11 février, 2011

Iran: Ahmadinejad annonce un Proche-Orient débarrassé d'Israël et des Etats-Unis

TEHERAN (AFP)

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Mahmoud Ahmadinejad le 11 février 2011 à Téhéran

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé vendredi un Proche-Orient "débarrassé" des Etats-Unis et d'Israël, dans un discours messianique prononcé devant une foule immense rassemblée à Téhéran pour commémorer le 32eme anniversaire de la révolution islamique.

"On verra bientôt un nouveau Proche-Orient sans les Américains et sans le régime sioniste, et dans lequel les oppresseurs n'auront aucune place", a affirmé M. Ahmadinejad, commentant les révoltes populaires en Egypte et en Tunisie.

"Si vous voulez que les peuples vous fassent confiance, cessez d'intervenir dans leurs affaires, en particulier en Egypte et en Tunisie. Ensuite débarrassez la région du régime sioniste" responsables de "tous les crimes", a-t-il lancé aux Occidentaux dans ce discours enflammé auquel il a donné une tonalité messianique inspirée de la vision chiite de l'islam. "Le mouvement final a commencé", a-t-il affirmé. "Nous sommes au milieu d'une révolution mondiale guidée par le bien-aimé", dans une allusion à l'imam Mahdi (ou "imam caché"), 12eme et dernier imam de l'islam chiite.

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La foule rassemblée le 11 février 2011 à Téhéran

L'imam Mahdi, "occulté" au 10ème siècle, est censé revenir un jour sur terre pour établir le règne de la justice selon le dogme de cette branche de l'islam minoritaire dans le monde musulman mais majoritaire en Iran.

"Un immense éveil est en train de se produire, et la main de l'imam y est visible", a-t-il ajouté. "Les coeurs et les esprits comprennent rapidement maintenant la nécessité d'un gouvernement (du monde) assuré par un homme complet lié à l'au-delà", a-t-il insisté dans une autre référence au retour de l'imam Mahdi sur terre.

M. Ahmadinejad fait régulièrement des allusions au retour de cet imam dans ses discours, mais c'est la première fois qu'il lie la situation internationale et régionale à son prochain retour. Peu avant son discours, il avait réaffirmé à la télévision que les révoltes en Tunisie et en Egypte étaient la conséquence de la révolution iranienne de 1979, une thèse abondamment développée par tous les dirigeants iraniens au cours des dernières semaines.

"Le message de la révolution islamique a été transmis durant les 32 dernières années au monde et les esprits et les coeurs sont réveillés maintenant", a-t-il estimé.

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Mahmoud Ahmadinejad le 11 février 2011 à Téhéran

M. Ahmadinejad a prononcé son discours devant une foule immense rassemblée sur la grande place Azadi (Liberté) au centre de Téhéran, qui scandait des slogans de soutien aux révoltes en Egypte et Tunisie, et lançait "mort à Moubarak" aux côtés des traditionnels "mort à l'Amérique" et "mort à Israël".

Comme chaque année pour l'anniversaire de la révolution islamique, des centaines de milliers de personnes ont été mobilisées à Téhéran agitant drapeaux iraniens et portraits de l'imam Khomeiny, le fondateur de la République islamique, et de l'ayatollah Ali Khamenei, actuel guide suprême, selon les images montrées par la télévision.

Des manifestations identiques ont été organisées à travers le pays.

Le président Ahmadinejad, comme lors de la plupart de ses interventions, a également évoqué dans son discours le conflit entre l'Iran et les grandes puissances à propos du programme nucléaire iranien qui inquiète la communauté internationale.

"Elles ont essayé de nous empêcher de maîtriser l'énergie nucléaire mais elles ont échoué. Nous maîtrisons totalement le cycle du nucléaire", a-t-il affirmé. "Les sanctions internationales contre l'Iran ont échoué", a-t-il réaffirmé. "Si (les grandes puissances) choisissent la voie de la coopération à la place de la confrontation, nous l'accueillerons favorablement. Sinon, le peuple iranien n'a aucun besoin d'elles".

"L'Egypte ne sera plus jamais la même" dit Obama en appelant à la démocratie

WASHINGTON - L'Egypte "ne sera plus jamais la même", a déclaré vendredi le président des Etats-Unis Barack Obama, en appelant l'armée du pays à assurer une transition "crédible" vers la démocratie après la démission du président Hosni Moubarak.

"Le peuple d'Egypte a parlé, sa voix a été entendue, et l'Egypte ne sera plus jamais la même", a affirmé M. Obama lors d'une allocution solennelle à la Maison Blanche, quelques heures après que M. Moubarak eut démissionné et remis ses pouvoirs à l'armée, sous la pression d'une révolte populaire sans précédent.

"En démissionant, le président Moubarak a répondu à la volonté de changement des Egyptiens", a ajouté le président américain, qui a également appelé l'armée égyptienne, dont il a salué une nouvelle fois la retenue, à assurer une transition "crédible aux yeux du peuple égyptien" vers la démocratie.

"Les Egyptiens ont dit clairement que rien ne serait acceptable à part une démocratie véritable", a-t-il souligné, tout en prévenant que des "jours difficiles" pourraient s'annoncer dans le pays.

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Lloyd Palun, la révélation des Panthères du Gabon






afrik.com
Sa première sélection avec les Panthères du Gabon ne sera pas passée inaperçue. Le jeune Lloyd Palun, face à la RD Congo (2-0), ce mercredi, a brillé par sa présence sur le terrain, s’attirant même les applaudissements du public et les encouragements de son sélectionneur, Gernot Rohr.

Titularisé en tant que milieu défensif face à la RD Congo (2-0), ce mercredi à Mantes-La-Ville, Lloyd Palun a réalisé une excellente prestation. Malgré une entrée en matière un peu timide, le joueur de l’OGC Nice ne s’est pas laissé démonté par ses adversaires. "Dans un premier temps ça été un peu difficile car je ne connaissais pas le jeu des Africains. Pendant les dix premières minutes, ça été très vite, surtout au milieu, a expliqué le jeune homme de 22 ans à Afrik-foot. Après c’est venu tout seul. J’ai eu comme un second souffle et tout s’est bien passé. Je me suis libéré de toute la pression qu’il y avait autour de moi."

Pendant 85 minutes, le charismatique milieu de terrain ne lâchera rien et se battra jusqu’au bout. Sa sortie a d’ailleurs été particulièrement saluée par le public. Le sélectionneur Gernot Rohr se félicita même de lui avoir accordé sa confiance. "Je suis content de sa prestation. Il s’en est très bien sorti. Il s’est montré à la hauteur de nos attentes avec ce poste de milieu défensif. C’est une belle trouvaille pour le Gabon mais aussi pour son club l’OGC Nice", a assuré le patron des Panthères. Une trouvaille, c’est le cas de le dire. Il y a encore quelques mois, Lloyd Palun n’avait pas la nationalité gabonaise…

Repéré par l’entraîneur adjoint du Gabon, José Cobos, il a été convié à une séance d’entraînement avec les Panthères en septembre alors qu’il n’avait pas de passeport gabonais. "Mon entraineur de la Trinité a joué dans le passé à l’OGC Nice avec José Cobos. Il lui a parlé de moi et on m’a appelé pour faire un stage sur la Côte d’Azur avec la sélection nationale. C’était la veille du match contre le Burkina-Faso. Je me suis entrainé avec eux et le sélectionneur m’a repéré, explique le milieu défensif. À ce moment là, je n’avais pas la nationalité gabonaise et pour l’obtenir ça été toute une histoire. Ma mère qui est d’origine gabonaise a la nationalité française. Elle devait donc prouver qu’elle était bien gabonaise avec un certificat de nationalité. Bref, ça été compliqué..." Quelques mois plus tard, tout est rentré dans l’ordre et Lloyd a pu intégrer l’équipe en bonne et due forme. "Moi qui ne connaissais pas le Gabon, je suis plutôt fier de représenter mon pays. Grâce à la sélection, je me suis fais connaître. J’ai envie de découvrir le Gabon et ses supporters", a précisé le joueur.

Une fulgurante ascension

Il y a encore quelques mois, le Franco-gabonais était pourtant encore inconnu. Tout droit débarqué de La Trinité, club de CFA 2, après être passé par Martigues, Lloyd Palun a rejoint l’OGC Nice pour renforcer l’équipe réserve. "J’ai signé un contrat amateur de six mois mais j’espère que d’ici la fin de saison, ils me feront signer en pro." Parce que maintenant, il est hors de question pour le jeune homme de s’arrêter là : "C’est fini le monde amateur pour moi. Je ferai tout pour avoir ma place au sein de l’équipe pro de Nice." Une détermination sans faille qui semble lui sourire. A peine quelques semaines après avoir intégré le club de Nice, le métis a fait ses premiers pas avec les professionnels, lors de la rencontre contre Drancy en Coupe de France (1-0). "Le coach, Eric Roy, m’a félicité malgré la petite embrouille à la fin du match (altercation avec un joueur du camp adverse, NDLR). Il m’a demandé de garder mon sang-froid à l’avenir."

Des encouragements, qui ne lui ont pas, pour autant, fait tourner la tête. Le jeune international reste lucide et conscient du travail à fournir pour atteindre le top niveau : "J’ai encore beaucoup de choses à travailler, surtout au niveau du physique. Je dois être plus large, plus robuste pour bloquer l’adversaire. Surtout les Africains, ils sont costauds", plaisante t-il. En attendant de réaliser son rêve, Lloyd reste serein. "Je pense que je mérite ma place au sein des pros. En tout cas, je ferai tout pour y parvenir. C’est fini le bas niveau !" Quant à son avenir et ses objectifs, tout est clair pour lui : "Signer un contrat pro, être titulaire à l’OGC Nice et surtout devenir un des piliers des Panthères."

