22 mai, 2011

Henry rembarre Pirès

Thierry Henry dément avoir incité Robert Pirès à essayer de tenter sa chance en MLS.

«Je ne sais pas pourquoi il a dit ça. Robert (Pirès) aime parler sur et en dehors des terrains. Peut-être car Aston Villa ne lui a pas proposé de prolongation ? Je ne lui ai pas parlé de venir à New York. Je lui ai dit : "Pourquoi as-tu dit ça ?" Il a 37 ans. Il devrait être un peu plus mature», a confié Thierry Henry au Daily Star। Robert Pirès avait récemment déclaré que Thierry Henry l'avait conseillé de venir jouer à New York.

sport24.com

Manchester City devance Arsenal

Joleon Lescott Joleon Lescott a inscrit l'un des deux buts de Manchester City (Panoramic)

Manchester City a terminé la saison à la 3e place après son succès à Bolton (0-2) pendant qu'Arsenal ne faisait que match nul à Fulham (2-2). Les Gunners passeront donc par le tour préliminaire de la Ligue des Champions.

par Vincent Duchesne, le 22-05-2011

Arsenal au pied du podium
Arsenal passera par le tour préliminaire de la Ligue des Champions la saison prochaine ! Un temps adversaires de Manchester United pour le titre, les Gunners se sont totalement écroulés en fin de saison avec 2 victoires seulement lors des 13 dernières journées ! A Fulham ce dimanche, les hommes d’Arsène Wenger, trop fébriles sur le plan défensif et trop brouillons dans le jeu, n’ont pu faire mieux que match nul (2-2), Walcott, en fin de match, évitant même de justesse aux Gunners une 3e défaite consécutive ! Résultat, c’est Manchester City qui termine sur la troisième marche du podium. Les Citizens, fraîchement auréolés de leur titre en Cup, ont fait le boulot à Bolton (0-2) grâce tout d’abord à un but un brin chanceux de Lescott avant la mi-temps (43e), avant que Dzeko ne valide pour de bon le ticket menant directement à la Ligue des Champions (62e). Derrière Arsenal, Tottenham a arraché le dernier ticket menant à l’Europe et plus précisément à la Ligue Europa aux dépens de Liverpool, battu par Aston Villa (1-0). Les Reds devront se contenter du championnat la saison prochaine…

Blackpool prend l’ascenseur
Mais là où le suspense a vraiment été à son paroxysme, c’est en bas de tableau avec 5 équipes se tenant en un point avant cette 38e journée. Et durant toute la fin d’après-midi, ces formations ont joué au jeu des chaises musicales. A l’arrivée, les deux malheureux se nomment Blackpool et Birmingham ! Blackpool a lourdement chuté à Manchester United (4-2) après avoir pourtant mené 2-1 à l’heure de jeu. Mais Anderson (63e), Evatt contre son camp (74e) et Owen en fin de match (81e) ont enterré les derniers espoirs du promu. Pour Birmingham, la chute est bien plus terrible. Vainqueur de la Carling Cup cette saison, les hommes d’Alex McLeish évolueront en Championship, tout en disputant la Ligue Europa la saison prochaine ! La faute à une attaque totalement patraque (37 buts, la plus mauvaise de Premier League).

Birmingham, européen mais relégué !
Si Pavlyuchenko n’avait pas inscrit le but de la victoire pour Tottenham dans le temps additionnel (90e), Birmingham aurait été relégué en raison d’une moins bonne attaque que Wolverhampton ! Ce qui aurait, à n’en pas douter, donner des regrets éternels aux Blues… Vous l’aurez compris, les Wolves, eux, peuvent exulter. Menés 3-0 à la pause par Blackburn, ils ont eu le mérite de ne rien lâcher et de faire trembler les Rovers jusqu’au bout (2-3). Une défaite sans conséquence finalement pour Wolverhampton, maintenu en Premier League. Tout comme Wigan, victorieux à Stoke City (0-1) grâce à une tête imparable de Rodallega (78e).

Résultats de la 38e journée
Dimanche 22 mai
Manchester United-Blackpool 4-2
Everton-Chelsea 1-0
Bolton-Manchester City 0-2
Fulham-Arsenal 2-2
Tottenham-Birmingham 2-1
Aston Villa-Liverpool 1-0
Stoke City-Wigan 0-1
Newcastle-West Bromwich Albion 3-3
West Ham-Sunderland 0-3
Wolverhampton-Blackburn 2-3

Le roi Abdallah II craint un nouveau conflit entre Israël et les Palestiniens

WASHINGTON - Le roi Abdallah II de Jordanie s'est déclaré inquiet dimanche au sujet du statu quo entre Israël et les Palestiniens qui selon lui pourrait mener à un nouveau conflit dans la région.

A chaque fois que nous acceptons le statu quo, nous le faisons jusqu'à ce qu'il y ait une nouvelle guerre. C'est donc une immense inquiétude pour moi, a déclaré le souverain dans une interview à la chaîne ABC diffusée dimanche.

Si j'en crois mon expérience des 12 dernières années, si nous ignorons la question israélo-palestinienne quelque chose va éclater, a estimé le roi qui précise que tous les deux ans et demi, il y a soit une intifada, soit une guerre.

Abdallah II s'exprimait sur ABC au surlendemain d'une rencontre à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Barack Obama.

M. Netanyahu a rejeté vendredi la proposition de Barack Obama -- lancée jeudi dans un discours au département d'Etat -- d'un futur Etat palestinien sur la base des lignes d'armistice de 1967, les qualifiant d'indéfendables face au président qui le recevait dans son Bureau ovale.

Interrogé sur le refus d'Israël d'entamer des négociations de paix avec des organisations comme le Hamas qui a signé un accord avec le dirigeant Mahmoud Abbas président du Fatah, le souverain a répondu: Abbas a clairement indiqué que le Hamas ne ferait pas partie du gouvernement.

Il est toujours facile de trouver une excuse pour ne pas faire ce qui est bon, a-t-il dit. Nous avons besoin de dirigeants courageux pour prendre les décisions difficiles et résoudre cela une fois pour toutes, a ajouté le roi de Jordanie.

Dimanche, le président Obama a assuré Israël lors d'un discours devant une organisation juive américaine de l'engagement inébranlable des Etats-Unis envers la sécurité de l'Etat hébreu. Visiblement satisfait, M. Netanyahu a indiqué qu'il apprécie l'appel à la paix au Proche-Orient du président américain.

Par ailleurs, Abdallah II dans son entretien à ABC, a estimé que la vague de révoltes contre les pouvoirs en place au Moyen-Orient et en Afrique du Nord -- notamment en raison des difficultés économiques -- étaient une piqûre de rappel.

Le roi Abdallah doit faire face lui-même à des mouvements de protestations en Jordanie depuis le débat de l'année, mais qui n'ont pas pris la même ampleur qu'en Syrie.

Le roi a estimé que les élections prévues à la fin de l'année en Jordanie seraient le début d'une nouvelle démocratie dans notre pays.

Il a ajouté qu'il ne se faisait aucun souci quant à une éventuelle prise de contrôle du pouvoir par des extrémistes en Jordanie.


(©AFP /

Les Palmes d'or du Festival de Cannes depuis 1975

1975 : "Chronique des années de braise" de Mohammed Lakhdar Hamina (Algérie)

1976 : "Taxi driver" de Martin Scorsese (États-Unis)

1977 : "Padre Padrone" de Paolo et Vittorio Taviani (Italie)

1978 : "L'arbre aux sabots" de Ermanno Olmi (Italie)

1979 : "Apocalypse now" de Francis Ford Coppola (États-Unis)

"Le tambour" de Volker Schloendorff (République fédérale d'Allemagne)

1980 : "Kagemusha" de Akira Kurosawa (Japon)

"All that jazz" de Bob Fosse (États-Unis)

1981 : "L'homme de fer" de Andrzej Wajda (Pologne)

1982 : "Missing" de Costa Gavras (États-Unis)

"Yol" de Yilmaz Guney (Turquie)

1983 : "La ballade de Narayama" de Shohei Imamura (Japon)

1984 : "Paris-Texas" de Wim Wenders (République fédérale d'Allemagne)

1985 : "Papa est en voyage d'affaires" de Emir Kusturica (Yougoslavie)

1986 : "Mission" de Roland Joffe (Grande-Bretagne)

1987 : "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat (France)

1988 : "Pelle le conquérant" de Bille August (Danemark)

1989 : "Sexe, mensonges et vidéo" de Steven Soderbergh (États-Unis)

1990 : "Sailor et Lula" de David Lynch (États-Unis)

1991 : "Barton Fink" de Joel et Ethan Coen (États-Unis)

1992 : "Les meilleures intentions" de Bille August (Danemark)

1993 : "La leçon de piano" de Jane Campion (Australie)

"Adieu ma concubine" de Chen Kaige (Chine)

1994 : "Pulp fiction" de Quentin Tarentino (États-Unis)

1995 : "Underground" de Emir Kusturica

1996 : "Secrets et mensonges" de Mike Leigh (Grande-Bretagne)

1997 : "L'anguille" de Shohei Imamura (Japon)

"Le goût de la cerise" de Abbas Kiarostami (Iran)

1998 : "L'Eternité et un jour" de Théo Angelopoulos (Grèce)

1999 : "Rosetta" de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Belgique)

2000 : "Dancer in the dark" de Lars von Trier (Danemark)

2001 : "La chambre du fils" de Nanni Moretti (Italie)

2002 : "Le pianiste" de Roman Polanski (Pologne)

2003 : "Elephant" de Gus Van Sant (Etats-Unis)

2004 : "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore (Etats-Unis)

2005 : "L'enfant" de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique)

2006 : "Le Vent se lève" de Ken Loach (Grande-Bretagne)

2007 : "4 mois, 3 semaines et 2 jours" de Cristian Mungiu (Roumanie)

2008 : "Entre les murs" de Laurent Cantet (France)

2009 : "Le ruban blanc" de Michael Haneke (Autriche)

2010 : "Oncle Boonmee de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

2011 : "The Tree of life" (L'Arbre de vie) de Terrence Malick (États-Unis)

Pakistan: explosions et tirs dans une base de l'armée à Karachi

KARACHI - Des explosions et des tirs retentissaient dimanche soir à l'intérieur d'une base de l'armée de l'air à Karachi, dans le sud du Pakistan, pays en proie à une vague très meurtrière d'attentats des talibans alliés à Al-Qaïda, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

On a pu entendre plusieurs explosions à l'intérieur et les tirs se poursuivent, a confirmé sur place à l'AFP Aslam Khan, un officier de la police de la mégalopole de quelque 18 millions d'habitants, capitale économique du Pakistan.

