03 juin, 2011
Burkina: la sécurité présidentielle intervient contre des militaires mutins
C'est la première fois, depuis le début de la grogne des militaires en mars, que le pouvoir emploie la manière forte pour mater l'une de ces protestations violentes, généralement motivées par des revendications financières.
Peu avant 10H00 (locales et GMT), des hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui avaient rejoint la ville dans la soirée, sont passés à l'action, ont indiqué des habitants.
Ils ont pratiquement encerclé le camp, ils occupent toutes les voies qui mènent au camp et sont entrés pour chercher les militaires qui y sont, a déclaré un résident.
J'ai vu des éléments du RSP qui tirent en l'air en allant vers le camp. On a vraiment peur, a dit un autre.
Au même moment, des tirs d'arme lourde retentissaient vers le gouvernorat et l'hôpital, non loin du camp Ouezzin Coulibaly où sont basés les mutins, selon un témoin.
La nuit avait été marquée par des tirs en l'air intenses à travers la ville et de nouveaux pillages massifs, ont précisé des habitants.
(©AFP /
Les relations militaires USA/Chine ont fait quelques progrès
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a déclaré à son homologue chinois, le ministre de la Défense Liang Guanglie, que les relations militaires étaient sur une trajectoire positive.
M. Liang a répliqué en affirmant qu'il y avait eu quelque progrès ces derniers mois.
Les deux hommes se rencontraient à Singapour, lors d'un sommet sur la défense, en marge duquel Robert Gates doit s'entretenir avec ses homologues régionaux, chinois et japonais compris, avant un discours samedi.
La veille, le secrétaire américain à la Défense avait affirmé que les Etats-Unis ne cherchaient pas à bloquer le développement de la Chine mais voulaient un dialogue plus fort avec Pékin sur la hausse des dépenses militaires chinoises.
Les Etats-Unis font face à un important déficit budgétaire et les efforts pour le réduire ne devraient négliger aucun secteur, même les programmes d'assurance-maladie publics ou les dépenses militaires.
Leurs alliés en Asie s'inquiètent d'un possible désengagement à un moment où la Chine préoccupe ses voisins par le renforcement de ses capacités militaires.
(©AFP
"Pirates des Caraïbes 5" : qui aux commandes du navire
Si un "Pirates des Caraïbes 5" verra bel et bien le jour, la présence de Rob Marshall à la barre est loin d'être assurée. Du coup Disney aurait une liste de réalisateurs potentiels, au sein de laquelle se trouverait un certain Tim Burton.
Un petit tour de bateau et puis s'en va pour Rob Marshall ? Quand Disney a officialisé la mise à flots de Pirates des Caraïbes 5, avant même la sortie du 4 en salles, on imaginait bien le réalisateur de Chicago rempiler à la barre du navire, une offre lui ayant d'ailleurs été faite dès le mois de janvier. Aujourd'hui, c'est le branle-bas de combat du côté du studio, dans la mesure où Marshall n'a toujours rien signé, et que son intérêt semble plus être du côté du remake de L'Introuvable, avec Johnny Depp. Lequel devrait donc poursuivre les aventures de Jack Sparrow sous les ordres d'un autre réalisateur, visiblement choisi parmi Sam Raimi, Shawn Levy, Chris Weitz, Alfonso Cuarón ou Tim Burton. Déjà approché pour le volet précédent, ce dernier serait d'ailleurs le chouchou de Disney. Et, comme le hasard fait bien les choses, le metteur en scène dirige actuellement Johnny Depp dans Dark Shadows, et il n'est donc pas impossible que l'acteur réussisse à le convaincre de partir à l'abordage avec lui, pour leur neuvième collaboration.
Maximilien Pierrette avec Cinema Blend
En savoir plus : Sam Raimi , Tim Burton , Johnny Depp , Alfonso Cuarón , Chris Weitz , Shawn Levy , Rob Marshall , Pirates des Caraïbes 5
Un navire canadien essuie des tirs au large de la Libye
Photo: La Presse Canadienne /Andrew Vaughan Le NCSM Charlottetown, amarré au port d'Halifax |
Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont tiré une dizaine de roquettes contre un navire de guerre canadien déployé au large de la Libye, plus tôt cette semaine, dans ce qu'Ottawa qualifie de geste désespéré d'un régime affaibli.
Les roquettes n'ont toutefois pas touché le NCSM Charlottetown, et aucun blessé ni dommage sur le navire n'ont été rapportés dans cet incident survenu lundi matin, a indiqué Jay Paxton, un porte-parole du ministre canadien de la Défense, Peter MacKay.
« La tentative infructueuse d'attaquer un navire de l'OTAN démontre simplement que le régime Kadhafi essaie désespérément d'avoir un certain impact sur l'affaiblissement méthodique de ses forces », a ajouté M. Paxton.
Les roquettes ont été tirées à partir d'un camion lance-roquette de fabrication russe de type BM-21, selon le porte-parole. Bien que certains modèles aient une portée maximale de 20 kilomètres, ces roquettes ne sont pas considérées comme des bombes précises, surtout lorsqu'elles sont utilisées contre une cible éloignée.
« Les forces maritimes de l'OTAN connaissent la nature des armes possédées par le régime Kadhafi et agissent en fonction de cela », a précisé M. Paxton.
La capitaine Jennifer Stadnyck, du commandement de la Force expéditionnaire du Canada, a déclaré que personne à bord du Charlottetown n'avait été effrayé par ces tirs de roquettes. « Ils n'étaient pas assez près pour faire peur à quiconque ni pour endommager le navire », a-t-elle indiqué.
Le ministère de la Défense n'avait pas rapporté l'incident lors de sa séance d'information quotidienne de mardi.
Le navire, avec à son bord un équipage de 235 personnes, a été déployé dans la région pour assurer l'application de la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, dans le cadre de la mission de l'OTAN.
La mission de l'équipage du Charlottetown est de réduire le débit des armes, du matériel et de mercenaires vers la Libye, a expliqué M. Paxton.
La mission en Libye fera l'objet d'un débat à la Chambre des communes à Ottawa plus tard en juin. Le gouvernement conservateur souhaite la prolonger au-delà de l'engagement initial de trois mois.
La Presse Canadienne
Ratko Mladic comparaît devant le TPIY
Photo: AFP/Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie Ratko Mladic n'a pas enregistré de plaidoyer après la lecture de l'acte d'accusation. |
L'ancien chef militaire militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a comparu pour une première fois vendredi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).
Il n'a pas enregistré de plaidoyer aux 11 chefs d'accusations de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide qui pèsent sur lui. Il reviendra devant le tribunal le 4 juillet.
Mladic, 68 ans, a cependant hoché la tête pendant la lecture de l'acte d'accusation, qualifiant d'« ignobles » les charges énoncées à son encontre.
J'ai défendu mon peuple et mon pays
— Ratko Mladic
« Je suis un homme extrêmement malade, j'ai besoin d'un peu plus de temps pour réfléchir à tout ce qu'elle vient de dire », a-t-il affirmé après la lecture de ses droits par la greffière du tribunal.
« J'étais exposé à un stress très important, je n'ai que peu compris tout ce que cette jeune femme vient de nous lire », a-t-il poursuivi.
« Dans l'infirmerie de l'unité de détention, on m'a apporté 3 classeurs mais je n'ai rien lu de tout cela, je n'ai rien signé non plus, j'étais dans un état si mauvais ».
Son avocat, Aleksandar Aleksic, a déclaré que l'ex-chef militaire des Serbes de Bosnie n'a pas reçu de traitement approprié pendant des années et que sa santé s'était dégradée. Il a affirmé que son client a perdu l'usage d'une main à la suite d'une attaque cérébrale remontant à plusieurs années.
L'ancien chef militaire des séparatistes serbes de Bosnie a demandé et obtenu un huis clos pour pouvoir donner des détails sur son état de santé aux juges.
Mladic est accusé d'avoir orchestré le siège de Sarajevo et le massacre de Srebrenica, au cours duquel près de 8000 hommes et adolescents musulmans ont été exécutés en 1995, deux évènements qui lui valent autant d'accusations de génocide.
Il doit aussi répondre à des accusations de persécutions, extermination, meurtre, déportation, actes inhumains, actes de violence, attaques illégales et prise d'otages, constitutifs de cinq crimes contre l'humanité et de quatre crimes de guerre.
