08 août, 2011

Libye: le président du CNT limoge son gouvernement

BENGHAZI - Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, a limogé son gouvernement, ont annoncé lundi à l'AFP deux porte-parole du mouvement rebelle.

Le président du CNT a suspendu le bureau exécutif, a indiqué à l'AFP Mohammed el-Kish, un porte-parole de la rébellion.

Il a demandé à Mahmoud Jibril (qui dirige actuellement cet exécutif) de restructurer son équipe, certains ne reviendront sûrement pas, a précisé M. Kish.

M. Abdeljalil a limogé l'exécutif, a confirmé un autre porte-parole rebelle, Shamsiddin Abdulmolah, également interrogé par l'AFP.

Jouant les fonctions de Premier ministre et numéro deux de la rébellion, M. Jibril va former un nouvel exécutif, a ajouté M. Abdulmolah.

Il est composé d'une quinzaine de membres, en charge de la gestion des territoires sous contrôle rebelle dans l'Est.

Ce bureau est sous l'autorité du CNT et de son président. Le CNT avait lui-même été mis en place début mars à Benghazi, après la révolte mi-février contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi dans cette ville de l'est libyen.

Cette décision intervient une semaine après l'assassinat dans des circonstances mystérieuses du chef d'état-major de la rébellion, le général Abdel Fatah Younès.

Rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime de Mouammar Kadhafi, le général Younès avait été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire à Benghazi.

L'assassinat a suscité d'intenses spéculations sur l'identité des meurtriers, les divisions au sein de la rébellion, ou l'existence d'une possible cinquième colonne derrière les lignes rebelles.

Une enquête lancée par le CNT est toujours en cours. Outre les spéculations sur les auteurs, l'assassinat du général Younès a suscité une vague de critiques contre le CNT, dont plusieurs responsables avaient signé l'ordre de le rappeler du front.

La Coalition du 17 février, qui regroupe associations et organisations impliquées dans le soulèvement populaire contre le régime à Benghazi, puis dans la mise en place des institutions rebelles, a ainsi réclamé le limogeage de trois ministres.

Les proches du général Younès, ainsi que les membres de sa tribu d'origine, les Al-Obeïdi, ont également exigé que toute la lumière soit faite.

Le CNT compte officiellement 31 membres, désignés en théorie sur leur expérience et sur la base de la répartition géographique. Seuls les noms de treize de ses membres --essentiellement des juristes, avocats, et professeurs d'université-- ont été rendus publics à ce jour, ceci pour des raisons de sécurité.


(©AFP /

Justin Bieber et Selena Gomez : toujours en couple !

cle par Lucie PEDROLA

Soupir de soulagement sur la planète people. Les rumeurs selon lesquelles Justin Bieber et Selena Gomez avaient rompus n'étaient que rumeurs : un bisou a rétabli la vérité.

Les nombreux fans attendaient le démenti, le sourcil levé, la mort dans l'âme. Justin Bieber et Selena Gomez avaient-ils réellement rompu comme l'annonçaient des tabloïds britanniques, repris en choeur par la presse internationale ? Une rupture pour un prétexte stupide ! Selena Gomez, pourtant si amoureuse de sa baby star, lui aurait reproché son côté bad boy.

Mauvaises fréquentations

Certes, ce n'est pas l'expression qui s'impose quand on pense à Justin Bieber mais Selena n'aurait pas accepté la collaboration de son petit ami avec le sulfureux Chris Brown, ni son arrivé à un concert avec Sean Kingston ou encore, son amitié avec Lil Wayne, rappeur passé par la case prison. Trop c'est trop. Selena aurait imposé un break à son amoureux.

Ça, ce sont les rumeurs, que Justin Bieber n'a pas jugées utile de démentir sur son compte Twitter malgré ses bonnes habitudes sur ce réseau social. Mais un coup d'oeil à quelques photos des Teen Choice Awards hier offrent le meilleur des démentis : les tourtereaux ne se sont pas lâchés d'une semelle, et se sont également fait des bisous devant certains photographes. Sauvés !

Love is (still!) in the air !

Obama assure que les problèmes économiques américains peuvent être résolus

WASHINGTON - Le président Barack Obama a défendu lundi le crédit des Etats-Unis dont la note, jusqu'alors impeccable, a été dégradée vendredi par l'agence Standard and Poor's, soulignant que le pays méritera toujours la note AAA et que les problèmes économiques peuvent être résolus.

M. Obama a annoncé qu'il fera ses propres recommandations dans les prochaines semaines pour réduire le déficit et a appelé ses adversaires républicains à accepter des hausses d'impôts pour les Américains les plus riches.

C'était la première apparition publique du président depuis la décision historique de l'agence de notation Standard & Poor's vendredi de baisser la note de crédit de la première économie mondiale, de AAA à AA+.

Quoi que disent certaines agences de notation, notre pays a toujours mérité et méritera toujours la note 'AAA', a lancé M. Obama lors d'une allocution à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les investisseurs mondiaux continuent de voir l'économie américaine comme l'une des places les plus sûres.

Le président a cependant admis que les querelles partisanes à Washington minaient les efforts pour régler le problème de l'économie américaine et a appelé démocrates et républicains à s'unir pour trouver une solution équilibrée au déficit faramineux du pays qui devrait atteindre 1.600 milliards de dollars pour l'année 2011.

La bonne nouvelle est que les problèmes économiques peuvent être résolus rapidement et nous savons ce que nous devons faire pour les résoudre, a assuré le président américain.

Selon lui, la solution au problème du déficit est d'allier des augmentations d'impôts pour les Américains les plus riches et des coupes budgétaires mesurées dans des programmes fédéraux comme la couverture santé pour les personnes âgées.

Procéder à ces réformes ne nécessitent pas des décisions radicales. Cela nécessite du bon sens et du compromis, a-t-il déclaré.

Barack Obama avit déjà proposé cette formule lors des négociations compliquées sur le relèvement du plafond de la dette, qui ont finalement abouti in extremis à un accord la semaine dernière. Mais les républicains continuent de refuser catégoriquement toute hausse d'impôts.


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Le président soudanais, en déplacement au Tchad, aurait dû être arrêté selon l'UE

L'Union européenne a déclaré ce lundi que le président soudanais Omar Hassan el Béchir, en déplacement au Tchad et sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), aurait dû être arrêté par les autorités de ce pays. Un communiqué de l'Union européenne a rappelé que le Tchad était signataire du traité fondateur de la CPI et insisté sur la mise en application des résolutions de l'Onu.

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a exprimé ses inquiétudes à l'égard de la visite, dimanche, d'Omar el Béchir et a invité le Tchad «à respecter ses obligations en vertu de la loi internationale qui l'oblige à arrêter et à livrer à la justice toute personne accusée par la CPI», selon le communiqué. La CPI demande que le chef de l'Etat soudanais soit traduit devant elle pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide.

«Ces crimes ne doivent pas rester impunis», précise le communiqué. Les Nations unies estiment que 300.000 personnes ont péri depuis 2003 dans la crise humanitaire résultant de la campagne de répression menée par Béchir au Darfour. Béchir rejette ces accusations et affirme qu'elles relèvent d'un complot occidental.

Avec Reuters

Une majorité de Français contre l'intervention en Libye

Une majorité de Français sont contre l'intervention alliée en Libye, qu'ils approuvaient pourtant à son lancement en mars dernier, selon un sondage Ifop pour l'Humanité. D'après cette enquête parue lundi, 51% des sondés (contre 49%) se déclarent aujourd'hui défavorables à cette opération militaire conduite sous l'égide de l'Otan et menée en priorité par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Ce chiffre n'a pas évolué depuis fin juin mais l'adhésion a connu un recul sensible par rapport au lancement, fin mars, des frappes aériennes alliées visant à protéger la population face aux forces du colonel Mouammar Kadhafi. Elles étaient alors approuvées par 66% des Français. Les sympathisants de l'UMP et du MoDem approuvent aujourd'hui cette opération à 65% et 64% respectivement.

Les soutiens du Parti socialiste sont plus partagés (45% favorables et 55% opposés). Les proches du Front de Gauche et du Front National y sont très nettement opposés, à 70% et 69%. Le sondage a été réalisé les 4 et 5 août auprès d'un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Avec Reuters

Pour Obama, la dégradation de la note de crédit américaine est due au blocage du Congrès

Barack Obama a estimé ce lundi que le blocage politique au Congrès était responsable de la dégradation de la note de crédit des Etats-Unis, le président américain ajoutant qu'il ferait quelques recommandations sur la manière de réduire les déficits fédéraux.

Lors d'une allocution prononcée depuis la Maison blanche, il a dit espérer que la décision de Standard & Poor's de faire passer la note attachée à la dette souveraine de «AAA» à «AA+» allait rappeler aux élus l'urgence qu'il y avait à régler le problème des déficits.

Barack Obama a réaffirmé que la réduction des déficits ne pouvait passer par la seule baisse des dépenses publiques.

Avec Reuters

Libye: le président du CNT limoge son gouvernement

BENGHAZI - Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, a limogé son gouvernement, ont annoncé lundi à l'AFP deux porte-paroles du mouvement rebelle.

Le président du CNT a suspendu le bureau exécutif, a indiqué à l'AFP Mohammed el-Kish, un porte-parole de la rébellion.

M. Abdeljalil a limogé l'exécutif, a confirmé un autre porte-parole rebelle, Shamsiddin Abdulmolah, également interrogé par l'AFP.


(©AFP /

Anonymous pirate le site internet du ministère syrien de la Défense

Un internaute devant son ordinateur (AFP/Archives, Saeed Khan)

WASHINGTON — Le site internet du ministère syrien de la Défense était inaccessible lundi après une incursion des pirates informatiques regroupés au sein d'Anonymous qui entendaient protester à leur façon contre la répression par Damas du mouvement de contestation.

