02 avril, 2011

Libye: violents combats à Brega - nouvelles défections pour Kadhafi

D'intenses combats ont fait rage dimanche aux portes du site pétrolier de Brega entre les rebelles libyens et les forces loyales à Mouammar Kadhafi. Le colonel apparaît un peu plus affaibli à la suite de la défection de deux diplomates.

Après s'être emparés de l'université du pétrole, un énorme campus à l'entrée de Brega, les insurgés ont dû se replier sous le feu des forces loyalistes. De fortes explosions résonnaient dimanche en provenance des positions de ces derniers.

"La situation est bonne, nous sommes aux portes de Brega", a assuré un militaire se présentant comme un "colonel" de la rébellion. "L'armée du dictateur se replie, nous aurons le contrôle de la ville sous peu", a-t-il signalé.

Ligne de front à Brega

La région de Brega est le théâtre de violents combats depuis plusieurs jours entre pro-Kadhafi et insurgés, qui avaient rapidement progressé vers l'ouest il y a une semaine avant de reculer à nouveau sous la pression des loyalistes.

Les forces gouvernementales ont également tiré avec leurs blindés sur Zentane. Deux personnes auraient trouvé la mort dans le pilonnage de la localité voisine de Yefren où les troupes pro-Kadhafi "fouillent les maisons et tuent tout ce qu'elles trouvent", y compris le bétail, selon plusieurs habitants.

Des défections de rang

Si son armée résiste aux assauts des rebelles sur le terrain, le pouvoir libyen a connu un nouveau revers politique et diplomatique avec la démission d'un conseiller du colonel Kadhafi, Ali Tikri, doyen des diplomates et ancien "M. Afrique" du dirigeant libyen.

Cet ex-ministre s'est entretenu au Caire avec le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. Rien n'a filtré des entretiens. M. Triki n'a pas dit s'il rejoignait l'opposition.

Le vice-ministre libyen des affaires étrangères, Abdelati Obeidi, s'est quant à lui rendu à Athènes, porteur apparemment d'un message du colonel Kadhafi pour le premier ministre grec, George Papandréou. Ce dernier devait rencontrer M. Obeidi dimanche soir.

(ats /

Le Nigeria reporte ses législatives à cause de problèmes d'organisation

LAGOS (Nigeria) (AFP)

AFP

Un Nigérian vote à Lagos, le 2 avril 2011

Le Nigeria a reporté samedi ses élections législatives en évoquant des failles dans l'organisation, un retard de mauvaise augure dans le pays le plus peuplé d'Afrique qui cherche à surmonter une histoire électorale entachée de fraudes et de violences.

L'élection des 360 membres de la chambre des représentants et des 109 sénateurs, la première d'une série de scrutins prévue dans le mois, a été reportée à lundi par la commission électorale, suscitant de vives réactions parmi des électeurs déçus, des partis politiques et des militants des droits de l'homme.

Les législatives doivent être suivies du scrutin le plus important, la présidentielle, le samedi 9 avril, puis le 16 d'élections régionales.

"Afin de préserver l'intégrité des élections et de conserver un contrôle général effectif du processus, la commission a pris la décision très difficile mais nécessaire de repousser au lundi 4 avril 2011 les élections à l'Assemblée nationale", a déclaré le chef de la commission électorale indépendante (INEC), Attahiru Jega.

AFP

Des membres de la Commission électorale dans un bureau de vote à Magboro, le 2 avril 2011

Il a évoqué à la télévision des problèmes dans l'acheminement du matériel électoral dont des bulletins de vote, imputés à un fournisseur. "Il s'agit d'une défaillance majeure. C'est une décision d'urgence terrible et malheureuse", a-t-il dit.

Le président nigérian Goodluck Jonathan, en lice pour le scrutin du 9 avril, a regretté ce faux départ tout en appelant les Nigérians à être patients. "Si nous devons faire quelque chose, il vaut mieux reporter et le faire bien", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les réactions d'hommes politiques et de militants des droits de l'Homme au Nigeria n'ont pas tardé à fusé après l'annonce du report.

"C'est frustrant et décevant. C'est la preuve du déclin de nos institutions. Le report aurait dû être annoncé depuis hier (vendredi)", a regretté Femi Falana, avocat des droits de l'homme et président du Parti de la Conscience nationale.

AFP

Des soldats postés sur l'autoroute Lagos-Ibadan, à Magboro, le 2 avril 2011

"Cet incident relève tout à la fois du sabotage et de l'incompétence", a vitupéré le militant pour les droits de l'Homme, Shehu Sani.

Certains bureaux de vote avaient ouvert à l'heure mais d'autres n'avaient toujours pas reçu le matériel électoral à la mi-journée, comme dans l'Etat de Bayelsa (sud), d'où est originaire le président Jonathan.

A Jos (centre), Blessing, 30 ans, a attendu en vain depuis 06H30 (05H30 GMT) devant un bureau de vote. "C'est mon droit de citoyen de choisir mes dirigeants. Nous n'avons vu personne (des responsables électoraux). Ils nous privent de nos droits", a-t-il dit.

La campagne électorale a été marquée par des violences, dont des attentats à la bombe et des attaques contre les manifestations politiques, ce qui avait incité les autorités à déployer de nombreux policiers et à fermer les frontières terrestres.

Quelques heures avant l'ouverture du scrutin, des membres présumés de la secte islamiste Boko Haram ont attaqué un poste de police dans le nord. La secte est accusée d'être derrière une série d'assassinats de policiers, de dirigeants communautaires et d'attaques d'églises au cours des derniers mois.

De son côté, le principal mouvement rebelle au Nigeria, le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND), a annoncé samedi qu'il avait "annulé" des projets d'attaques à la bombe et d'attentat contre des installations pétrolières en raison des élections.

Le président de l'INEC, M. Jega, avait exhorté avant le scrutin de samedi le pays premier producteur africain de pétrole - partagé entre une population chrétienne et musulmane - à organiser des élections "crédibles" plus de 10 ans après le retour à un régime civil.

"Conduire ces scrutins avec succès est d'une importance capitale pour l'avenir de notre Nation", avait-il dit.

Attaque en Afghanistan: un chef de l'ONU a survécu en se faisant passer pour musulman

KABOUL (AFP)

AFP

Les locaux de l'ONU à Mazar-i-Sharif, en Afghanistan, le 2 avril 2011 après l'attentat de la veille

Le chef du bureau de l'ONU à Mazar-I-Sharif (nord de l'Afghanistan) a survécu à l'attaque vendredi des locaux onusiens, lors de laquelle sept employés étrangers ont été tués, car il a pu faire croire qu'il était musulman, selon le représentant spécial de l'ONU en Afghanistan.

Il a "survécu car il a prétendu être musulman. Il a été frappé, mais ils (les assaillants) l'ont laissé partir, a déclaré samedi soir Stiffan de Mistura, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afghanistan, lors d'une conférence de presse à Kaboul.

De nationalité russe, "il parle très bien dari", l'une des deux langues officielles d'Afghanistan, majoritairement parlée dans le nord, a-t-il précisé.

Caché comme les autres dans une pièce sécurisée, dont la porte n'a pas résisté aux émeutiers, il a tenté d'attirer en se montrant l'attention des assaillants, pendant que ses trois collègues européens se cachaient dans l'obscurité.

"Il parlait la langue et pendant un moment il a espéré qu'en faisant cela ils penseraient qu'il n'y avait personne d'autre. Mais cela n'a pas fonctionné", a expliqué M. de Mistura.

Ses trois collègues ont été découverts et "tués les uns après les autres", par balles, a-t-il ajouté.

Quatre Gurkhas népalais, chargés de la sécurité, ont également été tués, mais deux ont survécu, car les miradors dans lesquels ils se trouvaient ont été abattus par la foule et ils se sont retrouvés à l'extérieur du complexe.

Deux collègues afghans en ont également réchappé sains et saufs.

Selon M. de Mistura, les sept employés de l'ONU ont probablement été tués par des "insurgés", venus d'autres provinces, qui avaient infiltré la manifestation organisée vendredi à Mazar-I-Sharif.

Les manifestants protestaient contre l'autodafé public mi-mars aux Etats-Unis d'un exemplaire du Coran par un pasteur extrémiste américain.

Espagne: malmené par la crise, Zapatero renonce à se présenter aux élections de 2012

MADRID (AFP)

AFP

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, le 25 mars 2011 à Bruxelles

Malmené par la crise économique et les mesures d'austérité qui ont fait plonger sa popularité, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero a annoncé samedi qu'il renonçait à se présenter aux élections législatives de 2012.

Cette annonce ouvre la page de la succession à la tête du Parti socialiste, en pleine déroute à un an des élections, avec en tête le nom du ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, 59 ans, pilier du gouvernement, suivi par celui de la jeune ministre de la Défense Carme Chacon.

"Je ne serai pas candidat aux prochaines élections générales", a déclaré M. Zapatero, au pouvoir depuis 2004, devant l'assemblée générale du PSOE à Madrid. "Merci pour votre respect et votre affection".

"Deux mandats c'est assez", a-t-il dit, ajoutant que cette décision lui semblait "la plus opportune".

Mais pour certains de ses proches, José Luis Rodriguez Zapatero aura bel et bien fait le choix du "sacrifice politique", celui de mener à bien les lourdes réformes économiques imposées par la crise, quitte à s'attirer des records d'impopularité.

AFP

Des manifestants anti-gouvernementaux manifestent devant le siège du PSOE à Madrid, le 2 avril 2011

Ces réformes seront menées "coûte que coûte", assurait-il en 2010, confronté à la première grève générale de ses années de pouvoir.

Baisse du salaire des fonctionnaires, réforme du marché du travail, réforme des retraites, depuis le début 2010 les mesures d'austérité se sont succédé, faisant plonger les socialistes dans les sondages.

Malgré ces mesures, l'économie espagnole peine à se redresser, avec un recul du Produit intérieur brut de 0,1% en 2010. Et surtout, le taux de chômage en Espagne dépasse toujours les 20%, un record dans les pays industrialisés.

Selon un sondage publié à la mi-mars, l'écart s'est encore creusé avec une avance de 16,5 points pour l'opposition conservatrice dirigée par Mariano Rajoy.

AFP

Manifestation devant le Parti socialiste espagnol à Madrid, le 2 avril 2011

Zapatero "n'a pas pu supporter plus longtemps la pression du parti pour qu'il annonce une fois pour toutes" sa décision, remarquait samedi Edurne Uriarte, professeur de Sciences politiques à Madrid.

José Luis Rodriguez Zapatero, ancien avocat âgé de 50 ans, a répété que son gouvernement, "loin de céder au découragement", avait "un programme d'action très clair" pour lutter contre la crise jusqu'à la fin de son mandat.

Mais dans la rue, des manifestants rassemblés à l'appel d'une organisation de citoyens criaient "Zapatero démission".

Le Parti Populaire, principal parti d'opposition, a lui demandé des élections "d'urgence".

Dans un contexte économique toujours morose, les socialistes eux-mêmes ne cachent pas leur pessimisme à un an des législatives, et à l'approche des élections régionales du 22 mai.

Le processus des primaires socialistes doit s'ouvrir le 28 mai afin de désigner un chef de file pour les législatives.

Pour les socialistes qui jouent désormais quitte ou double, la question est de savoir quel candidat sera le plus à même de les aider à remonter la pente, et si cela est encore possible.

Au fil des mois, Alfredo Perez Rubalcaba s'est imposé comme le principal favori, malgré de récents problèmes de santé. Carme Chacon, 40 ans tout juste, est elle aussi l'une des figures du gouvernement, mais encore trop jeune selon certains.

"Rubalcaba fait campagne depuis des mois pour s'imposer comme successeur, mais une bonne partie du PSOE ne veut pas de lui", relevait Edurne Uriarte.

"Il y a deux candidats forts, Rubalcaba bénéficiant d'un certain avantage", remarquait Fermin Bouza, sociologue et professeur à l'université Complutense de Madrid, évoquant un possible "pacte pour que Rubalcaba se présente en 2012, puis Carme Chacon en 2016".

"Là où Rajoy avait le plus de chances de gagner, c'était contre Zapatero", souligne cet universitaire pour qui avec Rubalcaba, "un changement de favori dans les sondages devient probable".

Espagne: malmené par la crise, Zapatero renonce à se présenter aux élections de 2012

MADRID (AFP)

AFP

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, le 25 mars 2011 à Bruxelles

Malmené par la crise économique et les mesures d'austérité qui ont fait plonger sa popularité, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero a annoncé samedi qu'il renonçait à se présenter aux élections législatives de 2012.

Cette annonce ouvre la page de la succession à la tête du Parti socialiste, en pleine déroute à un an des élections, avec en tête le nom du ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, 59 ans, pilier du gouvernement, suivi par celui de la jeune ministre de la Défense Carme Chacon.

"Je ne serai pas candidat aux prochaines élections générales", a déclaré M. Zapatero, au pouvoir depuis 2004, devant l'assemblée générale du PSOE à Madrid. "Merci pour votre respect et votre affection".

"Deux mandats c'est assez", a-t-il dit, ajoutant que cette décision lui semblait "la plus opportune".

Mais pour certains de ses proches, José Luis Rodriguez Zapatero aura bel et bien fait le choix du "sacrifice politique", celui de mener à bien les lourdes réformes économiques imposées par la crise, quitte à s'attirer des records d'impopularité.

AFP

Des manifestants anti-gouvernementaux manifestent devant le siège du PSOE à Madrid, le 2 avril 2011

Ces réformes seront menées "coûte que coûte", assurait-il en 2010, confronté à la première grève générale de ses années de pouvoir.

Baisse du salaire des fonctionnaires, réforme du marché du travail, réforme des retraites, depuis le début 2010 les mesures d'austérité se sont succédé, faisant plonger les socialistes dans les sondages.

Malgré ces mesures, l'économie espagnole peine à se redresser, avec un recul du Produit intérieur brut de 0,1% en 2010. Et surtout, le taux de chômage en Espagne dépasse toujours les 20%, un record dans les pays industrialisés.

Selon un sondage publié à la mi-mars, l'écart s'est encore creusé avec une avance de 16,5 points pour l'opposition conservatrice dirigée par Mariano Rajoy.

AFP

Manifestation devant le Parti socialiste espagnol à Madrid, le 2 avril 2011

Zapatero "n'a pas pu supporter plus longtemps la pression du parti pour qu'il annonce une fois pour toutes" sa décision, remarquait samedi Edurne Uriarte, professeur de Sciences politiques à Madrid.

