08 juin, 2011

Libye: difficile de dire quand Kadhafi va partir

LE CAIRE - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi doit partir mais il est difficile de dire quand cela se fera, a déclaré mercredi au Caire le chef d'état major interarmées américain, Michael Mullen.

La position des Etats-Unis est que Kadhafi doit partir mais il est difficile pour quiconque de fixer un calendrier, a déclaré le plus haut gradé américain lors d'une rencontre avec des journalistes dans la capitale égyptienne.

D'un point de vue militaire, tout ce que je vois indique une volonté de continuer à faire monter la pression pour forcer Kadhafi au départ, a-t-il ajouté.

Ce que j'ai vu jusqu'à présent, ce sont des progrès très lents: de plus en plus de personnes de son régime qui font défection, certains appartenant à son appareil militaire, a-t-il ajouté.

Les pays de l'Otan, réunis mercredi à Bruxelles, ont appelé à préparer dès maintenant l'après-Kadhafi, en prenant pour acquis le départ à terme du numéro un libyen, malgré sa résistance acharnée et ses déclarations mardi affirmant qu'il ne se soumettrait pas.

La question n'est pas de savoir s'il (Kadhafi) partira, mais quand. Cela pourrait prendre plusieurs semaines mais cela pourrait aussi survenir demain et, s'il part, la communauté internationale se doit d'être prête, a dit le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.

La pression contre Mouammar Kadhafi s'intensifiera jusqu'à ce qu'il parte, une tendance inexorable, avait affirmé mardi le président des Etats-Unis Barack Obama.


(©AFP /

Les Etats-Unis élaborent une loi plus répressive contre les sites pirates

Pour lutter plus efficacement contre le piratage d'oeuvres protégées par un copyright ou un brevet, les Etats-Unis vont peut-être se doter d'une loi sans précédent. Le texte, si il est voté par le Congrès, permettra d'attaquer des sites Internet situés à l'étranger, sans se soucier de la souveraineté des Etats concernés.

Fin mai, une commission du Sénat a approuvé un texte baptisé PIPA (Protect IP Act), visant à donner au ministère fédéral de la justice des pouvoirs inédits. Les fonctionnaires fédéraux pourraient identifier des sites étrangers distribuant des oeuvres piratées, puis exiger que les grands acteurs publics et privés américains du Net rendent ces sites invisibles et partiellement inaccessibles.

Les fournisseurs d'accès n'auraient plus le droit d'acheminer leur trafic, les moteurs de recherche de les référencer, les portails de publier leurs liens, les compagnies de cartes de crédit d'effectuer leurs transactions. L'Etat américain pourrait obliger les registres et les serveurs de noms de domaine (DNS), qui gèrent le système mondial d'adressage, à désactiver les adresses des sites visés. La loi autoriserait des organismes privés à porter plainte contre le propriétaire d'une adresse, et à demander à un juge qu'elle soit placée préventivement sur liste noire, avant jugement. Pour tout autre pays, une telle entreprise serait irréaliste, mais compte tenu de leur place prépondérante dans l'architecture de l'Internet et des réseaux bancaires internationaux, les Etats-Unis auraient les moyens de la mener à bien, au moins en partie.

Le projet PIPA est soutenu par les industries du show-business, les sociétés d'ayant-droit, les laboratoires pharmaceutiques voulant protéger leurs brevets, des compagnies de télécommunications, et même Microsoft, dont les logiciels sont piratés à grande échelle. La majorité des élus, démocrates et républicains, semblent disposés à le voter, et la Maison Blanche ne s'opposera pas à sa promulgation.

De fait, cette initiative s'inscrit dans une politique plus large : les Etats-Unis, qui se considèrent comme le "berceau" du Web et comme le moteur de son développement, mènent une politique active visant à renforcer leur contrôle unilatéral sur le réseau mondial, à la fois dans son fonctionnement et dans son contenu.

Cela dit, PIPA a des ennemis : les associations américaines de défense des libertés publiques et de la liberté d'expression mais aussi les compagnies de cartes bancaires et les géants de l'Internet comme Yahoo!, eBay et Google. Des entreprises qui se retrouveraient en première ligne pour appliquer des mesures répressives risquant de provoquer des cascades de dommages collatéraux affectant le fonctionnement du réseau.

"Mauvais précédent"

En outre, en tant que sociétés privées de droit américain, elles s'interrogent sur leur légitimité à agir contre des étrangers résidant hors des Etats-Unis. Lors d'un discours prononcé à Londres en mai, Eric Schmidt, directeur exécutif de Google, a été très clair : "Si une loi exige que les DNS fassent une chose avec laquelle nous sommes en désaccord, et si cette loi est votée par le Congrès, et même si le président des Etats-Unis la signe, nous continuerons à la combattre."

