29 mars, 2011

Caucase russe: le leader de la rébellion islamiste peut-être tué

Hunafa.com/AFP/Archives

Capture d'écran d'une vidéo du chef de la guérilla islamiste dans le Caucase russe, Dokou Oumarov, diffusée le 3 mars 2011 sur le site Hunafa.com

Le chef de la guérilla islamiste dans le Caucase russe, Dokou Oumarov, pourrait figurer parmi les 17 rebelles tués lundi au cours d'une opération militaire en Ingouchie, a déclaré mardi une source policière, une information qui n'a toutefois pas été confirmée officiellement.

"Selon des informations préliminaires, des membres de la garde de Dokou Oumarov se trouvaient parmi les rebelles. Cela permet de supposer que Dokou Oumarov lui-même a aussi été tué", a indiqué cette source policière locale, citée par l'agence Interfax.

Le sort du Tchétchène Dokou Oumarov, qui s'est autoproclamé chef d'un "émirat du Caucase", fait régulièrement l'objet de spéculations. Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises ces dernières années, sans être jamais confirmée de source officielle.

Dans son dernier message vidéo, diffusé en mars par des sites islamistes, Dokou Oumarov apportait son soutien aux mouvements de révolte dans le monde arabe.

Les autorités russes ont annoncé lundi la destruction d'une base de rebelles présumés en Ingouchie, république instable du Caucase russe, à la suite d'une frappe aérienne et d'une opération au sol.

"Plusieurs chefs rebelles se trouvaient à la base" au moment de cette opération, a déclaré mardi le président d'Ingouchie, Iounous-Bek Evkourov, cité par les agences de presse russes.

Néanmoins, une source dans les forces de l'ordre a indiqué à l'agence Ria Novosti que le corps de Dokou Oumarov n'avait pas encore été identifié parmi les cadavres.

"Maintenant il faut attendre les résultats des expertises génétiques des corps", a-t-elle déclaré, ajoutant que cela pourrait prendre une semaine.

Le président russe Dmitri Medvedev a qualifié mardi de "châtiment légitime" cette opération lancée dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à l'aéroport de Moscou-Domodedovo le 24 janvier, qui avait fait 37 morts.

Les enquêteurs ont "établi le cercle complet des suspects impliqués dans ce crime grave. La plupart des suspects ont été éliminés au cours de cette opération", a déclaré M. Medvedev, cité par les agences russes, lors d'une rencontre avec le directeur adjoint du Service fédéral de sécurité (FSB), Sergueï Smirnov.

"Nous avons infligé d'importantes pertes à la rébellion", a-t-il ajouté.

L'attentat à Moscou-Domodedovo a été revendiqué par Dokou Oumarov, tout comme plusieurs autres opérations meurtrières, dont les deux attentats suicide qui avaient fait 40 morts le 29 mars 2010 dans le métro de Moscou.

La Russie commémorait mardi le double attentat, commis à une heure de pointe par deux femmes kamikazes. Dès le matin, des centaines de personnes venaient déposer des fleurs dans les stations de métro Loubianka et Park Koultoury, où les explosions s'étaient produites il y a un an.

Le Comité d'enquête russe, chargé des investigations dans le pays, a annoncé mardi avoir identifié tous les organisateurs directs de ces attentats, dont Goussen Magomedov, 22 ans, originaire du Daguestan, république instable caucasienne, qui aurait accompagné les kamikazes à Moscou.

La Russie a lancé un avis de recherche internationale contre Magomedov, qui est actuellement en fuite, a indiqué le comité.

Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) entre forces russes et indépendantistes, la rébellion locale s'est progressivement islamisée et a de plus en plus débordé hors des frontières tchétchènes pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.

Paris prêt à discuter d'une aide militaire aux rebelles libyens

AFP

Alain Juppé lors de la conférence sur la Libye à Londres, le 29 mars 2011

La France est prête à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles en Libye, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, tout en soulignant que ce n'était pas prévu par les récentes résolutions de l'Onu sur ce pays.

"Ce n'est pas ce que prévoit la résolution 1973, ni la résolution 1970. Pour l'instant la France s'en tient à la stricte application de ces résolutions. Cela dit, nous sommes prêts à en discuter avec nos partenaires", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.

Il s'exprimait à Londres à l'issue de la première réunion d'un groupe de contact créé pour s'occuper du dossier de la Libye, et qui va réunir à l'avenir, selon lui, une vingtaine de membres, dont une quinzaine d'Etats complétés d'organisations (Onu, UE, Ligue arabe...).

L'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, avaient indiqué plus tôt sur la chaîne de télévision ABC que les Etats-Unis "n'excluaient pas" de fournir une assistance militaire aux insurgés libyens afin de les aider à renverser le colonel Mouammar Kadhafi.

Selon des sources américaines, la résolution 1973 de l'Onu, qui "autorise toutes les mesures nécessaires" pour protéger les populations civiles, permettrait d'éventuelles livraisons d'armes ou de la formation militaire.

M. Juppé n'a pas précisé la nature de l'aide dont la France entend discuter.

Burkina: des militaires tirent une roquette sur un tribunal

OUAGADOUGOU - Des militaires en colère ont tiré mardi une roquette sur le palais de justice de la ville de Fada N'Gourma, dans l'est du Burkina Faso, après l'emprisonnement d'un soldat accusé de viol, ont indiqué à l'AFP des témoins.

(©AFP

Une Néerlandaise de 12 ans accouche en pleine excursion scolaire

LA HAYE - Une écolière néerlandaise de 12 ans originaire de Groningen (nord des Pays-Bas) a accouché d'une fillette au cours d'une excursion scolaire, a-t-on appris mardi auprès du Service local de santé publique (GGD).

"Tant l'adolescente que sa famille ne s'étaient pas rendu compte de la grossesse, qu'aucun signe extérieur ne trahissait", a déclaré à l'AFP Cyriel Hamstra, porte-parole du GGD, ajoutant ignorer de combien de mois l'écolière était enceinte.

L'adolescente profitait, le 22 mars, d'une journée de détente avec ses camarades de classe lorsqu'elle a ressenti de violentes douleurs au ventre, a raconté M. Hamstra. Un accompagnateur jugeant ces douleurs suspectes a aussitôt alerté les services de secours d'urgence.

Arrivés sur place, les ambulanciers ont constaté que l'écolière était sur le point d'accoucher. Ils ont immédiatement emmené la parturiente dans un bâtiment proche du site de l'excursion, où elle a mis au monde une petite fille.

La mère et l'enfant "se portent bien", a souligné M. Hamstra. "Elles se remettent de leurs émotions à la maternité" de l'hôpital de Groningen.

Un tuteur a été chargé de veiller au bien-être du nouveau-né, a expliqué Cyriel Hamstra, selon lequel il s'agit d'une procédure normale aux Pays-Bas en pareil cas.

L'adolescente et sa famille bénéficient en outre du soutien psychologique et logistique de services d'aide à la jeunesse et à la protection de l'enfance, selon la même source.

L'établissement scolaire fréquenté par la jeune maman a, dans l'intervalle, informé de la situation les parents des autres écoliers par courrier.

(©AFP

Ouverture à Hong Kong de l'hôtel le plus haut du monde

HONG KONG (AFP)

AFP

La tour la plus élevée de Hong Kong, le 22 mars 2011

L'hôtel le plus haut du monde a ouvert ses portes mardi à Hong Kong, au 118e étage de la tour la plus élevée de ce territoire célèbre pour ses gratte-ciel qui bordent la baie.

L'hôtel Ritz-Carlton est perché à 490 mètres de hauteur et offre une vue panoramique sur l'ancienne colonie britannique, revenue à la Chine en 1997.

"Nous ouvrons un hôtel iconique qu'il nous a fallu dix ans pour construire", a déclaré à la presse le président et directeur des opérations, Hervé Humler.

AFP

Le restaurant du Ritz-Carlton à Hong Kong, le 29 mars 2011

Mais le Ritz-Carlton perdra son titre d'hôtel le plus haut du monde en 2014 : la presse rappelle qu'un hôtel, le J-Hotel, ouvrira au sommet de la Shanghai Tower (600 mètres), en Chine continentale.

Pour passer une nuit au Ritz-Carlton, il en coûte 6.000 dollars de Hong Kong minimum (546 euros) pour la chambre deluxe. La suite présidentielle est à 100.000 HK dollars.

Les clients de Chine continentale représentent 35% de la clientèle du groupe Ritz Carlton, contre seulement de 3 à 4% il y a 14 ans, a expliqué Hervé Humler.

AFP

La piscine du Ritz-Carlton à Hong Kong, le 29 mars 2011

"Ce nombre devrait progresser. La Chine continentale est un marché clé pour nous. L'Asie est la région qui a vraiment rebondi en 2010, et nos activités y ont progressé de 20%", a-t-il ajouté.

"En Chine, tout ce qui est créé doit posséder l'élément +wouaouh !+ pour attirer les échelons les plus élevés de la société. Ils veulent le service et l'efficacité", a précisé le responsable.

Le taux d'occupation du Ritz Carlton de Tokyo a plongé de 80% avant la crise nucléaire provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars, à 15% actuellement, a par ailleurs reconnu M. Humler.

London Talks Begin to Craft Post-Gadhafi Libya

Diplomats from world powers have begun meeting in London to try to map out the political future for a Libya without leader Moammar Gadhafi.

Some 40 foreign ministers are taking part in the conference on Tuesday, which is aimed at seeking a plan for Mr. Gadhafi's exit from power. A number of Arab states are participating, as well as representatives of the Arab League and the African Union.

U.S. Secretary of State Hillary Clinton, who is in London for the conference, met earlier in the day with Libyan opposition envoy Mahmoud Jibril.

