28 mars, 2011

USA: un cobra égyptien très venimeux s'échappe du zoo du Bronx à New York

NEW YORK - Un cobra égyptien très dangereux s'est échappé vendredi dernier du zoo du Bronx au nord de New York, et était toujours activement recherché lundi, a annoncé le zoo dans un communiqué.

Le zoo du Bronx, le plus grand de la ville, a fermé sa "Maison des reptiles jusqu'à nouvel ordre", a précisé le site officiel du zoo.

Le serpent, une femelle, est encore tout jeune et ne mesure que 50 cm de long. Les cobras égyptiens adultes, à la tête en losange très caractéristique, peuvent atteindre jusqu'à 2,50m de longueur.

Vivant en Afrique du Nord et au Proche-Orient, ils sont particulièrement venimeux et provoquent des morts foudroyantes.

Les responsables du Bronx ont admis que l'animal allait être très difficile à attraper, et que la chasse pourrait durer des semaines.

"La difficulté vient du fait que le serpent est très jeune, encore très mince --il pèse 85 grammes--, et s'est sans doute caché quelque part dans la Maison des reptiles", a déclaré dans un communiqué le directeur du zoo du Bronx, Jim Breheny. "La chasse au serpent va durer plusieurs jours, voire des semaines", a-t-il ajouté.

Jim Breheny a expliqué que le reptile pouvait se cacher dans des centaines d'endroits du bâtiment, des tuyauteries aux moteurs en passant par d'autres installations mécaniques.

"Là, c'est lui qui mène le jeu. Pour nous c'est comme aller à la pêche: on jette l'hameçon à l'eau et on attend. Notre meilleure stratégie est la patience, il faut qu'il sorte de sa cachette".

Il s'est dit convaincu que le serpent n'arpente pas encore les rues de New York. "Selon notre connaissance de l'histoire naturelle et du comportement des serpents, nous savons qu'ils aiment les lieux clos et ne se sentent pas bien en plein air. Nous sommes sûrs qu'il est dans l'un des bâtiments du zoo", a assuré le zoo.

(©AFP

Britney Spears : Femme Fatale arrive dans les bacs aujourd'hui

femme fatale
Britney Spears : Femme Fatale arrive dans les bacs aujourd'hui Photo:DR

Cela fait plusieurs semaines que les fans de Britney Spears l'attendent et il est enfin dans les bacs ! Femme Fatale, le septième opus de la chanteuse, est déjà en écoute sur Internet et le résultat est pour le moins… surprenant !

Ce nouvel album devrait attirer les fans de la star et les premières critiques sont plutôt positives. Pour le magazine Rolling Stones, le disque est "peut-être le meilleur album de Britney, mais à coup sûr, le plus étrange". En effet, différents styles musicaux sont présents dont de l'électro et de la pop. La chanteuse a notamment travaillé avec Dr Luke et Max Martin, avec qui elle avait fait l'opus Circus.

Au total, seize chansons à découvrir dont Hold It Against Me et Till The World Ends.

Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire !

Sarkozy met en garde "ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de l'UMP"

AFP

Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo le 18 novembre 2010 à la sortie de l'Elysée
Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo le 18 novembre 2010 à la sortie de l'Elysée Lionel Bonaventure AFP/Archives

Nicolas Sarkozy a mis en garde lundi, au lendemain du second tour des cantonales, "ceux qui voudraient mettre en cause l'unité" de sa "famille" politique, visant implicitement les radicaux de Jean-Louis Borloo, selon des participants à une réunion des responsables UMP.

"Unité de la famille, humilité et résultats!", tel est le mort d'ordre lancé par le président à l'état-major de son parti réuni à l'Elysée, selon plusieurs cadres présents.

"Ceux qui mettent en cause la famille politique sont ceux qui ne se battent pas pour elle et ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de notre famille ne le feront pas avec notre complicité", a averti le chef de l'Etat.

Depuis le premier tour des cantonales, plusieurs ténors centristes ou gaullistes sociaux de la majorité ont dénoncé, en privé ou en public, "la droitisation de l'UMP", qui selon eux fait le lit du Front national.

Lors de cette réunion hebdomadaire autour de lui, Nicolas Sarkozy a regretté certaines critiques réitérées dimanche soir par les Radicaux ou son ancien ministre "gaulliste", Christian Estrosi, qui a évoqué un "échec" de l'UMP lié selon lui à "une question de ligne et de stratégie".

"C'est normal", a réagi le président, "il y a toujours des coups de pied de l'âne...".

L'ex patron des radicaux André Rossinot a lancé un ultimatum à l'UMP en lui donnant un mois "pour changer". Deux proches de Jean-Louis Borloo au Parti radical, le député Laurent Hénart et l'ex secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, ont estimé que l'échec des cantonales confortait la démarche de M. Borloo "de constituer une force politique nouvelle".

Le chef de l'Etat a souligné lundi que dans leurs fiefs, "notamment le Valenciennois (région de l'ex-ministre de l'Ecologie), les centristes n'ont pas fait mieux que les autres" face au parti frontiste.

Lors de cette réunion au sommet, le Premier ministre François Fillon a pour sa part estimé, selon des participants, qu'"on ne doit pas changer de cap".

"Il faut rester soi-même", a ajouté le chef de la majorité, en direction de ceux qui préconisent un changement de ligne et de stratégie pour 2012.

A l'appui sa démonstration, M. Fillon a cité l'exemple de l'Allemagne où le camp conservateur-libéral de la chancelière Angela Merkel a perdu une élection régionale cruciale dimanche au profit des Verts, malgré sa main tendue au front anti-nucléaire avant le scrutin et perçue comme un calcul électoral.

Dans une allusion à la polémique autour des débats organisés par l'UMP, notamment celui très controversé à droite, sur la laïcité, Nicolas Sarkozy a également lancé: "si le parti ne discutait pas, ne débattait pas, à quoi servirait-il?".

"Quel est son rôle? Débattre, proposer, soutenir. Le gouvernement, lui, doit agir", a ajouté M. Sarkozy.

"C'est très bien de débattre sur l'emploi et la justice sociale pour autant il ne faut pas abandonner le thème de la laïcité", a insisté le chef de l'Etat.

Fukushima: eau fortement radioactive à l'extérieur du réacteur 2

AFP/GROUND SELF-DEFENSE FORCES

Capture d'écran en date du 27 mars 2011du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima

De l'eau fortement radioactive a été découverte à l'extérieur du bâtiment abritant le réacteur 2 et sa turbine dans la centrale nucléaire de Fukushima, et pourrait avoir ruisselé jusqu'à la mer toute proche, a annoncé lundi un porte-parole de l'opérateur, Tokyo Electric Company (Tepco).

"Nous avons retrouvé de l'eau accumulée dans des puits de regard d'une tranchée souterraine débouchant à l'extérieur du bâtiment, avec un niveau de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure", a-t-il indiqué.

Ces puits sont situés à une soixantaine de mètres de l'océan Pacifique et l'eau contaminée pourrait avoir ruisselé jusqu'au rivage, a-t-il précisé.

"Nous sommes en train de vérifier si l'eau peut avoir été directement en contact avec la mer", a-t-il poursuivi.

