24 mars, 2011

Chris Brown: sa mise aux poings sur son explosion T

Le chanteur fait la lumière sur son nouveau pétage de plombs

Chris Brown a tout cassé à la télé, après une question malheureuse sur Rihanna, alors il s'explique... Si ce n'était pas pathétique, ce serait vraiment drôle.

Chris Brown est devenu un pro des excuses publiques. Et des arguments plus ou moins bidons. C’est ainsi qu’il a eu l’aplomb de trouver des raisons "valables" à sa nouvelle explosion, cette fois à la télévision américaine où, hors cadre, il a fait voler en éclats une fenêtre à coups de chaise.


Interviewé sur ABC dans l’émission Good Morning America, ce mardi, il a tout bonnement fait voler en éclats une vitre de la station avant de sortir torse nu dans la rue, l'écume aux lèvres. Objet de son ire dévastatrice, une question de Robin Roberts, la journaliste, sur son affaire de violences à l’encontre de Rihanna. Quelques mots qui ont mis le feu aux poudres de Mister Brown qui, une fois dans sa loge, s’est emparé d’une chaise pour la jeter à travers une fenêtre et de lacérer son propre tee-shirt.


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Robin Roberts, sa malheureuse hôtesse, assurait pourtant avoir préparé le terrain en demandant l’accord du staff de l’artiste pour aborder cette décidément épineuse question. Mais ce n’est pas la version de Chris Brown.


Lequel fait son mea culpa mais accuse la journaliste d’avoir voulu "l’exploiter" en amenant son feu de questions vers l’affaire Rihanna. Selon Chris Brown, l’entente préalable avait en effet porté sur une approche "positive" et en particulier son nouvel album. De la pure promo, en somme, sans aucune scorie contre-publicitaire qui heurterait son tout-à-l'ego.


Et c’est là qu’on peut rire, car Chris Brown ajoute qu’il a voulu évacuer la pression après l’interview en cassant quelque chose, «pour libérer la colère que j’avais en moi. Je suis très émotif et je m’en excuse.» Et lui, il le dit sans rire. Une surinterprétation des conseils que lui ont délivré les psys, lors de son traitement après les violences contre l'Umbrella Girl (du genre "mieux vaut casser quelque chose que quelqu'un")? Heureusement que les people ne se défoulent pas sur une fenêtre à coups de chaise comme Brown à la moindre question gênante, sinon un double partenariat de l’ensemble des médias avec K par K et Ikea s’imposerait.

Bahreïn: la minorité sunnite se radicalise face aux chiites

AFP/Archives

Des chiites défilent lors de funérailles d'un des leurs tué pendant une manifestation anti-gouvernementale, à Sitra près de Manama, le 20 mars 2011.

La minorité sunnite de Bahreïn, jusqu'à présent largement apolitique, s'est radicalisée face aux chiites lors du récent soulèvement, accentuant le risque de violences confessionnelles dans ce petit royaume du Golfe.

Les protestations à Bahreïn, matées la semaine dernière, avaient été déclenchées le 14 février dans la foulée des révoltes populaires en Tunisie et en Egypte, qui ont provoqué un mouvement pro-démocratique dans le monde arabe.

Mais la majorité chiite du royaume dirigé par une dynastie sunnite a, par ses appels à la chute de la monarchie, poussé les sunnites à la défensive et renforcé leur allégeance à la famille régnante des Al-Khalifa, de crainte d'une hégémonie chiite.

"Il y a eu une menace à l'existence même des sunnites", a déclaré cheikh Abdellatif al-Mahmoud, qui a contribué au lancement de la contestation sunnite face à la vigoureuse révolte chiite.

En février, cet éminent dignitaire qui dirige l'Assemblée de l'Unité nationale (AUN), de création récente, a parcouru les régions sunnites pour s'adresser à une population en colère et appelant ouvertement à déloger les protestataires de la place de la Perle, épicentre de la contestation à Manama.

"Il y a eu des appels (chiites) à suivre le modèle de l'Irak. C'est ce qui a troublé les sunnites", a déclaré cheikh Mahmoud à l'AFP, en référence à la montée en puissance des chiites en Irak au détriment des sunnites, après la chute du régime de Saddam Hussein.

AFP/Archives

Des chiites piétinent la photo du roi Hamad à Sitra, près de Manama le 20 mars 2011.

"Les sunnites ne sont pas devenus plus sectaires, mais la vérité est que les sunnites ont été choqués par le fanatisme exprimé par la plupart des chiites", a-t-il ajouté.

Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled Ben Ahmad Al-Khalifa, a averti mercredi que la situation était "très dangereuse".

Bien que l'opposition a défendu des réformes que partageraient les sunnites, il est devenu évident que les chiites dominaient le mouvement de protestation notamment après que des groupes radicaux eurent appelé au renversement du roi.

"L'opposition a adopté une position agressive", a-t-il ajouté, affirmant que les chiites considéraient que la doctrine de Wilayat al-Fakih, appliquée en Iran et qui donne pleins pouvoirs au chef spirituel, "est la meilleure solution pour Bahreïn".

Les chiites de Bahreïn soulignent qu'ils appartiennent au monde arabe et que leur lien avec leurs coreligionnaires en Iran se limitait à la foi. Mais les sunnites admettent difficilement que l'Iran ne profiterait pas d'une influence politique accrue des chiites à Bahreïn.

"Après le 14 février, les sunnites se sont trouvés soudainement confrontés au risque d'une oppression confessionnelle si le régime venait à être renversé et les chiites prenaient le pouvoir", a expliqué Abdallah Hashem, membre de l'AUN, qui rassemble des groupes sunnites toutes tendances confondues, des islamistes aux libéraux.

L'opposition réclame des réformes constitutionnelles en vue d'un Premier ministre élu, mais les protestataires radicaux veulent transformer le royaume en république.

"Désormais, la communauté sunnite s'est radicalisée" et veut s'organiser en entité politique, indique à l'AFP M. Hashem, soulignant que les sunnites avaient été "marginalisés" pendant des décennies par le régime après avoir été les animateurs des troubles anti-gouvernementaux dans les années 1970.

"Le régime a toujours estimé que le danger proviendrait des sunnites, et non des chiites", ajoute-t-il en référence à la vague de nationalisme arabe qui avait menacé les monarchies du Golfe dans les années 1950 et 1960.

La famille des Al-Khalifa, au pouvoir depuis plus de 200 ans, a sans doute mis à profit la colère des sunnites, qui ont formé des groupes de vigilance pour défendre leurs quartiers lorsque les protestataires ont pris d'assaut le centre d'affaires de Manama en l'absence de la police.

Le député chiite Matar Matar admet "l'inquiétude des sunnites" qui a été cependant "énormément exagérée par le gouvernement", rappelant que "le peuple bahreïni veut partager partiellement le pouvoir avec la famille régnante".

Les Occidentaux cherchent un compromis sur l'intervention en Libye

BRUXELLES (AFP

AFP

Le Premier ministre François FIllon et la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles le 24 mars 2011

Les pays européens et occidentaux tentaient jeudi à Bruxelles de surmonter leurs divergences sur l'intervention militaire déclenchée en Libye, un compromis semblant se dessiner à l'Otan sur le rôle exact conféré à l'Alliance atlantique dans l'opération.

Le conflit en Libye est au menu à la fois d'une réunion de deux jours des chefs d'Etat et de gouvernement européens, qui débute vers 17H00 (16H00 GMT), et d'une nouvelle réunion prévue dans l'après-midi des représentants des pays de l'Otan, dont la plupart des pays de l'UE font partie.

Depuis plusieurs jours, les pays de l'Alliance atlantique négocient d'arrache-pied, mais en vain, pour s'accorder sur la place précise qu'occupera l'Otan.

Le sujet est très sensible. La France, à l'origine avec la Grande-Bretagne des frappes en Libye, est d'accord pour que l'Alliance prenne le commandement des opérations militaires, mais pas du pilotage "politique".

Paris redoute, à défaut, de s'aliéner les pays arabes et entend garder une marge de manoeuvre pour pouvoir mener des frappes au sol, sans avoir à demander l'autorisation de tous les pays de l'Alliance.

La France a donc obtenu que le pilotage politique soit confié à un "groupe de contact" des pays participant à l'intervention en Libye, avec la Ligue arabe et l'Union africaine. Une première réunion de ce forum est prévue mardi à Londres.

AFP

Un Mirage 2000 le 23 mars 2011sur la base de Solenzara

Toutefois, selon un diplomate allié, il n'est pas exclu au final que les pays de l'Otan y soient représentés d'un manière ou d'une autre.

Car le commandement bicéphale irrite plusieurs pays, à commencer par la Turquie. "Nous ne souhaitons pas un commandement à deux", a déclaré mercredi son chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu.

L'Otan a déjà commencé à s'occuper de l'embargo maritime sur les armes à destination de la Libye. Mais Ankara refuse encore d'autoriser l'Alliance à passer à l'étape suivante en prenant en charge la zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen. La Turquie demande, en préalable, que la coalition cesse ses bombardements.

Or, la France a affirmé jeudi que la coalition allait "continuer les frappes aériennes" sur des cibles militaires. "Cela va continuer le temps nécessaire", a déclaré son chef de la diplomatie, Alain Juppé.