Lundi matin, le site www.mod.gov.sy affichait un message d'erreur et il était impossible de s'y connecter.

Anonymous avait revendiqué cette attaque contre le site dimanche par le biais d'un message envoyé depuis l'un des comptes Twitter du groupe, @YourAnonNews.

Les pirates ont reproduit sur le site de micro-blogs Tumblr une capture d'écran de la page d'accueil du ministère, telle qu'ils l'avaient "redessinée" avant que la connexion ne soit interrompue.

On y voit un drapeau syrien surmonté d'un buste dont la tête a été remplacée par un point d'interrogation.

Y figuraient également des photos de manifestants ensanglantés et un message adressé au peuple syrien.

"Au peuple syrien: Le monde est à vos côtés contre le régime brutal de Bachar al-Assad", assuraient les pirates. "Sachez que le temps et l'histoire jouent en votre faveur. Les tyrans utilisent la violence parce qu'ils n'ont rien d'autre. Plus ils sont violents, plus ils sont fragiles", disaient-ils encore.

"Tous les tyrans chutent, et grâce à votre courage, Bachar al-Assad est le prochain sur la liste", ajoutaient-ils.

Et, s'adressant cette fois à l'armée syrienne, Anonymous déclarait: "Vous êtes chargés de la protection du peuple syrien, et quiconque vous ordonne de tuer des femmes, des enfants et des personnes âgées mérite d'être jugé pour trahison".

"Défendez votre pays, soulevez-vous contre le régime", concluaient les pirates.

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Qui sont les agences de notation?

Moody's, Standard & Poor's et Fitch sont les trois grandes agences de notation mondiales surnommées les «Big Three».

Moody's, Standard & Poor's et Fitch sont les trois grandes agences de notation mondiales surnommées les «Big Three». | Miguel Medina

Elles sont trois et peuvent semer la panique sur les marchés financiers. Moody's, Standard & Poor's et Fitch, les trois grandes agences de notation mondiales surnommées les «Big Three», ont à de nombreuses reprises été conspuées pour leur rôle dans les crises économiques à travers le monde depuis leur création au début du siècle dernier.

La plus ancienne est Moody's, fondée en 1909 par John Moody, qui a eu le premier l'idée d'attribuer des lettres pour évaluer l'endettement des compagnies de chemins de fer, le secteur de loin le plus gourmand en capitaux à l'époque. Aujourd'hui encore, les dettes des Etats comme des entreprises sont évaluées avec ces échelons, allant de AAA pour la meilleure note à D, comme «défaut», pour la plus mauvaise.

D'autres agences lui empruntent alors cette méthode, comme Fitch Ratings, créé en 1913, et aujourd'hui contrôlée par l'homme d'affaires français Marc Ladreit de Lacharrière via sa holding Fimalac.

Standard & Poor's verra elle le jour en 1941, après la fusion de plusieurs agences, dont celle créée par le pionnier de la profession, Henry Varnum Poor, qui avait été le premier à compiler, dans un ouvrage paru en 1860, des informations financières sur les compagnies de chemin de fer américaines.

Très rapidement, la notation inventée par John Moody's est étendue aux entreprises et industries, puis, en 1914, aux obligations émises par les villes et collectivités locales américaines, et ensuite aux Etats émettant des obligations sur les marchés américains. Aujourd'hui, 115 pays sont notés.

Dans le passé, «il y a eu de graves abus», selon un spécialiste

Paradoxalement, la crise de 1929 a renforcé leur rôle : dans les années 1930, la réglementation anti-crise américaine faisait pour la première fois explicitement référence aux notes, ou «ratings», en contraignant les banques à ne garder que les investissements considérés comme non-spéculatifs. Devenues peu à peu incontournables, les agences n'ont toutefois jamais cessé d'essuyer des critiques. Comme lors de la faillite d'Enron en 2001, ou, plus récemment, lors de la crise des «subprime» en 2007 car les actifs qui se sont révélés «pourris» étaient souvent bien notés.

«Pour les produits structurés, il y a eu de graves abus», souligne Norbert Gaillard, autour de l'ouvrage «Les agences de notation» (La Découverte). «Les agences avaient un rôle de conseiller occulte auprès des institutions qui émettaient les produits qu'elles devaient ensuite évaluer». Peu avant de faire faillite, ce qui donna le signal de départ de la crise financière mondiale, la banque Lehman Brothers avait ainsi reçu leur satisfecit, ce qui scandalisa l'opinion publique.

Mais depuis, la réglementation a été renforcée et dans la notation des dettes des Etats, «il n'y a pas de conflit d'intérêts», selon Norbert Gaillard. «Le problème a plutôt été que les agences avaient tendance à être complaisantes, à surnoter les pays occidentaux industrialisés, jugés a priori plus solvables que des pays émergents».

Aujourd'hui, des centaines de petites agences existent dans l'ombre des «Big Three», mais sans mettre en danger leur domination (90% de parts de marché). Elles emploient à elles trois près de 18 000 personnes pour des chiffres d'affaires de 2,9 milliards de dollars (Standard & Poor's), 2 milliards (Moody's) et 820 millions (Fitch) en 2010.

LeParisien.fr

Quand peut-on parler de krach ?

Le dernier krach boursier date de 2008, qui avait vu les principaux indices perdre de 30 à 50% entre janvier et octobre, résultait de la crise des subprime (crédits hypothécaires à risque) aux Etats-Unis.

Le dernier krach boursier date de 2008, qui avait vu les principaux indices perdre de 30 à 50% entre janvier et octobre, résultait de la crise des subprime (crédits hypothécaires à risque) aux Etats-Unis. | (ap/vincent yu.)

Le krach boursier, redouté lundi après la dégradation de la note américaine par Standard and Poor's, est une baisse soudaine et précipitée des actions touchant une ou plusieurs places financières.

L'une de ses caractéristiques principales est l'effet de panique qui voit les investisseurs tous vendre en même temps, créant une spirale infernale. Dans la pratique, cette expression s'applique à une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours.

Le dernier krach boursier date de 2008, qui avait vu les principaux indices perdre de 30 à 50% entre janvier et octobre, résultait de la crise des "subprime" (crédits hypothécaires à risque) aux Etats-Unis.

Au XXème siècle, les places financières mondiales ont connu deux krachs marquants, en 1929 et en 1987. Depuis, quatre crises graves se sont succédé :

JUILLET 1997 : tempête sur les monnaies asiatiques.
La dévaluation brutale du baht thaïlandais entraîne dans sa chute les monnaies du Sud-Est asiatique, provoquant un effondrement boursier. Fin 1997, la crise s’étend aux grands pays émergents et débouche sur un véritable krach en Russie.

AVRIL 2000 : éclatement de la bulle Internet.
Après une spéculation massive sur les valeurs informatiques et télécoms, la bulle éclate au printemps 2000. A New York, le Nasdaq s’effondre. La contagion gagne tous les autres marchés quelques mois avant les attentats du 11 septembre 2001.

OCTOBRE 2008 : l’onde de choc de la crise des subprimes.
Dès 2007, la bulle immobilière éclate aux Etats-Unis. La crise des subprimes se transforme en crise financière avec la faillite de Lehmann Brother en septembre 2008. Le mois suivant, les Bourses mondiales s’effondrent, rappelant le krach de 1929.

AOÛT 2011 : les marchés plombés par la dette des Etats.
Vendredi, la dégradation de la note américaine est le point culminant d’une semaine noire. A l’origine du vent de panique, la crise de la dette aux Etats-Unis, la contagion de la situation grecque à l’Italie et les risques de récession des deux côtés de l’Atlantique.

LeParisien.fr

Pollution pétrolière au Nigeria: Shell prend le rapport de l'ONU au sérieux

LAGOS - Le géant pétrolier Shell, épinglé dans une récente étude de l'ONU sur la pollution pétrolière au Nigeria, prend très au sérieux ce document, a assuré lundi le groupe, tout en maintenant que les actes de vandalisme étaient la cause principale des fuites de pétrole brut.

Nous prenons très au sérieux le rapport du PNUE, le programme des Nations unies pour l'environnement, a déclaré M. Mutiu Sunmonu, directeur général de la Shell Petroleum Development Company (SPDC), qui gère les opérations nigérianes du groupe, lors d'un entretien avec l'AFP.

Nous l'examinons sérieusement afin de voir quels aspects du rapport pourraient nous permettre d'améliorer notre façon d'opérer, a-t-il expliqué, assurant que le groupe prenait en compte les recommandations de l'étude publiée la semaine dernière.

Cette enquête sans précédent établit scientifiquement l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au coeur du delta du Niger, la zone pétrolifère du premier producteur de brut d'Afrique.

Shell, le plus important opérateur au Nigeria, était particulièrement implanté dans l'Ogoniland, dont il s'est retiré en 1993. Mais la zone est encore traversée par deux oléoducs de la SPDC et compte de nombreux puits désormais inactifs.

Le PNUE a estimé que la pollution dans l'Ogoniland est telle qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde et durer 25 à 30 ans.

Des activistes locaux et internationaux, dont Amnesty International, jugent que Shell est largement responsable.

Selon le PNUE, l'eau dans certaines zones et très contaminée, contenant des niveaux élevés d'hydrocarbures, et la santé publique est sérieusement menacée.

L'étude relève notamment que le contrôle et l'entretien des installations pétrolières dans l'Ogoniland demeure inadéquat: les propres procédures de Shell Petroleum Development Company (SPDC) n'ont pas été respectées, conduisant à des problèmes de santé publique et de sécurité.

