26 mai, 2011

Barça: Piqué parle de Manchester

La finale de la Ligue des Champions sera d’autant plus spéciale pour Gérard Piqué, qui jouera face à son ancienne équipe. Le défenseur du Fc Barcelone se rappelle de son étape à Manchester United. « C’était une période difficile। Il y a eu des moments très durs où je n’ai pas compris pourquoi je ne jouais pas. Mais l’équipe avait deux grands défenseurs comme Ferdinand et Vidic. Il était compliqué d’avoir du temps de jeu. C’était tout de même une grande expérience de pouvoir partager un vestiaires avec des Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney ou Ruud Van Nistelrooy ».
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Roja: Casillas en Afrique du Sud

Iker Casillas est de retour en Afrique du Sud. Le gardien de but a fait le voyage avec une équipe de Telecinco, menée par Sara Carbonero, sa compagne. Le but de ce séjour est d’enregistrer une reportage qui sera diffusé le 11 juillet prochain, date du premier anniversaire de la victoire en Coupe du Monde. Actuellement, le joueur revisite les endroits importants de la compétition : les stades, les vestiaires, le quartier général… Il était hier au Soccer City de Johannesbourg où l’Espagne a battu les Pays-Bas en finale. Une photo a d’ailleurs été publiée sur sa page Facebook.

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L'élection sera reportée au 16 octobre en Tunisie

TUNIS (© 2011 AFP) - La commission électorale indépendante tunisienne a décidé que l'élection de l'Assemblée constituante serait reportée au 16 octobre, contre l'avis du gouvernement qui avait fixé la date du 24 juillet, a annoncé jeudi à la presse son président, Kamel Jendoubi.
L'élection sera reportée au 16 octobre en Tunisie © AFP Fethi Belaid. Le Premier mi

Le Premier ministre libyen serait prêt à parler avec l'insurrection

TRIPOLI, Libye — Pour la première fois depuis le début de l'insurrection il y a près de trois mois, le premier ministre libyen s'est dit jeudi prêt à discuter avec des représentants de l'opposition, alors que le gouvernement de Tripoli a présenté une nouvelle proposition de cessez-le-feu.

Cette déclaration d'Al-Baghdadi al-Mahmoudi laisse entendre que Tripoli serait disposé à faire des concessions. Au cours d'une conférence de presse, il s'est dit disposé à des pourparlers avec «tous les Libyens», y compris des membres du Conseil national de transition (CNT), l'organe dirigeant de l'insurrection, basé dans le bastion rebelle de Benghazi (est).

Jusque là, les responsables du régime du colonel Mouammar Kadhafi refusaient l'idée de parler à des membres du «gouvernement» insurgé, affirmant qu'ils ne représentaient pas les Libyens.

Cette nouvelle offre de cessez-le-feu a été envoyée à des gouvernements européens, et répercutée par l'Espagne, qui a répondu, au nom des 27 membres de l'Union européenne et sans entrer dans les détails, qu'elle attendait de la part des mesures préalables de la part du gouvernement Kadhafi.

Depuis Deauville, en France, où se tient actuellement le sommet du G8, les responsables américains ont jugé quant à eux non-crédible cette proposition de cessez-le-feu.

De leur côté, l'OTAN, Paris et Berlin disaient jeudi ne pas avoir connaissance de cette lettre.

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Il faut des mesures urgentes pour arrêter la piraterie en Somalie

NAIROBI (Xinhua) - La Chambre de commerce internationale (CPI) a appelé jeudi les gouvernements à prendre des mesures contre le nombre croissant d'attaques de pirates au large de la côte somalienne. Il faut des mesures urgentes pour arrêter la piraterie en Somalie

La CCI a déclaré que l'année dernière a vu une escalade à la fois de la violence et du nombre d'attaques contre des navires et leurs équipages.

Selon le Bureau maritime international de la CCI, il y a eu 219 attaques en 2010 au large de la Somalie, où 49 navires ont été détournés et 1.016 membres d'équipage pris en otage.

"La navigation dans le golfe d'Aden pour livrer la marchandise par eau est une grave préoccupation pour toute l'industrie," a indiqué la CCI dans un communiqué jeudi à Nairobi.

En dépit des mesures prises par le Conseil de sécurité des Nations Unies et la présence d'unités navales dans la région du golfe d'Aden, les pirates continuent de frapper.

De plus en plus les armateurs ont eu recours aux sociétés de sécurité privées pour protéger leurs navires et marins.

En 2010, la Fondation One Earth a estimé que le coût économique de la piraterie sur la chaîne d'approvisionnement oscille entre 7 et 12 milliards de dollars américains.

La CCI a exhorté les gouvernements à reconnaître que la piraterie, en plus de son effet sur la sécurité des marins, a un impact financier important sur le commerce mondial et de l'expédition. Il constitue, en outre, une menace croissante sur la stabilité et la sécurité des canalisations d'alimentation d'énergie pas seulement pour les grands pays industriels.

Madagascar: l'institut supérieur du cinéma fonctionnel cette année

ANTANANARIVO (Xinhua) - L'institut supérieur de la cinématographie de l'océan indien sera fonctionnel cette année à l'Université de Fianarantsoa, dans le sud de la grande île. Madagascar: l'institut supérieur du cinéma fonctionnel cette année

L'institut supérieur de la cinématographie de l'océan indien sera fonctionnel cette année à l'Université de Fianarantsoa, dans le sud de la grande île, a affirmé à Xinhua, jeudi, le directeur du fonds malgache du cinéma et de l'audiovisuel au sein du ministère de la Culture et du patrimoine, Solo Ignace Randrasana.

Afin de professionnaliser le métier, cet institut, qui sera le premier dans la région de l'océan indien, accueillera ses premiers étudiants pendant l'année universitaire 2001-2012 pour une formation de quatre ans. De plus, des productions de films documentaires seront réalisées par l'institut afin de subvenir au besoin des étudiants et au fonctionnement de l'institut malgré le financement des partenaires et le fonds d'aide par le ministère de la culture malgache.

Selon Solo Ignace Randrasana, la ville de Fianarantsoa a été choisie pour l'installation de cet institut du 7ème art pour rendre hommage au premier cinéaste malgache qui est originaire de la région et qui a été primé au festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) de Ouagadougou.

Notons que lors du Fespaco d'Ouagadougou qui s'est tenu au Burkina Faso du 26 février au 5 mars dernier, Madagascar a participé avec quatre films malgaches dont deux courts métrages, un film éducatif et un long-métrage.

Zidane, nouveau directeur sportif du Real Madrid ?

Zinédine Zidane, le 1er juillet 2006

Zinédine Zidane, le 1er juillet 2006ASSOCIATED PRESS/CHRISTOPHE ENA

L'ancien meneur de jeu français du Real Madrid, Zinédine Zidane, aujourd'hui conseiller du président Florentino Perez, sera le prochain directeur sportif du club, affirme jeudi le journal sportif Marca, proche du club madrilène. Le poste de directeur sportif était occupé cette saison par Miguel Pardeza.

Zidane, ancienne star du Real Madrid (2001-2006) et vainqueur de la dernière Ligue des champions du club (2002), était conseiller de Florentino Perez depuis novembre 2010. Il s'était rapproché cette saison de l'équipe première en Ligue des champions à la demande de l'entraîneur José Mourinho.

"RESTRUCTURATION" DE L'ORGANIGRAMME DU REAL

Florentino Perez a annoncé mercredi une "restructuration" de l'organigramme du club après le départ du directeur général Jorge Valdano, qui ne s'entendait pas avec Mourinho (lire "Le Real Madrid consolide l'autorité de Mourinho").

"Il y avait deux fortes personnalités et l'harmonie nécessaire faisait défaut. Vous en avez tous été les témoins cette saison. Il y avait un dysfonctionnement clair qu'il fallait résoudre", a déclaré le président du club. José Angel Sanchez va récupérer le siège de n°2 du club, juste au-dessous de Florentino Perez. Mourinho va, lui, voir ses compétences élargies. "Il a demandé davantage d'autonomie, conformément à ce qui se fait en Angleterre", a précisé Florentino Perez।

LEMONDE.FR avec AFP

La Fédération bosnienne de football adopte un statut conforme à la FIFA

Pjanic face à l'équipe de France le 7 septembre.

Pjanic face à l'équipe de France le 7 septembre. AFP/ELVIS BARUKCIC

La Fédération bosnienne de football (FBF) a annoncé jeudi avoir adopté un nouveau statut conforme à la FIFA, qui devrait permettre de lever la suspension de l'instance internationale et de l'UEFA qui frappe le pays.

"L'assemblée générale de la fédération a adopté à l'unanimité, avec 55 voix, le nouveau statut", a déclaré après le vote Dino Begic, un membre du comité de normalisation mis en place par la FIFA pour diriger la fédération bosnienne.

Celle-ci avait été suspendue le 1er avril par la FIFA et par l'UEFA pour n'avoir pas adopté, quelque jours plus tôt, un statut conforme à leurs recommandations, à savoir être dirigée par un seul président et non plus par une présidence tripartite (serbe, musulman, croate), à l'image de l'Etat bosnien.

