07 avril, 2011

Ashton propose à Ban Ki-Moon l'intervention de l'UE pour aider Misrata

BRUXELLES - L'UE s'est dit prête à apporter une aide humanitaire à la ville libyenne assiégée de Misrata, une opération sécurisée si nécessaire par des moyens militaires, dans une lettre adressée vendredi par sa chef de la diplomatie, Catherine Ashton, au secrétaire général de l'ONU.

La missive n'a pas été rendue publique. Mais selon un diplomate européen, Mme Ashton assure à Ban Ki-moon que l'Union européenne est "disposée à agir" afin de soutenir les quelque 300.000 habitants de la cité vivant dans des conditions de plus en plus dangereuses et précaires.

Elle y souligne que l'UE est prête à mobiliser tous les moyens, "y compris militaires", pour faire parvenir de l'aide à la population de Misrata, selon le diplomate, et qu'elle peut, si l'ONU le souhaite, se charger de coordonner les efforts internationaux en ce sens.

Par ce courrier, l'Europe semble ainsi mettre la pression sur les Nations unies pour qu'elles se décident à mettre sur pied une opération humanitaire de grande ampleur en faveur de Misrata, ville pilonnée sans relâche depuis un mois et demi par les forces du colonel Mouammar Kadhafi. Les combats y faisaient encore rage vendredi soir entre insurgés et forces pro-Kadhafi.

Les 27 pays de l'UE se préparent à intervenir dans le cadre de l'ONU en mobilisant des moyens militaires surtout maritimes et peut-être aériens, afin de sécuriser l'arrivée de l'aide. Mais ils doivent attendre une demande formelle du Bureau des Nations unies pour les Affaires humanitaires (OCHA) afin de déclencher une telle mission.

La Turquie a réalisé de son propre chef une mission de ce type, ponctuelle, à Misrata. Un ferry turc transformé en navire-hôpital a récupéré dimanche 270 personnes de Misrata, ville située à environ 200 km de Tripoli, puis environ 200 autres à Benghazi. L'opération humanitaire s'est déroulée sous le contrôle d'un navire de guerre et de 12 F-16 de l'armée turque, selon la presse turque.

(©AFP

Sénégal: nouveau décès des suites d'une immolation par le feu

DAKAR - Un homme s'est immolé par le feu mercredi à Rufisque (est de Dakar) et est décédé sur place, sans qu'on puisse immédiatement connaître son identité et ses motivations, a-t-on appris de sources concordantes, après deux décès des suites d'immolation en février.

L'information, rapportée par la Radio Futurs médias (RFM, privée), a été confirmée à l'AFP par un sapeur-pompier de Rufisque.

Selon RFM, l'homme, qui paraissait âgé d'une trentaine d'années, s'est aspergé d'essence et s'est immolé à un endroit très fréquenté sur la route de Rufisque. Il a succombé sur place.

Cela s'est produit peu après 18H30 (locales et GMT), "c'est nous qui avons pris le corps" qui a été déposé à l'Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, a précisé le sapeur-pompier joint par l'AFP, indiquant que les secours ont été alertés par des habitants.

Interrogé sur l'identité et les motivations de l'homme, il a répondu: "On ne connaît rien de lui, il n'avait aucun papier sur lui".

Le 25 février, un homme de 33 ans, gérant de magasin dans une banlieue de la capitale, s'était immolé par le feu près de la présidence de la République, en plein centre-ville de Dakar. Il est décédé des suites de ses brûlures.

Son immolation survenait tout juste une semaine après celle, devant le même édifice, d'un ancien militaire quadragénaire, décédé moins de 48 heures plus tard des suites de ses brûlures.

En janvier, un chauffeur de camion d'une cimenterie avait tenté de s'immoler par le feu à Rufisque pour protester contre la fin de son contrat de travail. Il avait été sauvé par une intervention de ses collègues, selon la presse locale.

En 2008, un homme qui réclamait le paiement de loyers au parti au pouvoir qui, disait-il, avait loué sa maison dans une ville du sud du pays était mort après s'être immolé par le feu devant le palais présidentiel.