Les tranchées "servent à accueillir des canalisations et des câbles électriques. Elles ressemblent à des tunnels", a expliqué le porte-parole de Tepco.

AFP/Tepco/JijiPress/Archives

Image fournie par Tepco via Jiji Press montrant la salle de contrôle du réacteur 2 de la centrale de Fukushima, le 25 mars 2011

Des ouvriers ont découvert vendredi une nappe d'eau d'un niveau de radioactivité identique dans le sous-sol de la salle des machines du réacteur 2, mais c'est la première fois que les ingénieurs de Tepco annoncent la présence de cette eau polluée à l'extérieur.

Le porte-parole de l'opérateur a ajouté que de l'eau contaminée avait également été trouvée derrière les bâtiments des réacteurs 1 et 3.

"Au niveau du réacteur 1, le taux a été mesuré à 0,4 millisievert par heure à la surface de l'eau, mais les ouvriers n'ont pas pu faire des relevés derrière le réacteur 3, en raison des décombres" causés par les explosions, a-t-il précisé.

Johnny Hallyday lance son nouvel album sur les Champs Elysées

AFP

Johnny Hallyday le 27 mars 2011 au balcon intérieur d'un magasin des Champs Elysée à Paris
Johnny Hallyday le 27 mars 2011 au balcon intérieur d'un magasin des Champs Elysée à Paris Thomas Sanson AFP

Johnny Hallyday a officiellement lancé son nouvel album "Jamais seul" dimanche peu avant minuit devant quelques centaines de fans dans un magasin des Champs-Elysées.

Le rockeur, en veste blanche et redingote noire, est apparu à un balcon intérieur du magasin surplombant les fans rassemblés au rez-de-chaussée.

"C'est un album qui me tient particulièrement à coeur, car c'est un retour aux racines du rock et du blues. C'est ce qui m'a donné envie de faire ce métier et me donne envie de continuer", a déclaré Johnny Hallyday. Le rockeur s'est éclipsé au bout de quelques minutes après avoir lancéau public qui l'acclamait : "On vous aime. N'oubliez jamais".

Le chanteur Matthieu Chédid, qui a réalisé l'album, et Laeticia Hallyday, en blond platine, étaient présents dans l'assistance.

"Très ému", Johnny s'est vu remettre par deux admirateurs tirés au sort un livre d'or, signé tout au long de l'après-midi par ses fans, avec des messages comme "Johnny, on t'aime. Continues (sic) de nous faire rêver" ou "On a tous quelque chose de Johnny".

"C'est une récompense de 50 ans. Pour moi, il y a Johnny et après il y a Dieu", a déclaré à la presse Chantal, une des fans tirées au sort qui avait fait le déplacement depuis Bordeaux.

"On a beaucoup, beaucoup de chance, il a failli nous quitter", a dit à l'AFP Michèle, pour qui Johnny est un "grand amour depuis vingt ans".

Certains fans, dont quelques sosies de la star, étaient arrivés dès 16H00. En attendant le rockeur, le public, majoritairement composé de quinquagénaires et de sexagénaires, scandait régulièrement "Johnny, Johnny", sous le regard curieux de quelques touristes venus acheter livres et CD dans le magasin. Les organisateurs avaient également distribué au public de faux tatouages similaires à celui -- une homme crucifié portant une guitare en bandoulière -- que le rockeur arbore sur la pochette de son dernier album.

Rihanna vient en aide au Japon

Rihanna vient en aide au Japon Photo:Starface

Le Japon, récemment touché par un tremblement de terre et un tsunami, continue de susciter le soutien des stars de la musique. Alors que Britney Spears, Justin Bieber et Katy Perry devraient prochainement participer à une chanson pour soutenir le pays, c'est au tour de Rihanna de chanter pour les victimes de cette catastrophe.

Selon des informations publiées sur le site de Perez Hilton, Universal Music s'apprête à lancer d'ici la fin de semaine une compilation qui sera disponible à la vente au profit de la Croix-Rouge japonaise. Bono devrait également participer à ce projet ainsi que Lady Gaga, qui pourrait poser sa voix sur le d

Lady Gaga lance un appel à ses fans Malaisiens

actustar.com
Lady Gaga lance un appel à ses fans Malaisiens Photo:Starface

Lady Gaga n'est pas du genre à se laisser faire lorsqu'il s'agit de sa musique. Alors que le dernier single de la chanteuse a été partiellement censuré par les radios malaisiennes en raison de ses paroles évoquant notamment l'homosexualité, la star a décidé de contre-attaquer en appelant au soutien de ces fans !

"Bien sûr, je ne suis pas d'accord avec ça, sinon je n'aurais pas spécifiquement mis ces mots dans une chanson sachant qu'elle passerait à la radio. Je dirais à tous les jeunes Malaisiens voulant que ces mots passent à la radio que c'est votre job et votre devoir en tant que jeunes de faire entendre vos voix. Vous devez faire tout votre possible si vous voulez vous libérer de votre société. Vous devez appeler, vous ne devez pas arrêter, vous devez protester, pacifiquement", a-t-elle déclaré dans une interview relayée par le blog de Perez Hilton.

Ce ne serait pas la première fois que Lady Gaga est confrontée à la censure. La jeune femme, aurait même récemment rencontré ce problème aux Etats-Unis. "Je ne peux vous dire combien de fois j'ai reçu des appels téléphoniques de chaînes de télévision me demandant de couper quelques scènes d'un clip".

Décidément !

Justin Bieber arrive en France : Hystérie(s) à prévoir !

francesoir.frustin Bieber donnera son premier concert en France mardi soir, à Paris-Bercy, soit dans quelques heures pour les fans.
Justin Bieber comblera-t-il ses fans dans quelques heures ?
Justin Bieber comblera-t-il ses fans dans quelques heures ? SIPA

Mesdemoiselles, Justin arrive en France ! Un événement car le chanteur canadien n'effectuera qu'un concert dans l'Hexagone. Mieux, pour les milliers de fans français, ce mardi soir aura lieu le premier véritable concert de Justin Bieber en France. Il a, en effet, déjà donné plusieurs show-case, mais n’avait jusqu’à maintenant pas encore fait de salles telles que le Zénith ou Bercy.

Des chants et des cris

Justin fait donc enfin une halte en France dans le cadre de sa tournée mondiale. En Europe, il est d'abord passé par l'Angleterre avant de prendre la direction de l’Allemagne puis des Pays-Bas et enfin… de la France ! N'a-t-il pas garder le meilleur pour la fin ? L'ado qui a avoué dernièrement être en couple avec la chanteuse et actrice Selena Gomez était donc ce week-end en Allemagne. Apparemment, il a pu manger au MacDonald tard le soir après son concert et a ainsi pu échapper à ses fans très très accros. Principalement composé de filles, son public a prouvé son attachement à la star.

Le jeune chanteur canadien a chanté, dansé, bref a tout donné sur scène pour ses fans qui étaient là par milliers… et qui ont chanté avec lui… mais qui ont aussi crié très très fort. Voici une vidéo de son concert donné le week-end dernier à Oberhausen, en Allemagne, pour faire patienter toutes les jeunes filles françaises qui ont leur billet et attendent mardi soir avec beaucoup d'impatience. Au vu des cris des autres, les prochaines heures risquent d'être très longues pour elles...

