10 avril, 2011

Thaïlande: les "chemises rouges" commémorent des affrontements sanglants

BANGKOK (AFP)

AFP

Des "chemises rouges" sont rassemblés à Bangkok le 10 avril 2011 à l'occasion de l'anniversaire des affrontements sanglants avec la police

Des dizaines de milliers de "chemises rouges" antigouvernementales, qui veulent toujours la démission du gouvernement, ont manifesté dimanche à Bangkok à l'occasion de l'anniversaire d'affrontements sanglants avec les forces de l'ordre.

Selon le porte-parole de la police Prawut Thavornsiri, 30.000 personnes vêtues de rouges étaient rassemblées au plus fort de la manifestation, malgré la pluie.

Mais selon une autre source policière, la foule approchait plus les 50.000, ce qui en ferait la plus importante manifestation des "rouges" depuis le printemps 2010.

Les "rouges" qui manifestent environ tous les quinze jours depuis plusieurs mois, sont malgré tout encore loin de réunir autant de partisans qu'à cette date où jusqu'à 100.000 d'entre eux avaient occupé les rues de la capitale.

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Des "chemises rouges" tiennent le 10 avril 2011 des portraits des victimes des affrontements avec la police à Bangkok un an plus tôt

"Nous voulons honorer nos héros", a déclaré Worawut Wichaiditu, porte-parole des "rouges".

Le 10 avril 2010, un premier assaut de l'armée contre les "rouges" s'était soldé par un échec et avait fait au moins 25 morts, marquant un tournant dans cette crise, la plus grave qu'ait connue la Thaïlande moderne.

Les manifestations avaient pris fin le mois suivant après un nouvel assaut de l'armée. Au total, entre mars et mai, plus de 90 personnes avaient été tuées et 1.900 blessées.

"Il y a un an, il n'y aurait dû y avoir aucun mort provoqué par des appels à la démocratie", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra lors d'une intervention par vidéo-conférence devant les "rouges", dont la plupart lui sont toujours fidèles.

"Ils ne seront pas morts pour rien, ils n'auront pas été blessés pour rien. Je ferai de mon mieux pour soutenir les gens qui se sont battus pour la démocratie", a-t-il ajouté.

Thaksin, renversé par un coup d'Etat militaire en 2006 après cinq ans au pouvoir, est haï des élites traditionnelles de la capitale, qui le jugent dangereux pour la monarchie.

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Des "chemises rouges" honorent le 10 avril 2011 à Bangkok deux journalistes tués alors qu'ils couvraient les affrontements avec la police

Condamné à deux ans de prison pour malversations financières, il doit également répondre de poursuites pour "terrorisme" pour son soutien présumé aux manifestants du printemps 2010.

Ces rassemblements avaient souligné les profondes divisions du royaume. Les populations rurales et urbaines défavorisées, d'où sont issus les "rouges", se sentent méprisées et exclues du pouvoir, confisqué selon elles par les élites de Bangkok gravitant autour du palais royal.

Un an plus tard, le pays est toujours aussi divisé, alors que des élections devraient avoir lieu d'ici juillet.

Thaksin, véritable patron du Puea Thai, premier parti d'opposition, a appelé dimanche les électeurs à "montrer clairement leur choix" lors de ce scrutin.

"Nous ne nous battons pas pour nous-mêmes mais pour tous les Thaïlandais, pour que la jeune génération obtienne l'égalité", proclamait une banderole parmi les manifestants.

Parmi les morts du 10 avril se trouvait le caméraman japonais de l'agence Reuters Hiro Muramoto, 43 ans, tué par balles.

"Aujourd'hui, nous rendons hommage à la vie de Hiro, mais nous sommes découragés par le fait que les circonstances de sa mort sont toujours inconnues un an plus tard", a déclaré le rédacteur en chef de Reuters Stephen Adler.

Les autorités thaïlandaises avaient assuré le mois dernier que l'armée était hors de cause dans sa mort, alors qu'un rapport préliminaire avait fait état de soupçons pesant sur les militaires.

La majorité des 90 morts du printemps 2010 est restée inexpliquée.

Abidjan: tirs de l`ONU et de la France pour neutraliser les armes de Gbagbo (Ban Ki-moon)

AFP


Le
© Getty Images
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a indiqué dans un communiqué qu`il avait ordonné dimanche des tirs pour neutraliser les armes lourdes du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à Abidjan.

M. Ban a dit que les nouvelles frappes onusiennes étaient dirigées contre la résidence présidentielle et plusieurs camps militaires à proximité, après des attaques de la part des forces pro-Gbagbo contre le quartier général du président élu et reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara et
la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire, l`ONUCI.

Le patron des Nations unies a réaffirmé des accusations de l`ONU selon lesquelles M. Gbagbo aurait profité de négociations en début de semaine afin
de "regrouper ses forces et déployer de nouveau des armes lourdes".

"Ces actions sont inacceptables et ne peuvent continuer", a dit M. Ban.

"La poursuite de l`utilisation d`armes lourdes contre les populations civiles et les Casque bleus, ainsi que les attaques contre le quartier général du gouvernement légitime, m`ont poussé, une fois de plus, à ordonner à l`ONUCI d`utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher l`utilisation des ces
armes", a dit M. Ban.

L`action de l`ONU épaulée par la force française Licorne avaient pour but "d`empêcher l`utilisation d`armes lourdes qui menacent les populations civiles
d`Abidjan et les Casques bleus", selon M. Ban qui s`est dit "profondément inquiet" des événements en Côte d`Ivoire et en particulier de la situation
humanitaire.

Il agresse sexuellement un enfant dans le train


C'est au cours du trajet Paris-Toulouse que l'agression sexuelle a eu lieu
C'est au cours du trajet Paris-Toulouse que l'agression sexuelle a eu lieu Alain Jocard AFP/Archives

ladepeche.frLe retour en train des vacances de Noël s'est transformé en véritable calvaire pour une famille, le 26 décembre. Les parents, accompagnés de leurs deux enfants de 7 ans et 9 ans, avaient choisi de voyager dans un compartiment couchette entre Paris et Toulouse. À la tombée de la nuit, le couple prend place sur les banquettes du haut tandis que les deux bambins s'installent au milieu. Reste, en bas, un homme voyageant seul, passablement éméché. C'est un agent de la SNCF qui n'est pas en service. Soudain, en pleine nuit, le père de famille est réveillé. « J'entendais un bruit bizarre dans le noir, a-t-il relaté devant le tribunal correctionnel de Toulouse. J'ai allumé et je l'ai trouvé pantalon et slip baissé. » L'homme, âgé de 40 ans, a glissé, sous la couverture, une main sur la cuisse du garçonnet de 9 ans. Aussitôt, le père de famille saute de son lit et empoigne l'agresseur par le col. Il l'extirpe du compartiment et le plaque au sol. Il sera vite rejoint par les contrôleurs puis remis aux gendarmes en gare de Souillac.

Lors de l'audience, la présidente Rivière est revenue sur les faits : « Il a d'abord expliqué qu'il a voulu se masturber et qu'il avait besoin d'un contact humain. » Et le prévenu de justifier : « Je ne suis pas attiré par les enfants. Je ne suis pas pédophile. Je ne comprends pas. » Me Lanes, avocat de la famille, a souligné les conséquences de cet acte : « J'ai du mal à vous présenter le préjudice des victimes. Les deux enfants sont suivis par un psychologue. Ils souffrent collectivement. » L'agresseur a été condamné à 12 mois de prison dont quatre ferme.

Immigration légale : Parisot prend ses distances avec Guéant

La présidente du Medef met en garde contre un pays qui se fermerait et plaide pour une immigration légale raisonnable. Elle ne prend donc pas la même direction que Claude Guéant qui veut "limiter l'immigration légale".

Laurence Parisot, présidente du Medef
Laurence Parisot, présidente du Medef SIPA

Laurence Parisot, la présidente du Medef, a mis en garde vendredi contre les dangers « d'un pays qui se ferme ». « Rester un pays ouvert est une nécessité. Nous sommes pour l'immigration en général car elle est source de richesses et d'ouverture », a-t-elle affirmé en marge du « B8 » à Paris, la réunion des patrons des pays du G8. Sans remettre en cause les propositions du ministre de l'Intérieur dont elle ne connaît pas « le contenu exact », elle a expliqué lors d'une conférence de presse que « l'immigration liée au travail » ne représentait « chaque année en France (…) que 20.000 personnes. » Un chiffre en deçà des estimations du ministère de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Géant, dans l'interview du Figaro Magazine assure lui que : « pour assurer sa cohésion, vivre paisiblement, dans le respect de ses propres principes, une société a besoin d'une régulation de l'immigration, explique le ministre de l'Intérieur. (…) J'ai demandé que l'on réduise le nombre de personnes admises au titre de l'immigration du travail. Et nous allons continuer à réduire le nombre d'étrangers venant en France au titre du regroupement familial. »

Dans les faits, le nombre d'immigrés pour motif économique devrait, selon le vœu de Guéant, passer de 31.000 par an à 20.000. Le nombre d'immigrés au titre du regroupement familial devrait lui aussi être revu à la baisse. Selon les chiffres de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), l'immigration pour motif familial a chuté de 10% en France entre 2005 et 2010. Les propositions de Claude Guéant semblent, en tous les cas, en contradiction avec la réalité.

