12 février, 2011

Yémen: des milliers de manifestants réclament le départ du président Saleh

SANAA (AFP)

AFP

Des manifestants à Sanaa le 12 février 2011

Des milliers de jeunes Yéménites ont manifesté samedi à Sanaa, réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, au lendemain de la chute de son homologue égyptien Hosni Moubarak sous la pression de la rue.

La manifestation a été dispersée par des partisans du parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CGP), armés de bâtons et de gourdins mais aussi d'armes blanches.

"Après Moubarak, c'est le tour d'Ali", ont scandé quelque 4.000 protestataires, pour la majorité des étudiants, en réclamant le départ du président au pouvoir depuis 32 ans.

Aux cris de "Dégage Ali!", "le peuple veut la chute du régime" ou encore "la révolution yéménite après celle de l'Egypte", les manifestants ont défilé de l'université de Sanaa vers le centre de la capitale.

Ils sont parvenus jusqu'à la place Tahrir (place de la Libération), place forte de la contestation populaire, où les partisans du parti au pouvoir ont réussi à les disperser.

Il n'y a pas eu d'accrochages entre les protestataires et les partisans du régime, conduits par des dirigeants du CPG, dont au moins deux membres du bureau politique de ce parti, Aref al-Zouka et Abderrahman al-Akwa, également maire de Sanaa.

Quelque 10.000 partisans du président Saleh, dont de nombreux hommes des tribus de la province de Sanaa, occupaient la place Tahrir, où des tentes ont été dressées pour "empêcher l'opposition de venir s'y installer".

La manifestation de samedi a débuté par un vif échange entre un groupe d'étudiants et des partisans du CPG qui voulaient empêcher un étudiant d'afficher une pancarte à l'entrée de l'université, selon des témoins.

AFP

Une manifestante dans les rues de Sanaa le 12 février 2011

Plusieurs milliers de manifestants, dont des députés de l'opposition et des militants des droits de l'Homme, avaient déjà manifesté vendredi soir à Sanaa pour célébrer le départ du président Moubarak et réclamer la chute du régime du président Saleh.

Mais quelques milliers de partisans du CPG avaient fini par les déloger de la place, sans violence.

Après la révolte tunisienne et l'embrasement de l'Egypte, le président yéménite, confronté à une contestation croissante, avait annoncé le 2 février le gel des amendements constitutionnels qui lui auraient permis de se présenter à nouveau à l'expiration de son mandat actuel en 2013.

Il avait aussi annoncé le report des élections législatives prévues pour le 27 avril et dont la tenue, en l'absence d'une réforme politique, était contestée par l'opposition.

Mais l'opposition, galvanisée par la révolte en Tunisie et le mouvement de contestation en Egypte, avait réuni le lendemain des dizaines de milliers de personnes pour réclamer un changement de régime.

Il s'agissait du plus grand rassemblement jamais connu contre le régime du président Saleh, dont le pays est l'un des Etats arabes les plus pauvres.

Sierra Leone: More Leadership Empowerment and Development global dupport for free

Leadership Empowerment and Development - The non-governmental organization Leadership Empowerment and Development (LEAD) Global has rendered more support for the free health care initiative launched by the President on April 27, 2011. At a press briefing held at the ministry of Health and Sanitation conference hall, Youyi building on Tuesday, president/chief executive officer of LEAD Global, Donald C. Osman, said there is a 40ft container with equipment to the value of USD520,000 at the quay to be distributed to the Ola During Children Hospital at Fourah Bay Road.

He said the funds for these equipments were raised in partnership with Project CURE, a benevolent foundation which approached health care institutions in the USA with some of them donating materials. He said the support came as a result of follow-ups made by LEAD Global in partnership with Project CURE in mid July last year.

Osman said the support was a response to the president's call for partners to help in containing the alarming maternal and infant mortality rate in the country. He said in view of this, they saw it as a duty to come together and help address the country's ailing health sector.

"I met people with leadership quality to bring development to this country, especially in the area of health," he said, adding that five other hospitals including government hospitals in Makeni, Kenema, Bo and Magburaka will also benefit from the assistance.

He said after inspecting facilities at these hospitals, they held brief discussions with officials of the Health ministry about their findings. He informed the press that they have mobilized some Sierra Leonean doctors in the diaspora to come home and render free medical assistance to sick people in the country.

The CEO said their mission was to be a catalyst in the development of leaders of excellence, who will model and promote spiritual, mental and professional excellence, and are agents of change and influence in their areas of responsibility and society at large.

He said they have supported people in health in Ouagadougou, rural agricultural project and school for the deaf in Burkina Faso.

The welcome address was given by Dr. Alhassan Sesay, while the P.S. Edward Bai Kamara introduced CEO Donald C. Osman.

Regina Pratt

Concord Times

La première édition du FICAP officiellement lancée à Lomé

La première édition du Festival International de la Caricature et de Dessins de Presse (FICAP-2011)a été lancée officiellement vendredi à Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.

C’est l’Hôtel Acropolis qui a servi de cadre au lancement de cet évènement qui entend mettre à l’honneur, le dessin de presse, la caricature et la bande dessinée.

C’est Alovor Wilfried, directeur de cabinet du ministre de la communication qui a présidé la cérémonie.

"Nous ne ménagerons aucun effort pour que les objectifs assignés par les organisateurs de ce Festival soient atteints", a déclaré M. Alovor.

Selon lui, ce sont des genres littératures et journalistiques qui permettent de critiquer, de dénoncer les tares de la société, mais aussi d’adoucir les meours. Ils constituent une source d’humour, de distraction voire de thérapie contre le stress pour le lecteur.

Ce premier Festival se tiendra à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé).

Au total, huit pays africains (Burkina Faso, Côte d’ivoire, Sénégal, Centrafrique, RDC, Gabon, Bénin, Togo) ainsi que la France et la Belgique seront représentés à ce Festival placé sous le thème "Bande dessinée et dessin, traces des temps en quête d’équilibre".

Il s’agit pour les organisateurs, de jeter un regard introspectif sera jeté sur le témoignage du crayon et de la plume dans l’histoire des peuples et des sociétés.

Le FICAP permettra notamment aux dessinateurs qui seront présents au Togo, d’échanger leurs expériences. Il s’agira d’une sorte de brassage entre dessinateurs, caricaturistes venus d’horizons diverses, histoire de redynamiser le secteur.

"Le dessin et la caricature en matière de diffusion de l’information occupent une place de choix dans la presse écrite au Togo. Nous avons des dessinateurs de qualité au Togo, mais malheureusement, il n’ y a aucune structure, aucun évènement pouvant valoriser les immenses talents", a indiqué , Kossi Azondjagni, le président du comité d’organisation du FICAP et également directeur de Publication de l'Hebdomadaire "Le DAUPHIN".

"Nous voulons à travers ce Festival, montrer au grand public et au monde entier, que le Togo regorge des talents énormes dans ce secteur", a-t-il souligné.

Plusieurs activités sont au programme de ce Festival notamment des projections de films, des expositions à travers des stands et des spectacles.

Sont également prévues, des communications sur des sous-thèmes: "l’impact du dessin dans la presse", "la caricature et la démocratie", "la caricature et le dessin face aux NTIC".