Assurant que la priorité pour Shell était désormais la restauration de l'environnement dans l'Ogoniland, M. Sunomnu a réaffirmé que 70% des fuites (de pétrole) dans le delta (du Niger) sont dues au sabotage. Selon le groupe la plupart des fuites sont le résultat de sabotage, vol et raffinage clandestin.

Le delta du Niger est une région volatile où opèrent des groupes armés s'en prenant au secteur pétrolier notamment en attaquant ses infrastructures.


(©AFP /

EN DIRECT. Bourse : Obama admet qu'il y a un problème de déficit

ARCHIVES. Le président Barack Obama a assuré vendredi que l'économie américaine, malmenée par la crise, allait «s'en sortir», alors que se font jour les craintes d'une deuxième récession. Ce lundi, il estime que le défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique.

ARCHIVES. Le président Barack Obama a assuré vendredi que l'économie américaine, malmenée par la crise, allait «s'en sortir», alors que se font jour les craintes d'une deuxième récession। Ce lundi, il estime que le défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique. |

AFP/Saul LoebEn Europe, après un rebond en début de séance, les marchés ont fini pour la plupart sur de lourdes chutes, dans le sillage de Wall Street où à l'ouverture à 15h30, le Dow Jones perdait 1,66% et le Nasdaq 3,35%.


L'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) pour racheter de la dette italienne ou espagnole a permis aux Bourses de ces deux pays de ne pas lourdement plonger ce lundi. Après avoir ouvert sur une note optimiste avec des hausses respectives de 5% et 3,31%, Milan et Madrid ont subi l'ouverture en baisse de Wall Street mais ont fini sur des replis relativement modérés aux alentours de -2,44%. Paris a chuté à -4,68%, au plus bas depuis le 14 juillet. En onze séances de baisse consécutive (un record), le CAC 40 a perdu 18,67%. Il évoluait encore au-dessus de 4 000 points début juillet. Francfort clôture à - 5,02% et Londres à -3,39%.

Toute la journée, suivez la situation en direct sur leparisien.fr :

20h20. Le Dow Jones passe sous 11 000 points
.

19h56. Obama défend le crédit des Etats-Unis mais admet qu'il y a un problème de déficit. Pour lui, le e défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique.

19h41. Tel Aviv clôture à la hausse.
Après avoir plongé la veille dans le sillage de l'annonce de la dégradation de la note souveraine américaine vendredi, l'indice vedette de la Bourse de Tel-Aviv, le TA-25, a terminé en hausse de 1,5% pour s'inscrire à 1.090,39 points. L'autre indice, le TA-100, a clôturé avec une hausse de 1,47%.

18h55. Un abaissement de la note française pourrait provoquer une désintégration de la zone euro
. C'est ce qu'estime que l'un des principaux instituts de conjoncture allemand, le DIW. Une éventuelle dégradation de la note de la dette française aurait en effet des conséquences sur le Fonds de secours européen (FESF), mis en place par les dirigeants de la zone euro pour répondre à la crise de la dette, explique un directeur de recherches. «Si la note de la France devait être dégradée à AA (contre AAA actuellement, ndlr), soit elle ne quitte pas le FESF par crainte de voir sa réputation entachée. Mais alors les conditions de crédit de ce Fonds vont se dégrader dans l'ensemble», affirme-t-il. «Soit elle en sort et les autres pays vont devoir contribuer plus massivement à ce Fonds dont le volume global va baisser», poursuit-il. «Les deux hypothèses vont faire douter les marchés de la pérennité de la zone euro».

18h44. Geithner voit «de la marge» pour réagir à la crise.
Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner se veut rassurant. Il affirme dans un entretien télévisé : «Il y a largement de la marge pour que les banques centrales et les gouvernements agissent afin de contribuer à gérer les pressions que nous voyons toujours dans le monde». Ces propos diffusés lundi avaient été prononcés la veille.

18h24. Chevènement, Sarkozy et la BCE. Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a envoyé un courrier à , pour lui «suggérer d'agir auprès de la chancelière allemande pour que la décision prise à une majorité écrasante par le Conseil des Gouverneurs de la BCE le 4 août soit publiquement soutenue par l'Allemagne et la France dans les prochains jours». «Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd'hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro», estime l'ancien ministre de .

18h14. Bruxelles perd 3,76% lors de sa onzième séance de baisse.


17h56. Milan clôture sur une baisse de 2,43%. Après avoir ouvert sur une hausse de 0,1%, la place milanaise s'était pourtant envolée en bondissant jusqu'à 4% lors des premiers échanges de la matinée, entraînée par la forte course des valeurs bancaires. Les marchés semblaient rassurés par le soutien de la BCE et son rachat d'une partie de la dette italienne. En fin de séance, les valeurs industrielles se sont effondrées dans le sillage de Wall Street. Fiat Industrial et Pirelli ont plongé respectivement de 10,48% à 6,75 euros et de 10,36% à 5,2 euros. Fiat a terminé sur une baisse de 9,64% à 4,98 euros, tandis que le chausseur Tod's a chuté de 8,80% à 74,6 euros.

17h40. Madrid termine en baisse de 2,44%. Dans la capitale espagnol, le repli est plus modéré que sur d'autres places boursières européennes. Après une semaine noire, l'Ibex-35 avait ouvert lundi en hausse, puis bondi de plus de 3,4% dans les premiers échanges, réagissant favorablement à l'annonce de mesures pour résoudre la crise de la dette. Mais l'indice est passé dans le rouge à la mi-journée, ne faisant plus que quelques brèves incursions dans le vert.

17h39. Paris finit sur une chute de 4,68%
. La Bourse de Paris signe sa onzième séance de baisse consécutive, un nouveau record historique par rapport à vendredi. Le CAC 40 a lâché 153,37 points à 3.125,19 points, dans un volume d'échanges très fourni de 5,939 milliards d'euros. Sur ces onze séances, il a perdu 18,67%, pour finir lundi au plus bas depuis le 14 juillet 2009 (3.081,87 points). Il évoluait encore au-dessus de 4.000 points début juillet. La plupart des valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, ont plongé lundi à l'image de Renault (-9,27% à 28,40 euros) et Alcatel-Lucent (-9,71% à 2,22 euros).

17h38. Bourse de Francfort : le Dax plonge de 5,02%. L'indice vedette allemand repasse sous la barre symbolique des 6 000 points pour la première fois depuis près d'un an. En un mois, l'indice a désormais perdu 20% de sa valeur. Les constructeurs automobiles ont été particulièrement touchés avec des chutes de plus de 8% pour BMW ou de plus de 7% pour Daimler.

17h36. Londres clôture en baisse de -3,39%. L'indice Footsie-100 des principales valeurs a lâché 178,04 points pour terminer la séance à 5.068,95 points, son plus bas niveau depuis le 8 juillet 2010. Il avait déjà perdu près de 10% de sa valeur la semaine dernière. Très sensibles à la conjoncture, les valeurs minières se sont effondrées, Vedanta lâchant 9,30% à 1.297 pence, Xstrata 7,68% à 969,80 pence et Glencore 6,84% à 380,45 pence.

17h02. fera une déclaration vers 19 heures après l'abaissement de la note de la dette américaine, de AAA à AA+ par Standard and Poor's, selon un responsable américain.

16h54. L'indice russe RTS plonge de près de 8%. La Russie prévoit de recourir à des emprunts massifs sur les marchés pour combler son déficit budgétaire, ce qui triplera le montant de sa dette d'ici fin 2014, jusqu'ici peu élevé. «En 2011, la dette publique de la Russie représentera 11,2% du PIB», indique le projet budgétaire rendu public lundi. Elle va de fait augmenter pour atteindre 17% d'ici à fin 2014, soit près de 298 milliards d'euros, ajoute-t-il. La note du pays a été fixée à BBB par Fitch et S&P, et à Baa1 par Moody's, ce qui signifie que la Russie est un émetteur de qualité moyenne, mais est en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate.Cette politique d'emprunts est toutefois risquée, alors que la conjoncture internationale est en train de se dégrader, avertissent plusieurs analystes interrogés par Vedomosti.

16h48. La Bourse d'Athènes clôture sur une chute de 6%. L'indice Athex termine, en dessous de la barre psychologique de 1 000 points, dans un climat extrêmement négatif. Les actions des télécoms grecs (OTE), des sociétés publiques d'électricité (DEI) et de paris sportifs (Opap), qui figurent sur la liste des sociétés privatisables, enregistrent les plus fortes baisses. Le Premier ministre grec a eu une conversation téléphonique s'est entretenu au téléphone avec José Manuel Barroso à propos des répercussions de la nouvelle tourmente économique mondiale sur la Grèce.

16h43. La Bourse de Milan chute de plus de 2,5%. Dans la matinée, soulagée par l'annonce d'une intervention de la BCE sur le marché obligataire, la Bourse italienne a annulé son gain et chute en fin de séance.

16h35. La baisse s'accélère à New York.
L'indice Dow Jones perd plus de 3,10%. Le Nasdaq, à dominante technologique, chute à -4,03%

16h34. La Bourse de Paris s'enfonce dans le rouge et perd plus de 4% comme Francfort
, dans le sillage de Wall Street.

16h30. A Londres, le Footsie-100 chute de plus de 3%.

16h15. A la Bourse de New York,
le Dow Jones perd plus de 2%.

15h57. Le CAC 40 poursuit sa baisse. Il perd 2,35%

15h50.
La Bourse d'Athènes en forte chute de plus de 5%. Cette place boursière, qui reflète l'économie la plus fragile de la zone euro, avait ouvert en baisse et ne cesse depuis de dégringoler.

