09 janvier, 2011

CAN U-17 : La Côte d’Ivoire bat le Mali 2-1

Dans le Groupe B, après la large défaite de la Gambie face au Congo, le second match a vu la victoire de la Côte d’Ivoire devant le Mali 2 buts à 1. Les maliens avaient pourtant ouvert le score à la 24ème minute par Tiecoro Keita mais les éléphanteaux ont égalisé en fin de première période avant de marquer le but de la victoire par Guy Bedi. Les prochains matchs auront lieu mardi 11 janvier pour le Groupe avec Rwanda–Egypte et Burkina Faso–Sénégal puis le mercredi 12 pour le Groupe B avec Congo-Côte d’Ivoire et Mali-Gambie.

Ronaldo torpille le Sous-Marin

lequipe.fr Mené à deux reprises, le Real a pu s'appuyer sur Cristiano Ronaldo, auteur d'un triplé, pour battre Villarreal (4-2). Il revient à 2 points du Barça.
Cristiano Ronaldo a inscrit contre Villarreal ses 20e, 21e et 22e but cette saison en 18 matches de Liga.(REUT)
Cristiano Ronaldo a inscrit contre Villarreal ses 20e, 21e et 22e but cette saison en 18 matches de Liga.(REUT)

Combien de fois vont-ils lui dire merci ? Encore énorme dimanche, face à Villarreal, Cristiano Ronaldo a presque battu à lui tout seul la formation surprise de cette première moitié de saison (4-2). Auteur d'un nouveau triplé, son deuxième de la saison si l'on excepte son quadruplé contre Santander, le Portugais s'est chargé de tout puisque c'est aussi lui qui a servi Kaka sur un plateau en fin de match (82e), pour le premier but du Brésilien depuis son retour à la compétition. Après la défaite surprise à Levante jeudi en Coupe du Roi (0-2), les Madrilènes ne pouvaient pas espérer mieux pour enfin lancer l'année 2011.

Pourtant face au Sous-Marin Jaune, les joueurs de Mourinho ont encore tardé à débuter la rencontre. Manque de concentration, d'application et de communication, ces trois facteurs leur ont coûté le premier but, inscrit par Cani d'une pichenette après un beau mouvement collectif (7e). Réveillés en sursaut, Karim Benzema et les siens ont aussitôt réagi. A l'origine de l'égalisation, le Français a décalé Özil côté droit, qui a immédiatement remisé pour Ronaldo (9e). Attention, début du show ! Juste avant la pause, c'est d'une tête piquée qu'il a encore égalisé sur un coup franc de Xabi Alonso (45e). Car entre temps, Ruben avait redonné l'avantage à Villarreal (18e), terriblement réaliste dans la zone de vérité.

Benzema dans les bons coups

C'était avant le dernier but du Ballon d'Or France Football 2008. Le plus beau. Encore dans le coup, Benzema a vu sa frapper contrée, ce qui n'a pas empêché le Portugais de se retourner et trouver le petit filet (79e). Avec désormais 22 réalisations à son actif en 18 matches de Liga, soit quatre de mieux que Messi, CR9 et les Merengue reviennent à deux points du Barça. Ils maintiennent surtout le train d'enfer imposé par leur rival. Merci qui ? Merci Ronaldo ! - H.S.

Garrido exclu ! L'entraîneur de Villarreal n'a pas fini la rencontre sur son banc de touche. Expulsé après le troisième but de Cristiano Ronaldo pour contestation (79e), il a été rejoint un peu plus tard par Cani (85e), qui s'est plaint un peu trop fort d'une énième provocation de José Mourinho.

Congo/Côte d`Ivoire: Boni Yayi prévoit une réunion de chefs d`Etat au Tchad

AFP


Situation
© Reuters par DR
Vendredi 24 décembre 2010. Abuja (Nigeria). Photo: Le President du Benin SEM Boni Yayi (centre) accompagné de son ministre des affaires étrangère à gauche Mr. Idi Hong
BRAZZAVILLE - Le président béninois Boni Yayi en déplacement à Brazzaville a annoncé dimanche la probable tenue d'une réunion de chefs d'Etat à N'Djamena au Tchad lundi ou mardi pour examiner la question de la crise en Côte d'Ivoire.

"Je suis sûr que nous allons nous retrouver à N'Djamena au Tchad, demain (lundi) ou après demain (mardi) et les chefs d'Etat vont discuter. Ils ne vont pas décevoir ce continent africain qui attend beaucoup de la paix", a déclaré Boni Yayi lors d'une brève déclaration à son arrivée Brazzaville.

Le président béninois est l'un des trois émissaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) concernant la Côte d'Ivoire.

"Tout le monde souhaite que ce dossier se dénoue dans la paix et la Cédéao estime aujourd'hui que le moment est venu d'aller vers nos chers aînés des autres sous-régions pour voir concrètement comment examiner ce dossier", a-t-il poursuivi en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso.

Cette réunion consacrée à la Côte d'Ivoire pourrait se dérouler en marge des célébrations oreganisées mardi par les autorités tchadiennes pour marquer le cinquantenaire de l'indépendance du pays, le 11 août 1960.

Crise post-electorale - Gbagbo sollicite Mugabé

L'Inter


Zimbabwe
© Autre presse par DR
Le président zimbabwéen, Robert Mugabé, pourrait s`impliquer dans la résolution de la crise post-électorale qui grippe la Côte d`Ivoire depuis plus d`un mois. Selon le journal d`État du Zimbabwé New Ziana, un émissaire du président Laurent Gbagbo a été en effet dépêché auprès de son homologue zimbabwéen afin de solliciter ses bons offices en vue de la résolution pacifique de la crise post-électorale. Il s`agit de l`ambassadeur de Côte d`Ivoire en Afrique du Sud, M. Abié Zogoé. Celui-ci a été reçu par John Nkomo, le vice-président zimbabwéen, à ses bureaux de Munhumutapa. Au dire du secrétaire permanent à l`information et à la propagande, Gorge Charamba, l`émissaire du président Laurent Gbagbo est venu solliciter Robert Mugabé afin qu`il appuie l`idée de recomptage des voix proposée par le camp Gbagbo. « L’émissaire est venu avec un message de paix, exhortant pour une quête de la vérité. Le président par intérim a chaleureusement accueilli l’envoyé de Côte d’Ivoire et il a été briefé sur la situation qui se déroule dans le pays depuis la fin des élections, » a-t-il déclaré. M. Charamba a ajouté que la position du Zimbabwe sur la situation en Côte d`Ivoire pourrait évoluer quand le vice-président aura informé Robert Mugabé de l`entretien qu`il a eu avec l`émissaire du président Laurent Gbagbo. Il a également précisé que la position du Zimbabwe va aussi dépendre du sommet de l`Union africaine qui se tient en Ethiopie ce mois-ci. Il faut donc s`attendre à ce que l`octogénaire Robert Mugabé intervienne dans les jours à venir, ouvertement, dans la crise que traverse la Côte d`Ivoire depuis la proclamation des résultats du second tour de l`élection présidentielle. A l`issue de ce scrutin, les deux adversaires, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, revendiquent la victoire. Le premier a été déclaré élu par le Conseil constitutionnel et le second par la Commission électorale indépendante et est reconnu par une grande partie de la communauté internationale.

Assane NIADA

Y’a-t-il des femmes politiques en Afrique ?

lvdpg.org La gente féminine africaine surtout francophone, a pourtant dépassé le stade de l’émancipation, néanmoins pour celles qui sont passées sur le banc de l’école et ont suivi un cursus scolaire et universitaire honorable en obtenant des diplômes universitaires légaux qui font la fierté de la femme africaine en tant que femme battante depuis les trois dernières décennies sur le processus du développement de l’Afrique, si développement il y’a bien évidemment, selon l’avis de chaque citoyen.

Les femmes de 30 ans et plus, sont pleines de maturité intellectuelle et politico-sociale qu’on ne doute pas un seul instant qu’elles sont capables d’analyses et de gestion des formations politiques dans leurs pays respectifs, en jouant un rôle important dans l’arène politique aux côtés de leurs frères ceux de la gent masculine.

À quand nos Ségolène Royales en Afrique, bien que le Liberia soit le seul exemple où l’on mesure la capacité féminine de diriger un pays. L’on se rappellera également qu’au Burundi au Rwanda et au Sénégal une femme au moins dans ces trois pays avait déjà été nommée premier ministre. L’on reconnaît qu’une femme au Gabon a été nommée «président de la république d’une éphémère transition de trois mois», mais cela ne suffit-il pour conclure que ça va?

Au vu et au su du quota qu’elles représentent sur l’échiquier continental et surtout du double rôle d’actrice sociale de premier plan dans nos société ce qu’elles représentent dans leurs pays respectifs comme : le Cameroun, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la république centrafricaine, le Rwanda, les deux Congo, le Burkina, la liste est longue.., est d’autant plus bénéfique pour toute l’Afrique, qu’elles sont à même de changer l’image de la femme et finalement celle de tout le continent.

Cependant, je suis le plus déçu pour constater que ces femmes intellectuelles pour la plupart on faciliter l’intrusion politique dans nos pays, les femmes sont des appuis des dictateurs en Afrique, les femmes africaines intellectuelles se penchent plus du côté d’où coule le lait et le miel. Si vous sillonnez les places de Brazzaville, Yaoundé, Cameroun, Burkina-Faso, autrement dit, si vous allez dans ces pays d’Afrique où règne la dictature dure pure orientée vers la torture des toutes les libertés des citoyens, vous verrez que des femmes et non des moindres, des grosses pointures de l’intelligentsia féminine sont des suppôts des despotes comme Biya, Ali Bongo, Sassou, Compaoré, Idriss Deby, et bien d’autres…

Libre à ces dames de pic de faire leur vie, parfois en recalant leurs concitoyens, parfois en les trahissant aux désirs de nuisance des dictateurs qui leur pompent les comptes bancaires avec du CFA frais ainsi que des biens matériels. Cependant, elles freinent l’évolution démocratique et surtout économique.

Là où des dictateurs passent plus de 20 ans au pouvoir, il y’a également une grande majorité du peuple à qui l’on kidnappe les libertés fondamentales.
Pour le cas d’un pays comme le Gabon où l’on a vu deux dames, candidates à l’élection présidentielle, sûrement influencées par le président de la transition issue de la gente féminine, on a été touché positivement. ET puis, après la proclamation de l’élection, deux mois ne se sont pas écoulées que les dites dames n’ont pas tardé de s’évaporer dans la nature.

