19 février, 2011

"Opprimés de l'Inde levez-vous": le chant de révolte d'un paysan du Pendjab

HABBAR (AFP)

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Bant Singh écoute de la musique, le 7 février 2011 à Jhabbar.

Il salue le visiteur en brandissant son moignon en l'air, à la manière communiste. Bant Singh, paysan pauvre du nord de l'Inde passé à tabac pour avoir osé traîner en justice les violeurs de sa fille, chante aujourd'hui la révolution, au nom de tous les opprimés.

Ses chansons a cappella, scandées avec rage en pendjabi, dénoncent les inégalités héritées du système des castes, l'exploitation des paysans sans terre, la corruption politique et les violences policières.

"Nous, les prolétaires, voulons les même droits que les riches, nous voulons une vie de respect et d'égalité. Mes chansons sont des mots que je lance en l'air comme des gouttes de sang", dit cet homme au corps brisé de "40-42 ans".

Battu avec une barre de pompe à eau jusqu'à ce que sa chair devienne de "la pulpe" par des inconnus venus venger les puissants propriétaires terriens condamnés pour le viol de sa fille de 17 ans, il a dû se faire amputer des deux bras et d'une jambe, raconte-t-il, posé comme une marionnette sur sa paillasse.

Les sept auteurs du viol ont été condamnés à des peines de prison mais ils ont été libérés sous caution voici quatre mois. En dédommagement de son agression, il a reçu deux buffles et un million de roupies (16.200 euros). Le gouvernement lui a promis une parcelle de terre, qu'il attend toujours.

Sur le toit de sa maison partiellement recouvert de bouses de vache qui sèchent au soleil, un drapeau rouge flotte, symbole du "sang versé" par les pauvres depuis la nuit des temps.

"Je suis rentré chez moi tel un arbre mort. Mais ça m'est égal de ne plus avoir mes membres, ils n'ont pas coupé ma langue", assure ce militant du parti communiste dans le district de Mansa, à huit heures de route de New Delhi.

Son histoire a fait la une des journaux voici cinq ans mais c'est aujourd'hui sur sa voix qu'il veut miser pour toucher les ouvriers exploités.

Sa route a croisé par hasard celle de plusieurs jeunes musiciens, dont Taru Dalmia, chanteur de hip-hop et ska dont les paroles en anglais crachent son dégoût de la façon dont l'Inde se développe, au mépris des classes sociales les plus défavorisées.

"La plupart de la musique en Inde est liée au divertissement. Je voulais trouver des chanteurs révolutionnaires locaux qui puissent entrer en résonance avec moi parce qu'il doit y avoir des chansons politiques en Inde", martèle-t-il.

"On ne parle que de l'émergence d'une classe moyenne mais elle ne représente que 5% à 10% de la population. Elle permet simplement de créer un marché pour les multinationales étrangères, ce n'est pas la réalité du pays", argumente Taru, de son nom de scène Delhi Sultanate.

Il a découvert l'histoire de Bant Singh dans les journaux et vient de finir en collaboration avec deux autres artistes une maquette baptisée "Word, Sound, Power" (le mot, le son, le pouvoir), disponible sur internet (http://www.wordsoundpower.org).

Le CD composé de plusieurs titres en pendjabi sur de la musique électro, devrait sortir d'ici quelques semaines.

Pour Taru, 30 ans, rentré en Inde voici dix ans après une enfance en Allemagne et en Californie, Bant Singh est "une sorte de héros, il est un exemple de la façon dont on peut lutter contre l'adversité. Son corps est à lui seul une révolution".

Il voudrait maintenant rencontrer d'autres chanteurs révolutionnaires, notamment dans les Etats en proie à des violences comme le Cachemire ou le Chhattisgarh -- l'un des fiefs de la rébellion maoïste -- et créer un label spécifique.

Mais pour Bant Singh, "ce n'est pas seulement avec les chansons qu'on lutte, il faut prendre les armes": "Des rébellions armées se sont déjà produites dans l'Histoire, pas seulement au Pendjab mais aussi dans le reste de l'Inde et cela peut encore se produire", met-t-il en garde.

Yémen: un mort lors de la dispersion d'une manifestation à Aden

ADEN (Yémen) (AFP)

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Manifestation contre le régime à Aden au Yemen, le 19 février 2011.

Un adolescent a été tué par une balle perdue lors de la dispersion par les forces de sécurité d'une manifestation contre le régime samedi soir à Aden, dans le sud du Yémen, selon une source hospitalière.

L'adolescent, âgé de 16 ans, se trouvait près de son domicile dans le quartier de Cheikh Osmane lorsqu'il a été mortellement touché alors que les forces de sécurité tentaient de disperser des centaines de manifestants, a-t-on appris auprès des membres de sa famille.

Son décès porte à 10 le nombre de tués à Aden depuis le déclenchement des émeutes dans cette principale ville du sud du Yémen mercredi, selon un décompte de l'AFP.

Manifestation pro-Ouattara à Abidjan dispersée par les forces de Gbagbo, trois tués

ABIDJAN (AFP)

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Tentative de manifestation des partisans d'Alassane Ouattara dispersée par des force de l'ordre de Gbagbo, le 19 février 2011 à Abidjan

Au moins trois jeunes ont été tués par balles samedi à Abidjan, selon des témoins, lorsque les forces de l'ordre fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont dispersé des partisans d'Alassane Ouattara qui entendaient répondre à l'appel à une "révolution" à l'égyptienne.

"Trop c'est trop, Gbagbo dégage": près de trois mois après le scrutin du 28 novembre qui a plongé le pays dans la crise, le camp de M. Ouattara, reconnu président par une grande partie de la communauté internationale, voulait par cette opération suivre les traces des Tunisiens et des Egyptiens pour chasser le sortant.