Certes, le nombre d'immigrés légaux en France a augmenté de 9,2% en France entre 2005 et 2010. Mais cette augmentation est surtout dû à l'afflux d'étudiants étrangers dont le nombre a progressé de 47% en cinq ans. A l'inverse, le nombre d'immigrés pour motif familial, comme le nombre de réfugiés, ont tous les deux baissé, respectivement de 10,9% et de 29,6% (chiffre de l'Offi).

Par Actu France Soir

Borloo s'isole, Yade recadrée, un week-end politique de castagne...

Le Parti socialiste se frotte les mains d'une éventuelle désunion à droite, Rama Yade se voit reprocher ses propos sur l'UMP, les mises en garde du parti majoritaire à Jean-Louis Borloo... Le week-end n'a pas été de tout repos pour tout le monde.

Rama Yade doit "se taire ou quitter son poste", selon Gérard Larcher
Rama Yade doit "se taire ou quitter son poste", selon Gérard Larcher SIPA

« Guéant, devenu ministre du FN »

Cela cogne sec ce week-end. À droite comme à gauche, l'atmosphère était à la bataille. Remontés par leur unité d'un jour autour de leur programme, les socialistes ont fait feu de tout bois contre le gouvernement. « Pendant que sous nos yeux, la droite implose, la gauche propose », a raillé samedi Harlem Désir, le numéro 2 du PS. Un exécutif morcelé et qui divise, tel était le cri de guerre socialiste en cette fin de semaine.

Jean-Marc Ayrault, un des futurs porte-parole du projet socialiste, a de nouveau accusé la majorité présidentielle d'extrême-droitisation. « Entre M. Sarkozy qui reprend tous les thèmes lepénistes et son ministre de l'Intérieur qui est devenu le ministre du FN, on est de moins en moins dans la République », a tonné le député-maire de Nantes dans une interview au JDD. Une offensive en règle contre Claude Guéant, le locataire de la place Beauvau, poursuivi par ses propos de mars sur « l'immigration incontrôlée » et « l'accroissement du nombre de musulmans ».

Rama Yade doit « se taire ou quitter son poste »

L'UMP, déstabilisée par la désolidarisation annoncée de Jean-Louis Borloo et le spectre d'une candidature centriste en 2012, n'a pas même le temps de répliquer. Il y a suffisamment à faire à droite. À commencer par Rama Yade, qui a emboîté le pas au président du Parti radical. Avec des accents centristes, l'ex-secrétaire d'Etat aux sports a expliqué dimanche au JT de France 2 ses raisons de quitter l'UMP. « Moi, je suis né à l'étranger, d'un pays musulman, j'allais à l'école catholique, en même temps à l'école coranique (…) Donc, vous voyez, c'est ça la France, à côte des genêts de Bretagne et des bruyères d'Ardèche ». Une pique acérée contre ceux « à la droite de la droite » qui prennent selon elle de plus en plus de place au sein du parti majoritaire.

La contre-attaque ne s'est pas fait attendre à l'UMP. L'affable Gérard Larcher, président du Sénat, a invité l'ex-ministre à baisser d'un ton. Ses prises de positions seraient incompatibles avec sa fonction d'ambassadrice de la France à l'Unesco, où elle représenterait « toute la France ». Interrogé pour savoir si l'intéressée devait « se taire ou quitter son poste », Gérard Larcher a lâché un solide « bien sûr ! ». Pas sûr que l'avertissement remette en cause l'allégeance de Yade à Jean-Louis Borloo.

« L'un d'entre nous s'isole »

Face au « cas » Borloo, les ténors de l'UMP ont pour l'instant louvoyé entre aigreur et prudentes mises en garde. « J'ai peur qu'on ne reparte vingt ans en arrière », a confié Alain Juppé au micro d'Europe 1 le soir de l'annonce de l'ex-maire de Valenciennes. Le Premier ministre François Fillon a rappelé à Borloo qu'il se reconnaissait « dans les valeurs qu'il défend ». Manière de dire que le nouvel émancipé n'a pas le monopole des principes « sociaux et humanistes ».

Valérie Pécresse, sa ministre de l'Enseignement supérieur, a jugé vendredi sur LCP qu'avec le départ de Borloo, c'est « l'un d'entre nous qui s'isole ». Plus offensif, le député Philippe Meunier, membre de l'aile droite de l'UMP (du collectif la Droite populaire) a considéré « qu'on ne peut tout de même pas avoir été numéro 2 du gouvernement pendant quatre ans, puis devenir soudain un opposant ».

Par G. F. V.

Burkina Faso: Blaise Compaoré doit opérer «un changement en profondeur»

La situation nationale impose, selon ce point de vue de Dr Poussi Sawadogo, le partage des idées pour une sortie heureuse de crise.

«Le message à la nation du Président du Faso du 30 mars 2011 est révélateur de l’inconfort général. Il exprime la reconnaissance de la crise profonde de notre gouvernance. Le premier magistrat se donne à fond à travers sa large concertation avec les différentes composantes de la vie sociopolitique du pays. Cela a produit déjà des résultats avec l’arrêt de la fièvre militaire et l’annonce de la reprise des activités judiciaires. Le processus continue pour aboutir à des solutions consensuelles afin de préserver les acquis et soutenir le vent du changement.

Les concertations entamées ont révélé l’insuffisance de management des hommes au sein de l’armée. Le commandement a été invité à faire preuve de plus d’écoute, de motivation et de considération des subalternes. Cette insuffisance de gestion des hommes n’est pas le monopole de l’armée mais de façon générale, l’administration burkinabè et les institutions républicaines connaissent le primat du contrôle sur l’écoute, la motivation et la valorisation des agents.

Véritables managers technocrates, les autorités et les responsables des structures s’illustrent souvent en contrôleurs rigoureux revendiquant des résultats sans tenir compte des aspirations, des attentes et des avis des subalternes. Chaque «roi» agit comme un berger tout puissant, exhibant au besoin le décret qui l’a nommé. L’autorité fait place au leadership, au pouvoir par l’expertise et par l’exemple.

Si l’utilité des instances supérieures de contrôle est reconnue et saluée, il faut cependant regretter l’apologie du tout contrôle qui ne produit pas de résultats satisfaisants. Ces instances sont d’ailleurs critiquées par la faiblesse de leurs actions. Il en est ainsi car la majorité d’entre elles ont été crées sous la pression de la coopération extérieure, comme conditionnalité d’accès à l’aide internationale. Elles ne sont pas suffisamment appropriées par les acteurs chargés de leur animation au quotidien et sont même inadaptées au contexte. En plus, le non aboutissement des dossiers pendants discréditent non seulement ces instances mais aussi la justice chargée de juger les faits soulevés par celles-ci. Les citoyens ont l’impression d’être victimes d’une gouvernance à plusieurs vitesses dans laquelle les faibles paient le prix fort. Ils se sentent victimes d’une gouvernance par l’arrogance, par l’injustice et par l’impunité.

La situation de crise, reconnue par le premier magistrat du pays, nous invite à revoir en profondeur le style de gouvernance. En temps de crise, les managers technocrates doivent laisser la place aux leaders visionnaires. Ils sont rares, ceux qui peuvent se muer en leaders pour faire face à l’incertitude et gérer le changement comme le Chef de l’Etat a su bien le faire.

Il importe de définir le profil du leader visionnaire. Il s’agit d’un responsable capable d’inspirer confiance, d’écouter les aspirations de ses collaborateurs, de motiver son personnel, d’indiquer la voie et de récompenser le mérite. Il devient visionnaire lorsqu’il est capable d’envisager l’avenir avec certitude, de concevoir un objectif à long terme, de partager cette vision avec ses collaborateurs qui en deviennent des avocats et agissent pour la réalisation de la cause définie. Le leader visionnaire est celui qui comprend que « On ne devient pas noble en humiliant les autres ».

Dans le cadre de la situation actuelle que traverse notre pays, il revient à ces leaders visionnaires, soucieux de l’intérêt général, de prendre le relais des managers technocrates pour accompagner le changement qui s’annonce. Il s’agit d’acteurs non partisans, « propres », sachant faire preuve d’amour pour la patrie, pour sauver l’essentiel et agir dans le sens du progrès général. Il faut privilégier l’écoute, la motivation et la valorisation des agents. Le principe de la binarité impose la reconnaissance de l’utilité sociale de chaque acteur : le patron et l’ouvrier, le supérieur et le subalterne, le maître et l’élève. Chaque partenaire donne du sens à l’autre et à la vie.

Les gouvernants doivent dans une situation de crise aller au-devant de la situation, répondre aux inquiétudes de ceux qui manifestent, prendre des engagements et rendre compte. En somme, être responsable. La présente crise nécessite plus que des réponses politiques, partisanes. La solution ne saurait être trouvée par des acteurs politiques cantonnés à rejeter la responsabilité sur les autres, qu’ils soient de la gauche, du centre ou de la droite.

Il importe de sortir de la vision manichéenne et aborder le problème avec foi et détermination. Il s’agit d’inventer un nouvel ordre par une action citoyenne, participative, collective, dynamique et inclusive. La mise en commun des intelligences nationales, au-delà des camps et des clans s’impose. Toutes les composantes de la nation, de ce pays qui appartient à chacun et à tous, doivent cultiver l’interdépendance, une sorte de partenariat synergique pour le salut national.

