03 janvier, 2011

Sur Twitter, le porte-parole d'Obama promet plus de pression sur le yuan

Sur Twitter, le porte-parole d'Obama promet plus de pression sur le yuan

par Agence France-Presse, lundi 3 janvier 2011, 22:27
Robert Gibbs lors d'une conférence de presse le 16 décembre 2010 à Washington DC
AFP/Saul Loeb

WASHINGTON

Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a indiqué lundi que les Etats-Unis allaient intensifier leurs pressions sur la Chine pour qu'elle relève le cours du yuan, dans un message envoyé sur Twitter avant la prochaine visite du président chinois aux Etats-Unis.

M. Gibbs était interrogé par un utilisateur du site de micro-blogs, répondant au pseudonyme de @escapetochengdu, sur les projets du président américain Barack Obama concernant les relations avec la Chine en 2011, avant la visite d'Etat du président chinois Hu Jintao à Washington le 19 janvier.

"Ils doivent faire quelque chose concernant leur monnaie, le commerce, la Corée du Nord et les droits", a répondu M. Gibbs, alias @PressSec, lors d'un de ses fréquents dialogues sur Twitter.

Washington a fait part ouvertement de son souhait de voir ses pressions sur Pékin en faveur d'une réévaluation du yuan aboutir à un résultat avant la visite de M. Hu.

Les critiques considèrent que la monnaie chinoise est maintenue à un niveau artificiellement bas face au dollars pour soutenir les exportations chinoises au détriment des produits américains et plus largement de la reprise économique aux Etats-Unis.

Ces dernières semaines cependant, des signes ont montré que les autorités chinoises avaient laissé le yuan s'apprécier lentement.

Le 19 janvier, MM. Obama et Hu devraient échanger leurs vues lors d'un dîner d'Etat à la Maison Blanche.

Les problèmes de changes et de commerce extérieur sont source de division entre les deux puissances depuis de nombreux mois. Washington souhaiterait aussi voir Pékin endosser un rôle plus actif pour influer sur la Corée du Nord, sur fond de tensions dans la péninsule coréenne après l'attaque lancée par Pyongyang contre une île sud-coréenne en novembre.

Liga - Kaka, l'année d'après

Pour la première fois de la saison, Kaka fait partie du groupe du Real Madrid pour le déplacement à Getafe lundi (22h00) lors de la 17e journée de Liga. Absent depuis le mois d'août suite à une opération du genou gauche, le Brésilien fait son retour après avoir connu la pire année de sa carrière.

- 0

Kaka en a enfin fini avec 2010. Et le Brésilien n'en pouvait plus d'attendre que cette année se termine tant elle aura été compliquée pour lui. Il y a d'abord eu ses pépins physiques à répétitions, qui ne l'ont jamais autorisé à retrouvé son niveau, et les critiques qui ont accompagné ses performances moyennes sous le maillot madrilène. Il y a eu ensuite cette Coupe du monde décevante, avec une élimination face aux Pays-Bas dès les quarts de finale (2-1). Il y a eu, enfin, cette blessure au genou qui l'a contraint à l'opération au mois d'août et tenu éloigné des terrains durant les quatre mois qui ont suivi. Ce long tunnel, Kaka semble enfin en voir le bout, 238 jours après son dernier match avec le Real.

Dimanche, il a appris sa convocation dans le groupe madrilène pour le déplacement à Getafe, en clôture de la 17e journée de Liga. Une vraie bouffée d'oxygène pour le joueur acheté à prix d'or (65 millions d'euros) au Milan AC à l'été 2009. "C'est une grande joie. Après avoir lutté aussi longtemps, faire partie du groupe est déjà une grande victoire", se réjouissait-il sur son compte Twitter. Pour retrouver le onze de départ, le Brésilien va cependant devoir patienter un peu, forcément. "Kaka ne sera pas titulaire, il ne peut pas encore l'être", a indiqué Mourinho lors de la conférence de presse de veille de match. "Il peut nous donner 15 ou 20 minutes de sa très grande qualité mais pas plus", a ajouté le Portugais, qui a apprécié le niveau affiché par Kaka depuis son retour à l'entrainement.

La "recrue" de l'hiver

Le retour du Brésilien a été le principal sujet de discussion avec le cas Higuain. "Mou" s'est dit prêt à assumer l'absence du buteur international argentin jusqu'à la fin de la saison, prévoyant même une indisponibilité de six mois pour le buteur merengue. Une durée d'absence peut-être exagérée pour une opération d'une hernie discale, qui s'inscrit aussi dans la volonté du technicien portugais de voir un nouvel attaquant débarquer à Madrid cet hiver. Confronté au refus de ses dirigeants d'accéder à cette requête, l'entraineur madrilène va certainement devoir se contenter de Kaka comme "renfort" hivernal. L'international auriverde, que certaines rumeurs annoncent partant pour l'Inter ou Chelsea, y verra une motivation supplémentaire pour retrouver son niveau et s'imposer enfin au Real.