José Luis Rodriguez Zapatero, ancien avocat âgé de 50 ans, a répété que son gouvernement, "loin de céder au découragement", avait "un programme d'action très clair" pour lutter contre la crise jusqu'à la fin de son mandat.

Mais dans la rue, des manifestants rassemblés à l'appel d'une organisation de citoyens criaient "Zapatero démission".

Le Parti Populaire, principal parti d'opposition, a lui demandé des élections "d'urgence".

Dans un contexte économique toujours morose, les socialistes eux-mêmes ne cachent pas leur pessimisme à un an des législatives, et à l'approche des élections régionales du 22 mai.

Le processus des primaires socialistes doit s'ouvrir le 28 mai afin de désigner un chef de file pour les législatives.

Pour les socialistes qui jouent désormais quitte ou double, la question est de savoir quel candidat sera le plus à même de les aider à remonter la pente, et si cela est encore possible.

Au fil des mois, Alfredo Perez Rubalcaba s'est imposé comme le principal favori, malgré de récents problèmes de santé. Carme Chacon, 40 ans tout juste, est elle aussi l'une des figures du gouvernement, mais encore trop jeune selon certains.

"Rubalcaba fait campagne depuis des mois pour s'imposer comme successeur, mais une bonne partie du PSOE ne veut pas de lui", relevait Edurne Uriarte.

"Il y a deux candidats forts, Rubalcaba bénéficiant d'un certain avantage", remarquait Fermin Bouza, sociologue et professeur à l'université Complutense de Madrid, évoquant un possible "pacte pour que Rubalcaba se présente en 2012, puis Carme Chacon en 2016".

"Là où Rajoy avait le plus de chances de gagner, c'était contre Zapatero", souligne cet universitaire pour qui avec Rubalcaba, "un changement de favori dans les sondages devient probable".

Côte d'Ivoire : "Gbagbo vit ses derniers jours de chef d'Etat", selon Alain Juppé

"Son entêtement est aujourd'hui criminel, il doit partir", a déclaré le chef de la diplomatie française avant d'ajouter "c'est ce que nous souhaitons"

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. AFP Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. AFP

Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que Laurent "Gbagbo vit ses derniers jours de chef d'Etat" de Cote d'Ivoire, samedi 2 avril à Bordeaux devant quelques journalistes.
"Son entêtement est aujourd'hui criminel, il doit partir", a-t-il dit, après avoir participé à un débat de la convention nationale de la Licra qui se tient ce week-end à Bordeaux.

Gbagbo est "acculé au départ"

"Gbagbo vit ses derniers jours de chef d'Etat, la pression unanime qui s'exerce sur lui va désormais le contraindre au départ, c'est ce que nous souhaitons", a déclaré le chef de la diplomatie française. Il a estimé que Laurent Gbagbo "est aujourd'hui acculé au départ, il est totalement isolé, l'ensemble des pays africains (...) lui ont dit de partir".
"Nous suivons la situation d'heure en heure, nous faisons tous nos efforts pour qu'elle se stabilise, que le président Ouattara puisse véritablement s'installer au pouvoir et entreprendre une politique à la fois de reconstruction et de réconciliation nationale", a ajouté Alain Juppé.
"Nous sommes évidemment inquiets", a ajouté le ministre depuis Bordeaux, ville dont il est maire. "Nous sommes très attentifs à la situation dans Abidjan où des violences continuent à se produire", a-t-il poursuivi, "nous en avons appelé aux Nations Unies, pour que la force des Nations Unies, l'Onuci (Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire), joue son rôle et s'interpose entre les combattants", a-t-il ajouté, précisant que "la force Licorne est en éveil pour protéger nos ressortissants dont certains ont été regroupés".

"Justice pénale internationale"

Interrogé sur les charniers que le gouvernement Ouattara affirme avoir découverts dans l'Ouest, le numéro deux du gouvernement français a déclaré: "la justice pénale internationale aura vraisemblablement son travail à faire".
Selon l'Onuci, samedi, 330 personnes ont été tuées en début de semaine à Duékoué, dans l'Ouest ivoirien, "la plupart" par des éléments des forces du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara.
"Il y a eu 330 personnes tuées à Duékoué de lundi à mercredi", "lors des combats" entre forces pro-Ouattara et combattants soutenant le président sortant Laurent Gbagbo, a déclaré à Abidjan à l'AFP Guillaume N'Gefa, chef adjoint de la Division des droits de l'Homme de l'Onuci, citant des "rapports préliminaires".
"Sur les 330 morts, la plupart ont été exécutés par les 'dozos' (chasseurs traditionnels) des FRCI" (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, pro-Ouattara), a-t-il indiqué.
"Au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29 mars à Duékoué, prise le jour même par les FRCI, selon le bilan communiqué vendredi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Nouvelobs.com avec AFP

Liga: première défaite à domicile de la saison pour le Real

Frappe de l'attaquant du Real Madrid, Gonzalo Higuain face au Sporting Gijon. Le Real Madrid voit s'éloigner un peu plus l'espoir de rattraper le FC Barcelone en tête de la Liga après sa défaite 1-0 à domicile lors de la 30e journée du championnat d'Espagne. /Photo prise le 2 avril 2011/REUTERS/Andrea Comas  (c) Reuters Frappe de l'attaquant du Real Madrid, Gonzalo Higuain face au Sporting Gijon. Le Real Madrid voit s'éloigner un peu plus l'espoir de rattraper le FC Barcelone en tête de la Liga après sa défaite 1-0 à domicile lors de la 30e journée du championnat d'Espagne. /Photo prise le 2 avril 2011/REUTERS/Andrea Comas (c) Reuters

MADRID (Reuters) - Le Real Madrid voit s'éloigner un peu plus l'espoir de rattraper le FC Barcelone en tête de la Liga après sa défaite 1-0 samedi contre le Sporting Gijon lors de la 30e journée du championnat d'Espagne.

Ce premier revers de la saison enregistré par les Madrilènes à Santiago Bernabeu toutes compétitions confondues met fin à une série de 14 victoires en autant de rencontres de championnat sur leur pelouse.

Pour Jose Mourinho, ce résultat constitue un échec de taille puisque le technicien portugais n'avait pas connu la défaite à domicile en championnat depuis neuf ans.

L'entraîneur du Real, passé précédemment par Chelsea et l'Inter Milan, n'avait plus concédé de défaite devant son public depuis sa dernière défaite à Porto face à Beira Mar le 23 février 2002.

Le Real ne pouvait pas compter sur toutes ses stars pour renverser le match, Karim Benzema, Cristiano Ronaldo et Marcelo étant absents pour cause de blessure.

Gonzalo Higuain, de retour de blessure après quatre mois hors des terrains, a manqué d'ouvrir le score à l'heure de jeu, en tirant sur le gardien Juan Pablo.

Madrid paie ce manque d'efficacité offensive: 19 minutes plus tard, Gijon ouvre le score grâce à un tir puissant de Miguel Angel de la Cuevas. Puis Sami Khedira, en sauvant le ballon sur sa ligne, empêche le Real d'égaliser dans les arrêts de jeu.

Madrid reste à 73 points, cinq de moins que le FC Barcelone qui se déplace à Villarreal samedi soir.

Iain Rogers, Aurélien Culat pour le service français

Le couple Beckham invité au mariage du prince William et de Kate Middleton

PEOPLE - L'événement aura lieu le 29 avril prochain...

Le couple Beckham a été invité au mariage du prince William et de Kate Middleton. Ils feront donc partie des quelque 1.900 personnes invitées à l’événement le 29 avril prochain à Londres.

>> La saga Kate Middleton, regardez le diaporama de 20minutes.fr

Candidature britannique

«On est tellement contents d’avoir été invités. Je pense qu’on va y aller tous les deux», a déclaré samedi Victoria Beckham à la radio britannique Heart.

Avec le prince Willima, David Beckham avait soutenu activement il y a un an la candidature de la Grande-Bretagne pour la coupe de monde de football en 2018. Cette dernière a finalement été attribuée à la Russie.

Le couple Beckham habite aux Etats-Unis, à Los Angeles (ouest), depuis juillet 2007 à la suite de la signature du milieu de terrain au club californien de football des LA Galaxy. Ils attendent leur quatrième enfant pour cet été.

E.M.

Air France annule des vols en direction du Burkina

La rédaction

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 1er avril, la compagnie aérienne Air France annule ses vols des 1er, 3 et 5 avril en direction du Burkina Faso. "En raison de la situation au Burkina Faso, nous sommes contraints de modifier notre desserte de et vers Ouagadougou" indique la compagnie française. Selon nos informations, ces vols ont été annulés en raison du couvre-feu en vigueur dans le pays.

Air France précise par ailleurs que les vols AF 536 et AF 535 des 2 et 4 avril opéreront avec une escale à Cotonou. La Compagnie précise cependant que les "passagers ne pourront ni embarquer ni débarquer à cette escale".
Par ailleurs l'ambassade de France au Burkina recommande, sur son site web, une " vigilance particulière " à ses ressortissants qui se déplacent dans le pays, en raison de "mouvements sociaux et estudiantins, et des manifestations de certains groupes de militaires à Ouagadougou et en province".

Liban: des employés de l'ambassade américaine attaqués à coups de pierres

SAIDA (Liban) - Un groupe de jeunes Libanais a lancé samedi des pierres et des bouteilles vides contre des employés de l'ambassade des Etats-Unis en tournée touristique à Saïda dans le sud du Liban, a-t-on appris auprès d'une source au sein des services de sécurité.

Un porte-parole de l'ambassade a confirmé "un incident" impliquant "des employés qui sont retournés à la chancellerie". "Il n'y a pas eu de blessé", a-t-il ajouté sans vouloir confirmer les informations de médias locaux sur la présence du chargé des affaires politiques de l'ambassade parmi eux.

Selon la source des services de sécurité, "un groupe de jeunes a intercepté une délégation de l'ambassade américaine à sa sortie d'un restaurant et ont commencé à l'insulter avant de jeter sur elle des pierres et des bouteilles en verre vides".

Les assaillants ont crié "criminels, Israéliens vous avez souillé la terre de la résistance et des martyrs", a ajouté la même source. Le sud du Liban est le bastion du puissant mouvement chiite armé du Hezbollah, considéré par les Etats-Unis et Israël comme une organisation terroriste.

Les forces de sécurité intérieure qui accompagnaient le groupe de l'ambassade sont aussitôt intervenues et un accrochage les a opposées aux assaillants qui ont continué à jeter des pierres brisant les vitres d'une voiture.

L'armée est ensuite arrivée arrêtant trois des attaquants, selon la source de sécurité.

Dans la soirée, un sit-in a eu lieu à Saïda pour réclamer la libération des trois interpellés. Oussama Saad, chef du mouvement populaire nassérien, allié du Hezbollah, a appelé à leur "libération immédiate car ils étaient en train de protester contre les positions des Etats Unis favorables à Israël et (...) l'intervention américaine dans les affaires intérieures du Liban".

Des hommes ont ensuite coupé plusieurs routes de la ville en mettant le feu à des pneus. L'armée est intervenue un heure plus tard, et les manifestants se sont retirés.

Saïda, ville à majorité sunnite, est divisée entre des partisans du Premier ministre sortant pro-occidental Saad Hariri qui forment la majorité, et des partisans d'Oussama Saad, sunnite lui aussi mais proche du Hezbollah.

(©AFP /

Libye: Ketla sous une pluie de roquettes, 30 morts

MINUTE PAR MINUTE - Les combats font toujours rage en Libye. Vendredi soir, une bavure lors d'une frappe aérienne a fait 13 morts. Suivez les derniers événements en direct sur leJDD.fr.

Libye Lance Roquettes Rebelles Grad

Un camion lance-roquette Grad, ici aux mains des rebelles, le 9 mars dernier. (Reuters)

20h11: Trente morts à Ketla après des tirs de roquettes
Les forces loyales au colonel Kadhafi auraient tué environ 30 personnes dans la ville de Ketla, au sud-ouest de Tripoli, en pilonnant la cité de roquettes Grad, ont indiqué des habitants. Les tirs avaient commencé vendredi.

19h32: Les avions français ont détruit un char
Les avions de combat français engagés en Libye ont détruit vendredi soir un char des forces fidèles à Mouammar Kadhafi, a annoncé samedi l'état-major. Le blindé avait été détecté lors d'une patrouille de reconnaissance.

17h59: Un millier de pacifistes à Rome
Un millier de pacifistes se sont réunis à Rome samedi après-midi pour protester contre la guerre en Libye. Le mot d'ordre des manifestants qui se sont retrouvés à Piazza Navona, dans le coeur de la ville, était "la guerre ne peut pas être humanisée, elle doit être abolie". "Mouammar Kadhafi, le même tyran qu'ils combattent maintenant, ils l'avaient mis à l'ONU dans la Commission des droits de l'homme", a dénoncé depuis l'estrade un artiste italien, Moni Ovadia, affirmant que "cette guerre n'est pas humanitaire".

17h13: Arrivée des premiers avions suédois en Sicile
Trois des huit chasseurs promis par la Suède pour soutenir l'intervention contre les forces du colonel Kadhafi en Libye sont arrivés en Sicile. Les JAS Gripen se sont posés sur la base de Sigonella.

16h39: Kadhafi ne veut pas la paix, affirment les rebelles

Pour les rebelles, le rejet par Tripoli d'un cessez-le-feu prouve que le colonel Kadhafi ne veut pas la paix. "C'est la preuve que (Kadhafi) ne veut pas la paix, il veut infliger au peuple libyen le plus de dommages possibles avant de quitter le pouvoir", a déclaré à la presse Moustapha Gheriani.

16h36: Un nouveau gouverneur pour la banque centrale de Libye
Le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Libye, Mohammed al Zarroug Rajab, a prêté serment samedi. L'agence de presse officielle Jana a indiqué que son mandat prend effet immédiatement. Il durera jusqu'à la prochaine réunion du Congrès général populaire, qui fait office de Parlement de la Grande Jamahiriya libyenne socialiste et populaire, nom officiel de la Libye du Guide Mouammar Kadhafi.

15h59: Sécurité renforcée à la frontière Algérie-Libye
La sécurité à la frontière avec la Libye a été renforcée par l'Algérie, selon le quotidien l'Expression. L'Algérie souhaite "empêcher toute tentative d'infiltration" de membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sur son territoire. Quelque 7.000 gendarmes et cinq bataillons de l'armée ont été appelés en renfort, selon le journal.