15h45. Standard and Poor's : la France mérite sa note «AAA» avec perspective «stable». Le président du comité de notation des Etats de S&P, John Chambers, affirme que la réforme des retraites en 2010 était «une mesure intelligente» et le retrait de la politique de relance budgétaire «un exemple de politique budgétaire bien conçue». «Même si cela ne se voit pas» dans le budget dans l'immédiat, l'allongement de deux ans de la durée du travail a «notablement amélioré» les perspectives à long terme de la dette publique, estime-t-il «La zone euro a ses problèmes aussi», modère-t-il.

15h40. Sao Paulo chute de 4,5% à l'ouverture.
La Bourse brésilienne, première place financière d'Amérique latine, chute de 4,5% à l'ouverture

15h34. Wall Street ouvre en forte baisse.
Voici les cours à l'ouverture : Dow Jones -1,66%, Nasdaq -3,35%. L'ouverture de la Bourse de New York était très attendue après la dégradation de la note souveraine par Standard and Poor's vendredi soir. Cette annoncé était intervenue après la clôture de la dernière séance de la semaine.

15h22. Francfort perd 3%. L'indice allemand perd plus de 3%.

15h12. A Paris, le CAC 40 perd 2,12%.
Il avait lâché brièvement plus de 3%.

15h05. Londres chute de plus 2%.
L'indice anglais a accéléré son recul juste avant l'ouverture de Wall Street.

15h15.
Les Bourses de Moscou sont en forte baisse. Le RTS perd plus de 5%.

14h. La Bourse de Bombay clôture en baisse de 1,82%, après avoir chuté de 3,15% peu après l'ouverture.

13h50. L'opposition italienne furieuse. Après la révélation d'une lettre envoyée par la BCE à Berlusconi pour dicter ses conditions au soutien à la dette italienne, l'opposition de gauche demande des éclaircissements au gouvernement : «Que nous demandent vraiment la BCE et les institutions internationales ? Un gouvernement impuissant totalement discrédité et désormais sous tutelle doit au moins dire quelle est la situation réelle», déclare à la presse le chef du Parti démocrate, Pierluigi Bersani.

13h45. Plongeon des Bourses nordiques. Vers 13h15, Oslo chutait de 3,42%, Stockholm de 2%, Helsinki perdait 1,87% et Copenhague 1,36%, après avoir évolué en hausse dans la matinée.

13h. A Londres, l'indice Footsie recule de 1,89%.

13h. Le point à la mi-journée : le Cac 40 recule de 1,82% à 3218,87 points.

12h50. Analyse de Xavier Lespinas, directeur de la gestion d'actions SwissLife Gestion privée à Paris, à la mi-journée : «Ce n'est pas la catastrophe qu'on craignait». Les marchés «prennent acte de la concertation au plus haut niveau des autorités au sein de la zone euro et des Américains», les investisseurs analysant encore la portée des déclarations faites, souligne-t-il.

12h20. La Bourse de Madrid passe à son tour dans le rouge.

12h15. Berlin ne veut pas augmenter le FESF. Berlin rejette pour l'instant toute augmentation du fonds européen de secours (FESF), face aux appels à l'augmenter pour faire face à la crise à la dette. Créé en 2010 pour venir en aide à l'Irlande puis au Portugal, ce fonds est jugé insuffisant pour voler au secours de l'Italie comme de l'Espagne, actuellement dans la tourmente. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn ainsi que la France demandent depuis plusieurs jours son augmentation.

12h15. La Bourse d'Athènes cède 4,79% à la mi-journée.

12h. Le Cac 40 tourne autour de -2%.

11h25. A la Bourse de Francfort, le Dax chute de plus de 2%.

11h15. Après avoir gagné plus de 2% vers 10 heures, le CAC 40 cède désormais 1,62%.

11h. L'euro gagne du terrain face à un dollar affaibli
par la décision en fin de semaine de Standard and Poor's d'abaisser la note de la dette souveraine des Etats-Unis : la devise européenne vaut 1,4341 dollar contre 1,4281 dollar vendredi.

10h45. Les conditions de la BCE à l'Italie.
La Banque centrale européenne a posé des conditions précises à l'Italie en échange de son soutien, révèle le journal Il Corriere della Sera, en citant la demande de privatisations rapides, notamment des sociétés municipales, et d'une réforme du marché du travail. Ces exigences ont été adressées au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, dans une lettre «secrète» envoyée entre jeudi et vendredi et signée par le gouverneur de la BCE Jean-Claude Trichet et Mario Draghi, qui lui succédera en novembre.

10h40. La Bourse de Londres fait du yo-yo dans un climat très volatil. L'indice Footsie-100 des principales valeurs est repassé dans le rouge.

10h20. Jean-Louis Borloo
juge «indispensable» une «convocation urgente» des G8 et G20, actuellement présidés par la France, et demande d'associer «les Parlements le plus tôt possible» aux réflexions face à la crise des dettes souveraines, dans une interview au Figaro.

10h15. La Bourse de Paris repasse dans le rouge.

10h12. Obligations : la dégradation de la note américaine n'a pas d'impact massif ce matin sur les taux américains. A 09h50, les rendements à 10 ans reculaient légèrement, à 2,533% contre 2,558% vendredi à la clôture.

10h. Les valeurs financières s'offrent un fort rebond
dans les premiers échanges à la Bourse de Paris, grâce aux rachats d'obligations de pays fragiles par la Banque centrale européenne (BCE) : à 09h50, BNP Paribas gagne 4,55%, Crédit Agricole 3,81%, Dexia 4,52%, Société Générale 2,79%, Axa 2,81% et Natixis 0,33%.

09h40. A Tokyo, l'indice Nikkei, qui a cédé 2,18%, est à son niveau le plus bas depuis le séisme, le tsunami et la menace d'incident nucléaire qui ont affecté le Japon mi-mars.

09h34. Londres passe dans le vert (+0,35%).

09h30. La Bourse de Paris passe dans le vert
, à +1,40% une demi-heure après l'ouverture.

09h27. La bourse de Madrid accélère ses gains, prenant plus de 2,6%, rassurée par les mesures de rachat de dette de la BCE.

09h18. Le G20 s'engage.
Dans un communiqué, les ministres des Finances et Gouverneurs de banque centrale des pays du G20, qui étaient en conférence téléphonique cette nuit, affirment leur «engagement à prendre toutes les initiatives nécessaires de manière coordonnée pour soutenir la stabilité financière et promouvoir une croissance économique plus forte dans un esprit de coopération et de confiance».

09h15. La Bourse de Shanghai perd 3,79% en clôture.

09h13. La Bourse de Milan grimpe de 3%, dix minutes après l'ouverture.

09h10. Le Cac 40 repasse dans le vert (+0,67% à 9h09)

09h05. Après cinq minutes de transactions, la place parisienne ne perd plus que 0,36%.

09h02. Madrid ouvre en hausse de 0,63%.

09h02. Francfort ouvre en baisse de 1%.

09h02. Londres ouvre en baisse de 1,15%.

09h. Pas de panique à Paris. La Bourse parisienne ouvre en baisse de 0,74%.

08h45. La Bourse de Paris devrait ouvrir en forte baisse
. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 2,53% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. Vendredi, avant l'annonce de Standard & Poor's, l'indice parisien a lâché 1,26% à 3.278,56 points, soit son plus bas niveau depuis le 23 juillet 2009.

08h44. Les deux Bourses de Moscou, premières places continentales à ouvrir, ouvrent en nette baisse. Le RTS recule de 3,30% à 1 739,34 points, tandis que le Micex perd 2,68% à 1.544,50 points.

08h40. Baisse de 2,% en Austalie.
La journée à Sydney s'est achevée sur une baisse de 2,9% : l'indice S&P/ASX 200 a perdu 119,30 points à 3 986,10 points. Le dollar australien a également essuyé une baisse, à 103,24 cents US contre 104,42 cents US vendredi.

08h32. Le ministre François Baroin s'interroge sur la croissance: «Il y a une interrogation sur la croissance, sa vigueur, ses perspectives, l’impact de ce qu’il s’est passé tout au long de ces six derniers mois, le printemps arabe, le problème japonais, etc».






08h30. La Banque de France prévoit une croissance de 0,2% au 3e trimestre 2011.

08h24. La bourse de Séoul clôtere sur une baisse de 3,82%
. «L'atmosphère ne pourrait pas être pire», a déclaré en cours de séance un analyste d'une société de gestion de fonds.

08h20. François Baroin «n'écoute jamais les prophètes de l'apocalypse» qui prédisent un krach boursier historique aujourd'hui. Sur Europe 1, le ministre français des Finances a voulu rassurer : le Fonds européen de stabilité financière «aura tous les moyens d'anticiper les menaces et les attaques». Doté dans un premier temps d'une enveloppe de 440 milliards, il pourra être abondé : «nous irons plus loin s'il le faut», a affirmé François Baroin. Estimant que Standard & Poor's, l'agence qui a dégradé la note américaines, s'était basée sur des chiffres «sujets à caution», le locataire de Bercy a estimé que les marchés devaient entendre «les messages puissants» adressés ce week end et cette nuit par les grandes économies planétaires.

08h03. Forte baisse mais pas de panique à Tokyo : la bourse nippone clôture en baisse de 2,18%. L'indice Nikkei abandonne 202,32 points pour tomber à 9.097,56 points.

08h. Dans Le Parisien, le fondateur de la société de gestion Richelieu Finance Gérard Augustin-Normand explique qu'il croit à la résistance des marchés boursiers : «Il n’est pas exclu que les indices se ressaisissent», explique-t-il. Au contraire, l'économiste Nicolas Bouzou ne croit pas à un sursaut des places financières : «La chute des marchés reflète une crise profonde».

07h40. Le Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, s'en prend aux Etats-Unis et à l'Europe.
«Si les pays développés, parmi lesquels les Etats-Unis et (ceux de) l'Europe, refusent d'assumer leur responsabilité, cela va avoir de graves conséquences sur la stabilité du développement de l'économie mondiale», estime le journal dans un éditorial.