Justin Bieber arrive en France : Hystérie(s) à prévoir !

francesoir.frustin Bieber donnera son premier concert en France mardi soir, à Paris-Bercy, soit dans quelques heures pour les fans.
Justin Bieber comblera-t-il ses fans dans quelques heures ?
Justin Bieber comblera-t-il ses fans dans quelques heures ? SIPA

Mesdemoiselles, Justin arrive en France ! Un événement car le chanteur canadien n'effectuera qu'un concert dans l'Hexagone. Mieux, pour les milliers de fans français, ce mardi soir aura lieu le premier véritable concert de Justin Bieber en France. Il a, en effet, déjà donné plusieurs show-case, mais n’avait jusqu’à maintenant pas encore fait de salles telles que le Zénith ou Bercy.

Des chants et des cris

Justin fait donc enfin une halte en France dans le cadre de sa tournée mondiale. En Europe, il est d'abord passé par l'Angleterre avant de prendre la direction de l’Allemagne puis des Pays-Bas et enfin… de la France ! N'a-t-il pas garder le meilleur pour la fin ? L'ado qui a avoué dernièrement être en couple avec la chanteuse et actrice Selena Gomez était donc ce week-end en Allemagne. Apparemment, il a pu manger au MacDonald tard le soir après son concert et a ainsi pu échapper à ses fans très très accros. Principalement composé de filles, son public a prouvé son attachement à la star.

Le jeune chanteur canadien a chanté, dansé, bref a tout donné sur scène pour ses fans qui étaient là par milliers… et qui ont chanté avec lui… mais qui ont aussi crié très très fort. Voici une vidéo de son concert donné le week-end dernier à Oberhausen, en Allemagne, pour faire patienter toutes les jeunes filles françaises qui ont leur billet et attendent mardi soir avec beaucoup d'impatience. Au vu des cris des autres, les prochaines heures risquent d'être très longues pour elles...

Nicolas Sarkozy en pleine crise d'autorité, par Gérard Courtois

lemonde.frFrançois Hollande a perdu quelques kilos superflus et troqué son espièglerie familière contre la gravité qui sied à un candidat putatif à l'élection présidentielle. Mais il n'a rien perdu de son œil politique et de son sens de la formule. Celle-ci, par exemple, pour qualifier les palinodies au sommet de l'Etat au lendemain du premier tour des cantonales : "Une crise d'autorité".

L'essentiel est dit, effectivement. Semaine après semaine, presque jour après jour, le président de la République ne semble plus en mesure d'exercer toute l'autorité qui devrait être la sienne. L'on peine parfois à y croire, tant Nicolas Sarkozy s'était imposé, en 2007, comme le chef incontesté de son camp. C'est pourtant la réalité, dont les cantonales sont le révélateur impitoyable.

Le chef de l'Etat a d'abord perdu sa souveraineté absolue sur le gouvernement. En novembre 2010, déjà, il avait tant tardé à remanier son équipe, tant hésité à en changer le capitaine, qu'il avait fini par se voir, peu ou prou, imposer par "sa" majorité parlementaire le maintien de François Fillon à Matignon. Au regard des institutions de la Ve République, c'était une singulière innovation, autant qu'un signe de faiblesse.

"21 AVRIL À L'ENVERS"

L'entre-deux-tours des cantonales a accentué le trait. M. Sarkozy avait clairement fixé la stratégie, le 10 mars, avec l'équipe dirigeante de l'UMP. "Aucune alliance n'est possible avec le Front national", avait-il martelé; mais, face au Front national, il avait exclu tout désistement d'un membre de la majorité au profit d'un candidat de gauche. Dès les résultats du 20 mars connus et la menace du FN confirmée, la consigne – pourtant réitérée – a volé en éclats. Pas à l'initiative de quelque sous-secrétaire d'Etat en quête d'un quart d'heure de célébrité. Mais tout simplement du premier ministre, qui a appelé le 21 mars, en cas de duel entre le Parti socialiste et le Front national, à "voter contre le FN".

Les contorsions qui ont suivi pour rabibocher l'Elysée et Matignon n'ont trompé personne : François Fillon n'assume pas pleinement le coup de barre à droite donné par le président de la République depuis l'été 2010. Il redoute que cette attitude provoque l'effet inverse de l'effet voulu: en clair, un "21 avril à l'envers", qui verrait le candidat de la droite éliminé au soir du premier tour de l'élection présidentielle. Le moins qu'on puisse dire est que cela ne témoigne pas d'une confiance à toute épreuve dans la capacité du président à se faire réélire en 2012.

Il n'est pas seul. De manière plus ou moins explicite, plusieurs ministres, et non des moindres, se sont également démarqués du présidenten appelant à faire barrage au FN : Alain Juppé, Roselyne Bachelot, François Baroin, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez. Au point d'obliger le chef de l'Etat, au conseil des ministres qui a suivi, à un rappel à l'ordre pincé sur la nécessité de jouer "collectif". Qu'une telle mise en garde soit nécessaire en dit long.

Ce qui est vrai du gouvernement ne l'est pas moins de la majorité parlementaire. Menée à la baguette depuis quatre ans, elle a fini par se lasser et par ruer dans les brancards. Nicolas Sarkozy en a fait les frais début mars. La droite modérée – notamment les centristes, qui avaient, pour une fois, surmonté leurs querelles picrocholines – a obligé le gouvernement à renoncer à légiférer sur la déchéance de la nationalité, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration. Déjà rejetée par la majorité sénatoriale, cette disposition était pourtant l'une des mesures phares du discours du chef de l'Etat à Grenoble, en juillet2010.

Une rébellion similaire est désormais prévisible, en avril, si Nicolas Sarkozy s'entête à vouloir supprimer complètement l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Cette fronde-là a démarré il y a un an, après la lourde défaite de la majorité aux élections régionales. Plusieurs caciques de l'UMP avaient réclamé la suspension du "bouclier fiscal", instauré en juillet 2007, et qui, la crise aidant, apparaît comme un cadeau difficilement défendable fait aux contribuables les plus fortunés.

Le chef de l'Etat avait, alors, catégoriquement refusé, avant d'admettre, fin 2010, qu'il n'avait guère le choix. Mais, pour masquer son renoncement à une des mesures emblématiques du début de son quinquennat, il avait annoncé une réforme plus large de la fiscalité du patrimoine, et notamment la suppression de l'ISF, plutôt que son simple toilettage. Depuis, bien des responsables de la majorité ont expliqué qu'une telle mesure serait budgétairement impraticable et politiquement risquée. Voilà le président prévenu: s'il s'obstine, la majorité ne le suivra pas.

L'UMP, "UNION DE FAÇADE"

C'est enfin la droite elle-même sur laquelle Nicolas Sarkozy a perdu son ascendant. Pour l'emporter en 2007, il avait brillamment réussi à rassembler derrière lui toutes les familles de son camp, ou presque : les néogaullistes et une bonne partie des centristes, les bonapartistes et les orléanistes, les libéraux et les populistes, à quoi il avait ajouté, à l'été 2009, les souverainistes de Philippe de Villiers et les "chasseurs", toujours bons à enrôler.