15h04: L'Otan "examine" les informations sur la mort des 9 rebelles et 4 civils
L'Otan "examine" les informations en provenance de Libye indiquant que neuf rebelles et quatre civils ont été tués par erreur vendredi soir lors d'une frappe aérienne de l'Otan près du site pétrolier de Brega, dans l'est du pays, a indiqué samedi sa porte-parole. "Nous examinons ces informations. Nous prenons toujours au sérieux les informations concernant des pertes civiles", a déclaré à Bruxelles la porte-parole de l'Alliance atlantique, Oana Lungescu. "La mission de l'Otan est de protéger les civiles et les zones civiles de la menace d'attaques", a-t-elle ajouté.

14h37: Bavure de la coalition, 9 rebelles et 4 civils tués

Vendredi soir, 9 rebelles et 4 civils ont été tués par erreur lors d'un raid aérien près de Brega. Un appareil de la coalition a ouvert le feu sur un convoi de véhicules après qu'un rebelle a tiré en l'air des rafales de mitrailleuses, en signe de joie. Une ambulance se trouvait parmi les véhicules. "C'est une erreur (du rebelle), les avions ont cru qu'on leur tirait dessus et ils ont tiré sur le convoi", a indiqué un responsable politique de la ville d'Ajdabiya chargé des relations avec les rebelles.

11h14: Dix rebelles tués dans une frappe
Dix rebelles libyens ont été tués tard vendredi soir près de la ville de Brega, dans le golfe de Syrte, ont déclaré samedi des combattants insurgés qui ont assisté à la scène. Ils auraient été la cible d'une frappe aérienne de la coalition internationale. D'après le témoignage des insurgés, des éléments des forces régulières loyales à Mouammar Kadhafi se seraient infiltrés dans les rangs rebelles et auraient ouvert le feu avec des armes antiaériennes. "A la suite de cela, les forces de l'Otan sont arrivées et ont bombardé", ajoute Moustafa Ali Omar, un des insurgés qui a échappé à cette frappe aérienne.

11h01: Les rebelles affirment avoir repris Brega

Les rebelles affirment avoir repris la ville de Brega, dans l'Est de la Libye. Samedi, les forces anti-Kadhafi ont regagné du terrain, après une contre-offensive des militaires fidèles au dictateur. Plusieurs habitants de Brega ont indiqué à l'AFP que les rebelles avaient de nouveau pris position dans la ville, mais qu'ils tentaient de débusquer les snipers pro-Kadhafi.

09h52: Deux Français sur trois favorables à l'intervention
Les deux tiers des Français (66% contre 34%) approuvent l'intervention des forces occidentales en Libye, selon un sondage Ifop pour Ouest France Dimanche. Selon cette nouvelle enquête Ifop, 21% des personnes interrogées soutiennent même tout à fait l'usage de la force (contre 23% les 21 et 22 mars).

08h28: Deux villes bombardées
Les forces de la coalition ont bombardé vendredi soir "des cibles civiles et militaires" dans deux villes de Libye - Khoms et Arroujban - , rapporte la télévision citant un responsable militaire. Khoms est situé à une centaine de km à l'est de Tripoli tandis qu'Arroujban est à environ 190 km au sud-ouest de la capitale.

VENDREDI

21h41: Le régime accuse la coalition de "crimes contre l'humanité" et rejette le cessez-le-feu

Le régime du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accusé vendredi la coalition internationale de commettre des "crimes contre l'humanité" en bombardant des civils, notamment dans l'est du pays. Dans un communiqué, le gouvernement libyen a également rejeté les conditions du cessez-le-feu émises par les insurgés, affirmant que ses troupes ne quitteront pas les villes occupées.

20h58: Le pétrole au plus haut depuis septembre 2008
Les prix du baril de pétrole ont dépassé vendredi 108 dollars pour la première fois depuis septembre 2008 à New York, dopés par les violents combats en Libye et l'amélioration du marché de l'emploi aux Etats-Unis. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai a terminé à 107,94 dollars, en hausse de 1,22 dollar par rapport à la veille. Il a atteint dans les dernières minutes de la séance 108,05 dollars, son cours le plus élevé depuis le 26 septembre 2008.

18h32: Les rebelles passent un accord avec le Qatar pour exporter le brut
La rébellion en Libye a passé un accord avec le Qatar pour commercialiser le pétrole brut des zones qu'elle contrôle en échange de livraisons de nourriture, médicaments et carburant, a indiqué vendredi un responsable des insurgés à Benghazi, leur bastion dans l'Est. "Le gouvernement du Qatar a donné son accord, qui est signé, ils vont vendre le pétrole brut pour nous", a indiqué à la presse Ali al-Tarhoni, en charge du Pétrole et des Finances au sein du Conseil national de transition (CNT), l'organe exécutif des rebelles. Dans le cadre d'un "échange", destiné à contourner les sanctions internationales contre la Libye, le Qatar vendra le pétrole et, avec les fonds, fournira une aide humanitaire aux rebelles, a-t-il ajouté.

18h02: Dieudonné en Libye "pour dénoncer les frappes, pas pour soutenir Kadhafi"
L'humoriste Dieudonné s'est rendu 48 heures à Tripoli (Libye) en début de semaine "pour dénoncer les frappes de l'impérialisme colonisateur (...), pas pour soutenir Kadhafi", a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse organisée vendredi dans son théâtre parisien. Deux militantes de la cause palestinienne et proches de Dieudonné, Maria Poumier et Ginette Hess-Skandran, qui l'ont accompagné à Tripoli, étaient également présentes. Mme Hess-Skandrani portait le foulard vert des pro-kadhafistes.

17h46: L'UE prête à une mission humanitaire
L'Union européenne est prête à déclencher, à condition que l'ONU en fasse la demande, une opération militaire humanitaire afin de répondre à la situation de crise en Libye, a annoncé vendredi l'UE dans un communiqué. L'opération, baptisée "Eufor Libya", est d'ores et déjà dotée d'un budget de 7,9 millions d'euros et sera commandée par le vice-amiral italien Claudio Gaudiosi, a précisé l'UE dans son communiqué. Le Quartier-Général (QG) de l'opération sera à Rome. La mission qui, souligne le communiqué, doit être activée par le Bureau des Nations unies pour les Affaires humanitaires (Ocha), est destinée à "contribuer à assurer la sécurité des déplacements et l’évacuation des personnes déplacées" et à "apporter son appui aux agences humanitaires dans leurs activités à l’aide de moyens spécifiques". Le texte de l'UE souligne que la mission sera strictement encadrée par les résolutions 1970 et 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU. La mission, si elle se déroule effectivement, sera déployée "dans la région", a prudemment indiqué le texte de l'UE, laissant ainsi ouverte la question de la localisation de l'opération. La durée initiale de la mission est de quatre mois.

16h48: Déploiement militaire européen possible

Le conseil de l'Europe a décidé d'une opération d'union militaire européenne pour soutenir les opérations d'aide humanitaire. Cette décision précise dans son communiqué qu'à la demande du bureau des Nations Unies, l'Union européenne conduira une opération militaire dans le cadre de la sécurité commune et de la police de défense, pour soutenir les opérations d'aide humanitaire. Le budget consacré à ce déploiement militaire sera de 7.9 millions d'euros.

15h54: Sept civils morts et 25 blessés par un raid de la coalition
Le Dr Suleiman Refardi a informé la BBC que mercredi dernier, un raid aérien de la coalition aurait fait sept morts et 25 blessés à Zawia el Argobe, un village situé à 15km de Brega. Les tirs ont frappé un camion chargé de munutions, mais l'explosion qui en a résulté a détruit deux maisons proches. Tous les morts avaient entre 12 et 20 ans, a dit le Dr Refardi. Quatre femmes et leurs trois enfants auraient été tués, et trois hommes âgés de 14 à 20 ans. L'Otan enquête sur cette déclaration.

15h: Un conseiller du régime porteur d'un "message fort"
Mohammed Ismail, un proche conseiller du clan Kadhafi à Tripoli, en visite à sa famille à Londres, est reparti porteur d'un "message fort" du gouvernement britannique au régime du colonel Kadhafi, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale, sous couvert de l'anonymat. Interrogé ce matin, le Foreign Office n'avait pas confirmé l'information, tout en précisant "dans tous les contacts que nous avons, nous disons clairement que Kadhafi doit partir". Selon le quotidien The Guardian et la BBC, Mohammed Ismail aurait été envoyé à Londres pour tenter de trouver une porte de sortie au dirigeant libyen.

14h52: Une délégation du CICR à Tripoli
Des responsables du Comité international de la Croix-Rouge sont à Tripoli à l'invitation des autorités libyennes et discutent d'une extension des activités humanitaires dans tout le pays, a indiqué le CICR. "L'organisation se tient prête à évaluer la situation d'un point de vue humanitaire dans certaines des régions les plus affectées afin de répondre aux besoins les plus pressants des populations vulnérables", a dit Jean-Michel Monod, le chef de la délégation du CICR à Tripoli, dans un communiqué.

14h30: Le Qatar ravitaillera les rebelles libyens
Le Qatar ravitaillera les insurgés libyens en carburants, médicaments, vivres et autres produits de première nécessité dans le cadre d'un accord portant sur la commercialisation par le Qatar du pétrole provenant des régions de l'est de la Libye aux mains des insurgés, a déclaré un responsable des finances des rebelles."Les Qataris ont accepté de commercialiser le brut pour nous, et nous placerons l'argent sur un compte. Nous recevrons d'eux ce dont nous avons besoin en carburant, médicaments, vivres et autres besoins humanitaires", a déclaré Ali Tarhouni lors d'une conférence de presse.

14h20: Les rebelles libyens s'organisent sur la ligne de front
Les rebelles libyens ont acheminé vendredi du matériel lourd sur le front de l'Est où d'anciens officiers s'efforcent d'organiser les forces insurgées afin de reprendre l'initiative face aux troupes loyalistes.Dans leur ligne de mire, le contrôle du port pétrolier de Brega, pris alternativement par l'un et l'autre camp ces dernières semaines et où des combats se poursuivent."Seuls ceux qui ont des armes lourdes sont autorisés à passer. Pas les civils sans armes", déclare Ahmed Zaitoun, membre d'une brigade de volontaires qui a été formé au maniement des armes.

14h05: Misrata encore pilonnée
Les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi ont soumis Misrata, ville aux mains des insurgés libyens, à 200 km à l'est de Tripoli, à d'intenses tirs d'artillerie et des troupes kadhafistes attaquent magasins et habitations dans le centre ville, a déclaré vendredi un porte-parole des rebelles."Ils ont eu recours aujourd'hui à des chars, des grenades RPG, des tirs, notamment au mortier, pour frapper la ville. Il s'agissait d'un bombardement à l'aveuglette et très intense", a dit Sami, le porte-parole. "Les forces kadhafistes entrées en ville par la rue de Tripoli pillent les lieux, les magasins, même les maisons, détruisant tout au passage (...) Ils s'en prennent à tous, même aux maisons des civils."

13h17: Les rebelles prêts à un cessez-le-feu

Les insurgés libyens sont prêts à conclure un cessez-le-feu sous conditions, notamment le retrait des forces de Mouammar Kadhafi des villes de l'ouest de la Libye, a déclaré vendredi le chef du Conseil national de transition. Moustafa Abdeldjeïl a aussi réclamé la liberté d'expression pour les habitants de l'ouest du pays et le retrait des "mercenaires"."Nous n'avons aucune objection à un cessez-le-feu mais à la condition que les Libyens dans les villes de l'Ouest jouissent d'une liberté totale d'expression de leurs opinions", et "que les forces de Mouammar Kadhafi suspendent leur offensive sur les villes tenues par les insurgés", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse commune à Benghazi avec l'émissaire spécial des Nations unies en Libye, Abdelilah al Khatib.

13h21: L'OIM lance un appel de fonds urgent
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé un nouvel appel de fonds urgent pour aider 75.000 migrants qui ont fui les violences en Libye."Aujourd'hui l'OIM lance un appel pour 160 millions de dollars pour continuer à venir en aide aux migrants qui continuent de fuir la crise", a déclaré une porte-parole de l'OIM, Jemini Pandya, lors d'un point presse.

12h25: Feu vert du Parlement suédois à l'envoi de huit avions de combat
Le Parlement suédois a approuvé à une large majorité la participation de huit avions de combat à la coalition internationale en Libye, à l'exception des frappes au sol, première intervention de forces aériennes suédoises à l'étranger depuis 48 ans.

10h39: Ligne de front aux environs de Brega, la presse pas autorisée
La ligne de front entre insurgés et pro-Kadhafi dans l'est de la Libye se situait vendredi matin aux environs du site pétrolier de Brega, mais pour la première fois les journalistes ne pouvaient approcher la zone depuis Ajdabiya, selon des reporters de l'AFP.Pour la première fois, l'accès au front était réglementé, les insurgés ne laissant plus passer ni la presse ni les civils, à la porte ouest d'Ajdabiya menant vers la ligne de front.

08h40: "Pas de solution militaire en Libye"
"La situation en Libye ne peut pas être résolue par des moyens militaires", a déclaré vendredi à Pékin le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle. "Il peut seulement y avoir une solution politique et nous devons mettre en route un processus politique", a déclaré le ministre allemand à la suite d'une rencontre à Pékin avec son homologue chinois Yang Jiechi. "Cela devrait démarrer avec un cessez-le-feu respecté par Kadhafi pour pouvoir démarrer un processus de paix", a ajouté M. Westerwelle.

06h50: Discussions entre Londres et Tripoli
Un proche conseiller du fils de Mouammar Kadhafi, Mohammed Ismail, serait en pourparlers avec le gouvernement britannique, c'est ce qu'a révélé jeudi le quotidien The Guardian. Citant une source anonyme, le journal a affirmé que la rencontre secrète n'était que l'une de celles organisées ces deux dernières semaines entre les deux pays. Elle aurait porté sur la possibilité d'une sortie de crise pour le colonel libyen.

JEUDI

21h45: Le diplomate français en territoire rebelle protégé par le GIGN
Le diplomate Antoine Sivan, qui a pris mardi ses fonctions de représentant de la France auprès de l'opposition libyenne à Benghazi, fief de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, est protégé par une équipe du GIGN, a-t-on appris jeudi de source militaire. Interrogé par l'AFP, l'état-major des armées s'est refusé à tout commentaire, ajoutant qu'il ne s'exprimait jamais sur ce type d'opération. Un "tarpon" (saut en mer puis récupération par bateau pour effectuer une mission) de quatre gendarmes d'élite a été parachuté samedi en mer au large de la Cyrénaïque près d'une frégate française avant d'être acheminé sur les côtes près de Benghazi, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du blog spécialisé Secret Défense.