A senior Obama administration official said Tuesday that the U.S. will send its own envoy to Libya soon to meet with rebel leaders.

The official said U.S. diplomat Chris Stevens will travel to the rebel stronghold of Benghazi to establish better ties with groups seeking to oust Mr. Gadhafi. The move does not constitute formal recognition of the opposition.

In a televised speech late Monday, U.S President Barack Obama said the United States must act when its interests and values are threatened.

In his speech, Mr. Obama said there is no question that Libya and the world would be better off if Mr. Gadhafi were not in power. But he said broadening the U.N. authorized military mission to include regime change in Libya would be a mistake.

The speech was designed to address the concerns of those in Congress and elsewhere who have criticized Mr. Obama for failing to clarify U.S. goals.

Britain, meanwhile, hopes the London meeting will strengthen the international commitment to the United Nations-authorized military action in Libya.

On Monday, British Prime Minister David Cameron and French President Nicolas Sarkozy called for Mr. Gadhafi to step down.

Italian Foreign Minister Franco Frattini has proposed a deal that would include a cease-fire, exile for Mr. Gadhafi and a framework for talks between rebels and tribal leaders.

Russia has opposed the international military intervention in Libya, with Foreign Minister Sergei Lavrov saying Monday that the coalition attacks on pro-Gadhafi forces have gone beyond what was authorized by the U.N.

Tags: , , ,
Posted in Middle East

Le gouvernement syrien devrait démissionner

Par lefigaro.fr

Un haut responsable à Damas affirme qu'un nouveau cabinet verra le jour dans les 24 heures. Des milliers de personnes se sont déjà rassemblées pour soutenir Bachar al-Assad, qui doit bientôt s'adresser au peuple.

Deux semaines après le début de la contestation qui agite la Syrie, le pouvoir semble décidé à calmer le jeu. Selon un haut responsable à Damas, le gouvernement du premier ministre Naji Otri, en place depuis 2003, doit démissionner mardi et laisser la place à un nouveau cabinet qui sera formé dans les 24 heures. Cette annonce intervient après des émeutes qui ont fait 13 morts et 185 blessés ce week-end dans la ville portuaire de Lattaquié, selon un bilan officiel et hospitalier. Au total, depuis le début des manifestations, environ 130 personnes auraient été tuées selon des militants et des ONG, une trentaine selon le régime.

Mardi matin, plusieurs dizaines de milliers de personnes affluaient sur la grande place Sabaa Bahrat, à Damas, pour soutenir le président Bachar al-Assad, au pouvoir depuis 2000. «Par notre sang, par notre âme, nous nous sacrifierons pour toi Bachar», scandaient notamment les manifestants. Réunis en face de la Banque centrale, où figure une immense affiche du chef de l'État, ils brandissaient des drapeaux syriens et des portraits du président. Des rassemblements identiques étaient prévus mardi dans les autres villes du pays.

De jeunes Syriens manifestent à Damas pour soutenir le président Bachar al-Assad, mardi 29 mars.
De jeunes Syriens manifestent à Damas pour soutenir le président Bachar al-Assad, mardi 29 mars. Crédits photo : Bassem Tellawi/AP

Bachar Al-Assad va sortir de son silence

Des réformes ont déjà été promises par le pouvoir en réponse à la protestation populaire partie de la ville de Deraa, dans le sud du pays. Dimanche, Boussaïna Chaabane, conseillère de Bachar al-Assad, a annoncé la prochaine abrogation de la loi d'urgence qui restreint les libertés publiques depuis près de 50 ans, sans donner cependant de date de mise en application. Les Syriens attendent également un discours du chef de l'Etat, annoncé lundi par le vice-président Farouk Chara, qui a promis des décisions «importantes» et «de nature à satisfaire le peuple». Cette intervention sera la première du président syrien depuis le début de la contestation.

Dimanche soir, le Parlement a demandé à Bachar al-Assad de venir expliquer les mesures de démocratisation promises et a observé une minute de silence «en témoignage de respect aux martyrs tombés», selon les termes d'un député.

Les ex-rebelles pro-Ouattara s`emparent de deux nouvelles villes

AP


Encasernement
© Ivoire-Presse par DR (Photo d`archive)
Mercredi 25 août 2010. Bouaké, 3è bataillon. Cérémonie de remise du Drapeau ivoirien au commandant Chérif Ousmane, en présence du préfet Konin Aka, du général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major des FAFN, et des autorités militaires et politiques de la ville
Les forces fidèles au président élu Alassane Ouattara se sont emparées de deux nouvelles villes de Côte d'Ivoire, a annoncé le capitaine Léon Alla. Lire la suite l'article

Les ex-rebelles des Forces nouvelles, qui sont dans le camp du président reconnu par la communauté internationale, contrôle désormais Daloa, dans l'ouest, après avoir pris la ville stratégique Duékoué la veille. Ils se sont également emparés d'une ville de l'est, Bondoukou.

Les pro-Ouattara tiennent donc désormais deux villes stratégiques de la région productrice de cacao. Daloa, qui a son propre aéroport, se trouve sur l'axe menant d'un côté à la capitale politique Yamoussoukro et de l'autre au port de San Pedro, le grand port exportateur du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur au monde.

Ouattara a été reconnu vainqueur du second tour de la présidentielle de fin novembre par la communauté internationale, mais le sortant Laurent Gbagbo refuse depuis de céder le pouvoir. L'offensive de l'ex-rébellion sur l'ouest semble donc marquer la reprise des opérations militaires de grande ampleur alors que le pays est depuis quatre mois en train de retomber dans le conflit. AP


Côte d'Ivoire: un hélicoptère de l'ONU "a essuyé des tirs" des forces pro-Ouattara

ABIDJAN - Un hélicoptère de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) "a essuyé des tirs" des forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la ville de Duékoué (ouest), indique mardi l'Onuci.

L'hélicoptère "effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duekoué", important carrefour stratégique de l'ouest ivoirien, que les combattants pro-Ouattara affirment avoir pris à l'issue de combats lundi, selon un communiqué de la mission onusienne.

"Des éléments des Forces républicaines (pro-Ouattara) sont les auteurs de ces tirs qui n'ont pas atteint l'hélicoptère", poursuit l'Onuci, condamnant "avec la dernière énergie cette attaque contre des Casques bleus qui constitue un crime de guerre".

Les Forces républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles contrôlant le nord du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa (centre-ouest) et Bondoukou (est).

(©AFP /

Côte d'Ivoire: un hélicoptère de l'ONU "a essuyé des tirs" des forces pro-Ouattara

ABIDJAN - Un hélicoptère de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) "a essuyé des tirs" des forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la ville de Duékoué (ouest), indique mardi l'Onuci.

(©AFP

Libye: les USA n'excluent pas d'aider militairement les rebelles

WASHINGTON - Les Etats-Unis "n'excluent pas" de fournir une assistance militaire aux insurgés libyens afin de les aider à renverser le colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué mardi l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, sur la chaîne de télévision ABC.

"Nous avons de toute évidence un grand intérêt à voir Kadhafi quitter le pouvoir", a dit Mme Rice, rappelant que si la mission des Etats-Unis dans le cadre du mandat de l'ONU se limitait à la "protection des civils", leur objectif à long terme était d'obtenir la chute du dirigeant libyen.

"Cela implique de couper les ressources de Kadhafi, de l'empêcher d'utiliser ses mercenaires, ses armes, de fournir une aide aux rebelles et à l'opposition, d'engager un processus politique", a détaillé Mme Rice.

Interrogée sur la possibilité que les Etats-Unis fournissent une aide militaire directe aux rebelles pour remplir cet objectif, Mme Rice a répondu: "Nous n'avons pas pris cette décision (...). Mais nous ne l'excluons pas".

"Kadhafi doit prendre la décision de quitter le pouvoir. Mais nous n'avons pas encore d'indications suggérant qu'il se préparerait à le faire", a poursuivi la diplomate.

"Nous entendons différentes choses de la part de différentes personnes autour de Kadhafi ou se réclamant de son entourage", a expliqué Mme Rice. "Mais plus que des mots, nous attendons des actes", a-t-elle dit, ajoutant que ce serait en fin de compte au "peuple libyen de décider des circonstances du départ" du dirigeant.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait affirmé la semaine dernière que des proches du colonel Kadhafi avaient pris des contacts dans le monde entier pour trouver une porte de sortie au conflit.

(©AFP

New Burma President to be Sworn In This Week

Burmese officials say Prime Minister Thein Sein will be sworn in as president on Wednesday or Thursday, marking the formal transfer of power to a civilian-led government after decades of military rule.

The officials, speaking on condition of anonymity, told news agencies the military government wants to complete the transfer before the beginning of a new budget year on April 1. Thein Sein, who resigned from the military to run in elections late last year, will take power along with a new cabinet comprising 26 former military men and four civilians.

The officials say the ceremony will take place in the Burmese capital, Naypyitaw. Thein Sein will take over as head of state from Senior General Than Shwe, who has governed the country since 1992.

Thein Sein is also chairman of the pro-military Union Solidarity and Development Party. He was chosen to serve as president in early February by Burma's new parliament, which was elected in November in the country's first elections in 20 years.

The government is hailing the changes as a major reform. But critics say the elections were designed so as to ensure power would remain in the hands of the military and its allies, who won about 80 percent of the seats in parliament.

TPI: prison à vie requise contre Momcilo Perisic, ex-chef d'état-major yougoslave

AFP/Archives

l'ancien chef de l'état-major yougoslave, Momcilo Perisic, au TPI, le 9 mars 2005 à La Haye

La réclusion à perpétuité a été requise mardi contre Momcilo Perisic, chef de l'état-major yougoslave de 1993 à 1998, jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.