MATCH PRÉVU CONTRE LA ROUMANIE LE 3 JUIN

Le secrétaire général de la fédération, Jasmin Bakovic, avait déclaré mercredi espérer que les deux instances lèveraient ensuite la suspension "dans les plus brefs délais, au plus tard le 31 mai", afin de permettre à la sélection nationale de jouer contre la Roumanie le 3 juin, dans le cadre des qualifications à l'Euro 2012.

La Bosnie devrait ensuite affronter l'Albanie le 7 juin. Dans le groupe D des éliminatoires, la Bosnie occupe actuellement la 4e place, à cinq points du leader, la France।

LEMONDE.FR avec AFP |

21 propositions pour faire évoluer la loi sur les jeux d'argent

Un rapport parlementaire fait le point sur les ajustements nécessaires dans le domaine des paris sportifs et du poker en ligne. Il propose une modification de la fiscalité des paris et de faire payer une redevance aux sites de paris hippiques.

REUTERS/Katoly Arvai

Les députés Jean-François Lamour (UMP) et Aurélie Filippetti (PS) formulent 21 propositions pour "ajuster le cadre législatif et réglementaire" des jeux en ligne dans un rapport publié jeudi, un an après l'ouverture du marché à la concurrence. Parmi les 15 propositions, relevant du domaine de la loi, les deux députés suggèrent de "renforcer les mécanismes d'auto-exclusion et de modération" pour lutter contre l'addiction et de "créer un délit pénal de corruption sportive" contre les paris sportifs truqués.

Ce rapport de 185 pages, a été rédigé au terme de quatre mois de travaux et d'une quarantaine d'auditions d'acteurs du secteur des jeux en ligne (opérateurs, médecins, ....).

Les députés proposent également d'ouvrir les tournois de poker en ligne des opérateurs agréés en France aux joueurs enregistrés auprès d'un opérateur autorisé dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou un autre Etat concerné par l'accord sur l'Espace économique européen.

Les auteurs du rapport avancent également l'idée d'"étendre le droit au pari aux paris hippiques". Le droit au pari, qui ne concerne actuellement que les paris sportifs, est une redevance que paient les opérateurs de jeux en ligne aux fédérations sportives en échange du droit d'utiliser les compétitions comme support de paris.

Parmi les six autres mesures, relevant de la réglementation et qui "pourraient être mises en oeuvre sans délai", les deux parlementaires demandent de confier à l'Observatoire des jeux, placé auprès du Comité consultatif des jeux créé en mars, "une évaluation de l'offre illégale accessible aux joueurs depuis le territoire français".

Par ailleurs, la députée PS Aurélie Filippetti "recommande à titre personnel" d'imposer, comme en Belgique, aux opérateurs la mise en place d'un taux maximal de perte horaire pour les joueurs, de "70 euros par heure, par exemple".

De son coté, le député UMP Jean-François Lamour préconise de modifier l'assiette de la fiscalité sur les jeux et paris en ligne basée actuellement sur l'ensemble des mises des joueurs en la calculant sur le produit brut des jeux (PBJ, différences entre les mises des joueurs et leurs gains). Il propose aussi "d'adapter le taux de prélèvement à la compétition européenne avec un taux fixe à 20 % du PBJ.

La loi du 12 mai 2010 sur les jeux en ligne sur l'ouverture du marché français aux opérateurs agrées, effective depuis le 8 juin 2010, prévoit une "clause de revoyure" 18 mois plus tard pour apporter d'éventuels aménagements à cette loi. Le rapport des deux députés sera suivi prochainement de celui du sénateur François Trucy. Ces rapports, ainsi que le Livre vert de la Commission européenne sur les jeux en ligne, serviront de base à une éventuelle modification de la loi.

Le ministre du Budget François Baroin a affirmé à plusieurs reprises qu'il n'y aurait pas de réforme de la fiscalité des jeux en ligne, une demande récurrente de certains opérateurs de paris sportifs, avant les élections de 2012.

Le montant total des mises des quelque 30 millions de Français qui jouent régulièrement ou occasionnellement aux jeux d'argent "en dur" ou en ligne s'est élevé à 26,3 milliards d'euros en 2010।

L'Expansion.com avec AFP

Carla Bruni-Sarkozy au G8 : le bébé "se cache"

Vêtue d'une robe blanche évasée, Carla Bruni Sarkozy a convié à déjeuner, à Deauville, jeudi, plusieurs épouses de participants au G8, pour une séance de travail sur la lutte contre l'illettrisme. Une occasion, également d'évoquer sa grossesse.
Carla Bruni-SarkozyCarla Bruni-Sarkozy accueille, à Deauville, plusieurs épouses de participants et d'invités au G8, le 26 mai 2011 © Abacapress.com

C'est une première dame de France, en pleine forme, qui a accueilli, jeudi, à Deauville, plusieurs épouses de participants et d'invités au G8. Vêtue d'une robe blanche évasée, Carla Bruni Sarkozy a convié à déjeuner (voir notre photo de gauche à droite), Maria Barroso, l'épouse du président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso, Laureen Harper, celle du premier ministre canadien Stephan Harper, Geertrui Van Rompuy, celle du président de l'UE Herman Van Rompuy et la première dame russe Svetlana Medvedev.

Sous les crépitement des flashes des photographes, les images ci-dessous montrent la première dame de France recevoir un bouquet des mains de l'épouse de Dimitri Medvedev, puis de serrer la main de Maria Barroso, avant de pénétrer dans la Villa Strassburger, lieu de la rencontre. On peut entendre, lors de la pose pour une photo de groupe, Carla Bruni Sarkozy, questionnée sur le "bébé" par Geertrui Van Rompuy, à sa droite, répondre : "Il se cache". Pour poursuivre, en riant : "Il va finir par sortir, un jour ou l'autre".

Carla Bruni-Sarkozy doit conduire un programme de travail chargé pour les conjointes des invités du G8, en marge du sommet. Dans l'après-midi de jeudi, elle prévoyait une séance de travail sur la lutte contre l'illettrisme, cause pour laquelle elle a créé en 2009 une fondation à son nom. Vendredi, au second jour du sommet, Carla Bruni-Sarkozy proposera à ses invités un déjeuner consacré à la protection des mères et des enfants contre le sida. Le déjeuner aura lieu dans un restaurant du front de mer de Deauville, sur la célèbre promenade des "Planches".

Par L।I. (d'après agence)
lci.tf1.fr

Kadhafi veut troquer un cessez-le-feu contre son maintien à la tête de la Libye

Un jeune Libyen costumé joue au centre-ville de Benghazi.

Photo: AFP/Saeed Khan

Un jeune Libyen costumé joue au centre-ville de Benghazi.

Malgré ses tentatives infructueuses dans le passé, le gouvernement libyen fidèle à Mouammar Kadhafi a encore une fois offert à quelques chefs d'État et de gouvernement occidentaux de décréter un cessez-le-feu, pourvu que le dirigeant libyen soit maintenu au pouvoir.

Selon les analystes, cette offre risque de rester lettre morte puisque les capitales européennes semblent déterminées à voir M. Kadhafi quitter le pouvoir. Confirmant que Madrid a reçu l'offre libyenne, le porte-parole du président du gouvernement espagnol a précisé que l'Europe « attend un accord avec impatience [...], mais que certaines initiatives doivent être prises au préalable ».

Les rebelles ont adopté la même position, refusant tout cessez-le-feu tant que le départ du « guide de la révolution » ne se soit pas concrétisé.

De son côté, l'Union africaine a demandé à l'OTAN de ne plus bombarder la Libye, une position applaudie par le régime de Mouammar Kadhafi, mais rejetée par l'opposition libyenne. Rappelons que l'Union africaine s'est posée comme médiatrice entre le gouvernement libyen et le Conseil national de transition afin de conclure une entente entre les deux parties.

Lors de son passage au Royaume-Uni, mercredi, le président américain, Barack Obama, a affirmé que l'OTAN poursuivrait ses opérations sans relâche et s'est dit persuadé que le colonel Mouammar Kadhafi finirait par quitter le pouvoir. « Ce sera en fin de compte un processus lent et régulier, mais nous serons en mesure de renverser ce régime », a-t-il ajouté.

Pendant ce temps, les forces pro-Kadhafi poursuivent leurs tirs d'obus de mortier à Misrata. Sur place, un correspondant de Reuters a déclaré que pas une minute ne s'écoule sans qu'un obus de mortier s'abatte dans les quartiers ouest, où les ambulances multiplient les allers et retours.

Radio-Canada.ca avecAssociated Press et Reuters

Candidate au FMI, Christine Lagarde gonfle un peu son CV

.lexpress.frChristine Lagarde a annoncé ce mercredi à Bercy sa candidature à la direction du FMI.

