03 juillet, 2011

Eva Longoria et Edouardo Cruz sont sur un bateau : les vacances de l'amour

La saison 7 de Desperate Housewives terminée, Eva Longoria a tout le loisir de se consacrer à ses activités humanitaires, très nombreuses , et au nouvel homme de sa vie : le chanteur espagnol Eduardo Cruz, petit frère de l'actrice et jeune maman Penélope Cruz.

Depuis quelques jours, le jeune couple parcourt l'Espagne et vient de prendre position au large de Marbella (au sud) à bord d'un yacht. Eva et Edouardo ont été immortalisés sur le pont de leur vaisseau à se câliner et profitant du soleil. On les a également croisés du côté de Puerto Banús, au sud-ouest de Marbella, pour le déjeuner en compagnie de quelques amis. Ils sont heureux et ça se voit. Cela a peut-être à voir avec le fait que Penélope Cruz leur a enfin donné sa bénédiction.

Lorsqu'Eva Longoria est tombée dans les bras d'Eduardo, peu de temps après son divorce d'avec Tony Parker, il se disait que Penélope ne voyait pas d'un très bon oeil ce rapprochement. En cause, la différence d'âge entre Eva, 36 ans, et Eduardo, 25 ans. Mais le 29 juin dernier, alors qu'ils visitaient Madrid, Eva et Eduardo sont allé dîner avec Penélope et son mari Javier Bardem qui venait d'être honoré par la ville. Beaucoup ont vu dans ce dîner, une forme de bénédiction de Penélope du nouvel amour de son petit frère. Reste à savoir, après ces belles vacances, ce que deviendront Eva Longoria et Eduardo Cruz... On leur souhaite le meilleur.

Toutes les photos de la star de Desperate Housewives et son jeune Eduardo sont disponibles chez nos confrères du Dailymail.

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Explosion près du Parlement à Kaboul: trois policiers blessés

KABOUL - Une explosion provoquée par un engin artisanal et visant apparemment un poste de police situé près du parlement à Kaboul, a fait dimanche trois blessés, des policiers, a-t-on appris auprès de la police et du ministère afghan de l'Intérieur.

Il y a eu une explosion près d'un poste de police. Trois policiers ont été blessés et une enquête est en cours pour déterminer la cause de l'explosion, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police Hashmat Stanikzai. Les trois policiers ont été transportés à l'hôpital.

Le ministère de l'Intérieur a précisé dans un communiqué que l'explosion était due à une bombe artisanale.

Les bombes artisanales, bon marché et faciles à confectionner, sont fréquemment utilisées par les talibans et provoquent très régulièrement la cause de pertes civiles en Afghanistan.

Parallèlement, le responsable d'un district de la province du Kunar, proche du Pakistan, a été libéré deux jours après son enlèvement.

Moussafir Khan Qayumzaï, le responsable du district de Ghazi Abad, a été libéré avec son fils et deux gardes du corps grâce à une médiation de chefs tribaux, selon le porte-parole du gouvernorat de la province du Kunar, Wasifullah Wasefi.

Les quatre hommes avaient été enlevés de force alors qu'ils se rendaient au bureau de M. Qayumzaï.


(©AFP /

Look de stars : elles portent toutes... un top rayé !

>> Le top rayé de Gwen Stefani : 18/20

La chanteuse a tout pigé à la tendance color block ! Légèrement transparent et mixé à un jean boyfriend, elle conserve son allure rock, bien joué !

>> Le top rayé de Rebecca Gayheart : 17/20

L'ex-héroïne de Beverly Hills, et épouse du Dr Glamour, a opté pour un top nude et orange, les deux it couleurs de la saison. À retrouver chez Zara !

>> Le top rayé d'Eva Mendes : 13/20

Vue, revue et archi archi revue, la marinière n'a pourtant pas dit son dernier mot ! Heureusement le choix de la couleur fait qu'Eva n'a pas besoin de rougir...

>> Le top rayé de Nicky Hilton : 10/20

L'héritière n'aime pas jouer les filles en "bandes" ! Dommage, car en 2011, la rayure s'épaissit. Ce qui la sauve? L'esprit vintage de ce top Missoni.

>> Le top rayé de Catherine Zeta-Jones : 08/20

Garder la ligne c'est bien ! Pêcher à la ligne, beaucoup moins... Mais qu'est ce que c'est que ce look de matelot sur le retour ???

Par Leslie Benaroch

Découvrez également le top rayé de Laeticia Hallyday et la robe marinière de Jennifer Hudson !

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Lady Gaga se prend pour la reine des abeilles !

Le monde entier est désormais immunisé aux looks déjantés de Lady Gaga . Une fois qu'on a vu quelqu'un se balader en tenue de viande ou dans un oeuf d'alien, qu'est-ce qui peut encore surprendre ? Elle réussit pourtant toujours à nous étonner, et encore très récemment, alors qu'elle était en visite éclair à Taïwan. Sur l'île pour présenter son album Born This Way , la chanteuse s'est affichée avant-hier vendredi 1er juillet avec un chignon ressemblant très fortement à une ruche !

Fini donc pour l'instant la perruque bleue ! Elle avait aussi adopté un look rétro-futuriste , avec talons plateformes démesurés , regardez !

Entièrement dévouée à ses fans, elle les a salué depuis son hôtel le Regent Taipei, leur envoyant de très loin des baisers. Mais surtout, elle a encore eu une fois pitié de ses Little Monsters et leur a offert de quoi se restaurer. Selon les médias locaux, elle aurait en effet fait livrer 100 menus burgers et frites !

C.M

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Les sanctions occidentales commencent à faire sentir leurs effets sur l'Iran

TEHERAN - Vente de pétrole plus compliquée, circuits financiers et commerciaux perturbés, investissements étrangers incertains: le renforcement il y a un an des sanctions internationales contre l'Iran commence à faire sentir ses effets, constatent les milieux économiques à Téhéran.

Cible principale des sanctions avec le secteur bancaire, l'industrie pétrolière qui rapporte à l'Iran 80% de ses recettes en devises accuse le coup de l'embargo sévère décrété en juillet 2010 contre l'Iran par les Etats-Unis et l'Union européenne, rapidement suivis par la plupart des pays industrialisés.

L'Inde, deuxième client de l'Iran auquel elle achète quelque 12 milliards de dollars de pétrole par an -20% de la production iranienne- se débat depuis fin 2010 dans d'inextricables difficultés pour payer Téhéran en devises, les différents canaux bancaires asiatiques puis européen auxquels elle a eu successivement recours s'étant fermés l'un après l'autre.

L'Iran refusant d'être payé en roupies, l'Inde a accumulé plus de deux milliards de dollars d'arriérés de paiement, et Téhéran lui a lancé fin juin un avertissement sérieux, selon le vice-ministre du Pétrole Ahmad Ghalebani.

Cette affaire est emblématique, commente un expert pétrolier occidental à Téhéran. En raison des tensions sur le marché, l'Iran n'a aucun problème pour vendre son brut, mais il a de plus en plus de mal à se faire payer en devises du fait des sanctions qui ont isolé son système bancaire.

Pour contourner le problème, certains acheteurs de brut iranien comme le Japon ou la Corée ont mis en place un système triangulaire: ils utilisent l'argent dû à Téhéran pour régler directement aux sociétés japonaises ou coréennes le montant de leurs exportations vers l'Iran qu'elles ont, elles aussi, du mal à se faire payer du fait de l'embargo bancaire, note cet expert.

Certaines grosses sociétés européennes en affaires avec l'Iran commencent aussi à chercher à se faire payer directement en brut iranien, revendu ensuite sur le marché, affirme-t-il sous couvert de l'anonymat.

Les lettres de crédit ont quasiment disparu et les transactions se font par des canaux détournés ou en cash, parfois même pour des montants de plusieurs millions de dollars, explique un responsable économique européen à Téhéran.

Cela complique les circuits, et la Banque centrale, malgré les réserves en devises importantes qu'elle affirme détenir, semble commencer à avoir des problèmes de liquidités, estime-t-il.

En plus, les compagnies de transport iraniennes, maritimes ou aériennes, sont soumises à des sanctions et leurs cargaisons ne sont plus réassurées internationalement, ce qui est dissuasif pour certains exportateurs, note-t-il.

Malgré cela, le commerce extérieur de l'Iran est en hausse grâce à l'explosion des relations avec Pékin et Ankara, ce qui permet à Téhéran de continuer à affirmer que l'embargo occidental pour son programme nucléaire controversé est inefficace.

Certains responsables commencent toutefois à reconnaître son impact, notamment dans l'industrie pétrolière.

Le développement de l'immense champ gazier offshore de South Pars dans le Golfe pourrait accuser un retard de plusieurs années, ont admis des membres de la commission parlementaire de l'Energie.

