08 janvier, 2011

Liga - Barcelone déroule

Lors de la 18e journée de la Liga, le FC Barcelone n'a fait qu'une bouchée du Deportivo La Corogne, balayé 4-0. Les Catalans prennent provisoirement cinq longueurs d'avance sur le Real Madrid, qui reçoit Villarreal dimanche. Le FC Séville s'est donné un peu d'air sur la pelouse de la Real Sociedad.

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Maxime DUPUIS / Eurosport

Federer premier roi de 2011

lefigaro.frRoger Federer a remporté le tournoi de Doha
Roger Federer a remporté le tournoi de Doha Crédits photo : Panoramic

Roger Federer a signé le 67e titre de sa carrière en dominant Nikolay Davydenko en finale à Doha (6/3 6/4). Le Suisse est déjà prêt pour la défense de son titre à l'Open d'Australie.

2011 débute comme 2010 avait terminé pour Roger Federer. Par un nouveau trophée, le 67e de sa carrière, annonciateur de beaux jours à deux semaines de la défense de son titre à l'Open d'Australie, où Rafael Nadal tentera un Grand Chelem à cheval. Durant cette semaine qatarie, le Suisse a montré qu'il était déjà au point, pratiquant un tennis-plaisir qui s'est reflété encore une fois dans une finale parfaitement gérée face à Nikolay Davydenko. C'était d'abord du grand Federer dans une première manche à sens unique (4-1), dont la durée de 40 minutes devait beaucoup à un jeu interminable à 5-2 où le Bâlois laissait passer 6 balles de set avant de conclure sur son service (6/3).

Federer prêt pour l'Open d'Australie
Jouant vers l'avant (15 montées réussies sur 18), offensif (25 coups gagnants contre 15 fautes directes), Federer trouvait dans le deuxième set un Davydenko un peu plus consistant, réalisant lui aussi ici ou là quelques coups d'éclat. Mais il suffisait d'un jeu pour que le match ne bascule définitivement. Impeccable sur ses jeux de service (un point concédé en quatre jeux d'engagement), le tenant du titre, qui avait battu Federer ici même en demi-finales l'an passé, craquait totalement à 4-4, laissant filer le Suisse vers une nouvelle victoire, la 15e en 17 oppositions entre les deux hommes, en 1h19 (6/3 6/4). «C'est super ! M'imposer ici, c'est de bon augure pour la suite de la saison», réagissait au micro du stade un vainqueur comblé pour la troisième fois à Doha (2005, 2006, 2011). Pas de doute, tandis que Rafael Nadal soigne une grippe, le numéro 2 mondial pète déjà la forme.

Résultat de la finale :
Federer (Sui, 2) - Davydenko (Rus, 4) 6/3 6/4

Coupe de France - La Ligue 1 ne répond plus

Avant les matches de dimanche, ils sont déjà neuf clubs de Ligue 1 à avoir été éliminés en 32e de finale de la Coupe de France. Chambéry et Wasquehal, pensionnaires de CFA2, ont réussi les plus exploits les plus retentissants en éliminant Monaco et Auxerre.

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Le Paris FC avait montré la voie vendredi soir à Toulouse, Chambéry et Wasquehal se sont engouffrés dans la brèche, samedi face lors des 32e de finale de la Coupe de France. Finaliste malheureux de la dernière édition, Monaco n'a pas résisté aux assauts de Savoyards survoltés et sont tombés au terme de la séance des tirs au but (1-1, 3 tab à 2). Pour s'offrir le scalp de l'ASM et d'un Guy Lacombe qui ne commence pas l'année de la meilleure des manières, Chambéry a fait ce qu'il fallait et jamais semblé dépassé par les événements. Même durant une séance des tirs au but où les arrêts de Ruffier et Bemenou ont succédé aux maladresses... C'est finalement Sahinovic qui a eu le dernier mot.

A Villeneuve-d'Ascq, Wasquehal n'a pas eu besoin d'aller jusque-là pour éliminer l'AJA. Mais les joueurs de CFA2 ont puisé dans leurs réserves pour renverser une situation bien mal engagée. Menés depuis la 12e minute de jeu, les Nordistes ont fait la différence en fin de match. Une égalisation de Debuchy (80e) et un penalty de Coulibaly (90e, sp) ont renvoyé les Icaunais à leurs chères études. "On n'est pas les premiers à tomber face à une CFA2. On a beaucoup de reproches à faire à l'équipe, mais surtout de n'avoir pas su faire la différence dans les 30 premières minutes, c'est là où l'on perd le match", a analysé un Jean Fernandez.

Lille déroule

A Créteil (National), le dernier mot a été niçois. Mais il s'en est fallu de peu puisque les Azuréens, menés au score, ont dû leur salut à une séance de tirs aux but qui a tourné en leur faveur (1-1, 5-6 t.a.b.). Lille, leader de Ligue 1, n'a pas connu autant de soucis face à Forbach (CFA2). Les joueurs de Rudi Garcia ont déroulé et gagné 3-1. L'année 2011 commence aussi bien que 2010 s'est terminée. Côté Arles-Avignon, en revanche, les désillusions succèdent aux déceptions. Lanterne rouge de Ligue 1, l'ACA a subi la loi de Sedan, 4e de L2. Les Sangliers, menés 1-0 jusqu'à la 118e minute de la prolongation, ont finalement passé le cap aux tirs au but (1-1, 2 tab à 4).

Les tirs au but, Angers les a évités grâce à Keseru. Le Roumain, buteur en fin de prolongation (116e), a envoyé les siens en 16e de finale et Valenciennes aux oubliettes. Les Nordistes pensaient pourtant avoir fait le plus dur en ouvrant la marque à l'heure de jeu. Mais ils sont finalement venus grossir un peu plus la colonie d'équipes de Ligue 1 passées à la trappe dès leur entrée en lice.

LA COUPE DE FRANCE EST A SUIVRE EN DIRECT SUR EUROSPORT ET EUROSPORT PLAYER !

M.D. / Eurosport

Coupe de France - Le PSG accable Lens

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Le PSG, tenant du titre, a démarré fort l'année 2011 en corrigeant Lens au Parc des Princes (5-1) en 32e de finale de la Coupe de France. Déjà mal en point en Championnat, les Sang et Or subissent une nouvelle claque. Pour sa première sortie officielle, Laszlo Bölöni n'a pas pu faire de miracle.

Anthony PROCUREUR / Eurosport

Français tués au Niger : Sarkozy condamme «un acte barbare et lâche»


Au lendemain de l'enlèvement de deux Français à Niamey, la capitale du Niger, la France a confirmé samedi en début de soirée la mort de ses deux ressortissants. Un peu plus tôt, plusieurs sources sécuritaires nigériennes avaient affirmé que les deux Français avaient été tués.

Depuis les Antilles, Nicolas Sarkozy a condamné ce soir, «avec la plus grande fermeté», «l'assassinat» des deux otages, «un acte barbare et lâche», en assurant de la «détermination» de la France à «combattre sans relâche la barbarie terroriste».

«Les corps des deux otages ont été découverts sans vie»

Dans un communiqué, Paris précise que que la France a participé à la traque des ravisseurs, interceptés à la frontière avec le Mali. «A l'issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie», précise un communiqué. Les circonstances exactes de la mort de ces derniers restent pour l'instant inconnues.

Les victimes ont été enlevées vendredi soir «par quatre hommes armés alors qu'(elles) dînaient au restaurant», affirme ce communiqué envoyé par les services d', ministre de la Défense. «Le groupe a été immédiatement pris en chasse par la garde nationale nigérienne.»

Les «autorités françaises remercient les autorités nigériennes»

Le ministre détaille la course-poursuite entre «les terroristes» et l'armée nigérienne. «Après un accrochage dans la nuit au cours duquel le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé, les terroristes ont poursuivi leur progression en direction du Mali (...) Alors qu'ils se trouvaient dans la zone frontalière, l'opération engagée, coordonnée avec des éléments français présents dans la région, a permis à ces derniers d'intercepter les terroristes à la frontière avec le Mali et de neutraliser certains d'entre eux», poursuit le ministre. «A l'issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie», ajoute-t-il.

Alain Juppé présente «ses condoléances attristées aux familles des victimes et à leurs proches». Il souligne que les «autorités françaises remercient les autorités nigériennes pour leur détermination à lutter contre le terrorisme et saluent leur courage pour libérer nos deux compatriotes». «Elles leur assurent la volonté de la France à les y aider et réaffirment toute la détermination de la France à ne pas céder au chantage et à tenir en échec les terroristes». «La France, conclut Alain Juppé, condamne avec fermeté tout acte de terrorisme et de violence aveugle».

En Martinique, le chef de l'Etat avait rencontré samedi matin la famille d'un des cinq otages français, salariés du géant du nucléaire Areva ou d'une filiale du groupe de construction Vinci, enlevés en septembre à Arlit, au nord du Niger, par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La piste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique privilégiée

Depuis vendredi soir, l'armée nigérienne traquait les ravisseurs des deux ressortissants qui se dirigeaient vers la frontière avec le Mali. Les autorités nigériennes s'étaient même déclarées optimistes sur la suite des opérations.

Les soupçons se portent sur Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), une branche terroriste qui opère dans la bande sahélo-saharienne, aux confins du Niger, du Mali, de l'Algérie et de la Mauritanie.

L'enlèvement des deux Français s'est produit vendredi vers 23h30 dans un restaurant d'un quartier résidentiel de Niamey. Quatre individus armés de fusils d'assaut et de pistolet automatique ont fait irruption dans l'établissement et contraint les deux jeunes hommes à les suivre. C'est la première fois qu'un enlèvement de ce genre survient à Niamey, capitale considérée jusque-là comme sûre, à environ 200 km au sud de la frontière malienne.