Selon son avocat en Serbie, Ratko Mladic a été opéré et soigné par chimiothérapie en 2009 pour un cancer du système lymphatique. Sa famille affirme en outre qu'il a subi deux attaques cérébrales lors de sa cavale.
Cet argument a été utilisé par la défense la semaine dernière devant le Tribunal serbe pour les crimes de guerre pour tenter de retarder son extradition vers La Haye, mais en vain.
Des femmes qui ont perdu leur mari ou des enfants à Srebrenica ont assisté à l'audience depuis la galerie. Ils ont pu voir Mladic derrière une vitre blindée.
Le procès de Ratko Mladic ne devrait pas débuter avant plusieurs mois, afin que la défense ait le temps de prendre connaissance des éléments de preuve rassemblés par l'accusation.
Le TPIY étudie toujours la possibilité de lier le procès de Mladic à celui de Radovan Karadzic, l'ex-chef politique des Serbes de Bosnie. Ce dernier a été arrêté en juillet 2008 et son procès est en cours.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters
États-Unis : la prison à perpétuité pour Phillip Garrido, le ravisseur de Jaycee Dugard
Photo: AP/Rich Pedroncelli Phillip Garrido |
Phillip Garrido, qui avait enlevé, violé et séquestré pendant 18 ans Jaycee Dugard en Californie, a été condamné jeudi à la prison à perpétuité.
Un juge californien l'a condamné à 431 ans de prison, la peine maximale.
L'épouse et complice de l'accusé, Nancy Garrido, a de son côté été condamnée à une peine comprise entre 36 ans et la perpétuité, suite à un accord passé avec le parquet.
Phillip Garrido, 60 ans, était en liberté conditionnelle après un viol commis en 1976 lorsque Jaycee Dugard, alors âgée de 11 ans, a été enlevée en 1991. Il a fait deux enfants à sa victime durant sa captivité.
Il avait été arrêté avec son épouse en 2009.
Associated Press
Sécheresse : pas d'herbe pour le bétail en France
Un fermier donne du foin à ses vaches, l'herbe dans les champs étant totalement desséchée. |
La sécheresse sévit toujours en France. La situation est tellement difficile pour les agriculteurs, qui peinent à nourrir leur bétail, que Xavier Beulin, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), a demandé jeudi l'aide de l'armée pour le transport des aliments vers les élevages frappés par la sécheresse.
M. Beulin estime que « toute initiative solidaire ira dans le bon sens ». Il a d'ailleurs qualifié d'« utiles » les mesures prises par certains départements français, qui ont choisi de faucher l'herbe autour des routes afin de la donner aux agriculteurs, et a tenu à remercier les particuliers qui ont décidé de donner le foin issu de leurs parcelles.
Pour aider à l'acheminement des denrées destinées au bétail, Xavier Beulin suggère également de rouvrir certaines gares rurales. Il évoque aussi la possibilité de lancer une action solidaire aux péages d'autoroute pour le transport de paille gratuit.
« Tout cela peut [...] donner de l'oxygène aux paysans, même s'il faut avant tout reconstituer les trésoreries des exploitations », un point sur lequel « le gouvernement, l'Union européenne, les banques, les organismes sociaux et les assurances sont attendus », a déclaré Xavier Beulin.
De l'aide de l'État
Le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dit craindre une sécheresse plus grave que celle de 1976, où l'on avait enregistré le tiers seulement des précipitations habituelles.
Il a par ailleurs annoncé mardi que les agriculteurs affectés par la sécheresse recevraient plusieurs centaines de millions d'euros d'aide qui seront tirés du Fonds national de garantie des calamités agricoles. Les premières indemnisations seraient prévues en septembre.
La Société nationale des chemins de fer a de son côté annoncé qu'elle apporterait sa contribution.
Selon Météo France, le pays vit le printemps le plus chaud depuis au moins l'année 1900. Plus de la moitié des départements font l'objet d'un arrêté préfectoral limitant l'usage de l'eau.
Radio-Canada.ca avecAssociated Press et Reuters
Higuain vers la Juve ?
D'après le Corriere Dello Sport et Tuttosport, la Juventus s'active sur le cas de Gonzalo Higuain.
L'Argentin du Real Madrid serait la priorité des Bianconeri qui pensaient à un moment à Karim Benzema. Selon Tuttosport, Higuain pourrait quitter les Merengue en cas d'arrivée de Sergio Agüero.
Finale NBA : Dallas se rebiffe
Les Dallas Mavericks ont profité du deuxième match de la série pour récupérer l’avantage du terrain contre le Heat de Miami. Menés de 15 points à 7 minutes du terme de la rencontre, les hommes de Rick Carlisle ont offert un des meilleurs retours de l’histoire des finales NBA pour s’imposer (93-95) et redistribuer totalement les cartes. Une nouvelle fois, Dirk Nowitzki n’est pas étranger à cette performance. Prolongations revient sur un match comme on les aime.
L’American Airlines Arena de Miami a perdu le contact avec la tour de contrôle durant sept petites minutes. Malheureusement pour les Tres Amigos, elles ont anéanti un avantage conséquent. Le vice de Miami est donc bien cette trop grande suffisance alors que les portes du 2-0 s’ouvraient devant elle. Toujours aussi serré, comme lors du match 1, le spectacle en début de rencontre permettait un duel rapproché entre les finalistes. La blessure au doigt de Nowitzki avait alimenté les spéculations à la suite de la première défaite des Mavericks. L’arrachement d’un tendon du majeur de la main gauche (il est droitier) n’est pas responsable du relâchement de son équipe à l’entame du quatrième quart temps. Ce sont davantage les successions de pertes de balle qu’ont su sanctionner Wade et James par autant de dunks de très haute volée. À 88-73 le maximum semble être accompli, les costards et les discours humbles d’après victoire sont prêts à être déballés.
Une réaction de costauds
C’était sans compter sur le fait que Dallas n’est plus la même franchise depuis le début de ces playoffs. Nous vous l’avions annoncé auparavant, ces Mavericks ne repartiront pas sans leur bague cette année. Comme face à Oklahoma lors du match 4 de la finale de conférence Ouest, Dallas ne s’avoue pas vaincu. Auteur de l’égalisation (90-90) puis des cinq derniers points de son équipe, l’ange blond allemand (24 pts – 11 rbds) a porté son équipe jusqu’au bout. "C'est toujours rassurant de voir la balle de match entre les mains de Dirk" expliquait Shawn Marion à la fin du match. L’ancien du Heat n’est pourtant pas innocent à ce retour grâce à ses 20 points (9/14). Du côté de Miami, cette défait a du mal à passer même si les stats ne trompent pas. Seul Wade a tenu son rang (36 pts). James (20 pts) et surtout Bosh (12 pts à 4/16) n’ont pas réussi à verrouiller ou rassurer leurs coéquipiers lors des dernières minutes. L’intérieur est également responsable d’un manque d’agressivité sur Nowitzki pour le panier de la gagne à 3,6 seconde de la fin. « Il a fait le mouvement qu’il réalise toujours, il joue bien de son corps […] et pour quelques secondes j’ai mal défendu », merci pour le mea culpa Chris mais il faudra apporter bien plus dès le prochain match.
Désormais à égalité dans la série finale, Dallas devient le théâtre des deux prochains actes que l’on souhaite toujours aussi explosifs. La réaction des étoiles de South Beach sera l’élément clé du match 3. Piqués au vif, ils pourraient nous offrir une réponse dont ils ont le secret. Suffisant en tout cas pour nous motiver dans de nouvelles nuits blanches. Enfin, Prolongations ne pouvait conclure sans souhaiter une bonne retraite au Big Shaq et raviver ainsi le souvenir ému de tous ses dunks destructeurs et sa bonhomie communicative. Figure de la NBA durant 19 ans, il laisse la raquette orpheline d’un monstre qui a participé au développement international de la ligue. Bonne route Monsieur et encore merci !
Le Roi d'Espagne Juan Carlos hospitalisé pour une opération du gen
Sa majesté le roi est entré ce matin à 07H50 (05H50 GMT) à la clinique San José de Madrid où, dans la matinée, l'équipe médicale dirigée par le docteur Angel Villamor lui pratiquera une arthroplastie au genou droit, a précisé le communiqué.