Mais les Forces de défense et de sécurité (FDS), qui dès vendredi soir avaient annoncé un couvre-feu nocturne pour tout le week-end dans la moitié sud contrôlée par le régime Gbagbo, ont dispersé à balles réelles et à coup de gaz lacrymogènes les rassemblements dans les quartiers populaires d'Abobo (nord) et Koumassi (sud).

Quand les FDS "sont arrivés sur le rond-point" d'Abobo, fief de M. Ouattara, "ils ont tiré sur la foule, la population s'est éparpillée mais ils ont poursuivi les gens", a raconté à l'AFP un habitant.

"Trois jeunes ont été tués par balles", a-t-il indiqué, faisant état de plusieurs blessés. Ce bilan a été confirmé par deux autres témoins. Des heurts à Abobo ont fait au moins une dizaine de tués parmi les FDS depuis janvier.

Dans les deux quartiers, les lieux de rassemblement ont été bouclés par les forces de l'ordre, suscitant la colère des manifestants qui avaient édifié des barricades de tables et de pneus enflammés.

"Ils vont devoir nous tuer tous aujourd'hui, nous n'accepterons pas ça parce qu'Alassane a gagné les élections!", lançait un jeune.

Le Premier ministre de M. Ouattara, le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro, a exhorté ces derniers jours les Ivoiriens à "faire la révolution" comme en Tunisie et en Egypte, après avoir échoué à mobiliser la population depuis fin 2010.

Si à Abidjan, coeur du pouvoir, les manifestations ont été mises en échec, des rassemblements se sont déroulés dans le nord tenu par les FN depuis 2002.

Ce regain de tension survient alors que l'Afrique tente une nouvelle médiation pour clore une crise marquée par des violences qui, depuis mi-décembre, ont fait au moins 300 morts selon le dernier bilan de l'ONU.

Un panel de cinq chefs d'Etat désigné par l'Union africaine, présidé par Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et comprenant Idriss Déby Itno (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina) et Jakaya Kikwete (Tanzanie), doit se réunir dimanche à Nouakchott.

Ils retrouveront les experts de l'UA en charge du dossier, qui leur présenteront le rapport auquel ils ont mis samedi la touche finale et qui contient des propositions de sortie de crise, ont indiqué des sources officielles mauritaniennes.

Le quintette est attendu lundi à Abidjan, pour arrêter d'ici fin février des solutions "contraignantes".

Mais la marge de manoeuvre est des plus étroites, aucun des deux rivaux ne paraissant prêt à renoncer.

Pendant ce temps, la Côte d'Ivoire sombre dans un marasme financier et économique lourd de conséquences pour les habitants.

La stratégie d'asphyxie tentée par M. Ouattara et ses alliés extérieurs a conduit cette semaine à la fermeture de la plupart des banques commerciales.

Les filiales des banques françaises Société Générale et BNP Paribas ont été dans la foulée réquisitionnées par le gouvernement Gbagbo, qui n'a toutefois pas dit comment il comptait avoir accès aux fonds.

Chelsea perd sa Cup

210 minutes, et plus encore, c'est le temps qu'il a fallu pour départager Chelsea et Everton en seizièmes de finale de la Coupe d'Angleterre. Revenus sur le fil grâce à un coup franc de Baines alors que Lampard avait frappé un peu plus tôt en prolongation, les Toffees ont fait la différence aux tirs au but dans ce "replay" consécutif à un premier match nul entre les deux équipes. Doubles tenants du titre, les Blues ont sans doute perdu plus qu'un trophée ce samedi.

Les Blues se sont heurtés à de pugnaces Toffees sur la route d'un éventuel triplé. (Reuters) Les Blues se sont heurtés à de pugnaces Toffees sur la route d'un éventuel triplé. (Reuters)
Contraint au mutisme par Liverpool (0-1) et Fulham (0-0) lors de ses deux dernières sorties, Chelsea comptait bien retrouver le chemin des filets ce samedi, à l'occasion du "replay" de son seizième de finale de Coupe d'Angleterre contre Everton. Trois semaines plus tôt, les deux équipes n'avaient pu se départager sur la pelouse de Goodison Park (1-1), Kalou avait alors répondu à Saha. Cette fois, l'attaquant français des Toffees, touché aux ischio-jambiers, n'était pas de la partie pour faire du tort aux Blues. Ce qui n'a pas empêché les Londoniens de rater le coche.

A la 104e minute de l'opposition du jour pourtant, les pensionnaires de Stamford Bridge pensaient bien avoir accompli le plus dur, en trouvant la faille par Lampard après un bon travail d'Anelka, lancé à la place de Malouda à l'issue du temps réglementaire (1-0, 104e). C'était sans compter néanmoins ce bijou de coup franc signé Baines, à la toute dernière minute de la prolongation (1-1, 119e). Une égalisation surprise synonyme de tirs au but, exercice dans lequel le héros d'Everton se sera montré moins adroit. Sans dommage toutefois pour les siens puisqu'en face, Anelka et Cole ont ensuite failli, par suffisance plus que par maladresse.

Blackburn reste seul dans la légende

Trois fois sacré dans la compétition (contre Everton, justement, en 2009) et double tenant du trophée, Chelsea a sans doute perdu plus qu'un titre dans la bataille. Si le triplé - inédit en Cup depuis le "hat trick" de Blackburn entre 1884 et 1886 - ne comptait assurément pas parmi les priorités du club londonien cette saison, la Coupe d'Angleterre n'en demeurait pas moins une vraie soupape pour une équipe qui devra probablement céder sa couronne de champion à la fin de la saison. En outre, les Blues n'ont certainement pas préparé de la meilleure des manières le huitième de finale de Ligue des Champions qui dès mardi les amènera à se déplacer à Copenhague.