Aucune activité politique n’est connue d’elles, qu’on se demande si elles ont rejoint la mangeoire bongoïste. En attendant, aucun remord de voir leurs mandants aux yeux globuleux en train de se demander où sont les gens pour lesquels, on a orienté notre confiance, en dépit des risques que de telles élections comportent. Car, les nominations parfois suivent le rythme d’une élection, selon que vous êtes identifié au grand jour au motif d’avoir voté librement pour son candidat puis être catalogué comme militant d’un tel ou d’un tel autre candidat de l’opposition.

Si les femmes cultivées en Afrique n’appuient pas les partis d’opposition, c’est que l’appât les auraient peut-être attirées jusqu’à vendre sa conscience et son éthique.
Femme, où es-tu et tu es de quel côté pour asseoir l’alternance en Afrique et surtout barrer la route à la françafrique?

J’espère que tout le monde vit le mauvais rendement de nos pays avec ce réseau maffieux de la françafrique.

C’est vrai que les femmes sont parfois victimes d’hégémonisme masculin, mais il faut se battre, car nous allons dans les mêmes écoles en obtenant les mêmes diplômes scolaires et universitaires, bien que la politique des moyennes sexuellement transmissibles est tolérable dans nos pays, néanmoins, il y’a des femmes qui ont réussi au prix de leurs propres efforts!

Ainsi, il est grands temps que les femmes s’arment d’intelligence avec perspicacité et esprit de combativité féminine sous le sceau d’une certaine opiniâtreté afin de redorer le blason de la femme africaine qui, sans nul doute reprend ses lettres de nobles de la femme digne, respectée et respectable.

Il faut donc que la femme africaine s’inscrive dans les grands mouvements mondiaux d’affirmation en s’investissant dans le combat politique et stratégique, d’elle-même en se plaçant toujours du bon côté au lieu de suivre aveuglement les représentants de la françafrique qui empêche la promotion et la diffusion de la liberté d’expression, la liberté politique et économique en Afrique.
Les femmes africaines ne sont et ne seront jamais des êtres dominés si on les voyait au combat pour la défense de la politique économique et sociale pour le développement de l’Afrique.

Gervais Mboumba
Militant des droits de l’homme

Appel pour une République multiculturelle et postraciale


Lilian Thuram, François Durpaire, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et Pascal Blanchard lancent L'Appel pour une République multiculturelle et postraciale, suivi de 100 propositions pluricitoyennes. En kiosque dès le 20 janvier 2010 en supplément au nouveau Respect Mag !

Cinquante ans après l’indépendance des Etats africains, il est temps de poser un juste regard sur un passé qui a des résonances contemporaines sur notre société. L’enjeu : que chacun se sente légitime dans le présent, puisse s’approprier une histoire commune.

Il y a cinq ans, les ‘événements’ dans les quartiers pointent déjà les clivages qui, aujourd’hui encore, menacent l’équilibre de notre société. La société française, riche de la pluralité de ses talents, s’est profondément renouvelée. Par contraste, les élites – politiques, économiques, culturelles – ne parviennent pas à intégrer cette nouvelle dynamique.

Il y a un an, jour pour jour, Barack Obama est investi 44ème Président des États-Unis. L’Amérique prouve alors que l’on peut transcender le poids des traumatismes. Les Français se réjouissent de constater les évolutions de la société américaine longtemps déchirée par les préjugés racistes et la ségrégation. Mais nos élites interrogent-elles leur propre faculté à dépasser le poids des héritages ?

Ce même 20 janvier 2009 est aussi le début de la crise politique qui touche les départements ultramarins d’Amérique et de l’Océan Indien. A cette occasion, les Français de l’Hexagone découvrent la situation des outre-mers, la crise sociale, politique et mémorielle qui les traverse.

La société française peine à intégrer sa dimension post-raciale et multiculturelle. Le débat sur « l’identité nationale » s’impose au pays. Notre mécanique se heurte à un défi majeur : comment ouvrir la République à tous les citoyens qui la composent?

François Durpaire, Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et Pascal Blanchard lancent mercredi 20 janvier l’Appel pour une République multiculturelle et postraciale, afin d’initier un mouvement citoyen en mesure de tracer la voie du changement. Forts de leurs héritages, les auteurs n’ont pas souhaité réunir des doléances, mais recueillir des propositions constructives, destinées à rapprocher la République de ses principes.

Les signataires de l’Appel ont demandé à 100 personnalités, scientifiques ou chercheurs, responsables politiques ou associatifs, acteurs de la société civile ou militants dans les domaines les plus divers, de formuler une proposition concrète pour irriguer de solutions pratiques une nécessaire réflexion sur notre société.

Les 100 propositions nourrissent l’idée que la « diversité », ne doit pas rester « une bonne intention » cantonnée à « un dossier à part », ou devenir « un terme à la mode », mais être envisagée comme une question propre à reconfigurer l’ensemble de la République, dans le sens du mieux-vivre ensemble.

L’Appel pour une République multiculturelle et postraciale suivi des 100 propositions pluricitoyennes sera diffusé en supplément à Respect Mag (numéro de Janvier/Février/Mars), en kiosque à partir du 20 janvier 2010.

Les 5 auteurs ont cosigné l'appel et ont réuni 100 personnalités pour 100 propositions :

Abdellah Aboulharjan, Souria Adele, Marijo Alie, Salah Amokrane, Clémentine Autain, Najat Azmy, Linda Baha, Bams, Sylviane Balustre d’Erneville, Nicolas Bancel, Pascal Bernard, Pascal Blanchard, Ben Salama, Nicole Bénessiano, Noria Belgherri, Suzanne Bellnoun, Esther Benbassa, Gilles Boëtsch, Pascal Boniface, Jean-Marc Borello, Ahmed Boubeker, Jeanette Bougrab, Nedjma Boutlelis, Olivia Cattan, Nicole Cyprien, Carole Da Silva, Karima Delli, Richard Descoings, Jean-Christophe Desprès, Bilguissa Diallo, Rokhaya Diallo, Nassimah Dindar, Mamadou Diouf, Disiz, Adoum Djibrine-Peterman, Faycal Douhane, Françoise Driss, François Durpaire, Romuald Dzomo Nkongo, Hakim El Karoui, Réjane Ereau, Mercedes Erra, Anne Esambert, Eric Fassin, Bétoule Fekkar-Lambiotte, Lionel Florence, Maud Fontenoy, Yannick Freytag, Armelle Gardien, Alain Gavand, Nacira Guénif-Souilamas, Mohamed Hamidi, Dawari Horsfall, Simon Houriez, Jean-Paul Huchon, Nicolas Hulot, Marc Jolivet, Anne Jaworowicz, Almamy « Mam » Kanouté, Sevgi Karaman, Bariza Khiari, Aminata Konaté, Eléonore de Lacharrière, Bruno Laforestrie,Amirouche Laïdi, George-Pau Langevin, Laurence Lascary, Luc Laventure, Anne Littardi, Naïma M’Faddel, Alain Mabanckou, Fadila Mehal, Laurence Méhaignerie, Nordine Nabili, Ousmane Ndiaye, Pascal Obispo, Alexandra Palt, Carole Reynaud-Paliguot, Valérie Pécresse, Alexis Peskine, Pascal Perri, Christophe Robert, Sonia Rolland, Ryadh Sallem, Marie-Laure Sauty de Chalon, Claudy Siar, Patrick Simon, Guillaume Silvestri, Etienne Smith, El Yamine Soum, Fodé Sylla, Christiane Taubira, Jean-Claude Tchicaya, Séverine Tessier, Benoît Thieulin, Louis-Georges Tin, Claudine Tisserand,Aurélien Tricot,Catherine Tripon,Françoise Vergès, Paul Vergès, Dominique Versini, Michel Wieviorka, Rama Yade.

Côte d'Ivoire : la France arme des mains noires

Côte d'Ivoire - Les signes évidents d'une imminente attaque contre la Côte d'Ivoire sont perceptibles. Les chiens de guerre venus de l'Irak et de l'Afghanistan se mettent progressivement en place sur le territoire ivoirien. Deux containers de munitions embarqués depuis le port de Dakar et destinés à l'armée française en Côte d'Ivoire ont été récemment saisis par les autorités ivoiriennes.

Mais la France qui, cette fois-ci, refuse de se salir les mains comme ce fut le cas en novembre 2004 à l'Hôtel Ivoire, à Abidjan où l'armée française a tiré et tué 67 jeunes Ivoiriens aux mains nues, a changé de fusil d'épaule.

On se rappelle encore l'image affreuse de ce jeune homme dont la tête a été broyée par les tirs des chars français, laquelle image a fait le tour du monde. Tirant les leçons de cette entreprise criminelle qui a davantage terni son image sur le continent noir, la France et ses dirigeants actuels, ont décidé d'opposer, cette fois, les Africains, les éternels souffre-douleurs des pays occidentaux, les uns aux autres.

Comme s'il aimait la Côte d'Ivoire plus que les Ivoiriens eux-mêmes, le président français, Nicolas Sarkozy sous le fallacieux prétexte que «Gbagbo refuse de quitter le pouvoir», manoeuvre ferme pour assassiner le président ivoirien. Aussi, ce fils d'immigré a-t-il armé des Africains donc des mains noires aux fins d'accomplir au nom de la France, cette mission macabre.

Pour ce faire, Nicolas Sarkozy a dépêché en Côte d'Ivoire, précisément à Bouaké, la capitale de la rébellion ivoirienne, des cargos militaires qui assurent le transport des éléments de Guillaume Soro et d'Alassane Ouattara en direction du Burkina, du Sénégal et du Nigéria, là où les attendent des instructeurs français chargés de la formation de ces bandes armées.

D'où, la reconstitution de l'Ecomog. Mais à la vérité, ce sont les rebelles ivoiriens qui vont constituer le gros lot de cette force que l'Elysée s'active à déployer en Côte d'Ivoire et dont la mission spécifique serait de déloger le président élu, Laurent Gbagbo et d'installer dans le fauteuil présidentiel ivoirien, Alassane Ouattara, candidat malheureux à la présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire.