M. Schmidt va jusqu'à comparer PIPA aux mesures répressives prises par les gouvernements dictatoriaux contre la liberté d'expression : "Allons-y, taillons en pièces les DNS (...), mais cela créera un mauvais précédent, car un autre pays va pouvoir dire "je n'aime pas la libre parole, alors je vais couper tel ou tel DNS" - et ce pays serait la Chine." Ses propos ont provoqué des réactions indignées de la part des majors d'Hollywood, qui accusent Google de devenir une entreprise hors-la-loi

Burkina Faso: Un nouveau tableau de bord pour assurer la cohérence de l'action gouvernementale

OUAGADOUGOU (Xinhua) - Le Programme d'action du gouvernement pour l'émergence et le développement durable (PAGED) a été présenté au cours d'une concertation aux partenaires techniques et financiers, mardi à Ouagadougou, en vue d'assurer la cohérence de l'action gouvernementale.
Burkina Faso: Un nouveau tableau de bord pour assurer la cohérence de l'action gouvernementale

Selon ses initiateurs, le PAGED se veut un cadre fédérateur des ambitions du projet de société du président du Faso, Blaise Compaoré et des objectifs de la stratégie de croissance accélérée de développement durable (SCADD).

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao qui a présenté ce nouveau programme aux partenaires techniques et financiers (PTF), a souligné que le PAGED permettra de répondre efficacement aux besoins de coordination interne.

Selon M. Tiao, les orientations stratégiques retenues dans le programme devront guider l'action gouvernementale les 5 prochaines années. « Ces orientations stratégiques qui sont au nombre de quatre représente les actes de la SCADD », a-t-il laissé entendre.

Outre la consolidation de l'investissement humain et promotion de la protection sociale, le programme présidentiel mettra l'accent sur le développement institutionnel et renforcement de la gouvernance, le développement des piliers de la croissance accélérée et de l'émergence et enfin, la dynamique nouvelle pour l'économie et les priorités transversales.

Le PAGED est assorti d'une programmation physique des activités à mener pour la période 2011-2015. Document d'orientation de l'action gouvernementale qui intègre la SCADD et le programme présidentiel, le PAGED servira de document d'orientation pour la programmation des activités des ministères, l'élaboration et la mise en oeuvre du budget de l'Etat.

Au sortir de la concertation, les partenaires techniques et financiers ont dit être rassurés sur la viabilité du PAGED. Pour le représentant des PTF, Teo Honte, il ne reste plus qu'à accompagner le gouvernement dans la mise en uvre de ce programme.

« On est très content de cette initiative du gouvernement, car on avait peu d'information sur ce document. Ce qui nous a permis de poser des questions et reçu des informations, des éclaircissements et des assurances de la part du gouvernement », a dit le représentant des PTF.

« Nous voulons savoir comment le PAGED pourra mettre en cohérence les deux documents à savoir le programme présidentiel et la SCADD et nous avons reçu des clarifications à cet effet », a-t- il dit.

Prenant l'engagement d'accompagner le gouvernement, le représentant des PTF a dit que le gouvernement les a également rassurés que tous les instruments de la SCADD seront sauvegardés.

Facebook étend son service de reconnaissance faciale

Le système de reconnaissance faciale de Facebook.

Le système de reconnaissance faciale de Facebook.Facebook

Le réseau social Facebook a commencé à étendre, mardi 7 juin, son système de reconnaissance faciale sur les photographies, qui permet de faciliter l'identification des personnes qui y figurent. Après une phase de test l'an dernier aux Etats-Unis, le dispositif est désormais disponible dans l'"essentiel des pays" où Facebook est implanté, souligne le réseau social.

"Quand vous voudrez télécharger des photos du mariage de votre cousin, nous grouperons toutes les images de la mariée et suggérerons son nom. Au lieu de l'écrire soixante-quatre fois, la seule chose que vous aurez à faire sera de cliquer sur 'Sauvegarder', pour annoter toutes les photos en une seule fois", précise Facebook sur son blog officiel.

Le réseau social, qui explique que 100 millions d'images sont annotées chaque jour, assure que cette fonctionnalité peut-être désactivée, si l'usager le souhaite, en modifiant les paramètres de confidentialité du profil.

NOMBREUSES INQUIÉTUDES

Le déploiement de cette technologie suscite aussi des inquiétudes, d'abord parce qu'elle semble être introduite par défaut, et doit être désactivée manuellement. Pour l'entreprise de sécurité informatique Sophos, "la plupart des utilisateurs de Facebook ne savent toujours pas comment définir les options de confidentialité, trouvant l'ensemble du système confus".

D'autres systèmes, comme Picasa de Google, et iPhoto d'Apple, utilisent la reconnaissance faciale, mais le problème se pose de façon plus aiguë pour un réseau social qui compte plus de 500 millions d'inscrits, notent des associations de protection de la vie privée comme l'Electronic Privacy Information Center (EPIC).

Cité par l'agence Reuters, Marc Rotenberg, président de l'EPIC, craint également que les données personnelles des utilisateurs, comme les adresses emails, puissent être associées aux photographies annotées dans les bases de Facebook.

