11 juin, 2011

Johnny Hallyday évoque l'affaire DSK

Le chanteur est revenu sur les accusations de viol dont il avait fait l'objet en 2002.

"Plus on gagne de l'argent, plus on réussit, plus on est la cible de critiques odieuses", a déclaré le chanteur populaire. (AFP) "Plus on gagne de l'argent, plus on réussit, plus on est la cible de critiques odieuses", a déclaré le chanteur populaire. (AFP)

Johnny Hallyday a évoqué, dans un entretien publié samedi 11 juin par TV Magazine, les accusations de viol émises à son encontre il y a quelques des années. "Plus on réussit et plus on est la cible de critiques odieuses", a-t-il notamment déclaré à propos de l'affaire DSK.

"On vit une époque terrifiante", ajoute le chanteur. "Je n'ai pas les détails de l'histoire et je n'aime pas m'occuper de la vie des gens... Je m'aperçois juste que plus on gagne de l'argent, plus on réussit et plus on est la cible de critiques odieuses", ajoute-t-il.

"On a été malheureux"

"J'ai été accusé de viol, moi aussi. C'est une histoire qui nous a poursuivis, moi et ma famille, pendant deux ans! On a été malheureux, moi, ma femme et mes enfants avant que l'on découvre les mensonges de mon accusatrice", poursuit Johnny Hallyday.

"Honnêtement, je trouve qu'on vit une époque terrifiante...", conclut-il. Et de juger "formidable" l'attitude d'Anne Sinclair, l'épouse de Dominique Strauss-Kahn qui lui apporte un soutien public sans faille.

Johnny Hallyday avait été accusé de viol en avril 2002 par une hôtesse qui affirmait que les faits avaient eu lieu un an plus tôt à bord d'un yacht amarré à Cannes. Jamais mis en examen, le chanteur fut entendu par la justice comme "témoin assisté". En avril 2006, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé le non-lieu dans l'affaire.

Le Nouvel Observateur - AFP

Une première pour Tsonga

tsonga queen's 11062011

Jo-Wilfried Tsonga
© GLYN KIRK / AFP

Bourreau de Rafael Nadal la veille, Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour la finale du tournoi sur gazon du Queen's, une première pour le Manceau sur cette surface. Pour y parvenir, Tsonga a dominé le Britannique James Ward 6-3, 7-6 (7). Cette demi-finale n'était pas une partie de rigolade pour la tête de série N.5, qui a été accrochée dans le deuxième set face au 216e joueur mondial. Tsonga jouera en finale face à Murray.

Après avoir remporté la première manche 6-3, Tsonga pensait sans doute avoir fait le plus dur et s'est totalement relâché au début du deuxième set. Conscient qu'il n'avait plus rien à perdre, et jouant devant son public, James Ward a pris rapidement le service du Français pour mener 2-0, puis 4-1. C'est alors que le Manceau s'est réveillé pour renverser la tendance et arracher un tie-break pour s'imposer dans ce jeu décisif 9-7. Au prochain tour, il retrouvera un autre Britannique. Et cette finale s'annonce compliquée face à Andy Murray. Tsonga visera tout de même un sixième titre, le premier de sa carrière depuis qu'il n'a plus d'entraîneur officiel. Le Sarthois participera à sa deuxième finale de l'année, après celle disputée à Rotterdam.

Dans l'autre demi-finale, Murray n'a fait qu'une bouchée de l'Américain Andy Roddick 6-3 6-1. Dès le premier jeu, Murray a pris les devants en faisant le break. "J'ai réalisé un bon début de match (3-0 puis 4-1, ndlr) et je suis parvenu à le breaker d'entrée dans chaque set, a expliqué Murray à l'issue de la rencontre. Ce n'est pas courant de faire un match aussi bon. C'est l'un de mes meilleurs, tout ce que je touchais restait dans le court. Si on rejouait cette rencontre, je ne sais pas si le résultat serait le même (...) Andy est venu assez souvent au filet mais j'ai réussi pas mal de passings (...) Je ne m'étais pas rendu compte que c'était allé si vite." Et pour le plus grand plaisir du public britannique, il a bouclé cette rencontre en ne concédant que quatre jeux, de quoi donner confiance aux supporteurs anglais qui attendent depuis 1936 la victoire d'un Britannique à Wimbledon. Mais n'est pas Fred Perry qui veut, et Murray devra faire face à un Jo-Wilfried Tsonga en pleine confiance depuis qu'il a éliminé Rafael Nadal.

Somalie: le ministre de l'Intérieur tué par sa nièce dans une attaque suicide

MOGADISCIO (© 2011 AFP) - Le ministre somalien de l'Intérieur Abdishakur Cheikh Hassan a été tué vendredi à son domicile, trahi par sa propre nièce qui a fait sauter les explosifs qu'elle portait sur elle, a annoncé un responsable des services de sécurité.
Somalie: le ministre de l'Intérieur tué par sa nièce dans une attaque suicide

© AFP Abdurashid Abdulle. Des soldats gouvernementaux à Mogadiscio le 7 juin 2011

"Le ministre est décédé à l'hôpital" des suites d'une attaque suicide menée à son domicile, a indiqué à l'AFP ce responsable, Adan Mohamed. "Les informations dont nous disposons pour l'instant indiquent qu'une jeune femme, qui était la nièce du ministre, a mené cette attaque", a poursuivi M. Mohamed. La jeune femme a été tuée dans l'explosion qu'elle a déclenché.

D'autres sources dans les milieux des services de sécurité en Somalie ont également indiqué que c'était la nièce du ministre qui avait déclenché les explosifs qu'elle portait sur elle. Hebergée chez son oncle depuis trois jours, elle aurait ainsi pu tromper la vigilance des responsables chargé de la sécurité de ce dernier.

Les islamistes shebab qui combattent le gouvernement de transition somalien ont revendiqué cette attaque, selon la radio somalienne Alfurqan qui leur est très proche. "Les dirigeants shebab ont déclaré à la radio islamique Alfurqan qu'ils étaient les instigateurs de l'attaque qui a tué le ministre de l'Intérieur", a annoncé cette radio.