Certes dominateurs dans le jeu ce samedi, les joueurs de Chelsea ont trop souvent péché dans la concrétisation de leurs actions, à l'image d'un Malouda qui en première période aurait pu deux fois au moins ouvrir la marque, ou d'un Lampard qu'on a connu autrement plus tranchant. Titulaires en l'absence d'un Torres non qualifié pour l'occasion, Drogba et Kalou ont eux beaucoup donné, comme à leur habitude, manquant toutefois de précision dans le dernier geste pour mener à bien leurs fulgurances. Un comble pour une formation qui lors des cinq premières levées de Premier League cette saison avait frappé à 21 reprises, et passé sept buts à Ipswich en 32e de finale de cette Cup aujourd'hui abandonnée. Le contraste est saisissant !sports.fr

L'OM sans fanfaronner

Si la victoire obtenue à domicile ce samedi contre Saint-Etienne (2-1) maintient l'OM dans la course au titre, les blessures de Gignac, Brandao et Rémy inquiètent avant de croiser le fer avec MU en Ligue des champions. Dans les autres matches de la 24e journée de L1, à noter le nul d'Arles-Avignon (1-1) à Auxerre, la victoire de Sochaux à Lens (3-2) et celle de Brest devant Monaco (2-0).

Rémy et l'OM ont souffert samedi soir. (Reuters) Rémy et l'OM ont souffert samedi soir. (Reuters)
La victoire serait presque anecdotique. Bien sûr, les trois points engrangés, dans la douleur, contre Saint-Etenne (2-1) permettent d'entretenir l'espoir d'un deuxième titre d'affilée mais l'OM avait autre chose en tête après ce troisième succès de rang en championnat, une première cette saison pour Deschamps et les siens. Brandao, Gignac et Rémy, membres du trident offensif au coup d'envoi de cette 24e journée au Vélodrome, sont sortis sur blessure. De quoi évidemment faire gamberger avant de recevoir Manchester United en huitième de finale aller de la Ligue des champions.

Déjà privés de Valbuena depuis plusieurs semaines, le « Petit » est toutefois attendu lundi matin à l'entraînement, les Marseillais pourraient voir leur secteur offensif en lambeaux. Porté par les médecins lorsqu'il quitta le terrain à une vingtaine minutes de la fin (74e), André-Pierre Gignac n'incitait pas à l'optimisme, se plaignant des adducteurs. Celui qui affiche depuis le début de l'année une forme proche de son niveau toulousain d'il y a deux ans ne sera pas de la partie contre les Red Devils, victime d'une élongation. Loïc Rémy, lui, a pu rejoindre les vestiaires sans l'aide de personne mais rien ne garantissait samedi soir sa participation contre les Anglais.

Gignac toujours nerveux

Quant à Brandao, c'est peut-être moins grave qu'il n'en paraît. Touché à la cheville droite dès la 7e minute sur un duel avec Monsoreau, le Brésilien a pu reprendre le jeu avant de laisser sa place à André Ayew à la 67e minute. Changement tactique ou aggravation de la blessure ? L'entrée du Ghanéen a en tout cas coïncidé avec l'ouverture du score. Quelques secondes après l'apparition du frère de Jordan, Taiwo trouvait Gignac dans la surface qui en se retournant adressait un service dans la course de Lucho. L'Argentin battait de près Janot (68e) avant le break signé 10 minutes plus tard par Rémy, profitant d'un corner mal renvoyé par la défense verte et d'un mini cafouillage (2-0, 78e).

La réduction tardive de Landrin (2-1, 94e) empêcha l'OM de douter et d'éviter les sifflets. Car on ne peut pas passer sous silence le fait que les champions de France n'ont pas rassuré sur leur qualité de jeu malgré un nombre élevé de tirs : 21 mais seulement huit cadrés. On n'oubliera pas non plus que l'arbitré a été bien clément avec Gignac quand ce dernier lui hurla au visage après avoir reçu un avertissement (61e). Et que dire de la parade de Mandanda pour éviter à Heinze un CSC précoce (3e) ? Les Marseillais savent pertinemment qu'ils devront sensiblement élever leur niveau contre MU. En revanche, ils ignorent avec quels joueurs.sports.fr

Un nouveau nom pour le stade du Real ?

De passage au Moyen-Orient pour promouvoir notamment des écoles de football portant le sceau du Real Madrid, Florentino Pérez en aurait profité pour trouver un futur sponsor pour son club, et plus précisément pour son stade.

Selon le très sérieux quotidien espagnol La Vanguardia, le Real Madrid pourrait ainsi surfer sur la vague du "naming", pratique de parrainage consistant à donner à une enceinte sportive le nom d’une marque ou d’une société parraineuse. Le président du Real Madrid étudierait ainsi plusieurs propositions alléchantes, mais il se murmure chez nos voisins espagnols que la compagnie aérienne Emirates serait la mieux placée actuellement pour décrocher le gros lot. Contrairement à l'Emirates Stadium, nomination officielle du stade d'Arsenal depuis 2004, l'hypothétique partenariat entre le Real Madrid et l'entreprise émiratie ne devrait pas sonner la fin du mythique Santiago Bernabéu. Toutefois, si Emirates venait à devenir le nouveau sponsor du club espagnol, l'antre du Real Madrid pourrait tout de même changer de nom pour devenir "L'Emirates Santiago Bernabéu" ou le "Santiago Bernabéu Emirates", précise La Vanguardia.

