07 juillet, 2011

USA: la Chambre interdit l'aide militaire aux rebelles libyens

WASHINGTON - La Chambre des représentants américaine a voté jeudi un amendement interdisant au Pentagone de fournir des équipements militaires aux rebelles libyens.

Par 225 voix contre 221, les élus ont adopté un amendement à un projet de budget annuel limitant la capacité de Washington d'aider les opposants au régime de Mouammar Kadhafi au pouvoir depuis 42 ans. Ce vote risque de rencontrer une forte opposition au Sénat.

Cet amendement interdit au Pentagone de fournir des équipements et entraînements militaires, ainsi que des conseils ou tout forme de soutien concernant les activités militaires, que ce soit à un groupe ou à un individu, qu'il soit membre ou non des forces armées d'un pays, dans le but d'épauler ce groupe ou cet individu afin de mener des actions militaires contre et en Libye.

Fin juin, la Chambre des représentants américaine, dominée par une majorité républicaine, avait infligé un revers au président Barack Obama en rejetant un texte qui autorisait l'intervention militaire en Libye - l'administration s'étant jusqu'à présent passée de consulter le Congrès à ce sujet au grand dam de nombreux parlementaires des deux bords.


(©AFP /

Somalie : les humanitaires saluent la levée des restrictions par les rebelles Al Shabaab

NEW YOKK (Xinhua) - La communauté humanitaire a salué jeudi l'annonce par le groupe rebelle islamiste Al Shabaab qu'il allait rouvrir aux opérations humanitaires les zones sous son contrôle en Somalie. Elle a toutefois réclamé que des garanties soient fournies pour que les travailleurs humanitaires puissent atteindre en toute sécurité les personnes dans le besoin.
Somalie : les humanitaires saluent la levée des restrictions par les rebelles Al Shabaab

Al-Shabbaab

En janvier 2010, Al Shabaab avait expulsé des agences humanitaires travaillant dans le sud de la Somalie, entravant les efforts d'assistance dans des zones actuellement les plus durement touchées par la sécheresse.

« La situation actuelle dans le sud de la Somalie est la pire en dix ans et si les opérations humanitaires ne reprennent pas immédiatement, des milliers de personnes mourront », a souligné le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans un communiqué.

« Des millions de Somaliens, notamment dans le sud, ont faim et sont dans le besoin. Je salue la suspension des restrictions visant les agences humanitaires et je suis heureux de coopérer avec quiconque peut aider à alléger la crise actuelle et sauver des centaines de vies somaliennes », a dit le coordonnateur humanitaire pour la Somalie, Mark Bowden.

« Nous sommes prêts à renforcer l'assistance dans le sud de la Somalie mais nous avons besoin de garanties sur la capacité des travailleurs humanitaires à mener leurs opérations en toute sûreté dans la région et sur le fait qu'ils ne seront pas visés ou les agences taxées », a-t-il ajouté.

La suspension de certaines activités humanitaires dans les zones méridionales a affecté des millions de personnes au cours des deux dernières années.

« La situation est devenue insupportable en raison de la sécheresse et de la hausse catastrophique des prix alimentaires ce qui veut dire que beaucoup de familles ne peuvent plus se permettre un repas par jour », a souligné OCHA.

Niger/Mali : les communautés nigériennes et maliennes vivant de part et d'autre de la frontière, en forum de réconciliation

NIAMEY (Xinhua) - Les populations vivant de part et d'autre de la frontière nigéro-malienne réfléchissent, depuis mardi en territoire nigérien, sur les stratégies à mettre en oeuvre pour ramener la paix dans la zone.
Niger/Mali : les communautés nigériennes et maliennes vivant de part et d'autre de la frontière, en forum de réconciliation

© Afriquinfos

C'est la localité de Banibangou (environ 200 km, au nord-ouest de Niamey), théâtre de plusieurs actes de banditisme, qui a été choisie pour abriter ce forum de réconciliation intercommunautaire, sous la présidence du gouverneur de la région de Tillabéry, le Général Youssoufa Maiga, en présence des autorités de la région de Gao (Mali).

Outre les autorités administratives et coutumières des régions frontalières des deux pays, la rencontre regroupe également les forces de défense et de sécurités ainsi que les leaders religieux.

En rappel, Les autorités nigérienne ont relevé, le mois passé, 27 attaques, plus de 50 morts avec de nombreux blessés, en une seule année, perpétrés par des bandes armées généralement venues du Mali sur des "paisibles citoyens" nigériens.

La dernière attaque remontait au 17 juin dernier où "Des Touareg Daoussahak du Mali ont attaqué et abattu une dizaine d'éleveurs nigériens et en ont blessé sept autres.

Face a cette situation qu'il a qualifié de "totalement inacceptable", le gouvernement nigérien a décidé, le 22 juin dernier, entre autres, de "poursuivre et d'accélérer les démarches en cours avec les autorités maliennes, en vue d'organiser une rencontre entre les deux Etats dans les meilleurs délais".

Le forum ouvert mardi 5 juillet, vise, selon les initiateurs, à ramener la paix et la quiétude dans la région. Les participants auront à réfléchir sur les stratégies à mettre en oeuvre en vue de jeter les jalons d'une paix durable et d'établir la confiance entre communautés.

Le Gouverneur de la région de Tillabéry, en ouvrant les travaux, a rappelé toute l'importance que les autorités de la 7ème République du Niger attachent à la préservation de la paix et de la sécurité. Il a en outre évoqué la nécessité pour les deux Etats de conjuguer leurs efforts pour mettre fin à cette insécurité dans la zone frontalière.

De son coté, le maire d'Andranboucan (région de Gao, Mali), chef de la délégation malienne à ce forum, a réaffirmé l'engagement de son pays pour la réalisation de cette noble ambition portée par les deux Etats, pour la préservation et la consolidation de la paix.

62% des Français contre une candidature DSK, Hollande en tête

AFP)

PARIS — François Hollande passe pour la première fois en tête du classement des personnalités politiques tandis que 62% des Français ne souhaitent pas une candidature de Dominique Strauss-Kahn à la primaire du PS, selon le baromètre CSA pour Les Echos qui sera publié vendredi.