Leparisien.fr

Le bénéfice 2010 de Facebook flirterait avec les 500 millions de dollars

Selon Reuters, qui s'est procuré un document émanant de Goldman Sachs, Facebook aurait dégagé 1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires au cours des neuf premiers mois de l'année 2010. Sur la même période, le site aurait réalisé 355 millions de dollars de bénéfice net.

D'après Ryan Jacob de la société d'investissement Jacob Internet Fund, le bénéfice annuel de Facebook approcherait ainsi, au moins, les 500 millions de dollars en 2010. Cette information n'est toutefois pas confirmée par la société américaine, qui n'est pas tenue de publier ses résultats financiers.

1,5 milliard de dollars promis à Facebook via un montage financier

Pour le Wall Street Journal, le chiffre d'affaires 2010 de Facebook approcherait les 2 milliards de dollars. Quant à sa valorisation, réévaluée après une récente levée de fonds, elle serait désormais de 50 milliards de dollars.

L'investissement réalisé par Goldman Sachs aurait d'ailleurs suscité l'intérêt du gendarme américain de la bourse, la SEC. Car outre les 500 millions de dollars apportés directement par la banque d'investissement, cette dernière se serait engagée à fournir 1,5 milliard de dollars supplémentaires levés auprès de ses clients.

Or, un tel montage permettrait théoriquement à Facebook de ne pas dépasser le seuil des 499 investisseurs. Seuil au-delà duquel, une société, même si elle n'est pas cotée en bourse, est tenue de publier certains éléments financiers.

La SEC aurait donc décidé d'ouvrir une enquête. L'autorité s'intéresserait également aux investisseurs entrés au capital de Twitter. L'objectif serait de contrôler que les sociétés privées ne contournent pas les règles en vigueur.


La rédaction, ZDNET France

Quinze corps décapités découverts dans la ville touristique d'Acapulco

ACAPULCO — Les corps décapités de 15 hommes ont été découverts samedi à proximité d'un centre commercial de la station balnéaire mexicaine d'Acapulco, le pire massacre de ce genre dans ce qui apparaît comme un nouvel épisode de la guerre des cartels de la drogue.

"Sur le trottoir du centre commercial Plaza Senderos, on a trouvé les corps décapités de quinze personnes de sexe masculin, âgés d'entre 25 et 30 ans", selon un communiqué de la police.

"Les têtes étaient regroupées en un seul endroit, à l'exception d'une, à moitié détachée du corps et avec un impact d'arme à feu", selon le communiqué.

Juqu'à présent, le plus grave massacre avec décapitation des victimes avait eu lieu en août 2008, avec douze victimes, dans l'Etat du Yucatan (est).

La découverte macabre d'Acapulco est intervenue samedi peu après minuit. Les policiers avaient été appelés pour un incendie, mais ils ont trouvé sur les lieux cinq véhicules abandonnés et les 15 corps, ainsi que des messages dont le contenu n'a pas été révélé par les autorités.

Le quotidien Reforma, qui ne précise pas ses sources, assure que les messages étaient signé par Joaquin "El Chapo Guzman", le chef du cartel de Sinaloa (Etat de la côte pacifique), en fuite depuis 2001 et activement recherché, aussi bien par les autorités mexicaines que par celles des Etats-Unis.

Selon le journal, les messages constituent des avertissement pour ceux qui tente de faire des incursion sur son territoire.

Le port d'Acapulco, situé sur l'Océan Pacifique dans l'Etat de Guerrero, est l'une des destinations phares pour les touristes au Mexique. Il est devenu au cours des derniers mois le théâtre de nombreux massacres attribué à la guerre des cartels.

En septembre, 22 touristes mexicains avaient été enlevés et assassinés. Leurs corps avaient été retrouvés dans une fosse commune, massacre attribués au gang des "Zetas" qui avaient confondu ces touristes avec des membres du cartel concurrent "La Familia".

La guerre des cartels pour le contrôle du marché local et du trafic vers les Etats-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne, a fait plus de 30.000 morts au Mexique, entre règlements de comptes et affrontements avec les forces de l'ordre, depuis l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderon fin 2006. Le président mexicain a déployé 50.000 militaires dans tout le pays pour tenter de contrer les narcotraficants.

Les autorités ont identifiés sept cartels opérant sur le territoire mexicain, mais selon des spécialistes, certaines de ces organisations criminelles ont formé des alliances pour un partage du marché qui entraine une spirale croissante de la violence.

Selon Stratfor, un organisme américaine privée spécialisé dans le renseignement, le cartel de Sinaloa de "El Chapo" est en train de devenir l'organisation dominante des narcotraficants au Mexique. Dans un rapport récent il estime que la violence sans précédent enregistrée en 2010 a été le résultat de la guerre sans merci entre les "Zetas" et la "Nouvelle Fédération", alliance de deux groupes de narcotraficants avec "El Chapo".

L'année 2010 avait connu pour cette raison une hausse de 60 à 70% des homicides au Mexique, selon Stratfor.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

USA: la fusillade contre une parlementaire a fait 6 morts

AFP

Vue sur le Congrès américain, en septembre 2008, à Washington
Vue sur le Congrès américain, en septembre 2008, à Washington Karen Bleier AFP/Archives

Six personnes sont mortes samedi dans la fusillade contre une parlementaire américaine en Arizona (sud-ouest), a indiqué un responsable de la police de Tucson, précisant que 12 autres personnes avaient été blessées.

Au total, 18 personnes ont été touchées par des tirs, a déclaré sur CNN un porte-parole de la police, Rick Kastigar.

Gabrielle Giffords, une représentante démocrate de 40 ans, a été grièvement blessée à la tête. Elle est "est en vie. Elle est actuellement en salle d'opération", a déclaré dans l'après-midi à l'AFP Darci Slaten, une porte-parole de l'hôpital universitaire de Tucson.

La radio publique NPR, citant le bureau du shérif, avait dans un premier temps annoncé que la parlementaire démocrate, âgée de 40 ans, était morte.

Tunisie: le patronat promet 50.000 emplois, le gouvernement se défend

TUNIS (AFP)

AFP

Des manifestants manifetsent aux cris de "liberté pour tous les prisonniers", désignant les opposants faits détenus après des manifestations, à Tunis le 8 janvier 2011

Le patronat tunisien a annoncé samedi une campagne d'embauche de jeunes diplômés, alors que le gouvernement mettait en avant une batterie de mesures prises au profit des régions, dont Sidi Bouzid, point de départ d'une révolte contre le chômage depuis le 19 décembre.

"Cette campagne vise à engager 50.000 diplômés des universités durant les quatre à huit semaines à venir", a indiqué Hédi Djilani, président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA).

M. Djilani a enjoint aux entreprises de "procéder immédiatement" à ces recrutements supplémentaires pour atteindre au moins 4% du total de leurs effectifs en donnant "la priorité aux chômeurs de longue durée et aux enfants de familles nécessiteuses".

Le chômage, en particulier celui très élevé des diplômés du supérieur, est à l'origine de l'agitation que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre et qui avait été déclenchée par le suicide d'un vendeur sans permis qui s'était fait confisquer sa marchandise de fruits et légumes à Sidi Bouzid (265 km au sud de Tunis).

Dans un document intitulé "mesures concrètes", le gouvernement a affirmé que la région de Sidi Bouzid a engrangé 2,350 milliards de dinars d?investissement depuis 1987 (1 dinar= 0,6 euro).

Le gouvernement a détaillé des projets lancés à Sidi Bouzid au début de l'agitation: un complexe industriel et technologique, renforcement du réseaux routiers et de télécommunications, un fonds commun à capital-développement d?un montant de 5 millions de dinars, outre un programme de formation pour les diplômés du supérieur.

Trois localités ayant connu des troubles ont été assurées d'abriter "des projets de développement intégré" pour un coût de 15 millions de dinars, 30 dans les petits métiers, 55 dans l?artisanat et 122 dans l'agriculture.

Un de ces villages, Menzel Bouzaïane, situé à 60 km de Sidi Bouzid, a été le théâtre d'affrontements ayant fait un tué et dix blessés le 24 décembre.

Dans la même région, plus 220 familles devaient être approvisionnées en eau potable et les sans emplois devraient disposer de 698 nouveaux postes avec des retombées pour 40.000 habitants, selon les chiffres publiés par le gouvernement.

Des mesures et projets chiffrés ont été avancées pour Kasserine (centre), Jendouba et Kef, deux villes du nord-ouest gagné par l'agitation, ainsi que Makthar, où des heurts et des dégâts "très lourds" étaient signalés samedi par des sources locales.

Sud-Soudan: plus de 30 rebelles capturés dans des attaques contre l'armée sudiste

Plus de 30 rebelles ont été capturés dans des attaque lancées samedi contre les forces armées du Sud-Soudan à la veille du référendum sur l'autodétermination de cette partie du pays, a annoncé lors d'une conférence de presse le ministre de l'Intérieur du gouvernement sudiste, Gier Aluong Chuang.

Source : http://fr.rian.ru/world/20110108/188297637.html...

Côte d`Ivoire / Général Dogbo, Commandant de la Garde républicaine: "Si la bataille doit avoir lieu, qu’elle fasse rage!"

Le Temps


Présidentielle
© Abidjan.net par Prisca
L`opération de redeploiement des FDS en zone cno pour la sécurisation du second tour des élections a demarré le lundi 22 novembre 2010.


