14 juin, 2011

Côte d'Ivoire : "Nous sommes les premiers responsables", admet Mamadou Koulibaly


Dans son bureau, à l'Assemblée nationale, le 1er juin. Dans son bureau, à l'Assemblée nationale, le 1er juin. © Falonne pour J.A.

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne fait sans Gbagbo et souhaite tourner une page qu’il regrette amèrement. En prenant les rênes du parti de l’ex-président, il n’a qu’un seul but : remettre l’appareil en ordre de marche et préparer la présidentielle de 2015.

Mis sur la touche par Laurent Gbagbo pour, entre autres, avoir dénoncé les excès des durs du régime, écarté lors de la campagne pour la présidentielle, exilé au Ghana durant la crise postélectorale, Mamadou Koulibaly signe son grand retour sur la scène politique. Interlocuteur du nouveau pouvoir, le président de l’Assemblée nationale veut sauver un Front populaire ivoirien (FPI, ancien parti au pouvoir) assommé par la double défaite électorale et militaire.

« L’objectif est de proposer un nouveau projet de société pour gagner la présidentielle de 2015 », explique-t-il.

En attendant, il dresse un bilan sévère de la décennie écoulée. Fidèle à ses principes, intransigeant sur la morale et les règles de droit, il se pose en défenseur de la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Avec, en filigrane, une phrase qu’il ne prononce jamais mais que l’on entrevoit à chacune de ses réponses : « Si Gbagbo m’avait écouté… »

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Jeune Afrique : On vous a peu entendu pendant la crise postélectorale. Pourquoi ?

Mamadou Koulibaly : Je n’avais pas le choix. Ma présence n’était pas désirée ; l’Assemblée nationale ne fonctionnait plus. Mais aujourd’hui, j’ai la lourde responsabilité d’assurer la présidence par intérim du FPI. Cela m’oblige à rassurer les militants, à aider à la libération des cadres du parti qui ont été arrêtés et à faciliter le retour des exilés.

Êtes-vous en contact avec les cadres du parti en exil ?

Oui, notamment avec Kadet Bertin, qui est au Ghana. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il est l’un des premiers à avoir reconnu notre défaite et il souhaite qu’on tourne rapidement la page. J’ai aussi rendu visite à ceux qui sont en résidence surveillée à l’hôtel de La Pergola à Abidjan : Alcide Djédjé, Dano Djédjé, Philippe-Henri Dacoury-Tabley… Ils reconnaissent Alassane Ouattara comme chef de l’État et me demandent de plaider leur cause auprès de lui. Ils promettent de ne pas perturber son travail. Certains se mettent même à sa disposition.

Avez-vous des nouvelles du couple Gbagbo ?

Non. On ne m’a pas permis de les rencontrer. J’en ai parlé avec Charles Konan Banny, qui préside la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Il prévoit d’aller les voir prochainement et m’a promis de tout faire pour que je puisse leur rendre visite.

À quand remonte votre dernier contact ?

J’ai rencontré Laurent Gbagbo quelques jours après le retour de Pascal Affi Nguessan d’Addis-Abeba [rencontre avec le panel des cinq chefs d’État, le 11 mars, NDLR]. Je lui avais conseillé d’accepter le verdict de l’Union africaine.

Laurent Gbagbo a-t-il, selon vous, perdu l’élection présidentielle ?

Il a fini par reconnaître sa défaite. D’ailleurs, le 11 avril, il a demandé à Désiré Tagro [alors secrétaire général de la présidence, NDLR] de sortir avec un mouchoir blanc.

N’était-ce pas plutôt la reconnaissance d’une défaite militaire ?

C’est la continuation du résultat électoral. Nous avons dénoncé la fraude, dans le nord du pays. Nous sommes les premiers responsables, car le FPI n’avait pas de représentants dans de nombreux bureaux de vote. Nous avons réalisé une très mauvaise campagne électorale, mal organisée. Il n’y avait pas de stratégie, pas de discours cohérent, et trop de personnes étaient en première ligne, avec des moyens colossaux mais mal utilisés. Certains cadres n’ont pas travaillé ; ils ont détourné de l’argent pour acheter notamment des véhicules.

Le pouvoir leur est-il monté à la tête ?

Le problème, c’est l’usure du pouvoir. Lorsque nous étions dans l’opposition, on faisait mieux avec moins de moyens. On rêvait d’une nouvelle Côte d’Ivoire et on déplaçait des montagnes. Dix ans plus tard, nous étions pleins de fric. On disait qu’on voulait ouvrir le marché ivoirien au monde entier mais, dans les faits, on a fait des deals avec les plus grosses entreprises françaises. Alassane Ouattara a proposé une vision plus cohérente.

Sur quelles bases faut-il reconstruire le FPI ?

La priorité, c’est de refaire du FPI un grand parti d’opposition. Cela veut dire qu’il faut dresser un bilan en profondeur, prendre des dispositions institutionnelles, remobiliser les militants et donner des signaux forts aux Ivoiriens, en modifiant complètement notre discours et nos méthodes. Il faut revenir aussi à plus d’humilité et reprendre le travail à la base. Ensuite, on pourra peut-être penser à organiser un grand congrès du parti.

Que pensez des poursuites judiciaires et des sanctions financières engagées contre le camp Gbagbo ?

La justice n’est pas un problème en soi. Si Koulibaly ou d’autres sont coupables, ils méritent de payer pour leurs actes. Mais dans ce cas, il faut enquêter sur tous les crimes de sang et tous les crimes économiques perpétrés depuis 2002. Je crains que l’on ne prépare quelque chose de spécial pour Gbagbo et ses compagnons. On peut dire qu’ils ont braqué la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, à Abidjan. Mais les banques ont également été dévalisées dans la zone nord. Si Ouattara cherche à se venger, il va créer de nouvelles frustrations.

Simone Gbagbo a-t-elle persuadé son époux de s’accrocher au pouvoir ?

Je ne pense pas que quelqu’un puisse influencer Laurent Gbagbo. Il est toujours resté maître de ses actes. Mais tous, les militants, les cadres, se demandent pourquoi il s’est à ce point entêté, à la limite de l’irrationnel. Pendant la cérémonie d’investiture de Ouattara, je me suis mis à rêver. Laurent Gbagbo était en train de lui remettre les insignes de la République. Cette passation aurait ancré la démocratie dans notre pays. Cinq ans plus tard, il avait toutes ses chances pour redevenir président.

Dans quel état d’esprit sont les militants du FPI ?

Ils craignent pour leur sécurité. Je reçois régulièrement des messages de détresse.

En tant que président de l’Assemblée nationale, avez-vous reçu des garanties du président Ouattara ?

Il a promis d’assurer la pérennité des institutions. Mais, dans le même temps, il m’a fait savoir que son conseiller juridique considérait que mon mandat avait pris fin avec l’élection du 28 novembre 2010.

Acceptez-vous que le chef de l’État, dont le parti n’a pas de représentants à l’Assemblée nationale, puisse gouverner par ordonnance et par décret jusqu’aux législatives ?

C’est une situation intolérable. Le mandat des députés expire après l’élection de la nouvelle Assemblée. Le nouveau président a prêté serment et doit respecter la Constitution. Il n’a effectivement pas de députés du RDR [Rassemblement des républicains, NDLR], mais ses alliés du RHDP [Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, NDLR] occupent la moitié de l’hémicycle.

Se dirige-t-on vers une hyperprésidence ?

C’est mon sentiment. C’est la raison pour laquelle nous n’avions pas intérêt à entrer dans ce gouvernement d’union. Dans ce système, les présidents se sentent obligés d’avoir des « shadow cabinets » pour diriger. Gbagbo n’aurait jamais dû accepter – je le lui avais dit – les accords de Marcoussis, qui sont à l’origine de ce mode de gouvernance.

Quel doit être le chantier prioritaire du nouveau président ?

La refonte de l’armée. L’insécurité règne et le phénomène de racket est pire qu’avant. Le président Ouattara a appelé les militaires des deux camps à se considérer désormais comme des frères. Il faut poser des actes qui le montrent vraiment. C’est comme une maison à reconstruire. Nous avons les briques. Encore faut-il qu’elles soient positionnées de manière à ce qu’il y ait des chambres, des toilettes et un salon !

Alassane Ouattara a dit à Nicolas Sarkozy que l’armée française était la bienvenue. Qu’en pensez-vous ?

Nous sommes indépendants depuis plus de cinquante ans. Il n’est pas dans notre intérêt d’entretenir ce type de relation infantilisante. Les accords de défense devront donc être révisés.

Selon vous, quelles sont les priorités économiques de la Côte d’Ivoire ?

L’État a quasiment disparu. Il faut redéployer l’administration sur l’ensemble du territoire, mais, pour cela, il faut rétablir la sécurité. On doit aussi faire en sorte qu’il n’y ait plus d’administration parallèle, celle des FN (Forces nouvelles, dans le Nord, NDLR) en l’occurrence. En fait, ce sont les mêmes problèmes qui se posaient à Gbagbo.