Lambert ATISSO

Savoir News, une équipe jeune et dynamique

www.savoirnews.com,

Wired for Freedom in Africa

ghana.gov.gh Watching the the Egyptian crowds as they listened to a speech by their now former president, Muhammad Hosni Sayyid Mubarak, who had been in power since the assassination of Anwar El Sadat in 1981, only confirmed what is becoming more and more obvious: that for Africa there is no going back to the way things were; the only way we can move is forward. But Egypt is only the latest evidence of this trend. Any astute observer is aware that the desire for democracy is spreading through the African world like a contagion.

In 2010 there were at least a dozen presidential democratic elections in African nations, places like Guinea that hadn't had an election since 1958. In 2011 there are scheduled to be nearly two dozen presidential elections in various nations -- including Egypt, which is currently in the midst of what could most certainly be called a people's revolution.

Though the methods being employed by protesters can be alarming at times in their ferocity, the demand for freedom itself is not altogether surprising. Just as there were signs, over a half century ago, foreshadowing the collapse of colonialism on the continent, there have been signs recently pointing toward the end of an era of dictatorship. What is, however, most fascinating about this inevitable death is the pivotal as well as provocative role that digital technology is playing to bring it about.

For the most part in recent times, we Africans have taken our requests for democracy to the polls, not the streets. Unfortunately, in some nations, that has not resulted in any real change. And ultimately, that is what sparks all revolutions: the urgent, non-negotiable need for sustainable change.

When Tunisian authorities in the city of Sidi Bouzid seized Mohamed Bouazizi's unlicensed produce cart and the unemployed computer-science graduate set himself aflame, it took no time at all for that act of protest to turn into a trending topic. After Bouazizi's self-immolation, the youth in Sidi Bouzid took to the streets. Because of the broadcasts of a single satellite channel, the world watched as those young men displayed their rage and frustration -- and a hashtag was created.

The final condition to create this perfect storm was, of course, the WikiLeaks release of classified U.S. State Department communications, revealing that even the ambassador of one of the nation's strongest allies shared the beliefs of most Tunisians about their leader, Zine El Abidine Ben Ali: out of touch, surrounded by corruption, determined to stay in power. It's no wonder that when protests began in Egypt, one of the first measures authorities took to quell the burgeoning insurrection was cutting off all access to the Internet. No Facebook; no Google; no YouTube; no Twitter; no WikiLeaks. Also cut off were SMS and BlackBerry Messenger services. And satellite television as well -- no Al-Jazeera.

In December I made my first official visit to Egypt as vice president of Ghana. I met with the prime minister, Ahmed Shafik, and toured the Smart Villages high-tech park in Cairo, where more than a hundred technological companies like Microsoft and Hewlett-Packard are housed. I was impressed with how fully Egypt had embraced IT and thought that they might even serve as a model for other African countries. In many ways I was right to assume that; of course I had no idea that the example they would set with technology would be the attainment of social justice.

Repressive regimes thrive on ignorance -- the ignorance of their people, and the ignorance of the outside world. For too long, the image of Africa has festered under the haze of the Western world's ignorance and its resulting apathy. A relevant example of this is the unofficial annexation of Tunisia, Algeria and the continent's other northern nations, for reasons of race alone, to the Middle East. (Though the majority of Egypt's land mass is in Africa, a portion of that nation, the Sinai Peninsula, is in the Middle East, making it transcontinental.)

Africa is, and has been for the past several centuries, a continent of artificial boundaries and of divisions constructed along the lines of race, class, tribal and ethnic grouping -- divisions cleverly constructed for the purposes of conquering. It is an infrastructure that, by design, lends itself to dictatorship, to the powerlessness of the masses.

It wasn't so long ago that if you wanted to post a letter from Ghana, a former British colony, to any of the countries that border us -- Côte d'Ivoire, Togo or Burkina Faso, all former French colonies -- it would be routed through Europe first before finally arriving at its destination. The same was true of telephone calls, and it was virtually impossible to travel by air from one African country directly to another. Now all you need to be connected via computer or mobile phone to anyone anywhere in the world is a signal.



A little over a decade ago, as minister of communications, I was privileged to be part of the process of deregulating and liberalizing the previous monolithic state-owned telesector in Ghana. Initially, people did not understand the new technology and were hesitant to embrace the monumental changes that seemed to be required. Mobile telephony as a communication tool was, for all intents and purposes, in its infancy, and only a privileged few had access. Looking back now, I can feel only a sense of satisfaction in seeing how telecoms and ICT have exploded not only in Ghana but across the continent.

Every year since 2000 the Internet population in most African countries has doubled. Over the past decade, the spread of telecommunications and ICT in Africa went from below an average of 3 percent teledensity to a whopping almost 50 percent.

"Knowledge is power, and information is liberation," Kofi Annan, former United Nations secretary-general, has been quoted as saying. Mobile phones and the Internet are liberating Africa in a way that even independence from colonialism could not. Digital technology is redefining our political landscape and will continue to do so in ways that we have yet to even imagine.

What makes digital technology such an ideal tool for social and political empowerment in the formation of new democracies is the fact that it is ever changing; new media and applications are constantly being produced to meet the shifting needs of users. When President Mubarak shut down the Internet in Egypt, Google and Twitter joined forces to create "Speak to Tweet" to help people circumvent the block and post their tweets.

History has shown that when it comes to the fight for freedom in Africa, as one nation goes, so goes the entire continent. I am hopeful that now democracy will ultimately prevail in Egypt. The people of Africa deserve to live with dignity and in peace, to have their voices heard, to be free. Perhaps then-U.S. Sen. Barack Obama said it best when, in his presidential-campaign speeches, he noted, "Nothing can stand in the way of the power of millions of voices calling for change." Especially when they are armed with the unifying force of digital technology.

Source: H.E. John Dramani Mahama, Vice President of the Republic of Ghana

Fillon en Arabie en plein séisme politique au Moyen-Orient

RYAD — Le Premier ministre français François Fillon devait évoquer samedi à Ryad avec les responsables saoudiens le séisme politique vécu par le Moyen-Orient avec la démission vendredi du président égyptien Hosni Moubarak, que la monarchie du Golfe a soutenu jusqu'au bout.

En matinée, M. Fillon, arrivé vendredi soir à Jeddah (ouest), doit tout d'abord se rendre sur le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle, fleuron de la marine française qui participe actuellement à un exercice conjoint avec l'armée saoudienne en mer Rouge.

Le navire est sur le chemin du retour après une mission de plusieurs mois dans l'océan Indien.

Au large de Jeddah, M. Fillon, qui effectue la première visite d'un chef de gouvernement français en Arabie saoudite depuis 1994, assistera notamment au décollage et à l'appontage d'avions de chasse Rafale, que Paris cherche -jusqu'à présent sans succès- à exporter.

Mais ce volet de son séjour saoudien risque fort d'être éclipsé par ses entretiens bilatéraux prévus dans l'après-midi à Ryad.

En l'absence du roi Abdallah, en convalescence au Maroc, François Fillon évoquera inévitablement la démission vendredi d'Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans, avec le prince héritier et ministre de la Défense, Sultan ben Abdel Aziz, et le prince Nayef, ministre de l'Intérieur.

Jusqu'au bout, la monarchie ultraconservatrice, qui craint une déstabilisation de la région, a soutenu explicitement M. Moubarak.

Samedi matin, Ryad n'avait toujours pas réagi au départ du président égyptien.

Ryad héberge depuis mi-janvier le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, lui aussi chassé par la rue.