Ils ont incriminé le remplacement des compagnies pétrolières occidentales par les Chinois qui n'auraient pour l'instant réellement investi qu'un milliard de dollars sur 28 milliards prévus dans les nombreux contrats signés depuis 2006, selon des estimations iraniennes citées par les experts occidentaux.

La presse a fait état fin juin d'un avertissement à la compagnie nationale chinoise CNPC, qui tarderait à honorer un contrat de 4,7 milliards de dollars signé en 2009 pour le développement d'un projet de South Pars abandonné par le français Total du fait des sanctions.

Nous n'avons pas eu d'autre choix que de recourir à des sous-traitants chinois mais ils semblent incapables de mener les projets à bien, a commenté le porte-parole de la commission parlementaire de l'Energie, Emad Hosseini.

Les dirigeants iraniens estiment à 30 milliards de dollars par an, dont 12 milliards devant être trouvés à l'étranger, les investissements nécessaires pour entretenir et développer les capacités pétrolières et gazières du pays, deuxième producteur de l'OPEP.

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Kate et William au Canada: malgré les huées, ils se débrouillent comme des chefs

  • Kate et William au Canada: malgré les huées, ils se débrouillent comme des chefs

    Kate et William au Canada: malgré les huées, ils se débrouillent comme des chefs

L'escapade canadienne se poursuit pour les jeunes mariés, le prince William et Catherine, devenue duchesse de Cambridge. Accueillis avec enthousiame, célébrés comme des rock stars pour la fête nationale, les tourtereaux ne peuvent qu'être ravis par leur séjour à Ottawa. La suite promet en revanche d'être plus mouvementée...

Visiblement bien remis du concert pop et du feu d'artifice auxquels ils ont assisté vendredi soir, William et Kate ont dès le lendemain matin renoué avec les mondanités, en assistant à une cérémonie traditionnelle, qui existe depuis 1907 : planter un arbre dans le bosquet royal de Rideau Hall, la résidence du gouverneur général à Ottawa.

Le duc et la duchesse de Cambridge ont choisi de planter une pruche du Canada, un arbre connu pour sa longévité et qui symbolise l'amour, le mariage et la continuité. Il grandira dans l'ombre d'un chêne des Marais, planté par les parents de William, le prince Charles et la princesse Diana, le 21 juin 1983, alors que le jeune prince soufflait sa première bougie. Ce sont pas moins de 16 arbres qui ont été plantés depuis 1939 par la famille royale anglaise, dont la reine Elizabeth II ou le couple Charles-Camilla, qui ne cache pas son goût immodéré pour le jardinage.

Toujours très souriants, les amoureux se sont visiblement bien amusés, maniant la pelle avec dextérité et ce malgré leurs tenues élégantes, peu adaptées à l'exercice. Une fois encore, Kate a passé plusieurs minutes à saluer les enfants présents, prouvant son véritable attachement pour les plus petits. L'arrivée d'un héritier ne saurait-elle tarder ?

Le prince William et Catherine se sont ensuite offert un petit bain de foule, avant de se rendre au Musée canadien de la guerre, où ils étaient attendus, depuis plusieurs heures par environ 500 personnes. Lors de leur visite du musée, le duc et la duchesse ont notamment rencontré des membres de l'Association des épouses de guerre et des anciens (...) Lire la suite sur purepeople.com

UA : Jean Ping annonce la création d'une cour criminelle propreà l'Afrique

MALABO (Xinhua) - Jusqu'ici le seul continent visé par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye aux Pays-Bas, en l'occurrence avec des poursuites contre des leaders comme Omar el Béchir au Soudan et le colonel Kadhafi en Libye, l'Afrique est sur le point de créer sa propre cour criminelle, annonce le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping.
UA : Jean Ping annonce la création d'une cour criminelle propreà l'Afrique

Dans un entretien à la presse négocié par Xinhua au terme du 17e sommet de l'UA vendredi à Malabo en Guinée équatoriale, Jean Ping a affirmé que, malgré les divergences, "un consensus presque parfait" a sanctionné les débats houleux sur les sujets cruciaux comme la crise libyenne où l'organisation propose aux parties un plan comportant une transition inclusive.

Question : Monsieur le président, que vaut l'Union africaine, dans la mesure où elle subit les décisions prises ailleurs l'égard du continent, comme cette nouvelle action de la Cour pénale internationale à travers les mandats d'arrêt émis contre le colonel Kadhafi, son fils et son chef des services de renseignements ?

Réponse : Notre institution, l'Union africaine, ce n'est pas seulement la Commission. La Commission s'apparenterait à un exécutif. Et puis nous avons un Parlement, le PAP, le Parlement panafricain qui siège à Pretoria (en Afrique du Sud). Et nous avons une Cour de justice, une Cour des droits de l'homme et des peuples. Il n'y a donc pas encore de cour criminelle et nous sommes en train de créer une cour criminelle en Afrique. Il ne reste plus que la ratification des chefs d'Etat et la Cour criminelle sera opérationnelle. C'est en raison de tout ce qu'on observe.

Q : Quel est le succès de ce sommet, selon vous ?

R : Je crois d'abord que c'est un grand sommet, en particulier en raison des graves problèmes qui se posaient, les crises comme la crise libyenne, la crise ivoirienne, les crises au Soudan, en Somalie. Toutes ces crises devaient être abordées à un moment précis où l'Afrique avait, comme tous les continents, des points de vue qui ne sont pas forcément identiques. Nous avions des divergences comme tout le monde. En Europe, il y en a. L'Allemagne et les autres, ce n'est pas les mêmes positions. Donc, nous avions aussi nos divergences. Donc, il fallait à la suite d'un long débat et des négociations aller vers une position commune. D'aucuns pensaient que ça va être l'implosion. Or, nous sommes arrivés à un consensus presque parfait. Donc, il y a tout lieu de se réjouir des résultats que nous avons atteints, par exemple en ce qui concerne la Libye. Mais également en ce qui concerne d'autres sujets, nous avons pu en débattre et prendre des décisions importantes, sans oublier le thème de cette conférence qui est un thème concernant la jeunesse. La jeunesse, depuis en particulier le "printemps arabe", a un rôle extrêmement important à jouer et donc il faut s'occuper de la jeunesse. Le jeune qui a dit l'autre jour aux chefs d'Etat "si vous ne vous occupez pas de nous, nous allons nous occuper de vous ", c'est très significatif. Toutes ces choses nous font croire que nous sommes en train de regarder le futur de l'Afrique, de déterminer notre propre destin. Malgré les difficultés, l'absence de moyens, l'Afrique avance et l'Afrique veut se faire entendre et écouter sur la scène internationale, surtout lorsqu'il s'agit de ses propres problèmes.

Q : Parlant de divergences justement, l'Afrique a du mal à mettre en place le Fonds monétaire africain. L'on s'attendait également à ce qu'une décision précise soit prise sur ce dossier lors de ce sommet. Qu'en est-il exactement ?

R : Il y a trois institutions qui ont été prévues sur le plan monétaire et qui figurent même sur notre Acte constitutif. C'est une banque centrale, un fonds monétaire africain, une banque d’investissement. La Banque d'investissement est pratiquement opérationnelle. Le Fonds monétaire, déjà le siège est à Yaoundé. Nous avons déjà les bâtiments, le personnel. Mais, c'est quelque chose qui n'est pas facile à mettre en oeuvre. Donc, nous sommes en train de voir comment mettre en oeuvre un Fonds monétaire africain. Lorsqu'on en parlait au début, les gens rigolaient. Il s’est dit il y a le Fonds monétaire international, comment on va mettre en place un Fonds monétaire africain ? Comment il va fonctionner ? Et puis on a vu qu'après la crise, l'Asie, qui n'y pensait pas du tout, en quelques années, a mis en place un fonds monétaire. Avec la crise grecque et le reste, les Européens commencent à y penser.

Q : La déclaration des chefs d'Etat dit clairement que le colonel Kadhafi ne doit pas faire partie des négociations. En revanche, le Conseil national de transition avait demandé avant le sommet que le colonel Kadhafi ne fasse pas non plus partie de l’autorité de transition. Le plan proposé ne va pas jusque-là. Est- ce que vous ne craignez pas vos propositions soient rejetées par une partie au conflit ?

R : Nous avons toujours affirmé depuis le 10 mars, c'est-à-dire bien avant le Conseil de sécurité, que la transition sera inclusive et consensuelle.

Q : Qu'est-ce qu'il y a de nouveau à Malabo, car toutes les décisions que vous avez annoncées, avaient déjà été annoncées auparavant ?

