23 avril, 2011

La Maison Blanche salue le plan de sortie de crise au Yémen

WASHINGTON - La Maison Blanche a salué samedi le plan de sortie de crise prévoyant un départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, pressant toutes les parties de mettre en oeuvre rapidement la transition politique.

Nous applaudissons les annonces par le gouvernement yéménite et l'opposition qu'ils acceptent l'initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pour sortir de la crise politique pacifiquement et de manière ordonnée, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney dans un communiqué.

Dans la soirée, le parti présidentiel au Yémen avait annoncé qu'il acceptait le plan de sortie de crise présenté par les monarchies du Golfe prévoyant un départ d'ici quelques semaines du président Ali Abdallah Saleh.

Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.

Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard.

Vendredi, M. Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, avait affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel.

L'opposition parlementaire, le Front commun, avait accepté samedi le plan de sortie de crise des pays arabes du Golfe, à l'exception d'un point prévoyant la formation d'un gouvernement d'union nationale avec la participation de M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.


(©AFP /

Lindsay Lohan : découvrez sa tête quand le juge l'envoie en prison !


dontmiss.fr


Lindsay Lohan va faire un retour à la case prison pour quatre mois !

La justice américaine a bien considéré hier soir qu'elle avait volé un collier -voir la news et la vidéo- ce qu'elle avait toujours démenti.

La juge Stephanie Sautner, du tribunal de Los Angeles l'a condamnée à 120 jours de prison et 480 heures de travaux d'intérêt général - dont une partie à la morgue.

Son avocat a aussitôt fait appel et a payé une caution de 75.000 dollars pour lui éviter d'être de nouveau derrières les barreaux à cette heure.

Elle y a nénamoins passé cinq heures.

Voici la photo de Lindsay Lohan qui apprend qu'elle retourne en prison.
Elle ne rigole pas du tout !

A suivre donc !

Voir la vidéo

Et à la fin c'est l'OM qui gagne la Coupe de la Ligue

foot01.comEt à la fin c'est l'OM qui gagne la Coupe de la Ligue

Photo Icon Sport

Dans une finale qui n’aura pas atteint des sommets, l’Olympique de Marseille a conservé son trophée gagné la saison passée, en venant à bout samedi soir de Montpellier (1-0). C’est Taye Taiwo qui a libéré l’OM grâce à un but à la 80e minute. Jusque-là, le débat avait été relativement équilibré entre les deux formations sudistes.

Pourtant, la soirée n’avait pas commencé de la meilleure des façons pour Marseille puisqu’après sept minutes de jeu, Stéphane Mbia devait quitter ses coéquipiers, victime d’une lésion des adducteurs. Didier Deschamps lançait dans le grand bain Charles Kaboré, afin de compenser la blessure de Mbia. Dans une première période où les occasions furent rares, à noter quand même le tir de Mathieu Valbuena repoussé par le montant du but de Pionnier (33e). Mais Montpellier n’était pas en reste et il fallait du grand Mandanda pour stopper quelques tentatives héraultaises.

La seconde période était un peu plus débridée, les deux formations ayant clairement l’intention d’en finir avant la prolongation. Mais il fallait quand même attendre la 80e minute pour que sur un coup-franc venu de loin signé Benoît Cheyrou, Taye Taiwo récupère le ballon bénéficie d’une sortie hasardeuse du portier de Montpellier et marque ce but libérateur pour l’OM. Montpellier tentait bien de pousser dans les dernières minutes de cette finale, mais rien n’y faisait et Marseille décrochait sa deuxième Coupe de la Ligue consécutive, son quatrième trophée en un an.

Yémen: le parti présidentiel accepte le plan de sortie de crise

SANAA (AFP)

AFP

Un manifestant avec le drapeau yéménite et une effigie pendue du président Saleh, le 23 avril 2011 à Sanaa, la capitale

Le parti présidentiel au Yémen a accepté le plan de sortie de crise présenté par les monarchies du Golfe et prévoyant un départ du président Ali Abdallah Saleh, réclamé par l'opposition, a annoncé samedi un haut responsable du parti.

"Le CPG (Congrès populaire général, au pouvoir) et ses alliés ont accepté l'initiative du CCG (Conseil de coopération du Golfe) dans son intégralité", a déclaré à l'AFP Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti.

Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.

Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard.

Vendredi, M. Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, avait affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel.

Liga - Le Barça rame, le Real régale

Avec un onze remanié, le Barça s'est imposé sans briller face à Osasuna (2-0) grâce à Villa et Messi. Les Catalans conservent huit points d'avance sur des Madrilènes qui se sont régalés à Valence (3-6). Le trio Higuain (3 buts), Kaka (2 buts) et Benzema (1 but) a été éblouissant.

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VALENCE CF - REAL MADRID : 3-6

Buts : Soldado (60e), Jonas (80e) et Alba (85e) pour Valence. Benzema (22e), Higuain (31e, 42e et 53e) et Kakà (38e et 62e) pour le Real Madrid.

Malgré une équipe B alignée d'entrée - seulement deux titulaires de la finale de la Coupe du Roi ont été reconduits au coup d'envoi, Casillas et Carvalho - le Real Madrid a, samedi, parfaitement passé l'écueil de Valence, troisième au classement et engagé dans une lutte avec Villarreal pour la quête d'une place en Ligue des champions. Entre deux clasicos, les habitués du banc de touche ont fait mieux que de se défendre et l'ont emporté largement (6-3). Grâce à un jeu particulièrement percutant et efficace, animé par le prometteur Sergio Canales mais surtout par Kakà, le Real a offert une leçon de réalisme aux hommes d'Unai Emery.

Kakà a été dans tous les bons coups madrilènes et offert une certaine variété dans les courses et les placements pour guider Gonzalo Higuain et Karim Benzema. Associés pour la première fois en Liga à la pointe de l'attaque merengue depuis la fin du mois d'août, l'Argentin, auteur de son premier triplé de la saison et de deux passes décisives, et l'ancien Lyonnais, qui a signé son 11e but en Championnat, se sont également montrés disponibles dans l'animation offensive. Ils n'ont jamais hésité à changer de côté ou à combiner et ont profité de la faiblesse défensive, symbolisée par la prestation fantomatique de Jérémy Mathieu, pour mener à la pause par quatre buts d'écarts (4-0).

