03 mai, 2011

Côte d`Ivoire: l`audition de Laurent Gbagbo reportée de mercredi à vendredi (procureur)

L`audition de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans le cadre d`une enquête préliminaire portant sur des accusations d`exactions et de concussion, a été reportée de mercredi à vendredi, a annoncé mardi à l`AFP le procureur de la République d`Abidjan.

Netanyahu en campagne à Londres et Paris contre un Etat palestinien

AFP

Benjamin Netanyahu le 1er mai 2011 à Jerusalem

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va tenter cette semaine à Londres et Paris de convaincre ses interlocuteurs de ne pas reconnaître un Etat palestinien sans règlement avec Israël.

Dans sa plaidoirie, M. Netanyahu compte exploiter à fond l'accord de réconciliation signé mardi entre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Hamas, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza.

"J'appelle Abou Mazen (Mahmoud Abbas, NDLR) à abroger totalement l'accord avec le Hamas et à choisir la voie de la paix", a-t-il affirmé mardi lors d'une rencontre avec Tony Blair, l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie).

"L'accord entre Abou Mazen et le Hamas porte un coup très dur au processus de paix", a ajouté M. Netanyahu, soulignant qu'il martèlerait ce message, notamment devant le Premier ministre britannique David Cameron et le président français Nicolas Sarkozy.

Il a également tiré argument de la condamnation par le Hamas du raid américain qui a tué Oussama Ben Laden, qualifié de "moujahid" (combattant islamique).

Les Etats-Unis ont d'ailleurs estimé mardi que cette condamnation était "scandaleuse" tandis que la Grande-Bretagne critiquait l'attitude du mouvement islamiste palestinien.

Toutefois la tâche de M. Netanyahu s'annonce ardue.

"Si le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'Etat palestinien", a clairement prévenu M. Sarkozy dans un entretien à paraître mercredi.

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a en outre estimé que l'accord de réconciliation allait "dans la bonne direction", tout en appelant le Hamas à reconnaître Israël et renoncer à la violence, après son homologue britannique William Hague qui a exprimé lundi sa satisfaction "de principe".

M. Netanyahu, qui a ordonné mardi le report d'une réunion consacrée à des projets de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée, assure qu'il planche sur une nouvelle initiative de paix, dont il doit réserver la primeur au Congrès américain dans un discours à la fin du mois.

Prenant acte de l'échec des pourparlers de paix directs en septembre 2010, les négociateurs palestiniens ont adopté une stratégie visant à obtenir en septembre une reconnaissance à l'ONU d'un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Israël et les Etats-Unis s'opposent à ce projet en affirmant que la seule solution passe par des négociations.

Les pays européens "sont déjà très absorbés par ce qui se passe en Libye et en Syrie", souligne le chercheur Jonathan Spyer, du centre Interdisciplinaire d'Herzliya, près de Tel-Aviv, qui ne prévoit pas de percée diplomatique durant la visite de M. Netanyahu.

Mais, selon l'analyste, les arguments israéliens contre la légitimité du Hamas, qui figure sur la liste des "organisations terroristes" de l'Union européenne (UE), devraient avoir un certain poids.

Un point de vue que ne partage pas le spécialiste diplomatique du Jerusalem Post, Herb Keinon.

"Depuis des mois, il y a des voix au sein de l'UE proclamant que la paix se fait justement entre ennemis (...), que le Hamas peut être apprivoisé et qu'aucun accord n'est possible sans ce mouvement islamiste", argue-t-il.

"Beaucoup en Europe vont estimer que le Hamas après cet accord est devenu pragmatique et plus modéré", analyse M. Keinon.

L'accord Fatah-Hamas prévoit essentiellement la formation d'un gouvernement d'indépendants pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai d'un an.

Libye: attentat à la voiture piégée à Benghazi, pas de victime

BENGHAZI (Libye) - Un attentat à la voiture piégée a eu lieu mardi dans le fief des rebelles libyens à Benghazi (Est), près du siège du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, sans faire de victime, selon des journalistes de l'AFP.