"Nous vous demandons, messieurs les juges, de condamner le général Perisic pour tous les crimes de l'acte d'accusation et de lui imposer une peine de prison à vie", a déclaré le procureur Mark Harmon en achevant son réquisitoire, entamé lundi.

Plus haut responsable de l'armée yougoslave à être jugé par le TPI, Momcilo Perisic, 66 ans, est poursuivi pour son rôle dans le siège de la capitale bosniaque Sarajevo (1992-1995), le bombardement de Zagreb par les Serbes de Croatie (mai 1995) et le massacre de près de 8.000 Musulmans à Srebrenica, dans l'est de la Bosnie (juillet 1995).

M. Perisic plaide non coupable de treize chefs d'accusation de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, dont meurtres, persécutions pour motifs politiques, raciaux et religieux, exterminations et attaques contre des civils.

Sudan Allows Aid Group to Resume in Darfur

A Catholic aid agency says it will be allowed to resume distributing food in Sudan's West Darfur region after the government lifted a ban on its operations.

U.S.-based Catholic Relief Services said Tuesday it is working with the local government to begin food distributions immediately.

Sudan's government suspended the group in January, accusing it of distributing Bibles in the largely Muslim country.

The agency denied the allegation, and said forcing it to close would deprive more than 400,000 people of monthly food rations.

Sudan expelled 13 large aid groups from Darfur in 2009 after the International Criminal Court indicted President Omar al-Bashir on war crimes charges. Catholic Relief Services was one of the relief agencies that expanded its operations to fill the gap.

Darfur rebel groups took up arms against Sudan's government in 2003, accusing Khartoum of neglecting the region.

The U.N. estimates that since then, violence has killed 300,000 people and displaced 2.7 million from their home

"L'UMP, c'est le Titanic"

Le Point.fr"L'UMP, c'est le Titanic"

© Witt / Sipa

Par Charlotte Chaffanjon

"Je suis agacé", "J'éprouve tristesse et démotivation", "je suis décontenancé", "je suis déstabilisé"... Les députés UMP interrogés par Le Point.fr mardi matin empruntent au champ lexical de la dépression pour évoquer leurs sentiments face à la situation dans la majorité.

Avant de démarrer la traditionnelle réunion de groupe hebdomadaire à l'Assemblée nationale, ils ne mâchent pas leurs mots. "Il faut arrêter maintenant. Du temps de Xavier Bertrand, il ne se passait rien, mais là, il se passe trop de choses", souffle l'un d'eux. "Ça commence à bien faire ; toutes les semaines en réunion de groupe, tout le monde doit expliquer sa position sur le FN, le ni-ni... Cette fois, on va avoir le surréaliste débat sur la laïcité... Mais les gens s'en foutent de ça, ça ne met pas plus de sous dans leur porte-monnaie à la fin du mois ! C'est d'emploi, de logement, de pouvoir d'achat qu'il faut parler !"

"Copé pète un câble"

Une colère d'autant plus virulente que la situation ne cesse d'empirer. Lundi soir, Jean-François Copé s'en est pris, sur Canal+, à François Fillon, qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment défendu le fameux débat sur la laïcité. Mardi matin, Étienne Pinte, proche du Premier ministre, a demandé la démission de Copé. Fillon et Copé se sont finalement retrouvés à l'Élysée avant que le secrétaire général de l'UMP n'évoque un "apaisement."

Cette sortie de leur ancien président de groupe, qui était pourtant apprécié, a fortement déplu chez les parlementaires de l'UMP. "Copé, il pète un câble ; on n'a pas besoin d'un deuxième Sarkozy à l'UMP, il faut qu'il se calme vite", s'agace un élu dans son bureau du Palais-Bourbon. "Plus ça va, plus on est dans l'invective, voire la vulgarité. Les électeurs se détournent", dit-il, citant en exemple la défaite dimanche soir aux cantonales de la très sarkozyste Isabelle Balkany dans le non moins sarkozyste département des Hauts-de-Seine.

"Quitter le groupe, on y pense en se rasant le matin"

De fait, l'UMP semble, ce mardi, réellement sur le point d'imploser. "Quitter le groupe UMP, on y pense en se rasant le matin", nous affirme un député pourtant modéré, qui se "pose la question de se ranger parmi les non-inscrits"... En attendant une initiative du président du parti radical Jean-Louis Borloo. À la louche, il juge que si Borloo entrait en dissidence, une cinquantaine de députés seraient avec lui, entre ses proches, le Nouveau Centre, les villepinistes, "qui ne savent plus où se mettre", et les modérés.

Un proche de Dominique de Villepin nous confirme qu'il pourrait en effet quitter le groupe lui aussi, et même le parti. "On va voir...", souffle-t-il entre deux envolées contre l'augmentation du prix du gaz au lendemain des élections cantonales et le débat "hors du temps" sur la laïcité.

"On va prendre une rouste en 2012"

Cet autre député, modéré là encore, avec qui l'on évoque la "cacophonie" ambiante - "C'est le bordel, dites-le !" -, aborde aussi son désir de rupture. "On en parle entre nous, mais on le fait portes, fenêtres et volets fermés, dans le noir... On vérifie que personne n'écoute." C'est que Le Figaro parle ce jour de cette menace de Christian Jacob, actuel président de groupe, de "brandir la carotte des aides financières et logistiques" pour dissuader les futurs rebelles...

Mais le mal semble trop profond pour être enrayé par la menace. "L'UMP était une formidable machine à gagner les élections tant qu'on respectait les sensibilités des uns et des autres. Ça va devenir une machine à perdre à force de ne marcher que sur une jambe, la droite, celle du tout-sécuritaire", analyse un député qui se dit "très inquiet" : "Je ne sais pas où ça va finir, on va se prendre une rouste en 2012 si ça continue."

Plus que de Jean-Louis Borloo, c'est du Premier ministre qu'il attend "une initiative forte". "L'UMP, c'est le Titanic. Soit François Fillon sauve sa peau et tout est permis. Soit il reste sur le bateau, alors il mourra et on mourra tous avec." Lors de la réunion de groupe hebdomadaire, Fillon s'est exprimé. Il affirme que "l'incident est clos"... L'eau commence à entrer dans les cales.

Libye: la coalition internationale, bras armé de la rébellion

WASHINGTON (AFP)

AFP

Un Mirage de l'armée française décolle de la base aérienne de Solenzara, en Corse, le 26 mars 2011

La multiplication des frappes contre les forces libyennes a fait de la coalition internationale le bras armé de l'opposition en permettant à des rebelles désorganisés de poursuivre leur contre-offensive vers l'ouest pour renverser Mouammar Kadhafi.

Pourtant, le président américain Barack Obama s'est voulu clair dans son discours lundi soir: si le but est de se débarrasser du colonel Kadhafi, il n'est pas question de le déposer par les armes car ce "serait une erreur".

"Si nous essayons de renverser Kadhafi par la force, la coalition va voler en éclats", a-t-il expliqué, sans évoquer les moyens "non militaires" pour aboutir à un changement de régime.

La mission dévolue par le Conseil de sécurité prévoit l'usage de "tous les moyens nécessaires", à l'exception de l'occupation du pays, pour "protéger les populations civiles" et non pas pour changer le régime.

Sur le terrain, les forces de la coalition "ne parlent pas" aux rebelles, assure donc le Pentagone.

"Nous ne sommes pas en soutien direct de l'opposition, cela ne fait pas partie de notre mandat et nous ne nous coordonnons pas avec l'opposition", a répété lundi un haut responsable américain, le vice-amiral Bill Gortney.

AFP/ECPAD/Archives

Des Mirage 2000 français en mission en Libye le 24 mars 2011

Mais les frappes aériennes contre les forces pro-Kadhafi ouvrent de fait la route aux rebelles.

"C'est sûr, les avions français vont venir s'occuper d'eux dans la nuit", a confié lundi à un journaliste de l'AFP Amir Mansour, un combattant rebelle qui se repliait lundi sur la route de Syrte après avoir être tombé dans une embuscade.

"Il est clair qu'ils (les rebelles, ndlr) bénéficient des actions que nous menons mais nous ne nous coordonnons pas avec eux", a reconnu le vice-amiral Gortney, selon qui l'opposition n'est ni "bien organisée" ni "très solide".

Les frappes représentent désormais l'essentiel des sorties aériennes de la coalition, avec 107 missions de frappes sur 178 sorties lundi.

La plupart des radars, défenses anti-aériennes et centres de commandement libyens étant détruits, les avions de la coalition s'en prennent désormais aux troupes au sol de Kadhafi.

L'engagement militaire semble même connaître une escalade avec l'entrée en scène ce week-end d'avions A-10 et AC-130 "Spooky" américains, des appareils conçus pour l'appui aérien rapproché à des troupes au sol, notamment contre les chars et les blindés.

"L'objectif de facto de se débarrasser de Kadhafi est assez bien compris et sans doute assez bien accepté, c'est juste très compliqué de le crier sur les toits", a jugé Thomas Donnelly, expert à l'Institut pour l'entreprise américaine (AEI), un centre de réflexion conservateur qui a organisé lundi une table ronde sur la Libye.

"L'idée qu'on puisse arrêter le massacre des civils libyens et puis partir, laissant Kadhafi au pouvoir n'a pas de sens", a abondé Kenneth Pollack, expert à l'Institut Brookings, un autre centre de réflexion.

Avec ses antécédents de sponsor du terrorisme et le programme nucléaire qu'il a tenté de développer, il serait dangereux de le laisser au pouvoir, a-t-il estimé.

