28 juillet, 2011

Le président rwandais attendu à Paris en septembre sur fond de polémique avec Juppé

PARIS (© 2011 AFP) - La France a proposé à Paul Kagame d'effectuer début septembre une visite officielle à Paris, un déplacement à haute dimension symbolique mais délicat en raison d'un très vif contentieux entre le président rwandais et le chef de la diplomatie française Alain Juppé.Le président rwandais attendu à Paris en septembre sur fond de polémique avec Juppé

© AFP/Archives Steve Terrill. Le président rwandais Paul Kagame à Kigali, le 23 juin 2011

La date du lundi 12 septembre a été avancée mais elle n'est pas définitive et est toujours en attente d'une réponse officielle des Rwandais, selon plusieurs responsables français. "Ce serait dans la semaine du 12 septembre, c'est en cours de calage", a indiqué l'un d'entre eux sous couvert d'anonymat.

Cette visite est présentée comme la réponse à celle du président français Nicolas Sarkozy en février 2010 à Kigali.

Le 19 juillet, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, s'est rendue à Paris pour la préparer. Elle s'était entretenue avec le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, mais pas avec Alain Juppé.

Le Quai d'Orsay a prétexté un agenda chargé du ministre pour expliquer cette non-rencontre, sans confirmer un refus de voir son homologue. "L'agenda du ministre ne le permet pas. C'est une question d'emploi du temps", s'est borné à dire le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

Après une rupture de relations diplomatiques entre 2006 et 2009, liée à une enquête judiciaire en France sur les événements qui ont marqué le début du génocide rwandais de 1994, Paris et Kigali avaient scellé leur réconciliation avec la visite début 2010 au Rwanda du chef d'Etat français.

Nicolas Sarkozy avait alors reconnu "une forme d'aveuglement" de Paris pour n'avoir pas "vu la dimension génocidaire" du régime qu'il soutenait à l'époque.

L'apaisement des relations entre les deux Etats n'a pas gagné Alain Juppé, qui dirigeait déjà en 1994 le Quai d'Orsay au sein d'un autre gouvernement. Après sa prise de fonctions en mars, il a dit n'avoir aucune intention "ni de serrer la main" de Paul Kagame ni de se rendre au Rwanda, tant qu'y circulerait un rapport accusant la France de complicité avec les génocidaires.

Ce document de 2008 d'une commission d'enquête rwandaise accuse la France d'avoir "participé" au génocide sous couvert d'une opération militaro-humanitaire appelée Turquoise, menée en juin 1994. Le rapport vise nommément Alain Juppé et plusieurs personnalités françaises, de droite comme de gauche.

Entre avril et juin 1994, plus de 800.000 Rwandais, essentiellement issus de la minorité tutsi, ont été massacrés par des milices extrémistes hutu et les ex-Forces armées rwandaises, selon l'ONU.

Pour Paul Kagame, très critique à l'égard du ministre français, "la France ne se résume pas à Alain Juppé" et ce dernier ne doit pas être un obstacle à une visite à Paris. Il a fait savoir, via Louise Mushikiwabo, que ce déplacement "lui tenait personnellement à coeur, pour lui et pour son pays", relève-t-on au Quai d'Orsay.

"Il veut réactiver la coopération au-delà de la simple normalisation politique et souhaite voir aussi des acteurs de la vie économique française", ajoute-t-on.

Côté français, "on essaye de dépasser les problèmes de personnes au nom de la raison d'Etat" et on souhaite que "cette visite se déroule dans un cadre normalisé", fait-on valoir à Paris.

Un déplacement à l'étranger d'Alain Juppé pourrait opportunément faciliter la venue à Paris du président rwandais.

Ni confirmé ni démenti par le Quai d'Orsay, un long voyage du ministre français en Australie, Nouvelle-Zélande et Chine serait à l'étude pour septembre. Officiellement, il s'agirait de faire avancer des dossiers liés à la présidence française du G20. L'Assemblée générale annuelle de l'ONU débutant mi-septembre à New York, partir pour une semaine à l'autre bout du monde ne pourrait se produire qu'en début de mois.

Carla Bruni-Sarkozy : une action culottée

C'est le facteur qui a dû être content. Les salariés de l'entreprise Ontex, qui fabrique des couches culottes pour bébé, ont envoyé 187 couches à la première dame de France. En recommandé.

Un gentil cadeau de Français soucieux du bien-être de l'épiderme fessier de l'héritier à paraître ? Pas vraiment... Joao Pereira-Afonso, délégué syndical CGT chez Ontex, a expliqué la démarche sur RTL : « On s'est dit qu'il serait intéressant de lui envoyer les dernières couches fabriquées en France pour lui rappeler que le plus gros marché du groupe Ontex c'est le marché français ».

>>> regardez Nicolas Sarkozy protéger amoureusement sa femme enceinte

Mais pourquoi 187 et pas un bon vieux paquet de 20 ? 187, C'est tout simplement le nombre de salariés en passe d'être licenciés chez Ontex dès le mois de septembre. On imagine la scène : Carla bronze tranquillement en lisant le dernier Voici en haut du Fort de Brégançon, au loin, Nicolas se détend en faisant des dérapages contrôlés en voiturette. Quand tout à coup : « Carla, courrier ! » « Vous n'avez qu'à le prendre ! » « Non, faut venir, c'est un recommandé... » Hop, Carla se tape les 385 marches du Fort pour tomber sur un monceau de couches culottes...

A la rédaction de Voici.fr , nous avons fait un petit calcul : à 57 cts la couche en moyenne, les salariés d'Ontex vont permettre à Carla, préoccupée comme tous les Français par l'augmentation du coût de la vie, d'économiser 106 euros. De quoi se payer un ou deux restos sympas et peut-être même une glace, avec Nico au Lavandou.

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Transfert de technologie entre la France et le Brésil

Paris, Brasilia, Hemobras et le LFB ont annoncé aujourd’hui la signature, en présence de Mme Nora Berra, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, d’un important contrat de 6 ans dans le cadre d’un transfert de technologie concernant l’équipement et la validation pharmaceutique d’une usine de fabrication de médicaments dérivés du plasma au Brésil.

HEMOBRAS, société d’Etat brésilienne chargée du projet et futur exploitant de l’usine, a missionné le LFB pour la conception/réalisation et la validation pharmaceutique des ateliers et de l’usine implantée près de la ville de Goiana dans l’Etat de Pernambouc (Nord est du Brésil) située à 60 km de Recife. L’usine complète devrait être achevée dans 6 ans avec une mise en service progressive des différents ateliers dédiés aux produits. Sa capacité de fractionnement s’élèvera à 500 000 litres de plasma par an et pourra à terme, en fonction des produits, couvrir de 20% à 100% des besoins des patients brésiliens. Six médicaments indispensables à la santé humaine développés par le LFB seront produits « sous licence » dans cette usine : Une immunoglobuline polyvalente intraveineuse, un facteur VIII, un facteur IX, l’albumine, le facteur von Willebrand et le complexe prothrombique.

Le contrat de collaboration d’un montant global de l’ordre de 150 millions d’Euros couvre l’acquisition, l’assemblage et la qualification opérationnelle des équipements nécessaires à la fabrication des différents médicaments dérivés du plasma qui seront produits dans l’usine ainsi que la validation pharmaceutique des ateliers et des procédés de fabrication licenciés.

Hemobras a également missionné le LFB pour assurer un programme de formation de son équipe d’encadrement brésilienne dans les usines françaises de ce dernier. Au cours de ces cycles de formation de plusieurs mois, cette équipe maitrisera l’expertise des procédés et les aspects pharmaceutiques liés à la fabrication des médicaments du plasma afin de former à son tour l’ensemble des équipes soit environ 150 personnes dans sa propre usine à Goiana.

Hemobras est responsable pour sa part de la construction proprement dite de l’usine et de l’enregistrement au Brésil des produits fabriqués dans cette dernière.

Au terme de ce projet, Hemobras sera donc l’opérateur national du fractionnement Brésilien.

« C’est une collaboration stratégique car elle permet de renforcer l’indépendance sanitaire du Brésil dans le domaine des médicaments dérivés du plasma qui représente un objectif de santé publique très important » déclare Romulo Maciel, Président d’Hemobras.

« C’est un projet ambitieux et structurant qui mobilise les équipes du LFB aux côtés d’ Hemobras pour transmettre notre technologie et notre savoir-faire au bénéfice de l’Etat et des patients brésiliens » précise Christian Béchon, PDG de LFB S.A.