56% (+4 points) des sondés ont une image positive de François Hollande (contre 40% qui en ont une négative), devant Nicolas Hulot (53%, -3), Martine Aubry (52%, -1), Alain Juppé (50%, +1) et Jean-Louis Borloo (49, +2).

Viennent ensuite François Bayrou (40%, +4), Dominique de Villepin (39, +4) et Eva Joly (35%, +7, plus forte progression), puis Dominique Strauss-Kahn (+6) à égalité à 32% avec Ségolène Royal (-1). Jean-François Copé (-3) et Jean-Pierre Chevènement (=) sont à égalité à 31%.

Enfin, Marine Le Pen (FN) progresse de quatre points à 26% d'opinions positives (contre 72% ayant une mauvaise image), un point devant Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) à 25% (51% d'opinions négatives).

Pour l'institut, "l?entrée en campagne de Martine Aubry n?a pas produit de dynamique immédiate dans l?opinion. Son image demeure stable". Chez les sympathisants de gauche, elle reste devant M. Hollande : 75% (+1) contre 71% (=). "Dans sa structure, la popularité du député de Corrèze rappelle fortement celle de Dominique Stauss-Kahn avant la mi-mai", selon CSA.

Par ailleurs, même si parmi les sympathisants de gauche, DSK après "les dernières péripéties de l?affaire new-yorkaise", gagne 15 points, après en avoir perdu 33 il y a un mois, son image demeure mauvaise (55% de jugements négatifs à gauche).

Seuls 33% des Français (contre 62%), et, surtout 42% des sympathisants socialistes (contre 56%) souhaitent qu?il soit candidat à la primaire. "Son image a été fortement et durablement atteinte" et "dans l?opinion publique, les conditions d?un éventuel retour dans le jeu politique ne lui sont pas favorables", selon CSA.

Enquête réalisée les 5 et 6 juillet par téléphone auprès d'un échantillon national représentatif de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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Adhésion à la convention internationale de répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime

LOME (Xinhua) - Le Togo a rejoint les pays engagés dans la répression des actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime au terme de l'autorisation du pays à adhérer à la convention internationale à cet effet intervenue mercredi, a appris jeudi l'agence Xinhua de source officielle.
Adhésion à la convention internationale de répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime

L'avant-projet autorisant cette adhésion a été adopté en conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé,

Il s'agit de la Convention internationale pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime et son protocole contre la sécurité des plates-formes fixes situées sur le plateau continental, signés à Rome le 10 mars 1988.

Le gouvernement togolais fait état de « mesures applicables par les gouvernements, les autorités portuaires, l'administration maritime, les propriétaires et les exploitants de navires, les capitaines et les équipages en vue de garantir la sûreté des passagers et des équipages ».

La convention définit les infractions auxquelles elle s'applique, la répression de ces infractions, la compétence des Etats pour connaître des infractions, la détention des auteurs d'infractions, les conditions de jugement des auteurs d'infractions, et l'entraide judiciaire entre les Etats parties à la convention etc.

Irak: Le Royaume-Uni a été condamné jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme

Avec Reuters
07/07/2011 | Mise à jour : 12:44
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Le Royaume-Uni a été condamné jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme pour des violations des droits fondamentaux commises par ses troupes en Irak entre le 1er mai 2003 et le 28 juin 2004.

Les faits se sont produits à Bassorah, deuxième ville d'Irak, où les troupes britanniques, membres de la force multinationale qui avait chassé Saddam Hussein du pouvoir en mars 2003, avaient le statut de puissance occupante.

Ils concernent deux affaires distinctes, l'une relative à la mort de six civils tués par les soldats britanniques, l'autre, l'internement sans procès ni contrôle juridictionnel, d'un anglo-irakien soupçonné d'être mêlé à des activités terroristes.

La Cour de Strasbourg condamne le Royaume-Uni, à l'unanimité des juges, pour l'absence "d'enquête effective" sur les circonstances de la mort de cinq des personnes défuntes dont les familles obtiennent chacune 17.000 euros au titre du dommage moral.

Le deuxième arrêt conclut, par seize voix contre une, que l'internement pendant trois ans d'Hillal Abdoul-Razzaq, ancien membre de l'équipe irakienne de basket-Ball, s'apparentait à une détention arbitraire.

La Cour accorde 25.000 euros pour dommage moral au requérant qui vit aujourd'hui à Istanbul. La Grande Bretagne s'était défendue en invoquant la résolution 1546 de l'Onu qui autorisait la force multinationale à prendre "toutes les mesures nécessaires pour contribuer au maintien de la sécurité et de la stabilité en Irak".

"Aucune résolution n'imposait expressément ou implicitement au Royaume-Uni d'incarcérer sans limitation de durée ni inculpation un individu", réplique la Cour. Londres avait également invoqué le caractère "territorial" de la Convention européenne des droits de l'homme qui ne trouverait pas à s'appliquer hors d'Europe ni, a fortiori, "aux faits relevant d'opérations multinationales".

La Cour admet que cet argument est conforme à sa jurisprudence, sauf quand "un Etat contractant assume des prérogatives de puissance publique sur le territoire d'un autre Etat". Les deux arrêts sont définitifs

Libye : "Une guerre civile, pas une insurrection générale contre un dictateur"


Arabisant, ancien officier de l'armée de l'air, spécialiste de la Libye, Patrick Haimzadeh livre son analyse du conflit.



Libye : "Une guerre civile, pas une insurrection générale contre un dictateur"
Patrick Haimzadeh est l'un des rares spécialistes français de la Libye, pays où il a été en poste, à l'ambassade de France de 2001 à 2004. Ancien lieutenant colonel de l'armée de l'air, arabisant, il a servi dans de nombreux pays arabes ainsi qu'aux Nations-Unies. Il vient de publier un livre, facile d'accès et bien documenté "Au coeur de la Libye de Kadhafi" (Editions Jean-Claude Lattès, 200 pages, 15 euros). Patrick Haimzadeh a bien voulu répondre à nos questions.

Kadhafi ne tombe pas aussi vite que certains l'espéraient au début de l'intervention militaire. Cela vous surprend-il ?