Le Monde.fr

Afrique : une baisse de la croissance en 2011

Selon le quotidien nigérian Next, la Banque africaine de développement (BAD) prévoit une régression du taux de la croissance du continent africain en 2011 ; ce taux passerait de 4,9% en 2010, à 3,7% en 2011. Pour expliquer un tel recul, deux causes ont été évoquées dans le rapport annuel coédité par la Banque, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et les Nations unies. La première cause évoquée serait liée aux changements politiques en Afrique du Nord et l’instabilité qui en découle. En effet le premier quart de 2011 a été le théâtre de nombreuses crises sociopolitiques sur le continent noir. Ainsi selon les prévisions le Maghreb devrait connaître un effondrement de la croissance à 0,7%, contre 4,6% en 2010. Quant à l’Afrique de l’Ouest, elle connaîtra une croissance de 6% tandis que l’Afrique de l’Est enregistrera un taux de croissance de 6,2%. La seconde raison de cette baisse est due à la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires, ce qui explique entre autre l’inflation, estimée à 8,4% en 2011 contre 7,7% en 2010. Toutefois, la BAD reste optimiste et estime que la croissance pourrait atteindre à nouveau 5,2% en 2012, sauf si le conflit en Libye et la crise postélectorale en Côte d’Ivoire induisent un impact prolongé. Ce rapport a été présenté à Lisbonne, où se tient depuis le lundi 6 juin dernier, le congrès annuel de la BAD. Plusieurs autres problèmes minant le développement en Afrique ont été également soulevés notamment celui de la santé et de la pauvreté. A cet effet, Mme Agnès Soucat, directrice des ressources humaines de la BAD a souligné que «Il est temps de changer l’agenda de la politique de santé africaine».

Des collégiens de Seine-Maritime solidaires de jeunes du Burkina Faso

Lors de l’Assemblée Générale de l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes (ANACEJ), le Conseil Départemental des
Collégiens de Seine-Maritime a reçu le Prix ANACEJ de l’innovation pour son action « Un potager pour Yoba ».

Afin de promouvoir la participation des jeunes à la décision publique et leur concertation au niveau local, l’ANACEJ a décidé de lancer en 2011 les Prix ANACEJ des jeunes citoyens. Ces nouveaux prix récompensent les actions réalisées par des enfants et des jeunes, âgés de 7 à 25 ans, dans le cadre de dispositifs de participation mis en place au sein des collectivités territoriales adhérentes à l’association.

L’action « Un potager pour Yoba » récompensée

Il s’agit d’une action réalisée par la commission « Citoyens du Monde » du Conseil Départemental des Collégiens du Département de Seine Maritime en 2010, qui fait suite aux échanges amicaux établis depuis 2 années entre les collégiens de notre Département et ceux de Yoba au Burkina Faso. Ce jardin potager a été réalisé pour améliorer la qualité des repas de la cantine et concrétiser certaines leçons enseignées dans l’école de Yoba, à Tikaré dans la province du Bam au Burkina Faso.

Ainsi, les collégiens membres de cette commission ont mis en place des actions dans leurs établissements respectifs pour réunir les fonds nécessaires à la réalisation de ce potager : ventes de gâteaux, de chocolats, de graines potagères, porte-clés et spectacle… Au total,
1560 € ont été collecté.

Le 5 mai dernier, ces mêmes collègiens ont remis le chèque à la délégation du Burkina Faso lors d’une visite à l’Hôtel du Département. Cette action a permis de renforcer les liens de solidarités avec des collégiens africains puisque le collège de Yoba envoie régulièrement des photos du jardin potager et entretient les correspondances avec des collégiens seinomarins.


Le Conseil Départemental des Collégiens

Créé en 2005 à l’initiative du Département de Seine-Maritime, le Conseil des Collégiens s’inscrit dans une perspective de soutien à la mission d’éducation et de citoyenneté. Ce conseil permet aux collégiens seinomarins de mettre la citoyenneté en pratique avec des projets concrets dans différents domaines, déclinés en 5 commissions : sport, solidarité, environnement, citoyens du monde et culture. Ils deviennent ainsi de vrais acteurs de la vie locale et leur établissement scolaire est le lieu d’expérimentation de leurs idées collectives. Ce dispositif à destination des collégiens du Département est organisé en mandant de 2 ans.

Actuellement, le mandat est constitué de 192 collégiens représentant 96 colléges.
normandie.fr

Michelle Obama en Afrique

LE CAP (© 2011 Afriquinfos) – La Maison Blanche a annoncé que la première dame des Etats-Unis sera accompagnée par ses deux filles Sasha et Malia.
Michelle Obama en Afrique

Michelle Obama, Première Dame américaine

Mme Obama se rendra en Afrique du Sud et au Botswana du 21 au 26 juin dans le cadre d'un voyage qui se centrera sur les thèmes de l’éducation, la santé, la jeunesse et le soutien de Washington au développement de l'économie et de la démocratie en Afrique.

La collaboration américaine avec le continent africain est un thème cher à Barack Obama. Le Président des Etats-Unis avait d'ailleurs introduit ce message lors de son voyage au Ghana en 2009, sa première visite officielle en tant que chef d'état.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a expliqué que l’Afrique du Sud avait été choisie parce qu'elle est le moteur économique et le leader politique de l'Afrique, ainsi qu'un parfait exemple de transition démocratique pour la région. Pour sa part, le Botswana est un modèle de bonne gouvernance et dispose d'institutions fortes, ce qui permet le développement d'une société stable.

Un discours au Forum des Jeunes Leaders Africaines, en Afrique du Sud, fait partie du programme de la Première Dame.

Sahara occidental : les pourparlers informels ne produisent pas d'avancées

NEW YORK (Xinhua) - Les pourparlers informels sur le Sahara occidental entre le Maroc et le Front Polisario qui se sont déroulés près de New York du 5 au 7 juin n'ont pas abouti à des avancées significatives, a indiqué mardi l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross dans un communiqué.
Sahara occidental : les pourparlers informels ne produisent pas d'avancées

Organisée sous l'égide de l'ONU, cette septième réunion informelle a eu lieu dans le cadre de la Résolution 1979 du Conseil de sécurité. Les délégations des Etats voisins, l'Algérie et la Mauritanie, étaient également présentes aux sessions d'ouverture et de clôture, ainsi que lors de l'examen des Mesures de Confiance.

