13 avril, 2011

Libye: le Qatar a fourni des missiles antichars Milan aux rebelles

TRIPOLI - Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères Khaled Kaaim a indiqué mecredi soir que le Qatar a fourni des missiles antichars de type Milan, de fabrication française, aux rebelles à Benghazi (est).

"Le Qatar a envoyé des missiles français Milan aux rebelles à Benghazi", a indiqué le ministre au cours d'une conférence de presse.

Il a ajouté que des experts qataris étaient sur place à Benghazi, fief de l'opposition libyenne, pour entraîner les rebelles dans le "camp de 7 avril" dans cette ville, située à 1.000 km à l'est de Tripoli.

Le Qatar et la France font partie de la coalition internationale qui mène l'intervention militaire en Libye.

(©AFP /

Hulot candidat en 2012, son projet "incompatible" avec la politique de la majorité

AFP
Nicolas Hulot déclare sa candidature à la présidentielle à Sevran, en Seine-Saint-Denis, le 13 avril 2011
Nicolas Hulot déclare sa candidature à la présidentielle à Sevran, en Seine-Saint-Denis, le 13 avril 2011 Bertrand Guay AFP

Nicolas Hulot s'est déclaré mercredi candidat pour 2012 afin de bâtir "une société nouvelle, écologique et sociale", un projet selon lui "incompatible" avec la politique de la majorité, mais il est resté flou sur ses intentions pour la primaire d'EELV.

L'animateur d'Ushuaïa a certes sollicité le soutien des écologistes, et notamment, "s'ils le souhaitent", de ses "amis" d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais n'a jamais évoqué dans son discours d'une demi-heure les primaires du parti écologiste, prévues fin juin-début juillet, auxquelles l'ex-juge Eva Joly est notamment candidate.

Il "marginalise les primaires d'EELV", a résumé le politologue Daniel Boy (Cevipof).

Pour le député Yves Cochet, un de ses partisans, "il n'y aucun problème d'aventure isolée et individuelle de Nicolas". Il va "bien évidemment rencontrer les militants d'EELV et d'autres. Et puis ensuite il y aura les primaires".

S'exprimant à Sevran, en banlieue parisienne défavorisée, M. Hulot a insisté sur l'importance de la diversité et appelé la jeunesse à l'aider pour mener à bien ce "changement de cap" souhaité.

"J'ai franchi un cap", a déclaré l'animateur télé de 55 ans, qui avait déjà songé à être candidat à l'Elysée en 2007.

"Changer de cap" est revenu comme un leitmotiv dans son discours de candidature. Après un engagement "utile", notamment avec sa fondation, sa "responsabilité maintenant est de passer à une autre étape", a-t-il dit. "J'ai donc décidé d'être candidat à l'élection présidentielle et de mettre le capital de confiance que j'ai essayé de construire au seul service du changement, avec d'autres".

"Ma seule ambition est de contribuer à ouvrir la voie d'une société nouvelle écologique et sociale", a ajouté M. Hulot devant des dizaines de journalistes.

Il a sollicité le soutien des écologistes "et notamment, évidemment s'ils le souhaitent, de ceux dont je me sens les plus proches, mes amis d'Europe Ecologie-Les Verts", mais s'est adressé plus largement à "toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas au déclin conjoint de l'humanité et de la nature".

En revanche, M. Hulot a clarifié son positionnement réclamé par certains EELV et socialistes comme Jean-Marc Ayrault: "le projet d'un nouveau modèle de développement est de mon point de vue incompatible en l'état avec les politiques que le pouvoir en place développe en France".

Sa candidature "se situe à l'opposé des choix, des méthodes et de la vision de la majorité actuelle", a-t-il insisté. Pour le député strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen, M. Hulot a clarifié en partie ses intentions et entend inscrire son projet écologique "au coeur d'un projet social". Un autre strauss-kahnien, Michel Destot, a retenu "l'incompatibilité entre les politiques menées par la majorité présidentielle et les préoccupations environnementales".

Mais M. Hulot ne veut pas donner "blanc-seing à ceux qui, à gauche ou au centre, se proposent de diriger le pays". "Dans mon esprit, il n'y aura aucun soutien automatique à qui que ce soit", a affirmé celui qui "souhaite favoriser l'émergence d'une nouvelle majorité politique". "Seul je ne pourrai rien", a-t-il martelé.

Appelant à une redistribution des richesses, de "nouvelles solidarités", notamment avec le sud, il s'en est pris au "monde opaque de la finance", au "capitalisme sauvage", évoquant également précarité, chômage, "piège de l'endettement", "perte des repères".

Après sa déclaration, Nicolas Hulot s'est esquivé par une porte dérobée, sans répondre aux questions, laissant sur leur faim les journalistes et certains habitants qui n'avaient pu approcher la star cathodique désormais candidate.

Libye: de l'argent pour les rebelles, les alliés restent divisés

AFP

(GàD) Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, le prince héritier du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani et le chef de l'Onu Ban Ki-Moon lors d'une conférence sur la Libye à Doha, le 13 avril 2011

Une conférence internationale sur la Libye a proposé une aide financière accrue à la rébellion anti-Kadhafi, mais des alliés occidentaux ont paru divisés sur d'autres mesures à adopter lors de cette conférence mercredi au Qatar.

La première réunion du Groupe de contact s'est ouverte à Doha sous la coprésidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, près de quatre semaines après le début le 19 mars d'une opération armée multinationale sous mandat de l'Onu.

L'impasse militaire entre les rebelles tenant la région de Benghazi (est) et les forces loyales à Mouammar Kadhafi retranchées dans celle de Tripoli (ouest) a fait naître au sein de l'Otan, qui dirige les opérations alliées, le spectre d'un enlisement.

Londres et Paris ont appelé à une action plus musclée de l'Alliance, mais Washington a défendu le rôle de l'organisation transatlantique qui a appelé à une solution politique, notamment la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu.

Les rebelles ont eux aussi appelé l'Otan à intensifier les frappes aériennes. "Nous voulons davantage de frappes aériennes contre les chars et les sites de lancement de missiles" de l'armée fidèle au colonel Kadhafi, a déclaré le responsable des relations extérieures du Conseil national de transition (CNT, rebelles libyens), Ali al-Issaoui.

AFP

Des enfants libyens pprès de l'avion français apportant 10 tonnes d'aide médicale à benghazi, le 13 avril 2011

A l'ouverture de la réunion, le chef de l'Onu Ban Ki-Moon a exhorté la communauté internationale à rester soudée, pour prévenir une tragédie humanitaire dans ce pays d'Afrique du Nord de six millions d'habitants.

"Il est essentiel que nous parlions d'une seule voix", a assuré M. Ban, affirmant que près de 3,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d'aide internationale.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a appelé à la mise en place d'un "mécanisme financier" alimenté par les pays du Golfe au profit des rebelles, qui tentent de mettre fin à 42 ans de règne du colonel Kadhafi.

"Nous espérons parvenir à un accord sur un mécanisme financier provisoire dans la région au profit des zones contrôlées par le Conseil national de transition (CNT) en Libye", a déclaré M. Hague.

Le prince héritier du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a lui aussi appelé à donner au peuple libyen les moyens de se défendre "pour qu'il décide de son avenir".

Une vingtaine de pays et d'organisations, dont l'Onu et l'Otan, se sont retrouvés pour cette réunion du Groupe chargé de piloter le volet politique de l'intervention multinationale autorisée le 17 mars par l'Onu.

Entre-temps, les forces rebelles ont repris la ville d'Ajdabiya (est) -à 160 km au sud de Benghazi, fief des insurgés-, noeud routier stratégique théâtre de combats meurtriers ces derniers jours, mais les unités pro-Kadhafi y maintenaient leur pression par des tirs d'artillerie sporadiques.

AFP

Personnel médical devant l'hôpital d'al-Hekma attendant l'arrivée de blessés à Misrata (Libye), le 13 avril 2011

A Misrata, enclave rebelle, à 200 km à l'est de Tripoli, la situation était critique pour les 300.000 habitants, assiégés et bombardés depuis sept semaines. L'UE envisage l'ouverture d'un couloir humanitaire maritime sous protection militaire pour aider la population.

Avant l'ouverture de la réunion, les rebelles libyens avaient indiqué qu'ils voulaient une plus ample reconnaissance, mais aussi des armes et de l'argent.

Leur porte-parole Mahmoud Chammam a indiqué à l'AFP que le CNT attend "une assistance militaire", et "une protection des civils libyens bombardés" par les forces loyalistes.

M. Chammam a aussi insisté sur la libération de fonds libyens, notamment quelque 30 milliards gelés aux Etats-Unis dans le cadre des sanctions internationales prises contre le régime du colonel Kadhafi.

Des ministres européens ont laissé paraître les divergences apparues au sein du camp occidental dans la crise libyenne.

Selon un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Rome considère que la résolution 1973 de l'Onu permet la fourniture d'armes aux rebelles, qui "est clairement un sujet de discussion".

Le ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanackere qui représente son pays et les Pays-Bas à Doha a toutefois rétorqué que "les résolutions de l'Onu prévoient de protéger les populations civiles, mais pas de les armer".

Alors que Londres et Paris veulent une intervention plus musclée de l'Otan, le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen a répété à Doha qu'il n'y avait "pas de solution militaire" au conflit.

Et le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a affirmé que son pays, non plus, ne "voit pas de solution militaire" en Libye.

Pour le britannique M. Hague, la réunion de Doha doit accroître les pressions sur le colonel Kadhafi. "Les pressions pour le départ de Kadhafi vont s'intensifier au cours de la réunion aujourd'hui. Il est impossible pour quiconque d'envisager un avenir viable pour la Libye avec le colonel Kadhafi au pouvoir", a-t-il déclaré.

PARIS - Un bijoutier tué dans le braquage de sa boutique à Paris

PARIS - Le gérant d'une bijouterie a été tué mercredi par des coups portés à la tête lors du braquage de sa boutique dans le VIIIème arrondissement de Paris, un petit établissement peu sécurisé et déjà braqué il y a trois semaines, a-t-on appris de sources policières.

"Le braquage a eu lieu entre midi et 14H00", a expliqué sur place à des journalistes Pascal Disant du syndicat Alliance Police nationale. Le braquage a probablement été commis par une ou deux personnes.