Jeudi, un civil avait été tué dans l'enceinte du port de Mogadiscio lors d'une attaque menée par deux kamikazes. Le 30 mai, deux soldats ougandais de la force de l'Uion africaine en Somalie (Amisom) avaient été tués sur une de leur base du sud de Mogadiscio dans une attaque-suicide perpétrée par au moins trois assaillants.

Depuis une vaste offensive lancée en février par les forces gouvernementales soutenues par l'Amisom, les shebab ont subi plusieurs revers militaires à Mogadiscio ainsi que dans le sud-ouest du pays, et ils ont fait venir des renforts dans la capitale pour tenter de reprendre les positions perdues et décidé de multiplier les attaques-suicide, selon des sources sécuritaires régionales.

Des responsables shebab et des combattants étrangers d'Al-Qaïda installés en Somalie avaient pour leur part promis le mois dernier de "venger très bientôt la mort de (leur) chef Oussama Ben Laden", tué au Pakistan par des soldats américains le 2 mai. Les shebab ont fait allégeance à Al-Qaïda en 2010.

"Le ministre de l'Intérieur est décédé et a été tué lors d'une attaque terroriste", a confirmé de son côté le ministre de l'Information, Adulkarim Jama, sur les ondes de Radio Mogadiscio.

Plusieurs autres personnes ont été blessées, lors de l'explosion survenue alors que le ministre de l'Intérieur et de la sécurité recevait d'autres responsables chez lui, a indiqué un autre responsable de la sécurité, Ibrahim Siyad.

Des soldats ont immédiatement été déployés en renfort dans les quartiers de Mogadiscio sous contrôle du gouvernement de transition, pour tenter de prévenir d'autres éventuelles attaques, ont constaté des habitants.

Il s'agit de la troisième attaque suicide en moins de deux semaines à Mogadiscio, les deux précédentes ayant déjà été revendiquées par les islamistes shebab, qui ont fait voeu d'allégeance depuis 2010 à Al Qaida.

Les emails de Sarah Palin rendus publics

Les reporters dépêchés à Juneau, en Alaska, sont repartis avec plusieurs cartons contenant la correspondance de l'ancienne gouverneur d'Alaska.
Les reporters dépêchés à Juneau, en Alaska, sont repartis avec plusieurs cartons contenant la correspondance de l'ancienne gouverneur d'Alaska. Crédits photo : Brian Wallace/AP

Des milliers de pages d'emails professionnels de Sarah Palin ont été rendus publics par l'État de l'Alaska. Les médias anglo-saxons ont engagé des moyens importants pour espérer y dénicher un scoop.

Qui trouvera la pépite ? Les médias américains mais aussi britanniques se sont lancés dans une course pour décortiquer le plus rapidement possible les 24.000 pages d'emails professionnels de Sarah Palin lorsque l'ex-candidate républicaine à la vice-présidence américaine était encore gouverneur de l'Alaska. Ces emails, couvrant la période de décembre 2006 à septembre 2008, ont été rendus publics à la demande des médias en vertu des lois sur la transparence de cet État américain.

De grands titres internationaux, comme le Guardian, le New York Times ou le Washington Post ont dépêché des reporters à Juneau, la capitale de l'Alaska, pour mettre la main sur ces documents contre 725 $ de frais de photocopies. L'État a en effet choisi de diffuser les emails sous forme écrite. C'est donc armés de scanners que les journalistes se sont mis à numériser les milliers de pages de correspondance, afin de les mettre en ligne.

Dès lors, ces médias ont également fait appel à leur lectorat pour les aider à parcourir la masse de documents. Si certains sites, comme MSNBC.com, ont recruté 40 volontaires, le New York Times et le Guardian ont fait le choix de laisser les internautes consulter librement les emails et de les alerter lorsqu'ils feront une découverte intéressante. Un procédé similaire avait été utilisé en 2009 par le Guardian pour analyser 458.000 pages sur les notes de frais des députés britanniques. À ce jour, la moitié des documents ont été passés en revue par près de 30.000 internautes.

Une machine à UV dans la résidence du gouverneur

Live blogging, comptes Twitter spéciaux ... l'artillerie lourde a été sortie, mais dans quel but? Vingt-quatre heures après le début de l'examen des emails de Sarah Palin, aucune information vraiment palpitante n'a encore été découverte. L'amour de Sarah Palin pour les néologismes et le style familier («unflippinbelievable», «what a goof» , «yurk», «thank the lord», ou «we love the mobster in ya»), décrié par ses ennemis politiques, y est confirmé. L'importance de la religion dans ses fonctions aussi ( «Dieu me dira ce que je dois faire avec le budget de l'État, car j'ignore pour le moment le bon chemin ... mais il me guidera», écrivait-elle en 2008 lors des négociations sur le budget de l'État).

La correspondance couvre également des épisodes plus intéressants, comme le Troopergate, ou bien la décision de la gouverneure d'ouvrir des forages pétroliers dans des zones protégées de l'Alaska. Mais ce qui pourrait intéresser le plus les médias anglo-saxons est la période où Sarah Palin a été choisie comme co-listière de John Mc Cain lors des présidentielles de 2008, et la campagne qui s'en est suivie.

«Comprendre comment Sarah Palin pourrait gouverner les États-Unis»

Bien que les services de l'État de l'Alaska aient veillé à ce que les correspondances personnelles de la gouverneure ne soient pas transmis aux journalistes, certains détails de la vie privée de Sarah Palin ont en outre été découverts. Ainsi apprend-on l'inquiétude de la gouverneure lorsque la nouvelle de la grossesse de sa fille mineure, qui avait fait grand bruit lors de la campagne présidentielle, commençait à se propager. Ou plus trivialement, l'existence d'une machine à UV dans la résidence de fonction de Sarah Palin (payée par la famille Palin, et non avec les fonds de l'État).

