ? Un député demande la création d’une commission d’enquête.

Jean-Jacques Candelier demande la création d’une commission d’enquête afin d’évaluer la nature et les objectifs de l’intervention militaire en Libye.



Dans un communiqué de presse en date du 4 août 2011, Jean-Jacques Candelier, Député du Nord (PC) et Secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées "demande la création d’une commission d’enquête afin d’évaluer la nature et les objectifs de l’intervention militaire en Libye".

Vue sur l'Assemblée nationale depuis la place de la Concorde, le 14 juillet 2011. Photo : VD.
Vue sur l'Assemblée nationale depuis la place de la Concorde, le 14 juillet 2011. Photo : VD.
"Grâce à la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont pris le contrôle des opérations en Libye, explique-t-il, mais pour l’instant le but des opérations en Libye n’est pas encore révélé aux Français. Comme les 'armes de destruction massives' en Irak, la 'protection des civils' n’a été que le prétexte de cette guerre. Elle n’en constitue pas le mobile."
Citant Carl Von Clausewitz qui écrivait que "la guerre n’est qu’un prolongement de la politique par d’autres moyens", le député du Nord fustige une guerre "au service des puissances d’argent".
Si elle est créée, la commission d'enquête devra répondre, poursuit Jean-Jacques Candelier, "de manière circonstanciée" aux questions suivantes :
- Quelle est la nature de l’intervention militaire en Libye, quels sont ses objectifs ?
- Quelles activités pétrolières et gazières sont particulièrement en jeu ?
- Pourquoi la coalition a ciblé des édifices n’ayant aucun intérêt militaire et des membres de la famille du guide libyen ?


Le lendemain, le 5 août 2011, l'hebdomadaire L'Express publie dans son édition en ligne L'Express.fr les états d'âme de représentants du peuple français.

A l'issue du défilé du 14 juillet 2011, le Président de la République se rend dans les tribunes avec les familles de soldats décédés en Afghanistan. Photo : VD.
A l'issue du défilé du 14 juillet 2011, le Président de la République se rend dans les tribunes avec les familles de soldats décédés en Afghanistan. Photo : VD.
Dans l'article "L'enlisement du conflit libyen inquiète les députés", le député communiste est cité aux côtés de ses collègues socialiste et de la majorité présidentielle. Bernard Cazneuve (PS) "réclame, au nom du groupe PS, un débat en septembre afin de dresser un bilan très concret de l'intervention" et le départ du guide libyen. Axel Poniatowski (UMP) "concède que le visage donnée par le CNT depuis quelques jours est une donnée préoccupante" précisant qu'il est "urgent d'obtenir des éclaircissements sur la réalité du front commun de tous les insurgés libyens."

Dans son édition n°2438 du 28 juillet 2011 (page 43), Le Nouvel Observateur se fait lui l'écho des états d'âme à l'Elysée et au ministère de la Défense : "L'imbroglio Kadhafi" : "Faut-il autoriser le leader libyen à rester dans son pays et à échapper ainsi à la justice internationale ?"
"N'écoutez pas Longuet, il ne dit que des c..." débute l'article qui relate l'ambiance à l'Elysée, avant de finir par un Longuet et un Juppé "pas du tout convaincus par le plan des rebelles" (un plan "infaillible" pour faire tomber Kadhafi), en passant par une citation du ministre de la Défense : "Il a été amplement démontré qu'il n'y a aucune possibilité de sortir de la crise libyenne en recourant à la force".

Quelques jours plus tôt, 12 juillet 2011, les députés votaient à la majorité la prolongation de l'intervention française en Libye, soit 482 députés "pour" (UMP, Nouveau Centre, Modem et PS) et 27 "contre" dont les communistes.

En revanche, majorité et opposition soulignaient l'importance de parvenir rapidement à une solution politique. Un changement de cap par rapport à l'analyse de Philippe Hugon publiée le 25 février 2011 dans la version électronique du quotidien 20 Minutes. Pour le directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), l'administration libyenne n'existant pas et l'armée libyenne n'étant pas structurée, "la chute du régime Kadhafi est 'une question de jours' ".

Outil au service du contrôle parlementaire du gouvernement, les plus célèbres commissions d'enquête ont concerné l'affaire d'Outreau, la canicule de 2003 ou encore l'impact des essais nucléaires en Polynésie française. La demande la plus médiatisée - et non acceptée : la demande de commission d'enquête parlementaire sur l'attentat de Karachi. Pour être recevable, la demande de création d'une commission d'enquête du député Jean-Jacques Candelier devra répondre à plusieurs conditions : précision des faits, absence de poursuites judiciaires visant les faits,.... Réponse à l'automne.

.paristribune.fr

Qui des Françaises ou des Américaines mentent le plus ?

Pour promouvoir son nouveau mascara, la marque Benefit a publié plusieurs statistiques sur les mensonges des Françaises et des Américaines pour savoir qui des deux mentaient le plus...

La marque de Benefit est en pleine promotion de son nouveau mascara avec la campagne de publicité "They're Real". En plus de ses publicités, la marque a également mis en ligne un véritable confessionnal pour les internautes souhaitant avouer leurs plus gros mensonges, et en a profité pour publier des statistiques sur les mensonges et habitudes de beauté des Françaises et des Américaines.

Il se trouve que 60% des Françaises et des Américaines mentent au moins une fois par semaine, une proportion qui passe à 70% pour les femmes âgées entre 18 et 24 ans. Néanmoins, les Françaises mentent plus souvent sur leur âge et sur le nombre de leurs partenaires sexuels. Autre statistique, 50% des Françaises mentent pour éviter les ennuis, contre 17% des Américaines.

Attention messieurs car les Françaises peuvent se révéler comme étant de vraies manipulatrices puisque 27% d'entre elles mentent pour obtenir ce qu'elles veulent, contrairement aux Américaines (11%). Aux Etats-Unis, on ment plus souvent pour protéger les sentiments de quelqu'un d'autre (64% contre 52% en France).

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Une voiture télécommandée sauve la vie de six soldats américains

  • Une voiture télécommandée sauve la vie de six soldats américainsAgrandir la photo

    Une voiture télécommandée sauve la vie de six soldats américains

Une petite voiture télécommandée a sauvé la vie de six soldats américains en Afghanistan. Le jouet a été utilisé comme éclaireur pour repérer des bombes présentes sur le bord de la route.

En 2007, le Sergent américain Christopher Fessenden, actuellement engagé en Afghanistan, avait reçu de son frère une voiture télécommandée. La semaine dernière, il a cependant dû annoncer une mauvaise nouvelle à Ernie dans un mail : "Je n'ai plus la voiture". Après avoir été équipée d'une caméra et d'un moniteur, le tout pour 500 dollars (352 euros), le jouet de la marque "Traxxis Stampede" a été utilisé en guise d'éclaireur devant les véhicules en patrouille pour détecter les bombes posées au bord de la route.

Seulement fin juillet, cette petite innovation est arrivée au bout de son aventure puisque la voiture s'est enchevêtrée dans le câble d'une bombe faite de quelque 200 kilos d'explosifs. Les soldats qui commandaient le jouet depuis leur Humvee s'en sont donc sortis indemnes, rapporte ABC News. Apprenant la nouvelle, Ernie a donc décidé de lui envoyer un nouveau modèle qui s'appelle... "Maximum Destruction.

