04 janvier, 2011

Abidjan: un militant d`un parti pro-Ouattara tué lors d`un raid policier

AFP


Crise
© Le Nouveau Réveil
Mardi 04 janvier 2011. Cocody. Maison du PDCI-RDA. Des corps habillés tirent à balles réels sur des jeunes aux mains nues.


Un militant d`un parti soutenant Alassane Ouattara, reconnu président de Côte d`Ivoire par la communauté internationale, a été tué mardi lors d`une perquisition des forces de l`ordre loyales à son rival Laurent Gbagbo, a annoncé mardi le gouvernement Gbagbo.

"Un militant est décédé des suites de ses blessures", selon un communiqué du ministère de l`Intérieur lu à la télévision d`Etat, affirmant qu`il était armé d`un couteau et avait tenté d`agresser les policiers et gendarmes.
Au cours de cette perquisition au siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) à Abidjan - qui est aussi le siège de la coalition pro-Ouattara - menée à la suite d`"agressions" dans le quartier, "63 personnes ont été interpellées, huit blessées, dont sept policiers", selon la même source.

"Des machettes, des couteaux, des poignards, des amulettes et des gris-gris" ont été saisis, a indiqué le ministère.

Un responsable du PDCI, le général Gaston Ouassénan Koné, avait auparavant indiqué à l`AFP que des policiers avaient fait irruption tôt mardi matin au siège de son parti après avoir appris l`existence "de caches d`armes", ajoutant qu`ils avaient "tiré" et qu`il y avait eu "des blessés".

A New York, un porte-parole de l`ONU a indiqué qu`une patrouille de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) avait vainement tenté de se rendre au siège du PDCI pour savoir ce que s`y était passé. "Une fois encore, nous appelons au calme" pour éviter "un bain de sang", a-t-il affirmé.

Chatel défend les "fautes de langage" de Sarkozy

lexpress.frChatel défend les "fautes de langage" de Sarkozy

Pour Luc Chatel, les fautes de syntaxe de Nicolas Sarkozy ne sont pas un problème: le président de la République se fait comprendre de tous les Français.

REUTERS/Pascal Rossignol

Un député PS a interpellé le ministre de l'Education sur les fautes de français du chef de l'Etat. La réponse, publiée par Mediapart, est savoureuse.

C'est un échange de courriers savoureux que vient de révéler le site Médiapart. Tout part d'une question écrite du député PS François Loncle adressée en mai 2010 au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel. Son objet: les "difficultés" que semble éprouver l'actuel président de la République "à pratiquer la langue française".

"Il multiplie les fautes de langage, ignorant trop souvent la grammaire, malmenant le vocabulaire et la syntaxe, omettant les accords", souligne François Loncle, qui remarque que Nicolas Sarkozy "s'aventure parfois à employer des termes et formulations vulgaires". Comme le fameux "Casse-toi, pov' con" du Salon de l'Agriculture 2008... Autant d'atteintes, selon lui, à la culture de notre pays et à sa réputation dans le monde.

L'ancien secrétaire d'Etat à la Ville de François Mitterrand enjoint donc Luc Chatel de "bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre au Président de la République de s'exprimer au niveau de dignité et de correction qu'exige sa fonction".

Datée du 7 décembre dernier, la réponse du ministre a quelque peu tardé mais elle est savoureuse. "S'il est évidemment des questions plus importantes, je tiens néanmoins à vous apporter une réponse complète sur ce sujet", commence Luc Chatel. Le ministre appelle son interlocuteur à "reconnaître qu'en de nombreuses circonstances le président de la République montre de grandes qualités rhétoriques, telles que la force expressive, la conviction, l'à-propos, la répartie ou la puissance d'évocation".

Surtout, aux yeux du ministre de l'Education, Nicolas Sarkozy possède un véritable atout: "En ces temps de complexité et de difficulté [il] parle clair et vrai, refusant un style amphigourique et les circonvolutions syntaxiques, qui perdent l'auditeur et le citoyen", estime Luc Chatel. Qui conclut: "Lui qui incarne la parole de la Nation et l'a fait, en de nombreuses circonstances, de la manière la plus digne qui soit (...) se fait comprendre de tous les Français: sur ce sujet et dans une démocratie, c'est, me semble-t-il, l'essentiel."

Drôle de raisonnement... Si "les Français sont des veaux", comme le pensait de Gaulle, ne reste-t-il plus à Nicolas Sarkozy qu'à meugler?

Montpellier. Le simple vol d'un autoradio tourne au carnage

LaDepeche.fr

hérault


Les enquêteurs du SRPJ de Montpellier cherchent des traces scientifiques du passage de l'assassin de Pierre./Photo TopSud
Les enquêteurs du SRPJ de Montpellier cherchent des traces scientifiques du passage de l'assassin de Pierre./Photo TopSud

« Toute ma vie, je reverrais l'image de la mère agenouillée auprès du corps allongé, tenant la main de son fils qui agonisait » raconte Stéphane qui a porté les premiers secours à Pierre. Le jeune étudiant en Master d'histoire ne survivra pas. Nous sommes en pleine nuit ce lundi matin vers 1 h 15 dans la résidence Chantebrise de Montpellier (Hérault). Quelques minutes plus tôt, son père avait aperçu depuis la fenêtre de leur appartement un homme casser les voitures pour voler. Alors ils étaient descendus pour l'interpeller. Le face-à -face a tourné au bain de sang. Le jeune garçon, de noir vêtu s'est défendu au couteau. Il a porté un premier coup à la gorge du père, un agent commercial de 54 ans, sérieusement touché. Puis poursuivi par Pierre, il va le poignarder deux coups en plein cœur avant de s'échapper abandonnant derrière lui le maigre butin de cette nuit de tragédie. « Leur véhicule avait été fracturé la semaine précédente. Mais cette fois-ci, ils défendaient les voitures des voisins » raconte un des voisins qui parle d'une famille tranquille. « Vingt minutes plus tôt, j'ai vu un jeune traîner tout près de la résidence. Je l'ai bien vu et même dévisagé. Il portait un bas de jogging noir, un sweat et une capuche noire » raconte un des rares témoins. Le signalement correspond à celui du meurtrier qui s'est enfui en direction du quartier du Petit Bard, un ghetto social à la mauvaise réputation qui se trouve de l'autre côté de l'avenue.

« Forcément quelqu'un sait. Quelqu'un a vu » explique le commissaire Soulié qui a lancé un appel à témoin. Hier soir, le père de Pierre était toujours à l'hôpital, dans un état sérieux.

Crimes en RDC: feu vert de la justice française à la remise de Mbarushimana à la CPI

PARIS (AFP)

AFP/INTERPOL/Archives

Le Rwandais Callixte Mbarushimana en 2004

La Cour de cassation française a donné son feu vert mardi à la remise du Rwandais hutu Callixte Mbarushimana à la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé dans des crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans l'est du Congo en 2009, un transfèrement exécutable immédiatement.

La Cour a rejeté les deux pourvois formés par le secrétaire exécutif des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui s'opposait à son maintien en détention en France et à sa remise à la CPI.

Callixte Mbarushimana, 47 ans, vivait en France depuis 2002, où il avait obtenu le statut de réfugié politique. Interpellé le 11 octobre dernier à Paris sur la base d'un mandat d'arrêt sous scellés (secret) délivré par la CPI, il est depuis détenu dans une prison de la région parisienne.

La CPI le soupçonne de cinq chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre, notamment de meurtres, viols et tortures commis en 2009 en République démocratique du Congo pendant des opérations militaires lancées contre les FDLR par les armées congolaise et rwandaise.

"C'est une coopération judiciaire historique avec la CPI. Dans le contexte actuel de l'Afrique, peut-on croire en un signe de justice ou de réconciliation par l'ordre international?", a déclaré Me Philippe Gréciano, l'un des avocats de M. Mbarushimana à l'AFP.

Comme il n'y a pas besoin de décret d'extradition, M. Mbarushimana pourrait être remis à la CPI "dans la foulée", a-t-il précisé.

Bien que n'ayant pas mis les pieds en RDC depuis des années, M. Mbarushimana, est considéré par le bureau du procureur de la CPI comme responsable de ces crimes en tant que dirigeant des FDLR, et donc donneur d'ordres.

Basées dans l'est de la RDC, les FDLR sont considérées comme l'un des principaux fauteurs de troubles dans la région des Grands lacs africains. Plus de 15.000 cas de violences sexuelles ont ainsi été recensés en RDC en 2009, selon le bureau du procureur de la CPI.

Réclamé par la CPI, M. Mbarushimana est par ailleurs poursuivi par la justice française pour son rôle dans le génocide au Rwanda en 1994 au cours duquel environ 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués, selon l'ONU. A la suite de plusieurs plaintes de rescapés, le parquet de Paris a ouvert fin septembre une information judiciaire et le Rwandais a été mis en examen le 21 décembre pour "crimes contre l'humanité".

Ibuka ("souviens-toi", en langue rwandaise), la principale organisation de survivants du génocide, l'accuse de s'être "distingué dans les massacres de Tutsi" à plusieurs barrages routiers dans la capitale, Kigali, où, affirme encore l'organisation, il a même "fait massacrer" des collègues tutsi qui "travaillaient avec lui au Pnud" (Programme des Nations unies pour le développement).

M. Mbarushimana n'est en revanche pas recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui siège à Arusha (Tanzanie) et dont le parquet l'aurait mis hors de cause sur la foi de plusieurs témoignages.

