24 avril, 2011

Un homme armé d'un couteau tente en vain de détourner un vol Paris-Rome

ROME - Un homme a tenté dimanche soir avec un petit couteau d'immobiliser une hôtesse sur un vol Paris-Rome d'Alitalia, avec le projet de le détourner vers Tripoli, et a été maîtrisé, a annoncé l'agence ANSA, citant des sources de la police italienne des frontières.

C'est vers 21h30 heure locale (19h30 GMT) que cet homme qui, selon de premières informations, serait originaire du Kazakhstan, s'est approché d'une hôtesse de l'air et a tenté de l'immobiliser sous la menace de son couteau.

Son intention était de détourner en vol l'appareil vers Tripoli, en Libye, pour des raisons inconnues.

L'homme a été bloqué grâce à la réaction rapide de plusieurs stewards et passagers qui l'ont maîtrisé.

L'avion d'Alitalia a atterri à l'aéroport international de Fiumicino vers 22h05 (20h05 GMT).

L'inconnu, dont l'identité n'a pas été révélée, a été remis à la police, et se trouvait dans la soirée à la police des frontières de l'aéroport.


(©AFP /

Tennis: Nadal encore trop fort pour Ferrer à Barcelone

Tennis: Nadal encore trop fort pour Ferrer à Barcelone

Ferrer, battu par Nadal pour la 13e fois en 17 duels, savait que c'était quasiment mission impossible dimanche.

L'Espagnol Rafael Nadal (N.1) a remporté dimanche son sixième tournoi ATP de Barcelone en s'imposant pour la troisième fois en finale devant son compatriote David Ferrer (N.4), en deux sets (6-2, 6-4), une semaine après l'avoir battu à Monte-Carlo.

Nadal, vainqueur en Catalogne de 2005 à 2009, avait dû déclarer forfait l'année dernière, ouvrant la voie à un succès de Fernando Verdasco.

Une semaine après le Masters 1000 de Monte-Carlo, Nadal continue de marquer son territoire sur terre battue, avec un 34e succès consécutif sur la surface.

En 1 h 49 min, le Majorquin a remporté à Barcelone le 45e titre de sa carrière, en 60 finales, et son 501e match depuis ses débuts professionnels.

"Je suis très heureux", a confié Nadal à la télévision publique espagnole juste après avoir passé sa veste de survêtement.

"Je suis désolé pour David (Ferrer) qui fait une saison fantastique", a ajouté le N.1 mondial. "Mais j'ai très bien joué les trois finales" contre lui.

Ferrer, battu par Nadal pour la 13e fois en 17 duels, savait que c'était quasiment mission impossible dimanche.

"Rafa (Nadal) est sans aucun doute le meilleur", avait-il prévenu après sa victoire en demi-finale contre Nicolas Almagro samedi.

Ferrer, dernier joueur à avoir pris un set à Nadal à Barcelone (en finale en 2008), a subi dimanche sa sixième défaite en 31 rencontres cette saison.

Le N.6 mondial a été dépassé dans le premier set (6-2), perdant son service dès le troisième jeu. Mené 4-1, il est revenu à 4-2 mais Nadal était lancé.

Ferrer, vainqueur à Acapulco et Auckland cette année, a réagi dans la seconde manche, beaucoup plus disputée (6-4), mais il n'a pas été assez solide sur son service.

Nadal a eu 16 balles de break au total (contre 8 à Ferrer) et en a converties six. Suffisant pour s'imposer une sixième fois à Barcelone.

Ligue 1: Lille ouvre la porte à Marseille

Ligue 1: Lille ouvre la porte à Marseille

Rien ne va plus en revanche à Rennes (5e), battu à Monaco (1-0) et qui reste sur une épouvantable série de deux nuls et quatre défaites. Le but de Welcome fait beaucoup de bien au club de la Principauté, qui remonte à la 15e place, deux points devant le premier relégable, Caen.

Tenu en échec dimanche à Lorient (1-1), le leader Lille n'a plus que deux points d'avance sur Marseille, qui prendra la tête de la L1 en cas de succès contre Nice mercredi en clôture de la 32e journée, qui a également vu le PSG buter au pied du podium avec un nul à Brest (2-2).

Deux points seulement en trois matches: Lille marche au ralenti et risque de le payer alors que Marseille, sur la lancée de sa victoire samedi en finale de la Coupe de la Ligue (1-0 contre Montpellier), accueillera Nice au Vélodrome avec gourmandise.

Largement dominés par Lorient, les Lillois, privés de Balmont blessé, ont ouvert le score contre le cours du jeu avant que Landreau, excellent, finisse par céder devant Gameiro, auteur de son 18e but de la saison.