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Mali: Le pays lance un vaste programme de lutte contre l'insécurité

Le président malien Amadou Toumani Touré préside ce mardi 9 août 2011 la cérémonie de lancement du PS.PS.DN, le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans les régions nord du Mali. Ce programme se veut être une politique nationale de lutte contre l'insécurité et le terrorisme. Dix localités situées dans les trois régions du nord du Mali et la ville de Nampala située plus au sud du pays sont concernées par le programme. Un programme d'urgence dont l'esprit repose sur le binôme sécurité-développement. Sécurité-développement, pour lutter contre le terrorisme, contre les bandes de criminelles qui se sont installées dans le désert.

Pour la réussite de ce programme, les bailleurs de fonds et le gouvernement malien vont mobiliser 32 milliards de francs CFA. Mais pour le début des activités, les caisses disposent déjà de 3 milliards de francs CFA. Et déjà sur le terrain, on verra plus de présence de l'administration, des constructions de logements pour les fonctionnaires, des infrastructures sécuritaires - brigades de gendarmerie, commissariats de police - ainsi que des aménagements sanitaires.

Un volet communication a également été mis en place. Deux journalistes maliens ont été retenus pour notamment vulgariser la culture de l'appel lors d'une rencontre intercommunautaire. Autre volet du programme spécial pour les régions du nord du Mali qui va durer deux ans, donner des outils aux populations des zones désertiques afin qu'elles ne cèdent pas aux sirènes djihadistes.

Deux personnes tuées à Kénitra en sautant d'un train en marche

RABAT (Xinhua) -Deux personnes, une jeune fille de 21 ans et son frère de 11 ans, ont été tuées en sautant, lundi soir, au niveau de la gare ferroviaire de Kénitra-Médina, à environ 50km à l'est-nord de Rabat, d'un train en marche, a-t-on appris mardi de source policière.
Deux personnes tuées à Kénitra en sautant d'un train en marche

L'enfant est mort sur le coup en se cognant la tête contre le sol et sa soeur est décédée à son arrivée à l'hôpital régional Idrissi de Kénitra.

Les deux victimes venaient de Salé à bord d'un train rapide qui se dirigeait vers Fès et ne desservait que les grandes gares. Le train s'est arrêté à la gare de Kénitra-ville et devrait continuer directement sur Fès.

La jeune fille et son frère ignoraient probablement que le train ne s'arrête pas à la gare de Kénitra-Médina

Syrie: mission Inde, Brésil, Afrique du sud mercredi à Damas

BRASILIA - Une mission de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du sud, qui forment le groupe Ibas, doit transmettre mercredi un message ferme au gouvernement syrien l'appelant à mettre fin à la répression sanglante du régime et au dialogue avec les opposants, a annoncé un porte-parole brésilien.

Il s'agit d'une initiative des pays de l'Ibas. Le représentant brésilien est déjà à Damas où il doit rencontrer ses homologues. La réunion avec le gouvernement syrien doit avoir lieu mercredi, a dit à l'AFP un porte-parole du ministère brésilien des Affaires étrangères.

Le message que la mission transmettra au gouvernement syrien est la nécessité de dialogue entre le gouvernement et la population, la nécessité de mettre fin à la violence et de respecter les droits de l'homme, a dit le porte-parole.

La mission aura également pour objectif de faire un état des lieux de la situation en Syrie et d'évaluer la disposition du gouvernement à dialoguer, a-t-il ajouté.

Les gouvernements sud-africains et indiens ont confirmé de leur côté leur participation à cette mission tri-partite, alors que des négociations étaient en cours à l'ONU sur un projet de résolution condamnant la répression sanglante. Le Brésil, l'Inde et l'Afrique du sud siègent comme membres non permanents au Conseil de sécurité.

Un porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères a précisé à l'AFP que la délégation rencontrerait mercredi le chef de la diplomatie syrienne.

Le représentant brésilien est un haut diplomate en charge de l'Afrique et du Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, Paulo Cordeiro.

M. Cordeiro a souligné dans une interview publiée mardi dans le quotidien brésilien Estado de Sao Paulo, faite depuis Beyrouth juste avant d'embarquer pour Damas, que la mission allait avoir un dialogue franc et ferme. Il n'est pas acceptable d'utiliser une violence disproportionnée contre des manifestants désarmés.

Nous voulons aussi encourager le président (Assad) à poursuivre le dialogue qu'il a promis, a ajouté le représentant brésilien.

Selon lui, il y a une contradiction entre les réformes promises par le président et la violence dans les rues. Le gouvernement dit qu'il s'agit de forces irrégulières armées. Mais les tanks dans les villes et les tirs indiscriminés sont inacceptables, a dit M. Cordeiro.

Le président Assad s'est dit déterminé mardi à mater la contestation populaire alors que la répression a fait 30 nouveaux morts.

Plus de 2.000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis le début le 15 mars du mouvement de contestation qui secoue la Syrie, selon des ONG de défense des droits de l'Homme.


(©AFP /

Côte d'Ivoire: Le gouvernement va adopter une charte éthique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé mardi à ses ministres de signer une charte d'éthique visant à lutter contre la corruption et le népotisme.

Depuis sa prise de fonction en avril, après l'arrestation de son prédécesseur Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara a promis de remettre de l'ordre au sein du gouvernement et de rétablir les services publics et les finances du pays.

«Pour parvenir à notre objectif de bonne gouvernance des affaires de l'Etat, le gouvernement va adopter une 'charte d'éthique'», a déclaré le président ivoirien lors d'une réunion du gouvernement à Abidjan.

Ce code déontologique doit permettre à la Côte d'Ivoire de regagner la confiance des investisseurs internationaux, a précisé Alassane Ouattara.

«Notre pays a souffert pendant trop longtemps de pratiques illicites qui ont porté atteinte à la crédibilité de notre gouvernement», a-t-il dit. «La corruption, l'enrichissement illicite, l'abus de biens publics, le népotisme, le copinage et les détournements de fonds en tout genre ont été largement pratiqués.»

Reuters

BLEUS / LA LISTE POUR FRANCE-CHILI

Le défenseur de Manchester City Gaël Clichy a été rappelé en remplacement de Patrice Evra forfait pour France-Chili.

Gaël Clichy sera mardi soir à Montpellier avec l’équipe de France. Le latéral gauche de Manchester City a été rappelé suite au forfait de Patrice Evra, blessé au genou droit. C'est le second forfait enregistré parBlanc après celui de Dimitri Payet. Evra n'avait pas pu s'entraîner lundi à Baillargues (Hérault), contrairement à Samir Nasri qui était douteux avant cette séance.

La sélection :

GARDIENS DE BUT



Cédric CARRASSO (Bordeaux) - 29 ans - 1 sélection
Hugo LLORIS (Lyon) - 24 ans - 23 sélections
Steve MANDANDA (Marseille) - 26 ans - 14 sélections



DEFENSEURS




Eric
ABIDAL (Barcelone) - 31 ans - 55 sélections
Gaël CLICHY (Manchester City) - 26 ans - 10 sélections
Younes KABOUL (Tottenham) - 25 ans - 2 sélections
Adil RAMI (Valence) - 25 ans - 11 sélections
Anthony REVEILLERE (Lyon) - 31 ans - 11 sélections
Bakary SAGNA (Arsenal) - 28 ans - 30 sélections
Mamadou SAKHO (PSG) - 21 ans - 4 sélections



MILIEUX DE TERRAIN




Yohan CABAYE (Newcastle) - 25 ans - 4 sélections
Alou DIARRA (Marseille) - 30 ans - 34 sélections
Yann MVILA (Rennes) - 21 ans - 10 sélections
Florent MALOUDA (Chelsea) - 31 ans - 68 sélections
Marvin MARTIN (Sochaux) - 23 ans - 2 sélections
Blaise MATUIDI (PSG) - 24 ans - 3 sélections
Samir NASRI (Arsenal) - 24 ans - 22 sélections



ATTAQUANTS




Karim BENZEMA (Real Madrid) - 23 ans - 37 sélections
Kévin GAMEIRO (PSG) - 24 ans - 5 sélections
Guillaume HOARAU (PSG) - 27 ans - 5 sélections
Jérémy MENEZ (PSG) - 24 ans - 5 sélections
Loïc REMY (Marseille) - 24 ans - 11 sélections

Afghanistan: Hamid Karzaï veut en finir avec les attentats au turban piégé

TERRORISME - Le président afghan s'inquiète de ce nouveau mode opératoire qui a fait deux morts en un mois...