Le style du président et son perpétuel activisme, la crise économique, l'usure du pouvoir, les revers électoraux des deux dernières années: tout a contribué à mettre à bas ce bel échafaudage. Et à placer désormais Nicolas Sarkozy devant un redoutable dilemme : s'il penche trop à droite, il s'aliène les modérés que rêve de fédérer Jean-Louis Borloo ; s'il veut ménager le centre, c'est Marine Le Pen qui menace de rafler de gros bataillons de l'électorat populaire.

L'UMP elle-même porte de plus en plus mal son nom : l'union est chaque jour un peu plus de façade ; le mouvement est paralysé; quant au qualificatif de populaire, les cantonales ont démontré cruellement sa fragilité. Sur un socle aussi branlant, le temps commence à manquer pour espérer restaurer une autorité de plus en plus contestée.

Gérard Courtois Article paru dans l'édition du 29.03.11

Afghanistan: 24 morts dans un attentat suicide dans le sud-est

SHARAN (Afghanistan) (AFP)

AFP

Un soldat américain en patrouille à Garmser, dans la province du Helmand, le 13 mars 2011 en Afghanistan

Vingt-quatre personnes ont été tuées et 59 blessées dimanche soir dans un attentat suicide au camion piégé revendiqué par les talibans contre une société de construction dans le sud-est de l'Afghanistan, selon les autorités provinciales.

Dimanche "à environ 20H20 (16H20 GMT), un camion rempli d'explosif est entré dans le complexe (abritant l'entreprise) et a explosé", indique un communiqué du gouvernorat de la province de Paktika, où a eu lieu l'attentat.

"Selon nos informations, 24 personnes ont été tuées et 59 blessées", tous des employés de l'entreprise, poursuit le texte.

Le ministère afghan de l'Intérieur a de son côté indiqué que trois kamikazes avaient abattu le garde en faction à l'entrée du complexe, avant d'y pénétrer avec leur camion piégé.

L'attentat s'est produit dans le district de Barmal, frontalier du Pakistan, selon les autorités provinciales.

AFP

Carte de localisation de l'attentat suicide dans la province de Paktika

Les talibans ont revendiqué l'attentat auprès de l'AFP par l'intermédiaire d'un de leurs porte-parole, Zabihullah Mujahid, qui a affirmé que l'attaque avait visé une base militaire abritant des soldats américains et afghans.

Le président afghan Hamid Karzaï a "fermement condamné l'attaque terroriste (...) oeuvre des ennemis de l'Afghanistan qui s'opposent à son développement".

La province de Paktika, comme celles voisines de Paktia et de Khost, est l'un des bastions du réseau Haqqani, l'un des principaux mouvements de la rébellion talibane. Egalement implanté de l'autre côté de la frontière pakistanaise, il est impliqué dans de nombreuses et sanglantes attaques en Afghanistan. Ces provinces sont frontalières des zones tribales pakistanaises, considérées comme une des principales bases arrières des talibans afghans.

De nombreux civils ont été tués depuis le début de l'année dans la province de Paktika, surtout par des bombes artisanales placées sur le bord des routes.

Le 6 mars, douze civils, cinq enfants, deux femmes et cinq hommes, y avaient été tués par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule. Le 19 janvier, treize passagers d'un triporteur, dont des femmes et des enfants, avaient péri de la même façon.

Le 28 novembre, 13 personnes avaient été tuées dans un double attentat suicide dans un quartier général de la police de Sharan, la capitale provinciale.

Les bombes artisanales et les attentats suicide sont les armes favorites des insurgés afghans qui combattent le gouvernement de Kaboul et les 132.000 soldats étrangers déployés pour le soutenir, depuis que les talibans ont été chassés du pouvoir par une coalition internationale fin 2001.

Par ailleurs, cinq personnes ont été tuées et deux blessées dimanche dans la province de Khost lorsque leur véhicule a été mitraillé par des hommes non identifiés, selon un responsable local de la police, Shir Ahmad Kuchi.

Il n'a pu précisé s'ils avaient été la cible d'insurgés talibans ou "d'ennemis personnels". Selon un chef tribal, Ramazan Kuchi, les victimes sont toutes membres d'une même famille.

Le président afghan Hamid Karzaï a lancé officiellement le 22 mars la première phase du processus dit "de transition" en Afghanistan, dans le cadre duquel les forces internationales vont progressivement transmettre la responsabilité de la sécurité dans le pays aux forces afghanes.

L'Otan entend achever ce processus d'ici fin 2014.

Seules des provinces et des villes relativement sûres ou proches de bases de l'Otan sont concernées par cette première phase.

Obama to Deliver National Address on Libya

U.S. President Barack Obama will address the American people Monday on the situation in Libya, as some in Congress say U.S. actions there and their objectives are still unclear.

The Obama administration has defended its decision to intervene militarily in Libya and help enforce a United Nations-authorized no-fly zone.

U.S. Defense Secretary Robert Gates said Sunday that that while Libya is not a “vital interest” of the United States, it is part of a region that is a vital interest. Secretary of State Hillary Clinton said the North African country is a vital national interest for Britain, France, Italy and other NATO allies, as well as for Arab partners of the U.S.

Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Monday that the coalition attacks on forces loyal to Libyan leader Moammar Gadhafi are not sanctioned by the U.N. Security Council resolution that authorized the use of “all necessary measures” to protect civilians in Libya. Lavrov called the international actions intervention in a civil war. Russia abstained from the vote on the resolution.

Also Monday, Qatar's state news agency quoted a foreign ministry official as saying the country has recognized Libya's rebel council as the sole legitimate representative of the Libyan people. Qatar is the first Arab nation to officially recognize the Libyan opposition and was also the first Arab country to join the mission enforcing the no-fly zone.

Clinton and Gates told a U.S. television show Sunday that while the Libyan opposition may not have a well-organized fighting force, it is getting help from Libyan military members who have given up on Mr. Gadhafi.

Gates said Mr. Gadhafi's military may start to see that it is in a no-win situation. He also said that there is no proof so far that the United States is responsible for civilian casualties in Libya.

Gates said intelligence reports say Mr. Gadhafi is placing bodies of people he killed at sites of U.S. attacks and blaming the deaths on American bombs.

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Dans le plus grand secret: Le prince William enterre sa vie de garçon

Le prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, a enterré sa vie de garçon dans le plus grand secret, ont indiqué lundi les services royaux.

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William et Kate se marieront à fin avril. (photo: Keystone/AP)

«L'enterrement de vie de garçon du prince William a eu lieu», a déclaré à l'AFP une porte-parole de Clarence House, résidence officielle du prince William à Londres. «Nous ne dirons pas où et quand», a ajouté la porte-parole, sans plus de commentaires.

Selon le Daily Telegraph, la soirée s'est déroulée le week-end dernier dans la propriété privée d'un ami à l'extérieur de Londres. Elle n'a regroupé qu'une vingtaine de proches du prince, la plupart des amis d'enfance, dont Thomas van Straubenzee, avec qui il était à l'école primaire.