Au moment où les plus informés signalent un remaniement en vue, il revient au Chef de l’Etat d’opérer un changement en profondeur. Il rendra service à ses collaborateurs qui sont aujourd’hui la cible des citoyens frustrés qui confondent l’Etat et ses serviteurs au premier rang. Notre culture de gouvernance ne permet pas à certains responsables, même convaincus de la désapprobation et de leur incapacité à offrir une alternative, de jeter l’éponge en démissionnant. Les exemples ivoiriens et libyens en sont illustratifs. On s’accroche jusqu’au dernier moment même si on n’est convaincu qu’on est plus une solution ni pour le Président ni pour le peuple. Notre histoire politique retient également l’exemple de ces « passionnés » prêts à rester à tout prix.

Un changement en profondeur permettra également de préserver les acquis construits avec l’aide des partenaires techniques et financiers depuis des décennies afin de répondre au slogan de notre indépendance : Souvenir et Espérance. Enfin, une telle décision permettra d’accroître la sécurité des citoyens et de leurs biens. Il s’agit d’une nouvelle dynamique pour la paix, la sécurité et la prospérité. Il s’impose à tous et particulièrement aux leaders visionnaires un devoir de vérité, de justice, de tolérance et de pardon, seule alternative pour bâtir une nation de concorde et d’espérance.»

Dr Poussi Sawadogo
Enseignant à l’ULB (Université libre du Burkina)
Doyen du CRYSPAD

La lipolyse, technique de réduction de la cellulite, dangereuse et bientôt interdite

La lipolyse est une technique non-chirurgicale qui permet de détruire les cellules graisseuses. Moins onéreuse que la liposuccion, elle se révèle aussi bien plus dangereuse. Le ministère de la Santé s'apprête donc à l'interdire en France.

La lipolyse, alternative à la liposuccion, va être interdite en France
La lipolyse, alternative à la liposuccion, va être interdite en France SIPA

La lipolyse est dangereuse pour la santé. Le ministère de la Santé va publier, dans les prochains jours, un décret visant à interdire cette technique non-chirurgicale qui permet de réduire la cellulite. Il a également rappelé que cette pratique ne repose sur aucun protocole ni formule validée.

Le problème de la destruction des déchets

Si la lipolyse permet de réduire les cellules graisseuses, elle ne les détruit pas, contrairement à la liposuccion. L'organisme doit en effet éliminer les déchets produits par la destruction de ces cellules. Plusieurs organes sont alors sollicités comme les reins et le foie, a expliqué un chirurgien esthétique à l'AFP. La Haute Autorité de Santé (HAS) a quant à elle fait état, dans un rapport rendu public en fin de semaine, de plusieurs patients atteints de complications, « à l'origine de graves séquelles ».

Une alternative moins onéreuse à la liposuccion

La HAS insiste sur le fait que « la question de la sécurité est la seule à considérer » car, toujours selon elle, ces techniques ne sont pas employées à des fins thérapeutiques mais esthétiques. Forte de ses tarifs attractifs, la technique de la lipolyse a bénéficié de « l'engouement pour les actes à visée esthétique qui sont présentés au grand public comme des traitements moins invasifs et moins onéreux que la chirurgie esthétique », a souligné la Haute Autorité de Santé. En effet, alors que le prix d'une liposuccion est estimé entre 2.000 et 10.000 euros, le recours à la lipolyse coûte entre 300 et 600 euros.

D'autres techniques bientôt interdites

Les ultrasons focalisés, la radiofréquence, le laser et autres techniques à visées lipolytiques non-invasives (externes) seront également interdits. La HAS a également fait état dans son rapport, de « complications graves » identifiées sur 23 patients ayant eu recours à des injections de solutions hypo-osmolaires. Souffrant de nécroses cutannées, lésions sous-cutanées, tromboses, ulcérations et hématomes, dix d'entre eux ont dû avoir recours à une intervention chirurgicale.

La résidence de Gbagbo partiellement détruite

Reuters


Vue
© Abidjan.net par Google
Vue aérienne de la residence du president a Abidjan
La résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan a été partiellement détruite dimanche par des missiles tirés par des hélicoptères de l`Onuci et de la force française "Licorne", a déclaré un porte-parole du président sortant ivoirien.

Il n`a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l`attaque.

"Des hélicoptères français et de l`Onu continuent de tirer sur la résidence du président Gbagbo qui est partiellement détruite", a précisé par téléphone à Reuters Ahoua Don Mello. "Il y a une épaisse fumée mais nous n`avons pas d`autres détails sur les dégâts causés."

Un habitant du quartier de Cocody a également déclaré voir une épaisse colonne de fumée s`élever au-dessus de la résidence de Gbagbo.

Des hélicoptères de "Licorne" et de l`Onuci (Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire) ont mené des attaques pour neutraliser les armes lourdes des partisans de Gbagbo, a déclaré pour sa part un porte-parole de l`Onu.

"Nous poursuivons notre opération pour neutraliser les armes lourdes de Gbagbo (...) utilisées contre les civils et les Nations unies", a dit Hamadoun Touré.

Un correspondant de Reuters sur la base militaire française de Port-Bouët, près de l`aéroport, à une quinzaine de kilomètres de la résidence de Gbagbo, a déclaré qu`il entendait l`écho de fortes explosions provenant de la zone des combats.

Il précisé que quatre hélicoptères, deux de l`Onuci et deux de la force "Licorne", menaient les attaques.

"Ils ont déjà effectué deux rotations, revenant à la base pour se ravitailler en carburant et en missiles", a-t-il ajouté.

L'OM grappille un point

Au lendemain de la défaite de Lille à Monaco (1-0), Marseille a manqué une occasion en or de revenir à un point du leader nordiste, concédant un nul au Vélodrome face à Toulouse (2-2). Un nul presque heureux dans la mesure où les Phocéens, après avoir ouvert le score, se sont liquéfiés pour finalement arracher un point en fin de match par Gignac. L'OM compte désormais trois points de retard sur Lille qui a tout de même limité la casse...

Cetto et le TFC sont passés très près de la victoire (Reuters). Cetto et le TFC sont passés très près de la victoire (Reuters).
Depuis quelques années, Toulouse a appris à apprécier le Vélodrome ! Si, au cours des années 1980-90, le TFC a essuyé une série de dix défaites de rang à Marseille, la balance ces derniers temps tourne en sa faveur puisque depuis son lourd revers le 1er octobre 2006 (3-0), le club de la Haute-Garonne n'a plus perdu sur le Vieux Port, une série qu'il a portée à quatre matches dimanche en réussissant le nul 2-2 pour le compte de la 30e journée de Ligue 1. A peu de choses près, c'est même avec les trois points que l'équipe de la Ville Rose serait repartie des Bouches-du-Rhône, tant le champion de France en titre n'est pas apparu dans son assiette.

Pourtant, la défaite de Lille à Monaco (1-0) samedi soir avait offert un boulevard à l'OM qui, en cas de victoire, pouvait revenir à une longueur du leader. Mais comme le craignait Didier Deschamps vendredi, le fait de connaître le résultat du rival nordiste s'est finalement avéré "une pression négative" pour son équipe qui n'a pas su la gérer. Elle peut même s'estimer heureuse de prendre un point face à un TFC joueur mais un rien suffisant en fin de match, ce qui a permis à l'ancien de la maison, Gignac, d'égaliser et d'offrir un point qui, lors du décompte final, s'avèrera peut-être décisif pour les Olympiens. C'est donc finalement un écart de trois points qui sépare Lillois et Marseillais au sortir de cette 30e journée qui, pour les deux équipes, aura marqué un net coup d'arrêt.

Braaten réplique à Rémy

Notamment pour une formation marseillaise qui, avec Gignac et André Ayew sur le banc au coup d'envoi, débute sur un tempo bien lent, mettant de longues minutes à entrer dans son match. Du coup, le TFC s'enhardit et, après une frappe de Didot au-dessus (7e), c'est Sissoko qui frôle l'ouverture du score (12e). Mais que dire de ce déboulé côté droit du même Sissoko qui trouve parfaitement la tête plongeante de Didot, sur le poteau droit de Mandanda (39e) ! Seulement entre-temps, l'OM, même guère fringant, a réussi à faire mouche quasiment sur sa première occasion grâce à ses deux hommes en forme du moment: à 30 mètres du but, Cheyrou récupère un ballon, lève la tête et, d'une passe lobée, sert parfaitement Rémy qui s'y reprend à deux fois pour battre Valverde (30e).

Si l'OM a alors fait le plus dur, sa timide première mi-temps s'achève de façon presque logique au regard de la physionomie des débats, à savoir par une égalisation toulousaine dans le temps additionnel qui déclenche la fureur de Didier Deschamps: sur un long ballon, Braaten prend le meilleur sur Heinze, Tabanou remet aussitôt pour le Norvégien qui, d'une frappe croisée du gauche, trompe Mandanda. "Il faut recommencer à zéro, peste à la pause au micro de Foot + le buteur phocéen, Rémy, à nous d'aller chercher ce qu'on veut, car on a une belle opportunité de revenir à un point de Lille, c'est la gagne qui hante nos esprits."

Gignac sauve les meubles

Au retour des vestiaires, l'OM revient sans Diawara, remplacé par Cissé qui prend position au milieu, Mbia descendant d'un cran, tandis que côté visiteurs, Tabanou, très bon lors du premier acte mais touché dans un contact avec Diawara, cède sa place à Cetto qui fera vite parler de lui... Comme lors du premier acte, les débuts phocéens sont poussifs. Seule une sortie ratée de Valverde sur un corner de Lucho offre une occasion au champion de France, mais Capoue sauve sur sa ligne la reprise de Mbia (53e), tandis que Rémy, dos au but et retenu par le maillot par M'Bengue, réclame un penalty, en vain (57e). Les choses se corsent sérieusement pour les Olympiens qui encaissent un deuxième but à l'heure de jeu: sur un coup franc, Machado dépose le ballon sur la tête de Cetto, qui devance la sortie (manquée) de Mandanda (61e).