Mme Nora Berra, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, s’est félicitée à cette occasion « de voir ainsi reconnue internationalement la qualité de la technologie française dans le secteur de la Santé, en particulier l’excellence d’un laboratoire public dans le domaine très pointu des produits biologiques. Il s’agit d’une coopération de très grande ampleur entre nos deux pays, dont la finalité vise à garantir aux patients brésiliens l’accès à des spécialités fabriquées à partir du plasma collecté au Brésil et indiquées dans le traitement de maladies rares et graves, selon les mêmes principes d’indépendance sanitaire qu’en France ».

Cette collaboration inédite de transfert de technologie mobilisera près de 30 personnes au LFB pendant 6 ans. Ce contrat fait suite à une première étape de collaboration engagée depuis 2007, entre Hemobras et le LFB, qui a permis de réaliser les phases amont de conception de l’usine.

A propos du LFB…
Le LFB est un groupe biopharmaceutique français détenu à 100% par l’Etat qui développe, fabrique et commercialise des médicaments indiqués dans la prise en charge de pathologies graves et souvent rares dans des domaines thérapeutiques majeurs : l’immunologie, l’hémostase et les soins intensifs. Numéro un en France et au 6ème rang dans le monde dans le domaine des médicaments dérivés du plasma, le groupe LFB, à travers sa filiale LFB Biotechnologies, est également une des premières entreprises européennes dans le développement d’anticorps monoclonaux et de protéines de nouvelle génération issues des biotechnologies. En 2010, 86.5 millions d’euros ont ainsi été consacrés à la recherche et développement, avec un chiffre d’affaires de 411.6 millions d’euros. Le groupe LFB compte 1835 collaborateurs. www.lfb.fr

Ces joueurs du LOSC qui déshonorent le football...

Il existe une règle intangible en football, une règle indépassable, irréfragable, une règle que jamais l'on ne doit enfreindre : il faut accepter la défaite. Quel que soit le scénario du match, quel que soit le rôle joué par l'arbitre, quel que soit l'adversaire, quel que soit le vent, quel que soit le public, il faut accepter la défaite. On peut garder la tête haute, regretter tel incident ou événement de match, mais il faut accepter la défaite. Dans l'honneur et la dignité. C'est la loi du sport.

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Hier, en refusant d'assister à la cérémonie de remise des médailles suite à leur défaite dans le Trophée des Champions face à Marseille (4-5), les Lillois ont foulé au pied cette règle sacrée. Peu importe les raisons qu'ils ont mis, mettent ou mettront en avant, leur comportement est indigne. Ce faisant, ils ont déshonoré leur maillot et leur club. Et pire encore, ils ont injurié leurs supporters, si dignes et si passionnés. Voir Rio Mavuba venir chercher seul les médailles auprès de Frédéric Thiriez était un spectacle désolant, navrant et désespérant. Tant de bêtise ainsi affichée, revendiquée et proclamée, au mépris des lois du sport, de l'esprit du jeu et de la philosophie du football est absolument affligeant. Quelle désolation de voir Landreau, si grand gardien de but, se mettre au niveau zéro de l'éthique avec ses déclarations de fin de match au micro de Canal... Et cela vaut aussi pour Rudy Garcia qui aurait dû contraindre ses joueurs à assister à la cérémonie et qui a fait faillite morale hier soir... Quel naufrage... On peut tempêter contre un sort contraire, mais on doit respecter l'esprit du jeu. Comme l'a si bien dit Anigo, le directeur sportif de l'OM après la rencontre : "Je ne comprends pas les Lillois. Moi, j’ai un tempérament électrique, mais si j’ai perdu, j’ai perdu. Je viens chercher ma médaille et je garde ma rancœur. Si on avait perdu, on serait venu chercher nos médailles, c’est sûr."

Puisque nous en sommes à la question de principe qui ne discute pas, on ne veut même pas entrer dans le pourquoi du comment de l'attitude des footballeurs Lillois. Il se peut qu'ils aient eu raison de critiquer l'arbitrage, mais ils n'avaient pas à se conduire de la sorte, insultant les valeurs du sport et du football, et qui plus est en terre étrangère ! C'est un bien triste spectacle final qui a été offert au public de Tanger, que de voir des gamins mal élevés et trop gâtés se conduire en hooligans bas de plafond. Quelle belle vitrine pour le football français ! Quel gâchis après un match qui fut pourtant plaisant à suivre !

Les Lillois n'ont aucune excuse en l'espèce, pas même celle de pratiquer un jeu intéressant et vivant. Et l'on espère que des sanctions, tant au sein du club qu'au niveau de la LFP, seront prises dans les jours qui viennent afin de réparer l'outrage fait au football.

A titre de comparaison, imagine-t-on un seul instant les footballeurs anglais de Manchester United ou de Manchester City, qui disputeront, le 7 aout prochain, le Charity Shield, se comporter de la sorte s'ils étaient confrontés à une situation du même genre ? Non, évidemment. Parce que les sanctions tomberaient. Parce que là-bas les footballeurs professionnels sont des gens bien élevés, qui respectent leur sport, leur football, leur public et leur maillot. Parce qu'en un mot ils sont ce que les Lillois ont montré qu'ils n'étaient pas hier : des Gentlemen.

2 avocats déposent plainte contre l'Otan pour la mort de 4 Libyens

(Belga) Deux avocats, l'un belge, l'autre français, ont annoncé jeudi le dépôt devant la justice belge d'une plainte contre l'Otan par un Libyen, Khaled Hemidi, accusant l'Alliance atlantique d'avoir tué son épouse et ses trois enfants lors d'un bombardement qui aurait visé son père, un proche du leader libyen Mouammar Kadhafi.

Cette plainte, en vue d'une action civile en dommages et intérêts, a été déposée devant le tribunal de première instance de Bruxelles, ont précisé Mes Marcel Ceccaldi et son collègue belge Ghislain Dubois lors d'une conférence de presse à Bruxelles। Leur client Libyen, Khaled Hemidi, accuse l'Otan d'avoir tué son épouse et ses trois enfants lors d'un bombardement qui aurait visé le 20 juin son père, un général à la retraite et chef d'une tribu de la région de Syrte (centre de la Libye). Selon Mme Ceccaldi, son client a perdu dans cette attaque, sans doute menée par un drone (un avion sans pilote), deux filles de quatre et cinq ans, un garçon de trois ans, ainsi que sa femme, Safae, 34 ans. Cet avocat envisage aussi d'intenter au nom du régime de Tripoli une autre action contre l'Otan pour "crimes de guerre", début juillet auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. (ROJ)

levif.rnews.be

Rihanna : en feu sur scène mais petite mine à la ville

Cet été, Rihanna détonne... La starlette enchaîne les fashion faux pas et affiche même une mine renfermée. La Barbadienne se défoule sur scène pour sa tournée Loud Tour mais à la ville, elle a perdu toute son énergie. Quant à son bon goût vestimentaire, il a pris des vacances!

Alors qu'elle se rendait à une séance photo à Los Angeles, Rihanna a affiché un style des plus douteux. Passons encore sur sa combinaison short qui aurait pu faire de l'effet si la chanteuse R'n'B n'avait pas osé les sandales vert fluo. Quant aux accessoires, c'est une véritable catastrophe : collier à gros maillons dorés, lunettes noires classiques et sac Prada qui ne se mariait pas du tout avec l'ensemble ! Rihanna avait aussi bouclé sa chevelure de feu qui masquait son visage fatigué.

Il faut dire que la belle de 23 ans est remontée sur scène depuis juin dernier et on peut dire qu'elle se déchaîne ! RiRi mise tout sur la carte du sexy enchaînant les tubes comme Man Down ou California King Bed à coup de poses ultra sexy, voire vulgaires. La chanteuse déchaîne donc les foules ! Elle viendra d'ailleurs titiller le public français en octobre prochain (Lyon, 19 octobre, Paris, 20 et 21 octobre).

En plus de plaire toujours autant à ses fans, Rihanna a séduit le milieu de la mode. Elle vient d'être nommée femme de l'année par le Vogue italien. La star des charts est saluée pour son implication dans des oeuvres caritatives, sa carrière de chanteuse et sa capacité à réussir malgré de lourdes épreuves personnelles (en référence à sa relation tumultueuse avec Chris Brown et à son père drogué, Ronald Fenty). La nouvelle égérie Armani pose également régulièrement pour des couvertures magazines... Pour le numéro de septembre du Glamour américain, la belle prouve qu'elle peut être sophistiquée en prenant des poses élégantes, avec de magnifiques robes de créateurs.