Les soldats du "Special One" ont livré une partition presque parfaite avant de plier dans la dernière demi-heure en encaissant trois buts signés Soldado (60e), Jonas (80e) et Alba (85e). Ce succès spectaculaire ne change pas grand chose dans la course au titre mais il a valeur de test intéressant pour certains joueurs comme Lassana Diarra, assez bon, Higuain, dans une phase ascendante, et Benzema, dont on attend encore un match-référence dans un clasico. Le Barça, qui retrouvera le Real mercredi en Ligue des champions, est prévenu.

Y. B. / Eurosport

Libye: nouveaux raids sur Tripoli, des explosions entendues

TRIPOLI - Plusieurs explosions ont été entendues samedi en début de soirée à Tripoli, la capitale libyenne, survolée fréquemment par des avions de chasse de l'Otan, selon des journalistes de l'AFP.

Deux explosions près du centre-ville ont été entendues vers 19H45 locales (17H45 GMT), suivies d'autres plus lointaines, selon des journalistes de l'AFP qui n'étaient pas en mesure de déterminer dans l'immédiat les sites visés par les raids.

Vers 21H00 locales, des tirs intensifs de DCA et d'armes automatiques ont retenti dans plusieurs quartiers de la capitale, tandis que des avions continuaient à survoler la ville.

L'Otan avait mené vendredi soir des raids sur Tripoli, en visant en particulier le secteur de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, près du centre de la capitale.


(©AFP /

Lady Gaga est la marraine du fils d'Elton JohnLady Gaga est la marraine du fils d'Elton John

Le chanteur britannique Elton John, 62 ans, a révélé que la chanteuse excentrique Lady Gaga était la marraine du petit Zachary, l'enfant qu'il a eu en décembre dernier avec son mari David Furnish.

«Oui, oui, c'est elle», a répondu Elton John quand il lui a été demandé sur la chaîne ABC si la chanteuse américaine était bien la marraine de son enfant, Zachary Jackson Levon Furnish-John.

«Quand vous la connaissez pour de vrai, vous savez que c'est une fille de New York très simple, qui aime ses parents. Je l'aime à mourir et beaucoup de personnes se disent que c'est fou mais ils ne la connaissent pas, contrairement à nous», a-t-il expliqué dans une interview diffusé tard vendredi.

Le chanteur en a profité pour décrire son quotidien depuis que le petit Zachary, né le 25 décembre dernier d'une mère porteuse en Californie, est arrivé dans la vie du couple.

«Nous le changeons, nous lui faisons prendre le bain, on le nourrit et on lui lit une histoire tous les soirs», explique Elton John.

«Je savais que j'allais ressentir de la joie et en fait c'est la chose la plus relaxante que j'ai vécu de toute ma vie», a-t-il poursuivi.

«La pire chose que vous pouvez faire à un enfant, et j'ai vu ça tellement de fois, c'est la cuillère en argent», a-t-il affirmé en précisant qu'il ne souhaitait pas élever Zachary dans le luxe.

Sir Elton et David Furnish, 48 ans, réalisateur de films, s'étaient mariés en 2005 après 12 ans de vie commune.

Elton John a vendu plus de 250 millions d'albums en quarante ans de carrière. Sa chanson qu'il avait chantée le jour de l'enterrement de la princesse Diana, «Candle in the Wind en 1997» -- a connu un succès considérable, et a été vendue à plus de 33 millions d'exemplaires.

Il fait partie de la liste officielle des invités au mariage du prince William et de Kate Middleton le 29 avril.

(afp)

Tchad/présidentielle: les opposants tentent de mobiliser sur le boycott

AFP/Archives

Le président tchadien Idriss Deby lors d'une visite à Abidjan, le 21 février 2011

"Un seul mot d'ordre, le boycott à 100%", scande devant quelques milliers de personnes enthousiastes à N'Djamena samedi l'un des trois principaux opposants qui ont suspendu leur participation à la présidentielle de lundi, Saleh Kebzabo.

"Je vais vous poser une question: vous avez reçu les billets de 1.000 (FCFA, environ 1,5 euros), 1.000, 1.000?" pour venir au meeting, interroge l'ex-candidat de l'Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR, 9 sièges à l'Assemblée nationale), sous-entendant que de l'argent est distribué pour attirer les gens aux rassemblements du président Idriss Deby Itno qui devait tenir un dernier meeting dans l'après-midi.

"Pauvres nous sommes", poursuit-il dans la chaleur accablante, sur un terrain poussiéreux du 3e arrondissement de N'Djamena. L'auditoire est jeune et constitué quasi exclusivement d'hommes: "nous sommes là parce que vous êtes là, vous avez bravé toutes les menaces".

M. Kebzabo, Wadal Abdelkader Kamougué (URD, Union pour le renouveau et la démocratie, 7 sièges) et Ngarlejy Yorongar (FAR, Fédération action pour la République, 4 sièges) s'étaient vu interdire une campagne d'information sur les raisons qui les ont poussés à appeler au boycott "sous prétexte que nous ne sommes pas candidats alors que nous avons suspendu (nos candidatures)", avait expliqué M. Kamougué.

Le 18 avril, ils avaient annoncé leur intention de "braver" l'interdiction pour tenir ce meeting.

AFP

La biographie du président tchadien Idriss Deby

Dans un "appel au peuple tchadien à ne pas voter le 25 avril", lu par un porte-parole lors du meeting, les trois opposants jugent que "Voter le 25 avril, c'est se suicider. C'est s'autodétruire", et invitent à "ne pas cautionner le brigandage électoral en cours", également qualifié de "cirque électoral". Ils avaient notamment demandé de nouvelles cartes d'électeurs pour la présidentielle après les législatives de février.