«L’Hôtel du Golf est maintenant devenu un refuge de bandits. Et je crois qu’à la longue, il faut que nous nous préparions à libérer ce lieu de façon brutale.» Ces paroles claires et fermes, qui ont tout d’une promesse, ont été prononcées par le Général Dogbo Blé Brunot, Commandant de la Garde républicaine de Côte d’Ivoire et par ailleurs Commandant du Palais présidentiel.
Lors d’une rencontre avec ses hommes le vendredi 10 décembre 2010, à trop vouloir imposer un Président illégitime et illégal en la personne d`Alassane Dramane Ouattara, la coalition françafricaine autour de Nicolas Sarkozy ne réussit qu`à radicaliser les positions de l`armée et du peuple ivoirien. Extraits.

[...] «Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, l’une des Institutions, en l’occurrence le Conseil constitutionnel, est attaquée. On dit souvent que les militaires ne doivent pas s’ingérer dans les débats politiques. Mais quand la Nation est attaquée, quand le pays est attaqué par des étrangers, par des gens venus d’ailleurs, tout militaire doit s’engager. Et plus particulièrement les militaires de la Garde républicaine, c’est-à-dire les gardiens de la République, doivent être encore plus engagés. […] Je suis venu ce matin, pour vous dire qu’il semblerait qu’il y ai des gens qui rodent autour des camps, pour recruter des militaires pour les faire basculer dans la « République du Golf », cette république diabolique qui s’est formée sous nos yeux.

Ordre vous est donné ce matin de mettre hors d’état de nuire par tous les moyens celui qui viendrait ici vous contacter. Et gare à celui qui va se rendre complice de ce genre d’individus. Je vous le répète, je vous donne l’ordre de mettre hors d’état de nuire par tous les moyens conventionnels ou non tout individu qui roderait autour de ce camp, pour vous contacter.

En remettant en cause la décision du Conseil constitutionnel, les pays étrangers et Choi démontrent là un mépris à l’égard de la souveraineté de notre Etat. Comme si la Côte d’Ivoire n’avait pas d’enfants. Ils oublient qu’il y a des enfants de la Côte d’Ivoire qui sont là. En Côte d’Ivoire, il y a le peuple et l’armée ivoirienne qui sont là. Je leur dis du haut de cette tribune que la Garde républicaine n’acceptera jamais et se battra de toutes ses forces avec tous ses moyens contre l’application d’une décision autre que celle du Conseil constitutionnel. Ils trouveront sur leur chemin des garçons, des militaires décidés à défendre la souveraineté de leur pays. […] Actuellement, ils sont dans un état d’inconscience totale qui leur permet de rêver. On ne peut pas accepter qu’un pays soit piétiné, que les Institutions d’un pays soient piétinées. La Côte d’Ivoire est la terre de nos pères, de nos ancêtres et ce n’est pas la terre des parents de Choi, ni de présidents des pays membres de la Cedeao. C’est à nous de défendre la terre de nos pères. Et personne d’autre ne le fera à notre place.

Ne vous laissez pas intimider ni impressionner par qui que ce soit, par une communauté dite internationale qui n’est qu’un ramassis de comploteurs qui veulent s’accaparer la Côte d’Ivoire et ses biens. En tant que dignes fils de ce pays, vous ne devrez pas accepter cela. C’est pourquoi, je vous invite au rassemblement, à la mobilisation pour faire barrage à ces imposteurs et qu’ils trouvent sur leur chemin des enfants de la Côte d’Ivoire prêts à défendre leur pays. […] Que tous ceux qui sont en train de faire ce complot contre la Côte d’Ivoire, en passant par l’Hôtel Sebroko (siège de l’Onuci), Hôtel du Golf, Abuja et l’Onu sachent que nous les attendons. Qu’ils se rendent compte qu’ils ne rendent même pas service à ceux qu’ils veulent mettre au pouvoir de force, au mépris des lois de notre pays. Si la bataille doit avoir lieu, il faut qu’elle fasse rage ! Et il faut que vous vous montriez à la hauteur de cet ultime combat de libération. Nous attendons les comploteurs au coin de la rue. Nous les attendons sur le terrain.

[…] L’Hôtel du Golf est maintenant devenu un refuge de bandits. Et je crois qu’à la longue, il faut que nous nous préparions à libérer ce lieu de façon brutale. Parce que c’est un peu trop facile. Il faut qu’on leur montre le contraire.

Officiers, sous-officiers, militaires de rang de la Garde républicaine, cette réunion d’aujourd’hui n’est pas une réunion comme on en a l’habitude, mais c’est un message que je voulais porter à votre connaissance. Face à la situation de mépris révoltante à laquelle nous faisons face, je vous demande de vous conditionner pour le combat ultime de la Côte d’Ivoire.»

Général Dogbo, Commandant de la Garde républicaine de Côte d`Ivoire, le 10 décembre 2010

Inquiétude croissante pour 3 Ukrainiens bloqués dans le massif du Mont-Blanc

AFPInquiétude croissante pour 3 Ukrainiens bloqués dans le massif du Mont-Blanc

L'inquiétude des secouristes à propos de trois skieurs ukrainiens bloqués depuis jeudi dans le Massif du Mont-Blanc grandissait samedi, la violence du vent prévu ces prochains jours rendant toute intervention périlleuse.

L'inquiétude des secouristes à propos de trois skieurs ukrainiens bloqués depuis jeudi dans le Massif du Mont-Blanc grandissait samedi, la violence du vent prévu ces prochains jours rendant toute intervention périlleuse.

Partis mercredi matin dans une randonnée à ski à l'assaut du col de la Brenva, en Haute-Savoie, les trois hommes se sont retrouvés bloqués jeudi à 4.303 mètres d'altitude où, parfaitement équipés et en bonne santé, ils ont décidé de bivouaquer.

Mais selon les secouristes, qui ont tenté à deux reprises samedi de les récupérer et de leur larguer du matériel, "la situation est aujourd'hui sérieuse car le vent ne va pas faiblir dans les jours qui viennent, empêchant toute intervention d'aboutir".

"Ils commencent à manquer de nourriture et de gaz et les prévisions ne sont pas optimistes sur le massif, où un vent de 110 km/h est attendu" dès dimanche, précise-t-on au peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix.

"Nous nous acheminons donc vers plusieurs heures, voire plusieurs jours d'attente. Nous avons pu établir un contact visuel aujourd'hui et communiquons avec eux par liaison radio pour faire des points réguliers", ont ajouté les secouristes.

La retraite des trois hommes ou leur progression vers le sommet est par ailleurs rendue périlleuse par de récentes chutes de neige, qui ont rendu le manteau neigeux très instable.

Nouvel an : le communiqué de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci)

Ministères


Commission
© Ministères par DR
En ce début d’année 2011, la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) présente ses vœux les meilleurs à l’ensemble des habitants de la Côte d’Ivoire et à toutes les structures intervenant dans le domaine des Droits de l’Homme.
Elle souhaite que celles-ci conjuguent leurs efforts et s’impliquent davantage dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme, massivement violés au cours de l’année 2010, surtout dans la période post-électorale.
Les affrontements interethniques qui se déroulent depuis le lundi 3 janvier 2011 dans la ville de Duékoué et ceux qui se sont produits dans la ville d’Oumé le 4 janvier 2011 et qui ont entraîné de nombreux morts et blessés, nous rappellent l’impérieuse nécessité d’un plus grand engagement des acteurs des Droits de l’Homme vis-à-vis du respect et de la protection desdits droits.
Ces affrontements si l’on n’y prend garde, risquent de déboucher sur une guerre civile qui embraserait tout le pays.
Par ailleurs, la descente musclée de la police, le mardi 04 janvier 2011, au siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à Cocody (Abidjan) pour y déloger des militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), et qui a occasionné un mort, de nombreux blessés et des arrestations, n’est pas de nature à instaurer un climat de paix et de sérénité.
Ces actes ne doivent pas rester impunis, et nécessitent que des enquêtes soient diligentées et les auteurs desdits actes sanctionnés.
La CNDHCI salue respectueusement la mémoire de tous les disparus de la crise post-électorale et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Elle rappelle à toutes les parties prenantes à la crise, la nécessité de respecter et de faire respecter les Droits de l’Homme, pour mettre fin à la situation inquiétante dans laquelle se trouve actuellement la Côte d’Ivoire et qui se traduit par:
• un déplacement massif de populations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières ivoiriennes. De nombreux habitants des zones Centre, Nord Ouest (CNO) ont afflué vers le sud du pays, particulièrement à Yamoussoukro et à Abidjan tandis que des populations proches de la frontière du Libéria s’y sont refugiées ;
• le délabrement du tissu économique avec la délocalisation et la fermeture de certaines entreprises, l’augmentation du taux de chômage et de la pauvreté ;
• le dysfonctionnement de l’Administration publique et du système scolaire;
• le renchérissement du coût de la vie ;
• des entraves à la liberté de circulation sur toute l’étendue du territoire national, surtout dans les villes d’Abidjan et de Bouaké.
Depuis le jeudi 16 décembre 2010, suite aux affrontements armés entres les FDS et les FAFN, des barrages érigés par les FDS interdisent tout accès au Golf Hôtel où vivent des personnalités du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Les autorités des Forces Nouvelles quant à elles, empêchent toute circulation entre les villes des zones CNO et celles du Sud, et particulièrement le ravitaillement de ces dernières en denrées alimentaires.
• des représailles d’individus sur des ressortissants Libériens, en raison de rumeurs faisant état de la présence de mercenaires libériens au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ces rumeurs ont aussi été à l’origine de l’arrestation par les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) de cinq (5) ressortissants Ghanéens dans la ville de Bouaké.
Au regard de ce qui précède, la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), exhorte l’ensemble de la population à vivre en bonne intelligence, en cultivant les vertus de tolérance, de fraternité et d’amour.
Elle demande aux autorités administratives et locales de maintenir et de renforcer la cohésion sociale dans leurs circonscriptions respectives.