Et dans les pages du magazine, Rihanna fait une révélation qui explique beaucoup de (...) Lire la suite sur purepeople.com

Lady Gaga, en larmes, confie ses regrets

Après quelques jours dans son New York natal, où elle a été croisée en compagnie de son ex Luc Carl, Lady Gaga s'est envolée pour Los Angeles. De la Cité des anges, la chanteuse a rendu hommage à Amy Winehouse disparue samedi et laissé ce message sur Twitter : "Amy a changé la pop music a tout jamais, grâce à elle je me suis souvenue qu'il y avait de l'espoir et je ne me sentais plus seule. Elle vivait le jazz, elle vivait le blues."

Mercredi, c'est en petite tenue, tout à fait transparente, que la chanteuse était photographiée à la sortie de son hôtel. La jeune femme de 25 ans était attendue sur le plateau de l'émission So you think you can dance, sorte de Nouvelle Star des danseurs. Comme le réalisateur Rob Marshall (Nine, Chicago), Gaga était l'un des juges invités sur le prime. Sur le plateau, elle est apparue dans un ensemble d'inspiration militaire rouge et or, spectaculaire. Après la prestation des candidats Allison Holker et Marko Germar, sur le titre I know it's over de Jeff Buckley, la chanteuse ne peut retenir ses larmes. Cette chanson lui rappelle son enfance et comme Marko qui exprime, après avoir dansé, ses regrets de ne pas avoir été le meilleur des fils, Gaga confie à son tour : "J'ai fait tellement d'erreurs quand j'étais plus jeune, il y a tellement de choses que j'aurais préféré ne pas avoir faites. J'ai ressenti ça à chaque moment de votre prestation. Vous êtes incroyables et peu importe votre classement, vous avez le truc en plus !"

Lady Gaga adore So you think you can dance. C'est d'ailleurs dans cette émission qu'a été diffusé pour la première fois son clip The Edge of glory en juin dernier.

La veille au soir, Lady Gaga et son entourage avaient passé la soirée au Chateau Marmont. Cet hôtel, situé dans West Hollywood, est une réplique bling bling du château d'Ambroise dans la vallée de la Loire. Très prisé par les stars pour sa politique très stricte (...) Lire la suite sur purepeople.com

Justin Bieber, Lady Gaga et Cheryl Cole...vous en avez marre de les voir ?

Trop c'est trop ! A l'époque du tout numérique et du 2.0, les méga-stars inondent le web et les médias ...Assez pour perdre en popularité ? C'est ce qu'il semble, d'après l'étude menée par Askmen.com auprès de 70 000 hommes. Dans cette Great Male Survey, il ressort que les hommes sont fatigués d'entendre parler d'un tas de célébrités, qui mobilisent l'attention des médias depuis quelques temps.

En tête des femmes dont les hommes sont fatigués d'entendre parler : Katie Price, une bimbo britannique qui fait chaque semaine la une des tabloïds (37%) mais aussi Lady Gaga, devenue incontournable depuis 2008 (28%) sans compter Cheryl Cole qui fait pleurer dans les chaumières avec ses innombrables peines de coeur et ses mésaventures avec X Factor (18%). En bas de la liste, les soeurs Middleton, qui ont beaucoup fait parler d'elles depuis le mariage de Kate le 29 avril dernier !

Côté hommes, c'est vraiment Justin Bieber, omniprésent des charts aux rayons de parfumerie , dont les hommes ne veulent plus entendre parler (53%), vient ensuite Charlie Sheen que les déboires conjugaux et professionnels ont pu agacer (7%), et en toute fin de liste le Prince William (5%).

Et vous, de qui n'avez-vous plus du tout envie d'entendre parler ?

C.M

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Et de trois Un troisième témoignage Dominique Strauss-Kahn : marie Victorine M. raconte sa liaison avec l'ex-directeur du FMI

Et de trois avec Marie Victorine. Un troisième témoignage de femme vient se greffer à l'imbroglio DSK. Il s'agit cette fois d'une certaine Marie Victorine M., 38 ans, qui raconte avoir été la maîtresse de Dominique Strauss-Kahn. Elle se confie à l'hebdomadaire suisse L'Illustré, qui lui a consacré une page dans son édition de mercredi.

A l'époque consultante travaillant à Los Angeles, Marie Victorine M. aurait rencontré celui qui était alors ministre, à Sarcelles, en 1997. Une relation aurait alors vu le jour entre eux, rendue difficile par les occupations politiques de DSK. «C'était devenu compliqué, raconte-t-elle (...). La relation était physique, intense». Cette idylle supposée aurait duré 9 mois.

Interrogée sur le comportement de l'ex-directeur du FMI à son égard, Marie Victorine M., née d'une mère espagnole et d'un père congolais, tient un discours à l'opposé de celui d'

Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, qui a porté plainte contre DSK pour tentative de viol. Alors qu'Anne Mansouret, qui a avoué avoir eu une relation sexuelle consentie avec DSK, le décrivait comme «brutal» et à l'«obscénité d'un soudard», cette nouvelle maîtresse présumée décrit plutôt un homme passionné, mais pas violent. «Il ne l'a jamais été avec moi, précise la jeune femme. Ni physiquement, ni verbalement. Dominique m'a étreinte parfois de façon brusque, mais pour moi c'était de la passion, pas de la brutalité».

France Soir rapporte que cette femme a été contactée par Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, le 18 juillet. «Ses questions étaient vraiment salaces, chirurgicales, relève-t-elle. Il m'a proposé de rencontrer sa cliente, mais j'ai refusé». Elle se dit aujourd'hui prête à témoigner devant le procureur New Yorkais Cyrus Vance, même si selon elle, ce témoignage «servirait sans doute plus la défense que (...) Lire la suite sur gala.fr

Shakira et Gerard Piqué : Le couple agace les Espagnols !

Depuis plusieurs mois, Shakira file le parfait amour avec le footballeur espagnol Gerard Piqué. Un couple terriblement glamour certes, mais qui commence à agacer les Espagnols ! A tel point que les tourtereaux ont été désignés comme le "couple le plus écoeurant d'Espagne". Rien que ça !

Shakira et Gerard Piqué sont fous amoureux et ne se lassent pas d'exhiber leur bonheur béat. Ils forment depuis plusieurs mois un couple aussi sexy que radieux, et après un début de romance discret, ils s'affichent sans cesse collés l'un à l'autre, comme deux adolescents découvrant les joies de l'amour. Une relation passionnée, qui a déjà lassé les Espagnols !

Un sondage réalisé par l'agence EFE, sur "les couples les plus écoeurants" d'Espagne, vient d'être dévoilé. Et avec 74% des votes, les amoureux montent sur la première marche du podium ! Ils sont suivis par le footballeur Iker Casillas et la superbe journaliste sportive Sara Carbonero, qui ont récolté 11% des voix. Ce sont les jeunes parents Javier Bardem et Penelope Cruz qui avec 4,9% des suffrages, s'offrent la troisième place du classement des couples qui agacent le plus les Espagnols !

Shakira et Gerard Piqué seront certainement ravi d'apprendre que l'opinion publique ne les supporte plus. Peut-être devraient-ils à l'avenir se montrer un peu plus discrets...

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Le porte-avions chinois inquiète les pays voisins

PEKIN (Reuters) - Les pays voisins de la Chine craignent que le programme de porte-avions développé par Pékin serve à terme à les intimider, même si les autorités chinoises assurent vouloir seulement assurer leur sécurité.

Au lendemain de la confirmation par Pékin de la remise en état d'un porte-avions de conception soviétique, et de la mise en construction de deux autres porte-avions, un journal officiel justifie jeudi cette décision par les invasions subies par la Chine au long de son histoire.

Les humiliations infligées par les puissances occidentales "ont laissé le peuple chinois dans la situation douloureuse de ne pas pouvoir défendre ses mers, et de devoir manger les fruits amers de la défaite à cause de son retard de développement", écrit le Liberation Army Daily.

Ce rapport de forces est en train de s'inverser, Pékin augmentant son budget militaire au moment où Washington envisage de diminuer le sien, ce qui n'est pas de nature à rassurer les pays frontaliers de la Chine, qui ont presque tous des conflits territoriaux avec leur puissant voisin.

Ces dernières années, des disputes maritimes ont opposé la Chine au Japon, au Vietnam et aux Philippines. Ces incidents - collisions entre bateaux ou accusations d'incursion dans les eaux territoriales - n'ont pas été très graves, mais ils ont provoqué à chaque fois de vives réactions diplomatiques.