Quelques mois auparavant, une Sénégalaise résidant en Italie et militante du parti au pouvoir s'était immolée par le feu à Rome, selon la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), ONG basée à Dakar. Elle avait vainement tenté de rencontrer le président sénégalais Abdoulaye Wade, alors en visite dans ce pays.

(©AFP /

DIRIGEANTS AFRICAINS : Une souveraineté à géométrie variable

Nombreuses sont les voix qui s’élèvent sur le continent africain pour dénoncer les interventions militaires étrangères qui ont cours dans certains pays. Si le principe de non-ingérence dans les affaires d’un Etat souverain sur lequel se fondent ces différentes condamnations est reconnu et défendu par tous, il n’en demeure pas moins que ces récriminations semblent faire fi du contexte dans lequel se font ces appuis armés. Pis, certains refus brillent par leur contraste avec le comportement réel de leurs auteurs. Les cas toujours d’actualité des conflits libyen et ivoirien sont édifiants.

Les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) ont, de façon unanime, condamné l’opération "Aube de l’Odyssée" en Libye. Ils ont, ainsi, certes, observé la vertu de la solidarité si chère au continent. Mais là où le bât blesse, c’est le silence complice qu’ils ont observé quand les soldats de Mouammar Kadhafi tiraient à l’arme lourde sur la population libyenne aux mains nues. L’UA a également fait montre de timidité dans ses prises de mesures contre l’usurpation du pouvoir par Laurent Gbagbo, président sortant de la Côte d’Ivoire.

Si bien qu’il a fallu encore un soutien extérieur, en l’occurrence celui de la France et de l’Organisation des Nations unies, pour obtenir la reddition de l’essentiel des forces militaires pro-Gbagbo et mettre fin aux tirs aveugles contre les civils. Croyant épingler les dirigeants africains qui ont eu le courage de saluer cette action salutaire de la Licorne et de l’ONUCI, Jean-Marie Doré, ex-Premier ministre guinéen, s’est fait prendre dans son propre piège en évoquant l’esprit des pères fondateurs de l’Union. En arguant que de grandes figures africaines comme Kwame N’krumah, Amed Sékou Touré, Gamal Abdel Nasser et Julius Kambarage Nyerere n’auraient pas accepté ces formes d’immixtion dans les affaires africaines, l’ancien chef de gouvernement de la Guinée Conakry semble loyalement ignorer que ces mêmes icônes citées en exemple doivent leur renommée au fait qu’elles ne se sont jamais comportées comme Gbagbo ou Kadhafi.

Et quand M. Doré préfère toujours une solution africaine à ces problèmes, il fait sans doute la politique de l’autruche en feignant de ne pas se rappeler l’insuccès des nombreuses missions pacifiques entreprises. Les opposants à la participation des Occidentaux pour la libération des peuples africains en proie à la barbarie de leurs dirigeants auraient été pris avec plus de sérieux s’ils se comportaient eux-mêmes comme de dignes héritiers de leurs devanciers. Ils auraient dû ainsi faire en sorte que l’indépendance au nom de laquelle ils réclament le respect du droit de leurs pays à décider de leur propre sort soit une réalité. Et cette promptitude à rejeter l’interventionnisme des grandes puissances doit être accompagnée de propositions plus efficaces que celles ayant déjà échoué.

Car les Occidentaux ne se seraient pas invités dans leurs démêlés si les présidents africains étaient arrivés, au lieu de se préoccuper à étoffer leurs patrimoines familiaux, à assurer à leurs nations respectives une souveraineté alimentaire, sanitaire, éducative et économique. Les pays développés auraient eu moins de raisons de superviser des élections en Afrique ou d’imposer leur Plan d’ajustement structurel aux pays en développement si les têtes couronnées du continent noir étaient animées de la même dignité que ceux qui se sont sacrifiés pour libérer le berceau de l’humanité de l’oppression coloniale.

Toute autre attitude consistant à être toujours prêt à s’humilier devant les puissances mondiales pour demander l’aide et ensuite crier à l’envahisseur quand ces dernières voudront se rassurer de la conformité de l’utilisation de ces moyens avec leurs intérêts est indigne et hypocrite. Cette souveraineté à géométrie variable, dont veulent se servir cette race de chefs d’Etat pour conserver le pouvoir auquel ils sont accrochés comme des chauve-souris à une branche, ne sera jamais effective parce qu’utopique.