«C'est vrai, nous n'avons pas encore trouvé d'histoire renversante dans la petite portion d'emails que nous avons pu consulter jusqu'à présent, se défend le Guardian. Mais on ne peut pas dire qu'il ne sert à rien d'étudier les milliers d'emails écrits et consultés par l'une des figures les plus controversées de la politique américaine.» «Au minimum, ils nous montreront comment Sarah Palin a dirigé l'Alaska, ce qui pourrait nous donner une idée de comment elle compte gouverner quelque chose de plus gros - disons les États-Unis», poursuit le quotidien britannique.

L'entourage de Sarah Palin a lui décidé de faire de cette publication un atout pour la possible candidate des républicains aux élections de 2012. «Ces milliers d'emails montrent une gouverneure engagée dans sa fonction de PDG de son État. Tout le monde devrait les lire.»

Pression croissante sur la Syrie après la répression

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters |

Image d'une manifestation à Tal Kalakh, le 10 juin 2011.

Image d'une manifestation à Tal Kalakh, le 10 juin 2011.AFP/-

Les Etats-Unis soutiennent la résolution sur la Syrie proposée par les Européens au Conseil de sécurité de l'Onu, a confirmé vendredi la Maison Blanche. "Les Etats-Unis condamnent fermement l'usage effroyable de la violence par le gouvernement syrien à travers la Syrie aujourd'hui", indique le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, dans un communiqué. "La violence et les brutalités doivent cesser immédiatement", ajoute la Maison Blanche.

"Le gouvernement syrien conduit la Syrie sur un chemin dangereux", ajoute la Maison Blanche. "Les forces de sécurité syriennes continuent de tirer, d'attaquer et d'arrêter des manifestants et des prisonniers politiques sont toujours détenus". "C'est le genre de violence révoltante qui conduit les Etats-Unis à soutenir une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les actions du gouvernement syrien et appelant à la fin immédiate de la violence et des violations des droits de l'homme fondamentaux", explique la Maison Blanche.

Un projet de résolution proposé par la France, le Portugal, la Grande-Bretagne et l'Allemagne condamne le régime de Damas et n'exclut pas que les forces de sécurité syriennes se soient rendues coupables de crimes contre l'humanité.

Neuf des 15 membres du Conseil se sont dits prêts à voter le texte mais la Chine et la Russie ont exprimé leur réticences à soumettre le cas syrien au Conseil, Moscou ayant même laissé entendre qu'il était prêt à y opposer son veto.

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pourtant "un ami" du président syrien, a décrit comme une "atrocité" la répression chez son voisin. Alors que la Turquie a décidé de garder les frontières ouvertes, des milliers de Syriens, dont beaucoup originaires de Jisr al-Choughour, s'y sont réfugiés ces derniers jours.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a qualifié d'"inacceptable" l'usage de la force militaire fait par le régime syrien contre les civils et s'est dit "profondément inquiet" des violences qui se poursuivent en Syrie.

Washington veut renforcer ses relations commerciales avec l'Afrique

LUSAKA (© 2011 AFP) - Les Etats-Unis souhaitent renforcer leurs relations commerciales avec l'Afrique en investissant dans les peuples du continent, a déclaré la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a mis en exergue ses distances avec la politique commerciale de la Chine.
Washington veut renforcer ses relations commerciales avec l'Afrique

© AFP Thomas Nsama. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton et le président zambien Rupiah Banda à Lusaka le 10 juin 2011

En Zambie, première étape de sa tournée africaine, Mme Clinton a défendu la politique commerciale américaine qui offre des bénéfices commerciaux aux pays remplissant les normes démocratiques et celles du marché libre.

"Nous pensons qu'à long terme, les investissements en Afrique doivent être durables et pour le bénéfice du peuple africain", a déclaré Mme Clinton a la télévision sud-africaine.

"C'est facile, et nous avons vu cela à l'époque coloniale, c'est facile de venir, sortir les ressources naturelles, payer les dirigeants et partir. Et quand vous partez, vous ne laissez pas grand chose derrière pour les peuples qui restent", a-t-elle ajouté.

"Lorsque les gens viennent en Afrique pour réaliser des investissements, nous voulons qu'ils le fassent bien mais nous voulons également qu'ils le fassent efficacement. Nous ne voulons pas qu'ils mettent à mal la bonne gouvernance", a-elle affirmé.

"Nous ne voulons pas voir un nouveau colonialisme en Afrique", a-t-elle dit.

"Les Etats-Unis investissent dans le peuple de Zambie, pas uniquement dans les élites", a ajouté la secrétaire d'Etat, jugeant que l'économie administrée chinoise n'est pas un modèle pour d'autres nations en développement.

"Sur le long terme, le moyen terme et même sur le court terme", elle ne l'est pas, a-t-elle dit.

Elle a aussi dit que "la bonne gouvernance (le modèle occidental) libère le potentiel des peuples", alors que "les régimes autoritaires mettent tout le monde dans le même moule".

"Les jeunes ne vont pas accepter qu'on leur dise quoi faire", a-t-elle dit par ailleurs, dans une allusion à la vague de révoltes dans le monde arabe.

Les investissements chinois en Zambie en 2010 ont été estimés à un milliard de dollars et ont créé 15.000 emplois.

Un accord avec la compagnie minière chinoise Zhougui Mining annoncé en janvier a promis des investissements supplémentaires de cinq milliards dans les années à venir.

Mais les pratiques chinoises en matière de relations sociales ont déclenché des protestations lors que deux dirigeants chinois d'une mine ont été accusés d'avoir ouvert le feu et blessé onze mineurs qui protestaient contre leurs mauvaises conditions de travail dans la mine de charbon de Collum.

La visite d'Hillary Clinton en Zambie traduit l'intérêt croissant des Etats-Unis pour les économies africaines.

La Chine a dépassé les Etats-Unis comme partenaire commercial de l'Afrique, après que les échanges aient augmenté de plus de 40% l'an passé à 126.9 milliards de dollars.

Les Etats-Unis seraient les principaux donateurs de l'Afrique, ayant fourni près 7,6 milliards de dollars, mais les comparaisons sont difficiles car la Chine ne donne pas d'informations détaillées sur ses programmes d'aide.

Mme Clinton se trouve à Lusaka dans le cadre de la conférence annuelle du groupe de l'Agoa (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique).