20h18: L'ONU presse pour un accès "immédiat" de l'aide humanitaire en Libye
Le haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a plaidé jeudi en faveur d'un accès immédiat de l'aide humanitaire en Libye confrontée à une révolte sans précédent contre le régime de Mouammar Kadhafi. Le chef du HCR, Antonio Guterres, en visite au Caire s'est dit inquiet de la "situation humanitaire dramatique" en Libye. Il a indiqué qu'environ 400.000 personnes avaient fui le conflit entre les rebelles et les forces pro-Kadhafi, en se réfugiant en Tunisie ou en Egypte.

20h04: L'attentat de Lockerbie s'invite dans le conflit libyen
Le sénateur démocrate américain Charles Schumer a estimé jeudi que les rebelles libyens devaient, s'ils veulent être reconnus par Washington, extrader le Libyen Abdelbaset al-Megrahi condamné pour l'attentat de Lockerbie (Ecosse). Dans une lettre à la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, M. Schumer demande "que le département d'Etat américain conditionne tout soutien de long terme ou reconnaissance de l'opposition libyenne (...) à un engagement public" à envoyer aux Etats-Unis M. al-Megrahi.

18h25: Le secrétaire général de l'Otan reste flou
La mission de l'Otan en Libye sera accomplie "quand il n'y aura plus de menaces contre la population civile", mais il est impossible de dire à quel moment cela sera le cas, a estimé jeudi le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. "Si vous me demandez: quand est-ce que ça sera le cas? Je ne peux pas répondre", a-t-il dit devant un auditoire d'environ 200 personnes.

17h00: La justice écossaise veut interroger Moussa Koussa sur Lockerbie
La justice écossaise a annoncé qu'elle souhaitait interroger l'ancien ministre libyen des Affaires étrangères Moussa Koussa, qui est arrivé à Londres après avoir fait défection, sur l'attentat de Lockerbie de 1988."Nous avons avisé le Foreign Office que les autorités judiciaires écossaises souhaitent entendre Moussa Koussa en relation avec l'attentat de Lockerbie", a indiqué la justice écossaise, précisant que "l'enquête sur l'attentat est toujours ouverte".Moussa Koussa est soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'explosion de l'avion de la compagnie américaine Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie qui avait fait 270 morts.

16h42: Libération du journaliste tunisien d'Al-Jazira
Lotfi Massoudi, le journaliste tunisien de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira, détenu en Libye depuis le 9 mars a été libéré, a-t-on indiqué de source officielle à Tunis.Lotfi Massoudi "a été libéré jeudi", a précisé une source officielle au ministère tunisien des Affaires étrangères, citée par l'agence de presse tunisienne, la TAP. Massoudi, qui se trouve dans un hôtel de Tripoli, "quittera aujourd'hui la Libye pour la Tunisie", a-t-on ajouté.

16h40: Handicap International envoie une mission d'éducation sur les mines
L'association enverra la semaine prochaine "une mission d'urgence d'éducation aux risques des mines et restes explosifs de guerre en Libye", où "d'importantes opérations de déminage seront nécessaires" à la fin du conflit, selon un communiqué jeudi.

16h36: Un navire humanitaire apporte de l'aide à Misrata assiégée
Un navire humanitaire a pu apporter de l'aideaux habitants de Misrata, ville assiégée depuis plusieurs semaines par les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, selon un journaliste de l'AFP à bord. Arrivé mercredi soir de Malte avec 150 tonnes d'aide médicale et alimentaire, le navire a été affrété par les organisations non gouvernementales Medeor (Allemagne) et Solidarity Overseas Service (SOS) Malta avec l'aide d'exilés libyens.

16h35: L'Otan avertit Kadhafi
L'Otan qui a pris les opérations libyennes en main, a averti les forces du colonel Mouammar Kadhafi qu'elles seraient "mal avisées" de continuer à frapper des civils."A vous qui agissez contre la population civile et les centres urbains, vous seriez bien mal avisés de continuer, et je vous recommande de cesser", a lancé le commandant de l'opération "Protecteur unifié", le général canadien Marcel Bouchard.

16h34: Le régime confirme la démission de Moussa Koussa
Le porte-parole du régime de Mouammar Kadhafi, Moussa Ibrahim, a confirmé jeudi la démission la veille du ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, affirmant que celui-ci avait eu la permission de quitter le pays pour des soins médicaux en Tunisie.

16h28: Un sénateur amériocain appelle à voter pour autoriser les opérations en Libye
Le sénateur républicain Marco Rubio a appelé à un vote au Sénat américain pour autoriser a posteriori l'armée à faire l'usage de la force en Libye contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Selon M. Rubio, la résolution doit également stipuler qu'obliger le colonel Kadhafi à quitter le pouvoir est dans "l'intérêt national" des Etats-Unis.

16h27: Les rebelles discrets sur la question "confidentielle" de l'armement
Les rebellesse sont refusés à commenter d'éventuels pourparlers avec des puissances étrangères pour se procurer des armes, un sujet jugé "confidentiel" par Moustapha Gheriani, un porte-parole à Benghazi, fief de la rébellion."Il serait naïf de ne pas penser que nous allons nous armer", a-t-il souligné lors d'un point-presse. "Nous essayons de spécifier quel type d'armes nous souhaitons", a-t-il ajouté, tout en se refusant à donner plus de détails sur la possibilité, soulevée notamment par Washington, Paris et Londres, de fournir aux rebelles des armes pour contrer l'armée de Mouammar Kadhafi.

16h16: La situation pourrait devenir "hors de contrôle" selon Kadhafi

Le dirigeant libyen a affirmé les Occidentaux participant à l'opération militaire dans son pays avaient créé une situation dont ils pourraient perdre le contrôle, dans une déclaration à l'agence officielle libyenne Jana."S'ils (les Occidentaux) continuent, le monde rentrera dans une véritable croisade... Ils ont commencé une chose grave qu'ils ne peuvent contrôler et qui sera hors de leur contrôle quels que soient les moyens de destruction dont ils disposent", a-t-il dit.Selon Kadhafi, les dirigeants occidentaux ont "décidé de lancer une seconde croisade entre musulmans et chrétiens à travers la Méditerranée".La solution pour lui est que ces dirigeants "doivent démissionner immédiatement et que leurs peuples cherchent d'autres alternatives".

16h04: L'armée de Kadhafi n'est pas au bord de la rupture
L'armée libyenne n'a pas encore atteint le point de rupture, même si les frappes de la coalition ont mis hors de combat près d'un quart des forces du colonel Kadhafi, a affirmé jeudi le plus haut gradé américain, l'amiral Mike Mullen.

15h50: "L'effondrement" de Kadhafi après la fuite de Moussa Koussa
La défection à Londres de Moussa Koussa -tour à tour maître-espion, artisan de la répression puis de l'ouverture, et chef de la diplomatie libyenne- est un signe de "l'effondrement du régime" de Kadhafi, a prédit jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. "Sa démission montre que le régime de Kadhafi, qui a déjà enregistré des défections significatives, est divisé, sous pression et s'effondre de l'intérieur", s'est félicité M. Hague.

15h42: L'ex-chef de la diplomatie libyenne Triki refuse toute fonction
Ancien ministre libyen des Affaires étrangères, Ali Triki, que Mouammar Kadhafi avait nommé au début du mois ambassadeur aux Nations unies, a refusé d'occuper toute position officielle et se trouve actuellement au Caire.

15h30: La Grèce craint une vague d'immigration
La Grèce, qui peine depuis plus de dix ans à gérer les flux de migrants en provenance d'Asie ou d'Afrique, a exprimé sa crainte d'être exposée à une vague d'immigration accrue pour cause de guerre en Libye, pays dont les côtes sont très proches des siennes."Il y a une guerre en cours, qui crée de facto une pression migratoire (...), l'immigration illégale est un sujet de grave inquiétude (...), elle constitue un danger pour toute l'Europe", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Grigoris Délavekouras.

15h33: Bilan d'environ 1.000 morts
Les combats entre l'insurrection et l'armée régulière en Libye ont fait environ 1.000 morts, selon le ministère britannique des Affaires étrangères.
Le Foreign Office publie cette estimation dans un rapport trimestriel sur les droits de l'homme en Libye, qui couvre toute la période du soulèvement contre le colonel Mouammar Kadhafi. "Bien qu'il n'y ait pas de bilan officiel, plusieurs sources indiquent qu'environ 1.000 personnes ont déjà été tuées et bien d'autres blessées lors des dernières violences", peut-on lire.

15h24: L'Otan va enquêter sur les rumeurs faisant état de pertes civiles
L'Otan va enquêter sur son éventuelle implication dans des bombardements qui pourraient avoir fait des victimes civiles à Tripoli, a annoncé le commandant de l'opération "Protecteur unifié", le général Charles Bouchard.

15h19: Des mines autour d'Ajdabiya
Les forces de Mouammar Kadhafi ont posé des mines aux abords d'Ajdabiya durant leur présence dans cette ville de l'est de la Libye retombée aux mains des insurgés, ont déclaré des défenseurs des droits de l'homme et des experts. Il s'agit de mines antipersonnelles et de mines antichars. Des démineurs ont découvert 24 mines antichars et entre 30 et 40 mines antipersonnelles près de pylônes électriques à quelques mètres de la route menant d'Ajdabiya à Benghazi, a dit à Reuters Peter Bouckaert, expert de Human Rights Watch à Benghazi.

15h11: Des roquettes dans le désert
Un journaliste de l'AFP décrit les tirs de roquette lancés par les rebelles libyens. Dans le ballet d'offensives - contre-offensives qui oppose les rebelles depuis des jours à l'armée que Kadhafi a envoyée pour leur barrer la route des raffineries et de sa ville natale, Syrte, leur hantise est d'être encerclés, bloqués sur le ruban de bitume rectiligne sur lequel ils avancent puis reculent. Reda Khadra, 36 ans, affirme être un soldat de métier. "Le problème, c'est que ce sont des civils (...) Ils avancent n'importe comment et quand ils entendent une explosion, au lieu d'avancer pour se battre comme une armée, ils fuient", dit-il dans un triste sourire.

15h07: Les frappes peuvent amener Kadhafi à reconsidérer ses choix
Le régime du colonel Kadhafi tombera à la suite de pressions politiques et de sanctions économiques, mais les frappes de la coalition peuvent déjà l'amener à reconsidérer ses options, a estimé le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.
"A mon sens, le renversement du colonel Kadhafi sera probablement réalisé avec le temps grâce aux mesures politiques et économiques (prises à son encontre, ndlr) et par son propre peuple", a affirmé le ministre.

14h31: L'aviation britannique a bombardé des chars, selon Londres
L'aviation britannique a bombardé trois chars, deux véhicules blindés et une base de missiles sol-air des forces loyales au leader libyen Mouammar Kadhafi dans la région de Misrata, dans l'ouest de la Libye, a affirmé le ministère britannique de la Défense.

14h22: Misrata pilonnée par les forces kadhafistes, selon les insurgés

Les forces de Mouammar Kadhafi ont à nouveau bombardé jeudi la ville de Misrata, où 20 civils ont péri la veille dans de précédents tirs d'artillerie, a déclaré un porte-parole des insurgés libyens."Les tirs d'artillerie ont repris ce matin et ils se poursuivent. Les brigades (pro-Kadhafi) ne parviennent pas à entrer dans la ville mais elles l'encerclent", a déclaré ce porte-parole, Sami, interrogé au téléphone par Reuters.

14h21: 1.600 heures de vol et 250 sorties pour les avions français
Les avions français engagés pour faire respecter la résolution 1973 de l'ONU ont effectué 1.600 heures de vol et quelque 250 sorties depuis le début des opérations au dessus de la Libye, le 19 mars, a indiqué l'état-major des armées."La participation française représente en moyenne entre 20% et 25% de l'ensemble des missions de la coalition et constitue la deuxième contribution", après les Etats-Unis, selon le général Jean-Jacques Borel, chargé de la planification au centre de conduite des opérations.

14h18: Pour le Qatar, l'inaction de la Ligue arabe explique l'intervention en Libye
L'émir du Qatar a indiqué que l'inaction de la Ligue arabe, dont des membres sont confrontés à une révolte populaire, avait conduit à l'intervention de la communauté internationale en Libye. "Les souffrances des civils en Libye ont amené la communauté internationale à intervenir en raison de l'inaction de la Ligue arabe qui était supposée assumer un tel rôle", a déclaré cheikh Hamad Ben Khalifa A-Thani, dans une déclaration diffusée jeudi par la chaîne Al-Jazeera.

13h57: Le régime ne "dépend pas d'individus"
Le régime du colonel Mouammar Kadhafi a affirmé qu'il "ne dépendait pas d'individus", dans sa première réaction à la démission du ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, sans confirmer explicitement cette défection. "C'est une lutte de toute une nation. Elle ne dépend pas d'individus ou de responsables quel que soit leur rang", a indiqué le porte-parole du régime Moussa Ibrahim. Mouammar Kadhafi et ses fils sont en Libye et y resteront "jusqu'à la fin", a-t-il ajouté.

13h43: Paris pense à un secrétariat pour le nouveau "groupe de contact"
La France étudie "avec intérêt" l'idée de créer un secrétariat pour le tout nouveau "groupe de contact" sur la Libye, dont la composition "est en cours d'élaboration", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. Mardi, les membres de ce groupe, créé à l'initiative notamment de la France, avaient été évalués à une vingtaine (une quinzaine d'Etats, plus des organisations type ONU, Union européenne, Ligue arabe...) par le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.

13h17: "L'isolement croissant" de Mouammar Khadafi
La défection de Moussa Koussa, chef de la diplomatie libyenne et bras droit du colonel Mouammar Kadhafi, illustre "l'isolement croissant" du dirigeant libyen, a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères."Il y a de plus en plus de défections dans l'entourage de Kadhafi. Le départ de M. Moussa Koussa, qui a été un responsable de haut rang, illustre l'isolement croissant et la perte de légitimité de Kadhafi", a affirmé le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

12h13: Le Vatican parle de victimes civiles
Une quarantaine de civils ont trouvé la mort lors de bombardements aériens alliés dans la capitale libyenne, a déclaré le vicaire apostolique de Tripoli cité jeudi par l'agence missionnaire du Vatican Fides. "Les prétendus raids humanitaires ont tué des dizaines de victimes civiles dans certains quartiers de Tripoli", a déclaré le prélat, Innocenzo Martinelli.Dans le camp allié, on affirme pour le moment ne disposer d'aucun preuve de pertes civiles.