En outre, Fly Emirates pourrait également devenir le nouveau sponsor maillot du Real Madrid, une fois le contrat avec Bwin.com terminé (juin 2013).vbcfoot.com

Prétendue célébration du 18 février 1992 par Lmp : La prison sous Ouattara, la mort sous Gbagbo!

Le Nouveau Réveil


Marche
© Reuters
Marche sur la RTI du camp Ouattara. Jeudi 16 décembre 2010 Abidjan


Heureux qui comme Laurent Gbagbo qui, dans l`opposition, avait en face des hommes de paix et de cœur tels le Père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, le Président Henri Konan Bédié et le Premier ministre Alassane Ouattara. Quand le 18 février 1992, Laurent Gbagbo lançait ce qu`il a appelé "l`assaut final" contre le pouvoir d`Houphouët-Boigny, il était certain de vivre après cette manifestation violente. Même s`il était pris, il était sûr que personne n`allait attenter à sa vie. Quand les foules haranguées par Gbagbo et le FPI envahissaient les rues de Yopougon, d`Abobo, de Port-Bouët jusqu`au Plateau, il n`y avait pas de chars de combat dans ces rues, il n`y avait pas d`hélicoptères de guerre dans les cieux, il n`y avait pas de mercenaires libériens et angolais postés aux différents carrefours, l`armée n`avait pas été réquisitionnée et Plateau n`a jamais été déclaré zone rouge ou zone de guerre. Gbagbo savait donc qu`il ne risquait pas sa vie. C`est pourquoi, avant son procès, il avait déclaré: "on peut aller de la prison au palais". Il est sorti de prison où il a été du reste bien traité. Il a été élu (quoique dans des conditions calamiteuses) en 2000. N`était-il pas réellement heureux d`être parti de la prison au Palais ? Après être sorti de prison, Laurent Gbagbo a fait plusieurs autres manifestations violentes (tels le boycott actif, les manifestations éclatées d`août à octobre 1999... qu`il a ouvertement revendiquées sans qu`un seul soldat ne soit allé tirer sur lui. Pourtant, que sont devenus beaucoup d`hommes et de femmes qui ont voulu exprimer qu`ils n`étaient pas d`accord avec sa façon de gérer les affaires de l`Etat ? Ils ont tout simplement été tués par ceux que Gbagbo a envoyés pour empêcher les manifestations pacifiques. Dans la rue, la moindre manifestation de l`opposition à Gbagbo avait en face des blindés, des avions de guerre, des canons, des mercenaires et miliciens encagoulés, des soldats surexcités. En octobre 2000, les partisans de Ouattara qui avaient voulu manifester contre les conditions calamiteuses de l`élection ont été réprimés dans le sang (des dizaines de morts ont été déplorés dans leurs rangs). En décembre 2000, encore des dizaines de manifestants contre l`invalidation de la candidature de Ouattara aux législatives, ont été tués par les FDS envoyées par le régime Gbagbo. Les 24 et 25 mars 2004, ce sont, selon l`ONU, 120 militants (environ 500 selon les organisateurs) de l`opposition qui ont été massacrés par les FDS de Gbagbo qui ont déclaré la veille Plateau zone rouge pour avoir voulu exprimer leur soutien aux accords de Linas Marcoussis. Le 1er avril 2008, des soldats fidèles à Gbagbo ont encore tiré sur des femmes qui manifestaient contre la cherté de la vie et ont fait des morts. En février 2010, dans la crise dite de la CEI, ceux qui ont eu le malheur de ne pas être du côté du camp Gbagbo et qui ont rencontré des soldats à la solde ont payé de leur vie l`expression de leur liberté. Depuis le 02 décembre 2010, l`ONU a déjà comptabilisé plus de 400 morts dans les rangs des militants du RHDP qui ont simplement voulu exprimer leurs opinions. Ils ont été assassinés par des soldats, policiers, mercenaires et miliciens loyaux à Gbagbo. Des attaques nocturnes dans les quartiers et concessions attribuées aux forces paramilitaires qui se réclament du régime de Laurent Gbagbo, se sont multipliées et ont fait des dizaines de morts, de disparus, sans qu`un seul doigt ne se lève pour les condamner. De 2000 à maintenant, ce sont des centaines, voire des milliers de tués dans les rangs de ceux qui ne sont pas avec Gbagbo, qui ont été enregistrés. Ces morts ne connaitront plus jamais la joie de Laurent Gbagbo de passer de l`opposition au pouvoir. Au moment où Laurent Gbagbo, FPI, LMP ou le régime de la réfondation fêtent le 18 février 1992, pour rappeler au monde entier que c`est Ouattara qui l`avait envoyé en prison en 1992, plus d`un se rappellent en sourdine que sous Ouattara, c`était la prison, mais sous Gbagbo, c`est la mort. La différence est là.

Ouattara Chérif

Jennifer Aniston met sa propriété de Beverly Hills en vente

news-de-stars.comJennifer Aniston veut revoir New York
Jennifer Aniston veut revoir New York

Alors que Jennifer Aniston vient de fêter ses 42 ans à New York avec ses amis et sa famille, il semblerait qu'elle ne veuille plus quitter l'Etat dans lequel elle a passé toute son enfance et qui l'a rendue célèbre avec la série Friends. En effet, l'actrice veut vendre sa maison de Beverly Hills pour revenir vivre à l'heure new-yorkaise...

Lassée des collines de Beverly Hills, Jennifer Aniston souhaiterait retrouver l'agitation de New York. Elle a donc choisi de mettre en vente sa maison. Achetée 13,5 millions d'euros, la propriété a pris en quelques années de la valeur, puisque l'actrice la vendrait à 42 millions de dollars !