Juste PATOIN

Le Pays

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 6 avril 2011

Le conseil des ministres s’est tenu le 06 avril 2011 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l’étranger et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’HYDRAULIQUE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

Le conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’adoption de quatre (04) décrets d’application de la loi n°026-2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso.

Au regard de l’intense spéculation sur le marché, le dispositif règlementaire du contrôle des engrais est indispensable pour l’atteinte des objectifs, et s’appuie sur quatre décrets portant respectivement sur :
- les conditions et modalités d’acquisition de l’agrément pour l’importation et la commercialisation des engrais ;

- la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Commission de contrôle des engrais ;

- les barèmes des transactions applicables aux infractions de la loi n°026-2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais ;

- et les procédures de recours en matière de contrôle des engrais au Burkina Faso.

L’adoption de ces décrets vise l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à l’adoption de trois (03) décrets.

Le premier décret porte modification du décret n°2001-770 bis/PRES/PM/AGRI du 31 décembre 2001 portant création, attributions, organisation et fonctionnement des chambres régionales d’agriculture au Burkina Faso.

Le deuxième décret porte approbation des modifications des statuts des chambres régionales d’agriculture au Burkina Faso.

Le troisième décret porte renouvellement des instances des chambres régionales d’agriculture du Burkina Faso.

La mise en œuvre de la Stratégie de développement rural à l’horizon 2015 a identifié sept (7) axes stratégiques dont celui visant à accroître, à diversifier et à intensifier les productions agricoles, pastorales, forestières, halieutiques et fauniques, à travers notamment l’appui à l’organisation des acteurs des filières agricoles porteuses dans la mise en place des chambres régionales d’agriculture (CRA).

L’adoption de ces décrets qui prend en compte les insuffisances révélées au cours du bilan du premier mandat de fonctionnement desdites chambres vise à renforcer les capacités des acteurs et à accroître le soutien de l’Etat et de ses partenaires.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a adopté quatre (04) rapports. Le premier rapport est relatif à l’institutionnalisation d’un cadre de concertation entre l’Etat, les organisations non gouvernementales et les associations de développement.

Le cadre de concertation proposé est un espace de dialogue entre l’Etat et les organisations non gouvernementales en vue de promouvoir et de renforcer le partenariat autour des grandes questions de développement au niveau communal, régional et national.

Il vise également l’harmonisation des interventions des ONG et associations avec les politiques nationales sectorielles en vue de leur permettre de participer à la formulation, à la mise en œuvre et au suivi des politiques publiques.

Le deuxième rapport est relatif à l’adoption d’un (01) décret portant autorisation de perception de recettes relatives aux prestations de la Direction générale de la promotion de l’habitat et du logement (DGPHL).

Les recettes portent sur l’étude et la délivrance d’agrément aux promoteurs immobiliers et fonciers ; la validation des projets immobiliers et fonciers ; l’étude des projets immobiliers de l’Etat ; le suivi et le contrôle des projets immobiliers et fonciers ; l’assistance aux auto-constructeurs ; les inscriptions aux logements sociaux ; la formation et l’évaluation des maçons, tâcherons et ouvriers de tout corps de métier du bâtiment.

Un arrêté conjoint des ministres en charge des finances et de l’habitat fixera les tarifs applicables ainsi que les modalités de perception et de répartition desdites recettes. Le troisième rapport est relatif à l’adoption d’un projet de loi portant institution d’une exonération à titre exceptionnel du droit de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour l’importation de véhicules de transport de marchandises, y compris les véhicules de transport d’hydrocarbures.

L’adoption de ce projet de loi vise notamment la baisse du coût de revient des véhicules de transport de marchandises, y compris les véhicules de transport d’hydrocarbures, la sécurité de l’approvisionnement du pays en marchandises, la réduction des délais d’approvisionnement, la création et la sécurité des emplois et la réduction du nombre d’accidents de la route.

L’adoption de ce projet de loi permet de renforcer le parc des véhicules de transport de marchandises et d’hydrocarbures et de réduire à terme les coûts des produits de grande consommation.