Christine Lagarde, à Bercy, le 25 mai, entourée par les journalistes alors qu'elle vient d'annoncer sa candidature à la direction du FMI (Reuters/Jacky Naegelen)

Christine Lagarde est entrée en campagne pour la direction générale du FMI. Officiellement candidate depuis hier pour ce job très prestigieux et très rémunérateur, donnée favorite même si les pays émergents tentent de s’organiser, la ministre de l’Economie et des Finances a envoyé aux administrateur du Fonds une lettre de motivation, disponible ici, qui comprend à la toute fin une sorte de CV rédigé. Un passage obligé quand on postule pour un nouveau job. Comme beaucoup de candidats, d’ailleurs, Christine Lagarde a un peu gonflé son CV. Rien de bien méchant, mais voici un petit relevé des inexactitudes.

Christine Lagarde n’a pas vraiment « conduit » le plan de lutte contre la crise. Certes, elle a joué un rôle non négligeable, notamment lors du sauvetage de Dexia, mais comme je le montre dans mon livre Bercy, au cœur du pouvoir, le plan de soutien aux banques a été piloté par les technos de Bercy, Matignon et l’Elysée, c’est à dire Stéphane Richard, Antoine Gosset-Grainville et François Pérol. Et c’est à la direction du Trésor que les détails ont été élaborés. Christine Lagarde n’a pas été moteur sur ce projet.

Christine Lagarde essaie habilement de suggérer qu’elle a eu un rôle dans la réforme des retraites. Franchement exagéré… Ce n’est pas à Bercy que cette réforme a été pilotée, mais à l’Elysée, via Raymond Soubie, et au ministère du Travail, via Eric Woerth avant que l’affaire Bettencourt n’engloutisse ce dernier. Quant à « l’assainissement des finances publiques », ce n’était pas non plus de son ressort, même si c’est Christine Lagarde qui allait défendre à Bruxelles la stratégie de réduction de la dette et du déficit. Mais elle n’était que la VRP de la rigueur au-delà des frontières. Le vrai architecte de « l’assainissement des finances publiques », c’est le ministre du Budget, en la personne d’Eric Woerth d’abord, puis de François Baroin.

« Supprimer » les excès du système financier… Le terme est pour le moins inexact. Même si la crise a engendré un surcroît de régulation, il serait un peu aventureux d’affirmer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Michel Barnier, le commissaire européen chargé des services financiers, a été obligé récemment de taper du poing sur la table parce que ses « appels à la modération » n’avaient pas été entendus. Christine Lagarde s’est récemment enorgueillie de la baisse des bonus distribués par les banques françaises. Mais ces dernières ont tout de même versé quelques deux milliards d’euros de bonus en 2010. Ce n’est pas exactement ce qui s’appelle « supprimer les excès »…

Bref, Christine Lagarde est sans doute une bonne candidate pour succéder à DSK. Mais attention quand même au syndrome Pinocchio, décortiqué ci dessous par Jacques Froissant, spécialiste du recrutement…

Affaire DSK: pour les Guinéens de New York, la victime présumée a été "souillée"

AFP
Affaire DSK: pour les Guinéens de New York, la victime présumée a été 'souillée' Affaire DSK: pour les Guinéens de New York, la victime présumée a été "souillée" © AFP

"Elle aura du mal à trouver un mari". Dans le petit monde des Guinéens de New York, les accusations d'une de leurs compatriotes à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn suscitent l'embarras face à une affaire que certains considèrent comme une malédiction.

Sur le tapis d'une mosquée briques rouges, sans minaret, perdue dans la grisaille du Bronx, un vieil homme récite des versets du Coran devant des fidèles en boubou.

Une centaine d'hommes coiffés de chapeaux circulaires, immaculés ou colorés, célèbrent au premier étage du centre islamique Fouta, un entrepôt reconverti en mosquée, le mariage d'un certain Amadou. Les femmes sont au rez-de-chaussée, avec une ribambelle d'enfants.

Les croyants sortent des billets. Chacun donne pour aider le jeune homme à payer la dot, mais tous, ou presque, restent avares de détails sur le quotidien de la femme de chambre qui accuse l'ancien patron du FMI de crimes sexuels.

"C'est une personne humble, travailleuse", résume un jeune homme, concentré sur son plat de purée de maïs servi après la cérémonie sur une bâche en plastique qui protège le tapis de la mosquée. "On ne sait pas grand chose d'elle, elle est plutôt discrète", ajoute-t-il.

Pourtant, la victime présumée fait partie de la petite communauté guinéenne, principalement de l'ethnie peule, dont le quartier général est un pâté de maisons autour de cette mosquée de la Troisième avenue, près de la 166e rue, dans le Bronx. Une enclave afro-musulmane dans un quartier noir et latino.

La femme de chambre de 32 ans, dont les médias américains se refusent à révéler le nom, s'est mariée en Guinée à l'âge de 17 ans. Une fillette est née, puis le mari est mort. Elle a alors immigré aux Etats-Unis, aidée par une soeur qui y résidait.

Un frère, l'aîné, vit dans le Midwest. Il est arrivé à New York ces derniers jours afin d'aider sa soeur, femme de ménage au Sofitel de Manhattan dont les accusations ont forcé Dominique Strauss-Kahn à quitter la tête du FMI.

Le frère arrivé à New York, les représentants locaux disent avoir maintenant un interlocuteur pour faciliter le dialogue avec la victime présumée de cette affaire.

"Dans notre culture, les hommes travaillent avec les hommes, les femmes avec les femmes. Si nous devons nous adresser à quelqu'un, nous nous adressons directement aux hommes", dit Souleymane Diallo, président de l'association Pottal Fii Banthal, centre nerveux de la communauté peule de New York.

"Je suis certain que si la dame avait eu le choix, l'affaire n'aurait pas été rendue publique. Dans notre communauté, c'est comme si elle est souillée. Si elle n'a pas de mari, ce sera difficile, voire impossible d'en trouver un".

"Les gens savent déjà qu'elle ne l'a pas cherché, mais les hommes ne veulent pas d'une femme montrée du doigt", dit-il, dans son bureau derrière le restaurant africain "Jalloh Family" voisin de la mosquée.

"Lorsque la nouvelle est tombée et que la dame s'est révélée membre de notre communauté, ça a été un grand choc, les gens se disaient: +qu'est-ce qui se passe? Est-ce que c'est une malédiction? En Guinée on peut comprendre mais pas aux Etats-Unis", dit-il, en référence à des viols commis par les militaires lors des violences de septembre 2009 dans le stade de Conakry.

Si le sort de la jeune Guinéenne révèle un malaise chez ses compatriotes de New York, il confirme toutefois le rêve américain de l'égalité pour tous.

"La différence entre ce qui s'est passé depuis 2009 en Guinée et ici, c'est qu'ici c'est un pays de droit. Qui que tu sois, et on a vu le statut le DSK, quel qu'il soit, on le place devant la loi comme n'importe qui", souffle Boubacar. "C'est ce qui fait la grandeur de ce pays, c'est vraiment le rêve américain", renchérit son ami Algassimou Balde.

YEMEN Quatrième journée de combats tribaux à Sanaa

Un soldat yéménite monte la garde dans un point de contrôle à Sanaa.

Photo: AFP/Mohammed Huwais

Un soldat yéménite monte la garde dans un point de contrôle à Sanaa.

La capitale yéménite, Sanaa, est le théâtre de combats pour une quatrième journée d'affilée, jeudi. Des affrontements ont lieu entre les partisans du président Ali Abdallah Saleh et ceux du chef tribal Sadek Al-Ahmar, qui s'est joint au mouvement de contestation à la mi-mars.

Selon différentes sources, les violences des dernières heures ont fait au moins 24 morts, dont 18 lors d'affrontements entre la Garde républicaine et des membres de la tribu des Arhab près de l'aéroport de Sanaa, qui a été brièvement fermé.

Le ministère de l'Intérieur a fait savoir par voie de communiqué que des obus tirés par des partisans du cheik Ahmar avaient tué quatre personnes dans le quartier d'al-Hasaba, dans le nord de la ville, selon l'agence officielle Saba. Deux membres des forces de sécurité ont aussi péri dans ce quartier lors de combats entre les forces yéménites et les partisans du cheikh Sadek Al-Ahmar, l'un des dix fils de l'influent chef tribal décédé Abdallah Al-Ahmar.

Les partisans du cheik ont de nouveau tenté de prendre le contrôle de bâtiments publics, dont le siège du ministère de l'Intérieur. Mercredi, les partisans du cheikh Ahmar ont pénétré dans les bureaux de la société nationale de transport aérien Yemenia et du siège social de l'agence officielle Saba, sans toutefois réussir à prendre le contrôle de la production des nouvelles.

Dans un autre incident, 28 personnes auraient trouvé la mort lors de l'explosion d'un dépôt de munitions appartenant au clan des Al-Ahmar, selon le site du ministère de la Défense. Cette information n'a toutefois pas pu être confirmée auprès d'une source indépendante.

Survenant après un nouveau refus, dimanche, du président Saleh de ratifier un accord de sortie de crise élaboré par le Conseil de coopération du Golfe, cette autre vague de violences a coûté la vie à 68 Yéménites depuis lundi. M. Saleh a par ailleurs réitéré mercredi son intention de rester en poste.