Autant dire que ce n'est pas n'importe qui, qui aura le privilège de marcher sur les pas de la belle.

Justin Bieber : bientôt un nouveau duo avec Britney Spears ?

Justin Bieber : bientôt un nouveau duo avec Britney Spears ?
Justin Bieber : bientôt un nouveau duo avec Britney Spears ?

Justin Bieber aurait déclaré à propos de Britney Spears : "Je la trouve très talentueuse. Espérons qu'on puisse, un jour, travailler ensemble". Les deux star pourraient-elles faire un duo prochainement ?

Elle chantait "baby one more time" et lui "baby ouuuh", finalement ces deux baby stars ne sont peut-être pas si éloignées l'une de l'autre.
Le plus jeune a récemment déclaré qu'il trouvait son aînée "très talentueuse" et espérait qu'ils puissent "travailler ensemble un jour". La chanteuse de 29 ans a, pour sa part, félicité Justin pour son film Never say never sur Twitter : "J'ai adoré ton film Never Say Never... quelle histoire incroyable."
Retrouvez en images Justin Bieber pendant la présentation en avant-première à Paris de son film biographique en cliquant ici.
Et ensuite (re)découvrez le tout nouveau clip de Britney Spears, Hold it against me, en cliquant ici.

Le numéro deux d'Al-Qaïda s'en prend au régime de Moubarak dans une vidéo

WASHINGTON - Le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, critique le régime d'Hosni Moubarak, jugé "tyrannique" et dans la main des Etats-Unis, dans une vidéo enregistrée avant la chute du raïs, indique vendredi le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).

Le discours du dirigeant d'Al-Qaïda s'intitule "Message d'espoir et bonnes nouvelles pour le peuple d'Egypte" et devrait être suivi d'autres prises de parole, selon un communiqué diffusé par SITE.

La vidéo de 34 minutes a été produite par la cellule chargée de la communication d'Al-Qaïda, as-Sahab, et publiée sur des forums djihadistes. Elle ne fait apparaître qu'une image fixe d'Ayman al-Zawahiri.

"C'est un régime laïque et tyrannique qui reste en place grâce à l'oppression et aux manoeuvres électorales" y déclare Ayman al-Zawahiri qui est d'origine égyptienne.

Il accuse le régime d'Hosni Moubarak d'être totalement dans la main des Américains, affirmant que "le vrai dirigeant se trouve à l'ambassade américaine". Et il décrit Hosni Moubarak comme le "leader de tous les arabes sionistes".

La vidéo semble avoir été enregistrée en janvier mais avant le début le 25 des manifestations massives qui ont provoqué la chute du régime.

Il s'agit en fait d'une sorte de rétrospective historique expliquant le rôle qu'ont eu les puissances occupantes dans la mise en place d'une constitution laïque, et non pas basée sur la Charia en Egypte.

(©AFP /

Le panel des chefs d’Etats africains le 21 février en Côte d’Ivoire






afrik.com/
Les cinq chefs d’États désignés par l’Union Africaine (UA) dans le cadre d’un panel pour régler la crise ivoirienne vont se retrouver le 21 février à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikiweté (Tanzanie), Idriss Déby Itno (Tchad), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) vont devoir trouver avant le 21 février "une solution contraignante" applicable aux deux parties ivoiriennes. Auparavant, les cinq chefs d’États du panel de l’UA se rendront le 20 février à Nouakchott (Mauritanie) pour harmoniser leurs vues sur le rapport final sur la question ivoirienne peut-on lire dans Afrique en ligne.

Côte d'Ivoire: les participants au Forum de Bamako "très inquiets"

(TAP) - Les participants à la 11e édition du Forum de Bamako, qui se veut "un petit Davos africain", se sont déclarés "très inquiets" des conséquences de la crise politique et économique en Côte d'Ivoire dans le reste de l'Afrique de l'ouest.

"Je suis inquiet car il n'y a pas de développement sans paix, il n'y a pas d'entreprises solides dans un environnement de guerre, je suis inquiet pour les populations ivoiriennes et celles des pays voisins", a déclaré Abdoulah Coulibaly, vice-président de la Fondation du Forum de Bamako (FFB).

Plus d'une centaine de personnes du monde politique et économique du contient africain, ainsi que des représentants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), participent au Forum qui a été ouvert jeudi par le Premier ministre malien, Modibo Sidibé.

Deux personnalités du monde économique ivoirien sont présentes: Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, et Jean Paul Gillet, directeur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d'Abidjan, qui a annoncé mercredi la suspension de ses activités, après sa réquisition par le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et les forces armées qui lui sont fidèles.

Une trentaine d'entreprises, pour la plupart ivoiriennes, sont cotées à cette bourse régionale, qui dépend de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, huit pays).

La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre, opposant Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu comme président élu par presque toute la communauté internationale, a de lourdes répercussions financières alors que M. Ouattara tente d'asphyxier économiquement son rival.

Les participants au Forum de Bamako, qui se veut un espace d'échange et de partage des connaissances sur les enjeux du développement en Afrique, doivent être reçus par le président malien Amadou Toumani Touré.

Le Forum, dont le thème est cette année "Quelles entreprises? Quels entrepreneurs pour un développement durable en Afrique?", s'achève samedi.

Abidjan: les forces pro-Gbagbo devant les deux banques réquisitionnées

AFP


Crise
© Reuters
ABIDJAN - Des soldats et des policiers fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo se sont mis en place vendredi matin à Abidjan devant les sièges de deux filiales de banques françaises dont la réquisition a été annoncée la veille, a constaté une journaliste de l`AFP.

Dans le quartier d`affaires du Plateau, une dizaine de membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient stationnées devant les entrées de la SGBCI, filiale ivoirienne de la Société Générale. Un 4x4 de la police était garé à proximité.