AFP

Les pilotes d'un AWACS en mission au dessus de la Méditerranée le 23 mars 2011

Le temps presse. Les Etats-Unis veulent se désengager le plus rapidement possible de la conduite des opérations. Le président Barack Obama fait face à de virulentes critiques dans son pays à propos du rôle des Etats-Unis dans les frappes contre la Libye, de l'incertitude sur l'issue de l'intervention et le coût de la guerre, alors que le pays est déjà lourdement engagé en Afghanistan et en Irak.

Selon une source diplomatique, un compromis est toutefois en vue qui verrait "les pays souhaitant mener des frappes en Libye le faire et ceux qui y sont opposés ne pas le faire".

Concrètement, les premiers se chargeraient d'une zone d'exclusion aérienne élargie, où les bombardements sur des cibles au sol seraient autorisés, appelée "No-fly zone plus". Les seconds se chargeraient uniquement de la surveillance aérienne et des batteries de défense antiaérienne.

L'Otan doit diriger dès que possible les opérations de la coalition internationale militaire en Libye, a averti jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, précisant: "nous nous attendons à ce que cela soit bientôt effectif".

L'Union européenne se chargera elle du volet humanitaire en Libye, dans un deuxième temps.

La guerre en Libye a mis à rude épreuve la cohésion de ses pays membres et fait voler en éclat sa politique étrangère commune. Mais ses dirigeants sont d'accord pour la charger d'une mission d'aide aux réfugiés et aux populations civiles, sécurisée s'il le faut par des moyens militaires.

L'UE veut aussi se préparer à un éventuel afflux d'immigrants clandestins d'Afrique du Nord et cherche à augmenter son aide économique à la région.

Côte d’Ivoire. Un mandat demandé à l’ONU pour une éventuelle intervention militaire

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander aux Nations unies de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire « en dernier recours ».

« Les dirigeants ont convenu de s'adresser à l'Onu pour un mandat sur une intervention militaire en dernier recours », a déclaré à la presse le président de la commission de la Cedeao, James Victor Gbeho, en marge du sommet d'Abuja.

« Faciliter le transfert des pouvoirs à Ouattara »

« (La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à Alassane Ouattara », précise le communiqué publié dans la capitale du Nigeria.

De sources diplomatiques, on précise que ce mandat vise à donner aux quelque 12 000 casques bleus de l'Onu déjà présents en Côte d'Ivoire davantage de marge de manoeuvre pour protéger les civils.

Juppé : « Ils ont le droit d’utiliser la force »

Rencontrant jeudi matin des journalistes à Paris, Alain Juppé a appelé les casques bleus à « jouer leur rôle ». « Ils ont le droit d'utiliser la force non seulement pour se défendre mais pour arrêter les combats et je demande au secrétaire général des Nations unies, comme je l'ai demandé au directeur des opération militaires de l'Onu, de faire en sorte que l'Onuci joue son rôle ».

Les casques bleus de l'Onuci assurent la protection d'Alassane Ouattara, qui a remporté le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre au vu des résultats certifiés par l'Onu.

Côte d'Ivoire: un entrepôt du HCR "pillé" par des "miliciens" dans l'Ouest

ABIDJAN - Un entrepôt du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a été "pillé" par "un groupe de miliciens" à Guiglo, ville contrôlée par les militaires fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et située dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, a indiqué jeudi l'ONU.

"A Guiglo, il y a eu beaucoup de violences, beaucoup de confusion. Il y a eu des attaques et des pillages contre une agence des Nations unies. On a pillé l'entrepôt du HCR", a indiqué le porte-parole de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) Hamadoun Touré, lors d'un point de presse.

"La situation est encore confuse, nous sommes en train d'évaluer les dégâts", a-t-il ajouté.

Il a indiqué à l'AFP que les auteurs de ces exactions qui ont eu lieu mercredi vers 22H00 (locales et GMT), faisaient partie d'"un groupe de miliciens", sans davantage de précisions.

(©AFP /

Iran: L'ONU nomme un rapporteur spécial pour les droits de l'Homme

GENEVE - Le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU a adopté jeudi une résolution créant pour la première fois depuis 2002 un mandat de rapporteur spécial sur la situation des droits de l'Homme en Iran et exprimé sa "préoccupation" sur l'intensification de la répression dans ce pays.

L'Iran n'a pas autorisé depuis 2002 le renouvellement du dernier mandat de rapporteur spécial sur le pays et n'a également laissé aucun des rapporteurs thématiques de l'ONU se rendre sur place depuis 2005.

Vingt-deux membres du Conseil basé à Genève ont voté en faveur de la résolution, présentée par la Suède et appuyée par les Etats-Unis ainsi que d'autres pays non occidentaux dont la Zambie, le Panama ou la Colombie.

Sept pays, dont la Chine, Cuba, le Pakistan et la Russie notamment ont voté contre, tandis que 14 pays se sont abstenus.

Les membres du Conseil se sont prononcés pour "mandater un rapporteur spécial sur la situation des droits de l'Homme" en Iran regrettant "le manque de coopération" de ce pays.

La création du mandat de rapporteur spécial fait suite à un récent rapport critique de l'Iran du secrétaire général de l'ONU présenté pour la première fois directement au Conseil des droits de l'homme à Genève et non à l'Assemblée générale à New York.

"Depuis le dernier rapport à l'Assemblée générale du 15 décembre 2010, la situation des droits de l'homme en Iran a été marquée par une intensification de la répression des défenseurs des droits de l'homme, des militants pour les droits des femmes, des journalistes et des opposants au gouvernement", a déploré Ban Ki-moon dans ce document rendu public la semaine dernière par l'ONU.

Depuis le 7 mars, 92 personnes ont été exécutées en Iran, selon un décompte établi par l'AFP à partir des informations publiées par la presse, en l'absence de chiffres officiels publics.

(©AFP

On ne parle que de ça | Whoopi Goldberg: droguée pour recevoir son Oscar!

Elle avait fumé de l'herbe avant d'être récompensée pour GhostWhoopi Goldberg: droguée pour recevoir son Oscar!

Whoopi Goldberg
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Whoopi Goldberg suscite le rire, mais elle a utilisé un produit euphorisant pour calmer son stress: la marijuana. C'est ce qu'un site américain vient de révéler, vidéo à l'appui!

On s'en doutait: Whoopi Goldberg n'est pas à proprement parler une bonne soeur. L'interprète rigolote de Sister Act a été (employons le passé décomposé...) en effet une adepte des cigarettes qui font rire. C'est d'ailleurs elle-même qui l'admet, en révélant qu'elle a même prononcé un discours de remerciements complètement stone, devant toute la profession, à l'un des moments-clefs de sa gloire.


Une vidéo, que vient de récupérer TMZ, a enregistré les aveux, rigolards, de Whoppi Goldberg, datée de septembre 1992, alors qu'elle était en train d'enregistrer la voix de Fantaisie, l'un des personnages du film Richard Au Pays des Livres Magiques, aventure pour les mômes avec Macaulay Culkin qui mêlait animation et prises de vues réelles. Ce qui se passait de toute évidence aussi dans le cerveau de Whoopi Goldberg, un an plus tôt, lorsqu'elle recevait un Oscar face au tout Hollywood et une bonne partie du reste de la planète.


Racontant que, "pour se donner du courage" avant d'aller recevoir la récompense du Meilleur second Rôle, pour son personnage d'Oda Mae Brown, dans Ghost, où elle partageait l'affiche avec Patrick Swayze, elle avoue avoir ce soir-là "fumé un joint incroyable" pour dompter son stress et paradoxalement dû prendre sur elle pour assurer un minimum, tant elle planait.


Un effet de l'herbe qui n'a pas échappé à tout le monde, car la star de 55 ans avait reçu tout de suite après un coup de fil affolé de sa propre mère qui avait remarqué ses "yeux brillants" et ses pupilles furieusement dilatées. C'est ce qu'on appelle se faire griller pour un pétard.


Jean-Frédéric Tronche

À quand les robots chirurgiens ?

Le Point.fr
À quand les robots chirurgiens  ?

Jusqu'à quel point la robotique peut-elle venir au chevet de la science ? Le Professeur Luc Soler, directeur du service d'imagerie et robotique médicale de l'Ircad (Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif), revient sur les travaux de son service qui a mis au point un outil permettant au chirurgien de s'entraîner sur un clone virtuel du patient.

Le Point.fr : Quel est le but de vos recherches ?

Professeur Luc Soler : Nous n'avons pas vocation à remplacer le chirurgien, simplement lui fournir des outils pertinents et précis d'aide à la décision. Nos recherches portent sur la chirurgie assistée par ordinateur, le guidage du chirurgien. Nous travaillons à développer les outils qui permettent de dresser une cartographie du patient. À partir de la carte, nous pourrons créer un simulateur d'opérations sur lequel le chirurgien pourra s'entraîner. Il utilisera une copie virtuelle du patient à partir des images obtenues par le scanner. Le chirurgien pourra alors tester sa stratégie opératoire, s'entraîner sur ce clone virtuel du patient avant de l'opérer réellement.

Les robots chirurgiens capables d'opérer seuls sont-ils pour demain ?

Non et nous en sommes encore loin. La distance qui nous sépare du robot chirurgien est la même que celle qui sépare le GPS de voiture d'un système de pilotage automatique.