Le reporter de l'AFP a aperçu des flammes et de la fumée s'élevant au-dessus de la base.


(©AFP /

La Palme d'or à Terrence Malick pour «The Tree of life»

L'Américaine Kirsten Dunst et Jean Dujardin ont été distingués par les prix d'interprétation, à Cannes, tandis que "Polisse" de Maïwenn a décroché le Prix du Jury.

Palme d'or: The Tree of life, cinquième film du cinéaste américain Terrence Malick, 67 ans, avec Brad Pitt dans l'Amérique des années 50.

Grands prix ex-aequo: Once upon in Anatolia du Turc Ceylan et Le gamin au vélo des Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne.

--> Lire le portrait des frères Dardenne.

Prix d'interprétation masculine: Le Français Jean Dujardin dans The Artist.

(Eric Gaillard / Reuters)

Prix de la mise en scène: Drive du Danois Nicolas Winding Refn.

Prix d'interprétation féminine: L'Américaine Kirsten Dunst pour Melancholia de Lars Von Trier.

Prix du scénario: Footnote, quatrième long métrage de Joseph Cedar.

Prix du Jury: Polisse de la réalisatrice française Maïwenn, qui y joue également un rôle.

--> Lire ici un portrait de Maïwenn.

Ségolène Royal : "Les femmes ne sont pas des objets"

La candidate à la primaire du Parti socialiste s'exprimait alors que les associations féministes manifestaient à Paris à la suite de l'affaire Strauss-Kahn.

Ségolène Royal : "Les femmes ne sont pas des objets"Les femmes ne sont pas "des objets" et doivent être "respectées", a affirmé dimanche à Toulouse Ségolène Royal, candidate à la primaire du Parti socialiste pour l'élection présidentielle, alors que les associations féministes manifestaient à Paris à la suite de l'affaire Strauss-Kahn. "Les femmes ne sont pas des objets. (...) Il faut que toute la société en prenne conscience et que l'exemple soit donné absolument partout", a lancé lors d'un point de presse Ségolène Royal, interrogée sur la colère des féministes contre la dévalorisation des femmes exprimée après l'interpellation de Dominique Strauss-Kahn. L'ancien directeur du Fonds monétaire international est accusé d'acte sexuel criminel aux États-Unis.

"Je crois que tout commence par l'éducation। Il faut, dès l'école, apprendre aux garçons et aux filles à se respecter", a poursuivi Ségolène Royal, qui s'était auparavant refusée à évoquer l'affaire DSK. "Il faut que les femmes soient épaulées, entourées pour oser obtenir justice et, pour commencer, se faire respecter", a-t-elle ajouté en rappelant que, lorsqu'elle était ministre de la Famille, elle avait fait voter "des lois sur la protection contre les violences conjugales, les violences sexuelles, l'atteinte à la dignité des femmes". "On est dans un pays où seules 10 % des femmes qui subissent des agressions sexuelles osent porter plainte parce qu'il y a insuffisamment de protection, que leur parole n'est pas prise au sérieux", a-t-elle enfin déploré.

Le Point.fr

UEJF et SOS Racisme : Guéant "alimente la peur de l'étranger"

Les associations réagissent aux propos du ministre de l'Intérieur, pour qui la France "n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurant" issus de l'immigration.

Les propos du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a estimé dimanche que la France n'avait "pas besoin de maçons, de serveurs de restaurant" issus de l'immigration, alimentent la peur de l'étranger", selon SOS Racisme et l'UEJF, interrogés par l'AFP. "Contrairement à une légende, il est inexact que nous ayons besoin de talents, de compétences" issus de l'immigration, a affirmé Claude Guéant au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien. Il a ajouté qu'il y avait "de l'ordre de 2 000 personnes - on peut avoir ces besoins - qui viennent chaque année à ce titre" légalement en France. "Mais on n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurant. Il y a en France la ressource", a dit le ministre de l'Intérieur, qui est chargé de la question de l'Immigration.

"Il alimente la peur de l'étranger. Nous vivons une période de regain de ce sentiment", a dit Arielle Schwab, présidente de l'Union des étudiants juifs de France, interrogée à l'occasion des assises de la lutte contre les préjugés, organisées par l'association à Paris (XIe). "Quel que soit le critère choisi, nationalité, couleur de peau, religion, l'autre est perçu comme envahissant, menaçant, gênant. L'étranger est vu comme une épine dans le pied de la France", a-t-elle poursuivi. Les propos de Claude Guéant "ne me surprennent pas", a commenté Dominique Sopo, président de SOS Racisme. "Il y a aujourd'hui une tentative extrêmement forte de développer dans l'opinion publique une défiance vis-à-vis de l'étranger pour récupérer l'électorat du Front national", a-t-il expliqué.

"Mais la conséquence directe de ces propos, c'est la hausse dans les sondages de la popularité de Marine Le Pen, à un niveau inédit pour un responsable du Front national à un an de l'élection présidentielle", a-t-il pointé। Réagissant aux propos de Claude Guéant selon lesquels "le quart des étrangers qui ne sont pas d'origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", Dominique Sopo a estimé : "L'échec scolaire est un problème de classe sociale. On devrait plutôt se poser la question de comment faire pour que la méritocratie républicaine soit une réalité plutôt que de réduire la population d'immigrés."

.lepoint.fr

Scrutin régional: les Verts devancent les conservateurs de Mme Merk

BERLIN - Les conservateurs de la chancelière allemande Angela Merkel ont essuyé dimanche un nouveau revers au cours d'une élection régionale en se faisant devancer à Brême (nord) par les Verts, selon des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote.

A l'issue de la cinquième de sept élections régionales allemandes de 2011, qui malmènent l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de Mme Merkel depuis le début de l'année, le Parti social-démocrate (SPD, opposition fédérale) devait facilement conserver cette ville qui est aussi le plus petit Etat fédéré (Land) et qu'il dirige depuis 66 ans.

Les écologistes ont recueilli entre 22,5% et 23% des voix, contre 16,5% en 2007, selon les sondages des chaînes de télévision publiques ARD et ZDF.

Ils relèguent ainsi à la troisième place la CDU, qui enregistre entre 20% et 21,5% des suffrages contre 25,6% il y a quatre ans.

Pour la première fois dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne, nous sommes dans une élection régionale devant la CDU. C'est un très bon résultat, a triomphé la coprésidente des Verts, Claudia Roth, sur la chaîne ARD.

C'est un résultat amer, a reconnu Rita Mohr-Lüllmann, tête de liste CDU à Brême.

Le SPD reste la première formation avec 38% des voix, selon les deux chaînes de télévision, contre 36,7% en 2007. Nous voulions être à nouveau les premiers. Nous y sommes parvenus haut la main, a lancé aux militants le maire SPD sortant Jens Böhrsen.

Le parti libéral FDP, partenaire minoritaire dans la coalition gouvernementale de Mme Merkel, est éliminé du Parlement régional puisqu'il n'a pas passé la barre des 5% nécessaires (3% contre 6% il y a quatre ans).

Il est devancé par l'extrême gauche de Die Linke, qui reste au Parlement régional avec entre 5,5% ou 6% des voix, contre 8,4% en 2007.

L'âge minimum pour voter avait été abaissé à 16 ans, une première dans l'histoire de la République fédérale pour une élection régionale. Les 16/17 ans ne pouvaient aller aux urnes qu'aux municipales dans 7 des 16 Länder.

Mais cette mesure destinée à renforcer la participation des jeunes à la vie politique n'a pas empêché le taux de participation de baisser à 54% contre 57,3% il y a quatre ans, selon ARD.


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Il ne savait pas que Schwarzie était son père

L'employée de maison n'avait pas dit à son garçon qu'il était le fils d'une star planétaire.

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Aux côtés de sa mère, le visage du jeune fils d'Arnold Schwarzenegger est flouté pour des raisons juridiques, mais il ressemblerait beaucoup à son père.

Si l'annonce de l'existence d'un enfant illégitime a surpris la femme d'Arnold Schwarzenegger, et aussi le monde, elle a également été inattendue pour le fils caché de Terminator.

Mildred Patty Baena, la maîtresse de l'ancien gouverneur, avait bien gardé le secret, selon le témoignage d'un informateur au site TMZ.com. Le garçon de 13 ans, né de la liaison entre la bonne et Arnold Schwarzenegger, pensait que le petit ami de sa mère était son père et considérait Schwarzie comme un patron.

La soeur de Mildred ignorait elle aussi la vérité. Etonnant, puisque le garçonnet de 13 ans ressemblerait comme deux gouttes d'eau à l'acteur.

Quant à l'un des enfants légitimes de la star, Patrick, il a décidé de se venger de son père, lassé par le scandal. Il vient de prendre le nom de sa mère, Shriver, sur les réseaux sociaux
20min.ch

Nigeria: arrivée du secrétaire-général de l'ONU, 1er visite depuis 2007

ABUJA - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est arrivé dimanche au Nigeria, pour une visite de deux jours, la première depuis sa prise de fonction en 2007, dans le pays le plus peuplé d'Afrique, a constaté un correspondant de l'AFP.