Les piétons circulaient comme à l`ordinaire devant le siège de la plus grande banque du pays, qui comme d`autres établissements internationaux a suspendu ses activités dans la semaine à la suite de la crise née de la présidentielle du 28 novembre.

Plus d`une dizaine de policiers et de gendarmes étaient aussi stationnés devant le siège de la Bicici, filiale de la banque française BNP Paribas, .

Laurent Gbagbo a annoncé jeudi soir son intention de "prendre le contrôle" de banques qui ont fermé cette semaine, notamment la SGBCI et la Bicici. Il s`agit, selon son gouvernement, de "préserver les emplois et assurer l`accès des Ivoiriens et des opérateurs économiques à leurs avoirs" dans "les plus brefs délais".

Après la fermeture jeudi soir de la banque africaine Banque Atlantique, au moins six banques, françaises et américaines notamment, ont suspendu leur activité en Côte d`Ivoire depuis lundi. Cette déstabilisation du secteur bancaire fait suite à la crise post-électorale opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par une grande partie de la
communauté internationale.

Ganache au chocolat & caramel ... pour garnir des macarons par exemple !

Lors de ma dernière excursion en Angleterre j'avais ramené ce bouquin sur les Whoopies Pies :

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Bon, il est clair que les Whooopies Pies ça ne me botte pas trop, c'est grossier, comme un macaron raté ... il parait que qu'ils sont en train de détrôner les Cupcakes, vaste débat mais cela m'étonnerai fort. La folie cupcakes s'éteint tout doucement, cela restera toujours de super jolis petits gâteaux pour les anniv' et fêtes un peu spéciales mais les remplacer par un Whoopie Pie ... moi je dis Scandale ;o)

Donc dans ce livre maintes et maintes fois parcouru pour trouver de l'inspiration, je me suis arrétée sur cette ganache complétement décadente au caramel et chocolat ... et quoi de mieux pour garnir mes coques de macarons ?

ganache caramel et chocolat

150 g de chocolat noir haché
30 g d'eau
100 g de sucre
120 g de crème fraîche
20 g de beurre
2 pincée de fleur de sel

Mettre le chocolat haché dans un grand bol.
Faire chauffer la crème fraîche et le beurre au micro-onde 50 secondes.
Pendant ce temps, dans une casserole verser l'eau et ajouter le sucre, porter à ébullition jusqu'à ce que le caramel soit ambré (ne mélangez pas avec une cuillère ou quoi que ce soit, agitez la casserole en donnant un mouvement rond du poignet pour mélanger ... suis-je clair ? pas sûre ;o).
Lorsqu'il est bien ambré, verser la crème fraîche chaude, attention aux projections, ça PSCHITTE !
Verser maintenant le caramel sur le chocolat et mélanger jusqu'à obtenir une ganache bien lisse, ajouter la fleur de sel.
Attendre 2 heures minimum avant de vous en servir.

ganache-chocolat-caramel-1.jpg

Pour les macarons j'utilise désormais toujours la même recette, elle a le mérite d'être ultra rapide. La poudre d'amandes est brute, comme elle n'est pas émondée on a les petits éclats de l'enveloppe qui est plus foncée. La poudre a été tamisé et torréfié 5 minutes à 160°C. On trouve facilement du sucre glace extra fin (ce qui m'agace parce que je ne le trouve plus que sous cette forme et parfois j'ai besoin de sucre glace qui se tienne un peu plus) ce qui me permet de ne plus mixer ensemble la poudre d'amandes et le sucre glace (mais il faut tamiser +++).

macarons-chocolat-caramel-1.jpg

Pour terminer, les réponses des blagues carambars ... parce que pas grand monde a trouvé, suis déçue ;o)
1. au super marché
2. l'aéro bique
3. Christian Clavier.

210 milions de francs cfa pour liberer les otages de Bakassi

Écrit par AFP


210 milions de francs cfa pour liberer les otages de BakassiLe gouvernement camerounais a versé une rançon d'environ 320.000 euros pour obtenir la libération des otages enlevés le 6 février dans la péninsule de Bakassi, dans le sud-ouest du Cameroun, a affirmé à l'AFP jeudi une source proche des services de sécurité. L'information n'avait pas pu être confirmée jeudi de source officielle. "Les autorités ont versé une rançon d'environ 210 millions de FCFA (320.000 euros) aux ravisseurs des otages", a affirmé la source proche des service de sécurité. "Le versement de
cette rançon a eu lieu (mardi) bien avant la libération des otages", a-t-elle précisé.
Le 6 février, treize camerounais, dont un sous-préfet, avaient été kidnappés dans la péninsule de Bakassi, selon le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, le 9 février. "Les otages ont été libérés (mercredi)", a-t-il affirmé mercredi soir, promettant de réunir les journalistes jeudi pour donner plus de détails.
En plus du payement d'une rançon, le Cameroun a libéré entre "3 et 4" pirates qui étaient détenus avec plusieurs autres à Buea, la capitale de la région du sud-ouest, selon la source proche des services de sécurité. Selon elle, "19 pirates" étaient détenus à Buea avant cette libération. Il s'agit de Nigérians arrêtés lors de différentes opérations militaires menées par les forces camerounaises à Bakassi, de même source.

Attaque dans une base afghane de l'OTAN: 3 soldats allemands morts

Trois soldats allemands ont été tués et six autres blessés vendredi par un assaillant en uniforme de soldat afghan dans une base de l'OTAN du nord de l'Afghanistan. L'agresseur a été abattu, ont annoncé les autorités allemandes.