Le président afghan, Hamid Karzaï, a demandé aux dignitaires religieux du pays d'user de leur influence pour convaincre les islamistes de renoncer à leur nouveau mode opératoire, le turban piégé. Deux attentats commis par des kamikazes utilisant cette technique ont tué en juillet le maire et un haut dignitaire religieux de la ville de Kandahar, fief des talibans, dans le sud du pays.

Les insurgés veulent donner une mauvaise image de l'islam

A Kaboul, les agents de sécurité de certains ministères demandent désormais aux visiteurs et aux employés de retirer leur turban et de se soumettre à des contrôles. Hamid Karzaï a récemment rencontré des membres des oulémas pour évoquer l'émergence de ce nouveau mode opératoire, a expliqué son porte-parole, Siyamak Herawi. «En détournant des valeurs islamiques, les insurgés veulent donner une mauvaise image de l'islam à la communauté internationale», a-t-il déclaré.

Le président afghan a demandé aux dignitaires religieux de lancer une campagne afin de convaincre les insurgés de ne pas utiliser de turbans ou d'autres attributs religieux lors d'attentats suicides, de ne pas prendre pour cible les mosquées et de les prévenir que le suicide est contraire à l'islam. Un porte-parole des talibans, Zabihullah Majuhid, a assuré que le mouvement islamiste n'avait jamais eu recours à ce mode opératoire. Les talibans ont revendiqué le meurtre du maire de Kandahar mais démentent avoir dissimulé la bombe dans un turban.

Reuters

Crise boursière: ce que risquent les épargnants

Les comptes bancaires sont-ils menacés? Que devient l'assurance-vie? Doit-on vendre ses actions pour en racheter d'autres? L'Expansion.com fait le tour des questions que la crise pose aux particuliers.

© Jérôme Chatin
Mon compte bancaire est-il en danger?

Les banques françaises ont prêté de l'argent à plusieurs pays actuellement en difficulté comme la Grèce, l'Italie ou l'Espagne. BNP Paribas, par exemple, détient autour de 5 milliards d'euros d'obligations d'Etat grecques, contre 2,5 milliards pour la Société Générale et 631 millions d'euros pour le Crédit Agricole, en plus des 22 milliards d'euros de sa filiale Emporiki.

Si elles perdent de l'argent, leurs clients en souffriront-ils? Pas dans l'immédiat, car la France, comme la plupart de ses voisins, dispose d'un Fonds de Garantie des Dépôts (FGD) créé en 1999. C'est lui qui assure l'indemnisation des déposants quand un établissement bancaire fait faillite. Le FGD garantit les dépôts en espèce -soit l'argent des comptes courant, épargne, épargne logement et les comptes à terme- à hauteur de 100 000 euros par client. Il couvre aussi les titres -actions et obligations, parts de Sicav et FCP- dans la limite de 70 000 euros.

Au-delà de ces montants, l'argent, en théorie, n'est plus sécurisé. Mais aucun établissement n'est actuellement en risque de faillite. "Bien notées lors des derniers 'stress test', ce qui est un premier gage de sécurité, les banques françaises respectent les ratios prudentiels", note Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants. En 2008, l'Etat avait aussi préféré injecter plus de 20 milliards d'euros plutôt que de laisser ses grandes banques faire faillite...

J'ai des actions, dois-je m'en débarrasser?

A voir les Bourses dévisser depuis des semaines, les petits investisseurs peuvent être tentés de céder leurs actions. Mais "mieux vaut éviter de créer un mouvement de panique ou de jouer les moutons de Panurge en voulant tout vendre d'un coup", conseille Philippe Crevel. Pour lui, "tant que l'investisseur ne vend pas, il ne perd pas d'argent. Le plus sage est donc de courber l'échine un moment. Vendre pour placer ses fonds sous son matelas n'est pas recommandé."

Ceux qui voudraient profiter du faible prix des actions pour réinvestir peuvent toujours se lancer, mais avec prudence. "On peut essayer d'arbitrer, c'est-à-dire vendre les actions dont on pense qu'elles ne sont définitivement plus performantes, pour racheter à bas coût d'autres qui auraient de vraies chances de rebondir", explique Philippe Crevel.

L'assurance-vie est-elle menacée?

La majorité des fonds de l'assurance-vie est placée sur des contrats sécurisés en euros, investis dans des obligations d'Etats ou d'entreprises. L'Autorité de contrôle des assureurs (Acam) se charge de vérifier que les compagnies sont bien capables d'honorer les sorties des fonds, même en cas de krach. Quand cela ne suffit pas, les contrats d'assurance-vie bénéficient de la même garantie que les comptes et livrets bancaires, dans la limite de 70 000 euros par épargnants. Au-delà de cette somme, pour plus de sécurité, les particuliers peuvent toujours diversifier leurs placements.

Quant aux assurances-vie en unité de comptes qui contiennent, elles, une part de fonds en action, leur rémunération peut souffrir de la chute des cours. Pour les épargnants, le choix est alors le même que celui des propriétaires d'actions: attendre que l'orage se calme ou "arbitrer", en échangeant des titres en berne contre d'autres plus performants.

Mon livret A est-il vraiment sécurisé?

Oui, le livret A reste un placement parfaitement sûr. Son capital est garanti par l'Etat et son rendement a augmenté au 1er août, même si la rémunération peut sembler faible, une fois retenue l'inflation. Le livret A est plafonné à 15.300 euros.

L'or grimpe, est-ce une bonne idée d'investir?

Traditionnellement présenté comme la valeur refuge par excellence, l'or n'en finit plus de battre des records: son cours a franchi lundi la barre des 1700 dollars l'once. En un mois seulement, le prix d'un lingot d'un kilo est passé de 35.000 à plus de 39.000 euros. Une flambée attractive à l'heure où les Bourses flanchent.

"Je conseille à ceux qui possèdent de l'or, parfois acheté autour de 400 dollars l'once, de profiter de la hausse pour vendre", commente Philippe Crevel, du Cercle des épargnants. Mais attention à ceux qui seraient tentés d'investir. Le cours a vraisemblablement atteint un pic, acheter maintenant reviendraient donc à risquer de sérieuses moins-values. "A moins d'être un grand expert des matières premières, c'est très déconseillé, explique-t-il. Il est peu probable que le cours reste à 1700 euros. Il faut plutôt s'attendre à une stabilisation entre 800 et 1000 euros."

Monaco : Giuly a signé

Libre de tout contrat, Ludovic Giuly, l'ancien attaquant du FC Barcelone ou encore de l'AS Rome, s'est officiellement engagé en faveur de Monaco, l'un de ses anciens clubs.

