06 juillet, 2011

Top 10 : Les actrices les plus riches

Le magazine Forbes vient de publier son dernier classement des actrices hollywoodiennes les mieux payées au cours des douze derniers mois. Angelina Jolie, Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston : découvrez en images les heureuses élues qui se disputent les premières places du podium !

Pas besoin de tourner dans des chefs-d'oeuvre pour gagner beaucoup d'argent à Hollywood ! La preuve, Angelina Jolie et Sarah Jessica Parker sont les deux actrices les mieux payées avec quelque 21 millions d'euros (30 millions de dollars) gagnés au cours des douze derniers mois. La troisième place du podium, c'est à la plus grande rivale d'Angelina Jolie qu'elle revient : Jennifer Aniston ! En un an, l'ancienne star de Friends a empoché 19,5 millions d'euros. La même somme que sa consoeur Reese Witherspoon.

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L'ONU condamne Israël pour le sang versé le jour de la Nakba

JERUSALEM - Un rapport de l'ONU accuse l'armée israélienne d'avoir eu recours à un usage excessif de la force en ouvrant le feu le 15 mai sur des réfugiés palestiniens manifestant à la frontière israélo-libanaise, a indiqué mercredi le quotidien Haaretz.

Selon le journal, qui en a obtenu copie, le rapport validé par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a été approuvé cette semaine par les 15 membres du Conseil de sécurité.

Le 15 mai, des milliers de manifestants palestiniens s'étaient réunis au Liban près de la frontière avec Israël pour commémorer la Nakba (catastrophe en arabe), l'exode des populations palestiniennes qui a suivi la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Lorsque les manifestants se sont approchés de la barrière de sécurité longeant la frontière, les troupes israéliennes ont ouvert le feu à balles réelles, tuant sept civils et blessant 111 personnes, affirme le rapport de l'ONU.

Le document relève que les militaires israéliens ont ouvert le feu à balles réelles directement contre des manifestants non armés et affirme que cette riposte n'était pas proportionnée à la menace pour les soldats israéliens.

Les forces israéliennes ont bien tiré des salves d'avertissement en l'air, mais n'ont pas eu recours aux moyens classiques anti-émeutes avant d'utiliser leurs armes contre les manifestations, relève le rapport.

J'appelle les forces israéliennes à s'abstenir d'ouvrir le feu à balles réelles dans de telles situations, sauf lorsqu'elles sont clairement en situation de devoir assurer leur autodéfense, écrit M. Ban dans les conclusions du rapport.

Tout pays a le droit à l'autodéfense, mais les forces armées d'Israël doivent avoir recours à des moyens opérationnels appropriés face aux dangers auxquels elles sont confrontées, ajoute-t-il.

Selon la version de l'armée israélienne, plusieurs émeutiers ont tenté de franchir la barrière frontalière et de s'infiltrer en territoire israélien. Les forces israéliennes ont répliqué par des tirs de semonce.

Le même jour, quatre autres manifestants avaient été tués par des tirs israéliens dans la partie du Golan syrien occupé par Israël.

Le rapport de l'ONU, cité par le Haaretz, examine uniquement les violences à la frontière libanaise à la lumière d'une enquête de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban).

Il reproche parallèlement aux manifestants palestiniens d'avoir provoqué la confrontation et relève que le Hezbollah chiite a participé à l'organisation des rassemblements dans le sud du Liban.

Selon Haaretz, les autorités israéliennes ont décidé de protester contre ce rapport en boudant jusqu'à nouvel ordre son auteur, le coordinateur spécial de l'ONU au Liban, Michael Williams.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Ygal Palmor, a indirectement confirmé que M. Williams n'était pas le bienvenu en Israël. Je préfère ne pas donner de précisions sur les rendez-vous qu'il est susceptible d'obtenir en Israël, a-t-il déclaré.


(©AFP /

La pire sécheresse dans la Corne de l’Afrique depuis 60 ans

Malgré une aide de 60 millions d’euros de 
la Grande-Bretagne, l’Onu ne parvient pas à contrer
la famine qui sévit dans la Corne de l’Afrique. 
En cause, une saison inhabituellement sèche, combinée à une hausse des prix des produits alimentaires. 
En Éthiopie, au Kenya, en Somalie et à Djibouti, 
plus de 10 millions de personnes sont concernées. 
« Nous pensons que la situation de sécheresse 
dans certaines régions est la pire depuis soixante ans », 
a affirmé Elizabeth Byrs, porte-parole de l’Office 
pour la coordination des affaires humanitaires de l’Onu.

Syrie : la répression touche la ville de Hama

Le régime syrien sévit de nouveau à Hama. Malgré 
le départ des chars dimanche, c’est la troupe 
qui a pénétré dans cette ville au nord de Damas,
pour empêcher de nouvelles manifestations. 
Cinq cent mille personnes avaient défilé pour protester contre le pouvoir, incarné par Bachar Al Assad. Hier, de nouveaux rassemblements ont eu lieu, qui se sont soldés par des dizaines d’arrestations. Des habitants ont également dénoncé des tirs à vue des forces de sécurité.

Attentats meurtriers au Nigeria

Une attaque à l’engin explosif a fait au moins huit morts et treize blessés hier dans un bar à Maiduguri, dans
le nord-est du Nigeria. Ces violences sont attribuées à un groupe islamiste se réclamant des talibans afghans, Boko Haram. Cet attentat fait suite à l’assassinat par balle quelques heures auparavant de Mustapha Ba’le, responsable local du parti au pouvoir, l’ANPP. Des violences avaient aussi tué vingt-cinq personnes dimanche dernier et neuf personnes dans la nuit 
du samedi au dimanche, toujours dans la même ville.

Heurts autour du chantier de la ligne TGV Lyon-Turin

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, 6 000 selon la police, se sont rassemblés dimanche matin sur un chantier dans le val de Suse, en Italie. Leur objectif : protester contre la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin. De violentes échauffourées faisant 188 blessés ont opposé pendant deux heures le mouvement des « No Tav » (« non au TGV » en italien) aux forces de l’ordre.

La France au Rwanda, une seconde guerre d’Algérie?

Dix-sept ans après le génocide rwandais, l’armée française se trouve à nouveau sur la sellette avec des accusations de viols. Des officiers réagissent.

Des soldats français de l'Opération Turquoise à l'aéroport de Bukavu. Août 1994 © REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Il n’y a pas qu’au Sofitel de New York que les suspicions de viols de femmes noires par des hommes blancs suscitent la stupeur, et bien des interrogations. Trois femmes rwandaises ont fait le voyage de leur pays jusqu'à Paris à la fin juin. Pour la première fois, elles devaient être entendues par un juge d’instruction du Tribunal des Armées, du 28 au 30 juin. Au dernier moment, l’audition a été brusquement annulée. Mais les trois femmes ont pu rencontrer des journalistes qui ont jugé ces plaintes «particulièrement explicites».

Toutes les trois accusent des militaires français de les avoir violées (pour d’eux d’entre elles) ou agressée et battue (pour la troisième). Elles affirment pouvoir reconnaître leurs agresseurs grâce à des signes distinctifs ou des prénoms. C’était d’ailleurs l’objet de l’audition, brusquement annulée.

Ces trois femmes appartiennent à la minorité Tutsi, principale cible du génocide déclenché le 7 avril 1994 au Rwanda, et qui reste le plus fulgurant massacre de l’histoire avec 800.000 morts en seulement cent jours. Elles se trouvaient dans des camps de réfugiés, placés à partir de juin 1994 sous la protection de l’Opération Turquoise dirigée par la France.

Les accusations sont d’autant plus graves que ces trois femmes font état de «viols systématiques». Dans le dossier, leurs témoignages seraient corroborés par ceux de témoins masculins appartenant aux deux ethnies rwandaises Hutu et Tutsi. Lesquels accusent aussi les militaires français d’avoir collaboré avec les miliciens Hutu, toujours présents dans la région. Après de nombreux retards juridiques, une instruction est ouverte en avril 2010 au Tribunal aux Armées de Paris. Pas simplement pour viol, mais pour «crimes contre l’humanité».

«Les agresseurs pouvaient-ils ignorer que ces femmes venaient d’échapper à un génocide et qu’elles se trouvaient dans ces camps, pour être protégées des extrémistes Hutu encore en activité», s’interroge Maître Laure Heinich-Luijer, l’avocate des plaignantes.

