12 juillet, 2011

Ouganda: ouverture du premier procès pour crimes de guerre

Joseph Kony, leader de la LRA, le 12 novembre 2006 au Soudan (© 2009 AFP)


Le premier procès pour crimes de guerre en Ouganda s'est ouvert lundi à Gulu, dans le nord du pays,...


Le premier procès pour crimes de guerre en Ouganda s'est ouvert lundi à Gulu, dans le nord du pays, où comparait un ancien commandant de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), un mouvement de guerilla qui a multiplié les exactions contre les civils pendant vingt ans.

Thomas Kwoyelo, qui avait rang de "colonel" au sein de la LRA, a réfuté devant une chambre spéciale de la Haute Cour de justice les 53 chefs d'accusation d'assassinats, prises d'otage, destruction de biens d'autrui et blessures.

"Toutes les attaques ont été soit commises par lui soit menées en toute connaissance de sa part", selon l'acte d'accusation.

Menotté mais cheveux impeccablement coiffés, Thomas Kwoyelo, 39 ans, a secoué la tête en signe de dénégation lors de la lecture des chefs d'accusation, devant une salle d'audience pleine à craquer.

"Les Ougandais et la communauté internationale savent que justice doit être rendue et elle sera rendue. Ceci indépendamment de qui gagne et de qui perd", a déclaré le président d'audience, le juge Yorokamu Bamwiine.

Mais Thomas Kwoyelo, arrêté en mars 2009 en RD Congo, n'était qu'un officier subalterne de la LRA, à qui l'amnistie offerte par la loi a été injustement refusé, selon son avocat.

"Des officiers de plus haut rang de la LRA comme les brigadiers Kenneth Banya et Sam Okolo ont bénéficié de l'amnistie (...). L'accusé étant de rang inférieur, le refus (de sa demande d'amnistie) viole ses droits constitutionnels à un jugement équitable", a estimé Me Caleb Alaka.

Quelques mois après l'accession au pouvoir par les armes, en 1986, de l'actuel président ougandais Yoweri Museveni, est né dans le Nord du pays, majoritairement peuplé par l'ethnie Acholi, un mouvement de guerilla opposé aux forces gouvernementales.

Les combats, qui n'ont cessé qu'avec le lancement d'un processus de paix en 2006, ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et 1,8 million de déplacés.

Dirigée à partir de 1988 par Joseph Kony, en fuite aujourd'hui, la LRA est accusée de massacres de civils, de mutilations et d'enrôlements forcés d'enfants. Amoindri et chassé d'Ouganda, ce mouvement demeure actif en Centrafrique et dans le nord-est de la RD Congo. Les organisations de défense de droits de l'homme ont également accusé les forces gouvernementales de nombreux crimes contre les civils pendant les deux décennies de combats.

Joseph Kony et trois de ses plus proches lieutenants sont depuis 2005 sous le coup de mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale, ce qui n'est pas le cas de Thomas Kwoyelo.

En avril 2008, après 20 mois de négociations, Kampala et la LRA avaient finalisé un accord de paix, mais Joseph Kony a toujours refusé de le signer, invoquant les mandats d'arrêt de la CPI contre lui et ses collaborateurs.

Alors que le processus de paix avançait et que la LRA persistait à désigner la CPI comme le plus grand obstacle, l'Ouganda avait annoncé la création d'une division spéciale de sa Haute Cour pour enquêter sur les crimes de guerre, avec alors l'idée que si la CPI estimait ce tribunal local légitime, elle pourrait abandonner ses mandats d'arrêt.

"Des poursuites pour crimes de guerre menées sur place sont essentielles pour s'assurer que les auteurs de crimes graves commis pendant le conflit dans le Nord de l'Ouganda n'échappent pas à la justice", a affirmé Elise Keppler, de l'organisation Human Rights Watch, dans un communiqué.

"Mais les procès doivent être équitables et crédibles, et les témoins doivent être protégés. Ce premier procès servira de test pour savoir si ces critères sont respectés", a-t-elle ajouté.

Après quatre heures d'audience, Thomas Kwoyelo a été maintenu en détention et la prochaine audience fixée au 15 août.


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Alou Diarra a signé avec l'OM

Alou Diarra le 2 juin 2011 à Minsk (© 2009 AFP)


Le milieu de terrain Alou Diarra, capitaine des Girondins de Bordeaux (Ligue 1) et de l'équipe de...


Le milieu de terrain Alou Diarra, capitaine des Girondins de Bordeaux (Ligue 1) et de l'équipe de France, a signé avec l'Olympique de Marseille (L1), a-t-on appris lundi auprès du club marseillais, vice-champion de France.

"Alou Diarra a passé avec succès la nécessaire visite médicale ce lundi matin au centre RLD et a signé son contrat avec l'OM dans la foulée en compagnie du directeur général, Philippe Perez", affirme le club sur son site internet.

Aucun détail n'a été précisé sur la durée du contrat ou le montant du transfert.

Diarra, 29 ans, 1,88 m pour 81 kg, pisté de longue date par l'entraîneur de l'OM Didier Deschamps, devait rejoindre dans la soirée ses nouveaux coéquipiers au port du Crouesty, sur la commune d'Arzon (Morbihan), où l'OM est en stage de pré-saison.

L'arrivée de Diarra était encore conditionnée la semaine dernière, de source proche de l'OM, au règlement de la question des "modalités de paiement" du transfert, de l'ordre de 4,5 millions d'euros.

La trésorerie de l'OM est en effet tendue, malgré l'injection de 20 millions d'euros par la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus.

"Avec Diarra, le club s’attache les services d’un milieu défensif international d’expérience parmi les meilleurs français à son poste. La sentinelle, comme on dit aujourd’hui par excellence", souligne l'OM sur son site internet.

Né à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Diarra a été formé à Louhans-Cuiseaux, avant de partir à 19 ans au Bayern Munich (1re div. allemande). Il n'a toutefois jamais joué en Bavière, pas plus qu'à Liverpool (1re div. anglaise) qu’il a rejoint deux ans plus tard.

Prêté au Havre puis à Bastia, ce longiligne milieu de terrain (34 sélections chez les Bleus) explose finalement à Lens à partir de 2004. Il participe ensuite au Mondial-2006 en Allemagne, au cours duquel il entre notamment en jeu lors de la finale perdue face à l'Italie.

Avec Diarra, Nkoulou, Morel et Amalfitano, l'OM a ainsi bouclé rapidement son mercato estival. Seuls de nouveaux départs pourraient désormais permettre de nouvelles arrivées, notamment celle d'un attaquant expérimenté.


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Échec du quartette Pas d'alternative à la demande palestinienne

Nous irons à l'ONU et nous espérons que les États-Unis n'utiliseront pas leur veto, mais que nous irons avec leur accord», a déclaré à des journalistes M. Abbas à l'issue d'une rencontre avec le président grec Karolos Papoulias.

«Nous espérions la publication d'une déclaration du Quartette, mais l'absence de déclaration est un signe de division entre ses membres», a-t-il souligné, au lendemain de la réunion du Quartette (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) à Washington, qui s'est achevée sans déclaration finale. «Nous voulons qu'ils s'entendent pour revenir à notre choix fondamental, les négociations, si la colonisation s'arrête et si Israël accepte les lignes de 1967 comme base de référence des négociations», a réaffirmé le dirigeant palestinien.

«Si toutes les occasions sont épuisées et qu'il n'y a pas de reprise des négociations, la dernière option qu'il nous reste est d'aller aux Nations unies», a-t-il ajouté. Auparavant, M. Erakat avait déclaré à l'AFP qu'il n'existait «aucune autre option pour quiconque que de soutenir la démarche palestinienne à l'ONU pour demander l'adhésion à part entière de l'État de Palestine sur les frontières de 1967». «Il est temps pour la communauté internationale de soutenir la tentative palestinienne pour obtenir l'adhésion de l'État de Palestine sur les frontières de 1967, parce que cette démarche préserve le processus de paix et le principe de la solution à deux États, que ruine Israël», a-t-il plaidé. «La tentative d'établir une égalité entre la victime palestinienne et le bourreau israélien qui occupe notre terre et de rejeter sur les deux parties la responsabilité de l'arrêt des négociations est fausse et injuste», a jugé M. Erakat. Israël n'avait pas réagi dans l'immédiat de source officielle à l'échec de la réunion du Quartette. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton ont renoncé à publier une déclaration à l'issue de leur dîner, qui concluait une journée de travail de leurs conseillers, en raison de l'écart entre les parties, selon un haut responsable de l'administration américaine. «Au bout du compte, c'est aux parties de prendre les décisions difficiles», a affirmé ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un État de Palestine faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix, une option catégoriquement rejetée par Israël et Washington, qui a annoncé son intention d'y opposer son veto.

Trop tôt pour dresser un « constat d'impasse »

La France estime qu'il est «un peu tôt pour dresser un constat d'impasse» sur le Proche-Orient, au lendemain d'une réunion du Quartette à Washington qui n'a pas pu aboutir à une déclaration finale, a affirmé mardi le ministère français des Affaires étrangères.
«A notre connaissance, les discussions se poursuivent, nous souhaitons que le Quartette appelle à une reprise des négociations (israélo-palestiniennes) sur la base de paramètres suffisamment précis et équilibrés pour qu'ils soient acceptables par les deux parties, à l'instar de ceux sur lesquels reposent notre initiative», a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero. «Il est un peu tôt pour dresser un constat d'impasse», a-t-il ajouté. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé devrait s'entretenir vendredi à Istanbul avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton de la reprise du processus de paix israélo-palestinien, en marge d'une réunion du groupe de contact international sur la Libye, a-t-il indiqué. La France a proposé d'organiser une conférence des donateurs pour les Palestiniens dans la première quinzaine de septembre, laquelle pourrait se transformer en conférence de paix avec Israël. Paris avait dans un premier temps proposé de tenir cette conférence de paix en juin, puis en juillet, mais avait dû renoncer faute d'obtenir
l'accord d'Israël et des États-Unis.
lematin.ma

Burkina Faso - L’article 37 divise la Commission des réformes politiques

Les 68 membres du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques (Ccrp) peinent à s’entendre sur la révision ou non de l’article 37 de la Constitution. Qui limite à deux quinquennats le nombre des mandats présidentiels.