"Afin de trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, les deux parties ont poursuivi l'approfondissement de la discussion des deux propositions, y compris la question du corps électoral et les mécanismes d'autodétermination", a ajouté l'envoyé de l'ONU. "A la fin de la réunion, chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir".

Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental fait l'objet depuis 1976 d'un différend entre le Maroc et le Front Polisario. Le Maroc a présenté un plan pour l'autonomie du Sahara occidental. La position du Front Polisario est en revanche que le statut final du territoire doit être décidé lors d'un référendum incluant l'indépendance comme option.

Il s'agissait du premier round de pourparlers à se tenir suite au rapport sur le Sahara occidental du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, rendu public en avril, et à la résolution 1979 du Conseil de sécurité qui s'en est suivie, renouvelant le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'en avril 2012.

Les pays émergents ont tourné la page de la crise mais...

(Boursier.com) -- Si les pays émergents ont tourné la page de la crise, leur activité économique va marquer le pas, d'après les prévisions de la Banque mondiale publiées mardi soir. L'organisation estime en effet que sur la période 2011-2013, la croissance de ces pays sera d'environ 6,3% chaque année contre 7,3% en 2010.

Les pays en développement du Moyen-Orient, affectés par les troubles politiques en début d'année verront leur croissance ralentir de manière bien plus importante encore. En 2011, "c'est en Égypte (1 %), en Tunisie (1,5 %) et en Libye que la croissance sera la plus faible", note la Banque mondiale ajoutant qu' "en Égypte et en Tunisie, même si les perspectives restent incertaines, le rythme de l'activité économique devrait s'accélérer en 2012 et la croissance avoisiner 5 % en 2013".

La Banque mondiale soulève également les nombreux défis qui attendent les pays émergents, à commencer par "les risques de surchauffe", l'inflation ayant atteint près de 7% en mars 2011 en glissement annuel. "C'est en Asie de l'Est et dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord que l'accélération de l'inflation a été la plus forte en raison de contraintes de capacités dans le premier cas et de la hausse du prix des denrées alimentaires dans le second", précise l'organisme.

Les pays émergents doivent parvenir à une croissance équilibrée en mettant en place des réformes structurelles। "Les perspectives à moyen terme dépendront de plus en plus du type de réformes à action lente mises en oeuvre dans le domaine social et réglementaire ainsi que dans le secteur des infrastructures pour améliorer la productivité et assurer une croissance durable", conclut Andrew Burns, principal auteur du rapport.

.boursier.com

Résolution sur la Syrie: réunion mercredi du Conseil de sécurité

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi à 15H00 à New York (19H00 GMT) pour discuter d'un projet de résolution européen condamnant la répression en Syrie, ont indiqué des sources diplomatiques.

Auparavant, le Premier ministre britannique David Cameron avait annoncé devant le Parlement que la Grande-Bretagne et la France allaient déposer dans la journée une résolution pour condamner la répression exercée par le régime de Damas.

La date du vote de ce texte n'était pas connue.

M. Cameron a évoqué des informations crédibles faisant état d'un millier de morts et de jusqu'à 10.000 personnes emprisonnées depuis le début du mouvement de contestation du régime du président Bachar al-Assad à la mi-mars.

Si quelqu'un vote contre cette résolution ou tente d'y opposer son veto, il devra en référer à sa conscience, a-t-il dit.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi à New York que la France et ses partenaires au Conseil de sécurité étaient prêts à risquer un veto de la Russie sur ce projet de résolution.

La répression ne cesse de s'aggraver et les massacres d'augmenter. Pour nous il serait inconcevable que les Nations unies restent silencieuses face à une telle situation, a-t-il dit lors d'un point de presse.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a précisé que le projet de résolution avait pour objectif de condamner la répression en Syrie, demander au gouvernement syrien de répondre aux revendications légitimes des Syriens, relâcher tous les prisonniers d'opinion, lever les restrictions sur les médias et sur l'internet.


(©AFP /

Le monde risque de manquer d'aéroports

AFP

Le transport aérien doublera de taille d'ici à 2030, mais le développement des aéroports risque de ne pas suivre, ont estimé mardi des hauts responsables du secteur, tout en indiquant différentes solutions permettant d'y remédier.
"Ce n'est pas la capacité d'accueil des aéroports qui fait problème, ce sont l'efficacité et les coûts", a estimé Larry Berg, PDG de l'aéroport de Vancouver dont une filiale gère 19 autres aéroports au Canada et à l'étranger.
Intervenant lors du Forum économique international des Amériques, qui se tient cette semaine à Montréal, il a indiqué plusieurs pistes qui sont ou seront suivies par son aéroport pour accélérer le passage des voyageurs.
Il a cité l'enregistrement des passagers en libre-service aux guichets automatiques ou "kiosques" avec soit un code barre imprimé chez eux soit mémorisé sur leur téléphone mobile, les "portails battants" (swing gates), ces portes d'embarquement utilisées alternativement pour les vols intérieurs et internationaux, un système d'acheminement des bagages, "que l'on pourra laisser n'importe ou dans l'aéroport", et le renforcement des services frontaliers.