Le quatrième rapport est relatif à l’adoption d’un avant-projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2011.

L’avant-projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2011 prend en compte la nouvelle configuration du gouvernement suite au dernier remaniement et propose des ajustements au budget de l’Etat au regard de l’évolution du contexte international et de l’impact de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

Les principales caractéristiques sont les suivantes :

Les prévisions de ressources propres augmentent de quinze milliards (15 000 000 000) de F CFA et les propositions nouvelles de dépenses s’élèvent à deux cent trente quatre milliards (234 000 000 000) de F CFA et portent notamment sur :
- le renforcement des capacités d’énergie électrique pour six milliards cinq cent millions (6 500 000 000) de F CFA ;

- les subventions additionnelles pour les hydrocarbures pour un milliard six cent quarante millions (1 640 000 000) de F CFA ;

- la réfection des infrastructures publiques pour cinq milliards (5 000 000 000) de F CFA ;

- les charges de fonctionnement pour l’ouverture de l’hôpital national Blaise COMPAORE pour un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de F CFA ;

- le renforcement des capacités des forces de sécurité pour deux milliards sept cent deux millions deux cent cinquante un mille cinq cent soixante (2 702 251 560) F CFA ;

- le renforcement des capacités de l’Office national d’identification pour un milliard (1 000 000 000) de F CFA ;

- les dépenses de personnel pour douze milliards trois cent seize millions (12 316 000 000) de F CFA.

Le reste des dépenses nouvelles est affecté en contre partie nationale à de nouveaux projets à exécuter et en remboursement des crédits TVA. Sur la base de ces ajustements, la nouvelle configuration du budget gestion 2011 se présente comme suit : Total ressources : mille dix sept milliards huit millions cent soixante sept mille (1017 008 167 000) F CFA ; total dépenses : mille deux cent cinquante cinq milliards cinq cent soixante onze millions neuf cent quatre vingt six mille (1255 571 986 000) F CFA dégageant un besoin de financement de deux cent trente huit milliards cinq cent soixante trois millions huit cent dix neuf mille (238 563 819 000) F CFA contre cent soixante quatre milliards trois cent trente deux millions huit cent dix neuf mille (164 332 819 000) F CFA dans la loi de finances initiale.

Ce besoin sera entièrement couvert par les appuis budgétaires.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS

Le conseil a adopté un décret portant organisation dudit ministère.

Le nouvel organigramme se conforme à l’organisation type des départements ministériels. Il intègre les évolutions institutionnelles intervenues au niveau des sous-secteurs des transports terrestres et maritimes, de l’aviation civile et de la météorologie pour la réalisation des missions stratégiques du ministère.

Les innovations portent sur la création de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), de la coordination des activités de sûreté de l’aviation civile aux aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et de la Direction générale de la météorologie. L’adoption du présent décret permet d’assurer une cohérence des missions du département pour un développement harmonieux du secteur des transports, maillon essentiel des activités de soutien à l’économie nationale et à la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le conseil a examiné et adopté deux (02) décrets portant respectivement nomination de membres et de président au Conseil d’administration de l’Agence générale des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB).

Au terme du premier décret, les personnes ci-après sont nommées membres représentant l’Etat audit conseil pour un mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances

Madame Hortense Béatrice Georgette OUEDRAOGO/BONI, Mle 17 010 K, inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère des Transports

Monsieur Boukaré ILBOUDO, Mle 21 469 U, ingénieur des travaux publics.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement

- Madame Clémence TRAORE/SOME, Economiste gestionnaire ;

- Monsieur Daouda TRAORE, Mle 74 263 X, ingénieur en génie civil. Au titre du ministère de l’Environnement et du développement durable

Monsieur Désiré NONGUEMA, Mle 32 287 W, inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce, de la promotion de l’initiative privée et de l’artisanat

Monsieur Toro ZOURI, Mle 18 055 C, conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère du Travail et de la sécurité sociale

Monsieur Hamidou P. KOUSSOUBE, Mle 19 916 X, inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme Monsieur Piga Joachim NIKIEMA, Mle 24 634 T, ingénieur géomètre.