La question sera certainement à nouveau posée dès qu’un juge sera apte à entendre ces femmes qui sont reparties au Rwanda.

La très controversée Turquoise

Dans l’immédiat, ces accusations jettent une fois de plus l’opprobre sur l’Opération Turquoise initiée par la France sous mandat de l’ONU à partir de juin 1994. Dès le lancement de cette opération humanitaire, les critiques n’ont pas manqué: la France pouvait-elle être neutre? Elle a mis trop de temps à se démarquer des extrémistes Hutu. Elle avait militairement soutenu un régime à la dérive, elle a formé l’armée rwandaise qui en 1994 massacre les Tutsi. C’est d’ailleurs sous les applaudissements des tueurs en pleine déroute, que les soldats français débarquent à l’ouest du Rwanda en juin 1994. Mais les officiers envoyés à l’époque sur le terrain refusent avec véhémence toute complicité avec les génocidaires.

«Nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons fait au Rwanda. Après, on peut discuter des choix de la politique française», estime le colonel Jacques Hogard.

En 1994, c’est cet officier qui commandait la zone Sud (zone humanitaire «sûre» créée dans le sud-ouest du Rwanda visant à protéger les populations menacées), où se trouvait le camp de réfugiés de Nyarushishi. Deux des plaignantes affirment y avoir été violées par des militaires français. L’une d’elle à deux reprises, dans des situations décrites comme des mises en scène terriblement humiliantes.

«J’ai du mal à croire à ces allégations. Mais si deux ou trois salopards se sont laissés aller à commettre de tels actes, alors il faut les juger et les condamner», affirme sans détour le colonel Hogard, qui s’étonne cependant: «Rien ne reste secret dans l’armée. J’aurais dû fatalement en entendre parler

Mais il rejette catégoriquement l’idée de «viols systématiques»: «Là je m’inscris en faux! C’est impossible», s’insurge t-il.

«Les opérations militaires font l’objet d’enquêtes systématiques. Je suis très étonné que rien ne soit remonté. Mais si c’est vrai, alors que la justice les condamne», renchérit le général Jean-Claude Lafourcade qui commandait l’Opération Turquoise en 1994.

Ni le colonel Hogard, ni le général Lafourcade ne s’étaient trouvés au Rwanda avant juin 1994. Mais les forces armées françaises avaient été très présentes dans ce pays, dans les années qui ont précédé le génocide. Leur rôle aux côtés d’un régime déjà engagé dans une dérive extrémiste a été plusieurs fois dénoncé. Et déjà à cette époque, au moins une affaire de viol a été signalée.

Elle a été mentionnée par Pierre Péan, qui se présente pourtant comme un grand défenseur de «l’honneur de l’armée française». Il signale dans son livre Noires fureurs, blancs menteurs, «une grosse bavure»: un viol, plutôt sauvage, qui aurait été commis par des militaires français. C’était avant le génocide, quand l’armée française soutenait le régime hutu de Juvénal Habyarimana.

À la sortie d’une boîte de nuit, une jeune femme croise un camion de l’armée française:

«Deux [militaires français] l'ont violée puis lui ont "travaillé" le sexe à la baïonnette sans que les autres militaires interviennent. Puis l'ont laissée, nue, sur le bord de la route. La jeune fille a été emmenée à l'hôpital de Kigali.»

Pourtant, les militaires concernés, renvoyés en France, n’auraient fait l’objet d’aucune poursuite pénale. Même s’ils n’ont rien à voir avec cette affaire, nombreux sont les militaires français qui avaient déjà servi au Rwanda et qui se retrouvent au sein de l’Opération Turquoise. Certains d’entre eux ne cachent pas leur haine des rebelles tutsi du Front patriotique rwandais (FPR).

Or l’Opération Turquoise est déclenchée au moment même où le FPR est en passe de gagner la guerre face aux auteurs du génocide. Ce qui a nourri les soupçons d’un double jeu de la France dans cette mission humanitaire.

Polémiques et confusions tous azimuts

«Peut-être que certains soldats qui avaient combattu auparavant aux côtés de l’armée rwandaise ont été au départ étonnés», admet le colonel Hogard qui affirme cependant avoir tout de suite clarifié les règles du jeu:

«En juin 1994, nous avons dit à nos alliés d’hier: ne comptez pas sur nous pour défendre un génocide! Si vous ne l’acceptez pas, nous remplirons quand-même notre mission.»

Mais certains évoquent un discours plus confus. En 2005, la journaliste de France Culture, Laure de Vulpian interviewe le sous-officier Thierry Prungnaud. Déjà présent au Rwanda dès 1992, il revient dans ce pays avec l’opération Turquoise:

«La mission, au départ, c’était d’intervenir sur des massacres soi-disant de Hutu qui seraient massacrés par des Tutsi», déclare t-il à l’antenne.

Or c’est le contraire qui est en train de se produire: les alliés Hutu d’hier sont devenus les tueurs. Et ce sont bien les Tutsi qu’on massacre.

«Dans les premiers jours, il a pu y avoir un flottement. Des soldats ont pu penser qu’on allait encore soutenir les autorités en place. Mais on leur a demandé de mettre un mouchoir sur leurs états d’âme», soutient le général Lafourcade.

Se souvient-il de sa rencontre avec le général Roméo Dallaire, le commandant canadien du petit bataillon de l’ONU resté sur place pendant les massacres? Dans ses mémoires, Dallaire raconte sa première rencontre en juin 1994 avec les officiers français de Turquoise:

«Ils refusaient d’accepter l’existence du génocide et le fait que les dirigeants extrémistes, les responsables, et certains de leurs anciens collègues fassent partie d’une même clique. Ils ne cachaient pas leur désir de combattre le FPR.»

Aujourd'hui, le général Lafourcade se défend:

«Le gouvernement en place a été reconnu par l’ONU jusqu’au 12 juillet. Si l’ONU ou notre gouvernement, nous avait demandé de les arrêter, on l’aurait fait. Mais personne ne nous l’a demandé, et ce n’était pas dans notre mandat»

«On a fait ce qu’on a pu, on a sauvé 10.000 à 15.000 Tutsi.»

Dossiers potentiellement explosifs

Malgré les dénégations de l'armée française, le soupçon persiste. Comme le montre un téléfilm (VIDEO) réalisé pour Canal Plus sur l’Opération Turquoise. Ce téléfilm est inspiré d’un livre, Complices de l’inavouable (éd.Les Arènes), réédité en 2009. Plusieurs officiers, dont le général Lafourcade et le colonel Hogard ont porté plainte contre l’auteur et son éditeur à l’occasion de cette réédition, qui mentionnait cette fois-ci leurs noms en couverture.

L’auteur du livre, le journaliste Patrick de Saint-Exupéry se trouvait au Rwanda pendant l’Opération Turquoise et avait dénoncé l’ambivalence de l’intervention militaire et du rôle de la France au Rwanda

Après avoir perdu un premier procès, les militaires français ont été déboutés en appel le 29 juin 2011. «Je suis écœuré, je n’ai plus confiance en la justice française», commente le colonel Hogard qui comme ses collègues, souhaite désormais porté l’affaire devant la Cour de cassation.

Comme beaucoup d’officiers de Turquoise, le colonel Hogard affirme souffrir de voir son nom «sali» par les accusations, récurrentes depuis 17 ans, contre l’armée française au Rwanda.

«À ma connaissance, il n’y a pas d’équivalent, jamais nous n’avons été à ce point dénigrés. Sauf peut-être en Algérie? Avec le Rwanda, on se trouve face à une seconde guerre d’Algérie», estime t-il.

«On est carrément accusé d’avoir participé au génocide», s’indigne de son côté le général Jean-Claude Lafourcade, qui rappelle qu’il y a également «six autres plaintes rwandaises en cours d’instruction et qui nous accusent d’atrocités. Depuis 2005, et la justice n’avance pas! Qu’elle se prononce!»

En attendant le verdict

En 2006, le général Lafourcade a créé une association France-Turquoise pour «défendre l’honneur de l’armée française au Rwanda». Mais les colloques organisés par cette association ont parfois semblé cautionner une lecture négationniste du génocide.