La victime, un homme de 57 ans, était le propriétaire de cette toute petite bijouterie, sise 33 boulevard des Batignolles. Son épouse était partie déjeuner et, à son retour, a retrouvé son mari étendu dans l'arrière-boutique avec une plaie à la tête, a précisé une source policière.

"Il a pris des coups violents à la tête, provoqués par une arme à feu ou une arme blanche. Il n'a pas été tué par un tir d'arme à feu", a ajouté M. Disant.

Il y a trois semaines, la bijouterie avait déjà été victime d'une braquage, commis par deux personnes à scooter et qui ont été depuis interpellées. C'est l'épouse du gérant qui était présente à ce moment-là.

L'établissement ne disposait pas de sas d'entrée et avait des "moyens de sécurité limités", a expliqué M. Disant. "Les coffres sont vides. C'est sûr qu'on attire les voyous avec ce type d'établissements, d'autant que le cours de l'or est haut", a-t-il ajouté.

Un périmètre de sécurité a été établi pendant l'intervention de la police scientifique, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une enquête de voisinage va être lancée pour identifier de possibles témoins.

En 2010, le nombre des vols à main armée en France visant les bijouteries est passé de 239 à 299, soit une augmentation de 26% par rapport à 2009, selon l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO).

© 2011 AFP

Libye: Juppé évoque un cessez-le-feu sous conditions

DOHA - Le Groupe de contact sur la Libye souhaite s'acheminer vers "un cessez-le-feu" sous condition d'un retrait des troupes du régime libyen "des villes qui ont été envahies", a déclaré mercredi à Doha le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.

"Nous souhaitons nous acheminer vers un cessez-le-feu mais à condition que ce soit un vrai cessez-le-feu réellement contrôlé, pas simplement l'arrêt des tirs", a dit M. Juppé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Groupe de contact sur la Libye.

Il a précisé qu'un tel cessez-le-feu devrait, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, comprendre "le retrait des troupes (du colonel Mouammar) Kadhafi des villes qui ont été envahies et le retour de ses forces dans leurs casernes".

(©AFP

Etats-Unis: Obama présente ses solutions contre le déficit à un moment délicat

WASHINGTON (AFP)

AFP

Barack Obama le 12 avril 2011 à Washington

Barack Obama va devoir à la fois réfuter les arguments de ses adversaires républicains et ménager son électorat démocrate en présentant mercredi ses solutions contre le déficit et la dette, thématique qui risque de dominer la campagne présidentielle de 2012 en train de s'amorcer.

Le président des Etats-Unis va prononcer en début d'après-midi un discours à Washington afin de définir une stratégie de réduction des déficits "sur la base des valeurs de prospérité et de responsabilité partagées" et via une "approche équilibrée", a indiqué un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

De même source, le président énoncera quatre moyens pour y parvenir: "des dépenses restant basses, des économies supplémentaires dans notre budget de Défense, la réduction des dépenses de santé superflues tout en renforçant (les programmes publics) Medicare et Medicaid, et une réforme (du code) des impôts".

Ce discours sur une vision à moyen terme intervient alors que l'accord budgétaire avec les républicains au titre du solde de l'exercice 2011 n'a pas encore été formellement entériné au Congrès.

Les négociations acharnées avant cet accord vendredi dernier entre M. Obama et ses alliés démocrates d'une part, et les républicains contrôlant la Chambre des représentants de l'autre, ont donné un avant-goût des batailles législatives à venir sur l'adoption d'un budget 2012 et le relèvement du plafond de la dette.

Le 5 avril, les républicains de la Chambre ont présenté une proposition de budget pour l'exercice 2012, qui appelle à des réductions d'impôts pour les entreprises et les Américains les plus riches et préconise la privatisation de programmes d'assurance-maladie publics.

M. Obama devrait réfuter cette méthode. "Nous pouvons vivre selon nos moyens sans faire peser de fardeaux sur la classe moyenne et les personnes âgées, ou en restreignant notre capacité à investir dans l'avenir", a indiqué le responsable américain.

Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 1.600 milliards de dollars cette année. La dette, nourrie en partie par le plan massif de relance de l'économie en 2009 mais aussi les guerres en Afghanistan et en Irak, s'établit déjà à plus de 14.000 milliards et va dépasser les 100% du PIB pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.

Si la Maison Blanche souhaite demander des efforts aux contribuables les plus aisés, M. Obama a déjà dû céder du terrain à ce sujet en décembre, en concédant aux républicains une prolongation temporaire des cadeaux fiscaux hérités de son prédécesseur George W. Bush.

Depuis la défaite de son camp aux législatives de novembre 2010 et encore depuis qu'il s'est déclaré le 4 avril candidat à sa réélection en 2012, M. Obama insiste sur la nécessité de protéger les investissements dans les infrastructures, la formation et la recherche.

Le discours de M. Obama aura lieu alors que démocrates et républicains doivent aussi se mettre d'accord sur le relèvement du plafond de la dette d'ici au 16 mai, faute de quoi les Etats-Unis ne seront pas en mesure de payer leurs intérêts, ce qui serait "apocalyptique", selon la Maison Blanche. Les républicains réclament de nouvelles coupes budgétaires en échange de ce vote.

Avant son discours, prévu à 13H35 (17H45 GMT) à l'université George-Washington, M. Obama doit recevoir dans la matinée les dirigeants républicains et démocrates du Congrès, selon la Maison Blanche.

Libye: groupe de contact décide d'aider financièrement les rebelles

DOHA - Le Groupe de contact sur la Libye a décidé de mettre en place "un mécanisme financier temporaire" pour aider le Conseil national de transition, organe représentant les rebelles qui contrôlent l'Est du pays, selon le texte du communiqué final de sa réunion mercredi à Doha.

Le groupe a décidé "la mise en place d'un mécanisme financier temporaire pour doter le Conseil national de transition et la communauté internationale de moyens de gérer les aides et répondre aux besoins urgents" des régions contrôlées par la rébellion, selon ce communiqué.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague avait proposé lors de la réunion de Doha la mise en place d'un "mécanisme financier régional" au profit des rebelles.

(©AFP /

L’actionnariat populaire, une opportunité pour l’Afrique de l’Ouest

Le rôle du marché financier et particulièrement de la BRVM est de mobiliser l’épargne sous - régionale dans le souci prioritaire de financer à coût réduit, le développement des entreprises et des Etats, donc, des économies des pays membres. Comment faire de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) une source supplémentaire de financement qui participe de façon efficace au développement des économies dans l’espace UEMOA ? Une solution possible pourrait être l’actionnaire populaire.

Dans le contexte africain, l’actionnariat populaire peut paraître voué à l’échec. Mais il pourrait être aujourd’hui un des axes majeurs du développement des marchés financiers africains car cet actionnariat semble rencontrer une véritable adhésion populaire, en particulier auprès des cadres urbains. Mais son succès dans des pays comme le Sénégal ou le Botswana, doit surtout aux politiques. Ils y ont vu l’instrument nécessaire à la mise en place des privatisations. Favoriser la participation de la population à l’introduction en bourse d’une société permet à la fois d’atteindre des objectifs économiques et politiques – de gagner durablement le soutien populaire tout en développant de nouveaux produits d’épargne.

1. L’actionnariat populaire, un outil pour financer le développement

Une étude récente conduite par Grout et Alii (2009) dresse un panorama de l’actionnariat populaire dans les pays développés et en développement. Si les résultats individuels sont très certainement discutables – du fait de l’absence de données fiables dans de nombreux pays – l’analyse d’ensemble est pertinente. Les taux de pénétration des marchés boursiers dans la population sont compris entre 10 et 20 % pour les pays développés, entre 2 et 8 % pour les pays émergents (ou d’Europe orientale) et entre 0 et 3 % pour les pays pauvres. La situation africaine, telle qu’elle apparaît dans cette étude, est dans l’ensemble difficile, mais bien peu conforme aux à priori (un pays comme l’Afrique du Sud compte proportionnellement plus d’actionnaires que l’Espagne) sont tout à fait honorables comparés à ceux de pays à revenus moyens. Ces chiffres sont d’autant plus intéressants qu’ils s’appliquent à des pays où les écarts de richesse sont très importants et où l’investissement à travers des fonds ou des structures collectives de placement – les principaux vecteurs de l’investissement boursier dans les pays développés – est rendu difficile voire impossible du fait de la faible sophistication des marchés. Les études de corrélation montrent d’ailleurs, de manière assez contre-intuitive, que la plupart des déterminants macroéconomiques influencent peu le succès de l’actionnariat populaire dans un pays : c’est particulièrement le cas pour le coefficient de Gini, notamment, qui mesure les écarts de revenus. Le seul critère influent est le PIB par habitant, porté dans les pays riches par les très forts taux d’actionnariat.

Une vision « obligataire »

Le phénomène de l’actionnariat populaire en Afrique – bien que d’ampleur encore limitée – est donc une réalité. Cet actionnariat s’est développé dans un environnement difficile : ces places boursières émergentes sont peu liquides et par nature risquées, les taux d’épargne de ces pays sont très faibles – même si l’épargne informelle, difficile à estimer avec précision, est significative.

Là encore, malheureusement, il n’existe que très peu d’études sur les comportements des actionnaires individuels africains. Les données issues des expériences de terrain donnent néanmoins quelques indications sur leur identité ; il s’agit principalement de cadres urbains, appartenant à la classe moyenne – voire aisée –, travaillant aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Pour la grande majorité d’entre eux, cet investissement est vu comme un placement à long terme, destiné à fournir des revenus réguliers, sous la forme de dividendes, permettant ainsi de constituer un pécule pour la retraite.

Cette vision quasi « obligataire » de l’investissement en actions se reflète dans certaines grandes caractéristiques des bourses africaines : taux de rendement sur dividendes très élevé (trois à quatre fois plus qu’en Europe) et souvent supérieur au marché monétaire, liquidité très faible. Le sentiment qui lie ces actionnaires à l’entreprise est beaucoup plus fort qu’en Europe – comme en témoignent les taux de participation très élevés aux assemblées générales.