Une mission somme toute périlleuse pour toute l'Afrique de l'Ouest et pour laquelle la France refuse d'assumer les conséquences en agissant en sous main sous le couvert de la Cedeao qu'elle a caporalisée. Et dire que la recolonisation de l'Afrique noire a repris de plus belle, il n'y a qu'un pas.

Robert Krassault
Sources : Afrique en ligne

L'ONU recolonise l'Afrique par Tierno Monénembo

Une tribune publiée par le Journal Le Monde daté du 04 janvier 2011

Pauvre Afrique, hier, on lui imposait ses dictateurs, aujourd'hui, on lui choisit ses "démocrates". Les rappeurs, ces Prévert des nouveaux temps, viennent d'inventer un néologisme qui fait fureur d'un bout à l'autre du continent : la démocrature. Entendez, ce système hybride (le visage de la démocratie, le corps diabolique de la dictature) qui a le don de déchaîner les passions et d'ajouter à la confusion.



Qui a gagné les élections en Côte d'Ivoire, qui les a perdues en Guinée ? Cette question qui a l'air d'embraser l'univers n'a aucun sens dans les faubourgs de Conakry et d'Abidjan où, bon an, mal an, la vie politique n'aura jamais qu'un seul régime, la disette, et une seule loi : "tout ce qui n'est pas obligatoire est interdit", pour reprendre le fameux mot de Léon Campo. Là-bas, on préfère d'expérience les mauvaises élections aux guerres civiles bien réussies. Mieux vaut encore Bokassa et Mobutu que les drames du Liberia ou de la Sierra Leone ! La bête humaine s'habitue à l'enfer du despotisme, certainement pas aux massacres à la rwandaise !

Or, les démons de la violence et de la haine hantent à nouveau la Côte d'Ivoire. Comme en 2000, le pays va se couper en deux, il va brûler comme une paille, plus rien ne peut l'empêcher. La faute à qui ? Au monde entier et d'abord et avant tout à cette fameuse communauté internationale qui n'est jamais mieux dans son rôle que quand elle rallume les incendies qu'elle est censée éteindre.

Formellement, ce "machin" derrière lequel se cachent les grosses griffes des Etats-Unis et de l'Union européenne ne pèse pas plus que le poids d'un arbitre. Son rôle se limite à prévenir les conflits et à proposer une solution négociée lorsque ceux-ci s'avèrent inévitables. Aucune circonstance exceptionnelle ne lui permet de déborder de ce cadre-là. C'est du moins ce que croyaient les néophytes, les sorciers de la diplomatie, eux ne manquant jamais d'arguments pour justifier l'injustifiable.

Disons-le clairement : l'ONU n'a pas à décider qui est élu et qui ne l'est pas à la tête d'un pays (le cas ivoirien compte peu en l'occurrence). Le faisant, elle outrepasse ses droits, ce qui lui arrive de plus en plus. Au point que derrière le langage feutré de ses diplomates, on distingue des bruits de bottes coloniales. A la manière dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy ou Ban Ki-moon, traite ce pauvre Laurent Gbagbo, on croit revoir Gosier-d'Oiseau (célèbre personnage du Vieux nègre et la médaille, roman du Camerounais Ferdinand Oyono) transpirer sous son casque en engueulant ses nègres dans une plantation d'Oubangui-Chari.

Nous ne soutenons pas Laurent Gbagbo, nous nous contentons de rappeler un principe. D'ailleurs, le pestiféré d'Abidjan n'a pas besoin de notre soutien : l'arrogance des chancelleries et l'hystérie des médias travaillent pour lui. La diabolisation dont il est l'objet a fini par le rendre sympathique aux yeux de ses pires détracteurs. "A force de jeter une grenouille de plus en plus loin, on finit par la jeter dans une mare", dit un proverbe peul...

Nous ne contestons pas non plus l'élection d'Alassane Ouattara (nous sommes même convaincus que psychologiquement et techniquement, il est mieux outillé que n'importe lequel de ses concurrents pour gouverner). Nous disons simplement que le rôle de la communauté internationale ne revient pas à prendre des positions partisanes et à se répandre en déclarations intempestives encore moins dans une situation aussi explosive que celle de la Côte d'Ivoire. Pourquoi le défi et la menace du canon là où la discrétion, la ruse, la prudence et le tact bref, l'art de la diplomatie, auraient suffi ?

Nous n'allons pas apprendre à des géopoliticiens de métier que la Côte d'Ivoire est la pierre angulaire de la sous-région et que, si elle sombre, elle risque d'entraîner ses voisins, alors que la Guinée tente une périlleuse expérience démocratique et que Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a déjà ses sanctuaires au Burkina Faso et au Mali. La situation paraît d'autant inquiétante qu'il plane sur la région un "non-dit" tribal lourd de menaces pour l'avenir : tout sauf un Dioula au pouvoir à Abidjan ; tout sauf un Peul au pouvoir à Conakry.

La Côte d'Ivoire mérite-t-elle de brûler pour les besoins des statistiques ou pour les beaux yeux de Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara ? Non, assurément non !

Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, où est la différence ? Ils forment le trio maléfique qui a ruiné le pays d'Houphouët-Boigny. A Bédié, le poison de l'ivoirité, à Ouattara, celui de la sécession, à Gbagbo celui de la confiscation du pouvoir. Chacun de ces caïds a montré combien il était prêt à sacrifier sa patrie au profit de son pouvoir personnel. De ce point de vue, ils n'ont rien d'exceptionnel.

La quasi-totalité des chefs d'Etat africains sont au pouvoir à la suite d'un putsch sanglant ou d'une élection truquée. Une loi non écrite permet à chacun de tuer, de voler et de tricher pour arriver au pouvoir. La nouveauté, ce sont les "scrupules" avec lesquels les grands de ce monde regardent cela. Congo, Rwanda, Somalie, jusqu'ici ils ont encouragé les trucages électoraux et les putschs et fermé les yeux sur les pires atrocités au gré de leurs intérêts. Et voilà que ces messieurs sont soudain pris d'un excès d'états d'âme !

Eh bien, s'ils sont devenus aussi vertueux qu'ils le prétendent, pourquoi ne vont-ils pas fouiller dans les cuisines électorales du Burkina, de la Tunisie ou de l'Egypte ? Sont-ils sûrs que les dynasties présidentielles du Gabon et du Togo sont sorties de la vérité des urnes ? Se seraient-ils comportés ainsi s'il s'était agi de l'Iran, de la Birmanie ou de la Chine ?

Ce raffut fait autour de Ouattara est tel qu'il en devient suspect. Que veut sauver la communauté internationale, à la fin : la Côte d'Ivoire ou un de ses protégés ? Ouattara et Gbagbo sont les loups-jumeaux de la politique ivoirienne : même teint, même sourire carnassier, même poids électoral (l'un contrôlant la Commission électorale et l'autre la Cour suprême). Il y a cependant entre eux une différence de taille : le carnet d'adresses. Dans le monde mesquin et corrompu qui est le nôtre, plus besoin de formule magique, ce joujou-là suffit à ouvrir les plus secrets des sésames.

Ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Ouattara se trouve au coeur du complexe réseau qui gouverne ce monde alors que, modeste professeur d'histoire, Gbagbo, hormis un bref exil à Paris, n'est jamais sorti de chez lui. Ce petit détail-là explique mieux que tout (les longs couplets sur la démocratie par exemple) pourquoi une simple élection africaine a pris une dimension mondiale. Le village global est bel et bien là : la planète des copains et des coquins ! Et ses lois s'appliquent partout aussi bien en Côte d'Ivoire que dans la Guinée voisine où, Alpha Condé, le président "élu" est un ami des présidents africains et un vieil habitué des ministères parisiens.

"Je ne me vois pas échouer cette élection", affirma le nouveau président guinéen au lendemain du premier tour alors qu'il accusait un retard de près de 25 points sur son concurrent. Il ne croyait pas si bien dire : l'élection fut prolongée de cinq mois, le temps sans doute que le "bon" candidat soit prêt avec à la clé, l'incendie de la Commission nationale électorale indépendante, les vols du fichier informatique, le tout suivi d'un véritable nettoyage ethnique. Il n'y eut aucune enquête et ces sourcilleux jurés de la communauté internationale n'y trouvèrent rien à redire. Comme pour confirmer ce que tout le monde savait déjà : pour être élu en Afrique, pas besoin de mouiller la chemise. Avec un peu de chance et quelques copains bien placés à l'ONU, à la Maison Blanche, à l'Elysée ou au Quai d'Orsay, vous êtes sûr de passer même à 18 %.

Tierno Monénembo, écrivain guinéen, Prix Renaudot 2008 pour "Le Roi de Kahel" (Seuil)

Bayonne: un homme ivre ouvre le feu dans une laverie, un mort, deux blessés

AFP

La laverie des Tourettes à Bayonne le 9 janvier 2011
La laverie des Tourettes à Bayonne le 9 janvier 2011 Gaizka Iroz AFP

Un homme de 63 ans, manifestement sous l'emprise de l'alcool, a ouvert le feu sur cinq personnes dimanche dans une laverie à Bayonne, faisant un mort et deux blessés dont un grave, un geste pour l'heure "totalement inexpliqué" selon les autorités.

Le drame s'est déroulé vers 14H15 dans la laverie des Tourettes, à Bayonne-Nord, sur l'avenue Maurice Delay, dans un quartier tranquille de la cité basque.

L'homme, manifestement "très imprégné d'alcool", est descendu de son appartement, distant d'environ 200 m de la laverie, muni d'un fusil chasse de marque Beretta, ont rapporté à l'AFP Philippe Jamet, sous-préfet de permanence et Anne Kayanakis, procureur de la République de Bayonne.

L'homme, un retraité qui vivait seul avec son chien, aurait d'abord menacé de son arme une passante, indique Sud Ouest dans son édition électronique.

Il a ensuite pénétré dans le local et a ouvert le feu sur un groupe de cinq personnes, parmi lesquelles un enfant, atteignant deux hommes, selon M. Jamet.

"Les personnes présentes ont alors pu se +rebeller+ et elles sont parvenues à le maîtriser" avec l'aide rapide de la brigade anti-criminalité (BAC), alertée par l'une des personnes présentes dans la laverie, a expliqué le sous-préfet.