Aujourd’hui, le général Lafourcade comme le colonel Hogard se défendent de minimiser le génocide des Tutsi du Rwanda. Mais ils opposent toujours au génocide, les accusations de crimes de guerre contre le FPR. Et ne cachent pas une hostilité constante au régime de Kigali. D’autant plus ouvertement qu’ils s’estiment eux-mêmes attaqués par le rapport Mucyo. Rendue publique en 2008, cette enquête rwandaise a accusé des responsables politiques français mais aussi l’armée française d’avoir participé au génocide.

«Là je hurle d’indignation», s’exclame le colonel Hogard dont l’avocat a fini par porter plainte contre le ministre rwandais de la Justice. Une instruction a été ouverte et une première audience est prévue le 17 novembre 2011 devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

Le général Lafourcade, le colonel Hogard, le général Tauzin ont tous écrit des livres pour défendre, disent-ils, leur honneur. Le Rwanda a fait sortir la Grande muette de sa réserve. Mais c’est désormais devant les tribunaux que l’Histoire pourrait s’écrire. Viols, complicité de génocide, aide aux miliciens: au final tous les sujets évoqués interpelleront peut-être moins les militaires sur le terrain que leurs responsables à Paris.

Maria Malagardis

Tout Puissant Mazembe, le Barça africain

Depuis quelques années, les Corbeaux congolais planent sur l'Afrique. Avec deux Ligue des Champions de rang, le club de foot mythique de Lumumbashi génère autant de jalousies que de compliments.

Dioko Kaluyituka, Kazembe Mihayo et Ngandu Kasongo du TP Mazembe, le 14 décembre 2010. REUTERS/Ahmed Jadallah

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L'Europe a le FC Barcelone, l'Afrique a le Tout Puissant Mazembe. Indubitablement, le club congolais, double vainqueur de la Ligue des Champions africaine (2009 et 2010), est la meilleure équipe de club du continent. Avec une recette toute simple: la méthode européenne.

A l'instar de ce qui se fait sur le Vieux Continent, le Tout Puissant Mazembe (TPM) use avec malice du marché des transferts, recrutant les meilleurs joueurs évoluant dans les championnats africains. C'est ainsi que le club de Lubumbashi dispose d'un entraîneur sénégalais mais aussi de cinq joueurs zambiens, de trois Camerounais et d'un Centrafricain. Un groupe cosmopolite qui se trouve renforcé par une pléthore d'internationaux congolais, dont Trésor Mputu, Alain Kaliyutuka ou Robert Muteba Kidiaba. Même le site Internet du club, régulièrement mis à jour, n'a rien à envier aux grosses écuries européennes.

Pas pour rien que le TPM est le premier club africain à atteindre la finale de la Coupe du monde des clubs. L'explication de cette réussite tient en un mot: l'argent. Et un nom: Moïse Katumbi. Homme d'affaires et homme politique congolais, le président des Corbeaux congolais, membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), est également gouverneur de la province du Katanga, une région riche en minerais (cobalt, diamants, uranium, fer, radium, cuivre).

S'il est l'argentier de la campagne électorale de Kabila en 2006, Katumbi, dont la fortune est estimée à plus de 40 millions d'euros, est surtout apprécié en RDC pour son activité sociale, puisqu'il œuvre régulièrement pour les plus démunis en ouvrant des cantines populaires à Lubumbashi, ou en faisant asphalter les routes et rénover les écoles. Des initiatives qui lui valent une grande popularité. Et un soutien indéfectible des supporters des Corbeaux, qui savent se faire remarquer dans les tribunes par leurs extravagances.

Jalousie et corruption

C'est même devant un stade comble, avec 30.000 spectateurs, que le président du Tout Puissant a dénoncé «le complot des ennemis de Mazembe», lors de la disqualification de son équipe de la Ligue des Champions à cause de la fameuse affaire Besala, du nom de Janvier Besala, latéral camerounais aligné en quarts de finale aller face au Wydad de Casablanca et qui a poussé l'Espérance Sportive de Tunis à porter plainte à la Confédération africaine de football (CAF), assurant que le joueur leur appartenait toujours. A en croire Katumbi, le club tunisien n'a toujours pas avalé la déculottée infligée lors de la finale de la C1 africaine en 2010 (5-0, 1-1).

«On nous accuse de corruption, mais qui a été corrompu? La presse maghrébine a relayé une affaire des arbitres égyptiens du match Mazembe vs Simba qui auraient perçu 10.000 dollars. Or, jusqu’à ce jour, aucune plainte CAF n’a été déposée, ni à la CAF ni ailleurs. Alors? Chers amis, même la FIFA peut et devrait nous défendre à ce sujet. A la dernière Coupe du monde des clubs, le TP Mazembe était le quantième représentant africain à participer? Seul Mazembe a pu faire respecter le continent africain en allant en finale. Alors soyons sérieux, revoyez tous les matchs. Où avons-nous été avantagés?»

Car autant de réussite attise les convoitises autant que la jalousie. Régulièrement, de sombres affaires viennent ternir le maillot blanc et noir. Avec une certaine constance, le TP Mazembe est accusé de corruption: en 2010, par l'Espérance de Tunis; en 2011, par le Simba Sports Club (Tanzanie). Quand ce ne sont pas les joueurs qui se font remarquer, à l'image de leur buteur et capitaine, Trésor Mputu, suspendu un an en septembre 2010 pour avoir mis un coup de pied à un arbitre lors d'une rencontre amicale au Rwanda.

Des Corbeaux loyaux

Malgré tout, le TP Mazembe conserve un certain pouvoir d'attraction. Et de conservation. En effet, ses meilleurs joueurs, pourtant sollicités par de grosses écuries européennes, les Mputu et autres Kaliyutuka, sont toujours là. Mieux, Rainford Kalaba et Emmanuel Mbola, tous deux internationaux zambiens, ont quitté l'Europe pour revenir en Afrique.

La raison? Le club d'Englebert est l'un des plus professionnels du continent. Assurés de jouer la Ligue des Champions, les Corbeaux sont de plus payés avec régularité. Et plutôt grassement, puisqu'on estime le salaire de Mputu à près de 8.000 euros ­—ce qui en fait l'un des joueurs les mieux payés du continent. Le seul vrai grand nom à avoir quitté le Stade de la Kenya se nomme Dieumerci Mbokani —sans grande réussite ses derniers temps.

Nicholas Mc Anally

slateafrique.com

La Russie veut demander en 2012 à l'ONU d'étendre ses frontières arctiques

© AFP Photo prise dans l'Arctique, le 5 juin 2010
© AFP/Archives Martin Bureau

MOSCOU (AFP) - (AFP) - La Russie compte demander en 2012 à l'ONU l'élargissement de ses frontières dans l'Arctique, région regorgeant d'hydrocarbures et objet de toutes les convoitises, a indiqué mercredi le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov

"Je m'attends à ce que l'année prochaine nous transmettions à la commission de l'ONU une demande fondée scientifiquement sur l'élargissement des frontières de notre plateau continental dans l'Arctique", a-t-il déclaré lors d'une réunion d'une commission maritime, selon l'agence officielle Itar-Tass.

M. Ivanov a relevé que dans les jours à venir, une expédition scientifique russe allait partir explorer la dorsale de Lomonossov et celle de Mendeleïev afin de prouver qu'il s'agit d'extensions de son plateau continental.

La dorsale de Lomonossov, une chaîne de montagne sous-marine s'étend du Groenland à la Sibérie. Le Groenland et le Canada affirment aussi qu'elle est le prolongement naturel de leurs plateaux respectifs.

La Commission des limites du plateau continental de l'ONU est en charge de ces questions et règle les différends sur la base de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982.

Ce texte permet aux pays signataires ayant une façade maritime d'étendre leurs droits pour l'exploitation des ressources naturelles, minérales, énergétiques, biologiques, de 200 milles actuellement à 350 milles, s'ils peuvent prouver, par des études scientifiques, que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".

Les cinq Etats riverains de l'océan Arctique (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège, Danemark/Groenland) sont actuellement engagés dans une course aux revendications territoriales dans cette région susceptible de contenir 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts dans le monde.

La Russie a même prévu de créer des unités militaires spécialisées qui seront déployés dans l'Arctique pour y défendre les intérêts et les frontières russes.

En 2008, la présidence russe a ainsi adopté une stratégie à mettre en oeuvre d'ici à 2020 visant à faire de la Russie "la puissance principale de l'Arctique".