Cette conception de l’actionnariat, toutefois, a tendance à évoluer depuis quelques années, à la faveur du développement des margin loans (prêts permettant l’achat d’actions), proposés massivement au Nigeria. Ce type de financement favorise naturellement des logiques et des comportements « de court terme », et peut créer un risque systémique majeur dans des marchés peu liquides. La crise récente de la bourse au Nigeria, largement causée par les margin loans, devrait d’ailleurs conduire les régulateurs à plus de rigueur. Quoi qu’il en soit, d’une manière générale, l’investissement boursier en Afrique reste un produit d’épargne longue attractif et adapté aux caractéristiques du continent, dans un univers financier ne proposant que très peu de choix au petit épargnant.

2. L’actionnariat populaire au service d’objectifs politiques

Le développement de l’actionnariat populaire africain est essentiellement le résultat de la volonté politique – celle, en particulier, qui a permis la mise en oeuvre dans les années 1990 et 2000 de programmes de privatisation inspirés par les grands bailleurs de fonds. À l’image de pays comme la France à la fin des années 1980, de très nombreux gouvernements africains ont ainsi utilisé l’arme boursière pour promouvoir leur programme de privatisation et y associer la population.

La Côte d’Ivoire enregistre dans les années 1990 une vingtaine d’opérations de ce type ; le Sénégal, le Kenya, le Nigeria, la Zambie et le Ghana mettent en place des opérations similaires – ce qui explique, pour le Ghana, le taux particulièrement élevé d’actionnaires. Si les montants levés sont modestes – proportionnés à la taille de ces économies –, la cible reste la même : le grand public. L’introduction en bourse de l’ONATEL au Burkina Faso au début de l’année 2009 illustre bien les raisons qui poussent les autorités de ces pays à soutenir autant l’actionnariat populaire.

L’ONATEL, entreprise nationale de télécommunications en position de monopole, est partiellement cédée en 2006 à Maroc Telecom (groupe Vivendi) dans le cadre d’une opération de privatisation. Cette société rentable, renommée, fleuron du secteur public, était le candidat idéal pour une introduction en bourse, mais sa cession à un groupe étranger a provoqué un intense débat politique au Burkina Faso. L’opération d’introduction en bourse a donc été envisagée par les autorités autant comme une opération financière (l’État a cédé 20 % de son capital via cette méthode) que comme une opération de communication politique et de promotion de l’identité nationale. Elle s’est accompagné d’une grande campagne audiovisuelle tournée principalement vers le grand public – visant autant à justifier l’opération de privatisation qu’à promouvoir ONATEL – à qui ont été proposés alors des conditions de prix préférentielles (« l’ONATEL aux Burkinabès ») et un accès prioritaire aux actions.

L’opération, qui visait à lever 29 milliards de francs CFA (un peu plus de 44 millions de dollars canadiens), pilotée évidemment par la seule société de bourse nationale – la SBIF – a été un succès : le taux de sur souscription a été de 140 %, et 73 % des fonds levés ont été placés au Burkina Faso auprès de 3300 actionnaires locaux. Ce dernier chiffre peut paraître faible, pour un pays de 14 millions d’habitants ; mais il devient respectable s’il est comparé au nombre de burkinabé titulaires d’un emploi formel – seulement 200 000 personnes qui ont, pour la plupart, un salaire mensuel à peine supérieur au prix d’une action ONATEL (environs 85 $ CAD). L’objectif a donc été parfaitement atteint : l’ONATEL est redevenue, dans l’esprit des Burkinabè, une « société nationale ». Une partie non négligeable des citadins aisés, désormais actionnaires, se sentira donc associée aux succès de l’entreprise. Aucune action promotionnelle classique n’aurait pu obtenir ce résultat – la force du lien actionnarial (et des dividendes) assurant au message une rare longévité.

Conclusion

Dans un contexte de contraintes financières l’organisation d’un marché financier régional permet une allocation efficiente des ressources dans la perspective de l’intégration économique.

Du point de vue économique, la diversification des systèmes financiers permet de mieux amortir les chocs aussi internes qu’externes. L’existence d’un marché des capitaux favorise une meilleure mobilisation de l’épargne intérieure et permet de canaliser cette dernière vers les investissements à haut rendement. Le marché financier régional constitue un vecteur de croissance et d’incitation à une bonne gestion.

C’est un outil appréciable pour le financement long des entreprises et un moyen de rappel dans la zone, des capitaux placés à l’étranger et de placement des excédents de trésoreries des ménages et des investisseurs institutionnels. Aujourd’hui encore, l’Afrique reste pauvre et très peu bancarisée. Le développement d’un actionnariat populaire nécessite l’existence de marchés financiers relativement sophistiqués mais aussi une capacité d’épargne élevée de la part de la population – son implantation peut donc, en Afrique, sembler vouée à l’échec. Cependant, malgré ce contexte difficile, l’actionnariat populaire constitue pour la plupart des gouvernements et des autorités boursières des pays en développement l’un des principaux axes de renforcement de leurs marchés financiers. Il pourrait aussi être utiliser comme un véritable outil de communication au service des programmes de privatisation. Si, bien peu d’études se sont attachées à étudier l’actionnariat populaire dans ce contexte, il semble pourtant essentiel d’en analyser l’importance. Il s’agit de ne pas négliger, alors, sa dimension politique et de montrer comment – par divers biais – il peut éventuellement favoriser le développement des pays les plus pauvres.

Gino ALAVO Chargé d’études chez Médicis Consulting Cotonou-Paris


© Copyright 24 heures au Benin

Côte d`Ivoire: Laurent Gbagbo transféré vers le nord du pays (ONU)

L`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté lundi à Abidjan, a été transféré mercredi par hélicoptère dans le nord du pays, a annoncé à l`AFP le porte-parole de la mission des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré.

"L`hélicoptère transportant Laurent Gbagbo a décollé à 12H40 (locales et GMT), direction le nord du pays", a déclaré Hamadoun Touré, sans préciser sa destination.

Un peu plus tôt, le nouveau président ivoirien Alassane Ouattara avait indiqué au cours d`une conférence de presse que M. Gbagbo avait quitté l`hôtel d`Abidjan où il était assigné à résidence, pour une destination inconnue, en Côte d`Ivoire.

"A l`heure où je vous parle, Monsieur Laurent Gbagbo n`est plus à l`hôtel du Golf, il est en Côte d`Ivoire, bien sécurisé", a déclaré M. Ouattara.

M. Gbagbo, qui avait refusé pendant quatre mois de reconnaître sa défaite à la présidentielle, avait été arrêté lundi dans la résidence présidentielle et conduit dans la foulée à l`hôtel du Golf, quartier général de M. Ouattara.

Le chef de la diplomatie libyenne arrive en Tunisie pour Chypre

TUNIS - Le nouveau ministre libyen des Affaires étrangères Abdellatif Laabidi est arrivé mercredi en Tunisie afin de se rendre à Chypre, a indiqué l'agence officielle tunisienne TAP.

Nommé récemment en remplacement de Moussa Koussa, qui a fait défection à Londres, le chef de la diplomatie libyenne "est entré mercredi matin en territoire tunisien via le point de passage de Ras Jedir, en direction de l'aéroport international de Djerba-Zarzis pour se rendre en Chypre", rapporte la TAP.

(©AFP /

Les Palestiniens demandent 5 milliards de dollars sur trois ans pour créer un Etat indépendant

Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, doit présenter ce mercredi à Bruxelles aux pays donateurs les bases d'un plan d'investissement. Ce dernier est établi à cinq milliards de dollars pour les trois prochaines années, nécessaire selon lui à la création d'un Etat palestinien indépendant.

Dans ce plan de développement, dont Reuters s'est procuré une copie, l'Autorité palestinienne dit avoir besoin de 1,467 milliard de dollars cette année, de 1,754 milliard en 2012 et de 1,596 milliard en 2013.

Un initiative irréaliste selon Israël

«Nous avons distribué ce plan aux donateurs et ils l'ont bien accueilli», a déclaré le ministre palestinien de la Planification, Ali al Djarbaoui. Les détails du plan seront présentés de manière plus formelle aux pays donateurs en juin lors d'une conférence internationale.

Les dirigeants palestiniens souhaitent demander en septembre à l'assemblée générale de l'ONU de reconnaître un Etat palestinien en Cisjordanie et aussi dans la bande de Gaza, contrôlée depuis juin 2007 par les islamistes du Hamas.

Israël, pour sa part, juge irréaliste cette initiative et insiste pour que soit avant tout signé un traité de paix prévoyant la création d'un Etat palestinien. Pour l'instant, 110 pays ont reconnu la Palestine en tant qu'Etat, soit plus de la moitié des membres des Nations unies.

Reuters

FMI: l'état des banques européennes menace la stabilité financière du monde

WASHINGTON - L'état précaire des banques européennes est la principale menace à la stabilité du système financier mondial, et va exiger de leur trouver des capitaux neufs, a affirmé mercredi le Fonds monétaire international.

Dans son "Rapport sur la stabilité financière dans le monde", le FMI fait l'état des lieux des tensions en Europe, entre des Etats qui luttent pour redresser leurs finances publiques et un secteur bancaire gravement endommagé par la crise financière mondiale.

"Beaucoup d'institutions financières, en particulier les banques européennes les plus faibles, sont prises dans un tourbillon de pressions liées les unes aux autres qui intensifient les risques pour le système dans son ensemble", a-t-il constaté.

Avec la crise financière, "les banques ont cherché à élever à la fois la qualité et la quantité de leurs fonds propres, mais les progrès ont été inégaux, les banques européennes étant généralement en retard sur les américaines", a rappelé le Fonds.

Et "les faiblesses et vulnérabilités structurelles subsistant dans la zone euro constituent toujours des risques importants s'ils ne sont pas résolus de manière globale", a-t-il poursuivi.

Selon lui, "dans les quelques mois à venir, le défi le plus urgent est le financement des banques et des Etats, en particulier dans certains pays vulnérables de la zone euro".

"Ces faibles niveaux de fonds propres rendent certaines banques allemandes, ainsi que les caisses d'épargne italiennes, portugaises et espagnoles en difficulté, vulnérables à de nouveaux chocs", a-t-il détaillé.

L'Europe n'échappera pas, d'après les experts du FMI, à une restructuration des banques non viables, et une recapitalisation de celles qui le sont. Or "il est probable qu'il faudra qu'une partie de ce capital vienne de sources publiques", ont-ils avancé.