S'appuyant sur ces témoignages, M. Mbarushimana a demandé l'annulation de sa mise en examen. Il reviendra à la cour d'appel de Paris d'en décider dans les prochains mois.

"J'espère que sa remise à la CPI ne l'empêchera pas d'échapper aux poursuites de la justice française pour crime de génocide", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), Alain Gauthier, à l'origine de plusieurs procédures menées en France contre des participants présumés au génocide de 1994.

Un fils du shah d'Iran déchu s'est suicidé aux Etats-Unis

WASHINGTON (AFP)

AFP/Archives

L'ancien shah d'Iran Mohammed Reza Pahlavi (C) à Téhéran le 6 janvier 1979

Le plus jeune fils du shah d'Iran renversé par la révolution islamiste, Alireza Pahlavi, s'est suicidé à son domicile aux Etats-Unis, a indiqué mardi son frère sur son site internet.

L'association calaisienne poursuit son action contre la malnutrition dans les pays du Sahel Misola, la solidarité durable dans le Sahel

nordlittoral.frLe président de Misola, Lionel Sockeel, et le responsable Misola en Rhône-Alpes ont effectué le tour des unités de production du Mali. Le président de Misola, Lionel Sockeel, et le responsable Misola en Rhône-Alpes ont effectué le tour des unités de production du Mali.

Deux ans. En juin 2008, Misola a perdu son président fondateur, François Lebas. Pédiatre au CH Calais, il s'était entouré
de bénévoles pour mener à bien l'implantation d'unités de production de farine pour lutter contre la malnutrition infantile dans les pays de l'Afrique de l'Ouest.






Deux ans plus tard, Misola a survécu à cette tragique perte grâce à deux hommes, le Boulonnais Lionel Sockeel et le Calaisien Fernand Rolet.

Mi pour mils, So pour soja et La pour l'arachide, c'est sur ces trois mots que l'association calaisienne a basé son action. Ces trois céréales sont cultivables sur le sol du Sahel. L'idée de créer une farine alimentaire pour lutter contre la malnutrition infantile à base de produits locaux n'est pas nouvelle. Le projet a germé en 1983 au Burkina-Faso au sein de l'équipe "Frères des Hommes" à Fada N'Gourma. François Lebas en était déjà à la base, mais il voulait aller plus loin dans le concept et surtout l'étendre à tous les pays du Sahel.

La philosophie de ce projet est simple. Les Africains ne doivent pas compter sur les importations de farine pour combattre la malnutrition infantile. Ils doivent la produire.

Misola est présent pour lancer le processus. La composition de la farine est aujourd'hui établie, même si elle est sans cesse améliorée par l'apport de vitamines ou autres éléments proposés par des scientifiques. L'équipe Misola, avec l'aide de partenaires locaux, souvent des associations de femmes, trouve et finance le local et les installations dans des villages choisis selon un maillage. 20 000 euros sont nécessaires pour lancer une unité de production.

Ce budget permet la location d'un local, l'achat du matériel et des premières tonnes de céréales. Une unité de production n'atteint pas son autonomie dès les premiers mois de fonctionnement. Misola reste à ses côtés jusqu'à ce que cette autonomie soit atteinte. Au Mali, les 18 unités de production sont rassemblées en fédération permettant une solidarité entre elles.

La production et la commercialisation de la farine Misola crée une économie. Les associations de femmes des villages et villes concernés par une implantation d'une unité de production de farine deviennent plus que des partenaires. Elles jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l'unité.

En 2009, au Mali, pour produire près de 400 tonnes de farine Misola, ce sont 400 femmes qui ont travaillé et reçu un revenu, parfois supérieur à celui d'un fonctionnaire. Les associations ne sont pas les seules à profiter de la bonne santé du réseau Misola. Toujours au Mali, ce sont les artisans maliens qui fabriquent les machines nécessaires à la production de la farine. Un matériel qui se modernise au fil du temps... Ce sont aussi des producteurs locaux qui cultivent les céréales.

La recette fonctionne. Elle a fait ses preuves au Mali. Demain elle les fera au Niger, au Burkina Faso où le réseau sera relancé. L'association calaisienne reçoit de multiples demandes de pays voisins du Mali pour implanter ou développer un réseau Misola. La Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Sénégal en font partie. Chaque demande est analysée en conseil d'administration. Et pour passer à la vitesse supérieure, Misola cherche des partenariats avec d'autres associations, comme Afrique Verte ou France Bénin. Un partenaire qui s'engage à signer et suivre point par point la charte de qualité mise en place par les scientifiques de Misola, la pharmacienne du CH Calais, Emmeline Janvier, et Magloire Gnansounou, pédiatre à Valenciennes.

L'objectif étant d'avoir un réel contrôle et un point de vue scientifique sur la production de la farine Misola.

Si François Lebas a laissé un grand vide au sein de l'association, le nouveau président Lionel Sockeel et son vice-président, le Calaisien Fernand Rolet, ont pris les choses en main pour que cela ne se ressente pas sur le terrain. Le président revient d'ailleurs d'une mission au Mali avec le responsable de Misola Rhône-Alpes, Georges Linossier.



Nord Littoral



Misola au Niger

Les différentes vagues de famine ont incité les responsables de Misola à regarder à l'est du Mali, au Niger. Une première unité de production est installée dans la capitale nigérienne à Niamey sur les fonds propres de l'association. Faty Alphonse, infirmière à la retraite, coordinatrice de Misola Niger et un membre de Misola France, Gwen Marque forment une équipe pour gérer l'implantation de plusieurs sites Misola dans le Niger.
Un maillage est constitué. Des fonds sont recherchés.
Avec l'appui de l'UNICEF, trois unités de production autonome sont ouvertes : Niamey, Doutchi et Tessaoua.
Par ailleurs, le Rotarien calaisien Jean-Paul Narcisse, devenu trésorier de l'association, confirme que, grâce au financement croisé du Rotary de Calais et du Rotary international, le projet d'implantation de quatre autres UPA a débuté avec une première unité à Niamey et se poursuivra avec trois autres implantations à Zinder, Tahoua et Diffa sur une période de deux ans.
Gwen Marque remarque que les associations de femmes nigériennes font déjà un travail remarquable : « De janvier à août, 22 tonnes de farine Misola ont été produites par les deux UPA opérationnelles dont 12 tonnes à Doutchi. »


Objectif: 500 tonnes de farine

310 tonnes de farine Misola sont produites dans les 18 unités implantées dans le Mali au cours de l'année 2010. C'est un peu moins qu'en 2009, « nous avions sorti de nos unités 390 tonnes. Mais nous avons perdu un contrat important en 2010 », analyse le président de Misola France, Lionel Sockeel qui ne désespère pas, au contraire : « Nous avons un objectif de 500 tonnes pour l'année prochaine. Et de 1 000 tonnes pour les prochaines années. » La réussite du réseau de production de farine au Mali, Misola le doit à Abdoulaye Sangho. Ses qualités sont reconnues, sans ce Malien, Misola n'aurait pas pu aller aussi loin dans sa démarche. Aujourd'hui, le conseil d'administration de l'association calaisienne l'a nommé coordinateur général Misola pour l'Afrique de l'Ouest. Une chargée de programme a été embauchée pour le seconder sur le Mali.
L'action de l'association calaisienne ne s'arrête pas à la production et à la commercialisation de la farine. Plusieurs autres actions sont menées pour améliorer son utilisation.
Toutes les unités de production sont rassemblées dans une fédération. Le but est de rendre ce réseau autonome. Misola France ne jouerait plus qu'un rôle d'accompagnant. Cette fédération permet aussi de mutualiser les efforts et les actions. Une unité de production qui serait un peu moins bien pourrait se voir renforcer par les autres unités.
Misola Mali est de loin le projet le plus abouti. Un exemple pour les autres pays


Misola reconnue par les instances

L'action de Misola est connue et reconnue dans le monde. Plusieurs collectivités, et non des moindres, lui font confiance. L'Unicef, le programme alimentaire mondial (PAM), le programme facilité alimentaire de l'Union européenne, Helen Keller international n'hésitent pas à lui confier des missions ou à l'épauler dans ses projets dans les pays du Sahel. Le Rotary International, à la demande des Rotariens calaisiens, finance une action lourde au Niger.
Des régions, comme le Nord-Pas-de-Calais, le Rhône-Alpes et le Centre subventionnent depuis de longues années des implantations d'unités de production. Des villes viennent aussi aider à boucler le budget serré de l'association : Calais depuis deux ans, Bron, Weingarten et Guînes.
Elle reçoit par ailleurs de plus en plus de dons et d'aides diverses comme celles provenant des associations ou écoles calaisiennes Toques d'Opale, Opale Tour, Saint-Pierre et récemment l'association Zonta (Paris) qui a organisé une soirée au profit de Misola et récolté 4 000 euros. Le Festival de la Côte d'Opale est aussi un partenaire historique de Misola.
Ce ne sont que des exemples, la liste comporte encore plusieurs généreux donateurs et partenaires... Même si ceux-ci ne sont jamais assez nombreux pour mener ce genre de combat.


Un nouveau partenaire

Misola s'est associée à l'Apis pour implanter et suivre les unités de fabrication au Sénégal. Son président André Desaunay a assisté à la dernière assemblée générale de Misola France à Calais. L'unité de Bakel, dans le Sénégal oriental, près de la frontière du Mali, est en route depuis 2008. la production locale de soja est en route. Le bâtiment est assez mal adapté, des solutions devront être trouvées pour passer à la vitesse supérieure. Cette vitesse supérieure, le Sénégal devrait la trouver assez vite, si certaines associations vont au bout de leur démarche de financement. L'association médicale de développement dont le siège est à Grenoble à l'intention d'implanter deux unités de fabrication à Matam et à Tambacounda, financés par la Région Rhône-Alpes et le conseil général de l'Isère. Le recrutement d'une formatrice pour les UPA susceptible de reformuler les conditions d'hygiène et de qualité de la farine est également à l'étude.