Cette législation américaine permet à 37 pays africains d'exporter sans droits de douane aux Etats-Unis, depuis 2000 et jusqu'en 2015, si les bénéficiaires respectent les normes fondamentales de la démocratie et du libre marché.

Burkina Faso : le parti au pouvoir soutient l'opération de rétablissement de l'ordre à Bobo-Dioulasso

OUAGADOUGOU (Xinhua) - Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir au Burkina Faso, a salué, dans une déclaration rendue publique vendredi, le rétablissement de la discipline et le respect des valeurs de la démocratie.Burkina Faso : le parti au pouvoir soutient l'opération de rétablissement de l'ordre à Bobo-Dioulasso

CC BY SA Semiliki. Le marché de Bobo-Dioulasso

Fustigeant la récente mutinerie, la déclaration trouve que l'opération de désarmement des mutins était un acte salutaire qui restaure l'autorité de l'Etat.

Le parti au pouvoir condamne avec vigueur ce qu'il a qualifié comme des actes d'indiscipline de quelques soldats dont l'objectif final était de piller, voler, saccager et terroriser des citoyens, souligne la déclaration.

Le CDP salue la détermination dont le gouvernement fait montre, en vue de restaurer l'autorité de l'État.

Les 31 mai et 1er juin 2011, un groupe de soldats de la garnison de Bobo-Dioulasso a déclenché une mutinerie et se sont livrés à des pillages, à des vols et à un vandalisme sans précédent sur des biens publics et privés.

Libye: les pro-Kadhafi pilonnent la ville historique de Ghadames

BENGHAZI (Libye) - Les forces fidèles au colonel libyen Mouammar Kadhafi ont pilonné samedi la ville historique de Ghadames, à quelque 600 km au sud-ouest de Tripoli, a-t-on appris de sources rebelles.

Il s'agit des premiers affrontements dans ce secteur entre les forces loyales et les rebelles depuis le début de l'insurruction le 15 février contre le colonel Kadhafi en février.

Les bataillons de Kadhafi pilonnent la ville archéologique de Ghadames pour la première fois depuis le déclenchement de la révolution, a indiqué une source rebelle.

L'AFP n'a pu vérifier ces informations de source indépendante.

Ghadames, connue sous le nom de Perle du désert, est l'une des plus anciennes villes de la région présaharienne. Elle a pris la suite de Cydamae, ville fortifiée dont Cornelius Balbus avait fait une alliée de Rome lors de son expédition victorieuse contre les Garamantes, en 19 av J.-C.

Située à la frontière de la Tunisie et de l'Algérie, cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1986.

Par ailleurs, les forces pro-Kadhafi ont continué à pilonner la zone de Dafniyeh dans la région de Misrata, enclave rebelle à 200 km à l'est de Tripoli, a indiqué la rébellion sans faire état de victime.

Vingt personnes ont été tuées et plus de 80 blessées dans un violent bombardement vendredi du même secteur par les forces du régime, selon des rebelles sur place.

Sur le front de Djebel Nafoussa (ouest), les rebelles ont signalé des combats et des bombardements vendredi et samedi notamment dans les régions de Kekla et Bir Al-Ghanam.

Ils ont également fait état d'une tentative des forces de M. Kadhafi d'entrer dans la ville de Yefren dans la même région, faisant état de violents affrontements, sans autre précision.


(©AFP /

Le chef d'Al-Qaïda en Afrique de l'est tué à Mogadiscio

NAIROBI (© 2011 AFP) - Le chef présumé d'Al-Qaïda en Afrique de l'Est, le Comorien Fazul Abdullah Muhammad, un des acteurs-clés des attentats anti-américains de 1998 à Nairobi et Dar es-Salaam, a été tué en début de semaine à Mogadiscio au hasard d'un banal accrochage sur un barrage routier.
Le chef d'Al-Qaïda en Afrique de l'est tué à Mogadiscio

© AFP/Archives. Photo non datée remise en octobre 2001 par le FBI de Fazul Abdullah Muhammad, un des 22 terroristes les plus recherchés

"Nous avons reçu cette information des autorités somaliennes", a déclaré à l'AFP le chef de la police kényane Mathew Iteere, confirmant des informations d'un haut responsable des insurgés somaliens shebab.

"On nous a dit que deux terroristes avaient été tués en Somalie mercredi. Ils ont été identifiés comme Fazul Mohammed et Ali Dere. C'est ce que nous ont dit nos homologues en Somalie", a déclaré samedi à l'AFP M. Iteere.

"L'un des deux hommes, qui a été tué, est Fazul Abdullah, que Dieu bénisse son âme", a déclaré à l'AFP un leader des shebab, sous couvert d'anonymat.

"Il est mort, mais il vit encore pour les milliers de moujahidine qui continuent de combattre les ennemis de l'islam", a commenté ce chef jihadiste.

Cette information n'avait pas été encore confirmée samedi après-midi de source américaine.

Selon les services de sécurité du gouvernement somalien, les deux hommes ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi dans la périphérie nord de la capitale somalienne au cours d'un simple accrochage sur un barrage routier.

"Nos forces ont tiré sur deux hommes qui ont refusé de s'arrêter à un barrage. Ils ont tenté de se défendre alors qu'ils étaient cernés", a expliqué à l'AFP un commandant des forces TFG (gouvernement de transition somalien), Abdikarim Yusuf.

"Nous avons récupéré leurs papiers d'identité, dont un passeport étranger", a-t-il précisé.

L'incident a eu lieu vers 02H00 locales dans le corridor d'Afgoye, selon une source sécuritaire régionale. Les deux individus circulaient à bord d'un pick-up, chargés notamment de médicaments et d'ordinateurs portables.

Ils se seraient égarés dans la zone gouvernementale alors qu'ils tentaient de rejoindre les lignes shebab, toujours selon cette même source.

Selon une source somalienne proche de l'enquête, l'étranger était en possession d'un passeport sud-africain, au nom de Daniel Robinson, né en 1971.

Le passeport, émis le 13 avril 2009, indique que son détenteur a quitté l'Afrique du Sud le 19 mars pour la Tanzanie, où il s'est vu remettre un visa de séjour, unique visa qui figure dans le document de voyage.