Le FMI a suggéré d'autres pistes auparavant: réduire les dividendes, mettre en réserve "une plus grande part des bénéfices", ou encore "réduire les bilans de manière progressive" en évitant de vendre des actifs en urgence, ce qui ne ferait qu'aggraver le problème global.

A un niveau mondial, "les banques sont face à un mur de dette qui parvient à maturité, avec 3.600 milliards de dollars à rembourser dans les deux prochaines années. Les exigences de refinancement de la dette bancaire sont les plus prononcées pour les banques irlandaises et allemandes", ont calculé les auteurs.

Ils laissent entendre que sans un secteur financier plus solide, l'Europe risque de rester à la traîne en matière de croissance.

"De lourds fardeaux de dette pèsent sur l'activité économique et menacent la stabilité financière en fragilisant les bilans. Quand la dette est à des niveaux élevés, sa viabilité devient de plus en plus sensible aux évolutions des coûts de financement", ont-ils expliqué.

(©AFP /

L'Allemagne expulse cinq diplomates libyens

Berlin a décidé d'expulser cinq diplomates libyens pour avoir exercé des pressions sur des Libyens vivant en Allemagne, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères. Les cinq diplomates ont sept jours pour quitter le territoire allemand.

L'office fédéral de protection de la constitution accuse depuis longtemps les services secrets libyens d'exercer des activités illicites en Allemagne, notamment contre des groupes d'opposition libyens. L'ambassadeur libyen en Allemagne a également été convoqué par le ministère des Affaires étrangères.

Reuters

Le Premier ministre turc accuse la France de violer la liberté de culte

Le Premier ministre turc a accusé ce mercredi la France de violer la liberté de culte. Recep Tayyip Erdogan, qui intervenait devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, n'a pas précisé ses griefs à l'égard de Paris, mais sa déclaration survient deux jours après l'entrée en vigueur en France de l'interdiction du voile intégral dans l'espace public.

«Aujourd'hui en France, il n'y a pas de respect pour la liberté de religion individuelle», a-t-il répondu à un parlementaire finlandais, qui critiquait le système électoral turc. «Que ceux qui veulent juger la Turquie commencent par se regarder eux-mêmes», a ajouté le chef de l'AKP, parti islamiste démocrate et pro-européen au pouvoir depuis huit ans.

La laïcité, «un héritage venu de la France»

Dans son discours, Recep Tayyip Erdogan, dont le pays assume la présidence tournante du Conseil de l'Europe, a également évoqué la laïcité, rappelant que la Turquie était le seul pays musulman à l'avoir adoptée dans sa constitution. «Un héritage qui nous vient de la France», a-t-il souligné.

«Il est tout à fait ironique de voir que la laïcité est aujourd'hui un élément de débat en Europe et porte atteinte à certaines libertés», a-t-il enchaîné, une allusion au débat sur la laïcité organisé le 5 avril dernier par l'UMP.

Avec Reuters

Madonna compte délaisser la Kabbale

actustar.comMadonna compte délaisser la Kabbale Photo:Starface

Madonna aurait-elle viré de bord ? Selon des informations publiées dans le quotidien britannique The Mirror, la chanteuse américaine s'apprêterait à laisser de côté la Kabbale pour se tourner vers l'Opus Dei, une institution secrète de l'Eglise catholique. Vendredi dernier, la star aurait passé une bonne partie de la journée avec des prêtes afin de poser ses questions au sujet de cette organisation.

Après quinze ans de fidélité à la Kabbale, il semblerait que Madonna souhaite se retirer loin du scandale. En effet, des leaders du mouvement auraient été accusés d'avoir vidé les caisses de l'association de la chanteuse, Raising Malawi, pour construite une école pour filles.

Si la Madonne compte changer de secte, elle construira bel et bien une école pour filles au Malawi. Dans une interview accordée au magazine Us Magazine, Liz Rosenberg, la porte-parole de la chanteuse, a fait taire les rumeurs concernant l'échec du projet, les qualifiant de "délirantes et totalement fausses".

Skyrock est mis en vente

Alors qu'un conflit oppose Pierre Bellanger et son actionnaire majoritaire, un mandat de vente de tout où partie du groupe a été confié à la banque d'affaires de Jean-Marie Messier.

Alors que la radio connaît un contexte agité, L'Express est en mesure de révéler qu'un mandat a été confié à Jean-Marie Messier et à sa banque d'affaires, Messier et Maris, pour étudier la vente de tout ou partie du groupe Skyrock. Pierre Bellanger, le fondateur, actionnaire et président historique de Skyrock depuis 1986, aurait également donné son accord pour cette cession. Plusieurs groupes pourraient être intéressés par la reprise de la radio et de ses blogs, comme NextRadio, TF1 ou encore le groupe Bolloré.

Selon la dernière vague Mediamétrie de novembre-décembre, l'audience cumulée de la radio est de 7,6 % (en hausse de 0,1 % par rapport à l'année précédente), soit la sixième radio française, et la deuxième musicale.

Une information qui intervient alors que Skyrock est dans la tempête। Pierre Bellanger, le fondateur et président historique de Skyrock depuis 1986, est en conflit ouvert avec son actionnaire majoritaire, Axa Private Equity, qui a décidé de lui adjoindre Marc Laufer, un ancien de l'équipe d'Alain Weill। Pierre Bellanger, également actionnaire, demeurerait malgré tout président du groupe de radio. Ce dernier ne s'est pas moins retranché dans son bureau, et l'accès de la radio a été interdit à Laufer.

lexpress.fr

Les origines troubles de Facebook

Bien qu'une cour d'appel vient de donner raison au créateur du réseau social, la publication d'e-mails continue de faire apparaître Mark Zuckerberg comme peu scrupuleux.

Mark Zuckerberg, co-fondateur et PDG de Facebook (AFP) Mark Zuckerberg, co-fondateur et PDG de Facebook (AFP)

Après "The social network", les origines tumultueuses de Facebook continuent de déchaîner les passions, au fil des procédures judiciaires.

Sur le même sujet

Dernière en date, lundi 11 avril, une cour d'appel de Californie a tranché en faveur du réseau social aux 600 millions d'inscrits en validant, une nouvelle fois, l'accord conclu entre Mark Zuckerberg et ses anciens camarades d'université qui s'estiment lésés.

Les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, étudiants à Harvard avec Mark Zuckerberg lors de la création de Facebook en 2004, estiment que celui-ci leur aurait volé l'idée d'un réseau social.

"Les [frères Cameron et Tyler] Winklevoss ne sont pas les premiers plaignants confrontés à un concurrent qui a mieux réussi qu'eux à essayer ensuite d'obtenir en justice [le succès] ce qu'ils n'ont pas obtenu sur le marché", ont souligné trois juges de cour d'appel. Mais "il vient un moment où il faut mettre fin à un litige", ont-ils ajouté les juges. "Ce moment est venu."

"J'ai rencontré deux étudiants [et] bloqué leur avance"

Nouveau rebondissement mardi avec Paul Ceglia, ancienne relation professionnelle de Mark Zuckerberg, qui vient de publier une douzaine d'e-mails datés de juillet 2003 à juillet 2004 où le PDG du réseau social apparaît comme peu scrupuleux.

Dans un e-mail daté du 22 novembre 2003, Mark Zuckerberg raconterait à Paul Ceglia : "J'ai récemment rencontré deux étudiants ici à Harvard qui prévoient de lancer un site très similaire au nôtre. Si nous n'avançons pas vite, nous pourrions perdre l'avantage que nous aurions en étant les premiers. J'ai bloqué leur avance pour le moment".

D'après le livre et film "The social network", Mark Zuckerberg a commencé à travailler sur son site en septembre 2003, au moment même où il avait promis d'aider sur un projet similaire les frères Winklevoss et Divya Narendra, avant de les trahir. Une vision "négative et erronée", avait critiqué le directeur de la stratégie du réseau social, Elliot Schrage.

Facebook les avait dédommagés à hauteur de 20 millions de dollars en cash et 45 millions de dollars en actions, lors d'un accord confidentiel conclu en 2009.

Ceglia revendique 50% des intérêts de Zuckerberg

De son côté, Paul Ceglia fait aujourd'hui valoir, sur la base d'e-mails, qu'il a droit "à 50% de la valeur totale des intérêts de Zuckerberg" dans Facebook.

Dès le 28 avril 2003, soit près d'un an avant le lancement de Facebook en février 2004, Mark Zuckerberg se serait engagé par contrat à se faire rémunérer 1.000 dollars en échange du développement avant le 1er janvier 2004 d'un site internet, dont le titre aurait été "The face book". Mark Zuckerberg aurait concédé "50% de la propriété" de Facebook à Paul Ceglia, qui au total a fourni 2.000 dollars.

Paul Ceglia a déposé une plainte devant un tribunal fédéral de New York.

"Depuis le début, nous disons que les affirmations de cet escroc sont ridicules et cette nouvelle plainte ne vaut pas mieux", rétorque un avocat de Facebook, Orin Snyder. "Il s'agit d'un procès frauduleux intenté par un repris de justice et nous avons hâte de nous défendre au tribunal", ajoute-t-il.

Business Insider, qui publie ces e-mails, estime que "ces e-mails ne semblent pas être des 'faux'" et souligne que Paul Ceglia ne prendrait pas le risque de produire des faux dans une affaire aussi importante, tout comme le cabinet d'avocats DLA Piper qui le représente.

L'enjeu est potentiellement énorme. La valeur de Facebook, encore non côté en bourse, est évaluée par la presse autour de 65 milliards de dollars. Affaire à suivre...

Nouvelobs.com

burkina faso PLAINE AMENAGEE DE NIONFILA : Des producteurs demandent le départ des encadreurs

Plus de 400 producteurs, établis sur la plaine aménagée de Nionfila dans la commune rurale de Douna, située à une dizaine de kilomètres de Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba, ont battu le pavé le mercredi 6 avril 2011 jusqu’à Sindou. Objectif, transmettre au haut-commissaire, Anatole Yabré, une lettre dans laquelle ils protestent contre les agissements de leurs encadreurs et du comité dirigeant. Dans cette lettre, et à partir de leurs déclarations sur place au haut-commissariat, les producteurs se disent désabusés. Ils accusent le comité d’irrigants présidé par André Kara et l’équipe d’encadreurs avec, à sa tête, Mamadi Bélem, de spolier les producteurs.