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Adebayor va être soldé

De Football.fr
Multipliez 28 par 500 000 et vous obtenez le salaire annuel du Togolais. Celui qui pose problème à City. (Reuters) Multipliez 28 par 500 000 et vous obtenez le salaire annuel du Togolais. Celui qui pose problème à City. (Reuters)
Prêté au Real Madrid pour la seconde moitié de l'exercice 2010-2011, Emmanuel Adebayor est rentré à Manchester City après que le club merengue a décidé de ne pas lever l'option d'achat de 16 millions d'euros. Problème: les Citizens veulent se séparer du Togolais et envisagerait de le brader pour le revendre à la Casa Blanca, même si José Mourinho préfèrerait voir débarquer Neymar ou Sergio Agüero. La Lazio de Rome est sur les rangs, mais le salaire de l'ancien Monégasque pose problème.

La cote d'Emmanuel Adebayor est en train de chuter à l'occasion du mercato estival. Le buteur togolais de Manchester City, prêté pour la seconde moitié de l'exercice 2010-2011 au Real Madrid, est de nouveau Citizen depuis ce lundi. Le vice-champion d'Espagne n'a pas souhaité lever l'option d'achat de 16 millions d'euros.

La Lazio à défaut du Real Madrid?

D'ailleurs, personne n'est en mesure de débourser autant d'argent pour l'attaquant et Manchester City l'a bien compris. Dans l'obligation de réduire les dépenses salariales au sein de leur effectif, les dirigeants mancuniens vont revoir à la baisse leurs exigences. Ils seraient prêts à "brader" le Togolais, et le revendre au Real Madrid à un montant compris entre 5 et 7 millions d'euros, annonce Marca. José Mourinho, assez satisfait des performances du joueur mais pas assez pour demander à lever l'option d'achat, n'en ferait néanmoins pas une priorité. Le club merengue l'avait recruté en urgence pour pallier la blessure de Gonzalo Higuain.

Le technicien portugais attend de voir s'il est possible de faire venir le prodige brésilien Neymar ou Sergio Agüero, l'Argentin de l'Atlético de Madrid. L'ancien Monégasque est également convoité en Italie. Si le Daily Mirror croit savoir que l'AC Milan est sur les rangs pour enrôler le Togolais, c'est surtout vers la Lazio de Rome que l'ex-Messin pourrait rebondir. Mais les Biancocelesti vont disputer la Ligue Europa 2011-2012 alors qu'Emmanuel Adebayor préfèrerait jouer la Ligue des champions.

Chauffeur

Son montant abaissé, l'Épervier devrait faire l'objet de plus de sollicitations. Seize millions d'euros, c'était trop pour son faible bilan de huit buts toutes compétitions confondues avec le Real Madrid lors de la seconde moitié de saison dernière. C'est aussi deux millions de plus seulement que le salaire annuel dont devraient s'acquitter les Citizens s'ils le gardaient. Marca affirme que si le Real Madrid se laissait convaincre de le recruter - à faible prix donc - ce serait à la condition qu'il divise son salaire par deux.

Pour l'anecdote, son futur club ne devrait d'ailleurs pas profiter du Togolais plus de quatre ans. Sur les ondes de la radio Joy FM, Emmanuel Adebayor a expliqué la semaine dernière: "A 31 ans, je vais arrêter le football. Je suis sérieux. Je rentrerai en Afrique et je deviendrai le chauffeur de mes enfants." Payé 14 millions d'euros par an?

Jones, nouveau Red Devil

La saison prochaine, Phil Jones affrontera Marouane Chamakh sous les couleurs de Manchester United. (Reuters) La saison prochaine, Phil Jones affrontera Marouane Chamakh sous les couleurs de Manchester United. (Reuters)
Manchester United tient sa première recrue de l'été. Phil Jones, le prometteur défenseur de Blackburn vient de s'engager avec les Red Devils pour les cinq prochaines saisons. Encore inconnu au bataillon il y a un an, le jeune défenseur central a crevé l'écran cette saison au point d'être convoité par les formations du Big Four. Au final, c'est Manchester United qui est parvenu à l'attirer dans ses filets. Jones évoluera la saison prochaine sous la houlette de Sir Alex Ferguson et apprendra beaucoup aux côtés de Rio Ferdinand et Nemanja Vidic.

Mais qui est donc ce Phil Jones? A tout juste 19 ans, le défenseur des Blackburn Rovers était très convoité par les grosses cylindrées de Premier League et c'est finalement Manchester United qui a décroché le gros lot. Classé au rang des anonymes en début d'exercice, Jones a pris une toute autre dimension cette saison, prenant part à 27 rencontres avec les Rovers. Le temps pour l'international anglais des moins de 21 ans de taper dans l'oeil de Sir Alex Ferguson. Difficile de passer inaperçu ensuite.

Kean: "Jones, une Rolls-Royce"

Avant même que le manager écossais ne soit séduit par le joueur, son entraîneur Steve Kean était déjà convaincu par le talent de son jeune défenseur. "C'est une Rolls-Royce, c'est un joueur fantastique qui va attirer l'attention. Nous avons reçu des offres le concernant mais nul doute qu'il y en aura d'autres plus consistantes. Il partira, mais je le vois bien devenir capitaine ici avant", annonçait le technicien au Daily Mirror. Voilà donc son stoppeur parti chez les Red Devil pour une somme estimée à 18 millions d'euros.

Steve Kean avait donc vu juste. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que le transfert de son défenseur arriverait plus tôt que prévu. Première recrue du mercato estival, Jones revêtira la tunique mancunienne la saison prochaine. Il arrive dans une équipe habituée à jouer les titres en fin de saison et où la concurrence est rude, notamment à son poste de défenseur central, avec les deux indéboulonnables titulaires que sont Rio Ferdinand et Nemanja Vidic.

Ronney: "Un des défenseurs les plus compliqués"

Les présences de l'international anglais et du "Serbe d'acier", mais aussi celles des remplaçants Chris Smalling et Jonny Evans auraient pourtant de quoi faire réfléchir plus d'un. Mais Phil Jones est plutôt du genre à relever les défis, et celui de s'imposer dans cet effectif de Manchester United en est un de taille. Malgré la concurrence à laquelle il devra faire face, Jones devrait parvenir à avoir du temps de jeu et devra alors saisir sa chance.

Si le prix du transfert en laisse plus d'un sceptique, Wayne Rooney voit d'un très bon oeil la venue de Phil Jones à Old trafford. Sur son compte Twitter, l'enfant terrible du football anglais a salué la signature du natif de Preston. "Phil Jones est bon et jeune joueur anglais. C'est un des défenseurs les plus compliqués que j'ai eu à gérer cette saison. Il peut jouer au milieu également", a déclaré l'ancien joueur d'Everton. Difficile de rêver meilleur accueil.

Rachat des brevets Nortel par Google : Microsoft a des objections

ZDNet France.

Rachat des brevets Nortel par Google : Microsoft a des objectionsTechnologie - Avec une offre à 900 millions de dollars, Google est bien placé pour s’emparer des 6.000 brevets sur des technologies télécoms détenus par Nortel. Microsoft souhaite que l’acquéreur soit contraint de respecter des accords de brevets signés par le passé, dont celui conclu en 2006 le concernant.

La vente de la propriété intellectuelle de Nortel, société canadienne en liquidation, suscite la convoitise de nombreux acteurs de l’Internet et des télécoms. Pour l’heure, c’est Google qui est le mieux placé pour remporter la mise.

Le géant américain a offert 900 millions de dollars en échange des 6000 brevets de Nortel. Cette proposition a de quoi déplaire à Microsoft. L’éditeur a d’ailleurs déposé une requête devant le tribunal du Delaware afin qu’une clause spécifique soit ajoutée à cette cession.

Microsoft souhaite que ses intérêts soient préservés

Microsoft a signé un accord de licence avec Nortel en 2006 lui permettant d’exploiter ces brevets. L’éditeur craint donc que cet accord soit dénoncé par l’acquéreur, c’est-à-dire Google. Microsoft souhaite par conséquent que ces accords de licence soient transférés à Google, ou à n’importe quel autre repreneur.

Or en l’état, selon Reuters, les conditions d’acquisition des 6000 brevets de Nortel permettraient à l’acquéreur de mettre fin aux accords conclus par le passé par l’équipementier canadien. De quoi donc pénaliser Microsoft.

La firme de Redmond n’est cependant pas la seule à émettre des objections quant à ce rachat de propriété intellectuelle. Selon Reuters, HP, Nokia et Motorola contesteraient également les termes de la vente.

Le département américain de la justice suivrait lui aussi avec attention ce dossier. Selon le WSJ, la cellule antitrust craint de voir ses brevets utilisés afin de nuire à la concurrence. Des acquisitions par Google et Apple seraient d’ailleurs examinées avec une attention particulière.