L'homme était en possession de 40.000 dollars en liquide, et de nombreux téléphones portables. Il venait apparemment de Lower Juba (sud de la Somalie), où il dirigeait un groupe de combattants étrangers sous le nom de guerre "d'Abu-Abdirahman le Canadien", a précisé la même source.

Contrairement à l'usage dans ce genre d'incidents, relativement banal à Mogadiscio, les deux corps ont été collectés par les hommes de la NSA, les services de renseignements somaliens, puis remis aux services américains qui ont procédé à des analyses d'ADN.

Le deuxième homme serait en fait un Kényan dénommé Mohammed Dere, et non Ali Dere, comme indiqué par erreur par le chef de la police kényane, selon une source sécuritaire à Nairobi, qui précise que les services kényans étaient eux-mêmes en train de procéder à des analyses d'ADN.

Des photos prises peu après l'incident montrent le corps ensanglanté, gisant sur le dos, face vers le ciel, ainsi que le 4X4 au pare-brise --visiblement blindé-- criblé d'impacts de balles. Le visage montre des ressemblances avec les clichés de l'avis de recherche diffusés sur internet par le FBI (Federal Bureau of investigation) américain.

Leader présumé d'Al-Qaïda en Afrique de l'Est, Fazul Abdullah Muhammad échappait depuis une dizaine d'années à la traque des Américains, qui avaient mis sa tête à prix pour 5 millions de dollars.

Il était l'un des acteurs-clés des attentats contre les ambassades des Etats-Unis à Nairobi et Dar es-Salaam, qui ont fait 224 morts au total en juillet 1998. Il était également impliqué dans les attentats anti-israéliens de Mombasa (sud-est), qui ont fait 15 morts le 28 novembre 2002.

Cette même année 2002, il s'était vu confier la direction des opérations d'Al-Qaïda pour toute l'Afrique de l'Est, selon les services de sécurité américain.

Polyglotte, utilisant au moins une douzaine de pseudonymes, le fugitif était expert dans l'art du déguisement et circulait dans toute la région.

Il combattait depuis plusieurs années dans les rangs des shebab somaliens, qui ont fait allégeance au réseau Al-Qaïda, et était plus particulièrement chargé des volontaires étrangers.

Les shebab entretiennent le plus grand mystère sur ces unités de jihadistes, composées pour l'essentiel de Somaliens de la diaspora et de ressortissants des pays d'Afrique de l'Est, et qui seraient impliquées dans les nombreux attentats suicide commis par la milice islamiste.

La mort du Comorien intervient un mois après celle du numéro un du réseau Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, tué par un commando américain le 2 mai au Pakistan.

Soudan : les affrontements au Kordofan-Sud ont fait fuir la population

NEW YORK (Xinhua) - Des milliers de personnes ont été déplacées en raison de récents affrontements entre les Forces armées du Soudan et l'Armée populaire de Libération du Soudan (APLS) dans la région soudanaise du Kordofan-Sud et sa capitale Kadugli, a déclaré vendredi à New York le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky, lors d'une conférence de presse.
Soudan : les affrontements au Kordofan-Sud ont fait fuir la population

Kordofan du Sud

"Selon l'OCHA [Bureau de coordination des affaires humanitaires], depuis le début des affrontements le 6 juin, entre 30 000 et 40 000 personnes auraient fui Kadugli, bien que le nombre exact ne puisse pas être vérifié", a dit M. Nesirky.

Le Kordofan-Sud, une région frontalière entre le Soudan et le Sud-Soudan, devient une zone de tensions entre Khartoum et le Sud-Soudan au moment où ce dernier se prépare à déclarer officiellement son indépendance le 9 juillet.

M. Nesirky a cependant noté qu'il y avait une accalmie dans les combats jeudi à Kadugli, les échanges de tirs n'étant plus que sporadiques.

"Les Forces armées soudanaises ont déclaré avoir pris le contrôle de la ville", a-t-il dit, "Il y a des points de contrôle armés le long des routes à l'intérieur et autour de la ville".

L'OCHA estime que les deux tiers de la population de Kadugli ont été obligés de fuir la ville depuis le début des affrontements.

"Selon les informations qui nous parviennent, les villes et les villages aux alentours sont désertés", a-t-il souligné, ajoutant "le nombre de personnes déplacées qui se trouvent le long de la principale route reliant le site de la Mission des Nations Unies à l'aéroport est compris entre 6 000 et 10 000".

Au moins 10% de la population malgache vivent de l'artisanat

ANTANANARIVO - Au moins 10% des 20 millions d'habitants à Madagascar, soit deux millions de personnes, vivent de l'artisanat, a-t-on appris samedi à Antananarivo, capitale malgache, dans le salon ayant pour objet de célébrer la Journée mondiale de l'artisanat.

En réalité, les deux millions de personnes sont seulement ceux recensés par la direction générale de l'artisanat, au sein du ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Parmi eux, 250 000 artisans, soit 13% seulement, exportent leurs produits.

La recette en valeur de l'exportation de l'artisanat malgache est évaluée à 5,5 millions d'euros de janvier à avril 2011, mais cette valeur de l'exportation est en bonne voie si le maximum de l'entrée de devise dans ce secteur est de 11 millions d'euros en 2009.

Les produits les plus exportés, dont les pierres, la sculpture, la maroquinerie, les linges maison, la tapisserie et la vannerie, ont généré 520 milliards d'Ariary dans le PIB malgache (1 dollar vaut environ 2 000 Ariary).

Ce salon de deux jours, pour la célébration de la Journée mondiale de l'artisanat et pour la promotion de l'artisanat dans le pays, est clôturé samedi.

Des écrans flexibles sur vos smartphones dès 2012?

Samsung a dans ses cartons un écran AMOLED flexible et devrait le produire dès 2012.


C’est au deuxième trimestre 2012 que la société coréenne ouvrira une nouvelle usine. Elle devrait y produire ce type d’écran.

I pourrait être utilisé pour un smartphone avec un écran de 4.5″ par exemple. Mais cette technologie sera également adaptée à des écrans de petites tailles comme ceux de montres.