11h46: Pas de troupes au sol en Libye
Il n'y a pas de troupes françaises déployées au sol en Libye dans le cadre des opérations de la coalition internationale contre les forces de Mouammar Kadhafi, a déclaré jeudi le ministre de la Défense. "Il y a une limite technique dans la résolution 1973, pas d'occupation au sol", a dit Gérard Longuet lors d'un point de presse."Les moyens de reconnaissance de la coalition n'identifient plus de mouvements lourds de la part des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi", a-t-il dit par ailleurs. Une assistance aux rebelles n'est pas à l'ordre du jour, a ajouté le ministre.

11h41: La Croix-Rouge envoie une mission à Benghazi
La Croix-Rouge française a envoyé une mission à Benghazi en vue du déploiement d'une équipe médicale et d'aider les populations des zones de conflit où le manque de médicaments et de nourriture sont "alarmants". La Croix-Rouge française a envoyé un médecin et un logisticien à Benghazi "pour évaluer les besoins du Benghazi Medical Center et aider le Croissant-Rouge libyen", a indiqué l'ONG.

10h40: Les insurgés se battent pour Brega
Les forces insurgées massées aux abords de Brega ont déclaré jeudi qu'elles affrontaient toujours l'armée de Mouammar Kadhafi pour le contrôle de cette cité pétrolière du golfe de Syrte. La veille, les rebelles avaient promptement battu retraite le long de la côte vers l'est en raison d'une pluie de roquettes tirées par l'armée régulière après avoir progressé ce week-end. Certains insurgés ont du se replier à Ajdabiah, ville située à 140 km au sud de Benghazi qu'ils contrôlaient toujours jeudi.

10h04: La communauté internationale est "unie" selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
"Nous sommes unis. Nous avons eu une très bonne réunion à Londres il y a deux jours et donc la communauté internationale est unie pour traiter cette question", a-t-il déclaré à un journaliste de l'AFP en marge d'une visite à Nairobi. "Avant toute chose, le colonel Kadhafi doit mettre un terme à sa stratégie militaire, puis nous devons fournir une assistance humanitaire à ceux qui souffrent de cette crise", a-t-il ajouté

09h50: Les jours du régime libyen "sont comptés"
La démission mercredi du ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa est un "signe que les jours du régime sont comptés. C'est la fin", a estimé sur France 24 l'ancien ministre libyen de l'Immigration, Ali Errishi qui a lui-même fait défection peu après le début du soulèvement populaire en Libye mi-février.

09h11: L'Otan prend le commandementdes opérations
L'Otan a pris le commandement de toutes les opérations menées en Libye jeudi à 08h00 du matin, succédant ainsi à la coalition multinationale engagée depuis le 19 mars, a indiqué un diplomate allié.

04h00: Démission du ministre des Affaires étrangères

Moussa Koussa, ministre libyen des Affaires étrangères, longtemps chef des services d'espionnage libyens, a fait défection et est arrivé mercredi en Grande-Bretagne, en provenance de Tunisie. Un de ses proches a déclaré qu'il ne cautionnait pas les attaques commises par les forces de Kadhafi contre des civils. Il s'agit là d'un "coup dur" pour le régime du colonel Mouammar Kadhafi, a-t-on déclaré à Reuters de source gouvernementale britannique. De son côté, le régime libyen continue de soutenir que son ministre n'a pas fait défection et qu'il est en simple "mission diplomatique".

MERCREDI

21h17: Le représentant de Kadhafi à l'ONU traité de "mercenaire"
L'ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Miguel D'Escoto, nommé représentant du régime de Mouammar Kadhafi à l'ONU, a été qualifié de "mercenaire" mercredi par l'ancien ambassadeur de Libye aux Nations unies, qui a fait défection. Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a pris la défense de Mouammar Kadhafi, dont les partisans sont confrontés aux bombardements de la coalition et mardi, l'administration de M. Ortega a annoncé que Miguel D'Escoto serait dorénavant le représentant libyen à l'ONU. "Kadhafi fait usage de mercenaires comme soldats, maintenant il les utilise comme diplomates", a jugé Abdulrahman Shalgham, l'ancien ambassadeur de Libye à l'ONU.

20h37: Pas d'"éléments" d'Al-Qaïda chez les insurgés (porte-parole des rebelles)
Un porte-parole des rebelles libyens a nié catégoriquement que des éléments d'Al-Qaïda se trouvent dans les rangs des combattants contre le régime du dirigeant Mouammar Kadhafi comme l'a laissé entendre un chef militaire de l'Otan. "Nous n'avons pas cette organisation en Libye parce que sa culture est différente de la nôtre", a dit le colonel Ahmad Bani à des journalistes à Benghazi, bastion des rebelles dans l'est de la Libye. "Si des Libyens ont été associés dans le monde à Al-Qaïda, et s'ils sont maintenant en Libye, alors ils combattent pour le compte des (autorités) libyennes. S'il y en a", a-t-il insisté.

18h51: Un journaliste de Reuters expulsé
Le gouvernement libyen a expulsé mercredi un journaliste de l'agence Reuters, Michael Georgy, qui a quitté Tripoli pour la Tunisie, a annoncé l'agence. Le gouvernement libyen n'a donné aucune explication. Michael Georgy, habituellement basé au Pakistan, travaillait à Tripoli depuis le 28 février, parmi un groupe de correspondants étrangers autorisés à couvrir le conflit libyen. Le journaliste de nationalité américaine a été informé de la mesure d'expulsion mardi soir.

18h33: Ras Lanouf repris par les pro-Kadhafi

Les frappes aériennes de la coalition ont repris mercredi après-midi à l'est de Tripoli alors que les insurgés subissaient de nouveaux revers, les forces du dirigeant Mouammar Kadhafi ayant repris le site pétrolier de Ras Lanouf et progressé vers Brega. L'Otan a de son côté annoncé avoir commencé mercredi à assurer le commandement des opérations aériennes de bombardement sur la Libye en prenant la suite de la coalition dirigée par les Etats-Unis.

17h45: Les Pays-Bas gèlent plus de 3 milliards d'euros d'actifs libyens
Les Pays-Bas ont gelé 3,1 milliards d'euros d'actifs appartenant au régime libyen du colonel Mouammar Kadhafi, conformément aux sanctions décrétées par l'Union européenne, a-t-on appris mercredi auprès du ministère néerlandais des Finances. "Le gouvernement a informé le Parlement que 3,1 milliards d'euros d'actifs libyens avaient été gelés depuis le 2 mars", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère néerlandais des Finances, Niels Redeker.

17h25: Raids aériens contre les forces pro-Kadhafi

Un raid aérien contre les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été mené mercredi peu avant 15h GMT à l'ouest d'Ajdabiya. Suite à la frappe aérienne, à plusieurs kilomètres de la ville, une énorme boule de feu de plusieurs dizaines de mètres est montée dans le ciel, suivie d'un immense champignon de fumée noire, selon un journaliste de l'AFP. Le raid a été immédiatement salué par une centaine de rebelles rassemblés à la porte ouest d'Ajdabiya, a-t-il témoigné. Par ailleurs, l'état-major français des armées a confirmé que des avions de chasse français ont procédé mardi à des frappes aériennes sur "un site de missiles anti-aériens" à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli

17h00: Des civils fuient Ajdabiah
Des familles entières fuyaient mercredi la ville d'Ajdabiah, dans l'est de la Libye, devant l'avancée des forces fidèles à Mouammar Kadhafi, a rapporté un correspondant de Reuters sur place. De nombreuses voitures sont sorties d'Ajdabiah et ont pris la direction de Benghazi, le fief des rebelles à environ 170 km au nord, a précisé Alexander Dziadosz. Les forces gouvernementales appuyées par l'artillerie poursuivent leur progression vers l'Est et ont chassé les insurgés de Ras Lanouf et Es Sider. Elles se dirigent vers Brega, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest d'Ajdabiah.

15h41: Alain Juppé: "Premières défections autour de Kadhafi"
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a fait état mercredi de "premières défections" autour de Mouammar Kadhafi, au lendemain d'une conférence internationale à Londres sur l'avenir de la Libye conclue par le constat que le leader libyen devait "partir". "Vous m'interrogez sur le sort de Kadhafi, nous pensons qu'il n'a plus sa place dans la construction de la Libye de demain, (...) c'est aux Libyens d'en décider et c'est à cela que nous les aiderons", a déclaré Alain Juppé lors de la séance des questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale.

Le Conseil national de transition (CNT), organe représentatif des insurgés libyens, a promis lundi de pardonner aux partisans du colonel Kadhafi s'ils tournaient le dos au leader libyen. Mardi, une quarantaine de pays et d'organisations réunis à Londres dans la foulée des frappes militaires en Libye ont affiché leur unité pour construire l'avenir politique du pays autour d'un constat quasi unanime, selon lequel "Kadhafi doit partir". Dans leur communiqué final, ils ont souligné "que Kadhafi et son régime ont perdu toute légitimité".

15h34: Les forces de Kadhafi avancent vers Brega
Les forces loyales à Mouammar Kadhafi ont repris mercredi leur avance vers le port pétrolier stratégique de Brega, dans l'est de la Libye, ont annoncé les rebelles qui s'étaient déjà retirés dans la matinée de la ville de Ras Lanouf. Un correspondant de Reuters sur place a vu de nombreux insurgés se retirer à l'est de Brega, en direction d'Ajdabiah.
Les forces gouvernementales, malgré les attaques aériennes de la coalition occidentale, ont repris en début de semaine leur offensive en direction de la Cyrénaïque aux mains de l'insurrection.

13h45: La Chine met en garde Sarkozy
Les frappes aériennes en Libye pourraient violer l'esprit de la résolution de l'ONU, a déclaré mercredi le président chinois Hu Jintao en recevant son homologue français Nicolas Sarkozy, dont le pays a été en pointe dans la décision de lancer ces attaques, a annoncé la télévision.

13h37: Les pro-Kadhafi font 18 morts à Misrata
Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi ont tué mardi 18 personnes dans la poursuite de leur offensive contre les rebelles à Misrata, à l'est de Tripoli, a indiqué mercredi un médecin de l'hôpital de la ville interrogé au téléphone.

13h22: Des armes anglaises pour les rebelles?
La Grande-Bretagne "n'exclut pas" de fournir des armes aux rebelles libyens, mais "n'a pas encore pris la décision de le faire", a déclaré mercredi le Premier ministre britannique, David Cameron, devant le Parlement.

11h36: Moscou opposé à la fourniture d'armes aux rebelles
La Russie estime qu'aucun pays n'a le droit d'armer les rebelles en Libye, en vertu du mandat approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "Le ministre français des Affaires étrangères a dit que la France était prête à discuter avec ses partenaires de la coalition de la fourniture d'armes à l'opposition libyenne", a déclaré Sergueï Lavrov pendant une conférence de presse à Moscou. "Immédiatement après, le secrétaire général de l'Otan, (Anders) Fogh Rasmussen, a déclaré que l'opération en Libye avait été préparée pour protéger la population et non (dans le but) de l'armer -- et là-dessus nous sommes totalement d'accord avec le secrétaire général de l'Otan", a-t-il ajouté.

10h50: Les pro-Kadhafi ont repris Ras Lanouf
Les forces du régime libyen de Mouammar Kadhafi ont repris mercredi matin le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf, forçant les rebelles à abandonner leurs positions et à fuir plus à l'est vers Brega, selon des journalistes de l'AFP. Le terminal pétrolier de Ras Lanouf était tombé le 27 mars aux mains des insurgés dont l'avancée a été stoppée ces deux derniers jours par les forces du régime.

10h20: La Libye représentée par le Nicaragua à l'ONU
Un ancien ministre nicaraguéen des Affaires étrangères représentera la Libye aux Nations Unies, a annoncé mardi le Nicaragua après que le délégué libyen s'est vu refuser un visa. Miguel D'Escoto Brockmann, ancien chef de la diplomatie du gouvernement sandiniste, remplacera Ali Abdoussalam Treki, qui devait succéder à l'ancien ambassadeur libyen ayant rejoint les opposants à Mouammar Kadhafi.

09h52: L'Italie refuse d'armer les rebelles

Armer les rebelles libyens serait une mesure "extrême" et susceptible de "diviser la communauté internationale", a estimé mercredi à Rome le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari. "Armer les rebelles serait une mesure controversée, une mesure extrême (qui) diviserait certainement la communauté internationale", a déclaré le porte-parole sur Radioanch'io.

06h22: Obama convaincu que Kadhafi quittera le pouvoir
Barack Obama s'est dit persuadé mardi que Mouammar Kadhafi céderait "en fin de compte" aux pressions militaires et diplomatiques contre son régime et quitterait le pouvoir, mais n'a pas exclu d'armer l'opposition si l'opération en cours n'affaiblissait pas suffisamment le régime libyen. L'opération militaire lancée contre le régime libyen par la coalition internationale "a remis Kadhafi sur la défensive", a déclaré le président des Etats-Unis dans un entretien à la télévision NBC.

MARDI

21h38: Le CNT attend le "responsable diplomatique" français
Le Conseil national de transition (CNT) formé par l'opposition libyenne attendait mardi soir les représentants français et américain dans son fief de Benghazi, à 1.000 km à l'est de Tripoli. Un diplomate français, Antoine Sivan, a pris mardi ses fonctions de représentant de la France auprès de l'opposition libyenne, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. "Il n'est pas ambassadeur car nous n'avons pas formellement reconnu un Etat à travers le Conseil national de transition", a précisé Alain Juppé. C'est "le responsable diplomatique chargé des relations avec le Conseil national de transition".

21h22: Morales, lauréat du "prix Kadhafi", contre la coalition mais aussi contre le pouvoir libyen
Le président bolivien Evo Morales a souhaité mardi que les auteurs de répression en Libye soient "jugés, condamnés", dans une critique apparente du régime libyen, sa plus claire depuis le début de la crise, tout en condamnant de nouveau l'intervention militaire internationale. La Bolivie s'est à ce jour abstenue de critiquer Kadhafi, auquel Morales avait rendu visite à Tripoli en 2008 à Tripoli, année où la Bolivie et la Libye avaient établi des relations diplomatiques. En 2000, Morales alors dirigeant syndical aspirant à la présidence, avait été lauréat du "prix Kadhafi des droits de l'Homme", créé par le numéro un libyen.

20h14: L'Otan, seul ma^tre des opérations militaires
Le choix des cibles en Libye ne va pas être de la responsabilité du groupe de contact officiellement créé mardi mais de celle de l'Otan, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, en estimant désormais claire la division du travail entre politiques et militaires. Dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu annoncé par le régime libyen, le groupe de contact aura à se pencher sur cette question pour le vérifier, voir si les troupes libyennes rentrent dans leurs casernes, a donné à titre d'exemple le ministre lors d'une conférence de presse.