Lorient de son côté reste invaincu depuis le 12 février. Septièmes, les hommes de Christian Gourcuff peuvent encore espérer décrocher la 6e place, qui sera certainement qualificative pour l'Europa League.

Alors qu'il avait l'occasion de se hisser sur le podium en attendant le match Lyon-Montpellier mercredi, le PSG a lui aussi dû se contenter d'un match nul, 2-2 à Brest, et reste quatrième.

Relancés dans la course à la Ligue des champions par leur succès la semaine dernière face à Lyon (1-0), les joueurs d'Antoine Kombouaré se consoleront peut-être avec une égalisation tardive qui leur évite une vraie désillusion.

Tout avait pourtant débuté idéalement avec un joli but de Bodmer, qui confirme son excellente forme actuelle. Mais tout basculait avec la blessure de Grégory Coupet, remplacé par Edel qui, sur une de ses toutes premières interventions, provoquait un penalty.

Le gardien arméno-camerounais, qui vit décidément une saison compliquée, repoussait la frappe de Grougi mais Touré avait suivi et égalisait. En fin de première période, c'est le même Grougi qui donnait l'avantage à Brest, avant l'égalisation parisienne en fin de match sur un but contre son camp de Kantari.

Avec 53 points, les Parisiens restent devancés à la différence de buts par Lyon, qui pourrait reprendre un peu de marge s'il bat mercredi Montpellier, peut-être touché par sa défaite en finale de la Coupe de la Ligue.

Derrière, c'est Bordeaux qui a réalisé la bonne affaire en battant Saint-Etienne 2-0 grâce à Plasil et Diabaté. Les Girondins bondissent de quatre places et délogent les Verts de la convoitée 6e place.

Rien ne va plus en revanche à Rennes (5e), battu à Monaco (1-0) et qui reste sur une épouvantable série de deux nuls et quatre défaites. Le but de Welcome fait beaucoup de bien au club de la Principauté, qui remonte à la 15e place, deux points devant le premier relégable, Caen.

Les Normands, comme de très nombreux clubs luttant pour éviter la relégation, ont fait match nul, contre Toulouse (1-1), qui enchaîne un cinquième match sans victoire mais remonte à la 13e place.

Valenciennes a également gagné une place (12e) après son match nul (1-1) contre Sochaux (8e), lui aussi concerné par la course à la 6e place.

Face à Arles-Avignon, déjà officiellement relégué depuis la semaine dernière, Nancy (17e) devait absolument prendre trois points. C'est raté, les Lorrains ne sont jamais parvenus à faire plier les Provençaux, pourtant réduits à 10 dès la 10e minute.

Auxerre-Lens s'est également fini sur un match nul (1-1), qui n'arrange personne et surtout pas les Nordistes, toujours 19e, à 8 points de Nancy.

Résultats de la 32e journée de la Ligue 1 de football:

dimanche

Monaco - Rennes 1 - 0

Nancy - Arles-Avignon 0 - 0

Valenciennes - Sochaux 1 - 1

Auxerre - Lens 1 - 1

Bordeaux - Saint-Etienne 2 - 0

Brest - Paris SG 2 - 2

Caen - Toulouse 1 - 1

Lorient - Lille 1 - 1

mercredi

(19h00) Marseille - Nice

(20h40) Lyon - Montpellier

Classement:PtsJGNPbpbcdif1.Lille6032161245431232.Marseille5831161054627193.Lyon5331141165229234.PSG5332141174733145.Rennes51321499332676.Bordeaux443210148403557.Lorient4432111110393728.Saint-Etienne4432111110403919.Sochaux4332127134740710.Montpellier43311110102733-611.Brest40321010123437-312.Valenciennes393281593734313.Toulouse3932116153235-314.Nice3931912102533-815.Monaco3832814103232016.Auxerre383271783637-117.Nancy3832108143244-1218.Caen363299143647-1119.Lens3032612143048-1820.Arles-Avignon1432111201658-42.

La Turquie va déboulonner une statue célébrant l'amitié avec l'Arménie

AFP/Archives

La statue célébrant l'amitié turco-arménienne à Kars, en Turquie, près de la frontière en avril 2009

La Turquie s'apprêtait dimanche à déboulonner un monument célébrant l'amitié avec l'Arménie près de la frontière entre les deux pays, après que le Premier ministre eut tourné en dérision la statue et demandé son enlèvement, selon la presse.

De l'autre côté de la frontière bouclée à la circulation, les Arméniens célébraient le 96e anniversaire des massacres de leurs ancêtres sous l'Empire ottoman, au coeur des dissensions bilatérales depuis des décennies.

Passant outre aux protestations généralisées, les autorités de la ville de Kars (est) ont chargé une entreprise de déboulonner la statue inachevée après que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l'eut qualifiée de "monstruosité".