Avec France-Benin pour avancer L'association France-Bénin est partenaire et maître d'ouvrage Misola pour ce pays : « 500 kilogrammes de farine ont été produits en deux mois à Gouandé, seule unité existante pour l'instant. Celle-ci se trouve au nord-ouest du pays, dans une région difficile d'accès, très éloignée des centres urbains », explique Martine Frasnetti, représentante de France-Benin et membre de Misola.
Un projet d'implantation d'une unité de production est envisagé à Lokossa, soit à 30 kilomètres de Cotonou. Le conseil d'administration de Misola considère que, comme dans les autres pays d'Afrique, il serait important d'implanter une Upa dans la capitale, en l'occurrence à Cotonou : « En termes d'image et d'efficacité, car c'est une vitrine géographiquement facile d'accès et c'est une zone de chalandise et donc une source de production considérable », souligne Lionel Sockeel, le président de Misola France. Mais pour s'étendre, France Benion doit devenir un interlocuteur fort dans ce pays africain afin de porter tous les projets Misola et d'être candidat aux subventions qui facilitent les implantations.

Un Noir américain disculpé grâce à des tests ADN après 30 ans de prison

DALLAS (Etats-Unis) (AFP)

AFP/THE INNOCENCE PROJECT

Photo non datée de Cornelius Dupree et de sa femme

Un Noir américain de 51 ans a été entièrement disculpé mardi au Texas (sud) d'un viol et d'un braquage commis en 1979 pour lequel il a effectué plus de 30 ans de prison, grâce à des tests ADN.

Le juge local Don Adams a déclaré mardi Cornelius Dupree "libre", sous les acclamations de ses amis et soutiens présents dans la salle d'audience, dont d'autres Texans disculpés et un ancien compagnon de cellule.

Cornelius Dupree, en libération conditionnelle depuis le mois de juillet, a ainsi obtenu la reconnaissance formelle de l'erreur judiciaire dont il a fait l'objet. Les tests ADN le disculpant totalement avaient été publiés quinze jours après sa libération.

"Les mots ne peuvent pas compenser ce que j'ai perdu", a déclaré le miraculé lors d'une conférence de presse après l'audience. "Mes deux parents sont morts, mon sentiment est que le système doit changer", a-t-il ajouté.

Cornelius Dupree avait été condamné à 75 ans de prison en 1980 pour l'enlèvement, le braquage et le viol d'une femme blanche de 26 ans l'année précédente.

Un autre Noir américain avait également été condamné à tort dans cette affaire et a été innocenté lui aussi grâce aux tests ADN. Selon l'organisation Innocence Project qui a défendu les deux hommes, Anthony Massingill est cependant toujours en prison, où il purge une peine d'emprisonnement à vie pour un autre viol qu'il affirme également ne pas avoir commis.

A l'époque, la victime avait identifié les deux jeunes gens sur une série de photos. L'homme qui l'accompagnait pendant l'agression et avait été libéré avant le viol ne les avait en revanche "reconnus" qu'au moment du procès.

"Cornelius Dupree a passé ses meilleures années derrière les barreaux, en raison d'une identification erronée qui aurait pu être évitée si le comté de Dallas avait employé des méthodes plus efficaces", a commenté dans un communiqué le co-directeur de l'organisation d'avocats Innocence Project, Barry Scheck.

"Pourtant la plupart des comtés du Texas n'ont pas mis ces méthodes en pratique", a-t-il relevé en réclamant "l'adoption d'une loi réformant la méthode d'identification par des témoins visuels" qui n'a pas été adoptée lors de la dernière session législative, faute de temps selon lui.

"N'oublions plus jamais que, comme dans la situation déchirante de Cornelius Dupree, 75% des erreurs judiciaires résolues par des tests ADN proviennent d'une mauvaise identification", a rappelé M. Scheck

Les Etats-Unis opposés à un partage du pouvoir en Côte d`Ivoire

AFP


USA
© Autre presse par DR
Les Etats-Unis s`opposent à une solution de la crise ivoirienne qui impliquerait un partage du pouvoir, a déclaré mardi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine, en réclamant à
nouveau le départ du président sortant Laurent Gbagbo.
"Aucune solution ne doit prévoir un accord de partage du pouvoir", a-t-il déclaré à des journalistes.
Les résultats de l`élection du 28 novembre "ont été clairs", a-t-il ajouté: "Pour l`avenir de la démocratie en Côte d`Ivoire et en Afrique de l`Ouest, (Laurent Gbagbo) doit quitter le pouvoir".
M. Crowley a confirmé que les Etats-Unis étaient "prêts à discuter de lapossibilité" que M. Gbagbo s`installe aux Etats-Unis après avoir quitté la Côte d`Ivoire. Il a toutefois ajouté que "tout projet de voyage vers les Etats-Unis devra prendre en compte" les violences qui se sont produites en
Côte d`Ivoire depuis un mois.
La France "et d`autres pays" ont également offert à Laurent Gbagbo de l`accueillir, a affirmé par ailleurs une source américaine anonyme.
"Plus cela durera, et plus longue sera sa responsabilité dans les violences, plus cela rendra difficile d`envisager qu`il vienne aux Etats-Unis", a ajouté cette source haut placée dans l`administration Obama.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, avait déjà averti Laurent Gbagbo qu`une "solution kényane" de partage du pouvoir entre rivaux politiques n`était pas envisageable en Côte d`Ivoire.
A l`issue de la présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara a été reconnu comme chef de l`Etat légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Laurent Gbagbo est sous la menace d`une opération militaire, actuellement en préparation, de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) s`il refuse de partir.

L'Iran invite des pays étrangers à visiter ses sites nucléaires, pas les USA

TEHERAN (AFP)

AFP

Le négociateur iranien pour le nucléaire Saïd Jalili, à Genève, le 7 décembre 2010

L'Iran a invité mardi plusieurs pays, dont la Chine et la Russie mais pas les Etats-Unis ou la France, à visiter ses sites nucléaires, en signe de "bonne volonté" avant les négociations avec les grandes puissances fin janvier à Istanbul.

Les Etats-Unis ont dénoncé une "pitrerie" qui ne saurait se substituer à "une coopération transparente". "C'est une tentative de détourner l'attention du non respect de ses obligations envers l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", a déclaré le porte-parole du département d'Etat.

La Hongrie, l'un des pays conviés par Téhéran à visiter les sites de Natanz et d'Arak les 15 et 16 janvier en tant que présidente de l'Union européenne, a dit qu'elle se concerterait avec la Commission européenne sur cette invitation.

Celle-ci est survenue avant une reprise des négociations nucléaires avec les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) fin janvier à Istanbul. Une précédente réunion avait eu lieu les 6 et 7 décembre à Genève après 14 mois de suspension.

"Des ambassadeurs de pays de l'UE, des représentants des pays non-alignés et des représentants des 5+1 ont été invités à visiter les sites nucléaires", a dit le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes. C'est "un nouveau signe de bonne volonté" dans le cadre de la coopération entre l'Iran et l'AIEA.

Le porte-parole a refusé de préciser quels pays étaient conviés mais selon des sources diplomatiques auprès de l'AIEA à Vienne, seules la Russie et la Chine ont été invitées parmi les 5+1. La liste comprend aussi la Hongrie, le groupe des pays non-alignés au conseil des gouverneurs de l'AIEA, le groupe des pays arabes au conseil des gouverneurs, Cuba et l'Egypte.

AFP/Archives

La centrale nucléaire iranienne de Bushehr le 21 août 2010.

"Cette visite aura lieu les 15 et 16 janvier", a précisé Ali Asghar Soltanieh, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, cité par l'agence Isna. "Les ambassadeurs auprès de l'AIEA ont été invités à visiter l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) et celle à eau lourde d'Arak (centre)".

La Chine a confirmé avoir reçu l'invitation. La France a souligné qu'il revenait à l'AIEA de mener des inspections sur les sites en Iran. La Russie ne s'est pas encore exprimée.

Le programme nucléaire iranien, dont une partie de la communauté internationale craint qu'il ne dissimule des visées militaires en dépit des dénégations de Téhéran, a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions économiques et politiques.

Ces sanctions ont été renforcées, depuis juin, par celles, beaucoup plus sévères, adoptées par les Occidentaux pour tenter de convaincre l'Iran de modifier son attitude.

S'adressant aux puissances occidentales, le président Mahmoud Ahmadinejad a dit: "Vous avez deux chemins devant vous: le premier est poursuivre le chemin passé (...) mais sachez que poursuivre ce même chemin sera de nouveau un échec. Le second est de reconnaître vos erreurs et d'accepter les droits des autres nations".

De telles visites à des sites nucléaires sont rares et la dernière à avoir été organisée pour une inspection de l'AIEA remonte à février 2007.

Outre ceux de Natanz et d'Arak, l'Iran développe et/ou utilise cinq autres sites dans le cadre de son programme nucléaire controversé, dont le dernier en date est celui de Fordo près de Qom (centre).

L'usine de Natanz est la plus connue et est sous la surveillance des inspecteurs de l'AIEA. Le réacteur à eau lourde d'Arak qui n'est pas encore achevé est officiellement destiné à produire du plutonium à des fins de recherche médicale. Le site compte aussi une usine de production d'eau lourde.