Réunis en congrès extraordinaire, les membres du Congrès Pour la Démocratie et le Progrès (Cdp) ont donné leur quitus pour une révision de l’article 37. Qui prévoit de faire sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels. Prétextant défendre la volonté des militants, ceux-ci ont regretté que les débats se soient focalisés sur la personne du Chef de l’Etat. Avant d’ajouter que l’article 37, dans sa formulation actuelle, prive le peuple de sa liberté de choisir son dirigeant. «L’article 37 n’est pas constitutionnellement interdit de révision», ont argumenté les représentants du Cdp.

En revanche, ceux qui sont contre la révision de l’article 37, ont indiqué que la limitation du nombre des mandats présidentiels vise à garantir l’alternance au sommet de l’Etat. Cette question qui divise les membres de la Ccrp, avait entrainé le refus des partis affiliés au Chef de file de l’opposition, Stanislas Bénéwendé Sankara, d’envoyer des représentants à la Ccrp. N’ayant pas trouvé de consensus sur la question les uns et les autres se sont quittés promettant d’y revenir.

Outre la question de la révision ou non de l’article 37, les membres de la Ccrp avaient déjà marqué leur accord pour l’amnistie du chef de l’Etat et la création d’espaces d’échanges plus ouverts et plus démocratiques au Burkina Faso.

La Ccrp est chargée de proposer des réformes politiques et institutionnelles pour renforcer la démocratie.

Inutile d'espérer à Damas un remake de l'affaire libyenne. Et pas seulement pour des raisons de capacité militaire.

Le Point.fr -

Syrie, pourquoi Assad est si sûr de lui

Le président syrien Bachar el-Assad peut compter sur l'inaction de la communauté internationale. © Mathieu Rondelle / Maxppp

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Rarement la France avait connu une aussi brutale agression, prétendument populaire, contre l'une de ses représentations diplomatiques. Depuis trois jours, une foule hargneuse de plusieurs centaines de personnes, armées d'objets destinés à casser, à brûler ou même à donner des coups, tente de pénétrer dans l'enceinte de l'ambassade de France à Damas.

À peu de distance de là, une autre manifestation, tout aussi spontanée, utilise des moyens identiques pour briser les fenêtres, brûler les voitures, arracher les drapeaux de l'ambassade des États-Unis en Syrie.

Hama en dissidence

Lundi, les gardes de l'ambassade de France ont même dû, par trois fois, tirer en l'air pour faire lâcher prise aux assaillants. La raison de cette marée de violence contre les deux chancelleries est la visite à Hama - ville entrée pratiquement en dissidence pacifique et encerclée par l'armée syrienne - des deux ambassadeurs français et américain.

À la fin de la semaine dernière, en se rendant sur ce lieu - théâtre d'affrontements sanglants entre des manifestants en faveur d'une libéralisation du régime et les forces répressives -, Éric Chevallier et Robert Ford avaient provoqué la colère du président syrien Bachar el-Assad et de ses sbires. Les mêmes qui depuis deux mois n'hésitent pas à faire tirer par l'armée et la police sur la foule.

L'ambassadeur américain a de l'humour

La vengeance n'a pas tardé : dimanche soir, une chaîne proche du pouvoir, Dina Télévision, avait incité le peuple à protester contre "les chiens" qui pactisent avec "les saboteurs". Lundi, ce sont des bus affrétés sans doute par le parti Baas qui ont déposé à 200 mètres des ambassades "le peuple en colère" qui répétait en litanie : "La Syrie qui a vu naître Bachar ne s'agenouillera jamais." Comme il a le sens de l'humour, Robert Ford, l'ambassadeur américain, a fait remarquer sur sa page Facebook que l'attitude des forces de l'ordre n'était décidément pas la même selon qu'il s'agissait de manifestants jetant des pierres sur les représentations diplomatiques ou d'autres brandissant des rameaux d'olivier comme dans la Bible pour réclamer la démocratie.

L'humour est sans doute, hélas, l'une des rares réponses que la France et les États-Unis peuvent faire à semblables outrages, qui ne sont évidemment que peu de choses si on les compare aux souffrances endurées par le peuple syrien depuis plusieurs mois. Car à part réagir oralement, mais fermement, et sermonner les ambassadeurs de Syrie dans nos pays respectifs contre cette violation flagrante des accords de Vienne qui régissent les relations diplomatiques, nous sommes cruellement démunis.

Bachar el-Assad, garant de la stabilité régionale

Comme l'a fait remarquer l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, lundi, au micro d'Arlette Chabot sur Europe 1, il n'y a pas à propos de la Syrie de réponse de type libyen. D'abord, parce que personne ne s'engagerait dans une nouvelle aventure militaire, dont on mesure aujourd'hui encore, du côté de Tripoli, qu'elle est toujours plus facile à engager qu'à conclure. Ensuite, parce qu'il n'existe pas de moyen simple de "remplacer un régime devenu cruellement répressif par une démocratie aimable".

Enfin, parce que l'énorme différence avec l'affaire libyenne qui a miraculeusement permis à l'Occident de neutraliser les veto russe et chinois et d'imposer la zone d'exclusion aérienne permettant de protéger les populations civiles, c'est l'attitude de la Ligue arabe. Elle a fait facilement son deuil de Kadhafi.

Bachar el-Assad, parce qu'il est le garant d'un équilibre compliqué et fragile à l'intérieur de son pays entre sunnites et chiites, et encore plus à ses frontières, entre Iran, Égypte, monarchies du Golfe et même paradoxalement Israël, détient là une assurance-vie auprès de ses voisins arabes, qu'ils ne sont pas décidés - pour le moment - à résilier.

Sondage - 58% des Français souhaitent que Sarkozy ne se représente pas

par Le Nouvel Observateur

Seulement 18% des sondés pensent qu'il serait le meilleur candidat pour représenter la droite, selon notre enquête exclusive LH2-Le Nouvel Observateur.

Nicolas Sarkozy visite la gendarmerie d'Orléans en juin 2009 (Sipa) Nicolas Sarkozy visite la gendarmerie d'Orléans en juin 2009 (Sipa)

Près de 6 Français sur 10 ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit candidat à sa propre succession, indique notre sondage exclusif LH2-Le Nouvel Observateur, mardi 12 juillet, tandis que seulement 18% pensent qu'il serait le meilleur candidat pour représenter la droite.

38% des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy se représente au printemps 2012, un souhait fortement partagé par sa base électorale puisque près de 85% des sympathisants UMP souhaitent sa candidature.

La candidature de Nicolas Sarkozy est rejetée par 58% des Français, et plus particulièrement par les plus jeunes (69% des 18-25 ans sont contre) et les catégories les moins favorisées de la population (près de deux tiers des employés ne souhaitent pas sa candidature). En revanche, une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy est désirée par une population plus âgée et aisée (52% des plus de 65 ans et 47% des CSP +).

A égalité avec Juppé

Non seulement les Français rejettent majoritairement une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy, mais il ne sont que 18% à estimer qu'il serait le meilleur candidat pour représenter la droite. Le président est à égalité avec son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé (18% également).

Néanmoins, la candidature du président de la République fédère davantage les sympathisants de la droite (38% contre 15% pour Juppé) et les sympathisants de l'UMP (48% contre 15% pour Juppé). Le Premier ministre François Fillon apparaît comme le troisième homme de la droite: 13% des Français pensent qu'il serait le meilleur candidat.

Le Nouvel Observateur

- Sondage LH2 pour Le Nouvel Observateur réalisé les 8 et 9 juillet par téléphone, auprès d'un échantillon de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Libye – ONU : l’échec des visées euro-atlantistes et mondialistes

TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR

Durant toute cette guerre contre surtout la Libye, mais aussi la Syrie, les chaînes/ instruments de l’OTAN ne font que dans la désinformation en manipulant l’image, inventant des faits, créant des évènements et ce, selon des tactiques ordonnées. Ces chaînes sont devenues un élément primordial, pour désinformer, faire diversion, susciter les conflits et les divisions, créer le désordre pour faciliter la pénétration, la domination ou carrément la colonisation. Elles sont de monstrueuses machines de propagande et d’actions psychologiques de l’alliance atlanto-sionistes contre les arabes, les musulmans et les pays impénitents qui refusent la vassalité.
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Le pays le plus activiste, dans le cas de la Libye, est la France de cet « idiot », de cet écervelé payeur de rançons aux terroristes, de ce scélérat nommé Sarkozy qui s’appuie du soutien de la putréfiée Ligue arabe du sinistre Amr Moussa et des fetwas de certains cheikhs de service! Quelle déchéance ont atteint la plupart des médias occidentaux et leurs alliés arabes comme surtout Aljazeera de l’Émir du Qatar, Alarabia la Saoudienne – que singent idiotement certains autres médias arabes – lorsqu’ils débitent en continu des infos ridicules qui frisent la débilité ! Après 4 mois d’intenses matraquages médiatiques, elles ont épuisées tous les sujets de mensonges. Ils ne leur restaient que les cocasseries telle cette dernière de France 24 des «stars du football libyen » qui auraient rejoint le « camp des insurgés » et qu’elle conclue ainsi : « dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le colonel Kadhafi, après celles de militaires et de ministres de haut rang ». N’ont-ils pas de journalistes de bon niveau et honnêtes, où sont-ils vraiment privés de cette liberté d’expression que l’Occident prétend défendre ?
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Le métier de journaliste est souvent perverti pour servir de couverture aux actions d’espionnage. D’ailleurs, plusieurs de ceux qui se déclarent servir l’information, à Tripoli, (ne parlons pas de Benghazi) sont soupçonnés de faire de l’intelligence au profit de l’Otan. Certains ne font que chercher des infos ‘stratégiques ’ou spéculer sur les endroits ou pourrait ‘se cacher’ Kadhafi. Ils ont été bien sûr repérés, mais bizarrement laissés faire. C’est la raison pour laquelle ces « journalistes » sont souvent des cibles privilégiées dans les endroits ‘chauds’ de la planète. À ce propos qui sont réellement ces 400 ‘journalistes’ et/ou éléments travaillant pour des sociétés de ‘sécurité’ – dont Black Water- débarqués à Benghazi ?
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Les articles, images, reportages et témoins «oculaires» de ces chaînes se sont avérés, avec le temps, qu’un tissu de mensonges y compris les accusations de «bombardements de civils par Kadhafi» qui avaient «justifié» l’agression comme l’affirment des journalistes, analystes et observateurs sur les lieux. Ce terrible temps, qui donne du recul, qui permet la réflexion et la bonne mesure. Ce temps qui joue toujours contre l’agresseur en mettant à nu ses visées et ses duperies. Ce temps, enfin, qui annonce souvent l’échec. Échec sur le plan financier qui avait prévu ‘quelques jours’ et nous en sommes à plus 3 autres mois ; sur le plan politique et diplomatique puisque le monde et les libyens savent maintenant les tenants et aboutissants de cette agression – qui sent le pétrole et le gaz, le véritable but de cette guerre- en plus du retrait, de cette aventure, de certains pays de la coalition puisqu’il ne reste que 2, la France et la GB, sur 28 ( Berlusconi s’est même innocenté récemment en déclarant avoir été contraint par le parlement de s’engager) et la France cherche maintenant une issue de sortie à voir la déclaration ‘claire-obscure’ de son ministre de la défense; sur le plan militaire puisque les frappes ne donnent rien de significatif si ce n’est plus de destructions et de morts civils dont les effets sont plus de haine envers l’agresseur et plus de détermination des libyens autour de leur guide. C’est aussi la débandade du côté des insurgés qui perdent du terrain et du CNT qui s’avère être un ramassis d’apostats et d’envieux qui ne cherchent qu’à accaparer les avoirs du peuple libyen à l’étranger en plus d’être divisé et sans principes . Tous se sont constitués une fortune en détournant les « aides » et/ou en faisant main-basse sur le trésor de Benghazi laissant la population sans revenus et dans le besoin et ce, avec l’assentiment de l’Occident qui ne cherchent pas, dans ce cas, l’origine de cet argent. Des informations font état d’un projet du CNT d’imprimer une ‘monnaie de singe’ pour contenir la colère grandissante des Benghazis qui réclament « leurs droits ». C’est-à-dire les salaires, entre autres, que le gouvernement libyen affirme, avec preuves à l’appui, avoir versé pour les 6 mois premiers mois au trésor de Benghazi. Où est donc passé cet argent qui devait permettre aux benghazis, outragés, de vivre décemment ? Malgré cela, les responsables libyens déclarent s’employer à prendre toutes les mesures pour assurer les salaires du 2ème semestre. L’échec se constate aussi dans cette volonté d’armer les insurgés – en violation des 2 résolutions – par la France en parachutant des armes aux insurgés du djebel Nefoussa (dont une partie est récupérée par les forces loyalistes) et par le Qatar avec la capture, par l’armée libyenne, d’un bateau – portant pavillon tunisien – bourré d’armes estampillées « armée du Qatar » (en anglais). L’échec s’observe enfin dans les informations de ces chaînes, battues en brèche par les chaînes libyennes avec des preuves incontestables, au point où elles sont devenues une référence crédible mais aussi des cibles en empêchant la diffusion des chaînes libyennes sur ‘Arabsat’ (3 chaînes sur les 7 déjà ont des difficultés de diffusion). La vedette médiatique qui met à nu quotidiennement le complot, en direct sur Jamahiria sat, est un certain Youssef Amine Chakir, ex-opposant qui avait côtoyé l’opposition pour avoir vécu avec ses membres durant plus de 20 ans aux États-Unis. Il dit les avoir quitté pour leur hypocrisie et leurs accointances avec la NED/CIA et le MI6 ainsi que leur changement de nationalité (le dernier ‘converti’ est le président du CNT, Abdeldjalil, qui vient d’obtenir la nationalité Turc selon la presse de ce pays). Il ne cesse dans son émission d’expliquer avec détails leurs frasques et leur félonie par l’image et documents à l’appui ! Maîtrisant l’arabe et l’anglais, ses analyses politiques pertinentes et ses commentaires de l’information internationale ont fait de lui le personnage le plus écouté sur la scène intérieure et internationale et le plus redouté par le CNT et l’Otan, en leur donnant du fil à retordre, au point où on ne trouve, pour le contrer, que les qualificatifs de « traître (?) » ou de « charlatan » ; à cause du chapelet qu’il porte et les préceptes de l’Islam qu’il cite fréquemment ou bien des mensonges qu’il dévoile ou des déductions et prévisions qui se réalisent ? Les plus visés et fustigés sont Abdeljalil, Bouchena, Hafter, Younes, Tarhouni, Chemmam, Chelgham , Dogha, Djibril,Koussa, Logelli, Fethi et Hassouna. Ces « révolutionnaires », qui sollicitent des frappes destructrices de ce qu’ils disent être leur pays, apparaissent comme de vulgaires renégats, de méprisants traitres aimant le pouvoir, l’argent et la bonne chair.
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Il y a aussi et surtout ces manifestations monstre (du 1er juillet) pour la défense de l’unité de la Libye autour du Guide et anti-Otan, sur la Place verte, rassemblant près de 2 millions de Libyens exhibant un drapeau vert de 4Km 500 suivie de celle du 08 juillet à Sebha du sud, arborant un drapeau de 6 Km qui a rassemblé au moins 500 000 de personnes – et l’on prévoit 3 autres à Laadjilet le jeudi, à Zliten le vendredi et à Azzaouiya le samedi – qui ont mis les agresseurs dans un profond désarroi ; car c’est toute la stratégie construite sur le mensonge et le faux qui s’effondre comme un château de carte. Les réactions de certains, sur ces chaînes, montrent une certaine amertume et d’une certaine façon un sentiment de défaite cuisante. Certains opposants soutiennent, par exemple, toute honte bue, la version débile que la transmission en direct de celle de Tripoli n’était pas « vraie » et les images un « montage » ; certains avancent le chiffre de 5000 à 15000 personnes et bien d’autres inepties alors que pour porter ce drapeau il faut déjà au moins 3000 personnes (à raison d’une personne chaque 3 m, des 2 côtés). Ils savent qu’ils sont incapables de mobiliser 2000 personnes à Benghazi devenue ville morte qui s’est vidée d’une grande partie de sa population ; fuyant le ‘nouveau régime’.
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La réalité est que l’Otan avec ses « révolutionnaires » de pacotilles – composés de voyous, de truands, de prisonniers libérés de Benghazi et de Guantanamo, d’islamistes graciés, d’éléments de l’AQMI, de jeunes désœuvrés et de sots, de félons de dissidence récente, de renégats, d’opposants inconnus de dernières minutes- montre des signes d’échec, voire de déroute face à un petit pays (qui n’a jamais agressé quiconque) de 7 millions d’habitants qui vivaient correctement, mieux que beaucoup de pays Européens y compris la France. La réalité est que l’on s’évertue à imputer les méfaits de la coalition, y compris les viols dont sont coupables les insurgés, aux « brigades de Kadhafi » expression fallacieuse visant à discréditer l’armée régulière de la Libye qui reste toujours fidèle. La réalité est que l’Otan s’est retrouvée face à un peuple résistant – qu’encadre moralement de puissantes tribus que ne peut comprendre l’Occident – qu’il bombarde au missile pour le « protéger » lui dit-il , à un vrai Guide farouchement soutenu par son peuple et qui n’est pas du tout celui que l’on veut nous faire croire ; c’est-à-dire ce ‘tyran’, ce ‘despote’, ce ‘fou de Tripoli’, ce ‘dictateur’ qui s’avère plutôt intelligent et bien au fait des manigances impérialo-colonialistes, des tromperies de palais et des corruptions de l’Occident érigées en système et particulièrement fervent défenseur des opprimés, qui a fait de la renaissance de l’Afrique son cheval de bataille . Faire croire que Kadhafi est trahi de tous côtés ou qu’il n’a plus de « légitimité populaire » est de la désinformation de bas niveau. Si cela était vrai, il y a longtemps qu’il aurait été évincé. De plus, il est difficile de faire admettre que toute la population s’était liguée contre lui et du même souffle expliquer pourquoi des centaines de milliers lui manifestent leur soutien, pourquoi il ne craint pas d’armer la population, pourquoi il se permet des tours – en cortège et en voiture découverte – dans les rues et ruelles de la capitale sous les applaudissements de milliers de citoyens dont beaucoup sont armés, pourquoi les habitants de plusieurs agglomérations ont violemment répondu par les armes aux rebelles qui avaient tenté de conquérir leur localité , pourquoi Benghazi et récemment Tobrouk, mais aussi Derna – du tueur « Gambo » que soutien l’Otan – se révoltent. Mais l’équation insoluble est que l’Otan n’osera jamais prendre le risque d’une opération militaire terrestre avec ses soldats car, les insurgés, encore dans la croyance qu’ils combattent pour ce qu’on leur a fait croire « juste et légitime » (selon les déclarations des capturés), s’apercevant qu’ils ont été abusés, se retournerons vite contre leur « employeur » qui, le comble, les aura lui-même armé. Terrible dilemme ! La réalité, enfin, est que la stratégie de l’Otan était construite sur du mensonge et du faux.
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Si la Libye était un pays « puissant », le clown Sarkozy – qui fait le plus de zèle dans cette aventure – n’oserait jamais s’y aventurer. On se croit toujours fort devant les faibles dit-on. Cet apprenti guerrier, que guide par le nez ce « philosophe » sioniste, fait montre dans cette « aventure libyenne » d’une pseudo force, en la confondant à la puissance de la France Gaullienne, alors qu’il n’est qu’un myrmidon, un roitelet qui sera vite jeté aux oubliettes sauf pour nous rappeler une autre page sombre de l’Histoire de France. Nous avons bien vu ses mesquineries quand il est devant ses maîtres. Il est regrettable que la crédibilité et l’honneur de la vraie France ait été engagé dans cette péripétie sans issue et sans intérêts que pour ceux qui lui ont fait sous-traiter cette « opération Libye ». On découvre aussi, en lui, le plus mauvais Président de l’histoire récente de France. Franchement, ce pays ne mérite vraiment pas un tel représentant qui a sali son histoire et compromis son avenir.
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Ces médias de service, ne parlent de faits réels que s’ils sont impossibles à dissimiler, mais avec une forme absconse parfois absurde et sous conditionnel. C’est ainsi que ces chaînes « informent » des 5400 (au 07/07/2011) frappes de missiles qui ont détruit les maisons, touché des hôpitaux, des écoles, des collèges, l’université, des bâtiments administratifs, les commissariats, les services chargés de la corruption, la cité de l’enfance, les infrastructures de bases, des réseaux de communication, les check-point, les dépôts de carburant à Bréga etc. – tuant et blessant des milliers de personnes civiles parmi eux des femmes des vieillards, des hommes de religions dans leur lieu de culte, des employés, des enfants, des bébés – des tentatives visant l’assassinat des personnalités politiques en particulier Kadhafi et son vieux compagnon Lakhouildi, mais atteignant leurs enfants et petits-enfants etc. Pour toutes ces cibles, l’Otan donne l’’excuse’ d’« erreurs » ou le prétexte de « lieu de commandement ».
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Que reste-t-il du droit international, des conventions quand ils sont foulés du pied ou bafoués par les pays puissants qui les ont érigé et dont-on exige leur respect aux pays pauvres ou faibles, mais riches en matières premières ? Qui désormais luttera contre le « terrorisme » quand l’Otan s’en sert ou le suscite à l’ «occasion » pour ses intérêts - dans le cas de la Libye entre autre – ou quand la France le finance en payant des rançons par exemple ? Al Qaïda comme dit un analyste «c’est seulement où et quand ça arrange les États Unis». Qui va désormais faire confiance à ces institutions/organisations internationales dites des « droits de l’homme », des « libertés », de « justice » et tutti-quanti quand elles sont détournées pour les rendre auxiliaires et faire valoir des lobbyings imposants leur politique, leurs objectifs, leur idéologie par la force souvent, quand ces ‘instances’ sont devenues des attrape-nigauds pour les pays africains surtout.
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Réitérons ceci : Quand l’agresseur n’a pas de morale ou de règle, il est certain qu’il est moins tenté d’attaquer ou de menacer s’il sent que la victime potentielle peut lui infliger les mêmes dommages en usant des mêmes méthodes avec moins de moyens. L’agresseur s’encourage toujours des règles qu’il n’applique pas dans l’impunité. Mais s’il est certain qu’à chaque action criminelle la réponse sera du même acabit, le monde serait moins trouble, plus raisonnable. On ne voit aucune différence entre des États qui tuent des civils en les bombardant au missile ou font assassiner des chefs d’ État ou des politiques en usant de gros moyens et des individus ou groupes d’individus qui déposent des bombes dans des endroits public ou assassinent des personnalités politiques en usant de peu de moyens. La nuance est que les 1er bafouent les règles qu’eux-mêmes ont instauré, destinées en fait à les protéger, alors que les seconds ne font que riposter à une injustice, à un outrage en violant, comme eux, les mêmes règles afin de leur infliger, par revanche, les mêmes préjudices.
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Il est logique qu’avec ce qui se déploie en Libye et les tueries programmées de l’Otan qui s’y déroulent que des dizaines de groupes de jeunes des villes et des tribus annoncent leur engagement aux combats ou jurent leur vengeance sur les responsables (et leur famille) de la tragédie libyenne. Quand on connait la mentalité bédouine en particulier, l’affront ne s’éteindra jamais s’il n’est pas réparé de façon légale et juste. Les familles touchées dans leur chair riposteront tôt ou tard, sans aucun doute. Même Kadhafi, pour le cas de la Libye, n’y pourra rien faire. Cette pratique n’est pas plus sordide que ne l’est le comportement moyenâgeux et sauvage de ceux qui se prétendent civilisés. Quand la loi de la force se substitue à la force de la loi, quels moyens légaux laisse-t-on pour se protéger, quand les lois et règles internationales sont bafouées, quand les instances internationales, y compris l’ONU, sont détournées pour servir les pays puissants.
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Cette aventure en Libye a mis à l’épreuve les règles internationales de l’ONU qui s’avèrent n’être érigées que pour mettre au pas, par la menace ou la force les pays qui n’entrent pas dans le giron occidental – c’est-à-dire dans les fondements euro-atlantistes et mondialistes en les obligeant à adopter leurs principes politico-philosophiques – et non pour plus de justice dans le monde après l’effroi de la 2ème guerre mondiale. La SDN qu’Hitler a piétinée a été remplacée par l’ONU. Voilà que la même attitude se renouvelle avec l’Otan. Mais pour quelle autres organisations et regroupements cette fois ? L’avenir proche nous le dira. Ce qui est sûr c’est que l’ONU, ses instances et ses organisations actuelles répondent plus aux intérêts des États puissants et oligarchies financières en légitimant les agressions, les invasions pour accaparer les richesses des pays faibles en empêchant leur progrès et leur indépendance économique et sociale qu’à un souci d’équité ou de prévention des conflits pour l’équilibre mondial.
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Si la raison humaine arrive au point où elle exige à la victime de financer ou de lui rembourser les dépenses de l’agression c’est qu’il y a matière à se poser des questions graves sur le niveau de déchéance des esprits de ceux qui mènent le monde.