Le second décret nomme madame Clémence TRAORE/SOME, économiste, présidente dudit conseil pour un mandat de trois (03) ans.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DES CARRIERES ET DE L’ENERGIE

Le conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination de membres au conseil d’administration du Fonds de développement de l’électrification (FDE).

Au terme de ce décret, les personnes ci-après sont nommées membres audit conseil pour un mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du Premier ministère

Monsieur Jérémie KABORE, Mle 25 118 H, conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation

Monsieur Gogoum Bruno KAMBIRE, Mle 12 437 F, Administrateur civil.

Administrateur représentant les travailleurs du Fonds de développement de l’électrification

Monsieur Amadou SAWADOGO, comptable.

Le deuxième décret nomme monsieur Antoine KARAMBIRY, Mle 76 565 V, juriste, administrateur représentant l’Etat au conseil d’administration du BUMIGEB pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au terme du troisième décret, monsieur Antoine KARAMBIRY, est nommé président dudit conseil.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le conseil a adopté un avant-projet de loi relatif à une relecture de la loi n°005-2006 portant régime de sécurité en matière de biotechnologie au Burkina Faso en raison des avantages à en tirer dans ses applications notamment à travers les Organismes génétiquement modifiés (OGM).

La relecture de cette loi obéit à la nécessité d’assurer une plus grande sécurité des populations, de l’environnement de la diversité biologique.

Les innovations du présent avant-projet de loi portent notamment sur une meilleure définition de l’opérateur, une précision de l’imputabilité de la responsabilité, de meilleures mesures de capacité financières, la nette indexation de la procédure d’évaluation et la nécessité de faire de l’agence nationale de biosécurité une autorité administrative dotée d’une autonomie de gestion.

L’adoption de cette loi permet de réguler les activités de production, d’importation, d’utilisation confinée, de dissémination et la mise sur le marché des OGM et leurs produits dérivés.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le conseil a adopté deux (02) décrets portant nomination d’administrateurs au conseil d’administration des Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP) ci-après pour un mandat de trois (03) ans.

ECOLE NATIONALE DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE DE FADA N’GOURMA

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur

Monsieur Karim OUEDRAOGO, Mle 26 279 G, inspecteur de l’enseignement secondaire. Au titre du ministère du Travail et de la sécurité sociale

Monsieur Pogbi Félix TIEMTORE, Mle 58 238 C, inspecteur du travail.

ECOLE NATIONALE DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE DE GAOUA

Administrateur représentant le personnel

Monsieur Alassane SANGARE, Mle 43 931 P, inspecteur de l’enseignement du premier degré.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRISE PRIVEE ET DE L’ARTISANAT

Le conseil a adopté un décret qui renouvelle les mandats des membres ci-après au conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbure (SONABHY) pour une période de trois (03) ans.

Administrateur représentant l’Etat

Au titre de la Présidence du Faso

Monsieur Mansa OUNTANA, Mle 22 128 X, ministre plénipotentiaire.

Administrateur représentant les travailleurs

Monsieur Daniel BASSOLE, Mle 228, informaticien.

Avant de lever sa séance à 14 H 45, le conseil a entendu des communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil une communication relative à la participation du Président du Faso à la 39e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue à Abuja au Nigeria les 23 et 24 mars 2011.

Les chefs d’Etat ont entériné les recommandations portant notamment sur la paix et la sécurité dans l’espace CEDEAO, la consolidation de la démocratie et les questions institutionnelles.

La conférence a décidé de la levée des sanctions contre la Guinée et le Niger et a rendu un vibrant hommage à S.E.M. Blaise COMPAORE, Président du Faso, pour sa médiation en Guinée.

Au titre de la consolidation de la démocratie, le sommet a félicité la Guinée, le Burkina Faso et le Niger qui ont organisé et réussi des élections libres, transparentes et crédibles. La République fédérale du Nigéria, la Gambie, le Cap Vert et le Libéria ont été invités à prendre des dispositions utiles pour réussir leurs futures élections.