19h13: La coalition veut unanimement le départ de Kadhafi
Un consensus s'est dégagé "à l'unanimité" à la conférence sur la Libye mardi à Londres pour dire que "Kadhafi doit quitter le pays", a déclaré à l'AFP le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini.

19h06: Juppé évoque une aide militaire aux insurgés

La France est prête à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles en Libye, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, tout en soulignant que ce n'était pas prévu par les récentes résolutions de l'ONU sur ce pays.

18h41: Neuf fortes explosions secouent Tripoli et sa banlieue
Deux fortes explosions ont secoué mardi Tripoli, dans le secteur de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, et sept autres ont été entendues à Tajoura, dans la banlieue-est de la capitale. Une première détonation a été entendue vers 16H30 suivie d'une autre, trois minutes après, dans le secteur de Bab Al-Azizya, résidence du colonel Kadhafi, où des sirènes d'ambulances étaient entendues. En même temps, sept fortes détonations ont retenti à Tajoura, visée quasi-quotidiennement par les raids de la coalition. Selon un habitant du quartier, des avions ont largué "cinq bombes" sur un site militaire de radars dans ce quartier.

18h32: Prochaine réunion du "groupe de contact" au Qatar
La conférence internationale de Londres a convenu mardi d'établir officiellement un "Groupe de contact" politique sur la Libye dont la prochaine réunion aura lieu au Qatar, dans son communiqué final diffusé par le ministère britannique des Affaires étrangères. "Les participants à la conférence ont convenu d'établir un Groupe de contact sur la Libye. Le Qatar a accepté de réunir la première réunion du Groupe aussi tôt que possible", indiquent les participants dans leur communiqué final. Le Qatar est le seul pays arabe, avec les Emirats arabes unis, à participer aux opérations en Libye.

17h50: L'opposition libyenne lance une chaîne de télévision à Doha
L'opposition libyenne lance mardi depuis Doha une chaîne de télévision, Libya TV, avec des programmes axés sur le conflit en Libye et d'autres nouvelles du monde arabe et internationales, ont annoncé ses promoteurs. Libya TV, en coopération avec le Conseil national de transition (CNT) qui regroupe l'opposition au dirigeant Mouammar Kadhafi, commencera à transmettre dans les prochaines heures sur le satellite Nilesat, ont-ils précisé dans un communiqué.

17h06: Pas de représentant de l'Otan en contact avec les rebelles
L'Otan n'a "pas de représentant" en Libye pour assurer une liaison avec les forces rebelles, a déclaré mardi le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), l'amiral américain James Stavridis. "Il n'y a pas de représentant de l'Otan sur le terrain en Libye en ce moment à ma connaissance", a affirmé l'amiral Stavridis, patron militaire de l'Otan et commandant des forces américaines en Europe, lors d'une audition devant la commission de la Défense du Sénat américain.

15h40: Clinton pour une poursuite des raids alliés
Les raids alliés se poursuivront en Libye jusqu'à ce que le leader libyen Mouammar Kadhafi se conforme aux demandes de l'ONU et arrête en particulier les attaques contre les civils, a affirmé mardi à Londres la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

15h02: Un "ambassadeur" de France pour les insurgés

Un "ambassadeur" nommé par la France, Antoine Sivan, était en voie mardi de prendre ses fonctions à Benghazi, fief de la rebellion libyenne contre Mouammar Kadhafi, a indiqué à l'AFP un responsable français sous couvert d'anonymat. Antoine Sivan a quitté la France dimanche pour la Libye, où il devait se rendre par la route depuis l'Egypte, a-t-on précisé de même source. Ce diplomate de 53 ans, qui parle arabe, a occupé plusieurs postes dans la région et a notamment été à Paris sous-directeur pour le Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères.

14h42: L'Otan prend les commandes des opérations jeudi

L'Otan va relayer les Américains et prendre le commandement effectif de l'ensemble des opérations en Libye jeudi à 06h GMT, soit une journée plus tard que prévu à l'origine, pour être tout à fait prête, a indiqué mardi un diplomate allié. "L'Otan prendra le commandement effectif des opérations libyennes jeudi à 06h GMT", a-t-il déclaré à l'AFP. "Actuellement, la conduite des opérations est toujours coordonnée par les Américains", a-t-il précisé. Le président américain Barack Obama avait annoncé pour mercredi le transfert de la responsabilité des opérations, mais le haut commandement de l'alliance a jugé que "pour mener à bien le processus de transfert (...), il faut une journée de plus".

14h11: La rébellion promet des "élections libres et justes"
Le Conseil national de transition (CNT), "gouvernement" de la rébellion libyenne, a promis des "élections libres et justes" après la chute du colonel Mouammar Kadhafi, selon un communiqué diffusé mardi en marge d'une réunion internationale à Londres sur la Libye. Soulignant ses "aspirations à un Etat uni, libre et moderne", le CNT "garantit" à "tout Libyen le droit de vote pour des élections législatives et présidentielles libres et justes". Une "Constitution nationale approuvée par référendum" garantira "la formation de partis politiques et le respect de la liberté d'expression grâce à des médias et des manifestations pacifiques".

13h39: 142 morts depuis le 18 mars à Misrata

Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi ont tué au moins 142 personnes et en ont blessé plus de 1.400 autres dans leur offensive contre les rebelles à Misrata, à l'est de Tripoli, à indiqué jeudi à l'AFP un médecin de l'hôpital de la ville.

13h30: A 14h00, début de la conférence à Londres
Plus de quarante ministres des Affaires étrangères et représentants d'organisations participent mardi à une réunion à Londres du "groupe de contact" sur la Libye. Parmi les principaux participants, figurent le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, et le Premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad Bin Jissim Bin Jabr Al Thani. Sont également présents la responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, ainsi que l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Abdelilah Mohamed Al Khatib.

La Ligue arabe ne sera représentée que par son ambassadeur, Hesham Youssef. La plupart des 36 pays représentés ont dépêché leur ministre des Affaires étrangères. Il s'agit notamment d'Alain Juppé pour la France, de Guido Westerwelle pour l'Allemagne et de Franco Frattini pour l'Italie. Outre le Qatar, les pays musulmans, dont la présence dans la coalition est jugée cruciale par les Occidentaux, sont représentés par les Emirats arabes unis, la Turquie et la Jordanie, au niveau de leur ministre des Affaires étrangères. Koweït, le Liban, le Maroc et la Tunisie ont de plus envoyé leur ambassadeur. L'Union africaine n'a dépêché aucun représentant à Londres.

13h11: Les forces de Kadhafi avancent dans Misrata, la rébellion craint un massacre
Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi avancent mardi à coups d'obus de chars dans la ville de Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli, dont plusieurs secteurs sont toujours sous le contrôle des insurgés.

12h39: Pour les rebelles, Kadhafi doit être jugé, pas exilé
La conférence de Londres sur la Libye devrait décider que Mouammar Kadhafi soit jugé pour crimes contre l'humanité et non lui proposer l'exil, a affirmé mardi un porte-parole des rebelles. Kadhafi "doit être inculpé de crimes contre le peuple libyen", a déclaré Chamsiddine Adbulmoula, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT), organe représentatif des insurgés libyens. "Ce n'est pas négociable". Le porte-parole s'exprimait quelques heures avant le début d'une réunion à Londres du "groupe de contact" sur la Libye, qui réunit une quarantaine de pays et d'organisations régionales. Cette conférence vise notamment à préparer l'"après-Kadhafi".

11h28: Face aux forces de Kadhafi, les rebelles reculent dans l'Est
Les rebelles recule mardi sous le feu des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et se retrouvent à une centaine de kilomètres à l'est de la ville de Syrte, dont ils veulent s'emparer. Les insurgés, qui avançaient victorieusement depuis dimanche, avaient été bloqués lundi soir a 60 km de Syrte par les forces du colonel Kadhafi. Mais, mardi matin, ils ont dû reculer face aux tirs nourris à l'arme lourde et au mortier des loyalistes, d'une quarantaine de km pour se retrouver dans la localité de Nofilia.

10h51: Repli des insurgés vers Bin Djaouad
Les insurgés libyens ont dû se replier vers Bin Djaouad après avoir essuyé des tirs de la part des forces fidèles à Mouammar Kadhafi et d'habitants à l'approche de Syrte, ont fait savoir mardi des combattants insurgés. Plusieurs dizaines de combattants insurgés et de civils étaient rassemblés autour de pick-ups et de voitures près de Bin Djaouad, à environ 150 km à l'est de Syrte, selon les informations de Reuters. Les forces du régime libyen ont utilisé des roquettes, des grenades et des armes de calibre moyen pour repousser les insurgés s'approchant à l'est de Syrte. D'autres insurgés et leurs partisans ont souligné que certains hameaux sur la route menant à Syrte pouvaient être dangereux en raison du soutien apporté par leurs habitants à Mouammar Kadhafi.

10h12: Un exil de Kadhafi possible, selon Madrid
L'exil du colonel Kadhafi est toujours "juridiquement" possible, selon la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez. "Il est vrai qu'il n'existe pas encore d'accusation formelle ou de mandat d'arrêt contre Kadhafi. Par conséquent juridiquement, en ce moment (un exil de Kadhafi) serait toujours possible", explique-t-elle. Une enquête pour crimes contre l'humanité a été ouverte le 3 mars dernier par la Cour pénale internationale.

8h21: Kadhafi appelle à cesser "l'offensive barbare"
Le colonel Kadhafi appelle le "groupe de contact" de la coalition à cesser "l'offensive barbare" contre la Libye, en la comparant aux guerres menées par Hitler en Europe. "Laissez la libye aux Libyens, vous êtes en train de vous livrer à une opération d'extermination d'un peuple en sécurité et de détruire un pays en développement", prétend-il aussi.

7h35: Vers l'"option politique"
Interrogé sur Europe 1 mardi, Pascal Boniface, directeur de l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques), estime que la conférence de Londres, qui se tient dans la journée, avec une quarantaine de pays, a pour but de "préparer l'après-Kadhafi et d'éviter l'enlisement".

Pour Paris et Londres, "ce qui est important, c'est de montrer qu'il y a une option politique et qu'il y a une vaste coalition qui soutient un projet global, que ça n'est pas une guerre occidentale contre un pays arabe", analyse-t-il.

Selon lui, la préparation d'un exil de Kadhafi est possible, même s'il "n'est pas moralement satisfaisant". Il rappelle toutefois que "l'opposition libyenne ne veut pas d'exil".

Avant tout, "les pays de la coalition comptent sur une usure rapide et une décomposition interne du régime de Kadhafi", ajoute-t-il.

6h49: L'Otan prendra les commandes mercredi

Le président américain a assuré, lundi lors d'une allocution télévisée, que l'Otan prendra mercredi les commandes de l'ensemble des opérations militaires de la coalition internationale en Libye. "Avec le temps, la direction de l'application de la zone d'exclusion aérienne et de la protection des civils sur le terrain sera transmise à nos alliés et partenaires, et j'ai entièrement confiance dans la capacité de notre coalition à maintenir la pression sur ce qui reste des forces de Kadhafi", a assuré Barack Obama.

6h46: Obama justifie l'intervention en Libye
Les Etats-Unis doivent agir quand "leurs intérêts et leurs valeurs" sont menacés et "c'est ce qui est arrivé en Libye". C'est ce qu'a déclaré, lundi, le président Barack Obama pour justifier l'intervention américaine en Libye. Le chef d'Etat américain s'est dit "conscient" des "risques et des coûts" posés par une telle opération. Il s'exprimait depuis l'Université de Défense nationale à Washington. Mais, a-t-il affirmé, l'intervention américaine a "empêché un massacre".

Barack Obama a indiqué que les Etats-Unis "ne peuvent pas se permettre" de refaire les erreurs de la guerre d'Irak en essayant de renverser militairement le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a déclaré lundi le président américain Barack Obama lors d'une allocution télévisée. "Si nous tentons de renverser Kadhafi par la force, notre coalition va voler en éclats", a assuré le président américain. "Nous devrions alors probablement envoyer des troupes américaines sur le terrain", a-t-il affirmé avant d'ajouter: "les dangers courus par nos hommes et femmes en uniformes seraient bien plus grands. De même que les coûts et la part de notre responsabilité pour ce qui arriverait par la suite" en Libye.

Enfin, sur la situation libyenne, le président des Etats-Unis a jugé qu'une transition démocratique en Libye sera une "tâche difficile".

6h35: Khamis, fils de Kadhafi, apparaît en public
Après des rumeurs sur sa mort, Khamis Kadhafi, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est apparu en public lundi soir à la résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli. Des images de Khamis Kadhafi ont été diffusées "en direct" de la télévision nationale libyenne.

Vêtu en militaire, le fils du dirigeant libyen s'est offert un bain de foule au milieu des supporteurs de son père, rassemblés dans la résidence du colonel Kadhafi pour former des "boucliers humains" en vue de protéger "leur leader".

Des rumeurs avaient circulé ces derniers jours, selon lesquelles Khamis aurait été tué par une frappe aérienne de la coalition. Des médias avaient rapporté que Khamis Kadhafi, âgé de 27 ans et militaire à la tête du bataillon le plus redoutable par les Libyens, avait été victime d'un pilote libyen kamikaze. Selon le tabloïd britannique The Sun, il serait mort à l'hôpital.

6h26: 1e réunion du "groupe de contact"
Une quarantaine de pays sont attendus, mardi à Londres, pour la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye. Ce rassemblement est chargé du "pilotage politique" des frappes militaires désormais sous commandement de l'Otan et de la préparation de l'après-Kadhafi.

"La communauté internationale tout entière aura l'occasion d'exprimer son soutien au peuple libyen dans sa lutte visant à faire tomber une dictature violente, et à créer les conditions propices qui lui permettront de décider de son avenir (...). Le régime actuel a perdu toute légitimité. Kadhafi doit donc partir immédiatement", ont écrit le président français, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique, David Cameron, dans une déclaration conjointe à la veille de la rencontre. Les dirigeants des deux pays, en pointe avec les Etats-Unis dans l'intervention en Libye, invitent le Conseil national de transition (CNT) libyen, organe représentatif des insurgés, à "instaurer un dialogue politique national".

Le processus devra "déboucher sur un processus de transition représentatif, une réforme constitutionnelle et l'organisation d'élections libres et régulières", affirment-ils.

Lundi 28 mars

20h08: Un procès pour Mouammar Kadhafi

Le dirigeant du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil, a déclaré que Mouammar Kadhafi serait jugé en Libye "après la victoire" de l'opposition, ajoutant avoir "un besoin urgent d'armes légères", dans une interview diffusée lundi par France 2.