A la fin de l'intervention, un bilan médical devait être communiqué aux médias. Selon l'édition en ligne du journal El Pais, il ne pourra pas poser le pied par terre pendant deux semaines et commencera ensuite sa rééducation.
L'arthroplastie est une opération bénigne destinée à rétablir la mobilité du genou. Elle avait été annoncée lundi par la Maison royale, qui l'avait justifiée par des lésions anciennes provoquées par sa pratique sportive. Le roi est un grand amateur de voile et a déjà eu des accidents de ski.
Sa majesté le roi souffre de douleurs articulaires au genou droit qui rendent difficile son activité physique habituelle, avait indiqué la Maison royale.
Né le 5 janvier 1938 à Rome, Juan Carlos a été proclamé roi d'Espagne le 22 novembre 1975, deux jours après la mort du dictateur Francisco Franco, qui l'avait désigné dès 1969 pour successeur.
Il est considéré comme un pilier de la démocratie espagnole et sa figure est très populaire en Espagne où la monarchie fait l'objet d'un large consensus, hormis dans les milieux indépendantistes basques et catalans, au sein de la gauche communiste et de l'extrême droite.
Amateur de sports nautiques, de chasse et de cigares, Juan Carlos n'avait connu aucun problème de santé sérieux jusqu'en mai 2010, lorsqu'il a été opéré d'une tumeur bénigne au poumon. Il avait alors été hospitalisé du 8 au 11 mai, avant de se reposer dix jours dans une clinique privée de Barcelone.
Il avait par la suite repris ses activités normalement et, en septembre, la Maison royale avait assuré que le monarque avait totalement récupéré et n'aurait pas besoin de tests supplémentaires.
Le roi, un homme discret, a haussé le ton mardi face à des journalistes qui lui demandaient des nouvelles de sa santé après l'annonce de son opération du genou.
Je vais très mal. Très mal. Vous ne me voyez pas', a-t-il répondu sur un ton ironique.
Ce qui vous plaît, c'est de me tuer et me porter l'estocade chaque jour dans la presse. C'est cela que vous faites dans la presse, a-t-il ajouté devant un petit groupe de journalistes qu'il recevait au palais de la Zarzuela près de Madrid.
(©AFP /
Roland-Garros: Federer pourra-t-il stopper Djokovic?
Le Suisse Roger Federer, qui a occupé la tête de la hiérarchie mondiale durant quatre ans et qui pointe désormais au troisième rang à l'ATP, peut priver Novak Djokovic, invaincu cette saison, d'une accession à la tête du classement ATP. Mais le numéro deux mondial serbe a trois challenges: ravir à Rafael Nadal sa place de numéro un, égaler la série de 42 victoires consécutives de John McEnroe et parvenir à la première finale de sa carrière Porte d'Auteuil. (Reuters/Charles Platiau/Benoît Tessier)
Roger Federer sera-t-il en mesure vendredi, en demi-finale de Roland-Garros, d'empêcher Novak Djokovic de devenir numéro un mondial?
En cas de victoire, le Suisse, qui a occupé la tête de la hiérarchie mondiale durant quatre ans et qui pointe désormais au troisième rang à l'ATP, peut en effet priver le Serbe, invaincu cette saison, d'une accession à la tête du classement ATP.
Djokovic, qui reste sur une série de 41 victoires d'affilée, se trouve face à trois challenges sur cette demi-finale qui l'opposera à l'homme aux 16 titres du Grand Chelem: ravir à Rafael Nadal la place de numéro un mondial, égaler la série de 42 victoires consécutives de John McEnroe et parvenir à la première finale de sa carrière Porte d'Auteuil.
Toutes les séries ont une fin, et Federer est bien placé pour le savoir, lui qui en a connu plusieurs qui se sont fatalement achevées.
Victorieux en quart de finale du Français Gaël Monfils, le Suisse ne partira pas favori de cette rencontre, même s'il mène par 13 victoires à neuf contre le Serbe.
Ce dernier s'est en effet imposé lors de leur trois face à face en 2011, en demi-finale à l'Open d'Australie et au Masters 1000 d'Indian Wells et en finale à Dubaï.
"Mon moteur est d'avancer étape par étape pour gagner Roland-Garros mais pas pour stopper Novak", a cependant prévenu Federer dont le futur adversaire a été exempté de quart de finale en raison du forfait de son adversaire, Fabio Fognini, blessé.
"On joue généralement bien l'un contre l'autre. J'aimerais bien atteindre la finale car cela fait longtemps que cela ne m'est plus arrivé en Grand Chelem", a ajouté le Suisse dont la dernière finale dans un tournoi majeur remonte à l'Open d'Australie, en janvier 2010.
Il s'était alors imposé face au Britannique Andy Murray qui tentera lui aussi vendredi de rallier la finale du tournoi parisien contre l'actuel numéro un mondial, Rafael Nadal.
L'Espagnol, en quête d'un sixième titre Porte d'Auteuil, est monté en puissance depuis le début du tournoi. En début de quinzaine, il affirmait ne pas jouer assez bien pour l'emporter mais il a depuis nuancé son propos.
Vainqueur convaincant de Robin Söderling, finaliste de l'épreuve en 2009 et 2010, Nadal imagine désormais pouvoir aller au bout de l'aventure qui passe par un succès sur Andy Murray vendredi.
L'Ecossais a atteint le dernier carré de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière et ce malgré une blessure à la cheville. Il n'est cependant jamais parvenu à battre Nadal sur terre battue, même s'il lui a pris un set en avril en demi-finale à Monte-Carlo.
"Six demi-finales ici, à Roland-Garros, c'est facile à dire mais c'est difficile à faire. Il n'y a pas de secret, rien de magique, je le dis chaque jour, j'essaie de faire de mon mieux", a dit Nadal.
L'Espagnol a rencontré Murray à 14 reprises et compte dix victoires. Il part donc avec les faveurs des pronostics mais reste méfiant.
"Je préfèrerais jouer un adversaire plus facile. Jouer contre Andy est toujours un gros challenge car je sais à quel point il peut être bon et comment son talent est incomparable par rapport à d'autres joueurs", a-t-il dit.
"La seule chose à faire pour le battre est de jouer à très, très haut niveau."
Par ReutersItalie Palerme: Chelsea a fait une offre pour Pastore
Les Bleus veulent faire le trou
Neuf mois plus tard, la situation a radicalement changé. Car paradoxalement, ce revers inattendu au Stade de France a véritablement jeté les bases de la reconstruction d'une équipe en grande partie renouvelée par Laurent Blanc. L'a-t-il même favorisé ? Interrogé sur la question, le sélectionneur n'a pas complètement écarté l'argument: "On aurait aimé faire un autre résultat contre la Biélorussie à domicile, mais si on avait fait un résultat positif, est-ce qu'on aurait gagné en Bosnie ? On va prendre l'hypothèse qu'une victoire contre la Bosnie est le résultat du score négatif contre la Biélorussie, mais je n'en suis pas certain."
Reste que ce revers initial a eu un effet mobilisateur pour une équipe allée gagner quatre jours plus tard avec autorité à Sarajevo (2-0) et invaincue depuis, avec à la clé des victoires attendues (le double affrontement face au Luxembourg, la Roumanie à domicile), d'autres moins, lors des rencontres amicales contre l'Angleterre à Wembley (2-1) ou face au Brésil au Stade de France (1-0). Cette série de sept matches sans défaite (six victoires, un nul face à la Croatie en amical) fait de l'opération-reconstruction entreprise par son architecte Laurent Blanc à son arrivée une réussite indéniable, le "Président" étant parvenu à insuffler un vent nouveau dans le groupe (Sakho, Gameiro, M'vila, Matuidi, Ménez, Rami...) et à remettre progressivement dans le bain certains joueurs dont l'image avait été passablement écornée par l'épisode de Knysna (Abidal, Evra, Ribéry...).