Sentant l'urgence de la situation, Deschamps lance alors Gignac à la place de Cheyrou, Valbuena sollicite Valverde (70e), Lucho aussi (80e), mais le portier du TFC veille aux grains, tandis que Marseille semble peu à peu abdiquer. Et pourtant, c'est au moment où on s'y attend le moins que l'égalisation survient, des pieds d'un ancien du TFC, Gignac, qui profite d'une mésentente adverse et d'un service parfait de Rémy pour inscrire son sixième but de la saison (84e). A l'arrivée, ce score de parité est plutôt logique, même si pour l'OM, qui restait sur trois victoires de rang, il s'apparente clairement à une bien mauvaise affaire...

Japon : Le gouvernement lance la reconstruction

Près d'un mois après le tsunami et le séisme qui ont ravagé les côtes japonaises, le Premier ministre s'est rendu sur le port d'Ishinomaki pour annoncer que l'heure était venue d'entamer la reprise. La pêche dans les zones côtières devrait reprendre rapidement et quelques 70.000 habitations devraient être livrées aux sinistrés dans le nord-est.

Au Japon, la pêche côtière devrait reprendre rapidement
Au Japon, la pêche côtière devrait reprendre rapidement MaxPPP

« Le gouvernement va travailler de toutes ses forces avec vous », a déclaré Naoto Kan, le Premier ministre japonais, lors de sa deuxième visite de terrain sur le port d'Ishinomaki. Près d'un mois après qu'une vague de 14 mètres et qu'un séisme de magnitude 9 aient touché le Japon, le gouvernement lance les opérations de reconstruction.

La reprise de la pêche côtière

Gravement endommagé, le port d'Ishinomaki illustre l'état désastreux des zones côtières japonaises. Présent sur place, le chef du gouvernement se voulait rassurant. « Nous ne vous abandonnerons pas », a-t-il assuré avant de préciser que la priorité du gouvernement était que « la pêche côtière puisse reprendre au plus vite ». Le programme portera ainsi sur la reconstruction des installations portuaires et des embarcations sur toute la côte Pacifique de Tohoku au nord-est du pays.Reloger les sinistrés

Alors que des milliers de sinistrés vivent encore dans des abris, les autorités locales réclament qu'ils soient relogés « le plus tôt possible ». Fort de ses demandes, le gouvernement a estimé qu'après près d'un mois de deuil, le pays pouvait entamer sa reconstruction. Le Premier ministre a ainsi promis la construction de 70.000 habitations dans le nord-est où 150.000 personnes sont encore hébergées dans des centres.

Un comité spécial chargé d'organiser les travaux dans le Tohoku doit être mis en place officiellement lundi, jour anniversaire de la catastrophe. Naoto Kan devrait quant à lui, lors d'une conférence de presse, appeler la population à consommer davantage pour soutenir l'économie du pays.

Par Anaïs Korkut

L'armée égyptienne défiée place Tahrir, deux mois après la chute de Moubarak

AFP

Des Egyptiens sont massés place Tahrir au Caire, le 10 avril 2011

Plus d'un millier de manifestants occupait toujours dimanche la place Tahrir au Caire au lendemain d'affrontements qui ont fait un mort, mettant en évidence les tensions autour de l'armée accusée de freiner les réformes deux mois après la chute du président Moubarak.

Les manifestants, qui ont passé la nuit sur la place dont les accès étaient bloqués par des barbelés et des poutrelles, continuaient de lancer des slogans hostiles au maréchal Hussein Tantaoui, chef de l'institution militaire au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak le 11 février.

"Le peuple demande le renversement du maréchal", qui fut pendant 20 ans ministre de la Défense de M. Moubarak, lancent notamment les manifestants, dont le nombre s'est renforcé en début d'après-midi.

Les épaves de plusieurs véhicules calcinés étaient toujours présentes sur la place et aux abords, et le sol était jonché de pierres. Certains manifestants avaient dressé des tentes improvisées sur le rond-point central.

L'intervention de la police militaire, appuyée par la police anti-émeutes, contre les manifestants dans la nuit de vendredi à samedi avait fait un mort et 71 blessés selon un bilan officiel. Des sources médicales avaient auparavant fait état de deux morts.

Amnesty International a dénoncé dans un communiqué "l'usage excessif de la force par l'armée égyptienne", citant sur la foi de témoignages l'usage de matraques électriques et l'envoi de véhicules blindés qui ont fait de nombreux blessés en entrant dans la foule.

L'armée pour sa part a nié avoir agi avec brutalité et démenti des accusations selon lesquelles elle aurait ouvert le feu sur des manifestants. Elle les a qualifiés de "hors-la-loi" en laissant entendre qu'ils pourraient agir à l'instigation de partisans de M. Moubarak.

Des dizaines de milliers de manifestants avaient réclamé vendredi sur cette place emblématique du soulèvement populaire égyptien, le jugement de M. Moubarak et d'autres hauts responsables de son régime, sur fond de critiques contre l'armée.

La présence de sept officiers en uniforme parmi les manifestants avait laissé poindre des divisions au sein d'une institution militaire traditionnellement hermétique sur ses débats internes.

Ces événements témoignent d'une récente montée des tensions autour du rôle de l'armée, après une période de large consensus sur son action pour stabiliser le pays et organiser le retour à un pouvoir civil élu promis pour la fin de l'année.

AFP

Manifestation place Tahrir au Caire le 10 avril 2011

Une influent mouvement issu de la révolte anti-Moubarak, la Coalition de jeunes de la révolution, a déclaré par la voix d'un de ses dirigeants, Chadi Ghazali Harb, avoir "suspendu ses contacts avec l'armée" après les incidents de Tahrir, en attendant une enquête et la libération de la quarantaine de personnes arrêtées.

L'armée a été au cours des derniers jours mise en cause pour la traduction en justice du blogueur qui l'avait critiquée, pour des violences contre des manifestants lors du renversement de M. Moubarak, ainsi que pour la pratique de "tests de virginité" sur des manifestantes arrêtées à l'époque.

Mais la popularité dont l'institution militaire continue de bénéficier dans une vaste partie de l'opinion a amené plusieurs responsables et organisations à rester prudentes face à ces critiques.

L'opposant et ancien haut fonctionnaire international Mohamed ElBaradei a, dans un message diffusé sur le site Twitter, estimé que "le maintien de la confiance entre l'armée et le peuple est vital".

Le puissant mouvement des Frères musulmans a, dans un communiqué, "condamné toute tentative d'affaiblir la relation entre l'armée et le peuple et de les monter l'un contre l'autre", même si "de nombreuses demandes du peuple doivent encore être satisfaites".

Abidjan: Paris n'a "pas d'autre objectif" que d'"assassiner" Gbagbo

ABIDJAN - La France n'a "pas d'autre objectif" que d"assassiner" le président sortant Laurent Gbagbo, a affirmé dimanche à l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, dénonçant les tirs de la force française Licorne "sur la résidence du chef de l'Etat".

"On a assisté à des tirs d'hélicoptères sur la résidence du chef de l'Etat. On a vu de la fumée se dégager mais pour l'instant on n'a pas d'idées sur les dégâts", a ajouté le porte-parole.

"La France cherchait des prétextes pour réattaquer, elle en a rassemblé", a-t-il poursuivi en référence notamment à l'attaque samedi sur le QG du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, démentie par le camp Gbagbo.

Pour la France "il n'y a pas d'autre objectif" que d'"assassiner le chef de l'Etat tout le reste n'est que prétexte", a-t-il dit.

"Tout le monde a demandé que les tirs s'arrêtent" depuis les premières frappes lundi soir mais "il fallait que les Français trouvent des arguments pour attaquer", a ajouté le porte-parole.

(©AFP

Plus de 85.000 déplacés dans l'Ouest ivorien, situation "intolérable"

PARIS - L'Ouest ivoirien, théâtre de massacres, compte 85.000 personnes déplacées, avec une situation humanitaire "catastrophique" notamment dans la ville de Duékoué où "tout le monde est traumatisé", a déclaré dimanche à l'AFP un haut responsable de l'ONU.

"Au total, le nombre de déplacés dans l'Ouest ivorien est de 85.000 personnes, à Duekoué, où plus de 25.000 personnes sont toujours réfugiées à la mission catholique, et 1.000 autres sont dans une mission protestante", a déclaré à l'AFP le le coordonnateur humanitaire entre les agences de l'ONU et des ONG, Ndolamb Ngokwey, joint à Abidjan depuis Paris.

Les Nations unies ont estimé mardi à "plusieurs centaines" le nombre de personnes qui ont péri dans des massacres la semaine dernière à Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, révélant dans le même temps l'existence d'un charnier contenant 200 corps.

"J'ai entendu des histoires d'horreur et de terreur de personnes qui ont fui et qui se sont cachées plusieurs journées dans la forêt avant que les forces marocaines (de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, ONUCI) ne viennent les secourir, ces personnes là ont vécu de véritables journées d'enfer", a-t-il dit.

"Maintenant, selon ce responsable, la situation est beaucoup plus calme, les autorités mettent de l'ordre, mais je dois dire que pour ces personnes l'anxiété et l'inquiétude demeurent malgré la présence des forces de l'ONU, et elles préférent rester dans les missions" catholique et protestante.