TRANSPARENCE

"La question de la transparence de la politique de défense de la Chine et de son développement militaire est une source d'inquiétude pas seulement pour le Japon, mais pour toute la région et la communauté internationale", déclare jeudi le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano.

"Nous appelons la Chine à faire preuve de davantage de transparence en diffusant plus d'informations, y compris sur l'intérêt pour elle de posséder des porte-avions et sur ses programmes de construction et de déploiement (de tels navires)", ajoute-t-il.

La Corée du Sud se méfie aussi des intentions de la Chine, avec laquelle elle a une dispute territoriale et qui s'avère être aussi le principal soutien de la Corée du Nord.

"Dans le passé, la Chine ne manquait jamais une occasion de critiquer les Américains quand l'un de leurs porte-avions entrait en mer Jaune, près des côtes de la Corée du Sud", rappelle Moon Hong-sik, de l'Institut pour la stratégie de sécurité nationale, à Séoul.

"Maintenant, ils (les Chinois) sont capables de faire leur propre démonstration de force si un porte-avions américain est déployé à proximité de la Chine."

Plus que la remise en état du vieux porte-avions racheté à l'Ukraine en 1998, c'est la construction de navires chinois à Shanghai qui suscite l'inquiétude.

"Si l'on remet cela dans le contexte plus général d'expansion et de modernisation de l'armée chinoise, il y a de quoi se faire du souci", estime Daniel Pinkson, du centre de réflexion International Crisis Group à Séoul.

"Si l'on se pose la question de savoir ce qu'ils vont faire, ou pourraient faire, on ne peut qu'être inquiet des incertitudes qui vont se poser en mer de Chine méridionale", ajoute-t-il.

COURSE AUX ARMEMENTS

Aux Philippines, qui bordent la mer de Chine méridionale, le gouvernement a soumis cette semaine au Parlement un projet de budget 2012 qui prévoit une augmentation des dépenses militaires annuelles de 5 milliards à 8 milliards de pesos (132 millions d'euros).

"Le programme de porte-avions chinois illustre la modernisation de l'armée chinoise. Les Philippines ne peuvent pas tenir ce rythme", prévient Rommel Banlaoi, directeur de l'Institut philippin de recherche sur la paix, la violence et le terrorisme.

"Mais c'est un signal d'alerte pour les Philippines, qui doivent développer leur capacité de patrouille dans leurs eaux territoriales."

La Chine sera le troisième pays d'Asie, après la Thaïlande et l'Inde, à être équipée d'un porte-avions.

L'Inde, autre grande puissance nucléaire régionale, s'inquiète aussi des visées chinoises.

"Si les Chinois quittent le Pacifique ouest, il n'y a qu'une région qui les intéresse, l'Océan indien. De ce point de vue, la compétition (avec l'Inde) est inévitable", met en garde Raja Menon, un ancien amiral dans la marine indienne.

Le programme de porte-avions chinois pourrait relancer la course aux sous-marins en Asie du Sud-Est, estime Rory Medcalf, du Lowy Intitute for International Policy, à Sydney.

"Il y a déjà une course aux sous-marins dans la région. Cela pourrait renforcer cette dynamique, même si je ne pense pas que ce sera un facteur fondamental", précise-t-il.

La Chine défend son programme par la nécessité d'anticiper les risques futurs, soulignant qu'il faudra .

"Le 21e siècle a été qualifié de siècle de la mer (...) et la sécurité maritime est devenue un pilier important de la sécurité nationale", écrit le Liberation Army Daily, qui qualifie la modernisation de la Chine de "développement d'une force de paix".

Avec Jeremy Laurence à Séoul, Kiyoshi Takenaka à Tokyo, Manuel Mogato à Manille, Michael Perry à Sydney et C.J. Kuncheria à New Delhi, Tangi Salaün pour le service français

Niger et Guinée - Les héros de la presse libre sont…

La liberté de la presse avance en Afrique de l'Ouest. A grands pas au Niger, elle prend son temps en Guinée. Mais quelque soit le rythme, c'est à deux militaires que ces pays doivent une telle avancée démocratique.

Ces deux hommes qui ont refusé de mettre la presse au garde-à-vous sont le général Sékouba Konaté, président de Guinée par intérim dès décembre 2009, et le commandant Salou Djibo, à la tête du coup d'Etat qui renverse Mamadou Tandja au Niger le 18 février 2010.

Un rapport publié le 28 juillet 2011 par Reporters sans frontières (RSF) le confirme: leurs juntes respectives (le Conseil national de transition guinéen et le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie nigérien) sont à l'origine de la dépénalisation des délits de presse.

«Tous deux ont conduit des transitions apaisées qui ont débouché sur l'organisation d'élections libres et transparentes, auxquelles ils ne se sont pas portés candidats.Tous deux ont permis à la liberté de la presse de faire un pas en avant», peut-on lire dans le rapport (PDF).

Les élections organisées par Konaté ont débouché sur la première présidence élue démocratiquement, celle d'Alpha Condé, en décembre 2010.

Par ailleurs, le général est l'auteur de trois lois sur la liberté de la presse: la première inscrit le principe dans la Constitution; la seconde prévoit une Haute autorité de la Communication indépendante du pouvoir; et la troisième garantit l'accès à l'information. Malheureusement, les journalistes attendent toujours la bonne volonté d'Alpha Condé pour faire appliquer ces lois...

Au Niger, le président Mahamadou Issoufou, élu le 12 mars 2011, n'hésite pas a exprimer son attachement à la liberté de la presse. Cette position est conforme aux voeux du commandant Salou Djibo, à l'origine d'élections démocratiques. En plus de dépénaliser les délits de presse, le président a signé la «Déclaration de la Montagne de la Table» (PDF) le 5 mars 2011 au Cap, en (...) Lire la suite sur Slate.fr

Quel arabe pour faire parler Harry Potter?

Un vrai dilemme que celui de choisir le «bon arabe» pour le doublage des films et séries étrangères dans la péninsule arabique. Il n'existe qu'un arabe écrit dit «littéraire», que peu de gens l'utilisent à l'oral. Le problème est que l'arabe plus «oral» diffère d'un pays à l'autre.

«Le monde arabe ne forme pas un tout à proprement dit. C'est un ensemble de petits mondes qui se superposent, maintenant un étourdissant patchwork de peuples, cultures et langues différents», souligne le site du Wall Street Journal (WSJ).

Difficile donc de choisir l'arabe à privilégier pour le doublage de programmes diffusés dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient. Une problématique que connaît bien Khulu Abu-Homos, productrice TV pour Orbit Showtime Network, plate-forme de diffusion de 85 chaînes de télévision dans la région.

Pour le doublage de la série américaine Law & Order (New York Police Judiciaire), le choix s'était d'abord porté sur un doublage en arabe égyptien. Sauf que... «Les téléspectateurs avaient bien ri», confie Abu-Homos. L'arabe libanais n'a pas été plus probant: «Ils étaient moins captivés». Seul le doublage en arabe syrien semble avoir fonctionné.

Avec 250 millions de téléspectateurs au Moyen-Orient, le choix d'un dialecte et pas d'un autre pour les doublages peut être lourd de conséquences en termes d'audience. En particulier à l'approche du ramadan, période à laquelle les musulmans ont davantage tendance à garder les yeux rivés sur l'écran:

«Vous n'avez pas le droit à l'erreur. Vous pouvez tout aussi bien attirer les gens comme vous les mettre à dos», poursuit la productrice.

Concernant la série culte des films Harry Potter, le choix a été cornélien:

«Plutôt le dialecte égyptien, la lingua franca de la comédie arabe? Le libanais, léger et désinvolte, chouchou des sitcoms? L'arabe syrien, nerveux, sérieux, idéal pour la fiction? Khakeeji, dialecte arabe du golfe persique, où la (...) Lire la suite sur Slate.fr

Avi Bari, le Guinéen de l'armée israélienne

Maxime Perez, à Jérusalem
Adopté par une famille israélienne, il rêve aujourd'hui de devenir ambassadeur en Guinée. Adopté par une famille israélienne, il rêve aujourd'hui de devenir ambassadeur en Guinée. © Olivier Fitoussi pour J.A.

Venu seul de Conakry jusqu’à Tel-Aviv (Israël), cet orphelin, ancien clandestin, vient d’obtenir, à 21 ans, le grade d’officier dans l’armée israélienne.