L'attentat a dévasté une zone à 200 mètres du tribunal de la ville, qui abrite le siège du CNT sur le front de mer.

Il s'agit du premier attentat à Benghazi depuis le début de l'insurrection libyenne mi-février.

Des centaines d'hommes ont afflué sur les lieux, certains accusant les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi d'être derrière l'attaque.

Nombre d'entre eux étaient armés de fusils, pistolets et kalachnikov, et piétinaient autour des restes d'une carcasse de voiture, scandant des slogans anti-Kadhafi.

C'était une voiture piégée, a indiqué un porte-parole de la branche militaire du CNT, Ahmad Omar Bani.

Une chevrolet blanche a explosé juste avant la prière du soir, a raconté un journaliste libyen, Nasser Warfouli, sur les lieux. On ne sait pas qui a fait ça.

Un autre témoin, Mohammed Balouri, a accusé des cellules kadhafistes.

L'attentat a eu lieu à 20H45 (18H45 GMT), pendant la prière du soir selon Aqila Lobeidi, ouvrier du pétrole devenu urgentiste volontaire.

Je veux dire à Kadhafi qu'il pense nous faire peur et utiliser le terrorisme pour étouffer la révolution, mais nous espérons qu'il y aura désormais encore plus de soutien et de fonds pour la révolution du 17 février, le nom du soulèvement populaire qui a commencé à Benghazi, a-t-il ajouté.

Selon quelques témoins, deux personnes auraient été blessées par des éclats, mais ni le CNT ni les sources médicales n'ont pu confirmer ce bilan.

rm-dom-al-cnp/vl


(©AFP /

Est-ce le fils Ben Laden qui achetait son pain chaque matin à Abbottabad ?

AFP

Des membres de services de sécurité pakistanais mesurent un mur devant la résidence où se cachait Oussama Ben Laden à Abbottabad, le 3 mai 2011
Des membres de services de sécurité pakistanais mesurent un mur devant la résidence où se cachait Oussama Ben Laden à Abbottabad, le 3 mai 2011 Aamir Qureshi AFP

Il se faisait appeler Tariq et venait souvent acheter six ou sept pains ronds chez le boulanger du coin. Aujourd'hui, ses voisins d'Abbottabad se demandent si cet homme discret n'était pas le fils d'Oussama Ben Laden, caché derrière les hauts murs d'une villa voisine.

Dimanche soir, un commando américain à bord de plusieurs hélicoptères a pris d'assaut la mystérieuse demeure aux murs d'enceinte de quatre mètres de haut, juste en face de chez Abdullah Jan, trop effrayé pour donner son vrai nom.

Le lendemain (dimanche soir aux Etats-Unis), le président Barack Obama annonçait la mort d'Oussama ben Laden, l'homme le plus recherché du monde, dans un raid américain à Bilal Town, ce quartier plutôt cossu de la paisible Abbottabad. Les Américains affirmaient en outre que celui de ses fils présent sur les lieux de l'attaque avait également été tué.

Depuis, Abdullah Jan, voisin depuis quatre ans de la villa, se remémore, abasourdi, ces petits détails qui auraient pu lui mettre la puce à l'oreille chez Tariq et Arshad, que l'on croyait être les deux seuls hommes de la maison.

"J'ai toujours pensé qu'ils étaient tous deux des Pachtounes Pakistanais, mais maintenant que j'y réfléchis bien, certaines chose ne collaient pas".

Et d'énumérer les faits suivants : "Ils avaient la peau plus blanche, se taillaient parfois la barbe comme les Arabes. Et dans leurs attitudes, ils étaient plus retenus que les Pachtounes" qui peuplent le nord-ouest du Pakistan et le sud et l'est de l'Afghanistan, bastions des talibans et leurs alliés d'Al Qaïda.

Arshad Khan et Tariq ont emménagé en 2005, selon Abdullah.