Le suivi du boycott est devenu l'un des principaux enjeux de l'élection alors qu'en l'absence des poids lourds de l'opposition, Deby est certain de remporter le scrutin. Vendredi, il a assuré qu'"il y aura un taux de participation supérieur au taux des élections législatives". Il a aussi estimé que le scrutin serait "crédible", accusant les opposants de refuser le scrutin parce "qu'ils sentent qu'ils seront battus".

Au meeting de l'opposition, les Tchadiens ne se sont pas déplacés en masse. "Les gens craignent pour leur vie, c'est un Etat policier, par peur de représailles", estime Chris dans la foule électrisée, taisant son nom de famille.

"Si les gens ne viennent pas, c'est qu'on est sous-informés, moi-même en passant j'ai vu les gens, sinon je n'aurais pas su. Ils ont empêché que le message passe à la radio", assure Jean-Noël.

Il ajoute: "nous sommes soumis à une dictature, soumis à la France. Si la France ne soutenait pas Deby, il n'aurait pas été élu trois fois", en 1996, 2001 et 2006 lors d'un scrutin déjà boycotté.

Les Tchadiens présents au meeting veulent tous prendre la parole pour égrainer la liste de ce qu'ils reprochent au pouvoir: chômage, notamment des jeunes, manque d'électricité et d'eau potable, misère, prix qui flambent, corruption. Ils parlent de leur volonté de changement après 20 ans sous le même régime.

Ngarlejy Yorongar, "Yoro", parle en dernier. La foule lui semble acquise lorsqu'il lance en écho aux révolutions arabes: "ce n'est pas nous, les vieux, qui allons faire la révolution, c'est vous".

Outre Deby, deux autres candidats restent en lice: le ministre Albert Pahimi Padacke, président du Rassemblement national pour la démocratie (RNDT-Réveil) et l'avocat-opposant Nadji Madou, président de l'Alliance socialiste pour un renouveau intégral (ASRI).

4,8 millions de Tchadiens sont appelés à élire leur président pour un mandat de cinq ans.

Angela Merkel recevra Mahmoud Abbas le 5 mai à Berlin

Mahmoud Abbas. Michel Euler / The Associated Press

BERLIN — La chancelière Angela Merkel recevra le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas le 5 mai prochain à Berlin, pour un entretien consacré aux problèmes du Moyen-Orient, a annoncé samedi une porte-parole du gouvernement allemand.

Cette porte-parole n'a en revanche pas voulu commenter les informations de l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" qui affirmait vendredi qu'Angela Merkel avait organisé cette rencontre pour exhorter Mahmoud Abbas à ne pas demander aux Nations unies la reconnaissance d'un Etat palestinien comme il compte le faire en septembre prochain.

Alors que les négociations de paix avec Israël se trouvent dans l'impasse depuis septembre, l'Autorité palestinienne souhaite en effet soumettre à la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU la question de la reconnaissance du futur Etat palestinien, avec ou sans accord avec l'Etat hébreu. AP

sb/v0161

L'opposition entraîne le Yémen dans la guerre, dit Saleh

Alors que les commerçants yéménites baissaient leurs rideaux pour protester contre son régime, le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a accusé samedi l'opposition d'entraîner le pays dans la guerre civile.

Dans un discours prononcé à Sanaa, la capitale, il a invité la jeunesse yéménite à constituer un parti politique conformément à la Constitution, ajoutant que son pays n'accepterait "aucune tutelle".

"Ils (l'opposition) veulent entraîner la région dans la guerre civile et nous refusons d'être entraînés dans la guerre civile", a dit Saleh.

"La sécurité, la sûreté et la stabilité sont dans l'intérêt du Yémen et dans l'intérêt de la région", a-t-il martelé.

Des manifestations inspirées des soulèvements qui ont renversé les dirigeants tunisien et égyptien se poursuivent depuis plus de deux mois au Yémen.

Presque tous les jours, des milliers de personnes manifestent pour réclamer la fin de la pauvreté endémique et de la corruption. Des dizaines de manifestants ont été tués.

Reconnaissant que les étudiants yéménites se sont inspirés des exemples égyptien et tunisien, Saleh a affirmé que la situation était très différente au Yémen mais que son gouvernement accèderait aux revendications des étudiants dans le cadre de ca Constitution et de la loi.

A Aden, ville portuaire du Sud, un correspondant de Reuters a pu constater que les neuf dixièmes environ des magasins, des marchés et des écoles étaient fermés. Les passants étaient rares dans les rues dont la circulation automobile avait pratiquement disparu.

De nombreux commerces étaient fermés à Taïz, troisième ville du pays et fief de l'opposition, et à Hodeidah, sur la mer Rouge.

La veille, les Yéménites avaient été nombreux à participer, à Taïz et Sanaa, à des manifestations rivales de partisans et d'opposants à Saleh qui a accueilli avec réserve un plan de transfert du pouvoir en trois mois présenté par le Conseil de coopération du Golfe (CCG). (voir )

La proposition des six Etats membres du CCG (alliance régionale militaire et politique) demande à Saleh de remettre les rênes du pays à son vice-président dans le délai d'un mois après la signature d'un accord.

Il devrait désigner un responsable de l'opposition pour diriger un cabinet gouvernemental intérimaire chargé de préparer l'élection présidentielle deux mois plus tard, a précisé un responsable yéménite, vendredi.

Le projet, présenté jeudi, accorde l'immunité à Saleh, à sa famille et à ses conseillers qui ne pourraient pas faire l'objet de poursuites judiciaires comme le réclament leurs adversaires.

Jason Benham; Pierre Sérisier et Nicole Dupont pour le service français

Par Reuters

Syrie: deux députés démissionnent pour protester contre la répression

DAMAS - Deux députés syriens indépendants, Nasser Hariri et Khalil Rifaï, ont déclaré samedi en direct à la télévision al-Jazira avoir démissionné du Parlement pour protester contre la répression sanglante des manifestations.

J'annonce ma démission du Parlement, a déclaré à l'antenne M. Rifai, élu de la ville de Deraa (sud), l'un des foyers de la contestation du régime. Il a expliqué son geste par son impuissance à protéger les gens qui (l')ont élu.