A notre arrivée à Douna, rien ne laissait voir qu’une grande manifestation se déroulait. La ville était plutôt calme et chacun vaquait à ses occupations. Notre premier interlocuteur, un mécanicien de motos, nous dira que plusieurs centaines de producteurs de la plaine de Nionfila se sont effectivement réunis dès 7 h le matin à la préfecture avant de mettre le cap sur Sindou. Parmi eux, confie-t-il, il y a des femmes, des vieux et des enfants. De mémoire d’homme, fait-il savoir, c’est la première fois qu’il y a une marche de protestation à Douna. Alors, nous avons mis le cap à notre tour sur la cité des pics.

Au haut- commissariat, où nous sommes arrivés vers 11 h et demi, les manifestants étaient effectivement présents dans la cour aussi nombreux comme nous l’avait dit notre témoin de Douna. Le premier responsable de la province, Anatole Yabré, ayant décidé de s’entretenir sur le champ avec eux. Celui-ci avait à ses côtés le secrétaire général de la province, un officier de la police et le commandant de compagnie de la gendarmerie. Face à lui se trouvaient assis sur un banc des notables de Nionfila. Les autres, visiblement plus jeunes, avaient formé un cercle au milieu duquel se trouvaient les deux premiers groupes de personnes cités plus haut. Pancartes en mains, ils applaudissaient aussi leurs camarades ainsi que le haut-commissaire lorsque celui-ci annonçait des mesures qui leur sont favorables. Sur les pancartes, on pouvait lire qu’ils demandent le départ immédiat des encadreurs, l’arrêt de la corruption sur la plaine et surtout le bilan financier de la campagne agricole passée.

Selon Siaka Son, un des porte-parole des producteurs, la marche vise à montrer le ras-le-bol des paysans vis-à-vis de ce qui se passe sur la plaine. Il est vrai que lorsque nous avons prévenu le haut-commissaire de la marche à travers un courrier, il a souhaité au regard de la situation nationale caractérisée par des manifestations violentes un peu partout, que nous y renoncions. Mais l’ensemble des producteurs n’étaient pas satisfaits du compte-rendu que nous leur avons fait à notre retour de Sindou. Alors, ils ont décidé de maintenir la marche surtout lorsqu’ils ont appris que Nicolas Dah, le signataire du préavis de la marche, a été menacé au téléphone par le haut-commissaire", nous a confié le porte-parole.

Trois ans sans bilan

Les producteurs de la plaine de Nionfila disent qu’ils sont victimes de plusieurs exactions orchestrées par le comité dirigeant avec la bénédiction du chef de la plaine, Mamadi Bélem . "C’est le cas par exemple des parcelles de la zone dite zone d’hippopotame qui ont été retirées aux femmes", relève Siaka Son qui explique qu’il y a quelques années, les femmes installées dans la partie rizicole de la plaine ont abandonné leurs parcelles à cause des dégâts causés par les hippopotames. Les dégâts empêchaient les femmes de rembourser leurs crédits d’intrants contractés chaque année.

Ces parcelles ont alors été remises à d’autres personnes par le comité dirigeant avec la promesse que dès que les dozos, qu’ils ont engagés, parviendront à chasser les hippopotames et à sécuriser la zone, elles redeviendront la propriété des femmes. Mais, regrette Siaka Son, "Voici 2 ans que les hippopotames sont partis et la restitution des parcelles n’est toujours pas effective". Selon les marcheurs, la plupart de ces nouveaux attributaires de parcelles rizicoles sont des membres du comité dirigeant, de l’équipe d’encadrement et des fonctionnaires qui servent dans le village. De plus, ajoute le porte-parole des grogneurs, le comité dirigeant tente par tous les moyens d’asservir les producteurs. Et d’ajouter que depuis 2007, année de leur installation, ils n’ont jamais fait le moindre bilan financier. Siaka Son précise que le comité dirigeant est soutenu dans cette voie par le chef de la plaine, Mamadi Bélem, qui dit que le mandat du comité n’est pas encore fini et que, par conséquent, les producteurs ne peuvent exiger de lui un bilan.

Les dotations de la FAO facturées

Suite aux inondations de 2007, ajoute un des marcheurs rencontrés à Sindou, la FAO, lors de la campagne de 2008, a doté gracieusement les producteurs d’engrais, de semences et de pesticides. "Mais à notre étonnement, lorsque nous étions en pleine campagne, le comité dirigeant a fixé un prix à payer sur la dotation de la FAO. Chaque producteur était alors obligé de débourser 13 500 F CFA pour le NPK et 12 500 F CFA pour l’urée", fait savoir le marcheur avant d’ajouter : " Nous sommes même victimes de vols quand vient le moment de peser la production destinée à la vente". Dans le sac de 50 kilogrammes de céréales, explique un producteur, le comité dirigeant en met 52 prétextant que les 2 kilogrammes supplémentaires représentent le taux d’humidité". Comme si cela ne suffisait pas, reprend Siaka Son, le paysan demeure responsable de sa production même après la pesée.

"Tant que le partenaire ne vient pas enlever les sacs du magasin, vous n’obtenez aucun sou. Tant pis pour les producteurs en cas de destruction", déplore-t-il. En 2009 par exemple, renchérit M. Son, le comité nous fait savoir que le Service national des semences a déclassé une partie de notre production. « Cette partie déclassée émanait de la production des responsables qui n’arrivent pas à s’occuper convenablement des grandes superficies qu’ils se sont taillées sur la plaine. De ce fait, leurs productions ne répondent pas aux exigences de la semence et c’est l’ensemble des producteurs qui ont dû supporter cette perte », ajoute-il, amer. Pour les producteurs mécontents, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est intervenue en 2009 lors de la 4e campagne. Les pesées ont été faites au cours du mois de mars et les inondations de septembre ont trouvé la production dans le magasin.

« Là aussi, nous avons été obligés d’assumer cette perte comme si nous avions empêché l’acheteur de procéder à l’enlèvement de ses sacs », expliquent certains. D’autres causes de frustration ont été évoquées par les marcheurs. C’est le cas des retenues sur la vente et des multiples cotisations qui, selon eux, ne tiennent pas compte de la réalité des paysans. Si bien que plusieurs producteurs bouclent les campagnes sans engranger le moindre sou. Pendant ce temps, disent-ils, les membres du comité dirigeant vivent comme des "pachas" ou mènent une vie de super fonctionnaires. Rencontres capitales les 23 et 30 avril prochains

Le haut-commissaire de la province, Anatole Yabré que nous avons rencontré à son bureau, pense que la réaction des producteurs a beaucoup traîné. "Les producteurs de la plaine de Nionfila ont reçu la visite de plusieurs ministres qui ont toujours été disposés à les écouter. Mais jamais ils n’ont évoqué les problèmes qu’ils posent aujourd’hui alors qu’ils les vivent depuis des années", a déploré le haut-commissaire. Pour lui, à travers cette manifestation, les producteurs voulaient s’assurer par eux-mêmes que l’administration prend à bras-le-corps leurs problèmes. "C’est pourquoi nous les avons reçus séance tenante et ce, de 9 h à 13 h, fait savoir M. Yabré. Pour le haut-commissaire, les marcheurs ont posé des problèmes dont certains sont urgents à résoudre comme celui des parcelles retirées aux femmes.

"Quand on sait que les femmes sont des productrices sûres et que la plaine de Douna est d’ailleurs l’apanage des femmes, il y a lieu de se pencher très vite sur cet aspect", a estimé le haut-commissaire. Dans ce sens, Anatole Yabré a prévu de recevoir les productrices dans son bureau le 23 avril prochain. Une semaine après, c’est-à-dire le 30 avril 2011, il rencontrera l’ensemble des producteurs. "Au cours de cette rencontre, nous répondrons aux préoccupations des producteurs et le comité dirigeant fera le bilan de la dernière campagne parce qu’il n’est pas normal pour une structure de fonctionner durant 4 ans sans bilan", a-t-il conclu. Siaka Son et ses camarades ont fait savoir que chaque fois qu’une autorité est venue à la plaine, le comité dirigeant et les encadreurs les empêchent de parler. Concernant le bilan à faire, ils exigent que pour chacune des 4 années de mandat, le comité dirigeant dresse un bilan qui ressort les différents éléments de la campagne. "Nous voulons connaître par an les quantités d’engrais offertes par la FAO de même que la quantité des semences pesées et vendues au compte des producteurs. Nous voulons aussi que les bordereaux d’enlèvement des partenaires de la vente soient retrouvés pour qu’on en fasse le point", a d’ores et déjà exigé Siaka Son qui soutient qu’aucun producteur ne connaît, à ce jour, les fonds que la FAO met à la disposition de la plaine.

Mamadi Bélem et André Kara se défendent

Pour le responsable de la plaine, Mamadi Bélem, la crise est partie de l’écrit d’un producteur du nom de Nicolas Dah, adressé au président du comité dirigeant, dans lequel il s’oppose aux prix fixés pour la vente de sa production et aux retenues que le comité dirigeant fait chez les producteurs. Dans son écrit, il fait cas également des engrais et de la gestion des parcelles dans la zone dite des hippopotames. Plusieurs rencontres ont eu lieu et pas plus tard que le mercredi 6 avril 2011, le haut-commissaire les a rencontrés pour trouver une solution. "Je suis surpris, soutient Mamadi Bélem, de constater que les producteurs, malgré l’engagement qu’ils ont pris devant le haut-commissaire de surseoir à la marche, sont sortis ce matin (NDLR : 6 avril) et qu’ils demandent mon départ et celui de mes collaborateurs".

Pour le responsable de la plaine, les objectifs de la marche ont changé entre la rencontre avec le haut-commissaire et la matinée du mercredi 6 avril 2011, jour de la marche. Mamadi Bélem pense que les problèmes de la plaine prennent une coloration politique. "Au niveau de la plaine, les producteurs ont une structure de revendication qu’ils appellent "coalition". C’est cette structure qui entretient la crise. Cela n’a pas commencé maintenant et nous savons que cette coalition veut la place du comité dirigeant", a fait savoir M. Bélem. Dans tous les cas, poursuit-il, je leur ai signifié que le mandat du comité est arrivé à expiration et qu’ils pourront, par des voies normales, c’est-à-dire à travers des élections, accéder à la direction de la plaine s’ils ont la confiance des autres producteurs. A ce sujet, Mamadi Bélem propose une réorganisation des structures paysannes qui dirigent la plaine. "Nous allons passer à la mise en place de coopératives de base qui, à leur tour, éliront le comité dirigeant", previent-il.