Soudan: poursuite des négociations pour la démilitarisation d'Abyei

ADDIS ABEBA (© 2011 AFP) - Les représentants du Nord et du Sud Soudan poursuivaient mardi à Addis Abeba, pour le troisième jour consécutif, leurs négociations sur l'enclave d'Abyei et les modalités de mise en oeuvre d'un accord de principe prévoyant le retrait des troupes de Khartoum.
Soudan: poursuite des négociations pour la démilitarisation d'Abyei

© AFP/UNMIS/Archives Stuart Price. Des membres des forces armées du Soudan passent devant des maisons incendiées, le 28 mai 2011 à Abyei

Le médiateur de l'Union africaine (UA) pour le Soudan, le sud-africain Thabo Mbeki a obtenu au cours des dernières 48 heures l'assentiment, sous condition, du président Omar el-Béchir et de son vice-président sud-soudanais Salva Kiir pour une démilitarisation d'Abyei et le déploiement sur place de Casques bleus éthiopiens.

Après cette relative avancée, MM. Béchir et Kiir ont quitté Addis Abeba, laissant le soin à leurs représentants de négocier les détails et les délicates modalités de cette démilitarisation de l'enclave contestée, à la limite entre le Nord et le Sud.

Révélé par le ministre de l'Information du Sud-Soudan Barnaba Marial Benjamin, l'accord n'a pas été confirmé officiellement par la médiation ou les protagonistes.

Il prévoit que Khartoum retire ses troupes d'Abyei "sous réserve d'un accord sur des modalités spécifiques pour l'administration d'Abyei", selon M. Marial Benjamin. Partie prenante aux discussions, l'Ethiopie a proposé que des troupes éthiopiennes soient déployées sous mandat onusien.

De passage mardi à Addis Abeba, troisième et dernière étape d'une tournée africaine, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est dite favorable à un tel plan, suggérant aux deux parties "de s'accorder" sur la proposition de l'Ethiopie.

Mme Clinton s'est entretenue notamment avec Nafie Ali Nafie, un conseiller du président soudanais Omar el-Béchir, avant de rencontrer Salva Kiir, lundi soir.

Les troupes nordistes, appuyées par des blindés, sont entrées le 21 mai dans Abyei, en réponse à une attaque meurtrière deux jours plus tôt contre un convoi de l'armée au nord de la région, dans laquelle au moins 22 soldats nordistes ont été tués.

La majorité des personnes ayant fui les violences sont des Dinka Ngok, partisans du Sud, qui se séparera officiellement du Nord le 9 juillet.

Près de 100.000 personnes ont fui les combats à Abyei, selon les Nations unies, qui ont qualifié de "tendue et imprévisible" la situation dans la ville.

Les combats se sont étendus depuis de part et d'autre de la ligne de démarcation entre Nord et Sud: dans l'Etat nordiste du Kordofan Sud, et ces derniers jours dans l'Etat sudiste de Unity, deux champs de bataille pendant la guerre civile entre nordistes et sudistes (1983-2005).

Ces violences font craindre une reprise de la guerre à grande échelle, après la signature d'un accord de paix (CPA) en 2005 et à quelques semaines de la déclaration formelle d'indépendance du Sud Soudan le 9 juillet.

Les négociations sur Abyei sous l'égide de l'UA se déroulent depuis de longs mois à Addis Abeba, avec la facilitation de l'Ethiopie. M. Mbeki a fait un certain nombres de propositions sur le futur statut de la région.

Abyei devait organiser en janvier un référendum local pour choisir son rattachement à l'une ou l'autre partie, parallèlement à la tenue du référendum au Sud Soudan qui a vu l'écrasante majorité voter en faveur de la sécession.

Faute d'accord, notamment sur le droit de vote des arabes nomades Misseriya, le référendum d'Abyei avait été reporté sine die et les combats armés s'y sont multipliés, jusqu'à l'intervention de l'armée nordiste (SAF).

Le pouvoir à Khartoum a justifié son intervention par les "infiltrations" de soldats sudistes dans la région, et une embuscade le 19 mai contre une colonne des SAF.

Ronaldo, Madrilène convaincu

Cristiano Ronaldo ne cèdera pas aux sirènes de Manchester City. (Reuters) Cristiano Ronaldo ne cèdera pas aux sirènes de Manchester City. (Reuters)
Plutôt rare sur la scène médiatique, Cristiano Ronaldo a accordé une longue interview radiophonique à la Cadena Cope. L'attaquant du Real Madrid en profite pour assurer que son avenir se situe bien au Real Madrid, et fait le point sur la saison passée. S'il reconnaît que le Barça a été meilleur, le Portugais ne baisse pas les bras, et affirme ses ambitions pour le prochain exercice.

Cristiano Ronaldo met les points sur les i. Alors que les sommes les plus folles sont évoquées et envoient le Portugais du côté de Manchester City, ce dernier a accordé une longue interview à la radio Cadena Cope, pour réaffirmer son attachement au Real Madrid. "C'est pas mal hein?, lance CR7, à propos de l'offre de 170 millions d'euros venue des Citizens. Mais je ne veux pas signer là-bas, vous avez ma parole". Un peu plus tôt dans l'entretien, il avait d'ailleurs évoqué cette question d'argent. "Si je jouais pour l'argent, je pourrais avoir le double de ce que j'ai sur mon compte. Mais le plus important pour moi est la manière dont on traite les gens".

Une manière comme une autre de mettre fin aux rumeurs, qui devraient sans doute se réduire tout au long de l'été. Car deux ans après sa signature, Cristiano Ronaldo se sent toujours bien au Real, malgré la domination actuelle du Barça en Espagne. "Aucune équipe n'est imbattable. Le Barça a une grande équipe, un bon entraineur, mais nous allons y arriver, nous l'avons montré en Coupe du Roi ou dans d'autres matches, explique l'attaquant, qui nie être en duel avec Lionel Messi. "Je ne suis pas en concurrence avec lui, je suis en compétition avec moi-même, et les équipes de Liga. Messi est un grand joueur, qui joue sur une grande équipe. Je l'apprécie, il est très bon, peut-être même le meilleur".

"Le Barça peut recruter Maradona ou Cruyff, je m'en fou"

Aveu étonnant de la part d'un joueur à l'égo surdimensionné, qui n'exclut d'ailleurs pas de jouer un jour avec l'Argentin. "Je ne vois pas Messi quitter le Barça, ou moi quitter le Real. Du moins pour le moment. Mais sait-on jamais, pourquoi pas?", glisse Cristiano, qui évoque également le mercato de son club. "Si le club pense que ce sont de bons joueurs pour aider l'équipe, nous devons les soutenir quand ils arrivent, démarre CR7 à propos de Sahin et Altintop, déjà arrivés, avant de militer pour la conservation d'Emmanuel Adebayor: C'est un bon joueur, mais c'est aussi une bonne personne. C'est important".

Et si Cristiano Ronaldo se montre élogieux envers Kün Aguero ou Neymar, il ne veut pas se mêler des mouvements à venir du côté de la Maison Blanche. L'important pour lui est de remporter des titres l'an prochain. "Je préférerai marquer deux fois moins de buts que l'an dernier (40 en Liga, ndlr) et gagner la Ligue des champions et la Liga", explique le Portugais, qui a foi en José Mourinho. C'est le meilleur tactiquement. Mourinho est le numéro 1, il m'a beaucoup apporté depuis son arrivée". Les Barcelonais sont en tout cas prévenus - "Ils peuvent recruter Maradona ou Cruyff, je m'en fou" - Cristiano Ronaldo est prêt à leur donner du fil à retordre.

La riziculture pourrait connaitre un boom en Afrique

MADRID (© 2011 AFP) - L'Afrique subsaharienne pourrait doubler voire tripler ses rendements de riz et même un jour en exporter vers l'Asie où l'expansion urbaine et la montée du niveau des océans menacent les rizières, explique un chercheur.
La riziculture pourrait connaitre un boom en Afrique

© AFP/Archives Issouf Sanogo. Des femmes récoltent du riz le 23 avril 2008 près de Fada Ngourouma au Burkina Faso.

Une grande part de l'Afrique subsaharienne, le Soudan par exemple, a de grands espaces disponibles pour la culture du riz, a déclaré à l'AFP Robert Zeigler, directeur général de l'Institut international de recherches sur le riz de Manille. Mais ces terres doivent encore être exploitées.

Pour l'instant l'Afrique importe 40% de ses besoins d'Asie. En 2009 la production de riz en Afrique s'est accrue de 3,44% atteignant 24,43 millions de tonnes, selon les statistiques de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Mais la demande s'est accrue de 4,2 % la même année obligeant le continent à importer 10 millions de tonnes pour une valeur de 4 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros), a relevé le rapport annuel du Centre du riz pour l'Afrique (Adrao).

"Nous cherchons à doubler ou à tripler les rendements en Afrique, ils sont très bas actuellement", a expliqué M. Zeigler à Madrid où il était venu recevoir un prix de la fondation espagnole BBVA.

"D'ici dix ans nous allons nous allons commencer à voir des évolutions des statistiques nationales de production, je n'ai aucun doute la dessus", a affirmé le chercheur.

L'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) ) prévoit une "révolution verte" en Afrique à partir de semences améliorées, de meilleures infrastructures, de mécanisation simple des outils agricoles et de recherche agronomique.