En fin de contrat au Paris Saint-Germain, l’attaquant international français Ludovic Giuly (35 ans) a paraphé un bail de deux ans avec Monaco. « Je ne pouvais pas me permettre de laisser l’AS Monaco comme ça, on va tout faire pour remonter en Ligue 1, explique l’ancien Lyonnais sur le site officiel du club de la Principauté. On a tous fait des efforts, j’ai eu la confiance des dirigeants et c’est un projet à long terme avec le club. Mais l’essentiel reste pour le moment le terrain. J’espère que le contrat est parti vite car j’ai envie de jouer, de porter à nouveau ces couleurs, mon numéro et de gagner mon premier match avec Monaco ! » L’ex-joueur du FC Barcelone portera le numéro 8.

Rédigé par Robert LANGER

"Il faut se désintoxiquer des agences de notation"

Propos recueillis par Emilie Lévêque

Les Etats sont responsables du rôle prépondérant, donc déstabilisateur, des agences de notation dans la finance mondiale, explique Gunther Capelle-Blancard, directeur-adjoint du CEPII. Selon lui, s'il n'est pas possible de s'en passer, il est nécessaire de réduire notre dépendance vis-à-vis d'elles.

L'agence de notation financière Standard & Poor's a abaissé d'un cran vendredi 5 août la note souveraine des Etats-Unis, de "AAA" à "AA+".
Reuters
Comment la décision de Standard & Poor's de dégrader la note souveraine des Etats-Unis peut-elle créer une telle panique boursière? Les agences de notation sont-elles les nouveaux maîtres du monde?

Non, loin de là, mais elles soufflent en effet le chaud et le froid sur les marchés, car elles donnent aux investisseurs ce qu'ils attendent: des informations lisibles et faciles à interpréter - en l'occurrence une note. Dans les périodes de grande incertitude macroéconomique, comme nous en traversons actuellement - la reprise est-elle solide ou l'économie mondiale va-t-elle replonger en récession -, les marchés se focalisent sur le peu d'informations qu'ils ont en main, fournies pas les agences de notation. Ce n'est toutefois pas lé décision de S&P qui a provoqué la déprime des Bourses: celles-ci chutaient depuis deux semaines déjà sur fond de crise politique aux Etats-Unis et de crise de la dette en zone euro.

La perte du triple A américain a quand même créé un regain de tension, faisant craindre un nouveau krach boursier...
"Les agences de notation ne sont pas crédibles"

Oui, c'est justement ce que l'on reproche aux agences de notations: d'être pro-cycliques, d'ajouter aux difficultés, de semer la panique plutôt que d'alerter en amont sur les difficultés d'un pays. Depuis 15 ans, les agences n'ont vu venir aucune crise: elles n'ont pas vu venir la faillite des Etats sud-américains dans les années 80, ni la crise des subprimes en 2008; elles n'ont pas non plus alerté avant 2009 sur l'état des finances publiques grecques. Elles ne sont donc pas crédibles.

Si leurs décisions sont si peu crédibles, pourquoi ont-elles tant d'influence sur la finance mondiale?

Ce sont les régulateurs et les législateurs qui ont donné du pouvoir aux agences. Lorsque que les trois grandes agences ont été créées, au début du siècle dernier [Moody's en 1909, Fitch en 1913 et Standard & Poor's en 1941, ndlr], c'étaient de simple agences d'informations financières. Puis elles ont commencé à attribuer des notes. Avec succès. Mais c'est dans les années 1970 que leur rôle s'est affirmé, quand la réglementation financière s'est emparée d'elles, en faisant des notes distribuées par les agences des références. Par exemple, la législation américaine exige que certains investisseurs institutionnels, comme les sociétés d'assurance, n'achètent que des titres bien notés par des agences de notation agréées, dont font bien sûr partie S&P, Fitch et Moody's. L'apogée de ce statut d'oracle, c'est Bâle II. Depuis 2004, la réglementation bancaire internationale contraint les banques à détenir un ratio de fonds propres proportionnel au nombre de titres qu'elles détiennent considérés comme risqués par les agences de notation. Ces règles prudentielles ont de facto confié aux agences de notation un statut d'évaluateur tout puissant.

On leur reproche aussi d'être plus conciliantes envers les pays anglo-saxons qu'envers les pays européens. Sont-elles vraiment indépendantes? Qui les rémunère?
"La France ne paie pas pour son triple A"

Ces accusations sont ridicules, comme le prouve la dégradation de la note américaine par S&P. Ces agences sont des multinationales, elles sont apatrides. Historiquement, les agences étaient rémunérées par les investisseurs. Mais le système était bancal, puisque ces investisseurs pouvaient eux-mêmes revendre ces informations. Un autre modèle inédit a donc été imaginé: ce sont les emprunteurs - entreprises, collectivités locales, banques, etc. - qui paient les agences pour qu'elles les notent. Il existe cependant des conflits d'intérêt. Ils se manifestent dans le cas des produits structurés quand les agences notent des titres qu'elles ont elles-mêmes contribué à façonner - ce fut notamment le cas des titres adossés aux fameux prêts subprimes. Concernant les émetteurs souverains, les Etats, la notation est surtout une vitrine médiatique pour les agences. En clair: la France ne paie pas pour son triple A.

Depuis la crise financière de 2008, sont-elles mieux contrôlées?

Oui, une série de règles ont été édictées des deux côtés de l'Atlantique. Elles sont notamment contraintes à plus de transparence sur leurs critères de notation et les conflits d'intérêts sont mieux encadrés.

Peut-on s'en passer?

Non, c'est impensable puisque les notes qu'elles distribuent sont indispensables au financement de l'économie. Un investisseur ne peut pas prêter les yeux fermés à un emprunteur, il a besoin d'une base pour évaluer sa solvabilité et le coût auquel il va prêter. C'est ce service que rendent les agences de notation. Et si ce ne sont plus elles, ces informations réapparaîtraient de toute façon sous une autre forme. En revanche, il faut absolument se désintoxiquer des agences de notation, réduire notre dépendance vis-à-vis d'elles.

Comment?

On ne peut pas interdire à une agence de distribuer des notes, contrairement à ce que propose l'Europe [Bruxelles envisage d'interdire la notation d'un Etats qui bénéficie d'un programme d'aide financière, comme la Grèce, ndlr]. La seule chose que l'on puisse faire pour en atténuer l'influence, c'est des les déréférencer des textes qui régulent la finance internationale, afin d'en faire une source d'information parmi d'autres sur la situation d'un émetteur.

Dépêche Burkina Faso : Sans Kaboré en AfSud

 Burkina Faso : Sans Kaboré en AfSud
Le Burkina Faso affrontera l'Afrique du Sud sans Charles Kaboré, mercredi à Johannesburg. Le milieu de terrain est resté à Marseille.

Mercredi, le Burkina Faso affronte l'Afrique du Sud, en match amical à l'Ellis Park de Johannesburg. Pour l'occasion, les Etalons de Paulo Duarte seront privés de Charles Kaboré. Le milieu de l'Olympique de Marseille était en effet présent au centre Robert Louis-Dreyfus pour l'entraînement du jour, ce mardi.

P.J (Rédaction Football365/FootSud)

Emeutes à Londres: Les employés de BlackBerry menacés

Un des sites de BlackBerry, «The Official BlackBerry Blog», a été piraté ce mardi, selon le Telegraph. Les pirates, qui ont signé «Team Poison», menacent directement les employés de la ligne de smartphone développée par Research In Motion (RIM). Ils promettent que les salariés, dont ils ont dérobé les informations personnelles, «le regretteront» si l’entreprise coopérait avec les autorités qui enquêtent sur les émeutes londoniennes. Plus tôt dans la journée, BlackBerry avait assuré qu’il viendrait en aide à la police. Depuis lundi, la société est pointée du doigt pour sa messagerie (BBM), moyen de communication privilégié des émeutiers.

A.G.