L'année précédente, des explorateurs ont planté un drapeau russe au fond de l'océan Arctique, à plus de 4.000 mètres sous le pôle Nord, une mission symbolisant les revendications territoriales de Moscou.

Libye : le gouvernement dément négocier le départ de Kadhafi

Khaled Kaaim, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, a qualifié mardi 5 juillet à Tripoli les rumeurs faisant état du retrait de Mouammar Kadhafi de « paroles sans fondement ».

De son côté, Moussa Ibrahim, le porte-parole du gouvernement libyen, a démenti toute négociation avec les rebelles sur une éventuelle demande d'asile politique pour le leader libyen. Pour le moment, a-t-il assuré, les négociations entre le gouvernement et les rebelles sont des entretiens en vue d'aboutir à un cessez-le-feu, à une assistance humanitaire et à l'établissement d'une période de transition politique dont la forme sera décidée par les Libyens.

Des paysans en colère saccagent des champs de coton au Burkina Faso

Des centaines de paysans au Burkina Faso ont décidé de ne pas cultiver du coton cette année, à cause du prix élevé des intrants et du prix d’achat du kilogramme de coton qu’ils estiment bas.

Les producteurs du village de Morolaba, à quelques 100 km de Bobo-Dioulasso, estiment que leurs revendications n’ont pas été satisfaites. Ils ont détruit des plants de coton qui ont déjà poussé.

Problème des engrais

A Boromo, une autre localité des environs, des centaines de producteurs de coton armés de coupe-coupe, ont marché pour réclamer la libération de leurs camarades, arrêtés pour avoir détruit des champs de coton.

Ces derniers mois, les paysans burkinabè ont manifesté dans plusieurs localités, pour exiger des autorités la baisse du prix des engrais et l’augmentation du prix d’achat du kilogramme de coton.

Ces revendications avaient été satisfaites en partie, avec notamment une baisse de 1000 FCFA du prix du sac de 50 kg d’intrant, a rappelé Karim Traoré, président de l’Union nationale de producteurs de coton. « Il y avait toujours des zones qui n’avaient toujours pas accepté la production, et qui revendiquaient toujours la baisse du prix des intrants et la hausse du prix du coton », a-t-il souligné.

surlefeu.fr

Justin Bieber plombe les ventes de magazines

© photo news
Si Justin Bieber dechaîne les passions des adolescentes en mal d'idole, il ne séduit pas du tout les lectrices de Vanity Fair. Et pour cause: selon WWD, le magazine, qui avait fait de Bieber la Une de son numéro de février, a connu des chiffres catastrophiques ce mois-là.

Sur la couverture, le chanteur et son visage angélique, sa fameuse mèche de cheveux et des traces de rouge à lèvres sur le cou. De quoi faire fondre les fans, et de quoi faire fuir les habituées de Vanity Fair...

Selon les chiffres avancés par WWD, le numéro de février aurait enregistré la troisième pire vente depuis 19 ans, juste derrière les Unes consacrées à Will Smith et Harrison Ford.

Ce n'est pas tout: les lecteurs de People n'ont pas non plus apprécié que Bieber figure en couverture de leur magazine fétiche en avril 2010 et, plus étonnant, les lecteurs de Teen Vogue ont eux aussi boudé leur magazine en octobre 2010 quand Justin Bieber en a investi la première page. (mlb)

Yémen: un mois sans Saleh, seule l'Arabie Saoudite peut débloquer la situation

© AFP Manifestation anti-gouvernementale, le 3 juillet 2011 à Sanaa, au Yémen
© AFP/Archives Mohammed Huwais

RYAD (AFP) - (AFP) - Un mois après l'hospitalisation à Ryad du président Ali Abdallah Saleh, le Yémen est plongé dans une impasse politique que seule l'Arabie saoudite peut débloquer, estiment des analystes.

"Tout le monde se tourne vers Ryad pour une solution (...). L'Arabie saoudite détient la carte du Yémen et elle s'est imposée comme le principal acteur de l'après-Saleh", affirme Farès al-Saqqaf, président du centre d'études pour l'avenir à Sanaa.

M. Saleh a été hospitalisé à Ryad le 4 juin, après avoir été blessé la veille dans un attentat dans la mosquée du palais présidentiel à Sanaa, alors que la contestation populaire de son régime, entamée en janvier, avait atteint son paroxysme.

Depuis, il n'a fait aucune apparition publique et son absence prolongée donne lieu à diverses spéculations sur son état de santé.

© AFP Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, le 21 mai 2011 à Sanaa
© AFP/Archives Gamal Noman

"Les Américains et les Européens ont réussi à convaincre Ryad d'accueillir Saleh et d'empêcher son retour (...). Son départ de Sanaa était dû à des raisons politiques et non médicales", selon M. Saqqaf.

Le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi assure de facto l'intérim mais n'a pas été désigné officiellement par M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, pour diriger le pays en son absence.

L'opposition réclame la mise en place d'un conseil intérimaire pour empêcher un retour du président.

"Nous faisons du sur-place et l'on peut dire que le pays tout entier se trouve à l'unité de soins intensifs", estime M. Saqqaf.

Avant l'attentat, M. Saleh avait irrité Ryad en refusant à plusieurs reprises de signer un accord de transition élaboré par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) dont l'Arabie saoudite est le chef de file.

© AFP Le vice-président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi (C), lors d'une réunion avec des membres du parti au pouvoir, le 7 juin 2011 à Sanaa
© AFP/Archives

Le plan prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président en échange de l'immunité pour lui-même et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.

Le chef de la diplomatie omanaise, Youssef Ben Alaoui Ben Abdallah, a assuré mardi à l'AFP que les pays du Golfe poursuivaient leurs "concertations intensives" avec les parties au Yémen pour trouver une solution.

Selon des sources politiques, l'une des solutions évoquées prévoirait une période intérimaire de deux ans, au cours de laquelle le vice-président détiendrait le pouvoir en attendant la tenue d'élections présidentielle et législatives.

Une telle issue permettrait de réduire la tension sur le terrain au Yémen, où le fils aîné et les proches du président Saleh continuent de contrôler une partie de l'armée et des organes de sécurité.

"Le pays est actuellement dans l'impasse politique et constitutionnelle la plus totale", a souligné le puissant général Ali Mohsen Al-Ahmar, rallié aux contestataires, dans une interview mardi à CNN.

"Des réactions négatives pourraient se produire et nous espérons que Dieu nous épargnera la guerre civile et d'autres problèmes", a-t-il ajouté.

Pour Mohammad Al Zalfa, ancien membre du conseil consultatif saoudien, il y a un risque de "dérapage de la situation au Yémen". "L'unité du Yémen est en péril. Le mouvement sudiste et Al-Qaïda dans le sud et les rebelles houthis dans le nord estiment que le chaos généralisé est dans leur intérêt", souligne-t-il.

Quand à l'analyste saoudien Anouar Eshki, il souligne "le poids stratégique du Yémen pour l'Arabie saoudite", qui ne veut pas d'un foyer d'instabilité à sa frontière sud et rappelle les liens étroits du royaume avec les chefs de tribus.

"Les pays du CCG déploient des efforts monstres pour que le Yémen ne soit pas morcelé, et sont déterminés à empêcher une guerre civile dans ce pays", assure-t-il.

Affaire Tapie : Lagarde sera fixée vendredi sur des poursuites

Washington (Etats-Unis), mardi 5 juillet. L'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, ici accueillie par John Lipsky à son arrivée au FMI.

Washington (Etats-Unis), mardi 5 juillet. L'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, ici accueillie par John Lipsky à son arrivée au FMI. AFP Zoom

Agenda chargé pour . Nommée il y a dix jours à la tête du FMI, arrivée à Washington lundi, entrée en fonction mardi, l'ancienne ministre française de l'Economie saura dans deux jours si l'affaire Tapie la poursuit jusque dans la capitale fédérale des Etats-Unis.

Vendredi, en fin de matinée, la Cour de Justice de la République (CJR) doit se prononcer sur l'ouverture ou non d'une enquête contre l'ancienne championne de natation synchronisée dans le dossier de l'arbitrage rendu en faveur de dans la vente litigieuse d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993. La CJR est chargée de juger les crimes et délits commis par les membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.