Un échaffaudage a été monté sur la structure de béton haute de 30 mètres tandis qu'une grue a été acheminée sur place dimanche, selon la presse.

"Aucune date n'a été fixée pour le début des travaux", a indiqué un responsable de l'entrepise à l'agence Anatolie.

Le Premier ministre avait déclenché un torrent de critiques lors d'une visite à Kars en janvier au cours de laquelle il avait fustigé "une monstruosité... une drôle de chose érigéé" à proximité de la tombe d'un érudit musulman.

Les critiques avaient vu notamment dans ses propos des accents islamiques orthodoxes: les statues considérées comme idolâtres sont souvent rejetées par l'islam.

Le sculpteur Mehmet Aksoy a averti que la démolition de son oeuvre rappellerait la destruction des Bouddhas de Bamiyan en Afghanistan par les talibans et gênerait la candidature d'Ankara à l'entrée dans l'Union européenne.

Le monument, commandé en 2006, représente deux figures émergeant d'une forme humaine.

Les autorités font valoir que cette oeuvre devait être détruite parce qu'elle a été érigée dans une zone interdite à la construction afin de préserver la nature et les monuments historiques environnants.

En 2009, la Turquie et l'Arménie avaient signé des accords historiques pour mettre fin à des décennies d'hostilité, établir des relations diplomatiques et rouvrir leur frontière.

Mais ce processus s'est enlisé dans des accusations mutuelles et l'Arménie a gelé la ratification des accords l'an dernier.

Les Arméniens qualifient de génocide les massacres et déportations qui ont fait, selon eux, plus d'un million et demi de morts au sein de leur communauté.

De son côté, la Turquie reconnaît qu'entre 300.000 et 500.000 personnes ont péri dans le chaos des dernières années de l'Empire ottoman.

Libye: Koweït accorde une aide de 180 M USD au CNT

KOWEIT - Le Koweït, un riche émirat pétrolier du Golfe, a accordé une aide financière de 50 millions de dinars (180 millions USD) à la rébellion en Libye, a annoncé dimanche le président du Conseil national de Transition (CNT), l'organe politique de la rébellion, en visite à Koweït.

Cette somme va nous aider à régler une partie les salaires des employés. Nous avons besoin d'une assistance urgente, a indiqué Moustapha Abdeljalil au cours d'une conférence de presse après un entretien avec l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahamd Al-Sabah.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Mohammad Al-Sabah, a indiqué pour sa part que le Koweït va apporter une importante et urgente aide humanitaire, par le biais du CNT.

Cheikh Mohammad a ajouté que le Koweït et le CNT allaient collaborer étroitement, sans dire que l'émirat reconnaissait officiellement le Conseil.

La France, l'Italie, le Qatar et la Gambie sont les seuls pays à avoir reconnu le CNT, basé à Benghazi, dans l'est de la Libye.

Selon cheikh Mohammad, l'émir a informé M. Abdeljalil que le Koweït se conformait pleinement à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU qui appelle à utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger les civils en Libye.

M. Abdeljalil, qui effectuait sa première visite au Koweït, a indiqué que le CNT se félicitait de toute initiative tendant à assurer le départ du colonel Mouammar Kadhafi et de ses fils, ajoutant toutefois qu'il n'y a encore aucune initiative sur le terrain.

Il a affirmé de nouveau que le colonel Kadhafi avait utilisé des avions algériens pour transporter des mercenaires africains combattant aux côtés de ses forces.

Nous avons des preuves qu'il y a des mercenaires de Mauritanie et de Serbie, des experts militaires de Russie et des femmes de Colombie, a par ailleurs dit le président du CNT.

En revanche, les rebelles libyens n'ont reçu aucun armement ou assistance militaire des pays arabes voisins, l'Egypte et la Tunisie, a-t-il ajouté, indiquant comprendre la situation de ces pays.

Le Qatar et les Emirats arabes unis, deux partenaires du Koweït au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), sont les deux seuls pays arabes à participer aux opérations militaires pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye, conformément à la résolution 1973.

Le CCG regroupe aussi l'Arabie saoudite, Bahreïn et le sultanat d'Oman.


(©AFP /

Nigeria: plus de 500 morts dans les violences post-électorales selon une ONG

KANO (Nigeria) (AFP)

AFP/Archives

Des manisfestants le 18 avril 2011 à Kano, dans le nord du Nigeria

Plus de 500 personnes ont été tuées dans les violences qui ont suivi l'élection présidentielle du 16 avril au Nigeria, a affirmé dimanche une ONG de défense des droits civiques de ce pays où les troubles ont poussé de nombreux chrétiens à célébrer Pâques dans la prudence.