Première titularisation pour Sakho, Cabaye et M'vila en balance
Et comme les résultats ont suivi, c'est une équipe de France dans un état d'esprit radicalement différent du match aller qui retrouve ce soir la Biélorussie. "La différence avec le match aller, c'est que joueurs se connaissent mieux. On a progressé, enchaîné plusieurs matches, il y a une force collective qui se dégage de ce groupe, on est plus sûrs de nos forces aujourd'hui", commentait ainsi jeudi le probable capitaine à Minsk, Alou Diarra. Résultat, c'est avec "un gros capital confiance" que le toujours Bordelais et ses partenaires abordent ce dernier rendez-vous des éliminatoires de la saison, conscients d'avoir l'opportunité, en cas de victoire, d'assommer la concurrence dans un groupe D fort peu relevé. Un succès mettrait le rival biélorusse à sept points et pour peu que dans le même temps, la Roumanie ait le bon goût d'accrocher la Bosnie, le tour sera quasiment joué. "On aura fait un pas de plus", tempère prudemment Laurent Blanc à l'évocation d'une victoire dans la touffeur de Minsk.
Reste désormais à prendre ces trois points avec un groupe au sein duquel les états de forme sont très disparates entre ceux qui étaient en vacances depuis deux semaines ou plus et ceux qui sortent tout juste d'une saison usante avec une soixantaine de matches dans les pattes. Un groupe en 4-2-3-1, sans Philippe Mexès, remplacé par Mamadou Sakho dont ce sera la première titularisation en Bleu, mais avec probablement Abidal qui a gagné son duel de finaliste de la Ligue des champions face à Evra, Cabaye, qui pourrait être préféré à M'vila pour épauler le capitaine Diarra, et un trio de milieux offensifs Malouda-Nasri-Ribéry derrière Benzema, indiscutable avant-centre des Bleus version Laurent Blanc.
La grande inconnue résidera finalement dans la valeur de l'opposition, la Biélorussie accueillant la France sans ses joueurs vedettes (A. Hleb, Rodionov, Kutuzov, Kornilenko), blessés ou suspendus, mais avec une nouvelle vague dont on ne sait pas grand-chose, si ce n'est que, depuis son succès à Saint-Denis, la formation dirigée par l'Allemand Bernd Stange a trouvé le moyen de concéder un nul au Luxembourg (0-0) et de perdre en Albanie (1-0). En revanche, la tactique sera sans doute similaire à celle qui avait fait merveille à l'aller et à laquelle les Bleus sont souvent confrontés dans ce groupe D, à savoir un bloc compact et une prise de risques minimale. "Effectivement, on peut s'attendre au même match, car la Biélorussie joue de cette manière, je pense qu'ils vont nous attendre et essayer de nous prendre en contre, ce qu'ils avaient fait au match aller. Maintenant, l'équipe a beaucoup changé par rapport au match aller avec de jeunes joueurs, on sait pas trop ce qui nous attend", analyse Laurent Blanc. Quelle que soit l'opposition, il faudra à ces Bleus savoir s'y adapter pour prendre trois points qui permettraient à la suite de la tournée est-européenne (matches amicaux en Ukraine et en Pologne) de s'apparenter à une joyeuse colonie de vacances...
L'embargo russe sur les légumes de l'UE viole les règles de l'OMC
La Russie veut et je l'espère va rejoindre l'OMC dans un futur proche, a déclaré Fernando Valenzuela lors d'une conférence de presse à Moscou.
L'un des aspects de l'entrée dans l'OMC est une série de règles concernant les mesures sanitaires et phytosanitaires, et l'interdiction décidée par les autorités sanitaires de Russie ne respecte pas ces règles, a-t-il ajouté.
C'est un peu surprenant de prendre des mesures qui vont dans la direction opposée, a-t-il encore dit.
Je pense que la logique serait que la Russie (...) respecte déjà ces règles (...). Ce n'est sans doute pas le plus logique d'attendre le dernier jour pour le faire, a estimé M. Valenzuela.
La Russie a interdit jeudi l'importation des légumes frais en provenance de tous les pays de l'UE, en raison de l'épidémie causée par la bactérie E.coli (Eceh), qui a fait 18 morts en Europe, dont 17 en Allemagne.
La Commission européenne a aussitôt protesté et demandé le retrait immédiat de cette mesure.
Cette interdiction n'est pas justifiée parce qu'elle est disproportionnée et parce qu'il n'y a pas suffisamment de données scientifiques justifiant un embargo sur tous les légumes et tous les Etats-membres de l'UE, a commenté M. Valenzuela.
Nous devons regarder cette situation avec optimisme, et espérer que cela sera réglé dans quelques jours, a-t-il ajouté.
La Russie, qui a ouvert des négociations d'adhésion à l'OMC en 1993, est la plus grande économie à ne pas encore faire partie de l'Organisation dont le siège est à Genève.
Son adhésion a notamment été remise en cause par les Etats-Unis en août 2008 à la suite de l'intervention russe en Géorgie. Puis les discussions ont pris du retard quand Moscou a annoncé son intention de présenter une candidature commune avec le Bélarus et le Kazakhstan, auxquels elle est associée dans une union douanière. Moscou est revenu depuis sur cette proposition.
Les pourparlers se sont toutefois récemment accélérés, la Russie ayant obtenu en octobre l'aval des Etats-Unis puis finalisé un accord avec l'Union européenne en décembre.
En avril, le Premier ministre russe Vladimir Poutine avait ordonné aux Russes de ne remplir aucune des conditions de l'OMC tant que la Russie n'en serait pas un membre à part entière, exprimant l'exaspération du pays face à ces négociations longues et tortueuses.
(©AFP /
Postes Canada : début de la grève tournante à Winnipeg
Le débrayage appréhendé à Postes Canada a pris la forme d'une grève tournante, qui a commencé la nuit dernière à 23 h 59, heure avancée de l'Est.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) avait indiqué que sa première activité de grève, d'une durée de 24 heures, débuterait à Winnipeg, première ville à avoir subi les répercussions du programme de modernisation de Postes Canada. La grève doit se poursuivre à d'autres endroits, que dévoilera le STTP ce matin, à 9 h, au cours d'un point de presse à Ottawa.
« Après plus de sept mois de négociations difficiles et frustrantes », le syndicat veut ainsi forcer Postes Canada à renoncer à ses demandes de concessions et à négocier une entente pour les 48 000 syndiqués.
Le conseil exécutif du syndicat a tenu une rencontre vers 16 h jeudi afin de discuter de la dernière offre patronale, déposée en après-midi, mais la décision de faire la grève a été maintenue.
Il s'agit, pour les employés des postes, du premier débrayage légal en plus de treize ans.
Le directeur national de la section Montréal métropolitain du STTP, Jacques Valiquette, a indiqué au réseau RDI que le syndicat avait déposé une contre-offre. Advenant l'échec des négociations, il n'a pas fermé la porte à une grève générale.
En entrevue avec la Presse canadienne, jeudi soir, la directrice des relations avec les médias chez Postes Canada, Anick Losier, a dit qu'elle était déçue de la tournure des événements, précisant que la direction avait bonifié son offre dans l'espoir d'en venir à une entente avec ses travailleurs.
Une grève aux Postes aurait des conséquences néfastes et fort étendues, a-t-elle soutenu. « Ça va faire mal à tout le monde : ça va faire mal aux petites et moyennes entreprises, ça va faire mal aux personnes âgées, ça va faire mal aux employés, à l'entreprise. Ce n'est jamais bon un arrêt de travail comme ça. »
Les points en litige
- Les nouvelles méthodes de triage et de livraison du courrier ont entraîné, selon le syndicat, une hausse du nombre d'accidents de travail.
- Les salaires et les avantages sociaux, dont les fonds de pension et le régime de vacances, des nouveaux employés seront assujettis à des clauses de disparité, connues sous le vocable « clauses orphelines ».
- Le syndicat dénonce aussi l'abolition du système de congés de maladie et son remplacement par un système d'assurance invalidité. Le nouveau système serait administré par une tierce partie et ses décisions seraient sans appel.
Selon le STTP, il s'agit là d'acquis de 40 ans qui s'envolent.
La direction affirme toutefois que sa dernière offre met « en suspens » le programme de système d'assurance invalidité. Si le syndicat accepte, ajoute-t-elle, il fera l'objet d'un « examen par un comité conjoint du syndicat et de la direction ».
La direction dit devoir s'adapter à la concurrence accrue des services privés de messagerie et du courrier électronique. La société affirme que la livraison de courrier commercial a diminué de plus de 17 % depuis 2006.