19h16: Longuet à bord du Charles de Gaulle mardi, en Crète mercredi
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, effectuera mardi une visite à bord du Charles de Gaulles avant de se rendre en Crète mercredi pour y rencontrer un détachement de pilotes de Mirage 2000 franco-qatari également engagé en Libye, a annoncé lundi le ministère de la Défense. Gérard Longuet "rendra visite en fin de journée (mardi) aux pilotes et aux marins" du porte-avions qui croise au large de l'Italie avant de se rendre mercredi en Crète, a indiqué le général Philippe Pontiès, porte-parole ajoint du ministère lors d'un point de presse.

18h13: Le CNT promet la clémence aux pro-Kadhafi qui feront défection
Le Conseil national de transition (CNT), organe représentatif des insurgés libyens, a promis lundi de pardonner aux partisans du colonel Kadhafi s'ils tournaient le dos au leader libyen. "Nous demandons aux gens qui entourent Kadhafi de l'abandonner. S'ils le font, nous pardonnerons leur méfaits", a assuré à la presse un porte-parole du CNT, Abdoulhafiz Ghoga, à Benghazi, place forte des rebelles.

17h53: Des avions français ont frappé un "centre de commandement"

Des avions de chasse français ont effectué dimanche soir des frappes sur un "centre de commandement important" de l'armée libyenne situé "à 10 kilomètres au sud des faubourgs de Tripoli", a annoncé lundi l'état-major des armées à Paris. Ces frappes ont été conduites par des Rafale de la marine, partis du porte-avions Charles de Gaulle qui croise au sud de l'Italie, et par d'autres Rafale de l'armée de l'air, a précise le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major. "L'évaluation des dommages est en cours" et à vocation à rester "confidentielle", a-t-il ajouté lors d'un point de presse au ministère de la Défense.

16h32: Pour Sarkozy et Cameron "Kadhafi doit partir immédiatement"

Nicolas Sarkozy et David Cameron affirment que "Kadhafi doit partir immédiatement" et appellent ses partisans à "le quitter avant qu'il ne soit trop tard", dans une déclaration conjointe, publiée à la veille de la réunion, à Londres, du "groupe de contact" sur la Libye. Ils appellent également le Conseil national de Transition libyen à "instaurer un dialogue politique national" afin d' "organiser la transition."

14h58: Libye : l'Otan entrée en fonction dimanche
Des avions de l'OTAN ont commencé à faire respecter dès dimanche la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, a annoncé lundi à Naples le général canadien Charles Bouchard, à la tête des opérations de l'OTAN en Libye. "Hier les avions de l'OTAN ont accompli leur première mission pour le respect" de la zone d'exclusion aérienne, a déclaré le général.

12h51: Les forces libyennes bombarderaient Misrata
Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi bombarderaient lundi Misrata, dans l'Ouest de la Libye, rapporte un porte-parole des rebelles, Saadoun al Misrati, cité par Al Djazira. Selon un autre représentant des insurgés cité par une autre chaîne de télévision, Al Arabia, les combats de Misrata auraient fait huit morts et 24 blessés.

12h35: Rasmussen à la réunion de Londres
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, participera à la réunion mardi à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, a annoncé lundi l'Alliance atlantique. Les pays membres de l'Otan ont décidé dimanche d'assumer la totalité de l'opération militaire en Libye dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 pays ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avaient confirmé dimanche leur participation à la réunion de Londres, de même que le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping.

12h26: Les insurgés auraient pris Nofilia
Les insurgés libyens ont pris la ville de Nofilia en direction de Syrte, rapporte lundi la chaîne de télévision Al-Jazeera. Nofilia est située à l'ouest de Ben Jawad, qui était jusqu'ici la localité la plus occidentale atteinte par les rebelles dans leur avancée le long de la côte méditerranéenne. Elle est située à 120 km de Syrte. Selon Al-Jazeera, les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont pris position à 30 km de Syrte.

11h53: La Turquie offre sa médiation
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a offert lundi sa médiation entre le colonel libyen Mouammar Kadhafi et la rébellion afin d'éviter que le pays ne se transforme en un "nouvel Irak ou Afghanistan".

Si les deux parties le souhaitent, Ankara "prendra les mesures nécessaires" afin de jouer un rôle de médiateur dans le cadre de l'Otan, de la Ligue arabe et de l'Union africaine, a déclaré M. Erdogan dans une interview au journal britannique The Guardian publiée lundi. Le Premier ministre a indiqué avoir parlé à son homologue libyen depuis le déclenchement des frappes aériennes internationales. Le ministre turc des Affaires étrangères maintient des contacts avec la rébellion installée à Benghazi, dans l'est du pays.

11h48: La Russie conteste la légitimité de la coalition
Les opérations militaires de la coalition internationale en Libye reviennent à une intervention en faveur des rebelles dans le cadre d'une guerre civile et n'a pas été autorisée par la résolution des Nations unies, a estimé lundi le ministre russe des Affaires étrangères.

"Nous considérons que l'intervention de la coalition dans ce qui est essentiellement une guerre civile n'est pas mandatée par la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré Segueï Lavrov lors d'une conférence de presse.

11h46: Le Qatar offre sa médiation
Le Qatar a reconnu lundi le Conseil national de transition (CNT) en Libye, organe de la rébellion contre le régime de Mouammar Kadhafi, devenant le deuxième pays après la France à reconnaître ce Conseil, a rapporté l'agence officielle QNA.

11h44: La coalition bombarde le sud
Des avions de la coalition internationale ont bombardé lundi la localité de Sebha, dans le sud de la Libye, où des victimes ont été signalées, rapporte l'agence de presse officielle Jana. "Des ambulances et des pompiers ont été dépêchés sur les lieux. Des sources proches du ministère de la Santé à Sebha parlent de plusieurs victimes dans ces secteurs", ajoute l'agence.

10h13: La rébellion stoppée à 140 km de Syrte
L'avancée des rebelles libyens a été stoppée lundi matin par les forces de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, une ville située à 140 km de la ville de Syrte, d'après les informations de l'agence France-Presse.

9h49: Des doutes sur la reprise de Syrte
Selon un correspondant de l'agence de presse Reuters, rien n'indique en l'état que Syrte ait été reprise par la rébellion libyenne. Un porte-parole de l'insurrection a annoncé lundi matin que la ville natale de Mouammar Kadhafi était tombée aux mains des insurgés. Syrte, qui se situe à mi-chemin entre Benghazi et Tripoli, n'est pas un fief de l'insurrection.

9h43: Les troupes de Kadhafi bombardent Zentane
Des roquettes tirées par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi se sont abattues sur Zentane, au sud de Tripoli, annonce lundi un représentant des insurgés libyens sur place, joint par Al-Jazzera. "La ville de Zentane a été bombardée ce matin depuis le nord par les forces de Kadhafi", a ainsi déclaré Ali Saleh, ajoutant que les rebelles avaient reçu une aide des Emirats arabes unis et de la Tunisie.

8h56: Le viol comme arme de guerre?
Un reportage de la chaîne anglophone Al-Jazeera montre lundi des témoignages de médecins, qui indiquent avoir retrouvé du Viagra et des préservatifs dans les poches de combattants pro-Kadhafi. D'après ces médecins, les forces loyales à Kadhafi utiliseraient le viol comme une arme de guerre.

Le reportage d'Al-Jazeera à Ajdabiyah :

8h18: Le calme règne à Syrte
Plus d'une heure après une série d'explosions, les rues de Syrte, reprise par les insurgés dans la nuit de dimanche à lundi, sont désertes. Il n'y avait aucun signe de la présence dans Syrte de rebelles qui avancent vers la ville natale de Kadhafi. Entre 04H20 GMT et 04H35 GMT, neuf puissantes explosions ont secoué la ville qui était survolée par des avions, laissant supposer que les détonations étaient dues à un raid aérien de la coalition.

7h17: Neuf explosions secouent Syrte
Neuf puissantes explosions ont secoué lundi matin Syrte, la ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont les rebelles ont repris le contrôle dans la nuit de dimanche à lundi.

7h59: La femme torturée a été libérée
La Libyenne qui avait interpellé samedi des journalistes dans un hôtel de Tripoli, pour leur faire part des exactions dont elle avait été victime, a été relâchée lundi, selon CNN international. La femme avait affirmé avoir été battue et violée par des troupes pro-Kadhafi. Elle "n'a pas commis d'offense particulière", et son cas est traité comme une "affaire criminelle", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ibrahim Moussa.

6h55: Kadhafi dans son complexe fortifié à Tripoli?
La télévision d'Etat libyenne a diffusé dimanche ce qu'elle a présenté comme des images en direct de Mouammar Kadhafi circulant en voiture dans son complexe à Tripoli, où des centaines de ses partisans agitaient des drapeaux verts et scandaient des slogans.

On ne pouvait pas distinguer le colonel Kadhafi à l'intérieur de la voiture blanche mais la télévision a assuré que le Guide libyen se trouvait bien à l'intérieur. Kadhafi n'a plus été vu à la télévision depuis l'allocution qu'il a prononcée mardi dernier.

6h31: Les rebelles annoncent la prise de Syrte

Syrte, la ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est tombée aux mains des insurgés, a affirmé aux premières heures de lundi un porte-parole de l'insurrection. Ville d'environ 135.000 habitants, Syrte se trouve à mi-chemin entre Benghazi et la capitale Tripoli, le plus important fief des forces de Kadhafi.

Au cours du week-end, les insurgés ont rapidement progressé, s'emparant samedi d'Ajdabiya, verrou stratégique au sud de Benghazi, puis des terminaux pétroliers de Brega et Ras Lanouf ainsi que de la localité de Ben Jawad, en direction de Syrte.

Dimanche 27 mars

20h51:Explosions entendues à Tripoli

Au moins six explosions ont retenti dimanche soir à Tripoli, signalant une reprise possible des frappes de la coalition sur la capitale libyenne, selon une journaliste de Reuters. Les explosions ont été suivies par des tirs nourris de la DCA des forces libyennes.

20h22: Les opérations sous commandement de l'OTAN
L'OTAN a annoncé dimanche soir, à l'issue d'une réunion des 28 ambassadeurs de ses pays membres, qu'elle acceptait d'appliquer tous les aspects de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye. Une décision qui implique que toutes les opérations militaires en Libye seront désormais sous commandement de l'OTAN.

19h47: Frappes aériennes françaises contre des blindés
Les avions de chasse français ont effectué dimanche des frappes aériennes contre des véhicules blindés libyens et "un important dépôt de munitions" dans les régions de Misrata et Zintan, dans le cadre de la résolution de l'Onu, a annoncé à Paris l'état-major des armées.

19h27: Lionel Jospin qualifie l'intervention en Libye de "cause juste"
L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a jugé dimanche que l'intervention internationale en Libye était "une cause juste" et "légitime" et qu'elle se faisait "exactement dans l'esprit de la résolution 1973" de l'ONU. "Cette intervention est légitime. Sans elle on aurait de toute façon eu un bain de sang à Benghazi et une répression féroce" de l'opposition libyenne par les forces du colonel Kadhafi, a déclaré Lionel Jospin interrogé sur France Inter en association avec Le Monde. "Je pense que nous sommes exactement dans l'esprit de la résolution 1973" et que "nous défendons vraiment une cause juste", a-t-il ajouté.

19h00: L'Otan a commencé ses opérations

L'Otan a commencé à "exécuter les opérations de la zone d'exclusion aérienne" au-dessus de la Libye et à imposer un embargo naval sur les armes, a indiqué dans un communiqué dimanche le général canadien Charles Bouchard, nommé vendredi à la tête des opérations de l'Otan en Libye. Pour l'heure, le mandat de l'ONU lui confie ces seules actions, mais le général Bouchard pourrait prendre par la suite "le commandement de l'ensemble des opérations militaires", en lieu et place de l'actuelle coalition formée autour des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. Une réunion de l'Alliance au niveau des ambassadeurs est prévue ce dimanche soir sur la question.

17h45: Ahmadinejad critique l'Occident
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a critiqué dimanche les Etats-Unis et les pays occidentaux pour leur intervention en Libye, lors d'une cérémonie en présence des présidents irakien, afghan, tadjik, turkmène et arménien, venus à Téhéran pour fêter Norouz, le nouvel an.

17h14: Les forces internationales n'armeront pas les rebelles, selon Londres
La coalition internationale qui intervient en Libye ne fournit pas d'armes aux rebelles combattant le régime de Mouammar Kadhafi, et ne prévoit pas de le faire, conformément à l'embargo en vigueur, a déclaré dimanche à la BBC le ministre britannique de la Défense Liam Fox, en marge d'une réunion de l'OTAN à Bruxelles où l'alliance s'apprête à prendre le commandement de l'offensive. Il y a un embargo de l'ONU sur les armes à destination de ce pays d'Afrique du nord et "nous devons l'accepter", a-t-il ajouté. Le ministre réagissait à un article paru dans Sunday Times selon lequel Londres et ses alliés préparent des plans pour armer les rebelles libyens afin de hâter la défaite de Kadhafi.

16h50: L'Otan veut limiter les frappes en Libye à la protection des civils
L'Otan, qui se prépare à prendre le commandement de toutes les opérations militaires en Libye, souhaite strictement limiter les frappes à la protection des civils et des zones habitées, selon les déclarations de diplomates.

16h16: Les rebelles veulent exporter du pétrole d'ici une semaine
Les champs pétroliers situés dans les régions de Libye tenues par les insurgés produisent 100.000 à 130.000 barils par jour et l'opposition projette d'exporter du pétrole d'ici "moins d'une semaine", a déclaré dimanche un porte-parole de l'insurrection.

15h50: La situation en Libye menaçait de déstabiliser la Tunisie et l'Egypte
La Libye ne constituait pas "une menace réelle et imminente" pour les Etats-Unis, a reconnu le secrétaire américain à la Défense Robert Gate. mais La situation du pays menaçait de déstabiliser la Tunisie et l'Egypte, et de "mettre en danger" les révolutions dans ces deux pays voisins, a-t-il affirmé dimanche pour justifier l'intervention américaine, critiquée par des élus du Congrès

15h03: Pour Robert Gates, un changement de régime est "très compliqué"
L'objectif militaire de l'intervention en Libye n'est pas le renversement du colonel Mouammar Kadhafi car tout "changement de régime" est "très compliqué" à mettre en oeuvre, a affirmé dimanche le secrétaire américain à la Défense Robert Gates. "Comme nous l'avons vu par le passé, un changement de régime est quelque chose de très compliqué. Parfois cela prend beaucoup de temps, parfois cela peut arriver très vite. Mais cela n'a jamais fait partie de l'objectif militaire" en Libye, a-t-il soutenu dans l'émission This Week sur la chaîne ABC aux côtés de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

14h36: Des "défections" au sein du pouvoir, selon Clinton et Gates
Des proches du colonel Mouammar Kadhafi ont commencé à faire "défection" face à l'intervention de la coalition en Libye, ont affirmé dimanche Hillary Clinton et Robert Gates, respectivement à la tête de la diplomatie et de la défense américaines. Ce dernier a ajouté que la situation en Libye menaçait de déstabiliser la Tunisie et l'Egypte et de "mettre en danger" les révolutions dans ces deux pays voisins.