07h. Tous les marchés asiatiques sont dans le rouge : -2,06% à Tokyo, -4,04% à Hong-Kong, Séoulà -4,20%, Djakarta à -4,99%.

06h35. L'or, valeur-refuge, enregistre un nouveau record
sur le marché à Hong Kong, crevant le plafond des 1.700 dollars US l'once pour la première fois.

06h30. La Bourse de Séoul dévisse :
-6,3% à la mi-journée

06h. En Inde, la bourse de Bombay chute
de près de 3% à l'ouverture.

06h. A Tokyo, le Nikkei creuse ses pertes et chute de plus de 2%.

05h30. L'agence de notation Standard and Poor's indique que la baisse de la note de la dette américaine n'aura pas d'impact immédiat sur les notations de la région Asie-Pacifique, mais pourrait en revanche avoir des conséquences négatives à plus long terme.

04h. Baisse mesurée à l'ouverture de la Bourse de Shanghai : -0,82%.

03h45. La Bourse de Hong Kong ouvre en baisse de 2,57%.

03h30. La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde
, salue l'engagement du G7 «pour assurer la stabilité et la liquidité sur les marchés financiers». «Cette coopération contribuera à maintenir la confiance et à favoriser la croissance économique mondiale», assure-t-elle dans un communiqué.

03h20. Les cours du pétrole sont en forte baisse dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre perd 2,48 dollars à 84,40 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre recule de 2,48 dollars à 106,89 dollars.

03h. L'euro remonte face au dollar après l'annonce par la Banque centrale européenne qu'elle allait racheter des obligations de la zone euro.

02h. Les places asiatiques ouvrent dans le rouge : Tokoyo et Séoul ouvrent en baisse de 1,40%, Sydney de 1,1%.

01h46. Le gouvernement japonais maintient sa confiance dans les bons du Trésor américain
, dont Tokyo est un grand acheteur, malgré la décision de l'agence Standard & Poor's d'abaisser la note de la dette des Etats-Unis, affirme le ministre japonais des Finances.

01h45. Le G7 annonce dans un communiqué qu'il prendra «toutes les mesures nécessaires pour soutenir la stabilité».


01h30. Le G7 veut éviter les mouvements excessifs.
Les pays du G7 se sont entendus pour coopérer afin d'éviter les mouvements excessifs sur le marché des changes, indique le ministre japonais des Finances.

0h40.
Geithner s'en prend à S&P. Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner, déplore le «jugement terriblement mal avisé» de l'agence d'évaluation Standard and Poor's. «Je pense que S&P a émis un jugement terriblement mal avisé» en abaissant pour la première fois de leur histoire la note attribuée à la dette des Etats-Unis, explique-t-il sur CNBC.

00h. La BCE annonce qu'elle va tenter de calmer les marchés en rachetant davantage de dette publique de pays de la zone euro en difficulté sur le marché secondaire, là où s'échangent les titres déjà émis, déclare-t-elle à l'issue d'une réunion convoquée d'urgence face à l'escalade de la crise de la dette. Elle ne précise pas la dette de quel pays elle compte racheter, mais les marchés s'attendent à ce qu'elle intervienne sur les obligations de l'Italie et de l'Espagne, dont les taux obligataires ont atteint des records ces deux dernières semaines.

LeParisien.fr

EN DIRECT. Bourse : Obama admet qu'il y a un problème de déficit

ARCHIVES. Le président Barack Obama a assuré vendredi que l'économie américaine, malmenée par la crise, allait «s'en sortir», alors que se font jour les craintes d'une deuxième récession. Ce lundi, il estime que le défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique.

ARCHIVES. Le président Barack Obama a assuré vendredi que l'économie américaine, malmenée par la crise, allait «s'en sortir», alors que se font jour les craintes d'une deuxième récession। Ce lundi, il estime que le défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique. |

AFP/Saul LoebEn Europe, après un rebond en début de séance, les marchés ont fini pour la plupart sur de lourdes chutes, dans le sillage de Wall Street où à l'ouverture à 15h30, le Dow Jones perdait 1,66% et le Nasdaq 3,35%.


L'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) pour racheter de la dette italienne ou espagnole a permis aux Bourses de ces deux pays de ne pas lourdement plonger ce lundi. Après avoir ouvert sur une note optimiste avec des hausses respectives de 5% et 3,31%, Milan et Madrid ont subi l'ouverture en baisse de Wall Street mais ont fini sur des replis relativement modérés aux alentours de -2,44%. Paris a chuté à -4,68%, au plus bas depuis le 14 juillet. En onze séances de baisse consécutive (un record), le CAC 40 a perdu 18,67%. Il évoluait encore au-dessus de 4 000 points début juillet. Francfort clôture à - 5,02% et Londres à -3,39%.

Toute la journée, suivez la situation en direct sur leparisien.fr :

20h20. Le Dow Jones passe sous 11 000 points
.

19h56. Obama défend le crédit des Etats-Unis mais admet qu'il y a un problème de déficit. Pour lui, le e défi économique est surmontable mais il faut une volonté politique.

19h41. Tel Aviv clôture à la hausse.
Après avoir plongé la veille dans le sillage de l'annonce de la dégradation de la note souveraine américaine vendredi, l'indice vedette de la Bourse de Tel-Aviv, le TA-25, a terminé en hausse de 1,5% pour s'inscrire à 1.090,39 points. L'autre indice, le TA-100, a clôturé avec une hausse de 1,47%.

18h55. Un abaissement de la note française pourrait provoquer une désintégration de la zone euro
. C'est ce qu'estime que l'un des principaux instituts de conjoncture allemand, le DIW. Une éventuelle dégradation de la note de la dette française aurait en effet des conséquences sur le Fonds de secours européen (FESF), mis en place par les dirigeants de la zone euro pour répondre à la crise de la dette, explique un directeur de recherches. «Si la note de la France devait être dégradée à AA (contre AAA actuellement, ndlr), soit elle ne quitte pas le FESF par crainte de voir sa réputation entachée. Mais alors les conditions de crédit de ce Fonds vont se dégrader dans l'ensemble», affirme-t-il. «Soit elle en sort et les autres pays vont devoir contribuer plus massivement à ce Fonds dont le volume global va baisser», poursuit-il. «Les deux hypothèses vont faire douter les marchés de la pérennité de la zone euro».

18h44. Geithner voit «de la marge» pour réagir à la crise.
Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner se veut rassurant. Il affirme dans un entretien télévisé : «Il y a largement de la marge pour que les banques centrales et les gouvernements agissent afin de contribuer à gérer les pressions que nous voyons toujours dans le monde». Ces propos diffusés lundi avaient été prononcés la veille.

18h24. Chevènement, Sarkozy et la BCE. Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a envoyé un courrier à , pour lui «suggérer d'agir auprès de la chancelière allemande pour que la décision prise à une majorité écrasante par le Conseil des Gouverneurs de la BCE le 4 août soit publiquement soutenue par l'Allemagne et la France dans les prochains jours». «Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd'hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro», estime l'ancien ministre de .

18h14. Bruxelles perd 3,76% lors de sa onzième séance de baisse.


17h56. Milan clôture sur une baisse de 2,43%. Après avoir ouvert sur une hausse de 0,1%, la place milanaise s'était pourtant envolée en bondissant jusqu'à 4% lors des premiers échanges de la matinée, entraînée par la forte course des valeurs bancaires. Les marchés semblaient rassurés par le soutien de la BCE et son rachat d'une partie de la dette italienne. En fin de séance, les valeurs industrielles se sont effondrées dans le sillage de Wall Street. Fiat Industrial et Pirelli ont plongé respectivement de 10,48% à 6,75 euros et de 10,36% à 5,2 euros. Fiat a terminé sur une baisse de 9,64% à 4,98 euros, tandis que le chausseur Tod's a chuté de 8,80% à 74,6 euros.

17h40. Madrid termine en baisse de 2,44%. Dans la capitale espagnol, le repli est plus modéré que sur d'autres places boursières européennes. Après une semaine noire, l'Ibex-35 avait ouvert lundi en hausse, puis bondi de plus de 3,4% dans les premiers échanges, réagissant favorablement à l'annonce de mesures pour résoudre la crise de la dette. Mais l'indice est passé dans le rouge à la mi-journée, ne faisant plus que quelques brèves incursions dans le vert.

17h39. Paris finit sur une chute de 4,68%
. La Bourse de Paris signe sa onzième séance de baisse consécutive, un nouveau record historique par rapport à vendredi. Le CAC 40 a lâché 153,37 points à 3.125,19 points, dans un volume d'échanges très fourni de 5,939 milliards d'euros. Sur ces onze séances, il a perdu 18,67%, pour finir lundi au plus bas depuis le 14 juillet 2009 (3.081,87 points). Il évoluait encore au-dessus de 4.000 points début juillet. La plupart des valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, ont plongé lundi à l'image de Renault (-9,27% à 28,40 euros) et Alcatel-Lucent (-9,71% à 2,22 euros).

17h38. Bourse de Francfort : le Dax plonge de 5,02%. L'indice vedette allemand repasse sous la barre symbolique des 6 000 points pour la première fois depuis près d'un an. En un mois, l'indice a désormais perdu 20% de sa valeur. Les constructeurs automobiles ont été particulièrement touchés avec des chutes de plus de 8% pour BMW ou de plus de 7% pour Daimler.