A long terme, explique son directeur général, la demande de riz va continuer de s'accroitre en Asie mais les terres disponibles pour les rizières sont déjà saturées et leur surface pourrait se réduire. Les mégapoles asiatiques gagnent du terrain sur les cultures et des deltas sont submergés par la montée des eaux ainsi que par les tornades dues au changement climatique, décrit M. Zeigler.

"Si vous regardez l'Afrique subsaharienne, il y a des zones, de très très grandes zones qui ont beaucoup de terres, de très bonnes terres, qui ont beaucoup d'eau et il y a peu de gens qui y vivent", dit-il.

"Ce sont des zones qui pourraient devenir les sources d'apport alimentaire dans le monde", estime M. Zeigler évoquant le Soudan, le Mali, le Sénégal, le Ghana et le delta du Niger.

La Chine, dit il, a déjà investi certaines de ces régions. De tels investissements doivent être contrôlés mais pas refusés.

"Il se pourrait que d'ici 25 ans l'Inde ou la Chine tirent des ressources significatives de leurs implantations en Afrique subsaharienne", prévoit le chercheur.

"Si c'est fait correctement ça pourrait être un énorme avantage pour les cultivateurs d'Afrique, de faire baisser la pression sur les terres en Asie, si c'est fait correctement tout le monde sera gagnant", ajoute-t-il.

L'IRRI a des programmes au Mozambique, en Tanzanie, au Burundi et en Ouganda. Il a noué des liens avec l'Adrao qui réunit une vingtaine de pays africains afin d'accroitre la riziculture sur le continent.

Le riz africain s'est détérioré avec le temps et de nouvelles variétés sont nécessaires qui poussent plus rapidement et qui soient plus résistantes à la sécheresse et aux maladies, dont le virus africain de la panachure jaune.

Mais les pays africains doivent également construire des routes entre les fermes et les marchés, et développer l'irrigation cruciale pour la riziculture, a ajouté Zeigler.

En Afrique les travaux agricoles sont souvent faits par des femmes avec des houx rudimentaires et portant leur bébé sur le dos.

Tchad: Accord entre un rebelle et les autorités tchadiennes à Bangui

BANGUI - Le général Abdel Kader Baba Laddé, chef d'un petit groupe rebelle tchadien et le Médiateur de la République du Tchad Abderamane Moussa, ont signé lundi à Bangui un accord, relatif au retour des rebelles et leur chef au Tchad, a appris mardi l'AFP de source officielle.

Selon cet accord, annoncé à la radio, le général Baba Laddé s'engage à quitter la Centrafrique, à rentrer dans son pays, à collaborer avec le régime de N'djaména, à mettre fin définitivement aux hostilités entre son mouvement, le Front populaire pour le redressement (FPR) et le pouvoir.

L'accord tchadien a été signé au ministère du Désarmement à l'issue de deux jours de négociations a déclaré à l'AFP le général Xavier-Sylvestre Yangongo, ministre centrafricain du Désarmement.

L'accord prévoit aussi le cantonnement et le rapatriement des hommes du FPR stationnés à Takara et Gonaba dans la région de Kaga Bandoro au nord de la Centrafrique depuis 2008.

Je crois que nous avons mis fin définitivement aux hostilités. Le FPR s'engage à faire la paix, et nous demandons aux autorités centrafricaines et tchadiennes de nous faire confiance, le FPR va respecter ses engagements, a affirmé le général Baba Laddé à la radio nationale.

Le chef rebelle avait disparu d'octobre 2009 à août 2010, date à laquelle il était réapparu au Cameroun. Il affirmait avoir été détenu dix mois à N'Djamena et soutenait s'être évadé dans le courant du mois d'août 2010, sans que toutes ses affirmations puissent être confirmées par les autorités de N'Djamena. Le FPR avait accusé le pouvoir de Bangui, d'avoir enlevé puis extradé son leader à N'Djaména entraînant la brouille entre le FPR et Bangui.

S'estimant insuffisamment soutenu par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun, il avait à nouveau disparu en novembre pour réapparaître à nouveau en Centrafrique en janvier 2011.

Commentant l'accord à la radio nationale, le ministre Josué Binoua de l'Administration du Territoire a espéré que ce qui est dit, puisse ici et maintenant être traduit en actes concrets, pour devenir réalité.

Des éléments du FPR ont fui devant les attaques de l'armée tchadienne pour se replier en territoire centrafricain en 2008, à Kaga Bandoro, où ils sont souvent accusés de brigandages ou d'être coupeurs de route.


(©AFP /

Et si la guerre avait déjà commencé ?

Pour qu’une guerre ait lieu, il faut qu’il y ait deux camps opposés. Il faut également des tiers impliqués, des combats, des victimes, et deux idéologies qui s’affrontent.

Depuis le 11 septembre 2001, tous ces éléments sont réunis, et l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Irak se trouvent être “de facto” le début de l’invasion du « Monde Arabe », invasion qui n’a jamais cessé depuis. Si vous regardez les cartes du Maghreb et du Moyen-Orient d’aujourd’hui, vous constaterez par vous-même que tout gravite autour d’un seul et même point central, Israël. Il n’est pas anodin qu’au moment même où le capitalisme se retourne, où les Palestiniens obtiennent le soutien de nombreux Etats émergents (émergés ?) et où les pouvoirs de l’Europe et des Etats-Unis déclinent avec la crise, des révolutions éclatent tout autour de ce point central, et permettent à ces pays (UE et EU) qui n’ont plus les moyens de leurs ambitions (le pouvoir et l’argent) de reconquérir ceux-ci au moyen de la guerre, la force pure, la seule possibilité qu’il leur reste.

Car Peu à peu les choses s’éclaircissent, et les camps se forment : parallèlement à la mobilisation grandissante des peuples oppressés par leurs gouvernants se mettent en place les rouages d’une grosse machinerie qui nous conduit peu à peu vers une confrontation majeure, avec le monde Arabe. Cette confrontation est sans doute le seul moyen qu’ont trouvé nos gouvernants (bien peu imaginatifs somme toute) pour faire repartir une économie en panne et conserver leur pouvoir sur des milliards d’êtres humains. Que cette confrontation soit le fruit d’un préparation minutieuse ou d’un enchainement malheureux importe finalement peu car la situation est déjà bien engagée. il suffit pour s’en convaincre de regarder les faits, car ils expliquent d’eux-mêmes pourquoi le monde arabe est la cible choisie : c’est le bloc économique le plus faible du grand échiquier géostratégique. Face à ce grand « Monopoly » qui se joue loin des caméras et aux ambitions chinoises qui achètent des terres partout, face aux ambitions de l’Amérique latine dont les ressources sont gigantesques ou celles de la Russie qui veut encore elle aussi jouer son coup, les Etats-Unis et l’Europe n’ont d’autre choix que de se soumettre ou de se défendre… en attaquant plus faible qu’eux. Protégés jusqu’à ce jour par leurs ressources et leurs régimes politiques, protégés jusqu’à ce jour par la corruption et les subsides européens et étasuniens, le Maghreb et le Moyen-Orient sont le seul “ennemi” encore à la portée des Etats-Unis et de l’Europe : une bonne petite guerre officiellement déclarée ne nuirait sans doute pas à leurs affaires.

L’islamophobie grandissante à l’intérieur de ces deux imposants candidats est le vecteur « psychologique » choisi pour distinguer les « gentils » des « méchants ». Ajoutez à cela la crise économique qui a permis la révolte des peuples oppressés là-bas avec l’aide de l’Europe et des Etats-Unis, révoltes dont ces mêmes Etats veulent aujourd’hui profiter pour se poser en défenseurs de la démocratie, et vous aurez tous les ingrédients pour fabriquer une grosse bombe dont l’étincelle s’enflammerait… à Jérusalem ?.

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, et alors que la crise touchait durement les économies les plus fragiles, la Tunisie, l’Egypte, la Syrie, la Lybie étaient des alliés proches des gouvernements européens (ce qui devrait nous interroger sur l’acuité de ces derniers en matière de politique étrangère ?). Les dictateurs étaient de très bons hôtes, et personne n’y trouvait rien à redire. Nous leur vendions des armes, y installions nos usines, et y faisions commerce constructif. C’est que les entreprises européennes y étaient très bien traitées, et les dictatures copieusement arrosées par nos soins. Mais avec la crise et le ralentissement de l’économie mondiale, ce sont comme toujours “les sous-traitants” qui trinquent en premier : les « colonies financières » dont les dirigeants sont des pantins déguisés en vice-rois, ont du rogner encore un peu plus sur les droits et salaires déjà limites de leurs populations, entrainant ainsi “émeutes de la faim” et révoltes violentes.

Ces mouvements de contestation auraient très bien pu être réprimés dans le sang sans n’intéresser personne, si internet et le formidable appétit de liberté de ses utilisateurs n’avaient pas étalé au grand jour les massacres perpétrés par les désormais dictateurs.

Après avoir proposé leur aide à ces dictateurs « amis », ils on voulu faire mine de ne pas comprendre, mais après les nombreuses “bourdes” ( ou scandales si vous préférez) fortement médiatisées (qui ont peut-être au passage empêché de plus grands massacres avec l’envoi des forces de “sécurisation”), les gouvernants européens ont décidé de “soutenir” les partisans de la révolution. Mais pas n’importe comment : en soutenant les manifestants, les gouvernements réclameront bien sûr des compensations : les millions d’euros dépensés pour la “reconstruction”, pour les interventions de “sécurisation” ou de “protection des civils” ne seront certainement pas versés en vain. D’une manière ou d’une autre, ils seront récupérés.