Pour Paul Wolfowitz, un des néo-conservateurs qui a "vendu" l'invasion de l'Irak en 2003, il n'y a d'autre choix que de soutenir l'opposition, malgré les inconnues: "nous ne savons peut-être pas qui est l'opposition, nous savons qui est Kadhafi. Sauf qu'on ne sait même pas qui il est vraiment parce qu'on n'a jamais eu affaire à Kadhafi dans l'état dans lequel il se trouvera s'il réussit à conserver le contrôle sur la moitié de la Libye".

"Il n'aura de cesse de chercher à se venger et sera bien plus dangereux qu'il ne l'a été jamais été", a prédit l'ancien sous-secrétaire à la Défense de George W. Bush.

En direct : la situation en Libye

13h10 - Misrata. Les forces de Kadhafi avancent dans Misrata, les insurgés affirment qu'ils craignent un massacre.

Des Libyens s'amassent autour de la carcasse du F-15 qui s'est écrasé près de Benghazi, le 22 mars 2011.  (c) Afp Des Libyens s'amassent autour de la carcasse du F-15 qui s'est écrasé près de Benghazi, le 22 mars 2011. (c) Afp

13h15 - Stockholm Le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt propose au Parlement d'envoyer jusqu'à huit avions de combat Gripen pour participer aux opérations faisant respecter la zone d'exclusion aérienne en Libye.

13h10 - Misrata Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi avançaient mardi à coups d'obus de chars dans la ville de Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli, dont plusieur secteurs sont toujours sous le contrôle des insurgés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la rébellion.

13h00 - Londres À Londres, lors de la réunion du "groupe de contact", un porte-parole des insurgés, Chamsiddine Adbulmoula, déclare que Mouammar Kadhafi doit être jugé pour crimes contre l'humanité et refuse qu'un exil lui soit proposé "ce n'est pas négociable" estime-t-il.

13h00 - Londres Les insurgés libyens s'engagent à "organiser des élections libres" après le départ de Mouammar Kadhafi, selon un communiqué diffusé à Londres, où se réunit aujourd'hui le "groupe de contact" de la coalition.

12h50 - Moscou "Les pays participant à l'opération en Libye doivent rendre des comptes au Conseil de sécurité de l'ONU" déclare le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon l'agence RIA Novosti.

11h50 - Libye Partis de leur bastion de Benghazi, dans l'Est, les insurgés se sont emparés ces dernières 48 heures de plusieurs localités et terminaux pétroliers grâce aux tirs de la coalition internationale qui ont considérablement affaibli les forces du colonel Kadhafi. Mais il n'y a plus de tirs aériens de la coalition depuis 24 heures dans l'Est.

11h25 - Londres Washington va dépêcher "rapidement" un émissaire à Benghazi, fief de la rébellion libyenne, et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton rencontrera ce mardi à Londres un représentant de l'opposition au colonel Mouammar Kadhafi, annonce un haut responsable américain.

11h15 - Nofilia Les rebelles reculent dans l'Est sous le feu des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et se retrouvent à une centaine de kilomètres de la ville de Syrte, dont ils veulent s'emparer, constate un journaliste de l'AFP.

10h15 - Madrid Un exil du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi reste "juridiquement" une possibilité, étant donné qu'il n'est "pas encore" accusé ou recherché par la CPI, déclare la ministre espagnole des Affaires étrangères dans une interview au journal El Pais.

10h00 - Libye "L'idée que les forces de Kadhafi vont tout simplement s'effondrer sous le poids d'une avancée des rebelles est une illusion", a affirme Ian Black, envoyé spécial du Guardian en Libye, en réponse à un combattant rebelle qui a déclaré hier que Kadhafi aurait disparu "d'ici la fin de la semaine".

La population de Syrte "vraiment" soutenir Kadhafin mais il est "toujours difficile" de savoir ce que les gens pensent en Libye, estime le journaliste.

9h30 - Londres Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague réaffirme sur la BBC qu'il veut que Kadhafi à quitte le pouvoir et comparaisse devant la Cour pénale internationale, mais il refuse de spéculer sur la possibilité pour le dictateur libyen de partir en exil, expliquant qu'il n'a pas à "choisir la maison de retraite de Kadhafi ...... où il va, si il va, cela appartient au peuple de la Libye. "

9h10 - Paris Le ministre de la Défense Gérard Longuet rappelle sur France Inter que Paris et Londres "demandent" le départ de Kadhafi, allant au-delà de la résolution 1973 de l'ONU.

8h40 - Tripoli Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi exhorte dans un message le "groupe de contact" sur la Libye qui se réunit mardi à Londres à mettre fin à l'"offensive barbare" contre son pays, la comparant aux campagnes militaires de Hitler en Europe.

8h00 - Syrte Les forces Kadhafi tiré à l'arme lourde pendant la nuit sur la route à l'est de Syrte, forçant les révolutionnaires à retourner à Ben Jawad, selon l’agence Reuters.

1h40 - Washington Une transition démocratique en Libye sera une "tâche difficile" affirme le président des Etats-Unis au cours d'un discours à la nation. ( texte complet du discours de Barack Obama sur le site du Wall Street Journal)

1h40 - Washington L'Otan prendra mercredi les commandes de l'ensemble des opérations militaires de la coalition internationale en Libye annonce le président américain Barack Obama lors d'une allocution télévisée.

1h35 - Washington Les Etats-Unis doivent agir quand "leurs intérêts et leurs valeurs" sont menacés déclare le président Barack Obama pour justifier l'intervention américaine en Libye, tout en se disant "conscient" des "risques et des coûts" posés par une telle opération.

Fils Kadhafi
Capture de la télévision officielle libyenne montrant le fils de Kadhafi. AFP

1h30 - Tripoli Khamis, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est apparu en public lundi soir à la résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli, selon des images "en direct" de la télévision nationale libyenne, après des rumeurs sur sa mort.

1h00 - Rome Le chef du Conseil national de transition (CNT)libyen, Moustapha Abdeljalil assure, lors d'une interview sur une télévision italienne, que son mouvement combattrait l'immigration illégale s'il parvenait au pouvoir en Libye.

0h50 - Lampedusa Environ 150 Somaliens et Erythréens en provenance de Libye sont arrivés lundi en fin de soirée à bord de deux embarcations dans le port de la petite île italienne de Lampedusa, déjà submergée ces derniers jours par les débarquements de clandestins.

0h15 - Paris L'organisation Amnesty International dénonce dans la nuit de lundi à mardi une "campagne de disparitions forcées" menée par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi en Libye.

Lundi 28 mars :

23h55 - Londres Le Premier ministre britannique David Cameron souhaite que le sommet sur la Libye, mardi à Londres, débouche sur un élargissement de la coalition des pays qui s'engagent à mettre en oeuvre les résolutions de l'ONU concernant la Libye.

23h45 - Tunis Le ministre libyen des Affaires étrangères Moussa Koussa est arrivé lundi après-midi à Tunis pour "une visite privée" lors de laquelle il n'aura aucun contact avec les autorités tunisiennes, a rapporté l'agence officielle tunisienne TAP.

22h55 - Washington Les Etats-Unis ont mis en oeuvre de nouveaux moyens aériens en Libye spécifiquement destinés à l'attaque des forces au sol du colonel Mouammar Kadhafi, a annoncé le Pentagone qui s'est défendu d'agir en soutien direct des rebelles.

22h40 - Tripoli Neuf violentes explosions ont été entendues lundi soir à Tajoura, dans la grande banlieue Est de la capitale libyenne, a indiqué à l'AFP un témoin, qui n'était pas en mesure de préciser leur origine.

22h10 - Tripoli La coalition internationale mène des raids sur des positions des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dans les régions de Mezda (centre) et Gharyan (ouest), selon l'agence officielle libyenne Jana et des témoins.

22h05 - New-York Le comité des sanctions de l'ONU pourrait ajouter de nouveaux noms d'individus et de sociétés à la liste des membres du régime de Mouammar Kadhafi dont les avoirs ont été gelés et à qui il est interdit de voyager.

22h05 - Londres L'aviation britannique participant aux opérations internationales en Libye a détruit depuis ce week-end des chars, des blindés et des pièces d'artillerie des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi selon une source militaire.

21h55 - Rome La Libye sera libérée rapidement des forces de Mouammar Kadhafi et le colonel devra de toute manière s'en aller estime le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini dans une émission télévisée.

21h25 - Washington Le Congrès des Etats-Unis n'a pas été consulté de façon adéquate au sujet de l'engagement des forces américaines en Libye estime le chef de la minorité républicaine du Sénat américain, Mitch McConnell.

21h00 - Paris Le dirigeant du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil déclare que Mouammar Kadhafi serait jugé en Libye "après la victoire" de l'opposition, ajoutant avoir "un besoin urgent d'armes légères", dans une interview diffusée par France 2.

20h55 - Paris Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, effectuera mardi une visite à bord du Charles de Gaulles avant de se rendre en Crète mercredi pour y rencontrer un détachement de pilotes de Mirage 2000 franco-qatari également engagé en Libye annonce le ministère de la Défense.

20h45 - New York Les prix du pétrole ont nettement reculé lundi à New York, le baril de référence cédant 1,42 dollar à 103,98 dollars, face à la possibilité d'une amélioration de l'offre en Libye et aux inquiétudes pour la reprise japonaise alors que la crise nucléaire persiste.

20h10 - Benghazi Le Conseil national de transition (CNT), organe représentatif des insurgés libyens promet de pardonner aux partisans du colonel Kadhafi s'ils tournaient le dos au leader libyen.