Elle appelle une fois de plus les acteurs politiques, surtout ceux de La Majorité Présidentielle (LMP) et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), à faire preuve d’humilité, en ne privilégiant que la voie du dialogue, et leur rappelle leur responsabilité devant l’Histoire.

La CNDHCI invite enfin les autorités militaires des FDS et FAFN à rétablir sans délai, la liberté de circulation en levant les barrages sus-cités.

Fait à Abidjan le 06 janvier 2011
Pour la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI)

Le Président
Victorine WODIÉ

Les oppositions démocratiques africaines unanimes à soutenir la Côte d'Ivoire républicaine

Contre la rébellion du Golf et ses souteneurs "internationaux", tant partis d’opposition républicains et démocrates que société civile en Afrique soutiennent la Côte d'Ivoire républicaine.

Gageons que c'est un des éléments qui irrite le plus la "communauté internationale" : tandis que les "oppositions" de type irrationaliste, comme les islamistes, sont fort commodes comme alibi pour des interventions et pour soutenir les dictatures, qui ne font pas de vagues, les vraies oppositions, démocrates et républicaines, sont de véritables obstacles, surtout lorsqu’elles parviennent au pouvoir. C'est donc ce qu'il faut empêcher à tout prix. D'où la mobilisation générale contre la réélection de Gbagbo, qui fait suite au silence assourdissant face aux élections truquées, que, non-content de s'en accommoder, on organise. Ainsi les deux élections qui ont eu lieu en même temps que l'élection ivoirienne, en Egypte et au Burkina Faso.

À l’instar des oppositions et de la société civile du Cameroun, de l'Algérie, du Burkina Faso, du Niger, du Mali, etc., etc. (On trouvera une série - non-exhaustive ! - de leurs prises de position dans l'historique de mes blogs), celle du Sénégal s'est prononcée sans ambiguïté...

Sur le blog de Djignab :

COTE D’IVOIRE : LA CEDEAO, NEGRE DE SERVICE ?

Je vous propose la tribune parue dans le journal dakarois Sud Quotidien d'un intellectuel sénégalais spécialiste des questions postcoloniales africaines.


Depuis quelques temps, le président du Nigeria, président en exercice de la CEDEAO, et ses ministres menacent la CI d’une invasion punitive par les Forces armées des pays de l’Afrique de l’Ouest, pour forcer le président - mal élu par le CC - de ce pays à quitter le pouvoir pour le céder à Alassane Ouattara, le candidat de la France, de l’Onu, des Institutions de Bretton Woods, des Etats unis et de certains chefs d’Etat africains que nous n’avons point besoin de nommer ici. Nous nous demandons aujourd’hui où étaient ces zélés donneurs de leçons de démocratie quand Faure Gnassingbé, Ali Bongo et Kabila remplaçaient chacun leur père à l’issue de simulacres d’’élections.

Compte tenu des énormes erreurs commises par l’Onu qui a pressé les Ivoiriens à aller aux élections sans les préalables incontournables : l’exercice de la souveraineté de l’Etat ivoirien sur l’étendue du territoire national, désarmement et démobilisation des rebelles, établissement d’institutions crédibles, notre humble avis est que ces élections sont nulles et non avenues et de nul effet. La solution ce n’est donc pas la guerre, mais le retour à la case de départ : les négociations, sous la houlette d’un Africain et non d’un Asiatique qui ne comprend rien aux réalités locales.

Nous devons avouer que cette situation peine tous les Africains soucieux du devenir de la sous-région. Elle peut retarder cette partie de l’Afrique et consacrer la mainmise de forces tapies dans l’ombre et à découvert sur les richesses de la CI. Lors de l’ouverture du Festival Mondial des Arts Nègres, le président du sénégalais a dit que les Africains n’étaient plus à une époque où ils se faisaient tromper par les Européens. Pourtant, l’histoire est en train de balbutier, car cette situation est similaire à celle de la colonisation et de l’esclavage. Pendant la traite négrière et l’esclavage, les Européens ont utilisé des Africains contre d’autres Africains pour parvenir à leurs fins. C’est exactement ce qu’ils sont en train de refaire aujourd’hui, en ce début du 21e siècle. Les Français et leurs différents alliés activent la CEDEAO et des chefs d’Etat africains pour se débarrasser de celui qui les empêche de dérouler leur programme néocolonialiste en Afrique. Il faut reconnaitre aussi que certains pays de la CEDEAO et de l’UEMOA souhaitent tout bas le déclin de la CI qui est actuellement la locomotive de l’UEMOA. Mais en détruisant la locomotive, peuvent-ils seulement espérer aller de l’avant ? C’est tout le train qui risque de rester en gare. Pour longtemps !

Aujourd’hui, la tournure des événements en CI montre nettement que Ouattara a toujours été le chef politique de la rébellion ; que Guillaume Soro et ses rebelles ont été armés par ceux qui soutiennent Ouattara aujourd’hui. Et Soro a déclaré que ses troupes – des rebelles ! - vont aider les troupes de la CEDEAO à combattre les troupes de l’Armée régulière ivoirienne. Quel paradoxe ! Quelle insulte à l’Afrique et à ses Armées régulières ! Comment des soldats sénégalais, maliens, nigériens, togolais peuvent-ils accepter d’aller se battre aux côtés de rebelles contre leurs camarades ivoiriens avec qui ils ont fait Bango ? Si les chefs d’Etat de la CEDEAO ont perdu la raison, les généraux ne doivent pas l’être.

S’il est facile pour Goodluck Jonathan du Nigeria de menacer la CI parce qu’il n’a pas de frontières avec ce pays, donc pas beaucoup de ressortissants sur place, les autres pays qui y ont des millions de ressortissants doivent savoir que les conséquences d’un débarquement sera catastrophique pour les Sénégalais, les Maliens, les Burkinabè. Et ils ne disposent pas des moyens de la France qui pousse déjà ses ressortissants à quitter le pays. Alassane Ouattara, cet homme qui se dévoile aujourd’hui comme un agent de l’Occident, mérite-t-il un tel sacrifice ? Flairant le danger qui le guette en tant que voisin de la CI, Le Ghana a déjà dit qu’il était hors de question d’envoyer des soldats dans ce pays.

Soldats sénégalais, maliens, nigériens, burkinabè, togolais, nigérians, gambiens, libériens, sierra léonais, refusez d’aller en CI ! Cette cause n’est pas noble. Vos devez vous sacrifier pour la défense les intérêts de l’Afrique, pas pour la défense des intérêts de la France et de ses alliés. Nous doutons franchement de l’ivoirité – une trouvaille de Bédié ! - des Ivoiriens qui veulent que leur pays soit envahi par d’autres pays. Ces gens-là, ce n’est pas la CI qui les intéresse ! C’est le pouvoir ! Uniquement le pouvoir ! Rien que le pouvoir !

Pr. Gorgui DIENG

Laboratoire d’Etudes africaines et postcoloniales
Département d’Anglais

Université Cheikh Anta Diop, Dakar.

Source :Sud Quotidien du 5 janvier 2011

A young immigrant from Burkina Faso washes sheep to be displayed for sale, at Abidjan's largest animal market, in Port Bouet on the outskirts o

yahoo.comA young immigrant from Burkina Faso washes ...
AP - Hier, 14h25

A young immigrant from Burkina Faso washes sheep to be displayed for sale, at Abidjan's largest animal market, in Port Bouet on the outskirts of Abidjan, Ivory Coast, Friday, Jan. 7, 2011. Animal sellers say the country's political crisis has stemmed the flow of sheep, goats, and cattle from Ivory Coast's northern neighbors and increased transport costs. While two men vie for control of the West African nation, residents of the country's capital struggle to cope with higher prices for essentials, such as meat, cooking oil, and public transit. (AP Photo/Rebecca Blackwell)

Le président tanzanien veut que Gbagbo “respecte la volonté du peuple ivoirien“

AFP


Tanzanie:
© Autre presse par DR
DAR ES-SALAAM - Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité que le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "respecte la volonté" de son peuple et cède le pouvoir à Alassane Ouattara.

Le président Kikwete "espère" que M. Gbagbo "reviendra à la raison et entendra les appels de l`ONU, de l`Union africaine, des leaders africains et du monde entier pour qu`il respecte la volonté du peuple ivoirien".

M. Kikwete s`exprimait vendredi soir à Dar es-Salaam lors d`une rencontre avec le corps diplomatique en poste en Tanzanie.

La Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise depuis l`élection présidentielle du 28 novembre. Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale ivoirienne et a été reconnu président par la communauté internationale alors que Laurent Gbagbo, le président sortant, a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.

A la Martinique, Sarkozy promeut le tourisme, et son image pour 2012

lepoint.frA la Martinique, Sarkozy promeut le tourisme, et son image pour 2012

Nicolas Sarkozy a fait samedi la promotion du développement de la Martinique par le tourisme en s'efforçant, avant de rallier la Guadeloupe voisine pour présenter ses voeux aux Français d'outre-mer, d'y soigner son image dans la perspective de 2012.

Nicolas Sarkozy a fait samedi la promotion du développement de la Martinique par le tourisme en s'efforçant, avant de rallier la Guadeloupe voisine pour présenter ses voeux aux Français d'outre-mer, d'y soigner son image dans la perspective de 2012.

Deux ans après la grave crise sociale qui a paralysé l'activité des deux territoires antillais, le chef de l'Etat est venu apporter la pierre de son gouvernement pour tenter d'enrayer l'inexorable déclin touristique de l'île, qui a perdu la moitié de sa clientèle entre 1999 et 2009.