17h36. Londres clôture en baisse de -3,39%. L'indice Footsie-100 des principales valeurs a lâché 178,04 points pour terminer la séance à 5.068,95 points, son plus bas niveau depuis le 8 juillet 2010. Il avait déjà perdu près de 10% de sa valeur la semaine dernière. Très sensibles à la conjoncture, les valeurs minières se sont effondrées, Vedanta lâchant 9,30% à 1.297 pence, Xstrata 7,68% à 969,80 pence et Glencore 6,84% à 380,45 pence.

17h02. fera une déclaration vers 19 heures après l'abaissement de la note de la dette américaine, de AAA à AA+ par Standard and Poor's, selon un responsable américain.

16h54. L'indice russe RTS plonge de près de 8%. La Russie prévoit de recourir à des emprunts massifs sur les marchés pour combler son déficit budgétaire, ce qui triplera le montant de sa dette d'ici fin 2014, jusqu'ici peu élevé. «En 2011, la dette publique de la Russie représentera 11,2% du PIB», indique le projet budgétaire rendu public lundi. Elle va de fait augmenter pour atteindre 17% d'ici à fin 2014, soit près de 298 milliards d'euros, ajoute-t-il. La note du pays a été fixée à BBB par Fitch et S&P, et à Baa1 par Moody's, ce qui signifie que la Russie est un émetteur de qualité moyenne, mais est en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate.Cette politique d'emprunts est toutefois risquée, alors que la conjoncture internationale est en train de se dégrader, avertissent plusieurs analystes interrogés par Vedomosti.

16h48. La Bourse d'Athènes clôture sur une chute de 6%. L'indice Athex termine, en dessous de la barre psychologique de 1 000 points, dans un climat extrêmement négatif. Les actions des télécoms grecs (OTE), des sociétés publiques d'électricité (DEI) et de paris sportifs (Opap), qui figurent sur la liste des sociétés privatisables, enregistrent les plus fortes baisses. Le Premier ministre grec a eu une conversation téléphonique s'est entretenu au téléphone avec José Manuel Barroso à propos des répercussions de la nouvelle tourmente économique mondiale sur la Grèce.

16h43. La Bourse de Milan chute de plus de 2,5%. Dans la matinée, soulagée par l'annonce d'une intervention de la BCE sur le marché obligataire, la Bourse italienne a annulé son gain et chute en fin de séance.

16h35. La baisse s'accélère à New York.
L'indice Dow Jones perd plus de 3,10%. Le Nasdaq, à dominante technologique, chute à -4,03%

16h34. La Bourse de Paris s'enfonce dans le rouge et perd plus de 4% comme Francfort
, dans le sillage de Wall Street.

16h30. A Londres, le Footsie-100 chute de plus de 3%.

16h15. A la Bourse de New York,
le Dow Jones perd plus de 2%.

15h57. Le CAC 40 poursuit sa baisse. Il perd 2,35%

15h50.
La Bourse d'Athènes en forte chute de plus de 5%. Cette place boursière, qui reflète l'économie la plus fragile de la zone euro, avait ouvert en baisse et ne cesse depuis de dégringoler.

15h45. Standard and Poor's : la France mérite sa note «AAA» avec perspective «stable». Le président du comité de notation des Etats de S&P, John Chambers, affirme que la réforme des retraites en 2010 était «une mesure intelligente» et le retrait de la politique de relance budgétaire «un exemple de politique budgétaire bien conçue». «Même si cela ne se voit pas» dans le budget dans l'immédiat, l'allongement de deux ans de la durée du travail a «notablement amélioré» les perspectives à long terme de la dette publique, estime-t-il «La zone euro a ses problèmes aussi», modère-t-il.

15h40. Sao Paulo chute de 4,5% à l'ouverture.
La Bourse brésilienne, première place financière d'Amérique latine, chute de 4,5% à l'ouverture

15h34. Wall Street ouvre en forte baisse.
Voici les cours à l'ouverture : Dow Jones -1,66%, Nasdaq -3,35%. L'ouverture de la Bourse de New York était très attendue après la dégradation de la note souveraine par Standard and Poor's vendredi soir. Cette annoncé était intervenue après la clôture de la dernière séance de la semaine.

15h22. Francfort perd 3%. L'indice allemand perd plus de 3%.

15h12. A Paris, le CAC 40 perd 2,12%.
Il avait lâché brièvement plus de 3%.

15h05. Londres chute de plus 2%.
L'indice anglais a accéléré son recul juste avant l'ouverture de Wall Street.

15h15.
Les Bourses de Moscou sont en forte baisse. Le RTS perd plus de 5%.

14h. La Bourse de Bombay clôture en baisse de 1,82%, après avoir chuté de 3,15% peu après l'ouverture.

13h50. L'opposition italienne furieuse. Après la révélation d'une lettre envoyée par la BCE à Berlusconi pour dicter ses conditions au soutien à la dette italienne, l'opposition de gauche demande des éclaircissements au gouvernement : «Que nous demandent vraiment la BCE et les institutions internationales ? Un gouvernement impuissant totalement discrédité et désormais sous tutelle doit au moins dire quelle est la situation réelle», déclare à la presse le chef du Parti démocrate, Pierluigi Bersani.

13h45. Plongeon des Bourses nordiques. Vers 13h15, Oslo chutait de 3,42%, Stockholm de 2%, Helsinki perdait 1,87% et Copenhague 1,36%, après avoir évolué en hausse dans la matinée.

13h. A Londres, l'indice Footsie recule de 1,89%.

13h. Le point à la mi-journée : le Cac 40 recule de 1,82% à 3218,87 points.

12h50. Analyse de Xavier Lespinas, directeur de la gestion d'actions SwissLife Gestion privée à Paris, à la mi-journée : «Ce n'est pas la catastrophe qu'on craignait». Les marchés «prennent acte de la concertation au plus haut niveau des autorités au sein de la zone euro et des Américains», les investisseurs analysant encore la portée des déclarations faites, souligne-t-il.

12h20. La Bourse de Madrid passe à son tour dans le rouge.

12h15. Berlin ne veut pas augmenter le FESF. Berlin rejette pour l'instant toute augmentation du fonds européen de secours (FESF), face aux appels à l'augmenter pour faire face à la crise à la dette. Créé en 2010 pour venir en aide à l'Irlande puis au Portugal, ce fonds est jugé insuffisant pour voler au secours de l'Italie comme de l'Espagne, actuellement dans la tourmente. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn ainsi que la France demandent depuis plusieurs jours son augmentation.

12h15. La Bourse d'Athènes cède 4,79% à la mi-journée.

12h. Le Cac 40 tourne autour de -2%.

11h25. A la Bourse de Francfort, le Dax chute de plus de 2%.

11h15. Après avoir gagné plus de 2% vers 10 heures, le CAC 40 cède désormais 1,62%.

11h. L'euro gagne du terrain face à un dollar affaibli
par la décision en fin de semaine de Standard and Poor's d'abaisser la note de la dette souveraine des Etats-Unis : la devise européenne vaut 1,4341 dollar contre 1,4281 dollar vendredi.

10h45. Les conditions de la BCE à l'Italie.
La Banque centrale européenne a posé des conditions précises à l'Italie en échange de son soutien, révèle le journal Il Corriere della Sera, en citant la demande de privatisations rapides, notamment des sociétés municipales, et d'une réforme du marché du travail. Ces exigences ont été adressées au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, dans une lettre «secrète» envoyée entre jeudi et vendredi et signée par le gouverneur de la BCE Jean-Claude Trichet et Mario Draghi, qui lui succédera en novembre.

10h40. La Bourse de Londres fait du yo-yo dans un climat très volatil. L'indice Footsie-100 des principales valeurs est repassé dans le rouge.

10h20. Jean-Louis Borloo
juge «indispensable» une «convocation urgente» des G8 et G20, actuellement présidés par la France, et demande d'associer «les Parlements le plus tôt possible» aux réflexions face à la crise des dettes souveraines, dans une interview au Figaro.

10h15. La Bourse de Paris repasse dans le rouge.

10h12. Obligations : la dégradation de la note américaine n'a pas d'impact massif ce matin sur les taux américains. A 09h50, les rendements à 10 ans reculaient légèrement, à 2,533% contre 2,558% vendredi à la clôture.

10h. Les valeurs financières s'offrent un fort rebond
dans les premiers échanges à la Bourse de Paris, grâce aux rachats d'obligations de pays fragiles par la Banque centrale européenne (BCE) : à 09h50, BNP Paribas gagne 4,55%, Crédit Agricole 3,81%, Dexia 4,52%, Société Générale 2,79%, Axa 2,81% et Natixis 0,33%.

09h40. A Tokyo, l'indice Nikkei, qui a cédé 2,18%, est à son niveau le plus bas depuis le séisme, le tsunami et la menace d'incident nucléaire qui ont affecté le Japon mi-mars.

09h34. Londres passe dans le vert (+0,35%).

09h30. La Bourse de Paris passe dans le vert
, à +1,40% une demi-heure après l'ouverture.

09h27. La bourse de Madrid accélère ses gains, prenant plus de 2,6%, rassurée par les mesures de rachat de dette de la BCE.

09h18. Le G20 s'engage.
Dans un communiqué, les ministres des Finances et Gouverneurs de banque centrale des pays du G20, qui étaient en conférence téléphonique cette nuit, affirment leur «engagement à prendre toutes les initiatives nécessaires de manière coordonnée pour soutenir la stabilité financière et promouvoir une croissance économique plus forte dans un esprit de coopération et de confiance».

09h15. La Bourse de Shanghai perd 3,79% en clôture.

09h13. La Bourse de Milan grimpe de 3%, dix minutes après l'ouverture.

09h10. Le Cac 40 repasse dans le vert (+0,67% à 9h09)

09h05. Après cinq minutes de transactions, la place parisienne ne perd plus que 0,36%.

09h02. Madrid ouvre en hausse de 0,63%.