Jeudi, de Rabat, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, s'était déclaré "choqué" des "ingérences de certains pays" dans les affaires de l'Egypte.

Il n'avait pas précisé de quels pays il s'agissait, mais ses propos avaient paru viser les Etats-Unis.

De son côté, à l'image d'autres capitales occidentales, Paris, critiquée sur la Tunisie, a depuis fin janvier commenté avec prudence la révolte égyptienne.

Vendredi soir, Nicolas Sarkozy, qui avait choisi Hosni Moubarak pour co-présider l'Union pour la Méditerranée (UpM), a salué la décision "courageuse et nécessaire" du président démissionnaire.

"La France appelle tous les Égyptiens à poursuivre sans violence leur marche vers la liberté, qu'elle soutient avec amitié et à laquelle elle est prête à apporter tout son concours", a encore noté l'Elysée.

Au sujet du déplacement de François Fillon, une source diplomatique française avait indiqué qu'il s'agissait d'"écouter la partie saoudienne afin de savoir comment elle perçoit les mouvements en cours" et d'"exposer notre position, qui est connue: nous soutenons les aspirations démocratiques des peuples sans pour autant faire de l'ingérence".

En matière de politique intérieure française, M. Fillon, Premier ministre depuis bientôt quatre ans, tient là l'opportunité de réaffirmer sa nouvelle stature au sein du couple exécutif qu'il forme avec Nicolas Sarkozy.

Ce séjour, qu'il achèvera dimanche aux Emirats avec l'inauguration des nouveaux locaux de l'université "La Sorbonne Abou Dhabi" et la visite de la base militaire française dans l'émirat, intervient en outre dans la foulée d'une polémique dont il a été le principal acteur.

Le chef du gouvernement a été chahuté par l'opposition après des révélations sur ses récentes vacances égyptiennes, en partie prises en charge par le régime d'Hosni Moubarak.

Cette visite vise enfin à renforcer les liens commerciaux entre la France et l'Arabie saoudite. François Fillon devrait soulever la question de contrats en cours de négociations, notamment celui du projet de TGV Jeddah-La Mecque-Médine estimé à 10 milliards d'euros.

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Algérie: 2.000 manifestants forcent le cordon policier mais sont bloqués

ALGER (AFP)

AFP/Archives

Des membres de la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC) manifestent près de l'ambassade d'Egypte à Alger, le 9 février 2011

Quelque 2.000 manifestants appelés à une marche interdite samedi à Alger pour "changer de système", parmi lesquels l'islamiste du FIS (dissous) Ali Belhadj, ont réussi brièvement à forcer l'important dispositif des forces de l'ordre avant de se retrouver à nouveau bloqués, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des échauffourées entre ces manifestants --800 selon la police, 2.000 selon les journalistes sur place-- et les forces de l'ordre ont éclaté bien avant le début de la marche prévue à 11H00 (10H00 GMT).

Nombre de manifestants ont été interpellés dont Fodil Boumala, l'un des fondateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, formée de représentants des partis politiques, de la société civile et des syndicats autonomes). Celui-ci a envoyé un sms à un journaliste de l'AFP: "suis arrêté au commissariat en face de (l'hôpital) Mustapha".

Un journaliste de l'AFP a été témoin de deux interpellations, dont celle d'un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz.

D'autres journalistes ont indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, tandis que le président du RCD, Said Sadi, s'est indigné que "le doyen de la Ligue de défense des droits de l'homme algérien, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené" par les forces de l'ordre, a-t-il affirmé par téléphone à l'AFP.

Les manifestants criaient "Algérie Libre" en arabe ou "Le régime dehors!".

Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant "Bouteflika n'est pas Moubarak", en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.

A Oran, la grande ville de l'ouest de l'Algérie où une manifestation a aussi été interdite par les autorités, un rassemblement a commencé sur la Place du 1er novembre et une dizaine d'interpellations ont déjà eu lieu, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Les participants, au nombre de 400 à 500 personnes avant 11H00, comprenaient des artistes venus exprimer leur soutien et dénoncer la fragilité de leur statut. Vêtus de blanc en position de mime, deux d'entre eux, avec une croix rouge dessinée sur les lèvres, ont été interpellés.

Figure aussi parmi les interpellés à Oran, le correspondant du quotidien arabophone El Khabar, Djaafar Bensaleh, qui a répondu à un appel téléphonique de l'AFP dans le fourgon de la police.

A Bougie, en petite Kabylie, et plus loin à Annaba, principale ville de l'est algérien, la situation était calme, selon des correspondants de l'AFP.

La marche de samedi avait été annoncée par la CNCD dès sa création le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières contre la cherté de la vie du début de l'année, qui ont fait cinq morts et quelque 800 blessés.

Les autorités ont pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours prévu des marcheurs de la Place du 1er mai jusqu'à la Place des Martyrs, distante d'environ 4 km.

Algérie: échauffourées et interpellations avant une marche de l'opposition

ALGER (AFP)

AFP/Archives

Des membres de la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC) manifestent près de l'ambassade d'Egypte à Alger, le 9 février 2011

Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants et des interpellations ont eu lieu samedi dans le centre d'Alger, où était prévue une marche à l'appel de l'opposition pour un "changement du système" mais interdite, ont rapporté des témoins et un journaliste de l'AFP.

Le Rhdp, l`Upci et les FN : “Le panel des chefs d`Etat de l`UA sera la dernière mission

Nord-Sud


Audiences
© Présidence par Aristide
Vendredi 17 décembre 2010. Abidjan. Hôtel du Golf. Le Président Alassane Dramane Ouattara reçoit l`émissaire du Président en exercice de la Cedeao, M. Jean Ping (photo)
La Conférence des présidents du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) élargie aux Forces Nouvelles (FN) et à l`Union pour la Côte d`Ivoire (UPCI) a tenu ce jour, vendredi 11 Février 2011, de 17 heures à 18 heures 45 minutes une session extraordinaire.

(…)
La conférence des présidents a arrêté les décisions suivantes :

La conférence des présidents félicite chaleureusement le président Alassane OUATTARA pour sa brillante élection à la magistrature suprême.

La conférence des présidents salue aussi le Premier ministre, Mr SORO Kigbafori Guillaume pour avoir conduit le processus électoral jusqu`à l`élection présidentielle avec rigueur, abnégation et un sens aigu des responsabilités

La conférence des présidents se félicite de la reconnaissance par le 16ème sommet des chefs d`Etat de l`Union africaine tenu à Addis - Abeba les 30 et 31 janvier 2011 de « M. Alassane Dramane OUATTARA comme président élu de la République de Côte d`Ivoire à l`issue du scrutin présidentiel du 28 Novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007 et aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la Cedeao, l`UA et les Nations Unies ».

La conférence des présidents salue l`envoi en Côte d`Ivoire d`un panel de haut niveau de cinq chefs d`Etat à l`effet de permettre au président Alassane OUATTARA démocratiquement élu par les Ivoiriens et reconnu par la Cedeao, l`Union africaine, l`Union européenne et l`Organisation des Nations Unies d`exercer la plénitude de ses fonctions par la négociation.

La conférence des présidents rend hommage à leurs Excellences Mouhamed Ould Abdel Aziz, président de la République islamique de Mauritanie, Jacob Zuma, président de la République d`Afrique du Sud, Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad, Jakaya Kikwete, président de la République de Tanzanie, et Blaise Compaoré, président du Burkina Faso pour avoir accepté d`effectuer cette mission qui apparaît comme celle de la dernière chance, pour sortir la Côte d`Ivoire de la crise par la voie pacifique.