"Le tourisme est une évidence pour le développement de la Martinique", a-t-il lancé aux élus locaux et aux professionnels du secteur ravis, "l'Etat va vous aider, va vous accompagner".

Concrètement, il a annoncé avoir convaincu Air France, pourtant réticente, à ouvrir à partir de novembre une desserte hebdomadaire de Fort-de-France et de Pointe-à-Pitre, dans l'archipel guadeloupéen voisin, à partir de son "hub" de l'aéroport de Roissy. Très attendue aux Antilles, cette mesure doit "faciliter" le séjour de la clientèle internationale.

Dans la foulée, il a proposé la signature d'un partenariat entre la Martinique et une grande école hôtelière, d'améliorer la "formation continue" des salariés du tourisme ou la nomination d'un médiateur pour "mettre à plat la situation financière et sociale" de l'hôtellerie.

Mais à la condition que l'effort financier de l'Etat soit accompagné d'un effort local. "Plus vous prendrez en main votre avenir, plus on s'engagera à vos côtés. L'Etat ne peut pas tout seul", a souligné Nicolas Sarkozy, "j'aime trop la Martinique pour qu'elle ne soit pas condamnée à l'assistanat".

C'est avec le même objectif de promotion du développement local qu'il devait visiter plus tard samedi à Saint-François, en Guadeloupe, une exploitation maraîchère "modèle", avant de souhaiter dimanche une bonne année aux 2,5 millions de Français d'outre-mer dimanche à Petit-Bourg.

Au président du Conseil régional martiniquais Serge Letchimy (apparenté PS) qui lui proposait de graver ses engagements dans un "contrat de projet", Nicolas Sarkozy a répondu "oui" sans hésiter.

"Vous me faites confiance, parce qu'il y en a pour quelques années, a dit le chef de l'Etat, ajoutant: "si on fait tous les deux un contrat sur six ans, ça va faire jaser, Serge...", en guise de clin d'oeil au rendez-vous de la présidentielle de 2012.

Tout en faisant la promotion du développement de l'île et de ses bonnes relations avec les élus, Nicolas Sarkozy, suivi pas à pas par le patron de l'UMP Jean-François Copé, a aussi profité de son séjour pour soigner sa popularité dans cette place forte de gauche.

Premier geste à son arrivée à Fort-de-France, il a annoncé qu'un hommage national serait rendu en avril au poète martiniquais et chantre de la négritude Aimé Césaire. "Un symbole extrêmement fort", s'est réjoui M. Letchimy.

Peu après son arrivée, Nicolas Sarkozy s'est rendu, accompagné de son épouse Carla Bruni, au Grand marché de Fort-de-France pour un bain de foule avec embrassades, poignées de main et sourires de la Première dame dont c'était le premier déplacement officiel aux Antilles.

Une scène qui a amusé les socialistes locaux, quelques mois avant les cantonales et les sénatoriales. "Il n'y a pas de visite présidentielle qui n'a pas un sens politique, ça fait partie du jeu", a relevé le président PS du Conseil général, Claude Lise. "La Martinique restera très difficile à conquérir pour la droite", s'est empressé d'ajouter M. Letchimy, "nous ne sommes pas disposés à lui laisser le moindre espace politique".

A l'heure de la crise, Abidjan s'accroche à un semblant de normalité

ABIDJAN (AFP)

AFP

Des clients d'un bar à Abidjan, le 7 janvier 2011

Jean-Philippe ne connaît pas la crise. Les clients affluent au "Grand Bao", sa buvette à Abidjan. Mais ce semblant de normalité ne dissipe pas sa crainte car le pays est plongé dans la tourmente et comme beaucoup en Côte d'Ivoire, il vit désormais "au jour le jour".

"Le chiffre d'affaires n'a pas baissé", se réjouit ce patron de "maquis", l'un des modestes bars-restaurants de plein air qui fourmillent à Abidjan, situé dans le quartier de Marcory (sud).

A l'ombre de deux grands arbres et au rythme saccadé du zouglou ivoirien craché par une sono poussée à fond, des jeunes calés dans des chaises en plastique mangent un morceau en buvant des bières à l'heure du déjeuner.

A une table, on débat bruyamment de l'impasse politique et des deux hommes qui se disputent la présidence depuis l'élection du 28 novembre, le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.

La capitale économique a été secouée par des violences qui à travers le pays ont fait au total autour de 200 morts, selon les Nations unies. Et les efforts de médiation patinent, laissant planer la menace d'un conflit armé.

Jean-Philippe se sait chanceux car d'autres secteurs d'activités pâtissent du blocage actuel. "Avec les boissons, les gens se disent qu'ils peuvent oublier les soucis", lâche-t-il.

AFP

Des clients d'un bar à Abidjan, le 7 janvier 2011.

Mais "on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. On est obligé de vivre au jour le jour. Je ne mets pas mon argent à la banque en ce moment. Mon argent est sur moi, on ne sait jamais", confie-t-il.

Partout à Abidjan, après des semaines en état d'apesanteur, la vie reprend petit à petit son cours, les marchés sont pleins, mais dans certains métiers on fait grise mine.

Jean-Baptiste, agent immobilier de 30 ans, traîne au maquis car "au bureau les clients se font rares". L'heure n'est pas à la souscription d'emprunts à long terme.

"Mon souhait le plus ardent, c'est que les deux (rivaux), on les écarte et qu'on mette quelqu'un de neutre, un technocrate", dit-il.

"C'est le peuple qui paie les pots cassés, eux ils s'en +foutent+", accuse-t-il d'un ton exaspéré.

A la table voisine, le chargeur de son fusil posé près d'une bouteille de bière, un soldat en uniforme, visiblement irrité, lance à une journaliste de l'AFP: "Vous n'avez pas besoin d'interroger les gens pour savoir que ça ne va pas!"

Juste à côté du maquis, Isabelle guette les clients à l'entrée de sa boutique de bonbonnes de gaz.

AFP

Des clients dans un bar d'Abidjan, le 7 janvier 2011.

Faute d'approvisionnement régulier pour cause de désorganisation du pays pendant de longues semaines, elle a vu ses revenus chuter. "Mais ça va un peu", assure-t-elle en prenant la monnaie d'un jeune homme qui vient de lui acheter une cigarette. Elle en vend à l'unité comme les chewing-gums posés sur son petit étal en bois.

"Tout a repris, l'activité économique a repris, mais intérieurement on sait que ça ne va pas. Ca n'est pas ce qu'on a l'habitude de vivre", dit la jeune femme, se disant "stressée" pour elle et sa famille.

Le long d'un grand axe menant au quartier de Marcory, les visages souriants de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s'affichent encore sur les panneaux électoraux datant de l'entre-deux tours. Vestiges d'une époque où de nombreux Ivoiriens croyaient que le scrutin, historique, les sortirait d'une décennie de tourments comme d'un mauvais rêve.

USA: premiers pas difficiles de la nouvelle majorité au Congrès

WASHINGTON (AFP)

AFP/Archives

Le dôme du Caiptol

Les adversaires républicains de Barack Obama, victorieux aux élections de novembre, ont effectué cette semaine des premiers pas difficiles aux commandes de la Chambre des représentants, épinglés d'entrée par les démocrates sur leurs promesses de campagne.

Après leur triomphe mercredi et l'élection de John Boehner comme président de la Chambre, les républicains, plongés immédiatement dans les impératifs du pouvoir, n'ont pas eu le temps de savourer leur victoire.

Elus notamment sur des promesses de réduction des déficits publics, les républicains avaient prévu de trouver 100 milliards de dollars d'économies dans les dépenses publiques dès la première année de leur prise de fonctions.

Mais cet objectif semble quasi impossible à atteindre, l'année budgétaire qui commence le 1er octobre étant déjà bien entamée. Désormais, les républicains se bornent à dire qu'ils veulent un retour aux niveaux de 2008, avant le plan de relance sur l'économie du président Obama.

D'emblée, les démocrates ont cherché à relever des contradictions dans les politiques annoncées par les conservateurs. En se fondant sur des estimations du bureau du budget du Congrès (CBO) et de la commission parlementaire mixte sur la fiscalité (JCT), les démocrates affirment même que les républicains vont ajouter 1.000 milliards au déficit sur 10 ans.

"Au premier jour dans leurs (nouvelles) fonctions, les républicains dépensent déjà des milliers de milliards de plus que ce qu'ils n'envisagent de réduire", a lancé le sénateur démocrate Charles Schumer jeudi.

Parmi ces dépenses, les démocrates ont souligné que la grande promesse de campagne des républicains d'abroger la loi sur la couverture maladie, texte symbole de la présidence de Barack Obama, devrait coûter 230 milliards de dollars sur 10 ans, selon le CBO.

Vendredi, la nouvelle Chambre à majorité républicaine a approuvé par 236 voix contre 181 l'abrogation du texte, qui devrait cependant se heurter à l'opposition du Sénat, où les démocrates ont gardé la majorité, et au veto du président.

M. Boehner, en désaccord avec le CBO, a assuré que l'abrogation n'aggraverait pas le déficit et s'est félicité du vote de vendredi, indiquant qu'il s'agissait d'un "premier pas" pour mettre fin à cette loi "destructrice d'emplois".

Mais les républicains qui espéraient récolter au passage le soutien de certains démocrates centristes n'ont obtenu que quatre voix démocrates.

Dans son allocution radiodiffusée samedi, le président Barack Obama a exhorté ses adversaires à "ne pas rejouer les batailles des deux dernières années au lieu de travailler dur pour faire repartir notre économie".