R : Non, non, nous avions une "feuille de route" qui était claire, qui parlait de cessez-le-feu, de transition inclusive et de l'objectif final qui est de mettre en place des réformes nécessaires pour répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à la bonne gouvernance, aux droits de l' homme, à la justice, etc. Est-ce que ce qui est dit là n'est pas un objectif suffisamment clair pour que vous puissiez vous-mêmes en tirer les conclusions ? Et dans le document qui a été proposé, nous entrons dans les détails. Dans le paragraphe 1, on dit bien qu'il (le colonel Kadhafi) ne prendra pas part à ces négociations. Mais les négociations ne concernent pas que le cessez-le-feu, elles concernent la transition.

K. Habib : Libye, Paris conjugue mauvaise foi et cynisme

Ce qui compte pour Nicolas Sarkozy, c’est que la France soit créditée d’avoir été le pays dont la contribution aura été déterminante dans le renversement du dictateur libyen et la défaite de ses partisans. Cette fixation a des motivations électorales. Qu’elle se réalise en faisant courir le grave risque d’un embrasement pour le Maghreb et le Sahel n’est pas pour le faire reculer.

On rappellera de prime abord que c’est la France qui a été la cheville ouvrière de la rédaction, puis de l’adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies ayant autorisé une intervention internationale en Libye en vue de protéger la population civile de l’utilisation contre elle par Kadhafi de son aviation et d’armement lourd.

Il s’est avéré que les diplomates français, avec la connivence anglo-américaine et d’autres parties ayant participé à la rédaction de cette résolution, se sont arrangés pour que la formulation de son contenu soit assez floue pour, le cas échéant, donner lieu à des interprétations autorisant à outrepasser la seule opération d’instauration de la zone d’exclusion aérienne. Ce que Paris exploite allégrement pour mener une véritable guerre contre Kadhafi et ses partisans.

En Libye, l’objectif de la France est désormais évident. Il ne s’agit plus de protéger la population civile mais de chasser du pouvoir Kadhafi et d’en finir par tous les moyens avec son régime. Ce qui explique que Paris ne veut pas entendre parler d’une solution autre que militaire à la crise libyenne. Pour cela, les autorités françaises s’autorisent toutes les initiatives, y compris de ne pas tenir compte de l’embargo sur les livraisons d’armes à destination de la Libye, décrété par la résolution 1970 du Conseil de sécurité, que la 1973 ne lève nullement tacitement.

Outre qu’elle poursuit à outrance l’offensive aérienne contre le camp de Kadhafi, la France ravitaille en armement l’autre camp, au prétexte que cela est nécessaire aux insurgés pour se défendre.

En fait, la France n’a qu’une seule obsession, celle de précipiter le dénouement du conflit libyen dans un sens propice aux intérêts qui sont les siens. Peu lui importe donc que l’armement qu’elle parachute - puisque c’est le mode opératoire employé - arrive entre les mains « d’insurgés » dont le but final est autre que la seule chute de Kadhafi et de son régime.

Ce qui compte pour Nicolas Sarkozy, c’est que la France soit créditée d’avoir été le pays dont la contribution aura été déterminante dans le renversement du dictateur libyen et la défaite de ses partisans. Cette fixation a des motivations électorales. Qu’elle se réalise en faisant courir le grave risque d’un embrasement pour le Maghreb et le Sahel n’est pas pour le faire reculer.

Le plus cynique dans les agissements français est que Paris a sciemment balisé le terrain à son implication dans le conflit libyen qui va au-delà de ce que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé. La France n’est pas entrée dans la coalition pour réaliser l’objectif fixé par la résolution 1973, mais pour concrétiser le sien qui est de régler son compte à Kadhafi et imposer sa tutelle aux futurs dirigeants qui vont être en charge de l’après-Kadhafi en Libye. Un calcul qui se moque que la région menace de se retrouver à feu et à sang.

La France ne peut agir comme elle le fait dans l’affaire libyenne que parce qu’elle a, avec d’autres puissances, piégé le Conseil de sécurité en lui faisant voter une résolution qui, sous l’apparence d’avoir édicté la bonne solution pour empêcher Kadhafi d’agresser son peuple, a en fait donné un semblant de légalité internationale à des opérations de tout autre nature qui permettent à Paris de mener sa propre guerre en Libye।
palestine.net/

Libye: la rébellion se prépare à une offensive, Zuma en Russie

BENGHAZI (© 2011 AFP) - La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure sur le front ouest avec l'objectif d'être à coup de canon de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, remontée par le parachutage d'armes françaises et des frappes accrues de l'Otan.

Parallèlement, le président sud-africain Jacob Zuma devait s'entretenir en Russie avec le groupe de contact international sur la Libye, à l'invitation de la Russie en tant que membre du comité ad hoc de l'Union africaine (UA) sur la Libye, selon les Affaires étrangères à Johannesburg.

Ces développements surviennent au moment où une solution négociée du conflit semble dans l'impasse, les protagonistes campant sur leurs positions près de cinq mois après le début du conflit lancé le 15 février par une révolte contre M. Kadhafi, qui refuse de quitter le pouvoir qu'il accapare depuis 42 ans.

Ils ont lieu au surlendemain du sommet de l'UA en Guinée équatoriale qui a adopté un accord-cadre prévoyant d'écarter M. Kadhafi des négociations, tout en refusant de coopérer à l'exécution du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre le leader libyen pour crimes contre l'humanité.

Alors que les rebelles ont gagné du terrain dans les combats sur le front Ouest, le porte-parole militaire rebelle, Ahmed Omar Bani a affirmé que les insurgés se préparaient à une offensive majeure dans les 48 heures pour reprendre des secteurs au sud de Tripoli.

Les insurgés cherchent notamment à reprendre Bir Al-Ghanam, un carrefour stratégique à quelque 50 km au sud de Tripoli, afin d'être à portée de canon de la capitale libyenne.

"Dans les deux prochains jours, de nouveaux développements auront lieu sur cette ligne de front", a déclaré le porte-parole à Benghazi, fief de la rébellion dans l'Est, affirmant que les insurgés voulaient pousser la ligne de front plus vers le nord, en direction de Tripoli.

Après avoir été acculés à se retirer de la région de Bir Al-Ghanam dans les montagnes de Nefoussa, les rebelles veulent de nouveau s'emparer de ce carrefour visé vendredi par l'aviation de l'Otan. Deux véhicules blindés des pro-Kadhafi y ont été détruits.

En plus de cet appui aérien, les rebelles des montagnes berbères de cette région ont récemment reçu des armes parachutées par la France.

L'Otan, qui a pris le 31 mars le commandement des opérations militaires de la coalition internationale lancées 12 jours plus tôt, a annoncé avoir intensifié ses bombardements dans l'ouest, détruisant une cinquantaine d'objectifs militaires pendant la semaine.

Dans le même temps, l'alliance atlantique a poursuivi ses raids sur Tajoura, la grande banlieue est de Tripoli. Une manifestation a été organisée samedi près des bureaux des Nations unies dans la capitale où quelque 300 enfants ont dénoncé "l'incapacité" de l'ONU à "arrêter la machine de guerre contre les civils".

Dans une nouvelle tentative de trouver une issue négociée au conflit, une rencontre devait réunir dans la journée en Russie M. Zuma avec les représentants de l'ensemble des membres du groupe de contact sur la Libye, selon les autorités sud-africaines. Moscou n'a pas confirmé cette réunion.

Fin mai, Jacob Zuma, mandaté par l'UA, avait tenté une médiation auprès de Mouammar Kadhafi qui s'était soldée par un échec.

Le groupe de contact sur la Libye comprend tous les pays participant à la campagne de l'Otan. Sa dernière réunion s'est tenue le 9 juin à Abou Dhabi.

Jacob Zuma avait participé au sommet africain de Malabo qui avait adopté un texte qui doit servir de base à des négociations futures entre les parties libyennes, mais les rebelles ont persisté à conditionner un départ de M. Kadhafi avant tout accord.

La Russie avait également tenté une médiation auprès de la rébellion et du régime libyen. Le président russe Dmitri Medvedev avait dit qu'il était temps pour M. Kadhafi de partir mais Moscou a aussi protesté contre l'intensité des raids aériens de l'Otan.

Depuis le 15 février, le conflit a fait des milliers de morts et poussé à l'exode des centaines de milliers de personnes, selon des agences de l'ONU.

Quand France 2 offre une tribune à Aïcha Kadhafi

Surnommée la "Claudia Schiffer du désert" par la presse italienne, le seule fille biologique de Kadhafi était invitée par France 2 jeudi dernier.
Sélectionné et édité par Hélène Decommer

Qui n’a pas eu ou failli avoir la larme à l’œil en voyant cette interview du 30 juin du JT de France 2 "prévue depuis plusieurs jours et fixé à la dernière minute" ?

Quels parents ou grands-parents n’auraient-ils pas été émus par cette interview ? Quels sont ceux qui ne seraient pas remplis de compassion pour tous les Libyens qui meurent chaque jour et de chaque côté des positions ?