Le 9 juin, Christine Lagarde assurait avoir «la conscience totalement tranquille» dans cette affaire «qui n'a aucune substance de nature pénale».

Trois décisions possibles

Le 10 mai, Jean-Louis Nadal, alors procureur général près la Cour de cassation, avait saisi la commission des requêtes de la CJR, estimant qu'il existait des éléments justifiant une enquête pour «abus d'autorité». Il lui reproche d'avoir encouragé la procédure privée de l'arbitrage, d'avoir eu connaissance du risque de partialité de certains juges-arbitres et de ne pas avoir engagé de recours contre la sentence, qui condamnait l'Etat à verser 400 millions d'euros à l'ex-homme d'affaires.

Dès lors, trois décisions peuvent être prises vendredi par la commission des requêtes de la CJR. 1- un classement sans suite. 2- les magistrats de la commission demandent des documents supplémentaires. 3- elle rend un avis favorable à l'ouverture de l'enquête.

Dans cette hypothèse, le procureur général près la Cour de cassation est alors tenu de saisir la commission d'instruction, composée de trois magistrats de la Cour de cassation. Sauf que, pour le moment, Jean-Louis Nadal a pris sa retraite sans être remplacé.

L'enquête, si elle est ouverte, promet aussi d'être longue du fait de sa complexité. Si Christine Lagarde était jugée, ce ne serait pas avant plusieurs années. Mais le retentissement aux Etats-Unis pourrait compliquer ses premiers pas au FMI.

LeParisien.fr

Libye: début d'une offensive des rebelles dans l'ouest du pays

Les rebelles libyens ont lancé tôt mercredi matin une offensive contre les forces loyales à Mouammar Kadhafi stationnées à Goualich, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli. D'intenses échanges de tirs ont lieu dans le secteur, a indiqué un journaliste.

"Nous attendions avant de lancer cette attaque, nous avons finalement eu le feu vert de l'OTAN ce matin (mercredi) et l'offensive a commencé", a déclaré un membre du comité révolutionnaire de Zenten.

Les insurgés cherchent notamment à reprendre Bir Al-Ghanam, un carrefour stratégique à quelque 50 km au sud de Tripoli. Ils souhaitent être à portée de canon de la capitale libyenne.

Verrou stratégique

Autre enjeu de l'offensive, la ville de Gharyane, où se trouvent les garnisons de l'armée loyaliste. Cette ville est considérée par les rebelles comme un verrou stratégique vers Tripoli.

La rébellion libyenne avait affirmé dimanche qu'elle se préparait à une offensive majeure dans les 48 heures pour reprendre des secteurs au sud de Tripoli perdus au profit des forces du régime.



(ats /

Moteur : « Google recherche en temps réel » prend une pause

Un accord "real time search" liant Google à Twitter a pris fin début juillet. Du coup, la fonction a été coupée sur le moteur. Mais Google n'a pas dit son dernier mot.

Google a décidé de suspendre la fonction de recherche « en temps réel » implémentée sur son moteur.

Ce mode « real time search » permettait d’afficher les premiers résultats de la recherche même si la requête initiale n’était pas achevée.

C’est plutôt efficace mais Google a décidé de l’interrompre depuis le 3 juillet.

SearchEngineLand.com , site média spécialisé dans la vie des moteurs, a obtenu des explications de la part de Google sur ce sujet : « Depuis octobre 2009, nous avions un accord avec Twitter nous permettant d’inclure leurs mises à jour dans nos résultats de recherche à travers un fil spécial. Cet accord est arrivé à terme le 2 juillet. »

Or Twitter était l’une des principales composantes de la fonction recherche en temps réel voire la principale attraction en raison du degré de réactivité des membres de la plate-forme de micro-blogging vis-à-vis de l’actualité.

« Bien que nous n’ayons plus accès à ce fil spécial, les informations publiquement disponibles sur Twitter sont toujours indexés par notre moteur, et peuvent être recherchés et découverts sur Google« , justifie la firme de Mountain View.

De son côté, Twitter a confirmé que l’accord « real time search » avec Google était arrivé à son terme. Mais les partenariats pour une exploitation similaire avec « Microsoft, Yahoo, NTT Docomo, Yahoo Japan et des douzaines d’autres petits développeurs » continuent.

Mais Google n’a pas dit son dernier mot et il le dit via…son fil Twitter . Il compte mettre en place une autre fonction de recherche « en temps réel » en s’appuyant sur son nouveau réseau social Google+.

« Nous réfléchissons à la manière d’intégrer Google+ dans cette fonctionnalité. »

Kenya: très longue attente pour l'aide aux réfugiés somaliens

DADAAB (© 2011 AFP) - Ses six enfants, pieds nus, l'entourent, partageant un reste de lait qu'une famille leur a donné. "Le bétail est mort, nous n'avions plus rien à manger, nous avons fui", raconte Maryan Abdullah, âgée de 32 ans.
Kenya: très longue attente pour l'aide aux réfugiés somaliens

© AFP Roberto Schmidt. Une femme et ses enfants au camp de réfugiés de Dadaab, le 5 juillet 2011 au Kenya

Comme elle, des milliers de Somaliens voulant échapper à une grave sécheresse dans la Corne de l'Afrique, la pire en soixante ans, doivent attendre longtemps avant d'être accueillis dans les camps surpeuplés de réfugiés au Kenya voisin.

Affaiblis par la faim, puis par plusieurs jours de voyage dans des camions sans toit, exposés au soleil, les réfugiés s'entassent autour de Dadaab, à 80 kilomètres de la frontière somalienne, le plus grand camp de réfugiés au monde, qui abrite 400.000 Somaliens.

"Nous avons voyagé sur la route pendant sept jours et, quand nous sommes arrivés la nuit dernière, ce sont des voisins qui m'ont donné de quoi nourrir mes enfants", explique Maryan Abdullah.

Coiffée d'un grand foulard bleu, elle est l'une des centaines de nouveaux arrivants attendant à Dagahaley, le lieu d'enregistrement des réfugiés avant leur admission dans le cap de Dadaab.

"Cette sécheresse est redoutable car il s'agit de la deuxième de suite", explique Bashir, qui, comme Maryan, vient du district de Sokow dans la région de Bay, dans le sud de la Somalie.

"Nous sommes partis sans nourriture, les animaux mourraient, nous avons vendu les derniers au marché, et je suis parti avec un gros sac de shillings somaliens".

Combines sous un soleil de plomb

Il a ensuite pris la route pendant quatre jours, en camion, jusqu'à la frontière kényane, puis a poursuivi en bus jusqu'à Dadaab.

Cela fait trois jours qu'il est arrivé mais il n'a pas encore réussi à se faire enregistrer.

Ces longues heures d'attente sous le soleil génèrent des "combines" pour aller plus vite, moyennant de l'argent donné aux gardiens.

Des "rabatteurs" remontent les files d'attente et, contre l'équivalent de 10 dollars, font passer des familles devant les autres, au grand dam de ceux qui n'ont pas d'argent pour en faire autant.

Les humanitaires estiment que la situation dans Dadaab, déjà sur le point de rupture depuis plusieurs années, est de pire en pire.

En juin, quelques 30.000 personnes sont arrivées à Dadaab, soit cinq fois plus que l'an passé, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

"Nous avons enregistré un millier de personnes en un jour. La situation s'aggrave clairement", dit à l'AFP Idris Farah, le coordinateur du HCR dans le camp.

Prévu pour abriter 90.000 personnes, Dadaab a continuellement vu sa population augmenter au cours des vingt dernières années de violences et de famine en Somalie.

"Il faut trop de temps aux réfugiés pour recevoir de l'aide", estime Antoine Froidevaux, coordinateur de Médecins sans frontières (MSF) à Dadaab.

"La réponse de l'aide humanitaire n'est pas du tout satisfaisante en ce moment".

Le HCR qui gère le camp rencontre ainsi de plus en plus de difficultés pour assurer les services essentiels tels que l'accès à l'eau, à l'éducation et à des conditions sanitaires élémentaires.