Peu auparavant, M. Hariri, lui aussi élu de Deraa, a également annoncé sa démission sur la chaîne, avançant le même motif. J'appelle instamment le président (Bachar al-Assad) à intervenir, a-t-il déclaré.

Au moins huit personnes ont été tuées samedi et plus de 80 vendredi dans la répression de manifestations contre le régime, dont un grand nombre dans la région de Deraa, selon des témoins et des militants des droits de l'Homme.


(©AFP /

Otages au Sahel: Aqmi veut "surtout" le départ de la France d'Afghanistan

BAMAKO (AFP)

AFP/Al-Andalus/Archives

Des otages d'Al-Qaida au Maghreb islamique le 30 septembre 2010

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui retient en otage quatre Français depuis sept mois, réclame "aussi et surtout" le départ des soldats français d'Afghanistan en plus d'une rançon de 90 millions d'euros, a appris samedi l'AFP de source proche de la médiation.

"Les gens d?Aqmi réclament aussi et surtout le départ des troupes françaises d?Afghanistan pour libérer les quatre otages français toujours détenus. Ils ont insisté sur ça", a précisé cette source proche de la médiation, composée notamment d?élus maliens et de personnalités nigériennes.

Cette exigence d'un retrait des troupes françaises d'Afghanistan avait déjà été formulée à deux reprises par le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, auquel Aqmi a fait allégeance.

Le 21 mars, la même source proche de la médiation avait affirmé à l?AFP qu' Aqmi réclamait "au moins 90 millions d'euros" et la "libération de prisonniers détenus dans plusieurs pays" en échange de la libération des Français, exigences aussitôt rejetées par la France.

Un groupe de médiateurs est actuellement dans le fief des ravisseurs dans un pays du Sahel non désigné, pour un nouveau round des négociations, a par ailleurs affirmé une source malienne proche du dossier. "Ce sont de longues et difficiles négociations. On espère très rapidement pouvoir obtenir, pourquoi pas, la libération d?une partie des otages, a-t-elle dit.

Aqmi retient en otages quatre Français qui faisaient partie d'un groupe de sept personnes enlevées le 16 septembre 2010 à Arlit, un site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger du groupe nucléaire français Areva.

Le 24 février, trois des otages (une Française, un Togolais et un Malgache), avaient été relâchés près du point de jonction des frontières de l'Algérie, du Mali et du Niger.

Aqmi dispose de bases au Mali d'où elle opère dans plusieurs pays de la zone du désert sahélo-saharien où elle commet des attentats, procède à des enlèvements, essentiellement d'Occidentaux, et se livre à divers trafics.

Mariage du prince William: la liste officielle des invités dévoilée

La monarchie britannique a publié samedi la liste des invités confirmés au mariage du prince William et de Kate Middleton le 29 avril à Londres.

Sont notamment attendus la pop star Elton John et le footballeur David Beckham.

Le compositeur et chanteur britannique Elton John, qui avait chanté «Candle in the wind» aux funérailles en 1997 de Lady Diana, la mère du prince William, sera accompagné de son mari, David Furnish.

Le réalisateur Guy Ritchie, ancien époux de la chanteuse Madonna, et l'acteur Rowan Atkinson, alias Mr Bean, présentés comme des «amis proches» des mariés, seront aussi de la noce.

Le monde sportif sera représenté notamment par le footballeur britannique David Beckham, qui avait défendu, avec le prince William, la candidature du Royaume-Uni pour la Coupe du monde de football en 2018. Il sera accompagné de son épouse Victoria Beckham, enceinte de leur quatrième enfant.


Pas d'ambassadeur de Libye


Une cinquantaine de membres de familles royales étrangères ont confirmé leur participation, dont le prince Albert de Monaco et sa future épouse Charlene Wittstock, la reine Sofia d'Espagne et le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al-Khalifa.

Le prince William et Kate Middleton, qui seront entourés de leur famille proche, ont aussi invité des anciens combattants et des représentants d'associations soutenues par le futur marié.

Tous les ambassadeurs à Londres des pays «avec lesquels le Royaume-Uni a des relations diplomatiques normales» seront parmi les invités. La formulation utilisée par le palais Saint-James, secrétariat du prince William, laisse penser que l'ambassadeur de Libye, pays où l'armée de l'air britannique participe aux bombardements sous commandement de l'OTAN, ne sera pas présent.

Le mariage du prince William et de Kate Middleton est le principal événement de la famille royale britannique depuis le décès en 1997 de Lady Diana, dans un accident de voiture à Paris. Deux milliards de téléspectateurs devraient suivre les noces, selon une estimation du gouvernement britannique.

(ats

burkina faso Rentrée du gouvernement Tiao : Les pompiers de la République affichent leur disponibilité à servir la Nation

Nommés la veille, les membres du nouveau gouvernement ont eu ce 22 avril 2011 une séance de prise contact avec leurs patrons, en l’occurrence le Président du Faso, Blaise Compaoré, et le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.

Pour cette première entrevue qui aura duré environ une heure d’horloge, reconduits comme nouveaux arrivants dans l’équipe Tiao ont tenu, à l’exception de Koumba Boly chargé de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, à faire le déplacement de Kossyam. Côté ponctualité, tout le monde a été réglo, même Me Gilbert G. Noël Ouédraogo qui est arrivé quelques minutes avant le début de la rencontre à 11 h TU.

En effet, lorsque le patron de l’ADF/RDA arrivait et était aussitôt pris d’assaut par les nombreux journalistes présents, tous les autres tenants du pouvoir exécutif avaient déjà pris place à l’intérieur de la Présidence, y compris le Chef de l’Etat et le Chef du gouvernement. Vu qu’il était le dernier attendu et prenait son temps à répondre aux sollicitations de la presse, le Directeur de la Communication et de l’Information du Premier ministère, Dr Cyriaque Paré, se décide à lui parler à l’oreille. Le ministre des Transports, des Postes et de l’Economie Numérique ne se fait pas prier. Il prend rapidement congé de ses « assaillants » et rejoint ses collègues.