Comment créer un clone virtuel du patient ?

Nous avons développé un logiciel qui va interpréter les images obtenues par un scanner classique. Cet outil permet de dresser la cartographie 3D du corps de chaque patient. Il sera possible de localiser les tumeurs par exemple et de donner des indications de volume et de forme des organes. C'est un changement majeur, car le chirurgien se base sur la cartographie réelle du terrain et non sur une anatomie moyenne pour établir sa stratégie d'opération.

En quoi le diagnostic peut-il être amélioré avec cet outil ?

C'est le début de la chirurgie personnalisée. Cette technologie d'imagerie peut, dans le cas d'un cancer du foie par exemple, rendre certains patients opérables, alors qu'ils étaient considérés comme inopérables avec les images d'un scanner classique. On ne peut pas retirer plus de 30 % du foie sans mettre en danger la survie du patient. Avec le scanner simple, les images peuvent être trompeuses et l'on peut facilement orienter un patient vers des traitements moins efficaces.

Votre technologie est-elle coûteuse ?

Non. À titre d'exemple, une reconstruction 3D était déjà possible, réalisée par une société allemande. Elle était facturée 690 euros. Notre solution coûtera 100 euros, dont 40 remboursés par la sécurité sociale. Par ailleurs, l'outil devrait permettre d'orienter plus de patients vers des opérations du cancer du foie, beaucoup moins onéreuses qu'une lourde et exorbitante chimiothérapie de trois ans à l'issue moins certaine. Enfin, il est possible dans le cas d'une chimiothérapie de suivre beaucoup plus précisément les effets du traitement et d'adapter les doses. C'est un bénéfice majeur pour l'ensemble de la société.

Quand la phase de développement robotique à proprement parler pourra-t-elle commencer ?

Nous avons commencé, notamment pour prévenir des risques encourus par les radiologues dans le cas de thermo-ablation. Cette technique consiste à introduire une aiguille sur la tumeur et à la chauffer. L'introduction de l'aiguille se fait sous scanner, les radiologues sont donc exposés à des doses à répétition pour réaliser cette opération, certains se sacrifient pour leurs patients, on ne peut pas l'accepter. Notre robot est capable d'introduire lui-même l'aiguille, en visant précisément la tumeur, quel que soit le mouvement respiratoire du patient. L'introduction de l'aiguille se fait avec une plus grande précision, la thérapie est plus efficace, tout le monde sera gagnant.

Guatemala: le couple présidentiel divorce pour mieux rester au pouvoir

GUATEMALA (AFP)

AFP

Portrait géant de Sandra Torres le 9 mars 2011 à Guatemala

Divorcer pour rester au pouvoir, c'est le choix contesté du couple présidentiel du Guatemala pour permettre à l'épouse du chef de l'Etat Alvaro Colom, Sandra Torres, de contourner l'interdiction de briguer en septembre la succession de son mari, lui-même limité à un mandat.

La Constitution du pays le plus peuplé d'Amérique central (environ 14 millions d'habitants) interdit non seulement la réélection du président mais aussi les candidatures de ses proches parents, dont sa femme.

En 1989, la Cour constitutionnelle avait invoqué ce motif pour interdire à l'épouse du présidence Vinicio Cerezo (1985-1990) de se présenter à la présidentielle.

Pour contourner l'obstacle à six mois de la présidentielle de septembre, M. Colom et Mme Torres ont donc présenté une demande en divorce par consentement mutuel le 11 mars, trois jours après que la Première dame eut annoncé son intention de briguer la succession de son époux.

"Notre amour avec le président est plus solide que jamais, mais notre amour pour le Guatemala et notre engagement en faveur des plus nécessiteux l'est encore plus", a expliqué dans une déclaration écrite Mme Torres, en charge des programmes sociaux dans ce pays où plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté.

Cette décision "implique un sacrifice familial", a ajouté celle qui a cofondé avec M. Colom l'Union nationale pour l'espérance (UNE), parti social-démocrate victorieux aux élections de fin 2007.

"Nous faisons un sacrifice réel, cela va être un divorce réel, une séparation physique. Nous faisons passer la stabilité et la gouvernabilité du pays (avant notre situation personnelle)", a ajouté le chef de l'Etat sur la chaîne mexicaine Televisa en réaction aux critiques suscitées par ce choix.

Le principal candidat de l'opposition de droite, Otto Perez Molina, battu en 2007 par M. Colom, a ainsi qualifié de "fraude" cette demande de divorce.

Un citoyen, Elmer Erazo, a même déposé un recours devant la Cour suprême de justice mercredi. Il lui demande de déchoir le président de son immunité, car il s'est rendu coupable selon lui de mensonge matériel et idéologique, mais aussi de violation de la Constitution, rapporte le quotidien Prensa Libre.

M. Erazo espère ainsi freiner la procédure de divorce du couple, qui pourrait être prononcé dans les quinze jours qui viennent, soit un mois avant la date limite pour l'enregistrement des candidatures.

La polémique fait aussi rage sur les réseaux sociaux et Prensa Libre affirme que 98% des 22.000 personnes ayant participé à un sondage téléphonique volontaire sur le sujet se sont dits opposés à cette séparation pour raisons politiques.

"Il nous semble lamentable que la famille soit sacrifiée sur l'autel des ambitions politiques", a aussi déploré le patronat (Cacif).

Le forum oecuménique, rassemblant l'Eglise catholique et plusieurs chapelles évangéliques, a souligné qu'il respectait le divorce en tant que décision privée, mais regretté la décision présidentielle jugeant qu'elle "allait contre la famille".

La hiérarchie catholique s'est montrée cependant assez discrète étant donné que l'union entre M. Colom et Mme Torres, déjà mariés auparavant, a seulement fait l'objet d'une cérémonie civile, agrémentée de rites mayas.

L'éventuelle élection de Mme Torres, soutenue par le parti présidentiel et la Grande alliance nationale (Gana), au pouvoir de 2004 à 2008, ne serait pas une première en Amérique latine.

En 2007, Cristina Fernandez de Kirchner avait succédé à son mari Nestor Kirchner, décédé fin octobre, à la présidence de l'Argentine.

Il filmait en cachette sous les jupes des filles

.ladepeche.fr/Photo PQR
/Photo PQR

Un pervers de 34 ans est soupçonné d'avoir filmé pendant 3 ans, avec son téléphone portable, sous les jupes des filles dans des magasins de la banlieue toulousaine. Pas moins de 600 vidéos à caractère sexuel ont été recensées.

Il y avait les dragueurs des supermarchés, il y a désormais des apprentis cinéastes spécialisés dans les petites culottes. Dernièrement, un homme de 34 ans, domicilié dans l'ouest toulousain, collectionneur de films de fessiers et d'entrejambes féminins s'est fait surprendre dans les rayons d'un supermarché de la banlieue toulousaine en train de filmer avec son téléphone portable sous la jupe d'une cliente. Remis entre les mains des policiers, cet homme, manutentionnaire célibataire, vient d'être présenté devant un juge. Dans son téléphone, pas moins de 100 vidéos axées sur les parties intimes des jeunes femmes ont été recensées par les policiers de la sûreté départementale. Dans le disque dur de son ordinateur personnel, 500 autres fichiers du même acabit ont également été découverts. Soit, au total, un stock impressionnant de lingeries fines virtuelles de 600 vidéos ! Ce collectionneur au profil inquiétant aurait sévi dans les grands magasins de la région toulousaine depuis trois ans. Mais ce n'est que le 8 mars, peu avant 20 heures, dans un centre commercial, à Blagnac, que le voyeur très discret a été démasqué par un vigile. Ce soir-là, à l'aide d'un sac qui sert de leurre, le chasseur de petites culottes approche discrètement son téléphone portable d'une jeune femme pour fixer ses plus beaux contours. L'œil d'un agent de sécurité met fin au tournage du pervers, répréhensible au regard de la loi. Mais l'affaire est loin d'être terminée. En décortiquant à la fois son iPhone et son ordinateur, les policiers mettent au jour une agression sexuelle commise sur une jeune femme en mai 2008, au domicile d'un ami. Le « cinéaste au téléphone » aurait, ce jour-là, filmé sous toutes les coutures les seins et le sexe d'une jeune femme éméchée et endormie qui ne s'est rendue compte de rien. Jusqu'à ces derniers jours, où cette victime a appris ce qui lui était arrivé trois ans plus tôt. Fesses, dos dénudés, chutes de rein, entrejambes et culottes, tous ces films étaient classés par catégories dans son ordinateur, pour son plaisir personnel. Une expertise psychiatrique évoque « une anomalie de personnalité. » Et pointe des risques de récidive. Cet homme a été placé sous contrôle judiciaire et tout son matériel a été saisi. Il sera jugé le 6 avril devant le tribunal correctionnel.


"Il vit dans le virtuel"

Poursuivi pour une agression sexuelle commise en mai 2008 et pour « atteinte à l'intégrité de la vie privée par fixation ou transmission de l'image d'une personne », le « cinéaste » sera jugé devant le tribunal correctionnel de Toulouse, dans l'après-midi du 6 avril. « C'est un garçon qui a toujours vécu dans le monde virtuel et n'a pas la capacité sociale d'affronter une relation humaine normale », déclare son avocat, Me Nicolas Raynaud de Lage. Une sorte « d'handicapé de la relation sociale », poursuit-il. « La quantité est rendue importante par l'usage des nouvelles technologies. » Un homme décrit par ailleurs comme un « bon voisin », un « bon copain », manutentionnaire, sans autres activités connues.