Il a été accueilli à son arrivée à Abuja par le ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia et doit plus tard visiter un hôpital financé par l'ONU, selon des responsables onusiens.

Le secrétaire-général de l'ONU venait de Côte d'Ivoire, où il a assisté samedi à l'investiture du président Alassane Ouattara après six mois d'une meurtrière crise post-électorale. Il doit se rendre mardi à Addis Abeba, siège de l'Union africaine (UA).

Il doit lors de sa visite rencontrer le président nigérian et plusieurs de ses ministres ainsi que le chef de la commission électorale et des gouverneurs régionaux.

Son voyage intervient moins d'un mois après une série de scrutins -élections présidentielle, législatives et locales - considérés comme les plus justes depuis le retour d'un pouvoir civil dans le pays en 1999.

L'élection présidentielle a été remportée par M. Jonathan mais des émeutes post-électorales dans le Nord, majoritairement musulman, ont fait plus de 800 morts, selon une organisation de défense des droits de l'Homme.

Ce pays de plus de 150 millions d'habitants est traversée par des profondes divisions entre le Nord et le Sud, majoritairement chrétien. Le président Jonathan est un chrétien du Sud et son principal opposant Muhammadu Buhari, un musulman du Nord.

La visite de Ban Ki-moon est également destinée à promouvoir la santé des femmes et des enfants. Le Nigeria a un des taux de mortalité infantile parmi les plus élevés du continent.

Environ 145 femmes décèdent chaque jour au cours de leur grossesse ou de leur accouchement. Et 2.300 enfants de 0 à 5 ans meurent quotidiennement, selon des statistiques de l'ONU.

Ces taux élevés sont dus notamment à la pénurie d'infrastructures de base dans le pays qui manque d'électricité et d'hôpitaux, et de personnel médical qualifié.


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Vietnam Se soigner par les fruits, les légumes et les plantes médicinales -



La moustache de tigre (nom botanique : tacca chantrier et nom vietnamien : râu hùm) est une espèce forestière, poussant dans les endroits humides. C'est une herbe vivace, à rhizome long et épais, aux feuilles elliptiques, aux fleurs d'un brun violacé, groupées en ombelles involucrées sur un scape courbé plus court que les feuilles, aux fruits bacciformes, allongés, à côtes longitudinales.


La moustache de tigre se trouve dans les tropiques de l'Asie, de l'Afrique et de l'Australie. Au Vietnam, il y a six espèces dont Tacca chantrieri, identifiée dans 26 provinces (surtout Thái Nguyên, Bac Kan, Lang Son, Tuyên Quang, Yên Bái, Hoà Bình, Thanh Hoá et Quang Nam).

* Partie utilisée : rhizome - récolté en toutes saisons.

* Constituants connus : le rhizome est riche en saponines stéroïdiques dont diosgénine (1,2-1, 8%) et sitostérol.

* Usages médicinaux :
+ Au Vietnam, le rhizome est utilisé dans le traitement des rhumatismes articulaires, sous forme de macération alcoolique en massage. L'usage par voie orale est prescrit. Il sert aussi pour l'extraction de la diosgénine.

Dr Doàn Van Tân/CVN

Carla Bruni attendrait un garçon

Le publicitaire français Jacques Séguéla a fait des révélations sur la grossesse de la Première dame de France.

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Selon Jacques Séguéla, Carla Bruni essayait depuis longtemps d'avoir un enfant. (photo: Reuters)

Jacques Séguéla est un proche de Carla Bruni et de Nicolas Sarkozy, il est d'ailleurs à l'origine de leur rencontre. Lors d'une conférénce de presse, il a déclaré que la jeune femme était enceinte de jumeaux, rapporte le quotidien belge Le Soir.

L'homme d'affaires a également affirmé que le couple Sarkozy souhaitait depuis longtemps avoir un enfant. «Et c'est finalement, alors qu'ils ne s'y attendaient plus, que Carla Bruni-Sarkozy est tombée enceinte, en début d'année», a-t-il expliqué.

Si les propos de Jacques Séguéla se révélaient exacts, cela serait le quatrième fils du président français, déjà père de Pierre, Jean et Louis, et le deuxième garçon pour sa femme, maman d'Aurélien
20min.ch

Côte d'Ivoire: Guillaume Soro reconduit comme Premier ministre

PARIS - Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé dimanche que Guillaume Soro serait reconduit comme Premier ministre et formerait un gouvernement d'union nationale dans les prochains jours, lors d'un entretien sur France 24 et Radio France Internationale (RFI).

Entre les deux tours de la présidentielle, Alassane Ouattara avait promis que le poste de Premier ministre reviendrait au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) d'Henri Konan Bédié.

Avec le président Bédié, nous considérons que Guillaume Soro fait du bon travail, que la situation est encore fragile, que nous avons besoin de lui, nous souhaitons qu'il continue et il a accepté de continuer. C'est lui qui formera le prochain gouvernement, a expliqué M. Ouattara.

Je tiendrai mes engagements (envers le PDCI, ndlr) le moment venu, mais ce n'est pas le moment, a-t-il ajouté. Le PDCI d'Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du premier tour du scrutin présidentiel, avait apporté dans l'entre-deux-tour un soutien décisif à Alassane Ouattara.

Guillaume Soro conservera également le portefeuille de la Défense, a précisé M. Ouattara.

Leader des Forces nouvelles qui avaient échoué à renverser Laurent Gbagbo en 2002 mais occupaient depuis lors le nord du pays, Guillaume Soro, 38 ans, était devenu Premier ministre de Gbagbo à la faveur de l'accord de paix de 2007.

Il avait dès le début de la crise politique née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 choisi Ouattara, qui l'a maintenu à la Primature (poste de Premier ministre).

Alassane Ouattara a aussi émis le souhait que des membres du parti de Laurent Gbagbo entrent dans son futur gouvernement d'union nationale.

Je suis en discussion avec des éléments modérés du Front populaire ivoirien, je souhaite qu'ils fassent partie de mon gouvernement, a-t-il indiqué.


(©AFP /

Obama réaffirme l'idée d'une Palestine basée sur les lignes de 1967

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a réaffirmé dimanche son idée d'un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967 avec des échanges de territoire, soulignant que ces échanges aboutiraient à un tracé de frontières différent de celui issu du conflit de 1967.

M. Obama, très applaudi devant l'assemblée annuelle de l'AIPAC, le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a jugé que des représentations fausses avaient été faites de son opinion.

La position du président signifie que les parties elles-mêmes, les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967, tenant compte des nouvelles réalités démographiques sur le terrain et des besoins des deux parties, a-t-il expliqué.

M. Obama s'était prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967, avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui doit parler lundi à son tour devant l'AIPAC, a sèchement rejeté cette idée.


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Le saumon de retour dans l'Elbe, après un demi-siècle d'absence -



Après un demi-siècle d'absence, le saumon est de retour dans l'Elbe et ses affluents en République tchèque, signe d'une amélioration notable de la qualité des eaux de ce fleuve.


"Le saumon symbolise les efforts considérables qu'il faut aujourd'hui entreprendre pour réparer les fautes de nos prédécesseurs", souligne Tomas Salov, membre de la direction du Parc national de la "Suisse tchèque" (Nord-Ouest) à Jetrichovice.

Jadis très nombreux dans l'Elbe, les saumons avaient disparu du fleuve après la Seconde Guerre mondiale en raison d'une pollution industrielle massive.

"Ce poisson est aujourd'hui le navire amiral de nos programmes de réintroduction", déclare Tomas Salov, soulignant que le saumon est considéré comme un "bio-indicateur", sa présence signifiant que l'eau est de relativement bonne qualité.

À Hrensko, coquette station estivale très prisée des touristes, près de la frontière avec l'Allemagne, la rivière Kamenice, qui se jette dans l'Elbe à cet endroit, ressemblait autrefois à un égout puant, se souviennent les anciens du village.

"Aujourd'hui, on peut constater que la qualité des eaux est bonne ici", se réjouit Pavel Benda, directeur du parc national. "La pollution de Kamenice était due à l'industrie locale qui n'est plus en activité. En outre, les grandes villes sont désormais dotées de stations d'épuration", explique-t-il.

Selon M. Benda, la réintroduction du saumon "s'inscrit dans le cadre du retour du parc national à son état naturel". La dernière apparition du saumon dans l'Elbe tchèque datait de... 1954.

Essentiellement composé de rochers en grès, de belles forêts et de cours d'eau pittoresques, ce parc national côtoyant l'Elbe est un lieu stratégique pour la réintroduction du saumon en République tchèque.

Le programme qui inclut aussi l'aménagement de passes à saumons à travers les barrages, a débuté en 1998. Quatre ans plus tôt, une initiative similaire avait été lancée en Allemagne voisine.

"L'objectif du programme est de stabiliser la population de saumons en Bohême, et de le réintroduire après une cinquantaine d'années d'absence, causée par des activités de l'homme", indique Tomas Kava, de la Fédération tchèque de la pêche.

Chaque année, début mai, des dizaines de passionnés relâchent patiemment les alevins dans les affluents du tronçon tchèque du grand fleuve européen.

"Nous introduisons tous les ans entre 100.000 et 200.000 alevins", précise M. Kava, évoquant le long périple de ces poissons qui descendent l'Elbe jusqu'à la mer du Nord puis rejoignent l'océan Atlantique avant de revenir, quelques années plus tard, à leur point de départ, en eau douce, pour frayer et mourir. "Leur capacité d'orientation est unique. Il y a un grand nombre de mécanismes qu'ils utilisent en mer et en rivière : le saumon s'oriente entre autres grâce au champ magnétique et aux courants marins mais aussi à partir de la position des étoiles", explique M. Kava.

Entre deux et dix saumons adultes, de retour après leur périple dans l'océan, sont désormais observés chaque année dans l'Elbe tchèque.

En 2006, un pêcheur a pris à Hrensko un énorme saumon de 1,04 mètre qu'il a relâché après l'indispensable photo souvenir, conformément aux règles.