Libye : Sarkozy au bord de la crise de nerfs !!!

Il est pressé Nicolas Sarkozy, très pressé même. Il faut dire qu'il a vendu aux alliés de la France une guerre qui ne devait durer que quelques jours, quelques semaines tout au plus, et voilà que trois mois plus tard, celle-ci menace de se terminer en défaite cinglante, avec des conséquences inimaginables pour le futur.

Alors comme toujours, Nicolas Sarkozy s'agite et ça part dans tous les sens.

Conséquence : depuis quelques semaines la France multiplie les initiatives qui obligent ses plus proches allés dans cette affaire, les USA et l'Angleterre, à hausser le ton et la remettre à sa place.

Florilège :

La vente des mistrals à la Russie

On se souvient le G8 du 27 mai dernier, la Russie était propulsée au rang de sauveuse, en charge de trouver une solution diplomatique à la guerre en Libye. Le président Russe Dimitry Medvedev se joignant même au concert de l'OTAN en demandant le départ de Kadhafi.

En contrepartie de ce semblant de ralliement, la Russie obtenait de Sarkozy un accord définitif sur la vente de navires Mistral. Les discussions sur cette vente trainaient depuis deux ans et ont fait l'objet de moultes avertissements de la part des USA et des alliés de l'OTAN http://community.history.com/topic/43957/t/France-s-Sale---Mistral--Russia--Challenge--NATO-s-Transatla.html . Les pays de l'ancienne URSS, qui constituent un point d'appui stratégique des USA vers l'Asie Centrale, sont maintenant à portée d'une intervention russe, grâce aux Mistrals de Sarkozy ...

En retour, les résultats de l'intervention russe dans les négociations sur la Libye ont été très bénéfiques ...pour la Russie, qui en a profité pour reprendre une place de choix dans le jeux diplomatique de la région, et au bout de quelques jours a réaffirmé son soutien à la proposition de l'Union Africaine, comme elle le fait depuis le début des hostilités.

L'affaire de la Géorgie n'a manifestement pas servi de leçon à Nicolas Sarkozy, qui encore une fois s'est fait rouler dans la farine comme un débutant, par ses "amis "russes.

La livraison d'armes aux rebelles

Ce sont les mêmes russes qui ont le plus violemment attaqué l'intiative française de parachuter des armes aux forces rebelles http://rt.com/news/russia-france-weapons-unsc/ . Mais ils n'ont pas été les seuls !

les USA, l'Angleterre ainsi que l'OTAN ont aussi immédiatement désolidarisés de cette initiative, obligeant Sarkozy à faire machine arrière. http://www.ivoirebusiness.net/?q=node/4478

Et maintenant, le renoncement au départ de Kadhafi comme préalable aux négociations

La dernière saillie de cette diplomatie au jour le jour date d'hier. Gerard Longuet, ministre de la défense à annoncé hier que la France demandait aux rebelles d'entammer des négociations directe avec le gouvernement Libyen et que Kadhafi lui même pourrait rester dans le pélais présidentiel, "avec un autre titre". http://www.rtbf.be/info/monde/detail_libye-possibles-negociations-sans-kadhafi-selon-le-premier-ministre-al-mahmoudi?id=6440483

Dans la foulée, un des fils de Kadhafi a affirmé que Tripoli était en discussion directe avec Paris http://www.lepoint.fr/monde/un-fils-de-kadhafi-affirme-que-tripoli-negocie-avec-paris-11-07-2011-1351344_24.php .