Pour ce qui est du retrait supposé de parcelles à des femmes, le chef de la plaine atteste que c’est à cause des dégâts d’hippopotames que les femmes ont abandonné la zone il y a de cela plus de 15 ans. "En 2007, dira-t-il, le comité dirigeant s’est penché sur la question et avec la collaboration des chasseurs, certains producteurs qui le souhaitaient et qui ont pris des risques en investissant de grandes sommes, sont revenus exploiter la zone. Comme elle redevient fertile, voilà que certaines voix s’élèvent pour dire que c’est la zone des femmes ». Sur cette question, le chef de la plaine pense qu’il n’a fait qu’appliquer les textes en vigueur au Burkina. "Nous sommes sur une plaine appartenant à l’Etat et, en la matière, les textes sont clairs et disent qu’une parcelle non mise en valeur pendant 2 campagnes est purement et simplement retirée et réattribuée à un autre demandeur », conclut le chef de la plaine qui précise qu’il a recensé au sujet de la zone d’hippopotames, seulement 27 femmes parmi lesquelles 15 sont malheureusement décédées au lieu de 300 comme annoncé par les marcheurs.

Après le chef de la plaine, nous avons rencontré André Kara. C’est un président de comité dirigeant profondément triste que nous avons trouvé à Douna, non loin de la maison des jeunes, mais qui s’est voulu catégorique sur un certain nombre de griefs qui lui sont faits. En ce qui concerne le bilan, dit-il, on a passé toute la journée du mercredi 6 avril dernier là-dessus au haut-commissariat avec les plaignants de même que le haut-commissaire et ses collaborateurs. Tout comme le disent les marcheurs, un bilan doit être dressé chaque année et c’est ce que nous avons toujours fait. Selon le président qui s’est exprimé ainsi, les meneurs de cette marche de protestation ne font pas preuve d’honnêteté. "Les producteurs peuvent, à la limite, dire qu’ils ne sont pas satisfaits de ce que le comité dirrigeant leur présente comme bilan.

Mais lorsqu’ils disent que depuis que nous sommes installés il n’y a pas eu de bilan, ils ne disent pas la vérité", martèle André Kara. Il ajoute, par ailleurs : "Nous leur avons toujours montré les superficies à emblaver au début de la campagne, les quantités d’intrants nécessaires, celles offertes par nos partenaires. Et à la fin de la campagne, nous sommes toujours revenus faire le point de la vente et remettre à chacun le fruit de ses efforts. Nous rendons également le fonds de caisse publique. Cet exercice a été fait au début et à la fin de chaque campagne depuis que nous sommes là". Toutefois, le président Kara soutient qu’il est disposé à céder sa place à quiconque la désire. Cependant, il souhaite que les producteurs qui se disent mécontents cessent de transposer leurs problèmes individuels sur la plaine. "Ils font des commérages sur mes réalisations telle ma maison en se demandant où j’ai eu l’argent pour construire une villa", s’insurge M. Kara qui tient à faire savoir qu’il dormait déjà dans cette maison avant de devenir président du comité dirigeant de la plaine de Nionfila.

Pour rappel, la plaine de Nionfila a été aménagée et mise en valeur depuis 1987. Environ 1500 producteurs travaillent sur la plaine. L’un de ses objectifs majeurs est, grâce à la maîtrise totale de l’eau doublée par une possibilité de deux campagnes agricoles dans l’année, de pouvoir produire un excédent céréalier à même de compenser les zones déficitaires de notre pays.

Mamoudou TRAORE

Le Pays

Libye: Londres propose un mécanisme régional pour financer les rebelles

DOHA - Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a appelé mercredi à Doha à la mise en place d'un "mécanisme financier régional" au profit des rebelles en Libye.

"Nous espérons parvenir à un accord sur un mécanisme financier provisoire dans la région au profit des zones contrôlées par le Conseil national de transition (CNT) en Libye", a déclaré M. Hague à l'ouverture de la réunion du Groupe de contact sur la Libye.

M. Hague avait auparavant déclaré à la BBC que le Groupe de contact évoquerait la création d'un fonds, qui pourrait être financé par les pays du Golfe, destiné à maintenir les services de base dans l'est du pays contrôlé par la rébellion.

(©AFP

Valorisation de la culture burkinabè : L’engagement de Yé Lassina Coulibaly récompensé

Pour Yé Lassina Coulibaly, auteur-compositeur d’afro jazz, les frontières ne devraient, pour rien au monde, constituer des barrières au rayonnement de la culture burkinabè, à travers notamment sa musique. Depuis la France, où il réside depuis maintenant des décennies, le musicien engagé a toujours œuvré dans ce sens par ses diverses productions musicales. C’est peu de dire, au regard de son engagement sans cesse réaffirmé et souvent traduit en actes concrets, qu’il est un ambassadeur de la culture du Burkina Faso à l’extérieur.

Originaire de Bobo Dioulasso, Yé Lassina Coulibaly (45 ans) fait en effet office de valeureux porte-drapeau de la musique nationale dans l’Hexagone et dans le monde.

« Toute modestie mise à part, je peux dire que je produis de la musique qui redonne de la dignité à notre pays », disait-il en 2009. Il ne dira pas autre chose le 15 janvier 2011 lorsqu’il a indiqué : « Je m’engage à la valorisation de notre culture au-delà des frontières ». Cette déclaration, l’artiste l’a faite, après avoir reçu des mains de notre ambassadeur à Paris, Beyon Luc Adolphe Tiao, une médaille du chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication, avec agrafe danse. Une sorte de renouvellement de son ambition patriotique après la reconnaissance par les autorités de son engagement.

Une constance chez l’artiste

A vrai dire, il y a une constance chez ce natif d’une famille griot de Bobo : l’attachement aux valeurs culturelles, celles de son terroir, de son pays et de son continent. « A chaque fois que je retourne au pays, je me mets à l’écoute de la tradition, la source à laquelle je puise ma force », explique t-il. Mais, pas question pour M. Coulibaly de verser dans le sectarisme culturel, dans l’ethnomusicologie. Il se présente volontiers comme un agent de l’inter-culturalité, de la globalité, où chaque acteur doit apporter ses ressources propres pour occuper valablement la scène planétaire. L’ouverture aux autres en ces temps de globalisation lui tient particulièrement à cœur : « Pour moi, ce thème est important parce que c’est la seule manière d’offrir à ceux qui n’ont pas assez de connaissances sur l’Afrique, l’occasion de découvrir notre continent, et le Burkina, un pays riche de culture et d’histoire ».

Une large vision de la chose culturelle qui lui vaut d’être plus ou moins côté tant au pays qu’à l’extérieur, aidé en cela par des productions de qualité (plus de 8 albums à son actif). La condition des immigrés africains en Occident est l’autre thème auquel s’intéresse le percussionniste.

A ses frères et sœurs qui reviennent frimer au bercail alors que la réalité au Nord est tout autre, Coulibaly tient ce langage de vérité : « Ceux qui vivent en Occident ne doivent pas donner l’impression, quand ils vont au pays en vacances, que tout est facile dans leur pays d’accueil. Ils doivent savoir qu’ils sont en partie responsables des drames qui surviennent régulièrement dans les mers avec ces jeunes qui risquent leur vie dans des pirogues ».

Le début de carrière de Yé Lassina remonte aux années 1980 à Sya, grande pépinière artistique et culturelle du Burkina. Il est d’abord à la troupe Mono à Sya, puis à Fara Fina de Mama Konaté et Koulédafourou avec Idrissa Sanou. Il se retrouvera par la suite dans l’ensemble instrumental de la radio Bobo. Mais, bien vite il se rendra compte de la mauvaise perception du Noir auprès des Blancs. Il fallait faire quelque chose pour que l’on sache la vraie la valeur du nègre. Ainsi, va naître son engagement qui ne s’est jamais démenti jusqu’à nos jours.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

Le Gabon salue l`appel de Ouattara à la réconciliation nationale

AFP


République
© RFI par DR
République du Gabon - Le Président Ali Bongo
LIBREVILLE - Le gouvernement gabonais salue l'appel du président ivoirien Alassane Ouattara "à la réconciliation nationale et au pardon" après l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo, dans un communiqué transmis à l'AFP mardi soir.
"Le Gabon salue l'appel du président Alassane Dramane Ouattara à la
réconciliation nationale et au pardon et forme le voeu que la Côte d'Ivoire,
pays frère et ami, recouvre les valeurs qui ont jadis fait sa prospérité et sa
stabilité en faisant à nouveau du dialogue, de la tolérance et du respect des
droits de l'homme, la trame de sa reconstruction", indique le texte.
"En outre, le Gabon exprime sa satisfaction pour la fermeté (dont) les
nouvelles autorités ivoiriennes font preuve face aux velléités de vengeance ou
de violence que pourraient nourrir certains ex-belligérants", selon le
communiqué.
Enfin, le gouvernement "accueille favorablement les assurances données par
le président Ouattara qui a promis +d'assurer l'intégrité physique du
Président sortant, M. Laurent Gbagbo, de son épouse et de tous ceux qui ont
été appréhendés+", tout en saluant "la déclaration du président sortant, M.
Laurent Gbagbo qui a appelé ses partisans à l'arrêt des hostilités et à un
retour au processus de dialogue".
Dans un premier discours après l'arrestation de son rival, M. Ouattara a
appelé lundi soir les Ivoiriens à "s'abstenir de tout acte de représailles ou
de violences".
Après avoir annoncé que le pays était "à l'aube d'une nouvelle ère
d'espérance", Alassane Ouatttara a réitéré sur sa télévision sa "volonté" de
créer une "commission vérité et réconciliation" pour faire la lumière sur les
violations des droits de l'homme.