Et puis pourquoi ne pas profiter de ces évènements pour aller plus loin ? Partant du principe que les dictateurs sont à mettre dehors, alors pourquoi ne pas aider “tous” leurs peuples à se libérer ? Ce serait là l’aboutissement du très fumeux concept de “guerre préventive” : en s’accordant sur le fait que tous les dirigeants arabes sont susceptibles de massacrer leurs populations si elles se révoltent, alors pourquoi ne pas les faire « dégager » dès maintenant ?

Car en protégeant ainsi les révolutionnaires, les Etats-Unis et l’Europe s’accordent un futur droit de regard sur l’installation des nouveaux dirigeants. Et cela même si les révolutions sont justes et légitimes, et partent d’une véritable prise de conscience démocratique de la part des peuples opprimés : elles sont organisées et développées par des Etats qui ne mènent en réalité rien d’autre qu’une guerre d’invasion du Monde Arabe, en attendant la déclaration de guerre officielle.

Si on rapproche maintenant cette situation du problème israélo-palestinien, on voit bien à quel point la nouvelle politique des Palestiniens pousse les Etats-Unis et leurs alliés à des prises de position radicales : l’aveu public d’un soutien sans faille à Israël face aux revendications indépendantistes des Palestiniens à l’ONU signifierait pour le Monde Arabe une déclaration d’hostilité considérée comme injustifiée, et même injuste. De quoi mettre le feu aux poudres. La guerre a donc sans doute déjà commencé, mais comme nous sommes les envahisseurs, nous n’en subissons pas encore les effets. Mais les pays envahis le savent eux, il n’y a qu’à regarder les effets des “libérations” Irakienne ou Afghane : Des malformations anormalement élevées chez les enfants nés après la “libération”, en Afrique des maladies liées aux récoltes de minerais dans des conditions quasi esclavagistes…

La guerre a commencé, et personne ne veut encore nous la montrer : on se bat en sous-main pour la direction du FMI, on achète le maximum de terres en Afrique ou ailleurs, on se bat pour l’eau et le pétrole, on envahit peu à peu tous les espaces possibles pour préparer à la “grande confrontation ultime”, celle que tous attendent en la redoutant, celle qu’ils préparent pour l’éviter tout en la provoquant.

En accueillant pas les immigrés qu’on dit par ailleurs défendre, en stigmatisant les Arabes et tous les Musulmans depuis le 11 septembre, tous les pays du monde se sont engagés dans une guerre qui ne dit pas son nom. Les nouvelles technologies de l’information sont en passe de devenir un enjeu majeur pour la liberté, et la vérité. Seuls relais des horreurs réelles et véritables d’une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes, internet et ses réseaux ne doivent pas tomber sous le contrôle des futurs tyrans. Une fois transformés en « télécrans », nous deviendrons alors incapables de distinguer le vrai du faux : la guerre continuelle tant redoutée par Orwell sera alors possible.

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr

Madagascar doit miser sur la qualité haut de gamme de la vanille

ANTANANARIVO (Xinhua) – Afin de conserver la place de Madagascar dans l’exportation de la vanille et d’augmenter les quantités exportées, la grande île doit avoir une qualité irréprochable face à la concurrence qui devient rude ces derniers temps.
Madagascar doit miser sur la qualité haut de gamme de la vanille

CC BY urzaphotos. Fleur de vanille

Madagascar doit miser sur la qualité haut de gamme de la vanille afin de maintenir le titre de numéro Un mondial dans ce secteur, a affirmé le ministre du Commerce de la transition malgache, Eva Razafimandimby, lors de l’atelier sur ce produit qui s’est tenu à Sambava, dans le nord de la grande île, le week-end dernier.

Afin de conserver la place de Madagascar dans l’exportation de la vanille et d’augmenter les quantités exportées, la grande île doit avoir une qualité irréprochable face à la concurrence qui devient rude ces derniers temps, a-t-elle précisé.

Le ministre a cité la montée des autres pays tels que l’Indonésie, l’Ouganda, la Papouasie, l’Inde et les Comores en matière d’exportation de vanille de bonne qualité mais qui n’atteint pas chacun jusqu' ici les 250 tonnes de quantités exportés chaque année.

De plus, les producteurs malgaches doivent faire face à la baisse du prix sur le marché international, l' abondance des offres des vanilles synthétiques ou Vanillines ainsi qu' à la maladie de Fusariose, ou virose qui a affecté les vanilles de Madagascar depuis l' année 2008 et qui a eu des conséquences graves sur les normes de la vanille produite.

Notons que l’année dernière, Madagascar a exporté près de 2.410 tonnes de vanille, d’une valeur de 126 milliards d' Ariary (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary) contre 178 milliards d' Ariary en 2004.

La région SAVA, au nord-est de Madagascar est la première productrice de vanille en raison du climat humide bénéfique à sa culture avec 24.500 Ha de plantations. Les autres régions de l’est et du nord regroupent 5.500 Ha. Près de 80.000 planteurs, 6.000 collecteurs et 33 exportateurs vivent directement de ce secteur.

Pas d'alternative aux négociations israélo-palestiniennes, selon l'Allemagne

RAMALLAH (Territoires palestiniens) - Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a réaffirmé mardi à Ramallah que son pays soutenait des négociations plutôt que des actions unilatérales pour parvenir à la création d'un Etat palestinien.

Le gouvernement allemand pense que des actions unilatérales seraient très contre-productives, les négociations devraient être la voie, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, en allusion à la volonté des Palestiniens de demander l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU, faute de perspective de pourparlers avec Israël.

L'Allemagne soutient une solution à deux Etats. Nous soutenons le peuple palestinien dans son aspiration à un Etat indépendant, a-t-il néanmoins rappelé.

Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a annoncé son intention de demander l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, faute de reprise des négociations, bloquées depuis huit mois.

Il appartient aux Palestiniens de décider qui les dirige, mais nous avons toujours eu un partenaire fiable en la personne de Salam Fayyad, a ajouté le chef de la diplomatie allemande, au sujet du chef du gouvernement transitoire d'indépendants prévu par l'accord de réconciliation conclu le 27 avril entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas, qui contrôle Gaza.

Il est clair qu'il n'y aura pas de développement sans solution politique, a pour sa part déclaré lors d'une conférence de presse à Gaza le ministre allemand du Développement Dirk Niebel.

M. Niebel a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu définitif et de la levée du blocus israélien sur le territoire palestinien.

Il a salué la réconciliation palestinienne en cours comme un progrès important et qui peut jouer un rôle important sur la voie d'une solution à deux Etats.

Le Fatah et le Hamas ont repris mardi au Caire leurs discussions sur la formation d'un gouvernement d'indépendants, pour lequel le Fatah soutient M. Fayyad, un économiste, favori de la communauté internationale, rejeté par le mouvement islamiste, qui plaide pour un candidat de Gaza.

La chancelière allemande Angela Merkel a déjà mis en garde M. Abbas, en visite à Berlin en mai, contre une démarche à l'ONU hors du cadre des pourparlers de paix.

M. Westerwelle devait ensuite s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue israélien Avigdor Lieberman.

Les ministres allemands doivent lors de leur visite suggérer aux Palestiniens de soumettre au Conseil de sécurité une résolution appelant à la création d'un Etat sur les bases des frontières de 1967, comme l'a énoncé le président américain Barack Obama le 19 mai.

Berlin est toutefois relativement isolé au sein de l'Union européenne (UE) sur le rejet d'une adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU. De nombreux pays de l'UE, dont la France, se sont dit prêts à voter pour cette adhésion et à reconnaître l'Etat palestinien si les négociations de paix ne reprennent pas d'ici septembre.


(©AFP /

Nabro: Annulation de vols en Erythrée

ASAMARA (© 2011 Afriquinfos) – Un communiqué du gouvernement érythréen signalait hier que l’éruption se déplaçait vers la zone sud de la Mer Rouge.
Nabro: Annulation de vols en Erythrée

Image satellite de la NASA des rejets de cendres du Volcan Nabro, le 13 juin 2011

L’éruption du 12 juin dernier du volcan Nabro a affecté plusieurs villes. Selon le communiqué du gouvernement, les villes d’Afambo, Nabro et Sireru ont été affectées, notamment par des séismes allant jusqu’à 5,7 sur l’échelle de Richter.

Selon le communiqué, les cendres ont recouvert des centaines de kilomètres, ce qui a obligé le gouvernement a évacuer les habitants de la zone vers un endroit plus sûr. Les villes de Mekele et Asamara, capitale érythréenne, seraient aussi partiellement recouvertes par les cendres du volcan Nabro.

De son côté, l’Ethiopienne, pays voisin de l’Erythrée, a demandé à sa population de se protéger des cendres et des gaz volcaniques.