Kadhafi résiste en effet plus que certains voulaient bien le penser. J'ai toujours dit, et écrit, que Kadhafi avait les moyens de résister. Ceux qui pensaient le contraire n'avaient aucune connaissance du terrain et se sont laissés intoxiquer par les propagandes du CNT, d'al-Jazira et de BHL, consensuellement relayées par les médias et les politiques français. A vouloir confondre nos désirs avec les réalités du terrain, nous en sommes arrivés à surestimer la capacité des insurgés à l'emporter militairement et à sous-estimer la capacité de résistance du clan Kadhafi.

Kadhafi résiste non seulement parce qu'il disposait de gardes prétoriennes plutôt bien équipées et entraînées au regard des standards locaux mais parce qu'il disposait et dispose encore d'une base sociale non négligeable au sein de la population, en particulier les populations originaires du Fezzan (Sud) qui ne se sont jamais soulevées mais aussi de certaines populations de Tripolitaine (Ouest).

Depuis 42 ans, Kadhafi a mis en place en effet un système de compromission et de rétribution généralisé qui, bon an mal, s'est révélé d'une grande efficacité. Il dispose toujours d'immenses capacités de rétribution des fidèles. Sans rentrer dans le détail de la structure sociale libyenne et des tribus que je décris en détail dans mon ouvrage, je dirai qu'en Libye, le niveau local est à prendre en considération en premier lieu. Ainsi, il est illusoire de penser que les habitants de Cyrénaïque iront porter la guerre et "libérer" les populations de l'Ouest. D'une manière générale les insurgés seront extrêmement réticents à faire des incursions en armes sur des territoires qui ne sont pas les leurs, en particulier s'il s'agit de territoires fidèles ou favorables à Kadhafi.

Comment qualifieriez vous cette guerre ?

Depuis début mars, il s'agit d'une guerre civile et non d'une insurrection générale d'un peuple contre un dictateur.

Quelle était selon vous la bonne stratégie à adopter ?

L'entrée en guerre sans analyse préalable, ou plutôt sur la base d'analyses erronées, sans plan B, sans idée claire de l'effet final recherché - le but de guerre n'a jamais été clair : protection des populations ou chute du régime - sachant que ce deuxième but n'est pas inscrit dans la résolution 1973 - et sur la base d'une manipulation, volontaire ou non, consistant à nous faire croire à l'imminence d'un bain de sang en Cyrénaïque, cette entrée en guerre portait dès le départ les germes des "déconvenues" à venir.

La décision d'entrer en guerre est la décision la plus grave qui soit pour un Etat qui doit se poser la question si cette entrée en guerre est la solution la plus adaptée et conforme aux intérêts supérieurs de notre pays. Entre ne rien faire et bombarder existait toute une palette de moyens à commencer par l'engagement de négociations et l'exercice de pressions pour obtenir un cessez le feu et la préservation des acquis pour les zones déjà libérées, y compris en leur fournissant équipements et conseils ce qui a été fait par exemple avec succès à Misrata. Un certain nombre de Libyens des deux camps, y compris certains proches de Kadhafi, étaient d'accord pour négocier. Entretenir le CNT dans la certitude qu'il pouvait l'emporter militairement grâce à des bombardements a conforté les plus extrémistes des insurgés dans leur refus de toute concession avant le départ de Kadhafi du pays. Condition irréaliste justement au regard de la psychologie et du passé du dictateur.

Maintenant que nous sommes en guerre, que doit-on et que peut-on faire ?

Comme nous avons choisi d'exclure dès le départ tout recours à une intervention terrestre et qu'il n'existe pas dans l'histoire de l'arme aérienne de précédent de la chute d'un régime uniquement obtenue par des bombardements, la situation actuelle était largement prévisible dès le départ. Il faut bien comprendre qu'il n'y aura pas de solution militaire à cette guerre civile car une guerre civile est toujours une tragédie qui laissera des traces sur la société libyenne. La solution passera par un accord entre Libyens pour poser les bases de la reconstruction d'un futur "vivre ensemble" libyen. En tuant ses proches et des membres de sa famille nous avons conforté Kadhafi dans sa volonté de se battre. Les bombardements de ses résidences et de celles de ses proches étaient des erreurs stratégiques qui se sont révélées contreproductives.Tuer des enfants innocents au prétexte de protection des populations civiles constitue en outre une violation de la résolution 1973 et une faute morale.

Une solution pourrait consister à faire pression sur les deux parties pour obtenir un cessez le feu et déclarer que l'objectif de "protection des populations civiles" stipulé par la résolution 1973 est atteint. Les zones libérées conserveraient leur autonomie sous protection internationale, comme cela a été le cas pour les Kurdes d'Irak entre 1991 et 2003, et un processus de transition politique serait mis en place dans les zones sous contrôle de Kadhafi avec garantie que l'unité du pays ne soit pas remise en question. L'idée d'une Libye fédérale ou confédérale devra faire son chemin car elle est la plus conforme à l'histoire, à la culture et aux aspirations des Libyens.

Que représente les insurgés ?

Les insurgés représentent un peu plus d'un tiers de la population libyenne : la Cyrénaïque, la ville de Misrata et une grande partie du Djébel Néfoussa qui comprend des tribus berbères et quelques tribus arabes. Dans le reste de la Tripolitaine et dans le Fezzan (grand sud) environ 75% de la population est attentiste et le reste soutient plus ou moins activement le régime.

Peut-on imaginer ce que sera une Libye après Kadhafi ?

Parler de la Libye post-Kadhafi alors que l'on ne connait pas encore les conditions de sortie de guerre est prématuré. Ce qui est sûr c'est que tout sera à reconstruire dans ce pays où Kadhafi a empêché l'émergence de toute vie ou structure politique et étatique depuis plus de 42 ans. Le pays dispose d'énormes atouts que sont ses ressources pétrolières et quelques technocrates relativement bien formés. Les difficultés seront néanmoins énormes du fait des disparités et des particularismes régionaux et locaux qui seront difficilement compatibles avec l'établissement d'un pouvoir central fort. Une solution fédérale, voire confédérale avec des dévolutions de pouvoirs forts au niveau local est la mieux à même de satisfaire les aspirations du peuple libyen. Les Libyens sont en outre très fiers de leur indépendance et verront d'un mauvais œil toute ingérence étrangère dans leurs affaires intérieures.