Paris a accueilli plus de 920 tournages en 2010

AFP

Les Champs Elysées le 22 novembre 2010
Les Champs Elysées le 22 novembre 2010 Boris Horvat AFP/Archives

La capitale a servi de décor à plus de 920 tournages en 2010 (cinéma, TV, courts et long-métrages, documentaires et publicité) contre 850 l'année précédente, une progression saluée mardi par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë.

"Bertrand Delanoë et son adjoint chargé de la culture Christophe Girard se réjouissent que Paris ait accueilli plus de 920 tournages en 2010 (tous genres confondus) contre 850 en 2009, confirmant ainsi l'attractivité de Paris en tant que capitale de tous les cinémas", dit le maire dans un communiqué.

En moyenne 9 tournages ont lieu chaque jour dans la capitale. Un film français sur deux est tourné à Paris, plus de 5.000 lieux ont servi de décors.

La ville a recensé 110 longs métrages, 132 fictions TV (séries et fictions), 161 courts métrages, 141 films publicitaires, 135 photos publicitaires, 69 documentaires, 176 films d'école.

Ceux-ci ont représenté 3.339 jours de tournage, soit 10 jours en moyenne par film.

Des cinéastes étrangers de renom ont ainsi posé leur caméra dans la capitale comme Woody Allen pour Midnight in Paris (USA), Martin Scorsese pour The invention of Hugo Cabret (USA), Jean Marc Vallée pour Café de Flore (Canada).

"Si le nombre de productions internationales est comparable à 2009, celles-ci ont tourné plus longtemps dans la capitale en 2010, notamment les productions américaines. Les longs métrages ayant bénéficié du Crédit d'Impôt International ont choisi de tourner à Paris", a précisé la mairie.

La ville aide les productions françaises et étrangères à préparer leurs tournages dans la capitale en diffusant des informations sur le site www.parisfilm.fr.

Elle a aussi augmenté son aide à la production de courts métrages. Quatorze projets ont reçu une aide de 20.000 euros en 2010.

Crise ivoirienne: Gbagbo prêt à négocier une "issue pacifique"

ABUJA (AFP)

AFP

Laurent Gbagbo le 3 janvier 2011 à Abidjan

Laurent Gbagbo s'est dit prêt à négocier une "issue pacifique" à la crise en Côte d'Ivoire, ont annoncé mardi les médiateurs au lendemain de leur passage à Abidjan, alors que l'Union africaine et l'Afrique de l'Ouest avaient regretté l'absence de progrès jusque-là.

Sous forte pression extérieure pour qu'il cède la présidence à Alassane Ouattara à l'issue du scrutin du 28 novembre, Gbagbo accepte de négocier, sans condition préalable, une "issue pacifique" à la crise, ont annoncé les émissaires de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans un communiqué.

La Cédéao a toutefois précisé qu'une intervention militaire restait une option en cas d'échec des négociations en cours.

Le président sortant s'engage aussi à lever le blocus terrestre autour de l'hôtel du Golf à Abidjan, où est retranché Ouattara avec son gouvernement depuis des semaines, sous la protection de 800 Casques bleus.

Moins d'une semaine après une première mission infructueuse, les trois chefs d'Etat mandatés par la Cédéao - Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert) - étaient revenus lundi à Abidjan, cette fois accompagnés de l'émissaire de l'UA, le Premier ministre kényan Raila Odinga.

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Raila Odinga entre Alassane Ouattara (G) et Guillaume Soro le 3 janvier 2011 à Abidjan

Mais après des rencontres avec les deux rivaux, ils avaient quitté le pays, où la crise a déjà fait près de 200 morts selon l'ONU, sans qu'une avancée soit annoncée.

Le président de l'UA, le Malawite Bingu wa Mutharika, s'est d'ailleurs dit "déçu de la lenteur du processus de médiation" et de "l'absence de percée", et a appelé Gbagbo à quitter le pouvoir pour "éviter un bain de sang".

"Il y a toujours une impasse", avait affirmé dans la matinée Goodluck Jonathan, chef de l'Etat nigérian et président en exercice de la Cédéao, après avoir rencontré à Abuja les émissaires africains.

"Nous dialoguons", mais l'alternative pour Gbagbo reste la même, a-t-il prévenu: céder la présidence à Ouattara, reconnu par la communauté internationale, ou risquer d'être délogé par une force militaire ouest-africaine.

Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, avait refusé de parler d'échec. "On ne peut pas dire que les discussions n'ont rien donné puisqu'elles continuent", a-t-il dit sur la télévision française France 24, prônant le "dialogue".

Mais des échanges directs entre les deux adversaires n'étaient pas à l'ordre du jour, alors que M. Odinga s'était montré plutôt confiant, assurant que Gbagbo et Ouattara avaient "accepté de se rencontrer face à face mais à certaines conditions". "C'est totalement faux", a répliqué Ali Coulibaly, le conseiller diplomatique de Ouattara.

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Alassane Ouattara le 3 janvier 2011à Abdjan

Selon lui, Ouattara s'en tient à ses positions, à savoir qu'il est le "président légitime" et que Gbagbo "doit partir". Ouattara avait prévenu lundi soir que pour lui les discussions étaient "terminées".

Alors que l'Afrique de l'Ouest planche sur une éventuelle opération militaire, l'ex-puissance coloniale française a averti qu'elle ne s'y associerait pas. Les 900 soldats de l'opération Licorne présents en Côte d'Ivoire "n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures" du pays, a lancé le président Nicolas Sarkozy.

Les violences ont déjà fait 179 morts depuis mi-décembre selon l'ONU, qui a pointé la responsabilité des forces pro-Gbagbo. Le camp Gbagbo a évoqué 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des forces de l'ordre qui lui sont fidèles.

A Abidjan la situation restait tendue. Au siège d'un parti allié à Ouattara, qui est aussi le QG de sa coalition, plusieurs personnes ont été interpellées tôt mardi lors d'une perquisition de la police, qui a dit y chercher des armes.

La crise continuait de jeter des Ivoiriens hors de leur pays. Plus de 20.000 d'entre eux ont fui au Liberia depuis fin novembre, selon l'ONU.

Netanyahu demande à Obama de gracier l'espion américain Pollard

JERUSALEM (AFP)

AFP/Archives

Manifestation pour la libération de Jonathan Pollard, le 13 juillet 2010 à Jérusalem

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé officiellement au président américain Barack Obama de gracier Jonathan Pollard, un juif américain incarcéré depuis 25 ans aux Etats-Unis pour espionnage au profit d'Israël.

La Maison Blanche a confirmé qu'une lettre de M. Netanyahu demandant la grâce de Jonathan Pollard avait été reçue, ajoutant que la demande serait "étudiée".

"Cher Président, au nom du peuple israélien, je me tourne vers vous pour requérir la grâce de Jonathan Pollard", a dit M. Netanyahu lors d'un discours mardi à la Knesset, le Parlement israélien, à Jérusalem, en citant devant les députés les termes de la lettre qu'il a envoyée à M. Obama.

"Au moment de son arrestation, Jonathan Pollard agissait comme agent du gouvernement israélien. Même si Israël ne dirigeait pas sa campagne de renseignement contre les Etats-Unis, il a agi de façon erronée et totalement inacceptable", a reconnu le chef du gouvernement israélien.

"Mais aussi bien M. Pollard que le gouvernement d'Israël ont exprimé à plusieurs reprises leurs regrets. Israël tiendra sa promesse que de telles actions nuisibles ne se reproduiront plus", a-t-il assuré.

"Il y a deux semaines, j'ai reçu une lettre de Jonathan, de sa prison, qui me demandait ouvertement, je dis bien ouvertement, en tant que Premier ministre d'Israël, de présenter une requête officielle pour sa libération auprès du président des Etats-Unis", a également déclaré M. Netanyahu.

"Nous avons reçu la lettre et allons l'étudier", a déclaré un haut responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l'anonymat.

Les demandes de libération de M. Pollard adressées à la Maison Blanche par les différents chefs de gouvernement israéliens se sont multipliées ces dernières années.

M. Netanyahu avait déjà sollicité auprès de l'ancien président Bill Clinton la grâce présidentielle américaine en 1998, lors de son premier mandat. Le directeur de la CIA, George Tenet, s'y était alors catégoriquement opposé, allant jusqu'à mettre sa démission dans la balance.

Les proches de Jonathan Pollard en Israël et aux Etats-Unis font campagne pour sa libération, affirmant que les divers gouvernements israéliens l'ont "lâché", alors qu'il a "servi" l'Etat hébreu.

Pollard, 56 ans, un analyste de la marine américaine, a été condamné par la justice à la détention à perpétuité en 1987 pour avoir fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés "secret défense" sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes.

Juif américain, Jonathan Pollard a été officiellement reconnu par l'Etat hébreu comme un espion israélien en 1998, et la nationalité israélienne lui a été accordée en 1995.

Soudan: Béchir, en rare visite dans le Sud, se dit prêt à la séparation

JUBA (AFP)

AFP

Le président soudanais Omar el-Béchir (D) et le leader sudiste Salva Kiir, le 4 janvier 2011 à Juba

Le président Omar el-Béchir a affirmé qu'il respecterait le résultat du référendum au Sud-Soudan dimanche même s'il débouchait sur la sécession, à l'occasion d'une rare visite mardi dans cette région.