Syrie: Assad se dit déterminé à combattre les groupes terroristes

DAMAS - Le président syrien Bachar al-Assad, confronté à une contestation populaire depuis près de cinq mois, a affirmé mardi devant le chef de la diplomatie turque à Damas qu'il était déterminé à combattre les groupes terroristes accusés par son régime de semer le chaos dans le pays.

Nous n'allons pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes en vue de sauvegarder la stabilité de la nation et de protéger la sécurité des citoyens, a dit M. Assad à Ahmet Davutoglu, selon l'agence de presse officielle Sana.

Le régime syrien refuse de reconnaître l'ampleur de la contestation qu'il réprime dans le sang et accuse les groupes armés des violences depuis le début de la révolte le 15 mars.

M. Assad a dans le même temps affirmé son intention de mettre en place des réformes globales et que son gouvernement était ouvert à toute aide que fournirait les pays frères et voisins dans ce contexte.

Parallèlement à la répression du mouvement de contestation qui a coûté la vie à plus de 2.000 morts en près de cinq mois selon des ONG, M. Assad a annoncé des réformes -élections libres, multipartisme, levée de l'état d'urgence- mais sa crédibilité est fortement entamée aux niveaux international et interne.

En outre la violence de la répression a radicalisé les manifestants qui ne veulent plus maintenant que le départ de M. Assad.

Le ministre turc, selon l'agence syrienne, a affirmé n'avoir pas transmis de message au président syrien, ajoutant que son pays était soucieux du maintien de la stabilité et la sécurité en Syrie.


(©AFP

Etats-Unis : Une chance sur quatre de voir un retour à la récession, estiment les économistes

La probabilité d'une nouvelle récession aux Etats-Unis augmente et la reprise en Europe est aussi menacée, montrent les enquêtes Reuters sur les perspectives de croissance dans les pays du G7 publiées mardi.

Ces enquêtes ont été réalisées auprès de plus de 200 économistes du 2 au 8 aout, c'est-à-dire alors que la note souveraine des Etats-Unis était abaissée et que les marchés financiers mondiaux connaissaient leurs pires séances depuis la crise financière de 2008.

Pour les Etats-Unis, 35 des 41 analystes qui ont participé aux enquêtes de juillet et aout ont abaissé leur prévision d'un mois sur l'autre concernant le troisième trimestre. La Fed devrait maintenir ses taux proches de zéro jusqu'à la fin 2012, selon les résultats de l'enquête, alors qu'en juillet une hausse des taux était attendue pour le deuxième trimestre 2012.

1,6% de croissance en 2012 en zone euro

Les économistes estiment à 30% les chances d'un nouveau cycle d'assouplissement quantitatif (QZ3) dans le courant de l'année prochaine. La probabilité d'une récession aux Etats-Unis ressort de 25% (une chance sur quatre) contre 20% lors de l'enquête précédente en juillet (une chance contre cinq).

Le PIB américain devrait croître de 2,3% au troisième trimestre en rythme annualisé, puis de 2,6% au quatrième trimestre, estiment en moyenne les spécialistes interrogés (contre +3,1% attendus pour chacun de ces deux trimestres lors de l'enquête de juillet). La croissance est désormais attendue de 1,8% pour l'année 2011 et de 2,6% pour 2012 (contre respectivement 2,5% et 3,0% en juillet).

L'inflation est attendue de +3,0% en 2011 et +2,1% en 2012 ( contre +3,1% et +2,2% dans la précédente étude). La croissance du PIB de la zone euro n'est plus attendue qu'à 0,3% au troisième trimestre, et à 0,3% également au quatrième (contre 0,4% et 0,4% dans l'étude de juillet). La prévision de croissance sur l'année 2011 reste inchangée, à 2,0%, mais recule à 1,6% pour 2012 contre 1,7% attendu lors de l'enquête de juillet.

Une hausse des taux de la Banque centrale européenne est toujours vue au quatrième trimestre 2011. Mais une minorité grandissante de spécialistes interrogés voient la BCE maintenir le statu quo jusqu'à l'an prochain. Sur 52 économistes interrogés, 19 prévoient que la BCE va maintenir ses taux d'intérêt à leur niveau actuel de 1,5% jusqu'en 2012 (contre 17 économistes sur 73 en juillet).

T.S

KIEV - Les Ukrainiens s'émeuvent pour Timochenko, mais pas prêts à agir

KIEV - Sur Khrechtchatik, la grande avenue de Kiev, les slogans pro et anti-Ioulia Timochenko assourdissent les badauds ukrainiens, mais s'ils sont nombreux à s'émouvoir du sort de l'opposante incarcérée depuis vendredi, rares sont ceux prêts à descendre dans la rue pour elle.

Le procès étant suspendu pour une journée, la mobilisation dans le centre-ville, à proximité du tribunal, a considérablement faibli mardi.

Seuls quelques dizaines de militants des deux camps munis de puissants mégaphones sont encore là, alors qu'ils étaient des centaines la veille.

"C'est de la comédie. Ils dépensent tellement d'argent pour ce spectacle", s'insurge Galina Stepanova, 80 ans qui se promène sur Khrechtchatik.

Mme Stepanova a voté Timochenko à la présidentielle 2010 parce qu'elle aime "son courage et son élégance", mais elle dit aujourd'hui avoir "d'autres chats à fouetter" que de défendre l'opposante incarcérée.

Anna Rogova, une peintre de 27 ans n'a jamais soutenu l'équipe "orange" issue de la Révolution pro-occidentale de 2004 et dont Mme Timochenko était l'égérie, et elle pense que le procès pour abus de pouvoir doit "être mené à son terme".

"Je n'aime pas cette menteuse, ni son comportement agressif au tribunal, mais la placer en détention c'est trop. Elle était Premier ministre du pays, (l'incarcérer) c'est manquer de respect à l'égard de nous-mêmes", souligne-t-elle.

Et selon le retraité Evghen Tarassiouk, "il ne faut pas être juriste pour comprendre que le procès de Timochenko, c'est de la justice sommaire".

"Si elle a commis des crimes pourquoi le procès est-il caché? Montrez-nous de quoi elle est coupable!", s'insurge-t-il en référence à la décision de justice qui a interdit à la mi-juillet la retransmission du procès en direct à la télévision.

La colère de M. Tarassiouk est sincère, lui qui avait participé à la Révolution orange, le soulèvement populaire ayant renversé le régime dont le chef de l'Etat actuel Viktor Ianoukovitch était le candidat à la présidentielle.

Mais aujourd'hui, il ne croit pas à une réédition de ces évènements, tant les Ukrainiens sont désabusés par les interminables imbroglios politiques dans le pays.

"A l'époque l'économie était stable et les manifestations étaient une question idéologique, pour la démocratie, contre les fraudes. Aujourd'hui, c'est la crise, il y a trop d'inégalité dans la société. Si les gens sortent dans la rue, ce ne sera pas pour défendre des hommes politiques, mais ce sera pour une révolte", estime-t-il.

Les membres du parti de Mme Timochenko qui campent devant le tribunal depuis son incarcération font le même constat.

"Les gens sont désenchantés. Ils sont pessimistes, inertes et fatigués des bagarres au sein de l'équipe orange" qui était au pouvoir en 2005-2010, estime Dmitri Tchesnokov, militant du parti Batkivchtchina qui campe dans une des 20 tentes de l'opposition près du tribunal malgré l'interdiction de justice.

"Il faut qu'entre 50.000 et 100.000 Ukrainiens sortent dans la rue pour pouvoir changer quelque chose. C'est très peu probable", dit-il.

Mais ce constat ne correspond pas pour autant à un soutien au chef de l'Etat ukrainien, comme en témoignent certains de ces anciens électeurs.