Enfin, les séquelles de la guerre civile seront là pour longtemps. Quand j'étais en Libye, les gens se renvoyaient encore parfois de vieilles accusations d'actes de "collaboration" auxquels leurs grands ou arrières grands-parents se seraient livrés avec l'occupant italien dans les années 20...


marianne2.fr

Usain Bolt «Je veux continuer à régner»

Usain Bolt veut de nouveau régner sur le sprint mondial
Usain Bolt veut de nouveau régner sur le sprint mondial Crédits photo : Panoramic

Vedette du meeting AREVA vendredi au Stade de France, Usain Bolt assure qu'il a beaucoup travaillé depuis sa dernière sortie en compétition pour retrouver sa forme d'il y a deux ans et continuer à régner sur le sprint mondial.

Usain, comment allez-vous depuis votre dernière sortie officielle il y a presque un mois ?
Usain Bolt : Je suis rentré en Jamaïque après le meeting d'Oslo. On s'est posé avec mon coach pour visionner des vidéos de mes courses. On a travaillé sur les points qui n'allaient pas. Et aujourd'hui, après quelques semaines d'entraînement, ça va mieux. Je suis confiant pour la suite de la saison.

Sur quels points avez-vous particulièrement travaillé ?
Usain Bolt : Ma technique n'était pas assez bonne. Je n'étais pas aussi fluide, aussi relax qu'avant. On a donc travaillé là-dessus en Jamaïque, notamment la mise en action, qui n'était pas assez performante lors de mes premières courses de la saison.

Qu'attendez-vous de votre course de vendredi ?
Usain Bolt : Je veux avant tout travailler ma technique. Ce ne sera que mon deuxième 200m de la saison et je veux réaliser une course propre, avec une exécution parfaite, comme on l'a travaillé avec mon coach. Je ne vise pas spécialement un super chrono. Mais si ma technique est bien en place, ce sera un chrono rapide (sourire).

Vous allez trouvez à vos côtés Christophe Lemaitre. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Usain Bolt : Christophe a progressé. C'est logique. Je l'avais déjà affronté en 2009 à Lausanne et ça avait été dur pour lui (sourire). Mais il faut dire que j'étais en grande forme à ce moment-là. L'an dernier, il était au Stade de France entre Asafa (Powell) et moi. Il ne fallait pas le mettre au milieu de nous deux (sourire). Depuis, il a fait des progrès, il fait le boulot et on attend beaucoup de cette confrontation.

En début de saison, certains observateurs ont émis des critiques sur vos performances. Les comprenez-vous ?
Usain Bolt : J'ai mis la barre haute. Et les gens doivent comprendre que quand on a été blessé, comme ça a été mon cas l'an dernier, il faut du temps pour revenir. Même pour moi. Mais je ne me préoccupe pas plus que ça de ce que les gens disent. Je me sens bien, j'ai couru en 9''91 sur 100m et 19''86 sur 200m cette année, ce n'est pas si mal (sourire). Quand j'étais plus jeune, j'ai été blessé aussi et les gens disaient déjà que je ne reviendrais pas. Et je suis revenu…

Tyson Gay s'est blessé lors des sélections américaines. Cela vous fait un concurrent de poids en moins pour les Mondiaux…
Usain Bolt : Tyson a été blessé et je pense qu'il est peut-être revenu trop vite. Quand on est blessé, il faut prendre le maximum de précautions quand on revient et peut-être qu'il y a été trop fort. Maintenant, je m'entraîne pour être au top. Je ne dois pas me relâcher car certains concurrents ne sont pas là. Ceux qui sont là courent vite aussi, vous savez. Et il y aura sept autre gars en finale à Daegu. Je devrais donc être en forme si je veux m'imposer.

Son forfait pour les Championnats du Monde vous enlève-t-il de la pression et l'obligation d'être au top pour gagner ?
Usain Bolt : Je ne me focalise pas sur un athlète en particulier. Si on regarde bien, d'autres athlètes courent vite. Asafa va vite, Steve (Ndlr : Mullings) va vite aussi. Mais je ne travaille pas en fonction de mes adversaires. Je travaille dur pour revenir au top après mes blessures. Je veux gagner des titres, je veux continuer à régner sur mon sport, redevenir le Bolt que les gens connaissent et je ne me focalise pas sur les rivalités que l'on veut bien inventer pour moi.

Royaume-Uni: le scandale des écoutes téléphoniques enfle

Le tabloïd britannique News of the World aurait notamment ciblé les proches de soldats tués en Irak et en Afghanistan. Le Parlement se saisit de cette affaire embarrassante.

L'affaire "dégoûte" le Premier ministre britannique David Cameron. Il s'agit du "plus grand scandale de presse des temps modernes", selon le chef de l'opposition Ed Miliband. Pendant trois heures, le Parlement a débattu en urgence des "dérives" de la presse et de "l'indécence" de News Corp., le groupe de Rupert Murdoch notamment propriétaire du tabloïd News of the World (NotW), au coeur d'un vaste scandale d'écoutes téléphoniques.

Les méthodes de cette publication sulfureuse, de l'embauche de détectives privés à la mise en place d'écoutes téléphoniques, étaient relativement connues. Une enquête a déjà été lancée en 2005 sur le piratage de messageries de membres de la famille royale, politiciens, stars du cinéma ou du sport. Il apparaît désormais que les écoutes ont aussi concerné les victimes d'affaires criminelles retentissantes et des proches de l'attentat qui avait fait 52 morts à Londres en 2005.

Jeudi matin, l'affaire a pris une dimension supplémentaire avec l'annonce par The Telegraph que des proches de soldats tués en Irak et en Afghanistan auraient été également ciblés par de telles pratiques. Selon le journal, le détective Glenn Mulcaire, au coeur du scandale, était en possession d'informations sur la vie privée de militaires britanniques tués dans ces conflits.