«Je suis vraiment désolé mais je dois garder le secret. J'espère que vous comprenez», a-t-il déclaré au Telegraph.

Le prince Harry, frère cadet de William, avait initialement organisé un week-end d'activités nautiques, passion de William, dans le Devon (sud-ouest) mais le projet a été annulé après des fuites dans la presse. Des journalistes avaient commencé à se masser le long du fleuve Exe, dans le Devon, dans l'espoir d'y apercevoir le prince.

Le prince William doit épouser le 29 avril prochain à l'abbaye de Westminster sa petite amie de longue date, Kate Middleton.

(afp)


Syrie: le Parlement invite le président Assad à venir détailler ses réformes

DAMAS (AFP)

AFP

Des partisans du président syrien Bachar al-Assad dans les rue de Damas, le 26 mars 2011

Le Parlement syrien a demandé au président Bachar al-Assad de venir expliquer les mesures de démocratisation promises et a observé un minute de silence à la mémoire des victimes tombées lors des manifestations de ces derniers jours, a déclaré lundi un député à l'AFP.

"Lors d'une séance dimanche soir, les députés ont demandé des éclaircissements concernant les mesures annoncées par les autorités et ont souhaité que le président vienne au Parlement pour les expliquer", a indiqué à lundi l'AFP le député Mohammad Habache.

Par ailleurs, les députés ont observé une minute de silence en début de séance "en témoignage de respect aux martyrs tombés, et aux protestations et revendications populaires".

Selon les organisations des droits de l'Homme, environ 130 personnes ont été tuées notamment à Deraa, dans le sud du pays et l'épicentre de la révolte contre le régime autoritaire de Bachar al Assad.

AFP/Archives

Des manifestants anti-gouvernementaux, à Deraa le 23 mars 2011 en Syrie

A Lattaquié (sur le littoral nord-ouest), 15 personnes ont été tuées depuis vendredi et 150 blessées, selon un bilan officiel.

M. Habache a évoqué l'existence d'un "complot confessionnel visant à diviser le peuple syrien et susciter des dissensions".

Au Parlement, "les députés rejettent ce complot confessionnel contre la Syrie", dit-il.

Le président Assad s'adressera "très bientôt" à son peuple, alors que le pays est secoué par une contestation sans précédent depuis son accession au pouvoir en 2000, a affirmé dimanche à l'AFP Boussaïna Chaabane, conseillère du chef de l'Etat.

Les autorités syriennes avaient indiqué jeudi envisager l'annulation de l'état d'urgence instauré en 1963, et promis des mesures anti-corruption

Libye : la coalition a bombardé la ville de Sebha

Ben Jawad (Libye), dimanche. Appuyés par les frappes aériennes alliées, les rebelles ont reconquis ce week end plusieurs villes côtières à l'ouest de Benghazi.

Ben Jawad (Libye), dimanche. Appuyés par les frappes aériennes alliées, les rebelles ont reconquis ce week end plusieurs villes côtières à l'ouest de Benghazi. | AFP / Aris Messinis Sur une route côtière abandonnée par les troupes de Kadhafi, les insurgés venus de l'est ont entrepris de reconquérir les positions perdues. Alors que les frappes aériennes des alliés occidentaux leur ont libéré la voie, ils ont repris ce week end les villes d'Ajbabiya à Ras Lanouf, fonçant vers Syrte, la ville natale du leader libyen.12h40. Le secrétaire général de l'Otan à Londres. Le secrétaire général de l'Otan participera mardi à la réunion du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, annonce lundi l'Alliance atlantique. Une réunion destinée à démontrer que les pays membres assument la totalité de l'opération militaire en Libye dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 pays ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avaient confirmé dimanche leur participation, de même que le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping.


12h30. La Turquie va gérer l'aéroport de Benghazi.
La Turquie prévoit de se charger de la gestion de l'aéroport de Benghazi, aux mains des insurgés, pour faciliter le transport de l'aide humanitaire, indique le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. «Un accord a été conclu avec les autorités locales», souligne-t-il à l'aéroport d'Ankara, avant de partir pour une visite de travail en Irak. Il n'a pas précisé quand la Turquie se chargerait de cette mission.

12h15. Des quartiers de Sebha bombardés.
La coalition internationale a bombardé lundi à l'aube des quartiers résidentiels de la ville de Sebha, à 750 km au sud de Tripoli, fief de la tribu des Kadhadfa dont fait partie le colonel Kadhafi, selon l'agence officielle jana. Selon un témoin joint par l'AFP, la ville a été violemment bombardée à partir de 4 heures locales (2 heures GMT, soit 3 heures en France) et plusieurs habitants ont dû abandonner leurs maisons pour se réfugier ailleurs. Plusieurs sites militaires sont situés dans cette ville, base arrière du régime, où se trouvent les tribus armées les plus fidèles, jusqu'ici, à Kadhafi.

12h07. Moscou dénonce le soutien militaire occidental.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, estime que le soutien militaire apporté par la coalition occidentale aux insurgés est une «ingérence» dans les affaires intérieures de la Libye. La Russie n'a pas usé de son droit de veto en s'abstenant lors du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant le recours à la force en Libye pour protéger la population civile.

11h30. La Turquie offre sa médiation. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, offre sa médiation entre le colonel Kadhafi et la rébellion afin d'éviter que le pays ne se transforme en un «nouvel Irak ou Afghanistan». Le Premier ministre indique avoir parlé au leader libyen depuis le déclenchement des frappes aériennes internationales. Le ministre turc des Affaires étrangères maintient des contacts avec la rébellion installée à Benghazi.

11 heures. Le Qatar reconnaît le Conseil national de transition (CNT), organe de la rébellion contre le régime de Kadhafi, devenant ainsi le deuxième état après la France à reconnaître ce Conseil.

10h30. Shamsi Abdul Molah, porte-parole du CNT, déclare à Al Jazeera que les forces d'opposition sont entrées dans Syrte à 1H30 la nuit dernière (heure locale) «Ils ont trouvé une ville non armée. Ils n'ont pas rencontré de résistance», raconte Sue Turton, correspondante de la chaîne à Benghazi. Al Jazeera n'est pas en mesure de confirmer l'information, d'autant que selon un témoin interrogé par l'agence Reuters à Syrte, la ville reste sous le contrôle du gouvernement.

10h05. Informations contradictoires sur l'avancée des insurgés. Selon la chaîne Al-Jazeera, les rebelles affirment avoir conquis Syrte et poussent maintenant vers la capitale, Tripoli. En revanche, selon un reporter de l'AFP, leur avancée a été stoppée par les forces de Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, à 140 km de Syrte.

10h03. Treize blessés libyens ont été transportés de Benghazi vers la Turquie lundi pour y être soignés. Ils nécessitent pour la plupart une intervention chirurgicale orthopédique et seront traitées dans un hôpital d'Istanbul, pris en charge par l'ONG turque IHH (Fondation d'assistance humanitaire). Par ailleurs, un ferry turc avec à son bord une équipe médicale est parti dimanche pour Misrata afin d'embarquer d'autres blessés. Au total, 50 Libyens seront soignés en Turquie.