09h02. Francfort ouvre en baisse de 1%.

09h02. Londres ouvre en baisse de 1,15%.

09h. Pas de panique à Paris. La Bourse parisienne ouvre en baisse de 0,74%.

08h45. La Bourse de Paris devrait ouvrir en forte baisse
. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 2,53% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. Vendredi, avant l'annonce de Standard & Poor's, l'indice parisien a lâché 1,26% à 3.278,56 points, soit son plus bas niveau depuis le 23 juillet 2009.

08h44. Les deux Bourses de Moscou, premières places continentales à ouvrir, ouvrent en nette baisse. Le RTS recule de 3,30% à 1 739,34 points, tandis que le Micex perd 2,68% à 1.544,50 points.

08h40. Baisse de 2,% en Austalie.
La journée à Sydney s'est achevée sur une baisse de 2,9% : l'indice S&P/ASX 200 a perdu 119,30 points à 3 986,10 points. Le dollar australien a également essuyé une baisse, à 103,24 cents US contre 104,42 cents US vendredi.

08h32. Le ministre François Baroin s'interroge sur la croissance: «Il y a une interrogation sur la croissance, sa vigueur, ses perspectives, l’impact de ce qu’il s’est passé tout au long de ces six derniers mois, le printemps arabe, le problème japonais, etc».






08h30. La Banque de France prévoit une croissance de 0,2% au 3e trimestre 2011.

08h24. La bourse de Séoul clôtere sur une baisse de 3,82%
. «L'atmosphère ne pourrait pas être pire», a déclaré en cours de séance un analyste d'une société de gestion de fonds.

08h20. François Baroin «n'écoute jamais les prophètes de l'apocalypse» qui prédisent un krach boursier historique aujourd'hui. Sur Europe 1, le ministre français des Finances a voulu rassurer : le Fonds européen de stabilité financière «aura tous les moyens d'anticiper les menaces et les attaques». Doté dans un premier temps d'une enveloppe de 440 milliards, il pourra être abondé : «nous irons plus loin s'il le faut», a affirmé François Baroin. Estimant que Standard & Poor's, l'agence qui a dégradé la note américaines, s'était basée sur des chiffres «sujets à caution», le locataire de Bercy a estimé que les marchés devaient entendre «les messages puissants» adressés ce week end et cette nuit par les grandes économies planétaires.

08h03. Forte baisse mais pas de panique à Tokyo : la bourse nippone clôture en baisse de 2,18%. L'indice Nikkei abandonne 202,32 points pour tomber à 9.097,56 points.

08h. Dans Le Parisien, le fondateur de la société de gestion Richelieu Finance Gérard Augustin-Normand explique qu'il croit à la résistance des marchés boursiers : «Il n’est pas exclu que les indices se ressaisissent», explique-t-il. Au contraire, l'économiste Nicolas Bouzou ne croit pas à un sursaut des places financières : «La chute des marchés reflète une crise profonde».

07h40. Le Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, s'en prend aux Etats-Unis et à l'Europe.
«Si les pays développés, parmi lesquels les Etats-Unis et (ceux de) l'Europe, refusent d'assumer leur responsabilité, cela va avoir de graves conséquences sur la stabilité du développement de l'économie mondiale», estime le journal dans un éditorial.

07h. Tous les marchés asiatiques sont dans le rouge : -2,06% à Tokyo, -4,04% à Hong-Kong, Séoulà -4,20%, Djakarta à -4,99%.

06h35. L'or, valeur-refuge, enregistre un nouveau record
sur le marché à Hong Kong, crevant le plafond des 1.700 dollars US l'once pour la première fois.

06h30. La Bourse de Séoul dévisse :
-6,3% à la mi-journée

06h. En Inde, la bourse de Bombay chute
de près de 3% à l'ouverture.

06h. A Tokyo, le Nikkei creuse ses pertes et chute de plus de 2%.

05h30. L'agence de notation Standard and Poor's indique que la baisse de la note de la dette américaine n'aura pas d'impact immédiat sur les notations de la région Asie-Pacifique, mais pourrait en revanche avoir des conséquences négatives à plus long terme.

04h. Baisse mesurée à l'ouverture de la Bourse de Shanghai : -0,82%.

03h45. La Bourse de Hong Kong ouvre en baisse de 2,57%.

03h30. La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde
, salue l'engagement du G7 «pour assurer la stabilité et la liquidité sur les marchés financiers». «Cette coopération contribuera à maintenir la confiance et à favoriser la croissance économique mondiale», assure-t-elle dans un communiqué.

03h20. Les cours du pétrole sont en forte baisse dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre perd 2,48 dollars à 84,40 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre recule de 2,48 dollars à 106,89 dollars.

03h. L'euro remonte face au dollar après l'annonce par la Banque centrale européenne qu'elle allait racheter des obligations de la zone euro.

02h. Les places asiatiques ouvrent dans le rouge : Tokoyo et Séoul ouvrent en baisse de 1,40%, Sydney de 1,1%.

01h46. Le gouvernement japonais maintient sa confiance dans les bons du Trésor américain
, dont Tokyo est un grand acheteur, malgré la décision de l'agence Standard & Poor's d'abaisser la note de la dette des Etats-Unis, affirme le ministre japonais des Finances.

01h45. Le G7 annonce dans un communiqué qu'il prendra «toutes les mesures nécessaires pour soutenir la stabilité».


01h30. Le G7 veut éviter les mouvements excessifs.
Les pays du G7 se sont entendus pour coopérer afin d'éviter les mouvements excessifs sur le marché des changes, indique le ministre japonais des Finances.

0h40.
Geithner s'en prend à S&P. Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner, déplore le «jugement terriblement mal avisé» de l'agence d'évaluation Standard and Poor's. «Je pense que S&P a émis un jugement terriblement mal avisé» en abaissant pour la première fois de leur histoire la note attribuée à la dette des Etats-Unis, explique-t-il sur CNBC.

00h. La BCE annonce qu'elle va tenter de calmer les marchés en rachetant davantage de dette publique de pays de la zone euro en difficulté sur le marché secondaire, là où s'échangent les titres déjà émis, déclare-t-elle à l'issue d'une réunion convoquée d'urgence face à l'escalade de la crise de la dette. Elle ne précise pas la dette de quel pays elle compte racheter, mais les marchés s'attendent à ce qu'elle intervienne sur les obligations de l'Italie et de l'Espagne, dont les taux obligataires ont atteint des records ces deux dernières semaines.

LeParisien.fr

SENEGALE Chassé-croisé des politiciens à Touba

Depuis quelques temps, on assiste à un ballet des leaders politiques à Touba, la capitale religieuse des Mourides. L’influence et la place prépondérante de cette puissante confrérie dans la vie politique sénégalaise expliquent cette ruée vers Touba.

Dans ce contexte d’incertitudes où sa candidature est contestée par l’opinion publique, le président sénégalais, qui se présente comme un Mouride, s’est rendu le 29 juillet à Touba pour recueillir les prières du Khalife général Serigne Sidy Moctar Mbacké. Il y a été accueilli en grande pompe. Il a tenté d’expliquer le sens de sa candidature au marabout qui, selon la presse, lui a enjoint de ne pas entraîner le Sénégal dans le chaos. A travers cette visite, Abdoulaye Wade voulait que le marabout prononce un Ndiguel (consigne de vote) en sa faveur. Un échec selon Serigne Modou Bousso Dieng, un petit-fils du fondateur du mouridismetrès engagé en politique.

« Abdoulaye Wade n’a pas eu de Ndigël à Touba. Ce que le Khalife général des Mourides a dit à Wade est très clair. Il passera le pouvoir à un autre en 2012», indique le marabout politicien.

Le M23 sur les pas de Wade

Le mouvement du 23 juin s’est lui aussi rendu dans la cité religieuse le samedi 06 juillet. Mais la majorité présidentielle a tout fait pour que le khalife ne les reçoive pas. Alioune Tine et compagnie « ont sensibilisé le marabout sur l’irrecevabilité d’un troisième mandat d’Abdoulaye Wade ».

« Nous sommes venu prêcher la paix. Notre Constitution a été modifiée 16 fois alors qu’on vous autorise à la modifier 2 fois. C’est la 17ème tentative qui a déclenché les manifestations du 23 juin. La Constitution duSénégal ne permet pas au Président Wade de briguer un troisième mandat. Sa candidature pourrait dès lors être source de conflits et de chaos dans le pays ». Ce sont ces mots qu’Alioune Tine, président de la Raddho et membre influent du M23 a tenu devant le khalife des Mourides.

Y en a marre n’a pas été du voyage

Membre du M23, le mouvement Y en a marre ne s’est pas rendu à Touba. Connu pour leur ligne dure vis-à-vis de Wade, les membres de ce mouvement n’ont pas souhaité assisté à l’audience avec le Khalife général des Mourides. « Il n’y a rien de dramatique, cela signifie que le M23 frappe séparément. L’absence de Y en a marre à Touba n’entrave en rien son appartenance au M23. Dans le déploiement de sa stratégie, Y en a marre estime qu’il est moins efficace à Touba», a expliqué Fadel Barro.

Par son refus d’aller à Touba, Y en a marre se démarque des politiques et garde intact son identité révolutionnaire à équidistance entre les chapelles religieuses et politiques du Sénégal.

Les souteneurs de Wade en embuscade

Vingt-quatre heures après la visite du M23 à Touba, la Cap 21, conduite par le Pr. Iba Der Thiam, a été reçue par le khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké. Les souteneurs du présidentWade ont prêché l’exact contraire de ce que le M23 a expliqué au marabout mouride notamment la validité de la candidature de Wade et la nécessité de le réélire pour qu’il achève les chantiers qu’il a entamé àTouba.