Ce détective a déjà purgé 4 mois de prison (lire l'encadré). Il aurait aussi piraté le portable de Milly Drowler, écolière assassinée par un videur de boîte de nuit en 2002. Il serait allé jusqu'à effacer des messages pour faire de la place dans la boîte vocale, donnant le faux-espoir aux parents et enquêteurs que la fillette était encore en vie.

David Cameron s'est prononcé "en faveur d'enquêtes" sur "l'éthique journalistique," tout en souhaitant que la priorité absolue soit donnée à "l'enquête de (...) Lire la suite sur lexpress.fr

Bachir se rendra samedi au Soudan du Sud pour l'indépendance

KHARTOUM (Reuters) - Le président soudanais, Omar Hassan al Bachir, a annoncé jeudi qu'il se rendrait au Soudan du Sud samedi à l'occasion de la proclamation d'indépendance du nouveau pays.

"Je me rendrai dans deux jours à Djouba (future capitale du Sud) pour les féliciter et leur souhaiter sécurité et stabilité", a déclaré Bachir dans un discours.

Les habitants du Soudan du Sud ont massivement voté en faveur de l'indépendance lors d'un référendum organisé en janvier dernier, conformément à un accord de paix conclu en 2005 qui a mis fin à 22 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud.

Khalid Abdelaziz, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser

A la Une : la crise libyenne et ses conséquences dans la région

La presse reste assez prudente pour l'instant sur la portée de l’offensive des rebelles libyens sur Tripoli. Finalement, « des rebelles qui gagnent des mottes de terres sur les troupes de Kadhafi pour après reculer de plusieurs kilomètres derrière la ligne de front. C’est du déjà vu », pense Liberté au Togo. Ce qui intéresse davantage la presse, notamment El Watan, à Alger, c'est la réplique de Tripoli. A savoir la poursuite en justice de 21 membres du Conseil national de transition, l'organe politique de la rébellion. Ils sont accusés, entre autres, d'«encouragement de la population à s’entretuer». Ce n'est pas rien. Mais Tripoli assure que les accusés auront « toutes les garanties d'un procès transparent ».

Adieu à la solution politique ?

Cette annonce « porte à sourire », commente El Watan, mais « elle révèle que les négociations entre Tripoli et Benghazi sont bloquées et que le dialogue entre les deux parties est devenu difficile, voire impossible. (...) En mettant à exécution leur menace de lancer une offensive sur Tripoli et en refusant une solution politique à l’image de celle préconisée par l’Union africaine, les rebelles libyens confirment qu’ils sont engagés dans une “politique du tout ou rien” et qu’ils se sont donnés les moyens d’y parvenir ».

Faute à qui ? Peut-être en partie à Paris, pense GuinéeConakry.info : « Les armes parachutées par Paris semblent avoir gonflé les rebelles ». Le journal, qui se montre prudent quant à leur éventuel succès, car « depuis le début de la crise, note-il, les insurgés n’ont pas péché que par la précarité de leurs armements ».

Toute la région pâtit de la crise

La Libye, qui est devenue un enjeu sécuritaire régional, s'inquiète la presse.« Vite, une solution ! », s’exclame L'Expression à Alger. Car pour le journal, la crise en Libye tourne « à la catastrophe » pour le Niger, confronté à la menace d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Car l'organisation terroriste « profite, peut-on lire, de la dispersion des armes de guerre libyennes ». « L'interception à la mi-juin d'une importante cargaison d'explosifs et d'armes en provenance de Libye et destinées à Aqmi, a créé un choc », rappelle L'Expression. Selon le journal, « les fusils d'assaut AK-47 se vendent [désormais] par milliers à la douzaine. Les offensives de l'opposition et de l'Otan sur l'ouest de la Libye ne sont pas faites pour enrayer ce trafic ». « Le Sahel se refragilise après avoir donné ces mois-ci des signes encourageants », regrette Le Républicain au Mali.

Et au delà du terrorisme, L'Expression à Alger craint de voir le grand banditisme ressurgir. « Plusieurs pays africains ont vu la délinquance se développer à cause d’un conflit armé chez leurs voisins », renchérit le journal burkinabé Le Pays.

Niger, Mali, Mauritanie, Algérie... C'est finalement toute la région qui risque de pâtir du bourbier libyen. Un conflit qui « entrave sérieusement la lutte contre les djihadistes et le chômage », note L'Expression. Le journal ajoute que l'Algérie est particulièrement visée car il n'est pas exclu « que des ressortissants [algériens] soient des instigateurs ou des complices dans les troubles au Mali et au Niger ».

Aqmi : nouvelle carte de Mouammar Kadhafi ?

Le journal Le Pays soutient aussi que le colonel libyen pourrait encourager ces livraisons d'armes à Aqmi.Mouammar Kadhafi qui trouverait là, selon le quotidien, l’occasion de « punir la Mauritanie qui a reconnu le Conseil national de transition » des insurgés. Mais aussi et surtout, punir les Occidentaux. « Si Kadhafi résiste tant bien que mal devant les frappes quotidiennes de la coalition, quoi de plus normal qu’il apporte tout son soutien logistique à Aqmi avec pour mission de mettre en danger les intérêts des pays occidentaux dans la zone », écrit Le Pays. « Une Aqmi plus forte et plus entreprenante permettrait à Kadhafi de mettre à exécution sa menace : celle de troubler la quiétude des Occidentaux dont Aqmi est la bête noire »

Le culot d’Aqmi

Il est beaucoup question d’Aqmi aujourd'hui dans la presse africaine. Elle revient aussi sur ces nouveaux combats entre l'organisation et l'armée mauritanienne. « Aqmi est décidément gonflé », titre GuinéeConakry.info. Le Pays au Burkina Faso note aussi « le culot d'Aqmi ». « D’ordinaire poursuivis par les forces républicaines des pays, dans les “no man’s land” dont ils réclament le contrôle, les fous d’Al-Qaïda au Maghreb islamique ont eu cette fois l’audace d’attaquer une base militaire ». « Un apparent excès de confiance [qui] semble avoir joué aux djihadistes un vilain tour », écrit GuinéeConakry.info. Le bilan humain serait lourd, en effet, pour Aqmi.