A Duékoué, "tout le monde est traumatisé, les enfants ne comprennent pas ce qui se passe et ne comprennent pas tout ce qui est arrivé, il faudra du temps".

"Nous avons rencontré des survivants. Une femme enceinte dont le mari a été tué et une autre dame qui s'est cachée avec son enfant durant trois jours dans les marécages avant de se réfugier dans la mission catholique.

Ce responsable de l'ONU, qui a effectué une visite de lundi à mercredi dans l'ouest ivoirien, raconte avoir vu à Douékoué "la destruction de la ville, des quartiers entiers brûlés, la détresse et la désolation".

Les problèmes de nourriture sont devenus criants, selon cette source, ajoutant que "des personnes sont restées des journées sans manger mais le PAM (Programme Alimentaire mondial) vient de délivrer 85 tonnes de vivres composées notammment de riz, d'huile, de haricots".

"Grâce au HCR (Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés), des bâches et des nattes ont été fournies mais ce n'est pas suffisant. Save the Children a également fourni une aide alimentaire, et surtout une aide médicale".

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) "a également fourni des kits de base, des kits anti-malaria". "C'est un énorme défi" en terme médical, a ajouté le responsable.

Le responsable a reconnu qu'il y en avait encore de l'insécurité dans l'ouest, notamment à Guiglo, une ville proche de la frontière avec le Liberia où la population continue de fuir car elle ne se sent pas en sécurité et redoute les mercenaires ou les miliciens".

"Quand nous étions là-bas, nous avons ressenti une grande colère mais également une volonté de réconciliation, et les autorités religieuses oeuvrent en ce sens malgré le fait que deux pasteurs et deux immans ont été tués la semaine dernière".

L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a accusé samedi 9 avril les forces pro-Ouattara et les forces pro-Gbagbo d'avoir commis des massacres dans l'Ouest ivoirien, affirmant détenir de nouvelles preuves de ces atrocités déjà dénoncées par l'ONU et des ONG.

Les forces loyales à Alassane Ouattara, président ivoirien internationalement reconnu, ont tué ou violé des centaines de personnes et brûlé des villages, fin mars, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, a affirmé HRW dans un rapport publié à New York.

(©AFP

Libye: médiation africaine à Tripoli, combats à Misrata et Ajdabiya

AFP

Des rebelles passent derrière un char détruit à Ajdabiya, le 10 avril 2011

Une délégation de présidents africains a rencontré dimanche à Tripoli le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour plaider en faveur d'une trêve dans les combats, qui ont fait au moins 23 morts depuis samedi à Ajdabiya (est) et à Misrata (ouest).

L'Otan a parlé de situation "désespérée" dans ces deux villes et promis de poursuivre les bombardements pour désarmer le régime.

Comme à son habitude, le colonel Kadhafi a reçu sous sa tente dans sa résidence de Bab el-Aziziya la délégation de l'Union africaine (UA) composée du président sud-africain Jacob Zuma et de ses homologues Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo), ainsi que du ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello.

AFP

Le colonel Mouammar Kadhafi adresse un signe à ses partisans réunis à l'extérieur de sa résidence de Bab el-Aziziya le 10 avril 2011

A l'issue de l'entrevue, les membres de la délégation ont posé devant la tente sans faire de déclaration, puis sont montés dans un minibus, par le toit ouvrant duquel le colonel Kadhafi a salué quelques dizaines de ses partisans, rassemblés à 200 m de la tente derrière une barrière métallique.

Le véhicule est ensuite parti pour une destination inconnue. Selon un responsable libyen, les discussions devaient se poursuivre.

Réunis samedi à Nouakchott, les médiateurs avaient réaffirmé les objectifs de leur mission: "cessation immédiate de toutes les hostilités", acheminement de l'aide humanitaire et ouverture d'un dialogue entre le régime et l'insurrection.

Après Tripoli, les médiateurs de l'UA ont prévu de se rendre dimanche soir à Benghazi, "capitale" des rebelles à 1.000 km à l'est de Tripoli, pour tenter de convaincre l'insurrection de baisser les armes. L'entreprise s'annonce délicate, les chefs de la rébellion ayant rejeté tout cessez-le-feu impliquant le maintien au pouvoir de M. Kadhafi ou de ses fils.

Sur le terrain, les combats dans et autour d'Ajdabiya (est) ont fait au moins 12 morts et 17 blessés ce week-end, selon les hôpitaux de Benghazi, où les victimes ont été transportées.

AFP

Des rebelles sont arrêtés au bord de la route le 10 avril 2011 à Ajdabiya

Pour la deuxième journée consécutive, les forces gouvernementales ont bombardé Ajdabiya, et en fin d'après-midi, les combats se poursuivaient à la sortie ouest de la ville, selon un correspondant de l'AFP.

La rébellion a annoncé avoir tué trois mercenaires algériens et en avoir capturé 15 autres dans les combats à Ajdabiya. Selon un porte-parole des rebelles, les prisonniers n'avaient pas de papiers d'identité, mais "ils ont dit qu'ils étaient algériens et avaient un accent algérien".

Il n'était pas clair dimanche si le bilan fourni par les hôpitaux incluait un ou plusieurs des combattants tués par les rebelles.

AFP

Carte de Libye situant les combats et frappes de l'Otan dimanche

Une dizaine d'explosions ont été entendues dimanche matin en l'espace de quelques minutes en provenance d'Ajdabiya, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville.

Des habitants fuyant la ville ont donné quelques bribes d'informations aux rebelles postés un peu plus à l'est. "Il y a des tireurs embusqués sur un grand bâtiment en centre-ville", a expliqué Rafah Feraj, 45 ans. "Ce n'est pas sûr d'aller au-delà du rond-point au centre, après il y a des snipers".

Dans l'ouest du pays, un autre front ne montrait aucun signe d'accalmie: Misrata, ville rebelle assiégée et bombardée depuis un mois et demi par les forces gouvernementales.

Selon un médecin de la ville joint par l'AFP, les combats y ont fait au moins 11 morts depuis le début du week-end. Samedi, huit rebelles et civils ont été tués, dont six par une roquette dans une mosquée, selon un porte-parole des insurgés. Dimanche, au moins deux autres combattants et un civil ont trouvé la mort, selon le médecin.

A Bruxelles, l'Otan a annoncé avoir détruit 11 chars des troupes gouvernementales sur une route menant à Ajdabiya et 14 près de Misrata.

La situation dans ces deux villes "est désespérée pour les Libyens qui sont brutalement bombardés par le régime. Pour contribuer à protéger ces civils, nous continuons à bombarder durement les forces" du régime, a déclaré le général Charles Bouchard, commandant de l'opération "Protecteur unifié".

Un autre responsable de l'Otan a assuré que les bombardements de la coalition continueraient "toute la journée et toute la nuit". Outre les chars, l'Alliance vise les dépôts de munitions et les lignes d'approvisionnement des forces gouvernementales.

Alors qu'à Misrata et ailleurs des milliers de réfugiés étrangers rêvent de fuir le conflit, la Corée du Nord a ordonné à ses quelque 200 ressortissants présents en Libye d'y rester.

Le régime de Pyongyang "agit ainsi car il craint que des informations sur les émeutes populaires en Libye se propagent au sein de la Corée du Nord", affirme l'agence sud-coréenne Yonhap. La Corée du nord, l'un des pays les plus isolés au monde, entretient des liens diplomatiques étroits avec Mouammar Kadhafi.

Tirs de roquettes et d'obus sur Israël à partir de Gaza: pas de blessé

JERUSALEM - Des Palestiniens ont tiré dimanche matin trois obus et trois roquettes en direction d'Israël sans faire de blessé, ont annoncé la police et la radio militaire israéliennes.

Deux roquettes sont tombées dans des secteurs non habités près de la bande de Gaza, sans faire ni blessé ni dégât, selon la police,

Un peu plus tôt, une roquette avait "explosé dans un secteur non habité au sud de la ville d'Ashkelon", avait déclaré à l'AFP un porte-parole de la police.

Auparavant, trois obus étaient tombés dans le secteur d'Eshkol, provoquant une coupure d'électricitéde pendant plusieurs heures, après avoir endommagé une ligne à haute tension, avait indiqué la radio militaire israélienne.

Ces tirs surviennent après une accalmie dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée israélienne s'étant abstenue de toute attaque et les Palestiniens ayant suspendu leurs tirs.

Samedi, l'armée israélienne avait poursuivi ses frappes contre les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza qui avaient continué à tirer obus et roquettes sur le sud d'Israël, lors de la confrontation la plus meurtrière depuis 2009.

Au total, 18 Palestiniens ont été tués et près de 70 blessés, selon des sources médicales palestiniennes, depuis le début de cette nouvelle flambée de violence, déclenchée jeudi par un tir de missile antichar contre un autobus scolaire qui a grièvement blessé un adolescent en Israël.

Dimanche, Israël et le mouvement islamiste Hamas se sont dits prêts à mettre fin à leur confrontation, à condition que chacun respecte la trêve.

(©AFP /

Le Premier ministre japonais aux sinistrés: "nous ne vous abandonnerons pas"

AFP

Le Premier ministre japonais Naoto Kan serre la main d'un rescapé lors d'une visite dans le port de Ishinomaki, le 10 avril 2011

Le Premier ministre japonais Naoto Kan a promis dimanche de tout faire pour aider les sinistrés du nord-est qui ont tout perdu dans la catastrophe du 11 mars, en lançant lors d'une visite dans un port dévasté: "nous ne vous abandonnerons pas".