Le ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, avait indiqué dans un premier temps que deux soldats, de 22 et 30 ans, étaient morts dans l'attaque et sept autres blessés.

Un jeune soldat de 21 ans a succombé à ses blessures après avoir été transporté à Mazar-i-Sharif, a précisé ensuite un porte-parole du commandement de la Bundeswehr, à Potsdam. Deux autres soldats, grièvement blessés, se trouvaient toujours dans un état critique, a-t-il ajouté. Quatre autres ont été légèrement blessés.

L'incident s'est produit à 70 km au sud de la ville de Kunduz, où un insurgé a ouvert le feu sur un groupe de soldats occupés à des tâches techniques dans un poste militaire, selon un responsable parlementaire allemand qui a précisé que l'assaillant avait été abattu.

Ce décès porte à 48 le nombre de soldats allemands morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention internationale en afghanistan à la fin 2001.

Objectif fin 2014

Plusieurs attaques de vrais ou faux membres des forces afghanes contre les soldats étrangers ont eu lieu depuis un an, compliquant la tâche de l'OTAN chargé de former l'armée et la police locales, avec l'objectif de les voir assurer elles-mêmes la sécurité du pays d'ici à la fin 2014.

Quelque 140.000 soldats étrangers, aux deux tiers américains, sont actuellement déployés en Afghanistan. Ils y subissent des pertes de plus en plus lourdes face à une rébellion menée par les talibans qui a gagné du terrain ces dernières années.

Le transfert du contrôle de la sécurité du pays aux forces afghanes, prévu par l'OTAN pour fin 2014, est un pari risqué, selon de nombreux experts, qui s'inquiètent du manque de motivation et de la corruption au sein des forces locales, ainsi que de leur perméabilité à la rébellion.

(ats /

Veto US: Israël remercie Obama et exhorte les Palestiniens à négocier

JERUSALEM - Israël a remercié le président américain Barack Obama et appelé les Palestiniens à reprendre immédiatement et sans conditions préalables les négociations directes après le veto américain vendredi à un projet de résolution arabe condamnant la colonisation juive.

"Israël apprécie profondément la décision du président Obama de mettre son veto à la résolution du Conseil de sécurité aujourd'hui", affirme un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu publié dans la nuit de vendredi à samedi.

"La décision prise aujourd'hui par les Etats-Unis prouve que le seul chemin vers la paix passe par des négociations directes et non pas par le biais de décisions d'organisations internationales", estime M. Netanayhu.

Dans un autre communiqué, le porte-parole des Affaires étrangères, Yigal Palmor, avait assuré que "les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont encore, et l'ont toujours été, la seule façon de résoudre le conflit entre les deux parties".

"Le chemin est court entre Ramallah et Jérusalem, et tout ce que les Palestiniens doivent faire est de retourner la table des négociations sans conditions préalables", selon M. Palmor.

"Ce n'est que comme cela, et non en saisissant le Conseil de sécurité, qu'il sera possible de faire avancer le processus de paix pour le bénéfice des deux parties et servir la cause de la paix et de la sécurité à travers la région", a argué le porte-parole des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis ont, sans surprise, mis leur veto vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution arabe condamnant la politique de colonisation israélienne, veto qui risque de ternir leur image dans le monde arabe.

Les quatorze autres membres du Conseil ont toutefois voté en faveur de la résolution.

"Israël apprécie la position américaine, qui contribue à la reprise du processus diplomatique, et regrette que les autres membres du Conseil de sécurité se soient abstenus d'apporter la même contribution", a souligné le communiqué des Affaires étrangères.

Peu après le vote, l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a expliqué que la résolution, si elle avait été adoptée, aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations".

Les pourparlers de paix, brièvement relancés en septembre, sont suspendus depuis l'expiration d'un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les colonies.

(©AFP /

Barack Obama au dîner IT : entre Mark Zuckerberg et Steve Jobs

Steve Jobs était bien présent jeudi soir au dîner qui réunissait des patrons de la Silicon Valley autour du président Barack Obama.

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Hier nous avons relayé l'information d'un tabloïd américain affirmant que Steve Jobs n'aurait plus que quelques semaines à vivre, son cancer évoluant rapidement. Certains lecteurs ont pu s'en offusquer et nous nous en excusons auprès d'eux. Mais on peut être rassurés par la présence effective du même Steve Jobs à la gauche de Barack Obama au dîner "2.0" organisé jeudi soir en Californie.

L'événement a réuni autour du président Obama des chefs d'entreprise de la Silicon Valley, d'où l'absence sans doute de Steve Ballmer, Microsoft étant basée à Seattle. On sait aussi que Steve Jobs était mercredi à Paris, à l'Elysée pour être décoré par Nicolas Sarkozy de la Légion d'Honneur.

Le dîner des leaders de l'industrie IT a eu lieu finalement non pas dans un restaurant de San Francisco mais au domicile de John Doerr (de Kleiner Perkins Caufield & Bryers, un important fonds de capital risque) à Woodside, tout près de Stanford, au coeur de la Silicon Valley. S'y sont retrouvés des patrons chevronnés comme Larry Ellison (Oracle), John Chambers (Cisco) ou Eric Schmidt (Google) à côté de jeunes entrepreneurs tels que Dick Costolo (Twitter) ou Mark Zuckerberg (Facebook). Egalement présents : Carol Bartz (Yahoo), Reed Hastings (Netflix), John Hennessy (Stanford University), Art Levinson (Genentech) et Steve Westly (du fonds The Westly Group).

Les convives ont pu échanger autour des propositions de Barack Obama «d'investir dans la recherche et la développement et d'étendre les incitations aux entreprises pour s'agrandir et embaucher, qui vont avec son objectif de doubler les exportations en cinq ans pour soutenir les emplois de millions d'Américains», selon le communiqué de la Maison Blanche.