Selon les informations du site internet Air Journal, l’espace aérien de l’Afrique de l’Est se verra affecté. En effet, plusieurs vols de la compagnie allemande Lufthansa, sortant d'Ethiopie, ont déjà été annulés, y compris celui d'aujourd'hui. La seule compagnie à avoir maintenu tous ses vols est Ethiopian Airlines.

La note positive est que Météo France a assuré ce matin que les rejets de cendres sont en diminution. Du coup, le trafic aérien devrait se voir moins affecté.

Rappelons que le volcan Nabro est situé à la frontière entre l’Érythrée et l’Ethiopie. Il est entré en éruption le 12 juin dernier, après une série de séismes. Cette éruption a créé un nuage de 15 kilomètres d’altitude et pourrait se déplacer vers le Soudan, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Golfe et la Jordanie.

City : Ronaldo à tout prix ?

Manchester City préparerait une offre pharaonique pour s'offrir Cristiano Ronaldo, avance le Sunday Mirror. A la clé, un salaire de 23.5 millions d'euros annuel et un transfert de 170 millions d'euros avec le Real Madrid. Et les Citizens plancheraient aussi sur le cas Alexis Sanchez !

Manchester City est visiblement prêt à toutes les folies pour s'offrir Cristiano Ronaldo. Si l'on en croit le Sunday Mirror, le club anglais préparerait une offre pharaonique pour attirer le Portugais. A en croire l'hebdomadaire anglais, des émissaires des Citizens aurait contacté le joueur du Real Madrid afin de connaître ses exigences. L'intéressé a fixé ses conditions : avoir le maillot numéro 7, avoir le brassard de capitaine et la garantie d'être toujours le joueur le mieux payé du club. Sur ce dernier point, aucun risque qu'il soit dépassé puisqu'il aurait réclamé un salaire de 23.5 millions d'euros annuel. A titre de comparaison, Lionel Messi ne touche "que" 10 millions d'euros au Barça.

Deux fois le salaire de Messi

Autant de points qui auraient pourtant été acceptés sans discussion par Manchester City. "Cristiano a dit qu'il avait été contacté. Il est vraiment très touché par la proposition des dirigeants de Manchester City. Ils lui ont dit qu'ils feraient le nécessaire pour qu'il soit un joueur de Manchester City cet été", explique un ami de Cristiano Ronaldo au Sunday Mirror. "Cristiano a dit qu'il veut 400 000 livres par semaine car les impôts sont plus élevés en Angleterre", ajoute-t-il. Resterait toutefois à convaincre le Real Madrid de lâcher le meilleur buteur de la Liga la saison dernière (40 buts). Pour cela, le Cheikh Abu Dhabi Mansur Bin Zayed al Nahian s'apprêterait à sortir le chéquier pour offrir un pont d'or aux Madrilènes : 170 millions d'euros !

Preuve que Manchester City évolue sur une planète, le club travaillerait en parallèle sur l'arrivée d'Alexis Sanchez, le joueur chilien de l'Udinese, également dans le viseur du Barça et du Real notamment. Selon le Sunday Times, les dirigeants du club anglais seront en Italie lundi pour faire une offre de 38,5 millions d'euros aux dirigeants du club du Frioul. Le quotidien ajoute que City a déjà fait une offre de 25 millions d'euros refusée par les Italiens. Mais ce ne sont pas quelques dizaines de millions d'euros qui vont faire peur à l'autre club de Manchester...

Discussion algéro-américaine sur les risques de prolifération d'armes en relation avec la crise libyenne

ALGER (Xinhua) -- Selon un communiqué de l´ambassade des Etats-Unis à Alger, cité mardi par El Watan et L'Expression, cette visite représente une nouvelle étape dans la coopération sécuritaire et antiterroriste croissante entre les Etats-Unis et l´Algérie.
Discussion algéro-américaine sur les risques de prolifération d'armes en relation avec la crise libyenne

© Afriquinfos

Une délégation américaine conduite par Mark Adams, haut conseiller au Bureau des affaires politiques et militaires auprès du département d´Etat, séjourne en Algérie du 12 au 14 juin dans le cadre de consultations portant sur les risques de prolifération d´armes de tous types, en particulier l´armement spécialisé dans la sous-région, en relation avec la crise libyenne, ont rapporté mardi les quotidiens locaux El Watan et L'Expression.

Selon un communiqué de l´ambassade des Etats-Unis à Alger, cité mardi par El Watan et L'Expression, cette visite représente une nouvelle étape dans la coopération sécuritaire et antiterroriste croissante entre les Etats-Unis et l´Algérie.

Cette délégation composée de membres du département de la Défense et de la Sécurité intérieure s'est entretenue au cours de son séjour avec de hauts responsables algériens, à leur tête Kamel Rezag Bara, le conseiller du président algérien, selon le même communiqué.

Au menu de cette visite, qui intervient moins de quinze jours après celle effectuée par le commandant du commandement de l'Africom, Carter Ham, la crise libyenne et ses conséquences sur la sécurité dans la région.

Cette visite, qualifiée dans le communiqué de "nouvelle étape dans la coopération sécuritaire et antiterroriste croissante entre les Etats-Unis et l'Algérie", ont abouti à des "échanges d'analyses et d'informations sur la question sensible de la circulation d' armes ainsi qu' à une évaluation exhaustive du risque majeur de leur récupération par les groupes terroristes".

Le même communiqué a souligné qu'Alger a reçu depuis janvier trois importants émissaires américains chargés de la sécurité. Il s'agit du conseiller principal du président Barack Obama pour la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, John Brennan, le coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d'Etat, Daniel Benjamin, et enfin le commandant de l'Africom.

Football Transferts Commentaires live - Transferts

    • 13:07
    • NANI AIME LE SPECIAL ONE : Petite phrase de Nani, ce matin dans AS : "Je suis bien à Manchester United, mais je voudrais jouer pour Mourinho." Au Real Madrid donc...
    • 12:35
    • NEYMAR, LA RUMEUR REAL : Depuis hier soir, la chaîne Sky Sports Italia annonce que Neymar s'est engagé avec le Real Madrid dans la nuit. Aucun autre média et aucune partie n'évoquent ce matin un tel accord. "Ce serait perçu comme une grosse surprise en Espagne", nous dit le rédacteur en chef d'Eurosport.es, Ignacio Ruiz. Nous vous tenons informés...
    • 11:43
    • GERVINHO, LE REAL ET ARSENAL : Nouvelle rumeur étonnante : Gervinho serait sur les tablettes du Real Madrid, selon AS. Mais d'après les médias anglais, l'attaquant des Dogues serait très proche d'Arsenal où il pourrait signer pour 16 millions d'euros.
    • 11:34
    • VUCINIC VEUT PARTIR. Mirko Vucinic, l'attaquant monténégrin de l'AS Rome, veut quitter les Giallorossi. A 27 ans, Vucinic, auteur de 10 buts cette saison en Serie A, le dit clairement dans la Gazzetta dello Sport : "Je veux partir". La Juventus serait très intéressée mais la Roma en veut entre 25 et 30 millions d'euros alors que les Bianconeri ne veulent pas dépenser plus de 15 millions.
    • 10:59
    • Cristiano Ronaldo balaie d'un revers de la main l'idée d'un départ du Real Madrid. "Je ne me vois pas partir du Real. J'y suis très bien. Je pourrais y rester dix ans. Si je jouais pour l'argent, je pourrais gagner le double." A Manchester City ?
    • 10:55
    • L'Allemand Peter Zeidler, 48 ans, devrait être officialisé aujourd'hui comme le nouvel entraineur du FC Tours. Il succède ainsi à Daniel Sanchez parti à Valenciennes.
    • 10:52
    • PARIS, ET MAINTENANT SISSOKO : D'après la Dépêche du Midi, Moussa Sissoko serait convoité par Lyon mais aussi par le PSG. A 21 ans, le milieu international toulousain serait l'un des trois joueurs désirés par le PSG pour pallier le départ de Claude Makelele avec Alou Diarra et Blaise Matuidi. Natif de la région parisienne, Sissoko, qui n'a jamais caché son désir de rejoindre la Premier League, pourrait être tenté par ce pari. Le quotidien régional évoque un transfert de 12 millions d'euros.
    • 10:24
    • SANCHEZ PROCHE DE CITY. Annoncé proche du FC Barcelone, Alexis Sanchez pourrait finalement se retrouver à Manchester. Selon le Corriere dello Sport, Manchester City est sur le point de trouver un accord avec l'Udinese et le joueur. "City est en pole car le football anglais est très riche", lâche Giampaolo Pozzo, le propriétaire du club italien dans le quotidien sportif.
    • 10:04
    • MALOUDA VERS L'ITALIE ? Selon France Football, Florent Malouda aurait un "bon de sortie". Le milieu gauche de Chelsea serait tenté par l'Italie. Ses représentants l'auraient en effet proposé au Milan AC, l'Inter Milan et l'AS Rome.
    • 09:53
    • KONKO VERS LA LAZIO. Abdoulay Konko, qui évolue au Genoa depuis le mois de janvier, va changer de club. L'ancien latéral droit du FC Séville devrait signer à la Lazio Rome. Le club romain a en effet trouvé un accord avec le Genoa selon la Gazzetta dello Sport. Le Français remplacera Stephan Lichtsteiner, proche de la Juventus.
    • 09:49
    • MENEZ, RETOUR EN FRANCE ? Jérémy Menez est annoncé avec insistance sur le départ. Et selon France Football, le milieu offensif devrait bien quitter son club. D'après le magazine, l'ancien Monégasque serait sur les tablettes de plusieurs grands clubs européens (Arsenal, Milan AC) mais aussi en France. Le PSG et Marseille auraient ainsi inscrit son nom sur leurs tablettes.
    • 09:22
    • MAICON CONTRE RAMOS ? Selon le Corriere dello Sport, José Mourinho s'active toujours pour recruter Maicon. Le real Madrid aurait proposé Marcelo en échange mais Massimo Moratti, le président de l'Inter, voudrait Sergio Ramos. L'autre solution évoquée par le quotidien italien et qui semble plus probable : les Merengue pourraient acheter le Brésilien pour 20 millions d'euros.
    • 09:17
    • BIELSA A LA PLACE DE LEONARDO ? Leonardo est-il en danger ? La Gazzetta dello Sport se pose la question ce matin. En effet, le quotidien sportif italien révèle que Massimo Moratti, le président de l'Inter, a appelé Marcelo Bielsa, l'ancien sélectionneur du Chili. Et la Gazzetta se demande si c'est pour prendre la place du Brésilien sur le banc nerazzurro.
    • 08:46
    • CHRETIEN VERS TOULOUSE. D'après France Football, Toulouse serait entré en contacts avec Mickaël Chrétien. Le défenseur de Nancy pourrait quitter le club lorrain à un an de la fin de son contrat.
    • 08:40
    • MARSEILLE VA DEVOIR VENDRE. "Il faudra peut-être vendre un joueur avant le 30 juin", confirme un proche du club dans La Provence. Le quotidien régional évoque Fabrice Abriel, Edouard Cissé, Lucho et Souleymane Diawiara. Des joueurs qui pourraient être amenés à quitter le club.
    • 08:14
    • BLACKBURN PENSE A GIROUD? Selon France Football, Blackburn aurait un oeil sur Olivier Giroud. L'attaquant de Montpellier, auteur de 12 buts en L1 la saison passée, ne souhaiterait toutefois pas quitter la L1 pour le moment.
    • 07:49
    • NEWCASTLE REVE DE MATUIDI : D'après L'Equipe, Blaise Matuidi, qui est convoité par le PSG, serait sur les tablettes de Newcastle, qui voudrait l'associer à Yohan Cabaye. Les Verts ont annoncé hier vouloir 15 millions d'euros pour leur milieu de terrain de 24 ans.
    • 07:35
    • LES DESIRS DE BORDEAUX : Selon L'Equipe, Bordeaux espère s'offrir Pierre-Alain Frau, Landry N'Guemo et Nicolas Maurice-Belay. Les trois joueurs ont l'avantage d'être libres de tout contrat. Seul souci et pas des moindres, les Girondins doivent vendre avant de recruter.
    • 07:25
    • LA DERNIERE INFO D'HIER : ENYEAMA, CE SERAIT FAIT : Selon La Voix des Sports, le gardien nigérian Vincent Enyeama a officiellement signé son contrat avec Lille. Laissé libre par l'Hapoël Tel Aviv, il sera le deuxième gardien du LOSC derrière Mickaël Landreau.
    • eurosport.fr