"Ils nous ont dit qu'ils venaient de Peshawar", la principale ville du Nord-Ouest, "et qu'ils travaillaient dans le change de devises".

Le premier serait bien Pakistanais, quadra pachtoune originaire de Charsadda, selon les services fonciers d'Abbottabad. C'est lui qui a acheté le terrain et fait construire la maison, selon la même source.

Mais l'identité de "Tariq" âgé environ 35 ans, reste mystérieuse, et alimente depuis lundi les conjectures du voisinage.

"Je n'y avais jamais pensé avant", avance Abdullah, "mais Tariq ressemblait à Ben Laden, et pourrait bien être l'un de ses fils", celui qui vivait avec lui à Abbottabad selon certaines sources.

Oussama Ben Laden, à qui l'on a souvent attribué quatre femmes, aurait épousé au moins une Pachtoune. Leur progéniture aurait d'autant moins de difficulté à se fondre parmi les Pachtounes pakistanais ou afghans.

Lundi et mardi, leurs anciens voisins tentaient de recoller les pièces du puzzle en se remémorant les gestes mesurés de leur style de vie discret.

Et Abdullah de se souvenir qu'"Arshad n'a jamais voulu me donner son numéro de téléphone portable, il m'a dit qu'il n'en avait pas, alors que tout le monde en a au moins un. Les femmes de la maison n'ont jamais voulu rendre visite ou accueillir celles du quartier, comme cela se fait ici. Ils ne venaient jamais aux mariages..."

A l'exception d'Arshad et de "Tariq" et parfois de quelques jeunes enfants, la famille ne sortait que brièvement et dans leurs deux modestes voitures, les femmes couvertes d'une abbaya (burqa laissant voir les yeux) noire.

Aucun médecin ne leur rendait visite, selon Abdullah, alors que l'on disait Ben Laden malade des reins au point d'être sous dialyse.

Leurs voisins ne s'offusquaient guère de leur excessive discrétion, mettant toutes ces précautions sur le compte des très conservatrices et pudiques traditions pachtounes.

"Ils étaient très rigoristes, donc on ne cherchait pas à les fréquenter ou à devenir leurs amis", explique Shinaz Bibi, qui habitait à 150 mètres des hautes murailles équipées de caméras et de barbelés derrière lesquelles la "famille" Ben Laden vivait avec une vache et des poulets.

Deux fois par jour, Arshad ou "Tariq" venaient acheter six ou sept pains à Mohammed Asif, à quelques centaines de mètres de l'académie militaire locale. Dans sa minuscule boulangerie, Mohammed sourit à l'idée d'avoir cuit les derniers pains du chef d'Al Qaïda.

"J'en suis fier, car c'est un héros qui a défié l'Amérique", clame-t-il. "Et je dirai à mes petits-enfants que ce n'est pas notre armée qui l'a attaqué, mais les Américains".

Libye: inquiétude à Misrata à l'expiration d'un ultimatum de Kadhafi

AFP

Des migrants asfricains en quête de nourriture le 2 mai 2011 à Misrata

A Misrata, assiégée depuis plus de deux mois par les forces pro-Kadhafi, les habitants étaient de plus en plus inquiets mardi face à l'expiration d'un ultimatum fixé par le régime libyen aux rebelles pour se rendre et au blocage du port, seule voie de ravitaillement pour cette ville.

Après une attaque menée lundi matin par les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le calme était revenu mardi matin dans la troisième ville du pays, à 200 km à l'est de Tripoli. Seules quelques lourdes explosions, très espacées, étaient entendues au loin, selon un journaliste de l'AFP.

La veille, deux chars pro-Kadhafi ont été détruits lors d'une tentative d'incursion, selon des sources rebelles. Selon des sources médicales, le bilan de lundi s'élève à 14 morts et une trentaine de blessés.

AFP

Carte de Libye indiquant les combats en cours le 22 mai 2011 lundi (situation à 16h00 GMT)

Misrata est depuis des semaines le théâtre de combats entre rebelles et forces loyales au colonel Kadhafi.