Par ailleurs, le Conseil du patronat du Québec s'est inquiété jeudi des « conséquences très fâcheuses » que pourrait entraîner ce conflit de travail sur les entreprises. Il demande à la ministre fédérale du Travail, Lisa Raitt, de faire pression pour forcer une reprise des négociations entre les parties.
Les parties avaient déjà discuté au bureau de la ministre mercredi.
Services maintenus
Selon le STTP, les services gouvernementaux suivants feront livrer leurs chèques d'assistance sociale en cas d'une grève aux postes (la liste pour tous les gouvernements est disponible ici) :
Gouvernement fédéral :
- Travaux publics et services gouvernementaux (Régime de pensions du Canada, Sécurité de la vieillesse, Prestations pour enfants, Pensions pour anciens combattants)
Gouvernement du Québec :
- Régie des rentes (chèques de pension);
- Commission de la santé et de la sécurité au travail. La CSST pourrait toutefois se désister, selon le syndicat;
- Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec (Sécurité du revenu). Le MESS pourrait se désister, selon le syndicat.
L'Association des banquiers canadiens a mis sur son site Internet des informations à l'intention des clients des banques en cas de grève chez Postes Canada.
Des compagnies comme Gaz Métropolitain et Bell recommandent à leurs clients d'utiliser leurs services en ligne pour vérifier leur compte et acquitter leurs factures en cas de grève.
Radio-Canada.ca avecPresse canadienne
La France accorde 2,5 millions d'euros pour la gestion environnementale du Port de Pointe-Noire
L'Agence française de développement (AFD) va débloquer 2,5 millions d'euros pour contribuer à la gestion environnementale du Port autonome de Pointe Noire (PAPN), conformément à deux conventions signées jeudi à Brazzaville par les gouvernements et congolais et français.
La première convention d'un montant de 2 millions d'euros (1,3 milliards de FCFA), sur des ressources permanentes du fonds fiduciaires Union Européenne-Afrique permettra de renforcer les capacités du Port de Pointe Noire dans les domaines de la gestion comptable et financière et de la gestion environnementale de l’exploitation du port, le plus grand en eaux profondes du golf de guinée.
La seconde subvention d'un montant de 500.000 euros (328 millions de FCFA) est destiné à faciliter les procédures de passage portuaire à Pointe Noire afin d'améliorer la compétitivité du port.
Selon un communiqué de presse rendu public à cette signature, les deux conventions complètent le projet global de financement du programme d'investissement prioritaires du PAPN qui vise à étendre et moderniser le terminal de conteneurs afin de permettre à ce port, de répondre à la croissance du trafic et de jouer son rôle pour la desserte de l'hinterland et le transbordement vers les pays de la sous-région.
Ce programme lancé en 2006, pour un coût global de 127 millions d'euros (83 milliards de FCfa) est financé par les ressources propres du PAPN à hauteur de 60 millions d'euros (39,5 milliards de FCFA).
Dans le cadre de ce projet, l'AFD participe à travers un cofinancement par un prêt de 29 millions d'euros.
Algérie : Les terroristes ont perdu énormément de leur capacité de nuisance, dit un ministre
La "nébuleuse terroriste" a perdu énormément de sa capacité de nuisance grâce aux efforts des services de sécurité, a affirmé jeudi le ministre algérien de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, cité l'agence de presse APS.
"La nébuleuse terroriste, dont l'existence remonte aux années 1990, a aujourd'hui perdu énormément de sa capacité de nuisance à l'intérieur du pays, grâce aux efforts de l'Armée nationale et populaire (ANP, armée gouvernementale) et des différents corps de sécurité, qui sont toujours là pour contenir les mouvements de cette nébuleuse", a déclaré M. Ould Kablia à l'issue d'une réunion avec les walis (préfet de département) .
A propos de la situation dans la région du Sahel, M. Ould Kablia a indiqué que l'Algérie "fait tout" pour sécuriser ses frontières avec les pays voisins.
"Des moyens humains et matériels importants ont été déployés pour renforcer la sécurité sur nos frontières et interdire toute intrusion", a-t-il assuré, précisant que "ce qui se passe ailleurs nécessite également une coordination plus poussée avec les pays concernés (Mali, Niger, Mauritanie)".
Il a affirmé, à cet égard, que la position de l'Algérie a consisté à privilégier une concertation avec les pays voisins concernés par ce phénomène.
"Nous ne pourrions admettre que des pays extra-régionaux mettent leur grain de sel dans cette affaire", a-t-il dit, ajoutant que s'ils (ces pays) interféraient "ce serait une perte de souveraineté pour les pays du Sahel".
"Il n'est pas question qu'on demande l'intervention directe d'un pays extra-régional", a-t-il poursuivi.
Les pays extra-régionaux "peuvent nous aider par une assistance technique et logistique ou dans le domaine des renseignements", a- t-il suggéré.
"L'Etat algérien qui anime, coordonne et applique la politique de défense nationale ne peut pas permettre à d'autres pays de venir interférer dans ce qui est un acte de souveraineté pour lequel nous avons payé un lourd tribut", a-t-il souligné.
Une réunion des pays du Sahel et leurs partenaires extra- régionaux se tiendra début septembre à Alger pour organiser la coopération antiterroriste, avait annoncé mercredi le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Outre les pays de la région, la réunion de septembre regroupera également des pays extra-régionaux comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni, selon Abdelkader Messahel.
Au cours des années 1990, les islamistes armés des groupes extrémistes algériens ont lancé fréquemment des attaques contre l'armée, la police, ainsi que les cibles gouvernementales et civiles.
Ces dernières années, la situation sécuritaire dans ce pays producteur de pétrole et de gaz s'est améliorée, et le nombre d'attaques a diminué considérablement grâce au renforcement des efforts de la lutte antiterroriste et à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, mais des attaques sporadiques ont été menés par des islamistes armés contre les forces de sécurité, causant des morts et blessés.
AU BURKINA FASO Que veulent-ils, les militaires ?
Tout ce qui est excessif n’a pas d’intérêt. La répétition ayant une vertu pédagogique, il n’est pas inutile de rappeler cette évidence aux militaires dont le comportement depuis quelques semaines laisser penser que le bon sens ne les habite plus. Les récentes mutineries organisées dans la nuit du 29 au 30 mai à Dédougou, Dori, Tenkodogo, Garango et Kaya et les pillages auxquels leurs auteurs se sont livrés finissent de convaincre même les plus indulgents qu’il ne s’agit plus de revendiquer des droits légitimes longtemps bafoués, mais que nous assistons, impuissants à des actes d’indiscipline volontaire de citoyens qui se croient au-dessus de la loi. Restés jusque-là à l’écart des sorties intempestives de leurs camarades, les militaires de Bobo-Dioulasso sont entrés les 1er et 2 juin dans la danse, se livrant aussi à des pillages, vols, comme s’ils voulaient montrer qu’ils en avaient aussi entre les jambes.
Autant de nombreux Burkinabè s’étaient montrés compréhensifs, voire solidaires de leurs mouvements, autant les rodéos à répétition de mauvais goût auxquels se livrent les militaires sont devenus insupportables, d’autant plus qu’à l’issue des rencontres avec le président, leurs délégués avaient salué, mousse de bière aux lèvres, les solutions apportées à leurs revendications. La tendance d’une minorité de miliaires à terroriser les populations, comme s’ils étaient sous l’emprise d’une pulsion destructrice, doit cesser doit. Ca suffit ! Les éléments sortis dans la nuit du 29 au 30 mai, pour l’essentiel issus de la promotion 2005-2006, ont bien conscience que c’est en toute illégitimité qu’ils revendiquent le versement de la prime de logement, puisqu’elle est destinée par définition à ceux qui habitent hors des casernes.
A Garango, les mutins n’ont pas été capables de formuler très clairement le contenu de leurs revendications au comité de médiation dépêchée sur place. Le meneur de la fronde, un certain Mankoudougou Adama, MDL-chef, passe depuis longtemps pour un déséquilibré mental qui aurait dû être réformé, mais d’après plusieurs de ses collègues contactés, est toujours maintenu à son poste pour des raisons humanitaires !