Dictateur au pouvoir depuis quarante-deux ans et spécialiste de la propagande, Kadhafi, lorsqu’il est en difficulté, met en scène sa fille comme le 14 avril dernier, essayant de toucher les fibres féministes ou de la gent masculine soucieuse des droits des femmes.

Dans un précédent article, je rappelais le curriculum vitae de la fille unique de Kadhafi :

"Aïcha Kadhafi est avocate, elle défend son frère Hannibal en Suisse accusé d’avoir maltraité des domestiques, le même homme qui n’hésitait pas à rouler, éméché, sur les Champs-Elysées en contresens de la circulation dans sa magnifique Porsche, à 2 heures du matin. Une bagarre s’en était suivie, un policier avait été blessé, le fils Kadhafi s’était réfugié à l’ambassade et pour repartir pour Tripoli. C’était en septembre 2004. Un an plus tard, il était condamné à Paris pour avoir battu sa compagne enceinte."

"Aïcha Kadhafi est aussi celle qui a fait partie des avocats de Saddam Hussein, entre autres clients ; elle est donc habituée à défendre l’indéfendable."

L’avocate a su user et abuser de cette tribune offerte par France 2 afin de "toucher le cœur des Français". Pourquoi pas celui des autres peuples impliqués dans la coalition ?

Au tout début du reportage, elle mentionne la mort de son enfant et de son frère - dont elle parle avec beaucoup de détachement - ainsi que la mort de Libyens dont Kadhafi est bien responsable – rappelons-le- puisqu’il a ouvert les hostilités en demandant à sa police de tirer sur les manifestants en février 2011.

Le nombre des victimes fait débat. Le 22 février, le bilan était de trois cents morts. Dernièrement, Amnisty International revoyait à la baisse ce bilan

Il est, donc, pour le moment, impossible de connaître le nombre exact de morts suite à ces manifestations de la première heure mais ils sont bien réels et c’est bien le clan Kadhafi qui avait pris l’initiative de "tuer" ces révoltes dans l’œuf.

Dans le reportage, lorsque la journaliste demande à Aïcha Kadhafi si, au bout de quarante-deux ans, il ne serait pas temps à son père de céder la place, elle répond : "Ces mots de départ départ … ce que je trouve étrange, c’est où vous voulez qu’il parte ? C’est son pays, sa terre, son peuple", "Où irait-i l? Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas et que vous ne comprendrez jamais. Mon père est un symbole, un guide.

Le discours propagandiste est toujours le même, à l’image de celui du clan Kadhafi, hormis peut-être un vrai scoop :

"Il y a des négociations directes et indirectes et nous devrions cesser de laisser le sang libyen et, pour, cela nous sommes prêts à nous allier avec le diable et c’est la rébellion armée" qu’elle n’oublie de citer comme des membres d’Al Qaïda.

En revanche, Aïcha Kadhafi sait verser quelques larmes lorsqu’elle parle de son attachement à la France, de son incompréhension de voir des soldats français bombarder la Libye.

Cette dame doit aussi sûrement déplorer de ne plus pouvoir faire ses achats Place Vendôme à Paris où la famille dispose de bien immobiliers censés être gelés…

aicha kadhafi

Elle joue même sur la corde du désaveu, de l’hostilité, voire de la haine qu’ont certains de nos compatriotes envers Nicolas Sarkozy qui se servirait de la Libye pour la prochaine élection présidentielle.

"J’envoie un message aux mères et aux épouses des pilotes qui nous bombardent. Vos maris ne sont pas là pour protéger les civils, ils tuent mon peuple et nos enfants. Et tout cela pourquoi faire ? Pour satisfaire Sarkozy qui croit que, plus il tue de Libyens, plus il gagne de voix aux élections."

Les Français en sont conscients mais ils n’oublient pas les méfaits de la famille Kadhafi…

Pourquoi ce message ne s’adresse-t-il qu’aux soldats français ?

La belle plaidoirie larmoyante de cette avocate - aussi jolie soit-elle - atteste de son soutien sans faille à son dictateur de père avec lequel elle partage la manne financière du pétrole dont les insurgés revendiquent leur part légitime après 42 ans de privations avec un salaire moyen de 2 dollars par jour.

Aïcha Kadhafi (achètera) se paiera même des avocats français (encore) pour "attaquer l’OTAN pour crimes de guerre" et "dit n’accorder aucun crédit au mandat d’arrêt international lancé contre son père et son frère". Ce qui laisse penser que la famille se sent protégée à un niveau international ; par qui ?

La charge contre Nicolas Sarkozy - qui n’est pas mon président préféré, loin de là - alors qu’il n’est pas le seul à prendre des décisions sur l’avenir de la Libye, me fait m’interroger sur l’existence des réseaux français de connivence avec le clan Kadhafi que j’avais déjà pressentis dont la haine ou la convoitise d’une fonction a fait perdre tout discernement.

En tous cas, on ne sait pas très bien ce qu’a voulu nous "vendre" France 2 si ce n’est qu’une séquence "émotion" appelant à la compassion… Des Français pour qu’ils infléchissent la position de leur président… qui ne les écoute jamais non plus ? Pour inciter un peu plus à la haine envers ce président ?

Pour inciter les Français au débat ? Ils débattent depuis le début des révoltes, le 17 février. Pour diviser un peu plus les Français à l’image de ce qui existe en Libye ?

Selon moi, cette interview n’était que le relais d’une pure propagande. Il ne m’est même plus surprenant qu’un média tel France 2 s’en fasse l’écho. Reste à savoir quels bénéfices la chaîne en a tirés, tant au point de vue audience que, éventuellement, financier.

Pour qu’une paix réelle s’installe en Libye, si, cette fois, on envisageait sérieusement de scinder ce pays ?

A lire : L’hypothèse d’une partition, Léna Fulfen

Un incendie ravage la forêt à Lacanau

Par Europe1.fr avec AFP


Plus de 160 pompiers et de nombreux moyens aériens sont mobilisés pour lutter contre les flammes à Lacanau.

Plus de 160 pompiers et de nombreux moyens aériens sont mobilisés pour lutter contre les flammes à Lacanau. © MAXPPP

Le feu a déjà détruit 200 hectares de végétation malgré les importants moyens de secours.

Un important incendie s'est déclaré samedi vers 14 heures à Lacanau, en Gironde. En quelques heures, 200 hectares de forêt sont partis en fumée malgré les nombreux pompiers sur place.

D'importants moyens humains

160 pompiers, de Gironde, de Charente-Maritime, de Dordogne et des Landes, sont à pied d'oeuvre pour combattre les flammes. Ils sont épaulés par quatre canadairs, deux Dash 8, deux Tracker, un hélicoptère.

Deux maisons - des cabanes d'agents de l'ONF, selon Sud Ouest - ont été évacuées à titre préventif et la circulation a été interrompue entre Lacanau-ville et Lacanau-plage. La piste cyclable qui sillonne la forêt a également été coupée et les cyclistes évacués.

Beaucoup de vent

Un vent soutenu d'environ 30 km/h et un taux d'hygrométrique de 20 %, très bas pour la saison, inquiètent les pompiers. Le vent pousse les flammes vers la forêt domaniale et vers la plage.

Un autre incendie s'était déclaré de l'autre côté du lac de Lacanau vendredi vers 19 heures et a détruit 2 hectares de forêt. Selon l'ONF, le sinistre serait "d'origine douteuse". Mais les autorités n'ont établi aucun lien entre les deux foyers, rapporte Sud Ouest.

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De Rossi: Contract negotiations have hit a snag but Roma will not sell their star

Sky Bet

Roma sporting director Walter Sabatini insists the club will not part ways with Daniele De Rossi.

The midfielder's contract negotiations have stalled following Roma's failure to qualify for next season's UEFA Champions League.

De Rossi, who has been with his beloved Roma his entire career, is yet to put pen to paper on an extension proposal but Sabatini is confident the matter will be resolved.

"We won't weaken the team by selling De Rossi," sporting director Walter Sabatini told Sky Sports Italia.

"He told me he wants to stay and we'll find an agreement."

Meanwhile, Mirko Vucinic's future looks to be away from the Stadio Olympico, despite the club wishing to hold on to his services.

Vucinic

The Montenegro international fell out of favour at the club last season and, despite Luis Enrique taking charge of first-team affairs, the 27-year-old is seeking a move.

Sabatini added: "Vucinic has asked me to be transferred, but the club would like to keep him."

Roma are expected to tie up the signing of Sporting Gijon left-back Jose Angel next week, with the 21-year-old set to snub Barcelona for the opportunity to work with compatriot Enrique.

The Italians are also hoping to add Ajax goalkeeper Maarten Stekelenburg to their ranks as a replacement for Artur, who last month joined Benfica.