"Je célèbrerai votre décision, même si vous choisissez la sécession", a dit le chef d'Etat soudanais dans un discours prononcé à Juba, la capitale du Sud, et retransmis par la télévision d'Etat.

"Personnellement, je serai triste en cas de division du Soudan. Mais en même temps, je serai heureux si nous avons la paix au Soudan", a ajouté M. Béchir, un Nordiste, à cinq jours d'un référendum d'autodétermination historique.

Le président soudanais a reçu un accueil en fanfare du leader sudiste Salva Kiir qui, après l'avaoir combattu pendant des années, a fait dérouler le tapis rouge pour lui à Juba.

De nombreux responsables politiques et religieux, ainsi qu'une garde d'honneur composée de soldats du Nord et du Sud, l'ont salué à sa descente d'avion.

AFP

Omar el-Béchir (D) et Salva Kiir, le 4 janvier 2011 à Juba

A l'extérieur de l'aéroport, environ 500 personnes criaient des slogans comme "Non à l'unité" et agitaient des drapeaux sudistes, dans une ambiance festive.

Signe que M. Béchir n'impressionne plus au Sud-Soudan, des organisations non-gouvernementales ont affiché des pancartes à son attention près de l'aéroport: "Nous sommes ravis de vous accueillir à nouveau pour célébrer l'indépendance du Sud-Soudan" ou "Bienvenue dans le 193e Etat (du monde)".

Lundi, une responsable des ex-rebelles sudistes du SPLM, Anne Itto, avait balayé les objections à cette visite: "Je pense que les Sud-Soudanais ont déjà fait leur choix. Ils ont déjà choisi la liberté et l'indépendance".

Le président soudanais a insisté sur son désir de maintenir de bonnes relations avec le Sud en cas de sécession: "Tout ce dont vous aurez besoin en terme de soutien technique, logistique ou professionnel de Khartoum, nous serons prêts à vous le donner".

"Le bénéfice que nous trouvons à l'unité, nous pouvons aussi l'avoir dans deux Etats séparés", a-t-il dit.

Malgré les discours apaisants, un important dispositif de sécurité a été déployé à Juba et des soldats en armes patrouillaient les rues.

Après son discours, MM. Béchir et Kiir se sont entretenus des questions post-référendaires: citoyenneté, sécurité, partage des revenus pétroliers et de la dette internationale, tracé d'une éventuelle frontière dont 20% n'est pas encore défini.

La délimitation sera achevée "avant le 9 juillet", a affirmé M. Béchir, cité par l'agence officielle Suna. Cette "démarcation ne signifie pas un mur de séparation, mais une délimitation permettant le mouvement des citoyens", selon les réglementations en vigueur.

Selon le ministre sudiste de l'Information, Barnaba Marial, M. Béchir a indiqué qu'en cas de sécession "lui et son gouvernement seraient les premiers à reconnaître le nouveau pays".

Près de quatre millions de personnes (3,75 millions au Sud, 116.000 au Nord et 60.000 à l'étranger) se sont inscrites sur les listes électorales en vue du référendum prévu du 9 au 15 janvier, aboutissement de l'accord de paix qui a mis fin à la guerre civile en 2005.

Le sénateur américain John Kerry est arrivé au Soudan pour observer le scrutin, et doit rencontrer des responsables soudanais du Nord et du Sud afin "d'encourager un référendum paisible et un accord plus large entre le Nord et le Sud", selon son bureau.

Les Etats-Unis se sont dits "optimistes" quant à ce référendum, placé sous la surveillance d'observateurs américains, européens, chinois, africains et arabes. La Chine a dit espérer qu'il se déroulerait "dans un contexte équitable, libre, transparent et pacifique".

Inondations en Australie: serpents et crocodiles menacent Rockhampton

ROCKHAMPTON, Australie (AFP)

AFP

Patrouille de police le 4 janvier 2011 dans les rues inondées de Rockhampton

Les 75.000 habitants de la ville australienne de Rockhampton se préparaient mardi à être coupés du monde, en raison des inondations "bibliques" que connaît le nord-est du pays tandis que les autorités mettaient en garde contre serpents et crocodiles.

Les habitants ont entassé des sacs de sable autour des maisons et des magasins, pour les protéger des flots de la rivière Fitzroy, qui traverse la ville et dont le niveau atteignait mardi 9,20 mètres. Il devrait encore grimper, à 9,40 mètres mercredi ou jeudi.

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Un serpent le 4 janvier 2010 dans les rues inondées de Rockhampton

Rockhampton, située à 500 km au nord de Brisbane (côte est), est l'une des principales villes de cette région agricole et minière, affectée depuis plusieurs jours par des inondations qualifiées de "bibliques" par les autorités.

Les services de secours craignent que le niveau des eaux reste élevé pendant au moins deux semaines, favorisant la prolifération de moustiques porteurs de maladies. Ils ont également mis en garde les habitants contre les serpents venimeux et les crocodiles. "C'est la saison des amours et ils ont été brusquement sortis de leur environnement naturel. Les serpents sont très très nerveux en ce moment", a déclaré à l'AFP Scott Mahaffey, directeur des opérations des services d'urgence.

AFP

Deux habitants mettent en place un panneau de mise en garde contre les inondations le 2 janvier 2011 près de Gin Gin

Selon les habitants, les serpents se réfugient dans les arbres et les maisons à la recherche d'un endroit sec.

Quant aux crocodiles, "le problème avec (eux), c'est qu'il est difficile de les repérer au milieu des débris" charriés par les flots, a ajouté le responsable des opérations d'urgence.

Un membre des services de secours a raconté à l'AFP avoir vu "deux policiers sauter hors de l'eau, après avoir aperçu à proximité une machoire puissante".

AFP

Vue aérienne le 2 janvier 2011 de la ville de Rockhampton sous les eaux

Le bord de rivière, habituellement plaisant, n'est à présent qu'une vaste étendue marronnasse, qui fourmille de crapauds, de débris et d'eaux souillées provenant des fosses sceptiques.

Les maisons le long de la rivière ont été construites sur des pilotis, plusieurs mètres au-dessus de l'eau envahissante, mais les habitants ont empilé des sacs de sable en haut des marches, au cas où.

Dans la ville, les équipes de secours parcourent les rues, en bateau si nécessaire, ou à pied avec parfois de l'eau jusqu'à la taille, pour mettre les gens à l'abri, ainsi que "les chiens, les chats et les bébés", plaisante Scott Mahaffey.

AFP/Infographie

Inondations sans précédent en Australie

Les habitants viennent en bateau s'approvisionner en packs de bières et pizzas au pub Hotel Pioneer. "Il faut qu'on garde la boutique ouverte le plus longtemps possible, car les gens en ont besoin", déclare la propriétaire Suzanne Miller. "Nous vendons de quoi manger pour pas cher: du riz, des plats de viande. Certains ici ont déjà beaucoup perdu et ils ne peuvent pas se permettre de payer plus".

L'aéroport, les voies de chemin de fer et la plupart des routes menant à Rockhampton sont fermés mais une route restait encore ouverte mardi, contrairement à ce qu'avait annoncé la police la veille. Les panneaux mettant en garde contre des inondations sont presqu'entièrement submergés.

Des semaines de pluies violentes, suivies du passage du cyclone Tasha, ont gonflé les cours des rivières dans le nord-est de l'Australie, souvent à des niveaux historiques, inondant les mines et les exploitations agricoles et entraînant l'évacuation de milliers d'habitants.

Les autorités estiment à 200.000 le nombre de personnes affectées par de brusques montées des eaux, qui ont inondé 22 bourgades rurales et recouvert d'eau une région aussi grande que la France et l'Allemagne réunies.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande ont offert lundi leur aide à l'Australie.

Depuis fin novembre en Australie, dix personnes au total ont trouvé la mort en raison des pluies violentes et d'inondation

Après le Médiator, d'autres médicaments sur la sellette

AFP

Des boîtes de comprimés buflomédil
Des boîtes de comprimés buflomédil Franck Fife AFP

Les autorités sanitaires françaises envisagent un retrait du buflomédil, un vasodilatateur utilisé par un peu plus de 100.000 patients, pointé du doigt par la revue Prescrire en raison d'effets indésirables cardiaques et neurologiques parfois mortels.

Sans attendre la remise du rapport sur le scandale du Médiator, prévue mi-janvier, la revue indépendante a relancé l'offensive sur la sécurité des médicaments. Commercialisé depuis plus de 20 ans en France" et "sans intérêt thérapeutique démontré", selon Prescrire, le buflomédil est utilisé pour des manifestations douloureuses de l'artérite au cours de la marche.

Ce médicament fait l'objet d'une réévaluation qui pourrait aboutir dans les prochaines semaines à un retrait ou une suspension, a indiqué mardi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). "Il y a risque confirmé, essentiellement lié à des mésusages, et les restrictions (d'utilisation...) n'ont pas suffi", a indiqué le Dr Anne Castot de l'Afssaps.

"C'est un produit avec une marge thérapeutique étroite, ça veut dire que si vous changez un tout petit peu la dose, vous pouvez effectivement avoir des accidents", a expliqué pour sa part Fabienne Bartoli (Afssaps) en évoquant la possibilité de gestes suicidaires.

"Le retrait du buflomédil, c'est une bonne décision, quand elle sera prise", a réagi le Dr Bruno Toussaint, directeur de Prescrire.

"Nous attendons la décision de l'Afssaps à ce sujet, et nous l'appliquerons", a déclaré à l'AFP le porte-parole en Europe du laboratoire américain Cephalon qui fabrique le Fonzylane (l'un des noms commerciaux du buflomédil).