19h30 - Paris Le président Nicolas Sarkozy s'entretient, depuis 19 heures 15, avec son homologue américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel, sur la Libye, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

19h20 - Washington La Maison Blanche affirme que la réunion du groupe de contact sur la Libye mardi à Londres serait en grande partie consacrée à la situation politique dans le pays une fois que le colonel Mouammar Kadhafi aurait quitté le pouvoir.

18h55 - Bucarest Des avions ravitailleurs américains pourront agir depuis les aéroports de Roumanie dans le cadre de l'opération militaire visant à faire respecter la résolution de l'ONU en Libye annonce la présidence roumaine dans un communiqué.

17h55 - Moscou La Russie ne participera pas à une importante réunion à Londres sur la Libye, Moscou n'ayant pas été invitée puisqu'elle ne participe pas à la coalition internationale contre le régime de Mouammar Kadhafi indique un responsable diplomatique russe.

17h45 - Paris Des avions français ont frappé un "centre de commandement" près de Tripoli annonce l'état-major.

17h15 - Harawa Les rebelles libyens ont été arrêtés dans leur progression vers Syrte par un sérieux accrochage avec les forces gouvernementales à quelques dizaines de kilomètres de la ville natale du colonel Kadhafi, rapportent des journalistes français.

16h30 - Paris Sarkozy et Cameron affirment dans une déclaration conjointe : "Kadhafi doit partir immédiatement". Ils appellent le CNT à organiser la transition et ses partisans à "le quitter avant qu'il ne soit trop tard".

15h30 - Amman Le roi Abdallah II de Jordanie a reçu à Amman le chef d'état-major de l'armée française, l'amiral Edouard Guillaud, avec il a passé en revue les "derniers développements dans la région", annonce le palais royal.

14h20 - Naples Des avions de l'OTAN ont commencé à faire respecter dès dimanche la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, annonce à Naples le général Charles Bouchard, à la tête des opérations de l'OTAN en Libye.

12h25 - Bruxelles Le secrétaire général de l'Otan participera à la réunion mardi à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, annonce l'Alliance atlantique dans un communiqué.

12h10 - Tripoli La coalition internationale a bombardé à l'aube des quartiers résidentiels de la ville de Sebha, à 750 km au sud de Tripoli, fief de la tribu des Kadhadfa dont fait partie le colonel Mouammar Kadhafi, selon l'agence officielle jana.

11h25 - Doha Le Qatar reconnaît le Conseil national de transition.

10h10 - Syrte Le calme règne à Syrte après une série d'explosions qui ont secoué la ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, rapporte un journaliste de l'AFP.

10h10 - Ben Jawad L'avancée des rebelles libyens est stoppée par les forces de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, située à 140 km de la ville de Syrte, constate un journaliste de l'AFP.

6h40 - Syrte Neuf puissantes explosions secouent Syrte, la ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui est survolée par des avions, laissant supposer que les détonations sont dues à un raid aérien de la coalition, rapporte un journaliste de l'AFP

Dimanche 27 mars :

22h40 - Washington Les Etats-Unis, qui annoncent vouloir rapidement se cantonner à un rôle de soutien de la coalition, continuent de mener la majorité des opérations aériennes en Libye, selon le Pentagone.

21h00 - Tripoli Des tirs de la défense anti-aérienne retentissent à Tripoli et des explosions sont entendues à 18H30 GMT dans la capitale libyenne, constate une journaliste de l'AFP.

20h50 - Bruxelles L'Otan va prendre le "commandement" des opérations en Libye "immédiatement", affirme le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen dans un communiqué.

20h30 - Syrte Des avions survolent la ville libyenne de Syrte, entre Tripoli et Benghazi, constate un journaliste de l'AFP, qui a entendu peu après 18H00 GMT deux fortes explosions dans la ville. (photo ci-contre)

20h20 - Misrata Les avions de chasse français effectuent des frappes aériennes contre des véhicules blindés libyens et "un important dépôt de munitions" dans les régions de Misrata et Zintan, dans le cadre de la résolution de l'ONU, annonce à Paris l'état-major des armées.

19h30 - Paris L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin juge que l'intervention internationale en Libye est "une cause juste" et "légitime" et qu'elle se fait "exactement dans l'esprit de la résolution 1973" de l'ONU.

19h25 - Bruxelles Des chasseurs-bombardiers belges ont attaqué un objectif au sol en Libye, annonce le ministère belge de la Défense.
Il s'agit de la première action offensive réalisée par des avions belges depuis le début de l'intervention militaire de la coalition internationale en Libye, le 19 mars.

19h15 - Syrte Des habitants de Syrte, ville natale du colonel Kadhafi, fuient la ville dans la crainte de raids aériens internationaux et de l'arrivée des rebelles qui progressent rapidement vers l'Ouest, constate un journaliste de l'AFP.

18h40 - Italie Six chasseurs F-16 en provenance des Emirats arabes unis, important allié des Etats-Unis, prennent position sur une base italienne, en vue de leur déploiement pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, constate l'AFP.

17h45 - Libye La coalition internationale qui intervient en Libye ne fournit pas d'armes aux rebelles combattant le régime de Mouammar Kadhafi, et ne prévoit pas de le faire, conformément à l'embargo en vigueur, déclare le ministre britannique de la Défense Liam Fox.

17h00 - Bruxelles Le plan mis au point par l'Otan ne prévoit pas d'intervention en vue de soutenir les insurgés qui combattent les forces du colonel Mouammar Kadhafi, précisent des diplomates en soulignant que l'alliance souhaite rester "impartiale" dans le conflit.

16h50 - Bruxelles L'Otan veut limiter les frappes en Libye à la protection des civils, affirment des diplomates à l'AFP.

16h15 - Libye Les rebelles exporteront du pétrole dans "moins d'une semaine" affirme leur porte-parole. Ils produisent produire 100.000 à 130.000 barils de pétrole/jour.

14h50 - Washington Des proches du colonel Mouammar Kadhafi commencent à faire "défection" face à l'intervention de la coalition en Libye, affirment Hillary Clinton et Robert Gates, respectivement à la tête de la diplomatie et de la défense américaines.

14h45 - Jakarta Plusieurs milliers de musulmans indonésiens manifestent à Jakarta pour condamner les raids aériens de la coalition et appeler le colonel Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir.

14h35 -Washington La situation en Libye menaçait de déstabiliser la Tunisie et l'Egypte et de "mettre en danger" les révolutions dans ces deux pays voisins, estime le secrétaire américain à la Défense Robert Gates en justifiant l'intervention américaine.

14h00 - Londres Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 pays ont déjà confirmé leur participation à la réunion mardi à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, annonce le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

14h00 - Ben Jawad La localité de Ben Jawad, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf (est), est aux mains des rebelles, selon des journalistes de l'AFP.

12h15 - Vatican Le pape Benoît XVI a lance un appel à la communauté internationale et à toutes les parties en présence pour l'ouverture "immédiate d'un dialogue" afin d'aboutir à un cessez-le-feu en Libye.

11h40 - Ras Lanouf Le terminal pétrolier de Ras Lanouf, dans l'est de la Libye, est aux mains des insurgés, constatent des journalistes de l'AFP. (photo ci-contre)

10h50 - Brega Al Jazeera rapporte que les forces rebelles Libye ont atteint la périphérie de Uqayla après la prise de contrôle de Brega

9h40 - Rome Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini présente dans un entretien à un journal une proposition de solution à la crise en Libye prévoyant l'exil du colonel Kadhafi. L'Italie présentera son plan mardi à Londres lors de la réunion prévue du groupe de contact politique sur la Libye.

1h45 - Ajadiya La coalition internationale mènent des raids aériens intensifs contre les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sur les 400 km de route menant d'Ajdabiya à Syrte (est), a déclaré samedi soir un porte-parole du régime.

Samedi 26 mars

23h00 – Washington Les Etats-Unis louent l'initative de l'Union africaine (UA) qui a organisé vendredi à Addis Abeba une réunion pour des consultations sur sa "feuille de route" pour tenter de mettre fin à la crise en Libye.

22h30 – Benghazi La ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, a été à nouveau soumise à un "pilonnage intensif" des forces loyales au dirigeant Mouammar Kadhafi, faisant au moins trois morts, a-t-on appris d'un porte-parole des rebelles et d'un médecin.

22h00 – Madrid Environ 3.000 personnes ont manifesté à Madrid contre l'intervention militaire occidentale en Libye, à l'appel de la coalition de gauche Izquierda Unida et d'autres organisations, sous le mot d'ordre "Non à la guerre".

20h25 – Paris Les avions de chasse français ont détruit samedi à Misrata (200 km à l'est de Tripoli) "au moins" cinq avions de combat Galeb et deux hélicoptères de combat MI-35 des forces pro-Kadhafi sur le point de mener des opérations, a annoncé l'état-major des armées sur son site internet. (photo ci-contre)

17h – Ajdabiya Les rebelles libyens affirment avoir poursuivi leur progression vers l'ouest et repris la ville de Brega, un important site pétrolier à 80 km à l'ouest d'Ajdabiya (est).

13h50 – Athènes Un ferry grec, le Ionian King, est en route vers le port libyen de Benghazi, aux mains des insurgés, pour en évacuer des Coréens à destination de Malte, indique le ministère grec de la Marine marchande.

13h15 – Tripoli Les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se sont retirées de la ville stratégique d'Ajdabiya, dans l'est de la Libye, confirme le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, assurant toutefois qu'elle y "retourneront".

13h – Ajdabiya Les corps d'au moins 21 combattants des forces loyales au colonel Kadhafi ramassés dans le désert près d'Ajdabiya après les attaques aériennes de la coalition internationale, selon des sources médicale.