Sabatini said: "We are close to the objective that we set। We'll close on Monday for Jose Angel. In the next week we will try again for Stekelenburg."

skysports.com

De Rossi to remain at Roma

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De Rossi: Contract negotiations have hit a snag but Roma will not sell their star

Sky Bet

Roma sporting director Walter Sabatini insists the club will not part ways with Daniele De Rossi.

The midfielder's contract negotiations have stalled following Roma's failure to qualify for next season's UEFA Champions League.

De Rossi, who has been with his beloved Roma his entire career, is yet to put pen to paper on an extension proposal but Sabatini is confident the matter will be resolved.

"We won't weaken the team by selling De Rossi," sporting director Walter Sabatini told Sky Sports Italia.

"He told me he wants to stay and we'll find an agreement."

Meanwhile, Mirko Vucinic's future looks to be away from the Stadio Olympico, despite the club wishing to hold on to his services.

Vucinic

The Montenegro international fell out of favour at the club last season and, despite Luis Enrique taking charge of first-team affairs, the 27-year-old is seeking a move.

Sabatini added: "Vucinic has asked me to be transferred, but the club would like to keep him."

Roma are expected to tie up the signing of Sporting Gijon left-back Jose Angel next week, with the 21-year-old set to snub Barcelona for the opportunity to work with compatriot Enrique.

The Italians are also hoping to add Ajax goalkeeper Maarten Stekelenburg to their ranks as a replacement for Artur, who last month joined Benfica.

Sabatini said: "We are close to the objective that we set. We'll close on Monday for Jose Angel. In the next week we will try again for Stekelenburg."

Basket - Championnat d'Europe: La Turquie brise le rêve Tricolore Read more at Suite101: Basket - Championnat d'Europe: La Turquie brise le rêve Tric

Gomis a été malmenée par la défense Turque - Bellenger/IS/FFBB
Gomis a été malmenée par la défense Turque - Bellenger/IS/FFBB
L'équipe de France ne défendra pas dimanche son titre. Devant la Turquie, les coéquipières de Dumerc ont été sorties ce vendredi 62-68, après prolongation

C'est même Turques avaient créer la surprise au tour précédent en battant le Monténégro 56-44. Face aux tenantes du titre, les joueuses du Bosphore ont démontré une nouvelle fois qu'il fallait compter sur elle et que leur qualification première qualification en demi-finale d'un Euro n'était pas que le fruit du hasard. Les Turques vont jouer la finale contre l'ogre Russe qui a éliminé quelques heures plus tôt les Tchèques sur le score sans appel de 85 à 53.

Un mauvais rendement

Il faut également préciser que la sélection française n'a pas connu son rendement habituel sauf pour une Émilie Gomis qui s'est battue corps et âme en inscrivant 24 points et pris 9 rebonds, mais derrière, certaines joueuses ont abdiqué, loin, très loin de leur possibilité comme Gruda et Miyem avec chacune 4 unités à leur compteur, mais heureusement avec 5 et 8 rebonds dans l'escarcelle.

Nul doute que cette cuvée tricolore 2011 en Pologne, n'a pas sur enflammer son monde comme en 2009 en Lettonie ou la victoire avait été obtenue contre la Russie. Cette fois le hold-up des braqueuses a mal tourné sur les parquets de la Lodz Aréna, ne pouvant jamais prendre un avantage déterminant.

Après le Qatar, la Chine est-elle le nouvel eldorado du football ?

Après le Qatar, la Chine est-elle le nouvel eldorado du football ? Guangzhou Evergrande, équipe de première division chinoise qui ambitionne de devenir le "Chelsea d'Asie", vient ainsi de s'offrir l’Argentin Dario Conca, idole de Fluminense, selon Globoesporte.

A la clé, un transfert de 6।7 millions d'euros mais surtout un salaire de 900.000 euros par mois pendant trois saisons, ce qui en ferait un des
eurosport.fr

Neymar, cause nationale

Neymar, cause nationale - FOOTBALL - Transferts
DPP

Pour conserver Neymar, Santos serait prêt à lui offrir un salaire mirobolant sponsorisé en partie par le gouvernement brésilien. Un chèque de 500.000 euros chaque mois pour repousser le Real Madrid, Barcelone ou Chelsea. Le prodige, lui, assure désormais qu'il va respecter son contrat...

A 19 ans, Neymar est l'un des footballeurs les plus convoités du moment. Les plus grands clubs lui font des ponts d'or pour l'attirer. Le Real Madrid, Barcelone et Chelsea se seraient ainsi manifesté et auraient même formulé des offres correspondant à la clause libératoire du joueur, soit 45 millions d'euros. Malgré cela, Santos est visiblement décidé à conserver son prodige. Selon le Corriere dello Sport, le club brésilien s'apprêterait à lui offrir un salaire de 500.000 euros par mois grâce à plusieurs sponsors dont le principal ne serait autre que le gouvernement du Brésil ! Celui-ci souhaiterait utiliser l'image du joueur le plus populaire du pays pour faire la promotion du Brésil. Neymar deviendrait alors le joueur le mieux payé du pays grâce à un contrat digne des plus grands clubs européens.

"Respecter mon contrat"

De son côté, le président de Santos, Luis Alvaro Ribeiro, continue de repousser toutes les offres provenant du Vieux Continent et mise sur le Mondial des clubs, disputé en décembre au Japon, pour convaincre Neymar de rester. Tout comme Ganso. Un argument qui semble avoir fait mouche. "J'ai un contrat à Santos jusqu'en 2015 et j'ai bien l'intention de le respecter", a ainsi assuré Neymar dans une interview à O Globo, L'agent du joueur donne plus de détails et explique que "Neymar souhaite tellement participer à la Coupe du monde des Clubs à Tokyo et la gagner avec Santos". "Après, tout deviendra possible parce qu'il une floppée de grands clubs prêts à mettre le prix pour l'obtenir", ajoute toutefois Wagner Ribieiro.

Mais, alors que le Real Madrid semblait tenir la corde, Neymar n'envisage pour l'instant qu'une confrontation avec le Barça de Lionel Messi. Celle qui pourrait justement attendre Santos en finale du Mondial des clubs. "Nous allons disputer les demi-finales de cette compétition, puis éventuellement une finale contre le Barça. Ce sera un match énorme et nous nous devons dès maintenant de concentrer nos efforts sur cette rencontre", se projette déjà le joueur qui dispute actuellement la Copa America en Argentine. Un duel avec Messi qui le fait saliver d'avance : "Il est le meilleur et c’est indiscutable. Il devance de loin tous les autres. Je travaille dur pour être comme lui". Alors va-t-il se contenter d'un seul match quand il pourrait jouer contre lui (ou avec lui) tous les week-ends ? Après tout, Neymar n'est plus à une pirouette prêt.

Eurosport - A.P.

Arsenal : Van Persie prêt à claquer la porte ?

Sport.fr

Après Cesc Fabregas, Gaël Clichy, voire Samir Nasri, ce serait désormais au tour de Robin Van Persie d'être annoncé sur le départ à Arsenal.

Selon les informations du Daily Star, l'attaquant néerlandais, au club depuis sept saison, aurait menacé de partir si ses dirigeants ne se montraient pas plus ambitieux sur le marché des transferts. Réel ultimatum, ou intox de la part du tabloïd ?

La Colombie au rendez-vous

Baptiste Desprez(Sport24.com)
Adrian Ramos peut exulter. Il vient d'inscrire l'unique but de la Colombie face au Costa Rica.
Adrian Ramos peut exulter. Il vient d'inscrire l'unique but de la Colombie face au Costa Rica. Crédits photo : Panoramic

La Colombie n'a pas manqué son entrée dans la compétition en dominant le Costa Rica (1-0). Et se permet même de prendre la tête du groupe A devant l'Argentine.

Il n'y a qu'à voir le sourire et la joie sur le visage des Colombiens pour évaluer l'importance de ce succès. Avec le match nul de l'Argentine face à la Bolivie quelques heures plus tôt (1-1), la Colombie se savait dans l'obligation de dominer le Costa Rica. C'est chose faite pour les hommes de Dario Gomez, auteurs de débuts intéressants à défaut d'être réjouissants. Grâce à un but de Ramos en fin de première période (45e), la Colombie s'est imposée sur la plus petite des marges (1-0), face à des Costaricains réduits à 10 dès la 27e minute en raison de l'expulsion de Brenes. Impact immédiat, les Colombiens prennent la tête du groupe A devant ... l'Argentine.