"Plutôt que de retirer le buflomédil (Fonzylane et ses génériques) du marché, les autorités ont retiré uniquement le dosage fort. La consommation de ce médicament a baissé de moitié entre 2006 et 2009, mais manifestement cela n'a pas suffi à mettre les patients à l'abri", regrette Prescrire.

Le Médiator, qui pourrait être responsable de 2.000 morts, "n'est pas un cas isolé, mais le révélateur des failles de tout un système", a averti le Dr Toussaint. "Il faut changer le mode de financement des agences du médicaments en Europe, a-t-il ajouté, en évoquant la contribution des firmes pharmaceutiques.

"Il y a beaucoup de réformes à faire, pas seulement françaises, c'est une question mondiale. Ce n'est pas pire, pas mieux en France", a-t-il poursuivi.

Il y a "des cas dramatiques comme le Médiator" mais, a-t-il souligné, aussi "beaucoup de cas plus insidieux" comme le Nexen (molécule : nimésulide) un anti-inflammatoire à l'origine de plus de 500 "hépatites graves" ayant nécessité des "greffes de foie".

Cet anti-inflammatoire "pas plus efficace que de nombreux autres" a été retiré du marché en Finlande et en Espagne en 2002, ainsi qu'en Belgique et en Irlande notamment.

"Paradoxalement, il est plus compliqué de retirer un médicament du marché en France que d'obtenir l'AMM" (autorisation de mise sur le marché), remarque le Dr Toussaint en déplorant que la pharmacovigilance soit "sous-financée". Il a rappelé que, selon certaines évaluations, les médicaments feraient chaque année 10.000 à 20.000 morts en France, tout en reconnaissant un certain "flou" sur le sujet.

"Les trois-quarts des médicaments sur le marché n'apportent rien ou pas grand chose et font double, triple voire quadruple emploi, ce qui est logique car le système d'autorisation de mise sur le marché n'exige pas de preuve de progrès thérapeutique", a estimé le Dr Toussaint.

Egalement dans le collimateur, la vinflunine (Javlor) un anticancéreux utilisé dans le traitement de certains cancers avancés de la vessie.

Xavier Bertrand, ministre de la santé, réagissant à la publication de la revue Prescrire, a pour sa part souligné que des procédures étaient engagées depuis plusieurs mois pour réévaluer le rapport bénéfice/risque de certains médicaments, possiblement dangereux.

François Fillon et Jean-François Copé déjeunent en tête à tête mercredi

AFPFrançois Fillon et Jean-François Copé déjeunent en tête à tête mercredi

Le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, déjeuneront en tête en tête mercredi 5 janvier à Matignon, a annoncé mardi à quelques journalistes M. Copé qui va demander au Premier ministre "s'il veut des places pour ses amis".

Le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, déjeuneront en tête en tête mercredi 5 janvier à Matignon, a annoncé mardi à quelques journalistes M. Copé qui va demander au Premier ministre "s'il veut des places pour ses amis".

Interrogé sur leurs relations, le patron du parti présidentiel, qui avait convenu avec M. Fillon de ce tête à tête avant Noël, a répondu qu'elles étaient "très, très bonnes, malgré quelques prises de bec dans le passé".

"Je vais lui demander s'il veut des places pour ses amis à l'UMP", a ajouté M. Copé qui doit compléter le nouvel organigramme du parti présidentiel d'ici à début février.

"Sur certains sujets, il est indipensable que nous travaillions tous les deux ensemble", a ajouté le député-maire de Meaux.

M. Copé a par ailleurs souhaité que M. Fillon ne tarde pas à prendre sa décision sur une éventuelle candidature à la mairie de Paris en 2014.

Côte d`ivoire: "la clef est entre les mains des pays africains" (MoDem)

AFP


Crise
© Reuters par DR
Lundi 3 janvier 2011. Abidjan. Photo: le président Gbagbo


Le porte-parole du MoDem Yann Werlhing a estimé mardi que la clef du conflit en Côte d`Ivoire se trouvait "entre les mains des pays africains" et souhaité un maintien "des pressions internationales" pour éviter "un pourrissement de la situation", que "souhaite Laurent Gbagbo".

"La clef est entre les mains de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao) et des pays africain. C`est à eux de trouver la
solution. Si eux ne la trouvent pas, elle n`aura pas de légitimité", a
expliqué M. Werlhing lors du point presse hebdomadaire du MoDem.

Parallèlement, "il faut que la pression internationale soit maintenue. La
pire des situations, c`est le pourrissement que souhaite Laurent Gbagbo pour
acter sa présidence", a-t-il ajouté.

"Le rôle de la France doit se situer dans ce cadre. De manière isolée, elle
n`a pour le moment qu`une seule chose à faire: protéger ses ressortissants",
a-t-il conclu.

Pas d'ingérence en Côte d'Ivoire, promet Sarkozy

Reuters Nicolas Sarkozy a exclu mardi une intervention des 900 soldats français déployés en Côte d'Ivoire pour contraindre le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à céder la place à Alassane Ouattara.

Le président français a de nouveau exhorté les différentes parties ivoiriennes à respecter les résultats des dernières élections présidentielles, en marge de ses voeux aux armées françaises, sur la base aérienne de Saint-Dizier.

"Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Monsieur Alassane Ouattara. Il a été choisi par les Ivoiriens", a déclaré le chef de l'Etat.

Alassane Ouattara est considéré par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier, conformément aux résultats de la commission électorale, mais Laurent Gbagbo le conteste.

Alors que la médiation africaine a échoué et que le recours à la force semble désormais la seule solution pour contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il n'y avait "aucune ambiguïté" concernant la mission de la force Licorne.

"Nos soldats, les soldats de la France, n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. Ils agissent (...) en vertu d'un mandat des Nations unies", a-t-il déclaré.

Il a rappelé que la mission prioritaire et la "première préoccupation" des 900 hommes de la force Licorne étaient de protéger les ressortissants français.

Nicolas Sarkozy a dit suivre personnellement et en temps réel la situation dans l'ancienne colonie française et être "très attentif" à la sécurité de ces ressortissants.

"J'appelle toutes les parties à respecter le choix du peuple ivoirien", a-t-il ajouté. "Le choix du peuple ivoirien s'est clairement exprimé, il s'est souverainement exprimé. Nul n'a le droit de bafouer la décision du peuple ivoirien et de compromettre ainsi le retour à la paix" dans ce pays.

Il a estimé que l'enjeu de la crise ivoirienne dépassait largement le cas de la Côte d'Ivoire et concernait toute l'Afrique et la construction d'une vie démocratique dans les Etats de ce continent.

"La première exigence d'une vie démocratique c'est le respect du suffrage universel. La Côte d'Ivoire a longtemps été un exemple. Si la Côte d'Ivoire se mettait hors du champ de la démocratie, alors c'est pour toute l'Afrique que nous aurions à craindre", a dit Nicolas Sarkozy.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

Des Ivoiriens du Burkina demandent la fermeture de leur ambassade

fasozine.com

Au cas où le personnel de l’ambassade ne s’exécuterait pas, Abraham Kacou et ses compagnons prévoient d’autres actions

Un groupe d’Ivoiriens vivant au Burkina Faso et partisans de Alassane Dramane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, a remis ce mardi 4 janvier 2011, une lettre de protestation au premier conseiller de l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina, André Kaziri. Il s’agit, selon eux, d’exiger du personnel de la représentation diplomatique, le respect du mot d’ordre de grève générale lancé par «le président légitime de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara», pour exiger le départ du président proclamé par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo. C’était en présence d’agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui faisaient le guet devant le siège de l’institution.

«Nous sommes venus porter un message clair du président Alassane Ouattara à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina». C’est ainsi que Abraham Kacou, directeur de campagne de la section Burkina du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a expliqué sa présence et celle de ses compatriotes, à l’ambassade, ce mardi 4 janvier. «Le message est clair. Le président Alassane Ouattara a demandé une grève générale de l’ensemble des agents de l’Etat. Nous sommes donc venus dire au personnel de l’ambassade qu’il doit fermer les portes de l’institution à cause de ce mot d’ordre de grève», a précisé M. Kacou. En décidant de venir en petit nombre, les délégués du RHDP/Burkina ont voulu éviter les échauffourées avec les forces de l’ordre et de sécurité. «Nous sommes venus en petit nombre pour ne pas faire comme les autres. En hommes civilisés, nous avons demandé aux agents de l’ambassade de fermer», a ajouté le directeur de campagne du RHDP/Burkina qui était accompagné de certains de ses compatriotes.

La requête des militants du RHDP/Burkina a été reçue par le premier conseiller de l’ambassade, André Kaziri. «Pour nous, l’ambassadeur (absent lors de la remise de la lettre, ndlr) est parti parce qu’il a été rappelé par le président Alassane Dramane Ouattara», a indiqué M. Kacou. Au cas où le personnel de l’ambassade ne s’exécuterait pas, Abraham Kacou et ses compagnons prévoient d’autres actions. «S’il ne ferme pas, nous allons mener des actions et en temps opportun, la presse en sera informée», a révélé M. Kacou.