Manque d'espace pour de nouvelles pistes
Pour illustrer la pression qui s'exerce sur les aéroports, M. Berg a cité des chiffres rapportés récemment par le magazine The Economist: le nombre d'avions de ligne doit doubler d'ici à 20 ans et le monde aura besoin de mille milliards de dollars d'investissements dans les aéroports. Or, a-t-il ajouté, en Europe, la capacité des aéroports n'augmentera que de 40%.
Des chiffres comparables ont été cités par Robert Landry, vice-président des Aéroports de Montréal. La croissance la plus forte est attendue, selon lui, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est. En Chine, entre 60 et 100 nouveaux aéroports seront construits.
"Comme le décollage vertical des avions de ligne n'est pas pour demain", a-t-il observé, et que l'espace manque pour construire de nouvelles pistes pour les aéroports existants - devenus souvent des centres urbains importants - la solution passe par l'amélioration de l'efficacité, avec la spécialisation des plateformes et des terminaux - pour le cargo et les lignes à bas prix par exemple

Tunisie: les partis politiques s'inclinent face au report des élections

TUNIS (© 2011 AFP) - La majorité des partis politiques tunisiens se sont inclinés mercredi face à la décision du gouvernement de repousser les élections au 23 octobre, tandis que la commission électorale se félicitait d'avoir obtenu ce report, selon des commentaires recueillis par l'AFP.
Tunisie: les partis politiques s'inclinent face au report des élections

© AFP Fethi Belaid, le 8 juin 2011 à Tunis. Le Premier ministre de transition tunisien Béji Caïd Essebsi annonce le report des élections

Ce grand parti, légalisé le 1er mars dernier et crédité de fortes intentions de vote par les experts, est "d'accord avec la date annoncée par le Premier ministre" Béji Caïd Essebsi, a déclaré à l'AFP un de ses membres fondateurs, Nourredine Bhiri, en qualifiant toutefois ce report de "décision politique, et non technique ou logistique".

"Le plus important est de redonner une légitimité populaire au pouvoir", aux mains d'un gouvernement provisoire depuis la chute du régime Ben Ali le 14 janvier, a-t-il précisé.

D'autres grandes formations politiques, le Parti démocratique progressiste (PDP) et le parti Ettajdid (ex-communiste), avaient déjà consenti avant mercredi à un report en octobre.

Pour Kamel Morjane, ancien ministre des affaires étrangères sous Ben Ali et président fondateur du parti Al-Moubadara (L'Initiative), "l'essentiel, c'est que les élections se déroulent dans les meilleures conditions possibles".

"Nous allons essayer de gagner des sièges, c'est évident", a-t-il ajouté.

Mohamed Kilani, secrétaire général du Parti socialiste de gauche, a quant à lui critiqué la méthode d'annonce, la comparant aux habitudes de l'ancien régime.

"Ils nous invitent pour nous dire que l'élection est reportée. Toutefois, nous acceptons malgré nous", a-t-il affirmé, en rappelant avoir proposé la date du 14 janvier 2012, premier anniversaire de la révolution tunisienne.

Côté syndicats, la puissante Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) n'était pas immédiatement joignable.

Son secrétaire général Abdessalem Jrad avait toutefois souligné début juin que "l'Union accorde plus d'importance aux conditions de succès des élections qu'à leur date, l'objectif étant de permettre au peuple tunisien d'exercer, pour la première fois, son droit électoral dans la transparence et l'intégrité".

La commission électorale indépendante, qui avait réclamé le report du scrutin au 16 octobre pour des raisons logistiques, s'est montrée satisfaite de cet arbitrage.

La date du 23 octobre "donnera un peu plus de temps pour mieux préparer les élections", a affirmé à l'AFP Kamel Jendoubi, son président.

Yadh Ben Achour, président de la commission chargée de la transition démocratique, espère de son côté que la fixation de la date du 23 octobre "rétablira la sécurité dans le pays".

La révolution syrienne se mue en guerre civile

En attribuant à des «gangs armés» les violents affrontements de lundi à Jisr al-Choughour et en agitant la menace islamiste, Damas tente de décrédibiliser l’opposition et de justifier une répression de plus en plus féroce.

Par JEAN-PIERRE PERRIN

Image tirée d'une vidéo du site YouTube le 30 mai 2011 montrant une manifestation à Kfar Nabil

Image tirée d'une vidéo du site YouTube le 30 mai 2011 montrant une manifestation à Kfar Nabil ,dans le nord de la Syrie. (© AFP photo AFP)

C’est un nouveau coup dur pour le régime syrien : son ambassadrice à Paris a annoncé hier soir qu’elle démissionnait pour ne pas cautionner «le cycle de violence» dans son pays, reconnaissant «la légitimité des demandes du peuple pour plus de démocratie et de liberté». C’est sur France 24 que Lamia Shakkour, visiblement émue, a choisi d’annoncer par téléphone son retrait, motivé aussi par le fait que «des manifestants ont trouvé la mort, que des familles vivent dans la douleur». «J’invite le président Bachar al-Assad à convoquer les leaders de l’opposition pour former un nouveau gouvernement», a poursuivi la diplomate, premier ambassadeur syrien à démissionner depuis le début du mouvement de contestation. A Damas, la défection a été présentée comme un faux, la télévision d’Etat affirmant que Shakkour allait porter plainte contre France 24 et que sa voix avait été imitée.