L'un des blessés graves, un jeune de 25 ans touché "au niveau de l'abdomen avec atteinte au foie", est décédé à l'hôpital de Bayonne vers 17H00, a indiqué à l'AFP une source hospitalière.

L'autre blessé grave, un homme de 31 ans, présentait lui aussi des plaies à l'abdomen "mais aucun organe vital" n'a été atteint et il se trouvait au bloc opératoire" en fin d'après-midi, a-t-on ajouté. "A priori, son pronostic vital n'est pas en jeu, mais il faut rester prudent", a-t-on précisé.

Un autre client de la laverie, un jeune homme âgé de 28 ans, a quant à lui été légèrement blessé au visage et au thorax en maîtrisant le forcené. Il passait en fin d'après-midi des "examens complémentaires", selon cette même source hospitalière.

Selon le site internet de Sud Ouest, une altercation serait à l'origine de cette fusillade. Une hypothèse qui n'est "pas confirmée", souligne M. Jamet, selon qui "rien ne laissait présager" ce geste pour l'heure "totalement inexpliqué".

"Difficile de se prononcer. Pour le moment, on ne sait rien de ses motivations", a confirmé Mme Kayanakis. L'homme, blessé lorsqu'il a été maîtrisé, était toujours dimanche soir à l'hôpital de Bayonne et n'a pas encore pu être entendu, a-t-elle ajouté.

A priori, il est inconnu de la justice et de la police et n'avait aucun antécédent, selon la magistrate. Il ne semblait pas non plus connaître ses victimes, a indiqué Philippe Jamet pour qui rien non plus ne permet de pencher actuellement pour la thèse d'une querelle de voisinage ou de nuisances sonores, a-t-il ajouté.

Une enquête a été confiée à la sécurité publique de Bayonne, a précisé Mme Kayanakis.

Bayonne: un homme ivre ouvre le feu dans une laverie, un mort, deux blessés

AFP

La laverie des Tourettes à Bayonne le 9 janvier 2011
La laverie des Tourettes à Bayonne le 9 janvier 2011 Gaizka Iroz AFP

Un homme de 63 ans, manifestement sous l'emprise de l'alcool, a ouvert le feu sur cinq personnes dimanche dans une laverie à Bayonne, faisant un mort et deux blessés dont un grave, un geste pour l'heure "totalement inexpliqué" selon les autorités.

Le drame s'est déroulé vers 14H15 dans la laverie des Tourettes, à Bayonne-Nord, sur l'avenue Maurice Delay, dans un quartier tranquille de la cité basque.

L'homme, manifestement "très imprégné d'alcool", est descendu de son appartement, distant d'environ 200 m de la laverie, muni d'un fusil chasse de marque Beretta, ont rapporté à l'AFP Philippe Jamet, sous-préfet de permanence et Anne Kayanakis, procureur de la République de Bayonne.

L'homme, un retraité qui vivait seul avec son chien, aurait d'abord menacé de son arme une passante, indique Sud Ouest dans son édition électronique.

Il a ensuite pénétré dans le local et a ouvert le feu sur un groupe de cinq personnes, parmi lesquelles un enfant, atteignant deux hommes, selon M. Jamet.

"Les personnes présentes ont alors pu se +rebeller+ et elles sont parvenues à le maîtriser" avec l'aide rapide de la brigade anti-criminalité (BAC), alertée par l'une des personnes présentes dans la laverie, a expliqué le sous-préfet.

L'un des blessés graves, un jeune de 25 ans touché "au niveau de l'abdomen avec atteinte au foie", est décédé à l'hôpital de Bayonne vers 17H00, a indiqué à l'AFP une source hospitalière.

L'autre blessé grave, un homme de 31 ans, présentait lui aussi des plaies à l'abdomen "mais aucun organe vital" n'a été atteint et il se trouvait au bloc opératoire" en fin d'après-midi, a-t-on ajouté. "A priori, son pronostic vital n'est pas en jeu, mais il faut rester prudent", a-t-on précisé.

Un autre client de la laverie, un jeune homme âgé de 28 ans, a quant à lui été légèrement blessé au visage et au thorax en maîtrisant le forcené. Il passait en fin d'après-midi des "examens complémentaires", selon cette même source hospitalière.

Selon le site internet de Sud Ouest, une altercation serait à l'origine de cette fusillade. Une hypothèse qui n'est "pas confirmée", souligne M. Jamet, selon qui "rien ne laissait présager" ce geste pour l'heure "totalement inexpliqué".

"Difficile de se prononcer. Pour le moment, on ne sait rien de ses motivations", a confirmé Mme Kayanakis. L'homme, blessé lorsqu'il a été maîtrisé, était toujours dimanche soir à l'hôpital de Bayonne et n'a pas encore pu être entendu, a-t-elle ajouté.

A priori, il est inconnu de la justice et de la police et n'avait aucun antécédent, selon la magistrate. Il ne semblait pas non plus connaître ses victimes, a indiqué Philippe Jamet pour qui rien non plus ne permet de pencher actuellement pour la thèse d'une querelle de voisinage ou de nuisances sonores, a-t-il ajouté.

Une enquête a été confiée à la sécurité publique de Bayonne, a précisé Mme Kayanakis.

Muret. Un père de famille se tue sur la route

ladepeche.fr/

Ce drame, qui s'est produit sur l'A 64, à la sortie de Muret a provoqué d'importants ralentissements/ Photo DDM illustration.
Ce drame, qui s'est produit sur l'A 64, à la sortie de Muret a provoqué d'importants ralentissements/ Photo DDM illustration.

Il était aux environs de 16h20, hier, lorsque Maxence Dominguez, 40 ans, d'Eaunes, en Haute-Garonne, qui circulait dans le sens Saint-Gaudens-Toulouse, a perdu le contrôle de sa voiture au moment où il s'apprêtait à quitter l'autoroute A 64 à Muret. Son monospace Mercedes a percuté une glissière et, devenu inmaitrisable, a fini sa course, quelques dizaines de mètres plus loin, contre le pied d'un panneau indicateur de direction. Des automobilistes ayant assisté à la scène ont aussitôt donné l'alerte. Malgré leur intervention rapide, les secours n'ont pu que constater le décès de ce jeune père de famille. Il faut dire que le choc a été d'une grande violence. Tandis que les secouristes procédaient à l'évacuation de la victime, les gendarmes du peloton autoroutier ont sécurisé les lieux pour éviter qu'un suraccident ne se produise. La circulation a d'ailleurs été perturbée pendant plus de 2 heures, le temps de rendre la voie à nouveau praticable. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cette nouvelle tragédie de la route.

Le 22 décembre déjà

Malaise ? Problème mécanique ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs s'attachent à répondre. Le 26 décembre, non loin de là et toujours sur l'A 64, un conducteur avait percuté un semi-remorque à l'arrêt hier à hauteur de Muret. Ses passagères : Nicole Soubiran, 58 ans, de Lavaur dans le Tarn, et Solange Pradeilles, 64 ans, de Toulouse, avaient trouvé la mort. Quand au conducteur, Michel Castres, 61 ans, il avait été grièvement blessé. La circulation avait alors été coupée pendant près de deux heures.

Rhdp-Europe: Une manifestation publique au siège de l`Union Européenne pour ADO

Partis Politiques


Présidence
© Partis Politiques par DR
Photo: le bureau exécutif du Rhdp Europe
Une manifestation publique au siège de l'Union Européenne pour Ado Une manifestation publique au siège de l'Union Européenne à Bruxelles pour le chef de l'Etat SEM Alassane Dramane Ouattara. Telle est la toute première action que le RHDP -Europe organise le 15 janvier à 13h en collaboration avec le RHDP Bénélux. Les responsables du RHDP( Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) d'Europe se sont réunis à Paris pour mettre en place une coordination unique et choisir un président du Directoire du RHDP Europe. C'est M. Marcel Youpéh du RHDP France qui a été choisi par ses pairs pour présider cette structure. Ils étaient tous là. Les responsables RHDP de l'Europe; de Jean Paul Soro et Cissé Seydou d'Italie, Loukou Gilbert du Benelux, Mme Howa et Gnizako de France, Issiaka Konaté et Constance Ebène du Royaume Unis et d'autres responsables du RHDP des pays d'Europe qui se sont fait représentés pour adopter une stratégie commune de la politique à mener ensemble. Les responsables présents ont décidé de commun accord une présidence tournante pour une période de six mois. M. Marcel Youpéh qui présidera cette structure pour les six prochains mois, a déclaré à la fin de la séance que «les responsables du RHDP Europe ont tranché, il faut travailler ensemble dans la cohésion pour promouvoir l'image du RDHP en Europe". Vincent Depaul, qui a été choisi par tous les Responsables du RHDP Europe pour diriger la Communication de cette nouvelle Coordination n'a pas mis de gants en parlant de ceux qui se présentent dans les médias et prétendent parler au nom du Président Alassane Ouattara et du RHDP Europe : "Il faut que les électrons libres qui se présentent à la presse internationale pour parler au nom du RHDP Europe alors qu'il ne sont pas autorisés, arrêtent cette cacophonie, leur comportement est négatif pour l'image du RHDP Europe et c'est le pire service qu'ils puissent rendre au Président de la République, SEM Alassana Ouattara." Dans sa déclaration de cloture, Marcel Youpéh a affirmé qu'à travers cette rencontre de Paris, le RHDP Europe venait de se doter d'une vraie coordination pour soutenir en Europe les efforts du Dr Alassana Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire. Le Président du Directoire du RHDP Europe informe les militants que la première action du RHDP Europe est une manifestation publique prévue au siège de l'Union Européenne à Bruxelles, le 15 janvier prochain à 13h en collaboration avec le RHDP Bénélux.

Vincent Depaul Responsable Communication RHDP Europe

Pakistan: 50.000 manifestants contre la révision de la loi sur le blasphème

KARACHI (AFP)

AFP

Des chrétiens pakistanais rendent hommage le 9 janvier 2011 à Salman Taseer, le gouverneur de la province du Pendjab

Plus de 50.000 personnes ont manifesté dimanche selon la police à Karachi, dans le sud du Pakistan, contre toute révision de la loi prévoyant la peine de mort en cas de blasphème contre l'islam et en soutien à un policier ayant tué un gouverneur qui souhaitait qu'elle soit amendée.