Les Herbiers : l’association Tembo récolte des vélos pour le Burkina Faso

L’association humanitaire Tembo propose de récupérer les vieux vélos en faveur d’enfants au Burkina Faso. L’opération prendra fin en juillet. Les Herbretais peuvent déposer leurs bicyclettes dans huit centres partenaires de l’opération. « Nous réparerons les vélos abîmés ou anciens qui serviront ensuite aux Burkinabés », note Jean-Marie Grimaud, président du Cyclotourisme herbretais, associé au projet. La collecte se fait dans les foyers de jeunes de Beaurepaire, Epesses, Mesnard la Barotière, Mouchamps, St-Paul-en-Pareds, St-Mars-la-Réorthe, Vendrennes et au Vélo club des Herbiers. Les bicyclettes récupérées seront ensuite transportées sur place grâce à un bus appartenant à Tembo.ouest-france.fr

GB: la police diffuse une vidéo de l'attaque contre la voiture du prince Charles

AFP
La voiture transportant le Prince Charles et sa femme Camilla, à Londres le 9 décembre 2010
La voiture transportant le Prince Charles et sa femme Camilla, à Londres le 9 décembre 2010 Terry Stephens AFP/Archives

La police britannique a diffusé mardi une vidéo prise au moment de l'attaque de la voiture du prince Charles et de son épouse Camilla, cible de manifestants début décembre à Londres, pour tenter d'identifier plusieurs suspects.

Les images ont été prises par des caméras de surveillance installées dans les quartiers de Regent Street et d'Oxford Circus, où la Rolls Royce du couple, qui se rendait à une soirée, avait été bombardée de projectiles, maculée de peinture et avait eu une vitre brisée, en marge de la manifestation étudiante contre l'augmentation des droits universitaires

"Malgré la mauvaise qualité de ces images, les enquêteurs estiment que le public devrait être à même de reconnaître les personnes" apparaissant sur cette vidéo, a expliqué dans un communiqué la London's Metropolitan Police (Met), demandant à toute personne disposant d'informations de témoigner, même anonymement.

La vidéo montre notamment une femme, portant un manteau noir et une paire de lunettes, en train de briser la vitre arrière d'une des voitures du convoi officiel. Elle est accompagnée d'un homme, que la police voudrait également entendre comme témoin.

La police s'intéresse également à deux autres suspects, deux hommes attaquant séparément la voiture.

Ni le prince Charles ni la duchesse de Cornouailles n'avaient été blessés lors de cet incident. Camilla avait cependant été au "contact" d'un bâton brandi par un des assaillants, selon la formule utilisée alors par les enquêteurs.

Cette agression avait provoqué un vif émoi en Grande-Bretagne et la photo de la duchesse de Cornouailles, bouche bée, visiblement terrifiée à l'arrière de la voiture, avait fait la une de toute la presse le lendemain.

L'incident avait suscité des interrogations sur la protection du couple princier et la police s'était retrouvée sur la sellette.

Le chef de la Met, Paul Stephenson, aurait proposé sa démission après cet incident, selon certains médias, mais celle-ci aurait été refusée.

Sans-papiers: les nouvelles restrictions d'accès aux soins contestées par un rapport

AFPSans-papiers: les nouvelles restrictions d'accès aux soins contestées par un rapport

Tout juste gravé dans la loi après de vifs débats, le nouveau droit d'entrée dû par les sans-papiers pour bénéficier de l'Aide médicale d'Etat (AME) essuie de nouvelles critiques dans un rapport officiel soulignant un dispositif "inadapté" et "porteur de risques sanitaires".

Tout juste gravé dans la loi après de vifs débats, le nouveau droit d'entrée dû par les sans-papiers pour bénéficier de l'Aide médicale d'Etat (AME) essuie de nouvelles critiques dans un rapport officiel soulignant un dispositif "inadapté" et "porteur de risques sanitaires".

Le budget 2011 a mis en place une contribution forfaitaire de 30 euros par an pour pouvoir bénéficier de cette couverture médicale gratuite pour les sans-papiers aux faibles ressources (moins de 634 euros par mois pour une personne seule).

Vivement contesté par le monde associatif et par l'opposition, ce dispositif avait été introduit par des députés UMP, avec l'aval du gouvernement, avant d'être supprimé par le Sénat, puis finalement réintroduit dans le texte de compromis de la Commission mixte paritaire (CMP).

Avant le vote du budget, le gouvernement avait demandé aux inspections générales des finances (IGF) et des affaires sociales (Igas) d'analyser l'évolution des dépenses liées à l'AME, qui ont progressé de 13% en 2009, à 540 millions d'euros.

Ce rapport, consultable sur le site internet de la Documentation française, n'a été publié que le 31 décembre, après le vote définitif du budget.

Le document rejoint sur de nombreux points l'argumentation des associations, comme Médecins du Monde ou le Ciss (collectif d'associations d'usagers), qui s'étaient mobilisées lors du débat parlementaire.

La mission "ne recommande pas la mise en oeuvre d'un droit d'entrée pour l'AME, qui lui paraît financièrement inadapté, administrativement complexe et porteur de risques sanitaires", écrivent ses auteurs, qui évaluent à 6 millions d'euros "la recette maximale attendue" grâce à cette contribution forfaitaire.

Surtout, si des bénéficiaires retardent leur recours aux soins du fait de cette nouvelle contribution, "et se voient ensuite contraints à une prise en charge médicale plus tardivement à l'hôpital, il en découlera mécaniquement une majoration nette des dépenses totales de l'AME", bien supérieure à 6 M d'euros.

Le rapport souligne aussi le risque, pour le même motif, de faciliter la propagation de certaines pathologies transmissibles, comme la tuberculose ou l'hépatite B.

"Ce rapport a été publié volontairement trop tard, ce n'est pas glorieux", a dit à l'AFP Christian Saout, président du Ciss. "Ce qu'il faut maintenant, c'est en finir avec cet abcès de fixation à caractère xénophobe, en l'incluant dans l'assurance maladie globale", a-t-il estimé.

Le rapport revient aussi sur la question de la fraude, souvent invoquée par les partisans d'une restriction de l'AME. Les auteurs du rapport estiment "qu'il n'est pas possible d'établir un lien statistique entre l'évolution des dépenses et l'observation des fraudes".

Dans le domaine des greffes en particulier, la procédure en vigueur rend "peu probable un tourisme médical et les observations statistiques démentent l'existence de filières".

S'agissant du profil des bénéficiaires, ils notent qu'il s'agit "majoritairement d'hommes seuls dans un état de santé dégradé ne recourant aux soins et à une couverture maladie qu'en cas de besoin".

Leur consommation moyenne de soins a été de 1.741 euros en 2008, contre 2.606 euros pour les bénéficiaires de la CMU-C (couverture médicale gratuite pour les personnes aux faibles ressources en général), et 1.580 euros pour ceux du régime général de la Sécurité sociale

Cameroun : Ma vérité sur l'élection présidentielle au Cameroun

camer.beCameroun : Ma vérité sur l'élection présidentielle au CamerounL’ancien capitaine et homme politique énonce les perspectives du scrutin d’octobre prochain.

Au Cameroun, comme dans tout Etat totalitaire, l'élection est avant tout une répression. Ainsi, la répression électorale revêt des aspects multiples concernant la fixation de la date du scrutin, la confection unilatérale et partisane de la loi électorale, l'argent, l'administration, la cour suprême, etc.
Dans la plupart des pays démocratiques, il existe généralement un code électoral unique. Celui-ci répertorie les dispositions législatives et réglementaires qui régissent les élections. Par contre, au Cameroun, le jeu électoral est régulé par une multitude de textes :
=La Constitution,
=La loi n°92/010 du 17 septembre 1992 fixant les conditions d'élection et de suppléance à la présidence de la République,
=La loi n°91/020 du 16 septembre 1991 modifiée par la loi n°2006//009 du 29 décembre 2006 fixant les conditions d'élection des députés à l'Assemblée Nationale,
=La loi n°92/002 du 14 août 1992 modifiée par la loi n°2006/010 du 29 décembre 2006 fixant les conditions d'élection des conseillers municipaux,
=La loi n° 2006-011 du 29 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement d'ELECAM.
A ces textes de base, il convient d'ajouter :
=La loi n°97/006 du 16 janvier 1997 fixant les périodes de révision et de refonte des listes électorales,
=La loi n°2000/015 du 19 décembre 2000 relative au financement des partis politiques et des campagnes électorales,
=La loi n°90/060 du 19 décembre 1990 sur la liberté de communication sociale,
=Le décret n°92/030 du 13 février 1992 portant modalités d'accès des partis politiques aux médias audiovisuels du service public de communication sociale,
=L'arrêté n°004 du 3 juillet 1992 du ministre de la communication fixant les conditions techniques de réalisation des émissions d'expression directe des partis politiques représentés à l'Assemblée Nationale.
En clair, ce dispositif régissant les élections au Cameroun constitue, ni plus ni moins, une inflation de textes législatifs et réglementaires devenant une source de confusion pour le juriste, le politicien et le citoyen. Par conséquent, depuis des décennies, l'élection est devenue un facteur de blocage et de répression, alors qu'elle devrait jouer un rôle d'accélérateur du progrès et du mieux-être des populations. Elle devrait surtout favoriser et entretenir l'émulation traduite par un perpétuel renouvellement de leadership dans la paix sociale, la participation de tous et le respect du droit.

Les urnes de M. Paul Biya se sont transformées en cercueils de la démocratie au Cameroun. Le changement par les urnes est un leurre sous le régime RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) - parti-Etat. Tout citoyen camerounais souhaite l'instauration d'une alternance politique par la voie pacifique des urnes. Malheureusement, l'élection ne représente qu'une vulgaire opération de confirmation empreinte de violence, guidée par la corruption et encadrée par la répression.