Évacuation des diplomates américains et fuite de résidents

Washington, qui, comme un grand nombre d'observateurs, redoute que le Yémen tombe dans l'anarchie d'une guerre civile, a ordonné à son personnel diplomatique non essentiel et aux familles des employés de leur ambassade de quitter le pays.

Le département d'État a expliqué que les activités terroristes et les troubles politiques rendent la situation yéménite extrêmement dangereuse.

De nombreux résidents de Sanaa semblent être du même avis, si l'on se fie aux centaines de personnes qui fuient la capitale en voiture, espérant échapper aux violences. « On ne peut plus rester à Sanaa. Les affrontements vont s'étendre dans toute la ville », a déclaré à Reuters un automobiliste, Mouard Abdoullah.

De nombreuses voix, dont celles du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et de la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, se sont élevées pour demander un arrêt des combats, mais sans succès.

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Associated Press et Reuters

FMI: l'Afrique du Sud veut un directeur issu des pays en développement

AFP
FMI: l'Afrique du Sud veut un directeur issu des pays en développement FMI: l'Afrique du Sud veut un directeur issu des pays en développement © AFP

Le prochain directeur général du Fonds monétaire international (FMI) doit venir d'un pays en développement, a répété jeudi l'Afrique du Sud, après l'annonce de la candidature de la ministre française des Finances Christine Lagarde.

"Le gouvernement est d'avis que le prochain leader du FMI doit venir d'un pays émergent", a déclaré le porte-parole du gouvernement sud-africain Jimmy Manyi après un conseil des ministres.

"Le conseil n'a pas discuté des candidats potentiels", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, en précisant que des "consultations" étaient en cours entre les pays émergents pour proposer un candidat commun.

Il a refusé de nommer le favori de l'Afrique du Sud, bien que le nom du ministre sud-africain au Plan, Trevor Manuel, circule parmi les pressentis.

Cinq grands pays émergents, les membres du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont élevés mardi dans un communiqué commun contre la mainmise de l'Europe sur le poste de directeur général du FMI, à pourvoir en juin.

La ministre française des Finances, Christine Lagarde, présentée comme la favorite pour la succession de son compatriote Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, a officiellement annoncé sa candidature mercredi.

Son prédécesseur a démissionné après avoir été inculpé de tentative de viol par un tribunal newyorkais. Il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une femme de chambre dans un luxueux hôtel de la ville. En liberté surveillée après le paiement d'une lourde caution, il nie les faits qui lui sont reprochés.

Laurent Gbagbo rencontre pour la première fois ses avocats

Laurent Gbagbo rencontre pour la première fois ses avocats

Quarante-deux jours après avoir été arrêté, l'ancien président ivoirien, qui pourrait être jugé pour des crimes de guerre, a pu rencontrer jeudi ses avocats pour la première fois. (Reuters/Luc Gnago)

Quarante-deux jours après sa capture, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a pu s'entretenir jeudi pour la première fois avec ses avocats, a annoncé un de ses conseillers.

Deux avocats qui avaient reçu la promesse de pouvoir rencontrer leur client étaient arrivés lundi par vol spécial à Korhogo, dans le nord du pays, mais s'étaient d'abord heurtés à un refus des autorités.

Me Habiba Touré et Me Hervé Gouaméné, qui menaçaient de rester sur place tant qu'ils n'auraient pas un permis de visite, ont finalement pu voir l'ancien président, a précisé Toussaint Alain dans un communiqué.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé dimanche qu'il souhaitait que son prédécesseur soit jugé à la fois par la justice ivoirienne et par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de sang présumés commis dans son pays.

Laurent Gbagbo est détenu dans le nord du pays à la demande d'Alassane Ouattara, qui a dit craindre pour lui "une tentative d'enlèvement ou des violences".

Le Front populaire ivoirien (FPI, ancien parti au pouvoir en Côte d'Ivoire) a reconnu mercredi la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre tout en refusant d'entrer dans un éventuel gouvernement d'union nationale tant que l'ex-président Laurent Gbagbo ne serait pas libéré.

Par Reuters

Ligue des champions Barça-Man Utd: M. Kassai au sifflet

La finale de Ligue des champions qui opposera samedi à Wembley le FC Barcelone à Manchester United sera arbitrée par M। Viktor Kassai. Le Hongrois âgé de 35 ans, international depuis 2003, officiera pour la sixième fois dans cette édition 2010-11 de la plus prestigieuse des compétitions européennes et sera assisté de ses compatriotes Gabor Eros et Gyorgy Ring. A noter que M. Kassai a dirigé à trois reprises les Red Devils sur la scène européenne, pour trois succès du club anglais, alors que le club catalan n'a jamais croisé sa route.
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Finance islamique: la Russie saute le pas

Dans l'espoir d'attirer les capitaux arabes, la Russie va faire un premier pas dans le monde de la finance islamique en émettant en juin des sukuk (obligations islamiques), une initiative du Tatarstan, république à majorité musulmane du centre du pays. "La Russie montrera ainsi qu'elle peut être intéressante pour les pays musulmans. Actuellement, les banques islamiques ne peuvent pas travailler en Russie, la législation ne prenant pas en compte les interdits coraniques", se félicite Linar Yakoupov, l'un des promoteurs du projet.

L'islam interdisant le prêt avec intérêt, le sukuk est garanti par un actif précis (terrain, bâtiment, exploitation pétrolière...) au lieu d'être basé sur une émission de dette, comme c'est le cas pour une obligation traditionnelle. L'investisseur touche une part des profits générés par cet actif et non un intérêt fixe. Les premiers sukuk, qui doivent être mis sur le marché le 20 juin à Kazan, la capitale du Tatarstan, seront adossés à la construction dans cette ville d'un centre d'affaires, pour un montant de 200 millions de dollars. "Les sukuk sont garantis par le gouvernement du Tatarstan, l'opérateur sera basé au Luxembourg et nous savons que le marché international est prêt à acheter", a assuré M. Yakoupov dans un entretien avec l'AFP.

"Les capitaux arabes sont déjà présents en Russie"

La Banque Islamique de Développement, basée à Djeddah en Arabie Saoudite, des banques du Moyen-Orient, de Malaisie et des banques russes ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet pilote, selon lui. Interrogé par l'AFP, le ministère russe des Finances a indiqué "soutenir l'émission d'obligations islamiques au Tatarstan, une première en Russie" mais a relativisé l'intérêt de la chose en rappelant que "les capitaux arabes sont déjà présents en Russie".

Analyste au cabinet de conseil Deloitte, Elnour Gourbanov estime de son côté que l'initiative du Tatarstan "peut contribuer à attirer des capitaux arabes en Russie, mais seulement à long terme", dans la mesure où une modification de la législation pour encadrer la finance islamique prendra du temps.

Le Tatarstan, qui entretient des relations privilégiées avec les pays musulmans du Moyen-Orient et d'Asie du sud-est, plaide depuis des années pour que la Russie adopte un cadre légal permettant l'activité des banques islamiques, comme l'ont déjà fait la Grande-Bretagne, la France ou le Luxembourg. La création en Russie de banques islamiques "est possible et même nécessaire", a affirmé le président du Tatarstan Roustam Minnikhanov lors d'un forum d'investisseurs début mai à Dubaï, selon l'agence RIA Novosti.

Pas de soutien de la Banque centrale

Mais à Moscou, les autorités fédérales font preuve de la plus grande réserve. "Il n'existe aucune loi sur la finance islamique et aucun projet de loi en préparation. Il n'y a rien à attendre dans les deux ou trois prochaines années, vu le peu d'empressement des instances fédérales à étudier la question", selon le vice-président de l'Association régionale des banques de Russie Oleg Ivanov.

M. Ivanov a indiqué à l'AFP que son Association avait essayé, en vain, d'inclure la finance islamique dans le Projet de développement du secteur bancaire jusqu'en 2015 adopté il y a deux mois par le gouvernement: "Le gouvernement et la banque centrale ne nous ont pas soutenu".

Pourtant, souligne M। Ivanov, l'apparition de la finance islamique "serait un bienfait indéniable pour le développement du secteur financier en Russie", alors que les avoirs des banques islamiques sont estimés à mille milliards de dollars.

lefigaro.fr

Amnesty International exhorte les dirigeants du G8 à défendre la cause des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

25 mai 2011 Les droits humains doivent être au cœur des discussions du G8 avec les gouvernements du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Les dirigeants des nations industrialisées du « Groupe des huit » (G8) doivent prendre des mesures audacieuses afin de soutenir les droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, après la vague de manifestations en faveur de la réforme ayant balayé la région, a déclaré Amnesty International mercredi 25 mai. Le G8 doit se réunir en France à la fin de la semaine. Il évoquera son appui à la démocratie au Moyen-Orient et en Afrique du…

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Gérard Piqué, professeur de catalan de Shakira à Barcelone

tf1.frPeople - Barcelone - Piqué - Shakira © Gustau Nacarino / Reuters
Samedi soir, Gérard Piqué et le FC Barcelone jouent la finale de la Ligue des Champions à Londres. Le lendemain, Shakira se produira chez lui, et elle a donc prononcé quelques mots en catalan.

L'histoire d'amour entre Gérard Piqué et Shakira continue de passionner l'Espagne, et la Catalogne en particulier. Ce week-end, le couple sera particulièrement omniprésent...

Un concert pour fêter la Ligue des Champions ?
Le match le plus difficile de la saison attend Gérard Piqué et ses coéquipiers, samedi à Wembley. Ils rentreront à Barcelone le lendemain, en héros ou en vaincus, juste à temps pour la date Barcelonaise de la tournée mondiale de Shakira, la petite amie de Piqué. La superstar colombienne se produira, de plus, dans le Palau San Jordi, salle qui accueille habituellement le FC Barcelone en basketball. Evidemment, ce concert pourrait devenir un grand moment des éventuelles célébrations...

Mercato : Adebayor se plaît à Madrid, Drogba très courtisé mais..

Didier Drogba de Chelsea FC (à g.) et Emannuel Adebayor du Real Madrid. Didier Drogba de Chelsea FC (à g.) et Emannuel Adebayor du Real Madrid. © Montage J.A./AFP

Prêté par Manchester City au Real Madrid, Adebayor pourrait s’installer dans la capitale espagnole. Et Drogba, malgré l’intérêt manifesté par plusieurs clubs, envisage de prolonger à Chelsea.

Arrivé en janvier dernier de Manchester City sous forme de prêt, l’ex-capitaine des Éperviers du Togo Emmanuel Adebayor a convaincu José Mourinho de le conserver. Mais les dirigeants du Real Madrid ne sont pas complètement en phase avec leur entraîneur, et le transfert définitif de l’attaquant togolais n’est pas encore acquis.

Autre star africaine du football dont le nom revient dans l’actualité des transferts, Didier Drogba. Annoncé partant il y a quelques semaines, le buteur des Éléphants de la Côte d’ivoire pourrait finalement prolonger son contrat à Chelsea. Carlo Ancelloti, qui ne lui faisait guère confiance, a été limogé après la fin du championnat anglais, et l’Ivoirien, pourtant suivi de près par Tottenham et Manchester City (Angleterre), Galatasaray Istanbul (Turquie) et quelques clubs américains, serait tenté de prolonger avec les Blues une aventure entamée en 2004.

Du mouvement en vue

D’autres joueurs africains pourraient rejoindre dans les prochaines semaines quelques grosses écuries européennes. Ainsi, l’Ivoirien de Lille Gervinho plaît beaucoup à Arsenal (Angleterre), et son coéquipier sénégalais Moussa Sow, actuel meilleur buteur de la Ligue 1 française (22 buts) a quelques admirateurs à Manchester City et Arsenal.

Le milieu congolais Delvin N’Dinga (AJ Auxerre) a été approché par Liverpool et Manchester United (Angleterre), ainsi que par l’Ajax Amsterdam (Pays-Bas). Enfin, l’Algérien Madjid Bougherra (Glasgow Rangers, Écosse), qui fera connaître sa décision après le match Maroc-Algérie (le 4 juin), qualificatif pour la CAN 2012, et toujours sous contrat avec le club écossais, a des contacts avec Sunderland (Angleterre), Lekhwiya (Qatar) et Kayserispor (Turquie).

Le Milan AC, qui a engagé le défenseur nigérian Taye Taiwo (Marseille), a levé l’option d’achat pour le transfert définitif du Ghanéen Kevin-Prince Boateng, lequel appartenait à Genoa. Cette dernière opération a coûté au club de Silvio Berlusconi 7 millions d’euros.

L'Union africaine peine à se faire entendre sur la Libye

Par Jeune Afrique
Jean Ping, Idriss Déby et Mwai Kibaki, à Addis-Abeba. Jean Ping, Idriss Déby et Mwai Kibaki, à Addis-Abeba. © AFP

Les représentants de l’Union africaine favorisent toujours la voie diplomatique et tentent de donner un nouvel élan à la feuille de route qu’ils ont préparée pour une sortie de crise en Libye.

L'Union africaine (UA) était mercredi et jeudi réunie en mini-sommet extraordinaire à Addis-Abeba pour aborder le sujet du conflit en Libye. Une dizaine de chefs d'État africains ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon souhaitent faire entendre leurs voix, les précédents appels à un cessez-le-feu et à la négociation pour une solution politique n’ayant pas été suivis.

Mettre en œuvre "la feuille de route"

À Addis, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping s'est dit « convaincu que seule une solution politique peut apporter une paix durable et satisfaire les aspirations légitimes du peuple libyen à un destin choisi dans la liberté, la démocratie et l'État de droit ».

« À cet égard, la feuille de route de l'UA offre tous les éléments d'une telle solution. Encore faudrait-il qu'il nous soit donné l'opportunité de la mettre en œuvre », a-t-il lancé.

Ban Ki-moon de son côté, a de nouveau fait part au Premier ministre libyen Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi de « la nécessité urgente d'un vrai cessez-le-feu et de négociations sérieuses pour une transition vers un gouvernement qui satisfasse pleinement les aspirations du peuple libyen ».

Transition vers des élections démocratiques

Dès le début de l’intervention militaire de la coalition internationale en Libye en février dernier, l’UA s’était dit hostile à cette solution. Elle leur préférait la voie diplomatique, et avait engagé alors une médiation visant à faire accepter une feuille de route par les deux parties libyennes, insurgés et pro-Kaddafi.

L’UA continue également de plaider pour l’acheminement de l’aide humanitaire auprès des civils et pour l'instauration d'une période de transition et de dialogue conduisant à des élections démocratiques.

Le régime de Mouammar Kaddafi a très rapidement accepté ces propositions, mais le Conseil national de la transition (CNT), au nom des rebelles, a posé comme préalable le départ du colonel Kaddafi et de ses fils.

Jacob Zuma à la rescousse

Les précédentes rencontres de hauts représentants de l'UA avec l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU « n'ont pas permis d'ouvrir la voie à une vision commune de la solution politique », a déploré Jean Ping.

Le président sud-africain Jacob Zuma a lui fait savoir qu’il se rendrait en Libye lundi prochain « en tant que membre du panel de haut niveau de l'Union africaine pour la résolution du conflit libyen ». Zuma tentera sur place de convaincre Mouammar Kaddafi de mettre au point « une stratégie de sortie de crise », selon une source à la présidence sud-africaine.

De son côté, l’Otan, à la tête des opérations militaires en Libye depuis le 31 mars, demeure inflexible et a intensifié ses frappes sur Tripoli, près de la résidence de Mouammar Kaddafi, entendant ainsi précipiter la chute du régime libyen. (avec AFP)

Les produits de la Société générale, placement choyé du régime Kadhafi

Les produits financiers complexes de la Société générale ont constitué l'un des placements favoris du régime du colonel Kadhafi qui a confié 1,8 milliard de dollars (1,27 milliard d'euros) de la rente pétrolière à l'établissement français par le truchement de la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen. Si la Société générale a agi en toute légalité en vendant ces produits structurés, en revanche, après l'imposition de sanctions internationales au régime libyen début 2011, la banque française s'est bien gardée de reconnaître publiquement l'existence de ces placements opaques lui offrant des marges importantes.

A lire la présentation des actifs de la Libyan Investment Authority datée du 30 juin 2010 dont Le Monde s'est procuré une copie, la LIA possède dans son portefeuille des investissements, aujourd'hui gelés, dans trois fonds de la Société générale, (Soc Gen Europe Medium, Soc Gen Strategic Equity Fund Codeis, Soc Gen - Cross Roads 5Y Link Notes). Selon ce document réalisé par le commissaire aux comptes de KPMG, il s'agit de produits structurés une combinaison complexe d'options, de swaps et d'autres composants conçus par la banque pour permettre à ses clients de diversifier leur portefeuille.

A en croire le cabinet KPMG, le rendement de ces placements a été décevant entre le premier et le deuxième trimestre 2010. Ainsi, Soc Gen Europe Medium a perdu 42,96 % de sa valeur. Résultat, l'évaluation du portefeuille de produits Soc Gen est tombé à environ un milliard de dollars. JP Morgan et le hedge fund Och-Ziff ont également vendu des produits similaires à la LIA. Transmis au Monde par l'ONG britannique Global Witness, ce document, dont l'authenticité a été confirmée par deux experts indépendants, divulgue de surcroît que la LIA a confié l'équivalent de 335 millions de dollars (236 millions d'euros) en devises variées à deux banques, la britannique HSBC et l'américaine (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Les 26 Bleus convoqués par Laurent Blanc pour les rencontres de l'équipe de France

Retrouvez la liste des 26 joueurs convoqués par Laurent Blanc pour les rencontres de l'équipe de France programmés au mois de juin, le 3 en Biélorussie pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2012, le 6 en Ukraine pour un match amical qui en précédera un autre, le 9 en Pologne.