Le chiffre : 600

vidéos > De fesses et de petites culottes. C'est le nombre de films retrouvés dans le téléphone portable et l'ordinateur du mis en cause. Il aurait sévi pendant 3 ans dans les magasins.

« Ce garçon n'a jamais eu de problèmes avec la justice. Il n'a pas la capacité d'affronter une relation normale. » Nicolas Raynaud de Lage, avocat du mis en cause.

Japon: le séisme du 11 mars, catastrophe naturelle la plus chère

PARIS - Le violent séisme qui a frappé le Japon pourrait coûter environ 140 milliards d'euros à la troisième puissance économique mondiale, soit la facture la plus lourde pour une catastrophe naturelle, estime la banque américaine Goldman Sachs dans une note publiée jeudi.

"Nous estimons que le coût total des dommages causés par le tremblement de terre (et du tsunami dévastateurs) du 11 mars pourrait s'élever à 16.000 milliards de yens", écrivent les économistes de Goldman Sachs.

Cette facture est ainsi supérieure à celle du séisme de Kobe en 1995 (9.600 milliards de yens), considéré jusqu'alors par Goldman Sachs comme le "désastre naturel" le plus dévastateur en termes économiques.

Elle est toutefois en deçà des estimations officielles annoncées la veille: selon le gouvernement japonais, le séisme du 11 mars pourrait coûter plus de 200 milliards d'euros à l'économie nippone, sans compter l'impact sur l'activité des entreprises et les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima. Ce qui représenterait 4,5% du produit intérieur brut (PIB) de l'archipel, une statistique en ligne avec les estimations de la Banque mondiale.

Tout comme les évaluations officielles, le chiffre de Goldman Sachs tient compte des dégâts sur les infrastructures, les logements et les entreprises de la région touchée - nord-est - et à la hausse "significative" attendue des dépenses publiques dans les prochaines années.

(©AFP

Liz Taylor, pionnière de la lutte contre le sida

lefigaro.f1985 : Line Renaud, Elizabeth Taylor et la baronne Marie-Hélènede Rothschild, le 25 novembre lors d'une des toutes premières soirées de la lutte contre le sida.
1985 : Line Renaud, Elizabeth Taylor et la baronne Marie-Hélènede Rothschild, le 25 novembre lors d'une des toutes premières soirées de la lutte contre le sida. Crédits photo : Rue des Archives/© Rue des Archives/AGIP

Tout en défrayant la chronique mondaine avec ses mariages et ses divorces, Liz Taylor aura été la première artiste à s'engager publiquement pour réveiller les consciences et organiser la lutte contre le sida.

En 1985, c'est la mort de son ami et partenaire au cinéma Rock Hudson, emporté par cette maladie, qui lui fait l'effet d'un électrochoc. «Je regardais toutes les actualités sur cette nouvelle maladie et je me demandais pourquoi personne ne faisait rien, déclare-t-elle à l'époque. Ensuite, je me suis rendu compte que j'étais comme eux. Je ne faisais rien pour aider… »

Elizabeth Taylor sait que la cause sera difficile à défendre. Elle mesure combien les pouvoirs publics sont lents à réagir, le début de panique qui s'installe dans les esprits et les attitudes de rejets sur les victimes qui en découlent. Qu'importe ! Elle a l'idée géniale de mobiliser les artistes. Malgré quelques ricanements et un scepticisme ambiant, elle finit par gagner Hollywood à sa cause.

Fin 1985, elle participe à la création de l'American Foundation For AIDS Research (Amfar). Elle entraîne dans sa lutte l'adhésion du public et des médias. On la voit apparaître en 1986 dans des spots TV dont Men, Women, Sex and Aids pour sensibiliser le plus grand nombre. En France, Line Renaud demande à Liz Taylor d'être la marraine de l'Association française des artistes contre le sida.

Tout est bon pour récolter de l'argent. En 1991, elle vend les photos de son huitième mariage avec Larry Fortensky, pour un million de dollars, intégralement reversé à l'Amfar. La même année, elle crée sa propre organisation, The Elisabeth Taylor Aids Foundation, afin d'élargir son action. Très vite, non contente de soutenir ces collectes effectuées par ses associations, elle profite du rayonnement international du Festival de Cannes pour animer galas et soirées privées. En 1993, elle organise une projection spéciale du film avec Sylvester Stallone, Cliffhanger, au Palais des festivals (300 francs le ticket), puis un dîner de gala au Moulin de Mougins (13.000 francs le couvert) auquel se précipite le gotha du cinéma.

«Je viens devant vous, non comme une actrice mais comme le porte-parole de ceux qui vivent le sida, déclare-t-elle. Je suis l'avocat de l'enfant qui meurt dans un pays pauvre, la voix du toxicomane d'un quartier défavorisé au cœur de la ville, le témoin de la prostituée abandonnée sur un trottoir.» Cette soirée marquera le début d'une tradition cannoise, le célèbre gala de l'Amfar dont Sharon Stone a repris aujourd'hui le flambeau. Elizabeth Taylor fait maintenant partie de toutes les conférences mondiales contre le sida. En 1995, elle met aux enchères la robe qu'elle portait pour présenter l'oscar du meilleur film en 1969, adjugée 167.000 dollars. Somme immédiatement remise à l'Amfar. À Vancouver, à propos des trithérapies qui commencent à prendre leur essor, elle s'en prend au gouvernement canadien qui refuse de les mettre à disposition: «Franchement, j'attendais vraiment mieux d'un pays riche et développé.»

Anoblie par la reine d'Angleterre en mai 2000, dame Elizabeth Taylor aura inlassablement utilisé son charisme, son énergie et sa notoriété au service de ce qu'elle appelait son «engagement pour la vie ». On estime aujourd'hui à plus de 50 millions de dollars (35 millions d'euros) la somme qu'elle aura permis de récolter en faveur de la recherche contre le sida.

Syrie: au moins 100 personnes auraient été tuées mercredi par la police à Deraa

NICOSIE (AFP)

AFP

Manifestations le 23 mars 2011 à Deraa

Au moins 100 personnes ont été tuées mercredi par la police à Deraa dans le sud de la Syrie, théâtre de manifestations sans précédent contre le pouvoir, ont indiqué jeudi des militants des droits de l'Homme et des témoins.

Plus de 20.000 personnes ont participé jeudi à des funérailles à Deraa dans le sud de la Syrie, théâtre de protestations sans précédent contre le pouvoir, a indiqué un militant des droits de l'Homme.

Dopage: nouveaux ennuis pour Contador

Dopage: nouveaux ennuis pour Contador

Contador, vainqueur du Tour en juillet dernier, a fait l'objet d'un contrôle positif pendant l'épreuve (21 juillet). Des traces infimes de clenbutérol, un produit interdit quelle que soit la quantité décelée, ont été trouvées dans ses échantillons.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a été saisi par l'Union cycliste internationale (UCI) du cas de l'Espagnol Alberto Contador, contrôlé positif pendant le Tour de France et blanchi ensuite par sa fédération, a annoncé jeudi la Fédération internationale.

Contador, vainqueur du Tour en juillet dernier, a fait l'objet d'un contrôle positif pendant l'épreuve (21 juillet). Des traces infimes de clenbutérol, un produit interdit quelle que soit la quantité décelée, ont été trouvées dans ses échantillons.

L'Espagnol, qui a expliqué ces traces par une contamination alimentaire, a obtenu gain de cause le 15 février auprès de la Fédération espagnole, l'instance compétente pour le juger en première instance.

L'UCI, qui pouvait tout comme l'Agence mondiale antidopage (AMA) faire appel devant le TAS, a attendu le dernier jour des délais possibles pour recourir devant l'instance de Lausanne.

"La décision de faire appel découle de l'étude approfondie du dossier reçu de la RFEC (Fédération espagnole)", a déclaré l'UCI dans un court communiqué diffusé en milieu de journée.

Contador, qui a gagné à trois reprises le Tour de France (2007, 2009 et 2010), les deux dernières fois devant le Luxembourgeois Andy Schleck, participe actuellement au Tour de Catalogne dont il est le leader après la 3e étape.

Le coureur espagnol, qui porte les couleurs de l'équipe Saxo Bank après avoir défendu l'an passé celles d'Astana, peut continuer à courir, l'appel devant le TAS n'étant pas suspensif.

Après le Tour de Catalogne, le Madrilène qui est âgé de 28 ans a prévu de s'aligner dans le Tour de Castille et Leon, la Flèche Wallonne avant de disputer en mai le Giro, son grand objectif de première partie de saison.

Suspendu à titre provisoire par l'UCI dans l'attente de la décision espagnole de fin août 2010 à la mi-février 2011, Contador a renoué avec la compétition le 16 février à l'occasion du Tour d'Algarve (4e). Il a ensuite couru début mars et gagné le Tour de Murcie puis s'est engagé dans le Tour de Catalogne, dont il a remporté mercredi l'étape de haute montagne sur les hauteurs de Pal en Andorre.

Pour lui, la décision de l'UCI pose de nouveaux points d'interrogation sur la suite de la saison, notamment sa participation au prochain Tour de France.