Si L'Observateur, au Burkina Faso salue la Mauritanie, qui « semble avoir opté de rendre coup pour coup », il critique fermement aujourd'hui la « position attentiste du Mali [qui] détonne et dérange. (...) Prêter son territoire pour que d’autres États pourchassent les [terroristes] est déjà généreux, il faut le concéder, mais ce ne sera pas vraiment suffisant ». « Il serait illusoire de penser qu’un seul Etat sera en mesure de mener à bien la tâche d’éradication d’une pieuvre aussi dangereuse qu'Aqmi, ajoute le quotidien burkinabé. (...) Cette lutte sans merci sera collective ou ne sera pas. (...) Tout comme les Occidentaux seraient bien inspirés, eux aussi, de s’y impliquer ».

Sénégal : Robert Bourgi prend ses distances avec Karim Wade

Karim Wade, en octobre 2008
Karim Wade, en octobre 2008
AFP PHOTO / GEORGES GOBET
Par RFI

Le fils du président sénégalais, Karim Wade, a-t-il cédé à la panique, le soir des émeutes de l’électricité qui ont soulevé Dakar et sa banlieue, dans la nuit du 27 juin 2011 ? Les dernières déclarations du conseiller officieux du président Sarkozy confirment les informations de l’Express et la lettre du continent selon lesquelles Karim Wade aurait appelé cette nuit là Robert Bourgi pour lui demander une intervention militaire de la France. La présidence sénégalaise a démenti ce mercredi 6 juillet 2011 dans la matinée qu’un tel entretien téléphonique ait eu lieu. Puis dans la soirée, coup de théâtre : Robert Bourgi lui-même s’est exprimé sur les ondes d’une radio sénégalaise. Il a confirmé l’appel et l’a raconté dans le détail. Cette interview arrive juste après des commentaires sévères du ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, sur le projet de réforme constitutionnelle au Sénégal.

Les images de Nicolas Sarkozy présentant Karim Wade à Barack Obama lors du sommet du G8 de Deauville avaient suscité la polémique et les interrogations au Sénégal. Coup sur coup, deux personnalités françaises influentes viennent, cette fois-ci, de se démarquer de la présidence sénégalaise.

Robert Bourgi, le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour les affaires africaines a accordé mercredi 6 juillet 2011 une interview à l’une des radios les plus écoutées de Dakar, la RFM (Radio Futur Médias). En opposition complète avec la version de la présidence sénégalaise, il y a raconté, dans le détail, comment Karim Wade a sollicité son appui dans la nuit du 27 juin, pour obtenir une intervention de l’armée française lors des émeutes de l’électricité.

Robert Bourgi rapporte sa conversation avec Karim Wade au micro de Radio Futur Média
07/07/2011

« Je suis sorti de mes gonds parce que Karim a démenti ce qui était fondamentalement vrai… et parce que lui et son père m’ont demandé de démentir » a expliqué à RFI Robert Bourgi pour justifier cette interview. Dans un univers où le silence est la règle, ces déclarations (et les fuites dans la presse qui les ont précédées) ont très certainement, également, un sens politique. Robert Bourgi, en brisant le secret, en décrivant Karim Wade comme un homme « paniqué » a manifestement voulu faire comprendre qu’il mettait de la distance avec lui.

Ce message de la « diplomatie parallèle » est lancé alors que la diplomatie officielle a elle-même envoyé des signaux à la présidence sénégalaise. Interpellé mardi 5 juillet par une commission de l’Assemblée nationale française sur les manifestations qui ont eu lieu au Sénégal, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a évoqué, en présence des médias, les risques d’un maintien au pouvoir par tous les moyens.

Les députés burkinabé dissolvent la Céni en crise

Site internet de la Céni burkinabé.
Site internet de la Céni burkinabé.
Par RFI

Les députés burkinabè ont mis fin au mandat des membres de la Commission électorale (Céni) en crise depuis la démission début juin 2011 des représentants de l'opposition. Le mandat actuel des membres de la Céni, élus en 2006, devait s'achever en septembre. La Céni est composée de 15 membres : cinq représentants de la majorité, cinq de l'opposition et cinq de la société civile, qui en assure la présidence.

L’opposition et le pouvoir unanimes sur un sujet aussi éminemment politique, la nouvelle est plutôt surprenante dans la situation politique actuelle du Burkina Faso. Une situation marquée par un désaccord sur les réformes constitutionnelles engagées depuis quelques jours par le pouvoir, des réformes dont les assises sont boycottées par l’opposition.

C’est à l’unanimité des 99 votants que l’Assemblée nationale a, en effet, mis fin mardi au mandat des membres de la Céni (Commission électorale nationale indépendante). L’opposition avait demandé la démission de son président, Moussa Michel Tapsoba. Elle accuse la Commission électorale d’avoir organisé en novembre 2010 une présidentielle calamiteuse, voire « catastrophique », selon ses propres termes. N’ayant pas obtenu gain de cause, l’opposition avait retiré début juin ses cinq membres qui siégeaient au sein de l’institution.

Pour le gouvernement, cette interruption avant terme vise à gagner du temps dans la préparation des élections couplées, législatives et municipales, prévues en mai 2012. « La mise en place d’une nouvelle équipe et de ses démembrements devrait commencer dans les prochains jours », a assuré le ministre des Collectivités locales Toussaint Abel Coulibaly.

Après la note du Portugal, Moody's dégrade celles de quatre banques

  • Le 6 juillet, après l'annonce de la dégradation de la note du Portugal, la Bourse de Lisbonne plongeait de 2,4 %Agrandir la photo

    Le 6 juillet, après l'annonce de la dégradation de la note du Portugal, la Bourse …

Nouveau coup dur pour l'économie portugaise. L'agence de notation Moody's a annoncé, jeudi 7 juillet, avoir abaissé la note sur la dette, garantie par le gouvernement, de quatre banques portugaises, désormais reléguées dans la catégorie des investissements 'spéculatifs'.

Moody's a dégradé de trois niveaux la note de la dette de la banque publique Caixa Geral de Depositos (CGD) et de la banque BES, à Ba1, tandis que les banques privées Millennium BCP et Banif ont perdu quatre niveaux, passant de Baa1 à Ba2.