Volodymyr, un ouvrier de 54 ans, avait voté en 2010 pour le président Ianoukovitch, mais aujourd'hui il ne cache pas sa rancoeur, en premier lieu à cause de la hausse des prix.

"Ceux qui sont au pouvoir sont tous des voleurs. Ianoukovitch augmente les prix du pain, c'est injuste", regrette-t-il.

© 2011 AFP

Un joueur espagnol quitte ce football où "tout n'est qu'argent"

LEMONDE.FR avec AFP |

Ecoeuré par le monde du football, le défenseur du Sporting Gijon, Javi Poves, a rompu son contrat de manière unilatérale, a annoncé mardi un porte-parole du club espagnol. "Plus tu connais le football, plus tu te rends compte que tout n'est qu'argent, que c'est pourri, et tu perds un peu tes illusions", avait déclaré le joueur de 24 ans, cité par le quotidien El Pais.

Avant de quitter son équipe, Poves avait demandé à ce que son salaire ne soit pas versé sur son compte bancaire, pour ne pas encourager la spéculation. Il avait aussi refusé une voiture offerte par une entreprise aux joueurs du club, estimant qu'il n'en avait pas besoin. Cité par lainformacion.com, Poves aurait également expliqué à ses dirigeants qu'il souhaitait cesser son activité par rejet d'un "football professionnel qui n'est qu'une affaire d'argent et de corruption". "C'est du capitalisme, et le capitalisme c'est la mort" a-t-il déclaré. "Je ne veux pas faire partie d'un système où les gens gagnent de l'argent grâce à la mort d'autres gens, en Amérique du Sud, en Afrique ou en Asie."

Se définissant comme "anti-système", le joueur évoluait au Sporting Gijon (première division espagnole) depuis 2008, et venait d'intégrer l'équipe première après deux saisons en réserve. Se disant partisan "d'aller dans les banques pour les brûler et couper des têtes", Poves a annoncé qu'il raccrochait les crampons afin de reprendre ses études d'histoire. Il a également refusé de s'identifier au mouvement de contestation des Indignados, né à la mi-mai en Espagne et rassemblant jeunes, chômeurs, salariés ou retraités sur la Puerta del Sol à Madrid. "C'est un mouvement créé intentionnellement par les médias pour canaliser ce mal-être social et pour que cette étincelle ne devienne pas dangereuse et incontrôlable pour le système", a-t-il expliqué.

L'UNESCO déplore l'attaque de l'OTAN sur la télévision publique libyenne

PARIS (Xinhua) - La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a qualifié d'inacceptable l'attaque de l'OTAN sur les services de radiodiffusion d'Etat libyens menée le 30 Juillet, et a déploré la mort de trois membres du personnel des médias lors de la frappe aérienne qui a également fait 21 blessés, a-t-on appris mardi d'un communiqué de l'UNESCO parvenu à la presse.

"Je déplore la frappe de l'OTAN sur la chaîne Al-Jamahiriya et ses installations", a exprimé la Directrice générale en ajoutant que les médias ne devraient pas être la cible des actions militaires. La Résolution 1738 du Conseil de sécurité des Nations Unies (2006) condamne les actes de violence contre les journalistes et le personnel des médias dans les situations de conflit.

"La frappe de l'OTAN est également contraire aux principes des Conventions de Genève qui établissent le caractère civil des journalistes en temps de guerre, même quand ils s'engagent dans la propagande", a ajouté Mme Bokova.

"Faire taire les médias n'est jamais une solution. Encourager l'indépendance et le pluralisme des médias est le seul moyen de permettre aux gens d'avoir leur propre opinion", a conclu Mme Bokova.

L'OTAN a, pour sa part, publié une déclaration affirmant que l'attaque a été menée conformément à la Résolution 1973, qui autorise l'action militaire en Libye.

Quand Pékin donne des leçons de morale budgétaire

par la rédaction de Challenges.fr

Le gouvernement chinois a appelé la communauté internationale à se mobiliser de manière concrète. Les dépenses de l'Etat américain sont montrées du doigt.

 (c) Sipa (c) Sipa

"Il faut vivre selon ses moyens" pourrait être le nouveau proverbe chinois à la mode. Réitéré par Pékin, le conseil s'adresse en premier lieu aux Etats-Unis, dont la Chine est le premier créancier. Mais pas seulement. Les pays concernés par les problèmes de dette et de déficit doivent adopter des politiques "monétaires et budgétaires concrètes et responsables" afin de rétablir la confiance des marchés leur a doctement conseillé ce mardi le Premier ministre chinois Wen Jiabao.

Cette première réaction officielle d'un dirigeant chinois à la crise des dettes souveraines intervient alors qu'un vent de panique a balayé mardi les Bourses mondiales, gagnées par la peur d'une nouvelle récession aux Etats-Unis, désormais notée AA+ par l'agence Standard & Poors.

"La communauté internationale doit renforcer sa communication et sa coordination des politiques macro-économiques", a insisté Wen Jiabao lors d'une réunion du gouvernement.

La Chine est prête à agir

Le Premier ministre chinois a dit aussi soutenir le communiqué adopté lundi par les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du G20, dont la Chine fait partie, qui ont déclaré être prêts à agir de concert pour stabiliser les marchés financiers et protéger la croissance.

L'ex-Empire du Milieu a exhorté ces derniers jours sans ménagement Washington à cesser de vivre au-dessus de ses moyens et a averti que la Banque centrale chinoise continuerait à diversifier ses investissements en devises étrangères face aux menaces qui pèsent encore sur le dollar.

Pékin détient 1.160 milliards de dollars

La presse chinoise ne s'embarrasse plus des formules diplomatiques. Selon elle, les Etats-Unis et l'Europe mettent en danger la reprise économique dans le monde en "n'assumant pas leur responsabilité" dans la crise des dettes souveraines, avait accusé lundi le Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste chinois.

Pékin, qui détenait en mai quelque 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, "a désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette", avait déjà affirmé samedi l'agence officielle Chine Nouvelle.

"Il faut vivre selon ses moyens"

"Les jours où l'oncle Sam, perclus de dettes, pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a ajouté l'agence. Selon elle, "les Etats-Unis doivent revenir au principe de bon sens selon lequel il faut vivre selon ses moyens".

Très préoccupée par tout risque de déstabilisation, de son économie notamment, la Chine s'inquiète de la dette abyssale des Etats-Unis, mais selon les analystes, elle ne pourrait pas réduire de manière substantielle sa dépendance vis-à-vis des bons du Trésor américain.

Saleh retournera au Yémen après sa convalescence

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, blessé début juin dans l'attaque de son palais à Sanaa et soigné depuis lors en Arabie saoudite, retournera dans son pays après sa convalescence, affirme ce mardi l'agence de presse officielle yéménite.

Ali Abdallah Saleh a quitté dimanche l'hôpital de Ryad où il était soigné et s'est installé dans une résidence du gouvernement saoudien dans la capitale du royaume wahhabite. Contesté depuis janvier par des centaines de milliers de manifestants qui réclament son départ, Saleh, au pouvoir depuis trente-trois ans, a refusé à trois reprises, à chaque fois au dernier moment, de signer un accord de transition élaboré par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui réunit des pays de la région.

Ce plan prévoit qu'il parte dans les trente jours suivant la signature de l'accord. Selon le journal panarabe Achark al Aoussat, toutefois, des responsables américains l'auraient persuadé de ne pas rentrer dans son pays. Les autorités yéménites ont démenti lundi cette allégation.