Un appel a été lancé aux Nations Unies à prendre des mesures visant la sécurité des populations civiles affectées par la crise libyenne. Sur les questions institutionnelles enfin, on retient :
- la mise en place d’un comité de cinq (5) membres au niveau des chefs d’Etat et chargé de réexaminer les modalités de répartition des postes statutaires de la communauté ; composé de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, de la Sierra Leone et du Togo, il devrait soumettre ses propositions au prochain sommet ;
- le renouvellement jusqu’au 31 décembre 2011 du mandat de S.E.M. Goodluk Ebele JONATHAN à la présidence en exercice de la Conférence.

II.2. Le ministre des Transports a fait au conseil une communication relative à l’évacuation du fret burkinabé en transit dans les ports.

A la sollicitation du gouvernement les transporteurs ont mis à disposition leurs véhicules pour l’évacuation du fret.

Appréciant positivement cette réaction, le Gouvernement adresse ses félicitations aux transporteurs qui participent à l’évacuation dudit fret dans les différents ports et aux autorités des différents pays pour les mesures prises en vue de la facilitation des conditions d’accueil et de traitement des véhicules et des cargaisons en transit.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce, de la promotion de l’initiative privé et de l’artisanat a fait au conseil une communication relative à l’évolution des prix des produits de grande consommation au Burkina Faso. On note que malgré les effets de la crise post électorale en Côte d’Ivoire sur l’économie de notre pays, les stocks des produits de grande consommation sur le plan national présentent une certaine stabilité.

Le suivi hebdomadaire des prix révèle qu’ils ont connu une légère augmentation en fin d’année 2010 avant de se stabiliser. Cette stabilité a été rendue possible grâce aux actions menées par le gouvernement pour contenir la hausse des prix. Ces actions portent entre autres sur :
- la promotion de la production locale marquée par une campagne agricole excédentaire ;
- la mise en place d’une cellule de veille économique ;
- la surveillance du respect de la réglementation en matière d’affichage des produits dans les magasins et boutiques ;
- le suivi régulier des stocks et des prix des produits de grande consommation par l’inspection générale des affaires économiques ;
- les concertations avec les différents acteurs. Pour contenir la hausse des prix des produits de grande consommation, le gouvernement mettra l’accent sur :
- l’organisation des circuits de distribution des produits de grande consommation ;
- la promotion des produits locaux ;
- la mise en place de boutiques témoins ;
- l’harmonisation des instruments de mesure sur le territoire national.

Le Président du Faso conformément à son appel du 30 mars 2011, a instruit le gouvernement d’organiser de larges concertations avec les différents acteurs économiques, les associations de consommateurs et les syndicats en vue de requérir leurs préoccupations sur la conjoncture économique, porter à leur connaissance les mesures prises par le gouvernement et enregistrer les suggestions et recommandations pour améliorer l’accessibilité des produits de grande consommation aux couches les plus défavorisées.

III - NOMINATIONS

III.1. PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Baba SAWADOGO, Mle 15 091 G, administrateur civil, 3e classe, 4e échelon, est nommé coordonnateur général des services au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Mamoudou BARRY, Mle 23 864 U, administrateur civil, 3e classe, 4e échelon, est nommé directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Blaise SAWADOGO, Mle 23 136 V, conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon est nommé chef de cabinet au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques

- Madame Victoria OUEDRAOGO / KIBORA, Mle 130 176 X, magistrate de 1er grade, 4e échelon est nommée conseiller technique au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Lamoussa TIAHO, Mle 230 47 70 T, administrateur parlementaire, est nommé conseiller technique au cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Athanase TRAORE, Mle 28 403 Z, administrateur civil, 1re classe, 5e échelon, est nommé chargé de missions au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Aboubakar SANGO, Mle 110 922 M, enseignant à l’Université, Juriste, est nommé chargé de missions au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Madame Kaboubié Reine Bertille SAKANDE / BENAO, Mle 25 037 G, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1re classe, 4e échelon, est nommée chargée de missions au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Adama COULIBALY, Mle 36 380 S, professeur certifié des lycées et collèges, 1re classe, 7e échelon, est nommé chargé de missions au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques ;

- Monsieur Guésbéogo Alexandre le Grand ZANGO, Mle 49 835 S, Professeur certifié, 1re classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle au Cabinet du ministre d’Etat chargé des réformes politiques.