"Le dernier bilan est de 516" morts d'après les informations reçues par Civil Rights Congress, a déclaré à l'AFP Shehu Sani, responsable de l'organisation basée dans l'Etat de Kaduna (nord), une des régions affectées par les émeutes.

Civils Rights Congress, qui se fonde sur des chiffres recueillis sur le terrain par ses équipes, avait précédemment fait état de près de 250 morts. Les autorités nigérianes refusent de fournir un bilan, officiellement pour ne pas aggraver les tensions intercommunautaires.

"Il pourrait y avoir bien plus" de morts que les 516 recensés, "nous sommes toujours en train de rassembler les données", a ajouté M. Sani, indiquant que les morts décomptés jusqu'à présent l'avaient été surtout dans le sud du Kaduna.

Les informations ayant permis d'établir le nouveau bilan proviennent essentiellement des localités de Zonkwa, Zangon-Kataf et Kafanchan, à dominante chrétienne. Le travail de terrain des équipes "est un peu difficile. (...) Certains corps sont brûlés et ne sont pas identifiables", a-t-il ajouté.

Les émeutes ont éclaté après la victoire à la présidentielle du chef de l'Etat sortant, Goodluck Jonathan, un chrétien originaire du Sud.

M. Jonathan était face à 19 candidats dont le principal était l'ex-chef de junte militaire, le général Muhammadu Buhari, un musulman originaire du Nord, qui conteste les résultats du scrutin. Il a été battu avec 31% des sufrages, contre 57% à son rival.

Carte de localisation des villes où des émeutes ont fait plus de 500 morts dans le nord du Nigéria

Samedi à Lagos, le parti du général Buhari, le Congrès pour le changement progressiste, a une nouvelle fois dénoncé des irrégularités et fraudes lors de la présidentielle en faveur de M. Jonathan.

Il a réclamé une analyse "biométrique" des bulletins de vote "dans au moins 11 Etats", sur les 36 que compte ce géant pétrolier et pays le plus peuplé d'Afrique avec près de 160 millions d'habitants.

D'après la Croix-Rouge nigériane, les violences ont provoqué de déplacement de quelque 74.000 personnes, dont beaucoup se sont réfugiées dans des casernes de l'armée et commissariats de police dans le Nord.

Depuis jeudi, le calme règne à la faveur du déploiement de l'armée et de l'instauration de couvre-feux. Mais beaucoup de chrétiens ont célébré Pâques dans la prudence.

Certains fidèles ont accepté de se soumettre à des détecteurs de métaux à l'entrée des églises notamment à Jos, capitale de l'Etat du Plateau (centre), où des flambées de violences meurtrières ont plusieurs fois dans le passé opposé des chrétiens et musulmans.

A Kano, capitale de l'Etat éponyme (nord), de nombreux déplacés ont suivi la messe dans des casernes ou locaux de la police, à l'instar d'Eyo Anthony, 41 ans, qui s'est abrité avec sa femme et leurs deux enfants près d'un commissariat. Faute de place à l'intérieur, il a suivi l'office à travers des haut-parleurs, parmi une foule nombreuse, et n'est pas prêt à rentrer chez lui malgré le retour d'un calme relatif.

Les forces de défense et de sécurité ont indiqué être en état d'alerte pour prévenir une nouvelle éruption de violences après les élections des gouverneurs et des assemblées prévues mardi dans 24 Etats.

Ces scrutins, jugés à haut risque, ont été décalés de deux jours -au 28 avril- à Kaduna et Bauchi (nord), à cause des récentes violences.

Syrie: quatre morts et plusieurs blessés, vague d'arrestations

DAMAS (AFP

AFP

Image de manifestants à Banias, dans le nord-est de la Syrie, prise par un photographe anonyme avec un téléphone portable, le 22 avril 2011

Quatre personnes ont été tuées dimanche par les forces de l'ordre à Jableh, dans le nord-ouest de la Syrie, et une vague d'arrestations a été menée ces derniers jours par les services de sécurité dans les rangs des militants opposés au régime du président Bachar al-Assad.

A Jableh, près de Lattaquié, quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces de l'ordre, a-t-on appris auprès d'un militant des droits de l'Homme.

Le nouveau gouverneur de la région s'était rendu en visite dans cette ville où il a rencontré des dignitaires à la mosquée: c'est après son départ que les forces de l'ordre ont encerclé la ville et ont commencé à tirer, a indiqué ce militant.

AFP

Image de manifestants à Banias, dans le nord-est de la Syrie, prise par un photographe anonyme avec un téléphone portable, le 22 avril 2011

Peu après, quelque 3.000 habitants de Banias, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Lattaquié, ont organisé en solidarité un bref sit-in sur l'autoroute reliant Lattaquié à Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres.