La conférence des présidents rappelle que c`est en Afrique du Sud qu`ont été adoptés les accords de Prétoria 1 et 2 qui ont décidé de la composition de la Commission électorale indépendante, de la candidature à l`élection présidentielle de tous les signataires de l`Accord de Linas-Marcoussis et de la certification du processus électoral ivoirien par l`ONU, et ce, à la demande des parties ivoiriennes.

La conférence des présidents exprime sa profonde gratitude au président Blaise Compaoré, président du Faso, facilitateur du dialogue direct inter - ivoirien pour tous les efforts déployés en vue de la résolution de la crise ivoirienne. Sa présence au sein du panel de haut niveau témoigne de la confiance que placent en lui les chefs d`Etat africains et offre des garanties d`impartialité, de vérité et de poursuite heureuse du processus électoral, comme le stipule le paragraphe 8 du communiqué de la 259ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine.

La conférence des présidents exhorte les chefs d`Etat du panel de haut niveau à tout mettre en œuvre pour trouver une solution pacifique définitive à la crise ivoirienne qui dure depuis près de trois mois, malgré la venue de sept missions de la Cedeao et de l`UA en Côte d`Ivoire. Elle indique que la mission des chefs d`Etat du panel de haut niveau de l`UA sera la dernière sur la crise post - électorale.

La conférence des présidents rend hommage au peuple de Côte d`Ivoire qui souffre le martyre avec les violations massives et répétées des droits de l`Homme, les exactions contre les populations civiles, la dégradation de l`environnement socio - économique, la paupérisation grandissante des Ivoiriens du seul fait du refus de Laurent Gbagbo de quitter le Palais présidentiel.

La conférence des présidents s`incline devant la mémoire des victimes, exprime ses condoléances et sa compassion aux familles des disparus, souhaite un prompt et complet rétablissement aux nombreux blessés. Elle les assure que ces crimes ne resteront pas impunis.

La conférence des présidents demande au directoire d`engager des actions en vue de garantir une victoire nette du Rhdp aux prochaines élections législatives et locales.

La conférence des présidents a instruit le directoire d`approfondir les réflexions sur la création d`un seul parti houphouétiste conformément aux engagements pris en janvier 2010, pour perpétuer les idéaux de dialogue et de paix chers au président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, fondateur de la Côte d`Ivoire moderne.

La conférence des présidents appelle le peuple souverain de Côte d`Ivoire à rester mobilisé et déterminé à défendre son choix démocratiquement exprimé, le 28 novembre 2010, en faveur du président Alassane OUATTARA.

La conférence des présidents rassure le peuple de Côte d`Ivoire que le président qu`il a élu démocratiquement le 28 novembre 2010, sera très bientôt installé au palais de la République.

Fait à Abidjan, le 11 février 2011

Ont Signé :

Henri KONAN BEDIE, président du PDCI - RDA

Alassane OUATTARA, président du RDR

Albert Mabri TOIKEUSSE, président du l`UDPCI

Innocent ANAKY KOBENA, président du MFA

SORO Kigbafori Guillaume, Secrétaire général des FN

Gnamien KONAN président de l`UPCI

Sanctions de l’Onu et de l’Union Européenne contre les autorités ivoiriennes - Que fait-on de Ouattara et des dirigeants du Rhdp ?

Le Temps


Interview
© Autre presse
Qui rendra justice aux victimes causées par Ouattara et les siens ? Certainement que la réponse se trouve du côté de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son gouvernement. En attendant, l’Union européenne s’en donne à cœur joie.

Une élection n’est pas forcément signe de vitalité de la démocratie telle que l’enseigne le monde occidental. L’actualité politique ivoirienne donne un large aperçu de cette vérité qui ne souffre d’aucune contradiction. En effet, depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu la réélection du candidat de La majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire est plongée dans une crise de laquelle elle aurait voulu sortir au regard du baromètre électoral affiché comme standard international. Hélas, le vainqueur n’est pas celui que la France et ses soutiens attendaient. Les sanctions qui pleuvent sur la Côte d’Ivoire et les autorités sorties victorieuses de cette élection, montrent clairement que les intentions sont ailleurs que dans la reprise normale des activités dans ce pays. Au-delà des membres du gouvernement, ce sont plus d’une centaine de personnalités, sélectionnées, dans divers secteurs d’activités qui doivent payer cher leur attachement aux Institutions de la République. Quel bon citoyen aurait fait mieux que ces personnalités sanctionnées pour avoir agi conformément au chapitre 2 de la Constitution ivoirienne qui stipule respectivement en ses article 24 que : «la défense de la Nation et de l’intégrité du territoire est un devoir pour tout Ivoirien.» et 25 : «Les biens publics sont inviolables. Toute personne est tenue de les respecter et de les protéger» ? C’est pour avoir «commis ces crimes» que nos autorités sont aujourd’hui sous les sanctions de l’Union européenne conduite par la France. Or, il faut bien qu’il se trouve des Ivoiriens suffisamment imprégnés de civisme pour servir de carapace aux biens publics, propriétés de l’Etat et de la Nation dont ils sont issus.
En attendant que la lumière visite ceux qui se plaisent à ce jeu de sanction, une question vient à l’esprit. Celle de savoir ce qu’il en est du Rhdp et de son candidat Alassane Dramane Ouattara, en termes de responsabilités dans les violences perpétrées contre la Côte d’Ivoire, ses citoyens et ses biens ? Car, cela fait bien neuf (9) ans – de 2002 à 2011-, que ces violences perdurent sans qu’aucune sanction vienne à inquiéter le président du Rdr, celui pour qui la rébellion dit avoir pris les armes contre la Côte d’Ivoire. Dans la seule nuit du 18 au 19 septembre 2002, ce sont 300 gendarmes qui sont tombés sous les balles assassines de la rébellion conduite par Guillaume Soro. Rébellion qui sera revendiquée 8 ans plus tard, c’est-à-dire le vendredi 3 décembre 2010 à l’occasion de «l’investiture » de Ouattara et de la désignation de Soro comme son Premier ministre. Le fait même de revendiquer publiquement et officiellement cette rébellion qui a toujours clamé sa forfaiture à l’avantage de Ouattara, devrait amener les organisations des Droits de l’Homme à prendre des sanctions à l’encontre du président du Rdr, mais rien n’y fit. Quant aux rebelles, après qu’ils ont éventré des agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et dévalisé tout ce qui s’y trouvait, à Bouaké, Korhogo et Man, Guillaume Soro leur Secrétaire général s’est même permis l’outrecuidance de se présenter à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemooa) à Bamako dans la capitale malienne. Le jeune chef rebelle y a été accepté, sans aucun scrupule assis côte-à-côte avec des chefs d’Etat, sans que cela ne choque la conscience des censeurs. En outre, dans les zones Centre, Nord et Ouest contrôlées par les bandes armées rebelles, des produits agricoles, miniers et minéraliers sont frauduleusement détournés des circuits légaux et acheminés au Burkina Faso d’où ils sont stockés aux ports de Lomé (Togo) et Téma (Ghana), en partance pour les ports d’Europe. Une fois ces produits débarqués en Europe, le cacao notamment, les fèves aliment les usines au grand bonheur des chocolatiers. Loïc Folloroux, le fils de Dominique Ouattara, épouse du président du Rdr est patron d’une grande société cacoyère du nom d’Amajaro. Pendant que l’époux de maman coupe la Côte d’Ivoire en deux et appelle au boycott des activités économiques et au refus d’achat des fèves de cacao, lui, Loïc Folloroux le fils prodige s’en met plein les poches. Il est devenu un magnat du cacao mondial depuis Londres en Angleterre. Personne ne dira avec exactitude si le cacao qu’il commercialise ne provient pas des zones rebelles par voies détournées. Alors questions : Où sont donc passés ces donneurs de leçon de l’Union européenne aux esprits si sensibles qu’ils n’hésitèrent pas à sanctionner la même Côte d’Ivoire « pour cacao produit par des enfants esclaves » ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on pourrait alors se demander ce que dit l’Union européenne du trafic d’or, de diamants et d’autres minerais de sang en zone rebelle ? Outre ces crimes économiques, il y a aussi les violences, tueries et autres destructions des biens publics et d’autrui à Abidjan, à l’intérieur et même à l’extérieur (saccages des locaux des institutions diplomatiques à Paris, Dakar, etc.) qui sont le fait des militants et partisans d’Alassane Dramane Ouattara et du Rhdp. Certains actes de vandalisme sont causés en réponse aux mots d’ordre de désobéissance, quand d’autres le sont par colère de voir une personnalité autre que leur leader s’asseoir au palais de la présidence. Qui rendra justice aux victimes de Ouattara et les siens ? Certainement que la réponse se trouve du côté de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son gouvernement. La Côte d’Ivoire se bat contre la France. Attendre une quelconque sanction de la part de l’Union européenne à laquelle appartient la France contre ceux qui l’attaquent, ce serait confier son os à un chien. Comme dirait l’autre : autant demander à l’eau de remonter la pente. Ce qui est impossible.

Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr

Police VD : INCENDIE A ROMAINMOTIER, Samedi 11 février 2011

Le commandement de la police cantonale communique :


INCENDIE A ROMAINMOTIER

Samedi 11 février 2011, en milieu d'après-midi, un incendie s'est déclaré
dans une fabrique de cadre et baguette à Romainmà´tier. Une personne a été
importunée par la fumée.

Samedi 11 février 2011, vers 15h15, un témoin informait la centrale de
traitement des alarmes (CTA) de l'Etablissement d'assurance contre
l'incendie et les éléments naturels du Canton de Vaud (ECA), via le numéro
118, qu'un incendie s'était déclaré dans une fabrique de cadre et baguette
à Romainmà´tier.

Dans un premier temps, c'est un automobiliste de passage qui a avisé les
responsables de l'entreprise que de la fumée s'échappait du toit de la
menuiserie. Le chef de production s'est rendu dans la halle et a tenté
d'éteindre le sinistre à l'aide d'une lance incendie. Il dà» mettre un
terme à son action car la fumée était très dense.

Rapidement sur place, les pompiers ont pu éteindre les flammes. Malgré
d'importants moyens, le local ayant été la proie des flammes, a été
entièrement détruit par l'incendie. Au moment des faits, personne de
l'entreprise ne se trouvait dans ce bâtiment. Les causes du sinistre ne
sont pas connues pour l'instant.

Le chef de production ayant été a été importuné par la fumée, a été
transporté, en ambulance, à l'hà´pital de St-Loup, pour contrà´les.

Cet incendie a nécessité l intervention des pompiers des services défense
incendie et de secours (SDIS) de Lausanne, d'Orbe, de Vallorbe et
d'Yverdon-les-Bains avec 12 véhicules et 47 hommes. Une ambulance de
l'hà´pital de St-Loup s'est déplacée. Une patrouille de gendarmerie du
centre d'interventions régional d'Yverdon-les-Bains, une dito du poste de
gendarmerie d'Orbe et des inspecteurs de la police de sà»reté se sont
également rendus sur place.

Des recherches sont en cours afin déterminer les causes précises de
l'incendie..romandie.com

La chute de Moubarak, "échec des Etats-Unis" et d'Israël, selon l'Iran

TEHERAN (AFP)

AFP/Archives

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne Saïd Jalili, à Genève, le 7 décembre 2010

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, a affirmé samedi que la chute du président égyptien Hosni Moubarak témoignait de "l'échec des Etats-Unis et du sionisme dans la région".

"La coïncidence de la chute de Moubarak avec l'anniversaire de la révolution islamique d'Iran montre que le 11 février est le jour de la victoire des peuples de la région, et le jour de l'échec des Etats-Unis et du sionisme", a déclaré M. Jalili, cité par l'agence Isna.

"Moubarak et ses soutiens américains ont entendu la voix du peuple égyptien avec 30 ans de retard", a-t-il ajouté.

Le chef du parlement iranien, Ali Larijani, a affirmé de son côté que "les événements en Tunisie et en Egypte sont une sonnette d'alarme pour tous les dictateurs qui ont pu se maintenir au pouvoir en opprimant leur peuple et ignorant leurs demandes réelles", selon Isna.

Vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, avait déjà "félicité le peuple égyptien pour sa victoire" et affirmé "partager sa joie".

"On attend également de l'armée égyptienne, qui a un long passé glorieux dans la lutte contre le régime sioniste, qu'elle joue un rôle historique pour soutenir les demandes du grand peuple" égyptien, avait déclaré M. Salehi.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a lui aussi annoncé vendredi un Proche-Orient "débarrassé" des Etats-Unis et d'Israël, dans un discours messianique prononcé devant une foule immense rassemblée à Téhéran pour commémorer le 32e anniversaire de la révolution islamique.

"On verra bientôt un nouveau Proche-Orient sans les Américains et sans le régime sioniste, et dans lequel les oppresseurs n'auront aucune place", a affirmé M. Ahmadinejad en commentant les révoltes populaires en Tunisie et en Egypte.

Pakistan: un mandat d'arrêt vise l'ex-président Pervez Musharraf

Un tribunal pakistanais a émis samedi un mandat d'arrêt visant l'ex-président Pervez Musharraf dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Benazir Bhutto, a annoncé un procureur spécial. L'ancienne Premier ministre a été tuée dans un attentat fin décembre 2007.

"Le juge Rana Nisar Ahmad a émis un mandat sans possibilité de caution visant l'ancien président Pervez Musharraf et l'a sommé de comparaître devant le tribunal le 19 février", a déclaré à l'AFP le procureur Chaudhry Zulfiqar.

Mme Bhutto, deux fois chef du gouvernement dans les années 1990, a été tuée le 27 décembre 2007 à Rawalpindi dans un attentat suicide accompagné de tirs au moment où elle sortait d'un meeting de campagne pour les législatives de 2008. Elle était l'épouse d'Asif Ali Zardari, aujourd'hui président du Pakistan.