Cet abaissement des notes des banques a été assorti de perspectives négatives, ce qui signifie qu'elles 'pourront encore être revues dans les prochaines semaines', a précisé l'agence dans un communiqué.

Mardi, Moody's avait déjà abaissé de quatre crans la note à long terme du Portugal, estimant que le pays pourrait avoir besoin d'un deuxième plan d'aide.

L'agence estime que le Portugal pourrait ne pas parvenir à tenir ses engagements en matière de réduction de déficit pris envers l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).

CHUTE DES BOURSES EUROPÉENNES

En échange d'un prêt de 78 milliards d'euros décidé en mai, le pays s'est engagé à mettre en oeuvre un exigeant plan de rigueur et de réforme sur trois ans qui doit permettre de ramener son déficit public de 9,1 % du PIB en 2010 à 5,9 % cette année, puis à 3 % en 2013.

La décision de Moody's avait immédiatement entraîné la hausse des taux d'intérêt de la dette portugaise et une forte baisse de la Bourse de Lisbonne et des Bourses européennes.

Elle a également suscité des réactions d'indignation en Europe et de la part de l'ensemble de la classe politique portugaise. Celle-ci avait mis en avant la bonne volonté du nouveau gouvernement qui a présenté la semaine dernière un plan d'austérité strict pour respecter ses objectifs budgétaires.

Le président de la Commission européenne, José Manuel (...) Lire la suite sur lemonde.fr

La France souhaite la régulation des agences de notation

PARIS (Reuters) - La France a souhaité mercredi la poursuite de l'effort de régulation des agences de notation, dont les interventions sur la Grèce, le Portugal et l'Irlande sont vivement critiquées par l'Union européenne.

"La France considère que l'effort de régulation des agences de notation, qui a démarré en 2008, doit se poursuivre", a déclaré la porte-parole du gouvernement français.

Valérie Pécresse a fait allusion à la dégradation de la note du Portugal par une de ces agences en affirmant qu'il ne fallait pas porter de "jugement hâtif" susceptible de porter atteinte au plan de redressement financier portugais.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

Les préparatifs pour la sortie de l'iPhone 5 s'accélèrent

Les fournisseurs d'Apple commenceraient à assembler les appareils en août pour un objectif de ventes relevé à 25 millions de téléphones pour la fin de l'année, selon le Wall Street Journal.

Les fournisseurs d'Apple s'apprêtent à démarrer la production du nouvel iPhone le mois prochain. Le dernier né des smartphones à la pomme devrait sortir avant fin septembre et les usines qui fournissent le géant américain se tiennent prêtes pour des cadences de production soutenues. Apple viserait en effet des ventes de 25 millions de téléphones pour la fin de l'année , selon un fournisseur du groupe, cité par le Wall Street Journal.

La même source précise que cet objectif commercial a récemment été fortement relevé. Les volumes de production indiqués jusqu'alors ne portaient que sur quelques millions d'unités du nouvel appareil, selon elle. En outre, les fournisseurs se sont vu priés d'expédier les composants à Hon Hai, l'assembleur taïwanais, dès août. Reste à savoir si Hon Hai pourra tenir la cadence effrenée qu'implique ce calendrier, d'autant que le futur iPhone 5 serait «complexe et difficile à assembler», précise une source au Wall Street Journal.

En cause notamment, la finesse de l'écran tactile. Mais cela devrait permettre au nouvel appareil d'être plus fin que l'actuel, et moins lourd. La qualité des vidéos devrait être améliorée, grâce à une meilleure définition de la caméra intégrée. La marque à la pomme espère garder une longueur d'avance sur ses concurrents de plus en plus nombreux, comme Samsung, très offensif sur le segment des smartphones.

Aérien : mise en garde contre des bombes sous la peau

Tout en niant l'existence d'une menace précise, les autorités américaines de la sécurité ont averti les compagnies aériennes des nouvelles techniques qui pourraient à l'avenir être utilisées pour faire exploser des avions.

«Rien n'indique un danger imminent», assurent les autorités américaines. Elles n'en ont pas moins mis en garde les compagnies aériennes et des pays tiers sur la possibilité d'une nouvelle forme de terrorisme aérien : des bombes implantées sous la peau de passagers.

Citant des responsables de l'Administration de la sécurité dans les transports (TSA), la presse américaine s'est fait l'écho de projets de terroristes «d'opérer des personnes pour leur implanter des matières explosives», dans le but de contourner les contrôles de sécurité aux aéroports. Ces informations, a notamment rapporté le Los Angeles Times, ont été transmises par la TSA aux compagnies aériennes. Selon le quotidien, elles pourraient mener à des mesures de contrôle supplémentaires dans les aéroports américains. Car, de l'avis d'experts, ce nouveau type de bombe pourrait échapper aux scanners en service à l'heure actuelle, les scanners corporels eux-mêmes n'allant pas au-delà de l'épiderme.

Des tests sur la peau

Parmi les nouvelles procédures de sécurité envisagées, les agents pourraient avoir recours plus systématiquement à des «prélèvements sur la peau à l'aide de cotons-tiges» pour détecter d'éventuelles traces d'explosif laissées au moment de leur implantation. Aujourd'hui, note le journal, ces tests ne sont réalisés qu'auprès d'une minorité de passagers.

Ces mesures ne sont en rien liées à «un danger imminent ou spécifique», a tenté de nuancer le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney. La TSA et le département de la Sécurité intérieure ont selon lui tout au plus offert «un large aperçu aux compagnies aériennes quant à de récentes informations faisant état de la volonté de terroristes de cibler le secteur aérien». Il ne serait en effet «pas (...) Lire la suite sur Figaro.fr

Le conflit libyen reste un casse-tête, les rebelles reçoivent de nouveaux ravitaillements

TRIPOLI/BENGHAZI (Xinhua) - Alors que les factions en Libye ne sont toujours pas parvenues à un accord, l'aide humanitaire internationale et les prêts affluent vers Benghazi, le bastion des rebelles libyens.
Le conflit libyen reste un casse-tête, les rebelles reçoivent de nouveaux ravitaillements

© Afriquinfos

La ministre sud-africaine des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane, a confirmé mercredi que les émissaires du colonel Kadhafi avaient fait parvenir un message au président sud-africain Jacob Zuma. Ce message explique que le dirigeant libyen "ne souhaite pas entraver la résolution du conflit et qu'il ne prendra donc pas part aux négociations quant à son futur et celui de la Libye".