Sous une chaleur écrasante, quatre groupes de soldats parfaitement alignés font face à la foule joyeuse qui a pris place dans les tribunes. En cette fin d’après-midi de juillet, l’ambiance festive contraste avec l’aspect solennel de la cérémonie. Et avec le lieu où elle se déroule : la base militaire de Tzrifin, l’une des plus importantes de la région de Tel-Aviv. Dans son uniforme vert olive, Avi Bari ne se laisse pas distraire par les acclamations et les banderoles. Lorsque son commandant s’approche pour lui remettre ses insignes d’officier, il gonfle le torse et fixe son regard sur l’horizon. Le colonel échange quelques mots avec le soldat, puis lui adresse une petite tape amicale sur la joue. Ému, Avi laisse enfin échapper un sourire. « J’ai repensé à ma traversée du désert et à tout le chemin parcouru depuis mon arrivée en Israël comme travailleur clandestin. Le destin m’a mené de Guinée jusqu’ici. Je fais aujourd’hui partie intégrante de ce pays et de son peuple. »

Il y a quelques années, Avi s’appelait encore Ibrahim Bari. Orphelin de Labé, il est vite pris en charge par son oncle, qui l’emmène à Conakry. Mais dans la capitale guinéenne où il grandit, le jeune homme ne se plaît pas. « On me faisait travailler dur, ça m’a donné envie de partir », explique-t-il. Dans le quartier de Matoto, Bari entend un jour parler d’Israël, nouvelle Terre promise des réfugiés du continent. Les gens y seraient bien traités et y gagneraient même beaucoup d’argent. En 2005, il décide de tenter l’aventure seul, persuadé qu’il va s’enrichir. L’adolescent de 15 ans se rend au Caire en avion, après avoir fait escale à Casablanca. Il n’a que quelques centaines de dollars en poche.

Son voyage se déroule sans encombre jusqu’à ce qu’il rejoigne la péninsule du Sinaï où l’attendent des passeurs bédouins. « Ce fut l’une des épreuves les plus dures de ma vie », raconte-t-il, marqué par le souvenir de cette expédition. « On marchait la nuit. Le reste du temps, on nous entassait sous des tentes. Il arrivait que nous restions des journées entières sans nourriture. » L’attente est longue, parfois interminable, dictée par les mouvements des gardes-frontières égyptiens qui n’hésitent pas à tirer sur les clandestins. Avi Bari se souvient qu’une fois les passeurs l’ont parqué pendant quinze jours dans le désert. « J’ai eu peur d’avoir été livré à des trafiquants. Avec les autres Africains, on a essayé de se rebeller. Mais deux adolescents bédouins nous ont braqués avec leur kalachnikov. »

La traversée de Bari s’achèvera à l’arrière d’un pick-up. De l’autre côté du grillage sectionné par les passeurs : Israël. Des taxis attendent, moteur en marche. Quelques heures plus tard, l’enfant de Labé arrive à Tel-Aviv, épuisé par les 5 500 km parcourus depuis sa Guinée natale. La métropole israélienne a pour lui des allures de Nouveau Monde. Bari prend la direction de Neve Shanan, un quartier proche de l’ancienne gare routière, où errent des milliers d’autres clandestins. Premier coup dur : le statut de réfugié lui est refusé par l’ONU au motif que la Guinée n’est pas en guerre. Il est envoyé à l’école Shanti, un centre d’accueil pour les immigrés mineurs et les enfants en difficulté.

En 2008, maîtrisant l’hébreu, il est embauché comme plongeur dans un restaurant. « Je n’avais aucune envie de rester en Israël et d’avoir la citoyenneté. Ce qui m’importait, c’était de gagner de l’argent et de repartir. » En situation illégale, le jeune Guinéen finit par se faire arrêter par la police d’immigration, qui le menace d’expulsion. Il est sauvé grâce à l’intervention de son instituteur, qui lui obtient une carte d’identité israélienne. Le destin d’Avi Bari bascule une fois de plus. Adopté par une famille originaire d’un kibboutz de Galilée, il reprend ses études et obtient son baccalauréat. À 18 ans, il est appelé sous les drapeaux, comme tout jeune Israélien. Sa motivation séduit ses commandants qui décident de l’envoyer suivre une formation d’officier.

Avec le recul, Bari considère que son engagement dans l’armée israélienne lui a appris à connaître le pays et à l’apprécier. Musulman et Noir, il arbore fièrement ses origines. « Je suis africain et je n’oublierai jamais d’où je viens. Mon passé ressurgit chaque matin au réveil, quand je repense aux étapes de ma vie. Cela me donne de l’ambition », assure-t-il. Conscient des difficultés que connaissent les milliers de réfugiés subsahariens présents en Israël, il promet de leur venir en aide en temps voulu. Mais son rêve est ailleurs : « Tôt ou tard, j’espère pouvoir être nommé ambassadeur en Guinée. Israël peut énormément apporter à mon pays d’origine. »


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Mahamadou Issoufou : "Kaddafi, les Nigériens, le Calife et moi..."

Le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de sa cérémonie d'investiture, au mois d'avril. Le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de sa cérémonie d'investiture, au mois d'avril. © AFP

Trois mois après son accession au pouvoir, le nouveau président du Niger ne connaît pas d’état de grâce. Une guerre se déroule à ses frontières, les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont plus que jamais menaçants et l’économie est à reconstruire… Pour ce démocrate socialiste, grand admirateur du calife Omar, la tâche s’annonce rude.

Cette interview a été réalisée avant l'arrestation de militaires accusés, selon des sources sécuritaires nigériennes, de tentative de coup d'État.

Mahamadou Issoufou, 59 ans, est un chef d’État modeste – « normal », dirait son camarade de l’Internationale socialiste François Hollande –, et cela se voit. Accompagné de son épouse et de son aide de camp, c’est dans un restaurant parisien sans prétention, autour d’un déjeuner auquel il touchera à peine, que celui qui préside depuis un peu plus de trois mois aux destinées du Niger a donné rendez-vous à Jeune Afrique en marge de sa première visite officielle en France. Point de suite dans un palace, mais un simple bed and breakfast à la résidence de son ambassadeur pour le dirigeant de l’un des pays les plus pauvres du continent, très démocratiquement élu par 58 % des voix, et qui revendique sa sensibilité d’homme de gauche. Mathématicien et ingénieur des Mines formé à Saint-Étienne, en France, celui que ses partisans surnomment Zaki (le « Lion ») est un Haoussa dont la principale qualité est sans doute la résilience. Candidat à chaque élection présidentielle depuis 1993, il s’est imposé au quatrième essai après avoir connu les gloires et les affres de la vie d’opposant : tour à tour clandestin, fondateur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), Premier ministre, président de l’Assemblée nationale, proscrit, objet d’un mandat d’arrêt inique… En définitive, l’obstination de son prédécesseur à prolonger son mandat au-delà du délai fixé par la Constitution a, en quelque sorte, fait son lit. Mamadou Tandja renversé par une junte de militaires républicains en février 2010, la voie était libre pour récompenser enfin la persévérance de son adversaire le plus constant.

Homme de terrain – il se targue d’avoir visité la quasi-totalité des localités du Niger – pas tribaliste pour un sou (la preuve : il a gagné dans la région d’origine de son adversaire et perdu dans la sienne), Mahamadou Issoufou a pour lui l’avantage de connaître sur le bout des doigts le fonctionnement du secteur minier, source de revenus exclusive (ou presque) du budget de l’État. Il fut, en effet, à la fin des années 1980 et au début des années 1990 directeur national des mines, secrétaire général de la Somaïr et directeur d’exploitation de la mine d’uranium d’Arlit. Reste qu’il accède au pouvoir en pleine tourmente régionale alors que le Niger, déjà en proie à la menace terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), doit faire face aux conséquences de la guerre chez son voisin libyen. Une équation à plusieurs inconnues dont ce scientifique se serait bien passé.

Jeune Afrique : Lors du sommet de l’Union africaine, fin juin, vous avez mis en garde contre un risque de « somalisation » de la Libye. N’est-ce pas excessif ?

Mahamadou Issoufou : Non. La crise libyenne amplifie les menaces auxquelles sont confrontés les pays de la région. Nous étions déjà exposés à la menace intégriste, à celle des organisations criminelles, des trafiquants de drogue, des trafiquants d’armes… Tous ces problèmes, aujourd’hui, sont accrus. D’autant que des dépôts d’armes ont été pillés en Libye, lesquelles ont été disséminées à travers toute la région. Oui, je suis très inquiet : nous craignons que l’État libyen ne se dissolve, comme cela s’est passé en Somalie, et que des extrémistes religieux accèdent au pouvoir.