11h40 – Benghazi Un porte-parole de la rébellion en Libye affirme à Benghazi, fief des insurgés dans l'est, que les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi sont maintenant "sur la défensive", poursuivies par les rebelles depuis la ville stratégique d'Ajbadiya.

11h30 – Moscou L'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine déclare qu'une intervention terrestre en Libye équivaudrait à une occupation et insiste sur la nécessité de s'en tenir à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

11h10 – Rome L'Italie va présenter son propre plan pour la Libye au cours de la réunion, mardi à Londres, des ministres des Affaires étrangères du groupe de contact politique sur l'opération militaire.

11h - Washington Barack Obama déclare que la mission internationale en Libye est claire, ciblée et en train de réussir, et a évité à d'innombrables innocents le "bain de sang" dont menaçe le leader libyen Mouammar Khadafi. (photo ci-contre)

10h45 – Ankara La Turquie se prépare à soigner des centaines de Libyens blessés dans le conflit en cours, annonce un haut responsable turc.

10h15 – Paris Le dirigeant du Conseil national de transition (CNT, opposition libyenne), écrit au président Nicolas Sarkozy pour le remercier de son action, qualifiant les soldats français de "libérateurs", mais réaffirme ne pas vouloir de "forces extérieures" sur le sol libyen.

9h30 – Addis Abeda L'Union africaine (UA) veut rencontrer rapidement les représentants de la rébellion libyenne afin de discuter de sa "feuille de route" pour mettre fin à la crise en Libye, indique un communiqué de l'organisation continentale.

8h45 – Washington Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train d'étudier la fourniture d'armes à l'opposition libyenne, rapporte le Washington Post.

8h40 – Ajdabiya La ville stratégique d'Ajdabiya, dans l'est de la Libye, tombe aux mains des rebelles, selon des journalistes de l'AFP sur place. (photo ci-contre)

2h20 – Tripoli La coalition internationale mène des raids sur la ville de Zliten à 160 km à l'est de la capitale, sur la région d'Al-Watia (ouest) et bombarde un site militaire à Tajoura, dans la banlieue-est de la capitale, selon le télévision

2h15 – Tripoli Trois grandes explosions ont secoué dans la nuit de vendredi à samedi la banlieue-est de Tripoli, où un site militaire était en flammes, indique un habitant du quartier.

Centrale de Fukushima au Japon: le gouvernement en alerte maximum

SENDAI (Japon) (AFP)

AFP/GROUND SELF-DEFENSE FORCES

Capture d'écran en date du 27 mars 2011du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima.

Le Premier ministre japonais Naoto Kan a assuré mardi que le gouvernement était "en alerte maximum" pour éviter que la centrale accidentée de Fukushima ne provoque une catastrophe écologique, après la découverte de plutonium dans le sol et de radioactivité dans l'eau de mer.

Le puissant séisme de magnitude 9 et le gigantesque tsunami du 11 mars ont fait plus de 28.000 morts et disparus dans le nord-est du Japon et endommagé les circuits de refroidissement des réacteurs de Fukushima Daiichi (N°1), provoquant un début de fusion du combustible nucléaire.

AFP

Carte de la situation des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima 1

Lors d'une réunion au parlement, M. Kan a reconnu que la situation restait "imprévisible" et affirmé que son gouvernement de centre-gauche allait "s'attaquer à ce problème dans un état d'alerte maximum".

La centrale a été construite il y a plus de 40 ans sur la côte du Pacifique, dans une région exposée aux séismes et à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d'habitants.

Interrogé sur ce point, M. Kan a déclaré: "Nous ne pouvons pas nier que l'évaluation du danger d'un gros tsunami à l'époque a été largement erronée".

Les risques de catastrophe écologique et de pollution de la chaîne alimentaire ont été encore renforcés après l'annonce lundi soir que des traces de plutonium avaient été décelées dans cinq prélèvements de terre effectués il y a une semaine dans l'enceinte de la centrale.

Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur du site, s'est empressé de souligner que les taux mesurés ne représentaient aucun danger pour la santé.

"Le plutonium vient probablement des barres de combustible", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.

AFP/Tepco/JijiPress/Archives

Image fournie par Tepco via Jiji Press montrant la salle de contrôle du réacteur 2 de la centrale de Fukushima, le 25 mars 2011

Les experts pensent que le combustible contenu dans les réacteurs 1, 2 et 3 et les barres de combustible usé se trouvant dans la piscine du réacteur 4 ont vraisemblablement commencé à fusionner dans les heures qui ont suivi le tsunami, dégageant des rejets radioactifs.

Mais le processus, qui pourrait déboucher sur une catastrophe nucléaire majeure, semble avoir pour l'instant été enrayé par Tepco.

Des centaines d'ouvriers, pompiers et soldats se sont relayés jour et nuit depuis l'accident, parfois au péril de leur vie, pour déverser des milliers de tonnes d'eau de mer, remplacée récemment par de l'eau douce, afin de refroidir le combustible. Dix-neuf personnes au moins ont été exposées à des niveaux importants de radioactivité.

Conséquence de cette opération titanesque: des milliers de mètres cubes d'eau contaminée se sont déversés dans les bâtiments annexes des réacteurs, et ont inondé des tunnels techniques débouchant à l'air libre, à environ 60 mètres du rivage du Pacifique.

Dans la salle des machines du réacteur 2 et dans le tunnel adjacent, le taux de radioactivité à la surface de l'eau a été mesuré à plus de 1.000 millisieverts par heure, un niveau anormalement élevé qui laisse penser que le liquide a été en contact direct avec le combustible.

Tepco a admis que de l'eau contaminée pourrait s'être échappée vers l'océan. Les tests effectués dans l'eau de mer à 300 m au sud de la centrale ont montré un taux de radioactivité près de 2.000 fois supérieur à la normale la semaine dernière. Mais le taux mesuré lundi était retombé à près de 30 fois seulement.

L'opérateur de la centrale a annoncé que l'étanchéité de tous les puits de regard conduisant aux tunnels techniques allaient être vérifiée, afin d'empêcher l'eau polluée de s'échapper.

La forte nocivité de ces nappes perturbe les opérations de remise en route des systèmes de refroidissement des réacteurs.

Les travaux de pompage de cette eau vont être compliqués, car les techniciens doivent trouver un moyen de la transvaser dans des réservoirs sans s'exposer à des doses mortelles de radiations.

"Nous devons enlever cette eau le plus vite possible", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

"Refroidir les installations est indispensable", a toutefois souligné M. Edano, en promettant que tous les efforts seraient faits pour "utiliser le minimum d'eau".

Les pro-Kadhafi chassent les rebelles loin de Syrte

Malgré la poursuite du pilonnage de la coalition internationale, les insurgés libyens n'ont pu pousser leur avantage en prenant Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi. Ils ont même dû reculer devant le feu des forces loyalistes, qui progressent aussi à Misrata.Rumeurs et démentis sur la mort d'un fils Kadhafi
Khamis, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est apparu en public lundi soir à la résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli, selon des images "en direct" de la télévision nationale libyenne. Vêtu en militaire, il s'est offert un bain de foule au milieu des supporteurs de son père, rassemblés dans la résidence du colonel Kadhafi pour former des "boucliers humains" en vue de protéger "leur leader". Des rumeurs avaient circulé ces derniers jours, selon lesquelles Khamis, qui est à la tête du bataillon le plus redouté par les Libyens, aurait été tué par une frappe aérienne de la coalition. Des médias avaient aussi affirmé qu'il avait été victime d'un pilote libyen kamikaze.

La coalition poursuit ses frappes
La coalition internationale, dont les opérations seront désormais commandées par l'Otan, a poursuivi ses frappes dans la nuit de lundi à mardi, menant des raids sur des positions des forces loyalistes dans les régions de Mezda, Gharyan et Sorman, ainsi que sur Tajoura, près de Tripoli. Gharyan et Mezda représentent, selon la rébellion, les bases arrières des forces de Kadhafi dans leurs offensives contre les villes de la région d'Al-Jabal Al-Gharbi, dont Zenten et Yefren.

Les insurgés reculent loin de Syrte
Partis de leur bastion de Benghazi, dans l'est, les insurgés se sont emparés ces dernières 48 heures de plusieurs villages et terminaux pétroliers grâce aux tirs de la coalition internationale qui ont considérablement affaibli les forces du colonel Kadhafi. Mais après avoir avancé victorieusement depuis dimanche, ils ont été bloqués lundi soir à 60 km de Syrte par les forces du colonel Kadhafi. Et mardi matin, ils ont dû reculer face aux tirs nourris à l'arme lourde et au mortier des loyalistes, d'une quarantaine de km pour se retrouver dans la localité de Nofilia. Plusieurs ont déclaré qu'ils attendent les "tirs des avions de Sarkozy" pour reprendre l'avantage militaire et marcher sur Syrte. Mais il n'y a plus de tirs aériens de la coalition depuis 24 heures dans l'est.

Craintes d'un "massacre" à Misrata
Les troupes loyalistes poursuivent par ailleurs leurs contre-offensives sur plusieurs villes. Dans l'ouest de la Libye, les forces de Kadhafi ont bombardé ces dernières heures la ville de Zenten, tenue par les insurgés, comme l'a rapporté la chaîne Al-Jazira en citant un porte-parole rebelle. Le seul grand fief insurgé dans l'Ouest est Misrata, qui avec ses 300.000 habitants est la troisième ville de Libye. Mais elle est sous le feu des pro-Kadhafi qui avançaient dans la ville mardi en début-d'après-midi, à coups d'obus de char, selon la rébellion qui disait craindre un "massacre".

L'exode des civils se poursuit
Quelque 336.658 personnes, notamment des étrangers, ont fui la Libye depuis le début de l'insurrection mi-février et environ 9000 de ces déplacés sont bloqués aux frontières avec l'Egypte et la Tunisie, selon l'ONU.