Ces quatre nouveaux décès portent à au moins 352 le nombre de personnes ayant péri depuis le début, le 15 mars, du mouvement de contestation, selon des chiffres compilés par l'AFP.

Des milliers d'habitants de la province de Deraa, où est né le mouvement de contestation dans le sud du pays, ont par ailleurs enterré dimanche plusieurs victimes de la répression, après la prière.

AFP

Carte de Syrie situant les villes où ont eu lieu de violentes manifestations contre le président Bachar al-Assad

Une manifestation a suivi sans que les forces de sécurité n'interviennent, a indiqué un militant. Les protestataires ont brandi des drapeaux syriens et des pancartes appelant "à la suppression de l'article 8 de la Constitution" sur la suprématie du parti unique Baas, a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.

La majorité des commerces étaient fermés en signe de deuil.

La répression des manifestations hostiles au régime a fait au moins 120 morts vendredi et samedi en Syrie, selon une liste nominative compilée par le Comité des martyrs de la révolution du 15-Mars.

Ces derniers jours, les services de sécurité ont effectué des descentes dans plusieurs villes, arrêtant des militants hostiles au régime, ont indiqué des témoins et l'opposition.

Dimanche, selon des militants des droits de l'Homme, une dizaine de personnes ont été arrêtées notamment à Damas, Homs (centre), Deraa (sud), Lattaquié, Hasaka (nord-est), Deir es Zor (est) et Alep (nord).

Dans un communiqué, 102 intellectuels et journalistes ont condamné "la pression des autorités syriennes" et ont appelé les journalistes travaillant dans les médias officiels à démissionner.

Vendredi, des "dizaines d'arrestations" ont eu lieu, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme dénonçant "la poursuite de la politique des arrestations arbitraires malgré la levée de l'état d'urgence" et appelant "à une enquête indépendante sur les meurtres commis lors des manifestations".

Des témoins ont indiqué par ailleurs que les routes menant aux "secteurs chauds" proches de la capitale étaient fermées la nuit. Des points de contrôle sont établis pour vérifier les cartes d'identité et n'autoriser que les résidents à entrer dans ces localités théâtre de protestations.

Dans un geste inédit, deux députés de Deraa et le mufti de la ville, plus haute autorité religieuse à Deraa, ont démissionné samedi pour protester contre la répression sanglante des manifestations, largement condamnée par la communauté internationale.

Pour leur part, les autorités syriennes continuent à faire état de morts dans les rangs de la police ou l'armée, tués par "des gangs armés" à qui elles imputent le mouvement de contestation.

Human Rights Watch a demandé aux Etats-Unis et à l'Union européenne d'imposer des "sanctions" aux responsables syriens "responsables du recours à la force pour tuer les protestataires et de la torture de centaines de détenus après le carnage de vendredi".

Enfin, un groupe d'étudiants des régions de Deraa et Damas a appelé à "une grève générale" pour protester contre la répression.

Un Israélien tué par la police palestinienne gardant un lieu saint contesté

NAPLOUSE (Territoires palestiniens) (AFP)

AFP

Un Juif orthodoxe blessé se tient à côté d'un soldat israélien, le 24 avril 2011 à Naplouse

Un Israélien a été tué et quatre autres blessés par la police palestinienne dimanche à l'aube près du tombeau de Joseph, à Naplouse (Cisjordanie), un lieu de pèlerinage pour les juifs, où ils s'étaient rendu sans autorisation de l'armée israélienne.

Selon des sources sécuritaires israéliennes, les cinq hommes, venus en pèlerinage, sont passés en voiture devant une jeep de la police palestinienne en faction, sans s'arrêter en dépit de tirs de semonce en l'air. Au moins un policier palestinien a ensuite ouvert le feu sur le véhicule israélien.

La victime, Ben-Yossef Livnat, 24 ans, un juif ultra-orthodoxe, père de quatre enfants, natif de la colonie d'Elon Moreh et neveu de la ministre de la Culture Limor Livnat, a été enterré dans la journée à Jérusalem, où il résidait.

Selon le service d'ambulances israélien, un homme de 20 ans a été grièvement blessé, un jeune de 17 ans moins sérieusement, et deux autres personnes plus légèrement.

Le gouverneur de Naplouse, Jibrin al-Bakri, a souligné que les policiers "ont d'abord tiré en l'air", après que le groupe eut pénétré sans autorisation dans une zone sous contrôle palestinien.