Dans les rues, l'ambiance, qui était à l'euphorie après le 25 avril quand les forces gouvernementales avaient été chassées de la ville, est désormais lourde.

"Je ne suis pas inquiet. Kadhafi ne fera rien, il ment comme d'habitude. Inchallah, il ne fera rien", veut croire Abd Albari, 20 ans.

L'étudiant filiforme est en revanche "très inquiet" concernant le port. "S'il est bloqué, les bateaux qui nous aident ne viendront plus et nous aurons de très gros problèmes", murmure-t-il.

Vendredi, le régime libyen avait offert une amnistie aux rebelles de cette ville clé s'ils cessaient les combats et précisé que cette proposition tenait jusqu'à mardi. Il avait également menacé de frapper les navires entrant dans le port et lâché trois mines dans les eaux au large de Misrata. L'Otan a indiqué lundi n'avoir détruit pour l'instant que deux de ces trois mines.

AFP

Des volontaires libyens sont rassemblés autour d'un rebelle le 2 mai 2011 à Benghazi

Dimanche soir, le port, essentiel pour l'approvisionnement de la cité d'un demi-million d'habitants sous perfusion humanitaire et seule issue pour réfugiés espérant fuir les combats, avait subi un pilonnage intensif des pro-Kadhafi. Des bateaux humanitaires, notamment un navire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au large de Misrata depuis samedi, attendent toujours le feu vert de l'Otan pour accoster.

"L'autre jour, Kadhafi a dit que chaque bateau arrivant au port serait attaqué. Il a fait ce qu'il a dit. C'est assez inquiétant", souligne Ibrahim Ali, 48 ans, penché sur le moteur de sa voiture.

Mardi matin, des dizaines d'habitants faisaient la queue, parfois depuis deux heures, devant une boulangerie du centre de la ville. Le pain est de plus en plus rare, comme la viande d'ailleurs, les fruits et légumes frais quasi inexistants. Les fermes des faubourgs approvisionnant la ville sont soit au milieu du champ de bataille, soit sous le contrôle des pro-Kadhafi.

"Kadhafi va continuer à bombarder la ville, peut-être beaucoup plus fort aujourd'hui que d'habitude, mais ça ne nous fera jamais changer d'avis", clame Mustapha, 42 ans. "Le port n'est pas sûr", admet-il, "mais de toute façon Kadhafi ne gagnera pas".

AFP

Un rebelle le 2 mai 2011 à Benghazi

Plus de six semaines après l'intervention le 19 mars d'une coalition internationale en Libye pour mettre un terme, sous mandat de l'ONU, à la répression sanglante de la contestation du régime autoritaire de Mouammar Kadhafi, le Groupe de contact sur la Libye tiendra une nouvelle réunion jeudi à Rome.

Il tentera notamment de trouver une solution politique au conflit marqué par un blocage de la situation militaire et des risques d'aggravation de la crise humanitaire.

Au menu des discussions sur ce conflit figureront notamment l'éventuelle fourniture d'armes aux opposants du colonel Kadhafi et le financement de leur mouvement à travers l'achat de pétrole provenant de l'est du pays sous leur contrôle.

Par ailleurs, l'ambassadeur de Libye à Londres, à qui le Royaume-Uni avait donné 24 heures dimanche pour quitter le pays en représailles aux attaques contre des bâtiments diplomatiques britanniques à Tripoli, a quitté le territoire, a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères.

Plusieurs bâtiments diplomatiques avaient été attaqués dimanche dans la capitale, dont ceux d'Italie et de Grande-Bretagne, quelques heures après des bombardements de l'Otan à Tripoli, dans lesquels ont été tués, selon le régime, l'un des fils du dirigeant libyen, Seif al-Arab et trois de ses petits-enfants.

Le Venezuela, grand allié du régime libyen, a demandé à l'ONU de condamner ce raid de l'Otan.