9h50. L'insurrection cherche à construire l'avenir.
L'opposition libyenne cherche à traduire son avancée militaire sur le plan politique, et à construire un gouvernement parallèle pour préparer l'après-Kadhafi, alors que les combats font toujours rage dans le pays. La voix officielle de l'opposition Libyenne reste le Conseil national de transition provisoire (CNTP) dont le dirigeantl est Moustapha Abdeljalil, l'ancien ministre de la Justice, qui vit caché, en raison des menaces. Le numéro deux et porte-parole est Aboul Hafez Ghoqa. Le Conseil chapeaute une série de comités chargés d'assurer la gestion au quotidien des villes tenues par les rebelles.

9 heures. Retour au calme à Syrte après de puissantes explosions matinales. Le calme régnait à Syrte plus d'une heure après une série d'explosions qui ont secoué la ville natale du dirigeant libyen . Les rues étaient désertes, il n'y a au aucun survol d'avions, et il n a pas été possible de savoir si les attaques aériennes de dimanche soir et lundi matin ont fait des dégâts.
8h30. La ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est tombée aux mains des insurgés, a affirmé aux premières heures de lundi un porte-parole de l'insurrection. Ville d'environ 135 000 habitants, Syrte se trouve à mi-chemin entre Benghazi et la capitale, Tripoli, le plus important fief des forces kadhafistes. Aucune confirmation indépendante de l'annonce des insurgés n'a pu être obtenue pour l'instant. Le régime libyen n'a, pour l'heure, pas démenti la chute de ce bastion.

8h03. Le calme règne à Syrte plus d'une heure après la série de fortes explosions qui ont secoué la ville. Les rues sont désertes, il n'y a aucun signe de la présence des rebelles.

6h42. Neuf puissantes explosions ont secoué, entre 04H20 GMT et 04H35 GMT (5h20 et 5h35 en France) la ville de Syrte, survolée par des avions. La veille, déjà, des raids aériens avaient visé Syrte. Le reporter de l'AFP présent à Syrte et témoin des explosions fait partie d'un groupe de journalistes invités la veille par le régime libyen à se rendre sur place. Des hommes armés, en tenue militaire et parfois en civil, circulaient dimanche soir dans la ville à bord de dizaines de pick-up, arborant des photos du colonel Kadhafi, certains tirant en l'air.

5h. Les cours du pétrole sont de nouveau en hausse dans les échanges électroniques en Asie, toujours soutenus par la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Selon les insurgés libyens, les champs pétroliers des régions qu'ils contrôlent produisent actuellement 100.000 à 130.000 barils par jour. L'opposition libyenne a délégué au Qatar la commercialisation du pétrole et projette d'exporter d'ici «moins d'une semaine», selon un porte-parole, Ali Tarhoni.

LeParisien.fr

Ouest ivoirien: les forces pro-Ouattara ont attaqué Duékoué

AFP


Crise
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Photo: le commandant Losseni (G) et ses éléments sur le front Ouest
ABIDJAN - Les forces soutenant le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont attaqué lundi Duékoué, carrefour stratégique de l`Ouest de la Côte d`Ivoire tenu par l`armée fidèle au président sortant Laurent Gbagbo, ont déclaré les deux camps.
"Nous avons engagé les hostilités pour sécuriser le Grand Ouest, en
particulier Duékoué et Guiglo, où des miliciens sèment la terreur", a indiqué
à l`AFP le porte-parole militaire des Forces républicaines (pro-Ouattara),
Seydou Ouattara.
Les Forces républicaines regroupent essentiellement des ex-rebelles des
Forces nouvelles, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d`Etat
manqué de 2002.
"On a encerclé Duékoué et il est possible que les deux villes, Duékoué et
Guiglo, tombent aujourd`hui (lundi)", a affirmé le porte-parole depuis Bouaké
(centre), fief des Forces républicaines.
"Nos positions ont été attaquées par des rebelles dès 05H00 (locales et
GMT) sur la base située à l`entrée ouest de Duékoué", a confirmé à l`AFP un
militaire des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles au président
sortant.
"Les tirs venaient de partout, on avait l`impression d`avoir été encerclés.
Nous avons réussi un repli tactique (depuis la base située à l`entrée ouest de
Duékoué). Mais nous comptons deux morts, dont le chef de compagnie, et trois
blessés", a-t-il indiqué.
"Jusqu`à présent, les tirs continuent d`être entendus dans la ville", selon
lui.
Duékoué est située à une quarantaine de kilomètres au sud de l`ex-ligne de
front divisant le pays depuis 2002 en un nord FN et un sud resté sous le
contrôle du camp Gbagbo.
Il s`agit d`un important carrefour de l`Ouest ivoirien: les routes de
l`ouest mènent au Liberia, celles du nord à la Guinée, celle de l`est à la
capitale politique Yamoussoukro et celle du sud au port de San Pedro, par où
transite le cacao, dont la Côte d`Ivoire est le premier exportateur mondial.
Progressant depuis la zone frontalière du Liberia, les combattants
pro-Ouattara ont pris cinq localités depuis fin février dans l`Ouest, où les
combats provoquent d`importants déplacements de population.
Plus de 90.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia depuis le début de la
crise, dont plus de la moitié depuis fin février.
Les violences depuis le début de la crise née du scrutin présidentiel
contesté du 28 novembre ont déjà fait 462 morts, essentiellement des civils,
selon l`ONU. La détérioration rapide de la situation fait craindre que le pays
bascule dans la guerre civile.


Italie: Silvio Berlusconi pour la première fois depuis 8 ans devant un tribunal

MILAN (Italie) (AFP)

AFP

Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, à sa sortie du tribunal, le 28 mars 2011 à Milan

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, décrié pour l'adoption de lois lui permettant d'échapper à ses ennuis judiciaires, s'est présenté pour la première fois depuis huit ans devant un tribunal, lundi à Milan (nord), pour une audience sans grand enjeu.

Après cette audience dite "préliminaire" qui sera suivie d'une autre lundi, il a quitté en voiture le palais de justice avec son escorte. Mais il s'en est extrait en apercevant une centaine de ses partisans qui le saluaient aux cris de "Silvio, Silvio" et "hip hip hourra".

"Tout s'est bien passé, je me prépare pour le 4 avril, j'irai à la prochaine audience", leur a-t-il lancé, perché sur le marche-pied de sa voiture.

En revanche, à propos du procès Rubygate où il affronte des accusations graves de recours à la prostitution de mineure et abus de pouvoir qui doit débuter le 6 avril, il a seulement lâché une phrase: "c'est un autre procès".

L'audience de lundi était la première d'une série organisées pour décider si M. Berlusconi doit être jugé pour fraude fiscale et abus de confiance concernant la surfacturation présumée de droits télévisés achetés par Mediatrade-RTI, une société de son empire, à des majors américaines.

Selon des participants, M. Berlusconi n'a fait aucune déclaration devant le juge des audiences préliminaires, mais a serré la main des deux procureurs dont l'un, Fabio De Pasquale, avait fait l'objet d'attaques publiques de sa part.