AFP

Une équipe de secours évacue le corps d'une victime, le 24 avril 2011 à Naplouse

M. al-Bakri a ajouté que 15 policiers étaient soumis à un interrogatoire dans le cadre de l'enquête.

Les tirs ont eu lieu à l'entrée sud de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Situé dans le camp de réfugiés de Balata, le plus peuplé de Cisjordanie, le tombeau de Joseph est un foyer de tensions entre Israéliens et Palestiniens.

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a estimé dans un communiqué "qu'on ne pouvait justifier des tirs contre des innocents quand bien même il y aurait eu un problème de coordination" entre l'armée israélienne et la police palestinienne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé "un crime odieux à l'encontre de fidèles juifs se rendant à la prière" et a exigé dans un communiqué de l'Autorité palestinienne qu'elle "prenne des mesures sévères" à l'encontre de ses auteurs.

Le Conseil des implantations juives de Judée-Samarie (Cisjordanie), Yesha, a dénoncé "un crime commis de sang froid" par des Palestiniens.

AFP

De jeunes palestiniens brûlent des pneus à l'entrée du tombeau de Joseph, le 24 avirl 2011 à Naplouse

L'armée et la police israéliennes ont bouclé les environs du tombeau et des heurts ont éclaté avec des dizaines de jeunes Palestiniens. Les forces israéliennes ont tiré en l'air et lancé des grenades assourdissantes pour disperser les manifestants, qui ont brûlé des pneus.

Un millier de personnes ont participé aux funérailles. Lors du passage du convoi funéraire, parti d'Elon Moreh en direction de Jérusalem, des colons ont incendié une voiture palestinienne et brisé des vitres d'autres véhicules, au barrage de Huwara, près de Naplouse, jusqu'à ce que l'armée israélienne intervienne.

Le tombeau, un petit édifice d'architecture islamique, abritait une synagogue jusqu'à son évacuation en octobre 2000 par l'armée israélienne, peu après le début de la deuxième, à la suite de violents combats. Il a été vandalisé et partiellement détruit par des Palestiniens, puis restauré.

C'est depuis des siècles un lieu de pèlerinage pour des juifs religieux qui croient que le patriarche Joseph, l'un des douze fils de Jacob, y a été enterré, ce que contestent nombre d'historiens, pour qui le tombeau est celui d'un religieux musulman.

Depuis 2007, l'armée israélienne y autorise régulièrement des pèlerinages nocturnes, en coordination avec la police palestinienne, sauf pendant les périodes de tension avec les Palestiniens.

Mais des juifs ultra-orthodoxes et des colons de la région de Naplouse s'y rendent parfois sans permission. Ces derniers mois, de jeunes colons ont régulièrement tenté de s'infiltrer dans le caveau sans autorisation de l'armée, en exigeant que le lieu saint soit ouvert en permanence aux pèlerins juifs.

Le pape appelle les pays riches à accueillir les migrants d'Afrique

CITE DU VATICAN (AFP)

Osservatore Romano/AFP

Le pape lors de sa bénédiction Urbi et Orbi à Rome, le 24 avril 2011

Benoît XVI a lancé pour Pâques un appel appuyé à "la solidarité" et à l'"accueil" par tous les pays des exilés et réfugiés d'Afrique fuyant les troubles dans les pays arabes, et demandé que le dialogue et la diplomatie l'emportent rapidement sur les armes en Libye.

A une semaine du grand rendez-vous de la béatification de Jean Paul II, Joseph Ratzinger a repris deux lignes de force de la doctrine de l'Eglise, que son prédécesseur évoquait souvent : l'accueil des réfugiés, et aussi, à propos de la Libye, le souhait que "la diplomatie et le dialogue" l'emportent sur "le langage des armes".

Avant de prononcer la bénédiction "urbi et orbi" en 65 langues, le pape allemand a célébré la fête de la résurrection de Jésus-Christ, devant plus de cent mille fidèles massés devant la basilique Saint-Pierre, par un temps ensoleillé.

Benoît XVI, qui vient de fêter le sixième anniversaire de son élection à la tête de l'Eglise et ses 84 ans, semblait en bonne forme.

La semaine pascale n'aura pas été marquée comme l'an dernier par les scandales de pédophilie dans le clergé qui n'ont pas été abordés, mais par les questions de l'immigration et des catastrophes naturelles.

AFP

Le pape Benoît XVI délivre sa traditionnelle bénédiction de Pâques Urbi et Orbi au Vatican, le 24 avril 2011

"Aux nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains (...) que se manifeste la solidarité de tous !", a exhorté Joseph Ratzinger. Dans plusieurs pays européens, les réactions xénophobes et les limitations à l'immigration se multiplient.

Les révolutions en Tunisie et en Egypte et le conflit en Libye ont amené de nombreux habitants, mais aussi des réfugiés de guerres africaines à fuir vers les pays voisins ou à franchir la Méditerranée vers l'Europe.