Avez-vous des contacts avec les rebelles du Conseil national de transition (CNT) ?

Le Niger n’est ni du côté du colonel Kaddafi, ni de celui du CNT. Nous ne soutenons personne. Ce que nous voulons, c’est rapprocher les différentes positions pour arriver à une solution politique négociée. Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de solution militaire en Libye.

Vous avez rencontré le président Nicolas Sarkozy, le 6 juillet à Paris. Sur ce sujet, vous avez des positions très différentes…

Il est conscient qu’il faut trouver une solution rapide à la crise.

Mais pour lui, cela passe par le départ de Kaddafi…

Kaddafi a déjà accepté de ne pas participer aux négociations. C’est un pas important.

Seriez-vous prêt à l’accueillir au Niger ?

Tout le monde est d’accord pour que Kaddafi reste en Libye, y compris certains Occidentaux avec qui j’ai eu des entretiens. Il faut qu’il demeure en Libye, en citoyen libre et avec tous ses droits. La question de son exil, au Niger ou ailleurs, ne se pose pas.

Vous avez à Niamey une ambassade qui fonctionne encore avec un représentant du régime Kaddafi…

Comme dans toutes les capitales africaines. Le fait de conserver une ambassade libyenne à Niamey ne veut pas dire que l’on prend parti. On a simplement maintenu le statu quo. Je le répète : ce que nous voulons, c’est créer les conditions d’une solution politique négociée.

Vous connaissez bien Kaddafi. Vous l’avez rencontré quand vous étiez dans l’opposition. Le considérez-vous comme un ami ?

Le colonel Kaddafi a et a eu des amitiés avec tous les chefs d’État et tous les responsables politiques africains, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition. Ce n’est pas un secret. Le Niger a une frontière commune avec la Libye, le colonel Kaddafi connaît toutes les personnalités politiques nigériennes. Donc oui, j’ai eu des relations avec lui.

Vous a-t-il aidé financièrement ?

Non. On fantasme toujours beaucoup sur le soutien qu’il aurait apporté à tel ou tel. Mais il n’y a eu aucuns fonds libyens dans ma campagne électorale.

La Libye a investi au Niger…

Moins que dans d’autres pays, au Mali ou au Burkina par exemple. Il n’empêche : cette crise a des conséquences économiques très préjudiciables pour nous. La Libye avait par exemple décidé de financer une route : 1 100 km depuis la frontière libyenne jusqu’à Agadez. Aujourd’hui, le projet est à l’arrêt. Par ailleurs, tous les échanges commerciaux sont stoppés.

Peut-on chiffrer le coût de la crise libyenne pour l’État nigérien ?

Pour l’instant, on estime qu’on a déjà perdu 5 milliards de F CFA [7,6 millions d’euros, NDLR] et ce n’est que le début. D’autant que plus de 210 000 Nigériens ont fui la Libye et sont rentrés au pays. Ce sont des émigrés qui effectuaient des transferts d’argent et faisaient vivre beaucoup de monde, jusqu’à dix personnes parfois.

Selon certaines informations, vous auriez donné votre accord pour que la France livre des armes au CNT à partir du territoire nigérien. Qu’en est-il exactement ?

C’est totalement faux. C’est même une question de logique : les Français sont aux portes de Benghazi, les navires français sont à quelques kilomètres des côtes libyennes… Pourquoi iraient-ils se compliquer la vie en passant par le Niger pou livrer des armes au CNT ? Cela n’a pas de sens !

Le 12 juin, une cargaison d’explosifs a été saisie dans la région d’Arlit. Il y a eu des arrestations, dont un certain Mohamed Abta Hamaïdi, trafiquant puissant et ex-conseiller de votre prédécesseur, le président Tandja. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Il y a effectivement eu un accrochage entre des trafiquants d’armes et l’armée nigérienne, mais je ne suis pas en mesure de dire si ces trafiquants sont liés à Aqmi. Ce que l’on sait, c’est qu’ils venaient de Libye et que l’on a saisi une importante quantité de Semtex. L’enquête est en cours. Quant à Abta, qui a été arrêté deux jours plus tard, il faisait effectivement partie des gens qui convoyaient cette cargaison d’armes. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant.

Qu’attendez-vous de lui : des renseignements ?

Oui. L’enquête et les interrogatoires sont en cours.

Cet homme a-t-il, comme on le dit, négocié sa reddition ?

Il est prématuré d’en parler.

Vous êtes au pouvoir depuis trois mois. La coalition de 33 partis qui vous a soutenu pour votre élection va-t-elle tenir ?

Je le pense. Nous avons une coalition soudée autour d’un certain nombre d’objectifs et de valeurs. Tous les partis qui m’ont soutenu pour la présidentielle, et en particulier le parti Lumana de Hama Amadou, en ont discuté avant le second tour. Ensemble, nous avons défini un programme de gouvernement qui est le ciment de notre coalition.

L’opposition et les syndicats ont refusé d’entrer au gouvernement, malgré votre main tendue. Le regrettez-vous ?

Non. L’opposition a voulu respecter la règle classique du jeu démocratique – même si, moi, je continue de penser que le gagnant d’une élection doit tenter de rassembler tout le monde, y compris les perdants. C’est leur choix et je le respecte.

Quelles sont vos relations avec votre ancien concurrent Seini Oumarou ?

Excellentes. Il est le chef de file de l’opposition, je le rencontre de temps à autre. L’opposition a désormais un statut au Niger. J’ai fait voter à l’Assemblée une loi définissant les avantages du chef de l’opposition, qui a rang et avantage de chef d’institution de la République. Mon objectif, c’est de créer les conditions d’une démocratie apaisée. Le fait que nous soyons dans des camps différents ne doit pas nous empêcher de nous parler et de nous consulter. En politique, il y a des adversaires, mais il n’y a pas d’ennemis.

Et avec Hama Amadou, qui était lui aussi candidat à la présidentielle et qui vous a soutenu au second tour ?

Cela se passe aussi très bien.

C’est une cohabitation ?

Non, nous sommes dans la même majorité. Il est le président de l’Assemblée nationale, il occupe un poste important. Comme vous le savez, la présidence de la République n’est pas un banc, c’est un fauteuil sur lequel, au bout du compte, il n’y a qu’une seule personne qui s’assoit. Cela ne nous empêche pas de travailler ensemble main dans la main.

Pourtant, en mai 2007, vous aviez déposé au Parlement une motion de censure qui a entraîné la chute de son gouvernement…

Mais il sait bien que c’est la règle du jeu ! J’étais dans l’opposition, il était Premier ministre. Moi, je faisais mon travail d’opposant. Non, il ne m’en veut pas. La preuve, c’est qu’il a appelé à voter pour moi.

Vous avez nommé Brigi Rafini au poste de Premier ministre. Parce qu’il est touareg ?

Pas du tout. C’est un grand commis de l’État que j’ai choisi pour son expérience et ses compétences. Il a été sous-préfet, préfet, ministre dans le gouvernement de Seyni Kountché, président de l’Assemblée nationale de l’époque… Depuis trois mois que l’on travaille ensemble, j’ai eu la confirmation que je ne m’étais pas trompé.

L’ancien président Mamadou Tandja a été libéré le 10 mai. On dit que le Sénégalais Abdoulaye Wade est intervenu en sa faveur. Est-ce exact ?

Aucun chef d’État n’est intervenu. C’est une décision de justice, et la justice nigérienne est indépendante.

Va-t-il revenir en politique ?

Posez-lui la question.

Toute l’opposition a défilé chez lui après sa libération…

C’est normal. Sa mère est morte pendant qu’il était en prison. Moi-même, je suis allé lui rendre visite. C’est la tradition.

Est-il libre de refaire de la politique ?

Bien sûr, comme n’importe quel citoyen.

Craignez-vous cette éventualité ?

Pas du tout.

Lorsqu’il était au pouvoir, Mamadou Tandja a fait émettre contre vous un mandat d’arrêt international pour blanchiment d’argent. Lui avez-vous pardonné ?

Il faut jeter la rancune à la rivière. D’ailleurs, je n’ai pas cherché à m’opposer à sa libération. J’aurais pu me pourvoir en cassation, j’ai préféré tourner la page. L’énergie que je pourrais mettre à le persécuter, il vaut mieux que je la mette à construire. C’est ma philosophie.

Comment jugez-vous son bilan économique et social ?