L'Argentine dès mercredi
Avec un peu plus de précision dans le dernier geste, les Colombiens auraient pu s'imposer plus largement. C'était sans compter sur la belle prestation de Moreira, solide dans le but du Costa Rica. Même si l'apport de Rodallega fut intéressant en début de deuxième période, les Colombiens n'ont pas su forcer la décision pour se mettre à l'abri. Tout sauf une maigre consolation tant ce succès des partenaires de Mario Yepes leur permet d'aborder l'affrontement contre l'Argentine mercredi prochain sans pression

Le Real veut chiper Fabregas

Branle-bas de combat dans le dossier Cesc Fabregas. Le Real Madrid serait prêt à faire une offre de 50 millions d'euros pour chiper le milieu espagnol d'Arsenal au Barça, d'après les informations de Sky Sports. En France, et plus précisément à Lille, Eden Hazard pourrait faire l'objet d'une offensive relativement onéreuse de l'Inter Milan. Toutes les infos transferts du jour.

Le Real passe à l'attaque pour Fabregas. (Reuters) Le Real passe à l'attaque pour Fabregas. (Reuters)

A L'ETRANGER



Arsenal: Le Real offrirait 50 millions pour Fabregas
Et si Cesc Fabregas rejoignait finalement le rival éternel du Barça ? A en croire Sky Sports samedi, le Real Madrid serait prêt à entrer dans la danse pour s'attacher les service du Gunner. Les Merengue pourrait même proposer une offre de 50 millions d'euros, bien supérieure à la proposition catalane... Comme l'année dernière, le milieu de terrain de la Roja est une nouvelle fois la vedette de l'été. Alors qu'il semblait se diriger tout droit vers son club formateur, Fabregas pourrait donc revoir sa position. A noter que le Barça souhaiterait quant à lui réaliser un paiement différé. Avec ses difficultés financières, les Catalans auraient en effet proposé aux Gunners de payer seulement 25% du montant total cet été, soit 9,5 millions d'euros sur 38 millions. L'offre de 50 millions du Real devrait donc grandement contrarier les plans des Blaugrana...

Barcelone: Fabregas et Sanchez attendus avant mardi
Le Barça s'est d'ailleurs mis une sorte d'ultimatum concernant les recrutements de Cesc Fabregas et Alexis Sanchez. Selon le journal espagnol Marca, les Catalans souhaiteraient boucler ces deux arrivées avant mardi. Cette date correspond en effet à la reprise d'Arsenal, Arsène Wenger y ayant fixé le premier entraînement. Si le milieu des Gunners ne figurent pas sur les affiches de présentation du nouveau maillot du club londonien, les dirigeants Blaugranas craignent que les Anglais ne ferment ensuite la porte à un transfert. Or, ce mardi constitue également l'entrée en lice du Chili en Copa America ce qui pourrait, en cas de bonne performance, faire monter le prix d'Alexis Sanchez également convoité. L'Udinese demande toujours 28 millions d'euros.

Arsenal: Nasri pisté aussi par Chelsea ?
Samir Nasri va finir par intéresser toute la Premier League. Après les contacts qui auraient été noués avec les deux clubs de Manchester, United et City, le milieu français d'Arsenal serait également sur les tablettes de Chelsea. D'après le Telegraph samedi, le nouvel entraîneur André Villas-Boas aurait ainsi fait de Nasri l'une des cibles de son recrutement.

Adebayor: "J'attendrai le Real jusqu'au 31 août"
Emmanuel Adebayor est bien décidé à poursuivre son aventure du côté du Real Madrid... Le Togolais, qui passe actuellement ses vacances entre son pays et le Ghana, a montré sa forte intention de revenir dans le club espagnol, à l'occasion d'une interview accordée samedi à Marca. "Madrid est tout pour moi, j'aime ce club. Je ne signerai pas ailleurs, j'attendrai jusqu'au 31 août à 23 heures", a déclaré l'actuel joueur de Manchester City. Mourinho m'a dit qu'il allait faire tout son possible pour que je revienne à Madrid." Mais les jours passent et le Real Madrid ne semble pas disposer à lever l'option d'achat d'environ 15 millions pour s'attacher les services du Citizen...

Neymar: "Respecter mon contrat à Santos"
Neymar pourrait finalement rester à Santos... Annoncé avec insistance du côté du Real Madrid depuis le début de l'été, le prodige brésilien a tenu à mettre les choses au clair dans une interview accordée à Globo TV. "J'ai un contrat à Santos et j'ai bien l'intention de le respecter", a déclaré le Brésilien, qui dispute actuellement la Copa America avec sa sélection en Argentine. Le digne héritier de Roi Pelé a également évoqué la Coupe du monde des clubs au Japon et du probable duel entre Barcelone et Santos. "Nous aurons les demi-finales avant certainement une confrontation face à Barcelone. Ces gars sont des extraterrestres, les meilleurs joueurs du monde et ça sera un honneur de les affronter. Messi est le meilleur, sans aucune contestation. Je vais travailler dur pour être comme lui", a ajouté l'attaquant de la Seleçao.

Athletic Bilbao: Llorente vers Tottenham ?
Après des longs mois de rumeurs conduisant Fernando Llorente au Real Madrid, c'est au tour de Tottenham d'entrer dans la danse pour s'attacher les services de l'Espagnol. Selon le Daily Mail, les Spurs seraient en effet prêts à offrir 22 millions d'euros à l'Athletic Bilbao pour faire venir leur attaquant. Avec 17 buts marqués en Liga cette saison, le buteur de la Roja pourrait incarner le grand attaquant que le club londonien peine à trouver...

EN FRANCE



Lille: L'Inter n'aurait pas lâché Hazard
L'Inter Milan serait prêt à revenir à la charge pour Eden Hazard. Selon L'Equipe de samedi, les Nerazzurri auraient toujours en tête le nom du jeune Lillois, qui serait même l'une des priorités de l'Inter. A propos d'une éventuelle offre, la rumeur d'un montant de 40 millions d'euros circule, sans que le club italien n'ait encore annoncé quoi que ce soit. Affaire à suivre donc, surtout que la piste Paris-SG reste difficilement plausible concernant Hazard, étant donné que le Losc ne veut pas vendre son petit prodige à un concurrent français...

Brest: Roux plus très loin de Schalke 04
Nolan Roux a manifestement des envies d'ailleurs. Courtisé par plusieurs écuries prestigieuses, dont Liverpool, Marseille et Schalke 04, le buteur du Stade brestois (23 ans) pourrait rejoindre Gelsenkirchen dans les jours à venir. En effet, si l'on en croit les informations de L'Equipe, l'ancien Lensois et le club de la Ruhr se seraient déjà mis d'accord. Ne reste plus aux dirigeants allemands qu'à trouver un terrain d'entente avec leurs homologues bretons, la somme de 4 millions d'euros proposée ne convenant pas à ces derniers qui en réclament 8. Une nouvelle offre devrait parvenir incessamment sous peu sur le bureau du président Guyot.

Montpellier: Spahic, direction Séville ?
Emir Spahic voulait quitter la Ligue 1 et son voeux devrait être exaucé. Selon Marca, le Bosnien pourrait s'envoler pour l'Andalousie et le FC Séville, après deux années passées à Montpellier, pour un transfert estimé à deux millions d'euros. Le joueur de 30 ans aurait déjà trouvé un accord avec le club andalou, qu'il devrait rejoindre dans les prochains jours. A noter que le bad boy du championnat de France a été suspendu 17 matches cette saison, pour avoir notamment asséné deux coups de coude à Nolan Roux et Issam Jemaa.

Auxerre-Ndinga: "Lyon, ça ne se refuse pas"
Delvin Ndinga, le milieu de terrain de l'AJ Auxerre, est convoité par l'Olympique Lyonnais. Un intérêt des Rhodaniens qui ne laisse pas insensible l'international congolais de 23 ans. Dans les colonnes de L'Yonne Républicaine, l'Auxerrois avoue vouloir franchir un cap en rejoignant le club du président Aulas: "L'OL est un grand club. Auxerre veut me garder. Mais j'ai fait comprendre aux dirigeants ma façon de penser. Après si Lyon est vraiment intéressé, c'est à eux de mettre la pression sur l'AJA pour qu'un transfert soit possible. Un club comme Lyon, ça ne se refuse pas. J'ai passé de belles saisons à Auxerre, mais je veux voir ce qui se passe au-dessus. Il ne faut pas rester sur sa faim et toujours viser plus haut." La balle est désormais dans le camp de Lyon.

ASSE: Rennes cible Rivière
Longtemps sur les tablettes de clubs comme Toulouse ou encore Lorient, Emmanuel Rivière est maintenant convoité par le Stade Rennais, annonce Ouest-France. A la recherche d'un attaquant en vue de la saison prochaine, la formation bretonne aurait fait du jeune Stéphanois l'une de ses priorités.