La réaction des Etats-Unis et de l'Angleterre ne s'est pas faite attendre, tous deux déclarant que le départ de Kadhafi était toujours un préalable aux discussions et s'interrogeant sur le sens de ces négociations directes dévoilées par le fils de Kadhafi. Obama s'est même senti obligé de téléphoner à son homologue russe pour lui faire savoir que rien n'avait changé dans sa position http://news.xinhuanet.com/english2010/world/2011-07/12/c_13978801.htm .

Ce tollé a obligé Alain Juppé de se fendre d'un démenti, rappelant que pour la France, le départ de Kadhafi restait un "élément clé" http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110710.OBS6833/libye-la-france-cherche-des-solutions-politiques.html .

Manifestement, l'agitation de Sarkozy se traduit par une véritable cacophonie dans la diplomatie française.

Autre signe de cet énervement, Selon le canard enchainé, les militaires français se plaignent de pressions insupportables de la part de la présidence pour que l'intervention libyenne soit terminée avant le 14 juillet, les obligeant à multiplier les missions des avions et des hélicoptères, à un rythme qui met en jeux la sécurité des pilotes français.

Du coté de Kadhafi, les choses ont plutôt l'air de s'arranger. Pour la deuxième fois, plus d'un million de Libyens (sur un pays qui en compte six ) sont venu manifester leur opposition aux bombardement de l'OTAN. Il est assez paradoxal de voir une telle masse de civils s'opposer à ceux qui sont censés venir les sauver.

Selon le journaliste Thierry Meyssan, présent à Tripoli en ce moment, la plupart des tribus libyenne auraient renouvelé leur allégeance au pouvoir http://www.voltairenet.org/L-OTAN-face-a-l-ingratitude-des .

Si ces informations se vérifiaient (et c'est souvent le cas des infos de Thierry Meyssan), elles signeraient la fin du CNT qui n'a manifestement pas réussi à s'assoir sur une véritable base sociale dans le pays.

Il y a quelques jours dans ces colonnes, j'ai relayé une information d'un site israelien sur l'imminence d'une invasion au sol http://www.lalumieredesracailles.net/?p=360 . Selon des fuites de L'OTAN, celle-ci disposerait d'environ 10 00 hommes à partir du 15 juillet http://quinetiam.com/?p=1559 qui pourraient être soutenus dans une deuxième vague par environ 30 000 militaires US http://www.infowars.com/u-s-invasion-of-libya-set-for-october/ .

Les conséquences d'une nouvelle défaite sont telles pour les Etats-Unis et pour Obama que cette hypothèse reste toujours possible, contrairement aux positions officielles affichées.

Elle se heurte par contre aux défections de plus en plus grandes du coté de l'OTAN au fur et à mesure que les jours passent. l'Italie et la Norvège venant d'annoncer leur désengagement.

Le choix reste donc ouvert : Une défaite négociée avec le pouvoir de kadhafi ou une guerre au sol, contre le peuple libyen, enlisée pendant plusieurs années ....

Le plus raisonnable serait que la France, l'Angleterre et les USA sauvent la face et annoncent que l'objectif d'une zone d'exclusion aérienne et atteint en oubliant leur agenda de renversement du régime de Kadhafi.

Mais peut-on attendre une issue raisonnable de la part de ceux qui nous gouvernent ?

Article paru sur "la lumière des racailles dans la nuit des karchers" http://www.lalumieredesracailles.net

lepost.fr/

France’s Sale of the Mistral to Russia: The Challenge to NATO’s Transatlantic Partners

/community.history.com

Following two years of negotiations, France and Russia have at last signed a contract finalizing the sale of two French Mistral-class amphibious-assault, helicopter-carrier ships to the Russian Navy for $1.7 billion. Russian President Dmitry Medvedev oversaw the signing ceremony on June 17, during the St. Petersburg International Economic Forum. The two vessels will be constructed in France, employing 1,000 French shipyard workers, with some minor hull work being subcontracted to a Russian shipyard. Assuming the contract comes into force on schedule, France will deliver the first completed Mistral to Russia in 2014 and the second in 2015. According to a Russian official, the Mistrals will be equipped with the latest Senit-9 electronics equipment. The signed contract allows Moscow to further negotiate a second contract for two more Mistral vessels, which will be built in Russia under French licenses.

The deal has been praised by French officials as an instrument for strengthening Russian and NATO relations. Yet, the more likely goal for the French government was to preserve domestic manufacturing jobs ahead of the presidential elections. Indeed, the acquisition of these advanced Mistrals by the Russian Navy is likely to contribute to regional instability wherever they will be deployed, and further undermine the security of France’s eastern NATO allies and partners. Neither US President Barack Obama nor his top administration officials, however, have spoken out resolutely against the sale.

Upon signing the deal, the Russian side announced it would deploy its two future Mistrals to the Far East fleet. By their technical nature and specifications, however, the Mistrals will be much more likely to be used by Russia in the Baltic and Black Seas, where they can operate close to the coast and in joint, supportive coordination with land forces. The Mistral is, by definition, a power-projection platform, which is most effective against small countries with weakly-defended, long coastlines and no significant air power. As such, the Baltic States and Georgia would be particularly threatened if Russia deployed Mistrals with the Baltic and Black Sea Fleets, giving Moscow the capability to attack simultaneously from a land border and the sea. Thus, by allowing this Franco-Russian sale to go through, NATO will now have to restructure and bolster the credibility of its defense of the Baltic States and possibly Georgia. The implications of such Western advanced arms transfers to Russia are a matter that NATO should but fails to address directly. By avoiding tackling the issue in Brussels and allowing Allies to make individual arms deals with no regard for NATO strategy, political solidarity, or overall security, the North Atlantic Alliance risks making itself irrelevant to European defense calculations.