S’en suit une attente quelque peu ennuyeuse et plus ou moins longue pour les hommes de média dont la plupart sont venus plus tôt occuper les lieux pour pouvoir arracher aux élus ou réélus de l’exécutif burkinabè leurs sentiments en ces instants solennels de rentrée gouvernementale. Et lorsqu’au bout d’une heure, les ministres sortent de leur entrevue, le boulot reprend de plus belle. Question à Blaise Compaoré qui se semble se féliciter du rôle joué par son Premier ministre dans la formation du gouvernement : Pensez-vous que l’équipe sera en mesure de surmonter les difficultés ?

La réponse du Chef de l’Etat tient en ces lignes : « Je crois que le peuple burkinabè aujourd’hui est conscient qu’il nous faut avancer, qu’il nous faut trouver des solutions à cette crise. Je pense que les solutions sont connues. Il faut davantage de dialogue entre les citoyens, entre les institutions. Il faut aussi s’accorder sur l’idée qu’il faut agir rapidement sur la mise en œuvre d’un certain nombre de programmes sectoriels qui touchent à la fois à la paix sociale, à l’épanouissement d’une manière générale de nos populations ». Qualifiant le nouveau gouvernement, Luc Adolphe Tiao a ces mots : « C’est une équipe de combat, de mission et d’hommes compétents. Nous allons travailler dans ce sens ».

Avant la formation de son équipe, l’ex-ambassadeur du Burkina à Paris avait émis l’idée d’un gouvernement d’ouverture. Mais, finalement, aucun représentant de l’opposition pure et dure n’en fait partie. Alors, comment l’explique t-il. A l’écouter, il y a eu bel et bien ouverture dans ce gouvernement mais, certainement pas dans le sens que chacun l’entendait et l’attendait. « C’est une ouverture. On est dans un domaine de sémantique. Je n’avais jamais précisé ce que j’entendais en parlant d’ouverture », relève t-il.

Tout comme son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, à savoir Yipènè Djibrill Bassolet, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a une ambition qui lui tient à coeur. Il s’agit, explique t-il, de travailler à soigner l’image du Burkina qui a été écornée ces derniers temps au niveau national et international afin de retrouver la confiance des partenaires et remettre le pays sur le droit chemin.

Tout en exprimant leurs reconnaissances au Président du Faso et au PM Tiao pour la confiance en eux placée, la plupart des membres du gouvernement interrogés se sont dit prêts comme des pompiers à travailler au retour de la paix, à la normalisation de la situation nationale, sans évidemment perdre de vue les défis de leurs départements ministériels.

L’on peut citer entre autres, Jérôme Bougouma, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité ; Albert Ouédraogo, ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur ; Dr Nestorine Sangaré/Compaoré, ministre de la Promotion de la Femme ; Clémence Traoré/Somé, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale ; Salif Lamoussa Kaboré, ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie ; Dr Vincent Zakane, ministre délégué chargé de la Coopération régionale.

Même le ministre délégué chargé du Budget, François Marie Didier Zoundi, exprimera son engagement à œuvrer en faveur de la paix, de la sécurité. Solidarité gouvernementale oblige donc. « On est ensemble », lancera pour sa part le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, pour traduire toute sa disponibilité à servir la cause commune, la Nation.

Grégoire B. BAZIE
Ph. Bonaventure PARE

Lefaso.net

Prix de l'essence: nécessité d'investir dans les énergies vertes

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a estimé samedi que le prix élevé de l'essence à la pompe montrait la nécessité d'investir dans les énergies vertes, à rebours du budget récemment présenté par ses adversaires républicains.

Confronté au mécontentement d'une majorité d'Américains sur sa gestion de l'économie alors que l'essence à la pompe dépasse désormais la barre symbolique des 4 dollars par gallon (3,78 litres) dans plusieurs Etats, M. Obama a concédé dans son allocution hebdomadaire que c'est un fardeau supplémentaire lorsque la situation est déjà difficile pour les ménages.

Mais le président a aussi estimé que cette situation démontrait la nécessité d'investir dans les énergies propres et renouvelables. Sur le long terme, c'est la réponse. C'est la solution pour aider les gens qui font le plein et réduire notre dépendance du pétrole venu de l'étranger, a-t-il dit.

M. Obama, engagé dans un combat avec les républicains sur la façon de réduire les déficits et la dette, a affirmé avoir proposé une approche équilibrée qui réduit les dépenses tout en investissant dans l'éducation et les énergies propres.

C'est la raison pour laquelle je m'oppose si fermement à une proposition au Congrès qui réduit de 70% nos investissements dans les énergies propres, a-t-il plaidé, en assurant qu'il était possible de réduire les déficits sans sacrifier notre avenir.

La Chambre des représentants dominée par les républicains a récemment adopté une proposition de budget 2012 prévoyant des coupes drastiques dans les dépenses de l'Etat fédéral, en particulier dans le domaine des transports et de l'environnement.

M. Obama, en déplacement cette semaine sur la côte Ouest des Etats-Unis, a fait campagne contre ce plan, qui n'a quasiment aucune chance d'être adopté par le Sénat aux mains des alliés démocrates du président.


(©AFP /

Passation de service au premier ministère : « Je ne pense pas vraiment pouvoir m’accommoder avec des personnes paresseuses », dixit Luc Adolphe Tiao

Nommé premier ministre le 18 avril dernier, Beyon Luc Adolphe TIAO a effectivement pris fonction le 22 avril. La passation de service entre le sortant, Tertius ZONGO (nommé le 04 juin 2007), et l’entrant a eu lieu au Premier ministère sous la direction du secrétaire général du gouvernement sortant, promu ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Yacouba Barry. L’heure reste au travail, peut-on comprendre dans la réaction du nouveau chef du gouvernement. Quant à Tertius Zongo, son intervention peut se résumer en deux mots : reconnaissance et disponibilité.