II.2. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- Monsieur Mamourou TRAORE, Mle 14 702 C, administrateur des services financiers, 1re classe, 13e échelon est nommé inspecteur des finances ;

- Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé directeur régional du contrôle financier du Sahel / Dori ;

- Monsieur Sidiki Robert TOE, Mle 34 035 N, administrateur des services financiers, 1re classe, 3e échelon est nommé directeur régional du contrôle financier du Centre-Est / Tenkodogo ;

- Monsieur Abdoulaye MAIGA, Mle 112 420 C, contrôleur des services financiers, 1re classe, 1er échelon est nommé directeur provincial du contrôle financier du Namentenga (Boulsa) et des Communes rattachées ;

- Monsieur Emmanuel BADO, Mle 112 393 X, contrôleur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé directeur provincial du contrôle financier du Yagha (Sebba) et des Communes rattachées ;

- Monsieur Maurice SOW, Mle 104 854 V, contrôleur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial du contrôle financier du Kourwéogo (Boussé) et des communes rattachées ;

- Madame Rachel OUEDRAOGO/FAYAMA, Mle 49 112 Y, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommée contrôleur financier du ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques et de la bibliothèque nationale du Burkina ;

- Monsieur Lamoussa Honoré BADOUN, Mle 32 015 U, administrateur des services financiers, 1re classe, 4e échelon, est nommé contrôleur financier du ministère des Infrastructures et du désenclavement et de l’Ecole de formation et de perfectionnement des travaux publics ;

- Monsieur Maurice NOBA, Mle 104 299 U, administrateur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommé contrôleur financier de la Cour des comptes ;

- Monsieur Boukary BANCE, Mle 57 146 U, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier du Médiateur du Faso ;

- Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon est nommé contrôleur financier du Conseil économique et social (CES) ;

- Monsieur Paulin BANAO, Mle 58 692 U, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier de la Grande chancellerie des ordres burkinabé ;

- Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 119 322 A, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier du Centre hospitalier Régional de Kaya ;

- Monsieur Abdoulaye SAWAODOGO, Mle 208 076 X, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Bobo- Dioulasso (ENEP-Bobo) ;

- Madame Mariam FAYAMA, Mle 32 022 U, administrateur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommée contrôleur financier de l’Ecole nationale des eaux et forêts de Bobo-Dioulasso (ENEF-Bobo) ;

- Monsieur Moussa KINTO, Mle 19 685 L, administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé contrôleur financier du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) ;

- Monsieur Michel Ernest FORO, Mle 32 018 S, administrateur des services financiers, 1re classe, 3e échelon, est nommé contrôleur financier de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJEPS) ;

- Monsieur Fousseni SIDIBE, Mle 24 959 K, administrateur des services financiers, 1re classe, 5e échelon, est nommé contrôleur financier du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ;

- Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 104 273 A, administrateur des services financiers, 1re classe, 2e échelon est nommé contrôleur financier de l’Institut géographique du Burkina (IGB) ;

- Madame Awa Souleymane LANOU / TRAORE, Mle 104 274 P, administrateur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommée contrôleur financier de l’Office national du tourisme burkinabé (ONTB) ;

- Monsieur Bamagan TIEBA, Mle 104 276 J, administrateur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommé contrôleur financier du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

- Monsieur Patrice OUIBGA, Mle 46 240 P, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier de l’Université Ouaga II ;

- Monsieur Mahamadou ILBOUDO, Mle 33 997 X, administrateur des services financiers, 1re classe, 3e échelon, est nommé contrôleur financier du Fonds de l’eau et de l’équipement rural (FEER) ;

- Monsieur Klessin Constant SANOU, Mle 57 149 G, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier de l’Office national du commerce extérieur (ONAC) ;

- Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 104 654 C, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon, est nommé contrôleur financier de l’Office national de l’identification (ONI) ;

- Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, contrôleur des services financiers, 1re classe, 2e échelon, est nommé contrôleur financier du Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF) ;

- Madame Laurentine YANOGO / NIKIEMA, Mle 24 957 H, administrateur des services financiers, 1re classe, 3e échelon, est nommée contrôleur financier du Fonds national de solidarité (FNS) ;