"À en juger d'après mes expériences, il faudra encore plusieurs dizaines d'années pour que nous puissions conclure que le succès est définitif, que la population de saumon est suffisamment importante", estime M. Kava.

AFP/VNA/CVN

La XIXe Assemblée parlementaire de la Francophonie de l'Afrique se clôture à Rabat



Réunie dans l'hémicycle de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, sous la présidence de Abdelwahad Radi, président de la Chambre des représentants et de la section marocaine de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), cet évènement a rassemblé pendant deux jours jusqu’au 13 mai 80 participants provenant de dix sections de l'APF dont trois présidents d'Assemblée : Guy Nzouba-Ndama, président de l'Assemblée nationale du Gabon ; Evariste Boshab, président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo ; et Mamadou Seck, président de l'Assemblée nationale du Sénégal.


Après avoir entendu le rapport présenté par le nouveau chargé de mission Afrique, Salvador Yameogo (Burkina Faso) sur les activités passées de la région, elle a débattu de la situation politique et sociale dans plusieurs pays du continent africain. Les participants ont constaté avec satisfaction l'évolution positive de la situation en Guinée et au Niger et ont souhaité que les parties prenantes de la crise malgache se mettent d'accord pour que des élections reconnues par la communauté internationale puissent être organisées dans les mois à venir.

S'agissant de la Côte d'Ivoire, ils se sont réjouis que le président de la République légitimement élu détienne dorénavant effectivement le pouvoir. Ont également été examinées les situations au Burkina Faso, en Égypte, au Maroc et en Tunisie.

Oumar Ndoye, député (Sénégal), a ensuite présenté un rapport sur l'impact réel des lois spécifiques VIH/sida dans les pays africains avant que le chargé de mission Afrique présente une synthèse sur le renforcement des capacités des commissions nationales des droits de l'homme.

Le Professeur Albert Lourde, recteur de l'Université Senghor d'Alexan- drie, a exposé le rôle et le mode de fonctionnement de cet établissement puis a donné des informations sur la mise en œuvre de cycles de formation diplômants à l'intention des fonctionnaires parlementaires. Ce projet, élaboré en commun par l'APF et l'Université Senghor, est en cours de finalisation, l'objectif étant qu'une première session puisse se dérouler avant la fin de l'année 2011.
Après avoir entendu Marie Mariam Gisèle Diasso-Guigma, députée (Burkina Faso), sur les conclusions du séminaire interparlementaire de Ouagadougou (juin 2010) sur la promotion de la gouvernance démocratique des systèmes de sécurité dans les pays de la région Afrique de l'APF, les participants ont préparé le débat général de la XXXVIIe session de l'APF qui aura pour thème "Paix, démocratie et élections". Tous les intervenants ont reconnu l'importance de ce sujet, la diversité et l'ampleur des questions qu'il soulevait et ont souhaité que les modalités de son organisation permettent une discussion franche et vivante. Jacques Legendre, secrétaire général parlementaire de l'APF, sénateur (France), a indiqué qu'il réfléchirait, en liaison avec la section hôte, à des moyens permettant d'atteindre ces objectifs.

L'Assemblée régionale Afrique a ensuite approuvé les propositions de la région pour les postes de responsabilité dans les organes de l'APF et adopté une motion de remerciement à la section marocaine pour la qualité et la chaleur de son accueil.

La prochaine réunion de l'Assemblée régionale Afrique se tiendra en Afrique de l'Ouest, le lieu précis sera indiqué lors la XXXVIIe session de l'APF (4 au 8 juillet 2011, Kinshasa).

OIF/VNA

Obama promet de maintenir l'Iran sous pression

WASHINGTON - Barack Obama a assuré dimanche que les Etats-Unis continueraient de maintenir la pression sur l'Iran, tout en réaffirmant son engagement à empêcher Téhéran à se doter de l'arme nucléaire.

A l'heure actuelle, l'Iran est pratiquement coupé de pans entiers du système financier international, et nous allons maintenir la pression. Que ce soit bien clair: nous sommes déterminés à empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires, a expliqué le président américain lors d'un discours prononcé au Congrès annuel du principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis, l'AIPAC, à Washington.

Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique sous le couvert d'un programme de production d'électricité d'origine nucléaire, ce que dément le gouvernement iranien. Américains et Européens sont à la tête des efforts internationaux destinés à faire renoncer Téhéran à ses activités d'enrichissement de l'uranium.


(©AFP /

Obama prêt à une nouvelle opération similaire à celle où Ben Laden a été tué

LONDRES - Le président américain Barack Obama a déclaré, dans une interview diffusée dimanche à la BBC, qu'il ordonnerait une opération similaire à celle qui a conduit à la mort d'Oussama Ben Laden si un leader extrémiste était localisé au Pakistan ou dans un autre Etat souverain.

Interrogé pour savoir s'il serait prêt à lancer une opération similaire si une cible d'importance était repérée dans un territoire souverain, il a répondu: Notre travail est de sécuriser les Etats-Unis.

Nous sommes très respectueux de la souveraineté du Pakistan, mais nous ne pouvons pas autoriser une personne qui planifie activement de tuer notre peuple et le peuple de nos alliés, nous ne pouvons pas autoriser que ces projets se réalisent sans que nous agissions, a-t-il ajouté.

Le leader d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, a été tué le 2 mai par les forces spéciales américaines au Pakistan, lors d'un raid mené dans le plus grand secret près de dix ans après les attentats du 11-Septembre.

Cette opération, qualifiée de clandestine par Islamabad, a provoqué un vif émoi au sein de la population pakistanaise, très majoritairement anti-américaine, non pas pour la mort de Ben Laden, qui a déclenché très peu de protestations, mais pour la violation de la souveraineté du Pakistan.

Ce n'est pas un secret. Quand j'étais candidat à la présidence, j'avais dit que si l'occasion se présentait d'ouvrir le feu sur Ben Laden, on le ferait, a poursuivi M. Obama.

Nous sommes très fiers de ce que nous avons fait avec Ben Laden, a-t-il encore dit, reconnaissant que le raid représentait un risque calculé. Ce fut les 40 minutes les plus longues de ma présidence, a-t-il confié.

Concernant l'Afghanistan, le président américain a estimé que la coalition internationale était parvenue à mettre à genoux les talibans, même s'ils ont encore la capacité de tuer beaucoup de personnes.

M. Obama a aussi insisté sur la nécessité de trouver une issue politique au conflit. Au bout du compte, cela signifie parler aux talibans (...). Les talibans devront couper tout lien avec Al-Qaïda, renoncer à la violence et devront respecter la constitution afghane.

Enfin, il a fait part de son admiration pour la reine d'Angleterre Elizabeth II, qui l'accueillera cette semaine au palais de Buckingham à l'occasion de sa visite d'Etat au Royaume-Uni.

La reine est un symbole non seulement pour la Grande-Bretagne, mais aussi pour tout le Commonwealth, et évidemment le monde entier. Elle symbolise le meilleur de l'Angleterre, a-t-il estimé.

Lors de la visite privée de l'épouse du président, Michelle Obama, et de ses deux filles à Buckingham en 2009, Sasha et Malia ont eu la chance de se promener en carrosse, a révélé M. Obama. La reine n'aurait pas pu être plus charmante et affable, a-t-il ajouté.

L'interview de M. Obama à la BBC a été enregistrée jeudi à la Maison Blanche. Le président américain doit entamer lundi une tournée européenne, qui le conduira en Irlande, au Royaume-Uni, en France et en Pologne.


(©AFP /

Ontario Hausse de l'importation d'armes illégales

fr.canoe.ca
Ontario - Hausse de l'importation d'armes illégales
Les autorités fédérales de la côte ouest saisissent de plus en plus d'armes prohibées.
© Courtoisie / Agence des Services Frontaliers du Canada

TORONTO - Les autorités fédérales de la côte ouest saisissent de plus en plus d'armes prohibées, notamment des pistolets Taser et des matraques électriques qui sont importés d'Asie.

Heather Ardiel, responsable des opérations au centre de courrier international de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à Vancouver, a indiqué que 109 armes à impulsion électrique illégales ont été saisies jusqu'à présent cette année.

À ce rythme, les saisies pourraient dépasser les 245 matraques et pistolets illégaux à impulsion électrique prohibés qui ont été interceptés par les autorités en 2010. En 2009, seulement 67 armes illégales à impulsion électrique avaient été saisies à Vancouver.

« Nous croyons que ceci est dû à l'augmentation du commerce sur Internet. L'accès et les commandes de ces items se font en ligne », a expliqué Mme Ardiel.

L’ASFC et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont récemment effectué deux saisies en deux semaines. Elles ont découvert cinq pistolets électriques lors d'une perquisition effectuée mardi dernier en Colombie-Britannique. Un homme de 22 ans de Prince George a été arrêté en lien avec cette affaire. Il a été accusé d¹importation et de possession d’armes prohibées en contravention au Code criminel.

Il y a un peu plus de 10 jours, les deux agences fédérales ont intercepté des poings américains, des couteaux à cran d'arrêt et des pistolets électriques dissimulés dans des colis qui étaient parvenus jusqu'au centre international de courrier de l'ASFC à Vancouver. Au total, ce sont 89 armes illégales qui ont été saisies, dont une cinquantaine de pistolets à impulsion électrique. La GRC indique que les armes étaient destinées à la revente à Calgary.

Ces armes, qui prennent souvent la forme de téléphones cellulaires ou de lampes de poche, sont détectées à l'aide d'appareils à rayons X. Des informations imprécises sur des colis soulèvent aussi les soupçons des autorités.

Les récentes saisies d'armes prohibées ont aussi permis à la GRC de mettre la main sur d'importantes quantités de drogues et d'argent.

Tout près de 700 armes prohibées de toutes sortes ont été interceptées au centre de courrier de Vancouver cette année। Le total pour 2010 était de 1218 armes illégales.


Les articles vietnamiens prisés dans l'ASEAN -



Jamais les marchandises "made in Vietnam" n'ont jouit d'une telle popularité auprès des consommateurs de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) comme actuellement. Elles sont désormais devenues des concurrentes redoutables des produits thaïlandais et chinois sur le marché aséanien.


Près de 150 entreprises vietnamiennes ont participé début avril à la foire-expo du commerce et des services Vietnam-Cambodge 2011 (Hô Chi Minh City Expo 2011), qui a duré cinq jours à Phnom Penh. "Nous avons vu combien les Cambodgiens avaient +soif+ de produits vietnamiens !", se réjouit un responsable de Hô Chi Minh-Ville.

En fait, la dizaine de genres de marchandises exposées sur les près de 300 stands vietnamiens avaient déjà toutes trouvé preneurs, deux jours seulement après l'ouverture de la foire. "On est venu faire des emplettes à la Hô Chi Minh City Expo en grand nombre comme si on assistait aux festivités. La plupart des consommateurs ici connaissent bien le nom des grandes entreprises et les marques prestigieuses du Vietnam comme Vinamilk (produits laitiers), Vissan ou Kinh Ðô (denrées alimentaires)...", raconte-t-il.

Les articles vietnamiens mis en vente au centre-ville à Phnom Penh sont essentiellement vêtements, chaussures et nouilles instantanées, avec une majoration tarifaire d'environ 20%-25% par rapport aux marchandises du même style vendues à Hô Chi Minh-Ville. "Les produits vietnamiens, dont la qualité a gagné la confiance absolue des Cambodgiens, n'ont pas à rougir face à ceux made in Thaïlande ou made in China en matière de prix", estime Van Ðuc Muoi, directeur général de la compagnie Vissan.

Dans les bazars, les articles vietnamiens représentent environ un tiers des marchandises étalées. "À Phnom Penh, les personnes qui parlent couramment le vietnamien sont nombreuses, des marchés et bazars aux hôtels 5 étoiles. Les monnaies usuelles au Cambodge sont le riel, le dollar et le dông", ajoute M. Muoi.

Depuis deux ans, le Cambodge est devenu un marché d'exportation majeur pour Vissan. Selon les prévisions, la compagnie vietnamienne devrait dépenser cette année environ un million de dollars pour la publicité afin de mieux présenter ses produits et vanter leur qualité dans ce pays.

D'après Ming Seng, directeur des supermarchés vietnamiens au Cambodge, la Thaïlande, la Chine et le Vietnam se partagent les parts de marché dans ce pays. "Depuis peu, les marchandises vietnamiennes occupent le 2e rang au Cambodge", informe-t-il.

La plus forte valeur des exportations au Cambodge

Depuis 2000, les échanges commerciaux entre le Vietnam et le Cambodge s'accroissent de plus de 30% par an en moyenne.

Selon le ministère cambodgien du Commerce, ces dernières années, le Vietnam a enregistré la plus forte valeur des exportations au Cambodge. En 2010, les échanges commerciaux bilatéraux se sont chiffrés à plus de 1,8 milliard de dollars (en hausse de 35,6% par rapport à 2009), dont les exportations vietnamiennes ont atteint 1,5 milliard (+ 34,5%). "Le Cambodge est un des rares marchés de l'ASEAN où les exportations excédentaires du Vietnam sont d'environ 1,3 milliard de dollars en moyenne, soit 83% de ses exportations totales", reconnaît un responsable du ministère de l'Industrie et du Commerce.

Les relations commerciales entre le Vietnam et le Cambodge se développent vigoureusement, non seulement en termes de valeur et de quantité des marchandises, mais encore de mode d'échanges. Les entreprises des deux pays passent les transactions conclues par des contrats commerciaux aux formes d'investissement, de coentreprise, de partenariat commercial pour établir un réseau de distribution dans chaque village et commune de la campagne cambodgienne.

L'exportation durable en point de mire

Avec le Cambodge, le Myanmar est aussi un marché émergent attrayant pour les entreprises vietnamiennes. De plus, "les bonnes relations politiques et les priorités spéciales accordées par le gouvernement birman aux relations commerciales avec le Vietnam jetteront des bases solides pour le développement économique entre les deux pays", remarque Chu Công Phùng, ambassadeur du Vietnam au Myanmar.

L'économie du Myanmar est l'une des moins développées du monde, en dépit de ses 13 ans de renouveau. La plupart des secteurs de la production industrielle et des services ne sont pas encore exploités. La production nationale ne répond qu'à 10% de la demande de sa population constituée de 60 millions d'habitants, 90% des articles industriels et de consommation devant être importés. "Lors de la foire-expo de marchandises vietnamiennes en octobre 2010, des Birmans ont dû prendre part à une véritable +foire à l'empoigne+ pour acheter celles qu'ils voulaient", fait savoir le diplomate.

Les produits vietnamiens satisfont les habitants du Myanmar tant en qualité et en modèle qu'en prix de revient. Win Wyint, président de la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie du Myanmar, appelle les entreprises vietnamiennes à investir et à élargir davantage leurs relations commerciales avec le Myanmar. Il souhaite qu'avec les bonnes relations politiques, le Vietnam devienne dans un proche avenir un partenaire économique de premier rang du Myanmar.

La structure des articles d'exportation du Vietnam vers les pays de l'ASEAN s'est progressivement améliorée. Outre les marchandises traditionnelles comme le pétrole brut, le riz, d'autres produits agricoles et aquatiques, le Vietnam exporte aussi des produits industriels (machines, équipements et accessoires pour la plupart), véhicules, produits pharmaceutiques, denrées alimentaires (surtout nouilles instantanées), vêtements et articles de ménage.

Pour promouvoir les exportations vietnamiennes vers les marchés du bloc régional, le ministère de l'Industrie et du Commerce a élaboré des projets stratégiques d'exportation à l'horizon 2015, orientés vers 2020.

Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, l'année 2010 a été témoin de la forte reprise du marché indonésien et du développement durable des marchés cambodgien et birman, lesquels se sont largement répercutés sur les exportations vietnamiennes. En effet, elles ont connu une hausse de 91,6% en Indonésie, de 84% au Brunei, de 47% au Myanmar et de 35,2% au Cambodge. En particulier, bien que le Timor Leste soit un nouveau marché, donc n'entrant pas dans les objectifs du plan d'exportation 2010 du Vietnam, il a rapporté à ce dernier 53 millions de dollars grâce aux exportations, un chiffre plus élevé que celui des exportations vietnamiennes au Myanmar (50 millions de dollars).

Hoàng Minh/CVN
lecourrier.vnagency.com.vn

Obama perd le soutien des Juifs américains

REUTERS

Les responsables de la communauté juive nord-américaine pourraient ne pas soutenir Barack Obama lors des prochaines élections présidentielles prévues pour 2012 après le discours qu'il a tenu sur le Moyen-Orient. ''Je me suis trompé sur lui'', a affirmé l'ancien maire de New-York.


Quelques personnalités importantes de la communauté juive des Etats-Unis sont en train de repenser leur soutien au Président Barack Obama pour les élections présidentielles de 2012 après qu'il ait demandé à Israël de se retirer des territoires lors de la guerre de 1967.
Ce jeudi, le Président américain a appelé tout nouvel Etat palestinien à respecter les frontières telles qu'elles étaient en 1967, invitant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à lui expliquer de manière franche que sa vision sur la façon de parvenir à la paix au Moyen-Orient n'était pas réaliste.
''Il a effectivement cherché à réduire le pouvoir de négociation d'Israël et je le condamne pour cela'', a déclaré l'ancien maire de New-York Ed Koch.
Ed Koch a souligné qu'il pourrait ne pas soutenir la campagne ni même voter pour Barack Obama si les républicains nommaient un candidat pro-israélien pour offrir une alternative aux récentes mesures budgétaires austères soutenues par les républicains au Congrès.
Selon les documents déposés auprès de la commission électorale fédérale, Ed Koch a donné 2 300 dollars pour la campagne de Barack Obama en 2008.
''Je pensais que le sénateur Obama serait aussi bon que John McCain sur ses déclarations à l'époque et sur son soutien à Israël. Il se trouve que j'avais tort'', a-t-il expliqué.
Malgré les réactions violentes aux discours d'Obama, certains commentateurs ont noté que la question des frontières de 1967 n'était pas nouvelle.
Le problème des frontières de 1967 ''a été l'idée de base depuis au moins 12 ans. Bill Clinton, Ehoud Barak et Yasser Arafat en ont discuté lors des accords de Camp David et même après à Taba'', précise Jeffrey Goldberg sur l'Atlantique website.
''George W. Bush en a également discuté avec Ariel Sharon et Ehoud Olmert. Alors pourquoi est-ce que ça prend des proportions énormes aujourd'hui ?'', a-t-il ajouté.
Les sondages de 2008 montraient que 78% des Juifs américains avaient soutenu Barack Obama contre son rival John McCain.
''J'ai parlé à de nombreuses personnes ces derniers jours, d'anciens partisans (d'Obama) qui sont aujourd'hui très déçus et se sentent aliénés'', a précisé le promoteur immobilier milliardaire et éditeur Mortimer Zuckerman.
''Il obtiendra moins de soutien politique, et moins d'activistes pour sa campagne et je suis sûr que cela touchera également le soutien financier'', a-t-il continué.
Mortimer Zuckerman avait soutenu Barack Obama lors de sa campagne pour les élections présidentielles de 2008 et son journal, le New York Daily News, avait approuvé les propositions du Président.
La campagne de réélection de Barack Obama, basée à Chicago, cherche à minimiser la réaction au changement de la position américaine envers Israël.
''Il ne fait aucun doute que nous avons tendu la main à la communauté des donateurs juifs, comme nous l'avons fait à l'égard de nombreuses autres communautés qui ont fermement soutenu le Président en 2008'', a affirmé un porte-parole de la campagne aujourd'hui.
''La base a continué à organiser des collectes de fonds et de nombreux dirigeants de premier plan de la communauté juive ont confirmé qu'ils soutiendront avec force (le président) en 2012'', a-t-il continué.
Le promoteur immobilier texan Kirk Rudy, qui est un président adjoint des finances pour le comité national démocrate, a déclaré qu'il avait échangé des appels et des courriers électroniques avec un vaste réseau de partisans depuis le discours de Barack Obama. ''J'ai essayé de prendre le pouls de ces gens et je n'ai pas vu de fortes réactions'', a-t-il précisé.
''J'ai vu des soutiens très énergiques et robustes, ainsi qu'un soutien financier, de la part de la communauté juive'', a ajouté K. Rudy, précisant que Barack Obama avait reçu une ''importante participation financière de la communauté juive lors de deux collectes de fonds organisées à Austin, avant le discours sur le Moyen-Orient, qui ont rapporté deux millions de dollars.
Depuis le discours K. Rudy a reçu de nombreux courriers électroniques de la part d'électeurs en colère mais la majorité écrasante de son réseau continuera à donner'', a-t-il précisé.
Toutefois, Morton Klein, le président de l'Organisation sioniste d'Amérique, a écrit une lettre ouverte au comité des affaires publiques israélo-américaines, l'AIPAC, l'appelant à annuler un discours prévu par Barack Obama devant le lobby américain ce dimanche 22 mai.

guysen.com

G8: Medvedev mettra l'accent sur le monde arabe et la sécurité nucléaire

Le président russe Dmitri Medvedev se rend au sommet du G8 jeudi et vendredi en France pour mettre l'accent sur la modération souhaitée par Moscou dans les conflits secouant le monde arabe et proposer d'accroître la sécurité nucléaire après le drame de Fukushima au Japon। Les dirigeants des huit pays les plus riches de la planète vont aborder les conflits en Afrique du Nord et au Moyen-Orient au cours de discussions dont «le point fort consistera à définir ce qui s'y passe -- révolution, modernisation ou effondrement du régime -- et décider comment le G8 peut apporter sa contribution» à la résolution des problèmes, a déclaré à l'AFP Viktor Kremeniouk, analyste à l'Académie des sciences. Mais les chefs d'Etat auront du mal à trouver une position commune sur ce sujet, compte tenu des différences d'approche entre la Russie, opposée à toute forme d'ingérence, et les Occidentaux, plus interventionnistes, à l'image des bombardements d'une coalition internationale en Libye.
ouest-france.fr

L’impact des révolutions arabes sur l’Afrique

Khalifa Ababacar Sall, sur la route de la présidence?

Khalifa Ababacar Sall, sur la route de la présidence? (AFP)

Les soulèvements populaires dans le monde arabe peuvent redonner souffle à la démocratisation de l’Afrique, selon Khalifa Ababacar Sall. De passage à Genève, le maire de Dakar invite ses concitoyens à prendre en main leur destin et revendique plus de pouvoir pour les autorités locales.


A la tête de la capitale sénégalaise depuis 2009, Khalifa Ababacar Sall a été plusieurs fois ministre sous la présidence d’Abdou Diouf. Fort de ses convictions socialistes, il envisage de se porter candidat aux élections présidentielles de 2012.

De passage à Genève à l’occasion de la 3e plateforme globale du SPIC (la stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles de l’ONU) et du renouvellement de l’accord de coopération entre Genève et Dakar, Khalifa Ababacar Sall livre son regard sur le printemps arabe.


swissinfo.ch: Ces soulèvements ont-ils un écho au Sénégal?

Khalifa Ababacar Sall: En Afrique sub-saharienne, la vie démocratique s’essouffle, alors que le monde arabo-musulman est en train de faire sa mue sous la pression des populations elles-mêmes, qui ont décidé de se prendre en charge et de revendiquer plus de liberté, plus de droit et plus de développement.

L’Afrique en tire deux conséquences. Seules les populations qui se prennent en charge peuvent réussir leur quête démocratiques, parce qu’elles sont conscientes, solidaires et déterminées. Ce constat doit inspirer les populations africaines qui voient aujourd’hui certains régimes en place tripatouiller, manœuvrer pour se maintenir au pouvoir.

Même si des manifestations ont eu lieu ici ou là, l’Afrique regarde en spectateur l’évolution du monde arabe. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Après avoir suivi l’éclosion, il faut connaître le déroulement et tirer les leçons de l’aboutissement.

Nous voulons un printemps concerté, discuté, un printemps qui mette en œuvre des décisions et des solutions durables. Nous sommes interpellés aujourd’hui par ce qui se passe dans le monde arabo-musulman. Mais nous attendons de voir.


swissinfo.ch: Les situations en Afrique du Nord et dans le reste de l’Afrique sont-elles comparables?

K.A.S.: Elles sont totalement différentes. Chez nous, la liberté de la presse est valide et dynamique, la liberté de manifestation, même si elle connaît quelques couacs, elle est réelle. Les populations jouissent de leurs droits et il n’y a pas de régime sécuritaire et policier comme ceux que connaît le monde arabe.

Par contre, ce qui est à retenir, c’est le fait que ce sont les populations arabes elles-mêmes qui ont décidé de se battre et de se mobiliser pour leur liberté. Les Africains sont très intéressés par cet aspect.

La consolidation de la démocratie en Afrique subsaharienne devra passer par là. Ou les pouvoirs le comprennent et l’anticipent. Ou les populations prendront le relais.


swissinfo.ch: A contrario, la crise post-électorale en Côte d’ivoire ne risque-t-elle pas de laisser des traces négatives au-delà de ce pays?

K.A.S.: Au début de la crise, certains étaient très inquiets que le président sortant s’accroche au pouvoir. L’Union africaine et les organisations régionales ont condamné son refus de reconnaitre le résultat des élections. Mais les pays pris individuellement ne se sont jamais prononcés. On se serait dit que beaucoup de chefs d’Etat étaient à l’affût et que si Laurent Gbagbo s’était maintenu au pouvoir, ils s’en seraient inspirés.

Heureusement pour nous, la mobilisation des forces ivoiriennes, africaines et internationales ont permis de rétablir le bon droit. Ce qui signifie que plus jamais l’opinion internationale ne laissera faire les dictateurs, les prétendants dictateurs ou ceux qui serait tentés de falsifier le suffrage des populations.


swissinfo.ch: Pourtant l’Union africaine s’est montrée frileuse par rapport aux soulèvements en Afrique du Nord et a surtout chercher à protéger les chefs d’Etat en place.

K.A.S.: En tant qu’organisation, l’Union africaine applique le principe de non-ingérence dans les affaires intérieur des Etats et les manifestations et soulèvement populaire sont toujours considérés comme des problèmes internes.

Des organisations comme la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ou la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), elles, ont dépassé ce principe. Elles se sont donné des moyens statutaires et légaux pour intervenir dans les situations intérieures des pays. Des dispositions qui n’existent pas au sein de l’UA.

De plus, tant que l’Union africaine raisonnera en termes d’Etat et non de peuple, elle sera toujours bloquée dans son évaluation de ce que vivent les peuples parmi ses membres.

L’Union africaine est une organisation d’Etats et elle devrait évoluer vers une organisation des peuples. Ce jour-là, elle aura une plus grande réactivité quand les populations seront éprouvées.


swissinfo.ch: La réalité du pouvoir et de l’action politique n’est-elle pas en train de se déplacer de l’Etat à la ville où un nombre croissant d’Africains vivent?

K.A.S.: C’est même cela qui doit se faire. La gestion, la prise en charge des aspirations et des problèmes des populations doit en effet passer de l’Etat central aux villes. Dans tous les pays du monde, dès qu’il y a des problèmes, les populations ont comme premier réflexe de demander: où est le maire, l’autorité locale?

Si l’on prend les conséquences des catastrophes et des crises, elles découlent souvent de politiques nationales et internationales. Mais ce sont les collectivités locales qui gèrent leurs conséquences directes sur les habitants.

Il faut donc qu’il y ait une jonction, un partenariat, une implication des collectivités locales dans la formulation, la gestion des politiques. Il est heureux de constater que les conférences et les organisations internationales sont en train de prendre conscience de cet impératif.


Frédéric Burnand, swissinfo.ch
Genève


Etats-Unis

lci.tf1.frLes Etats-Unis sont une superpuissance politique, économique et militaire. Cet Etat fédéral d'Amérique du Nord est doté d'un régime présidentiel.Etats-Unis

Lexique

Les États-Unis d'Amérique (United States of America, USA, en anglais) sont un Etat fédéral d'Amérique du Nord, constitué de 50 Etats fédérés et de 14 territoires insulaires dans les Caraïbes et le Pacifique. En 2011, les Etats-Unis comptaient 311 millions d'habitants. La capitale fédérale est Washington. Elle se situe dans le District of Columbia.

La république des Etats-Unis est dotée d'un régime présidentiel. Le président et le vice-président sont élus au suffrage universel indirect par des grands électeurs, pour quatre ans. Depuis 1951, les mandats sont limités à deux. Le président réside à la Maison-Blanche : il dirige un cabinet et une administration dont il désigne les principaux membres. Barack Obama est président depuis le 20 janvier 2009. Il se représentera en 2012.

Le pouvoir législatif est entre les mains d'un Congrès composé de deux chambres : la Chambre des représentants (435 députés élus pour 2 ans) et le Sénat (100 sénateurs élus pour 6 ans). La Cour suprême, la plus haute juridiction du système judiciaire fédéral, est composée de 9 juges choisis par le président avec l'accord du Sénat. Elle est chargée de vérifier la constitutionnalité des lois et leur interprétation. Deux partis, le Parti démocrate et le Parti républicain, dominent la vie politique.

Les Etats-Unis sont la première puissance économique mondiale. Leur monnaie est le dollar.