Finalizing the Deal

As a highlight of the St. Petersburg International Economic Forum (see EDM, June 20), Russian President Dmitry Medvedev witnessed the signing of the contract for two French Mistral-class warships to be delivered to Russia. Negotiations continue for two more ships of the same class, to be built in Russia under French licenses. This is a class of amphibious-assault, helicopter-carrier ships, mainly designed for landing troops and equipment in offensive operations.
Medvedev finalized the contract’s terms with French President Nicolas Sarkozy on May 26 in Deauville during the G8 summit. There they agreed on the price, the timetable for construction and delivery, and the technology transfers with the warships (Agence France Presse, Interfax, May 26, 27).
US President Barack Obama, attending the Deauville summit, ignored the Mistral deal and its far-reaching implications for NATO. Furthermore, in March 2011, when US National Security Adviser General James Jones was asked whether the sale of Mistral warships to Russia could become a destabilizing factor, he replied: “We ourselves are engaged in an active warming of relations with Russia. Therefore, I do not think that this deal should be of any particular concern to us. I have never raised this issue with my French counterpart, and the president [Barack Obama] has not done so either” (EDM, March 31, 2010; Le Figaro, March 26, 2010). The US Defense Secretary Robert Gates and other Pentagon officials cautiously objected to the French Mistral sale to Russia several times during 2010, in discussions with French counterparts (including President Sarkozy on one occasion). Such attempts, however, were sporadic, lacking continuity and policy focus, and yielding to higher priorities on the agenda (EDM, June 29).
Sarkozy welcomed the contract-signing on June 17 in a statement from Elysee Palace. With an eye to his uphill re-election effort, Sarkozy declared that the agreement with Russia creates 1,000 full-time jobs in France over four years, (mainly at Saint-Nazaire, the crisis-hit shipyard). With an eye to French business interests, Sarkozy’s statement hailed the new “strategic dimension of cooperation between France and Russia” (Agence France Presse, June 17). French Secretary of State for Foreign Trade, Pierre Lellouche, on hand for the signing in St. Petersburg, similarly hailed the agreement as a “historical event...the first time Russia imports a weapon-system from a Western country and the first time a Western country exports a weapon-system to Russia after the Second World War” (RIA Novosti, June 17). Formerly a rare Atlanticist in France, more recently a lapsed Atlanticist, Lellouche supports the postulate that French arms sales to Russia should enhance NATO-Russia confidence.
Terms of the Deal
Rosoboroneksport Director-General Anatoly Isaykin and Patrick Boissier, executive president of the Direction des Constructions Navales (DCNS, majority state-owned), signed the June 17 contract. Under its terms, France will sell two Mistral-class ships to Russia for $1.7 billion (1.2 billion Euros). Servicing the ships for an initial period, training of the Russian crews, and the “transfer of technologies” including the electronics, are included in this price. According to French management, their side demands a substantial down payment before it would start the construction work.
DCNS is acting as prime contractor, subcontracting most of the construction work to the Saint-Nazaire-based STX shipyard (the historic Chantiers de L’Atlantique, now majority South Korean-owned). STX has in turn signed a subcontract with Russia’s United Shipbuilding Corporation (OSK), outsourcing to it a minor share of the work on the two ships’ hulls. Rosoboroneksport acts as Russia’s procurement agent.
The two ships are due for delivery to Russia in 2014 and 2015, respectively. This is conditional on the contract entering into force during this year’s third quarter. According to the Russian side, it needs a few months to complete some procedures. The French side states the contract enters into force when Russia makes the down payment.
Under the same contract, Russia secures the option to order two more warships of the Mistral-class through another contract. These would be built mostly in Russia under French licenses. The OSK shipyards’ share of the construction work is slated to grow substantially from the first ship to the second, and from the first contract to the next (www.dcnsgroup.com; www.stxeurope.com, June 17, 19; Interfax, RIA Novosti, Agence France Presse, June 17, 18; Kommersant, June 20; Le Figaro, June 22).
According to Russian defense ministry and OSK officials, France has agreed to deliver the highly sophisticated Senit-9 command-and-control and battle-management system with these ships to Russia (Agence France Presse, Interfax, June 17, 20). This remains to be corroborated, however; not least from NATO sources. The Senit-9 is a NATO standard and is France’s most sophisticated combat management system, which would give Russia a real operational advantage in coastal warfare. Although Russia regards a full transfer of the electronics as a matter of prestige, it is the offensive platforms that matter most to Russia and (from an opposite perspective) to Russia’s neighbors.
This contract took two years to negotiate. For most of this time Russian officials were saying on record that four Mistral-class ships could variously be deployed with Russia’s four Fleets (Northern, Baltic, Black Sea, and Far Eastern Fleet). When actually signing the contract, however, Russian officials hinted at priority deployment with the Far Eastern Fleet, ostensibly to defend the Kurile Islands from Japan. Even Russian experts question or dismiss this claim, however (Radio Free Europe, June 17; Nezavisimaya Gazeta, June 21). Purely offensive platforms, these ships require naval escort and air cover, or superiority, for their protection while on mission. Russia’s Far Eastern Fleet, however, is not considered capable of ensuring such protection.
Specialized in amphibious and helicopter-borne troop landing, Mistral-class ships are considered the most modern and effective for such missions in any European navy. Thus, Russia is buying a state-of-the art capability to replace its own rudimentary and worn-out landing ships.
Power Projection Capabilities
A power projection tool, Mistral-class ships will give Russia an unprecedented offensive capability, with intimidating effect threatening small and poorly armed maritime neighbors, especially those not under or trying to break from Russian control. Equipped for coastal assault, ships of this class can support Russian ground forces in various conflict theaters. Russian deployment of such ships in the Baltic or Black Sea in peacetime will significantly complicate the defense planning of NATO and US-allied countries there.
A Mistral-class ship carries on board four air-cushioned craft, or two hovercraft, to land troops ashore; 16 to 20 helicopters (combat and/or troop-carrying, the mix depending on the mission) for ship to shore attack, with up to 220 air wing personnel; 13 battle tanks and/or 60 armored vehicles; up to 900 ground troops with full armament, and a floating hospital. The ship has a crew of 160, displacement of 22,000 tons, hull length of 210 meters, top speed of 19 knots, and fuel endurance of up to 11,000 miles at a cruising speed of 15 knots, according to its main builders, Direction des Constructions Navales (DCNS) and the STX shipyard (www.dcnsgroup.com; www.stxeurope.com, June 17, 19).
The numbers of vehicles and personnel aboard the Mistral are flexible, with lower loads for long-term or distant missions, and conversely packing more power for short-term, short-distance missions. The latter would be the case in the Baltic and the Black Sea. There, these ships would be operating for Russia within short distance of the home ports, whether in peacetime or in crises.
The Russian military intends to put its own Ka-52 attack helicopters and Russian landing craft aboard these ships. Specially adapted versions of these helicopters and landing craft are expected to be ready by the time France delivers the two ships in 2014 and 2015 (Interfax, June 17; Nezavisimaya Gazeta, June 21). There are no public indications from Moscow (or elsewhere) about the type of armored vehicles to be carried on board.
The Challenge to NATO
For Moscow, the acquisition of Mistral-class ships would be primarily relevant in the “near abroad.” Russia’s Baltic and Black Sea Fleets are integrated with the respective ground-force commands, and assigned to support land operations in hypothetical crises involving neighboring countries. Mistral-class ships would undoubtedly be tasked for the same possible role, if Russia deploys them in the Baltic and Black Sea.
Mistral-class ships would give Russia a capability to land troops on thinly defended coasts, particularly of small nations with weak militaries, no air power, and long coastlines, in conflict or crisis situations. The three Baltic States and Georgia, for example, all face Russia both on land and at sea. They would face additional risks, if Russia deploys these new ships, equipped for coastal assault, in proximity.
Lacking a modern capability of this type, Russia decided to acquire Mistral ships after invading Georgia in 2008 and seizing Abkhazia with ground forces. Moscow concluded that its ground operation could have been more effective if supplemented with a rapidly executed landing on Georgia’s Black Sea coast. Russia attempted such a landing, but its obsolete ships failed to execute it in time to make a difference in the five-day war. According to the Russian Navy’s Commander-in-Chief, Admiral Vladimir Vysotskiy, “In the conflict in August [2008], a ship like that would have allowed the Black Sea Fleet to accomplish its mission in 40 minutes, not 26 hours which is how long it took us [to land the troops ashore]” (EDM, September 18, 2009). Had that landing succeeded, Russia would have opened a second front, moving into Georgia from the west while the main Russian force was attacking in the east.
With Mistral-class ships, Russia’s Baltic or Black Sea Fleet would gain the ability to land troops onshore quickly and seize coastal footholds during war. This threat (whether carried out or not) could pressure a target country from the direction of the sea, adding to the pressure along the land border. Thus, Russia could compel small, thinly defended countries to divide meager resources between land and coastal defense. Moscow can also position to use these tactics in peacetime, short of any crisis, by adding Mistral-class ships to its Baltic or Black Sea Fleet. In that case, NATO and the US would be called upon to strengthen the defense capacities of their exposed allies.
The transfer of modern military technology to Russia has become a serious challenge to the North Atlantic Alliance. Mercantilism and special political relations with Russia by the French, Italian and German governments are driving this process, bypassing NATO and trampling basic notions of allied strategy and solidarity – modernizing Russian forces, even as Western Europe cuts back on its own.
These arms deals challenge NATO on three levels: political alliance management, control over transfers of advanced military technology and security along NATO’s eastern borders. Nevertheless, NATO (as well as Washington) seems to be recusing itself from this matter on all three counts. In this vacuum of authority, arms producers in France, Italy and Germany are each dealing with Russia on their own accounts.
The implications of this process are inherently a matter for NATO to confront. However, the Alliance seems unable to form policy on this issue and is unwilling to hold a potentially divisive debate about it. NATO (or a critical mass of its membership) looks away from this problem; bureaucratic fiat from the top in Brussels rules out discussion of this issue in the Alliance. Self-recusal on such major issues can ultimately result in loss of relevance for NATO.


Libye – ONU : l’échec des visées euro-atlantistes et mondialistes

Durant toute cette guerre contre surtout la Libye, mais aussi la Syrie, les chaînes/ instruments de l’OTAN ne font que dans la désinformation en manipulant l’image, inventant des faits, créant des évènements et ce, selon des tactiques ordonnées. Ces chaînes sont devenues un élément primordial, pour désinformer, faire diversion, susciter les conflits et les divisions, créer le désordre pour faciliter la pénétration, la domination ou carrément la colonisation. Elles sont de monstrueuses machines de propagande et d’actions psychologiques de l’alliance atlanto-sionistes contre les arabes, les musulmans et les pays impénitents qui refusent la vassalité.

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Le pays le plus activiste, dans le cas de la Libye, est la France de cet « idiot », de cet écervelé payeur de rançons aux terroristes, de ce scélérat nommé Sarkozy qui s’appuie du soutien de la putréfiée Ligue arabe du sinistre Amr Moussa et des fetwas de certains cheikhs de service! Quelle déchéance ont atteint la plupart des médias occidentaux et leurs alliés arabes comme surtout Aljazeera de l’Émir du Qatar, Alarabia la Saoudienne – que singent idiotement certains autres médias arabes – lorsqu’ils débitent en continu des infos ridicules qui frisent la débilité ! Après 4 mois d’intenses matraquages médiatiques, elles ont épuisées tous les sujets de mensonges. Ils ne leur restaient que les cocasseries telle cette dernière de France 24 des «stars du football libyen » qui auraient rejoint le « camp des insurgés » et qu’elle conclue ainsi : « dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le colonel Kadhafi, après celles de militaires et de ministres de haut rang ». N’ont-ils pas de journalistes de bon niveau et honnêtes, où sont-ils vraiment privés de cette liberté d’expression que l’Occident prétend défendre ?

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Le métier de journaliste est souvent perverti pour servir de couverture aux actions d’espionnage. D’ailleurs, plusieurs de ceux qui se déclarent servir l’information, à Tripoli, (ne parlons pas de Benghazi) sont soupçonnés de faire de l’intelligence au profit de l’Otan. Certains ne font que chercher des infos ‘stratégiques ’ou spéculer sur les endroits ou pourrait ‘se cacher’ Kadhafi. Ils ont été bien sûr repérés, mais bizarrement laissés faire. C’est la raison pour laquelle ces « journalistes » sont souvent des cibles privilégiées dans les endroits ‘chauds’ de la planète. À ce propos qui sont réellement ces 400 ‘journalistes’ et/ou éléments travaillant pour des sociétés de ‘sécurité’ – dont Black Water- débarqués à Benghazi ?

lemotjuste.blogs.nouvelobs.com

Afghanistan, Libye: pourquoi N. Sarkozy veut «finir» les guerres? Read more at Suite101: Afghanistan, Libye: pourquoi N. Sarkozy veut «finir» les gue

Le bourbier de la guerre. - DR.
Le bourbier de la guerre. - DR.
Le président français retire 1000 hommes d'Afghanistan et met la pression sur son gouvernement pour en finir avec la guerre en Libye. Pour quelles raisons?