Les militants de son parti, Peuple de la Liberté (PDL) s'étaient regroupés devant le tribunal derrière des banderoles clamant: "la politique dans les urnes pas dans les tribunaux" ou "Silvio tu dois résister, résister, résister".

"Nous sommes venus soutenir notre président du Conseil contre les attaques judiciaires d'une partie politisée de la magistrature", a indiqué à l'AFP Giovanni Esposito, un commerçant et militant PDL de 46 ans.

Quelques militants de l'opposition surtout du parti Italie des valeurs (IDV) dirigé par la bête noire de M. Berlusconi, l'ex-juge anticorruption Antonio Di Pietro leur faisaient face. Luca Ragone, un étudiant de 28 ans, élu IDV à Milan, a douté de la volonté de M. Berlusconi de se rendre à toutes les audiences judiciaires le concernant.

Selon lui, M. Berlusconi risque de venir aux audiences préliminaires "car ce n'est pas un procès" et pourrait ignorer les convocations pour le Rubygate ou les affaires Mills (corruption de témoins) et Mediaset (fraude fiscale), où "il est vraiment jugé".

La dernière fois que Berlusconi s'était présenté devant la justice remontait à juin 2003 dans le procès SME (vente manquée de ce groupe agro-alimentaire à l'industriel Carlo De Benedetti) pour lequel il fut acquitté quatre ans plus tard.

Avant d'aller au tribunal, le chef du gouvernement a dénoncé, dans un appel à une chaîne privée lui appartenant, Canale Cinque, des "accusations ridicules et infondées" dans l'affaire Mediatrade.

"Dans Mediaset (maison-mère de Mediatrade), je ne me suis jamais occupé de l'achat de droits de retransmission. Depuis que je suis entré en politique en 1994, je me suis éloigné des entreprises que j'ai créées", a-t-il argué.

Il s'en est pris aussi à la gauche, en affirmant qu'en "Italie, le communisme n'a jamais changé: il y a encore des gens qui utilisent le code pénal comme instrument de lutte idéologique".

Les poursuites et procès contre M. Berlusconi suspendus ces trois dernières années à la faveur de plusieurs lois adoptées par son gouvernement ont repris depuis la levée partielle de son immunité judiciaire à la mi-janvier.

Silvio Berlusconi a été condamné dans le passé à un total de 6 ans et 5 mois de prison ferme pour corruption, faux en bilan et financement illicite d'un parti politique. Mais il a ensuite été acquitté ou a bénéficié de prescriptions.

EN DIRECT. Cantonales : le PS conforté, le FN s'installe

Le Parisien.fr et les éditions régionales du Parisien


| AFP PHOTO MARTIN BUREAU
Le second tour des élections cantonales a confirmé dimanche les tendances du premier tour : forte abstention, victoire du PS et poussée du Front national, conforté désormais comme la troisième force politique en France.

Suivez en direct ce dimanche sur leparisien.fr le second tour des élections cantonales.23h55. Voici la nouvelle répartition des voix communiquée par le ministère de l'Intérieur : PS (35,75%), UMP (20,24%), Front National (11,73%), Divers droite (9,44%), Parti commmuniste (4,88%), Europe Ecologie Les Verts (2,77%).

23h15. Claude Guéant
remarque «la stabilité des équilibres politiques». Selon le ministre de l'Intérieur, «seuls 386 sur les 2 026» changent de couleur politique.

23h12. Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, et grand favori de la gauche dans un nouveau sondage ce dimanche, a téléphoné à la première secrétaire du PS, , «pour savoir où on en était», a dit cette dernière à quelques journalistes dans son bureau rue de Solférino. «Il était content», bien que la gauche ait perdu le Val d'Oise, son département d'attache.

23h09. «Il est du devoir de la majorité d'entendre le vote protestataire qui s'est porté sur les candidats du Front national», estime Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille ajoutant qu'il n'y avait pas d'élu du Front national dans les cantons de sa commune.

23h05.
savoure sa victoire dans les Hauts-de-Seine : «Il faut toujours faire attention à ce que disent les citoyens», explique l'ancien ministre de la relance avec Jean Sarkozy à sa droite. «Isabelle Balkany a travaillé avec intelligence pour le département», ajoute l'élu en référence à la défaite d'Isabelle Balkany, «et quels que soient les différends que j'ai pu avoir avec elle, je veux lui rendre hommage. »

Les résultats des personnalités canton par canton




23h04. Le siège de l'UMP, rue de la Boétie est déserté par les militants. Tout comme d'ailleurs celui du PS rue de Solférino.

23h02. «L'UMP a ce soir subi un échec. Je le dis avec tristesse, comme tous les militants. La direction nationale de notre parti n'a pas réussi à inverser la tendance», affirme Christian Estrosi. Selon l'ancien ministre, «dans la défaite, le déni serait la pire des attitudes. Cette défaite n'est pas une question de détails ou de réglage. Elle pose une question de ligne et de stratégie.»

22h52. David Assouline (PS)
semble prêt à lancer les paris pour les sénatoriales de septembre. «Le Sénat n'a jamais été à gauche sous la Ve République» argue le sénateur de Paris.

22h45. «En termes de voix, nous faisons le double de l'UMP», affirme le porte-parole du PS Benoît Hamon.

22h3O. L'ancien ministre de la Justice Dominique Perben (UMP) est battu dans le canton de Lyon VI (Rhône).

22h25.
«La campagne pour l'élection présidentielle commence demain», concède l'UMP Thierry Mariani sur le plateau d'i-Télé.

22h17.
Dans un communiqué envoyé il y a quelques minutes, Isabelle Balkany prend acte de sa défaite sur le canton de Levallois-Sud et dénonce «une alliance contre nature de la gauche et de l’extrême droite au profit de (son) adversaire», le divers-droite Arnaud de Courson.

22h10. Le Val d'Oise bascule à droite
, selon des responsables UMP et PS. Le département, fief symbolique de Dominique Strauss-Kahn, avait été emporté par la gauche en mars 2008. «Notre département va devenir le laboratoire de la régression sociale», tance le président (PS) battu Didier Arnal dans un communiqué.

«Ce soir, tout commence, car c'est bientôt 2012, a estimé Martine Aubry. Les Français ont «ouvert la voie du changement». Avec 36,2% des voix, le Parti socialiste voit dans le résultat du scrutin une «très lourde sanction» pour Nicolas Sarkozy. Il a notamment ravi à la droite les cantons du Jura, des Pyrénées Atlantiques ainsi que les cantons de Mayotte et de La Réunion, et peut-être la Loire.

Le Front national a recueilli 11,1 % des voix (avec des scores qui dépassent 40% des voix dans plusieurs cantons). Le gain en nombre d'élus est faible (dans le canton de Carpentras avec l'élection de Patrick Bassot et celui de Brignoles avec Jean-Paul Dispard). Mais l'impact politique de cette poussée du FN est considérable à 13 mois de la présidentielle pour le parti d'extrême droite qui revendique désormais un «vote d'adhésion».

L'UMP - qui dit avoir limité la casse - a recueilli 18,6% des voix. Le parti de Nicolas Sarkozy conserve notamment le département de la Sarthe et remporte celui du Val d'Oise. Mais un coup de tonnerre a frappé la camp du président de la République en Ile-de-France : Isabelle Balkany - pourtant proche de Nicolas Sarkozy - a été battue dans les Hauts-de-Seine.