Cette démission survient alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’il se passe à Jisr al-Choughour, près de la frontière turque, où l’armée semble avoir repris la ville et où un ratissage serait en cours. Une douzaine de transports blindés de troupes ont été vus hier, faisant route vers cette localité, et des hélicoptères ont survolé la région.

Tuerie. On ne sait pas davantage combien de soldats et de policiers ont été tués ces derniers jours, ni par qui. La télévision d’Etat syrienne, qui avait annoncé la nouvelle, a d’abord évoqué l’exécution d’une vingtaine de soldats, puis d’une trentaine… pour finir avec le chiffre sans doute exagéré de 120 tués.

Sur les événements eux-mêmes, plusieurs versions s’affrontent. Celle du pouvoir, qui affirme que des «gangs armés» ont tué les 120 policiers, dont 80 au QG de la Sécurité. La télévision syrienne a montré une vidéo, avec des images particulièrement dramatiques de policiers et de soldats tués selon elle dans la ville. Le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, a renchéri en faisant état d’«une opération sécuritaire et militaire de grande envergure lancée dans des villages de la région de Jisr al-Choughour, après des informations sur la présence de centaines d’hommes armés». Et l’agence officielle Sana s’est inquiétée du pillage d’une réserve d’explosifs dans la région qui a entraîné la disparition de 5 tonnes de dynamite.

La version de l’opposition ne nie pas le massacre des policiers au QG de la Sécurité. Mais l’impute aux forces spéciales et aux services secrets. La raison de la tuerie : les policiers, ainsi que des soldats, ont refusé de tirer sur la foule qui participait à une manifestation ou à des funérailles. Un communiqué sur Facebook et signé «Des habitants de Jisr al-Choughour», confirme cette version, assurant que «la mort des agents et des soldats est la conséquence de dissidences au sein de l’armée». Ils démentent également la présence d’hommes armés dans leur région.

Mensonges. Les journalistes étrangers étant interdits, il est difficile de confirmer ces informations dans une ville coupée du monde et où des dizaines de manifestants ont été tués depuis vendredi. Fuyant la répression, une quarantaine de Syriens sont entrés en Turquie ce week-end.

Habituellement, la télévision syrienne, dont la seule vocation est de défendre le régime, est célèbre pour l’énormité de ses mensonges. D’où la possibilité que la vidéo soit un faux. «On remarque que deux des cadavres de soldats portent des barbes, ce qui n’est pas autorisé par le règlement de l’armée», indique un intellectuel syrien sous couvert d’anonymat. Par ailleurs, les funérailles de plusieurs soldats dans des villages proches ont donné lieu à des manifestations, ce qui laisse supposer qu’ils ont bien été exécutés par des sbires du pouvoir.

Si des défections au sein de l’armée devaient se multiplier, même si celle-ci ne joue qu’un rôle a minima dans la répression, le régime devrait essentiellement sa survie à la 4e Division blindée - une armée parallèle dont tous les officiers sont alaouites (la minorité qui détient le pouvoir) et que commande Maher al-Assad, le frère du président - et aux huit services de sécurité que compte la Syrie. D’où la dernière carte que joue le pouvoir, celle de la menace islamiste, avec la présence, autour de Jissr al-Choughour, de groupes armés liés à Adnan al-Arour, un prédicateur syrien apôtre de la guerre sainte, réfugié en Arabie Saoudite. Hier, les Frères musulmans ont assuré que le mouvement de contestation était «pacifique», accusant le régime de chercher un prétexte pour «justifier plus de violences et de meurtres», en attribuant les exactions à des «groupes armés». Reste que la haine s’installe un peu partout dans le pays, comme le prouve une vidéo prise à Hama qui montre la pendaison atroce par, le foule d’un moukhabarat (agent de la sécurité) dénudé et dont le corps sera ensuite mis en pièces।

liberation.fr

E3: les trois géants du jeu vidéo dévoilent leurs atouts

Nintendo a remis en route l'imaginaire des concepteurs de...

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Nintendo a remis en route l'imaginaire des concepteurs de jeu avec la WiiU. Cette fois, la console ne se concentrera pas seulement sur les joueurs qu'on appelle occasionnels, mais prévoit reconquérir le coeur des assidus tout en leur permettant de renouveller leur façon de jouer grâce à un tout nouveau contrôleur.


  • Kevin Massé, envoyé spécial

(Los Angeles) Comme à l'habitude, c'est lors de conférences précédant l'ouverture officielle de l'E3 que Microsoft, Sony et Nintendo ont dévoilé ce qu'ils réservaient au joueurs pour les deux prochaines années. Bilan d'un début d'E32 011 sans trop de surprises.

Microsoft a ouvert le bal lundi matin. Bien sûr, nous avons eu droit à la présentation de leur superproduction. Les joueurs pourront compter sur la présence de Forza Motorsport 4, Gears of War 3, Mass Effect 3 et le plus ou moins inattendu Halo 4.

Mais c'est plutôt sur la Kinect, la technologie de reconnaissance de mouvement, que Microsoft semble mettre tout ses espoirs. La société a convaincu plusieurs éditeurs tiers d'inclure des fonctionnalités liées à la nouvelle technologie de Microsoft. De plus, les joueurs pourront compter sur une grande quantité de jeux maison.