Reuters

Saleh retournera au Yémen après sa convalescence

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, blessé début juin dans l'attaque de son palais à Sanaa et soigné depuis lors en Arabie saoudite, retournera dans son pays après sa convalescence, affirme ce mardi l'agence de presse officielle yéménite.

Ali Abdallah Saleh a quitté dimanche l'hôpital de Ryad où il était soigné et s'est installé dans une résidence du gouvernement saoudien dans la capitale du royaume wahhabite. Contesté depuis janvier par des centaines de milliers de manifestants qui réclament son départ, Saleh, au pouvoir depuis trente-trois ans, a refusé à trois reprises, à chaque fois au dernier moment, de signer un accord de transition élaboré par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui réunit des pays de la région.

Ce plan prévoit qu'il parte dans les trente jours suivant la signature de l'accord. Selon le journal panarabe Achark al Aoussat, toutefois, des responsables américains l'auraient persuadé de ne pas rentrer dans son pays. Les autorités yéménites ont démenti lundi cette allégation.

Reuters

La Russie prête à intervenir sur les marchés si nécessaire

MOSCOU - La Russie est prête à intervenir sur les marchés en injectant des liquidités si nécessaire, a déclaré mardi le Premier ministre russe Vladimir Poutine, alors que les Bourses de Moscou connaissent une séance très chaotique et le rouble un sévère accès de faiblesse.

Le ministère des Finances et la Banque centrale suivent la situation, et s'il le faut, elle injecteront les liquidités nécessaires sur le marché par divers canaux, a-t-il dit, cité par l'agence d'Etat, Itar-Tass.

Les deux places de Moscou connaissaient mardi une séance très volatile, après avoir lourdement chuté lundi. Vers 14H00 GMT, le Micex s'était ressaisi gagnant 0,28% à 1.503,98 points, après avoir perdu jusqu'à près de 8%.

Le RTS perdait toujours 3,07% à 1.606,80 points à moins d'une heure de la clôture.

Le rouble était toujours en baisse, le panier de devises qui sert de référence à la Banque centrale (composé à 45% d'euros et 55% de dollars) s'échangeait à 35,42 roubles, en hausse de 97 kopecks par rapport à la clôture de lundi.

Les craintes d'une répétition de la crise financière mondiale font surgir en Russie le spectre d'une nouvelle dévaluation après celle massive de 2008-2009 qui avait durement entamé les économies de la population.

A l'époque, la Banque centrale russe avait effectué plusieurs interventions pour sauver la monnaie russe, en puisant dans des réserves accumulées pendant des années grâce aux ventes d'hydrocarbures.


(©AFP /

Libye: l'Otan accusée d'avoir tué 85 civils, l'exécutif rebelle limogé

ZLITEN (© 2011 AFP) - Le régime libyen a accusé mardi l'Otan d'avoir tué 85 personnes dans des raids à l'est de la capitale Tripoli, au moment où le limogeage du gouvernement de facto de la rébellion a fait éclater au grand jour les difficultés du mouvement.
Libye: l'Otan accusée d'avoir tué 85 civils, l'exécutif rebelle limogé

© AFP Mahmud Turkia. De la fumée au-dessus du quartier de Fernej, le 9 août 2011 à Tripoli

Les raids ont été menés lundi soir par l'Alliance atlantique sur le village de Majer, à une dizaine de km au sud de Zliten, ville à 150 km de la capitale libyenne, a déclaré un porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, à un groupe de journalistes emmenés sur place.

"Il a été attaqué pour permettre aux rebelles d'entrer à Zliten par le sud", a-t-il dit, en faisant état de la mort de 33 enfants, 32 femmes et 20 hommes, issus de douze familles.

"Après les trois premières bombes tombées vers 23H00 (21H00 GMT) les habitants ont couru vers les maisons bombardées pour sauver leurs proches. Ils ont été frappés par trois autres bombes", a indiqué M. Ibrahim dénonçant un "massacre".

Venus de l'enclave de Misrata, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les rebelles tentent depuis plus d'une semaine de s'emparer de Zliten, une ville de 200.000 habitants dont le contrôle est âprement disputé entre rebelles et forces fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi.

Le 3 août, M. Ibrahim avait démenti une avancée des rebelles dans Zliten ajoutant que la ville et ses banlieues étaient sous le "contrôle total" du régime. Il avait précisé que les rebelles avaient avancé vers Zliten sous la couverture aérienne de l'Otan, mais avaient été repoussés par les pro-Kadhafi.

Lundi, l'Alliance atlantique, qui mène des raids aériens quotidiens destinés à affaiblir l'appareil sécuritaire du régime, a indiqué avoir mené huit frappes sur Zliten ces dernières 24 heures, sur les 59 menées dans tout le pays pour la même période.

L'Otan a pris à la fin mars le commandement d'une coalition internationale intervenue sur mandat de l'ONU pour protéger la population civile de la répression sanglante d'un soulèvement contre le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans.

Après plus de cinq mois d'un conflit qui semble sans issue proche, l'Union européenne a choisi de viser le régime par de nouvelles sanctions économiques.

Ces sanctions ont été adoptées lundi et visent deux entités économiques directement liées au dirigeant libyen, selon Paris. Au total, en incluant les deux nouvelles entités, 42 personnes sont visées par des sanctions ainsi que 49 entités.

A Benghazi, bastion des rebelles dans l'Est, le président du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique des rebelles, Moustapha Abdeljalil, a limogé lundi l'ensemble du "bureau exécutif".

Seul Mahmoud Jibril, l'équivalent du Premier ministre qui dirige cet exécutif, conserve ses fonctions et aura la charge de reconstituer son équipe.

Sous l'autorité du CNT, le bureau exécutif de la rébellion a pour mission d'administrer les territoires "libérés" dans l'est du pays, et agit de facto comme une sorte de gouvernement intérimaire en attendant la prise éventuelle de Tripoli et la chute du régime Kadhafi, loin d'être acquise.

Des "erreurs administratives ont été constatées récemment" au sein de l'exécutif, a commenté Moustapha Abdeljalil, qui a également souhaité que le futur gouvernement éclaircisse la "conspiration" de l'assassinat le 28 juillet du chef militaire de la rébellion, le général Abdel Fatah Younès.

Rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime Kadhafi, le général Younès a été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire à Benghazi.

Sa mort a suscité des spéculations sur l'identité des meurtriers, les divisions au sein de la rébellion ou l'existence d'une possible "cinquième colonne" derrière les lignes rebelles. Il a provoqué une vague de critiques contre le mouvement rebelle, dont plusieurs responsables du bureau exécutif avaient signé l'ordre de rappeler du front. Une enquête du CNT est en cours.

A Tripoli, trois énormes explosions nocturnes ont secoué le quartier de Fernej (sud-ouest), selon un journaliste de l'AFP. Le raid a vraisemblablement visé un site militaire ou un dépôt de munitions, les premières explosions ayant été suivies de plusieurs autres détonations moins fortes.

Libye: l'Otan accusée d'avoir tué 85 civils, l'exécutif rebelle limogé

ZLITEN (© 2011 AFP) - Le régime libyen a accusé mardi l'Otan d'avoir tué 85 personnes dans des raids à l'est de la capitale Tripoli, au moment où le limogeage du gouvernement de facto de la rébellion a fait éclater au grand jour les difficultés du mouvement.
Libye: l'Otan accusée d'avoir tué 85 civils, l'exécutif rebelle limogé

© AFP Mahmud Turkia. De la fumée au-dessus du quartier de Fernej, le 9 août 2011 à Tripoli

Les raids ont été menés lundi soir par l'Alliance atlantique sur le village de Majer, à une dizaine de km au sud de Zliten, ville à 150 km de la capitale libyenne, a déclaré un porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, à un groupe de journalistes emmenés sur place.