De deux choses, l’une : soit les militaires mécontents de leurs conditions de vie optent pour des revendications dans un cadre légal et républicain, et il faut les y encourager, soit ils se mettent hors la loi, et dans ce cas, ils doivent être traités comme tels : des voyous qui déshonorent leur tenue et salissent l’honneur de l’armée. Les mutins, ceux-là qui se plaisent à défier en permanence l’autorité doivent subir la rigueur de la discipline militaire, y compris la radiation pure et simple des effectifs, d’autant que, même involontairement, leurs mouvements d’humour occasionnent des morts, des blessés graves et des dégâts matériels.
Sangoulé Lamizana, le père de l’armée burkinabè doit se retourner mille fois dans sa tombe ! Les cadres chargés de former des militaires capables d’assumer avec exemplarité les missions de protection des citoyens burkinabè, ont lamentablement échoué. Pendant longtemps le népotisme et le favoritisme ont servi de critères au recrutement des hommes du rang, et des hauts gradés y ont trouvé l’occasion de caser des cousins et des neveux, véritables cas sociaux, espérant que la rigueur militaire les remettra dans le droit chemin. Ils doivent en tirer les conséquences.
Il y a un temps pour le dialogue et cette voie doit être privilégiée, mais elle ne doit nullement être perçue comme un signe de faiblesse du gouvernement. Une minorité d’individus ne saurait dicter sa loi inique à la majorité. Faut-il le leur rappeler, les armes qu’ils portent servent à assurer la sécurité des citoyens et non à semer la terreur. La rémanence des mutineries, après les réponses proposées par le président à leurs doléances, autorise d’ailleurs à s’interroger sur le but réel visé par leurs auteurs. Est-ce vraiment l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail qui motive les mutins, ou poursuivent-ils des objectifs inavouables, en l’occurrence, le renversement du gouvernement et la fin de la quatrième république ?
A ce stade de la crise, la question mérite d’être posée ! L’opposition républicaine, celle qui a, de façon irrévocable épousé les valeurs démocratiques doit clairement prendre position par rapport à cette question.
Les mutations sociales s’opèrent souvent dans des conditions de violence, et si demain l’opposition accède au pouvoir, elle pourrait aussi se retrouver dans la posture actuelle du gouvernement, pour le moins inconfortable.
Joachim Vokouma
Lefaso.net
RDC : La grande commission mixte Brésil-RDC prévue en août prochain à Brasilia
Ricardo Borges, qui est allé présenter ses adieux au président de la chambre basse du Parlement, a mis la tenue de cette commission mixte à son actif étant donné que la dernière commission entre les deux pays remonte à 20 ans.
Ricardo Borges et Evariste Boshab ont souligné l'excellence des relations entre les deux pays, consolidées après la visite, en décembre dernier à Kinshasa du ministre brésilien des Affaires étrangères.
Environnement: la Chine face à de nombreuses difficultés
Le vice-ministre de l'Environnement Li Ganjie a réitéré l'engagement du gouvernement à prendre des sanctions contre les compagnies minières coupables de violations des règlements en matière de protection de l'environnement en Mongolie intérieure, où des manifestations ont eu lieu contre les agissements de groupes miniers.
La situation de la Chine en matière d'environnement reste sérieuse et la Chine fait face à de nombreux difficultés et défis, a déclaré M. Li à la presse alors que son ministère présentait son rapport annuel avant la Journée mondiale de l'Environnement dimanche.
Le pays lutte pour nettoyer ses cours d'eau très pollués, limiter les sources de pollution industrielle, réduire la dégradation des sols et trouver un meilleur équilibre entre croissance économique forte et protection de l'environnement, a assuré le vice-ministre.
Mais nous sommes dans une période où les accidents entraînant une pollution arrivent fréquemment et où (les atteintes à) l'environnement provoquent des (problèmes) sociaux tous les jours, a admis M. Li.
Des manifestations ont eu lieu à la fin mai en Mongolie intérieure contre la surexploitation du sous-sol par les compagnies minières qui portent atteinte au mode de vie traditionnel des nomades mongols.
Le gouvernement a rapidement réagi face à ces troubles en annonçant des mesures destinées à réduire l'impact de l'activité minière sur l'environnement, notamment les pâturages.
S'il se confirme que des entreprises (minières) ont violé les lois (...), le gouvernement local et les agences de protection de l'environment les puniront avec sévérité, a promis M. Li.
La pollution aux métaux lourds, qui menace la santé de la population et a un impact sur la stabilité sociale, est grave, a par ailleurs concédé le responsable.
L'année dernière, 14 affaires de pollution aux métaux lourds ont été enregistrées dans diverses localités de Chine, selon M. Li, et sept depuis le début de cette année.
Enfin, la sécheresse affectant le bassin du Yangtsé exacerbe la pollution déjà préoccupante des lacs et affluents du plus grand fleuve de Chine, a ajouté M. Li
Le Yangtsé a atteint son plus bas niveau depuis un demi-siècle et la sécheresse inhabituelle qui sévit dans le centre de la Chine a contraint les autorités à interrompre la navigation maritime sur le cours moyen du fleuve.
(©AFP /
Mutinérie militaires : Bobo-Dioulasso comme un Far West
Pendant deux nuits des soldats mutinés sont descendus dans la ville de Bobo-Dioulasso avec des armes à feu semant ainsi la panique au sein des populations. Pillages, vandalisme, vols et destructions de biens privés et publics, tel est le spectacle désolant qu’ont offert ces soldats supposés assurer la défense du peuple.
Bobo-Dioulasso est toujours sous le choc. Que s’est-il donc passé pour que les soldats du camp Ouezzin Coulibaly qui avaient pourtant fait preuve d’intégrie, de patriotisme, de patience, bref le bon exemple du savoir garder raison. Mais hélas, encore hélas. Aux dires du gouverneur de la région des Hauts-Bassins Pascal Bénon, il s’agit toujours des questions d’indemnités et de primes. Les bidasses seraient jusqu’à présent en attente des promesses prises par le gouvernement concernant la question.
Tout aurait commencé aux environs de 21h la nuit de mardi où les soldats se sont fait entendre par des tirs d’armes. Ce spectacle a duré pendant quatre heures avant qu’ils ne descendent au centre-ville. Progressivement, les mutins s’en sont pris aux bien privés. C’est ainsi que le seul grand super marché de la ville a été saccagé. « Lorsque j’ai appris qu’ils descendaient en ville, je m’y suis rendue. Loin, je les voyais forcer la porte du supermarché avec des gourdins, des pioches et bien sûr avec leur armes. A l’interieur, ils ont tout pillés. Le coffre fort a été cassé et une importante somme emportée », explique l’employé de ladite « boite ».
De là-bas, les soldats sont allés visiter la Société burkinabé d’équipement ou plus d’une vingtaine de mobylette, des matelas, des réfrigérateurs, des téléviseurs et bien d’autres équipements seront emportés. Les petits commerces de vente de portables, de prêt-à-porté, d’électroménager ont reçu la visite des mutins. Sur les lieux, on pouvait voir les marteaux, des mutinions abandonnées et bien d’autres objets destructeurs. Un animateur d’une radio de la place confie qu’il a échappé à un lynchage. « A ma descente, je les ai rencontrés en train de prendre la moto d’une personne pour amener des biens au camp militaire. Lorsque j’ai voulu retourner, ils m’ont suivi et ont commencé à m’insulter », confie-t-il. Ces actes de vandalisme se sont passés devant plusieurs personnes restées impuissantes. Que pouvaient-ils d’ailleurs faire ?
Entre une personne armée et une non armée, il n’y a vraiment pas match. Les commerçants de la ville de Bobo-Dioulasso auraient fait les frais de cette mutinerie. Le lendemain, ils ont tout de suite organisé une marche au cours de laquelle ils scandaient des injures et des solgans hostiles tels que : « Militaire voleurs, nous n’en voulons plus. Nous en avons maintenant marre de leur comportement. L’Etat est en train de former des voleurs au sein des camps militaires ». Cela ne pouvait pas suffire, puisque les commerçants ont décidé de se rendre au camp Ouezzin pour se faire justice. Mais ils seront appellés au calme.