A une centaine de kilomètres au sud, la centrale nucléaire de Fukushima continue de donner des signes d'inquiétude un mois quasiment jour pour jour après qu'une vague de 14 mètres de haut a dévasté ses installations électriques et ses circuits de refroidissement.

Pour sa deuxième visite sur le terrain, M. Kan, toujours bas dans les sondages d'opinion, s'est rendu sur le port d'Ishinomaki gravement endommagé par le séisme de magnitude 9 et surtout le tsunami géant qui a suivi.

"Le gouvernement va tout faire en priorité pour que la pêche côtière puisse reprendre au plus vite", a-t-il lancé en s'adressant aux pêcheurs à l'aide d'un haut-parleur.

Des vagues géantes de plus de dix mètres ont détruit les installations portuaires et les embarcations sur toute la côte Pacifique du Tohoku (nord-est), mettant au chômage pour des mois des milliers de pêcheurs.

"Nous ne vous abandonnerons pas", a promis M. Kan sur une radio. "Le gouvernement va travailler de toutes ses forces avec vous".

Le maire, Hiroshi Kameyama, a réclamé la construction "le plus tôt possible" d'habitations temporaires pour les milliers de sinistrés qui vivent encore dans des abris. Sur les 163.000 habitants que comptait la ville avant la catastrophe, 2.653 sont morts et 2.770 portés disparus, selon un bilan provisoire.

"Il y a 17.000 personnes dans les centres d'accueil et la plupart ne récupèreront jamais leur domicile", a expliqué le maire.

Lors d'une rencontre avec le gouverneur de la préfecture de Miyagi, Yoshihiro Murai, le chef du gouvernement a promis la construction d'un premier lot de 70.000 habitations dans le nord-est.

AFP

Le Premier ministre japonais écoute les témoignages d'employés d'une entreprise de pêche à Ishinomaki, le 10 avril 2011

Environ 150.000 personnes vivent dans des centres d'accueil, où les occupants se plaignent du manque d'intimité et des conditions spartiates.

Après une période de deuil d'un mois pour les familles des quelque 28.000 morts et disparus, le gouvernement estime que l'heure est venue de la reconstruction.

Un comité spécial chargé d'organiser les travaux dans le Tohoku doit être mis en place officiellement lundi, jour anniversaire de la catastrophe, et le Premier ministre devrait lors d'une conférence de presse appeler la population à consommer plus pour soutenir la troisième économie mondiale.

Mais la pollution radioactive dégagée par la centrale accidentée de Fukushima risque d'aggraver encore la situation des agriculteurs et des pêcheurs du nord-est.

Plusieurs produits agricoles sont déjà interdits de vente dans les préfectures entourant la centrale Fukushima Daiichi (N°1) et des tests effectués sur les poissons ont révélé un taux anormal de césium dans une sorte de petite anguille de sable.

Le gouvernement reconnaît que la situation à la centrale reste toujours instable un mois après l'accident, qui aurait pu déboucher sur une catastrophe nucléaire plus grave que celle de Tchernobyl il y a 25 ans.

Le refroidissement des six réacteurs, d'abord avec de l'eau de mer puis de l'eau douce, a permis de stopper le processus de fusion des barres de combustible.

AFP

Des Japonais manifestent le 10 avril 2011 à Tokyo pour demander l'abolition du nucléaire

De la fumée blanche continue de s'échapper de quatre réacteurs, les plus gravement endommagés, alors que les travaux de rétablissement de l'électricité et des pompes de refroidissement avancent très lentement, en raison notamment de la présence d'eau fortement radioactive dans les bâtiments.

Dimanche, les ouvriers de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) devaient terminer le déversement dans la mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive afin de faire de la place dans des cuves pour évacuer cette eau très polluée.

Ils ont par ailleurs commencé à installer une barrière à sédiments, sorte de rideau descendant jusqu'au fond de la mer et maintenu en surface grâce à des flotteurs, afin de réduire la pollution radioactive en face du réacteur 2.

La pièce d'or de 1000 euros a trouvé preneurs à la Monnaie de Paris

Qu'est-ce qui est jaune, pèse 20 grammes et fait déplacer les foules ? La première pièce de 1.000€. Ils étaient plusieurs centaines de collectionneurs fébriles, vendredi devant la Monnaie de Paris. Objectif : réserver l'une des 10.000 rondelles d'or.

La première pièce de 1000 euros sera frappée à 10.000 exemplaires.
La première pièce de 1000 euros sera frappée à 10.000 exemplaires. DR

Record historique pour l’once d’or, vendredi : le cour du précieux métal a atteint 1.019€. Et cela n’avait pas échappé aux numismates : ils étaient des centaines, dès vendredi matin 7 heures, à se presser devant la Monnaie de Paris pour faire leur réservation. Ce qu’ils convoitent : deux nouvelles pièces, l’une en or qui pèsera 20 grammes, ne sera frappée qu’à 10.000 exemplaires et vaudra 1000 euros. L’autre, en argent, existera en 50.000 exemplaires et coûtera quelque 100 euros. Toutes deux seront frappées du portrait du héros de la mythologie grecque, Hercule.

Les souscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 mai et les précieuses rondelles seront livrées en juin.

C’est la première fois que la Monnaie de Paris sort une pièce d’une telle valeur. Si ces deux pièces ont un cours légal et peuvent donc être échangées dans le commerce, rares devraient être les collectionneurs qui vondront s’en séparer contre un écran plat... Pour la plupart d’entre eux, il s’agit surtout d’un bel objet et d'un placement sûr.

En Europe, 2 verres d'alcool par jour causent 10% des cancers masculins

Selon une étude publiée dans le British Medical Journal, en Europe occidentale deux verres de vin ou une peinte de bière par jour suffisent à augmenter considérablement le risque de cancers surtout chez les hommes.

Seulement deux verres de vin par jour sont responsables de 10 % des cancers chez les hommes en Europe
Seulement deux verres de vin par jour sont responsables de 10 % des cancers chez les hommes en Europe SIPA

L'alcool, un mal en Europe occidentale qui favoriserait le cancer chez les populations masculines. Un cancer sur dix diagnostiqué chez l'homme serait en effet imputable à une consommation excessive d'alcool. Sont concernés les cancers masculins des voies aérodigestives supérieures (bouche, pharynx, larynx, sinus), selon une étude menée en 2008 dans huit pays européens par un institut allemand de nutrition humaine et publiée sur le site du British Medical Journal. Seuls deux verres d'alcool ou une peinte de bière, par exemple, suffiraient à être responsable de 44% de ces cancers des voies aérodigestives chez l'homme. Et ce n'est pas fini...

En Italie, Espagne, Allemagne, Danemark, France, Grèce, au Pays-Bas et au Royaume-Uni, un tiers des cancers du foie est encore causé par l'alcool, ainsi que 17% des cas de cancer colorectal chez la population masculine.

Rien qu'en Angleterre, les résultats de l'étude indiquent que pour l'année 2008, la consommation d'alcool était responsable de 13.000 cas de cancer.

Le verre de moins, déjà trop chez les femmes

Chez les femmes, un cancer sur 33 est lié à cette surconsommation d'alcool (deux verres par jour seulement, rappelons le), là où un sur 10 l'est chez les hommes.

Mais la population féminine est pourtant bien loin d'être à l'abri de ce phénomène en Europe occidentale. Pour elle, la consommation de seulement un verre par jour est responsable d'un quart des cancers des voies aérodigestives supérieures, de 18% des cancers du foie, 5% des cancers du sein et de 4% des cas de cancer colorectal.

L'étude a été menée auprès de 364.000 personnes habitant dans ces huit pays cités ci-dessus.

Par Actu France Soir

BUNDESLIGA / BAYERN MUNICH : van Gaal prend la porte

BUNDESLIGA / BAYERN MUNICH :  van Gaal prend la porte Le Bayern a décidé de se séparer de son entraîneur Louis van Gaal. L'ancien coach de Barcelone ou encore de l'Ajax a été remplacé par son adjoint Andries Jonker avec pour objectif la troisième place.

Louis van Gaal a disputé son dernier match sur le banc du Bayern Munich face à Nuremberg (1-1, 29eme journée de Bundesliga). Alors que les coéquipiers de Philipp Lahm se retrouvent désormais à la quatrième place du classement, avec un point de retard sur le troisième Hanovre, les dirigeants bavarois (Karl-Heinz Rummenigge, Karl Hopfner, Uli Hoeness et Christian Nerlinger) ont tenu une réunion de crise samedi soir. A l'issue de celle-ci, ils ont décidé de se séparer immédiatement de leur entraîneur néerlandais, dont le départ était pourtant programmé pour l'été prochain. Et ceci malgré un contrat qui courait officiellement jusqu'en juin 2012.

Avec quatorze points de retard sur le Borussia Dortmund, l'ancien club de Jean-Pierre Papin, Bixente Lizarazu, Valérien Ismaël ou encore Willy Sagnol connaît une saison extrêmement délicate. Louis van Gaal (59 ans, ex-Ajax Amsterdam, FC Barcelone ou encore AZ Alkmaar) n'est pas parvenu à rééditer l'exploit de la saison passée, avec un titre de champion, une Supercoupe d'Allemagne, une Coupe d'Allemagne et une finale de la Ligue des Champions perdue contre l'Inter Milan. Aujourd'hui, le Bayern Munich n'a plus qu'un objectif : assurer la troisième place, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la prochaine C1.