"Nous ne pouvons pas nous permettre de nous engager dans le genre de batailles symboliques qui consument Washington pendant que le reste de l'Amérique attend qu'on résolve ses problèmes", a-t-il insisté.

L'administration Obama a mis dès jeudi les républicains à l'épreuve en réclamant que le Congrès relève à nouveau le plafond de la dette faramineuse des Etats-Unis: le Congrès avait relevé ce plafond à 14.290 milliards de dollars en février 2010. La dette se monte actuellement à 13.950 milliards de dollars.

Le vote inéluctable au Congrès sur un nouveau relèvement du plafond de la dette (sous peine de défaut de paiement) place donc les conservateurs dans une situation délicate vis-à-vis de leur électorat. Nombre de nouveaux élus ultra-conservateurs se sont d'ailleurs déclarés hostiles à cette mesure.

Les républicains comptent bien continuer de surfer sur la vague de mécontentement qui les a menés au pouvoir en novembre, pour tenter de reprendre la Maison Blanche en 2012. Mais les premiers accrochages subis cette semaine leur ont montré que la route risque d'être semée d'embûches.

CAN U-17 : Rwanda - Burkina Faso et Sénégal - Egypte en ouverture

afrik.com
La CAN des moins de 17ans, CAN U-17, commence ce samedi au Rwanda. Le pays organisateur ouvrira la compétition face au Burkina Faso au stade Amahoro de Kigali avant le second match de ce Groupe A qui opposera le Sénégal à l’Egypte. Les matchs du Groupe B commenceront dimanche à Gisenyi. Ils opposeront la Gambie au Congo et la Côte d’Ivoire au Mali.

Attaques en Irak: quatre morts, dont deux enfants tués par une bombe

BAGDAD (AFP)

AFP/Archives

Attaque à la bombe à Ramadi, en Irak, le 27 décembre 2010.

De nouvelles attaques en Irak ont fait au moins quatre morts samedi, dont deux enfants tués par une bombe dans un élevage de poulets au nord-est de Bagdad, ont annoncé des responsables des services de sécurité.

La bombe artisanale qui a tué les deux garçons âgés de neuf et six ans visait leur père, un éleveur de poulets d'al-Hachmyat, une localité à une cinquantaine de km au nord-est de Bagdad, selon un responsable du commandement des opérations de Baqouba.

Cet homme est membre des "Sahwas" de la province de Diyala, dont Baqouba est la capitale. Ce mouvement composé d'anciens insurgés ralliés à la lutte contre Al-Qaïda a joué un rôle clé dans la baisse des violences constatées sur l'ensemble du territoire irakien à partir de 2007.

Diyala demeure une des provinces les plus violentes d'Irak en raison des tensions entre les différentes communautés ethniques qui la peuplent.

Dans cette même province, un soldat a été tué et un autre a été blessé dans un attentat contre leur patrouille qui circulait à Mouqdadiya, une ville à une trentaine de kilomètres de Baqouba, selon la même source.

A Taji, 25 km au nord de Bagdad, des hommes armés ont ouvert le feu samedi matin sur un convoi transportant le général Hatem Ismaïl, un responsable de la lutte antiterroriste travaillant au sein du cabinet du Premier ministre Nouri al-Maliki.

Le général en est sorti indemne mais un de ses gardes a été tué, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.

Selon des chiffres officiels, 429 militaires irakiens ont péri dans les violences en 2010, contre 225 en 2009.

Les résultats d’un sondage sur les relations occidento-musulmanes préconisent l’action et l’interaction

Un sondage effectué récemment dans différents pays musulmans et occidentaux révèle que l’idée d’une plus grande interaction entre le monde musulman et l’Occident est plutôt vue d’un bon œil et non comme une menace par la grande majorité des personnes interrogées. Plus précisément, en moyenne, 59% des sondés dans 48 pays considèrent une plus grande interaction comme bénéfique.

Ces révélations sont tirées d’un nouveau rapport intitulé : « Measuring the State of Muslim-West Relations : Assessing the New Beginning » ( « Bilan des relations occidento-musulmanes : évaluation du « nouveau départ »). Publié en novembre dernier par le centre Gallup d’Abou Dhabi, ce rapport se fonde sur un sondage mené auprès de plus de 100 000 personnes, dans 55 pays, sur une période allant de 2006 à 2010. Il remet sérieusement en question la théorie du « choc des civilisations » du spécialiste en sciences politiques, Samuel Huntington, et montre que, pour la majorité des personnes dans les pays où l’enquête a été menée, l’interaction entre Occidentaux et musulmans serait plutôt une bonne chose et n’aurait rien d’inquiétant.

Le rapport révèle que la moitié des musulmans interrogés considère que l’Occident ne respecte pas les sociétés musulmanes et que, pour que cela change, les Occidentaux devraient s’abstenir de profaner leurs symboles religieux. Les musulmans souhaiteraient également voir davantage de personnages musulmans authentiques dans les films – ce qui ne manque pas de surprendre mais montre en même temps le rôle important que jouent les films dans la promotion du respect entre les sociétés musulmanes et américaine.

A noter une chose peut-être plus importante encore : les chercheurs affirment que religion et politique jouent un rôle essentiel dans le désir des gens de s’engager.

Quarante pour cent des musulmans sondés dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord considèrent que les différends politiques sont la principale cause de tensions entre musulmans et Occidentaux ; ils ont également tendance à croire que les conflits violents peuvent être évités. A 35%, les personnes interrogées aux Etats-Unis et au Canada estiment que les différends politiques sont à l’origine des tensions et 36 pour cent pensent que la cause en est religieuse ; enfin 40% des musulmans interrogés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, pensent que la religion est la cause principale des tensions.

Ceux qui ne sont pas prêts d’accepter plus d’interaction entre le monde musulman et l’Occident ont tendance à penser que les tensions sont dues à des différences religieuses. Les personnes pour qui la rupture occidento-musulmane est d’origine religieuse sont beaucoup moins optimistes quant à la possibilité d’éviter un conflit.

Selon le sondage Gallup, les personnes pour qui la religion est la source des tensions existantes ne sont pas prêtes pour une interaction accrue et auront tendance à ne jamais l’être.

Le sondage Gallup montre également que, tous bords confondus, il y a une grande corrélation entre le niveau d’éducation et le fait d’être prêt à considérer une plus grande interaction entre musulmans et Occidentaux comme une bonne chose.

Pour faire évoluer la situation, Gallup recommande aux dirigeants musulmans et Occidentaux de se concentrer sur la résolution des problèmes politiques plutôt que des conflits religieux. Cela doit se faire par l’adoption de mesures justes, à la fois pour les pays musulmans et occidentaux, prenant correctement en compte les différences culturelles de chacun. L’assouplissement des restrictions en matière de visa pour les étudiants et les touristes en provenance de pays musulmans souhaitant se rendre aux Etats-Unis en serait un exemple. Ce geste augmenterait le nombre de touristes musulmans dans le pays et permettrait des échanges culturels qui, à leur tour, conduiraient à une meilleure entente des uns et des autres.

La dernière partie du rapport est consacrée à la façon dont les gens perçoivent la situation dans trois régions de conflit aigu : l’Afghanistan, l’Irak, et Israël et les Territoires palestiniens. Les personnes sondées ont donné leur opinion sur les réalités quotidiennes ainsi que sur la question d’une plus grande interaction entre musulmans et Occidentaux. Dans son rapport, Gallup a inséré des recommandations sur d’éventuelles mesures à prendre pour répondre à des besoins locaux en Irak et en Afghanistan. Cependant aucune recommandation n’a été faite par rapport à Israël et aux Territoires palestiniens. Ce conflit étant la plus grande source de tensions entre les communautés musulmanes et les Etats-Unis, les lecteurs du rapport auraient pourtant apprécié des recommandations à ce propos. C’est peut-être justement parce qu’il s’agit d’une question si épineuse que Gallup a préféré faire l’impasse à ce sujet.

Suite au discours que le président Barak Obama a prononcé au Caire en juin 2009, les échanges occidento-musulmans se sont multipliés ; on peut citer en exemple des « programmes de promotion de l’entreprenariat, les échanges d’étudiants et d’universitaires, des partenariats pour la recherche médicale, ainsi que des programmes en faveur de l’éducation des femmes dans les sociétés à majorité musulmane ». Cependant, certains sceptiques pensent que le véritable changement n’a pas encore eu lieu. Au début de l’année 2010, le leadership américain a été moins soutenu par différents pays arabes, probablement parce que, Barak Obama n’a pas été à la hauteur des attentes du monde arabe et des changements espérés.

Ce qui ressort aussi clairement de ce rapport c’est que, en dépit d’un certain progrès dans les relations occidento-musulmanes, il reste encore beaucoup à faire.

Burkina Faso: La CENI s'active pour 2011

allafrica.com Le Comité d'institution de lutte contre le Sida de la Commission électorale nationale indépendante (CILS/CENI) s'est réuni du 15 au 18 décembre dernier à Koudougou. La rencontre avait pour objet de faire le bilan du plan d'action 2010 et de programmer les activités de 2011. A peine l'organisation de l'élection présidentielle terminée, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s'engage dans la lutte contre le VIH-SIDA. Le comité d'institution de lutte contre le Sida de la CENI a fait le bilan de son plan d'action du 15 au 18 décembre 2010 à Koudougou.

La rencontre a regroupé les membres de la coordination du comité ainsi que les cellules-relais. L'objectif était de dresser le bilan des actions menées en 2010 et de programmer les activités de l'année prochaine. S'agissant du bilan, le CILS/CENI a exécuté environ 80% de son plan d'action soit 10 activités réalisées sur un total de 13 au programme. Les trois autres activités dont le dépistage n'ont pu être menées à cause de l'organisation de l'élection présidentielle de novembre dernier. « 2010 a été une année chargée pour nous », a souligné le rapporteur du comité, Sadou Sidibé, par ailleurs secrétaire général de la CENI.