"Que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur coeur à l?accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes de tant de frères", a insisté le pape.

Benoît XVI a aussi souhaité qu?"en Libye, la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes et que soit favorisé, dans la situation actuelle de conflit, l?accès des secours humanitaires".

S'exprimant sur Radio Vatican, Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, son vicaire apostolique à Tripoli, a dit "ne pas croire que, du côté occidental, il y ait la volonté d'ouvrir un dialogue".

Il faudrait avoir le courage d'"ouvrir un dialogue, même s'il n'est pas direct, par exemple en se servant de personnes qui ont un prestige", citant, notamment pour la ville assiégée de Misrata, les tribus locales.

AFP

Des religieuses se préparent à recevoir la bénédiction du Pape le 24 avril 2011 Place Saint-Pierre à Rome.

Dans tous les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, "tous les citoyens, et en particulier les jeunes" doivent "mettre tout en oeuvre pour (...) construire une société (...) où tout choix politique soit inspiré du respect pour la personne humaine".

Pour la Côte d'Ivoire, il a exhorté à "un chemin de réconciliation et pardon". Le pape s'est en outre associé aux souffrances des victimes au Japon et dans d'autres pays "éprouvés par des calamités".

Le Vendredi saint, dans une interview exceptionnelle accordée à la télévision italienne, le pape avait répondu avec simplicité à une petite Japonaise qui lui demandait pourquoi son pays avait dû souffrir autant. "Nous n'avons pas les réponses, mais nous savons que Jésus a souffert comme vous", avait-il dit.

Dans son prêche de la Veillée pascale, le pape avait longuement insisté sur la "raison créatrice" de Dieu et fustigé ceux qui voient "l'irrationalité" dominer le monde.

A ceux, traditionalistes, qui voient dans les catastrophes des avertissements de Dieu, le prédicateur de la Maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, avait rétorqué : "Séismes, cyclones et autres catastrophes qui frappent coupables et innocents ne sont jamais un châtiment de Dieu".

Brésil: des pluies torrentielles s'abattent - 12 morts depuis jeudi

La protection civile a décrété dimanche l'état d'urgence dans l'Etat brésilien du Rio Grande do Sul (sud) après que des pluies torrentielles ont fait au moins douze morts. A ces décès s'ajoutent aussi des milliers de sinistrés ainsi que d'importants dégâts.

Les précipitations ont commencé jeudi soir et se poursuivaient dimanche dans certaines régions. L'état d'urgence a été décrété dans sept municipalités. La montée des eaux a inondé des maisons et submergé des ponts et des rues tout en perturbant les services de base. Sept autres localités ont également été placées en alerte.

Dimanche matin, douze décès étaient recensés, dont sept dans la localité d'Igrejinha où une coulée de boue a emporté six maisons.

"J'ai entendu un bruit très fort, on aurait dit la fin du monde. Je n'ai eu que le temps d'attraper ma femme et mon fils de sept ans et de me précipiter dehors", a ainsi raconté un habitant de la région, dont la maison a été emportée par un éboulement à Igrejinha.

Selon les autorités, près de 31'600 personnes ont été touchées par les intempéries, mais le nombre de sans-abri et ou de personnes évacuées n'a pu être précisé.

Les pluies diluviennes ont fait de nombreuses victimes dans plusieurs régions du Brésil cette année, provoquant même une catastrophe dans les zones montagneuses de l'Etat de Rio de Janeiro où les inondations et les glissements de terrain ont fait plus d'un millier de morts et de disparus en janvier.



(ats /

Libye: combats à Misrata malgré l'annonce d'une pause par le régime

AFP

Un rebelle libyen tire en direction d'un bâtiment où se trouvent des forces loyales à Kadhafi, le 24 avril 2011 à Misrata

Les combats ont repris dimanche à Misrata malgré l'annonce par le régime d'une pause dans ses opérations contre les rebelles dans cette ville assiégée de l'ouest de la Libye, où la situation humanitaire inquiète la communauté internationale.

L'annonce d'une suspension des opération "est un leurre", a déclaré le colonel Omar Bani, porte-parole militaire du Conseil national de transition (CNT) créé par l'opposition au régime de Mouammar Kadhafi à Benghazi (est).

Selon le colonel Bani, le régime veut faire croire au monde que le conflit est "une guerre civile entre les tribus libyennes, mais ce n'est pas vrai".

"La plupart des tribus dans la région de Misrata sont liées entre elles et ne tomberont donc pas dans ce piège", a indiqué un porte-parole du CNT Abdel Hafiz Ghoga.