Et ce sera donc sans Louis van Gaal. En attendant l'arrivée de Jupp Heynckes, actuellement en poste au Bayer Leverkusen, c'est l'adjoint Andries Jonker, lui-même assisté de Hermann Gerland, qui va assurer l'intérim lors des cinq dernières journées de la saison. Alors que la finale de la prochaine édition de la Ligue des Champions se disputera à l'Allianz Arena, le Bayern Munich joue très gros dans les prochaines semaines. Près de soixante millions d'euros ont déjà été dégagés pour bâtir une équipe capable de gagner la plus grande des compétitions européennes. Arjen Robben, Bastian Schweinsteiger et Franck Ribéry ont été priés de tirer un trait sur leurs projets de départ. Mais encore faut-il se qualifier…


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Yannick Noah et Jamel Debbouze menacés de mort par des néo-nazis

Yannick Noah a porté plainte, vendredi soir, après la découverte d'insultes racistes et de menaces de mort qui le visaient lui, Jamel Debbouze et la communauté turque de Roanne, ville dans laquelle le chanteur s'apprêtait à donner un concert.

Yannick Noah sur la scène de Solidays, en 2007
Yannick Noah sur la scène de Solidays, en 2007

Drôle d'accueil pour Yannick Noah, vendredi soir à Roanne (Loire). À son arrivée dans la salle de concert du Scarabée, le chanteur préféré des Français a découvert des insultes à caractère raciste et des menaces de morts peintes sur une table. Des inscriptions qui visaient explicitement Yannick Noah, mais aussi Jamel Debbouze – qui devait se porduire samedi soir dans la même salle - ainsi que la communauté turque de Roanne et qui étaient entourées de croix gammées et signée Phinéas. Ce nom est celui que des groupuscules néo-nazis américains ont l'habitude d'utiliser pour signer leurs messages. Comme l'explique Le Parisien, ce prénom fait référence à un passage de l'Ancien testament et « était déjà apparu à deux reprises en 2004 pour revendiquer une agression raciste et la profanation du cimetière juif de la Mouche, à Lyon ».

Ce n'est pas la première fois que les policiers de Roanne sont confrontés à cette signature : en février dernier, un transformateur de la ville avait été taggué de menaces contre les « Turcs musulmans ». Près de la construction, un pistolet allemand rouillé datant de la Seconde Guerre mondiale et des munitions avait été déposés. En novembre 2010, d'autres inscriptions à caractère raciste et antisémite signées Phinéas et visant, cette fois, un club de foot et la maire de la ville, Laure Déroche, avaient été découvertes sur le mur d'un stade.

Avant son concert, Yannick Noah s'est empressé d'aller déposer plainte à l'hôtel de police de la ville. Son concert a ensuite pu se dérouler dans la meilleure des ambiances.

Par Actu France Soir

Une "hackeuse à la bêche" de 75 ans prive l'Arménie d'Internet

On l’appelle la «hackeuse à la bèche» : en Géorgie, une voleuse de cuivre de 75 ans a, par inadvertance, sectionné un câble fibre optique provoquant une panne d’Internet généralisée en Arménie pendant cinq heures.

C'est en sectionnant des câbles tels que ceux-ci que la septuagénaire a privé les Arméniens de réseau pendant 5 heures.
C'est en sectionnant des câbles tels que ceux-ci que la septuagénaire a privé les Arméniens de réseau pendant 5 heures. SIPA

L’affaire a quoi faire sourire et à plus d’un titre. Le 28 mars dernier, l’Arménie a été privée de quasiment toute connexion Internet pendant plusieurs heures. En cause ? La fièvre du cuivre d’une femme de 75 ans. Cette Géorgienne septuagénaire voulait déterrer des câbles de cuivre pour revendre le précieux métal à la sauvette. Armée de sa bêche, elle a donc creusé, non loin de Tbilissi - capitale de la Géorgie - et a fini par tomber sur un câble fibre optique, qu’elle a sectionné.Problème : à l’autre bout du câble se trouvait l’accès Internet général de l’Arménie, à qui la Géorgie fournit 90% de l’Internet, explique The Guardian. Conséquence : panne de réseau pendant près de 5 heures pour les Arméniens, une partie de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. Les fournisseurs d’accès n’ont rien pu faire : les internautes ont dû patienter cinq longues heures avant que les réseaux de secours ne prennent le relai.

Via le système de surveillance du réseau fibre optique, le lieu de l’incident a été localisé. La «hackeuse à la bêche» a été interpellée mais, en raison de son âge, elle a été relâchée peu de temps après. Elle pourrait cependant être inculpée pour avoir endommagé un bien privé, acte passible de trois ans de prison.

Par Actu France Soir

France: arrestation d'un couple d'etarras présumés

GUERET (France) - Un couple, recherché après avoir blessé un gendarme samedi dans le centre de la France et qui pourrait appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA, a été interpellé dimanche, a-t-on appris auprès des autorités locales.

Le couple a été interpellé par les gendarmes à Croze (Creuse, sud-ouest) après un échange de coups de feu qui n'a pas fait de blessé.

Les faits s'étaient produits samedi vers 17H00 (15H00 GMT) à Vallière, dans la Creuse, lorsqu'une conductrice ne s'était pas arrêtée à un contrôle de routine de la gendarmerie. Les deux militaires qui effectuaient ce contrôle avaient alors pris la voiture en chasse, mais le passager avait sorti une arme de poing, faisant feu à quatre reprises en direction du véhicule de gendarmerie.

Un des militaires qui était au volant a été blessé à la clavicule.

"Certains éléments nous laissent penser" que la piste de l'ETA "doit être envisagée en priorité", avait commenté une source judiciaire, évoquant notamment le mode opératoire.

Passés dans le département voisin de la Corrèze, les deux fuyards avaient tiré sur les gendarmes à plusieurs reprises, avant de forcer un barrage et d'abandonner leur voiture et de prendre la fuite.

(©AFP /

Pologne: un an après, le pays se souvient de la catastrophe de Smolensk

VARSOVIE (AFP)

AFP

Un homme se recueille sur le site de la catastrophe de Smolensk le 10 avril 2011

Cérémonies religieuses et rassemblements de rue ont commencé dimanche matin pour commémorer en Pologne la catastrophe aérienne dans laquelle le président polonais Lech Kaczynski et 95 autres personnes ont péri il y a un an à Smolensk en Russie.

Divisés sur les causes de cet accident et sur le cours des enquêtes menées en Russie et en Pologne, les Polonais peuvent suivre deux programmes séparés de célébrations: le programme officiel et celui qui a été dressé par l'opposition conservatrice de Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt.

A 06H41 GMT (heure exacte du crash il y a un an), le chef de l'Etat Bronislaw Komorowski et le Premier ministre Donald Tusk ont déposé une gerbe devant une plaque commémorative aux victimes de l'accident à l'église militaire de Varsovie.

AFP

Une jeune femme tenant un portrait du pape Jean Paul II se recueille sur la site de la catastrophe de Smolensk le 10 avri 2011

Pendant ce temps, Jaroslaw Kaczynski, qui a décidé de boycotter les cérémonies officielles, a déposé une couronne de fleurs devant le palais présidentiel, au milieu d'une foule enthousiaste de ses sympathisants.

M. Kaczynski critique violemment le gouvernement pour avoir laissé la Russie conduire l'enquête et ne pas en avoir rejeté les conclusions.

Les sympathisants de son parti Droit et Justice ont annoncé pour dimanche pas moins de quatre manifestations à la mémoire des victimes de la catastrophe, de 06H00 à 22H00 locales devant le palais présidentiel à Varsovie, avec notamment une marche aux flambeaux vers 18H00 GMT.

Les autorités polonaises ont prévu une cérémonie officielle devant un mémorial aux victimes de l'accident au cimetière de Powazki à Varsovie, suivie d'une messe solenelle à la cathédrale et d'un grand concert au Théâtre national.

Le Tupolev 154, qui transportait le 10 avril 2010 le président Lech Kaczynski et d'autres hauts responsables polonais, s'est écrasé en tentant d'atterrir par un épais brouillard à Smolensk, tuant ses 96 occupants.

Libye: Le président d'Afrique du Sud Jacob Zuma rencontre Mouammar Kadhafi

Le président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, devrait rencontrer dimanche le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avant de se rendre à Benghazi dans le cadre de la médiation de l'Union africaine visant à mettre un terme à la guerre civile. Selon un communiqué de la présidence sud-africaine, Zuma est attendu en Libye en tant que membre d'un comité de médiateurs de l'Union africaine auquel participent également les chefs d'Etat de Mauritanie, du Congo, du Mali et de l'Ouganda. «Le comité a reçu l'autorisation de l'Otan d'entrer en Libye et de rencontrer Kadhafi à Tripoli. La délégation de l'UA rencontrera également le Conseil national de transition (CNT) à Benghazi les 10 et 11 avril», indique le communiqué. Le CNT, basé dans l'est de la Libye contrôlé par les insrugés, a été reconnu par la France, l'Italie et le Qatar.

Avec Reuters

Yémen: un colonel assassiné dans le sud, deux tués dans des combats

ADEN (Yémen) - Un colonel des services de renseignements yéménites a été assassiné par des inconnus dans la région de Loder, dans le sud du Yémen, où des combats entre l'armée et des membres présumés d'Al-Qaïda ont fait deux tués, ont indiqué dimanche des sources médicale et de sécurité.