La gazette du mariage princier à Londres

AFP
Kate Middleton dans le nord de l'Angleterre à Darwen, le 11 avril 2011.
Kate Middleton dans le nord de l'Angleterre à Darwen, le 11 avril 2011. Alastair Grant AFP

Kate Middleton a demandé à un bijoutier de rétrécir sa bague de fiançailles, tant elle a maigri récemment, croit savoir le tabloïd britannique The Sun. William avait offert à sa fiancée la bague de diamants et saphir de sa mère, la princesse Diana. Kate Middleton est apparue lundi très amincie, lors de sa dernière visite officielle avant le mariage, le 29 avril prochain.

Sonnez trompettes ! L'Abbaye de Westminster résonnera du son de huit trompettes le 29 avril, au moment précis où le prince William et Kate Middleton apposeront leurs noms dans le registre des mariages. L'air joué par l'orchestre de la Royal Air Force dure 30 secondes et est intitulé "Vaillant et courageux". C'est la devise du régiment auquel appartient William, pilote d'hélicoptère de sauvetage dans la Royal Air Force.

Kate Middleton a fait sa confirmation le 10 mars dernier, lors d'une cérémonie à Londres. Les souverains britanniques sont chefs de l'Eglise anglicane, et Kate est appelée, en tant qu'épouse du prince William, deuxième dans l'ordre de succession, à devenir reine un jour. "Mademoiselle Middleton, qui est déjà baptisée, a décidé de faire sa confirmation dans le cadre de sa préparation au mariage", a indiqué un porte-parole de la maison princière.

Pleuvra-t-il le jour du mariage? Qui sera le créateur de la robe de Kate? Où ira le jeune couple pour sa lune de miel? L'organisme de promotion du tourisme "Visit Britain" invite les fans du mariage à faire leurs paris sur Facebook: facebook.com/loveUK.

Libye: 3,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d'aide humanitaire

DOHA - Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a exhorté mercredi à Doha la communauté internationale à rester soudée sur la question libyenne, affirmant que près de 3,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d'aide humanitaire dans ce pays.

"Il est essentiel que nous parlions d'une seule voix", a assuré M. Ban à l'ouverture de la première réunion du Groupe de contact sur la Libye, alors que des divergences sont apparues parmi les alliés occidentaux sur la stratégie à adopter.

Evoquant la situation humanitaire dans ce pays de quelque six millions d'habitants, il a affirmé que "dans le pire des cas, jusqu'à 3,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d'aide humanitaire" en Libye.

(©AFP

burkina faso Situation nationale : Leçons d’une gouvernance en panne

Il a donc fallu une longue semaine de crépitements de kalashs pour réveiller le Docteur Honoré de son habituel sommeil. Même si les soldats insurgés n’ont pas eu suffisamment de c... pour se rapprocher du palais de Kosyam, ils ont fait suffisamment de bruits et de dégâts pour amener le Blaiso à concocter une adresse spéciale à la nationale le 30 mars dernier. Il ne s’est pas contenté d’un simple speech radiotélévisé, mais aussi d’une série de rencontres avec les protagonistes de la crise. D’abord, les coutumiers et les religieux, puis les acteurs du monde judiciaire et enfin les militaires.

Les derniers développements des manifestations des élèves de Tenkodogo ont probablement provoqué les médiations de rattrapage ouvertes au monde de l’éducation au début de cette semaine. Mais s’il faut se réjouir de ce retour de l’enfant terrible de Ziniaré à ses oignons domestiques, il ne reste pas moins que la prise en main de tous les dossiers par le magistrat suprême, chef suprême des Armées et président du Conseil des ministres, est plutôt le signe d’une gouvernance en peine et en panne. Décryptage en 3 leçons.

1- Le pouvoir ne comprend que le langage de la force

Malgré les apparences de grande écoute dont le Blaiso national fait montre ces derniers jours, sa prompte réaction suite à la mutinerie de la soldatesque apporte de l’eau au moulin de ceux qui pensent que son pouvoir ne comprendrait que le langage de la force. Ce sentiment est d’autant plus ancré dans les esprits que la culture de « la force de l’argument » a fichu le camp au profit de celle de « l’argument de la force ». Quand on sait aussi que les espaces de débat ont disparu des médias publics, des institutions et organisations publiques, on ne devrait pas s’étonner de la propension de certaines couches sociales à vouloir se rendre justice en dehors de tous les cadres constitutionnellement organisés à cet effet. À qui la faute, si les militaires préfèrent prendre les armes pour faire connaître leurs problèmes sociaux au lieu d’engager un dialogue avec leur hiérarchie ? Pourquoi les élèves et les étudiants sont plus prompts à faire des débrayages actifs (au point d’incendier des édifices publics) plutôt que de recourir à la justice ou à la discussion avec les structures d’encadrement de l’éducation ? Le régime ne donne-t-il pas l’impression de ne réagir véritablement que lorsque les situations sont pourries ? Telles sont les questions qui devraient amener à une véritable introspection au lieu de ces concertations qui se contentent plus de recoller spectaculairement les morceaux au lieu de mettre le doigt sur la source des malaises du Faso.

2- Un monde judiciaire qui a mal à son pouvoir

S’il y a bien un dénominateur commun aux malaises des scolaires et des militaires, c’est bien celui de la justice. C’est parce que les premiers n’ont pas confiance en la justice qu’ils étaient toujours en grève à Koudougou, la ville d’où est partie une folie incendiaire des commissariats, gouvernorats et autres édifices publics et qui s’est poursuivie jusqu’au 31 mars à Tenkodogo. Quant aux bidasses, ils justifient leur mouvement d’humeur par la sévérité de la décision judiciaire condamnant 5 de leurs collègues à des peines de 12 et 15 mois de prison ferme dans une affaire de mœurs à Ouaga.

A Fada N’Gourma, des soldats de la garnison sont aussi allés libérer un des leurs détenu pour le viol d’une mineure et ont tiré deux obus sur le palais de justice. Un acte de défiance qui est intervenu au moment même où magistrats, greffiers et avocats étaient en grève de procédure pour exiger la réincarcération des soldats libérés dans la capitale. Une exigence qui risque de ne jamais être satisfaite. La libération sans condition des militaires en question semble avoir été la monnaie d’échange pour le retour au calme dans la caserne du camp Général-Sangoulé-Lamizana d’où est partie la mutinerie dans la nuit du 22 au 23 mars. Que peut le monde judiciaire pour amener le gouvernement et l’Armée à respecter le verdict prononcé à l’encontre de ces militaires ? Presque rien.

Pour n’avoir pas su défendre son indépendance jusque-là, le pouvoir judiciaire s’est tellement mis aux ordres de l’exécutif qu’il a fini par s’affaiblir au point de ne plus inspirer confiance. Ce n’est donc pas par hasard que les élèves le mettent sous une forte pression tandis que les militaires foulent ses sentences aux pieds. Lorsqu’un appareil judiciaire traîne des casseroles pleines de dossiers pendants, on n’est pas étonné qu’il soit aussi mis à mal. Ce qui manque le plus au Faso, c’est bien la restauration de l’image d’une justice indépendante, autonome et prompte à se mouvoir avec sérénité et célérité.

3- L’instrumentalisation des chefs coutumiers et religieux

Quoique les chefs coutumiers et religieux ne bénéficient d’aucun statut institutionnel, la république ne s’embarrasse pas de les utiliser pour éteindre les incendies sociaux au propre comme au figuré. Mais que représentent encore ces hommes qui, à force de s’acoquiner avec les puissants et les nantis du moment, ont fini par ne plus pouvoir leur dire la vérité ? Que valent les paroles d’un Mogho Naba qui, au lieu d’être concerté dans son palais comme le veulent les coutumes, se transportent lui-même au Palais de la présidence et de surcroît répond directement au micro des journalistes ? Pourquoi les présenter comme les représentants des coutumiers et religieux de l’ensemble du pays, alors que ceux qui étaient conviés le 31 mars à Kosyam n’avaient rien de représentatifs ? Tout au plus, certaines communautés et certaines religions.

Si le Blaiso national avait vraiment besoin de tenir compte des conseils de ces gardiens des traditions et des valeurs religieuses, comment comprendre que les recommandations du Collège des sages - composés à l’époque des mêmes coutumiers et religieux - dorment toujours dans les tiroirs depuis 1999 ? Quel sort avait-il réservé aux inquiétudes des premiers responsables de l’Eglise catholique sur la résurgence des velléités de modification de l’article 37 de la Constitution ? Curieusement, ces chefs de service semblent aussi se plaire à ce jeu malsain qui a fini par faire d’eux les complices d’une gouvernance en panne d’inspiration.

F. Quophy

Journal du Jeudi

Gramat. Ecrasée sous un camion

ladepeche.frL'avenue Gambetta fermée à la circulation hier, le temps des constatations. Photo DDM, Marc Salvet
L'avenue Gambetta fermée à la circulation hier, le temps des constatations. Photo DDM, Marc Salvet

Avenue Gambetta, en plein centre de Gramat, hier matin, une tragédie s'est jouée en quelques secondes plongeant les habitants du quartier dans la plus grande stupeur. Alors qu'un camion-citerne transportant du fioul manœuvrait au bord du trottoir en effectuant une marche arrière, l'engin renversait une riveraine l'a tuant sur le coup.

Le drame s'est produit à 9 h 50, à l'arrivée du camion de l'entreprise Alvéa de Saint-Laurent les Tours devant la maison de Pierrette Tartayre. Selon les premiers éléments de l'enquête, le poids lourd se serait garé normalement devant le domicile de la septuagénaire puis à sa demande aurait reculé pour se rapprocher de la cuve. Le chauffeur ignorant que la vieille dame âgée de 79 ans se trouvait encore derrière le véhicule a enclenché la marche arrière et le camion a roulé sur la malheureuse victime. Une mort brutale et instantanée que les sapeurs-pompiers gramatois ne pouvaient que constater en arrivant sur les lieux en compagnie du docteur Damien Omez généraliste. Une bonne partie de la matinée, l'avenue Gambetta est restée fermée à la circulation, le temps pour les gendarmes de procéder aux constatations d'usage.

Une personnalité attachante

Les circonstances de l'accident ont choqué la population. Beaucoup ici connaissaient Pierrette Tartayre et appréciaient sa personnalité attachante. La septuagénaire a tenu durant plusieurs décennies un salon de coiffure dans le quartier, à deux pas de la place du Foirail, non loin de la Banque Populaire. Elle appartenait à une vieille famille gramatoise, son mari, Maurice Tartayre, décédé il y a deux ans, dirigea une importante entreprise de bâtiment et travaux publics avec son beau-frère.