Après la passation de témoin sous le regard de Yacouba Barry, Tertius Zongo s’est d’abord adressé au personnel venu en grand nombre suivre le dernier acte de son passage à la primature. Il exprime sa reconnaissance au président du Faso Blaise Compaoré qui lui a permis de diriger cette institution, pendant près de quatre ans. Ensuite, il exprime sa reconnaissance aux membres des différents cabinets ministériels pour leur engagement au service de la nation. Reconnaissance aussi aux Burkinabè de l’intérieur, de l’extérieur et aux amis du Burkina Faso pour leur appui ; quelquefois dans l’anonymat. Sans oublier sa famille qui a été d’un grand soutien et d’une compréhension sans faille.

Mais, on le sait, Tertius est très croyant, il ne pouvait manquer de rendre grâce à « Dieu qui est au début et à la fin de toute chose ». Car « c’est une grâce, ce n’est pas un mérite de servir à un niveau tel que celui-là », pense-t-il. « J’ai vu cette grâce, j’ai vu cette main tendue, j’ai vu des hommes et des femmes qui ont été utilisés comme des canaux pour me permettre de faire ce travail », ajoute-t-il.

Puis, Tertius Zongo félicite Luc Adolphe Tiao, son successeur pour sa nomination au poste de Premier ministre. Un homme qu’il dit connaître depuis très longtemps et qu’il définit comme un homme patient, méthodique et grand travailleur. « Tel que je vous connais, je ne doute aucunement de vos capacités à assumer dans l’intérêt des Burkinabè cette charge exaltante mais pleine de symbole et de fierté », avoue-t-il. Il assure aussi à son successeur son soutien à chaque fois que le besoin se fera sentir.

Tertius Zongo est aussi un Premier ministre satisfait de ses collaborateurs et il a tenu à l’exprimer. « Au moment où je dois vous quitter, je demeure persuadé que vous garderez intacte cette détermination et cet engagement au côté de Son Excellence Monsieur Luc Adolphe Tiao pour continuer de consolider les bases de l’édification d’un Burkina prospère et solidaire », conclut-il.

Ses ex-collaborateurs, en signe de reconnaissance, lui ont remis un cadeau symbolisant la famille. Une façon de traduire la continuité des bons rapports.

Arrive enfin l’allocution de Monsieur Luc Adolphe Tiao, le Premier ministre entrant qui, apparemment, avait du mal à contenir son émotion. Plus tendu que son prédécesseur. Normal, car il succède à « un grand homme, un ami, un travailleur, un homme sérieux », selon ses propres termes. La tâche qui l’attend est immense et parsemée d’embûches, dans ce contexte difficile de crise sociale que traverse notre pays et il doit jouer le sapeur-pompier. L’entretien en t^tte à tête qu’il a eu avec Tertius Zongo lui permet de mesurer l’ampleur et la complexité de la tâche d’un Premier ministre. Pour réussir, il compte bien se mettre à l’école de son prédécesseur et des collaborateurs compétents, fidèles et loyaux que lui a laissés Tertius Zongo. Il dit donc privilégier l’esprit d’équipe et se rend disponible autant que faire se peut.

« Mon bureau reste ouvert ; j’espère qu’ensemble nous allons pouvoir relever le défi », déclare le nouveau locataire de l’ex-palais de Koulouba. Avec les actions déjà entreprises par Tertius Zongo et son gouvernement, « nous ne venons pas sur des ruines », se rassure M Tiao. Même si les instructions de Blaise Compaoré sont, on ne peut plus claires : œuvrer à ramener la paix sociale au BF, notre richesse principale. Et de ce fait, le PM entrant sera exigeant. Les travailleurs doivent alors retrousser les manches car « je ne pense pas vraiment pouvoir m’accommoder avec des personnes paresseuses », prévient-il avant de raccompagner l’ex-patron du gouvernement jusqu’à sa voiture.

Ainsi donc, le loquace Premier ministre Zongo n’est plus le patron du gouvernement. Il a tout de même eu le mérite de faire évoluer les mentalités au sein de la population civile sur le patrimoine de l’Etat. Il appartient à son successeur de consolider cet acquis en essayant de discipliner le monde militaire. C’est sans doute la raison pour laquelle le président du Faso « himself » s’est adjugé le poste de ministre de la défense et des anciens combattants.

Moussa Diallo
Lefasonet

Fraudes électorales en Haïti: le président élu demande de ne pas reconnaître les résultats

AFP/Getty Images

Michel Martelly élu président d'Haïti, le 20 avril 2011 après une rencontre avec Hillary Clinton à Washington

Le président élu d'Haïti, Michel Martelly, a demandé officiellement vendredi soir à la communauté internationale de "ne pas reconnaître les résultats des législatives" entachés de fraudes au profit du parti au pouvoir.

La communauté internationale était d'ailleurs sortie de sa réserve vendredi pour exiger des comptes du président haïtien sortant, René Préval, dont le parti est accusé d'avoir manipulé les résultats des législatives au risque de provoquer un regain de violence politique.

"Ces résultats sont inadmissibles et ne reflètent pas la volonté populaire", peut-on lire dans un communiqué du bureau de M. Martelly.

Depuis jeudi matin, les partisans de candidats malchanceux manifestent violemment leur mécontentement. Des affrontements se sont produits à travers le pays, à l'exception de la capitale Port-au-Prince.

Au moins un homme a perdu la vie jeudi. Vendredi, un manifestant mécontent de la défaite de son candidat a ouvert le feu sur la foule dans le centre du pays, blessant quatre personnes, a annoncé à l'AFP une porte-parole de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), Sylvie Van Den Wildenberg.

Dans d'autres zones rurales, des routes ont été bloquées par des barrages de pneus enflammés. Des maisons ont été brûlées jeudi et un hôpital envahi par la foule en colère.

Pour faire face à ces débordements, les Casques bleus de la mission de l'ONU (Minustah) sont en "alerte maximale" et "observent une vigilance soutenue", a souligné Sylvie Van Den Wildenberg.

Ces violences font suite à l'annonce dans la nuit de mercredi à jeudi des résultats finaux des élections à la Chambre des députés et au Sénat, manipulés par le parti Inité de René Préval, selon des diplomates étrangers et des élus locaux.