Xavi : «Le Real, c'est un autre football»

(EQ)

Le milieu du FC Barcelone Xavi Hernandez a souligné lundi en conférence de presse que le Real Madrid, adversaire mardi en demi-finale retour de Ligue des champions, jouait «un autre football», très éloigné de celui, offensif, du Barça. (Photo Presse-Sports)

«Que pensez-vous de tout ce qui s'est passé depuis la victoire du Barça à l'aller (2-0) ? Les déclarations de José Mourinho, les plaintes devant l'UEFA...
Ce n'est pas à moi de juger le comportement de l'entraîneur du Real Madrid. Nous essayons de parler de football mais j'ai le sentiment qu'on en parle peu. Cela m'attriste de parler de choses extra sportives, qui n'ont rien à voir avec ce sport énorme qu'est le football. Nous essayons de toujours respecter l'adversaire et à partir de là de jouer notre jeu. C'est un entraîneur polémique mais nous essayons de rester à l'écart de tout ça.

Vous aviez déclaré après la demi-finale aller que le football avait gagné. Pour vous, le Real Madrid ne joue pas au football?
Le Real Madrid, c'est un autre football. Je veux penser que le football qui plaît à tout le monde est un football attractif, un football offensif. Le supporter veut voir des occasions de but, pas une équipe qui se replie derrière. Il ne veut pas d'une herbe sèche et haute (en référence à la pelouse du Santiago-Bernabeu qui n'avait pas été arrosée avant le match aller). Je trouve lamentable qu'en 2011 il n'y ait toujours pas de règlement pour la pelouse. (...) Je perçois le football d'une autre manière. J'aime avoir le ballon, dominer. On a le droit de jouer comme le Real Madrid ou comme toutes ces équipes qui se replient en défense. Mais ce n'est pas la philosophie du FC Barcelone.

Vous vous souvenez de la finale de Wembley, entre le FC Barcelone et la Sampdoria Gênes, en 1992?
Je l'avais vue à la maison. J'aimerais aller là-bas. C'est une motivation supplémentaire. Ce serait super de retourner là où le FC Barcelone a remporté sa première Ligue des champions. Ce serait super pour tout le monde, surtout en éliminant un adversaire historique comme le Real Madrid. Cela représenterait beaucoup pour nous.» (AFP)

LYON / HUGO LLORIS : « Sauver cette troisième place »

LYON / HUGO LLORIS : « Sauver cette troisième place »

Forcément touché par cette nouvelle défaite, Hugo Lloris a gardé assez de lucidité pour dresser un bilan sévère de la prestation de l'OL, dimanche à Toulouse. Objectif désormais : sauver la troisième place.

Hugo Lloris, peut-on parler de non-match ?
Oui, en tout cas sur la première période. On n'a pas eu la bonne attitude, digne d'une équipe qui prétend jouer le titre. Au niveau de l'état d'esprit, il y a beaucoup de choses à revoir, d'énormes manques, notamment en termes d'agressivité. Durant les trente dernières minutes, on n'a pas gagné un duel. Sans agressivité, on ne peut rien faire. Une fois de plus, il va falloir se poser les bonnes questions pour bien finir le championnat. En plus, on récolte deux expulsions donc c'est une soirée difficile, oui.

Le titre de champion s'est-il envolé avec cette défaite ?
Il faut avant tout sauver cette troisième place. Elle est importante pour nous, joueurs, pour le staff, pour les supporters et pour le club. On a la chance d'être encore devant mais il faut faire attention parce que derrière, ça suit. On n'a pas de marge d'erreur. A Toulouse, on perd et on n'a pas la bonne attitude.

Lyon a-t-il capitulé à Toulouse ?
Non, on a tous des statuts, nous sommes internationaux, nous avons des devoirs et nous devons avoir un minimum de fierté. Il faut que ça se ressente sur le terrain. L'état d'esprit, ça ne se commande pas. On l'a ou pas… Mais je reste serein, nous avons les clés du problème.