Il s'est dit tout de même satisfait du taux d'exécution du programme vu que la coordination a été mise en place seulement en 2008. Concernant la perspective 2011, le CILS-CENI entend renforcer les actions de prévention du VIH - SIDA.

Il s'agira de mettre l'accent sur le système IEC (Information, Education, Communication). Le comité veut aussi une meilleure intégration des démembrements de la CENI dans l'exécution du programme d'action 2011.

Selon le rapporteur Sadou Sidibé, la CENI mobilise énormément de personnes en période électorale et il faut réussir à les prendre en compte. La CENI, comme toutes les autres institutions ainsi que les ministères, comporte en son sein un comité de lutte contre le Sida. En plus de sa mission traditionnelle d'organisation des élections, l'institution mène des activités de lutte contre la pandémie.

Le principe est d'intégrer le volet Sida dans les activités ordinaires. « A partir du moment où ce sont des activités de sensibilisation, d'information, je pense que c'est un bon moyen pour toucher le maximum de personnes », a affirmé M. Sadou Sidibé. Il n'y a donc pas de conflit entre organiser des élections et réaliser des activités de lutte contre le VIH-SIDA.

Algérie: nouvelles violences à Annaba, transformée en ville fantôme

ANNABA (AFP)

AFP

Un bus incendié dans le centre d'Alger, le 7 janvier 2011

De nouvelles violences dans la ville côtière d'Annaba (600 km à l'est d'Alger) ont opposé samedi manifestants et forces de l'ordre et transformé cette agglomeration de 800.000 habitants en cité fantôme, selon des sources concordantes. Evènement.

Au moins 21 personnes ont été blessées, dont sept policiers, depuis vendredi, selon les secouristes, et la police a arrêté une cinquantaine de manifestants, selon une source préfectorale dans cette ville proche de la frontière avec la Tunisie.

Samedi, des jeunes manifestants ont brûlé des pneus et dressé des barricades pour barrer les accès du centre de cette métropole industrielle, ont rapporté les correspondants de presse. Et ils ont lancé des pierres contre les brigades anti-émeutes de la police, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes.

De crainte de nouveaux pillages, les magasins ont gardé leurs rideaux baissés alors que les transports en commun étaient rares.

Annaba, surnommée "la coquette" pour la beauté de ses plages, offrait l'image d'une ville fantôme. Le Cours de la Révolution, principale avenue sur le front de mer, abritant des banques, des édifices publics et des représentations consulaires, faisait l'objet d'une surveillance renforcée des forces de l'ordre.

Le chef sudiste plaide pour la paix à la veille du référendum d'indépendance

JUBA (Soudan) (AFP)

UNMIS/AFP

Photo publiée par les Nations unies et montrant une femme du sud-Soudan tenant un bulletin de vote, le 7 janvier 2011, à Juba

Le leader sudiste Salva Kiir a appelé samedi à la "coexistence pacifique" entre le nord et le sud du Soudan à la veille d'un référendum qui pourrait aboutir à la partition du plus grand d'Afrique, dont les préparatifs ont été assombris par des combats meurtriers.

"Aujourd'hui, il n'y a pas de retour à la guerre. Le référendum n'est pas la fin du parcours, mais le début d'un nouveau. Il n'y a pas d'alternative à la coexistence pacifique" entre nordistes et sudistes, a déclaré M. Kiir.

"Mes compatriotes, dans quelques heures nous serons appelés à prendre la décision la plus capitale et la plus (...) importante de notre vie. Je vous demande de faire ce choix de façon pacifique", a-t-il ajouté devant la presse à Juba, la capitale sudiste.

Les Sud-Soudanais se prononcent à partir de dimanche et pendant une semaine sur le maintien de l'unité avec le reste du Soudan ou la sécession. Les analystes, et même les responsables nordistes, pronostiquent une victoire de l'option sécessionniste.

Mais à quelques heures du début d'un vote placé sous haute surveillance, des attaques contre des soldats sudistes dans une zone pétrolifère limitrophe du Nord ont jeté une ombre sur l'excitation palpable dans le Sud-Soudan.

"Au moins six rebelles ont été tués vendredi et samedi dans le comté de Mayom, situé dans l'Etat d'Unité", a déclaré à l'AFP Philip Aguer, porte-parole de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA), ex-rebelles sudistes à la tête de l'armée de la région semi-autonome du Sud-Soudan.

Selon des responsables humanitaires, des attaques se seraient produites dans d'autres comtés du même Etat. L'ONU a commencé à enquêter sur les violences.

La SPLA a accusé les hommes de Gatluak Gai, un chef de milice hostile au pouvoir sudiste, d'être à l'origine des violences. Ces derniers avaient lancé au printemps dernier des attaques contre la SPLA dans l'Etat d'Unité, l'un des plus sensibles du Sud-Soudan.

AFP/archives

Un soldat sud-soudanais près d'installation pétrolières dans l'état d'Unity, en novembre 2010

La SPLA avait accusé Khartoum de soutenir M. Gai afin de déstabiliser le Sud-Soudan à l'approche du référendum.

Ces heurts ravivent les craintes d'un regain de violences pendant le référendum, prévu par l'accord de paix conclu en 2005 entre le Nord et le Sud, et qui avait mis fin à une guerre civile de plus de vingt ans au cours de laquelle deux millions de personnes ont péri.

Le Sud-Soudan restait malgré tout en effervescence à la veille du jour J.

"Il ne reste qu'un jour avant de voter", s'impatiente Santos, un jeune sudiste. "Ici, on peut boire de la bière, pas à Khartoum. On va dire bye-bye aux Arabes".

Vendredi soir, un grand concert pour l'indépendance a réuni des milliers de jeunes à Juba, qui vit au rythme du référendum avec ses voitures coiffées de drapeaux sudistes appelant la population à voter, la visite de politiciens occidentaux et celle de la vedette américaine George Clooney.

M. Clooney a dit à l'AFP se considérer comme un "rabat-joie", car il met en garde contre un retour à la guerre civile Nord-Sud au moment où le sentiment de jubilation domine au Sud-Soudan.

Les Etats-Unis, qui mettent tout leur poids pour la réussite du référendum, ont envoyé le sénateur John Kerry et l'émissaire spécial de la Maison Blanche Scott Gration.

Les seules inconnues du vote restent la participation et le respect des normes démocratiques. Selon la loi référendaire, au moins 60% des quelque quatre millions d'électeurs doivent voter pour que le résultat soit valide.

Les autorités sudistes ont déployé 60.000 policiers à la veille du scrutin, a indiqué la commission électorale, précisant que les bulletins avaient été distribués dans tous les centres.

Khartoum s'est engagé à reconnaître le résultat de ce scrutin, mais le président soudanais Omar el-Béchir a estimé que le Sud n'avait "pas la capacité de créer un Etat ou une autorité", dans une interview à la chaîne arabe Al-Jazira.

Niger: les deux otages français ont été tués

NIAMEY (AFP)

AFP

Un soldat nigérien

Les deux Français enlevés vendredi soir à Niamey ont été tués dans des circonstances encore indéterminées, ont indiqué samedi à l'AFP des sources sécuritaires.

"Les deux Français enlevés au Niger ont été retrouvés tués. Ils ont été tués sur le territoire nigérien", a déclaré une source sécuritaire dans la région.

Le décès des deux Français a été confirmé par deux autres sources de sécurité au Niger. "Je vous dis qu?effectivement les deux ressortissants français enlevés au Niger ont été tués", a affirmé une source nigérienne, et une autre source sécuritaire au Niger a assuré: "Les deux otages sont morts".

Le médecin de Jackson a passé 1H30 au téléphone alors que la star agonisait

AFP


Le docteur Conrad Murray le 8 février 2010 à Los Angeles
Le docteur Conrad Murray le 8 février 2010 à Los Angeles Frederick M. Brown AFP/Getty Images

Le médecin personnel de Michael Jackson a passé près d'une heure trente au téléphone le matin du 25 juin 2009, notamment avec une hôtesse de bar, pendant que la star agonisait après une surdose de médicaments, a affirmé vendredi un témoin devant la justice californienne.

Au quatrième jour d'audiences préliminaires devant déterminer si le docteur Conrad Murray, poursuivi pour homicide involontaire, doit passer en jugement, Dan Myers, de la police de Los Angeles (LAPD), a confirmé devant la Cour supérieure de Los Angeles que le médecin avait passé ou reçu 11 appels téléphoniques entre 7H01 et 11H51 le matin de la mort du chanteur.

Selon l'accusation, le docteur Murray aurait administré à Michael Jackson la dose fatale de propofol -- un puissant anesthésiant que le chanteur utilisait comme somnifère et qui a causé sa mort -- entre 10H40 et 11H00.

Selon M. Myers, Conrad Murray a notamment passé 32 minutes au téléphone avec son cabinet médical à Las Vegas.

Une hôtesse de bar a également été appelée à témoigner. Elle semble avoir été en communication avec le docteur Murray au moment même où ce dernier réalisait qu'il y avait un problème avec Michael Jackson.

Sade Anding a raconté qu'elle avait rencontré le médecin dans un restaurant au Texas, qu'ils avaient échangé leurs numéros de téléphone et que Conrad Murray l'avait appelée le 25 juin 2009 au matin.

"Il m'a dit qu'il allait bien", a-t-elle dit, précisant qu'elle l'avait rapidement coupé et avait commencé à parler, avant de se rendre compte, après 5 ou 10 minutes, que le médecin n'était plus en ligne.