Nicolas Sarkozy a profité d'un voyage-surprise à Kaboul, mardi 12 juillet, pour annoncer son intention de retirer 1000 soldats français d'Afghanistan. Un contingent de 4000 hommes participe aux opérations de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN (ISAF), sous mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies. Samedi 9 juillet, un 64e soldat français est mort en mission depuis l'entrée en guerre de la France, décidée en 2001 par le président Jacques Chirac et son Premier ministre de cohabitation Lionel Jospin. Pour quelles raisons notre pays se désengage-t-il en Afghanistan? Quel est le calendrier prévu? Comment en finir avec l'intervention militaire française en Libye? Autant de questions qui entrent aujourd'hui dans une autre logique, celle de la préparation de la présidentielle française en 2012.

La France quittera totalement l'Afghanistan en 2014

  • Barak Obama se retire.

Le président Barak Obama a annoncé dans son discours de mercredi 22 juin, son intention de retirer ses 33 000 hommes d'ici la fin de l'été 2012, dont 10 000 d'ici à décembre prochain. Il a expliqué que la menace terroriste avait «largement reculé» depuis la mort d'Oussama Ben Laden, tué début mai au Pakistan par un commando US. Pour l'opinion américaine, Obama a «fini le job» en débarrassant les États-Unis de son ennemi public numéro un, Ben Laden, responsable de l'attentat du World Trade Center le 21 septembre 2001. Mais la vraie raison est ailleurs: le président Obama se présente aux élections présidentielles le 6 novembre 2012 où il affrontera le futur candidat républicain. Pas question pour lui de poursuivre une guerre qui coûte cher à son pays en crise, ni d'apparaître comme un «faucon» pour de fausses raisons, comme George Bush, l'instigateur d'une guerre en Irak destinée à supprimer des «armes de destruction massive» qui n'ont jamais existé.

  • Nicolas Sarkozy lui emboîte le pas.

Dès le 23 juin, quelques heures seulement après l'annonce du retrait progressif des troupes américaines, l'Élysée a fait savoir qu'elle allait emboîter le pas à Barak Obama. Nicolas Sarkozy se devait de stopper cette guerre que les Français ont du mal à comprendre. L'Afghanistan est loin, la menace terroriste peu présente en France, et la notion de «solidarité» insuffisante au regard du coût d'un tel conflit.

  • Le coût de la guerre à Kaboul.

Sur le plan humain, 64 hommes sont morts pendant les combats en dix ans et des centaines ont été blessés. Sur le plan financier, cette guerre coûte 1,3 million d'euros par jour aux contribuables français.

  • L'échéance présidentielle.

Le président souhaite commencer le retrait de nos troupes le plus tôt possible, bien avant l'échéance de la présidentielle dont le premier tour est prévu le 22 avril prochain. En effet, l'opposition, d'une seule voix, lui reproche cette guerre difficilement justifiable aux yeux de l'opinion publique. Stopper notre engagement revient à retirer un argument à la gauche.

  • Le calendrier.

«Il faut savoir finir une guerre», a déclaré Nicolas Sarkozy mardi 12 juillet à Kaboul. La totalité des soldats français «de sécurisation» auront quitté le sol afghan à la fin de l'année 2014. En attendant, les 3000 hommes qui restent vont être regroupés dans la région de la Kapisa qui «n'est pas encore entièrement sécurisée», selon François Fillon mardi matin sur Europe 1.

Comment en finir avec la guerre en Libye?

  • Une victoire diplomatique.

L'intervention militaire française en Libye a commencé début mars 2011 par une victoire diplomatique de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, contre toute attente et alors que l'Europe, notamment l'Allemagne, tergiversait devant le sanglant spectacle de la guerre civile en Libye, a obtenu de l'ONU un mandat pour «protéger la population civile» avec des frappes aériennes. La France a obtenu le soutien de la Grande-Bretagne puis des membres de l'Otan.

  • Un conflit qui dure.

Cette guerre ne durera que «quelques jours, quelques semaines, certainement pas des mois» avait déclaré Alain Juppé le 24 mars. Mais il a fallu déchanter. Les combats sur le terrain son acharnés mais les rebelles ont du mal à l'emporter. Le colonel Kadhafi résiste et le fait savoir.

  • Les provocations de Kadhafi.

Le dictateur libyen ne manque pas une occasion d'humilier la France, ce «pays ami qui, dit-il, l'a trahi». Il demande à sa fille d'accorder des interviews à des journalistes français, de déposer plainte contre l'Otan devant le Tribunal pénal international. Il organise aussi souvent des manifestations monstres de ses partisans à Tripoli, au lendemain de frappes aériennes spectaculaires ou apparaît à la télévision décontracté alors que, ce n'est pas un secret, l'Otan a décidé de le supprimer.

  • Un conflit qui coûte cher.

Les munitions larguées dans le ciel libyen représentent une dépense de 60 millions d'euros en trois mois et les primes versées aux soldats se montent déjà à 25 millions. Cela représente 10% du budget prévu sur un an pour les opérations extérieures de la France, selon le ministère de la Défense.

  • La date-butoir du 14 juillet.

Pour sortir de ce conflit la tête haute, le président Nicolas Sarkozy aurait fixé la date, symbolique, du 14 juillet 2011. C'est du moins ce qu'affirme le quotidien britannique The Guardian. Il aurait ainsi mis la pression sur l'état-major et le gouvernement pour «accélérer» l'issue de ce conflit. Le Monde affirme même que «pour renforcer les anti-Kadhafi, la France avait par ailleurs parachuté en secret des armes aux insurgés libyens, à la surprise de ses alliés américains ou britanniques (...) D'autres échos parlaient d'une visite du chef de l'Etat sur le terrain libyen d'ici là. Cette opération ne semble aujourd'hui plus envisagée».

  • Deux fers au feu.

Finalement, le conflit ne s'achèvera pas dans les prochains jours. Pourtant, la France fait tout pour aller vite et contraindre le colonel Kadhafi à quitter le pouvoir. Le ministre de la Défense a reconnu à demi-mots que des négociations étaient en cours entre les représentants du ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé et des membres du gouvernement libyen. Sur BFM TV dimanche 10 juillet, Gérard Longuet, a admis qu'une solution diplomatique était recherchée: «Il va falloir se mettre maintenant autour d'une table. On s'arrête de bombarder dès que les Libyens parlent entre eux et que les militaires de tous bords rentrent dans leurs casernes. Ils peuvent parler entre eux puisqu'on apporte la démonstration qu'il n'y pas de solution de force».

  • Là encore, l'échéance présidentielle.

Le parlement devait voter mardi 12 à l'unanimité (UMP et PS) pour la poursuite de l'intervention militaire au nom de la résolution 1973 de l'Onu. Mais cette unanimité va-t-elle durer? Voilà quatre mois que ce conflit est engagé et chaque jour qui passe referme un peu plus le piège sur le président-candidat Nicolas Sarkozy, incapable de ramener à la raison un dictateur qui le nargue. Nul doute qu'avec la campagne électorale, des voix de plus en plus nombreuses s'élèveront pour reprocher au chef de l'État une guerre, jusqu'à présent inutile, et très coûteuse.

Thierry de Cabarrus, T.C.

Thierry de Cabarrus - J'ai passé trente-sept ans dans de nombreux journaux de la presse généraliste comme grand reporter, rewriter, ...


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Essien: Une pause s'impose

LONDRES (© 2011 Afriquinfos) – Michael Essien a été opéré lundi après une rupture du ligament croisé antérieur et du ménisque du genou droit.
Essien: Une pause s'impose

CC BY Amarhgil. Michael Essien

Le club du joueur ghanéen, Chelsea FC, a publié un communiqué de presse pour annoncer le succès de l’opération de Michael Essien.

Le ghanéen s’était à nouveau blessé au genou droit, alors qu’il s’entraînait avec le Chelsea.

Alors que son club est en pleine préparation pour la saison 2011-2012, le joueur devra s'absenter des terrains de foot pendant 6 longs mois.

Le nouvel entraîneur du Chelsea, le portugais André Villas-Boas, a assuré tout son soutien a Essien en déclarant que le club dans son ensemble - dirigeants et joueurs - l’aiderait pour que sa guérison soit la plus rapide possible.