Six blessés à l’hôpital Souro Sanou
Des victimes collatérales ont malheureusement été enregistrées. Ce sont pour l’instant, six personnes dont une femme et un vieillard de 60 ans qui ont été blessées. Deux de ces victimes ont été admises au bloc opératoire pour des blessures diverses : plaies, fracture, traumatisme crânien, etc. Mais aux dernières nouvelles, le vieillard aurait succombé suite à ses blessures. Ce dernier était un gardien de la pharmacie Souligné situé a quelques pas du supermarché Marina Market. Il a été donc touché pendant qu’il était en service. Il faut noter que cinq victimes ont été reçues entre 24h et 5h 26 et la sixième aux environs de 6 h. Cette dernière selon l’infirmier que nous avons rencontré était de garde dans un hôtel de la place. Les militaires sont venus et l’ont lynché. Aussi, poursuit l’infirmier : « Nous avons reçu deux gendarmes qui ont été blessés légèrement. Selon leurs déclarations, c’est parce qu’ils ont voulu empêcher les militaires de se servir des munitions qu’ils ont reçu des coups et blessures.
Le gouvernement promet de dédommager les victimes
Le gouverneur de la région Pascal Bénon, le maire de la ville Salia Sanou et plusieurs autorités locales ont appelé les populations au calme et ont déclaré que le gouvernement se chargera des dédommagements. Ce sont de jeunes commerçants très furieux que nous avons rencontré dans la salle de réunion du gouvernorat de Bobo-Dioulasso. Ils s’apprêtaient à se rendre au camp militaire Ouezzin Coulibaly pour se faire entendre des mutins qui leur ont causé de nombreux préjudices. Mais le gouverneur et les autorités locales ont pu les calmer. Les dégâts sont énormes et pour le moment il est impossible de faire une quelconque évaluation. L’objet de la rencontre avec le premier responsable de la région était donc de rassurer les victimes.
Les rassurer, parce qu’explique le gouverneur : « Ce n’est pas la première fois que nous vivons ce genre de situation. La même est arrivée à Ouagadougou et le gouvernement a pris des mesures compensatrices. A Bobo-Dioulasso, ce sont les mêmes mesures qui seront également prises pour les dédommager ». Au dire du gouverneur, une équipe sera très rapidement mise en place pour faire l’évaluation des pertes. « Nul n’a le droit de se faire justice », dit-on. C’est pourquoi, indique le gouverneur : « La solution ne serait pas d’aller à la rencontre des militaires dans leur caserne pour se régler les comptes. Cela ne fera qu’empirer les choses ». C’est donc le gouvernement qui s’en chargera. Le gouverneur Pascal Bénon n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dire qu’il « s’agit certainement des questions de primes et d’indemnités ». Parce qu’explique-t-il, l’acte s’est passé dans presque toutes les garnisons. « Soit qu’ils n’ont pas été payés à temps, soit qu’ils pensent qu’ils sont oubliés », et poursuivant : « Je pense que la hiérarchie militaire et le ministre de la Défense vont s’en charger ».
Ils refusent rencontré les membres du gouvernement
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins Pascal Bénon, de même que le maire de la ville avaient rassuré les victimes des dédommagements. Aussi, deux ministres devraient eux-aussi les rencontrer pour discuter des procédures devant être prises pour les soulager. Cette rencontre devait se tenir hier matin, mais les commerçants ont décidé de ne pas les recevoir. Ils ont lapidé les façades du gouvernorat, la chambre de commerce avant de se rendre à la mairie central. Là-bas également ils ont lapidé les bâtiments et ont mis le feu sur des matériels roulants et de bureaux.
Notons également que dans la nuit du mercredi à jeudi, les soldats sont encore sortis pour piller et casser. Ils ont saccagé la boutique Burkina pas cher situé au coté est du marché central. Des hôtels tels Diyana hôtel, Relax, Teria ont eux aussi reçu la visite des mutins. L’opératrice économique Mamou Doukouré a aussi payé les frais de la soldatesque.
Bobo-Dioulasso, la jungle
- Le coffre de Marina Market a été vidé de son contenu
Après s’être rendu à la mairie centrale, les commerçants sont allés se ruer devant le camp militaire. Pendant des heures, les commerçants ont exprimé leur raz-le-bol. Ce fut une vraie bataille d’un jour. Ce qui a davantage énervé les militaires. Des coups de feu se sont fait entendre partout dans la ville. A deux, ou un sur des motocyclettes, des armes à la main, les militaires n’ont pas eu un instant de pitié. Ils sont même rentrés dans les profondeurs des quartiers tels que Belle-ville, Sarfalao, Toumouma, Koko (...) en tirant à l’air. Des stations d’essence et des boutiques ont été pillés en pleine journée. Jusqu’à l’heure où nous traçons ces lignes, des coups de feu sont entendus dans les quartiers.
Bassératou KINDO pour Lefaso.net
L'Afrique du Sud demande le soutien du Brésil à sa candidature au FMI
Le président sud-africain Jacob Zuma a fait cette demande au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue brésilienne Dilma Rousseff, a précisé le porte-parole de la présidence brésilienne, Rodrigo Baena.
M. Zuma, qui a indiqué avoir discuté de cette question avec d'autres pays en voie de développement, a également affirmé qu'il allait plaider en faveur d'une plus large participation des pays en développement au FMI.
Mme Rousseff, de son côté, a précisé que le Brésil ne prendrait sa décision que lorsque la liste des candidats sera complète.
Avant la demande du président Zuma, la France et le Mexique avaient déjà revendiqué le soutien du Brésil à leur candidature à la tête du FMI.
Plusieurs candidats potentiels ont aussi émergé en vue de succéder à l'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, y compris la ministre française des Finances, Christine Lagarde, et le gouverneur de la Banque centrale du Mexique, Agustin Carstens.
Le FMI, basé à Washington, avait laissé entendre que sa décision définitive sur le choix de son prochain chef serait prise le 30 juin prochain.
Une organisation de la société civile juge le nouveau gouvernement Ouattara "pléthorique"
Pour M. Ngouan, qui s'exprimait lors d'un entretien avec des journalistes, le nombre de ministres constituant le gouvernement parait élevé par rapport aux "maigres ressources" de l'Etat ivoirien.
Concernant la polémique sur la non entrée du Front populaire ivoirien (FPI, parti politique du président déchu ivoirien Laurent Gbagbo) dans ce gouvernement, Patrick Ngoan a estimé qu'Alassane Ouattara n'était pas obligé de nommer des personnalités issus du FPI.
Le nouveau gouvernement ivoirien annoncé par les autorités ivoiriennes est connu depuis mercredi. L'équipe gouvernementale de 36 membres comporte des cadres issus de groupements ou partis politiques proches d'Ouattara et de la société civile.
La Côte d'Ivoire tente de retrouver la normalité après une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant.
Plusieurs défis dont la normalisation, la réunification de l'armée, la réconciliation nationale et la relance économique attendent la nouvelle équipe gouvernementale.
Les premières images officielles de Windows 8
Comme prévu, Microsoft a offert la première démonstration officielle de Windows 8 (qui demeure un nom de code) en révélant la nouvelle interface tactile du système d’exploitation. La démonstration s’est déroulée lors de la conférence D9 de All Things Digital à laquelle participait Steven Sinofsky, le patron de la division Windows et Windows Live. Passé à côté du phénomène des tablettes Internet, le géant de Redmond veut montrer qu’il a retenu la leçon.
L’interface a été entièrement repensée pour les écrans tactiles et s’inspire largement de l’interface Metro de Windows Phone 7. Le nouvel écran de démarrage s’ouvre sur une mosaïque horizontale composée des fameuses « tuiles », ces panneaux qui contiennent des informations mise à jour en temps réel et pointent vers les applications et programmes (email, navigateur, photos, musique, vidéo, calendrier…) Windows. La navigation se fait du bout des doigts pour faire défiler les panneaux vers la droite ou la gauche, lancer un programme, basculer d’une application à l’autre… Les tuiles sont redimensionnables et réorganisables à loisir. Cette interface peut aussi être pilotée à la souris et au clavier.
La fin du bouton "Démarrer"
Plus de bouton « Démarrer », de barre des tâches et de Bureau tels que nous les connaissons actuellement. Cette présentation classique sera toutefois toujours disponible pour les utilisateurs qui la préfèreront ainsi que les PC qui ne possèdent pas d’écran tactile. Il y aura en quelque sorte deux Windows en un. Une véritable révolution que Microsoft assume comme « moderne », Steven Sinofsky parlant du changement le plus important depuis Windows 95. La quantité d’informations diffusées par les tuiles dépendra de la taille de l’écran. Microsoft a défini les prérequis matériel minimum pour supporter cette interface. La résolution basique devra être de 1024x768 mais la configuration idéal sera 1366x768 avec un format d’écran 16 :9ème.