GARDIENS DE BUT:
Cédric Carrasso (Bordeaux)
Hugo Lloris (Lyon)
Steve Mandanda (Marseille)

DÉFENSEURS:
Eric Abidal (Barcelone)
Patrice Evra (Manchester United)
Younès Kaboul (Tottenham)
Adil Rami (Lille)
Anthony Réveillère (Lyon)
Bacary Sagna (Arsenal)
Mamadou Sakho (PSG)

MILIEUX DE TERRAIN:
Yohan Cabaye (Lille)
Abou Diaby (Arsenal)
Alou Diarra (Bordeaux)
Yann M'Vila (Rennes)
Florent Malouda (Chelsea)
Marvin Martin (Sochaux)
Blaise Matuidi (Saint-Etienne)
Samir Nasri (Arsenal)

ATTAQUANTS:
Karim Benzema (Real Madrid)
Kévin Gameiro (Lorient)
Guillaume Hoarau (PSG)
Jérémy Ménez (AS Rome)
Charles N\'Zogbia (Wigan)
Loïc Rémy (Marseille)
Franck Ribéry (Bayern Munich)
Mathieu Valbuena (Marseille)

Blanc: "Pas la colonie de vacances"

Moins souriant que d'habitude, Laurent Blanc a dévoilé jeudi la liste des 26 joueurs retenus pour le triple rendez-vous en Biélorussie (éliminatoires de l'Euro 2012), Ukraine et Pologne (amicaux), les 3, 6 et 9 juin. Une liste qu'il a voulue moins élargie que prévu, histoire d'offrir du temps de jeu à ceux qui, enjeu oblige, n'évolueront pas contre la Biélorussie.

Laurent Blanc a retenu Martin et Abidal. (Reuters) Laurent Blanc a retenu Martin et Abidal. (Reuters)
Vous avez convoqué Eric Abidal pour la première fois depuis son opération d'une tumeur au foie, avez-vous reçu des assurances de sa part ?
J'ai eu des nouvelles à travers la presse, personnellement, je lui ai laissé un message il y a dix jours pur lui dire que j'étais très très content de le revoir sur un terrain. Il revient en forme après l'opération difficile qu'il a subie, j'espère pour lui qu'il sera titulaire samedi (en finale de la Ligue des champions contre Manchester United, ndlr). Revenir dans le groupe va lui faire énormément plaisir. Il est en bonne forme physiquement, il peut postuler à une place d'arrière gauche, ce sera discuté avec lui. C'est très surprenant ce qu'il a réalisé, c'est une bonne surprise, je vais discuter pour voir quelles sont ses sensations, mais ça va lui donner un gros moral de refaire partie de ce groupe et c'est très bien ainsi.

On note dans cette liste la première de Marvin Martin...
C'est un garçon que moi, personnellement, je suis depuis la deuxième partie du Championnat. Ses performances ont attiré l'attention, il a fait une bonne saison, son club aussi. Dans ce secteur, on a quelques soucis, car liste s'est faite avec les absences de Lassana Diarra, blessé, et de Yoann Gourcuff, blessé, c'est une bonne opportunité pour lui de prendre la température du groupe France. C'est un joueur intéressant, très technique, très bon passeur, il est d'ailleurs meilleur passeur de Ligue 1. Sa présence récompense surtout sa deuxième partie de saison, on avait besoin d'un joueur capable d'évoluer dans ce secteur de jeu.

Mickaël Landreau est champion avec Lille mais n'est pas pris, que lui faut-il pour réintégrer le groupe ?
J'ai discuté avec lui lors des Oscars du football, il a fait une excellente saison comme tous les joueurs de Lille, mais dans cette liste, ce stage est fait de deux parties. N'oublions pas le premier match qui est capital pour le foot français car la Biélorussie est un concurrent direct, notre poursuivant au classement, venu gagner à Paris, donc il s'agit avant tout de préparer ce match. Les deux matches amicaux sont une autre étape, je ne vois pas pourquoi j'aurais bouleversé l'ordre établi. Cette notion de groupe, on veut la renforcer lors de ces trois matches, elle a prévalu dans nos choix. On aurait pu prendre un quatrième gardien ou un autre défenseur central, mais 30-35 joueurs, c'est trop. Ce n'est pas la colonie de vacances, on prépare un match qualificatif à l'Euro.

En l'absence de Mexès, vous avez pris Sakho et Kaboul, quelle sera la hiérarchie entre les deux ?
Mamadou fait partie du groupe depuis le début, il y a une certaine hiérarchie établie en défense centrale. On a été obligé de re-réfléchir avec la blessure de Philippe, mais Mamadou Sakho a fait une excellente saison, il est encore jeune et a une marge de progression très intéressante et importante. Dans mon esprit, il part avec un avantage par rapport à Younès Kaboul qui a déjà découvert le groupe en Angleterre, mais n'a pas encore fait sa place. On va lui donner l'occasion de démontrer qu'il peut l'avoir.

Pouvez-vous commenter le retour de Charles N\'Zogbia que vous aviez convoqué lors de votre premier match en Norvège, mais plus du tout depuis ?
Je le suis énormément depuis le mois d'août, il n'est pas dans un club anglais très médiatique (Wigan), mais je l'ai suivi particulièrement, il a fait une excellente fin de saison, il a permis à son club de se sauver. C'est ce que j'appelle un faux pied, puisqu'il joue à droite (en étant gaucher, ndlr), il avait été performant contre la Norvège, il n'avait plus fait partie de la liste depuis pour des raisons d'équilibre, mais il avait toujours notre attention. Il va avoir la possibilité de confirmer le bien que l'on pense de lui.

Plus d'informations à venir

Equipe de France: Laurent Blanc redoute que certains joueurs «emmènent les tongs dans le sac»

La dernière fois qu’il y avait eu tant de journalistes au siège de la fédération, c’était pendant la tempête des quotas. Mais cette fois, c’est pour parler football que Laurent Blanc a réuni les médias et leur dévoiler la liste des 26 joueurs retenus pour les matchs en Biélorussie, en Ukraine et en Pologne, début juin. Une période à laquelle certains sont censés être en vacances.

Revivez la conférence de presse de Laurent Blanc en live comme-à-la-maison

Un mot sur la surprise de votre sélection, Marvin Martin?

C’est un garçon, comme d’autres, que l’on suit depuis la deuxième partie du championnat. Ses performances ont fait en sorte qu’il a attire notre attention. C’est un joueur très technique, qui a fait une bonne saison, et son club aussi. Dans ce secteur de jeu, on a quelques soucis. C’est une bonne opportunité pour qu’il prenne la température. C’est un très bon passeur, ça récompense sa deuxième partie de saison.

Pourquoi Yoann Gourcuff ne fait-il pas partie de cette liste?

Il est blessé. Quand j’entends et que je lis certains journaux, faut se renseigner les garçons. Koscielny a fini sa saison, Diarra aussi, Gourcuff aussi. Des joueurs sur qui on ne peut pas compter. La question de savoir s’il allait être là ne se posait même pas. Aucun espoir de pouvoir le récupérer.

Le 9 juin, jour du match contre la Pologne, n’est pas une date Fifa. Avez-vous eu des demandes de certains clubs pour libérer leurs joueurs?

S’il y en avait eu, elles seraient parvenues au siège de la fédé. La date Fifa, c’est du 3 au 7, je souhaite les conserver jusqu’au 9. Je veux mettre la concentration sur ce premier match: on n’est pas en tournée en Europe de l’est, comme j’ai pu le lire. Une liste de 26, j’estime que ça suffit pour les deux matchs amicaux et pour donner du temps de jeu.

Aucun club ne vous interdira de faire jouer certains joueurs?

On peut faire ce qu’on veut. J’ai été entraîneur de club, je sais ce que c’est. Certains joueurs sont très fatigués. Quand vous êtes entraîneur de club, vous voulez avoir une petite discussion avec le sélectionneur pour faire reposer son joueur. Si vous prenez ça en considération, ça pose un problème. On prendra ça en compte après le premier match.

Craignez-vous le manque de compétition de certains joueurs, qui auront arrêté leur championnat depuis longtemps?

Ribéry n’a plus joué depuis le 7 mai. Comment voulez vous faire? Les calendriers pour les équipes nationales sont d’une incohérence totale. Faire une coupure, ça peut faire du bien. Ils sont tous partis avec un programme, j’espère qu’ils l’ont respecté. Ce que je crains le plus, c’est le premier match. Il est vraiment important. Ce dont j’ai peur, pour certains qui ont eu une saison très fatigante, c’est qu’ils emmènent les tongs dans le sac. Ils auront le temps de les mettre après le 9.

Lors du rassemblement, allez-vous parler à vos joueurs de l’affaire des quotas?

Oui. Même si j’en ai eu certains par téléphone, j’aborderai le sujet très tôt, ça durera deux ou trois minutes, à table, et après je n’en parlerai plus.