"Les résultats définitifs ont (...) suscité des doutes sérieux par rapport à la transparence et la légitimité du processus qui a abouti à leur publication", dénoncent les Nations unies et les principaux bailleurs de fonds d'Haïti (Brésil, Canada, Espagne, Etats-Unis, France et Union européenne) dans un texte publié vendredi.

Selon les chiffres du Conseil électoral provisoire (CEP), le parti Inité de M. Préval a amélioré de moitié sa présence à la Chambre des députés, remportant 46 sièges sur 99, et 17 au Sénat, sur 30. La formation s'est félicitée de ce score, se disant en position de force pour le choix du Premier ministre et de l'équipe gouvernementale.

Relayant les doutes de M. Martelly, plébiscité avec 67,57% des voix lors du deuxième tour de la présidentielle le 20 mars, les Etats-Unis, l'ONU et les principaux donateurs en appellent à M. Préval pour faire la lumière sur les différences constatées avec les résultats préliminaires.

"Les Etats-Unis appellent le gouvernement d'Haïti et le CEP à fournir une explication publique et approfondie à ce changement de résultat", a fait savoir le département d'Etat.

Selon des sources diplomatiques consultées par l'AFP, Inité a essayé de modifier l'issue du scrutin afin de disposer d'une majorité au Parlement et "garder le contrôle" de M. Martelly, nouveau venu sur l'échiquier politique haïtien.

Inité avait déjà été dans le collimateur des observateurs internationaux au premier tour de la présidentielle. Qualifié un temps pour le deuxième tour, le candidat du pouvoir Jude Célestin avait finalement été relégué à la troisième position au profit de M. Martelly, après que des fraudes massives eurent été constatées.

"Nous souhaitons une vérification indépendante qui devra vérifier si le vote du peuple a été respecté", a annoncé jeudi soir le président-élu, appelant M. Préval à ne pas entériner les résultats donnés par le CEP tant que les résultats de cette enquête n'auront pas été connus.

Beaucoup s'interrogeaient toutefois sur l'issue d'une telle enquête, soulignant que la Constitution haïtienne ne prévoit aucune contestation possible une fois que le CEP s'est exprimé.

L'Iran espère un "pas courageux" de l'Egypte pour rétablir leurs relations diplomatiques

AFP/Archives

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, le 23 janvier 2011 à Damas

L'Iran espère que l'Egypte fera un "pas courageux" pour rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays rompues depuis plus de trente ans, a déclaré samedi le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi cité par l'agence officielle IRNA.

"Nous avons déclaré que nous étions prêts à élever le niveau de nos relations avec l'Egypte et nous espérons que les responsables égyptiens, en tenant compte de nos échanges oraux et écrits, feront un pas courageux" dans ce sens, a déclaré M. Salehi lors d'un séminaire avec les ambassadeurs iraniens à l'étranger.

Le chef de la diplomatie iranienne a par ailleurs estimé que "les responsables égyptiens sont capables de surmonter les pressions exercées" selon lui par les Etats-Unis et Israël contre le rétablissement de relations diplomatiques normales avec l'Iran.

L'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec l'Egypte en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la reconnaissance d'Israël par Le Caire un an auparavant.

Les rapports entre les deux pays sont en dents de scie depuis trois décennies et ils ne disposent plus que de sections d'intérêts dans leurs capitales respectives.

Téhéran a toutefois multiplié les appels du pied en direction des nouvelles autorités égyptiennes installées au pouvoir depuis la chute du régime du président Hosni Moubarak en février.

L'Iran est "prêt à faire des pas en avant lorsque nos frères égyptiens seront disposés" à reprendre les relations, a réaffirmé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien Ramin Mehmanparast, en précisant qu'il n'y avait pas encore de décision sur un échange éventuel d'ambassadeurs en dépit de la multiplication récente des contacts entre les deux pays.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, avait déclaré de son côté début avril que l'Egypte était prête à ouvrir "une nouvelle page" avec Téhéran "à condition que (les relations) soient basées sur le respect mutuel de la souveraineté de l'Etat et la non-ingérence dans les affaires intérieures de quelque manière que ce soit".

État Palestinien Reconnu Unilatéralement, Provoquera la Guerre au Moyen-Orient,

État Palestinien Reconnu Unilatéralement, Provoquera la Guerre au Moyen-Orient,

Par

Thérèse Zrihen-Dvir


The Holy Land, or Palestine, showing not only the Ancient Kingdoms of Judah and Israel in which the 12 Tribes have been distinguished, but also their placement in different periods as indicated in the Holy Scriptures

Entre toutes les erreurs commises par l’Europe et les USA, la reconnaissance unilatérale d’un état palestinien en Septembre 2011, sera l’étincelle qui allumera la mèche du baril de poudre qu’est aujourd’hui le Moyen-Orient.

Le Moyen-Orient qui se restructure sous nos yeux, n’est nullement celui anticipé par le monde libre, et notamment l’Europe et les USA. Les révolutions tenant place en Afrique du Nord, en Égypte, au Bahreïn, en Libye, en Tunisie, en Côte d’Ivoire et au Yémen sont toutes gangrenées.

Parmi les rangs des manifestants, seul un aveugle ne reconnaitrait pas la présence des militants iraniens, islamiques radicaux et salafistes (sans omettre Al-Qaeda), dont le but principal n’est que de remplir le vacuum occasionné par toutes ces révolutions.

Donner un aval arbitraire à un état palestinien sans obtenir des deux partis intéressés un accord et des frontières reconnues et approuvées qui assureraient la sécurité des deux pays, ressemble à un coup de semonce précédant l’ouverture d’hostilités réelles.

Les Palestiniens chercheront à envahir les territoires occupés par les israéliens, et ces derniers, faute de mieux, se verront dans l’obligation de positionner leurs forces afin d’éviter la débandade. Ce sera évidemment le moment rêvé par les mollahs d’Iran qui n’attendent que l’occasion propice pour attaquer Israël sur tous les fronts.