Le Niger aurait pu être mieux géré. Comme j’ai coutume de le dire, le Niger n’est pas un pays pauvre, c’est un pays mal géré, et il a été mal géré pendant les deux mandats de Tandja. Les ressources du pays auraient pu être utilisées de manière plus efficace. Avec les mêmes ressources, on aurait pu faire deux fois, trois fois plus que ce qui a été fait : plus d’écoles, plus de dispensaires, plus de routes, plus de puits.

Reste que ce qui a précipité sa chute ce n’est pas sa gestion, mais le « tazartché », c’est-à-dire son projet de se maintenir au pouvoir à tout prix…

Effectivement. Sans le « tazartché », il aurait quitté le pouvoir par la grande porte.

Finalement, le « tazartché » vous a rendu service ?

Oui, c’est probable. Si le président Tandja avait laissé les élections se dérouler normalement, en 2009, et s’il avait soutenu un autre candidat de son parti, peut-être que je n’aurais pas été élu.

Tandja a contraint la société Areva à plier face aux exigences de l’État nigérien. Cela aussi, vous le critiquez ?

C’est un bel exemple de communication à usage interne. Il n’y a pas eu de bras de fer. J’ai entendu dire que Tandja avait mis fin au monopole d’Areva au Niger, mais Areva n’a jamais eu de monopole au Niger. Le secteur de l’uranium a toujours été diversifié. Je suis bien placé pour le savoir puisque j’ai dirigé la Somaïr pendant cinq ans. La Somaïr avait quatre actionnaires dès l’origine : les Allemands, les Italiens, le Niger et la Cogema, que l’on appelle aujourd’hui Areva. Un capital ouvert donc, mais la propagande a prétendu que Tandja avait mis fin à un monopole qui n’existait pas.

La junte qui vous a précédé avait mis sur pied une Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale pour passer au crible la gestion du président Tandja. Allez-vous, de la même manière, vous intéresser à la gestion des militaires ?

Non, il n’y a pas, à proprement parler, d’audit sur la gestion du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie [CSRD]. Le CSRD avait entrepris une moralisation de la vie publique. Il nous a laissé un certain nombre de dossiers que nous avons repris et que nous étudions.

La presse nigérienne affirme toutefois que, lorsque la junte était au pouvoir, 30 milliards de F CFA (près de 46 millions d’euros) auraient été illégalement sortis des caisses de l’État…

Ce chiffre est très exagéré. L’inspection générale a constaté des anomalies au ministère des Finances, mais sur des sommes bien moindres. Et, encore une fois, cela ne signifie pas qu’il y a une enquête spéciale CSRD. En revanche, puisque l’important est d’assainir la gestion des finances publiques, je vais mettre en place une haute autorité chargée de la lutte contre la corruption et l’impunité.

Vous avez réorganisé la hiérarchie militaire début juin. Pourquoi ?

Il est normal qu’il y ait une rotation des chefs de l’armée. Il n’y a pas d’autres raisons.

Quatre officiers supérieurs avaient été accusés de complot et arrêtés sous Salou Djibo. Ils ont été relaxés. N’est-ce pas un camouflet pour l’ex-chef de la junte ?

Non, je ne pense pas que Salou Djibo puisse voir les choses comme cela. Il sait que la justice nigérienne est indépendante. Ces officiers ont été libérés par la justice, tout comme Tandja a été libéré par la justice. Ni Djibo ni moi-même avons rien de plus à dire. C’est la preuve que nos institutions marchent très bien.

Salou Djibo, c’est un peu votre Sékouba Konaté (chef de la transition, en Guinée, avant l’élection d’Alpha Condé) : il quitte l’armée mais se dit toujours « disponible en cas de besoin »…

Salou Djibo a rendu d’immenses services à notre pays. Il a ramené le Niger sur les rails de la démocratie. Ce qu’il a fait pour le Niger n’a pas de prix. C’est un grand patriote.

Envisagez-vous de lui faire jouer un rôle ?

Pour l’instant, il souhaite s’occuper de sa fondation. Quand on a fait la passation de service, en avril, je lui ai demandé ce qu’il voulait. Il m’a dit « rien ». Je lui ai alors demandé ce qu’il voulait pour son entourage. Là encore, il a répondu « rien ». La seule chose qu’il souhaitait, m’a-t-il dit, c’est que je réussisse. Ça, c’est Salou Djibo.

L’armée nigérienne est-elle une armée putschiste ou une armée républicaine ?

Elle est, pour l’essentiel, une armée républicaine. Certes, il y a eu des circonstances précises qui ont fait qu’elle est intervenue en 1974, en 1996, en 1999 et, enfin, le 10 février 2010. Doit-on en conclure que c’est une armée putschiste ? Je ne le pense pas.

La famille du général-président Baré Maïnassara, assassiné en 1999, a vu sa dernière plainte déboutée par la justice, il y a deux mois. Saura-t-on un jour la vérité ?

Cet assassinat a été un véritable drame, mais l’affaire est, comme vous le dites, entre les mains de la justice. En tant que président, je n’interviens pas.

Vous avez beaucoup promis pendant votre campagne. Comment tenir de tels engagements avec une marge budgétaire quasi nulle ?

J’ai fait des promesses ambitieuses, certes, mais réalistes, et c’est le moins que l’on puisse faire pour sortir le Niger de la pauvreté. Nous allons investir 900 milliards de F CFA dans l’agriculture et accroître les rendements. C’est le but de l’initiative 3 N, « les Nigériens nourrissent les Nigériens », parce que je suis convaincu que la famine n’est pas une fatalité. Nous allons aussi développer les infrastructures, et notamment le chemin de fer, pour réduire les coûts du transport, investir dans l’énergie et l’éducation… Tout cela nous permettra de créer 50 000 emplois par an, soit 250 000 sur cinq ans.

Comment allez-vous financer ce programme ?

Il nous faut 9 milliards d’euros. Le Niger financera à hauteur de 50 %. L’autre moitié viendra des partenaires extérieurs. C’est à notre portée.

Vous comptez sur l’uranium et, bientôt, sur le pétrole…

Sur l’uranium, bien sûr, puisque nous allons ouvrir une troisième mine, à Imouraren, qui nous permettra de doubler notre production en 2013. Nous comptons aussi sur le pétrole : le premier baril sortira en 2012. Il sera évacué jusqu’au port de Kribi, au Cameroun, via le Tchad. Les perspectives sont donc bonnes. Le Fonds monétaire international [FMI] est d’ailleurs optimiste : le Niger va connaître un important taux de croissance.

Vous appelez les Nigériens à un changement des mentalités. Qu’est-ce à dire ?

Les Nigériens perdent trop de temps ! C’est l’une des ressources que l’on gaspille le plus au Niger et en Afrique en général. Moi par exemple, je suis au bureau de 7 h 30 à 19 h 30. Il faut que les gens suivent l’exemple.

Vous êtes un mathématicien de formation. Cela vous aide-t-il dans la gestion des affaires publiques ?

Probablement. J’ai tendance à penser que les scientifiques sont plus rigoureux.

Vous avez été quatre fois candidat à une élection présidentielle. D’où vous vient cette ténacité ?

De mes convictions et des valeurs auxquelles je crois.

Quels sont vos modèles politiques ?

Je ne suis pas un intégriste, mais j’aime citer le calife Omar, le troisième calife de l’Islam. C’était un homme juste. Écoutez cette histoire : « Un soir, comme tous les soirs, le calife Omar sort de Médine pour faire sa ronde incognito et voir comment se porte le peuple. Il aperçoit une femme qui fait bouillir une marmite. La marmite est vide, mais la femme la laisse sur le feu pour que ses enfants, qui pleurent, aient l’espoir de manger quelque chose. La femme ne le reconnaît pas. Elle critique donc à haute voix le calife Omar, dont elle imagine qu’il est tranquillement chez lui, le ventre plein, sans se soucier des pauvres. Omar rentre alors à Médine, achète des vivres pour la femme, les lui rapporte sur sa tête et lui prépare à manger. » Quel chef d’État pourrait faire cela aujourd’hui ?

Et vos modèles parmi les hommes politiques nigériens ?

J’en ai beaucoup. À ma manière, je fais la synthèse de tous ceux qui m’ont précédé : Djibo Bakary, Hamani Diori, Seyni Kountché… Tous ont des aspects positifs dont il faut s’inspirer.

Vous êtes un homme de gauche, membre de l’Internationale socialiste. La manière dont le camarade Laurent Gbagbo s’est comporté vous a-t-elle affecté ?