Yopougon : Enterrement du Cheick Cissé Souleymane / Les musulmans enterrent six morts d’une même famille dans la douleur

Islam Info


Crise
© Islam Info (Photo d`archive)
le lundi 21 mars 2011 : En présence du clergé chrétien et du représentant du Noce apostolique, les musulmans ont prié sur le corps du Cheick Cissé, sa mère, son fils et trois de ses talibés.
La communauté musulmane a conduit les dépouilles du Cheick Cissé Souleymane, sa mère, son fils et 4 de ses élèves à leur dernières demeures. Sous la houlette de l’Imam Idris Koné Koudous, président du Conseil National Islamique (CNI), la prière mortuaire a été faite le lundi 21 mars 2011 à la mosquée Bilal de Port Bouet 2 (Yopougon), suivie de l’inhumation au cimetière municipal de Yopougon.
Cet après midi de lundi a été triste pour tous les musulmans et croyants. Ils étaient inconsolables à la vu des 6 corps victimes de ce drame. Ce sont 3 corbillards qui ont amené les 6 dépouilles mortelles aux environs de 14h15. En effet, le Cheick Cissé Souleymane Céssouman, des membres de sa famille et certains de ses élèves ont été sauvagement tués selon des sources concordantes par des éléments de la Compagnie Républicaine de Sécurité (C.R.S). Cette cérémonie de deuil a été un coup très dur pour le premier responsable du CNI, Imam koné Idriss Kouduss, ainsi que pour tous les membres du Forum des confessions religieuses, (Rev. Pasteur Ediémou Blin Jacob président de ce Forum, Abbé Nkayo André, représentant du Nonce apostolique, Abbé Abekan Norbert). Tous ces responsables religieux avaient la tête baissée à cette circonstance douloureuse. La cérémonie n’a pas été longue. Aucun commentaire n’a été fait parce que la douleur était sentie matériellement dans tous les cœurs et sur les visages. Dans l’amertume, c’est à 14h30 que l’imam Koudous a officié la prière mortuaire avec le cœur meurtri. Arrivée au cimetière municipal de Yopougon à 14h48, c’était le désarroi pour les élèves et sympathisants du défunt Cheick Cissé. Car ils ne le verront plus jamais. Le président du CNI a prié pour le repos de l’âme des morts. Par ailleurs, il a demandé tout comme les autres membres du forum de ne pas se laisser piéger par les politiciens parce que cette crise est politique et non religieux.

Fané N’facoro

Le camp Merkel perd un scrutin régional clé, triomphe des Verts

AFP

Des supporters écologistes après leur score lors de l'élection régionale dans l'Etat de Baden-Wuerttemberg le 27 mars 2011

Le camp conservateur-libéral de la chancelière allemande Angela Merkel a perdu une élection régionale cruciale dimanche au profit des Verts sur fond de fronde antinucléaire, selon les résultats officiels provisoires vers 19H30 GMT.

Les Verts et leurs alliés sociaux-démocrates devancent de plus de 3 points de pourcentage les chrétiens-démocrates (CDU) de Mme Merkel, au pouvoir depuis 1953, et leurs alliés libéraux (FDP). Selon les résultats officiels provisoires, CDU et FDP obtenaient 67 sièges contre 71 pour l'alliance Verts/SPD.

Les Verts sont les grands gagnants du scrutin dans le riche Etat du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), siège de Daimler, Porsche et bien d'autres industries.

Ils recueillent 24,2% des voix, leur meilleur score jamais enregistré à une élections, qu'elles soient municipales ou fédérale, contre 11,7% en 2006. Ils devraient pour la première fois depuis leur fondation en 1980 gouverner un Land, en s'alliant avec les sociaux-démocrates (SPD) qui ont fait 23,1%, selon ces résultats officiels provisoires.

A l'annonce des résultats, une gigantesque clameur de joie a retenti au QG des Verts. "C'est un rêve qui devient réalité (...) Nous n'aurions jamais pu rêver d'un tel résultat il y a encore quelques jours", a déclaré Franz Untersteller, un porte-parole des Verts.

AFP

Des partisans de la CDU réagissent à l'annonce des mauvais résultats du parti dans l'Etat du Baden-Wuerttemberg à Stuttgart, le 27 mars 2011.

La grogne contre la politique nucléaire de Mme Merkel a dominé la campagne depuis l'accident de la centrale japonaise de Fukushima dans ce Land qui accueille 4 des 17 réacteurs nucléaires du pays.

Samedi, des manifestations contre la politique nucléaire et le gouvernement de Mme Merkel avaient rassemblé 250.000 personnes dans quatre grandes villes du pays dont 120.000 à Berlin.

"C'est une soirée difficile (...), nos résultats sont très décevants", a reconnu le chef du FDP et ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

"La politique énergétique a été le thème décisif de cette campagne (...) C'était un vote sur l'avenir du nucléaire, nous l'avons compris et nous allons en discuter à Berlin", a-t-il ajouté.

Après l'accident de Fukushima, Angela Merkel a fait mi-mars une volte-face sur le nucléaire, décidant d'un moratoire sur l'allongement de la durée de vie des centrales, qu'elle avait fait voter cinq mois plus tôt. Bien des électeurs ne la jugent plus crédible sur ce dossier.

Pour le ministre fédéral de l'Economie et chef du FDP en Bade-Wurtemberg, Rainer Brüderle, "la crise en Libye et les discussions sur l'euro" ont aussi pesé sur la campagne.

La participation électorale a augmenté en Bade-Wurtemberg, les Verts réussissant à mobiliser à leur profit 265.000 abstentionnistes, selon la chaîne publique ARD.

AFP

Winfried Kretschmann pose au Parlement le 27 mars 2011: il devrait devenir le premier écologiste à diriger un Etat régional

Ils ont aussi recueilli 15,4% des voix dans l'Etat voisin de Rhénanie-Palatinat (ouest), où le SPD qui gouvernait seul arrive en tête avec 35,7% des voix et peut conserver le pouvoir en s'alliant avec les Verts, selon les résultats officiels provisoires à 20H45 GMT. La CDU a fait 35,2% et reste dans l'opposition.

Les Verts font ainsi une entrée fracassante au parlement de Rhénanie-Palatinat, triplant leur score de 2006. A contrario, le parti libéral en est chassé, ayant réuni 4,2% des suffrages.

S'ils se confirment, les résultats de ces deux scrutins sur les sept prévus en 2011 sont pour Mme Merkel un camouflet électoral dont l'ampleur dépasse toutes les prévisions. Les conservateurs ont perdu Hambourg (nord) en février, et ont reculé le 20 mars en Saxe-Anhalt (est) après avoir perdu la Rhénanie du nord-Westphalie (ouest) en mai 2010.

La perte du Bade-Wurtemberg réduira la marge de manoeuvre de la coalition conservateurs-libéraux au Bundesrat, chambre haute du parlement, sans pour autant menacer le gouvernement dont le mandat court jusqu'en 2013.