Des témoins ont indiqué que l'un des deux hommes armés circulant à moto a ouvert le feu samedi soir sur l'officier et son fils alors qu'ils étaient devant leur domicile à Loder, avant de prendre la fuite.

Selon eux, les agresseurs font partie d'Al-Qaïda, que des combats ont opposé à l'armée au cours des derniers mois à Loder, une localité de la province d'Abyane considérée comme un fief du réseau d'Oussama ben Laden.

Le fils de l'officier, Hussein Gharama, a également été blessé dans cet attentat, selon une source médicale.

Par ailleurs, un soldat et un militant présumé d'Al-Qaïda, ont été tués dans les combats samedi dans la région proche de Joar, a indiqué une source des services de sécurité.

Des unités de l'armée yéménite ont bombardé à l'arme lourde un refuge présumé d'Al-Qaïda à Joar, après avoir demandé aux civils de quitter les lieux.

Après la fin des combats, des habitants ont regagné leurs demeures.

Les Etats-Unis collaboraient étroitement avec le régime du président Ali Abdallah Saleh, aujourd'hui contesté dans la rue, dans la lutte contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), né d'une fusion des branches yéménite et saoudienne du réseau, qui est actif dans le sud et l'est du Yémen.

(©AFP /

Situation volatile à Abidjan, des civils fuient la zone du QG de Ouattara

AFP/Archives

Photo prise le 24 décembre 2010 du Golf Hôtel d'Abidjan

La situation restait volatile dimanche à Abidjan, des civils fuyant le secteur du Golf Hôtel, QG d'Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, attaqué la veille par les forces du président sortant Laurent Gbagbo qui appelle à la "résistance".

Une résidente du secteur a dit par téléphone à l'AFP avoir vu "entre 200 et 300 personnes fuyant le quartier" lorsqu'elle est sortie acheter du pain.

"C'était terrible, si tu as entendu ça tu ne peux rester ici," a expliqué par téléphone une autre habitante, en évoquant les affrontements de la veille. "Dès que ça c'est terminé, les gens ont commencé à faire leurs bagages, ils partent avec leurs affaires".

"Ce matin (dimanche), on a vu des véhicules 4x4 avec des hommes armés dedans qui ont commencé à rentrer dans la zone", a-t-elle ajouté sans pouvoir préciser à quel camp appartenaient ces combattants.

La même habitante a indiqué qu'"il y a seulement eu quelques tirs ce matin, peut-être des tirs de sommation".

AFP

Des soldats français de la force Licorne patrouillent dans le quartier des Deux Plateaux à Abidjan, le 9 avril 2011

Un employé du Golf Hôtel a affirmé que "la nuit a été très calme". "Le personnel qui avait été mis en sécurité, a repris le travail après 18H00 (locales et GMT), il n'y a de rien de spécial ce matin".

Samedi en fin d'après-midi, le Golf Hôtel avait été pendant une heure environ la cible de tirs aux armes lourdes et légères. C'était la première fois que l'hôtel où sont retranchés M. Ouattara et son gouvernement était directement visé depuis le début de la crise post-électorale ivoirienne, il y a plus de quatre mois.

Mais le porte-parole du président sortant Laurent Gbagbo, Ahoua Don Mello, avait vivement démenti que cette attaque ait été menée par ses forces: "C'est absolument faux. Il n'y a pas eu d'attaque du Golf", avait-il dit à l'AFP, parlant d'"attaque imaginaire".

"Le président Gbagbo appelle à la résistance contre les bombardements et les agissements de l'armée française en Côte d'Ivoire, car en définitive c'est l'armée française qui nous attaque", avait ajouté le porte-parole. "Nos troupes, avait-il poursuivi, sont en train de se reconstituer après avoir subi une attaque barbare des rebelles appuyés par l'ONU et Licorne", la force militaire française, basée à l'aéroport d'Abidjan, dans le sud de la ville.

AFP

Carte d'Abidjan situant les derniers troubles

L'ONU avait averti vendredi que les forces loyales à Laurent Gbagbo, qui refuse de reconnaître les résultats certifiés par l'ONU donnant son rival vainqueur de la présidentielle, avaient profité d'une accalmie mardi pour "renforcer leurs positions" et progresser jusqu'à un kilomètre du Golf Hôtel, défendu par des Casques bleus.

Le département d'Etat américain a également jugé samedi que "les tentatives de négociation cette semaine de la part de Laurent Gbagbo n'étaient rien d'autre qu'une ruse pour se regrouper et réarmer".

Dans un communiqué lu sur Télé Côte d'Ivoire, du camp Ouattara, son gouvernement a assuré samedi que les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) "continuent leur travail quartier par quartier" pour "normaliser" la situation.

Il a accusé le camp Gbagbo d'avoir "en désespoir de cause décidé de jeter dans une ultime bataille des jeunes miliciens lourdement armés, espérant que ceux-ci pourraient compromettre le processus de normalisation".

Les troupes de Laurent Gbagbo se battent avec acharnement dans les fiefs qu'elles ont conservés et où elles bénéficient d'une certaine mobilité, selon des témoignages concordants.

Les troupes d'Alassane Ouattarra essaient de sécuriser le reste de la capitale économique, dont la population au début des combats le 31 mars était évaluée à quatre millions d'habitants et qui est au bord d'une catastrophe humanitaire.

L'eau et l'électricité sont coupés dans certains quartiers, les vivres manquent, les hôpitaux sont débordés et des cadavres sont abandonnés dans les rues, alors que des quartiers entiers sont plongés dans l'anarchie et livrés aux pillages de groupes d'hommes en armes.

La force Licorne, dont les effectifs ont été portés à environ 1.650 hommes, poursuit avec difficulté sa mission de sécurisation et regroupement des étrangers. Elle ne peut accéder à certains quartiers et est régulièrement cible de tirs de combattants du camp Gbagbo.

L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a accusé samedi les forces des deux camps adverses d'avoir commis des massacres dans l'Ouest ivoirien, zone connue pour être régulièrement le théâtre de violences ethniques, affirmant détenir de nouvelles preuves de ces atrocités déjà dénoncées par l'ONU et des ONG.

Les forces loyales à Alassane Ouattara y ont tué ou violé des centaines de personnes et brûlé des villages, fin mars, a affirmé HRW dans un rapport publié à New York.

L'ONG affirme aussi avoir des preuves d'atrocités commises par les forces de Laurent Gbagbo, dont un massacre à Bloléquin le 28 mars de plus de cent hommes, femmes et enfants originaires du nord de la Côte d'Ivoire et de pays voisins. Le 29, dix autres de même origine ont été tués à Guiglo et huit Togolais dans un village près de Blolequin, selon HRW.

Libye: reprise des bombardements sur Ajdabiya

AFP

Un groupe rebelle libyen de la ville d'Ajdabiya le 9 avril 2011

De fortes explosions ont de nouveau secoué dimanche la ville d'Ajdabiya (est de la Libye), au centre de violents combats depuis samedi entre forces fidèles à Mouammar Kadhafi et rebelles, selon un journaliste de l'AFP.

Une dizaine d'explosions ont été entendues dimanche matin en l'espace de quelques minutes en provenance d'Ajdabiya, selon le journaliste qui se trouvait à une quinzaine de km à l'est de cette ville stratégique pour les rebelles.

Plusieurs pick-up des insurgés armés de mitrailleuses et de lance-roquettes se dirigeaient dimanche matin en direction de la ville, qu'ils avaient dû fuir la veille, a constaté le reporter.

"Il y a des bombardements intenses en provenance de l'ouest" d'Ajdabiya depuis des positions loyalistes, a témoigné un habitant, Hafeth Zwai, joint au téléphone par l'AFP.

Ce témoin a expliqué qu'il ne pouvait sortir de chez lui pour raisons de sécurité, et qu'il n'avait donc aucune idée des dégâts ou victimes éventuelles provoquées par ces bombardements.

Samedi, les rebelles avaient tenté de s'approcher du site pétrolier de Brega, à 80 km à l'ouest d'Ajdabiya, avant d'être repoussés par une offensive de l'armée loyaliste. Les soldats pro-Kadhafi ont progressé jusqu'à l'ouest de la ville, obligeant les rebelles à se replier à l'est de cette ville, noeud routier desservant Benghazi au nord et Tobrouk à l'est.

L'Iran expulse "plusieurs" diplomates koweïtiens

TEHERAN - L'Iran a expulsé "plusieurs diplomates koweïtiens en représailles" à une mesure similaire décidée par le Koweït, a annoncé dimanche la chaîne de télévision iranienne en arabe Al Alam citant une "source informée".

Aucune précision n'a été immédiatement donnée par cette source sur le nombre de diplomates koweïtiens expulsés, ni sur la date de cette mesure.

Le site internet de la télévision en anglais Press-TV a indiqué de son côté, sans citer de sources, que l'Iran avait expulsé le 2 avril trois diplomates koweïtiens en réponse à l'expulsion de trois diplomates iraniens par le Koweït.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères avait annoncé le 31 mars la décision d'expulser un nombre non précisé de diplomates iraniens accusés d'avoir conspiré contre la sécurité de cet émirat du Golfe.

Cette décision avait été prise peu après la condamnation à mort par une cour koweïtienne de trois personnes, dont deux Iraniens, accusées d'espionnage au profit de l'Iran.

Téhéran a démenti tout lien avec cette affaire.

(©AFP /