Sa chute m’a fait beaucoup de peine. J’aurais souhaité une sortie différente. Les images de sa capture m’ont choqué. Je ne veux plus en parler.

N’est-il pas en partie responsable de son sort ?

Tout cela est douloureux, il ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie.

Combien de temps un chef d’État doit-il rester au pouvoir ?

Dix ans. Après, il faut partir. Ce qu’on n’a pas fait au bout de dix ans, on ne le fera pas plus tard. Dix ans, cela fait deux mandats au Niger. C’est amplement suffisant.

On vous surnomme Zaki, le « Lion » en haoussa. Le lion est un prédateur, cela ne vous ressemble pas…

Ce n’est pas moi qui ai choisi ce surnom, mais je ne pense pas que les militants qui l’utilisent aient cet aspect en tête. Ils disent plutôt que le lion, c’est le symbole du courage, de la détermination et de la force. La force des arguments, pas les arguments de la force.


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Sénégal : Diouf suspendu 5 ans !

L'attaquant El-Hadji Diouf (30 ans, 1 match et 1 but dans le championnat écossais en 2011) prend cher... Alors qu'il avait pointé du doigt la corruption qui régnerait au sein de la Fédération sénégalaise de football sur l'antenne de RFI, en juin dernier, il a écopé d'une "interdiction d'exercer toute activité relative au football pour une période de cinq ans। Il a le droit de rendre cette décision non avenue en faisant régulièrement opposition devant la commission de discipline de la Fédération sénégalaise de football. La Fédération dispose de la faculté de demander, en cas d'infraction grave, l'extension au niveau mondial des sanctions prises", a précisé la Fédération des Lions de la Teranga. L'ancien Lensois avait été prêté par Blackburn aux Glasgow Rangers en janvier dernier. (Par Candice Heck)
maxifoot.fr

Inondations meurtières au Ghana : les mines illégales montrées du doigt

Par Jeune Afrique
Les inondations sont récurrentes dans cette région du Ghana. Les inondations sont récurrentes dans cette région du Ghana. © AFP/Archives

Des pluies torrentielles ont frappé la région orientale du Ghana. Quatre personnes ont péri et 10 000 autres ont été déplacées. Le gouvernement accuse l’exploitation minière illégale.

Comme presque chaque année au Ghana, des pluies torrentielles ont fait sortir de son lit le fleuve Birmin, situé dans la région orientale. Plusieurs villages des districts d'Atiwa, de Kade et de Fanteakwa ont été inondés.

Quatre personnes ont péri et 10 000 autres ont été déplacées et hébergées temporairement dans les écoles et les églises, selon le coordinateur régional des secours ghanéens, Ransford Owusu Boateng.

En visite, lundi, dans les zones sinistrées, le président ghanéen, John Evans Atta Mills, a affirmé sa détermination à lutter, avec les communautés, contre l’exploitation minière illégale, accusée par les autorités d’avoir causé le débordement du fleuve Birmin.

Les miniers clandestins, connus localement sous le nom de « galamsey », exploitent de nombreux sites dans la région sinistrée, où des éboulements mortels se sont déjà produits.

"Ils ont détourné le cours de la rivière"

« En plus de creuser dans tous les sens, les [mineurs illégaux] ont aussi bloqué le passage de la rivière et détourné son cours pour nettoyer les métaux extraits », a déclaré le coordinateur de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes du Ghana (NADMO), Kofi Portuphy, à l’agence Reuters.

Les autorités ont par ailleurs promis de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’exploitation minière, déjà interdite, dans la région. Des programmes de secours et d'évacuation d'urgence été mis en place pour les communautés touchées.

Les dernières inondations dans le pays datent de 2010. Elles avaient causé la mort de 17 personnes et détruit des centaines d’hectares de terres arables. Le porte-parole de la NADMO, Nicholas Mensah, avait alors mis en cause l’ouverture des vannes du barrage de Bagré, dans le sud du Burkina Faso, qui aurait « aggravé » la situation au Ghana, frappé par de fortes pluies. La Société nationale d’électricité du Burkina, qui gère ce barrage sur le fleuve Volta, avait nié toute implication dans la catastrophe.

Les services météorologiques ont alerté sur les risques de montée des eaux dans le sud du pays pour les prochains jours.

(Avec agences)


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Le Soudan du Sud devient le 54e membre de l'Union africaine

ADDIS ABEBA (Reuters) - Le Soudan du Sud nouvellement indépendant a été admis mercredi comme 54e membre de l'Union africaine.

Le Soudan du Sud, un des pays les plus pauvres du monde, a proclamé le 9 juillet son indépendance après vingt ans d'un conflit entre le Nord et le Sud qui a fait plus de deux millions de morts.

La sécession du Sud a été acceptée par le gouvernement de Khartoum.

Les deux pays doivent reprendre la semaine prochaine des négociations sous l'égide de l'Union africaine (UA) pour tenter de résoudre leurs points de désaccords, notamment le partage des revenus du pétrole.

L'UA a annoncé dans un communiqué mercredi soir qu'elle avait reçu davantage de voix que la majorité requise pour admettre le Soudan du Sud au sein de l'organisation panafricaine.

Elle a précisé qu'une cérémonie de lever du drapeau sera organisée à une date encore indéterminée à son siège d'Addis Abeba, en Ethiopie.

L'UA n'avait pas accueilli de nouveau membre depuis l'Erythrée en 1993.

Le Soudan du Sud a été admis le 14 juillet comme 193e membre de l'Assemblée générale de l'Onu.

Aaron Maasho, Tangi Salaün pour le service français

BURKINA FASO, CIMETIERE DE DAGNOEN: La tombe de Thomas Sankara vandalisée

camer.beTombe Sankara Vandalisee:camer.beL’ex- président du Faso assassiné en 1987, Thomas Sankara, ne repose pas en paix. Sa tombe a été vandalisée. Informés, nous nous sommes rendus sur les lieux hier après-midi, au cimetière de Dagnoen, à Ouagadougou et nous avons constaté que la partie supérieure de la tombe, celle sur laquelle est écrite l’épitaphe, a été démolie. Quelques personnes présentes sur les lieux n’ont pas pu nous situer sur cet acte de vandalisme. Néanmoins, un admirateur du défunt président, l’Espagnol Santos Santoline que nous avons rencontré sur les lieux, considère toujours la tombe de Thomas Sankara comme un lieu de pèlerinage.
© Le Pays : RS

Affaire Habré: les Tchadiens peuvent compter sur la Belgique

Le 22 juillet 2011, le gouvernement tchadien a annoncé qu'il souhaitait que le Sénégal extrade l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré vers la Belgique pour y être jugé.

Nous, les victimes tchadiennes, ne pouvons que nous réjouir de cette démarche responsable. En effet, après plus de vingt ans d'impunité, l'extradition de Habré vers la Belgique apparaît comme la seule option réaliste pour que celui-ci réponde enfin des charges portées contre lui dans le cadre d'un procès équitable.

J'entends très souvent des personnes qui n'ont pas suivi le dossier demander «mais de quoi se mêle la Belgique?» ou se plaindre d'un prétendu «néocolonialisme judiciaire» de Bruxelles.

Pour comprendre notre position, il faut remonter dans le temps. C'est en 2000 que des victimes tchadiennes avaient porté plainte contre Habré à Dakar, son lieu d'exil. Quand le doyen des juges sénégalais a inculpé Habré pour crimes contre l'humanité et actes de torture, notre espoir, brisé par les horreurs de son régime, renaissait enfin. Après huit années de répression (1982-1990) marquées par des milliers de morts (40.000, selon une commission d'enquête), il semblait que l'ex-despote allait enfin devoir répondre de ses actes.

Mais à la suite d'interférences politiques dénoncées par les Nations unies, les juridictions sénégalaises se sont déclarées «incompétentes» pour juger Habré et nous sommes alors partis à la recherche d'une juridiction compétente. Un juge belge a déclaré notre plainte recevable en application de la loi de compétence universelle et en septembre 2001, le président du Sénégal Abdoulaye Wade, qui voulait -déjà- expulser Habré a déclaré:

«J'étais prêt à envoyer Hissène Habré n'importe où... mais Kofi Annan est intervenu pour que je (le) garde sur mon sol, le temps qu'une justice le réclame... Le Sénégal n'a ni la compétence, ni les moyens de le juger. Le Tchad ne veut pas le juger. Si un pays, capable (...) Lire la suite sur Slate.fr