Parallèlement, elle a déclaré que l'Union africaine (UA), qui a appelé au cessez-le-feu et aux négociations entre le gouvernement libyen et les rebelles du Conseil de transition nationale (CTN) basé à Benghazi, devrait recevoir l'espace politique nécessaire à la poursuite de sa feuille de route.

Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaim a indiqué mercredi qu'un accord pourrait être conclu avant le mois sacré musulman du ramadan qui commencera au début du mois prochain.

"Il y a des signes qui montrent que la crise va déboucher sur un règlement ces prochaines semaines. Nous ferons tout notre possible afin que notre peuple puisse passer le ramadan en paix", a-t-il indiqué, en ajoutant que les raids aériens de l'OTAN demeuraient toujours un "obstacle" clé à une telle solution.

Toutefois, le secrétaire général de l'OTAN, Fogh Rasmussen a déclaré qu'il n'avait aucune information confirmée indiquant que Kadhafi chercherait une issue à la crise actuelle.

"Je n'ai aucune information confirmée indiquant que Kadhafi a exprimé la possibilité de démissionner, mais il est plutôt clair que les objectifs militaires incluent son départ du pouvoir", a affirmé le chef de l'OTAN, lors d'une conférence de presse en marge de sa visite en Russie.

Il a refusé de préciser si l'OTAN va cesser ses bombardements au cours du mois sacré musulman, en ajoutant que les forces rebelles avaient fait des progrès sur le terrain

M. Kaim a déclaré jeudi matin que l'OTAN avait intensifie ses attaques aériennes, prenant des infrastructures civiles et des points de contrôle de la police pour cibles.

"L'objectif de ces attaques est d'aider les rebelles à avancer. Mais je vous assure, cela sera un nouvel échec pour eux", a-t-il menacé.

En outre, un haut diplomate chinois chargé des affaires en Afrique du Nord s'est rendu mercredi à Benghazi, le bastion de l'opposition libyenne, en exhortant à trouver une solution rapide aux conflits politiques dans le pays.

Chen Xiaodong, directeur du département de l'Asie de l'Ouest et de l'Afrique Nord du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que la situation actuelle ne devrait pas se prolonger et qu'une solution politique à la crise devrait être trouvée aussi vite que possible.

La Chine a appelé les deux parties à entamer des pourparlers substantiels sur le cessez-le-feu et les futurs arrangements politiques, et à répondre de façon positive à la médiation de la communauté internationale, dont celle de l'UA, a-t-il ajouté.

Toujours mercredi, l'émissaire russe à l'OTAN, Dmitri Rogozine, a accusé l'OTAN de saper les efforts de l'opposition libyenne en vue d'initier des pourparlers avec le gouvernement Kadhafi.

Il a fait savoir, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Russie-24, que le conflit en Libye était allé trop loin et qu'il devrait être arrêté, en ajoutant qu'il était impossible d'entamer des négociations alors que l'OTAN continue ses frappes aériennes.

Le ministère russe des Situations d'urgence a annoncé mercredi avoir envoyé deux avion chargé d'aide humanitaire vers la Libye.

"A 09h00, heure de Moscou (05H00 GMT), un avion de type Il-76 du ministère russe des Situations d'urgence a décollé de l'aéroport de Ramenskoye, dans la banlieue de Moscou, pour Benghazi", a déclaré un porte-parole du ministère. Jeudi, un autre avion chargé d'aide humanitaire s'est également envolé pour Tripoli.

Moscou avait exprimé auparavant ses préoccupations quant à la détérioration de la situation humanitaire en Libye.

La Turquie a signé mercredi à Ankara avec le CTN un accord selon lequel 200 millions de dollars supplémentaires seront prêtés aux rebelles libyens, a rapporté l'agence semi-officielle Anatolia. La signature du nouvel accord a porté le montant total des prêts turcs au CTN à 300 millions de dollars.

Géorgie: quatre photographes arrêtés pour espionnage

TBILISSI - Quatre photographes, dont celui travaillant pour le président géorgien Mikheïl Saakachvili, ont été arrêtés pour espionnage, a annoncé jeudi le ministère géorgien de l'Intérieur dans un communiqué.

Les détenus sont accusés de travailler sous couverture pour les services de renseignement d'un pays étranger, contre les intérêts de la Géorgie, indique le communiqué.

Parmi les détenus figurent le photographe personnel de Mikheïl Saakachvili, Irakli Guédenidzé, son épouse Natia, également photographe, Zourab Kourtsikidzé, de l'agence EPA, et Guiorgui Abdaladzé, employé au service de presse du ministère géorgien des Affaires étrangères, selon la même source.

Chakh Aïvazov, qui travaille pour l'agence Associated Press, a été également interpellé mais a été rapidement relâché, précise le communiqué.

Les autorités géorgiennes n'ont pas précisé dans l'immédiat pour quel pays travaillaient les photographes arrêtés.

Toutes les affaires d'espionnage des dernières années en Géorgie étaient liés à la Russie.


(©AFP /

Six morts dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos

LAGOS (© 2011 AFP) - Au moins six personnes ont été tuées mercredi dans l'effondrement d'un immeuble de quatre étages à Lagos, ont indiqué des secouristes.
Six morts dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos

© AFP/Archives. Périmètre de sécurité dans une rue où un immeuble s'est effondré, le 22 mars 2006 dans un quartier de Lagos, au Nigeria

"Six personnes ont été retirées sans vie des décombres et il y en a encore d'autres coincées dessous", a indiqué à l'AFP un responsable des services de secours nationaux (NEMA), précisant toutefois que 30 personnes environ avaient pu être secourues.

Les opérations de secours ont été interrompues tard mercredi soir pour des raisons de sécurité.

Les effondrements d'immeubles sont monnaie courante au Nigeria où les entrepreneurs utilisent des matériaux de mauvaise qualité et bâclent les travaux de construction.