La fête nationale des Etats-Unis se tient le 4 juillet en commémoration de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis proclamée le 4 juillet 1776 par 13 colonies britanniques et suivie de la Guerre d'indépendance. La Constitution des Etats-Unis date de 1787. Au cours du XIXe siècle, le territoire des Etats-Unis s'étend avec la Conquête de l'Ouest et des cessions de territoires consenties par les nations européennes.

En 1865, les Etats du Nord remportent la Guerre de Sécession face à ceux du Sud. A partir de 1898, année de la Guerre hispano-amércaine, les Etats-Unis s'imposent peu à peu comme une puissance militaire et politique। Un statut qui se confirmera lors de la Première guerre mondiale et, surtout, de la Seconde guerre mondiale suivie de la Guerre froide.


Cinéma et économie au menu de la journée culturelle des Burkinabè du Royaume Uni

Selon ce communiqué de presse de l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles, dont la juridiction s'étend également au Royaumes Uni, la célébration de la journée culturelle de la communauté burkinabè du Royaume Uni a été l’occasion d’échanger sur les potentialités économiques du Burkina et le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco).

«La cinquième édition de la journée culturelle qu’organise annuellement la communauté des Burkinabè résidant au Royaume Uni s’est tenue le 14 mai 2011 à Londres. L’Ambassadeur du Burkina Faso au Royaume Uni, SEM Kadré Désiré Ouédraogo, qui réside à Bruxelles, a, en compagnie de son épouse, conduit une délégation à cette célébration.
En prélude à la soirée culturelle, l’association des ressortissants du Burkina au Royaume Uni a organisé en début d’après midi de la journée du 14 mai, une conférence de presse et une session d’exposés destinée à faire des présentations sur les actions de certaines ONG dans notre pays.
La conférence de presse avait pour objectif de présenter aux hommes de media du Royaume Uni les opportunités d’investissements au Burkina et le FESPACO. Dans cette optique, un film a été projeté sur les atouts et les potentialités économiques du Burkina, suivi d’un exposé sur le FESPACO. La projection du film ainsi que l’exposé sur le FESPACO ont fait l’objet de débats entre la presse et l’Ambassadeur Kadré Désiré Ouédraogo.
Les principaux points d’échanges ont porté sur les priorités du gouvernement en matière d’investissement ; les secteurs dans lesquels la diaspora peut contribuer en termes d’investissements au développement du pays ; les actions du gouvernement pour inciter les gens à investir au pays ; les principaux défis auxquels fait face le gouvernement en matière de croissance économique.
Les échanges sur le FESPACO ont essentiellement porté sur ce que fait le gouvernement pour promouvoir le festival et en particulier auprès de la diaspora. Les hommes de média ont souhaité que des démarches puissent, dans la mesure du possible, être engagées pour établir des contacts entre l’industrie cinématographique Britannique et le FESPACO.
A l’issue de la conférence de presse, l’assistance a eu droit à une présentation de l’expérience de certaines ONG qui interviennent au Burkina, notamment dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Au cours de la soirée culturelle qui a marquée la fin de cette journée, il y a eu des prestations d’artistes musiciens du Burkina, une vente aux enchères d’appareils multimédia et une collecte de fonds। Tous les fonds récoltés ont été reversés à des associations humanitaires opérant au Burkina.
fasozine.com

FFF : quel tacle de Pierre Ménès !

L'élection pour la présidence de la Fédération Française de Football se déroulera le 18 juin prochain। Les trois listes jugées recevables par la commission électorale seront conduites par Fernand Duchaussoy, président sortant de la FFF, Noël Le Graët, vice-président, et Eric Thomas, membre de l'Association française de football amateur (AFFA). Trois projets différents pour l'avenir du football français qui n'ont pas convaincu le journaliste Pierre Ménès. "Quand je vois les listes en présence, il y a le choix entre la peste et le choléra. Si c'est ça l'alternative offerte, c'est inquiétant. En clair, il va plutôt falloir voter contre quelqu'un au lieu de voter pour un projet. J'attendais une liste plus jeune, plus courageuse, mais les derniers événements ont dû décourager quelques volontaires. Je suis atterré que Duchaussoy se représente. Son intérim a été désastreux et il aurait dû aller couler une retraite heureuse. Entre lui et Le Graët, mon choix est fait", a expliqué Ménès dans une interview à retrouver sur le site du quotidien L'Equipe ce dimanche. (Par Romain Boselli)
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Négociations secrètes USA-talibans en Allemagne selon le Spiegel

BERLIN - Des négociations secrètes entre les Etats-Unis et des représentants des talibans ont eu lieu en Allemagne, qui sert de médiateur à ces pourparlers, affirme dimanche le magazine Spiegel.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a refusé de confirmer la tenue de ces négociations.

Il a ajouté cependant que l'Allemagne soutenait les efforts pour trouver une solution politique en Afghanistan. Le 5 décembre prochain, doit avoir lieu à Bonn une conférence sur l'Afghanistan, a-t-il rappelé.

Le principe de cette conférence avait été décidé en novembre dernier à la demande du président afghan Hamid Karzaï. Fin 2001, les factions afghanes s'étaient déjà réunies à Bonn sous l'égide de l'ONU pour décider de l'issue politique au renversement du régime des talibans.

Selon Der Spiegel, le représentant spécial de Berlin pour l'Afghanistan et le Pakistan, Michael Steiner, sert de médiateur pour les discussions USA/talibans, dont la dernière session s'est déroulée les 7 et 8 mai.

Selon l'hebdomadaire, il s'agissait de la troisième session de pourparlers depuis le début de ce dialogue direct à l'automne 2010, la première ayant eu lieu au Qatar et la deuxième en Allemagne.

Toujours selon le magazine, les Etats-Unis sont représentés par des membres du département d'Etat et de la CIA, la délégation afghane étant menée par un proche du mollah Omar, le chef des talibans afghans.

L'hebdomadaire The New Yorker avait déjà affirmé en février que l'administration du président Barack Obama a entamé des discussions directes et secrètes avec de hauts responsables talibans.

Citant des sources ayant requis l'anonymat, le magazine américain affirmait que l'administration cherche à évaluer quels membres de la direction talibane pourraient être prêts à participer à des négociations de paix en Afghanistan et à quelles conditions.

Les talibans mènent, depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, une insurrection qui ne cesse de s'intensifier et de s'étendre à presque toutes les provinces du pays depuis quatre ans, malgré la présence de quelque 130.000 soldats des forces internationales, américains pour plus des deux tiers.

Le président américain Barack Obama a promis le début d'un désengagement des forces américaines d'Afghanistan à partir de juillet, une position renforcée après l'élimination du chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, qui avait été protégé par les talibans afghans lorsqu'ils étaient au pouvoir.


(©AFP /

Yémen: des partisans du régime encerclent médiateur et ambassadeurs à Sanaa

SANAA - Des centaines de partisans du régime yéménite, armés, encerclaient dimanche après-midi l'ambassade des Emirats Arabes Unis à Sanaa, où étaient réunis des ambassadeurs occidentaux et un médiateur du Golfe dépêchés pour tenter de dénouer la crise, a indiqué un diplomate à l'AFP.

Les ambassadeurs des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de l'Union européenne ainsi que le secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Abdellatif Zayani, se trouvent dans l'ambassade assiégée, selon la même source.

Les diplomates étaient réunis dans l'attente d'une décision du président Ali Abdallah Saleh de signer un accord sur la transition au Yémen, élaboré par le CCG.

Ils avaient assisté samedi soir à la signature par l'opposition parlementaire de ce document.

Un haut responsable du parti au pouvoir a affirmé que le chef de l'Etat refusait de signer l'accord avant d'en définir le mécanisme d'application.

Des centaines de partisans du chef de l'Etat avaient bloqué dès le matin les principales artères de Sanaa.


(©AFP /

Triste fin pour l'OL à Gerland L'ambiance était délétère

"Une ambiance délétère" - FOOTBALL - Ligue 1
DPP

Une manifestation puis des banderoles anti-Puel, l'Olympique Lyonnais a joué son dernier match de la saison à domicile dans un climat nauséabond. Et le triste nul (0-0) concédé devant Caen n'a évidemment pas arrangé les choses. Dans les rangs rhodaniens, tout le monde le regrette.

23h30 hier soir dans la zone mixte du stade de Gerland. C'est un Jean-Michel Aulas à la mine déconfite qui s'adresse aux journalistes : "Je suis abasourdi, nous avons joué à l'extérieur, l'ambiance était délétère. Je pense aussi à l'homme qui a été mis en cause alors qu'il fait le maximum. L'analyse est extrêmement difficile pour moi." Malgré les efforts déployés tout au long de la journée, le président de l'OL n'a pas pu empêcher la fronde anti-Puel de venir pourrir l'atmosphère voulue festive de ce Lyon-Caen. Avant le match, environ quatre cent supporters ont bruyamment manifesté leur envie de changement de coach devant le siège du club puis devant le stade de Gerland.

Mais le pire était à venir. Une fois la rencontre commencée, les Bad Gones, les ultras lyonnais du Virage Nord, n'ont cessé de sortir des banderoles à l'encontre de Claude Puel : "Claude Puel, l’homme qui transforme la Formule 1 en voiture à pédales", "On voulait du jeu, voire des titres, pas passer pour des pitres", "Puel, la seule chose que tu as gagnée à Lyon, c’est de l’argent", "Direction, entre ton public et ton coach, il va falloir choisir". Déployée à une vingtaine minutes du terme de la rencontre, cette dernière banderole a été suivie du départ d'un millier de supporters du Virage Nord. Auparavant, ces ultras s'étaient distingués par quelques chansons à la gloire de Gérard Houllier, symbole d'un OL qui gagnait brillamment. Le fameux "Juninho la la la" a même été scandé alors que Kim Källström s'apprêtait à frapper un coup-franc !