Démission de Moubarak: déclaration télévisée d'Obama à 20H00 GMT

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis Barack Obama va s'exprimer face aux caméras vendredi à 15H00 (20H00 GMT) sur la démission de son homologue égyptien Hosni Moubarak, a annoncé la Maison Blanche.

L'allocution aura lieu dans l'entrée principale de la Maison Blanche, a précisé la présidence américaine dans une mise à jour de l'emploi du temps de M. Obama.

Le président "a été informé de la décision du président Moubarak de démissionner alors qu'il participait à une réunion dans le Bureau ovale" vendredi matin, a par ailleurs indiqué un de ses porte-parole, Tommy Vietor.

Le président américain "a ensuite regardé les images en provenance du Caire pendant plusieurs minutes" à la télévision, selon la même source.

Entre-temps, le vice-président Joe Biden, dans la première réaction officielle des Etats-Unis au départ de M. Moubarak, a salué "un jour historique" en Egypte et affirmé que cette démission devait mener à terme à la démocratie dans ce pays.

"Aujourd'hui est un jour historique pour les Egyptiens", a déclaré M. Biden, qui s'exprimait dans une université de Louisville (Kentucky, centre-est) où sa visite était prévue avant les derniers développements.

Il a qualifié le départ du "raïs" de "moment crucial" au Moyen-Orient, tout en mettant en garde contre des jours "délicats et lourds de conséquences" à venir.

Le vice-président a également affirmé que les "changements spectaculaires" devaient répondre aux aspirations des manifestants descendus en masse dans les rues du pays, et que "la transition en cours doit aboutir à un changement irréversible et à un cheminement négocié vers la démocratie".

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Sarkozy salue la décision "courageuse et nécessaire" de Moubarak

Source AFP

Sarkozy salue la décision "courageuse et nécessaire" de Moubarak

"La France appelle tous les Égyptiens à poursuivre sans violence leur marche vers la liberté", a réagi, vendredi, Nicolas Sarkozy après la démission de Moubarak. © Young Ho Lee / Sipa

Nicolas Sarkozy a salué, vendredi, la décision "courageuse et nécessaire" du président Hosni Moubarak de quitter le pouvoir et a exprimé son espoir que les nouvelles autorités égyptiennes organisent des élections "libres et transparentes" permettant l'avènement d'institutions démocratiques. "Après plusieurs semaines durant lesquelles le peuple égyptien a exprimé avec force et dignité sa volonté de changement, le président Moubarak a décidé de mettre fin à ses fonctions de président de la République arabe d'Égypte. La France rend hommage à cette décision courageuse et nécessaire", a déclaré Nicolas Sarkozy dans un communiqué, saluant un "moment historique".

La France "espère ardemment que les nouvelles autorités égyptiennes prendront les mesures conduisant à l'établissement d'institutions démocratiques issues d'élections libres et transparentes", poursuit le chef de l'État. Elle "encourage les dirigeants égyptiens à mener à bien dans les meilleurs délais les réformes qui feront de l'Égypte une société libre et pluraliste et qui permettront à ce grand pays ami de tenir toute sa place dans le monde au service de la paix", ajoute-t-il. "La France appelle tous les Égyptiens à poursuivre sans violence leur marche vers la liberté, qu'elle soutient avec amitié et à laquelle elle est prête à apporter tout son concours", conclut le communiqué.

EN DIRECT: Moubarak est tombé sous la pression de la rue

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Liesse des manifestants anti-Moubarak au Caire, place Tahrir, le 11 février 2011

Journée historique en Egypte, le raïs est tombé. Le président Hosni Moubarak a remis ses pouvoirs à l'armée à l'issue de 18 jours de révolte populaire. Il dirigeait le pays depuis 30 ans. FIN DE NOTRE DIRECT.

19H34 - L'armée veut rassurer - L'armée égyptienne annonce qu'elle ne souhaite pas se substituer à la "légitimité voulue par le peuple".

19H33 - "Nécessaire" - Nicolas Sarkozy salue la décision "courageuse et nécessaire" du président Moubarak et espère que les nouvelles autorités égyptiennes organisent des élections "libres et transparentes".

19H30 - Feux d'artifice - Place Tahrir, au Caire, les manifestants crient "C'est fini!" et "On a vraiment vu la fin!". Des feux d'artifice éclatent au-dessus de la place.

19H27 - Consensus - Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, salue un "changement historique" et appelle au "consensus national".

19H21 - Bain de foule - Au Caire, le ministre de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui, nouvel homme fort du pays, salue la foule devant le palais présidentiel. Il dirige le Conseil suprême des forces armées égyptiennes, la commission de dirigeants militaires qui a pris la tête du pays.

19H19 - Vox populi - "La voix du peuple égyptien a été entendue", se félicite le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

19H13 - Et ensuite? - Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt s'interroge sur la suite des événements: "C'est ce qui va se passer maintenant qui sera crucial pour les possibilités démocratiques de l'Egypte".

19H00 - "Au plus vite" - La patronne du PS français Martine Aubry se réjouit du départ de Moubarak: "Il faut maintenant aller au plus vite vers la démocratie. La France et l'Europe doivent être aux côtés du peuple égyptien dans sa volonté de mener à bien la construction d'un Etat libre et démocratique".

18H53 - Gel - La Suisse gèle "avec effet immédiat" les avoirs que pourraient détenir dans la Confédération le président Moubarak et son entourage, indique le gouvernement helvétique. Objectif: "Eviter tout risque de détournement de biens appartenant à l'Etat égyptien".

"La vie recommence"

18H39 - Vie - "La vie recommence pour nous", déclare la figure la plus en vue de l'opposition égyptienne, Mohamed ElBaradei, à la télévision Al-Jazira.

18H35 - Téhéran approuve - "Ce que la grande nation égyptienne a obtenu, par sa volonté, malgré la résistance des responsables qui dépendaient des grandes puissances, est une grande victoire", déclare le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, à la télévision Al-Alam.

18H30 - Klaxons - Beyrouth accueille avec des concerts de klaxons et des feux d'artifice l'annonce de la démission de Mouabarak. Plusieurs quartiers sont envahis par de longues files de voitures, depuis lesquelles les passagers agitent des drapeaux égyptiens. Le Hezbollah, puissant parti chiite, félicite les Egyptiens pour leur "victoire historique"

18H29 - Démocratie - Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden salue "un jour historique" en Egypte et affirme que la démission du président doit mener à terme à la démocratie dans le pays.

18H26 - "Promesses" - Les Frères musulmans, principale force de l'opposition en Egypte, saluent "l'armée qui a tenu ses promesses" et le "combat" des Egyptiens.

18H15 - Traité - La démission d'Hosni Moubarak constitue un "changement historique", dit la chancelière allemande Angela Merkel. Mais l'Egypte devra respecter le traité de paix avec Israël, prévient-elle.

17H48 - Le tweet de la victoire - "Félicitations à l'Egypte, le criminel a quitté le palais", écrit sur Twitter Waël Ghonim, cybermilitant devenu symbole de la révolte de la jeunesse égyptienne.

17H42 - Barack Obama va parler - Le président américain s'exprimera sur la démission de son homologue Moubarak à 18H30 GMT, 19H30 françaises.

A qui le tour ?

17H40 - A qui le tour? - "C'est formidable! Deux dictateurs sont tombés en moins d'un mois!", exulte Nourredine, un étudiant de 23 ans, à Tunis. Son copain Ahmed: "A qui le tour maintenant?"

17H37 - Joie à Gaza - La bande de Gaza est en liesse. Le Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne, déclare que le départ de Moubarak marque le "début de la victoire de la révolution égyptienne".

17H35 - Voisin - Israël, voisin de l'Egypte, espère une transition "sans secousse", dit un responsable gouvernemental.

17H29 - L'UE satisfaite - Moubarak "a écouté la voix du peuple égyptien" et son départ ouvre la voie à des "réformes plus rapides et plus profondes", déclare Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne.

17H27 - Tunis en fête - Tunis explose de joie à l'annonce du départ de Moubarak, des habitants se lancent dans des concerts de klaxons.

17H15 - Liesse - Les centaines de milliers de manifestants réunis place Tahrir au Caire explosent de joie à l'annonce de la démission de Moubarak après trente ans au pouvoir. "Le peuple a fait tomber le régime! le peuple a fait tomber le régime!", scande la foule en délire. Certaines personnes s'évanouissent sous le coup de l'émotion.

17H03 - LA FIN ? - MOUBARAK QUITTE LE POUVOIR et le remet à l'armée, annonce le vice-président Omar Souleimane à la télévision. "Compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays", déclare M. Souleimane.

AFP/Archives

Le président égyptien Hosni Moubarak le 29 mai 2004 à Moscou

16H52 - Un mort - Une personne a été tuée et 20 blessées à Al-Arich, dans le Sinaï, lors d'un échange de tirs entre des policiers et des manifestants, selon les services de sécurité. D'après des témoins, les manifestants, au nombre d'un millier, ont attaqué un poste de police à coups de bombes incendiaires pour libérer des détenus.

16H47 - Un pas en avant - Le départ d'Hosni Moubarak pour la station balnéaire de Charm el-Cheikh est "une première étape positive", commente un haut responsable américain sous couvert d'anonymat.