Solidarité SOS pour un malade du cœur : Boubacar Makalou a besoin de 8 millions de FCFA pour se faire opérer


Souffrant d'une insuffisance cardiaque, Boubacar Makalou a besoin d'aide pour subir une intervention chirurgicale dont le coût s'élève à 8 millions de FCFA.

Boubacar Makalou, 36 ans, est malade du cœur. Il souffre d'une insuffisance cardiaque depuis 5 ans. Maroquinier de profession, l'homme s'est vu obligé de ralentir le rythme de ses activités à cause de son état de santé qui lui cause beaucoup d’ennuis. Il suit même un régime sans sel. De plus en plus, la maladie l'affaiblit et il n'arrive plus à faire face aux payements des protocoles. Le jeune patient passe voir son médecin traitant au moins une fois par trimestre. Mais lors de sa dernière visite, le 31 janvier dernier, le praticien lui a qu'une intervention chirurgicale est impérative. Le coût de cette opération, urgente et nécessaire, qui doit survenir d'ici la fin de l'année, s'élève à 8 (huit) millions de FCFA et doit se faire à l'hôpital de Bobo Dioulasso, où se trouve son médecin traitant, Pr André Ouézin Coulibaly.

Boubacar est présentement désespéré. Il souffre terriblement à cause de l'insomnie et de l'affaiblissement général de son corps qui fait qu'il lui est désormais impossible de marcher plus de 200 m. Il crache aussi du sang. Malgré cela, Boubacar se bat pour ne pas que la maladie ait raison de lui et il compte sur la main tendue des âmes charitables pour retrouver le sourire. En d'autres termes, il sollicite l'aide de toute bonne volonté pour s'en sortir. Il en a vraiment besoin.

Ainsi donc, ce message s'adresse à toutes les personnes sensibles. Pour tout contact, Boubacar Makalou est joignable au 78 77 36 57 ou 65 98 08 67 ou à partir du téléphone de son ami, Abdoulaye Diawara, au 76 36 49 35.

F. Mah Thiam KONE

Justin Bieber transformé par son voyage en Israël

Justin Bieber transformé par son voyage en Israël
De son séjour en Israël où il est arrivé au début de la semaine, Justin Bieber en est ravi. Et il ne manque pas de le dire sur sa page Twitter, son média favori.
«Je suis en Terre Sainte et j’en suis très reconnaissant», écrit Justin Bieber, qui se produira pour la première fois dans ce pays du Moyen Orient jeudi, dans le cadre de sa tournée mondiale, « Never Say Never ».
«Je veux juste avoir la même expérience personnelle que les autres. Donc j’attendais cette semaine avec impatience, et j’ai hâte de me produire ici », a-t-il ajouté.

Côte d`Ivoire: Gbagbo assigné à résidence (gouvernement)

AFP


Après
© Abidjan.net par Emma
Après la proclamation des résultats de la présidentielle: Les casques bleus de l`Onuci sécurisent l`Hôtel du Golf
Dimanche 5 décembre 2010. Abidjan, Riviera. Golf Hôtel. Siège provisoire du gouvernement du premier ministre Guillaume Soro
L`ex-chef d`Etat ivoirien Laurent Gbagbo,
arrêté lundi, est assigné à résidence, a annoncé mardi soir le gouvernement du
président Alassane Ouattara, sans préciser le lieu.
"Le 11 avril 2011, dans le cadre des opérations de sécurisation de la ville
d`Abidjan, des combats ont opposé les Forces républicaines de Côte d`Ivoire
(FRCI) à la faction des Forces de défense et de sécurité (FDS) pro-Gbagbo,
assistée des mercenaires libériens et angolais ainsi que des miliciens",
indique le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou-Kouadio dans un communiqué.
"Suite à ces opérations, Monsieur Laurent Gbagbo a été appréhendé par les
militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire et mis à la disposition
des autorités gouvernementales", poursuit-il.
"En attendant l`ouverture d`une enquête judiciaire, Monsieur Laurent Gbagbo
et certains de ses compagnons font l`objet d`une mesure d`assignation à
résidence", conclut-il.
Le gouvernement ne précise pas en quel lieu l`ex-président est détenu, ni
quels sont les "compagnons" visés aussi par cette mesure.
M. Gbagbo avait été arrêté lundi par les forces pro-Ouattara aidées de
l`ONU et de la France, et conduit, avec son épouse notamment, à l`Hôtel du
Golf, QG de son rival.
Il est toujours dans cet hôtel et n`a pas été transporté hors de la ville,
a indiqué l`ONU, démentant de premières informations d`un porte-parole.

Libye: le Qatar appelle à donner au peuple libyen les moyens de se défendre

DOHA - Le prince héritier du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a appelé à donner au peuple libyen les moyens de se défendre, à l'ouverture mercredi à Doha de la réunion du Groupe de contact sur la Libye.

"Notre réunion a principalement pour but de soutenir le peuple libyen pour qu'il puisse (...) décider de son sort", et de "permettre au peuple libyen de se défendre pour qu'il décide de son avenir", a déclaré le prince héritier à l'ouverture de la réunion.

Cette première réunion du groupe de contact sur la Libye se tient sous la co-présidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, et en présence du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

(©AFP /

Chine: cinq arrestations après un nouveau scandale alimentaire

SHANGHAI - Les autorités à Shanghai ont annoncé mercredi avoir arrêté cinq personnes et imposé la fermeture d'une usine suspectée de produire des petits pains cuits à la vapeur remplis de colorants et de produits chimiques.

Le maire de Shanghai, Han Zheng, a ordonné une enquête sur la société Shanghai Shenglu Food, suspectée d'avoir mis en vente des petits pains fourrés - un aliment très prisé des Chinois - impropres à la consommation.

Selon un communiqué des autorités municipales, la licence de l'entreprise a été suspendue et cinq responsables ont été placés en garde à vue après avoir admis qu'un colorant jaune avait été utilisé depuis janvier pour produire plus de 300.000 "petits pains au maïs".

D'autres petits pains auraient été mis sur la marché malgré leur date de péremption dépassée, ou encore avec une composition forte en produits chimiques non mentionnées sur l'emballage.

La Chine est régulièrement confrontée à des scandales alimentaires. Parmi les récentes affaires figurent des huiles de cuisine recyclées, des oeufs teintés avec des colorants nocifs, des champignons cancérigènes, du tofu (pâte de soja) contrefait ou du vin frelaté.

Le scandale le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300.000 autres.

Vingt-et-une personnes avaient été jugées pour leur implication dans le trafic. Deux avaient été condamnées à mort et exécutées.

Ce scandale avait pris une tournure planétaire et entraîné à l'étranger des embargos durables sur les produits laitiers chinois.

La Chine a promis en septembre 2010 une stricte application de la peine de mort pour les coupables des plus graves infractions à la sécurité alimentaire.

(©AFP /

Libye: divergences européennes à la réunion du groupe de contact à Doha

DOHA - Des ministres européens ont ajouté mercredi au Qatar aux divergences apparues au sein du camp occidental dans la crise libyenne, Rome appelant à armer la rébellion et Berlin rejetant une solution militaire.

En marge de la première réunion à Doha du Groupe de contact sur la Libye, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a également souhaité que la pression s'accroisse sur le colonel Mouammar Kadhafi, retranché à Tripoli (est).

Selon un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Rome est en faveur de fournir des armes aux rebelles libyens et cette question sera discutée à Doha par la vingtaine de participants au Groupe de contact.

"Nous devons fournir tous les moyens possibles pour leur défense", a assuré Maurizio Massari, qui a souligné que la résolution 1973 "n'interdisait pas de fournir des armes aux rebelles".

"La question de la fourniture d'armes aux rebelles est clairement un sujet de discussion", a ajouté M. Massari avant la réunion de Doha qui doit tenter de donner une perspective politique à l'intervention militaire multinationale en Libye lancée le 19 mars sous mandat de l'Onu.

Le ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanackere qui représente son pays et les Pays-Bas à Doha a toutefois rétorqué qu'ils n'étaient pas en faveur d'armer les rebelles: "les résolutions de l'Onu prévoient de protéger les populations civiles, mais pas de les armer", a-t-il déclaré.

La réunion de Doha, que Londres et le Qatar ont organisée, intervient alors que des divergences sont apparues au sein de la coalition alliée. Londres et Paris veulent une intervention plus musclée de l'Otan, et les Etats-Unis défendant l'action de l'Alliance qui a pris le commandement des opérations le 31 mars.

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a répété à Doha qu'il n'y avait "pas de solution militaire" au conflit en Libye, et appelé à "lancer un processus politique".

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a affirmé que son pays ne "voit pas de solution militaire" en Libye, rappelant que l'Otan partageait la même approche.

Refusant de commenter les opérations militaires en cours en Libye, M. Westerwelle a affirmé que "l'Allemagne est disposée à soutenir l'action humanitaire en faveur du peuple libyen".

Dans le même temps, M. Hague, dont le pays souhaite une action plus musclée de l'Otan, a assuré que la rencontre de Doha va permettre d'accroître la pression sur le colonel Kadhafi.

"Les pressions pour le départ de Kadhafi vont s'intensifier au cours de la réunion aujourd'hui. Il est impossible pour quiconque d'envisager un avenir viable pour la Libye avec le colonel Kadhafi au pouvoir", a-t-il déclaré.

(©AFP /

Justin Bieber- Découvrez le en scooter en Israël


Découvrez des photos de Justin Bieber, profitant de son séjour en Israël, où il se produira jeudi prochain.C’est la première fois que le chanteur canadien se produit dans ce pays du Moyen Orient, en guerre depuis plus de quarante ans avec ses voisins arabes.
Arrivé lundi matin, Justin Bieber profitera de son séjour pour visiter Jérusalem, la mer de Galilée, Nazareth et même Bethléem, la ville de naissance de Jésus Christ.
Une rencontre avec les responsables politiques locaux, notamment le Premier ministre Benjamin Netanyahu, est envisagée.
Le sujet qui sera évoqué lors de cette rencontre n’a pas été communiqué.