Plusieurs fonctionnalités seront ajoutées à l'aide de mises à jour et feront de la Xbox 360 un réel centre de divertissement maison. Il sera possible de contrôler l'ensemble de sa musique, vidéos et photos avec sa voix. YouTube sera enfin offert et le système de référencement Bing sera incorporé afin d'aider la recherche.

Pour sa part, Sony a profité de la conférence pour mettre de l'avant la 3D ainsi que son système de reconnaissance de mouvement, la PlayStation Move. Plus d'une centaine de jeux seront offerts dans une version 3D, dont Uncharted Drake's Deception et Resistance 3.

À cet égard, Sony mettra sur le marché une télé 3D de 24 pouces spécialement produite pour les joueurs PlayStation. Offerte à 499,99$, elle incluera avec une paire de lunettes, un câble HDMI et le jeu populaire Resistanse 3. Chose intéressante, il sera possible de jouer à deux sans que l'écran ne soit séparé. Grâce aux lunettes 3D, chacun des joueurs profitera de l'entièreté de l'écran.

Par ailleurs, le prix du successeur de la PSP, la PSVita, a été dévoilé. Les intéressés pourront se procurer la version WiFi pour 249,99$ ou une version 3G/WiFi pour 299,99$. Ces prix s'avèrent plus bas que ce que l'on attendait. Très puissante, cette console est munie de caméras avant et arrière et d'un écran tactile et d'un pad tactile arrière. La PSVita se positionne comme une féroce concurrente de la 3DS qui est vendue a 249,99$ également. Elle sera disponible pour les Fêtes.

Nintendo a quant à lui remis en route l'imaginaire des concepteurs de jeu avec la WiiU. Cette fois, la console ne se concentrera pas seulement sur les joueurs qu'on appelle occasionnels, mais prévoit reconquérir le coeur des assidus tout en leur permettant de renouveller leur façon de jouer grâce à un tout nouveau contrôleur.

En effet, en plus de diffuser les jeux enfin en HD, la console est munie d'un contrôle semblable à un iPad. Il est muni d'un grand écran tactile, d'un gyroscope, de deux sticks analogiques, des boutons habituels et de deux gâchettes de chaque côté.

Les éditeurs tiers semblent enthousiastes à l'arrivée en 2012 de la WiiU. Les jeux Batman Arkham Asylum, Takken, Dirt, Alien Colonial Marine, Metro Last Night et Ninja Gaiden 3 sont déjà en production.

Nintendo a annoncé la venue de Super Mario Bros Wii dans lequel il sera possible de jouer avec son Wii dans le monde de Mario.

L'annonce de jeux pour la Wii et la 3DS ont également été faites. Seul The Legend of Zelda Skyward Swords est annoncé pour les Fêtes sur la Wii. Les propriétaires de 3Ds jouiront de l'arrivée de grands jeux. On attend The legend of Zelda Ocarina of Time 3D, un tout nouveau Mario Kart, Kid Icarus, Louigi's Mansion 2, Star Fox 64 et une dizaine de jeux d'éditeurs tiers.

Le chaos au Yémen rend Al-Qaïda plus dangereux

LE CAIRE - Le chaos qui règne au Yémen rend le réseau Al-Qaïda, bien implanté dans ce pays, encore plus dangereux, a déclaré mercredi le chef d'état-major interarmées américain Michael Mullen.

Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) s'est développé pour être un élément virulent et mortel au sein de la nébuleuse d'Al-Qaïda, a déclaré le plus haut gradé américain lors d'une rencontre avec des journalistes dans la capitale égyptienne.

Cette organisation est incroyablement dangereuse et le chaos en cours (au Yémen) la rend encore plus dangereuse, a-t-il ajouté.

Basée au Yémen née d'une fusion des branches yéménite et saoudienne en janvier 2009, l'Aqpa est implantée dans le sud et l'est du Yémen où des attaques contre les forces de sécurité lui sont régulièrement attribuées.

Son chef, le Yéménite Nasser al-Wahishi, a promis d'intensifier le jihad pour venger le fondateur d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, tué le 2 mai au Pakistan par un commando américain.


(©AFP /

Le Zimbabwe veut élever la production sucrière à 380000 tonnes en 2012

HARARE (Xinhua) - Le Zimbabwe a pour objectif d'accroître sa production de sucre à au moins 380000 tonnes l'année prochaine, par rapport à 333000 tonnes produites cette année, a annoncé mercredi un des plus grands exportateurs de sucre du pays.

"La production sucrière de l'industrie pendant la saison 2011/ 2012 devrait augmenter entre 360000 et 380000 tonnes, avec de meilleures cannes à sucre et de meilleurs rendements sur un nombre similaire d'hectares.

Le Zimbabwe a produit 258000 tonnes de sucre en 2009 et la production de cette denrée est sur une pente ascendante grâce à un environnement stable introduit pas l'adoption de devises multiples en 2009.

Les exportations de sucre brut du Zimbabwe vers l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis se sont élevées à 133000 tonnes en 2010, par rapport à 123000 tonnes l'année précédente, a informé l'entreprise.

Le sucre zimbabwéen jouit d'un accès au marché préférentiel dans l'UE et aux Etats-Unis.