13h45: Réunion sur la Libye à Londres, déjà plus de 35 pays déjà inscrits
Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 pays ont déjà confirmé leur participation à la réunion mardi à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, a annoncé dimanche le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. "Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 autres pays ont déjà confirmé leur présence", aux côtés de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon dont la venue avait été annoncée dernièrement, a précisé le Foreign Office.

13h01: La ville de Ben Jawad aux mains des rebelles

La localité de Ben Jawad, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf (est), a été reprise dimanche par les rebelles. Ben Jawad, qui avait été la position la plus avancée des rebelles de l'Est libyen lors de leur première poussée vers l'ouest début mars, avait été reprise par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi le 6 mars. Les combats avaient alors fait au moins 12 morts et plus de 50 blessés, et marqué le début de la contre-offensive du régime, dont les troupes sont arrivées jusqu'aux portes de Benghazi, siège de l'opposition, le 19 mars avant d'en être chassées par les frappes de la coalition internationale.

12h10: Le pape appelle à un cessez-le-feu et à l'ouverture d'un "dialogue"
Le pape Benoît XVI a lancé un appel dimanche à la communauté internationale et à toutes les parties en présence pour l'ouverture "immédiate d'un dialogue" afin d'aboutir à un cessez-le-feu en Libye.

11h36: Le terminal pétrolier de Ras Lanouf aux mains des rebelles
Le terminal pétrolier de Ras Lanouf, dans l'est de la Libye, était dimanche matin aux mains des insurgés. Ras Lanouf avait été repris aux insurgés le 12 mars par les forces loyalistes. Ras Lanouf est situé à 370 km à l'ouest de Benghazi, le bastion des rebelles dans l'est, et à 210 km d'Ajdabiya, carrefour stratégique tombé samedi sous le contrôle de la rébellion contre le régime de Mouammar Kadhafi. Le long de la route près du terminal pétrolier, des traces de combat étaient visibles. Des munitions étaient abandonnées et un bâtiment en partie détruit.

11h07: "Kadhafi nous a menti sur nos ennemis", disent des soldats prisonniers
Dans leur chambre d'hôpital de Benghazi gardée par des rebelles, des soldats libyens blessés et faits prisonniers disent avoir été dupés par le colonel Mouammar Kadhafi, qui leur a menti pour les pousser à combattre leurs compatriotes dans l'Est de la Libye. Ils racontent leur étonnement d'avoir découvert que l'ennemi ne ressemblait pas aux terroristes d'Al-Qaïda, aux agents israéliens du Mossad ou aux mercenaires étrangers décrits par le régime.

11h04: Les insurgés libyens atteignent Oukaïla

Les insurgés libyens, qui ont repris la veille la ville stratégique d'Ajdabiah, ont poursuivi leur marche vers l'Ouest et sont arrivés dimanche à Oukaïla, rapporte Al Djazira. Située à 110 km à l'ouest d'Ajdabiah, Oukaïla est la dernière localité sur la route menant au port pétrolier de Ras Lanouf, dans le golfe de Syrte.

11h02: Arrivée en Italie du premier bateau de migrants venant de Libye
La première embarcation transportant des migrants africains en provenance de Libye, avec à bord près de 300 personnes, est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud de l'Italie, ont indiqué les garde-côtes et les organisations humanitaires à Lampedusa. Le bateau, le premier à arriver en Italie depuis le début de la rébellion contre le colonel Mouammar Kadhafi, avait quitté Tripoli dans la nuit de jeudi à vendredi, avec à son bord pour l'essentiel des Erythréens et Ethiopiens dont 80 femmes et 12 enfants.

09h59: Les rebelles avancent vers l'ouest
Les insurgés libyens entendaient dimanche faire reculer encore davantage vers l'ouest les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi, au lendemain de la reprise des villes stratégiques d'Ajdabiya et de Brega dans l'est du pays, les premières victoires majeures des rebelles depuis le début de l'intervention militaire de la coalition internationale le 19 mars. Les opérations internationales se poursuivent à un rythme élevé: selon le Pentagone, les avions de la coalition ont effectué 160 sorties samedi, contre 153 vendredi.

09h39: L'Italie propose une solution prévoyant l'exil de Kadhafi
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a présenté dans un entretien à un journal une proposition de solution à la crise en Libye prévoyant l'exil du colonel Kadhafi. "Maintenant que l'ensemble de l'Europe et les Nations unies ont dit que le colonel n'est plus un interlocuteur acceptable, nous ne pouvons pas envisager une solution dans laquelle il resterait au pouvoir", a expliqué Franco Frattini au quotidien Repubblica de dimanche.

Samedi 26 mars 2011:

22h30: Nouveau pilonnage des pro-Kadhafi
La ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, a été à nouveau soumise samedi à un "pilonnage intensif" des forces loyales au dirigeant Mouammar Kadhafi, faisant au moins trois morts, a-t-on appris d'un porte-parole des rebelles et d'un médecin. "Comme chaque jour, les forces de Kadhafi ont bombardé aveuglement la ville de Misrata et des francs-tireurs continuent à terroriser la population", a déclaré ce porte-parole sous couvert de l'anonymat.

22h07: 3.000 personnes manifestent à Madrid
Environ 3.000 personnes ont manifesté samedi à Madrid contre l'intervention militaire occidentale en Libye, à l'appel de la coalition de gauche Izquierda Unida et d'autres organisations, sous le mot d'ordre "Non à la guerre". "Ni dictatures, ni impérialisme" était l'un des slogans de ce défilé, soutenu par plusieurs organisations non gouvernementales et par des personnalités du monde de la culture.

21h25: Ban Ki-moon et le Qatar participeront à la réunion de Londres
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon et le Premier ministre qatari Hamad ben Jassem participeront à la réunion mardi à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, a annoncé samedi un porte-parole du gouvernement britannique.

20h33: La ville de Misrata pilonnée, plusieurs morts
Les forces fidèles au colonel Kadhafi ont pilonné samedi la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. "Comme chaque jour, les forces de Kadhafi ont bombardé aveuglement la ville de Misrata et des francs-tireurs continuent à terroriser la population", a déclaré un porte-parole sous couvert de l'anonymat. "Il y a eu des morts et des blessés", a-t-il ajouté, sans préciser leur nombre. D'après cette source, des "dizaines de francs-tireurs ont été envoyés samedi à Misrata." "Misrata est en danger. Nous demandons une intervention urgente de la communauté internationale pour protéger la population", a-t-il insisté.

20h25: L'aviation française a détruit au moins 7 appareils
Au moins cinq avions et deux hélicoptères ont été détruits samedi par les avions français à Misrata, selon l'état-major.

19h57: Une première embarcation d'immigrés approche de l'Italie
La première embarcation transportant des immigrés illégaux africains en provenance de Libye s'approchait samedi soir des côtes italiennes, ont annoncé des organisations de défense des migrants et des réfugiés. Au total, quelque 350 personnes, essentiellement des Erythréens, des Ethiopiens et des Somaliens, se trouvent à bord de ce bateau qui a quitté Tripoli dans la nuit de jeudi vendredi, a indiqué à l'AFP Mussie Zerai, un prêtre catholique qui a été en contact direct avec le navire.

18h55: Moscou met l'Otan en garde
L'ambassadeur russe auprès de l'Otan a averti samedi que l'alliance risquait d'être entraînée en Libye dans une guerre à part entière, comme en Irak et en Afghanistan. L'Otan a veille au respect de l'embargo sur les livraisons d'armes à la Libye et a accepté de commander la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus du territoire libyen.

17h08: Les rebelles affirment avoir repris Brega

Les combattants rebelles affirment avoir repris aux forces de Kadhafi la ville de Brega, un important site pétrolier, à 80 km d'Ajdabiya.

16h02: L'UE faciliterait l'effort de médiation de l'Union Africaine
L'Union européenne pourrait accéder à la demande de l'Union africaine de débloquer des fonds pour faciliter la conclusion d'un accord mettant fin aux hostilités en Libye, ont indiqué à l'AFP des sources officielles européennes sous couvert de l'anonymat.L'Union africaine, dont la Libye est jusqu'à présent l'un des principaux bailleurs de fonds, aurait besoin de 260.000 euros, selon les mêmes sources.La question devrait être abordée lors de pourparlers prévus en début de semaine à Addis Abeba entre l'UA et une délégation européenne.

15h40: Le témoignage d'une femme à la presse embarrasse le régime
Iman Al-Obeidi fait incursion à l'Hôtel Rixos à Tripoli, appelant les journalistes à l'aide. Elle ouvre son manteau et montre des ecchymoses et des cicatrices sur ses cuisses, affirmant avoir été torturée et violée par des hommes du régime.
L'intervention des agents de sécurité omniprésents à l'hôtel est brutale. Larmes aux yeux, la jeune femme dit avoir été torturée et violée à "plusieurs reprises" par les "Kataeb (bataillons) de Kadhafi". Des journalistes malmenés, une caméra d'une chaîne occidentale endommagée et des téléphones portables arrachés.

Aux journalistes soucieux du sort de la jeune femme emmenée hors de l'hôtel, le vice-ministre des Affaires étrangères, donnant une conférence de presse pour dénoncer le "soutien" des forces de la coalition internationale aux rebelles, les a informé qu"elle a été emmenée dans un hôpital pour s'assurer de ses capacités mentales", sous leur regard stupéfait.

15h35: La majorité des Allemands soutient Merkel, son parti mécontent
La majorité des Allemands soutient l'abstention de Berlin dans la crise libyenne, selon un sondage publié samedi. Dans un sondage réalisé pour l'hebdomadaire Focus, 56% des personnes interrogées se disent favorables à l'attitude de Mme Merkel et de son ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle (libéral, FDP) face à Mouammar Kadhafi, alors que des critiques s'élèvent dans les rangs du parti de la chancelière Angela Merkel.

14h19: Obama: "Innombrables civils" sauvés
Barack Obama a assuré, lors de son allocution radiophonique hebdomadaire, que la mission militaire en Libye était claire, ciblée et limitée et qu'elle avait permis de sauver la vie "d'innombrables civils". Le président américain a déclaré que les défenses anti-aériennes de la Libye avaient été anéanties et que les forces de Kadhafi ne progressaient plus.

14h18: Russie: "Une intervention terrestre équivaudrait à une occupation"
L'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, a déclaré samedi qu'une intervention terrestre en Libye équivaudrait à une occupation et insisté sur la nécessité de s'en tenir à la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU. La Russie, qui dispose d'un droit de veto au Conseil de Sécurité, s'était abstenue le 17 mars au moment du vote de la résolution.

13h39: 21 corps de pro-Kadhafi trouvés à Ajdabiya
Les corps d'au moins 21 combattants des forces loyales au colonel Kadhafi ont été ramassés dans le désert près d'Ajdabiya après les attaques aériennes de la coalition internationale, a-t-on appris samedi de source médicale. Les corps avaient été trouvés à environ 10 km à l'ouest de la ville stratégique d'Ajdabiya, dont les rebelles ont repris le contrôle samedi après les bombardements de la veille. Le bilan devrait s'alourdir, car l'équipe médicale a découvert sur place des morceaux de corps éparpillés.

13h35: La coalition bombarde près de Misrata
Des avions de la coalition occidentale ont bombardé samedi des positions des forces loyales à Mouammar Kadhafi dans les faubourgs de Misrata, dernière ville d'importance tenue par les rebelles dans l'ouest de la Libye, a annoncé un porte-parole des insurgés. Un dépôt de munitions figure parmi les cibles touchées et les tirs de l'artillerie et des chars kadhafistes ont baissé d'intensité après ces raids, a indiqué un porte-parole des insurgés.Le bilan des combats pour la semaine écoulée à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, serait de 115 morts, selon un habitant de la ville.

12h40: Kadhafi ne désarme pas
Chassées d'Ajdabiya, les forces régulières libyennes continuent de s'en prendre aux civils de Misrata, dernière ville d'importance tenue par les rebelles dans l'Ouest, où le bilan pour la semaine écoulée serait de 115 morts, a rapporté samedi un habitant.

11h11: L'Italie a son propre plan
L'Italie va présenter son propre plan pour la Libye au cours de la réunion, mardi à Londres, des ministres des Affaires étrangères du groupe de contact politique sur l'opération militaire. Avant Rome, Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi "une initiative franco-britannique" en vue d'une solution politique au conflit "pour bien montrer que la solution ne peut pas être que militaire".

10h40: La mission "en train de réussir"
Le président américain Barack Obama a déclaré samedi que la mission internationale en Libye "était claire, ciblée et en train de réussir", et avait évité à d'innombrables innocents le "bain de sang" dont menaçait le leader libyen Mouammar Khadafi.

08h41: La ville stratégique d'Ajdabiya aux mains des rebelles

C'est une ville stratégique. Ajdabiya, dans l'est de la Libye, est tombée samedi matin aux mains des rebelles, selon des journalistes de l'AFP sur place. Les positions défensives des pro-Kadhafi à la porte Est de la ville, visée vendredi par des bombardement aériens, étaient désertées. Il ne restait plus que des chars calciné.

Des bombardements aériens avaient visé vendredi après-midi les positions des forces loyalistes dans cette ville côtière où étaient retranchés des soldats pro-Kadhafi. Profitant de cet appui, les rebelles ont repris l'offensive et pénétré dans ce gros bourg situé à 160 km au sud de Benghazi, le fief de l'opposition. Les pro-Kadhafi avaient repris Ajdabiya la semaine dernière au cours de leur offensive contre la rébellion qui tenait l'Est depuis un mois, avant d'attaquer Benghazi. Mais l'intervention militaire de la coalition internationale, lancée le 19 mars, a freiné leur avancée.

07h40: Les rebelles armés par le Américains?
Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train d'étudier la fourniture d'armes à l'opposition libyenne, a rapporté samedi le Washington Post. L'administration du président Barack Obama estime que la résolution de l'ONU qui a autorisé l'intervention internationale contre la Libye est assez "souple" pour permettre une telle aide en matériel, ajoute le journal qui cite des responsables américains et européens non identifiés.

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