L'UE presse le Burkina Faso de réformer sa justice et sa sécurité

OUAGADOUGOU (© 2011 AFP) - L'Union européenne a pressé mardi le gouvernement du Burkina Faso de réformer son secteur de la justice et celui de la sécurité, secoué ces derniers mois par des mutineries de militaires, annonçant une aide de huit millions d'euros en 2012 pour ces chantiers.
L'UE presse le Burkina Faso de réformer sa justice et sa sécurité

© AFP/Archives Ahmed Ouoba. Manifestation d'étudiants, le 23 mai 2011 à Ouagadougou, au Burkina Faso

"Au niveau des réformes, on s'est mis d'accord qu'il faudrait surtout viser l'efficacité du système de justice et son indépendance. Il faudrait également améliorer le système de sécurité et renforcer les mesures contre la corruption et l'impunité", a déclaré à la presse le chargé d'affaires de la délégation de l'UE à Ouagadougou, Téo Hoorntje.

L'UE a annoncé qu'elle allait débloquer en 2012 huit millions d'euros pour soutenir les réformes de la justice, de la défense et de la sécurité.

Dans un communiqué conjoint, le gouvernement burkinabè s'est engagé à réformer défense et sécurité, "notamment à travers l'amélioration de la formation et l'organisation des forces de défense et de sécurité".

De février à juin, le régime du président Blaise Compaoré, en place depuis 1987, a été confronté à une crise sans précédent, marquée par des contestations de nombreuses couches sociales, dont les plus emblématiques ont été des mutineries.

Sur le plan politique, l'UE s'est engagée à soutenir le dialogue politique en cours dans le cadre du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), dont les travaux ont débuté le 23 juin.

L'UE et le le gouvernement burkinabè ont également insisté sur la nécessité de mettre en place une nouvelle commission électorale (Céni) pour les prochaines législatives et municipales de mai 2012.

La présidentielle de novembre 2010 avait été dénoncée comme non transparente par l'opposition. Une loi a mis fin mardi au mandat des membres de la Céni.

UE et Burkina étaient réunis à Ouagadougou pour la cinquième session du dialogue politique prévu par l'Accord de partenariat entre l'UE et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique)

Le prince de Monaco- un autre enfant caché ?

Le prince de Monaco enfant caché
«L’express.fr» avait indiqué que Charlene Wittstock avait tenté de s’enfuir dans son pays natal, l’Afrique du Sud, quelques jours avant son mariage avec le prince de Monaco.L’édition en ligne de l’hebdomadaire rapportait que la jeune femme « aurait voulu interrompre les préparatifs de son mariage et repartir » en Afrique du Sud, sans toutefois donner plus de précisions.

Démentie par le palais monégasque, cette allégation est confirmée par le magazine « Public », dans son dernier numéro, précisant qu’un enfant caché du prince de Monaco serait en cause.

Public affirme en effet qu’Albert serait le papa d’un petit garçon de 18 mois issu de sa relation avec une jeune italienne, laquelle devrait confirmer cette paternité très bientôt।L’identité de celle-ci n’a cependant pas été communiquée.

pipole.net

La faim et la maladie menacent la Libye

Misrata a été lourdement endommagée par les bombardements.

Photo: AFP/Wissam Saleh

Misrata a été lourdement endommagée par les bombardements.

La faim tenaille l'ouest de la Libye, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) et une crise alimentaire menace l'ensemble du pays, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Ce dernier rapporte une épidémie de rougeole dans le sud-ouest du pays et craint que l'instabilité des combats n'entraîne une détérioration de la situation.

La première mission d'évaluation de l'ONU dans l'ouest de la Libye « a permis d'établir que la sécurité alimentaire était une préoccupation majeure pour la population là-bas », a expliqué une porte-parole du PAM, Emilia Casella. « [Beaucoup] de personnes dépendent totalement de l'aide alimentaire pour survivre. »

La déliquescence de l'État dans l'ouest du pays livre la population à elle-même. « [Les experts du PAM ont] été réellement choqués [de voir] qu'il n'y avait aucun commerce, que les magasins étaient fermés, les fonctionnaires n'ont pas été payés depuis février, ajoute Mme Casella. Les gens vendent leurs réserves de nourriture ou les consomment ». Ils n'ont accès ni aux oeufs, ni à de la viande ni à du poisson, poursuit-elle.

Le PAM a distribué 800 mètres cubes de denrées alimentaires dans la « région dévastée ». L'agence onusienne a distribué 6000 tonnes d'aide alimentaire à plus de 500 000 personnes depuis quatre mois.

Des bombardements des forces de Mouammar Kadhafi ont fait 11 morts et 57 blessés, mardi à Misrata, selon des insurgés. Misrata est une enclave rebelle située à 200 km à l'est de Tripoli, dans l'ouest de la Libye. Des affrontements à l'entrée ouest de Misrata avaient fait cinq morts parmi les rebelles plus tôt dans la journée.

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) soutient que les sanctions prises contre la Libye par plusieurs pays commencent à produire leurs effets. Résultat, une crise de l'aide humanitaire commence à poindre. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) abonde en ce sens, se disant « extrêmement préoccupée par la pénurie continue de médicaments. Nous allons bientôt arriver au point où nous ne disposerons pas de médicaments », poursuit le porte-parole Tarik Jasarevic.

Épidémie de rougeole

Le représentant à Tripoli du CICR, Paul Castella, explique que son organisme livre du matériel médical aux hôpitaux de l'Ouest libyen. Le CICR a notamment livré du matériel à Misrata, troisième ville de Libye, aux mains des insurgés. M. Castella relate que l'épidémie de rougeole dans l'oasis de Sebha, dans le sud-ouest du pays, est difficile à juguler. « Les médicaments nécessaires dans cette région font défaut, souligne M. Castella. Il n'y a rien que les autorités puissent faire pour stopper cette épidémie. Ce n'est pas encore une tragédie, mais cela pourrait en devenir une. »

Le porte-parole du CICR a toutefois refusé de commenter l'éventuelle existence d'une politique de viols en série dirigée par le régime de Kadhafi. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) avait décrit ces exactions au début du mois de juin. « Nous suivons la situation des personnes touchées par le conflit, y compris cette question, mais nous n'avons pas encore d'information à divulguer », a conclu M. Castella.

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters

Billy Billy accuse «l’équipe nationale de la FranceAfrique»

En marge de la 7ème édition du festival Ciné droit libre qui s’est tenue à Ouagadougou du 29 juin au 3 juillet 2011, un spectacle grand public dénommé «Le concert des grandes gueules», a réuni le samedi 2 juillet dernier dans la capitale burkinabè, des rappeurs engagés qui usent de leur talent artistique pour, ont-ils affirmé, éveiller les consciences africaines. Didier Awadi du Sénégal, Billy Billy de la Côte d’Ivoire, Smockey et Faso Kombat du Burkina Faso se sont retrouvés devant un public important, essentiellement composé de jeunes, que la Maison du peuple a eu du mal à contenir, pour dénoncer avec force les atteintes aux droits et libertés de l’homme, de même que le manque de démocratie et la mauvaise gouvernance en Afrique. Après sa prestation très attendue par le public, Billy Billy dont le pays la Côte d’Ivoire vient de sortir de la plus grande crise sociopolitique de son histoire, a bien voulu accorder cet entretien à fasozine.com

Fasozine.com: C’est la première fois que tu viens au Burkina Faso?
Billy Billy: Oui c’est la première fois et c’est un honneur pour moi d’être au Burkina Faso. Je suis très content de l’accueil qui m’a été réservé. Je n’imaginais pas que la jeunesse burkinabè connaissait autant mes tubes.

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer au festival Ciné droit libre?
Le combat du festival Ciné droit libre rejoint le celui que je mène chaque jour à travers mes textes. Mon prochain album par exemple pointe un doigt accusateur sur ce que j’appelle «l’équipe nationale de la FranceAfrique». Je m’en prends notamment aux dirigeants africains qui, dans de prétendues relations Nord-Sud, dilapident les richesses de l’Afrique. J’essaie d’amener les jeunes comme moi à se battre d’une manière ou d’une autre pour faire changer les choses. La révolution ne peut venir que de la jeunesse. On ne refuse pas la coopération avec les autres continents, mais si l’Afrique veut vraiment se développer, il est impératif que ses fils préservent les valeurs et les richesses qui sont les leurs.

Crois-tu au changement par la musique?
J’y crois bien sûr! La musique, c’est la culture et je ne doute aucunement du pouvoir de la culture sur le changement des mentalités.

Comment as-tu vécu la crise en Côte d’Ivoire?

Je tiens à dire une seule chose: personne ne souhaite vivre une guerre comme celle qu’a vécue la Côte d’Ivoire. C’est tellement triste de voir des peuples d’une même nation s’entretuer. Et je suis sûr qu’après les massacres auxquels les ivoiriens ont assisté, aucun d’eux ne veut revenir sur les questions de groupes ethniques. A un moment donné en Côte d’Ivoire, la passion avait pris le dessus, si bien qu’on ne voulait plus réfléchir, mais aujourd’hui, je peux vous assurer que personne ne veut allumer ne serait-ce qu’une petite étincelle. En ce qui me concerne personnellement, j’assume tout ce qui s’est passé, je ne veux pas que l’on s’apitoie sur mon sort… J’ai choisi d’être un artiste qui dit ce qu’il pense et je suis conscient des conséquences que cela peut engendrer. Si on m’a frappé ou violenté, je l’assume. Mais je préfère ne pas m’étaler sur ce sujet. (Il se dit en effet que Billy Billy a été molesté par les forces de sécurité de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, en raison de ses phrases tranchées et ses critiques acerbes à l’endroit du pouvoir de l’époque, ndlr)

Comment apprécies-tu la nouvelle Côte d’Ivoire avec Alassane Ouattara?

D’abord, je tiens à souligner que Billy Billy reste Billy Billy. Ce n’est pas parce qu’on a changé de régime que je vais me taire. Tant qu’il y’aura des problèmes, on va les dénoncer. Pour l’instant, les choses semblent aller pour le mieux en Côte d’Ivoire, le pays est en pleine reconstruction et c’est encourageant. Mais je le répète, tant que les choses iront bien, on va applaudir, tant qu’elles iront mal, on va maudire.

Penses-tu qu’Alassane a réellement gagné l’élection?
Une chose est sûre, une personne qui connaît bien la Côte d’Ivoire sait que de Bouaké jusqu’à Kong, une personne s’appelant Gbagbo Laurent ne peut pas être élu chef de classe à plus forte raison être choisi comme président de la République. Donc, il a beau parler de cas de fraudes dans cette région, Gbagbo ne pouvait pas y gagner l’élection.

Tu as critiqué l’article 48 en Côte d’Ivoire, que penses-tu de l’article 37, qui limite à deux le mandat présidentiel au Burkina Faso?

J’avoue ne pas bien connaître le paysage politique burkinabè. Cependant, je pense qu’il n’y a pas de véritable opposition au Burkina Faso. Les partis politiques de l’opposition existent juste pour faire diversion. Si Blaise Compaoré est toujours au pouvoir, c’est que les Burkinabè veulent qu’il y soit. Si les Burkinabè estiment que le président ne fait plus leur affaire, c’est à eux de le faire partir. Il faut prendre l’exemple sur le peuple égyptien ou tunisien.

Comment peut-on qualifier ton style musical?

Je fais du Slam ivoirisé/africanisé ou encore du Slam nouchi ou Afroslam। Je ne sais pas si c’est moi qui ait créé ce style musical mais c’est en tout cas le moyen que j’ai trouvé pour exprimer mes pensées et mes opinions. Le titre de mon prochain album est «Compte rendu». Après «Nouvelles du pays» mon 1er album, «Réunion de famille» le 2ème, il est temps de faire un compte rendu, et c’est pour très bientôt!
fasozine.com

William et Kate, entre décorum royal, traditions autochtones... et hockey

Le duc et la duchesse de Cambridge ont reçu deux chandails en leur honneur.

Photo: La Presse Canadienne /Nathan Denette

Le duc et la duchesse de Cambridge ont reçu deux chandails en leur honneur.

Le prince William et son épouse Kate Middleton poursuivent leur visite officielle hautement médiatisée au Canada, mardi, en explorant les coutumes ancestrales et le mode de vie contemporain des communautés autochtones des Territoires du Nord-Ouest.

Arrivé à Yellowknife lundi soir, le couple princier a été accueilli par le premier ministre Floyd Roland, deux chefs des communautés autochtones Déné, le député Dennis Bevington et le maire de la ville, Gordon Van Tighem.

La journée du duc et de la duchesse de Cambridge s'est amorcée en matinée par une activité publique à la place civique Somba K'e de Yellowknife, où plus d'un millier de personnes s'étaient rassemblées.

« C'est fantastique d'être au nord du 60e parallèle », a dit le prince William sous les applaudissements nourris de la foule. « Cet endroit représente bien ce que le Canada a à offrir ».

Le couple a assisté à des démonstrations d'activités autochtones traditionnelles, comme des prestations au tambour et des danses, ainsi qu'à une partie de hockey de rue. Le prince William a même décoché trois tirs au but, dont deux ont été arrêtés par le gardien. Le troisième tir a raté sa cible. La duchesse de Cambridge a pour sa part procédé à une mise au jeu.

Le prince William a décoché trois tirs sans toutefois marquer de but.

Photo: La Presse Canadienne /AP/Phil Noble

Sous les regards de son épouse et de la foule, le prince William a décoché trois tirs, sans toutefois marquer de but.

En après-midi, William et Kate ont ensuite assisté à une séance du Parlement des jeunes à l'Assemblée législative du territoire. L'objectif était de mettre en relief le fonctionnement particulier de la législature, qui incorpore les traditions autochtones de consensus au système parlementaire britannique.

Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest sont les seules législatures canadiennes où les gouvernements fonctionnent selon un modèle consensuel. Il n'y a aucun parti politique, et ce sont les membres élus du Parlement qui choisissent entre eux le premier ministre et les membres du Cabinet.

En route vers le lac Blachford

En milieu d'après-midi, le couple princier a quitté la capitale des Territoires du Nord-Ouest en hydravion en direction du lac Blachford.

Il y rencontrera des membres du Groupe de patrouille numéro 1 des Rangers canadiens, qui effectuent des patrouilles de surveillance et d'affirmation de la souveraineté canadienne dans le Nord.

La dernière activité de la journée avait lieu à l'Auberge du lac Blachford. Le prince et sa femme y seront initiés au programme pédagogique du Centre de recherche et d'enseignement universitaire de Dechinta, qui intègre des éléments du savoir traditionnel autochtone à un programme d'études universitaires accrédité.

Selon des responsables du centre interrogés par CBC, le couple princier aura l'occasion de s'adonner à une séance de tannage de peau d'orignal et de séchage de poisson en compagnie d'aînés de la communauté Weledeh Dene. Ils auront aussi droit à un petit cours de langue Weledeh.

Une visite à Slave Lake

Le couple princier visitera mercredi matin la municipalité de Slave Lake, dans le nord de l'Alberta, où plus de 400 maisons et commerces ont été détruits dans un feu de forêt en mai.

Cet arrêt, qui n'était pas prévu, a été ajouté à l'itinéraire lundi.

Le duc et la duchesse de Cambridge devraient y rencontrer les résidents pendant environ deux heures.

Le couple princier visitera ensuite Calgary jeudi et vendredi.

Le prince William et son épouse Kate Middleton sont arrivés lundi soir à Yellowknife.

Photo: La Presse Canadienne /Jonathan Hayward

Le prince William et son épouse Kate Middleton sont arrivés lundi soir à Yellowknife.

Radio-Canada.ca avecPresse canadienne

Gaza: deux combattants palestiniens tués par un raid israélien

GAZA (Territoires palestiniens) - Deux combattants palestiniens ont été tués et un autre blessé mardi par un raid aérien israélien dans le centre de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël, a-t-on appris de sources médicales palestiniennes.

Dans la soirée l'armée israélienne a annoncé dans un communiqué qu'un appareil de l'armée de l'air a attaqué un tunnel dans le nord de la bande de Gaza, utilisé pour des opérations terrorsites contre des civils ou des militaires israéliens.

Deux Palestiniens ont été tués et un autre blessé dans un tir d'un drone israélien à l'est du camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole des services d'urgence dans le territoire palestinien, Adham Abou Selmiya.

Les deux tués sont Mohammad Saïd Jazar et Kamal Hamdane Mouammar, tous deux âgés de 28 ans et originaires de Rafah (bien: Rafah), dans le sud de la bande de Gaza, a-t-il précisé.

Des témoins ont indiqué que les tués faisaient partie d'un petit groupe qui tentait de tirer des roquettes vers Israël.

Aucun groupe armé de Gaza n'a revendiqué dans l'immédiat cette opération avortée.

Un groupe de terroristes se préparant à tirer des roquettes sur le territoire israélien à partir du centre de la bande de Gaza ont été identifiés par un appareil de l'aviation israélienne qui a a déjoué cette tentative en leur tirant dessus, a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué, précisant qu'ils avaient été touchés.

Dans un autre incident, un véhicule militaire israélien en mission de routine près de la barrière de sécurité entre Israël et le sud de la bande de Gaza a été visé par des tirs qui ont légèrement blessé le chauffeur et endommagé le véhicule, selon le texte.

Il est évident que l'organisation terroriste Hamas ne fait pas respecter une politique de retenue sur les organisations terroristes opérant dans la bande de Gaza, ajoute l'armée israélienne.

Aucun Palestinien n'avait été tué par l'armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le 21 mai, quand un Palestinien de 17 ans avait succombé à des tirs israéliens près de la frontière, à l'est du camp de réfugiés d'Al-Boureij, dans le centre du territoire.

Depuis samedi, trois roquettes artisanales tirées à partir de la bande de Gaza se sont abattues sur le sud d'Israël, selon l'armée israélienne. Elles n'ont pas fait de victime.

Une trêve de facto règne depuis le 10 avril entre Israël et les groupes armés de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.

Elle est intervenue après un affrontement qui a coûté la vie en avril à 19 Palestiniens, dont une moitié de civils, le plus intense entre les deux camps depuis l'opération israélienne Plomb durci (décembre 2008-janvier 2009) dans la bande de Gaza.

Cette épreuve de force, marquée par le tir de plus de 150 projectiles en trois jours de la bande de Gaza vers le sud d'Israël, s'était enclenchée à la suite du tir d'un missile antichar sur un bus d'écoliers israéliens, qui avait tué un adolescent.


(©AFP /

Raid d'Aqmi en Mauritanie: au moins 20 assaillants tués, 4 soldats blessés

Mauritanie: Aqmi attaque une base de l'armée dans le sud © AFP. - Une vingtaine de membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été tués et au moins quatre soldats mauritaniens blessés mardi lors d'une attaque d'Aqmi menée contre une base de l'armée dans le sud-est de la Mauritanie, a appris l'AFP de sources militaire et médicale.

L'attaque s'est produite près de Bassiknou, à proximité de la frontière malienne, et a été confirmée par la télévision d'Etat mauritanienne qui a affirmé que les éléments terroristes ont pris la fuite vers le Mali où ils sont actuellement pourchassés par l'armée.

Plusieurs véhicules de terroristes ont participé à l'attaque, l'armée nationale qui les suivait depuis quelque temps les attendait et a pris l'initiative sur eux, a affirmé une source militaire en précisant que l'aviation est intervenue pour mettre fin à l'attaque.

Le raid visait une base d'un groupement spécial de lutte anti-terroriste de l'armée mauritanienne et a duré moins d'une heure, selon cette source.

La riposte de l'armée a été forte et efficace, faisant une vingtaine de mort parmi les assaillants, une dizaine de prisonniers et détruisant au moins trois véhicules, a-t-elle ajouté.

L'armée se presse de maîtriser les fuyards et une course-poursuite est en cours avec l'appui de l'aviation, selon elle.

Cette source n'a pas fait état de victimes au sein de l'armée, mais selon une source hospitalière jointe par l'AFP, quatre militaires mauritaniens ont également été blessés lors de l'attaque et ont été admis à l'hôpital de Bassiknou en fin d'après-midi.

Un porte-parole d'Aqmi, cité par l'Agence Nouakchott Informations (ANI, privée), a de son côté assuré que 25 véhicules ont participé à l'opération qui a été bien préparée, maîtrisée et menée avec de hauts dirigeants des moudjahidines. Il n'a pas donné de bilan.

Cette attaque d'Aqmi en Mauritanie a été menée dix jours après une opération de l'armée mauritanienne contre une base de cette organisation dans la forêt du Wagadou située à l'ouest du Mali, à 70 km de la frontière mauritanienne.

L'état-major mauritanien avait indiqué avoir tué 15 djihadistes et perdu deux de ses soldats au cours de ce raid mené le 24 juin.

La base d'Aqmi ciblée abritait de l'armement lourd anti-char et anti-aérien et constituait une menace pour la Mauritanie, avait affirmé l'état-major mauritanien.

Elle avait été totalement détruite dans ce raid mené par les seuls soldats mauritaniens, selon la même source, suivi par des opérations de ratissage menées conjointement avec l'armée malienne.

La télévision mauritanienne avait ensuite montré des images des traces des combats dans cette zone, notamment des voitures calcinées, des cratères dus aux bombardements aériens, des restes de munitions non explosées et des provisions.

Aqmi avait pour sa part affirmé dans un communiqué publié sur le site de l'ANI que ce raid s'était soldé par la mort d'au moins vingt soldats mauritaniens et la destruction de 12 véhicules de l'armée mauritanienne.

Les moudjahidines, au nombre de 15, commandés par le dirigeant Khaled Al-Chinghity de nationalité mauritanienne, ont perdu deux hommes dont le sort demeure encore inconnu, ajoutait Aqmi.

La Mauritanie et le Mali sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.

Aqmi retient depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie.


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Transformers 3 décroche la lune au box office mondial

LOS ANGELES - Transformers 3 - La face cachée de la Lune a remporté 372 millions de dollars à travers le monde depuis ses débuts la semaine dernière, se classant troisième dans le classement des films au meilleur démarrage à l'échelle de la planète, selon des chiffres officiels.

En Amérique du Nord, le troisième opus de la série des Transformers a récolté 97,9 millions de dollars entre vendredi et dimanche.

Le week-end était marqué vendredi par la fête nationale canadienne et lundi par l'Independence Day aux Etats-Unis. Si l'on inclut le lundi, les recettes de Transformers 3 atteignent 115,9 millions de dollars, selon des chiffres définitifs publiés mardi par la société spécialisée Exhibitor Relations.

Le film, dont les tout premiers chiffres, en milieu de semaine dernière, étaient un peu décevants -- comparés au démarrage de Transformers 2 -- s'est rattrapé grâce à un bon bouche à oreille et à des critiques beaucoup plus enthousiastes que pour l'opus 2, éreinté par la presse.

Le film d'animation Cars 2, premier film de l'histoire de Pixar à ne pas faire l'unanimité parmi les critiques, rétrograde à la deuxième place pour sa deuxième semaine d'exploitation et empoche 26,3 millions (122,6 millions au total) sur le week-end.

Le suit Bad Teacher, une comédie avec Cameron Diaz et Justin Timberlake. Le film engrange 14,5 millions de dollars sur le week-end et 62,7 millions au total.

Il n'est jamais trop tard, de et avec Tom Hanks, se classe quatrième avec 13,1 millions de dollars. Cette comédie romantique met en scène un Tom Hanks fraîchement licencié qui décide de reprendre les études. Il tombe alors amoureux d'une de ses professeurs, incarnée par Julia Roberts.

Super 8 prend la cinquième place, avec 7,9 millions de dollars (110,1 millions au total). Ce film de science-fiction sur des adolescents témoins de phénomènes étranges, a été réalisé par J.J. Abrams et produit par Steven Spielberg.

Une nouveauté, Bienvenue à Monte-Carlo, racontant les aventures de trois amies dans la principauté monégasque, se classe sixième, avec 7,5 millions de dollars.

Green Lantern qui raconte l'histoire d'un super-héros (Ryan Reynolds) choisi parmi les humains pour sauver l'univers dégringole de la troisième à la septième place en remportant 6,6 millions de dollars (103,6 millions au total).

La huitième place est occupée par les manchots de M. Popper et ses pingouins, avec Jim Carrey. Ils remportent 5,5 millions de dollars sur le week-end (51,7 millions au total).

Bridesmaids poursuit sa très belle carrière. Huit semaines après sa sortie, cette comédie où des demoiselles d'honneurs s'étripent pendant l'organisation du mariage de leur meilleure amie est neuvième du Top Ten et rapporte encore 3,6 millions de dollars sur le week-end (153,7 millions de dollars).

A la dernière place, Minuit à Paris de Woody Allen empoche 3,6 millions de dollars ce week-end (34,6 millions de dollars au total).


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