Samsung envisage également de l’utiliser sur des écrans plus grands, ceux de tablettes par exemple. Un des intérêts évidents de cette technologie est que l’écran sera incassable (en cas de chute de l’appareil par exemple) mais son poids est aussi beaucoup plus faible que celui d’un écran classique. Et s’agissant d’écrans de type AMOLED, la consommation est aussi moindre.

Cliquer ici pour voir la vidéo।

20minutes.fr

Une "Nuit africaine" au Stade de France






L’affiche est belle et prometteuse. Dix-sept talents reconnus de la scène musicale africaine et francophone envahiront ce samedi soir le Stade de France, en région parisienne, pour une mémorable "Nuit africaine".

L’Afrique au Stade de France pour une "Nuit Africaine" qui commencera à 18h pour s’achever aux environs de 23h ce samedi 11 juin. L’affiche est inédite. De Manu Dibango, en passant par Mory Kanté, Papa Wemba, Meiway, Oumou Sangaré, Alpha Blondy, Baaba Maal, Passi, à Magic System, ce sont plus de trente ans de musique africaine qui charmeront les oreilles des mélomanes. Au total, dix-sept artistes de l’Afrique francophone se produiront sur le plus grand plaisir des 80 000 spectateurs que peut contenir le Stade de France. « C’est un voyage extraordinaire » dans la « l’Afrique créatrice », affirme le jazzman camerounais Manu Dibango. « C’est la première fois qu’on célèbre l’Afrique musicale à cette échelle », souligne pour sa part le chanteur ivoirien Meiway. L’artiste sénégalaise Coumba Gawlo espère et promet « le soleil en pleine nuit » ce samedi. La soirée sera animée, entre autres, par Claudia Tagbo, l’humoriste née en Côte d’Ivoire, et retransmise sur France Ô, l’une des chaînes du groupe France Télévisions. Le direct sera assuré par Aline Afanoukoé (Europe 1) et Fred Musa (Skyrock).

Un samedi ensoleillé par la musique africaine

A évènement exceptionnel, mesures particulières. Le public africain a été invité à réserver très tôt les places pour le spectacle. Un réflexe qui n’en est pas encore un au sein de la communauté. Le taux de remplissage du Stade de France devrait indiquer si la campagne de sensibilisation menée par des artistes comme Alpha Blondy ou Meiway a porté ses fruits.

Le Stade de France a également profité de l’évènement pour soutenir la construction d’une école au Burkina Faso en partenariat avec l’association "La Voix de l’Enfant". Le projet baptisé "We Like The World" est à l’origine d’un clip qui rassemble des artistes et des blogueurs. Il a été diffusé exclusivement sur le Net.

Le consul général du Burkina à Bouaké: “La Côte d`Ivoire et le Burkina doivent se donner la main pour une paix durable"

Le Patriote





Le consul général du Burkina Faso était récemment dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où il a échangé avec ses compatriotes. Adhérant à la politique de réconciliation des nouvelles autorités du pays, son excellence, Sawadogo Bourahima, n'a pas hésité un seul instant a appelé ses compatriotes à faire l'unité avec les ivoiriens où qu'ils se trouvent. Pour lui, "la paix est utile entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso." C'est pourquoi dit-il, "la Côte d'Ivoire et le Burkina doivent se donner la main pour construire une Côte d'Ivoire exemplaire. Selon lui, "si ces deux pays sont en paix, il y aura la stabilité politique et économique. Et l'Afrique pourra faire des progrès énormes, SEM Sawadogo Bourahima, a exhorté ses compatriotes à la paix et au respect scrupuleux des lois de leur pays d'accueil. Il les a alors invités à se donner la main pour aller à la réconciliation, à la paix. Car dit-il, « on ne construit pas un pays sur la base de la haine, de la jalousie et de la méfiance ». Pour lui, comme le président Alassane Ouattara l'a dit, quand il était au Burkina, "on doit faire en sorte que, ce que la Côte d'Ivoire a traversé ne se répète plus ni ne recommence plus ». Profitant de l'occasion, le consul général a demandé aux intellectuels des pays frères, "d'être des constructeurs de paix et non des artisans de haine et d'allumage de feu de guerre. Des hommes de pardon et de tolérance. Afin qu'ils arrivent à construire quelque chose de formidable en Côte d'ivoire, qu'au Burkina Faso." Bien avant lui, le délégué du conseil supérieur des Burkinabés de l'étranger à Yamoussoukro, Sanou Moussa, a dit au nom de sa communauté, leur profond regret pour les récents évènements survenus au Burkina Faso. Cette situation a secoué et troublé la quiétude des Burkinabè de l'étranger et n'a laissé aucun indifférent. Dans un élan patriotique, dit-il, leur contribution a été d'implorer Dieu pour ramener la paix tant au Burkina, que dans leur pays hôte, la Côte d'Ivoire.

Jacquelin Mintoh

Blake Diallo: «Je ne peux pas croire qu'elle ait été manipulée»

Gérant du café où Nafissatou Diallo travaillait avant d'être engagée au Sofitel où DSK l'aurait agressée, son confident décrit une femme libre et discrète.

Avenue Frederik Douglass, dans le Bronx, New York. © Sabine Cessou, tous droits réservés.

Alors que les proches de la famille de Nafissatou Diallo et la communauté guinéenne du Bronx ne cachent pas se poser des questions sur l’affaire DSK, un homme, à Harlem, a pris depuis le début de l’affaire la défense de la jeune femme.

«Ces gens sont méchants et disent n’importe quoi sur ce qu’ils ne connaissent pas», affirme d’entrée de jeu le Sénégalais Blake Diallo, gérant du Café 2115 sur l’avenue Frederik Douglass, à deux ou trois blocs de Central Park. Cet homme trapu de 47 ans, d’un abord chaleureux, vêtu de jeans et d’une chemise à carreaux, a reçu le premier un coup de fil de Nafissatou Diallo, samedi 13 mai 2011, quelques heures seulement après les faits. Il serait la seule personne en qui elle ait véritablement confiance, selon plusieurs sources proches du dossier. Blake Diallo a tout de suite sollicité Jeffrey Shapiro, un avocat de renom, en faisant une recherche rapide sur Google.