"J'ai entendu de l'agitation, des gens tousser, des paroles indistinctes", a-t-elle ajouté, sans pouvoir dire s'il s'agissait de la voix du médecin.

Sade Anding est resté cinq minutes de plus en ligne. "Je me souviens que je disais: +Allô, allô, allô ? Tu es là ? Tu es là ?".

L'hôtesse a finalement raccroché, puis a rappelé le médecin et lui a envoyé des textos, mais sans obtenir de réponse.

Le médecin de Jackson a passé 1H30 au téléphone alors que la star agonisait

AFP

Le docteur Conrad Murray le 8 février 2010 à Los Angeles
Le docteur Conrad Murray le 8 février 2010 à Los Angeles Frederick M. Brown AFP/Getty Images

Le médecin personnel de Michael Jackson a passé près d'une heure trente au téléphone le matin du 25 juin 2009, notamment avec une hôtesse de bar, pendant que la star agonisait après une surdose de médicaments, a affirmé vendredi un témoin devant la justice californienne.

Au quatrième jour d'audiences préliminaires devant déterminer si le docteur Conrad Murray, poursuivi pour homicide involontaire, doit passer en jugement, Dan Myers, de la police de Los Angeles (LAPD), a confirmé devant la Cour supérieure de Los Angeles que le médecin avait passé ou reçu 11 appels téléphoniques entre 7H01 et 11H51 le matin de la mort du chanteur.

Selon l'accusation, le docteur Murray aurait administré à Michael Jackson la dose fatale de propofol -- un puissant anesthésiant que le chanteur utilisait comme somnifère et qui a causé sa mort -- entre 10H40 et 11H00.

Selon M. Myers, Conrad Murray a notamment passé 32 minutes au téléphone avec son cabinet médical à Las Vegas.

Une hôtesse de bar a également été appelée à témoigner. Elle semble avoir été en communication avec le docteur Murray au moment même où ce dernier réalisait qu'il y avait un problème avec Michael Jackson.

Sade Anding a raconté qu'elle avait rencontré le médecin dans un restaurant au Texas, qu'ils avaient échangé leurs numéros de téléphone et que Conrad Murray l'avait appelée le 25 juin 2009 au matin.

"Il m'a dit qu'il allait bien", a-t-elle dit, précisant qu'elle l'avait rapidement coupé et avait commencé à parler, avant de se rendre compte, après 5 ou 10 minutes, que le médecin n'était plus en ligne.

"J'ai entendu de l'agitation, des gens tousser, des paroles indistinctes", a-t-elle ajouté, sans pouvoir dire s'il s'agissait de la voix du médecin.

Sade Anding est resté cinq minutes de plus en ligne. "Je me souviens que je disais: +Allô, allô, allô ? Tu es là ? Tu es là ?".

L'hôtesse a finalement raccroché, puis a rappelé le médecin et lui a envoyé des textos, mais sans obtenir de réponse.

Emploi à vie des fonctionnaires : Jacob s'attire les foudres des syndicats et du PS

AFP Emploi à vie des fonctionnaires : Jacob s'attire les foudres des syndicats et du PS

En semblant vouloir remettre en cause "l'embauche à vie des fonctionnaires", l'UMP Christian Jacob s'est attiré les foudres des syndicats et du PS, tandis que le secrétaire d'Etat Georges Tron a défendu le statut des fonctionnaires.

En semblant vouloir remettre en cause "l'embauche à vie des fonctionnaires", l'UMP Christian Jacob s'est attiré les foudres des syndicats et du PS, tandis que le secrétaire d'Etat Georges Tron a défendu le statut des fonctionnaires.

Le patron de l'UMP Jean-François Copé a proposé la création d'un "groupe de travail" sur la "fluidité" " qui "ne doit pas être un tabou" en marge de son déplacement avec M. Sarkozy en Martinique.

Dans un entretien au mensuel Acteurs publics de janvier, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et ancien ministre de la Fonction publique, explique notamment qu'il "ne faut pas s'interdire (...) de réfléchir à la pertinence de l'embauche à vie des fonctionnaires", ni de "débattre" de la question du statut.

Vendredi, il a tempéré ses déclarations, affirmant se soucier du "respect du statut des fonctionnaires".

Ses propos ont été jugés par la CGT "totalement à côté la plaque" et "démagogiques". "S'il s'agit de recruter des agents en CDD, je dis et redis qu'il y en a déjà plus que dans le privé", a martelé Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT Fonction publique.

La garantie de l'emploi dans la Fonction publique est "un moyen d'assurer aux usagers un service public rendu de manière impartiale, par des agents préservés des pressions politiques et partisanes", rappelle la CGT-Fonction publique dans un communiqué.

"Cette nouvelle provocation de l'UMP à l'égard des fonctionnaires ne peut que conduire à s'interroger fortement quant aux intentions réelles du gouvernement et de sa majorité", ajoute le syndicat.

Même constat pour Elizabeth David (Unsa) : "Cela me paraît assez contradictoire à trois ou quatre jours d'une négociation" sur la "déprécarisation dans la Fonction publique, notamment par la titularisation, que l'on dise qu'il faille détitulariser des fonctionnaires".

M. Jacob "veut instaurer dans la Fonction publique ce dont on ne veut même pas dans le secteur privé, c'est absolument ahurissant", a déploré Anne Baltazar (FO), soulignant que "l'embauche à vie, cela n'existe pas dans la Fonction publique", et que les fonctionnaires peuvent aller dans le privé, et ceux du privé "venir dans la fonction publique".

Vendredi dans un communiqué, M. Jacob a assuré être soucieux du "respect du statut des fonctionnaires" tout en estimant qu'il ne devait pas être "source de repli sur soi".

Il a plaidé pour "des passerelles entre les trois Fonctions publiques" et "entre le secteur public et le secteur privé", suggérant que ces passerelles puissent prendre la forme de "contrat d'objectifs de longue durée, cinq à dix ans par exemple" et concerner "en priorité les cadres et cadres supérieurs de catégorie A".

Jean-François Copé a proposé la création d'un "groupe de travail" sur la "fluidité" entre secteurs public et privé "qui ne doit pas être un tabou".

"C'est une idée à laquelle on pense depuis un certain temps, c'est-à-dire que des gens du privé puissent venir servir l'Etat dans les administrations, que les fonctionnaires puissent aller dans le secteur privé", a déclaré M. Copé à la presse en marge du déplacement de Nicolas Sarkozy à la Martinique.

Pour Brigitte Jumel (CFDT), "le contrat de projet, c'est non (...) les contrats à définition incertaine, à mission incertaine, cela fait beaucoup pour un syndicat dont la marque de fabrique est la sécurisation des parcours professionnels".

"Joindre l'incertitude à la précarité, l'inutile au désagréable, cela commence à suffire", a-t-elle déclaré.

De son côté, le PS a accusé M. Jacob de vouloir "museler" et "tenir en laisse" les fonctionnaires. Attaquer leur statut est "purement et simplement une attaque contre l'État de droit", a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron a lui aussi pris ses distances avec M. Jacob, s'affirmant "attaché au statut de la Fonction publique". Il n'y a "pas matière" à le remettre en cause, a-t-il dit, expliquant que l'emploi à vie était "une garantie du statut".

Une enveloppe prend feu dans un bureau de poste à Washington

WASHINGTON (AFP

AFP/Getty Images

Des pompiers devant un bureau de poste de Washington où une enveloppe a pris feu, le 7 janvier 2011

Au moins une enveloppe, et peut-être deux, ont pris feu vendredi dans un bureau de poste de la capitale américaine Washington, sans faire de blessés, un incident qui ressemble à celui intervenu la veille dans la banlieue de la capitale fédérale, a indiqué la police.

L'incident "a été qualifié de combustion, pas d'explosion à ce stade", a indiqué à l'AFP l'officier Hugh Carew de la police de la capitale fédérale.

Il a précisé qu'"une ou deux" enveloppes avaient ainsi pris feu vers 14H45 locales dans un bureau postal sans faire de blessés. Le bâtiment, où est notamment traité le courrier envoyé aux agences fédérales de la capitale, a été évacué et une équipe de déminage a été envoyée sur place, a ajouté la police.

D'après le FBI, l'incident semble lié à un autre, intervenu la veille dans le Maryland voisin, où deux colis piégés s'étaient enflammés dans des bâtiments publics, blessant très légèrement un employé du courrier.

"La réaction initiale" à l'ouverture des enveloppes "présente les mêmes caractéristiques que les deux paquets d'hier", a indiqué à l'AFP une porte-parole de FBI à Washington, Lindsay Godwin.

"Nous travaillons d'arrache-pied pour déterminer si ces incidents sont liés", a pour sa part indiqué au Washington Post un porte-parole de l'inspection postale, Mike Romano.

Une télévision locale a par ailleurs indiqué qu'un message faisant référence aux panneaux de signalisation autoroutiers qui enjoignent les automobilistes du Maryland "à rapporter toute activité suspecte" avait été introduit dans l'un des paquets qui a brûlé jeudi.

Le message disait: "vous avez créé une prophétie qui s'auto-réalise", affirme le Washington Post.

Un élu du parlement du Maryland, Dutch Ruppersberger, a quant à lui confirmé à la télévision locale WLJ qu'un des paquets envoyés dans les bâtiments administratifs du Maryland jeudi avait une adresse de retour indiquant un parking à Washington.

"D'après moi, il s'agit d'un loup solitaire" plutôt que d'une attaque terroriste internationale, a commenté cet élu, estimant "qu'un individu cherchait à envoyer un message et c'est ainsi qu'il l'a fait".