Propos recueillis par Antoine Maes

Banque mondiale : 6 milliards de dollars pour l'Égypte et la Tunisie Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Banque mondiale : 6 milliards de dollars p

Par Jeune Afrique
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Robert Zoellick (à g.) et Béji Caïd Essebsi, le 4 mai 2011 à Tunis. Robert Zoellick (à g.) et Béji Caïd Essebsi, le 4 mai 2011 à Tunis. © AFP

La Banque mondiale a annoncé mardi qu’elle allait octroyer 6 milliards de dollars à l’Égypte et à la Tunisie. Des financements que les deux pays pourront percevoir à condition de mener des réformes politiques et économiques.

Le sommet du G8 qui aura lieu à Deauville en France les 26 et 27 mai sera l’occasion pour la Banque mondiale d’annoncer officiellement les financements qu’elle va allouer à l’Égypte et à la Tunisie.

L’Égypte devrait recevoir 4,5 milliards de dollars (environ 3,20 milliards d’euros). Cette somme est ainsi répartie : en sus du montant de 1,3 milliard de dollars déjà alloué, Le Caire bénéficiera d’un milliard de dollars par an pendant deux années pour renforcer son budget, 200 millions pour les infrastructures et un milliard de dollars de plus pour des projets déjà financés par l’institution financière internationale.

La Tunisie quant à elle recevra en tout 1,5 milliard de dollars (environ 1,06 milliard d’euros). Un milliard de dollars « en soutien de son budget et de ses projets d’investissements », 400 millions de dollars de la Société financière internationale (la SFI qui aide le secteur privé) et des garanties de 100 millions de dollars de l’Agence multilatérale de garantie des investissements.

Réformes nécessaires

« Nous travaillons en étroite collaboration avec le FMI [Fonds monétaire international] et les autres banques multilatérales de développement sur une approche intégrée pour essayer de stabiliser puis moderniser les économies de la région », a expliqué le président de la Banque mondiale Robert Zoellick dans un communiqué.

La Banque mondiale a en effet demandé à l’Égypte et à la Tunisie de poursuivre un certain nombre de réformes en contrepartie des financements accordés. Les deux pays devront adopter des mesures pour le marché du travail et pour encourager « l’accélération de la croissance du secteur privé, principal moteur de la création d’emplois et de l’innovation ».

Les deux pays qui ont renversé début 2011 leurs présidents respectifs sont également encouragés à poursuivre des réformes politiques visant à démocratiser leur système politique, à construire un appareil d’État plus transparent et à garantir un partage équitable des richesses produites par la croissance économique.

Secteurs clés du tourisme en berne

« Nous reconnaissons qu’il y a un processus de transition », a également expliqué le président de la Banque mondiale. Pour cette raison, l’institution de Bretton Woods veut travailler « avec souplesse » dans ces deux pays.

Industrie grippée, tourisme au ralenti, inflation en hausse… trois mois après la chute du président Moubarak, l’économie égyptienne semble tourner au ralenti. Le pays ne marche qu’à 50 % de ses capacités, les exportations ont chuté de 40 % depuis janvier et l’inflation a subi une hausse vertigineuse de 12,1 %. Les manifestations qui continuent de secouer le pays auraient coûté 1, 1 milliard de dollars au gouvernement. Le tourisme, secteur clé de l’économie nationale, a connu une perte de 2,27 milliards de dollars depuis le début de l’année.

La Tunisie se trouve également dans une situation délicate. Le tourisme, premier pourvoyeur de devises étrangères qui représente 7 % du PIB avec 400 000 emplois a chuté d’environ 45 % en janvier et en février. Début février, les pertes économiques durant la révolution étaient estimées à 2 milliards de dollars. (Avec AFP)

Le Président guinéen Alpha CONDE présente ses condoléances au Président Blaise COMPAORE suite au décès de sa belle-mère

En partance pour Deauville, en France, où il est invité au sommet du G8, le Président de la Guinée, Monsieur Alpha CONDE, a effectué une escale à Ouagadougou le 25 avril 2011. Le Chef de l’Etat guinéen est venu présenter ses condoléances à la famille présidentielle burkinabè, suite au décès le 24 mai 2011 de Madame Simone TERRASSON née VICENS, belle-mère du Président du Faso.

Alpha CONDE, qu’accompagnait son épouse Mme Djéné CONDE/KABA, a rappelé à la presse les liens personnels qui le lient à Blaise COMPAORE d’où sa présence à ses côtés en cette pénible circonstance beaucoup plus « en tant que membre de la famille que Président de la Guinée. »

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

www.presidence.bf

Côte d'Ivoire : le FPI participera au gouvernement si Laurent Gbagbo est libéré Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Côte d'Ivoire : le FPI particip

Par Jeune Afrique
Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, le 25 septembre 2006 à Abidjan. Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, le 25 septembre 2006 à Abidjan. © AFP

Le Front populaire ivoirien désire prendre part au gouvernement d’union nationale d’Alassane Ouattara mais demande l’amélioration de la sécurité pour les pro-Gbagbo et la libération des "camarades" détenus.

Les militants du Front populaire ivoirien (FPI) – le parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo – se sont dit prêts, mercredi 25 mai, à prendre part à un gouvernement d’union nationale en Côte d'Ivoire, mais à certaines conditions.

« Les militants ont décidé à une large majorité : oui, nous allons au gouvernement, mais à condition que les questions des camarades incarcérés et de la sécurité soient traitées et résolues », a déclaré à la presse Mamadou Koulibaly, président par intérim du FPI.

Laurent Gbagbo est en résidence surveillée à Korhogo et a commencé à être entendu par la justice ivoirienne, qui l'accuse notamment d'exactions, de concussion et d'appels à la haine. Son épouse Simone Gbagbo et la plupart des responsables de son camp sont également détenus dans le nord du pays.

Éléments modérés

Mamadou Koulibaly assume l'intérim à la tête de l'ex-parti au pouvoir, dont le chef Pascal Affi N'guessan a été arrêté après la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier.

Concernant la sécurité, il a admis qu’elle était déjà en voie d’amélioration. « Les militants, de plus en plus, sont encouragés à sortir », après des mois vécus dans la peur des représailles.

Alassane Ouattara, lors de sa cérémonie d’investiture le 21 mai, a promis de former un gouvernement d’union nationale en y intégrant les « éléments modérés » du FPI.

En vue des législatives prévues avant fin 2011, les militants du FPI ont également soulevé la question de la Commission électorale indépendante (CEI) et de la liste électorale : sont-elles encore « valables ou non ? », a interrogé M. Koulibaly. La CEI et la liste des votants ont été au cœur de la violente crise née de la présidentielle de novembre 2010. (avec AFP)

BURKINA FASO REN-LAC : La Douane, le service le plus corrompu

L’état de la corruption en 2008 et 2009, effectué pas le REN-LAC (Réseau national de lutte anti-corruption), fait ressortir que la Douane est le service le plus corrompu au Burkina. Lisez plutôt ce document de synthèse.

Pour l’enquête 2008, 69% d’enquêtés avaient fréquenté au moins une classe de l’enseignement primaire. En 2009, ils étaient 73% à avoir ce niveau d’instruction. Sur les deux années, l’âge moyen des enquêtés était de 38 ans. Durant la période 2008-2009, la perception des populations sur l’importance de la corruption est restée constante. La quasi-totalité des enquêtés, 98% en 2008 et 99% en 2009 trouvent que la corruption est fréquente ou très fréquente au Burkina Faso.

Plus de pots-de-vin versés en 2008

Parmi les enquêtés, 17% ont expérimenté personnellement la pratique de la corruption en 2008. Les pots-de-vin versés aux corrompus par les enquêtés ne sont pas négligeables : 82% ont indiqué avoir versé des sommes dont le montant variait entre 500 et 1 200 000 francs CFA. Le montant cumulé de la transaction financière entre corrompus et corrupteurs s’élève à 16 675 750 F CFA. En 2009, les montants des transactions variaient entre 500 et 3 000 000 F CFA et le montant total des pots-de-vin acceptés ou offerts directement par les enquêtés était de 14 927 350 F CFA. Si l’on fait une extrapolation à l’échelle de la population burkinabè, ce sont des milliards de francs CFA qui alimentent le circuit de la corruption. Pour les enquêtés, la douane, les impôts et la Police nationale restent en tête dans le classement des services perçus comme les plus corrompus en 2008.

En 2009, ce sont la Douane, la Police municipale et la Police nationale qui occupent les trois premiers rangs des services perçus comme les plus corrompus au Burkina Faso. Les enquêtés lors de ces deux sondages ont fait la différence entre les causes et les conséquences de la petite et de la grande corruption. En 2008, si la petite corruption était due à la cupidité et à la pauvreté des agents publics, pour 91 % des enquêtés, la grande corruption aurait pour principales causes, outre la cupidité, la soif du pouvoir des acteurs de la corruption (89%). Pour l’enquête 2009, l’urgence du besoin face aux longues files d’attente dans les services de l’administration publique, l’analphabétisme, l’ignorance du fonctionnement des services représentent les causes de la corruption active pour 96% des répondants. Quant aux causes de la corruption passive, elles comprennent les bas salaires, la cupidité, la vie chère, l’enrichissement illicite, l’impunité pour 86% des répondants.