«Nafissatou va bien, dit-il aujourd’hui, mais elle n’a pas l’habitude de ce genre de vie».

Sa fille de 15 ans, qui ne loge pas chez la famille mais chez des amis, rend régulièrement visite à sa mère.

Le confident de Nafissatou

Le gérant du Café 2115, une bonne nature, toujours prêt à plaisanter avec clients et serveuses, serait le plus régulièrement en contact avec la jeune femme. En lien permanent avec des officiers de liaison de la police new-yorkaise, il leur fait passer des affaires pour Nafissatou: nous avons pu observer l’un de ces officiers, une jeune femme blanche en lunettes de soleil et tenue décontractée, venue prendre à Harlem le nouveau téléphone portable que la jeune femme a demandé, pour avoir un nouveau numéro.

«Aucun Guinéen n’est venu me voir pour me remercier de ce que j’ai fait pour elle», précise Blake Diallo, tout en faisant remarquer que dans la communauté sénégalaise de New York, un principe de solidarité autrement plus fort est à l’œuvre.

«Que la personne ait tort ou raison, si c’est un compatriote qui se trouve dans des problèmes, toute la communauté sera derrière lui», assure-t-il.

Ce quadragénaire a été soumis à une intense pression médiatique au cours des deux semaines qui ont suivi les faits. Une foule de journalistes s’est retrouvée dans le Café 2115, donnant une interprétation aussi hâtive qu’erronée du terme «frère», qu’il a d’abord eu le malheur d’utiliser, pour définir sa relation avec la jeune femme. Il fallait entendre ce terme au sens africain: «un frère» ou «une sœur» marque un lien d’amitié.

Blake Diallo, parfois décrit comme le petit ami de Nafissatou Diallo, refuse de donner des détails sur sa relation avec la jeune femme. Manifestement, il lui voue un grand respect et ne se fait pas prier pour affirmer, comme tous ceux qui la connaissent, qu’elle est «très belle». Le confident porte le même nom que la jeune femme mais n’est pas de sa famille: c’est un Peul né à Thiès et qui a grandi à Ziguinchor, au sud du Sénégal.

Ecœuré par certaines déclarations à son sujet, Blake Diallo a décidé de porter plainte contre tous ceux qui l’ont diffamé ces dernières semaines, à commencer par Sano Dossou Condé, la représentante des femmes du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti au pouvoir au pays, mais aussi Souleymane Jules Diop, un journaliste sénégalais basé à Montréal qui l’a traité d’imposteur dans l’un de ses articles.

«Dans la communauté, Blake Diallo représente ce qu’on appelle un thiof», explique un producteur sénégalais. Un thiof, en wolof, désigne le gros poisson qui sert à cuisiner le plat national, le tiep bou diene. Et, par extension, tous les hommes susceptibles de représenter de bons partis parce qu’ils n’ont pas de problèmes d’argent. Blake Diallo a-t-il été marginalisé par la sœur et le frère de Nafissatou, comme le suggère le changement récent d’avocats déployés en première ligne pour assurer la défense?

Une femme libre et «illettrée»

L’intéressé n’aide pas beaucoup à lever un pan de voile sur celle que la presse française décrit désormais comme un «mystère». Il ne livre guère de détails, mais insiste sur le côté discret de sa personnalité.

«Cette femme est un vrai courant d’air, dit-il. Personne ne se souvient d’elle au Café 2115. Pourtant, elle venait souvent après son travail. Elle passait prendre son plat avant de rentrer chez elle.»

Blake Diallo est formel: Nafissatou ne savait pas qui était son agresseur, DSK.

«Je ne peux pas croire qu’elle ait été manipulée, assure-t-il. Une femme africaine illettrée, qui n’a pas fréquenté l’école, il y a des choses qu’on ne peut pas lui demander de faire. DSK, lui, n’en est pas à ses premières frasques. Même dans l’avion d’Air France, il a dit à l’hôtesse qu’elle avait un beau cul! Je l’ai lu!»

A en croire Blake Diallo, Nafissatou ne «connaît rien». Quand elle regarde la télévision, c’est pour suivre des feuilletons africains, made in Nigeria.

Selon Amadou Ba, 33 ans, correspondant à New York du journal sénégalais L’As Quotidien, et qui connaît personnellement Nafissatou Diallo, «c’est une femme assez grande, d’un mètre quatre-vingt, élancée mais pas chétive, très discrète, pas mondaine». Amadou Ba a fréquenté le restaurant gambien du Bronx où la jeune femme travaillait en 2008 avant d’être engagée au Sofitel.

Dans un article sur la victime présumée, le journaliste raconte avoir échangé avec elle en pulaar, la langue de l’ethnie peule, quelques plaisanteries sur leurs noms respectifs. En tant que Diallo, elle pouvait se permettre de le traiter «d’esclave», comme c’est l’usage dans la tradition de la «parenté à plaisanterie».

Rien de bien méchant, donc. Pas de quoi en faire la catin que l’on décrit parfois, en Afrique comme en France. Le patron de ce minuscule restaurant où elle travaillait, un Gambien dénommé Diaby et appartenant à l’ethnie soninké, se souvient non sans réticences d’une «fille correcte, travailleuse, qui n’a jamais créé de problèmes ici et ne s’est disputé avec personne». Il ajoute:

«Vous les journalistes, vous gagnez beaucoup d’argent. Pourquoi vous ne me prenez pas un plat à 35 dollars avant de me poser des questions?»

Dans cette gargote africaine, on sert du couscous et du riz au poisson à des prix modiques, qui ne dépassent pas les 7 dollars (4,8 euros) la grosse assiette.

C’est dans cet espace réduit, trente mètres carrés tout au plus, que Nafissatou Diallo exerçait, comme beaucoup d’immigrés africains à New York, un second travail le soir, en plus de son activité de jour dans une herboristerie. Ici elle servait en tenue africaine, pagne et foulard de tête.