Deux inconnues majeures subsistent: d'une part la décision du TAS, qui peut l'absoudre comme l'a fait la Fédération espagnole ou le suspendre (et lui faire perdre ainsi le Tour 2010), d'autre part, la date de cette décision, un élément fondamental pour construire son programme.

Pour sa défense, Contador s'est entouré d'une équipe d'avocats renommés. Le dernier en date étant Me Jean-Louis Dupont, à l'origine de l'arrêt Bosman qui a révolutionné au milieu des années 1990 le sport européen.

Libye: attaque de l'aviation française sur une "base" militaire dans la nuit

PARIS - L'aviation française a conduit une attaque contre une "base aérienne" libyenne "à 250 kilomètres au sud des côtes" dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l'état-major des armées lors d'une conférence de presse à Paris.

L'attaque a été conduite à l'aide de missiles Scalp tirés par des patrouilles de Rafale et de Mirage 2000-D, a déclaré le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major, sans préciser la localisation exacte de la base.

L'officier a simplement ajouté que l'attaque visait une cible située à l'ouest de la zone sur laquelle les avions français avaient porté l'essentiel de leurs efforts jusqu'à présent, à savoir les environs de la ville de Benghazi (est).

Il s'est également refusé à détailler les dégâts occasionnés par cette attaque, affirmant que cette information revêtait "un certain degré de confidentialité".

(©AFP /

Un homme devenu accro au sexe à cause d'un médicament

| LaDepeche.fr
Accro au jeu et au sexe à cause d'un médicament
Accro au jeu et au sexe à cause d'un médicament
Accro au jeu et au sexe à cause d'un médicament DR

Pour soigner sa maladie de Parkinson, Didier Jambart a commencé à prendre du Requip en 2003. Si le médicament s'est montré efficace contre sa maladie, cet homme de 52 ans a vu sa vie totalement transformée par les effets secondaires du traitement.
En un an, Didier Jambart a dépensé 100 000 euros dans les casinos et est devenu dépendant au sexe.
Son hypersexualité compulsive l'a même conduit à s'exhiber sur Internet et à se travestir.
Aujourd'hui, il réclame 450 000 euros de dommages et intérêts au laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) devant le tribunal de Nantes, pour ne pas lui avoir signalé les effets indésirables du Requip.
Le laboratoire, lui, a demandé une nouvelle expertise. De son côté, l'Afssaps a détecté une centaine de cas similaires.

La Libye en direct: La résolution 1973 permet une opération au sol, selon Gérard Longuet

CRISE - Suivez les événements de ce jeudi en direct...

12h29: L'état-major français reconnaît des frappes aériennes durant la nuit sur une base aérienne militaire en Libye
Dans la nuit de mercredi à ce jeudi, des missiles ont été lancés contre cette base, située dans les terres, à 250 km au sud des côtes libyennes, a précisé cejeudi un porte-parole de l'état-major français lors d'un point de presse. Cette opération a eu lieu loin de la zone de Benghazi, où la France intervenait jusqu'à présent, a-t-il ajouté. Une quinzaine d'appareils ont été engagés mercredi et une dizaine dans la nuit dans le cadre des opérations de la coalition internationle contre les forces de Mouammar Kadhafi, a ajouté le porte-parole.

12h15: Selon Gérard Longuet, l'Otan ne peut pas décider en lieu et place des chefs de la coalition
«L’Otan est une formidable machine à transmettre des informations vers le haut et le bas, elle ne peut pas décider en lieu et place des patrons de la coalition.» a ajouté Gérard Longuet lors d'une conférence de presse ce jeudi. Il a également justifié l'intervention en Libye: «C'était indispensable pour éviter l'irréversible.» « Il n'y a pas de guerre propre, la guerre est toujours une tragédie», a également souligné le ministre de la Défense.

12h02: Gérard Longuet affirme que la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU permet une opération au sol
«La résolution 1973 s'appuie sur une base juridique extrêmement large et permet une opération au sol.» C'est ce qu'a annoncé Gérard Longuet, lors d'une conférence de presse ce jeudi matin. «Il s'agit d'une opération au sol à partir de l'air» a précisé le ministre de la Défense.

11h26: L’armée régulière libyenne toujours présente dans le centre de Misrata
Des chars de l’armée régulière libyenne sont toujours dans le centre de Misrata malgré les frappes aériennes de la coalition internationale. C’est ce qu'a affirmé un habitant de la ville en question à Reuters ce jeudi. Selon cet habitant, les forces loyalistes ont envoyé des renforts maritimes pour prendre ce dernier bastion de taille pour les insurgés dans l'Ouest libyen.

11h11: Selon Gérard Longuet, les soldats libyens se rendent compte que le combat de Kadhafi n’a pas d’issue
Gérard Longuet a affirmé ce jeudi, que les soldats libyens se rendaient compte que le combat de Kadhafi n’avait pas d’issue. «Ces soldats sont en train de se rendre compte, on le sait au travers des écoutes, que le combat de Kadhafi n’a pas d’issue. C’est un facteur psychologique extrêmement important. On sent que ça vacille chez eux» a précisé le ministre de la Défense.

10h05: Claude Guéant admet que le mot «croisade» n’était pas approprié
Claude Guéant, le ministre de l’intérieur, a admis ce jeudi sur I-TELE et Radio Classique, qu’il aurait pu choisir un autre terme que croisade pour évoquer l’intervention en Libye. Après avoir parlé de manipulation, il a reconnu que le mot choisi n’était pas approprié. «Avec le recul j’aurais pu prendre un autre mot, j’aurais pu dire: mobiliser l’opinion pour faire triompher nos thèses au Conseil de sécurité» a-t-il affirmé.
9h47: Les opérations militaires en Lybie ne dureront pas un mois, selon Alain Juppé
«La destruction des capacités militaires de Kadhafi, ça peut se compter en jours, en semaines, certainement pas en mois.» C’est ce qu’a annoncé ce jeudi Alain Juppé lors d’un point presse.

9h30: La Tunisie gèle les avoirs de Kadhafi et de cinq de ses proches
«La Tunisie a gelé les avoirs de Kadhafi et de cinq membres de sa famille, suivant la décision des Nations unies», a-t-on appris jeudi de source gouvernementale tunisienne. Le Conseil de sécurité de l'Onu a voté la semaine dernière une résolution prévoyant entre autres le gel des avoirs du colonel libyen et de son entourage proche.

8h48: Menace sur les membres du Conseil national de transition
Les membres du Conseil national de transition libyen, opposants au régime Khadafi reçus par Nicolas Sarkozy le 10 mars dernier, font l'objet de menaces sérieuses en provenance de Libye, selon RTL. Conséquence: à chacun de leur passage en France, ils sont protégés 24h/24 par les services spéciaux français.

8h01: Les frappes aériennes vont continuer
«Nous allons continuer les frappes aériennes» en Libye, a affirmé ce jeudi matin le ministre des Affaires Etrangères français. «Nous ciblons sur les moyens militaires et sur rien d'autre», a affirmé Alain Juppé sur RTL. «Cela va continuer le temps nécessaire», a-t-il ajouté. «Ca peut être long mais nous ne voulons pas nous enliser», a-t-il dit. «Ca n'est pas l'Afghanistan, ça n'est pas l'Irak.»
Le ministre a égélament estimé que «l'étau s'est désserré, l'offensive de Kadhafi s'est arrêtée. Je pense qu'on peut dire de ce point de vue qu'un premier succès a été remporté.» Interrogé sur des tirs de la coalition ayant touché des civils, Alain Juppé, citant les militaires, a répondu: «C'est exactement le contraire» qui se produit.

7h25: Paris encourage les Libyens à rejoindre l'opposition
«Il n'y a pas de solution purement militaire» en Libye et «il faudra à un moment donné que s'esquisse un processus politique», a affirmé l'Elysée. Mais «il n'appartient pas aux Européens de dicter aux Libyens la démarche. En revanche, nous encourageons les Libyens à faire défection, à rejoindre les oppositions qui s'expriment, à se rassembler dans une démarche de transition démocratique», a-t-on ajouté de même source.«Nous souhaitons que tous ceux, à Tripoli, qui suivent encore Kadhafi, réfléchissent à leur avenir à la lumière de la résolution 1970», a-t-on affirmé, en rappelant que «pour la première fois, à l'unanimité, le Conseil de sécurité avait saisi la Cour pénale internationale» (CPI). «Nous avons déjà une série de noms sur une liste mais cette liste peut très bien se rallonger», a ajouté l'Elysée.

7h15: 60% des Américains approuvent l'action en Libye
C'est ce que montre un sondage Reuters/Ipsos publié ce jeudi. 48% des personnes interrogées jugent que la manière dont Barack Obama supervise l'opération, en tant que commandant en chef des Etats-Unis, est marquée par «la prudence et la consultation», 36% par «l'indécision et les tâtonnements» et 17% par «la force et la décision». Chez les démocrates, 63% penchent pour l'approche prudente et consultative alors que 64% des républicains qualifient le chef de la Maison blanche d'hésitant. Seulement 7% des personnes interrogées dans le sondage Reuters/Ipsos sont en revanche favorables au déploiement de troupes au sol, ce qui s'explique par le rejet par l'opinion des conflits en Irak et en Afghanistan. Interrogés sur ce qui devrait être fait si les frappes aériennes ne suffisaient pas, 7% citent les troupes au sol, 20% l'envoi de forces spéciales, 25% le déploiement de casques bleus et 23% une intensification des raids aériens.