Compatible avec tous les logiciels actuels
Les applications exploitant cette nouvelle interface sont écrites en HTML 5 et JavaScript. Tous les logiciels existant seront compatibles avec Windows 8 mais leur tuile ne sera pas forcément aussi détaillée. Autre information importante, Windows 8 réclamera une configuration matérielle identique voir inférieure à Windows 7 de manière à pouvoir tourner sur une grande partie du parc installé.
Interrogé sur la date de lancement, Steven Sinofsky a botté en touche, évoquant un timing de 2 à 3 ans et la conférence développeurs en septembre comme la prochaine étape. Cette dernière pourrait être l’occasion du lancement de la version beta de Windows 8… (Marc Zaffagni / Eureka Presse)
La vidéo
zdnet.fr
1 milliard $ de marchandises de contrebande transitent par Akwesasne, selon WikiLeaks
Des documents du gouvernement américain obtenus par WikiLeaks révèlent qu'environ 1 milliard de dollars de drogues et de marchandises de contrebande transitent chaque année par la réserve mohawk d'Akwesasne.
Les communications diplomatiques indiquent également qu'en dépit de toutes les opérations policières menées conjointement par les policiers canadiens et américains, le territoire mohawk demeure toujours une plaque tournante de la contrebande et du commerce de la drogue en Amérique du Nord.
Poste frontière (archives) |
La réserve mohawk d'Akwesasne est un territoire autochtone qui chevauche le Québec, l'Ontario et l'État de New York. Une réserve que les autorités américaines surveillent de près, selon ce que révèlent des communications entre le consulat américain à Toronto et le secrétariat d'État à Washington.
« Nos alliés, nos partenaires américains, sont aussi inquiets de la facilité que la contrebande peut traverser d'une frontière à l'autre », dit Jean Juneau, de l'unité mixte d'enquête sur le crime organisé de la GRC.
Selon les documents diplomatiques des autorités américaines, qui citent la GRC, environ 1 milliard de dollars de drogues et de marchandises de contrebande transitent chaque année par Akwesasne. Un chiffre que refuse de confirmer la GRC.
« Nous, la GRC, on ne peut pas chiffrer quel est le montant exact de contrebande. On peut donner le montant qu'on a saisi, mais d'estimer ce qui peut avoir passé sans notre intervention, c'est très très difficile », explique Jean Juneau.
Les documents diplomatiques révèlent également que les organisations criminelles profitent de la proximité entre la réserve d'Akwesasne et l'autoroute 401. Selon les documents, le fait que la réserve mohawk soit située près de cette autoroute permet aux contrebandiers et aux trafiquants de drogue de desservir facilement les marchés de Montréal et de Toronto.
Ron Moran, du Syndicat des douaniers du Canada, souligne que « les craintes des Américains comme les craintes des Canadiens, c'est que les contrebandiers, les réseaux contrôlés par le crime organisé - ils sont tous contrôlés par le crime organisé - n'hésiteraient pas, je pense, dans aucun cas, de transiger avec autant de groupes terroristes que n'importe quel groupe ».
La gestion canadienne critiquée par les Américains
Autre révélation : les documents de WikiLeaks indiquent que le poste frontière qui se trouvait sur la réserve d'Akwesasne a fait l'objet de tractations entre Ottawa et Washington.
En juin 2009, ce poste frontière a été fermé, car les Mohawks s'opposaient à ce que les douaniers travaillent armés.
Des documents de l'ambassade américaine à Ottawa critiquent la façon avec laquelle le Canada a géré cette crise, et nous apprennent que pour tenter de régler le différend avec les Mohawks, le gouvernement Harper a voulu déménager le poste frontière en territoire américain.
Au bureau du ministre fédéral de la Sécurité publique, Vic Toews, tout comme à l'Agence des services frontaliers, on a refusé de commenter les documents obtenus par WikiLeaks.
.radio-canada.ca
Egypte : La contestation franchit une nouvelle ligne rouge, les tribunaux militaires
Manifestation en face du Complexe Militaire
Il y a quelques mois, s'approcher un peu trop des bureaux du Procureur militaire dans le quartier cairote de Nasr City pouvait mener en prison. Le 31 mai, les environs du complexe ont été le théâtre d'une manifestation de solidarité avec la présentatrice de OnTV Reem Maged, l'activiste et blogueur socialiste Hossam El Hamalawy, et le journaliste Nabil Sharaf El Din.
Tous trois ont été convoqués devant le procureur militaire à la suite des commentaires de MM. El Hamalawy et Sharaf El Din contre ce qu'ils caractérisaient d'infractions commises par la police militaire contre des détenus civils et l'attitude selon eux ambivalente du Conseil Suprême de l'Armée (SCAF) envers la révolution.
Si le rassemblement devant les locaux militaires n'était pas le premier en son genre, il a été le plus grand en nombre (environ 500 manifestants) et c'est la première fois que des slogans audacieux et virulents contre l'armée et le maréchal Mohamed Hussein Tantawi ont résonné à proximité d'un bâtiment militaire, à plus forte raison aussi emblématique que celui-ci, surnommé C28.
Tandis que les médias traditionnels se contentaient de livrer une couverture diluée de la manifestation, les militants des médias sociaux, en particulier sur Twitter, ont informé sans discontinuer sur son déroulement, avec tweets, photos et vidéos.
Sur Twitter, l'activiste Gigi Ibrahim (@GSqaure86) indique :
Les slogans n'ont pas cessé un instant depuis 10h30 tous contre le régime militaire et Tantawi . Non aux procès militaires #NoSCAF
Le militant étudiant Noor Noor (@noornoor1) donne les dernières nouvelles sur la situation des trois interrogés :
Un avocat vient de sortir disant qu'il n'y aura pas d' “enquête officielle” ouverte sur reem. Hossam, ou nabil”
La journaliste et activiste Sarah Carr (@sarahcarr) a fourni de bonnes photos de la manifestation sur son compte flickr.
En milieu de journée, ce qui avait débuté par une convocation pour une enquête en bonne et due forme se termina en “conversation informelle” et Maged, El-Hamalawy, et Sharaf El Din furent relâchés sans charges, ce que les manifestants ont attribué à leur rassemblement et leurs slogans qui exprimaient vigoureusement leur refus d'une Egypte sous régime militaire.
Gigi Ibrahim (@GSquare86) affirme :
Twitter + Média + gens dans la rue ont transformé un interrogatoire en ‘conversation' .. le pouvoir du peuple c'est tout ce que nous avons.. espoir pour la révolution
Et Hossam El-Hamalawy lui-même semble de cet avis sur son compte Twitter @3arabawy :
Et je suis sûr que c'est seulement à la manifestation d'aujourd'hui, comme à la campagne publique, que je dois d'être sorti aujourd'hui.
Même s'ils ont été relâchés tous les trois, les militants indiquent qu'ils vont continuer la pression pour les droits des milliers de civils égyptiens condamnés de façon expéditive par les tribunaux militaires à des peines sévères et actuellement dans les geôles de l'armée. Ces militants, par cette action, défient de façon croissante ce que l'institution militaire considère comme sa ‘ligne rouge' : pour eux il ne saurait y avoir d'autre ligne rouge dans l'Egypte post-révolutionnaire que les Egyptiens eux-mêmes.
Ce billet fait partie de notre dossier spécial Egypte.
Ecrit par Lilian Wagdy · Traduit par Suzanne Lehn
Tunisie: une soeur de Ben Ali arrêtée
© AFP/Archives Fethi Belaid. Ben Ali, le 22 décembre 2010 à Tunis
Najet Ben Ali faisait l'objet d'un mandat d'amener, souligne la TAP sans préciser pour quel motif.
Le président déchu est réfugié en Arabie saoudite depuis sa fuite le 14 janvier.
Plusieurs pays européens ont gelé ses avoirs et ceux de sa famille, qui s'était considérablement enrichie sous sa présidence.
Trente-trois membres de son clan et de celui de sa seconde épouse Leila Trabelsi avaient été interpellés