Mardi à Islamabad, un policier d'élite qui assurait sa protection avait criblé de 29 balles de fusil d'assaut Salman Taseer, gouverneur de la province du Pendjab, la plus riche et la plus peuplée du pays. C'était une personnalité libérale, membre du Parti du peuple Pakistanais (PPP) au pouvoir.

Le policier l'a tué au cri d'"Allah est grand !" parce que le gouverneur soutenait une modification de cette loi contestée par une frange minoritaire de la société civile après la condamnation à mort en novembre d'une chrétienne accusée par des femmes musulmanes de son village d'avoir blasphémé contre le prophète Mahomet.

La manifestation de Karachi, capitale économique du Pakistan peuplée d'environ 18 millions d'habitants, était organisée par des partis islamistes et s'est terminée sans incidents à la tombée de la nuit. Elle a réuni plus de 50.000 personnes, selon Mohammad Ashfaq, un haut responsable de la police locale.

Le gouvernement a de son côté réaffirmé qu'il ne comptait nullement modifier la loi sur le blasphème. "J'ai déjà été clair là-dessus et notre ministre pour les Affaires religieuses a aussi déclaré que nous n'avions aucune intention d'amender cette loi", a déclaré le Premier ministre Yousuf Raza Gilani dimanche à la presse à Islamabad.

Selon un correspondant de l'AFP, nombre de manifestants arboraient la photo de Malik Mumtaz Hussain Qadri, le meurtrier présumé arrêté et qui jouit d'un soutien croissant dans toutes les couches de la société et dans certains médias. Son cas déclenche chaque jour des manifestations de soutien.

"Mumtaz Qadri n'est pas un meurtrier, c'est un héros !", scandaient les manifestants, dont certains appelaient au jihad, la "guerre sainte".

"Nous n'acceptons aucun compromis sur la loi sur le blasphème. C'est une loi divine et personne ne peut la changer", a déclaré devant la foule Qari Ahsaan, responsable du groupe islamiste interdit Jamaat ud Dawa.

Il s'agissait d'une des plus importantes manifestations organisées par des partis fondamentalistes ces dernières années.

L'ancienne ministre de l'Information, Sherry Rehman, qui avait présenté en novembre un projet de loi pour mettre fin à la peine de mort en cas de blasphème, a déclaré dimanche à l'AFP qu'elle ne se laisserait pas intimider par les islamistes. "Ils ne peuvent pas me faire taire... Ils ne peuvent pas décider de ce que nous pensons ou disons, ces lois sont faites par l'homme" et non par Dieu, a-t-elle souligné.

Seuls 3% environ des 167 millions d'habitants de la République islamique du Pakistan ne sont pas musulmans, selon des estimations.

Le pays est le théâtre d'une montée en puissance des partis religieux et d'une campagne extrêmement sanglante d'attentats perpétrés essentiellement par des kamikazes issus des talibans alliés à Al-Qaïda, qui a fait plus de 4.000 morts en trois ans et demi.

Les talibans, à l'unisson d'Oussama ben Laden en personne, avaient décrété à l'été 2007 le jihad contre le gouvernement d'Islamabad pour son soutien à la "guerre contre le terrorisme" faite par Washington depuis fin 2001.

Salman Taseer avait publiquement soutenu Asia Bibi, la mère de famille chrétienne condamnée à mort, dont le sort dépend maintenant d'un appel auprès d'une cour de Lahore (est), et lui avait rendu visite en prison.

Aucune peine capitale pour blasphème n'a été exécutée ces dernières décennies au Pakistan, les cours d'appel les commuant en peines de prison ou annulant les jugements.

Sahel : Paris rejette le "diktat des terroristes" après la mort de 2 otages

PARIS (AFP)

AFP

Le restaurant "Le Toulousain" à Niamey, où deux Français ont été enlevés le 7 janvier 2011

La France a rejeté dimanche "le diktat des terroristes" et mis en garde ses ressortissants au Sahel au lendemain de l'échec d'une opération militaire franco-nigérienne pour tenter de sauver deux otages, probablement exécutés par leurs ravisseurs à la frontière malienne. Evènement

"Les démocraties, c'est leur honneur, c'est leur noblesse, doivent lutter pied à pied contre ces barbares venus d'un autre âge qui veulent terroriser le monde entier. Nous n'accepterons jamais le diktat des terroristes et du terrorisme", a déclaré dimanche le président français Nicolas Sarkozy, depuis les Antilles.

Le rapt n'a pas été revendiqué, mais tous les soupçons se portaient dimanche sur la branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi, déjà responsable de plusieurs enlèvements de Français au Sahel.

"Au regard de la menace terroriste qui pèse sur la région, aucun endroit ne peut désormais plus être considéré comme sûr", affirmait le ministère des Affaires étrangères sur son site internet, recommandant "la plus extrême prudence" dans trois pays : Mauritanie, Mali et Niger.

Antoine de Léocour et Vincent Delory, deux Français âgés de 25 ans, ont été enlevés vendredi soir dans un restaurant de Niamey par des hommes armés qui les ont emmenés vers la frontière malienne, au nord.

AFP

Les parents de Vincent Delory, de retour à leur domicile, à Linselles le 9 janvier 2011

Antoine avait vécu au Niger et travaillait depuis six mois pour l'organisation humanitaire Aide médicale internationale (AMI) en Centrafrique. Il était en congés à Niamey où il devait épouser une jeune Nigérienne. Son ami d'enfance, Vincent, l'avait rejoint et devait être son témoin.

Ils ont péri samedi au cours d'une opération menée par la garde nationale nigérienne et coordonnée par des militaires français, au nord de la localité de Tiola, à la frontière du Mali. Leurs corps ont été rapatriés dimanche à Niamey, selon une source sécuritaire nigérienne.

"Tout semble indiquer que les deux otages ont été exécutés", a déclaré dimanche à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.

A Niamey, une source sécuritaire nigérienne a affirmé à l'AFP que quatre ravisseurs avaient été tués et évoqué plusieurs morts du côté des forces de sécurité nigériennes. L'état-major français parle, lui, de "plusieurs" ravisseurs tués. Mais on ignorait dimanche si tous les ravisseurs avaient été tués ou si certains avaient été capturés ou avaient pu s'enfuir.

Dans la capitale nigérienne, jusque là réputée comme sûre, l'inquiétude était palpable dimanche, même si aucun dispositif de sécurité particulier n'était déployé aux abords de l'ambassade de France ou du restaurant où le rapt a eu lieu.

AFP

Carte de localisation du Niger où deux Français ont été tués

Pour Moussa Aksar, directeur de publication de journal privé L'Evénement, "les enlèvements à Niamey prouvent que Aqmi et ses sous-traitants peuvent frapper n'importe où et n'importe quand. C'est donc l'alerte générale".

L'annonce de la mort des deux jeunes otages a suscité émotion et indignation, tant chez les proches des disparus, "consternés", que dans la classe politique française, "solidaire" et "unie" face à l'épreuve.

Le ministre de la Défense Alain Juppé a annoncé sa venue dès lundi à Niamey, tandis que l'opposition socialiste a demandé à ce que "toute la lumière soit faite" sur les circonstances de la mort des otages.

"Je suis sous le choc, je n'arrive pas à y croire", a déclaré à l'AFP à Niamey Rakia, la jeune fiancée d'Antoine de Léocour.

A Linselles, petite commune du nord de la France dont étaient originaires les deux jeunes amis, la consternation le disputait au chagrin et à la colère.

"Les parents sont effondrés", a témoigné le député Christian Vanneste. Antoine était "un amoureux de l'Afrique", a témoigné une autre élue locale.

Quelque 1.550 ressortissants français (y compris les binationaux) résident au Niger, 2.115 en Mauritanie et 4.330 au Mali. Plus des trois-quarts vivent dans les trois capitales: Niamey, Nouakchott et Bamako.

Iran: 50 survivants dans un accident d'avion

TEHERAN (AFP)

AFP/Archives

Un avion de la compagnie nationale iranienne Iran Air à l'aéroport de Paris-Orly le 18 mai 2010

Au moins 50 personnes, sur 105 passagers ou membres d'équipage, ont survécu à un accident d'avion de la compagnie nationale Iran Air survenu dimanche près de la ville d'Orumiyeh, dans le nord-ouest de l'Iran, selon le responsable des services des urgences cité par l'agence Fars.

"Pour le moment, je n'ai pas reçu d'informations sur le nombre de morts. Mais 50 personnes blessées sur 105 se trouvant à bord sont sorties de l'avion en vie", a déclaré Gholam Reza Masoumi.

L'accident s'est produit vers 19H45 (16H15 GMT), selon le site internet de la télévision d'Etat, qui cite un responsable provincial.

"L'avion a décollé de Téhéran avec une heure de retard sur l'horaire prévu en direction d'Orumiyeh et en raison des mauvaises conditions climatiques s'est écrasé près d'Orumiyeh", a déclaré ce responsable de la province de l'Azerbaïjan de l'Ouest.

L'agence de presse Fars précise que l'appareil est un Boeing.

L`ancien président du Nigéria s`est rendu en Côte d`Ivoire

AP


Médiation
© AFP par DR
L'ancien président du Nigéria Olusegun Obasanjo s'est rendu en Côte d'Ivoire pour une visite surprise tard samedi, dans une tentative d'aider à la résolution de la crise politique qui sévit au pays.

La situation s'est aggravée après que plusieurs autres leaders de pays de l'Afrique de l'Ouest n'eurent pas réussi à convaincre le président sortant de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, de céder le pouvoir au gagnant de l'élection présidentielle Alassane Ouattara.

Un journaliste de l'Associated Press a indiqué avoir vu M. Obasanjo, entouré de ses gardes du corps, descendre dans un luxueux hôtel d'Abidjan. L'ancien leader nigérian a refusé de donner davantage de détails sur le programme de sa visite.

L'envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, a mentionné que M. Obasanjo s'était déplacé pour «discuter de la crise post-électorale».

Alassane Ouattara a été reconnu comme vainqueur de la présidentielle ivoirienne par la communauté internationale mais depuis plus d'un mois, M. Gbagbo refuse de reconnaître sa défaite électorale et de céder le pouvoir.