(ats

Mbaye Boye dégage 35 millions pour l’organisation

Du 26 au 27 février se déroulera la 13ème édition du tournoi international de Judo à Saint louis. Ils sont environ 300 combattants venus de 12 pays notamment Mali, Burkina Faso, Guinée, Cameroun, Maroc, Algérie, Italie, France, Mauritanie, Suisse. Pour ces joutes, une somme de 35 millions F. Cfa a été dégagée pour les besoins de l’organisation. Ababacar Fall dit Mbaye Boye, initiateur du tournoi l’a fait savoir hier, vendredi 11 février lors d’une conférence de presse à la Piscine Olympique.300 combattants seront en lice pour les besoins de la 13ème édition du tournoi de Judo. 12 pays qui sont entre autres Mali, Burkina Faso, Guinée, Cameroun, Maroc, Algérie, Italie, France, Mauritanie, Suisse, vont prendre part à ce tournoi de Judo se tiendra à Saint Louis du 26 au 27 février.

C’est ainsi qu’une enveloppe de 35 millions F Cfa a été dégagée pour l’organisation de ce tournoi international. Selon, Ababacar Fall dit Mbaye Boye, directeur de l’institut des sports de Saint louis “tout est fin prêt pour accueillir les délégations“.

“Tous les clubs sénégalais vont participer au tournoi. Ils sont environ une trentaine sans compter la participation des autres pays. Tous les moyens sont réunis aujourd’hui pour accueillir le tournoi“, explique, Mbaye Boye Fall, initiateur du Tournoi.

En conférence de presse hier, vendredi 11 février, à la Piscine olympique, les organisateurs du tournoi ont toutefois expliqué les modalités de participation des clubs étranges.

Selon, Mbaye Boye Fall, “chaque pays va payer les accréditations ainsi que 35 euros (plus de 22.000 F Cfa) par jour pour chacun de leurs combattants. Les Sénégalais vont payer 5000 F Cfa par jour“.
Et de préciser que “c’est le Sénégal qui paie pour ses combattants“.
Par ailleurs, Mbaye Boye Fall, a saisi l’occasion pour s’entretenir avec la presse du bon niveau de Judo des combattants sénégalais.

“Nous avons un bon Judo et nous avons toujours remporté le tournoi ou avons terminé à la 2ème ou 3ème place. L’année dernière, c’est le dojo Momar Ndiaye qui a remporté le tournoi“, s’est-il réjoui.
Ce tournoi qui a pour objectif de participer au développement de la ville de Saint-Louis sera suivi d’un stade de haut niveau du 28 février au 2 mars à Saint louis.

La presse gouvernementale égyptienne salue la "révolution des jeunes"

AFP

Un jeune homme lit la presse au lendemain du départ de Moubarak, place Tahrir, au Caire, le 12 février 2011

La presse gouvernementale égyptienne, qui affichait d'ordinaire un soutien sans faille à l'ex-président Hosni Moubarak, a salué samedi la "Révolution des jeunes" qui ont "vaincu" le régime vendredi au terme d'une mobilisation sans faille.

"Le peuple a fait tomber le régime", "les jeunes d'Egypte ont obligé Moubarak au départ", titrait en une Al-Ahram, poids lourd de la presse gouvernementale.

Le quotidien va même jusqu'à saluer le site de socialisation Facebook qui a permis aux jeunes militants de relayer les appels à manifester.

"La révolution de Facebook renverse Moubarak et les symboles du régime", écrit le journal, qui estime que le site de socialisation a joué le rôle de "siège du conseil du commandement de la révolution".

Les médias de l'Etat avaient commencé ces derniers jours à présenter sous un jour favorable la revendication des jeunes manifestants pour le changement.

"Après la révolution du 25 janvier, personne ne pourra revenir en arrière", poursuit Al-Ahram.

Le journal note que "certains tentent de récolter les fruits de la révolution avant qu'ils ne mûrissent", en allusion à Mohamed ElBaradei et au secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, deux figures clés de l'opposition égyptienne.

Le quotidien publie un supplément dédié aux "jeunes de la Libération" sous le titre "Nous avons vaincu". "Après 18 jours seulement de colère populaire, tout a changé dans la vie des Egyptiens", souligne-t-il.

Pour le journal gouvernemental Al-Goumhouriya, "la popularité de Moubarak qui était basée (...) sur la défense des pauvres et des citoyens à faibles revenus s'est effondrée".

"Le futur président doit être transparent, il est de notre droit de connaître sa fortune avant et après sa prise de fonctions", ajoute-t-il, tandis que des rumeurs prêtent à Hosni Moubarak et sa famille une richesse colossale.

La télévision d'Etat diffusait samedi matin un message à l'adresse du peuple égyptien le "félicitant pour sa grande révolution" et saluant l'armée pour son "rôle important dans la protection du rôle de la révolution, de la nation et des citoyens".

La Chine rejette la demande japonaise adressée au capitaine d'un chalutier chinois

xinhua
Le ministère chinois des Affaires étrangères a rejeté samedi une demande selon laquelle le capitaine d'un chalutier chinois doit payer les réparations de deux navires de la Garde côtière japonaise impliqués dans une collision au large des îles Diaoyu l'année dernière.

Les îles Diaoyu et les îlots adjacents font partie intégrante du territoire chinois depuis l'antiquité et le Japon n'a "aucun droit" d'exiger des compensations, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ma Zhaoxu.

Les autorités japonaises doivent "réfléchir" à leurs actions au cours de cet incident survenu en septembre 2010, a indiqué Ma Zhaoxu.

La Garde côtière japonaise a envoyé une facture de 170 000 dollars au capitaine du chalutier Zhan Qixiong dont le navire a été impliqué dans la collision.

La facture comprend le remboursement des réparations de "deux navires de patrouille de la Garde côtière et d'autres dépenses, dont le temps de travail officiel consacré aux réparations", selon les rapports des médias.

Après la collision entre les deux navires de patrouille de la Garde côtière japonaise et le bateau de pêche chinois, le Japon a saisi ce dernier et arrêté les membres de l'équipage. Le Japon a fini par libérer les membres de l'équipage et restituer le chalutier suite aux protestations répétées de la Chine.

Algérie : impressionnant dispositif de sécurité avant un rassemblement

D'importantes forces de l'ordre ont été déployées en Algérie en prévision de manifestations Des milliers de membres des forces de sécurité et leurs centaines de véhicules étaient présents samedi dans le centre d'Alger où l'opposition préparait une marche pacifique à partir de 11H00 malgré son interdiction, a constaté une journaliste de l'AFP.
Créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année contre la vie chère, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), formée de partis d'opposition, de la société civile et de syndicats autonomes, est à l'origine de cette initiative.
L'initiative a été rejetée par d'autres formations dont le parti d'opposition historique FFS de Hocine Aït Ahmed, pour «surenchère verbale», selon le bulletin d'information samedi de la radio nationale.
L'agence algérienne APS a énuméré également parmi elles le Front national algérien (FNA, 15 députés sur 389), le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) et le Parti des travailleurs (PT, 26 députés).
Les barrages routiers aux accès de la capitale, en vigueur depuis 2007, ont été renforcés et les embouteillages ont commencé une heure plus tôt que d'accoutumée. Les automobilistes extrêmement nerveux klaxonnent sans arrêt.
Sur le parcours prévu de la marche, depuis la Place de la Concorde (plus connue sous son ancien nom de Place du 1er Mai) jusqu'à la Place des Martyrs en passant par le front de mer, des véhicules blindés, des chasse-neige transformés pour dégager les barricades et des canons à eau sont en place.
Aux abords du siège du Parti pour la culture et la démocratie (RCD, 19 députés) de Said Sadi, des dizaines de policiers anti-émeutes équipés de casques, de matraques et de boucliers en plexiglas sont en faction.
Vendredi, ils étaient intervenus avec force contre des manifestants saluant la chute du président égyptien . M. Sadi a fait état «de blessés et au moins une dizaine d'interpellations».
Plusieurs villes algériennes, mais aussi des Algériens en France, au Canada et ailleurs en Occident, ont annoncé des manifestations samedi.
A Oran, elles sont interdites mais un rassemblement est prévu sur la Place du 1er Novembre devant la mairie. Des marches sont aussi préparées en Kabylie dans l'Est, à Tizi Ouzou (à 105 km d'Alger), Boumerdes (à 60 km de la capitale) et Bejaïa (à 260 km) et à Tipaza (80 km à l'ouest d'Alger).