Puel : "Nous avons avantagé notre adversaire"

Alors que ce match s'annonçait capital dans la course au podium, les supporters de Gerland ont-ils joué contre leur camp? À demi-mots, c'est le sentiment des acteurs lyonnais : Hugo Lloris : "Bien sûr, on aurait préféré compter sur un douzième homme que sur un public qui s'acharne sur un homme." Jean-Michel Aulas : "Avec un peu de soutien populaire, j'ai tendance à imaginer que nous aurions pu transformer nos occasions." Pape Diakhaté, sur la chaîne du club : "On est en démocratie, et tout le monde peut s’exprimer. Mais quand on supporte une équipe, on est avec elle dans les bons comme dans les mauvais moments." Evidemment, Claude Puel : "C'est dommage que mes joueurs doivent évoluer dans un tel climat alors qu'une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions était en jeu. C'est vrai que nous avons avantagé notre adversaire." Heureusement pour Lyon, le dernier match de la saison, décisif dans la course à la troisième place, sera très loin de Gerland, à Monaco.

Eurosport - De notre correspondant à Lyon, A.C.

Lille champion de France

Lille champion de France

Les Lillois laissent éclater leur joie face à leurs supporters, au Parc des Princes samedi.

Reuters/Stéphane Mahé

Le Losc a remporté samedi le championnat de Ligue 1 avec son match nul 2-2 contre le PSG. Paris est toujours en lutte avec Lyon pour une place en Ligue des champions.

Avant le dernier match de la saison, le Losc, qui n'avait pas réussi le doublé Coupe de France-Championnat depuis 1946, possède six points d'avance sur l'Olympique de Marseille, qui a concédé un match nul 2-2 contre Valenciennes. Lille, dont le dernier titre de champion datait de 1954, s'est imposé le week-end dernier contre le PSG en finale de la Coupe de France.

Le PSG est toujours quatrième, à deux points de l'Olympique Lyonnais, qui n'a pas réussi à s'imposer face à Caen (0-0). Paris et Lyon luttent donc toujours pour la troisième place, la dernière qualificative pour la Ligue des champions.

"C'est pour notre public, qui l'a mérité toute la saison. On voulait le faire ce soir, on l'a fait", a commenté l'entraîneur lillois Rudi Garcia au micro de Canal + après le coup de sifflet final. Il a également tenu à rendre hommage à ses joueurs: "Toute la saison, ils ont été fantastiques. C'est un groupe formidable."

Lille avait commencé la rencontre de la meilleure des manières en ouvrant le score dès la cinquième minute de jeu. Ludovic Obraniak, esseulé à l'entrée de la surface parisienne, récupère le ballon et prend le temps de tromper Grégory Coupet d'une frappe du gauche à ras de terre. Mais les Parisiens égalisent dans les arrêts de jeu de la première mi-temps grâce à Guillaume Hoarau, qui récupère dans la surface un coup franc de Nene avant de battre Mickaël Landreau du pied droit.

A l'entrée de la seconde mi-temps, le PSG perd Guillaume Hoarau, expulsé après avoir écopé d'un second carton jaune pour simulation, puis son entraîneur Antoine Kombouaré, prié de quitter son banc pour avoir contesté les décisions de l'arbitre Lionel Jaffredo. Dans la foulée, Lille prend l'avantage grâce à Moussa Sow sur un centre de Yohan Cabaye (59e). Mais Mathieu Bodmer, d'une frappe puissante sous la barre, permet au PSG de revenir au score à la 76e minute.

Sochaux européen

L'OM, accroché par Valenciennes, ne peut plus espérer conserver son titre de champion de France et devra se contenter de la deuxième place. En première mi-temps, les Marseillais se sont distingués par une réaction d'orgueil et par deux buts éclair, après avoir été menés sur leur propre terrain.

Moins d'une minute après l'ouverture du score valenciennoise de Foued Kadir, à la 34e minute, l'inévitable André Ayew récupère devant le but un coup-franc lointain de Mathieu Valbuena pour tromper Nicolas Penneteau. Trois minutes plus tard, sur corner, Loïc Rémy se jette au second poteau et, de la tête, donne l'avantage à l'OM. Mais Valenciennes continue à pousser et, au milieu d'une défense marseillaise passive, Rémi Gomis égalise à la 65e minute.

L'OM est cependant sûr de terminer la saison à la deuxième place, directement qualificative après le match nul de Lyon face à Caen. De son côté, Sochaux a assuré sa place en Ligue Europa la saison prochaine en battant Saint-Etienne 2-1, grâce à un doublé de Brown Ideye (5e et 72e minutes).

Les Stéphanois peuvent dire adieu à l'Europe, tout comme les Bordelais, qui sont allés perdre 2-0 sur le terrain de Toulouse, et les Lorientais, battus 2-0 par Nice. Eric Mouloungui, qui a ouvert le score après 28 secondes de jeu avant de signer un doublé à la 16e minute, permet à Nice de prendre une bonne option sur le maintien en Ligue 1.

Rennes, malgré sa défaite 2-0 contre Nancy (buts de Bakaye Traoré et de Julien Féret), jouera aussi la Ligue Europa la saison prochaine, une place déjà assurée avant le match.

Monaco, malgré sa victoire 1-0 à Montpellier (but de Benjamin Moukandjo à la 56e minute), ne sort pas de la zone de relégation, Brest ayant également gagné son match à Auxerre (1-0, but de Larsen Touré à la 63e). Dans le duel des derniers, Arles-Avignon est allé chercher à Lens sa première victoire à l'extérieur de la saison (1-0).

Investiture de Ouattara: Sarkozy, Ban Ki-moon, Compaoré à l'applaudimètre

homologue du Burkina Faso et le secrétaire général de l'Onu ont été chaleureusement acclamés à Yamoussoukro où le président ivoirien a été investi.

Par THOMAS HOFNUNG

Alassane Ouattara, accompagné de Nicolas Sarkozy, le 21 mai à Yamoussoukro

Alassane Ouattara, accompagné de Nicolas Sarkozy, le 21 mai à Yamoussoukro (© AFP Lionel Bonaventure

Nicolas Sarkozy, Ban Ki-Moon et Blaise Compaoré. A l'applaudimètre, c'était le tiercé dans l'ordre, ce samedi, à Yamoussoukro, lors de la cérémonie d'investiture d'Alassane Ouattara qui a parfois semblé tourner à la cérémonie des remerciements.

La France, qui est intervenue militairement, sous mandat de l'Onu, pour obliger le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, bénéficie d'un retour en grâce dans son ancienne colonie après y avoir été vilipendée durant des années.

Alain Juppé a été ovationné par les invités lorsqu'il est apparu dans la grande salle de la Fondation Houphouët-Boigny. Quelques minutes plus tard, des «Sarko! Sarko! Sarko!» ont retenti dans les travées.

Les entreprises tricolores pourraient rapidement toucher les dividendes de cette nouvelle lune de miel. Ce samedi, deux industriels français très présents en Côte d'Ivoire depuis des années avaient fait le déplacement de Yamoussoukro: Vincent Bolloré, très proche de l'ancien régime mais désireux visiblement de tourner la page rapidement, et Martin Bouygues. L'ancien ministre de Jacques Chirac, Michel Roussin, qui travaille pour le groupe Veolia, était également là.

Devant la communauté française, à Abidjan, Nicolas Sarkozy s'est engagé à maintenir une présence militaire française pour protéger les ressortissants de l'Hexagone. Et du même coup, leurs intérêts en Côte d'Ivoire.

A Yamoussoukro, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a lui aussi eu droit à sa salve d'applaudissements nourris, quand bien même les Casques bleus ont souvent été critiqués durant la crise post-électorale pour leur passivité face aux violations des droits de l'Homme. Mais les invités ont semblé ne vouloir retenir que la certification de la victoire du rival de Gbagbo, début décembre, la protection de l'hôtel du Golfe par 800 Casques bleus où a trouvé asile Ouattara durant des semaines et l'engagement militaire de l'Onu à la toute fin de la crise.

Parmi la vingtaine de dirigeants africains présents, le président du Burkina Faso a été chaleurement acclamé. Ces dernières années, Blaise Compaoré a joué un rôle aussi ambigu que central en Côte d'Ivoire. Il est soupçonné d'avoir été fortement impliqué dans la tentative de coup d'Etat contre Gbagbo en septembre 2002, qui a déclenché la crise. Mais, en 2007, il n'en a pas moins été nommé «facilitateur» pour le dialogue entre les frères ennemis ivoiriens.

Les présidents du Burkina, du Sénégal, du Nigeria? Tous des amis

Un dialogue qui s'est fracassé lors de l'élection de novembre dernier. Compaoré a-t-il fourni des armes aux forces pro-Ouattara, comme beaucoup le murmurent à Abidjan? On ne prête qu'aux riches...

Pour les partisans du nouveau président ivoirien, Blaise Compaoré est incontestablement un ami. Tout comme le sont le président du Sénégal Abdoulaye Wade, celui du Nigeria, Goodluck Jonathan ou encore le Premier ministre kenyan, Raile Odinga. Ces derniers mois, tous trois ont multiplié les déclarations de soutien à Ouattara au nom du respect du verdict des urnes. A Dakar, où des élections auront lieu l'année prochaine, le premier sera attendu au tournant.

Les observateurs auront aussi noté la présence à Yamoussoukro des dirigeants de trois pays de la «sous-région» qui, selon des sources concordantes, abritent d'anciens responsables du camp Gbagbo: le Togo, le Bénin et le Ghana. Ces personnalités ont été moins chaleureusement accueillies par la foule. Le nouveau président ivoirien, qui a promis la réconciliation mais aussi la justice, leur a-t-il demandé leur coopération?

Enfin, petite curiosité pour les Français: les présidents des trois pays impliqués dans l'enquête sur les biens mal acquis ouverte à Paris -le gabonais Ali Bongo, l'équato-guinéen Teodoro Obiang et le congolais Denis Sassou Nguesso – assistaient à la cérémonie de Yamoussoukro. Leur présence est passée largement inaperçue, tout comme celle du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, très en retrait.

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