Le Hezbollah du Liban viendra au secours des palestiniens, et donc visera le nord d’Israël. Gaza qui se prépare depuis longtemps à ce coup de théâtre, y mettra du sien, et les arabes israéliens vivant au sein du pays collaboreront comme de coutume.

L’Iran qui renoue en ces récents jours ses relations diplomatiques avec l’Égypte, sait d’avance, que non seulement les eaux territoriales de cette dernière lui seront ouvertes, mais aussi qu’une fraction de ses militaires les assistera dans la guérilla.

Si cette action diplomatique préconisée par l’Europe, en connivence avec les Palestiniens, vise l’anéantissement d’Israël, les mois à venir nous le confirmeront.

Mais si par contre, ce jeu de torsion de bras culmine en la révélation du véritable jeu double des palestiniens et des pays arabes, Israël, en sortira raffermi.

http://therese-dvir.com
http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

Obama condamne le régime syrien, l'accuse de chercher l'aide de l'Iran

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis Barack Obama a condamné vendredi le recours révoltant à la violence du régime syrien, qu'il a accusé de chercher l'aide de l'Iran pour réprimer son propre peuple après une journée lors de laquelle plus de 70 personnes ont été tuées.

Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts le recours à la force par le gouvernement syrien contre des manifestants. Ce recours révoltant à la violence pour lutter contre des manifestations doit cesser immmédiatement, a déclaré M. Obama dans un communiqué.

Le président américain a par ailleurs estimé que ces violences démontraient que l'annonce par le régime de la levée de l'état d'urgence n'était pas sérieuse et a directement accusé le président Bachar al-Assad de chercher l'aide de Téhéran afin de perpétrer cette répression.

Au lieu d'écouter son propre peuple, le président Assad accuse l'étranger, tout en cherchant à obtenir l'aide iranienne pour réprimer les Syriens avec les mêmes tactiques brutales que celles qui sont utilisées par ses alliés iraniens, a affirmé M. Obama.


(©AFP /

Libye: l'armée va quitter Misrata et confiera la ville aux tribus

TRIPOLI - Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi vont quitter la ville rebelle de Misrata (ouest) et devraient confier aux tribus de la région la mission de mettre fin au conflit dans cette ville par le biais de négociations ou par la force, a déclaré vendredi un haut responsable libyen.

La situation à Misrata sera résolue. Elle sera traitée par les tribus autour de Misrata et les habitants de Misrata et non pas par l'armée libyenne (...). L'armée libyenne sera hors de la situation, a déclaré le vice-ministre aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, à des journalistes.

Selon lui, la tactique de l'armée était d'avoir une solution chirurgicale mais cette solution ne marche pas avec les raids aériens de l'Otan.

Nous allons laisser les tribus autour de Misrata et les gens de Misrata traiter la situation en utilisant la force ou les négociations, a-t-il ajouté.

Selon M. Kaïm, un ultimatum avait été fixé à l'armée libyenne par le régime.

Si elle ne peut pas résoudre le problème à Misrata, alors les gens de (villes environnantes) Zliten, Tarhouna, Bani Walid et Tawargha vont s'y rendre et parler avec les rebelles. S'ils ne se rendent pas ils vont les combattre.

Misrata, troisième ville de Libye, à 200 km à l'est de Tripoli, est le théâtre depuis plusieurs semaines d'une guérilla urbaine meurtrière entre la rébellion et les forces loyales au colonel Kadhafi.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé vendredi que la situation humanitaire se dégradait à Misrata où l'accès à l'eau et les soins médicaux sont notamment devenus problématiques.

M. Kaïm a estimé par ailleurs que l'administration américaine a envoyé des drones en Libye pour assassiner les gens, accusant Washington de nouveaux crimes contre l'humanité, après ceux commis, selon lui, en Irak et en Afghanistan.

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait annoncé jeudi l'emploi par les Etats-Unis de drones armés au-dessus de la Libye, estimant qu'il s'agissait là d'une contribution modeste aux efforts de la coalition internationale.

Le vice-ministre libyen a critiqué enfin la visite vendredi à Benghazi, bastion de l'opposition à 1.000 km à l'est de Tripoli, du sénateur américan John McCain, estimant que le Conseil national de transition (CNT) de la rébellion ne représentait pas le peuple libyen et n'avait aucune autorité sur le terrain.

M. McCain qui s'est entretenu avec les responsables du CNT a appelé la communauté internationale à reconnaître le CNT comme la voix légitime du peuple libyen.


(©AFP

Mariage princier: une gréviste de la faim mexicaine a pu se rendre à Londres

AFP
Estibalis Chavez, une Mexicaine de 19 ans, le 17 février 2011 à Mexico
Estibalis Chavez, une Mexicaine de 19 ans, le 17 février 2011 à Mexico Ronaldo Schemidt AFP/Archives

Une Mexicaine de 19 ans, qui avait observé une grève de la faim pendant 16 jours en février pour tenter d'obtenir une invitation au mariage du prince William, a réussi à se faire offrir un billet d'avion pour Londres, rapporte vendredi le quotidien Milenio.

Estibalis Chavez a pris l'avion pour la capitale britannique jeudi grâce au soutien d'un homme, dont l'identité n'est pas précisée, et pourra assister de loin à la noce, ajoute-t-il.

Cette jeune étudiante avait campé sous une tente en face de l'ambassade de Grande-Bretagne à Mexico pour demander une invitation pour la cérémonie organisée le 29 avril dans l'abbaye de Westminster, mais les fonctionnaires britanniques lui avaient dit que c'était impossible.

Estibalis Chavez avait perdu 8 kilos pendant ses 16 jours de jeûne, au cours desquels elle avait également peint un portrait du prince William et de sa fiancée Kate Middleton, qu'elle voulait remettre au couple. L'ambassade lui a également opposé une fin de non-recevoir à ce sujet.

"Je suis fan de Lady Di depuis toute petite et ma mère l'était aussi (...) je me suis promis d'aller au mariage royal", avait déclaré en février à l'AFP cette habitante de la banlieue populaire de Mexico.