7h05: Tirs de DCA à Tripoli
Des tirs de la défense anti-aérienne et plusieurs fortes détonations ont été entendus ce jeudi matin à Tripoli, selon un journaliste de l'AFP. La coalition avait mené mercredi soir des raids aériens sur Tripoli. Des tirs de DCA et le bruit d'avions de chasse avait été entendus au dessus de la ville, selon des journalistes de l'AFP. En début de soirée, une forte explosion s'était produite sur une base de l'armée de terre libyenne dans la région de Tajoura, à 32 km à l'est de Tripoli, ont indiqué des témoins à l'AFP. Ces témoins ont vu des flammes s'élever sur la base militaire après l'explosion.

7h: Le gouvernement libyen présente des cadavres de civils aux journalistes
Le gouvernement libyen a conduit ce jeudi des journalistes dans un hôpital de Tripoli pour leur montrer les cadavres de 18 soldats et civils qui ont selon lui été tués dans des frappes aériennes occidentales au cours de la nuit. Les responsables de Tripoli accusent les forces occidentales d'avoir tué des dizaines de civils depuis le début des raids samedi, mais n'ont encore montré aux journalistes présents dans la capitale aucune preuve étayant leurs affirmations. L'armée américaine dément que des civils aient péri dans les attaques.

Les avions de combat occidentaux ont pilonné des objectifs en Libye pour la cinquième nuit consécutive entre mercredi et jeudi, sans parvenir à empêcher les chars des forces loyalistes de bombarder plusieurs villes rebelles ou à déloger leurs blindés du carrefour stratégique d'Ajdabiah.

Les chars de l'armée libyenne, réduits au silence pendant la journée par les raids aériens de la coalition emmenée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, sont revenus à la faveur de l'obscurité près du principal hôpital de Misrata, une ville rebelle à 200 km à l'est de Tripoli, et ont bombardé le secteur, rapportent des habitants et des insurgés.

Snipers

Des tireurs embusqués pro-Kadhafi se trouvent également dans la ville, la troisième de Libye avec 300.000 habitants, et continuent de semer la terreur, ont déclaré des habitants. Un porte-parole des insurgés a déclaré que les snipers avaient tué 16 personnes, sans que ces informations soient vérifiables.

A Tripoli, une forte explosion a été signalée en pleine nuit par les habitants. «Nous venons d'entendre une autre explosion. On voit de la fumée. Il y a des gens sur les toits. Il semble que c'est dans un secteur militaire près de l'école d'ingéniérie» (dans le quartier de Tadjoura), a témoigné l'un d'entre eux. Un officier de l'armée américaine a déclaré que la coalition avait rempli son objectif d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus des régions côtières du pays et s'en prenait aux blindés des forces kadhafistes.

20minutes.fr

Burkina Faso: implantation d'une usine de fabrication d'agrocarburant

Agritech, une société privée vient de procéder au Burkina Faso à l'édification d'une usine de fabrication d'agrocarburant... Une huile tirée en l'occurence d'une plante non comestible : le jatropha dont plusieurs opérateurs économiques font la promotion en Afrique pour venir se substituer aux carburants fossiles.

Chrome 10 tout juste sorti, la 11e version débarque en bêta avec le contrôle vocal

WEB - La voix est-elle l'avenir de la navigation Internet?

Parler à la machine, ce n'est pas nouveau. Ceux qui ont déjà utilisé les fonctions de reconnaissance vocale sur Android le savent: son intégration est l'un des points forts du système de Google face à la concurrence –surtout depuis qu'une reconnaissance personnalisée qui apprend au fur et à mesure a été déployée fin 2010.

Sur ordinateur, le contrôle vocal n'a jamais décollé, malgré de gros progrès réalisés, notamment par des logiciels comme Dragon Speech et des fonctions natives de Windows ou Mac OS X. Chrome et le HTML 5 veulent changer cela.

Disponible pour n'importe quel site Web

On pouvait déjà donner des ordres vocaux au navigateur Opéra. La fonction intégrée à la bêta de Chrome 11, disponible moins de deux semaines après la sortie de Chrome 10, est différente. Chrome interprète certes une entrée vocale. Mais surtout, via une fonctionnalité du HTML 5, les développeurs vont pouvoir utiliser le service sur leur site avec une simple balise. Certains n'ont pas perdu de temps, comme le moteur de recherche musical Skreemr.

La fonction peut se tester ici (en cliquant sur le petit micro). En prenant son plus bel accent accent américain, la reconnaissance est précise (la phrase «google voice search works pretty well but you have to speak with an american accent» a été transcrite sans erreur, malgré le dernier album de The Kills en fond sonore). En jouant les franchouillards, en revanche, c'est la cata («trying to speak with a French accent» devient «transexual with a crab shack phone»). Mais Google devrait rapidement proposer d'autres langues, comme c'est déjà la cas sous Android.

Sur mobile, dicter est bien plus rapide que taper. Sur son ordinateur, en revanche, le clavier sera dur à déloger. Mais si les développeurs conçoivent des sites véritablement pensés pour la voix, naviguer sans les mains pourrait devenir une expérience agréable.

P.B.

Chrome 10 tout juste sorti, la 11e version débarque en bêta avec le contrôle vocal

WEB - La voix est-elle l'avenir de la navigation Internet?

Parler à la machine, ce n'est pas nouveau. Ceux qui ont déjà utilisé les fonctions de reconnaissance vocale sur Android le savent: son intégration est l'un des points forts du système de Google face à la concurrence –surtout depuis qu'une reconnaissance personnalisée qui apprend au fur et à mesure a été déployée fin 2010.

Sur ordinateur, le contrôle vocal n'a jamais décollé, malgré de gros progrès réalisés, notamment par des logiciels comme Dragon Speech et des fonctions natives de Windows ou Mac OS X. Chrome et le HTML 5 veulent changer cela.

Disponible pour n'importe quel site Web

On pouvait déjà donner des ordres vocaux au navigateur Opéra. La fonction intégrée à la bêta de Chrome 11, disponible moins de deux semaines après la sortie de Chrome 10, est différente. Chrome interprète certes une entrée vocale. Mais surtout, via une fonctionnalité du HTML 5, les développeurs vont pouvoir utiliser le service sur leur site avec une simple balise. Certains n'ont pas perdu de temps, comme le moteur de recherche musical Skreemr.

La fonction peut se tester ici (en cliquant sur le petit micro). En prenant son plus bel accent accent américain, la reconnaissance est précise (la phrase «google voice search works pretty well but you have to speak with an american accent» a été transcrite sans erreur, malgré le dernier album de The Kills en fond sonore). En jouant les franchouillards, en revanche, c'est la cata («trying to speak with a French accent» devient «transexual with a crab shack phone»). Mais Google devrait rapidement proposer d'autres langues, comme c'est déjà la cas sous Android.

Sur mobile, dicter est bien plus rapide que taper. Sur son ordinateur, en revanche, le clavier sera dur à déloger. Mais si les développeurs conçoivent des sites véritablement pensés pour la voix, naviguer sans les mains pourrait devenir une expérience agréable.

P.B.

Critiquée, l'administration Obama défend l'intervention en Libye

AFP

Le président américain Barack Obama à San Salvador le 23 mars 2011
Le président américain Barack Obama à San Salvador le 23 mars 2011 Saul Loeb AFP

La Maison Blanche et ses alliés démocrates ont défendu mercredi l'action du président Barak Obama face aux critiques sur le rôle américain dans les frappes contre la Libye, assurant que l'avenir des relations les futurs dirigeants du monde arabe était en jeu.

Des élus influents ont salué, lors d'une conférence téléphonique, la démarche "prudente et réfléchie" du président vis-à-vis des alliés, expliquant que les frappes avaient "évité un massacre de civils".

Le numéro deux démocrate du Sénat, Dick Durbin, a affirmé que l'intervention américaine reflétait la nécessité pour Washington de nouer des liens avec les nouveaux dirigeants au Moyen-Orient qui émergent après les mouvements de protestation dans la région.

"Ce qu'on essaye d'affirmer, ce sont les valeurs fondamentales de notre pays, afin que la prochaine génération de dirigeants dans ces pays (...) puisse s'identifier avec les Etats-Unis", a affirmé M. Durbin.

Des élus, républicains comme démocrates, ont déploré que le président Obama n'ait pas cherché l'approbation explicite du Congrès avant de lancer l'opération en Libye et se sont montrés inquiets de son coût.

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, s'est dit "troublé" par l'absence d'informations et a demandé dans une lettre au président "à quelle aune jugeait-on que l'intervention en Libye était réussie?"

L'ancien secrétaire à la Défense du président George W. Bush, Donald Rumsfeld, a affirmé sur la chaîne CNBC qu'il y avait "confusion" sur l'objectif de la mission.

A la Maison Blanche, des conseillers du président ont insisté sur le fait que les frappes avaient peut-être évité le massacre de près de 100.000 personnes, lors d'une réunion avec des experts en politique étrangère.