Barack Obama a poursuivi vendredi son voyage par la visite l'usine d'Intel de Hillsboro dans l'Oregon. A cette occasion Paul Otellini, CEO d'Intel, a annoncé la poursuite de son programme d'investissements aux USA avec un projet de 5 milliards de dollars pour un nouvelle unité de fabrication de semi-conducteurs en 14 nanos sur le site de Chandler en Arizona.

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Burkina Faso : l’ex putschiste Ouali s’est évadé

OUAGADOUGOU – Le capitaine Luther Ouali, cerveau présumé du coup d’état manqué de 2004 contre le président Compaoré s’est évadé vendredi lors d’une mutinerie à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), a confié une source militaire à Direct Scoop.

‘’Tout le périmètre de la Maison d’arrêt est inaccessible même aux journalistes. Les opérations de ratissage seraient en cours parce que les autorités Burkinabé pensent que cette mutinerie pourrait cacher une vaste tentative d’évasion’’, ajoute cette source.

Selon cette source, les prisonniers de la MACO protestent depuis mercredi contre les conditions d’incarcérations difficiles. Cette protestation a tourné en mutinerie vendredi matin. Les nombreux blessés et la mort de quatre prisonniers suite à la répression qui a suivi n’ont pas empêché l’évasion de plusieurs pensionnaires dont le capitaine Ouali.

Le Capitaine Luther Ouali avait été condamné le 17 avril 2004 à 10 années de prison par le Tribunal Militaire de Ouagadougou. Il est aussi accusé « de trahison et de collusion avec une puissance étrangère, notamment la Côte d’Ivoire », en vue de renverser le Président Compaoré. Blaise Compaoré est arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un coup d’état qui avait enregistré l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, « père de la révolution burkinabè».

Ces troubles interviennent alors que le président Burkinabè Blaise Compaoré doit prendre part lundi à Abidjan à une réunion du panel des chefs d’Etat mis en place par l’UA (Union Africaine) dans le cadre du règlement de la crise ivoirienne.

Cette visite suscite le courroux d’une grande partie de la population ivoirienne qui a, lors de plusieurs rassemblements, « récusé » Blaise Compaoré. Certaines organisations de jeunes ont prévenu lui préparer « un accueil avec des posters de Sankara ».

Pour la première fois, une femme devient chef de la police de Rio

RIO DE JANEIRO (AFP)

AFP

La nouvelle chef de la police de Rio de Janeiro, Martha Rocha, lors de sa prise de fonctions le 18 février 2011

La commissaire Martha Rocha, première femme nommée à la direction de la police civile de Rio de Janeiro, a exhorté vendredi ses agents à appuyer le "processus de transformation" dans ce corps, gangréné depuis des années par la corruption.

Son prédécesseur Allan Turnowski a démissionné mardi, cinq jours après l'arrestation de son ancien bras droit dans le cadre d'une opération qui a conduit à l'arrestation de trente policiers civils et militaires accusés de corruption, vols et complicité avec des trafiquants de drogue et des milices.

Jeudi soir, il a été mis en examen, car il est soupçonné d'avoir donné des informations sur des opérations policières imminentes. Il encourt de deux à six ans de prison.

Mme Rocha a appelé ses "courageux policiers à continuer le processus de transformation dans la police civile", une "mission ardue mais pas impossible et où finalement c'est le Bien qui l'emportera".

"C'est très certainement le plus grand défi de ma vie professionnelle et personnelle", a ajouté cette femme de 51 ans qui devra commander 12.000 policiers dans l'un des Etats les plus violents du pays.

Le taux d'homicide (26,6 pour 100.000 habitants en 2010) y est trois fois supérieur à la moyenne mondiale (8 pour 100.000 habitants).

Lors de sa nomination mercredi, Mme Rocha avait déjà déclaré qu'elle allait renforcer les mécanismes de contrôle de la police et investir dans la formation de nouveaux policiers.

Les autorités de l'Etat de Rio ont entamé une course contre la montre pour pacifier la ville d'ici au Mondial de football de 2014 et aux JO-2016.

Inondations au Sri Lanka: effet passager sur les prix agricoles selon le FMI

Les inondations qui ont touché le Sri Lanka début février devraient n'avoir qu'un effet passager sur les prix des produits alimentaires dans le pays, déjà à la hausse avant qu'elles ne surviennent, a estimé vendredi le Fonds monétaire international.

"Les inondations récentes ont provoqué des dégâts considérables aux récoltes de diverses cultures du Sri Lanka, dont le riz et les légumes, ainsi qu'aux infrastructures rurales", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue d'une mission d'une dizaine de jours dans le pays.

Mais "s'il y a un effet sur les prix de l'alimentation, il devrait être passager, et compte tenu de la solidité de l'économie sri-lankaise, globalement les répercussions sur la croissance devraient être limitées", a-t-elle ajouté.

Juste avant l'arrivée des fonctionnaires du FMI, l'île a subi des pluies de mousson en quantité inhabituelle. Les inondations ont fait au moins 40 morts et forcé le déplacement de plus d'un million d'habitants.

Mais avant même ces précipitations, l'inflation, en particulier pour les produits alimentaires, avait déjà tendance à augmenter, a souligné le Fonds.

Le FMI a accordé en juillet 2009 un prêt de 2,6 milliards de dollars au pays, dont 1,5 milliard ont été versés à ce jour.

Il estime qu'après une croissance entre 7,5 et 8% en 2010, l'économie du Sri Lanka continue de profiter de l'afflux de fonds des émigrés et d'une certaine stabilité du système financier.