Les deux expulsions sont-elles le signe que les joueurs lâchent ?
Ça arrive dans le foot, avec un excès d'énervement. Cela se traduit par des gestes maladroits. Malheureusement, ça va à l'encontre de l'équipe puisqu'ils seront suspendus la semaine prochaine, s'ajoutant aux blessés. Il faudra faire sans et surtout montrer un autre visage face à Marseille et lors des cinq derniers matchs. C'est une question de caractère et de fierté.

Avez-vous conscience que vous allez peut-être rater la Ligue des Champions ?
J'en ai conscience et j'espère que tout le monde en a conscience. C'est une saison difficile, c'est très serré donc il faut que les détails tournent en notre faveur. En montrant un tel visage, c'est difficile mais on ne va pas céder.

«Le Real va faire le match de sa vie»

(EQ)

Malgré le net avantage obtenu lors de la demi-finale aller (2-0), Josep Guardiola se méfie énormément du Real Madrid avant le retour au Camp Nou. «Le Real Madrid va faire le match de sa vie, a ainsi assuré l'entraîneur catalan ce lundi en conférence de presse. Nous devons être prêts pour tout. Demain (mardi), ils viennent pour nous éliminer. Ils sont capables de tout faire.»

Guardiola s'est également exprimé sur les plaintes croisées des deux clubs, rejetées lundi par l'UEFA : «Ils (au Real Madrid) peuvent penser que nous ne sommes pas fair-play. Je pense tout le contraire. Dans cette maison, on apprend aux plus jeunes quelques valeurs. Quatorze de ces petits jeunes sont convoqués pour jouer la demi-finale. Ils peuvent penser (au Real) que nous ne sommes pas corrects, nous pensons le contraire.»

«Abidal pourra nous aider»

Enfin, le technicien blaugrana a estimé que «la nouvelle du jour» restait bel et bien la convocation d'Eric Abidal, indisponible depuis son opération au foie mi-mars, au sein du groupe pour affronter les Merengue. «Abidal ne peut pas jouer 90 minutes, il a perdu du poids mais il est en parfaite santé et il pourra nous aider, a révélé Guardiola. C'est celle-là la nouvelle du jour. Ses partenaires sont heureux parce qu'"Abi" est de retour et les gens qui viendront au stade (mardi) le verront sur le banc, peut-être même s'échauffer.» (Avec AFP - Photo Presse-Sports)

«Le Real va faire le match de sa vie»

(EQ)

Malgré le net avantage obtenu lors de la demi-finale aller (2-0), Josep Guardiola se méfie énormément du Real Madrid avant le retour au Camp Nou. «Le Real Madrid va faire le match de sa vie, a ainsi assuré l'entraîneur catalan ce lundi en conférence de presse. Nous devons être prêts pour tout. Demain (mardi), ils viennent pour nous éliminer. Ils sont capables de tout faire.»

Guardiola s'est également exprimé sur les plaintes croisées des deux clubs, rejetées lundi par l'UEFA : «Ils (au Real Madrid) peuvent penser que nous ne sommes pas fair-play. Je pense tout le contraire. Dans cette maison, on apprend aux plus jeunes quelques valeurs. Quatorze de ces petits jeunes sont convoqués pour jouer la demi-finale. Ils peuvent penser (au Real) que nous ne sommes pas corrects, nous pensons le contraire.»

«Abidal pourra nous aider»

Enfin, le technicien blaugrana a estimé que «la nouvelle du jour» restait bel et bien la convocation d'Eric Abidal, indisponible depuis son opération au foie mi-mars, au sein du groupe pour affronter les Merengue. «Abidal ne peut pas jouer 90 minutes, il a perdu du poids mais il est en parfaite santé et il pourra nous aider, a révélé Guardiola. C'est celle-là la nouvelle du jour. Ses partenaires sont heureux parce qu'"Abi" est de retour et les gens qui viendront au stade (mardi) le verront sur le banc, peut-être même s'échauffer.» (Avec AFP - Photo Presse-Sports)