Par TF1 News (d'après agence)

Un enfant sur dix victime de harcèlement à l'école, selon un rapport

Neuf enfants sur dix se sentent bien à l'école mais environ un sur dix (11,7%) se dit harcelé, victime de violences physiques et verbales répétées, selon une étude de l'Observatoire international de la violence à l'école pour l'Unicef publiée mardi. Neuf enfants sur dix se sentent bien à l'école mais environ un sur dix (11,7%) se dit harcelé, victime de violences physiques et verbales répétées, selon une étude de l'Observatoire de la violence à l'école pour l'Unicef publiée mardi.
Pour ces enfants, la violence se fait sentir, souvent par de petites agressions répétées allant du vol de goûter aux insultes et menaces, mais aussi aux coups, racket ou violences sexuelles.
"Un enfant sur dix est en souffrance à l'école, a résumé Jacques Hintzy, président d'Unicef-France lors d'une conférence de presse au siège de l'ONG. Ce sont 250.000 enfants, cela mérite la mobilisation de la collectivité."
"Il n'y a pas de sentiment général d'insécurité à l'école, il ne faut pas s'affoler. La majorité exprime leur joie d'aller à l'école. Mais il ne faut pas non plus minimiser le problème", a ajouté Eric Debarbieux, directeur de l'Observatoire et auteur du rapport, mené en 2009-2010 auprès de 12.326 élèves de CE2, CM1 et CM2, de 8 à 12 ans issus de 157 écoles de huit académies.
D'après l'étude, ce phénomène reste minoritaire puisque près de neuf élèves sur dix (88,9%) déclarent se sentir "tout à fait bien" ou "plutôt bien" à l'école.
"Chaque petite agression a peu d'importance prise isolément, mais c'est la répétition qui fait que la situation devient grave", a expliqué M. Debarbieux.
Face à ce phénomène, le ministre de l'Education nationale installe mardi un Conseil scientifique sur les discriminations à l'école, dont un des objets sera la lutte contre le harcèlement scolaire. "Le but, c'est que nous ayons une vraie réflexion sur ce sujet, parce que c'est un sujet tabou, on n'avait pas le droit d'en parler", a déclaré sur RTL le ministre.
Le taux d'élèves victimes de harcèlement physique est estimé à 10,1%, 71,8% des élèves interrogés n'étant pas victimes de violences et 18% l'étant occasionnellement. Pour les violences verbales, près de deux tiers (65%) se disent pas ou très peu concernés mais 14,4% le sont modérément ou fréquemment.
Au total, 11,7% des élèves sont victimes de violences répétées, physiques et verbales, et deviennent les "boucs émissaires" ou "souffre-douleur" d'une classe, quelle que soit la sociologie de l'établissement.
"C'est un autre enseignement de l'étude: il n'y a pas plus de harcèlement dans les écoles classées +ZEP+ (éducation prioritaire, les plus en difficulté) que dans les établissements +normaux+", ajoute M. Debarbieux.
L'étude met en garde contre les conséquences scolaires (décrochage, absentéisme) mais aussi psychologiques. Une faible estime de soi et des tendances dépressives sont beaucoup plus fortes chez les adultes ayant été harcelés à l'école, selon le rapport.
"Si les enseignants sont alertés et formés, le harcèlement a tendance à baisser, a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Bellon, co-auteur du livre "Harcèlement et brimades entre élèves". Une sensibilisation précoce est nécessaire, "car c'est souvent un phénomène qui naît à l'école primaire avant de se structurer à l'adolescence".
Fin janvier, plusieurs personnalités, dont le pédopsychiatre Marcel Rufo et le philosophe Edgar Morin s'étaient alarmés, dans une lettre au ministre de l'Education, des phénomènes de "souffre-douleur".
La semaine dernière, le ministère a lancé une enquête dans le second degré, qui sera publiée tous les deux ans et concernera 18.000 élèves et personnels de 300 collèges.
Eric Debarbieux doit rendre un rapport courant avril avec des "préconisations" pour enrayer le phénomène.

Nokia dépose une nouvelle plainte contre Apple aux États-Unis

Nokia dépose une nouvelle plainte contre Apple aux États-Unis

La commercialisation de l'iPhone d'Apple impose une lourde concurrence au géant de la téléphonie Nokia. © Pouzet / Sipa

Source AFP

Le géant finlandais des téléphones mobiles Nokia, numéro un mondial du secteur, a annoncé mardi avoir déposé une nouvelle plainte contre son concurrent Apple devant une autorité américaine du commerce qui vient de le débouter. "Nokia a déposé une deuxième plainte devant la Commission américaine du commerce international (ITC), estimant qu'Apple viole des brevets supplémentaires de Nokia dans pratiquement tous ses téléphones mobiles, baladeurs musicaux, tablettes et ordinateurs", indique le finlandais dans un communiqué.

Vendredi, un juge de l'ITC saisi d'une première plainte de Nokia pour violation de brevets avait statué en faveur d'Apple, sans expliquer sa décision. Nokia indique mardi "attendre les détails complets de cette décision avant de décider de la suite à donner à cette (première) affaire". L'ITC, saisie une première fois par Nokia fin 2009, a le pouvoir d'interdire l'importation aux États-Unis de produits qui violeraient des brevets.

Le succès fulgurant de l'iPhone d'Apple a fortement nui à Nokia sur le créneau juteux du haut de gamme et des smartphones. Nokia avait lancé cette bataille juridique contre Apple en octobre 2009, qui s'est déjà traduite par des plaintes aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Libye: Kadhafi appelle à cesser les frappes, les rebelles reculent dans l'Est

AFP/LIBYAN TV/Archives

Capture d'image de la télévision libyenne montrant le colonel Mouammar Kadhafi, le 23 mars 2011 à Tripoli

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a exhorté mardi la coalition internationale à cesser les frappes contre ses forces qui bloquent l'avancée des rebelles à 60 km à l'est de Syrte, avant une réunion à Londres du groupe de contact sur la Libye.

Une quarantaine de pays et d'organisations régionales sont attendus mardi dans la capitale britannique pour la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye, chargé du "pilotage politique" de l'opération internationale dont le volet militaire est désormais sous commandement de l'Otan, et de la préparation de l'"après-Kadhafi".

"Stoppez votre offensive barbare et injuste contre la Libye", dit le dirigeant libyen dans un message publié par l'agence officielle Jana.

AFP

Le président Sarkozy en visioconférence, le 28 mars 2011, depuis l'Elysée avec David Cameron, Barack Obama et Angela Merkel

"Laissez la Libye aux Libyens, vous êtes en train de vous livrer à une opération d'extermination d'un peuple en sécurité et de détruire un pays en développement", a ajouté le dirigeant libyen.

Et de poursuivre : "Vous ne réalisez pas en Europe et aux Etats-unis que cette opération militaire barbare et maléfique ressemble aux campagnes de Hitler alors qu'il envahissait l'Europe et bombardait la Grande Bretagne".

Le régime du colonel Kadhafi est confronté depuis le 15 février à une révolte populaire. Une intervention de la coalition internationale, autorisée le 17 mars par le Conseil de sécurité de l'ONU pour protéger les civils de la répression et dont l'Otan prend le commandement, a débuté le 19 mars.

AFP

Des rebelles libyens, près de Ben Jawad, le 28 mars 2011

Les rebelles continuaient de reculer mardi sous le feu des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et se retrouvaient à plus d'une centaine de km à l'est de la ville de Syrte, dont ils veulent s'emparer, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les insurgés, qui avançaient victorieusement depuis dimanche, avaient été bloqués lundi soir a 60 km de Syrte par les forces du colonel Kadhafi.

Mardi matin, ils ont dû reculer face aux tirs nourris à l'arme lourde et au mortier des loyalistes, d'une quarantaine de km pour se retrouver dans la localité de Nofilia.

Puis les tirs à l'artillerie lourde des forces de Kadhafi ont provoqué une débandade à l'arrière du front, de plus en plus de rebelles s'enfuyant à bord de leurs pick-up.

AFP

Carte de Libye situant les villes contrôlées par les insurgés

Face à la puissance de feu des tirs à gros calibre et à longue portée de l'artillerie des loyalistes, les insurgés, seulement armés de kalachnikov et de lance-roquette, sont empêchés d'aller au contact pour renverser le cours de la bataille.

Plusieurs d'entre eux ont déclaré à l'AFP qu'ils attendaient les "tirs des avions de Sarkozy" pour reprendre l'avantage militaire et marcher sur Syrte.

Partis de leur bastion de Benghazi, dans l'Est, les insurgés se sont emparés ces dernières 48 heures de plusieurs localités et terminaux pétroliers grâce aux tirs de la coalition internationale qui ont considérablement affaibli les forces du colonel Kadhafi.

Mais il n'y a plus de tirs aériens de la coalition depuis 24 heures dans l'Est.

L'Angleterre n'est pas encore en fête

A un mois de la noce du prince William, le 29 avril, le puzzle du mariage le plus couru de l'année prend forme au gré des informations diffusées par le palais de Buckingham. Les Britanniques n'ont toutefois pas encore le coeur à la fête.

Depuis l'annonce du mariage, le palais distille les informations au compte-goutte. Il se garde de prêter le flanc aux critiques sur des dépenses inconsidérées en temps de crise.

Chaque semaine apporte ses "révélations". Il a été annoncé que le carrosse des jeunes mariés sera celui du mariage de Charles et Diana en 1981 et que les témoins seront le prince Harry et Philippa, la soeur de Kate.