Si la corruption des grands commis de l’Etat est alimentée par la cupidité, la recherche des honneurs, l’impunité pour 88% des enquêtés, la corruption des opérateurs économiques serait causée par la cupidité, la recherche maximum de profit et de faveurs (91,11%), la propension à la fraude et à l’incivisme, l’analphabétisme et l’impunité (9%). Les conséquences de la petite corruption citées en 2009, sont le dysfonctionnement de l’administration, l’accès limité des services publics aux pauvres. Pour la grande corruption, elle a pour conséquences, le sous- développement, la réduction des recettes fiscales et la mauvaise qualité des réalisations. Face à des cas de corruption passive, 40% des enquêtes en 2008 se déclarent prêts à rencontrer le chef de service de l’agent public pour le dénoncer ; 31% des répondants préfèrent recourir à des intermédiaires ou revenir une autre fois espérant tomber sur un meilleur jour ou sur un agent probe ; 29% sont prêts à "donner quelque chose" pour recevoir le service auquel ils ont droit gratuitement.

A ce propos, l’histoire relatée par cette femme lors de l’enquête 2008 illustre cette situation : "Je suis allée à l’hôpital avec mon enfant malade. Après la consultation, l’agent traitant m’a demandé 2500 francs CFA pour les produits nécessaires au traitement du malade tout en m’informant qu’en pharmacie, je débourserai au moins la somme de 7500 francs CFA. Au vu de l’état de santé de mon enfant, j’ai remis rapidement les 2500 francs CFA et les produits m’ont été servis sur place. Après cela, mon malade devait être hospitalisé et j’ai été confrontée à un problème de place pour l’hospitalisation. Un monsieur s’est approché de moi et m’a dit : " ici, avoir un lit n’est pas chose facile, mais je pourrais vous aider à trouver une place pour votre enfant à condition que vous soyez prête à me payer 1000 francs CFA ». J’ai payé la somme demandée et on a trouvé une place pour mon enfant. Je sais que cela n’est pas normal mais j’ai payé parce que je voulais la santé de mon enfant. »

Société civile et médias dynamiques, complaisance étatique

Une revue de la documentation a permis d’analyser l’état de la lutte contre la corruption selon l’action des acteurs étatique et non étatique durant la période 2008-2009. L’action des acteurs étatiques a été marquée par la poursuite de l’implantation des principaux organes d’information et de sensibilisation des populations sur la corruption ainsi que ceux chargés de réprimer les auteurs de celle-ci. Ainsi, des structures de lutte anticorruption créées en 2007 ont été rendues opérationnelles en 2008 : sont de celles-ci, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) dont le contrôleur général a prêté serment en juin 2008 et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) dont les activités ont été lancées en juillet 2008.

La mise en place des structures de lutte contre la corruption a été présentée par le gouvernement comme l’expression concrète de sa ferme volonté politique d’endiguer l’expansion du phénomène dans le pays. Aussi, le chef de l’Etat, relayé par le Premier ministre, a saisi toutes les opportunités pour réaffirmer la volonté du gouvernement de lutter activement contre la corruption dans le pays. Des institutions ont rendu public leur rapport respectif durant la période. La Cour des comptes a rendu publics ses rapports 2006 et 2007 en décembre 2008 et son rapport 2008 en décembre 2009. Ces rapports ont une fois de plus révélé des malversations et des fautes de gestion dans les structures contrôlées.

L’ASCE a rendu public son rapport 2008 en mai 2009. Les malversations révélées aussi bien dans les rapports de la Cour des comptes que dans celui de l’ASCE sont venues confirmer l’ancrage de la mal gouvernance déjà dénoncée. L’espoir suscité par la publication de ces rapports est resté sans une réponse appropriée de la part du gouvernement et de la justice. Quant aux acteurs non étatiques, composés des organisations de la société civile comme le REN-LAC, la Coalition nationale contre la vie chère, l’impunité, la corruption, la fraude et pour les libertés (CCVC), ces organisations se sont illustrées dans la sensibilisation, la dénonciation et l’interpellation du gouvernement sur des cas de mal gouvernance et de corruption durant les années 2008-2009. Les médias aussi se sont beaucoup impliqués dans l’investigation et la dénonciation des faits et pratiques de corruption durant la même période.

En 2008-2009, c’est respectivement 39 et 20 articles d’investigation sur des cas de corruption qui ont été soumis au jury du Prix de la lutte anticorruption qui récompense chaque année les trois meilleures productions de la presse écrite qui dénoncent la corruption. Comme les précédents rapports, ceux de 2008 et de 2009 se terminent par des recommandations parmi lesquelles : l’intensification de l’information et l’éducation des citoyens, la relecture du document de politique nationale de lutte contre la corruption, le renforcement du dispositif législatif et réglementaire existant, l’accès aux informations et l’appui aux organes de presse qui se spécialisent dans l’investigation. Le défi que le REN-LAC va relever dans les années à venir est de renouer avec la régularité dans la production et la publication du rapport sur l’état de la corruption au Burkina Faso.

Le Réseau National de Lutte Anticorruption (REN-LAC) Tel : 50 43 32 83, tel vert : 80 00 11 22, site web : www.renlac.org.

Le Pays

Tennis Le déclin de l'empire américain

L'Américain John Isner a obligé mardi le numéro un mondial Rafael Nadal à un cinquième set, une première à Roland-Garros pour le champion espagnol.
L'Américain John Isner a obligé mardi le numéro un mondial Rafael Nadal à un cinquième set, une première à Roland-Garros pour le champion espagnol. Crédits photo : Michel Spingler/AP

Depuis quelques années le tennis américain souffre d'un manque de nouveaux talents. Et au deuxième tour de Roland Garros, on ne compte que cinq représentants.

Le deuxième tour n'est pas bouclé, et il n'y a déjà plus que trois Américaines dans le tableau du simple femmes, Vania King, Jill Craybas et Bethanie Mattek. Côté masculin, en l'absence d'Andy Roddick, ils ne sont plus que deux Américains en piste, avec Sam Querrey, opposé jeudi à Ivan Ljubicic, et, Robin Haase face à Mardy Fish. En se glissant en dernière extrémité dans le top 10 lundi dernier, ce dernier a sauvé son pays de la honte de n'avoir ni joueur ni joueuse parmi les dix meilleurs du classement mondial au lancement du tournoi parisien.

Ainsi que c'était le cas la semaine précédente, pour la première fois en quarante ans d'existence des classements. Le symbole est puissant, et il confirme l'étendue de la misère qui frappe le tennis américain, pour lequel les plus sérieux prétendants au palmarès de Roland-Garros sont les frères Bryan, Bob et Mike, incontournables leaders mondiaux… du double.

Des histoires de famille

Cette tendance au déclin est identifiée depuis quelques années, mais elle ne fait que s'accentuer. Aujourd'hui capitaine de Coupe Davis, Jim Courier ne manque pas de rappeler régulièrement que, plus qu'à travers un système fédéral comme en France, la gloire de la bannière étoilée s'est construite à travers des aventures familiales en tennis, Andre Agassi poussé par son père Mike, Jennifer Capriati avec Stefano, Chris Evert avec Jim, ou, plus récemment, les sœurs Williams motivées par Richard.

Pendant ce temps, les grandes structures privées telles que la célèbre académie Nick Bollettieri continuent de former des joueurs et des joueuses, surtout étrangers. Maria Sharapova, russe, et Jelena Jankovic, serbe, sont devenues des championnes à Bradenton. Le jeune Japonais Kei Nishikori est également un pensionnaire de la célèbre structure floridienne. Côté américain, en revanche, heureusement que le grand espoir Ryan Harrison, qui a tenu un temps la dragée haute à Robin Söderling mardi au premier tour, s'entraîne là-bas pour sauver la fibre nationale. Même s'il n'y a pas lieu de lancer une affaire des quotas façon football français, les faits sont là.

Face au désastre actuel, la fédération s'est attelée à la tâche avec plus de conviction que jamais. Ex-joueur, frère du célèbre John et capitaine de Coupe Davis qui a ramené le saladier d'argent aux États-Unis en 2007, Patrick McEnroe prend son rôle de directeur du développement du tennis américain très au sérieux. Il sollicite des compétences étrangères, comme celle de l'Espagnol José Higueras, et fait ouvrir des centres d'entraînements fédéraux. «Nous avons 45 jeunes en Californie et 20 à 30 en Floride», précise-t-il. Le petit frère de John a récemment décidé de remettre l'Orange Bowl, grand tournoi international de jeunes, sur terre battue et a manifesté son intention de développer les talents américains sur cette surface, qu'il juge formatrice. «Nous sommes de bons compétiteurs, mais nous voulons également apprendre à nos joueurs à bien se déplacer et à jouer intelligemment», justifie-t-il. Mais il faudra encore attendre quelques années pour savoir s'il est un visionnaire.