A

Face à la menace d’Abbas de proclamer l’État de Palestine Ultime supplication des “Grands” du monde à l’endroit d’Israël

Les grandes puissances se sont concertées lundi pour essayer de débloquer le dossier israélo-palestinien. Cette réunion, convoquée par le président américain, se veut une dernière mise en garde contre les autorités israéliennes qui refusent de lâcher la moindre concession pour que reprennent les négociations avec les Palestiniens, gelées depuis plus de deux années.
Le Quartette pour le Proche-Orient, qui a reprit du service après une longue hibernation, est d’autant plus pressé de voir la reprise du fil des négociations qu’il estime que la situation de blocage peut conduire immanquablement à de nouveaux affrontements dans la région du Moyen-Orient déjà suffisamment accaparée par les printemps arabes.
L’ONU, les États-Unis, la Russie et l’Union européenne veulent surtout s’éviter le casse-tête politico-diplomatique qu’ils auront à affronter si jamais le président de l’Autorité palestinienne venait à mettre en pratique sa menace de proclamer unilatéralement l’indépendance de son pays et de soumettre la question à l’Assemblée générale de l’ONU ce mois de juillet. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton devaient comparer leurs notes et réfléchir à une suite pour la relance du processus de paix israélo-palestinien.
L'objectif est minimal, ce qui explique que les États-Unis aient longtemps retardé cette réunion, arguant que les conditions d'un succès n'étaient pas réunies. Mais une absence totale de mouvement diplomatique paraissait impossible. L’objectif clairement affiché par les Palestiniens de mettre la communauté internationale face à ses responsabilités, est rejeté par Israël et les États-Unis, et risque de diviser les Européens.
Certains, dont la France, pourraient approuver la démarche des Palestiniens, tandis que d'autres, comme l'Allemagne, y sont profondément hostiles. La France, qui pense que son heure est arrivée pour se hisser sur la scène internationale, notamment dans le monde arabe, a tenté de vendre son projet d’une conférence à Paris, en septembre, sur la question israélo-palestinienne juste avant l'Assemblée générale de l'ONU. L’idée a été rejetée aussi bien par les Israéliens que par leur soutien indéfectible que sont les États-Unis. Les membres du Quartette sont unanimes pour soutenir la position de Barack Obama, qui a préconisé, le 19 mai, que les parties cherchent à bâtir deux États sur la base des lignes antérieures à la guerre des Six-Jours, avec des échanges mutuellement acceptés.
Mais Israël a prévenu à maintes reprises qu'il ne négocierait pas sur la base de ces lignes de 1967, qualifiées “d'indéfendables”, et qu'il n'y aurait pas d'accord de paix sans reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme “Etat-nation du peuple juif”. Or, seul Washington peut faire plier Netanyahu. Mais Obama ne s’est pas donné cette peine, acceptant de se faire rabrouer publiquement et à plusieurs reprises par le Premier ministre juif. Alors qu’attendre du Quartette sinon des vœux…

Moyen-Orient : l’arabe appelé à devancer l’anglais sur Facebook

par M.-J. D. | source: Spot On PR, Jerusalem Post

L’arabe devrait devenir la première langue utilisée sur le réseau social Facebook au Moyen-Orient d’ici à un an, selon l’agence de relations publiques spécialisée dans les médias sociaux en ligne Spot On Public relations.

Dans un billet sur leur site, repris depuis par le Jerusalem Post et la communauté en ligne de la région, Spot On PR explique que Facebook en arabe a enregistré une croissance annuelle de 175% à fin mai 2011, soit près du double de sa croissance mondiale (45%). Le nombre d’utilisateurs arabophones du réseau social de Mark Zuckerberg a ainsi atteint 10 millions, soit environ 35% du total de la région. En mai 2010, ce pourcentage n’était que de 24. Pour rappel, Facebook a introduit sa version arabe en mars 2009.
Comme prévu c’est l’Egypte qui a le plus grand nombre d’abonnés en arabe, avec 56% de ses utilisateurs (soit 3,8 millions de personnes) connectés dans la langue du Coran ; 41% des utilisateurs de Facebook dans les pays du Golfe le sont en arabe. Ce chiffre monte à 61% pour les Saoudiens, et descend à 10% aux Emirats arabes unis et au Liban, en raison de l’importance de la communauté expatriée pour les premiers, et de celle de la diaspora pour le second.
Le rapport note que cette étude tord le coup à l’idée largement répandue parmi les marketeurs de la région que les utilisateurs de Facebook dans le monde arabe appartiennent à une élite connectée anglophone, qu’elle soit locale ou expatriée.
Alexander McNabb, de Spot On PR explique dans le Jerusalem Post que le printemps arabe a favorisé la reconnaissance des réseaux sociaux par des personnes qui ne les prenaient pas au sérieux auparavant.

Le parti de Laurent Gbagbo dans la tourmente

ABIDJAN (Xinhua) - L'annonce du vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, parti politique de Laurent Gbagbo) Mamadou Koulibaly sur son départ du parti a créé une onde de choc au sein de cette famille politique déjà fragilisée par l'arrestation de son leader le 11 avril dernier.
Le parti de Laurent Gbagbo dans la tourmente

Laurent Gbagbo

Ces deux événements qui se sont déroulés à trois mois d'intervalles jour pour jour (11 juillet pour la démission de Koulibaly et 11 avril pour l'arrestation de Gbagbo) se présentent comme un coup de massue pour les "frontistes".

Assurément, les militants du FPI sont ballottés dans une cohorte de difficultés, et le parti est dans la tourmente.

"Pour nous, après l'arrestation de Gbagbo, c'est Mamadou Koulibaly qui était chargé de diriger le navire. Il incarnait l'espoir et surtout le maintien de la flamme militante. C'est dommage qu'il claque la porte", a confié Charles Agnimou, responsable de la mobilisation d'une section du FPI de Yopougon (quartier pro-Gbagbo à l'ouest d'Abidjan).

Pour celui-ci, la base se trouve dans une situation inconfortable, et elle est même désorientée.

"C'est un coup dur, mais nous verrons comment nous remobiliser pour remettre le FPI sur la scène", a-t-il toutefois noté.

Mamadou Koulibaly, actuel président de l'Assemblée nationale ivoirienne, assurait la présidence intérimaire du parti en sa qualité de vice-président et était une pièce maîtresse dans le "dispositif" du parti de Laurent Gbagbo.

UN PARTI DECAPITE

Pour certains observateurs, il n'y a pas que la démission de Koulibaly qui bouleverse le parti de Laurent Gbagbo. Ceux-ci estiment que le FPI est globalement bouleversé par les "effets collatéraux" de la crise post-électorale avec en prime l'arrestation de son leader.

Gbagbo se trouve éloigné de la scène politique avec son assignation en résidence surveillée dans le nord du pays.

Son épouse Simone, une autre tête forte du parti, se trouve dans la même position, ainsi que le président du FPI, Affin Nguessan.

Bien d'autres personnes-clés du FPI telles que Aboudramane Sangaré se trouvent également en résidence surveillée quand d'autres comme Lazare Koffi Koffi ont pris le chemin de l'exil.

Dans l'actualité récente, des proches de Gbagbo qui jouaient un rôle tout aussi capital au sein de son parti ont été inculpés par la justice ivoirienne et transférés dans une prison au nord du pays.

Certains responsables et militants actifs qui se trouvent sur le territoire national n'osent pas pointer du nez, de peur d'être traqués, malgré les assurances données par les nouvelles autorités de ne pas faire de chasse systématique aux pro-Gbagbo.

Des responsables de la jeunesse de ce parti qui devraient galvaniser leurs troupes en pareilles circonstances, sont eux aussi "portés disparus", à l'image du secrétaire national de jeunesse du FPI, Konaté Navigué.

Le parti de Laurent Gbagbo se trouve ainsi décapité, au grand désarroi des militants qui continuent de s'interroger et de chercher des solutions à l'énigme.

UNE RELEVE DIFFICILE

Dans la quête d'alternative pour solutionner le mal du FPI, des militants intrépides et déterminés tentent de donner de la voix pour sortir ce parti de la zone de turbulence.

En l'absence de Konaté Navigué, le principal leader de la jeunesse du FPI, Justin Koua qui fait office de numéro deux a choisi de prendre la relève.

M. Koua a ainsi invité samedi dernier les jeunes de son parti à la reprise du combat pour permettre le retour rapide du FPI au Pouvoir.

Pour le secrétaire national intérimaire de la jeunesse du FPI qui intervenait à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire de la structure, le FPI ne pleurera pas éternellement, mais doit plutôt ne s'organiser pour se repositionner.

"La relève me parait difficile, car la plupart de nos cadres sont absents pour les raisons que nous savons tous. Parmi nos aînés qui sont présents et qui sont censés nous soutenir dans nos activités, certains ont vu leurs avoirs gelés dans les banques", s'est inquiétée Laurence Flan, étudiante et militante FPI.

Toutefois, pour celle-ci, "difficile ne rime pas forcément avec impossible".

UNE IMPLOSION INEVITABLE ?

Face à toutes ces situations qui font patauger le Front populaire ivoirien, certains observateurs de la scène politique prédisent une implosion du parti politique de Laurent Gbagbo.

Mamadou Koulibaly longtemps considéré comme l'idéologue du FPI, était un poids lourd de ce parti. L'annonce lundi de sa démission créé un effet de bourrasque même si pour certains elle était "prévisible" vu que celui-ci n'était pas en odeur de sainteté depuis plusieurs mois avec les autres membres de la direction de cette formation politique à qui il reproche de préserver leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général.

"Sans aucun doute, Mamadou Koulibaly n'ira pas seul. Il a créé son parti politique et il peut entraîner avec lui de nombreux militants et surtout des membres influents qui partageaient sa vision", a déclaré lundi le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI, parti pro-Ouattara) Alassane Salif Ndiaye.

Abondant dans le même sens, un journaliste d'une presse pro-Gbagbo, sous le couvert de l'anonymat, a fait état d'une saignée inévitable du FPI au profit du nouveau parti politique qu'entend mettre sur pied Mamadou Koulibaly dénommé Liberté et démocratie pour la république (LIDER).

Mais pour des caciques de l'ex-parti au pouvoir, le FPI survivra à la tempête actuelle.

"On ne peut pas faire disparaître le FPI", a martelé l'un d'eux, l'ancien ministre Lazare Koffi Koffi, depuis son lieu d'exil.

Ses compagnons restés sur place pour gérer les affaires courantes, ne disent pas autre chose : "le parti ne doit pas se laisser abattre par cette décision de démission de son vice-président", insistent-ils.

Le parti de Laurent Gbagbo vit des moments agités, et l'avenir déterminera si le temps qui passe joue pour ou contre cette formation politique qui a conduit les destinées de la Côte d'Ivoire dix années durant et qui a fait la place depuis le 11 avril au rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition pro-Ouattara) après une crise post électorale aigüe qui a fait plus de 3.000 morts et un million de déplacés.