La préparation et la tenue de l'élection présidentielle prochaine revêtent donc une importance primordiale quant au devenir du pays, car elle se déroulera dans une situation géopolitique caractérisée par une fin de cycle d'un système politique honni par le peuple, d'une part, et par une fin de règne d'un dictateur, d'autre part. Le Cameroun pourrait basculer dans des violences postélectorales comme en Côte d'Ivoire, au Kenya, au Zimbabwe ou au Gabon, dans le cas d'une élection non transparente et antidémocratique qui verrait le clan Biya reconduit.

Les éléments permettant de crédibiliser le système de transfert de pouvoir en vigueur dans la perspective des prochaines élections au Cameroun sont les suivants: l'institution d'un Organe indépendant des élections en lieu et place de Elecam, l'adoption d'un Code électoral unique et consensuel, la mise en place d'une commission paritaire pour le suivi du processus d'informatisation des données électorales, la valorisation de la constitutionnalisation de certaines dispositions électorales, la re-légalisation de la présence des acteurs politiques et des représentants des candidats dans le processus électoral.

Pour garantir son indépendance du pouvoir en place, l'Organe chargé de la gestion des élections au Cameroun doit être mixte dans sa conception, son fonctionnement et son existence. Cet Organe doit résulter d'un consensus entre le pouvoir en place, l'opposition et la société civile.

L'acceptation d'une telle entreprise patriotique par M. Paul Biya et le RDPC reste conditionnée par l'instauration d'une Transition systémique dirigée par un Gouvernement de Transition Historique et Démocratique (GTHD). Les modalités d'élaboration, le modus operandi et les mécanismes de la gouverne subséquente constituent les fondements d'une Réconciliation nationale, d'un Etat de droit et d'une Démocratie au Cameroun.

Des élections mal organisées font planer des menaces graves sur la paix civile dans notre cher Cameroun, des conséquences collatérales multidimensionnelles en Afrique centrale et des effets pervers à court, moyen et long termes sur le développement de l'Afrique. Dans la lettre des évêques du Cameroun sur «le droit et le devoir de vote», datée du 07 mars 2004, Monseigneur Victor TONYE BAKOT, dit : «La paix, objet de nos vœux, est possible avec l'aide de Dieu, si nous vivons dans le respect des droits des uns et des autres, et dans l'accomplissement de nos devoirs mutuels (…). Le droit de vote doit être compris comme un acquis dont la loi accorde la pleine jouissance aux citoyens. (…) Nous déplorons donc toutes les actions qui visent à restreindre ou à empêcher l'exercice de ce droit par les filles et fils du Cameroun. (…) Nous relevons le découragement d'une frange importante de l'électorat qui, ayant perdu confiance envers le système électoral de notre pays, ou vivant dans l'ignorance de son droit en matière de vote, a décidé de renoncer à exercer son devoir civique ».

Dès maintenant, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), l'Union Africaine (UA), l'Union européenne (UE), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Commonwealth, l'Organisation des Nations-Unies (ONU), les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Grande-Bretagne et la communauté internationale ont donc intérêt à travailler d'arrache-pied avec les autorités compétentes au Cameroun pour que les élections futures soient irréprochables sur tous les plans.
A l'heure actuelle, le sentiment général qui prime au sein de la jeunesse camerounaise est que «le pire est à venir». Le bilan définitif des violences de fin février 2008 ne sera jamais établi faute d'enquête. Face au silence des autorités sur cette question, seule une enquête internationale aurait pu établir la vérité. Malheureusement, la communauté internationale a, elle aussi, préféré un silence sur le sujet.

L'Etat de droit est une quête perpétuelle. De manière légitime, il revient aux Camerounaises et aux Camerounais, en faisant appel à leur génie créateur, de trouver des solutions patriotiques consensuelles pour son instauration afin de conquérir la Démocratie par tous les moyens.
Telle est Ma Vérité !
La libération véritable du Cameroun en dépend !!!
1er janvier 2011

La garantie de conditions pour des élections libres, justes et transparentes au Cameroun

Les revendications légitimes et populaires se résument en :
A/ L'élaboration d'une Constitution consensuelle en lieu et place de la constitution du 10 avril 2008 pour faire du Cameroun une République moderne, c'est-à-dire un Etat de droit, légitime et stable, et un Etat Démocratique authentique, notamment par :

1. Le respect de la souveraineté du Peuple camerounais et de la primauté du droit.
2. Le mandat présidentiel à cinq (5) ans renouvelable une seule fois, par un scrutin à deux tours suivant la règle « un homme ou une femme, une voix ». En application de cette règle : (i) la transmission du pouvoir de père en fils ou d'un Président à un proche parent de celui-ci est interdite ; (ii) tout Président ayant exercé le pouvoir pendant dix ans ne pourra se représenter sous aucun prétexte. Son parti devra présenter un autre candidat ; (iii) Toute révision constitutionnelle visant à porter atteinte aux dispositions ci-dessus sera considérée comme un coup d'Etat constitutionnel et pourra être annulé rétroactivement.
3. La séparation fonctionnelle et l'équilibre des pouvoirs républicains pour rendre le gouvernement responsable devant le Parlement et instituer une gouvernance locale flexible.

4. La dépolitisation de la fonction publique ;
5. La majorité civile et le droit de vote à 18 (dix huit) ans;
6. L'institution d'un chef de l'opposition ;
7. La professionnalisation de l'Administration publique ;
8. La mise en place d'une Autorité unique de régulation des médias ;
9. La nomination des anciens présidents de la République comme membres de la Cour constitutionnelle ;
10. La possibilité pour les justiciables de pouvoir saisir directement le Conseil supérieur de la magistrature ;
11. L'introduction du droit de pétition dans le droit constitutionnel camerounais ;
12. L'édification du pouvoir judiciaire par la mise en place des organes de contrôle et de recours suivants :
a) Une Cour des Comptes chargée de veiller sur la bonne gestion des deniers publics et du patrimoine national
b) Une Cour de cassation qui est la juridiction supérieure de l'ordre judiciaire comprenant une chambre civile, une chambre commerciale, une chambre sociale, une chambre criminelle et un greffe.
c) Un Conseil d 'Etat garant de la neutralité de l'administration et de l'égalité des citoyens devant la loi.
d) Une Cour Constitutionnelle qui est chargée de la régulation du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics ; d'exception d'inconstitutionnalité soulevée devant une juridiction ; du contrôle des partis politiques ; du référendum et de la révision de la Constitution ; d'élections présidentielle et législative et de prestation de serment ; du contrôle des biens, de la constitutionnalité.

B/ La refondation du système électoral dont les points essentiels sont :
1. L'élaboration d'un Code électoral unique.
2. L'institution d'un Organe électoral indépendant sur une base consensuelle avec pour missions d'organiser, contrôler et superviser les opérations électorales. Cet Organe indépendant sera en parité entre le parti au pouvoir et ses alliés d'une part, et l'opposition d'autre part, dans la transparence.
3. La révision des lois administratives relatives aux rôles de l'administration territoriale.
4. Le redécoupage des circonscriptions électorales.
5. Le recensement administratif à vocation état civil (RAVEC).
6. L'établissement transparent de la liste électorale permanente informatisée (LEPI) avec au moins 10 millions d'électeurs inscrits.
7. Le droit pour tout Camerounais de se porter candidat à toute élection sans obligation d'être membre d'un parti politique.
8. Le droit de vote effectif pour les Camerounais vivant à l'étranger en vue de l'expression de leur citoyenneté.
9. La participation aux élections municipales des citoyens des autres Etats africains ayant vécu au moins cinq (05) ans au Cameroun.
10. La distribution transparente des cartes d'électeur.
11. L'exécution du calendrier électoral.
12. L'utilisation de l'encre indélébile.
13. L'utilisation d'un Bulletin de vote unique.
14. L'organisation au moins un débat contradictoire entre les deux candidats aux présidentielles.

Guérandi Mbara G *
* ancien capitaine et homme politique

Une fillette de dix ans découvre une supernova

En observant avec son père, un astronome amateur, des images prises par un télescope, une petite Canadienne de 10 ans a détecté une supernova qui n'avait pas été repérée jusqu'ici. Lire la suite l'article

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Sur les images transmises par un télescope, un tout petit point blanc apparaît au-dessus d'une très lointaine galaxie (UGC 3378 dans la constellation Camelopardalis). Ce point blanc pouvait être une simple comète ou un passage d'astéroïdes. Mais en vérifiant plusieurs heures plus tard, la petite fille de dix ans et son père confirment ce qu'ils avaient supposé : il s'agit bel et bien d'une supernova non répertoriée.

La fillette ne sait pas trop quoi penser de toute cette agitation autour d'elle, indique TheGlobeAndMail.com, qui raconte cette histoire étonnante. Elle explique simplement qu'une supernova est "une très vieille étoile, vraiment vieille. Donc, elle explose". Bien que les découvertes de supernovæ soient fréquentes, elles permettent aux astronomes de mieux comprendre l'Univers. Il s'agit d'une pièce supplémentaire au puzzle permettant d'en connaître l'origine. Ces dernières années, près de 300 supernovæ ont été découvertes chaque année.

Une supernova est une étoile qui, ayant consommé tout son hydrogène et tous ses autres combustibles se condense sous l'effet de sa gravité et finit par exploser en une espèce de Big Bang. Lorsqu'elle explose, elle devient des centaines de fois plus brillante et visible sur des images prises de très loin.

La meilleure méthode pour repérer une supernova, pour un astronome amateur, est de comparer des images avant et après explosion. En principe, les amateurs passent au crible des dizaines de milliers de clichés avant d'en découvrir une.