« Notre démarche se veut pacifique. Nous sommes en quête de paix. Nous voulons aussi restaurer la vérité, car il y a des ennemis du président Abdoulaye Wade qui sillonnent le pays pour dire partout où ils passent des contrevérités qui peuvent biaiser des jugements sur la personne du président Wade », a dit le Pr. IbaDer Thiam.

slateafrique.com

Le Sénégal est-il encore un pays francophone?

A Dakar, le français recule au profit du wolof. Un phénomène de fond qui n'est pas sans conséquence sur la vie quotidienne.

Une vue de Dakar, Sénégal. © Pierre Cherruau, tous droits réservés.

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Pierre Cherruau

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«Kaay ndékki !» Lorsque l’on se balade au petit matin dans les quartiers populaires de Dakar, difficile de ne pas entendre cette invitation à venir déguster le petit-déjeuner. Une offre sympathique, émanant souvent de gens modestes, qui ont le goût du partage, de la teranga (l’hospitalité à la sénégalaise).

Si cette invitation est formulée en wolof et non pas en français alors qu’elle s’adresse à un toubab (un blanc), n’y voyez pas l’expression d’une quelconque défiance. C’est tout simplement dû au fait que dans ces immenses banlieues dakaroises, l’usage du français est des plus limités.

Le wolof règne en maître. Un grand nombre d’habitants des banlieues sont bien incapables de formuler des phrases en français. Certains n’ont jamais été à l’école. Parmi ceux qui y sont allés, beaucoup n’ont guère entendu la langue de Molière, bien des enseignants préférant s’exprimer en wolof, même pendant les cours.

Parlez-vous wolof?

Dans nombre de capitales d’Afrique francophone, la langue de Voltaire a pu s’imposer comme lingua franca, permettant à des centaines d’ethnies de se mettre d’accord sur l’usage d’une langue, d’avoir un terrain d’entente. A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, l’on préfère parler le français plutôt que de donner la primeur à telle ou telle autre langue. Tout est différent à Dakar, la capitale du Sénégal, où le wolof s’est imposé. Même dans les milieux intellectuels, cette langue gagne du terrain.

«Mon patron impose l’usage du wolof dans toutes les conversations. Même si cette langue n’est pas vraiment adaptée aux discours techniques», explique Aissata, cadre dans une grande compagnie d’assurance.

A Dakar, les autres Africains francophones sont très souvent désarçonnés par cette omniprésence.

«J’ai demandé à des Sénégalais de m’indiquer le chemin. Ils m’ont répondu qu’il fallait s’exprimer en wolof, alors même que je leur avais expliqué que je ne parle pas cette langue», s’étonne un Ivoirien, qui a dû abandonner la conversation avant qu’elle ne tourne au pugilat.

«Nombre d’Ivoiriens, de Béninois et autres expatriés se sentent de moins en moins à l’aise à Dakar, à cause de l’omniprésence de cette langue uniquement en usage au Sénégal», explique Alphonse, un enseignant d’origine béninoise.

Même des Sénégalais s’agacent du poids croissant de cette langue.

«Très longtemps, le chanteur Baaba Maal a été boudé par les radios sénégalaises parce qu’il chantait en pulaar (la langue des Peuls) et non pas en wolof. Moi aussi je veux défendre ma culture. A la maison, avec mes enfants je ne parle que le français et le pulaar. Je veux leur transmettre cet élément essentiel de l’identité», affirme Assan, un haut fonctionnaire d’origine peule.

En Casamance, dans le sud-ouest du Sénégal, comme dans les autres régions, le poids du wolof irrite parfois. «Au tribunal, les conversations se font le plus souvent dans cette langue. Les populations locales sont défavorisées. Ce n’est pas leur idiome. Comment peuvent-elles se défendre dans une langue qu’elles ne maîtrisent pas?», regrette Savané, un haut fonctionnaire, même s’il reconnaît que des interprètes sont présents dans la plupart des juridictions.

Le français n'a plus la cote

A la télévision et à la radio, le wolof domine aussi. Les programmes en français ou dans les autres langues sont très minoritaires. Les débats politiques, sociétaux ou culturels ont généralement lieu en wolof. Un wolof mâtiné de français. Seules les telenovelas, les films américains ou les séries indiennes sont doublés en français. Mais inutile d’espérer le commentaire d’un combat de lutte dans la langue de Molière. On un quelconque sous-titrage en français des débats en wolof. Par certains côtés, beaucoup d’Occidentaux éprouvent moins un sentiment d’altérité dans le sud du Nigeria où le pidgin-english (encore appelé broken english) sert de langue véhiculaire.

Au Sénégal, nombre d’enseignants se plaignent d’une baisse générale du niveau en français. «Il a considérablement diminué au cours des dernières années. Les professeurs parlent très souvent en wolof. Dans la vie de tous les jours, le wolof domine», explique Oumar Sankharé, enseignant à l’université de Dakar. Il ajoute une explication politique:

«Lorsque l’on demande à certains Sénégalais pourquoi ils ont autant de réticence à s’exprimer en français, ils donnent des justifications politiques. Ils affirment que ce n’est pas la langue du Sénégal. Un étrange nationalisme s’est développé ces dernières années.»

Après Léopold Sedar Senghor, Oumar Sankharé est le deuxième agrégé de grammaire du Sénégal. Il vient de décrocher ce précieux titre. Mais, selon Oumar Sankharé, les médias dakarois en ont peu parlé. «Ici, on préfère faire les gros titres sur des lutteurs et des politiciens», constate l’un de ses collègues.

Même les enseignants du primaire s’alarment du niveau des élèves. «Il a considérablement baissé. C’est pire chaque année», s’inquiète Cheikh, un instituteur dakarois. Cheikh constate lui aussi que les enseignants préfèrent parler à leurs élèves en wolof. Même les élites ont pris le parti de s’exprimer de plus en plus souvent en wolof. Le français pratiqué est parfois devenu hésitant ou académique. Comme s’ils parlaient une langue étrangère. Ou même une langue morte. Le vocabulaire est quelques fois daté, ancien, figé.

Une situation d’autant plus étonnante que le Sénégal s’enorgueillit d’être le berceau de la francophonie. Léopold Sedar Senghor (chef de l’Etat de 1960 à 1980) a été un grand défenseur de la francophonie. Il prétendait même au titre de «père de la francophonie». Le président poète a toujours proclamé son amour de la langue française. Son successeur, Abdou Diouf (au pouvoir de 1980 à 2000), dirige désormais la francophonie.

A l’image de Jacques Diouf, à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) jusqu’à l'été 2011, les Sénégalais sont omniprésents dans les organismes internationaux. Traditionnellement, ils étaient réputés pour leur maîtrise de la langue française. Des Ivoiriens avaient d’ailleurs pour coutume de dire que les Sénégalais parlaient le «gros français», à savoir le français des Français. Mais de plus en plus, le «gros français» donne l’impression de décliner. Il laisse place à un français créolisé, un mélange de français, de wolof et aussi d’anglais.

L'attrait des Etats-Unis

De plus en plus de Sénégalais font des études et de longs séjours en Amérique du Nord et ils truffent leur français d’expressions américaines. Le déclin du français au Sénégal est aussi lié, sans doute, à la perte d’influence de Paris. Et au moindre attrait de la culture française à Dakar.

La capitale sénégalaise est la région la plus à l’ouest d’Afrique, la plus proche des Etats-Unis. Une terre qui fait fantasmer. Même les lutteurs professionnels rêvent d’Amérique. A l’image de l’une des vedettes de la profession, Tyson, qui aime à se vêtir d’une bannière étoilée et à s’entraîner aux Etats-Unis.

Fin juillet à Dakar, j’ai croisé l’ex-ministre d’Etat Landing Savané. Cet ancien militant d’extrême gauche affirme qu’il sera sans doute candidat à l’élection présidentielle de 2012. Même lui qui revendique son passé soixante-huitard à Paris, admet regarder de moins en moins vers le Quartier latin. Quand Landing Savané n’est pas au Sénégal, c’est aux Etats-Unis qu’il se rend désormais. Signe des temps, Sitapha l’un de ses enfants choisit une toute autre voie que celle de son père. Le fils de Landing Savané joue au basket aux Etats-unis... En NBA.

Pierre Cherruau

Vers une troisième nuit d'émeutes à Londres?

VIOLENCE - De nouveaux incidents ont opposé la police à des jeunes dans la capitale britannique...

Plus de 60 arrestations samedi, une centaine dimanche, et combien ce lundi à Londres? Après deux nuits de violences, la capitale britannique craint une nouvelle nuit d'émeutes. Des jeunes ont lancé des projectiles sur la police ce lundi après-midi dans l'est de la ville. En fin de journée, la télévision retransmettait en direct des images de la gare ferroviaire d'Hackney Central, que la police anti-émeute essaie de boucler après avoir reçu des poubelles et des caddies lancés par les jeunes émeutiers.

>> Les émeutes à Londres en images, c'est par ici avec notre diaporama

Les premières émeutes ont éclaté samedi soir après la mort d'un homme de 29 ans tué par la police qui tentait de l'arrêter. Dans la nuit, des émeutiers armés de cocktails Molotov ont semé le chaos à travers le quartier défavorisé de Tottenham, incendiant véhicules de police, bâtiments, magasins et un autobus à impériale.

Dimanche soir, des pillages ont eu lieu dans le nord, l'est et le sud de Londres. Une cinquantaine de jeunes ont endommagé des magasins sur Oxford Street, grande artère commerçante du centre-ville. À Brixton, dans le Sud, plusieurs magasins ont été pillés et la police fermait l'accès au quartier lundi matin. Des violences ont également éclaté à Enfield, à quelques kilomètres au nord de Tottenham.

J. M. avec Reuters