Nouvelle-Zélande: un mort dans le séisme de lundi, de nouvelles répliques

© AFP Des immeubles détruits par le séisme, le 14 juin 2011 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande
© AFP Neil Sands

CHRISTCHURCH (AFP) - De nouvelles répliques continuaient mardi de secouer Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, frappée la veille par une série de fortes secousses qui ont fait un mort et 45 blessés, selon les autorités.

La ville de l'île du Sud a été frappée lundi à la mi-journée par un séisme de magnitude 5,2, dont l'épicentre se situait à 10 km et à une profondeur de 11 km. Quelques minutes plus tard, une autre secousse de magnitude 6 s'est produite, avec un épicentre à 14 km de la ville et à une profondeur de 11 km.

Christchurch se remettait juste du séisme du 22 février qui avait fait 181 morts et détruit une grande partie du centre-ville.

Le stade de rugby avait également été endommagé, conduisant les organisateurs de la prochaine Coupe du monde (9 septembre-23 octobre) à déplacer les matches prévus dans la ville.

Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un tremblement de terre de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes mais causé de gros dégâts matériels.

© AFP Des immeubles détruits par le séisme, le 14 juin 2011 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande
© AFP Neil Sands

Mardi, les autorités régionales ont confirmé la mort d'un homme âgé, pensionnaire d'une maison de retraite. Ni les circonstances de sa mort ni son âge n'ont été précisés.

Le nombre des blessés a été revu à la hausse, passant de 10 à 45, deux des blessés étant encore hospitalisés.

Alors que les températures baissent à l'approche de l'hiver austral, plus de 20.000 foyers ont passé la nuit sans électricité. De nombreux habitants ont été réveillés par une forte réplique de magnitude 4,7 qui s'est produite à 02h48 locales (14h28 GMT lundi).

"La ville a connu une nuit très difficile", a déclaré le maire Bob Parker, sur Radio New Zealand.

Les écoles restaient fermées mardi tandis que les habitants de Christchurch et des quartiers les plus touchés, comme Summer ou Lyttleton, commençaient à nettoyer et déblayer les débris.

La compagnie électrique Orion a indiqué que le courant devrait être entièrement rétabli dans la journée.

Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'à septembre 2010.

La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15.000 secousses sismiques par an.

Mise à jour le 09:31 - 14/06/11

Ronaldo : "Si je jouais pour l'argent..."

CR7 : regrets et projets - FOOTBALL - Liga
Eurosport

Cristiano Ronaldo ne compte pas partir du Real Madrid, où il se dit prêt à rester dix ans de plus, aux côtés d'Adebayor, Contrao, Aguero et Neymar, si ça ne dépendait que de lui. Le Portugais dit néanmoins ne pas s'habituer aux insultes qu'il reçoit dans les stades de Liga. "Je ne comprends pas..."

Cristiano Ronaldo a accordé mardi une longue interview à la radio Cadena Cope, avec l'espoir, visiblement, d'apaiser les esprits autour de sa personne, son possible départ du Real, et ses relations avec Mourinho. Dans cet entretien, il a tenu à mettre les choses au clair quant à sa situation sur le marché des transferts. Depuis plusieurs jours, Manchester City serait disposé à casser sa tirelire pour se l’offrir. CR7 balaye d'un revers de main l'hypothèse d'un départ. "Je ne vais pas partir du Real Madrid, annonce-t-il. Je me sens bien ici. Si je jouais pour l'argent, je pourrais avoir le double de ce que j'ai sur mon compte. Mais le plus important pour moi est la manière dont on traite les gens. "

Tout n'est pas rose pour autant en Espagne. Les supporters lui mènent la vie dure et cela ne le laisse pas indifférent. "En Espagne, je me fais beaucoup plus insulter, regrette le Portugais. Je ne comprends pas que l'on dise des choses comme "Cristiano : va mourir". Un comportement auquel il ne pourra pas "s'accoutumer", mais il devra bien "vivre avec". Qu’importe, le Ballon d'Or 2008 se dit prêt à rempiler pour un très long bail avec la Maison Blanche : "Si le président me proposais de signer pour dix ans, je le ferai."

"Vous savez mieux que moi comment les choses se sont passées "

S'il dit ne pas donner d'importance à son duel avec Lionel Messi, Cristiano Ronaldo a faim de titres. Et ce n'est pas la Copa del Rey décrochée cette saison qui va le rassasier : "Nous avons le potentiel pour gagner plus", glisse l'ancien Mancunien, qui reconnait penser très fort à la dixième Ligue des Champions désirée par les Merengue - la fameuse Décima : "Ce n'est pas une obsession mais je serai ravi de la gagner". En attendant, il remet un tacle aux arbitres à l'heure d'évoquer les échecs de l'exercice 2010-20011 : "Vous savez mieux que moi comment les choses se sont passées en Liga et en Ligue des champions. Nous n'allons pas en parler à nouveau car cela va provoquer un nouvel ouragan."

Toujours ravi d'évoluer sous les ordres de José Mourinho ("C'est le meilleur"), Cristiano Ronaldo conclut sur le mercato de la Maison Blanche. Il dit qu'il aimerait voir Luis Figo remplacer Jorge Valdano au poste de directeur sportif. Et pour l'équipe, il tresse des lauriers à Fabio Coentrao, le latéral portugais de Benfica qui "serait une grande recrue", estime que Kun Aguero et Neymar sont deux grands joueurs et apporte clairement sous soutien à Emmanuel Adebayor. "C'est un bon footballeur et il est très important dans le vestiaire. Il est comme Marcelo, qui transmet une énergie positive". Le message est passé...