Une délégation de présidents de trois pays de l'Afrique de l'Ouest s'est rendue en Côte d'Ivoire à deux reprises pour tenter de persuader Laurent Gbagbo de céder sa place à M. Ouattara. Le président sortant a refusé et s'accroche au pouvoir, alors que les groupes de défense des droits humains accusent ses forces de sécurité d'avoir enlevé et tué des rivaux politiques.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, composée de quinze pays, a menacé de recourir à la force militaire pour forcer M. Gbagbo à quitter son poste. Le soutien dont bénéficierait une telle opération n'est pas certain. Le président du Ghana a déclaré, vendredi, que son pays ne serait pas apte à envoyer des soldats.

L'ancien président du Nigéria avait quitté le pouvoir en 2007, en raison de la limite de mandats successifs qui l'empêchait de se présenter à nouveau. Le transfert du pouvoir d'un membre de la communauté civile à un autre était alors une première pour le pays depuis l'obtention de son indépendance du Royaume-Uni, obtenue en 1960.

Burkina-Afrique-Cinéma-Fespaco

APA-Ouagadougou(Burkina Faso) Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Michel Ouédraogo et quelques collaborateurs, se rendent à Bruxelles (Belgique) et Paris (France) respectivement les 11 et 14 janvier pour le lancement international du festival qui se tient du 26 février au 05 mars dans la capitale burkinabè.

La délégation du Fespaco se rendra d’abord à Bruxelles le 11 janvier puis à paris le 14 janvier pour exposer le contenu de l’édition de cette année dans ses grands axes, la sélection des films, la composition des membres des jurys, les accréditations et l’organisation de l’événement.

Il est également prévu au menu de cette tournée européenne des rencontres avec les partenaires qui s’investissent pour le rayonnement du festival en général et du cinéma africain en particulier.

Le comité d’organisation est actuellement sur pied pour corriger les différentes failles et insuffisances constatées au cours de l’édition passée. Il se penche également sur les innovations à inclure pour la beauté et le succès de la manifestation et les soins pour rehausser davantage l’image de la biennale africaine du cinéma dont la notoriété a dépassé les frontières du continent.

A la fin du mois de décembre, le FESPACO effectuera également un déplacement à Tanger au Maroc pour les mêmes motifs.

C’est sous le thème « Cinéma africain et marchés » que le FESPACO ouvrira ses portes cette année pour les concurrents au trophée de l’Etalon d’or.

Cote d'Ivoire / Casse du Siècle !!!

lepost.fr

COTE D'IVOIRE/CASSE DU SIECLE !!!!



La raison du plus fort est toujours la meilleure,
Nous l'allons montrer tout à l'heure.....
Ainsi commence cette fable du célèbre poète De La Fontaine qui met aux prises un loup affamé face à un pauvre agneau bien gras et bien appétissant.....
Cette fable,qui est encore dans toute nos mémoires,résume parfaitement la situation abracadabrantesque qui prévaut actuellement en Cote d'Ivoire.

Pour grand nombre de lecteurs en Europe et tout particulierement en France, la situation en Cote d'Ivoire ne souffre d'aucune ambiguité!!
"Encore un dictateur de plus"!!!!!Ajouté à cela les évenements facheux d'il y a quelques années que nous avons tous suivi à la télévision et notre opinion est déja toute faite!!Après tout, pourquoi nous soucierons nous d'un homme qui a poussé tant d'Ivoiriens à la Xénophobie,au meurtre!!!Un homme responsable de tant de charniers!!!Un homme dont les actes ont meme conduit à la mort de Français!!!
Sans compter que ce ne sera pas la premiere fois que des élections contestées auront eu lieu en Afrique!!
Que de républiques bananieres avec à leurs tetes des dictateurs qui n'hésitent pas à bidouiller les constitutions de leurs pays,à se faire élire à plus de 80/100,à rester des décennies voir toute leur vie au pouvoir jusqu'à ceux qui poussent meme le bouchon en transmettant le témoin à leurs rejetons !!!

Coupable,votre honneur!!Mr Gbagbo ne peut etre que coupable et il serait grand temps que la communauté internationale réagisse," pour une fois"!!!!
Et pourtant, et pourtant..
C'est sur cette réaction que comptent ceux qui ont fomenté le plan le plus diabolique et le machiavélique qu'il ai été permis de voir depuis très longtemps!!!
Je l'ai surnommé : LE CASSE DU SIECLE!!!
La vérité est toute autre dans les faits!!!D'une toute autre nature!!
Une célebre citation du Marquis de Concordet dit ceci :
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
Je serai meme tenté de rajouter : à ceux qui la travestisse!!
Force est de constater que la grande majorité des médias occidentaux suivent à l'unisson une ligne qui tend à favoriser l'un des deux protagonistes!!!
Et gare à celui qui ramerai à contre courant!!!Il se verrai automatiquement pointé du doigt,stigmatisé,ou tout simplement ignoré car,de nos jours,il faut rester dans le politiquement correct,suivre le rang...sous peine d'etre traité de brebis galeuse,d'apatride..
la vérité finit toujours par éclater tot ou tard Mais dés lors, qui s'en souciera???
Je vais donc vous raconter ce qui s'est réellement passé en Cote d'Ivoire.
Je sais pertinnement qu'il faudrait bien plus que des mots pour faire prendre conscience à chacun d'entre vous de la terrible injustice qui se déroule actuellement dans ce petit pays....
Pourtant, tout ce que je vais vous raconter n'est que pure vérité !!!
De tout temps,La Cote d'Ivoire a été le joyaux de la France.
Elle dispose de richesses naturelles incommensurables.
Malheureusement,ce qui fait son bonheur fait encore plus son malheur car....Elle suscitte de bien nombreuses convoitises!! des appétits féroces!!
La france est la premiere a bénéficier de tout ce potentiel:Bouygues, Bolloré, total, France telecom et j'en passe..
Mais voilà,en 2000, un intrus a réussi à s'emparer des rennes du pouvoir.Il s'agit de Laurent Gbagbo,un démocrate qui a passé 30 ans dans l'opposition à ramer contre le parti unique de Feu Houphouet.
L'homme,de grande intelligence,décide de rompre avec toutes les vieilles habitudes qui caractérisent la plupart des présidents d'Afrique Francophone et décide de diversifier les marchés.
Pour Paris, cela est un crime de lèse majesté!!!
La Cote d'Ivoire a toujours été,est et restera SON Eldorado
Dès lors,la France choisit un pion maléable qu'elle pourrait mettre à la tete de sa préférée.
Cet homme,économiste libéral a occupé d'importantes fonctions au FMI et fut Premier ministre de Cote d'Ivoire de 1990 à 1993.
Il s'agit de Mr Dramane Ouattara.
Une opération est planifiée pour renverser Mr Gbagbo et y installer Mr Ouattara.
La Cote d'Ivoire ne dispose pas véritablement de forces militaire à cette époque.

Une force rebelle composée de mercenaires libériens,de commandos Burkinabé et de soldats déserteurs Ivoiriens est donc envoyée avec la complicité de la france et du burkina faso en principaux protagonistes pour renverser le président Gbagbo.
On est alors en 2002.
L'opération doit etre rapide,breve et décisive car...En vertu des accords passés entre la Cote d'Ivoire et la France,cette derniere se doit de proteger le gouvernement Ivoirien contre toute menace..
Si l'opération s'éternisait,la France se retrouverait avec un dilemne sur les bras et se devrait de respecter les accords passés sous peine de dévoiler son double jeu.
Après s'etre emparés de quelques villes du nord,les rebelles font route vers Abidjan mais se trouvent confrontés à bien plus de résistance qu'ils ne l'avait escompté.
La France va etre obligée d'intervenir car c'est l'impasse.
Cependant,au lieu d'en chasser ces rebelles conformément aux accords, elle va adopter une position neutre qui va faire couler beaucoup d'encre.
Le président Gbagbo est hors de lui,la population Ivoirienne crie au complot, les rebelles menacent de plus belle.
Le gouvernement chirac va finalement proposer les accords de Marcoussis,une "négociation" entre les rebelles et le pouvoir en place.
C'est la partition de la belle Cote d'Ivoire.
Le nord est controlé par les rebelles et leur chef Ibrahim Coulibaly ( qui sera justement remplacé par guillaume Soro).
Le sud reste aux mains du gouvernement légal du président Gbagbo qui va devoir recomposer son gouvernement et y introduire des éléments représentant la voix des rebelles afin de ramener un semblant de paix dans son pays.
Les tentatives de destabilisation du régime vont pourtant se poursuivre car la France veut coute que coute en finir.
Poussé dans ses derniers retranchements,le président gbagbo tentera un dernier coup de poker contre cette France qui veut coute que coute le voir prendre la poudre d'escampette.
Il en appelle à la rue.
Un lourd sentiment anti français s'est abattu dans la capitale Abidjan.
Nous sommes en 2004.des émeutes éclatent et les jeunes descendent dans la rue pour contester les accords inadmissibles de Marcoussis.
Les pauvres Français de Cote d'Ivoire ne s'attendent guere à la vague hostile qui se prépare.
La suite, on la connait......
Peut on pour autant en vouloir à Laurent Gbagbo d'avoir utilisé cette carte contre la nation qui voulait le renverser??
La réponse est bien évidemment non.
Les seuls responsables sont à chercher du coté de l'élysée.
Les années qui suivront verront les accords de prétoria, les accords de Ouagadougou, pour ne citer qu'eux.
Ces memes accords permettront à Alassane Ouattara de pouvoir se présenter aux élections car il avait été déchu de ce droit pour nationalité douteuse. Le président gbagbo pesera de tout son poids pour annuler la décision prise par l'ancien président Bédié et son concept d'Ivoirité.De meme,selon les accords,les élections seront sensées se dérouler à partir du moment ou les rebelles auront tous désarmés.
28 novembre 2010, Jour J,jour de l'élection,2eme tour,Gbagbo VS Ouattara!!
Force est de constater que le président Gbagbo a cédé devant la pression car les rebelles n'ont toujours pas désarmés.
La pression des USA, de la grande bretagne et surtout de la France à vouloir coute que coute tenir cette élection malgré le non désarmement est une vraie gagure.
Il faut souligner que dans toute les régions du nord, les rebelles sont maitres chez eux et il a été signalé des exactions terribles perpétrés contre la population civile.
Comment des élections peuvent elles se dérouler en toute transparence dans un pays coupé en deux???
Mr Ouattara a champ libre et il ne va pas faire dans la dentelle...Bourrage d'urnes dans les régions du nord, passage à tabac des Pro Gbagbo,empechement de voter... les exactions seront nombreuses.
Mr Ouattara obtiendra un score faramineux de 100/100 dans une cinquantaine de régions!!
Un score qui parait totalement aberrant car Le camp gbagbo dispose de deux observateurs dans chacun de ces bureaux et que leurs votes n'apparraissent nul part!!!
Le secrétaire général de l'ONU,malgré les nombreuses fraudes avérées,fait uniquement cas d'irrégularités mineures qui ne sont pas "de nature à entacher le scrutin".
A partir de ce moment,Le président Gbagbo comprend que Mr Choi s'est fourvoyé.
Il commence à prendre conscience de l'ampleur de la machination.
La suite est logique..La CEI, constituee de représentants de partis politiques majoritairement acquis à Mr Ouattara ferme les yeux devant toutes les irrégularités de ce scrutin galvaudé.
Mr Gbagbo n'est pas homme à se laisser faire, bien au contraire!!
30 ans de vie politique lui ont forgé un caractere bien trempé et il est du genre a toujours garder un atout dans sa manche.
Si Mr Ouattara veut acceder à la présidence en utilisant la CEI,Mr Gbagbo le battra à son propre jeu.
Des soldats sont dépechés au lieu ou délibere la commission afin d'empecher toute promulgation illégale des résultats tant que l'ensemble des acteurs n'aura pas trouvé un accord comme cela a été de toute façon convenu.
La CEI a 3 jours pour promulguer les résultats provisoires dans un endroit neutre.Rsultats qui doivent etre annoncés par Mr Bakayoko entouré de l'ensemble des acteurs qui ont délibéré.Ces résultat devront ensuite etre validés par le conseil constitutionnel.
Si aucun résultat n'est promulgué d'ici là,le conseil constitutionnel prend automatiquement le relai.
La CEI n'arrivera finalement pas à s'accorder sur les résultats dans les délais impartis et c'est à partir de ce moment que la situation deviendra des plus ubuesques.
L'ambassadeur de France et l'ambassadeur des USA se rendront à la CEI y chercher Mr Bakayoko afin de l'amener dans le QG de Mr Ouattara pour qu'il y promulgue tout seul ces résultats provisoires.
Les Ivoiriens qui attendent depuis 4 jours n'auront meme pas la primeur de ces résultats provisoires.Ceux ci seront annoncés sur une radio étrangere et beaucoup de télespectateurs de france 5 en seront aussi informés avant le peuple Ivoirien lui meme!!
L'on peut logiquement se demander comment réagirait les Français à la place des Ivoiriens!!!
Quoiqu'il en soit, le conseil constitutionnel de Cote d'Ivoire qui seul a le pouvoir de trancher invalide ces résultats et donne quelques jours plus tard Mr Gbagbo vainqueur de cette élection.
Les régions ou se sont déroulées les fraudes ne sont plus comptabilisées.