LeParisien.fr

L'armée égyptienne enlève les barricades de la place Tahrir, au Caire

La place est l'épicentre de la révolte qui a fait tomber le président Hosni Moubarak.

Un Egyptien enlace un commandant de l''armée, place Tahrir au Caire (AFP) Un Egyptien enlace un commandant de l''armée, place Tahrir au Caire (AFP)
L'armée égyptienne commençait, samedi 12 janvier dans la matinée, à enlever les barricades et barbelés autour de la place Tahrir au Caire, épicentre de la révolte qui a fait tomber le président Hosni Moubarak.Les militaires s'attelaient notamment à retirer les barricades situées à côté du Musée national égyptien, à l'entrée nord de la place.
L'armée, aidée par des grues mobiles, retirait également les carcasses de voitures brûlées, traces des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre, pro et anti-Moubarak au plus fort de la révolte.
Elle était assistée dans ses efforts par des civils qui nettoyaient la place.
En photos
Certains tanks stationnés au milieu des rues ont commencé de se ranger sur les côtés, mais d'autres étaient encore en position, sans toutefois barrer le passage.
Les soldats ont cessé les contrôles des passants à l'entrée de la place, et ceux effectués par des militants étaient moins stricts qu'auparavant.

"Nous reviendrons tous les ans le 25 janvier"

Ce début de normalisation, au lendemain de la démission d'Hosni Moubarak, a provoqué un débat parmi la foule présente sur la place, parmi laquelle de nombreuses personnes qui campaient depuis plusieurs jours près des chars pour les empêcher de manoeuvrer.
"Il y a plusieurs camps. Certains disent qu'il faut rester, d'autres disent qu'on a obtenu ce qu'on voulait et qu'il faut rentrer chez soi. D'autres encore disent qu'il faut partir, et que l'on pourra revenir si nécessaire", a expliqué Essam Chabana, un médecin de 34 ans travaillant dans les Emirats, revenu au Caire pour participer aux manifestations.
Certains semblaient ainsi vouloir rester dans le village de tentes érigé sur la place - où quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés - tandis que d'autres commençaient à partir, couvertures et sacs de couchage sous le bras.
"Nous sommes en train de créer une page Facebook pour rester en contact, et nous reviendrons très certainement pour nous réunir ici tous les ans le 25 janvier", date du début de la révolte populaire, a assuré Essam Chabana, en soulignant que la place Tahrir allait lui manquer.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Deuxième séisme, de magnitude 6,3, au large des côtes chiliennes

WASHINGTON - Un nouveau séisme, de magnitude 6,3, s'est produit vendredi au large des côtes chiliennes, après un tremblement de terre de magnitude 6,8 (BIEN 6,8) enregistré plus tôt dans la journée dans le même secteur, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).

Ce nouveau séisme s'est produit à 23H39 GMT à une distance de 55 km au sud-ouest de la ville de Concepcion (sud). Le premier, annoncé dans un premier temps comme étant de magnitude 7 avant d'être révisé, avait été enregistré à 72 km au sud-ouest de cette même ville. Il s'était produit à 20H05 GMT.

La première secousse n'a fait ni victime ni dégât, ont annoncé l'USGS et les autorités du Chili.

Ces secousses interviennent presque un an après un puissant tremblement de terre de magnitude 8,8, suivi d'un tsunami, qui avaient fait 523 morts, 24 disparus et 30 milliards de dollars de dégâts (22,5 milliards d'euros) le 27 février 2010.

La première secousse de vendredi, de 6,8 sur l'échelle du moment utilisée parl'USGS, a été mesurée à 6,7 sur celle de Richter privilégiée par l'Onemi, le Bureau national chilien des Urgences.

Sur ces deux échelles ouvertes similaires, une secousse d'une magnitude supérieure à 6 est considérée comme forte.

Début janvier, un séisme de magnitude 7,1 s'était produit dans le centre du Chili, dans l'intérieur des terres, à 171 km au sud de Concepcion.

(©AFP

Les Occidentaux saluent le départ de Moubarak, joie et inquiétudes dans la région

PARIS (AFP)

AFP

Barack Oama s'exprime à la Maison Blanche après la démission d'Hosni Moubarak, le 11 février 2011

Les pays occidentaux ont salué la démission du président égyptien Hosni Moubarak tout en restant prudents sur l'évolution de la situation en Egypte, tandis que des scènes de liesse avaient lieu dans plusieurs pays du Moyen-Orient.

"L'Egypte ne sera plus jamais la même", a déclaré Barack Obama vendredi quelques heures après la démission de M. Moubarak, en appelant l'armée à assurer une transition "crédible aux yeux du peuple égyptien" vers la démocratie.

"Les Egyptiens ont dit clairement que rien n'était acceptable à part une démocratie véritable", a souligné le président américain dans une allocution solennelle à la Maison Blanche, tout en mettant en garde contre des "jours difficiles" à venir.

"La voix du peuple égyptien (...) a été entendue", s'est félicité le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, appelant à "une transition transparente, en bon ordre et pacifique".

AFP/Archives

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, le 5 février 2011 à Munich

Tout en saluant le départ du président Moubarak, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, s'est dit convaincu que le pays resterait "une force pour la stabilité et la sécurité de la région".

Le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a estimé qu'Hosni Moubarak avait "écouté la voix du peuple égyptien" et souhaité un gouvernement "largement représentatif".

La démission du président Moubarak est "un changement historique", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, appelant toutefois le futur régime égyptien à respecter "la sécurité d'Israël" et le traité de paix avec ce pays.

Il faut "aller vers un gouvernement civil et démocratique" en Egypte, a souligné pour sa part le Premier ministre britannique David Cameron.

AFP/Archives

Angela Merkel (G) et David Cameron (D), le 5 février 2011 à Munich

Le président français Nicolas Sarkozy a salué la décision "courageuse et nécessaire" de Moubarak et souhaité que les nouvelles autorités organisent des élections "libres et transparentes".

La ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez a appelé à une transition "rapide et pacifique" vers la démocratie, de même que le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini exprimant le souhait que "la transition se fasse de manière pacifique et ordonnée". Pour leur homologue suédois, Carl Bildt "c'est ce qui va se passer maintenant qui sera crucial pour les possibilités démocratiques de l'Egypte". Le Premier ministre grec, Georges Pandréou, qui a appelé les Egyptiens à "l'entente nationale" et à la "responsabilité", a jugé que le "processus de démocratisation de l'Egupte serait difficile et laborieux".

La Suisse a annoncé le gel des avoirs que pourrait détenir Hosni Moubarak dans la Confédération.

Moscou semblait avoir du mal à réagir. Les agences russes ont diffusé des déclarations du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui ne fait aucune mention de la démission de M. Moubarak, et "espère le rétablissement de la stabilité en Egypte à la suite des "derniers événements".