Dennis Ross, principal conseiller de M. Obama pour le Moyen Orient a fait le parallèle avec le massacre des musulmans en Bosnie en 1995: "ça ressemble à Srebrenica puissance 10, avec la possibilité imminente et réelle que jusqu'à 100.000 personnes soient massacrées et qu'on nous le reproche".

Les militaires ont indiqué que les Etats-Unis allaient se mettre en retrait de la direction des opérations, tout en continuant à avoir un rôle de soutien "en coulisses dans les opérations quotidiennes", a indiqué un participant à la réunion.

Sous pression pour que l'intervention de l'armée prenne rapidement fin, M. Obama a assuré sur la chaîne Univision mardi que "la stratégie de sortie serait appliquée cette semaine", mais il a aussi affirmé que les forces américaines resteraient impliquées dans le conflit.

"Nous allons avoir un rôle d'appui, nous continuerons d'apporter nos techniques de renseignement et de blocage des communications qui sont uniques", a ajouté M. Obama. Au cours d'une conférence de presse mardi au Salvador, où il a écourté sa visite de quelques heures, il a noté qu'il y avait "déjà une réduction significative des vols d'avions américains au-dessus de la Libye".

L'opinion publique soutient pour l'instant les frappes puisque 47% des Américains approuvent l'intervention contre les forces du colonel Kadhafi face à 37% qui les désapprouvent, selon un sondage Gallup.

Cependant, 44% des électeurs indépendants, qui font souvent la différence lors des élections aux Etats-Unis, sont contre l'intervention (38% pour).

Incendie de l'Elysée Montmarte, suite des annulations de concerts

On vous le disait hier, un incendie à complètement ravagé l'Elysée Montmartre. Aux environs de 8h du matin, mardi 22 mars 2011, la célèbre salle de concert s'est réveillée dans les flammes. Cet incident n'est pas sans conséquences sur la programmation. Purefans News by Adobuzz est sur le coup.


Crédit : Abaca

Après Ayo dans une salle voisine, l'Elysée Montmatre communique enfin sur ses dates annulées. Pour l'instant il n'y a pas de précisions sur les concerts d'avril, qui semblent confirmés. Par contre pour les dates proches, on peut lire sur le site, dans la rubrique news, ces deux messages.

"ANNULATION - BAL DE L'ELYSEE MONTMARTRE
Suite à l'incendie qui a lourdement endommagé l'Elysée-Montmartre mardi 22 mars, le Bal de l'Elysée-Montmartre prévu samedi 26 mars est annulé.
Vous pouvez obtenir le remboursement de vos billets dans les points de vente où vous vous les êtes procurés.
Merci de votre compréhension."

"ANNULATION - PARIS EXTREME FEST #2
Suite à l'incendie qui a lourdement endommagé l'Elysée-Montmartre mardi 22 mars, la deuxième édition du Paris Extreme Fest, prévue du 25 au 27 mars, est annulée.
Vous pouvez obtenir le remboursement de vos billets dans les points de vente où vous vous les êtes procurés.
Merci de votre compréhension."

Galleon: le PDG de Goldman Sachs apporte un témoignage clé contre Rajaratnam

NEW YORK - Le PDG de la prestigieuse banque d'affaires Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, a témoigné mercredi dans le procès contre le milliardaire Raj Rajaratnam, le fondateur du fonds d'investissement Galleon, accusé de délit d'initié.

M. Blankfein a notamment affirmé qu'un ancien administrateur de sa banque, Rajat Gupta, avait enfreint le code de confidentialité auquels sont tenus les membres du conseil d'administration (CA), lors de conversations avec M. Rajaratnam où il commentait des propos tenus lors de réunions du CA.

L'accusation a notamment fait écouter l'enregistrement d'une conversation datant de juillet 2008 entre MM. Gupta et Rajaratnam, dans laquelle le premier relatait au second un débat au sein du CA de Goldman Sachs sur la possibilité d'une acquisition, soit de la banque Wachovia soit de l'assureur AIG.

M. Gupta précisait que le CA était "divisé" à ce sujet et qu'il serait "très surpris qu'(une telle opération) soit imminente".

A propos de l'enregistrement, John Dowd, principal avocat de la défense, a cherché à démontrer que M. Rajaratnam n'avait rien fait d'illégal et avait juste fait son travail d'investisseur à propos d'une éventuelle transaction commentée dans la presse.

Il a fait confirmer à M. Blankfein que M. Rajaratnam était un client important de Goldman Sachs et que sa banque tirait "des millions de dollars" de chiffre d'affaires chaque année des services rendus à Galleon.

M. Blankfein a aussi admis que les membres du CA de sa banque avaient l'habitude de parler aux clients importants, tout en faisant remarquer que les administrateurs, dont M. Gupta, n'étaient pas autorisés à révéler des discussions stratégiques sur l'avenir de la banque abordées lors des réunions du CA.

Ce patron, parmi les plus puissants de Wall Street, a aussi souligné qu'il y avait une différence entre les informations de presse et celles détenues par les membres du conseil d'administration.

"Les spéculations, ce sont les gens qui essaient de deviner ce qu'une entreprise va faire. Le CA sait ce qu'une entreprise va faire", a-t-il insisté.

Le fondateur de Galleon est également accusé d'avoir bénéficié d'informations confidentielles communiquées par M. Gupta sur un investissement clé de 5 milliards de dollars apporté par Warren Buffett pour renforcer les capitaux de Goldman Sachs en septembre 2008.

M. Gupta est accusé d'avoir informé M. Rajaratnam de cet investissement dès la fin du CA où il a été discuté, permettant au patron de Galleon d'acheter juste avant la fermeture de la Bourse des actions de Goldman Sachs qui ont ensuite vu leur cours bondir après l'annonce de cet investissement.

Warren Buffet "a la réputation d'être un investisseur doué et couronné de réussite. Le fait qu'il ait investi (dans Goldman) signifiait qu'il nous considérait comme un bon investissement", a commenté M. Blankfein.

Accusé d'avoir piloté des transactions illégales ayant rapporté au moins 45 millions de dollars, selon l'acte d'inculpation, le milliardaire originaire du Sri Lanka risque 25 ans de prison et plus de 100 millions de dollars d'amende au total pour 14 chefs d'accusation, liés à des transactions réalisées entre 2003 et 2009.

M. Gupta nie de son côté toute malversation et son avocat affirme que les accusations de collusion avec M. Rajaratnam sont "sans fondement".

(©AFP /

Fidel Castro souhaite que Raul devienne Premier secrétaire du PC cubain

AFP/CUBAN TV/Archives

Capture vidéo de Fidel Castro à la télévision cubaine, le 15 février 2011

L'ancien dirigeant cubain Fidel Castro a émis le souhait mercredi que son frère, le président de l'île Raul Castro, soit élu en avril à la tête du Parti communiste (PCC) au pouvoir, charge qu'il n'occupe plus qu'à titre honorifique depuis qu'il est tombé malade en 2006.

La fonction de président "doit à mon sens correspondre à celle de premier secrétaire du Parti. J'estime qu'il doit en être ainsi dans un pays qui, comme Cuba, a dû affronter un obstacle aussi considérable que l'empire créé par les Etats-Unis", affirme Fidel Castro dans un article publié dans la presse locale.

Le leader historique de la révolution cubaine s'exprime à trois semaines d'un congrès du PCC (16-19 avril) qui doit approuver en avril les réformes économiques de Raul Castro, actuellement second secrétaire du PCC, et probablement désigner sa nouvelle direction.

Mardi, Fidel Castro avait révélé qu'il avait renoncé à son poste de secrétaire du Parti communiste en 2006, lorsqu'il avait remis le pouvoir à son frère Raul après des problèmes de santé.

"J'ai renoncé sans hésiter à toutes mes responsabilités étatiques et politiques, y compris celle de premier secrétaire du Parti, quand j'ai été malade, et je n'ai jamais tenté de les exercer après la proclamation du 31 juillet 2006, ni quand j'ai récupéré partiellement ma santé plus d'un an plus tard, bien que tous continuaient de m'appeler affectueusement de cette manière", a-t-il écrit.

"Mais je reste et je resterai comme je l'ai promis un soldat des idées tant que je pourrai penser ou respirer", avait ajouté Fidel Castro, âgé de 84 ans, qui continue à publier régulièrement des tribunes dans la presse locale.

Libye: Paris favorable à l'Otan pour commander l'opération militaire

PARIS - La présidence française a jugé mercredi que pour commander l'opération militaire de la coalition sur le Libye, "le plus commode" était "d'utiliser les états-majors existants de l'Otan, plutôt que d'en réinventer à côté".

"On aurait pu imaginer différents scénarios possibles pour (...) commander cette opération. Le plus commode, c'est de prendre ce qui existe, parce que ça a le mérite d'être déjà opérationnel", a indiqué l'Elysée.

"C'est la demande qui a été faite par tous les pays européens de l'Otan qui souhaitaient s'engager. Et ils sont nombreux. Chaque jour, des pays supplémentaires viennent s'inscrire", a-t-on argué, en citant le Danemark, les Pays-Bas, l'Espagne.

Pour Paris, "on a un nombre important des pays de l'Otan qui ont des avions qui arrivent, et donc il faut coordonner tout cela. La simplicité, c'est d'utiliser les états-majors existants de l'OTAN plutôt que d'en réinventer à côté".