Plus d'un mois après, la situation est toujours bloquée en cote d'Ivoire.Mr Ouattara est retranché à l'hotel du golfe ainsi que Mr Soro sous la protection des casques bleus.
Quant au président Gbagbo, il est toujours au pouvoir.
Les 2 hommes revendiquent la victoire et ont chacun de leur coté formé leur gouvernement.
Si Mr Ouattara a le plein soutien de la Communauté internationale,Mr gbagbo en revanche,a celui du peuple Ivoirien.
Nous pouvons décemment nous poser la question à savoir lequel d'entre eux devrait diriger la Cote d'Ivoire!!!
Yann-Yéc'han


Sources : Survie

http://survie.org/francafrique/cote-d-ivoire/article/cote-d-ivoire-la-france-pyromane



Sources : San Finna ( Journal Burkina Faso)

http://unevingtaine.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/12/07/cote-d-ivoire-une-analyse-burkinabe.html



Sources : Gri Gri international

http://www.legrigriinternational.com/article-cote-d-ivoire-counsel-pdt-clinton-lanny-davis-massive-fraudes-in-the-north-cnn-63700738.html

Sources : L'indépendant ( Journal Burkina Faso)

http://www.independant.bf/article.php3?id_article=271?&sq=arti



Interview SEM Gbagbo sur Euronews

http://www.youtube.com/watch?v=43hjwclitak

A l`heure de la crise, Abidjan s`accroche à un semblant de normalité

AFP


Crise
© Reuters
Crise post-électoral : Ambiance du mois de décembre, mois de fête, dans les marchés en cette situation que vit le pays. Abidjan Le 13 décembre 2010.
Jean-Philippe ne connaît pas la crise. Les clients affluent au "Grand Bao", sa buvette à Abidjan. Mais ce semblant de normalité ne dissipe pas sa crainte car le pays est plongé dans la tourmente et comme beaucoup en Côte d`Ivoire, il vit désormais "au jour le jour".

"Le chiffre d`affaires n`a pas baissé", se réjouit ce patron de "maquis",
l`un des modestes bars-restaurants de plein air qui fourmillent à Abidjan,
situé dans le quartier de Marcory (sud).

A l`ombre de deux grands arbres et au rythme saccadé du zouglou ivoirien
craché par une sono poussée à fond, des jeunes calés dans des chaises en
plastique mangent un morceau en buvant des bières à l`heure du déjeuner.

A une table, on débat bruyamment de l`impasse politique et des deux hommes
qui se disputent la présidence depuis l`élection du 28 novembre, le chef de
l`Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté
internationale.

La capitale économique a été secouée par des violences qui à travers le
pays ont fait au total autour de 200 morts, selon les Nations unies. Et les
efforts de médiation patinent, laissant planer la menace d`un conflit armé.

Jean-Philippe se sait chanceux car d`autres secteurs d`activités pâtissent
du blocage actuel. "Avec les boissons, les gens se disent qu`ils peuvent
oublier les soucis", lâche-t-il.

Mais "on ne sait pas ce que l`avenir nous réserve. On est obligé de vivre
au jour le jour. Je ne mets pas mon argent à la banque en ce moment. Mon
argent est sur moi, on ne sait jamais", confie-t-il.

Partout à Abidjan, après des semaines en état d`apesanteur, la vie reprend
petit à petit son cours, les marchés sont pleins, mais dans certains métiers
on fait grise mine.

Jean-Baptiste, agent immobilier de 30 ans, traîne au maquis car "au bureau
les clients se font rares". L`heure n`est pas à la souscription d`emprunts à
long terme.

"Mon souhait le plus ardent, c`est que les deux (rivaux), on les écarte et
qu`on mette quelqu`un de neutre, un technocrate", dit-il.

"C`est le peuple qui paie les pots cassés, eux ils s`en +foutent+",
accuse-t-il d`un ton exaspéré.

A la table voisine, le chargeur de son fusil posé près d`une bouteille de
bière, un soldat en uniforme, visiblement irrité, lance à une journaliste de
l`AFP: "vous n`avez pas besoin d`interroger les gens pour savoir que ça ne va
pas!"

Juste à côté du maquis, Isabelle guette les clients à l`entrée de sa
boutique de bombonnes de gaz.

Faute d`approvisionnement régulier pour cause de désorganisation du pays
pendant de longues semaines, elle a vu ses revenus chuter. "Mais ça va un
peu", assure-t-elle en prenant la monnaie d`un jeune homme qui vient de lui
acheter une cigarette. Elle en vend à l`unité comme les chewing-gums posés sur
son petit étal en bois.

"Tout a repris, l`activité économique a repris, mais intérieurement on sait
que ça ne va pas. Ca n`est pas ce qu`on a l`habitude de vivre", dit la jeune
femme, se disant "stressée" pour elle et sa famille.

Le long d`un grand axe menant au quartier de Marcory, les visages souriants
de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s`affichent encore sur les panneaux
électoraux datant de l`entre-deux tours. Vestiges d`une époque où de nombreux
Ivoiriens croyaient que le scrutin, historique, les sortirait d`une décennie
de tourments comme d`un mauvais rêve.

Par Sophie MONGALVY

Manifestation de partisans de Laurent Gbagbo devant le Parlement européen

AFP


Marche
© Abidjan.net
Marche de soutien au président légal S.E.M. Laurent Gbagbo organisée le dimanche 26 décembre 2010 par les ivoiriens et les communautés africaines du canada
STRASBOURG (France) - Cinquante à soixante partisans de Laurent Gbagbo ont manifesté devant le Parlement européen samedi à Strasbourg (est de la France) pour demander que le président ivoirien sortant soit reconnu par la communauté internationale comme légitimement élu, a constaté une journaliste de l`AFP.

"Nous avons fait remettre un courrier au président du Parlement Jerzy
Buzek, où nous demandons que la communauté internationale respecte la décision
du Conseil constitutionnel (ivoirien)", a déclaré à l`AFP Amadou Traore,
organisateur de la manifestation.

Les manifestants, habitant la région de Strasbourg et l`Allemagne, originaires de Côte d`Ivoire et d`autres pays africains, entendaient aussi protester contre l`"ingérence" du président français Nicolas Sarkozy dans les affaires ivoiriennes.

La communauté internationale, se fondant sur les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, a reconnu Alassane Ouattara comme le vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre. Mais Laurent Gbagbo
revendique aussi la victoire, que lui a attribuée le Conseil constitutionnel.


Depuis mi-décembre, des violences, essentiellement liées au processus
électoral, ont fait 210 morts dans le pays selon l`ONU. Après une nouvelle
médiation africaine infructueuse, le président sortant reste sous la menace
d`une opération militaire de la Communauté économique des Etats d`Afrique de
l`Ouest (Cédéao).

Attaques en Irak: quatre morts, dont deux enfants tués par une bombe

BAGDAD (AFP)

AFP/Archives

Attaque à la bombe à Ramadi, en Irak, le 27 décembre 2010.

De nouvelles attaques en Irak ont fait au moins quatre morts samedi, dont deux enfants tués par une bombe dans un élevage de poulets au nord-est de Bagdad, ont annoncé des responsables des services de sécurité.

La bombe artisanale qui a tué les deux garçons âgés de neuf et six ans visait leur père, un éleveur de poulets d'al-Hachmyat, une localité à une cinquantaine de km au nord-est de Bagdad, selon un responsable du commandement des opérations de Baqouba.