Amadou Ba se souvient d’une personnalité assez libre —à l’échelle de la communauté peule, très traditionnelle— qui sortait à l’époque avec un Malien. Un homme, là encore, qui ne faisait pas partie de sa communauté. Comme beaucoup de femmes peules, mariées très jeunes et souvent excisées, Nafissatou Diallo s’est émancipée à la faveur de son expatriation. A New York, elle a mené sa barque de manière indépendante, jusqu’aux évènements du 13 mai, sur lesquels la lumière reste à faire.

Sabine Cessou, à New York

La première partie de l'article est à lire ici: Nafissatou Diallo et les mystères de sa famille

Les États-Unis démentent toute ambition de Hillary Clinton pour la présidence de la Banque mondiale

Les Etats-Unis ont démenti que la secrétaire d'État Hillary Clinton souhaite être la prochaine présidente de la Banque mondiale, ont rapporté vendredi les médias américains.

Ce démenti fait suite à un récent reportage de Reuters, évoquant des sources anonymes et affirmant que Hillary Clinton briguerait les fonctions de présidente de la Banque mondiale l'année prochaine, en remplacement du président actuel de cette institution, Robert Zoellick.

Le conseiller de Mme Clinton, Philippe Reines, a qualifié ce reportage de "totalement infondé", selon le Washington Post.

"Pour être totalement clair, la secrétaire (d'État Hillary) Clinton n'a eu aucune conversation avec le président, la Maison Blanche ou qui que ce soit d'autre sur une entrée à la Banque mondiale", a déclaré M. Reines dans un communiqué.   "Elle n'a exprimé absolument aucun intérêt pour ce poste. Elle ne l'accepterait pas s'il lui était offert", a-t-il ajouté.

La Maison Blanche a également démenti ces spéculations. Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a qualifié ce reportage de "totalement faux".

Hillary Clinton a annoncé publiquement qu'elle démissionnerait du poste de secrétaire d'État en 2012, soulevant beaucoup de spéculations sur son prochain poste।

.cri.cn

Les USA prévoient d'exporter pour 46 milliards de dollars d'armes en 2011

WASHINGTON - Les Etats-Unis prévoit d'exporter pour 46,1 milliards de dollars d'armements en 2011, soit près de 50% de plus qu'en 2010, a-t-on appris vendredi auprès de l'agence américaine chargée de ces exportations.

Lors de l'exercice budgétaire 2011, qui court d'octobre 2010 à septembre 2011, Washington prévoit de vendre pour 46,1 milliards d'équipements et de services militaires par le biais du système des ventes militaires à l'étranger (FMS).

Quelque 79% de ces exportations sont financées par les nations et organisations clientes, le reste étant financé par les Etats-Unis dans le cadre de programme d'assistance.

Le système des ventes militaires à l'étranger prévoit qu'un Etat acheteur demande à l'Agence de défense, de sécurité et de coopération américaine (DSCA), une émanation du Pentagone, d'acheter le matériel exporté aux industriels puis de le rétrocéder à l'Etat client.

Les ventes d'équipements militaires américains, qui se cantonnaient à une dizaine de milliards de dollars par an au début des années 2000, ont bondi après 2005 à une trentaine de milliards.

Entre 2005 et 2010, nous avons livré via le système des FMS pour 96 milliards d'équipements, de matériels et de services aux pays partenaires, a affirmé à des journalistes le vice-amiral William Landay, directeur de la DSCA.

Au début des années 2000, les clients cherchaient avant tout à acquérir des matériels au meilleur coût, quitte à étaler les livraisons, a-t-il expliqué.

Mais avec la guerre en Afghanistan et un rythme opérationnel accru pour de nombreuses forces armées, les clients cherchent de plus en plus à obtenir rapidement les équipements achetés, ce qui explique également l'augmentation de la valeur des exportations américaines, a détaillé l'amiral.

Plusieurs nations impliquées dans les bombardements en Libye ont ainsi contacté la DSCA pour refaire leurs stocks de munitions, mis à mal par le rythme des opérations, a-t-il expliqué, sans préciser de quels pays il s'agissait.

France, Royaume-Uni, Italie, Canada, Belgique, Norvège et Danemark participent aux frappes de l'Otan contre le régime de Mouammar Kadhafi.

Cette augmentation des exportations à conduit l'Agence à revoir ses procédures pour livrer plus rapidement en déterminant avant d'être approchée par un client quel type d'armement peut être livré à quel type de pays et en achetant des équipements avant qu'ils ne soient vendus, comme des lunettes de vision nocturne ou des gilets pare-balles, a-t-il détaillé.

Au total, plus de 13.000 contrats sont actuellement en cours avec 165 pays pour une valeur de 327 milliards de dollars, selon le vice-amiral Landay.


(©AFP /

Un émissaire de Khadafi reçu en Mauritanie


Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu vendredi soir à Nouakchott une délégation du gouvernement libyen, a annoncé la télévision nationale. Elle est venue discuter avec lui de "l'initiative africaine pour une solution négociée de la crise libyenne".

La délégation libyenne a discuté avec le président Abdel Aziz "en tant que président du panel de haut niveau qui conduit l'initiative africaine de traitement de la crise libyenne", a déclaré son chef, Emrane Boukraa, secrétaire libyen aux Affaires arabes.

Il s'exprimait après une audience avec le chef de l'Etat mauritanien.

"J'ai perçu auprès de lui tout l'engagement et la détermination à coopérer avec ses frères africains en vue d'appuyer cette initiative et de parvenir à un règlement politique de la crise libyenne", a ajouté M. Boukraa.

"Quoiqu'il arrive, il y aura une solution négociée, même avec le temps. Dans tous les cas, Kadhafi ne peut plus diriger la Libye", a déclaré mardi dans un entretien à l'AFP le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

"Son départ devient une nécessité", a même estimé M. Ould Abdel Aziz, qui préside le comité de chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) chargé de trouver une solution politique négociée au conflit libyen.

Peu de temps après le début de la rébellion armée mi-février, l'UA a mis au point et n'a cessé de défendre depuis une délicate "feuille de route" prévoyant un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition. Un appel resté lettre morte sur le terrain où l'OTAN poursuit sa campagne de bombardements.



(ats /