Nice: Digard d'accord pour rester
Alors qu'il a repris l'entraînement avec Middlesbrough, club auquel il appartient toujours, Didier Digard pourrait effectuer son retour à Nice dans les jours à venir. Le président Jean-Pierre Rivière a confié à Nice-Matin qu'il "travaillait sur le dossier" et espère trouver une issue favorable pour récupérer au plus vite le joueur prêté par les Anglais la saison passée. "Les négociations sont en cours et un dénouement est attendu sous 48 heures", a-t-il ainsi précisé. La formation azuréenne et l'ancien Parisien se seraient déjà mis d'accord sur un contrat portant sur trois saisons. L'indemnité de transfert est évaluée aux alentours de 800 000 euros.

Lens: Kovacevic s'engage à l'Etoile rouge
Le grand ménage continue au Racing Club de Lens. Après Issam Jemaa, qui a rejoint l'AJ Auxerre, c'est au tour de Nenad Kovacevic de quitter le navire. Le milieu défensif serbe s'est en effet engagé pour deux années en faveur de l'Etoile rouge de Belgrade, dont il a déjà porté les couleurs entre 2002 et 2006, selon le site officiel du club serbe. Dans le Nord depuis cinq saisons, Kovacevic a déjà rejoint ses nouveaux coéquipiers ce samedi en stage en Autriche. Les Sang et Or font donc partir un gros salaire, qui pourrait être suivi d'une nouvelle arrivée... Le Sedanais Jérôme Le Moigne serait en effet sur le point de rejoindre le club nordiste.

Le Mans: Hautcoeur direction Châteauroux
Par le biais de son site internet, Châteauroux a officialisé la signature pour deux saisons de Yohan Hautcoeur. Le milieu de terrain de 29 ans avait retrouvé en janvier dernier son club formateur du Mans après des expériences en Ligue 1 du côté de Saint-Etienne et de Lorient. Le joueur a passé la traditionnelle visite médicale avant de parapher son contrat vendredi et va désormais rejoindre le groupe berrichon en stage du côté de Vichy.

Rugby La FFR franchit la barre des 400.000 licenciés

La Fédération française de rugby (FFR) a franchi la barre des 400.000 licenciés, au nombre exact de 413.293 recensés au 31 mai 2011, a-t-on appris samedi lors de l'Assemblée générale (AG) de la FFR qui s'est tenue à Versailles.

Pourquoi l’Afghanistan n’a toujours pas été pacifié ?

Américains et Français entament un premier retrait d'Afghanistan alors que la guerre n'est pas gagnée. La plus puissante armée du monde n'est pas venue à bout des talibans. Les raisons en sont d'abord techniques et organisationnelles.

On fait parfois des rencontres fortuites qui vous « secouent les tripes ». C’est ce qui m’est arrivé vendredi dernier lorsque je me suis trouvé derrière les corbillards qui transportaient le corps du parachutiste Florian Morillon dont les obsèques venaient de se dérouler à Pamiers et qui était alors conduit vers sa dernière demeure.

Je ne pouvais alors éviter le regard de ce jeune homme de 20 ans fauché en pleine jeunesse dont la photo était posée sur le cercueil au milieu des gerbes de fleurs tricolores. Cela me rappela le récit de l’explosion du « Drakkar » le 23 octobre 1983 par mon chef de peloton, para lui aussi, qui avait vu en direct l’attentat dans lequel avaient péri 58 paras du 1er RCP, le régiment auquel appartenait Florian Morillon. Cela me rappela également la tristesse du régiment situé à quelques mètres de chez moi, le 17ème RGP, qui avait perdu un des siens, le caporal-chef Guillaume Nunes Patego , dont le drapeau était en berne au début du mois. Et inéluctablement la même question revenait dans ma tête : Pourquoi ?

Pourquoi, alors que l’innommable régime des talibans a été renversé, l’Afghanistan n’a toujours pas été pacifié après près de 10 années de guerre ? Pourquoi tous ces jeunes français tués alors que l’annonce simultanée par les présidents américains et français (ne voyez là aucun alignement de la politique étrangère française sur celle de Washington) préfigure une retraite en bonne et due forme, la guerre étant d’ores et déjà perdue ? Pourquoi cet échec alors que la coalition regroupait en son sein des armées parmi les plus puissantes et les mieux équipées du monde ?

Les raisons de cet échec sont multiples.

La première est le but inavoué de cette guerre

Ne nous berçons pas d'illusions, nonobstant le sang versé par nos soldats, les Français n'ont rien à dire dans cette guerre, les décisions étant exclusivement américaines. Nous sommes là pour envoyer de la chair à canons, rien de plus. Tout est décidé à Washington dans l'unique but de servir les intérêts américains, pétroliers en particulier, le pétrole du Caucase devant être exploitable sans passer par l'Iran ni par la Russie. Il vous suffira de regarder une carte pour voir que l'Afghanistan est le seul point de passage pour ce pétrole en évitant ces deux pays de "l'axe du mal". En fait de guerre contre le terrorisme, cette guerre est plus une guerre des approvisionnements pétroliers.

La deuxième est la manière dont est menée cette guerre

Combien de raids meurtriers sur des villages afghans suite à des erreurs de bombardements où sur des villages pakistanais ont fait basculer la population dans le camp des talibans ? Ce n'est pas en tuant des femmes, des enfants et des vieillards que la coalition se fera aimer des populations locales. Et ce n'est pas en leur expliquant qu'on est désolés de ces "dommages collatéraux" qu'on les convaincra que les forces de la coalition sont les gentils et les talibans les méchants.

Les missiles et les bombes qui tuent votre famille ou vos voisins n'ont pas de cocarde ni de nationalité quand ils explosent et cela explique que nos soldats sont aujourd'hui considérés comme "moyennement méchants" par les populations locales, la faiblesse de nos forces comparée à celles des Etats-Unis faisant des américains les "très méchants". Les Turcs étant peu nombreux et musulmans, cela leur permet d'avoir le rôle de "gentils" au sein de la population. On ne gagne pas une guerre loin de ses bases, dans un pays culturellement aux antipodes de sa culture en poussant les autochtones à rejoindre les rangs de vos ennemis.

La troisième est l'approche globale de cette guerre

Comment prétendre pacifier un pays plus grand que la France et essentiellement composé de montagnes avec des effectifs maximum de 130 à 140 000 soldats alors que les soviétiques ont échoué avec plus de 160 000 hommes au plus fort de la guerre qu'ils ont mené de 1979 à 1988 ? Pour gagner une guerre il faut s'en donner les moyens tant en hommes qu'en matériel et l’armée rouge qui était à l’époque la plus puissante du monde ayant échoué sur le même terrain avec des effectifs supérieurs, la victoire était quasi impossible.

Comment justifier que l'Afghanistan est aujourd'hui le premier producteur mondial de pavot alors que la culture de cet opiacé qui sert à fabriquer l'héroïne s'était effondrée avant la mise en place du régime pro-américain d'Hamid Karzaï? Défend-on aujourd'hui un narco-État ?

Comment enfin affirmer que la coalition a installé la démocratie en Afghanistan alors que les fraudes en faveur d’Hamid Karzaï ont été massives lors de son « élection » ?

Toutes ces constatations méritent des explications, toutes ces questions méritent des réponses et nous ne savons toujours pas pourquoi 63 de nos soldats sont tombés là-bas, le chiffre s’étant malheureusement alourdi samedi avec la mort du parachutiste Cyrille Hugodot, du 1er RCP lui aussi, tombé samedi dans la Kapisa.

Face à ce conflit interminable beaucoup de questions restent posées et bien peu de réponses nous sont apportées।

atlantico.fr

EN LARGUANT DES ARMES POUR LES REBELLES LYBIENS La France met en péril le Sahel

Paris apporte une aide conséquente aux rebelles Paris apporte une aide conséquente aux rebelles

L'annonce du retrait des soldats français de l'Afghanistan intervient étrangement peu de temps avant la menace lancée vendredi soir par le leader libyen El Gueddafi de porter les combats en Europe.