16H40 - Le parti perd sa tête - Le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, nommé il y a quelques jours, va démissionner, indique à l'AFP l'un de ses proches. "Quand il a accepté le poste il y a quelques jours, il voulait assurer une transition pour une courte période, qui garantisse la réalisation des demandes du peuple", explique-t-il. "Maintenant que c'est fait, il va se retirer".

16H38 - La télé s'en mêle - La télévision d'Etat, dénoncée comme un organe de propagande, donne la parole aux manifestants. Au milieu de la foule réunie devant son siège au Caire, un présentateur passe son téléphone à des manifestants qu'une caméra filme de loin. Un par un, ils crient dans le combiné leurs revendications, qui sont diffusées en direct, une scène impensable il y a encore peu.

15H45 - "Détruit" - Moubarak "doit quitter le pays, nos demandes sont claires, nous voulons que tout le Parti national démocrate (PND, le parti au pouvoir) soit dissous car ils ont détruit le pays", affirme Magdi Sabri, qui manifeste près de la télévision d'Etat.

15H36 - "Urgent" - La présidence égyptienne va diffuser sous peu un communiqué "important et urgent", selon la télévision d'Etat.

15H28 - Décompte - Un million de personnes manifestent dans les rues du Caire, estime un responsable de la sécurité. A Alexandire, 400.000 à 500.000 personnes sont mobilisées, selon un photographe de l'AFP.

15H02 - Vers le palais - Au moins 3.000 personnes se dirigent vers le palais présidentiel situé à Héliopolis, dans les environs du Caire, et leur nombre grossit à vue d'oeil, et près de 2.000 manifestants se trouvent à l'extérieur du siège de la télévision d'Etat, sur les rives du Nil, près de la place Tahrir.

14H59 - MOUBARAK A CHARM EL-CHEIKH - Le président égyptien se trouve à Charm el-Cheikh, indique à l'AFP le porte-parole du Parti national démocrate, le parti au pouvoir.

14H51 - Million - Plus d'un million de personnes manifestent à travers l'Egypte contre le régime du président Moubarak, selon un décompte de l'AFP effectué à partir de sources de sécurité et d'estimations des correspondants.

14H36 - Issue ? - Le député israélien Binyamin Ben Eliezer rapporte qu'Hosni Moubarak lui a dit chercher "une porte de sortie honorable", lors d'une conversation téléphonique jeudi soir, avant son allocution télévisée.

Parti

14H17 - MOUBARAK EST PARTI - Hosni Moubarak a quitté Le Caire pour une destination inconnue avec sa famille, indique à l'AFP une source proche du gouvernement.

"Moubarak a quitté Le Caire avec toute sa famille", déclare cette source sous le couvert de l'anonymat, en refusant de préciser s'ils avaient quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où le président a une résidence secondaire.

14H15 - Trois options - Selon, l'institut Stratfor, spécialisé dans les questions stratégiques, l'armée est face à trois options: "Ne pas intervenir", utiliser "la troupe et les blindés" contre la foule, au risque de sacrifier l'image de l'armée, ou "organiser un coup et renverser Moubarak".

AFP

Manifestants anti-Moubarak place Tahrir, au Caire, le 11 février 2011

14H05 - "Moubarak est un renard" - A Tunis, l'Egypte est sur toutes les lèvres. "Nos frères égyptiens ne doivent pas lâcher, Moubarak est un renard et la moindre concession de la rue ajoutera à son obstination", déclare Abdel Kader, plongé dans son journal en quête de nouvelles de la place Tahrir.

13H55 - "Un contre 85 millions" - Place Tahrir, la foule ne désarme pas: "C'est un individu contre 85 millions", assure Chérif el-Araf, 16 ans. "Quand il partira, nous partirons", lance Walid Rmeih, 29 ans, licencié en sciences de l'éducation. Pour Mounia "c'est le peuple qui a fait venir Moubarak au pouvoir, c'est le peuple qui le chassera". Et Mohamed, 60 ans, de s'exclamer: "Ici se déroule la plus grande révolution au monde!"

13H40 - Alexandrie aussi - A Alexandrie, 100.000 personnes sont rassemblées devant et autour de la mosquée Qaëd Ibrahim dans le centre-ville, avec des drapeaux égyptiens et des pancartes aux slogans hostiles au raïs

13H30 - "L'Histoire te maudira" - Près de 300 Jordaniens et Egyptiens rassemblés devant l'ambassade d'Egypte à Amman, en Jordanie, ont scandé des slogans hostiles au président égyptien. Sur des banderoles on pouvait lire: "Moubarak, l'Histoire te maudira", "Dégage, soit clément avec le peuple égyptien".

13H25 - ElBaradei tweete - "La Nation toute entière est dans la rue. La chute du régime est la seule issue possible. Le pouvoir du peuple ne peut être écrasé. Nous vaincrons. Et nous espérons toujours que l'armée se joigne à nous", tweete l'opposant historique à Moubarak, Mohammed ElBaradei..

12H40 "Prendre acte" - Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle appelle les responsables égyptiens à "prendre acte" de la volonté populaire d'une transition démocratique, sans Moubarak. Selon lui, le président n'est plus considéré par le peuple et les manifestants comme celui qui peut conduire ce processus.

12H15 - Crise humanitaire - "Il y a un risque de véritable crise humanitaire (...). La crise grave du Maghreb, en particulier en Tunisie et en Egypte, entraîne une fuite en masse vers l'Italie", s'inquiète le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, qui annonce que des "centaines de personnes arrivent sur les côtes italiennes".

Jugement dernier

12H05 - Jugement dernier - Place Tahrir, pendant la prière du vendredi, un muezzin exhorte l'armée à "agir d'une manière acceptable pour Dieu au jour du Jugement dernier". Puis il s'évanouit.

11H57 - Déçus - "Vous nous avez déçus, on avait mis tous nos espoirs en vous", hurle un manifestant après avoir arraché son micro au colonel qui vient de lire le communiqué de l'armée devant le palais présidentiel. "Non, non, ce n'est pas un coup d'Etat", se défend l'officier en assurant que l'armée ne prendra pas le pouvoir.

11H51 - Furieux - Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le siège de la télévision égyptienne et crient leur colère, selon un photographe de l'AFP.

11H42 - BBC brouillée - Le service en persan de la BBC est brouillé depuis hier soir en Iran, annonce la chaîne britannique qui attribue cette interruption à sa couverture de la crise en Egypte. "Il est inadmissible que nos auditeurs iraniens (...) soient privés d'informations impartiales", s'insurge le directeur du BBC World Service, Peter Horrocks, qui assure que "ce blocage devrait immédiatement cesser".

11H25 - Le ralliement de 3 soldats - Trois soldats de l'armée ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, selon des témoins. L'un d'eux affirme: "Ils se sont joints à la foule en souriant et ont chanté des slogans pour que le régime tombe".

10H45 - L'APPEL DE L'ARMEE - L'armée assure qu'elle garantira la tenue d'"élections présidentielles libres et transparentes", dans un communiqué lu à la télévision d'Etat. Elle appelle à un "retour à la vie normale" en mettant en garde "contre toute atteinte à la sécurité de la nation et des citoyens". Elle assure aussi se porter garante des réformes promises par Moubarak.

AFP

Plan du Caire et des principales villes d'Egypte en liesse après l'annonce de la démission du président Moubarak

10H42 - Alexandrie se lève aussi - Des dizaines de milliers de manifestants se rassemblent aussi à Alexandrie, la deuxième ville du pays, rapporte l'un des photographes de l'AFP présents sur place. Ce vendredi pourrait être le jour de plus forte mobilisation dans le pays depuis le debut du soulèvement, le 25 février.

10H40 - "Il est dans le coma" - La presse tunisienne critique ce matin l'obstination de Moubarak à se maintenir au pouvoir estimant que "l'onde de choc" déclenchée par la révolte qui a chassé le régime de Ben Ali ne s'arrêtera plus. "Cela s'appelle gagner du temps, le temps justement de partir", écrit Le Temps. "Il est dans le coma", "il n'a rien compris", titre en une le quotidien arabophone Assabah.

10H25 - "Peuple et armée main dans la main" - L'un des organisateurs de la manifestation place Tahrir lance: "Nous n'avons pas pris d'assaut le bâtiment de la télévision ou le Parlement car ils sont sous la protection de l'armée. Tout ce que l'armée protège, nous le protégeons". "L'armée et le peuple main dans la main" scandent les manifestants.

"Cosmétique"

10H10 - Ouvrier tué - Un ouvrier égyptien travaillant depuis 18 ans pour l'ambassade américaine au Caire a été tué pendant les manifestations, annonce la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Le menuisier, retrouvé à la morgue par sa famille, aurait été atteint de trois balles.

10H05 - "Changements cosmétiques" - "Le discours de Moubarak est loin de la rupture nécessaire avec le système abusif de ces 30 dernières années", affirme Human Rights Watch qui estime que "des changements cosmétiques ne sont pas suffisants pour satisfaire les revendications du peuple égyptien pour la démocratie et les droits de l'Homme".

10H00 - Soutien iranien - Outre les traditionnels cris de "mort à l'Amérique", "mort à la Grande-Bretagne" et "mort à Israël" des slogans soutenant "le juste soulèvement" des peuples tunisien et égyptien émergent ce matin de la foule des manifestants réunis à Téhéran pour célébrer pour le 32ème anniversaire de la révolution islamique. Le président Ahmadinejad a réaffirmé pour sa part que les mouvements de révolte populaire dans les deux pays étaient la conséquence de la révolution iranienne de 1979.

09H40 - Boutiques recouvertes - Dans le quartier résidentiel de Dokki, les devantures de nombreuses boutiques ont été recouvertes, depuis l'intérieur, par des coupures de journaux égyptiens. La vitrine d'un magasin est "habillée" de deux grands drapeaux, rapporte notre correspondante Sara Hussein qui ignore toutefois s'il s'agit là d'un geste de soutien et de solidarité envers les manifestants ou une façon de se protéger contre d'éventuelles attaques.

08H55 - Offre française - "Si elle le souhaite, nous sommes prêts à accompagner l'Egypte dans cette période de transition", déclare la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, sur France 2, sans préciser sur quoi l'aide française pourrait porter.

08H50 - "On est fatigué" - Si certains des manifestants qui ont passé la nuit place Tahrir sont encore endormis sous les tentes, d'autres sont déjà en train de scander des slogans contre Moubarak, en portant des drapeaux égyptiens. "Trente ans après, on est fatigué de l'écouter, tout ce qu'on veut entendre, c'est qu'il va partir", affirme Mohammad Ibrahim, un instituteur de 42 ans venu d'Alexandrie.

08H45 - Chaussures - Les manifestants affluent par milliers ce matin place Tahrir pour faire de ce vendredi une nouvelle journée de mobilisation massive contre Moubarak. Hier soir, après l'allocution télévisée du président, la foule furieuse a scandé "A bas Moubarak! dégage, dégage!", tandis que certains ont brandi leurs chaussures, une insulte dans les sociétés arabes.

08H45 - "Communiqué au peuple" - Le conseil suprême des forces armées, présidé par le ministre de la Défense Hussein Tantaoui, a tenu une réunion ce matin et va adresser un "important communiqué au peuple", annonce l'agence officielle Mena.

EN DIRECT - Nouvelle journée cruciale en Egypte après l'annonce hier soir par le président Moubarak du transfert de ses prérogatives au vice-président mais de son maintien à son poste, ce qui a déclenché la colère des manifestants à travers tout le pays, en révolte contre le régime depuis 18 jours.

Egypte: Moubarak quitte le pouvoir, l'Egypte en liesse

LE CAIRE (AFP)

AFP

Les Egyptiens en liesse sur la place Tahrir, au Caire, le 11 février 2011

Le président égyptien Hosni Moubarak, 82 ans, a quitté ses fonctions et remis le pouvoir à l'armée vendredi, après 18 jours de contestation populaire, provoquant une explosion de joie dans le pays sur lequel il régnait depuis trois décennies.

"Compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays", a déclaré le vice-président Omar Souleimane dans une brève allocution télévisée.

Cette annonce est intervenue alors que plus d'un million de personnes manifestaient contre le raïs à travers l'Egypte.

Les centaines de milliers de manifestants réunis place Tahrir au Caire ont explosé de joie à l'annonce de la démission du président, au pouvoir depuis 1981, ont constaté les journalistes de l'AFP.

"Le peuple a fait tomber le régime!", scandait une foule en délire sur cette place devenue symbole du mouvement de contestation déclenché le 25 janvier et qui a fait au moins 300 morts, selon l'ONU et Human Rights Watch.

AFP/Archives

Hosni Moubarak, le 8 février 2011 au Caire

Les manifestants hurlaient de joie et agitaient des drapeaux égyptiens. Certains se sont évanouis sous le coup de l'émotion.

"La vie recommence pour nous", a déclaré la figure la plus en vue de l'opposition, Mohamed ElBaradei, à la télévision Al-Jazeera.

"Mon message au peuple égyptien est que vous avez gagné la liberté (...) Faisons-en le meilleur usage", a-t-il ajouté.

Les Frères musulmans, principale force de l'opposition, ont salué "l'armée qui a tenu ses promesses" et le "combat" des Egyptiens.

"Félicitations à l'Egypte, le criminel a quitté le palais", a souligné de son côté sur Twitter Waël Ghonim, un cybermilitant devenu icône du soulèvement.

"Je pleure parce que je suis heureuse", a lancé une manifestante, Loubna Darwiche, 24 ans, tout en tempérant: "il reste beaucoup à faire". "Nous aimons l'armée mais c'est le peuple qui a mené cette révolution et c'est lui qui doit la contrôler".

AFP

Des Egyptiens manifestent leur joie après le départ de Moubarak, le 11 février 2011 sur la place Tahrir au Caire

Le ministre égyptien de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui, qui apparaît désormais comme le nouvel homme fort du pays, a salué vendredi soir la foule célébrant le départ de Hosni Moubarak devant le palais présidentiel.

Un peu plus tôt, le Parti national démocrate (PND) de M. Moubarak avait indiqué que le chef de l'Etat avait quitté Le Caire pour la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où il dispose d'une résidence.

La Suisse a annoncé avoir gelé "avec effet immédiat" les avoirs que pourraient détenir dans la Confédération M. Moubarak et son entourage, une décision destinée à "éviter tout risque de détournement de biens appartenant à l'Etat égyptien".

Ailleurs dans le monde, des explosions de joie ont notamment eu lieu à Gaza et Tunis, où un mouvement de contestation similaire avait provoqué la chute le 14 janvier du président Zine El Abidine Ben Ali.

"C'est formidable! Deux dictateurs sont tombés en moins d'un mois!", exultait Nourredine, un étudiant de 23 ans, dans un concert assourdissant de klaxons, tandis que son copain Ahmed se demandait: "A qui le tour maintenant?"

Le vice-président américain Joe Biden a salué "un jour historique", tandis que la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton se félicitait que M. Moubarak ait "écouté la voix du peuple égyptien", ouvrant ainsi la voie à des "réformes plus rapides et plus profondes".

Pour sa part, Israël espère que la période de transition qui s'ouvre en Egypte se fera "sans secousse", a affirmé à l'AFP un responsable gouvernemental.

"La voix du peuple égyptien a été entendue", s'est réjouit le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, tandis que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, a salué vendredi le "changement historique".

Alors que les manifestations se déroulaient le plus souvent dans le calme depuis le 3 février, une personne a été tuée et 20 blessées vendredi lors de heurts à Al-Arich, dans le Sinaï égyptien, entre manifestants et policiers, selon un responsable des services de sécurité.

Jeudi soir, M. Moubarak avait annoncé qu'il déléguait ses prérogatives au vice-président Omar Souleimane, mais qu'il restait de droit président jusqu'à la fin de son mandat en septembre, une annonce qui avait provoqué la colère des manifestants qui réclamaient son départ immédiat.

M. Moubarak avait aussi annoncé l'amendement de cinq articles controversés de la Constitution concernant la présidentielle.

Mais il conservait encore de larges pouvoirs constitutionnels, et restait le seul à pouvoir dissoudre le Parlement et limoger le gouvernement, en vertu de l'article 82. Cela n'est désormais plus le cas.

L'armée égyptienne, colonne vertébrale du régime, s'était portée "garante" dans la matinée des réformes promises par M. Moubarak, en soulignant "la nécessité d'un retour à la vie normale".

Chargée désormais de gérer les affaires du pays, l'armée est confrontée à la tâche colossale de restaurer la stabilité tout en répondant aux aspirations au changement démocratique.

Dans la matinée, le conseil suprême des forces armées avait assuré qu'il garantirait "une élection présidentielle libre et transparente à la lumière des amendements constitutionnels décidés" et promis de mettre fin à l'état d'urgence, en vigueur depuis 1981, "dès la fin des conditions actuelles".

Cassez: l'ambassadeur de France convoqué par le gouvernement mexicain

MEXICO - Le gouvernement mexicain a convoqué vendredi l'ambassadeur de France au Mexique, en réciprocité de la mesure prise par Paris en réaction au rejet du pourvoi en cassation de Florence Cassez, a indiqué le ministère mexicain des Affaires étrangères.

"L'ambassadeur Daniel Parfait a été convoqué aujourd'hui", a déclaré la sous-secrétaire d'Etat aux Relations extérieures, Lourdes Aranda, à des journalistes. "La relation bilatérale est prioritaire et nous ne voulons pas qu'elle puisse être ternie par une affaire spécifiquement juridique et conjoncturelle", a-t-elle dit.

Cette convocation arrive quelques heures après la convocation de l'ambassadeur du Mexique à Paris par le chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, qui avait qualifié de "décision inique" le rejet du pourvoi en cassation de la Française Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique pour enlèvements.

(©AFP

EN DIRECT. Egypte : le peuple en liesse salue la démission de Moubarak

leparisien.frLE CAIRE (EGYPTE). La fête continue dans les rues, mêlant toutes les générations.

LE CAIRE (EGYPTE). La fête continue dans les rues, mêlant toutes les générations. | AFP/STR

Au 18ème jour de la contestation, le président Moubarak a cédé. Celui qui refusait la veille encore de laisser sa place a annoncé sa démission vendredi en fin d'après-midi. Il a remis le pouvoir à l'armée, déclenchant une explosion de joie dans le pays. Après la Tunisie en janvier, l'Egypte vit à son tour une révolution inattendue.
Blanche annonce que le discours de est décalé à 21 heures, heure de Paris.

19h55. Les altermondialistes achèvent leur Forum social mondial (FSM), à Dakar (Sénégal), par un hommage à «la révolution égyptienne», sitôt annoncée la démission du président Moubarak.

19h48. La figure de l'opposition égyptienne, Mohamed El Baradei, déclare sur le site de microblogs Twitter que l'Egypte était une «nation libre et fière».

VIDEO AL-JAZEERA. Le Caire toujours en liesse




19h45. A Alger, plusieurs personnes ont été blessées et 10 interpellées alors qu'elles saluaient la chute du président égyptien , à la veille d'une grande marche pour «changer de système» en Algérie.

19h40. La France réagit enfin. Nicolas Sarkozy salue la décision «courageuse et nécessaire» d'Hosni Moubarak. La France «espère ardemment que les nouvelles autorités égyptiennes prendront les mesures conduisant à l'établissement d'institutions démocratiques issues d'élections libres et transparentes».

19h37. A la télévision d'Etat, le Conseil suprême des forces armées, dans un bref communiqué, rend hommage à Hosni Moubarak «pour ses services rendus au pays» et salue «la mémoire de tous les martyrs qui sont tombés». L'armée promet qu'elle ne se substituera pas à la légitimité voulue par le peuple.

19h34. A Paris, plusieurs centaines de personnes, la plupart des jeunes d'origine égyptienne, sont rassemblées sur l'esplanade des Invalides pour célébrer la démission du président Moubarak.

19h30. Sur la place Tahrir, la fête continue alors que Barack Obama, qui devait s'exprimer sous peu, a repoussé son intervention à une heure indéterminée.



19h20. Dans un communiqué, le conseil suprême des forces armées reconnaît «la gravité et le sérieux» de la situation actuelle. Ce dernier étudie les «mesures nécessaires pour réaliser les espoirs du peuple».

19h15. Les Emirats arabes unis se déclarent confiants en la capacité des forces armées égyptiennes à diriger le pays.
19h10. «La voix du peuple égyptien a été entendue», se félicite le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

19 heures. Le chef de la Ligue arabe, l'Égyptien Amr Moussa, un temps pressenti pour mener la transition, appelle à un «consensus national».

18h55. La première secrétaire du PS Martine Aubry se réjouit du départ d'Hosni Moubarak, saluant «une grande victoire du peuple égyptien qui ouvre une nouvelle page de son histoire».

18h50. Il faut «aller vers un gouvernement civil et démocratique» en Egypte, selon le Premier ministre britannique David Cameron. Le gouvernement français, lui, n'a pas encore réagi.

18h47. «La vie recommence pour nous», déclare l'opposant Mohamed ElBaradei

18h46. La Suisse gèle les avoirs que pourrait détenir le président déchu Hosni Moubarak dans la confédération helvétique.

18h42. «L'Egypte guide le monde arabe vers une nouvelle ère... A nous de la faire meilleure que la précédente», déclare le ministre des Affaires étrangères du Bahrein.

18h40. Au Caire, le ministre de la Défense salue la foule devant le palais présidentiel.



18h38. La majorité des Bourses européennes ont terminé vendredi quasiment stables ou en légère hausse, soutenues notamment en fin de séance par la démission annoncée d'Hosni Moubarak.

18h35. The Guardian annonce, selon plusieurs sources, que l'armée devrait faire une nouvelle déclaration.

18h34.
Les Frères musulmans saluent l'armée qui a tenu ses «promesses».

18h32. Le Hezbollah félicite le peuple égyptien pour sa «victoire historique».

18h30. Pour Joe Biden, le vice-président américain Joe Biden, l'Egypte vit un «jour historique».

18h28. L'opposant égyptien Mohamed ElBaradei applaudit la démission du président Moubarak. «C'est le plus beau jour de ma vie. Le pays a été libéré après des décennies de répression».

18h25. Des scènes de liesse se déroulent également dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement palestinien Hamas.

18h22. La Turquie souhaite un nouveau «système» pour répondre aux demandes du peuple.

18h20. Pour le Qatar, il s'agit d'«une étape positive, importante pour les aspirations du peuple égyptien en vue de la démocratie et de la réforme».

18h15. La chancelière allemande Angela Merkel salue un «changement historique».

18h10. Les centaines de milliers de manifestants réunis place Tahrir au Caire continuent de fêter le départ de Moubarak. «Le peuple a fait tomber le régime ! le peuple a fait tomber le régime !», scande une foule en délire sur cette place devenue symbole du mouvement de contestation déclenché le 25 janvier. Les manifestants hurlent de joie et agitent des drapeaux égyptiens. Certaines personnes se sont évanouies sous le coup de l'émotion alors que d'autres serrent la main de soldats juchés sur des tanks postés autour de la place.




18h05. L'armée devrait suspendre les deux chambres du Parlement et dissoudre le gouvernement, selon la télévision Al-Arabyia.

17h58
. «Une grande victoire pour l'Égypte», estime l'Iran.

17h55. Le ministre égyptien de la Défense, Mohamed Hussein Tantawi, est actuellement à la tête du Conseil militaire qui s'est vu confier le pouvoir après la démission d'Hosni Moubarak.

17h50. Le cyberactiviste Waël Ghonim, considéré comme celui qui a appelé le premier au soulèvement du peuple, écrit sur son fil twitter : «Félicitations à l'Egypte, le criminel a quitté le palais».

VIDEO. La place Tahrir lors de l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak



17h45. La démission de Moubarak ne laisse pas insensible le monde des affaires. Les cours du baril de pétrole ont chuté de plus d'un dollar en quelques minutes, après la démission d'Hosni Moubarak, avant de remonter et d'effacer la moitié des pertes essuyées. La Bourse de New York, elle, repartait à la hausse vendredi, effaçant ses pertes enregistrées à l'ouverture.

17h42. Israël espère que la période de transition qui s'ouvre en Egypte après l'annonce vendredi de la démission du président égyptien Hosni Moubarak se fera «sans secousse», selon un responsable gouvernemental israélien.

17h38. Le Hamas salue le «début de la victoire de la révolution égyptienne».

17h40. Une explosion de joie retentit à Tunis quelques minutes après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak.

17h35. Barack Obama va faire une déclaration dans quelques instants à la télévision américaine.

17h30. Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne, estime qu'Hosni Moubarak a «écouté la voix du peuple».


17h20. Le raïs «a décidé de renoncer à ses fonctions de président de la République», proclame Omar Souleimane. Il a chargé le Conseil militaire suprême de prendre en charge les affaires publiques «dans les circonstances difficiles que traverse le pays».

17h15. Hosni Moubarak quitte la présidence de l'Egypte et remet le pouvoir à l'armée, selon la déclaration télévisée du vice-président Omar Souleimane. «Le peuple a fait chuter le régime !», scandent les manifestants rassemblés place Tahrir.

17h10. Hosni Moubarak démissionne, selon le vice-président Omar Souleimane. La foule agglutinée place Tahrir explose de joie, dans une indescriptible clameur.



17h. Le principal porte-parole de l'armée vient d'arriver dans les studios de la télévision d'Etat, au Caire.

16h57. Selon le quotidien londonien The Guardian, la télévision d'Etat égyptienne donne désormais la parole à des manifestants, ce que l'envoyé spécial considère comme un signe...

16h55. Hossam Badrawi, le secrétaire général du NDP (le parti au pouvoir), a décidé de quitter son poste et le parti, selon al-Jazeera

16h50. Grâce au site Bambuser, des manifestants envoient des vidéos en direct, grâce à leur téléphone portable, dont celle-ci tournée près du palais présidentiel.

16h45. Al-Arabiya avance un bilan de 5 morts lors des affrontement à El-Arich, entre manifestants et forces de l'ordre.

16h40. Un proche du pouvoir affirme que le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, va démissionner.

16h35. Le déplacement du président Hosni Moubarak dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh constitue «une première étape positive», affirme un haut responsable américain.

16h25. A El-Arich, dans le Sinaï, des coups de feu ont été échangés entre manifestants et forces de l'ordre, faisant un mort et 20 blessés, selon Al-Jazeera. Un millier de personnes ont attaqué un commissariat, lançant des cocktails molotov et brûlant des voitures.

16h20. Hossam Badrawi, le nouveau secrétaire général du Parti national démocratique (PND, au pouvoir), devrait annoncer sa démission dans les prochaines heures, selon la BBC.

16h15.
L'armée distribue des boissons aux manifestants aux abords du bâtiment de la Télévision d'État, au Caire, selon une journaliste égyptienne citée par France 24.

16h10. Wyclef Jean, le chanteur des Fugees, qui a un temps envisagé de se présenter aux élections en Haïti, se mobilise lui aussi pour l'Egypte : il compose une chanson pour les manifestants.



16h05. Selon Al Jazeera, deux hélicoptères militaires survolent actuellement le palais présidentiel au Caire.

15h50. Selon Blake Hounshell, journaliste à Foreign Policy, un magazine de politique internationale, c'est dans une résidence située au milieu d'un golf que s'est installé Moubarak à Charm el-Cheikh.

15h40. La présidence égyptienne va diffuser sous peu un communiqué «important et urgent», a annoncé vendredi la télévision d'Etat.

15h30. Des milliers de manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs dans la ville de Suez. Ils ne bougeront pas avant la démission de leur président, selon le journal Al-Arham.

15h20. Au Caire, les militaires bloquent les rues menant au palais présidentiel.




15h15. Le voyagiste allemand TUI annonce qu'il va rapatrier, par des vols exceptionnels, les 13 et 14 février, ses 300 clients encore présents dans le pays.

15h10. Près de 2 000 manifestants se trouvent à l'extérieur du bâtiment de la télévision d'Etat
, sur les rives du Nil, près de la place Tahrir, réclamant la démission de Moubarak.

15h05. Hosni Moubarak a quitté Le Caire pour Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, indique le porte-parole du Parti national démocrate (PND, au pouvoir).

14h55. A Alexandrie, les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel, selon Al-Jazeera. Des marins-pêcheurs les ravitaillent. Même chose au Caire, où au moins 3 000 personnes se dirigent vers la principale résidence du président Hosni Moubarak, dans le quartier de Héliopolis. Leur nombre grossit à vue d'oeil.

14h46. Selon une estimation de l'AFP, plus d'un million de personnes sont massées sur la place Tahrir.


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14h35. Selon le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, le président égyptien Hosni Moubarak lui a avoué, lors d'une conversation téléphonique jeudi soir, peu avant son allocution télévisée, qu'il cherchait «une porte de sortie honorable». «Il sait que c'est fini, que c'est la fin de la route. Il ne m'a dit qu'une seule chose peu avant son discours, c'est qu'il cherchait une voie de sortie».

14h27. La source proche du gouvernement qui a annoncé le départ de Moubarak du Caire refuse de préciser si le président et sa famille ont quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh (le point rouge sur la carte ci-dessous) dans le Sinaï, où le président a une résidence.

14h17. Le ministère français des Affaires étrangères dénonce des critiques «injustes» contre le travail de l'ambassade au Caire, accusée dans des médias de ne pas suffisamment assister les Français pendant les violences et les manifestations. «Dès le début des événements, notre ambassade au Caire, notre Consulat général, ainsi que l'ensemble de notre dispositif français en Egypte se sont mobilisées pour veiller à la sécurité de nos compatriotes», déclare le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.

14h16. Une source porche du gouvernement confirme que Hosni Moubarak a bien quitté la capitale égyptienne en compagnie de sa famille pour une destination inconnue.

14h05. «Ne lâchez pas sinon c'est la déroute». Pour les «tombeurs de Ben Ali», l'ex-président tunisien, dont la révolution a inspiré et servi d'exemple aux manifestations en Egypte, seule la pression pourra faire partir le raïs égyptien Hosni Moubarak.

14 heures. Selon un officiel égyptien cité par la chaîne France 24, Hosni Moubarak aurait quitté Le Caire dans la nuit de jeudi à vendredi, après son discours.

13h45. Selon France 24 qui cite la chaîne El Arabiya, Moubarak aurait quitté Le Caire.

13h15. A Alexandrie la foule des manifestants est estimée à 100 000 personnes.

12h56
. Des dizaines de milliers de personnes manifestent partout dans le pays après la prière du vendredi, dans les villes de Mahala, Tanta, d'Alexandrie, d'Ismaïlia, mais aussi de Suez. A chaque fois le même slogan : «Moubarak doit partir !».

Les manifestant se rassemblent aussi à Alexandrie Photo DR



12h45
. Des manifestants se dirigent vers la télévision d'Etat, au Caire.

12h39
. Des tensions sont signalées par la télévision Al Jazeera entre manifestants et soldats à proximité du palais présidentiel. Rassemblés devant l'édifice, les manifestants espéraient obtenir le ralliement de l'armée et ont laissé éclater leur colère en apprenant la position des militaires.


12h26. L'Allemagne appelle les responsables égyptiens à «prendre acte» de la volonté populaire d'une transition démocratique sans le président Hosni Moubarak. «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des Nations unies. «C'est au peuple égyptien de décider lui-même qui le dirige», a-t-il réaffirmé.

12h19. La prière du vendredi vient de prendre fin en Egypte. Place Tahrir, au Caire, des milliers de personnes y ont participé.

11h19 : Trois soldats de l'armée égyptienne ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, affirment des témoins.

11heures : L'armée égyptienne assure qu'elle garantira des «élections libres et honnêtes»

10h55 : L'armée met en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation

10h54 : L'armée égyptienne a appelle à «un retour à la vie normale», alors que des dizaines de milliers de personnes continuaient à manifester au Caire contre le régime du président Hosni Moubarak.

10h50 : L'armée égyptienne affirme qu'elle se porte garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué la veille ses prérogatives à son vice-président sous la pression de la rue, selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.

9h45 : Khairy Ramadan Ali, un menuisier qui travaillait pour le compte de l'ambassade américaine depuis 18 ans a été tué durant les violences qui ont émaillé les manifestations antigouvernementales dans le pays, a annoncé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Il était porté disparu depuis le 28 janvier.

9h40 : «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré sur la radio WDR5 Guido Westerwelle, chef de la diplomatie allemande, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des nations unies.

VIDEO. LA REACTION DES MANIFESTANTS PLACE TAHRIR APRES LE DISCOURS D'HOSNI MOUBARAK



9h05 : Des dizaines de milliers de manifestants se rassemble depuis l'aube sur la place Tahrir, prêts pour une nouvelle mobilisation massive contre le président égyptien Hosni Moubarak, qui s'accroche au pouvoir.

8h35 : «Si elle le souhaite, nous sommes prêts à accompagner l'Egypte dans cette période de transition», a proposé sur France 2 la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, égratignant au passage les pressions des Etats-Unis en soulignant la nécessité «d'être respectueux» de la volonté des Egyptiens.

8h30 : Dans un «communiqué numéro 1»
, le conseil suprême des forces armées a annoncé qu'il examinait «les mesures» nécessaires pour protéger le pays et «appuyer les demandes légitimes du peuple». La télévision d'Etat avait interrompu ses programmes pour diffuser ce texte bref lu par un militaire en uniforme.

Jeudi, 23h10 : L'intervention présidentielle a provoqué la consternation et la colère parmi les manifestants de la place Tarhir. Ils ont réclamé que l'armée, déployée en force autour des manifestants, prenne position: «Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!»

Vidéo. Moubarak délègue ses pouvoirs au vice-président


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Gouvernement Aké Ngbo / Salaires de fin février, dettes extérieures… : Malgré l’accentuation de la misère, les hommes de Gbagbo rassurent...

L'intelligent d'Abidjan


Nommé
© Reuters par DR
La Côte d’Ivoire traverse une période très critique de son histoire: l’activité économique avance à pas de caméléon. L’argent en espèces se fait de plus en plus rare dans les banques, inquiétude grandissante des travailleurs face à des fermetures en cascade des entreprises.

Sur le plan social, la tension monte dans les ménages. Les prix des produits de grande consommation flambent. Les familles n’arrivent plus à faire face à leurs différentes charges. Cette triste réalité est vécue par la majorité des Ivoiriens. Au plan économique, c’est l’incertitude totale.

Les travailleurs du secteur privé ont le sommeil troublé. Et cela, depuis que certains chefs d’entreprises majoritairement des expatriés (européens) ont décidé de regagner leur pays d’origine en raison de la tension politique. Pour ceux qui, ont plus de chance de conserver intact leur poste, ils doivent accepter que, leurs salaires soient réduits de moitié. C’est ce sacrifice suprême qu’ils doivent faire, s’ils souhaitent conserver leur emploi. Au plan financier, la situation est des plus dramatiques. En raison de la fermeture des entreprises, l’assiette fiscale s’est réduite comme peau de chagrin. Ce qui entraîne automatiquement une baisse des prévisions en termes de recettes fiscales à collecter au niveau des différentes régies financières. Et pourtant, les autorités ont l’obligation de faire face aux nombreuses charges notamment les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat y compris certains engagements à l’extérieur, avec des partenaires.

La stratégie pour renflouer les caisses de l’Etat

A dire vrai, il n’y en a pas assez. C’est toujours les mêmes pratiques anciennes. C’est-à-dire recourir aux régies financières. Lesquelles d’ailleurs, dépendent du secteur privé. Or, depuis la crise postélectorale, nombre d’entreprises du secteur privé ont fermé. C’est le cas par exemple des deux géants américains : Cargill et Archer Daniels Midland (ADM). Ces deux structures présentes dans le secteur de l’exportation du cacao (30% de l’exportation globale du cacao ivoirien) ont interrompu leurs activités suite à des pressions du Département d’Etat américain.

Selon, La Lettre du continent, qui a relayé l’information dans sa dernière édition du 10 février (n°605), les entreprises britanniques et Suisse que sont respectivement Barry Callebaut et Amajaro ont également interrompu leurs activités. Un arrêt qui, n’est pas fait pour arranger les choses principalement celles du camp LMP, qui attendait de ces sociétés un encaissement par anticipation d’au moins 200 milliards de FCFA au titre du Droit unique de sortie (DUS). Mais ces sociétés ayant interrompu leurs activités, le camp LMP ne manque pas d’idées pour essayer de trouver des fonds ministre de Laurent Gbagbo loin s’en faut. Selon toujours la Lettre du Continent de la semaine, le ministre délégué au Budget Justin Koné Katina se serait rendu en Angola le 5 février dernier pour négocier l’obtention d’un prêt ( ?) de plusieurs millions de dollars. Cette somme devrait servir au paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Pas de répit pour les hommes de Gbagbo

Outre les salaires de fin de mois, le gouvernement Aké N’gbo ambitionne de satisfaire aux exigences des partenaires extérieurs. Fin janvier 2011, le gouvernement n’a déjà pas pu honorer ses engagements envers certains partenaires. Raison avancée par le porte-parole du dudit gouvernement, M. Ahoua Don Mello : «La crise sociopolitique que vit la Côte d’Ivoire». Cependant, malgré cette situation économique des plus désastreuses, les hommes de Laurent Gbagbo ont en projet de payer tout ce qui est dettes. Objectif : rétablir la confiance avec les partenaires extérieurs qui ont pris depuis le début de la crise, une distance vis-à-vis de la Côte d’Ivoire. Les dispositifs relatifs à l’incitation des partenaires à retourner à Abidjan sont donc pris en compte dans le budget de 2907,3 milliards de FCFA.

Le secteur aérien en pleine tourmente

« Air Ivoire entre en zone de turbulences » titre La Lettre du Continent de la semaine. Toujours selon cette publication, la compagnie aérienne Nouvelle Air Ivoire de l’homme d’affaires Bernard Koné Dossongui, est en difficulté. La compagnie n’arriverait plus à assumer ses charges d’exploitation. Conséquence : elle a dû suspendre depuis le 3 février dernier ses vols à destination d’Accra et Lomé. Les partenaires financiers auraient pris du recul parce que la compagnie ne faisait plus de profit.

Honoré Kouassi

Ban Ki-moon appelle à une relance du processus de paix au Moyen-Orient

xinhua

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné jeudi l'importance de "briser l'impasse actuelle" dans laquelle se trouve enlisé le processus de paix au Moyen-Orient, appelant Israël à coopérer pleinement avec le Quartette, un groupe diplomatique dont l'objectif est d'instaurer une paix durable entre les Israéliens et les Palestiniens.

M. Ban s'est exprimé ainsi lors de sa rencontre avec le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, centrée sur le processus de paix au Moyen-Orient.

"Le secrétaire général a souligné qu'il était vital de briser l'impasse actuelle et de faire avancer toutes les questions liées au statut final", indique un communiqué publié à l'issue de la rencontre.

"A cet égard, il a appelé le gouvernement israélien à s'engager pleinement avec le Quartette", ajoute le document.

Le Quartette, qui regroupe les Nations unies, l'Union européenne (UE), les Etats-Unis et la Russie, oeuvre en faveur d'une solution basée sur deux Etats coexistant pacifiquement -- un Etat israélien sûr aux côtés d'un Etat palestinien indépendant.

La sécheresse chinoise affecte peu le marché alimentaire global

cri.cn

La hausse globale des prix du secteur alimentaire n'entraînera pas d'augmentation des prix en Chine. Dans le même temps, la sécheresse en Chine n'aura pas d'influence directe sur la demande internationale en matière d'alimentation, puisque par rapport aux autres pays du monde, la Chine dispose d'importantes réserves alimentaires, et 95% de l'alimentation est produite par le pays lui-même. C'est ce qu'a déclaré Li Guoxiang, chercheur de l'Académie de Science de Chine, le 10 février.

Le risque de flambée des prix de l'alimentation est le défi le plus important auquel sont confrontés la plupart des pays en voie de développement, selon le président de la Banque mondiale Robert B. Zoellick.

Certaines organisations pensent que la sécheresse au nord de la Chine, le plus important producteur de blé du monde, exercera une influence négative sur le marché alimentaire global.

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a exhorté les différents départements du gouvernement à assurer le développement de la production agricole, le 10 février.

Avant le Panel des cinq Chefs d’Etat : Choi et Amadoun évitent les experts de l’Ua

Le Temps


Choi
© Reuters
Après quatre jours d’intenses investigations et de rencontres feutrées, la délégation des experts de l’Union africaine chargée de baliser le terrain, en attendant l’arrivée des cinq chefs d’Etat est repartie. Ce, sous le coup de 9h hier. Sans faire de déclarations à la presse. Après avoir écouté séparément les différents protagonistes impliqués dans la crise post-électorale dont l’Organisation des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, (Onuci). Au rendez-vous de l’Onuci, qui a eu lieu le mercredi dernier, à l’Hôtel Pullman du Plateau, deux grosses têtes et sachant manquaient à l’appel: il s’agit de M.Choi, le Représentant spécial de Ban ki- moon en Côte d’Ivoire et de Amadoum Touré, le porte-parole de l’Onuci. Pourquoi ces « deux pyromanes » qui ont mis le feu à la Côte d’Ivoire étaient-ils absents et où étaient-ils ? En tout cas, leur absence n’a pas échappé au parterre de journalistes venus arracher quelques mots aux différentes délégations à l’issue des entretiens avec les experts de l’Ua. Etant donné que les audiences n’étaient pas ouvertes à la presse. La délégation de l’Onuci était conduite par M. Abou Moussa, le Général pakistanais, Aziz patron des Forces onusiennes en Côte d’Ivoire et bien autres collaborateurs dont deux dames à la peau blanche. Des observateurs dans le hall du complexe hôtelier et les journalistes qui allaient de leurs commentaires, n’ont pas manqué de dire que Choï et Amadoum Touré, deux bras séculiers de la rébellion de Ouattara, «ont tellement de choses à se reprocher qu’ils ne pouvaient certainement regarder les experts droit dans les yeux» Surtout que Ban ki-moon, estime «qu’un recomptage des voix serrait une injustice pour Ouattara». Mais en quoi un processus similaire qui a déjà eu lieu en Floride aux Usa et en Haiti peut-il constituer une injustice ? Seuls Choi, son acolyte Amadou Touré et son patron Ban ki-moon ont la réponse. Une autre source proche de l’Hôtel Sebroko, révèle que depuis l’éclatement de la crise post-électorale, ce dernier qui résidait au quartier Riviera III dans la commune de Cocody, s’est confiné dans une chambre au quatrième étage de l’Hôtel Sebroko d’où il descend pour venir se restaurer tous les jours. «Notre patron, ce cousin de Ban ki-moon a visiblement de sérieux problèmes. Il est devenu très pâle, méconnaissable et a perdu de la vigueur. Il voit certainement là suite de sa carrière en pointillés quand lui-même sait que la concurrence est très rude au niveau de certains hauts postes dans le Système des Nations unies».
Yolande Bahi

Côte d’Ivoire Le commandant du 1er bataillon d’Akouédo mis aux arrêts

Nord-Sud


Cinquantenaire
© Abidjan.net par Emma
Samedi 7 août 2010. Abidjan, p
Doumbia Lacina, commandant du 1er bataillon d`infanterie d`Akouédo a été mis aux arrêts hier aux environs de 10h. Suite à une invitation du général Détoh Létoh Firmin, commandant des forces terrestres (Com`terre). Après un entretien au pied levé entre les deux hommes, le patron du 1er bataillon d`infanterie a été mis à la disposition de la gendarmerie pour, dit-on, nécessité d`enquête.
De quoi s`agit-il ?

Une crise de confiance s`est installée au sein de la grande muette. Notamment entre le général Détoh Létoh et le colonel Doumbia. Tout est parti du mardi 18 janvier suite aux évènements tragiques d`Abobo où les militaires encore fidèles au régime factice de Gbagbo ont essuyé un revers sanglant. L`ex-préfet militaire de Toulépleu a envoyé un détachement de fantassins sur le terrain des affrontements. Ce jour-là, le sergent-chef Touré Vakaba a été tué sur le coup. Il était l`adjudant de la compagnie du bataillon de commandement et de soutien(Bcs). Cette déroute a provoqué la colère du commandant des forces terrestres. Celui-ci accuse l`officier supérieur d`avoir livré ses éléments à la mort. Dans la mesure où, nous confient nos sources militaires, l`officier général n`a pas été informé de la sortie de la troupe pour une mission aussi délicate. Il est reproché au colonel d`être une taupe au sein du grand commandement de l`armée. Depuis le 18 janvier, le patron du 1er bataillon n`était plus associé aux réunions des chefs d`unités. Il est soupçonné d`avoir fait allégeance au président élu, Alassane Ouattara, selon les rapports accusateurs du lieutenant-colonel D.R., un cousin de l`ex-chef de l`Etat. Toutes ces récriminations non fondées ont entraîné l`isolement du colonel Doumbia. Il y a deux semaines, lors de la sortie des élèves de l`Ecole nationale des sous-officiers d`active(Ensoa), l`ex-préfet militaire a saisi l`occasion pour attirer l`attention de la hiérarchie sur le climat de méfiance et de suspicion au sein du bataillon. Visiblement, le ver était déjà dans le fruit.

Avec l`arrestation du colonel Doumbia, l`intérim du 1er bataillon d`infanterie est assuré par le lieutenant-colonel Mambo Kouaho Hervé.

Faut-il rappeler que le 1er bataillon est le plus grand camp militaire d`Afrique de l`Ouest. Il regroupe le 1er bataillon d`infanterie, le bataillon blindé commandé par le lieutenant-colonel, Kouassi Adjoumani et le bataillon d`artillerie sol-air, dirigé par le lieutenant-colonel Dadi Rigobert.

B. K.

Energie électrique Ghana- Burkina Faso-Mali : Aller vite à l’interconnexion !

Le Système d’Echanges d’Energie Electrique de l’Ouest africain (Eeeoa), et ses partenaires techniques et financiers ont ouvert hier une concertation qui se poursuit aujourd’hui à l’Hôtel Azalaï de l’Amitié de Bamako. L’objectif est la mobilisation du financement pour la mise en œuvre du projet d’interconnexion des réseaux électriques du Ghana, du Burkina Faso et du Mali. Place donc aux échanges, après l’examen et l’adoption par le Comité conjoint de mise en œuvre, des termes de références.

La Réunion de concertation entre le Système d’Echanges d’Energie Electrique de l’Ouest africain, institution spécialisée de coopération et de promotion du développement de l’énergie électrique dans l’espace Cedeao, et ses partenaires techniques et financiers vise la mobilisation du financement pour la mise en œuvre du projet d’interconnexion des réseaux électriques du Ghana, du Burkina Faso et du Mali. Les travaux en cours de l’interconnexion électrique avec la Côte d’Ivoire sont suffisamment avancés, grâce notamment aux concours du Gouvernement de l’Inde à travers Exim Bank de l’Inde, de la Banque d’Investissement et de Développement de la Cedeao et de la Banque Ouest africaine de développement, selon le ministre de l’Energie et de l’Eau Mamadou Diarra. Par ailleurs, il a indiqué que la Banque africaine de développement a signé une convention de financement de l’étude de l’interconnexion avec la Guinée. « Je suis convaincu que les partenaires techniques et financiers ici présents vont accompagner en vue de mobiliser le financement de la mise en œuvre de ce projet », selon le ministre. Cette première réunion de concertation des partenaires techniques et financiers qui se tient au lendemain de la réunion du Comité Conjoint de Mise en Œuvre du Projet d’Interconnexion Ghana- Burkina Faso- Mali, marque une motivation réelle des parties pour l’accélération de la réalisation des différents projets d’interconnexion et le développement du marché intégré de l’énergie au sein de la Cedeao.

Selon le Secrétaire général du Wapp (West african power pool) ou en Français, Système d’Echanges d’Energie Electrique de l’Ouest africain (Eeeoa), Amadou Diallo, « le début d’année est encore marqué par une nouvelle flambée des prix des produits pétroliers avec un baril qui titille le seuil de 100 dollars US depuis plusieurs semaines déjà. Certains spécialistes évoquent même un baril à 120 voire 140 dollars au cours des prochains mois. Dans ce contexte qui démontre encore une fois la pertinence de vision du Wapp, il devient plus qu’urgent pour nous, nos partenaires et nos autorités d’accélérer la mise en œuvre de nos projets pour combler les déficits, baisser les coûts et participer à la réduction de la pauvreté ainsi qu’à l’émergence économique et sociale de nos pays ». Il a réitéré l’engagement du Secrétariat Général à voir aboutir dans les meilleurs délais le projet d’interconnexion Han-Bobo Dioulasso-Sikasso-Bamako pour le grand bien de nos populations et la réalisation de notre vision commune d’intégration en énergie de la sous-région.

L'armée égyptienne promet de garantir des "élections libres"

Le conseil suprême des forces armées soutient les réformes promises par Moubarak, appelle à un retour à la vie normale et met en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation.L'armée égyptienne a affirmé vendredi qu'elle se portait garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué la veille ses prérogatives à son vice-président sous la pression de la rue, selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.  (c) Afp

Le conseil suprême des forces armées égyptiennes a adressé un communiqué au peuple vendredi 11 février affirmant se porter garante des élections libres dans le pays, appelant à un retour à la vie normale et mettant en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation, alors que des dizaines de milliers de personnes continuaient à manifester au Caire contre le régime en place, au lendemain de l'annonce faite par Hosni Moubarak qu'il ne démissionnerait pas.

Selon ce communiqué lu à la télévision d'Etat, l'armée se dit garante des réformes promises par le président la veille au soir.
"Le conseil suprême des forces armées, présidé par le ministre de la Défense Hussein Tantaoui (...), a tenu une importante réunion ce matin", avait affirmé l'agence de presse Mena une peu plus tôt vendredi.

Protéger le pays

En photos

Jeudi, dans ce qu'il a qualifié de "communiqué numéro 1", le conseil suprême des forces armées a annoncé qu'il examinait "les mesures" nécessaires pour protéger le pays et "appuyer les demandes légitimes du peuple". La télévision d'Etat avait interrompu ses programmes pour diffuser ce texte bref lu par un militaire en uniforme.
Le président Hosni Moubarak a délégué jeudi soir ses prérogatives à son vice-président Omar Souleimane tout en s'accrochant à son poste, déclenchant la fureur des manifestants qui exigent son départ depuis plus de deux semaines.
Les manifestants, rassemblés place Tahrir au Caire, avaient après le discours réclamé que l'armée, déployée en force autour des manifestants, prenne position: "Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!"

(Nouvelobs.com avec AFP)

Boingo lance un nouveau forfait Wi-Fi illimité pour l’Europe

L'Internet Wi-Fi « Boingo Europe Plus » offre 90 000 zones d'accès sans fil dans l'EMOA

Boingo lance un nouveau forfait Wi-Fi illimité pour l'Europe

Boingo Wireless, le plus grand prestataire de logiciels et de services du secteur Wi-Fi à l'échelle mondiale, a lancé un nouveau forfait Internet illimité pour ordinateurs portables, personnalisé pour les clients qui se connectent principalement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

« Boingo Europe Plus » offre aux utilisateurs d'ordinateurs portables un accès illimité à plus de 90 000 zones d'accès sans fil en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour 27,95 E par mois. L'usage en dehors de la région désignée est facturé entre 0,10 E et 0,15 E par minute et couvre près de 170 000 zones d'accès sans fil supplémentaires à travers l'Asie-Pacifique et l'Amérique du Sud et du Nord. Les utilisateurs peuvent également s'abonner au forfait en livres Sterling (22,95 £ par mois et entre 0,09 £ et 0,13 £ par minute en dehors de l'EMOA).

« Le nouveau forfait Boingo Europe Plus s'inscrit dans le cadre de notre initiative continue qui consiste à offrir davantage de flexibilité aux clients dont les besoins en accès Internet sont concentrés dans des régions géographiques spécifiques », a déclaré Dawn Callahan, vice-présidente en marketing grand public de Boingo Wireless. « Il constitue une option économique avec une couverture Wi-Fi extensive dans l'EMOA, tout en offrant une option sans abonnement pour une utilisation en dehors de votre région d'attache quand vous en avez besoin ».

Les clients qui possèdent un smartphone ont l'option d'aller en ligne via « Boingo Mobile», un forfait illimité qui inclut un accès au réseau mondial intégral de plus de 260 000 zones d'accès sans fil de Boingo pour 3,95 £, 4,95 E ou 7,95 $ US par mois. Boingo Mobile est disponible pour la plupart des plateformes smartphone, y compris Android, Blackberry, iPhone/iPod Touch, Nokia Nseries et Eseries, et les appareils Windows Mobile.

Les clients peuvent s'abonner à Boingo Europe Plus dans les aéroports desservis par Boingo au Royaume-Uni et à Zurich, ainsi que par le biais de partenaires de réseau clés à travers l'Europe et www.boingo.com. Les autres offres régionales sont Boingo UK & Ireland et Boingo Unlimited (Amérique du Nord et du Sud), qui sont disponibles dans des lieux similaires dans leurs régions respectives. Un accès mondial complet est offert par Boingo Global.

Boingo est disponible dans 53 pays de la région EMOA, y compris le Royaume-Uni, l'Irlande, la France, l'Allemagne, la Russie, l'Égypte, les Émirats arabes unis et l'Afrique du Sud. Boingo offre un accès Internet dans 103 pays du monde.

À PROPOS DE BOINGO WIRELESS

Boingo Wireless, Inc., le plus grand prestataire de logiciels et de services du secteur Wi-Fi à l'échelle mondiale, simplifie et facilite l'accès à Wi-Fi sur les ordinateurs portables ou les appareils mobiles dans plus de 260 000 zones d'accès sans fil dans le monde. Avec un seul compte, les utilisateurs de Boingo peuvent se connecter à des sites Boingo Network qui comprennent de grands aéroports internationaux, de grandes chaînes hôtelières, des cafés, restaurants, centres de congrès et zones sans fil métropolitaines. Boingo, et sa filiale Concourse Communications Group, exploitent des réseaux câblés et sans fil dans 58 aéroports internationaux, des installations à grande échelle telles que des halls d'expositions commerciales, des terrains de sport majeurs et des restaurants libre service, ainsi que le réseau Wi-Fi dela Division des Ferries du Département des transports de l'État de Washington. Pour en savoir plus sur Boingo, veuillez consulter http://www.boingo.com.

Boingo, Boingo Wireless, le logo Boingo Wireless et Don't Just Go. Boingo! sont des marques déposées de Boingo Wireless, Inc. Toutes les autres marques appartiennent à leurs détenteurs respectifs.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Boingo Wireless, Inc.

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« Le nouveau forfait Boingo Europe Plus s'inscrit dans le cadre de notre initiative continue qui consiste à offrir davantage de flexibilité aux clients dont les besoins en accès Internet sont concentrés dans des régions géographiques spécifiques », a déclaré Dawn Callahan, vice-présidente en marketing grand public de Boingo Wireless. « Il constitue une option économique avec une couverture Wi-Fi extensive dans l'EMOA, tout en offrant une option sans abonnement pour une utilisation en dehors de votre région d'attache quand vous en avez besoin ».

Les clients qui possèdent un smartphone ont l'option d'aller en ligne via « Boingo Mobile», un forfait illimité qui inclut un accès au réseau mondial intégral de plus de 260 000 zones d'accès sans fil de Boingo pour 3,95 £, 4,95 E ou 7,95 $ US par mois. Boingo Mobile est disponible pour la plupart des plateformes smartphone, y compris Android, Blackberry, iPhone/iPod Touch, Nokia Nseries et Eseries, et les appareils Windows Mobile.

Les clients peuvent s'abonner à Boingo Europe Plus dans les aéroports desservis par Boingo au Royaume-Uni et à Zurich, ainsi que par le biais de partenaires de réseau clés à travers l'Europe et www.boingo.com. Les autres offres régionales sont Boingo UK & Ireland et Boingo Unlimited (Amérique du Nord et du Sud), qui sont disponibles dans des lieux similaires dans leurs régions respectives. Un accès mondial complet est offert par Boingo Global.

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