AFP/DPA/Archives

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le 4 février 2011 à Berlin

Israël, qui redoute une montée de l'islamisme à la faveur des changements en Egypte, a réagi avec prudence espérant que la période de transition qui s'ouvre se fera "sans secousse".

A l'inverse, le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué le départ d'Hosni Moubarak comme "le début de la victoire de la révolution", et des scènes de liesse et des concerts de klaxon ont eu lieu dans plusieurs pays du Moyen-Orient, notamment au Liban, en Jordanie, au Qatar et au Yémen.

L'Iran a estimé que les Egyptiens avaient obtenu une "grande victoire" tandis que les puissants Frères musulmans de Jordanie parlaient d'une "leçon pour beaucoup de régimes arabes".

En Tunisie, où un mouvement de contestation comparable à celui de l'Egypte a provoqué la chute du président Ben Ali, la population a réagi très vite et une explosion de joie a retenti dans les rues de la capitale. Le gouvernement tunisien a salué pour sa part "la lutte du peuple égyptien et ses sacrifices" et "le rôle de l'armée égyptienne dans la protection du pays et des Egyptiens au cours des dernières semaines difficiles".

La Turquie a transmis ses "félicitations" au peuple égyptien et déclaré attendre un nouveau "système" qui réponde aux demandes du peuple.

Les Emirats arabes unis se sont déclarés confiants dans la capacité des forces armées égyptiennes à diriger le pays "de façon à répondre aux aspirations et aux espoirs du peuple égyptien".

Cameroun: nouvelle attaque à Bakassi, 1 militaire, 1 assaillant tués

YAOUNDE - Un militaire camerounais et un assaillant ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi lors de la troisième attaque rebelle en moins d'une semaine dans la péninsule de Bakassi (sud-ouest), a appris l'AFP de source proche des services de sécurité.

L'attaque n'a pu être confirmée vendredi soir de source officielle.

"L'attaque a eu lieu à Isangele (une localité de Bakassi). Un soldat du BIR (Bataillon d'intervention rapide, unité d'élité dont des hommes sont détachés à Bakassi) et un assaillant ont été tués", a affirmé la source proche des services de sécurité.

"Une dame a été blessée après avoir reçu une balle perdue", a ajouté cette source, qui n'a pu identifier l'identité du groupe ayant perpétré l'attaque, ni donner plus de précisions sur les circonstances.

Il s'agit de la troisième attaque enregistrée à Bakassi en moins d'une semaine. Le président Paul Biya qui se trouvait en Suisse est rentré mardi soir en urgence en raison des deux premières attaques.

Dans la nuit du 6 au 7 février, un groupe armé a pris pour cible une brigade de gendarmerie à Mbonjo (localité de Bakassi), tuant deux gendarmes, selon le gouvernement.

Le 6 février, treize personnes dont un sous-préfet ont été enlevées, également selon le gouvernement. Vendredi, elles étaient toujours entre les mains de leurs ravisseurs et les négociations en vue de leur libération se poursuivaient, selon la source proche des services de sécurité.

De même source, les deux premières attaques sont l'oeuvre de l'Africa Marine Commando (AMC), actuellement le groupe rebelle le plus actif dans la région de Bakassi.

Depuis trois ans, les attaques en mer et enlèvements, souvent attribués par les autorités camerounaises à des "pirates" et visant des cibles variées, se sont multipliés au large de la péninsule de Bakassi, région marécageuse de 1.000 km2, difficile d'accès, potentiellement riche en pétrole et gaz.

Cette péninsule a fait l'objet d'un différend frontalier entre le Nigeria et le Cameroun au terme duquel elle a été rétrocédée au Cameroun en 2008.

(©AFP

Faire de l’alimentation un droit inscrit dans la constitution, plaide une militante

Ouestafnews - Les Etats africains doivent intégrer « le droit à l’alimentation » dans leur constitution en vue d’assurer la sécurité alimentaire des citoyens, a défendu une militante de la société civile africaine.


Exposition de produits alimentaires locaux lors d'une foire agricole en marge du FSM à Dakar (Février 2011)
Exposition de produits alimentaires locaux lors d'une foire agricole en marge du FSM à Dakar (Février 2011)
« Pour le moment le Niger a fait de réelles avancées en ce sens en inscrivant la question de la sécurité alimentaire dans sa constitution. Pour le reste nous nous battons pour que le droit à l’alimentation soit dans les constitutions des autres pays membres », a affirmé dans un entretien à Ouestafnews Huguette Aplogan Dossa coordinatrice régionale du Réseau africain pour le droit à l’alimentation (Rapda).

S’exprimant en marge des activités du Forum social mondial (FSM) qui prennent ce vendredi 11 février 2011 à Dakar, la coordinatrice du Rapda a en outre plaidé pour une production et une consommation locales avant toute exportation, ainsi qu’un arrêt du processus d’accaparement des terres agricoles africaines par les grandes multinationales étrangères, également source d’insécurité alimentaire.

« La promotion de la dignité humaine passe prioritairement par la réalisation des droits économiques et sociaux et culturels notamment le droit le droit à l’alimentation », affirme un document de ce réseau basé au Bénin, et composé d’ONG présentes dans 25 pays africains, dont neuf pays d’Afrique de l’ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Mali, Niger, Nigeria, Togo, Sénégal).

« L’idée chez nous en Gambie c’est désormais de manger ce que nous produisons et de produire ce que nous mangeons et nous sommes encouragées dans cette voie par le gouvernement qui reste très conscient de la valeur des denrées agricoles locales », a de son côté confié à Ouestafnews Mme Gay Khady Sy, à la tête d’une délégation de femmes gambiennes actives dans la transformations des denrées locales, également présentes à Dakar.

Un document de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (Fao) consulté par Ouestafnews affirme que « l’adoption de cet instrument constitue un jalon important pour la ‘justiciabilité’(sic) du droit à l´alimentation ».

Cette idée repose sur l’espoir qu’une fois que ce texte « sera entré en vigueur, les individus relevant de la juridiction de ces pays ayant ratifié le Protocole Facultatif, pourront avoir accès à un mécanisme quasi judiciaire qui n´avait pas était créé au niveau international ».

En dépit de ce combat pour la ratification de ce protocole, l’expérience a toutefois montré que plusieurs pays africains ou d’autres parties du monde signent et ratifient des conventions internationales et d’autres instruments juridiques internationaux qui restent lettre morte, n’ayant aucun impact sur la vie quotidienne des citoyens.

A titre d’exemple, en novembre 2004, 187 pays ont adopté des « lignes directrices volontaires » visant à soutenir la réalisation progressive « du droit à une alimentation adéquate » dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

En raison de la situation d'insécurité alimentaire en Afrique et de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés internationaux, l'édition 2011 du FSM s'est largement focalisée sur cette question.

Lancé le 6 février 2011 par une marche à laquelle ont pris part des milliers de personnes, la 11ème édition du Forum social mondial (FSM), a regroupé dans la capitale sénégalaise des milliers de militants venus défendre diverses causes. La liste des participants (en provenance du monde entier) va des leaders politiques socialistes ou écologistes aux militants altermondialistes purs et durs en passant par des universitaires ou chercheurs intéressés par le mouvement altermondialiste, ainsi que de simples curieux.


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