Le retrait, très prochainement, de centaines de soldats français d'Afghanistan, semble déjà réjouir Al Qaîda et sa branche maghrébine. Ce retrait a constitué l'une des conditions posées par la nébuleuse pour libérer les quatre otages français que ses phalanges détiennent depuis près de dix mois. Dans ce contexte, l'AFP, citant une source proche de la médiation, rapporte que «l'annonce du départ prochain de centaines de soldats français d'Afghanistan a été bien accueillie par Al Qaîda au Maghreb islamique qui détient quatre otages français enlevés au Niger il y a plus de neuf mois». Cette même source affirme que «les otages se portent bien. C'est ce que les ravisseurs nous ont aussi dit». Cette décision prise après que la France ait perdu 63 soldats dont 11 depuis le début de l'année 2011 sera-t-elle suffisante pour libérer les otages? Dans quel contexte la France a-t-elle décidé de retirer ses troupes de l'Afghanistan? Ce qui est sûr, ce n'est certainement pas en totalité pour répondre aux exigences des terroristes, mais que tout porte à croire que la France se prépare d'ores et déjà à investir d'autres territoires, comme la Libye par exemple. L'annonce du retrait des soldats français de l'Afghanistan intervient étrangement peu de temps avant la menace lancée vendredi soir par le leader libyen El Gueddafi de transporter les combats en Europe. Le colonel s'est adressé aux millions de citoyens libyens sortis ce vendredi dans la rue pour afficher leur soutien au régime. Mais aussi au moment où la France se «débarrasse» de la légalité internationale et n'hésite pas à armer les insurgés libyens. A ce propos, un illustre inconnu qui répond au nom de Mahmoud Chammam, prétendu porte-parole du CNT, a confirmé vendredi sur France 24, que la France a promis un autre lot d'armes. La même promesse aurait été signifiée au CNT par d'autres pays qu'il ne citera pas. Ce même interlocuteur accusait sur cette même chaîne, l'Algérie qui, selon des rapports, aurait envoyé des officiers pour combattre aux côtés du leader libyen. A l'évidence, la France ne peut pas agir militairement sur plusieurs fronts. Elle risque de s'embourber davantage dans un conflit qu'Al Qaîda est en train de tirer à son avantage, selon l'aveu même de responsables français. La question qui s'imposera d'elle-même est de savoir comment les pays qui luttent contre Al Qaîda et sa branche maghrébine, vont interpréter la nouvelle donne? Pour leur part, les Etats-Unis d'Amérique viennent de dévoiler leur stratégie qui consiste à prendre en considération l'après-Oussama Ben Laden, mais aussi comment lutter contre les groupes terroristes dans le contexte de crises qui secouent aujourd'hui plusieurs pays arabes, et en comptant sur l'apport des musulmans, considéré comme une partie de la solution. D'ailleurs, et par souci d'efficacité, le président américain, Barack Obama, vient de nommer un juriste Matthew Olsen, ancien chef de la NSA, à la tête de l'organisation intergouvernementale de lutte contre le terrorisme. Ce juriste, pour rappel, remplacera Michael Leiter, qui a démissionné de la direction du Centre de lutte antiterroriste (Nctc). Craignant des attentats à l'intérieur du territoire US, le président américain souligne, dans un communiqué en la circonstance, de la nomination de ce juriste, docteur en droit de l'université de Harvard qu'«Olsen sera un membre très important de mon équipe de sécurité nationale, au moment où nous travaillons d'arrache-pied pour empêcher des attentats contre notre pays et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les Américains». La France a-t-elle les moyens nécessaires pour dicter ses points de vue en marge de la stratégie américaine? Paris, qui apporte désormais une aide conséquente à une rébellion dominée par les djihadistes, jouera-t-il la prochaine présidentielle en Libye, même si cela doit gêner les plans de domination tracés à Washington? Des analystes affirment qu'il n'en n'est pas question dans la mesure où le rôle français n'est jamais sorti du cadre planté par les Américains। Les mêmes analystes rappellent que la mission de Bernard Henry-Levy auprès de Sarkozy est à elle seule révélatrice des enjeux électoraux aux USA et en France.

lexpressiondz.com

Sables bitumineux : aubaine énergétique ou catastrophe écologique ?

Le Canada pourrait devenir la nouvelle Arabie Saoudite grâce à l'exploitation de ce "pétrole sale" dans la province de l'Alberta. Les gisements sont importants, tout comme la colère des écologistes qui parlent de "plus grand crime environnemental de l'histoire.

Un bassin de décantation de sables bitumineux en Alberta (Canada).

Un bassin de décantation de sables bitumineux en Alberta (Canada). Crédit Reuters

L'extraction du pétrole brut contenu dans les sables bitumineux du Canada n'est pas nouvelle, mais la hausse des prix du brut augmente son intérêt et sa rentabilité. C'est une chance pour le Canada puisque l'on considère que ces sables bitumineux, situés dans la province de l'Alberta, recèlent la deuxième réserve mondiale de pétrole, avec plus de 170 milliards de barils.

C'est par contre une catastrophe aux yeux de certains scientifiques et des écologistes : exploitation à ciel ouvert, énorme consommation d'eau (on parle de trois barils d'eau pour un baril de pétrole), contamination chimique. Des compagnies européennes comme BP ou Total participent à cette aventure, et tentent d'améliorer leurs techniques d'extraction et leur image de marque face à la contestation.

Comme on le voit, il n'y a pas que le gaz de schiste qui fait polémique dans un monde où les ressources énergétiques se font de plus en plus rares et de plus en plus chères. L'exploitation continue bien sûr au Canada, sur une surface qui serait équivalente au quart de notre Hexagone, malgré les critiques qui durent depuis des années,.

Dès 2007, le quotidien britannique The Independent publie un article citant dans son titre l'avis de certains écologistes "Le plus grand crime environnemental de l'histoire" en soulignant que BP participe à cette exploitation : "Le développement de l'exploitation des sables bitumineux devrait provoquer l'émission de 100 millions de tonnes de CO2, soit le cinquième des émissions annuelles de la Grande Bretagne". Selon The Independent l'Alberta produira 5 millions de barils de pétrole brut par jour en 2030.

"A force de cadeaux fiscaux, d’absence de régulation et de laxisme environnemental, les conservateurs au pouvoir en Alberta ont transformé, avec l’aide d’Ottawa, le nord de la province en un supermarché du pétrole sale au profit des multinationales et du voisin américain. La forêt boréale est sacrifiée, tout comme les premières nations de la région." écrit le mensuel Le Monde Diplomatique en avril 2010.

Quand on leur parle de pollution, les autorités répondent : "la présence d’hydrocarbures et de mercure dans la rivière est d’origine naturelle, les sables bitumineux affleurant les bancs par endroits. C’est ce qu’a voulu vérifier une équipe de chercheurs renommés. Le 6 décembre 2009, ils se sont rendus à Fort Chipewyan pour y révéler leurs conclusions : par ses rejets de composés aromatiques polycycliques (CAP) dans l’atmosphère, l’industrie cause l’équivalent d’une marée noire chaque année !" ajoute Le Monde Diplomatique.

"Plus de 30 associations du Canada, des États-Unis et de France ont fait part de leurs objections à la mine “Joslyn North”, un nouveau projet d’extraction de sables bitumineux situé dans le nord du l’Alberta et proposé par le géant pétrolier Total auprès de la commission d’examen conjointe Canada-Alberta" signale l'organisation Les Amis de la Terre en août 2010.

En 2011, les chiffres sont un peu différents mais la tonalité reste la même. Le Vancouver Observer rappelle que le pétrole des sables bitumineux est le plus polluant de tous les pétroles, malgré les promesses de l'industrie : "Le pétrole lourd extrait issu des sables bitumineux, souvent contesté, a de beaux jours devant lui au Canada où sa production devrait doubler en 2020 et tripler en 2030, a indiqué le président directeur général de Total Canada, Jean-Michel Gires, lundi à Montréal." souligne l'Agence France Presse le 6 juin dernier, avant d'ajouter : "Le pays tire aujourd'hui de ses sables bitumineux 1,5 million de barils de pétrole par jour. Il devrait en produire 3 millions en 2020 et 4,5 millions en 2030, a indiqué M. Gires."

L'industrie semble consciente des critiques avec le projet OSLI (Oil Sands Leadership Initiative), pour mieux exploiter et recycler l'eau, et exploiter en plus des mines à ciel ouvert, in situ (avec la récupération souterraine du bitume, grâce à l'injection de vapeur). OSLI fait aussi de la plantation d'arbres comme l'explique Total Canada.

Les rejets dans l'atmosphère continuent sans limites. Comme le signale Radio Canada, le 9 juin après une conférence internationale : " Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a dit clairement à la Conférence de Montréal qu'il était hors de question pour lui d'adopter une taxe sur le carbone."

Pourtant, même s'il ne critique pas le Canada ouvertement, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE qui participait à cette conférence explique « si vous n'avez pas un prix pour les émissions, ça veut dire que le coût d'opportunité est nul et ça ne va pas provoquer un investissement, ça ne va pas provoquer un intérêt pour la recherche, pour trouver des alternatives ».

En Europe, les écologistes tentent de s'opposer à l'importation de pétrole tiré des sables bitumineux canadiens, et tentent de sensibiliser le grand public comme on l'a vu à Strasbourg le 16 juin dernier.

Mais l'exportation ne fera que croitre, même la Chine s'intéresse au pétrole canadien comme le raconte le site Investors, le 28 juin, avec une participation dans un projet de pipe line, depuis l'Alberta jusqu'à la côte canadienne du Pacifique où des navires pétroliers le transporteraient jusqu'en Chine.