"Il a été attaqué pour permettre aux rebelles d'entrer à Zliten par le sud", a-t-il dit, en faisant état de la mort de 33 enfants, 32 femmes et 20 hommes, issus de douze familles.

"Après les trois premières bombes tombées vers 23H00 (21H00 GMT) les habitants ont couru vers les maisons bombardées pour sauver leurs proches. Ils ont été frappés par trois autres bombes", a indiqué M. Ibrahim dénonçant un "massacre".

Venus de l'enclave de Misrata, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les rebelles tentent depuis plus d'une semaine de s'emparer de Zliten, une ville de 200.000 habitants dont le contrôle est âprement disputé entre rebelles et forces fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi.

Le 3 août, M. Ibrahim avait démenti une avancée des rebelles dans Zliten ajoutant que la ville et ses banlieues étaient sous le "contrôle total" du régime. Il avait précisé que les rebelles avaient avancé vers Zliten sous la couverture aérienne de l'Otan, mais avaient été repoussés par les pro-Kadhafi.

Lundi, l'Alliance atlantique, qui mène des raids aériens quotidiens destinés à affaiblir l'appareil sécuritaire du régime, a indiqué avoir mené huit frappes sur Zliten ces dernières 24 heures, sur les 59 menées dans tout le pays pour la même période.

L'Otan a pris à la fin mars le commandement d'une coalition internationale intervenue sur mandat de l'ONU pour protéger la population civile de la répression sanglante d'un soulèvement contre le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans.

Après plus de cinq mois d'un conflit qui semble sans issue proche, l'Union européenne a choisi de viser le régime par de nouvelles sanctions économiques.

Ces sanctions ont été adoptées lundi et visent deux entités économiques directement liées au dirigeant libyen, selon Paris. Au total, en incluant les deux nouvelles entités, 42 personnes sont visées par des sanctions ainsi que 49 entités.

A Benghazi, bastion des rebelles dans l'Est, le président du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique des rebelles, Moustapha Abdeljalil, a limogé lundi l'ensemble du "bureau exécutif".

Seul Mahmoud Jibril, l'équivalent du Premier ministre qui dirige cet exécutif, conserve ses fonctions et aura la charge de reconstituer son équipe.

Sous l'autorité du CNT, le bureau exécutif de la rébellion a pour mission d'administrer les territoires "libérés" dans l'est du pays, et agit de facto comme une sorte de gouvernement intérimaire en attendant la prise éventuelle de Tripoli et la chute du régime Kadhafi, loin d'être acquise.

Des "erreurs administratives ont été constatées récemment" au sein de l'exécutif, a commenté Moustapha Abdeljalil, qui a également souhaité que le futur gouvernement éclaircisse la "conspiration" de l'assassinat le 28 juillet du chef militaire de la rébellion, le général Abdel Fatah Younès.

Rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime Kadhafi, le général Younès a été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire à Benghazi.

Sa mort a suscité des spéculations sur l'identité des meurtriers, les divisions au sein de la rébellion ou l'existence d'une possible "cinquième colonne" derrière les lignes rebelles. Il a provoqué une vague de critiques contre le mouvement rebelle, dont plusieurs responsables du bureau exécutif avaient signé l'ordre de rappeler du front. Une enquête du CNT est en cours.

A Tripoli, trois énormes explosions nocturnes ont secoué le quartier de Fernej (sud-ouest), selon un journaliste de l'AFP. Le raid a vraisemblablement visé un site militaire ou un dépôt de munitions, les premières explosions ayant été suivies de plusieurs autres détonations moins fortes.

Nasri de plus en plus proche de City...Hoarau en route pour Saint-Etienne?

FOOTBALL- Les infos les plus sûres et les rumeurs les plus folles sont sur 20minutes.fr...

Arsenal lâchera Nasri pour 28 millions d’euros

Samir Nasri semble chaque jour de plus en plus proche de Manchester City. Au risque de le voir partir gratuitement dans un an, Arsène Wenger s’est fait une raison et aurait fixé son prix: 28 millions d’euros. L'international français doublerait son salaire en empochant près de 200.000 euros par semaine, soit un peu moins d’un million d’euros par mois.

Hoarau en prêt chez les Verts?

Entre rumeurs et transferts réels, le Paris Saint-Germain et Saint-Etienne continuent leur petit marché interne. Après le transfert de Matuidi vers Paris et de Jérémy Clément dans le Forez, Le Parisien révèle que les Verts songeraient à accueillir dans leurs rangs Guillaume Hoarau sous forme de prêt. Ils ne voudraient cependant prendre en charge que la moitié du salaire de l’attaquant international.
Le club russe Anzhi veut rapatrier Arshavin…et offrir un pont d’or à Eto’o

Après avoir fait revenir en Russie le joueur de Chelsea Yuri Zhirkov, le club du Daguestan qui a accueilli le brésilien Roberto Carlos en février 2011, veut continuer à empiler les noms. Alors qu’on parle de la volonté d’arracher Samuel Eto’o à l’Inter Milan pour 30 millions d’euros et un salaire démentiel de 20 millions d’euros par saison, Anzhi Makhatchkala qui évolue en D1 russe souhaiterait désormais recruter le milieu de terrain d’Arsenal Andrei Arshavin.
Ndinga à Lyon, Bourgoin lance un ultimatum

Gérard Bourgoin et Jean-Michel Aulas passent aux choses sérieuses. Les deux présidents auraient rendez-vous ce mardi pour discuter du transfert de Delvin Ndinga, dont le prix serait compris entre 8 et 10 millions d’euros. Un transfert qui pourrait intervenir avant mercredi, date limite fixée par le président auxerrois, selon l'AFP.

Guily revient à Monaco

Ludovic Giuly devrait s’engager ce mardi avec l’AS Monaco, club avec lequel il s’entrainait depuis deux semaines. Sept ans après avoir quitté le Rocher pour Barcelone, l’ancien Parisien devrait parapher un contrat de deux ans avec une reconversion dans le staff.
Leverkusen intéressé par Boumsong

Si il y a un championnat qui veut Jean-Alain Boumsong, c’est bien la Bundesliga. Déjà visé par Wolfsburg, le défenseur français du Panathinaïkos intéresse également Leverkusen. Bizarrement, Evian-Thonon-Gaillard n’a rien proposé.
G.A

USA: la Fed réunit son comité de politique monétaire

Washington (awp/afp) - Le comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) était réuni mardi à Washington, a-t-on appris auprès d'un porte-parole, alors que les doutes sur la croissance de la première économie mondiale s'accroissaient.

Cette réunion s'est ouverte comme prévu à 8H00 (12H00 GMT/14h00 HEC) au siège de la Fed.

Un communiqué est attendu à l'issue de cette réunion, vers 14H15 (18H15 GMT/20h15 HEC).

Celle-ci devrait chercher un compromis délicat entre des indications propres à rassurer les investisseurs du monde entier, et une formulation qui soit acceptable pour les ennemis de l'inflation.

Une minorité du comité de politique monétaire refuse en effet toute aide supplémentaire à l'économie, estimant qu'elle ne ferait qu'aggraver la situation en alimentant la hausse des prix.

Quant à la majorité qui est ouverte à l'idée d'un nouveau coup de pouce, elle doit se rendre à l'évidence et constater que l'injection de 600 milliards de dollars dans le système financier entre novembre et juin n'a eu pas eu les effets escomptés sur l'activité, qui a progressé au ralenti, ou le chômage, toujours élevé.

rp



(AWP