AFP

Un membre des forces pro-Kadhafi capturé par les insurgés parle à la presse à l'hôpital de Misrata, le 24 avril 2011

Samedi soir, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a assuré que les forces gouvernementales avaient "suspendu leurs opérations" à Misrata, grande ville côtière rebelle à 200 km à l'est de Tripoli, où se concentrent actuellement les combats entre rebelles et forces gouvernementales.

Il s'agit de permettre aux tribus locales de trouver une solution pacifique dans un délai de 48 heures, a précisé M. Kaïm.

Mais après une journée de combats intenses qui ont fait au moins 28 morts et une centaine de blessés, les explosions de roquettes et d'obus et tirs de mitrailleuses n'ont pas cessé dimanche à Misrata, faisant 12 morts et une soixantaine de blessés, selon un médecin.

Sur le plan diplomatique, le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a annoncé dimanche qu'il se rendrait prochainement à Benghazi, pour inaugurer un consulat.

AFP

Des rebelles libyens près d'Ajdabiya, le 24 avril 2011

L'Italie, à l'instar de la France et de la Grande Bretagne, a annoncé la semaine dernière l'envoi en Libye de conseillers militaires auprès du CNT.

Le Koweït a pour sa part accordé une aide financière de 50 millions de dinars (180 millions USD) à la rébellion, selon le président du CNT, en visite à Koweït.

"Cette somme va nous aider à régler une partie les salaires des employés. Nous avons besoin d'une assistance urgente", a indiqué Moustapha Abdeljalil.

A Rome, lors de la traditionnelle bénédiction de Pâques, le pape Benoît XVI a affirmé que "la diplomatie et le dialogue devaient prendre la place des armes" en Libye.

AFP

Schéma du drone Predator utilisé par l'armée américaine en Libye

Au Etats-Unis, le sénateur américain John McCain, qui s'est rendu vendredi dans le bastion rebelle de Benghazi, a appelé les Etats-Unis à intensifier leurs frappes aériennes en Libye, faisant valoir qu'une impasse militaire prolongée profiterait à Al-Qaïda.

Pour la première fois depuis le début de l'intervention militaire internationale le 19 mars, un drone américain a mené une frappe en Libye samedi.

L'Otan a averti dimanche que les frappes de drones se poursuivraient malgré les difficultés représentées par la présence de civils à côté des installations militaires, quitte à retarder le cas échéant les tirs pour éviter des pertes civiles.

A Misrata, une centaines de soldats kadhafistes étaient encerclés dimanche dans un bâtiment au bout de la rue Tripoli, en grande partie libérée. D'autres poches de soldats loyalistes continuent de combattre ailleurs dans la ville.

La nette avancée des rebelles a permis de libérer des habitants enfermés chez eux depuis parfois plusieurs dizaines de jours, à cause des snipers qui abattaient tous ceux qui tentaient de sortir.

"J'ai passé 50 jours bloqué par les snipers de Kadhafi dans ma maison avec ma famille", a confié Mouftah Emeitiq, 45 ans.

"Au début, on mangeait ce qui restait dans la maison. Puis ça s'est épuisé. Comme toutes les maisons de ma rue sont collées les unes aux autres, on a fait des trous dans les murs pour passer d'une maison à l'autre pour le ravitaillement", a-t-il expliqué.

Parallèlement, deux soldats loyalistes blessés et capturés dimanche matin ont assuré à l'AFP que le moral des troupes pro-Kadhafi était "au plus bas". "Les forces de Kadhafi sont en train de perdre" la bataille de Misrata, a assuré l'un d'eux, Misbah Mansouri, un étudiant de 25 ans.

Malgré l'aide livrée par mer, surtout par les ferries de l'Organisation internationale des migrations (OIM) qui font la navette avec Benghazi plus à l'Est pour évacuer les migrants de toutes nationalités, la situation humanitaire se dégrade à Misrata où l'alimentation d'eau est coupée.

Quatre-vingt-dix blessés ont été évacués de Misrata à bord d'un navire qatari qui a accosté au port de Sousse, dans le centre de la Tunisie.

A Tripoli, des témoins ont indiqué à l'AFP avoir entendu, dimanche soir, une explosion dans la banlieue est. La veille, l'Otan avait mené des raids nocturnes sur la capitale.

Dans l'Ouest, les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi bombardaient dimanche après-midi des zones proches du poste-frontière tuniso-libyen de Dehiba, pour tenter de reprendre la ville de Wazzan, selon des témoignages recueillis par l'AFP.

Pour faire pression sur le régime libyen, l'ONU a imposé un gel des avoirs à l'étranger du colonel Kadhafi et de ses proches, mais selon le Los Angeles Times dimanche, le dirigeant libyen continue de puiser dans ses comptes, certains pays comme la Turquie ou le Kenya rechignant à appliquer les sanctions.