Cet homme est membre des "Sahwas" de la province de Diyala, dont Baqouba est la capitale. Ce mouvement composé d'anciens insurgés ralliés à la lutte contre Al-Qaïda a joué un rôle clé dans la baisse des violences constatées sur l'ensemble du territoire irakien à partir de 2007.

Diyala demeure une des provinces les plus violentes d'Irak en raison des tensions entre les différentes communautés ethniques qui la peuplent.

Dans cette même province, un soldat a été tué et un autre a été blessé dans un attentat contre leur patrouille qui circulait à Mouqdadiya, une ville à une trentaine de kilomètres de Baqouba, selon la même source.

A Taji, 25 km au nord de Bagdad, des hommes armés ont ouvert le feu samedi matin sur un convoi transportant le général Hatem Ismaïl, un responsable de la lutte antiterroriste travaillant au sein du cabinet du Premier ministre Nouri al-Maliki.

Le général en est sorti indemne mais un de ses gardes a été tué, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.

Selon des chiffres officiels, 429 militaires irakiens ont péri dans les violences en 2010, contre 225 en 2009.

Un sous-officier français tué dans une opération en Afghanistan

AFP
Soldats français en patrouille dans la région de Tagab me 7 janvier 2010
Soldats français en patrouille dans la région de Tagab me 7 janvier 2010 Joel Saget AFP/Archives

Un sous-officier français a trouvé la mort samedi après-midi, et deux autres ont été blessés, au cours d'une opération en Afghanistan, dans la région de Tagab, a annoncé l'Elysée dans un communiqué, ce qui porte à 53 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001.

"Le président de la République a appris avec beaucoup d'émotion la mort, en fin d'après midi, d'un caporal-chef du RICM de Poitiers au cours d'une opération dans la région de Tagab", écrit l'Elysée dans son communiqué, en précisant que le militaire "a été touché par une explosion alors qu'il se trouvait à proximité de son véhicule blindé".

Le Premier ministre François Fillon a annoncé, peu après dans un communiqué, que "deux autres soldats avaient été également blessés" lors cette "mission de sécurisation dans la région de Tagab en Kapisa". Aucun élément n'a été donné sur la gravité des blessures.

Il a précisé qu'"un véhicule blindé de la Task Force La Fayette a été touché par une violente explosion" et qu'"au cours du choc, un caporal-chef du Régiment d'Infanterie-Chars de Marine de Poitiers a été mortellement blessé".

Le chef de l'Etat a présenté "à la famille et aux proches" du sous-officier "ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur".

Nicolas Sarkozy a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes", et exprimé "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité".

"Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", a-t-il conclu.

Le Premier ministre François Fillon a fait part également de "sa grande émotion" à l'annonce du décès de ce soldat français et a adressé "ses plus sincères condoléances aux proches du militaire décédé et a exprimé son soutien à ses deux camarades dans l'épreuve qu'ils traversent".

Le sous-officier, dont l'identité n'a pas été révélée, est le 53e soldat français tué en Afghanistan depuis le déploiement de forces françaises fin 2001.

Dioxine: premières mesures contre les importations de viande allemande

BERLIN (AFP)

DDP/AFP/Archives

Poules pondeuses dans une ferme près de Dusseldorf le 15 février 2006

La Corée du sud, la Russie et la Slovaquie ont pris samedi les premières mesures de précaution contre les viandes importées d'Allemagne, où des milliers d'élevages de poules et de porcs sont fermés en raison d'une contamination d'aliments pour animaux à la dioxine.

En Allemagne, l'origine exacte de la contamination reste incertaine, mais les soupçons sur l'entreprise du nord du pays, dans le viseur des autorités depuis le début du scandale, se multiplient et les autorités ont commencé à autoriser les premières réouvertures d'exploitations dans la soirée.

La Corée du sud a annoncé samedi qu'elle suspendait les importations de viande de porc allemande, une mesure jugée disproportionnée, par Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire européen en charge de la Santé John Dalli.

"Les Sud-Coréens nous ont dit qu'ils suspendaient les importations de porc en provenance d'Allemagne (...) mais on va essayer de discuter avec les Sud-Coréens pour les rassurer", a-t-il ajouté.

Bruxelles juge qu'il n'y a pas lieu d'interdire les exportations de viande allemande "parce que les fermes sont bloquées et que les produits des fermes livrés sont bloqués en attendant les analyses", a souligné M. Vincent.

L'agence russe de surveillance de l'agriculture a également annoncé un renforcement des contrôles sur la viande en provenance d'Allemagne et d'autres pays européens, sans toutefois préciser lesquels.

Quant à la Slovaquie, elle a suspendu temporairement la vente d'oeufs et de viande de volaille importés d'Allemagne et a ordonné des contrôles dans ses magasins et entrepôts.

Ces annonces font poindre la menace d'une extension de la crise aux viandes de porc et de volaille, alors qu'en Allemagne, les résultats des derniers tests étaient plutôt rassurants.

Le ministère allemand de l'Agriculture a annoncé samedi que trois tests effectués dans des abattoirs à volailles destinées à la distribution ont donné des résultats "largement inférieurs à la limite autorisée".

Six autres tests pratiqués sur de la viande de porc ont également laissé apparaître un niveau de dioxine compatible avec la réglementation, a-t-il ajouté.

Plusieurs centaines d'exploitations fermées par précaution ont pu rouvrir, a indiqué samedi soir le ministère de l'Agriculture, précisant qu'il s'agissait essentiellement d'exploitations laitières.

"Le nombre d'exploitations fermées est maintenant d'environ 4.000", contre 4.700 vendredi soir, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère, Holger Eicherle.

Le ministère espère que d'autres exploitations pourront rouvir dans les jours qui viennent. "Dès que nous recevons des résultats qui écartent tout risque" l'exploitation peut reprendre son activité, a ajouté le porte-parole.

Du côté des enquêteurs, les reproches envers le fabricant de graisses animales Harles und Jentzsch s'élargissent, des soupçons d'escroquerie et de fraude fiscale s'ajoutant aux possibles infractions à la législation sanitaire.

"Beaucoup de choses laissent à penser que l'entreprise a trompé ses clients et a transformé des acides gras de faible qualité en aliments à bétail chers", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Agriculture de l'Etat régional de Basse-Saxe, Gert Hanne, à un quotidien régional.

L'écrasante majorité des entreprises touchées se trouve en Basse-Saxe (nord), où la société Harles und Jentzsch a livré en novembre et décembre des graisses contaminées destinées à la fabrication d'aliments pour animaux.

La mesure frappe surtout des élevages porcins, mais aussi des entreprises laitières, et durera jusqu'à ce que soit prouvée l'absence de contamination dans leurs produits.

Quinze corps décapités découverts dans la ville touristique d'Acapulco

ACAPULCO (Mexique) (AFP)

AFP

Une agent de police devant deux corps, à Acapulco au Mexique, le 8 janvier 2011.

Les corps décapités de 15 hommes ont été découverts samedi à proximité d'un centre commercial de la station balnéaire mexicaine d'Acapulco, le pire massacre de ce genre dans ce qui apparaît comme un nouvel épisode de la guerre des cartels de la drogue.

Par ailleurs, la police d'Acapulco a découvert samedi six cadavres dans un taxi garé près d'un supermarché tandis que deux autres hommes ont été tués, ce qui porte à au moins 23 morts le bilan de la journée dans la station balnéaire.

"Sur le trottoir du centre commercial Plaza Senderos, on a trouvé les corps décapités de quinze personnes de sexe masculin, âgés d'entre 25 et 30 ans", selon un communiqué de la police.

"Les têtes étaient regroupées en un seul endroit, à l'exception d'une, à moitié détachée du corps et avec un impact d'arme à feu", selon le communiqué.

Juqu'à présent, le plus grave massacre avec décapitation des victimes avait eu lieu en août 2008, avec douze victimes, dans l'Etat du Yucatan (est).

La découverte macabre d'Acapulco est intervenue samedi peu après minuit. Les policiers avaient été appelés pour un incendie, mais ils ont trouvé sur les lieux cinq véhicules abandonnés et les 15 corps, ainsi que des messages dont le contenu n'a pas été révélé par les autorités.

Le quotidien Reforma, qui ne précise pas ses sources, assure que les messages étaient signé par Joaquin "El Chapo Guzman", le chef du cartel de Sinaloa (Etat de la côte pacifique), en fuite depuis 2001 et activement recherché, aussi bien par les autorités mexicaines que par celles des Etats-Unis.

Selon le journal, les messages constituent des avertissements pour ceux qui tentent de faire des incursions sur son territoire.

AFP

Scène du crime à Acapulco le 8 janvier 2011

Le port d'Acapulco, situé sur l'Océan Pacifique dans l'Etat de Guerrero, est l'une des destinations phares pour les touristes au Mexique. Il est devenu au cours des derniers mois le théâtre de nombreux massacres attribué à la guerre des cartels.

En septembre, 22 touristes mexicains avaient été enlevés et assassinés. Leurs corps avaient été retrouvés dans une fosse commune, massacre attribué au gang des "Zetas" qui avaient confondu ces touristes avec des membres du cartel concurrent "La Familia".

La guerre des cartels pour le contrôle du marché local et du trafic vers les Etats-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne, a fait plus de 30.000 morts au Mexique, entre règlements de comptes et affrontements avec les forces de l'ordre, depuis l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderon fin 2006. Le président mexicain a déployé 50.000 militaires dans tout le pays pour tenter de contrer les narcotraficants.

Les autorités ont identifié sept cartels opérant sur le territoire mexicain, mais selon des spécialistes, certaines de ces organisations criminelles ont formé des alliances pour un partage du marché qui entraine une spirale croissante de la violence.

Selon Stratfor, un organisme américain privé spécialisé dans le renseignement, le cartel de Sinaloa de "El Chapo" est en train de devenir l'organisation dominante des narcotraficants au Mexique. Dans un rapport récent il estime que la violence sans précédent enregistrée en 2010 a été le résultat de la guerre sans merci entre les "Zetas" et la "Nouvelle Fédération", alliance de deux groupes de narcotraficants avec "El Chapo".

L'année 2010 avait connu pour cette raison une hausse de 60 à 70% des homicides au Mexique, selon Stratfor.