Pour l'entreprise Tongaat Hulett, la demande de sucre produit localement devrait rester solide dans les douze prochains mois autant sur le marché domestique que dans l'UE et aux Etats-Unis.

Selon Tongaat Hulett, le rétablissement de la viabilité des fermes sucrières privée est vital pour la croissance future de l'industrie.

A cette fin, l'industrie a lancé un programme de reprise de quatre ans pour améliorer notamment le rendement de la canne à sucre.

Justin Bieber en concert privé pour les Beckham !

Pourquoi se priver ?….
Justin Bieber concert privé famille Beckham Victoria david Beckham footballeur notoriété fan enfants bambins garçons papa musique surpriseLes enfants de Victoria Beckham et David ne jurent que par Justin Bieber.
Depuis désormais plusieurs mois, les bambins insistaient pour rencontrer leur chanteur préféré. Et papa « gâteaux » aurait-il craqué ? Selon le tabloïd People, David Beckham aurait demandé à Justin s’il pouvait lui organiser un… concert privé dans la demeure familiale des Beckham à Los Angeles !
La réponse ne c’est pas fait attendre : ce sera Oui, reste à convenir d’une date… Plutôt bon au football, Justin Bieber est assez fan de David Beckham… Ca aide forcément.
Comme quoi, les relations servent toujours…
planetepeople.com

Eto’o, Messi, Iniesta, Puyol et Cesc au tribunal

BARCELONE (© 2011 Afriquinfos) – Les joueurs, actuels et anciens, du FC Barcelone sont cités au tribunal le 10 octobre prochain.
Eto’o, Messi, Iniesta, Puyol et Cesc au tribunal

CC BY José Porras. Le FC Barcelone en 2008

Une nouvelle page s'écrit dans le procès contre Joan Laporta, ancien Président du Barça.

La juge chargée du dossier a cité le camerounais Samuel Eto’o, l'argentin Lionel Messi et les espagnols Carles Puyol et Cesc Fabregas pour témoigner dans le cadre du procès portant sur les affaires de Laporta en Ouzbékistan. Les joueurs devront s'expliquer au sujet de l'origine et du montant des honoraires perçus lors de leurs prestations en Ouzbékistan en 2009.

Laporta est accusé par l'agent de footballeurs Bayram Tutumlu, de ne pas avoir respecté leur accord, d'avoir volé 8,2 millions d'euros au FC Barcelone et arnaqué ses joueurs. Selon Tutumlu, lui et Laporta avaient accordé que l'agent recevrait 10% des bénéfices remportés par le club ou par Laporta en sa qualité de président. Des sommes que Tutumlu affirme n’avoir jamais obtenu car elles auraient été versées sur le compte suisse du cabinet d'avocats du catalan: Laporta & Arbós Associats SLP.

Le turc assure avoir lui-même mis en contact Laporta et Miraldil Djalalov, un puissant homme d'affaires ouzbek, et qu'à partir de là plusieurs accords juteux ont été établis, dont des matchs amicaux avec le FC Budtonkor et un stage technique de football.

La juge a également demandé à Laporta de présenter les relevés des comptes de 2008, 2009 et 2010 du cabinet d’avocats de l'ancien président du FC Barcelone. Djalalov devra quant à lui fournir les détails des virements que son entreprise suisse, Zeromax GMBH, a effectués au profit du cabinet de Laporta et au FC Barcelone.

Libye: des explosions secouent Tripoli

TRIPOLI (Xinhua) - Au moins trois frappes aériennes présumées de l'OTAN ont touché des cibles à Tajura, une des banlieues de la capitale libyenne Tripoli, a rapporté mercredi un correspondant de Xinhua.

Le gouvernement libyen n'a fait aucun commentaire sur les victimes et les dégâts que ces explosions ont faits.

Des avions de guerre de l'Otan ont frappé Tripoli à plusieurs reprises pendant une heure la nuit dernière.

Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré que 31 personnes ont été tuées dans 60 frappes.

Par ailleurs, un immense incendie a éclaté à Bab al-Azizya, vaste lotissement résidentiel de Mouammar Kadhafi, mardi à Tripoli.

Au moins 15 fortes explosions ont secoué Tripoli mardi à la mi-journée quand les frappes aériennes de l'OTAN ont touché une base militaire et le lotissement de Kadhafi.

Face à ces attaques, Le colonel Kadhafi a promis de se battre jusqu'à la fin dans un discours diffusé à la télévision nationale.

"Nous n'avons qu'une option: nous resterons sur notre terre morts ou vivants", a-t-il indiqué dans un message audio mardi, appelant ses partisans à se rassembler à sa résidence de Bab al- Aziziya.

"Nous ne plierons pas! Nous ne nous rendrons pas", a poursuivi Kadhafi.

Les officiels libyens accusent les frappes de l'OTAN d'endommager les installations civiles et de tuer des centaines de citoyens libyens.

Les grandes puissances mondiales, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la France, ont commencé le 19 mars à lancer des frappes aériennes et maritimes contre les forces de Kadhafi. Le Conseil de sécurité avait alors adopté une résolution pour imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye et autoriser " toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils en Libye.

L'OTAN a repris officiellement le 31 mars le commandement et le contrôle des opérations militaires contre la Libye, jusqu'alors gérés par les Etats-Unis.