"Est-ce que ça pose un problème aux pays arabes? Non, à condition qu'il y ait une sorte de suivi politique attentif des opérations militaires", a-t-on ajouté.

Selon Paris, il faut mettre en place une structure "entre les outils de l'Alliance atlantique et (un) grand groupe de contact de tous ceux qui veulent suivre la crise libyenne".

"Il faudra donc certainement un cadre un peu plus restreint où tous les pays de l'alliance atlantique ou hors de l'alliance atlantique, notamment arabes, qui participent militairement aux opérations, puissent se retrouver pour un dialogue sur la conduite des opérations. Mais quand on est en opération, il faut une chaîne de commandement", a-t-on insisté.

Cette question sera discutée jeudi et vendredi lors d'un Conseil européen.

Selon des sources diplomatiques à Bruxelles, les pays de l'Otan n'avaient toujours pas réussi à se mettre d'accord mercredi pour prendre la responsabilité de la zone d'exclusion aérienne en Libye, alors que les Etats-Unis montrent des signes d'impatience face à l'impasse.

Mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait affirmé qu'après les raids menés principalement par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, dans une deuxième phase, "l'Otan interviendra(it) comme l'outil de planification et de conduite opérationnelle des interventions" pour faire respecter la zone d'interdiction aérienne prévue par la résolution 1973 de l'ONU.

Mais "ce n'est pas (l'Otan) qui exercera le pilotage politique de l'opération", qui sera confié à un comité réunissant les ministres des Affaires étrangères des Etats - y compris arabes - participant à l'intervention, avait précisé M. Juppé.

Une réunion de ce "groupe de contact" est prévue mardi à Londres.

(©AFP

Les reliefs contrastés du Moyen-Orient vus de l'espace

Cette image prise par le satellite Envisat couvre le sud-est de l'Iran (en haut) et la pointe nord-est de la Péninsule Arabique. La géographie de l'Iran, avec ses chaines montagneuses escarpées, un plateau central, des déserts, des steppes et des reliefs côtiers, se différencie de celle de la Péninsule Arabique, qui est dominée par le Désert d'Arabie.


Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Le point le plus proche entre ces deux mondes emblématiques du Moyen-Orient est le Détroit d'Ormuz, au centre, qui relie le Golfe Arabo-Persique (à gauche), au Golfe d'Oman (en haut à droite) et la Mer d'Arabie (en bas à droite), toutes deux faisant partie de l'Océan Indien.

Sur la rive iranienne, les failles découpent les reliefs de la province d'Hormozg?n entre montagnes et dépressions. Île de Qeshm (parallèle à la côte) est la plus grande d'Iran. Les volutes vertes et beiges le long des côtes sont dues aux sédiments charriés par les eaux et déversés dans la mer.

Plusieurs pays sont visibles sur la péninsule: le Qatar (la péninsule le long du bord gauche de l'image), les Emirats Arabes Unis (à gauche jusqu'au détroit), le Sultanat d'Oman (à droite) et l'Arabie Saoudite (à l'intérieur des terres en bas à gauche).

La seule zone montagneuse de l'Oman est au nord, avec de nombreux sommets culminant entre 1 500 et 2 100 m. La majorité des habitants du sultanat réside dans la région étroite d'Al Batinah au bord du Golfe d'Oman (bande orange et verte sur la côte).

Les îles artificielles de Doubaï, au large des Emirats Arabes Unis, sont entourées de tourbillons de plancton et de sédiments. La construction de ces îles a été rendue possible par la faible profondeur des eaux du Golfe ainsi que par l'étendue du plateau continental en face de la ville-émirat.

Cette image a été prise le 4 février par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d'Envisat, avec une résolution au sol de 300 m.

Source et illustration: ESA

La justice américaine bloque la bibliothèque de Google : "pas équitable"

Google va devoir revoir sa copie avec les éditeurs. Le juge fédéral Denny Chin a considéré que le règlement passé avec les ayants droit dans le cadre de la numérisation n'était pas équitable, adéquat et raisonnable. Le géant américain doit obtenir en amont l'accord des détenteurs des droits avant de se lancer en aval dans la dématérialisation d'ouvrages.

C'est une bien mauvaise nouvelle pour Google. Mardi, la justice américaine a détricoté l'accord passé en 2008 entre Google et les éditeurs, auteurs et bibliothèques. Le règlement proposé par le géant de Mountain View portait sur l'organisation de la numérisation des œuvres littéraires, ses conditions, la mise à disposition des ouvrages sur Internet et la rémunération des ayants droit.

Dans sa décision, rapportée par l'AFP, le juge fédéral Denny Chin a décrit cet accord comme inéquitable, inadéquat et déraisonnable. En particulier, le magistrat a pointé du doigt le mécanisme de participation par défaut (opt-out) qui implique automatiquement les détendeurs des droits dans le projet de numérisation. Le juge estime que la situation inverse (opt-in) aurait permis de lever beaucoup d'objections.

Certes, les ayants droit peuvent toujours manifester expressément leur refus de voir leurs œuvres être numérisées par Google, mais cette disposition n'est pas suffisante. La firme de Mountain View devrait plutôt demander la permission, avant de lancer son projet de numérisation. Or, le règlement actuel conclu entre Google et les éditeurs permet le contraire.

Par ailleurs, l'accord offre à Google "des droits importants sur l'exploitation de livres entiers, sans la permission des détenteurs des droits" a souligné le juge, tout en permettant à l'entreprise de bénéficier d'un "avantage important sur ses concurrents, le récompensant pour s'être lancé dans la copie à grande échelle d'ouvrages couverts par des droits d'auteur sans permission".

On se souvient ainsi que Microsoft, Yahoo et Amazon s'étaient regroupés en août 2009 pour faire barrage aux desseins de Google. Les trois géants du web avaient rallié l'Open Book Alliance, aux côtés de l'Internet Archive et de nombreux ayants droit américains. À l'époque, ils voulaient avertir le département de la justice que les plans de Google allaient le mener en une position dominante dans un secteur encore naissant.

Du côté de Google, la décision prononcée par Denny Chin porte un mauvais coup à Google Livres. Jugée "décevante", la décision sera examinée par le service juridique du géant américain afin d'étudier les recours possibles. À plus long terme, le moteur de recherche est convaincu que le verdict finira par être dépassé et que la numérisation pourra se poursuivre sans accroc.

"Comme beaucoup d'autres, nous pensons que cet accord a le potentiel pour ouvrir l'accès à des millions de livres qui sont actuellement difficiles à trouver aux Etats-Unis. Quelle que soit l'issue, nous continuerons à travailler pour que plus de livres puissent être découverts en ligne grâce à Google Books et Google eBooks" a réagi Hilary Ware, responsable juridique chez Google.

La Chine assure ne pas filtrer Gmail et rejette les accusations de Google

En début de semaine, Google a accusé les pouvoirs publics chinois de filtrer méthodiquement l'accès à la messagerie web, Gmail, tout en faisant croire à un problème technique. Des reproches inacceptables pour la Chine, qui a rejeté en bloc - comme à son habitude - les accusations de l'entreprise américaine.

La Chine a beau être l'un des États les plus restrictifs en matière de libertés numériques, il n'est pas question pour l'Empire du Milieu de se laisser accuser de censure sans réagir. Au cours d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère des affaires étrangères a vigoureusement rejeté les reproches de Google. La firme américaine suspecte les autorités d'interférer avec son service de messagerie, Gmail.

"Il s'agit d'une accusation inacceptable" a tonné Jiang Yu. À l'origine de l'emportement chinois, la suspicion du géant du web. Lundi, son porte-parole a pointé du doigt les efforts de la Chine pour entraver l'accès à la messagerie. Certains fonctionnalités du service, comme la consultation du carnet d'adresses ou l'envoi de courriers électroniques, semblent bridées pour les internautes résident en Chine.

"En ce qui concerne Google, il n'y a aucun souci technique de notre côté. Nous avons vérifié ça en détail. Il s'agit d'un blocage décidé par le gouvernement et soigneusement déguisé pour faire croire à un problème avec Gmail" a-t-il déclaré au Guardian. Les perturbations toucheraient également les réseaux virtuels privés (VPN) dont les internautes chinois se servent pour contourner autant que possible les filtres du gouvernement.

Ces problèmes d'accès pourraient être une conséquence de l'activation par défaut de la connexion sécurisée (https) sur Gmail, ainsi que des révolutions au Moyen-Orient. Avec plus de 470 millions d'internautes, la Chine craint que ces troubles fassent tâche d'huile et inspirent les Chinois. Les autorités ont d'ores et déjà bloqué préventivement plusieurs requêtes liées à l’Égypte, la Tunisie ou la Libye.

La passe d'armes entre Google et les autorités chinoises s'ajoute aux tensions qui sapent les relations entre le géant du web et le pays le plus peuplé du monde. L'an dernier, la firme de Mountain View a bataillé longuement avec les pouvoirs publics, défiant ouvertement la censure du régime suite aux nombreuses attaques informatiques de décembre.

La Chine avait nié toute implication dans ce piratage, affirmant mener une politique sur la sécurité informatique "transparente et constante", malgré la révélation de câbles diplomatiques tendant à démontrer le contraire. Selon une note d'un diplomate américain, l'ordre a directement été donné par le bureau politique du Parti communiste chinois. Or, cet organe est le cœur même du pouvoir.