Eurosport - Glenn CEILLIER

Burkina Faso-Audiences: La représentante de la BM et l'ambassadeur du Canada chez le Premier ministre

OUAGADOUGOU (Xinhua) - Le Premier ministre burkinabé, Luc Adolphe Tiao, a reçu en audience lundi à Ouagadougou la représentante de la Banque mondiale (BM) au Burkina, Galina Sotoruva et l'ambassadeur du Canada au Burkina, Jules Savaria, venus évoquer des questions de coopération bilatérale avec le chef du gouvernement.
Burkina Faso-Audiences: La représentante de la BM et l'ambassadeur du Canada chez le Premier ministre

A sa sortie d'audience, la représentante de la BM a laissé entendre qu'elle a échangé avec le Premier ministre de l'appui de son institution au processus de décentralisation au Burkina.

Mme Sotoruva a dit qu'elle a saisi l'occasion pour féliciter le chef du gouvernement pour sa volonté affichée à sortir le pays des moments difficiles qu'il est en train de traverser suite aux mutineries et des vagues de mouvements sociaux.

"L'objectif de cette visite était de le féliciter suite à sa nomination et lui souhaité beaucoup de courage et de succès dans un travail qui est assez difficile pour sortir le Burkina de cette période de crise et poursuivre avec des réformes et une croissance forte plus que par le passé", a-t-elle dit.

Mme Sotoruva a également déclaré qu'elle a discuté du programme de la BM venant en appui au développement du Burkina, surtout le volet décentralisation. Selon la représentante de la BM, le Premier ministre a indiqué que le moment est venu de tourner la crise en une opportunité.

L'ambassadeur du Canada au Burkina dit être venu témoigner de l'excellence des relations de coopération entre le Burkina et son pays. Le diplomate a également dit avoir apprécié les mesures prises par le gouvernement pour une sortie de crise.

"Nous avons passé en revue l'état des relations entre les deux pays axé sur des programmes de coopération depuis 1962 ", a-t-il dit.

BURKINA FASO : Des milliers d’hectares de forêts perdus par an

Malgré les efforts de reboisement permettant la mise sous terre de plusieurs milliers de plants chaque année au Burkina Faso, les autorités tirent la sonnette d'alarme devant le taux de dégradation élevé des forêts dans ce pays sahélien.

Selon une enquête du ministère de l'Environnement et du Développement durable, quelque 110.500 hectares de forêts sont détruits par an, soit 4,04 pour cent de la superficie totale. Ces données étaient enregistrées entre 1992 et 2002, mais la tendance se poursuit, selon le ministère qui indique que plus de 75.000 hectares sont utilisés pour les cultures. Et les régions les plus touchées sont le centre-ouest, l'est et le sud-ouest du Burkina.

"Les facteurs sont la baisse de la pluviométrie, les feux de brousse, la demande de produits ligneux et non ligneux, le défrichement car il faut débrousser davantage pour avoir plus de récoltes", indique à IPS, Soumaila Bancé, le point focal de la Convention sur la diversité biologique au Conseil national pour l'environnement et le développement durable.

"Nous avons une augmentation de la demande qui dépasse l'offre. La population augmente et les ressources ne sont plus suffisantes pour la nourrir. La superficie qu'on restaure ne suffit pas pour couvrir la demande", ajoute Bancé.

Le taux de croissance de la population burkinabè est de 3,1 pour cent selon le dernier recensement de 2006.

Les résultats de l'enquête du ministère de l'Environnement montrent aussi que dans la région de Kompienga, dans l'est du Burkina, la destruction des formations naturelles a été en moyenne de 1.600 kilomètres carrés en 15 ans. Au niveau du Poni et du Noumbiel, dans le sud-ouest, les savanes arborées ont perdu 60 pour cent de leur étendue au profit de la savane arbustive.

Mais, il y a aussi la pauvreté qui pousse des jeunes sans emploi à s'acharner sur des ressources qui n'appartiennent à personne. Donc, ils coupent le bois vert et n'attendent pas la maturation des fruits, a constaté Bancé.

"On cueille les fruits immatures; or quand les fruits sont mûrs, il y a des chances de régénération car les graines des fruits qui mûrissent germent et poussent pour remplacer les grands arbres", souligne Bancé.

Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Burkina se situe dans la zone rouge actuellement en raison de la dégradation accélérée des forêts, qui affecte également les terres.

Entre 1992 et 2009, le centre-ouest du pays a connu un taux de déforestation "extrêmement élevé" pour l'agriculture, indique l'UICN qui situe à 40 pour cent les superficies perdues au profit des champs.

Au niveau national, il y a une accélération de la dégradation à partir des années 1990, ajoute l'UICN dans une étude publiée en mai 2011. Entre 1982 et 1990, elle se situait à 11 pour cent, mais depuis les années 2000, la superficie dégradée atteint 43 pour cent.

"Il y a un certain nombre de menaces qui pèsent sur la diversité biologique de notre pays du fait de la dégradation accélérée des forêts", affirme à IPS, Mouni Sawadogo, chef du programme UICN au Burkina Faso.

La dégradation des forêts menace l'existence d'une soixantaine d'espèces végétales dans le pays. La liste rouge de l'UICN indique qu'il y a des espèces animales menacées d'extinction et dans certains lacs, des espèces de poissons ont un poids moyen 20 fois inférieur à ce qu'ils avaient il y a 30 ans.

Selon Bance, le baobab du chacal, le kapokier, et le prunier sauvage sont parmi les espèces végétales menacées de disparition.

"Il y a une prise de conscience, mais le manque de financement ne suit pas et le code forestier n'est pas appliqué", explique Sawadogo.

"Si nous voulons restaurer la biodiversité et freiner l'action destructrice sur les forêts, il faut continuer la reforestation", préconise Sina Sere, le directeur général du Centre national des semences forestières.

Chaque année, 10 millions de plants sont mis sous terre dans le cadre des campagnes de reforestation, mais très peu survivent en raison du manque d'entretien.

Un plan stratégique 2010-2020 adopté à Nagoya, au Japon, exige que chaque pays restaure au moins 15 pour cent de ses zones dégradées chaque année d'ici à 2015.

Selon l'UICN, les forêts produisent actuellement un sixième des émissions mondiales de carbone lorsqu'elles sont déboisées, surexploitées ou dégradées.

Par contre, souligne l'UICN dans son rapport, les forêts réagissent avec sensibilité au changement climatique lorsqu'elles sont gérées de façon durable. Elles produisent du combustible ligneux (biocarburant) qui remplace favorablement les combustibles fossiles. Et elles ont également le potentiel d'absorber un dixième des émissions de carbone mondiales prévues pour la première moitié de ce siècle dans leur biomasse et de les emmagasiner à perpétuité.

"Il faut associer les populations à la gestion des forêts car elles ont une capacité réelle de réaction. Il y a ça et là des paysans innovateurs ou des actions de conservation qui marchent; on doit s'inspirer de leur expérience, combiner cela avec ce que la recherche fait et rendre cela disponible pour reproduire ce qui marche déjà", insiste Sawadogo. "Cela permet de maintenir la diversité biologique sur le terrain, et permet aussi aux populations de vivre de cela".

"Pour la préservation des ressources naturelles - l'utilisation durable des ressources naturelles - les composantes sociales et économiques doivent être intégrées dans le processus de conservation", ajoute Sawadogo. Il faut respecter les principes de bonne gouvernance à tous les niveaux de la ressource naturelle, dit-il.

article écrit par Brahima Ouédraogo pour l'agence IPS

La Chine dément tout néocolonialisme en Afrique

La Chine a rejeté ce mardi l'idée selon laquelle son influence croissante en Afrique s'apparenterait à une nouvelle forme de colonialisme, ainsi que semble l'avoir laissé entendre Hillary Clinton.

Durant sa récente tournée en Afrique, la secrétaire d'Etat américaine a déclaré lors d'une intervention à la télévision zambienne que l'Afrique devait être vigilante face au risque de «néocolonialisme». Sans citer la Chine, elle a souligné que les Etats-Unis entendaient pour leur part aider les pays africains à se développer par eux-mêmes.

«Victimes de l'occupation et de la persécution coloniales»

Interrogé sur les propos d'Hillary Clinton, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a répondu, sans citer la secrétaire d'Etat, que son pays n'était nullement une force de coercition ou d'exploitation en Afrique.

«La Chine et les pays d'Afrique ont été historiquement les victimes de l'occupation et de la persécution coloniales, et savent tous parfaitement ce que signifie le colonialisme», a déclaré Hong Lei au cours d'un point presse à Pékin.

Coopération «mutuellement bénéficiaire»

«Nous n'avons jamais imposé notre volonté aux pays africains», a-t-il ajouté. «Nous espérons que les pays concernés seront capables de regarder la coopération sino-africaine de manière objective et juste.»

La Chine se tourne de plus en plus vers l'Afrique pour ses approvisionnements en ressources pétrolières et minérales. Elle est toutefois accusée de ne pas formuler les mêmes exigences éthiques que les pays occidentaux à l'égard des dirigeants africains. Hong a balayé ces critiques en affirmant que la Chine souhaitait une coopération «mutuellement bénéficiaire» avec les pays africains.

Reuters