Autres détails rendus publics: la composition de l'orchestre pour la cérémonie à l'abbaye de Westminster, ou l'ouverture d'une liste de mariage sous forme de dons à des organisations humanitaires. La robe de la mariée reste toutefois un mystère, suscitant les conjectures les plus folles dans les journaux.

Un certain détachement

Reste que les Britanniques, qui ont défilé en masse samedi contre l'austérité, semblent suivre ces préparatifs avec un certain détachement. Selon un sondage réalisé pour un mouvement anti-monarchique, 79% se disent "largement indifférents" à l'événement.

Ce mariage devrait toutefois capter au moins deux milliards de téléspectateurs dans le monde, d'après les estimations. "Il y a beaucoup d'effervescence à l'étranger, mais curieusement, c'est ici qu'il y a le moins de fièvre", confirme Robert Jobson, chroniqueur royal.

"En avril, il va y avoir de plus en plus d'informations qui vont sortir du palais et on va voir de plus en plus Kate et William. L'excitation va monter", prédit-il.

Retombées économiques

Les retombées économiques se chiffrent entre 570 et 680 millions d'euros (près de 800 millions de francs) d'après les experts. Mais le jour férié accordé pour l'occasion aura un coût élevé. Reste un gros point noir: des fauteurs de trouble pourraient gâcher la fête, redoute Scotland Yard.

(ats /

Les terrasses des cafés parisiens ne seront plus chauffées au gaz

(AFP)

Les terrasses des cafés parisiens ne seront plus chauffées au gaz

Les fumeurs parisiens ne se réchaufferont plus au gaz sur les terrasses des cafés: le Conseil de Paris a présenté lundi un nouveau règlement qui interdit notamment le chauffage au gaz, d'ici deux ans, et sonne le glas des espaces bâchés par du plastique.

Les fumeurs parisiens ne se réchaufferont plus au gaz sur les terrasses des cafés: le Conseil de Paris a présenté lundi un nouveau règlement qui interdit notamment le chauffage au gaz, d'ici deux ans, et sonne le glas des espaces bâchés par du plastique.

Depuis l'interdiction de fumer à l'intérieur des bars et des restaurants, Paris a en effet vu proliférer des chauffages sur ses terrasses.

Dans un souci environnemental, la mairie a décidé d'interdire ceux qui fonctionnent au gaz. Les chauffages électriques eux sont toujours autorisés, au grand dam des élus EELV.

Ceux-ci prônent d'étendre l'interdiction "à tous les équipements utilisant une source d'énergie non renouvelable", et proposent que soient plutôt distribuées des couvertures aux clients.

Le Conseil de Paris a adopté un voeu de l'exécutif instaurant "un groupe de travail" pour trouver "des solutions alternatives de fourniture d'énergie moins polluantes permettant l'usage des terrasses tout au long de l'année". Il rendra ses préconisations avant "fin 2011".

Le nouveau règlement --la dernière mouture remonte à 1990 -- sera applicable "dans les deux ans", a précisé à la presse lundi Lyne-Cohen Solal, adjointe au commerce et à l'artisanat. Huit mois de négociations ont abouti à "un point d'équilibre", a-t-elle estimé.

"Beaucoup de restaurants n'envisagent pas de les remplacer", a-t-elle aussi expliqué. Le Synhorcat, deuxième syndicat patronal dans l'hôtellerie et la restauration, s'est récemment plaint de ce nouveau règlement. Il est aussi prévu de taxer les chauffages électriques.

Dans un souci esthétique, le nouveau règlement interdit également les bâches extérieures en plastique souple, baptisés "rideaux de douche" par plusieurs élus, et autorise les terrasses fermées en zone piétonne.

Il prévoit que également de rendre obligatoire les cendriers, à la charge des restaurateurs et cafetiers.

"C'est le début de la fin des mégots qui jonchent les rues de Paris!"", s'est félicité François Dagnaud, chargé de la propreté et du traitement des déchets, qui déplore les 315 tonnes de mégots jetés à Paris, "le plus souvent sur la voie publique", a-t-il souligné.

A l'UMP, Patrick Trémège a qualifié ce règlement de "coup de fusil contre les restaurateurs".

Au total, la capitale compte 8.600 terrasses ouvertes et 3.500 terrasses fermées.

Côte d`Ivoire: l`ONU enquête sur des fuites de documents

AFP


Le
© Autre presse (Photo d`archive)
NEW YORK (Nations unies) - Les Nations unies enquêtent sur des fuites de documents qui auraient été transmis aux forces du président sortant Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire, ont indiqué des responsables de l`ONU lundi.
Selon le Wall Street Journal, la fuite de ces documents pourrait avoir
conduit à l`enlèvement de deux employés de l`ONU en février. Le quotidien a
également indiqué que ces documents contenaient des détails sur l`utilisation
d`hélicoptères par les forces de maintien de la paix de l`ONU.
"Il y a une enquête et c`est quelque chose que nous prenons au sérieux", a
expliqué le porte-parole de l`ONU Martin Nesirky.
M. Nesirky n`a pas confirmé que ces informations aient pu être transmises
au camp Gbagbo.
Mais un autre responsable de l`ONU, parlant sous couvert d`anonymat, a
expliqué que la fuite de ces documents était liée à l`enlèvement de deux
membres de l`ONU par des jeunes pro-Gbagbo à un barrage routier à Abidjan en
février.
Des numéros des plaques d`immatriculation de véhicules de l`ONU ont été
fournis aux forces de police de M. Gbagbo, selon le Wall Street Journal.
Le quotidien a ajouté que des employés locaux de l`ONU sont soupçonnés
d`avoir livré des détails sur trois hélicoptères d`attaque MI-24 des Nations
unies aux forces militaires loyales à M. Gbagbo.
M. Gbagbo refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, le président
internationalement reconnu comme le vainqueur des élections de novembre
dernier. Des centaines d`Ivoiriens ont été tués dans des combats.

Egypte: l'armée retarde le calendrier de retour à un pouvoir civil

LE CAIRE (AFP)

AFP

Un homme vote lors du référendum sur la révision de la Consititution égyptienne, le 19 mars 2011 à Mansura

L'armée égyptienne a annoncé lundi des élections législatives pour septembre suivies d'une présidentielle à une date non précisée, un calendrier encore flou qui allonge la période initialement prévue pour un retour à un pouvoir civil après la chute du président Moubarak.

"Les élections législatives se tiendront en septembre", a déclaré à la presse le général Mamdouh Chahine, membre du Conseil suprême des forces armées (CSFA), ajoutant que la date du scrutin présidentiel serait annoncée après cette échéance.

Peu après la chute de Hosni Moubarak le 11 février, l'armée avait annoncé son intention d'organiser des élections législatives et présidentielle dans un délai indicatif de six mois, soit mi-août, en vue de remettre le pouvoir à un pouvoir civil librement élu.

La presse égyptienne a évoqué quand à elle la possibilité que la présidentielle se tienne mi-2012. L'armée a toutefois déclaré dans un communiqué que cette échéance n'était pas exacte, sans en donner d'autre.

Le général Chahine a assuré que les forces armées feraient mardi ou mercredi une déclaration précisant les conditions de la transition.

Il a aussi déclaré que ces élections "ne se tiendraient pas sous l'état d'urgence", laissant entendre que ce dispositif très décrié maintenu tout au long de la présidence de M. Moubarak serait levé d'ici septembre.

AFP

Le général Mamdouh Chahine, du Conseil suprême des forces armées (D), et le porte-parole de l'armée Ismaïl Etman lors d'une conférence de presse le 28 mars 2011

Cette législation donne notamment des pouvoirs élargis à la police en matière d'arrestation et de détention et instaure des tribunaux d'exception.

Le général Chahine a également annoncé la promulgation d'une nouvelle loi sur les partis politiques, assouplissant des règles anciennes très contraignantes qui perennisaient la domination du Parti national démocrate de M. Moubarak.

Les partis confessionnels ne sont toujours pas autorisés, mais le mouvement des Frères musulmans pourrait contourner la difficulté en formant un parti sous une appellation différente, dont les statuts ne seraient pas sur une base religieuse.

Le CSFA, un collège de généraux dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, assure la direction du pays depuis la démission de M. Moubarak sous la pression de la rue, le gouvernement assurant pour sa part la gestion des affaires courantes.

L'Egypte a déjà organisé le 19 mars un référendum pour la révision de la Constitution, largement approuvée par 77% des votants.

Ce premier scrutin de l'ère post-Moubarak avait conforté les projets de l'armée pour une transition rapide, mais de nombreuses voix s'étaient élevées pour juger irréaliste le délai de six mois initialement envisagé pour établir une transition véritablement démocratique.

Des élections dans un délai trop court pourraient favoriser les Frères musulmans, la force la mieux organisée du pays, ainsi que les anciens du parti de M. Moubarak aux réseaux encore influents, redoutent certains commentateurs et hommes politiques.

AFP/archives

Hosni Moubarak le 9 février 2011 au Caire

Mais des élections trop éloignées ont aussi ravivé les craintes de voir les militaires s'éterniser au pouvoir, contrairement à leurs promesses.

Les dernières législatives se sont tenues en novembre et décembre 2010. Elles s'étaient traduites par une victoire écrasante du parti de M. Moubarak, mais les plus importants mouvements d'opposition s'en étaient retirés en dénonçant une fraude massive.

La Parlement a été dissous dans la foulée du départ de M. Moubarak et la Constitution est actuellement suspendue.

L'armée a par ailleurs assuré lundi que M. Moubarak et sa proche famille étaient en résidence surveillée en Egypte, démentant des rumeurs persistantes selon lesquelles le raïs déchu serait parti en Arabie saoudite pour un traitement anti-cancéreux.