- Monsieur Vincent de Paul Windyam YAMEOGO, Mle 58 689 T, administrateur des services financiers, 1re classe, 1er échelon est nommé contrôleur financier du Comité national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

III.2. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

- Monsieur Abdoul-Aziz MAIGA, Mle 29 252 S, Ingénieur de recherche, 1re classe, 11e échelon est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 21 466 F, ingénieur des travaux publics, 1re classe, 7e échelon, est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Séni Alexis BAMBARA, Mle 16 421 Y, ingénieur des travaux publics, 2e classe, 9e échelon, est nommé chef de la division des routes à la cellule qualité.

III.3. MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE LA FRANCOPHONIE

- Monsieur Jacques Prosper BAZIE, Mle 16 605 C, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Lassina SIRIBIE, Mle 25 508 G, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 13e échelon, est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Prosper TIENDREBEOGO, Mle 26 784 D, administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Bapion Michel ZIO, Mle 14 762 T, conservateur restaurateur de musée, 3e classe, 5e échelon, est nommé inspecteur général des services ;

- Monsieur Boukary DIALLO, Mle 26 786 Y, conservateur des bibliothèques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé inspecteur technique ;

- Monsieur Sidiki SERE, Mle 10 059 C, conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur des ressources humaines.

III.4. MINISTERE DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

- Madame Mariam SIMBORO / KONE, Mle 27 400 Y, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 3e échelon, est nommée directrice régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale de la Boucle du Mouhoun / Débougou ;

- Madame Zouma Angèle DIENI / ZAPRE, Mle 16 689 N, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 13e échelon, est nommée directrice régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Centre-Ouest / Koudougou ;

- Monsieur Yembila Silvère KIENTEGA, Mle 41 061 W, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 4e échelon est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Plateau Central / Ziniaré ;

- Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 1er échelon, est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Centre–Est / Tenkodogo ;

- Monsieur Salif Z. ZERBO, Mle 11 395 E, administrateur des affaires sociales, est nommé directeur régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale des Cascades / Banfora ;

- Monsieur Jean-Claude KABORE, Mle 27 795 X, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 8e échelon, est nommé directeur régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Sud-Ouest / Gaoua ;

- Monsieur Moussa YODA, Mle 27 833 T, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 9e échelon, est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Sahel / Dori ;

- Monsieur Yamba Maxime COMPAORE, Mle 18 825 P, inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1re classe, 8e échelon est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Centre-Sud / Manga ;

- Monsieur Etienne GYENGANI, Mle 47 763 V, administrateur des affaires sociales, est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale des Hauts-Bassins / Bobo-Dioulasso ;

- Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 25 443 W, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 6e échelon, est nommé directeur régional de l’Action sociale et de la solidarité nationale de l’Est / Fada N’Gourma ;

- Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, inspecteur d’éducation spécialisée, 1re classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Houet / Bobo-Dioulasso ;

- Monsieur Fousseni OUEDRAOGO, Mle 51 721 C, inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1re classe, 1er échelon, est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Gourma / Fada N’Gourma ;

- Monsieur Ourobé Eric COULIBALY, Mle 57 224 L, administrateur des affaires sociales, 1re classe, 1er échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale de la Kossi / Nouna.

III.5. MINISTERE DE LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS

- Monsieur Fortuné Gaétan ZONGO, Mle 130 260 J, magistrat, 2e grade, 2e échelon, est nommé conseiller technique ;

- Madame Bibata OUEDRAOGO, Mle 130 219, magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé directrice générale de la défense des droits humains ;

- Monsieur Ousséni DOMBA, Mle 39 213 F, conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6e échelon, est nommé directeur de la promotion de la Culture, de la tolérance et du genre ;

- Madame Myriam CY / POUSSI, Mle 130 160 A, magistrat, 1er grade, 3e échelon, est nommée directrice générale de la promotion des droits humains ;

- Monsieur Marius KIEMA, Mle 31 971 T, inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé directeur de l’administration et des finances.

Le ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement

Baba HAMA : Chevalier de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication