10 février, 2011

Malgré trois décennies au pouvoir en Egypte, Moubarak s'accroche

Hosni Moubarak à Moscou, le 24 mars 2008

LE CAIRE — Le président Hosni Moubarak, qui refuse de partir même s'il a délégué sous la pression de la rue ses pouvoirs au vice-président, a gouverné l'Egypte sans partage pendant trois décennies.

Cet homme de 82 ans, qui a érigé la stabilité de son régime autoritaire en dogme, semble s'accrocher au pouvoir malgré un mouvement populaire sans précédent lancé pour dénoncer les maux de son règne: chômage, pauvreté, corruption, libertés étouffées, violences policières.

Son annonce le 1er février qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat à la présidentielle de septembre, n'a pas apaisé ses détracteurs qui réclament son départ immédiat. Et jeudi soir ils ont continué à l'exiger après son discours annonçant qu'il déléguait ses pouvoirs à Omar Souleimane.

Durant ses années au pouvoir, aux multiples appels -y compris des Etats-Unis- en faveur d'une ouverture du système, il a opposé régulièrement le spectre d'une déstabilisation catastrophique du plus peuplé des pays arabes (plus de 80 millions d'habitants).

Cet homme sans grand charisme a succédé en 1981 au président Anouar al-Sadate qui été assassiné par des islamistes, deux ans après avoir été le premier dirigeant arabe à signer la paix avec Israël.

Pragmatique, volontiers patelin, aimant les tournées à travers le pays, M. Moubarak, l'un des dirigeants les plus anciens du monde arabe, a maintenu contre vents et marées l'ancrage de son pays dans le camp pro-américain et préservé les accords de paix avec Israël.

Ancien commandant de l'armée de l'air, il a réussi à maintenir jusqu'au 25 janvier la stabilité de l'Egypte -et la sienne propre- en s'appuyant sur un redoutable appareil policier accusé de verrouiller la vie politique et un système politique dominé par un parti à sa dévotion.

Il s'est aussi montré un adversaire résolu de l'islamisme radical façon Al-Qaïda. Mais il n'a pas réussi à enrayer la montée d'un islam traditionaliste, inspiré par le mouvement des Frères musulmans toujours puissant malgré de récents revers électoraux.

Avec sa silhouette trapue, sa chevelure toujours drue malgré l'âge et son regard souvent caché par des lunettes de soleil, M. Moubarak est devenu au fil des ans une figure familière des réunions internationales, imposant l'Egypte comme un pilier modéré au sein du monde arabe.

Né le 4 mai 1928 dans une famille de la petite bourgeoisie rurale du delta du Nil, Mohammed Hosni Moubarak a fait ses preuves dans l'armée, jusqu'à devenir commandant en chef des forces aériennes puis vice-président en avril 1975.

Au cours de sa longue carrière, il a échappé à au moins six tentatives d'attentat, et n'a jamais levé l'état d'urgence mis en place depuis son accession au pouvoir.

La montée en puissance de son fils cadet, Gamal, proche des milieux d'affaires, avait nourri les suspicions d'une transmission "héréditaire" du pouvoir lors de la présidentielle de septembre 2011, provoquant les protestations de l'opposition.

Malgré le libéralisme économique qui a permis ces dernières années d'amorcer un décollage économique et l'émergence de "champions" égyptiens dans le domaine des télécoms ou du bâtiment, quelque 40% des Egyptiens continuent de vivre avec moins de deux dollars par jour, selon des statistiques internationales, alors que le pays est mis en cause pour des affaires de corruption.

M. Moubarak, opéré de la vésicule biliaire et d'un polype du duodénum en 2010, a un autre fils, Alaa, de son mariage avec Suzanne Thabet, "première dame" d'Egypte réputée influente auprès de son mari.

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Nicolas Sarkozy promet 500 millions d'euros pour l'emploi

LEMONDE.FR avec AFP et ReutersNicolas Sarkozy sur le plateau de "Paroles de Français", le 10 février 2011.

Nicolas Sarkozy sur le plateau de "Paroles de Français", le 10 février 2011.AP/Philippe Wojazer

Invité sur TF1, jeudi 10 février, Nicolas Sarkozy a été interpellé par des Français sélectionnés par la chaîne privée sur des questions d'actualité. Dans un exercice décousu et difficile à suivre, animé par Jean-Pierre Pernaut, le président de la République a fait peu d'annonces concrètes, mais tenté de répondre aux interrogations sur l'emploi, la justice ou l'agriculture.

500 millions d'euros pour l'emploi. Nicolas Sarkozy a annoncé sa décision de "rajouter au budget du ministre de l'emploi un demi-milliard d'euros" cette année, notamment pour mieux aider les chômeurs de longue durée. Ces aides seront consacrées aux "deux catégories de Français qui ont besoin qu'on les aide : les chômeurs de longue durée" et les jeunes. "Cet argent va nous permettre de faire recevoir dans les trois mois tous les chômeurs de longue durée et de proposer à tous les chômeurs de longue durée soit une formation qualifiante, soit un emploi pour ne pas les laisser chez eux", "s'éloigner du marché" du travail, a expliqué le chef de l'Etat.

S'agissant des jeunes, le président a déclaré : avec cet argent, "nous allons demander à Xavier Bertrand (le ministre du travail) de changer le statut de l'apprenti, car il n'y a aucune raison que le statut de l'apprenti soit inférieur à celui de l'étudiant". "Nous allons, a-t-il poursuivi, construire des dizaines de centres d'apprentissage" et en rénover d'autres, "pour que nous passions de 600 000 apprentis à 1 million". "Nous allons mettre sur pied dès maintenant un système de bonus-malus", a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises de plus de 250 salariés avaient l'obligation d'employer 3 % d'apprentis. "Les entreprises qui prendront plus de jeunes en apprentissage ou en formation en alternance (...) auront une diminution de leurs charges", tandis que celles "qui ne respecteront pas le nombre d'apprentis qu'on leur demande de prendre auront un malus", a-t-il précisé.

Il a également assuré que le gouvernement allait "augmenter le nombre de contrats pour les jeunes des quartiers". "Comme par ailleurs nous avons des déficits et de l'endettement, ce demi-milliard sera gagé par des économies qui seront faites sur les autres ministères", a précisé M. Sarkozy. Il s'agit donc d'un redéploiement budgétaire.

Pas de concession sur le conflit avec les magistrats. Sur la justice, le président de la République a répété ses propos sur l'affaire Laëtitia : "Si des fautes ont été commises, il y aura sanction." "Il ne me viendrait pas à l'idée de porter un jugement sur une profession dans son ensemble", a-t-il dit à propos des magistrats, avant d'insister longuement sur l'affaire Laëtitia, symbole à ses yeux d'un système judiciaire qui ne fonctionne pas. Il a néanmoins promis une concertation avec les personnels de la justice. "Tout n'est pas qu'une question de moyens", a-t-il répondu aux magistrats, affirmant que leur grève ne saurait être une "réponse" à leurs doléances.

Concernant la délinquance des mineurs, Nicolas Sarkozy a également annoncé de "nouvelles mesures" avant l'été, en laissant entendre que "le tribunal pour enfants" n'était "plus adapté" : "Un mineur d'aujourd'hui n'a rien à voir avec ce qu'était un mineur en 1950." Il s'est engagé à introduire "avant l'été" des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels : "Si la police arrête, et que la sanction qui est apportée devant le tribunal n'est pas à la hauteur (...), c'est exactement comme si vous videz la mer Méditerranée avec une cuiller à café."

Sarkozy opposé à la taxation des plus-values sur la résidence principale. Le chef de l'Etat a écarté cette piste évoquées pour la réforme de la fiscalité du patrimoine. M. Sarkozy a invoqué "une raison assez simple" à savoir le "rêve d'être propriétaires" et la garantie offerte par la propriété de ne pas être "mis dehors" en cas de maladie ou de chômage. "Quand on est propriétaire la première fois, on vend son logement pour en acheter un plus grand parce qu'il y a un enfant qui arrive dans la famille, et naturellement c'est la plus-value qu'on fait qui permet d'acheter", a-t-il également fait valoir.

Un engagement répété sur la dépendance. Le président de la République a également annoncé la création "cet été" d'une cinquième branche de la protection sociale sur la dépendance, comme il s'y est engagé depuis 2007. Côté financement, aucune hypothèse ne sera exclue, a-t-il dit. "Est-ce que c'est l'assurance ? Est-ce que c'est la reprise sur succession pour les familles qui ne s'occupent pas de leurs personnes âgées ? Est-ce que c'est un jour férié en moins ? Est-ce que c'est la CSG ? Nous en parlerons, je ne ferme aucune piste", a-t-il dit.

"Après avoir réglé la question des retraites, je souhaite que toutes les familles françaises puissent se dire : si je suis malade un jour, si j'ai à supporter les peines du grand âge, je dois pouvoir terminer ma vie dignement, soit à mon domicile en étant aidé, soit en permettant à quelqu'un de ma famille d'abandonner son travail, d'être défrayé pour s'occuper du malade, soit en ayant une place en maison de retraite médicalisée", a-t-il fait valoir.

L'"échec du multiculturalisme". "Oui, [le multiculturalisme] est un échec. Dans toutes nos démocraties, on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait", a estimé le président français, interrogé sur la problématique du multiculturalisme. Le chef de l'Etat a ainsi emboîté le pas à la chancelière allemande Angela Merkel et au premier ministre britannique David Cameron. "Nous ne voulons pas d'une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côtés des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n'accepte pas cela, on ne vient pas en France", a-t-il insisté. "Si on accepte tout le monde, notre système d'immigration explose", a encore estimé le président français.

Anniversaire du Prophète : risque d’instrumentalisation au Proche et Moyen-Orient ?

Mardi prochain, l’ensemble des pays musulmans du Proche et Moyen-Orient célèbreront la fête du Mouloud, qui commémore l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Compte tenu du contexte politico-sécuritaire régional volatil, des débordements sont susceptibles de se produire, rappelle un flash de GEOS

"Alors que la récente chute du régime tunisien semble inspirer une large partie des nations arabes, le risque d’une instrumentalisation de cette célébration religieuse par des groupes islamistes radicaux apparaît réel.

En effet, l’articulation entre les aspirations démocratiques des peuples et la volonté des pays occidentaux – principalement des Etats-Unis – de contenir la progression des islamistes constitue déjà depuis plusieurs décennies l’une des problématiques géopolitiques fondamentales au Moyen-Orient.

Israël, qui a signé des accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie, est fortement préoccupé par la situation et, s’il est en faveur d’une légère évolution de celle-ci, redoute une possible islamisation à ses frontières.

La « Révolution du Jasmin » en Tunisie, qui a abouti à la chute du régime de Z. Ben Ali, a en effet suscité l’émergence d’un mouvement de contestation profondément déstabilisateur."

L’exportation modèle tunisien apparaît improbable

Toutefois, si ce soulèvement populaire a conduit à la remise en question du régime dans sa globalité, les événements en Egypte, ou plus généralement dans l’ensemble des pays régionaux concernés par des troubles sociaux, ne semblent pas tous destinés à la même issue.

Aussi, en dépit des fortes similitudes entre les systèmes de gouvernance de Z. Ben Ali et d’H. Moubarak, les enjeux géopolitiques du Proche et Moyen Orient semblent primer sur les facteurs sociopolitiques internes.

Les Etats-Unis, garant de la pax-americana dans la région, se souhaitent pas que le statu quo soit bouleversé et, en ce sens, cherchent une issue diplomatique plus modérée.

L’exportation du strict modèle tunisien apparaît improbable à court terme ; bon nombre de pays tels que la Libye, la Syrie et l’Algérie devraient voir leurs systèmes politiques évoluer progressivement dans les 10 ans.

Par ailleurs, si les dérives islamistes semblent y être contenues, souvent en raison de cette ingérence étrangère, les troubles socio-politiques actuels pourraient être le corollaire d’une réelle modification de la place du religieux au sein de ces sociétés.

A ce titre, la célébration même de cette fête fait débat au sein des pays du monde arabe, dont une partie estime qu’elle n’est pas justifiée par un impératif islamique et ne constitue qu’une simple imitation des pratiques de l’occident, qui honore la naissance de Jésus.

Aussi, le Mouloud – qui n’est pas un jour férié dans tous les pays – représente en tant que tel un curseur du degré de l’islamisme des systèmes politiques concernés ; curseur particulièrement sensible en cette période de troubles.

(Source GEOS)

Explosion dans une usine chimique dans le Nord de la Chine

xinhua
Une usine chimique a explosé jeudi après-midi dans la ville de Tsitsihar dans la province du Heilongjiang (nord-est de la Chine), ont annoncé les autorités locales.

  Un atelier d'engrais azotés a explosé vers 17H00 dans la Heilongjiang Heihua Corporation. Le nombre de victimes reste inconnu, a-t-on appris d'un communiqué du gouvernement municipal.

  Selon le communiqué, les opérations de secours sont en cours.

Mission de l’Union africaine pour la paix en Côte d’Ivoire : Les experts repartent avec les idées plus claires

Après la mission des experts du groupe de haut niveau de l’Union africaine, en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens peuvent garder espoir tout en restant vigilants.
Les 13 experts dépêchés en Côte d’Ivoire le 6 février, par le groupe de haut niveau des cinq chefs d’Etat mandatés par le 16e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine pour auditer le processus électoral, ont quitté Abidjan hier, jeudi 10 février 2011, à 9h. Même s’il faut se garder de tout enthousiasme triomphateur, il convient tout de même de relever des signes révélateurs d’un esprit d’équité au cours des travaux. Venu rechercher la vérité, le groupe des experts a, dit-on, compris le message de la vérité. Il a touché du doigt la réalité des choses avec toutes les informations qu’il voulait, et même celles qu’il n’attendait pas. Des kits de documentation vraiment fournis sur le processus électoral, y compris les films des rapports des observateurs africains sur le scrutin au Nord (qui avaient été négligés par Young Jin Choi), lui ont été remis. Le groupe des experts de l’Ua a également reçu et écouté le Premier ministre Joseph Koffigoh, chef de la mission d’observation de l’Ua, qui avait fait un rapport relevant des graves actes de violence au Nord, pendant le vote du 28 novembre 2010. Et le fait que le ministre des Affaires étrangères, Sem. Alcide Djédjé, se soit déplacé en personne pour les accompagner à l’aéroport, dans une ambiance cordiale, dénote du bon esprit dans lequel se sont déroulés les échanges et les écoutes. La pluie battante qui a salué hier, la fin de mission du groupe des experts, apporte sa caution au travail effectué. Selon une source proche des négociations, « ils ont eu une très bonne lisibilité, en tout cas une lisibilité assez correcte des événements. Maintenant entre le travail des experts qui est technique et le travail des chefs d’Etat, qui est politique, on ne peut faire un pari toujours gagné d’avance, c’est pourquoi il ne faut pas crier victoire, même si le fait même qu’on nous ait écoutés est une bataillé gagnée. Parce qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir». Si les experts s’étaient braqués, avec des a priori, ils auraient perdu toute qualité d’expert. Et alors, l’on n’aurait pas assisté à ce courant de complaintes et à cette levée de boucliers médiatique du camp Ouattara. L’offensive d’Aly Coulibaly (nommé ambassadeur en France par Alassane Ouattara) dans les médias français (France 24 ; Tv5…) qui n’a pour seul argument pour faire partir Gbagbo par la force que « les violations de droit de l’Homme post-électorales » ; la persistance de la presse pro-rebelle, à écrire relativement au travail des experts que « Gbagbo et ses hommes rêvent debout », montrent que le verbe d’Alassane Dramane Ouattara est de moins en moins audible. Le ton a changé du côté du Golf. Le camp de Ouattara se comporte étrangement aujourd’hui, comme des gens qui contestent des élections qu’ils ont perdues. Parce qu’il sait qu’en plus des bons points négociés du fait de cette mission d’évaluation du panel de chefs d’Etat de l’Union africaine, la diplomatie souterraine ivoirienne a conscience qu’elle n’a pas intérêt à baisser les bras. Et on devine que le ballet diplomatique actuel en Côte d’Ivoire, auprès du président de la République Laurent Gbagbo, s’inscrit dans ce sens. Dans tous les cas de figure, les Ivoiriens ont le devoir de rester vigilants et mobilisés autour de leur Constitution.

Germain Séhoué

Hausse des coûts en Asie : Gildan a un avantage sur certaines firmes rivales

La société Vêtements de sport Gildan (TSX:GIL) affirme que l'augmentation des coûts en Asie confère à ses installations à coûts peu élevés en Amérique centrale un avantage concurrentiel sur les entreprises rivales asiatiques.


Même si Gildan a augmenté ses prix de 20 pour cent depuis un an, ses concurrents asiatiques ont été contraints de hausser leurs prix encore plus afin de couvrir l'explosion des coûts de la main-d'oeuvre, de l'énergie, des matières premières et du transport.


Les coûts de la main-d'oeuvre en Chine sont maintenant équivalents à ceux observés au Honduras, le pays où se trouve le centre de production le plus coûteux de Gildan, a noté mercredi le président et chef de la direction de Gildan, Glenn Chamandy, à l'occasion de l'assemblée annuelle de ses actionnaires.


Le coût du transport de biens par conteneurs entre la Chine et l'Amérique du Nord a grimpé, et les prix du charbon et du carburant dépassent largement ceux de la biomasse résiduelle qu'utilise Gildan à ses installations.


Bien que tous les fabricants doivent faire face aux prix records du coton, Gildan peut compter sur ses propres installations de transformation de la fibre en fil. Les producteurs asiatiques doivent quant à eux acheter la ressource sur le marché à des prix élevés.


Mardi, Gildan a annoncé avoir enregistré un chiffre d'affaires et un bénéfice record au premier trimestre.


Le bénéfice net du fabricant montréalais de vêtements de sport et de sous-vêtements s'est élevé à 35,9 millions $ US, ou 29 cents US par action, au cours de la période de trois mois terminée le 2 janvier, en hausse par rapport à celui de 28 millions $ US, ou 23 cents US par action, réalisé lors de la période équivalente un an auparavant.


Le chiffre d'affaires net de l'entreprise s'est élevé à 331,3 millions $ US au premier trimestre. Ce résultat représente une hausse de 50,3 pour cent par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice 2010, qui s'élevait à 220,4 millions $ US.


Les actions de Gildan ont clôturé mercredi à 31 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de cinq cents.

Un accord Deutsche Börse-NYSE Euronext la semaine prochaine /sce

NEW YORK, 9 février (Reuters) - Deutsche Börse (DB1Gn.DE: Cotation) devrait verser une légère prime à NYSE Euronext (NYX.N: Cotation) dans le cadre du rapprochement des deux opérateurs boursiers, obtenant un échange un avantage en termes de gouvernance, a dit mercredi une source proche du dossier.

Le conseil combiné de la nouvelle entité reflétera la structure de son actionnariat et devrait compter davantage de membres du groupe allemand, a ajouté cette source.

Un accord de fusion devrait être annoncé la semaine prochaine, a-t-elle encore dit.

Deutsche Börse a déclaré dans la journée être discussions avancées en vue de racheter NYSE Euronext, une opération qui donnerait naissance au premier opérateur boursier mondial et verrait le temple du capitalisme américain passer sous pavillon étranger. (voir [ID:nLDE7182E8])

(Paritosh Bansal, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

L'UEMOA va se doter d'une bibliothèque virtuelle

Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Soumaïla Cissé, et la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova procèdent, vendredi à Paris (France), à la signature d’une convention pour l’exécution d’un projet de mise en place d’une bibliothèque virtuelle dans les Etats membres de l’Union.

Le projet, d’un coût estimé à six milliards de francs CFA, a pour objectif de renforcer les capacités de mise en œuvre de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) dans les Etats membres de l’UEMOA, à travers le développement et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), explique un communiqué de l’organisation sous-régionale parvenu à l’APS.

D’une durée de trois ans, le projet consiste réaliser des infrastructures physiques et virtuelles des TIC, acquérir des équipements et matériels informatiques, réaliser des études et renforcer les compétences dans les domaines de l’utilisation des TIC, la pédagogie universitaire, l’accréditation et l’assistance-qualité, ainsi que la recherche.

La convention à signer définit les modalités d’exécution de ce projet confiée à l’UNESCO par la Commission de l’UEMOA, conformément au cadre de coopération et de partenariat qui existe entre les deux institutions depuis 2006, ajoute la même source.

La gestion du projet est assurée par un comité de pilotage comprenant des représentants de l’UEMOA, de l’UNESCO et des universités des Etats membres de l’Union.

Créée le 10 janvier 1994, l’UEMOA regroupe huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

En juillet 2007, l’UEMOA a adopté une directive instituant le système LMD comme cadre de référence des diplômes délivrés dans toutes les universités et institutions d’enseignement supérieur de ses Etats membres.

ESF/AD