Reste à savoir si Kaka, 28 ans, pourra redevenir titulaire au sein d'une équipe qui tourne très bien sans lui. Si la claque reçue à Barcelone (5-0) est encore dans tous les esprits, elle reste à ce jour la seule défaite subie par Madrid sous l'ère Mourinho. La formation merengue affiche un bilan impressionnant avec 20 victoires, 4 nuls et donc 1 défaite lors de ses 25 rencontres disputées depuis le mois d'août. Elle a trouvé son équilibre et une grosse force de frappe offensive avec le quatuor composé par Cristiano Ronaldo, Mesut Özil, Angel Di Maria et Gonzalo Higuain, qui sera remplacé par Karim Benzema durant son indisponibilité. Le défi est de taille pour le milieu offensif brésilien. Mais c'est peut-être ce qu'il lui fallait pour se relancer après la pire année de sa carrière.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Chavirement au large du Yémen: des dizaines d'Africains portés disparus

AFP

Des garde-côtes près d'Aden au Yemen
Des garde-côtes près d'Aden au Yemen Khaled Fazaa AFP/Archives

Des dizaines de migrants africains illégaux sont portés disparus après qu'au moins un bateau eut chaviré au large des côtes du sud du Yémen, ont indiqué lundi le ministère de l'Intérieur et un responsable local.

Le nombre de personnes noyées ou portées disparues n'était pas clair ni les circonstances dans lesquelles un ou deux bateaux avaient chaviré.

"L'accident a été causé par de grands vents et un tsunami qui a fait chavirer les deux bateaux les transportant vers les côtes", a indiqué le ministère dans un communiqué, citant les gardes-côtes d'Aden, la grande ville du sud du Yémen.

Un bateau transportant "46 (personnes), la plupart des Ethiopiens, a chaviré près des côtes (...) de la province de Taëz. Toutes les personnes à bord, à l'exception de trois Somaliens, se sont noyées", ajoute-t-il.

Un autre bateau s'est renversé au large des côtes de la province de Lahej. Il transportait "entre 35 et 40 personnes, toutes éthiopiennes", indique le communiqué qui précise que des femmes et des enfants se trouvaient à bord.

"Leur sort reste inconnu", indique le communiqué, qui précise que des opérations de recherche sont en cours. Il n'indique pas en revanche quel jour a eu lieu le chavirement.

Cependant, le responsable de la sécurité du détroit de Bab al-Mandab a indiqué que 35 personnes étaient portées disparues. Cinq Ethiopiens et deux passeurs yéménites ont survécu, a-t-il ajouté.

Ce responsable, qui parle du chavirement d'un seul bateau, a précisé lui que l'accident était dû à un problème de moteur.

Chaque année, des dizaines de milliers d'Ethiopiens et de Somaliens fuient leur pays en proie aux violences ou aux difficultés économiques pour tenter de se rendre en bateau au Yémen, où ils espèrent trouver une vie meilleure.

Nombreux sont ceux qui meurent à bord d'embarcations en mauvais état et souvent bondées, d'autres, épuisés par leur voyage, périssent entre les mains de passeurs sans scrupules.

Les migrants arrivent dans le sud du Yémen avant de se rendre plus au nord vers la frontière saoudienne.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés, le nombre de personnes fuyant l'instabilité dans la Corne de l'Afrique en direction du Yémen a augmenté de 50% en 2009, atteignant le nombre record de 74.000, en empruntant la voie migratoire "la plus intensément utilisée et la plus meurtrière au monde".

Crise ivoirienne: discussion "utile" des émissaires africains avec Gbagbo

Le président du Sierra Leone Ernest Koroma (d) avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel à Abidjan, le 3 janvier 2011

ABIDJAN (AFP) - Les émissaires africains chargés de trouver une issue à la crise en Côte d'Ivoire ont indiqué avoir eu une discussion "utile" lundi à Abidjan avec Laurent Gbagbo, sous la menace d'une intervention militaire de l'Afrique de l'Ouest s'il ne cède pas le pouvoir.

La rencontre a été "utile", a affirmé, sans plus de précision, le Premier ministre kényan

Raila Odinga

, envoyé par l'Union africaine.

Il s'est entretenu pendant environ deux heures avec M. Gbagbo au palais présidentiel, en compagnie des présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

La Cédéao a exigé le retrait de M. Gbagbo au profit d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale à l'issue de l'élection du 28 novembre, qui a plongé le pays dans une crise ayant fait près de 200 morts selon l'ONU.

"Nous allons revenir", a déclaré le président béninois, tandis qu'acquiesçait M. Gbagbo, souriant.

Les médiateurs ont ensuite retrouvé M. Ouattara dans son quartier général du Golf hôtel, où il est retranché avec son gouvernement. Le "Golf" est protégé par 800 Casques bleus et soumis à un blocus routier des forces fidèles au régime.

Photo prise le 1er janvier 2011 d'un Casque bleu à Abidjan

La Sierra Leone avait averti lundi matin qu'"aucun compromis" n'était envisageable avec M. Gbagbo, près d'une semaine après une première mission infructueuse de MM. Yayi, Koroma et Pires.

Selon le ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement sierra-léonais, Ibrahim Ben Kargbo, il s'agissait d'offrir au président sortant des conditions pour "faciliter" son départ. "Nous essayons de favoriser un départ paisible afin qu'il puisse quitter ses fonctions dignement".

La Cédéao a menacé M. Gbagbo d'une intervention militaire, un "dernier recours" actuellement en préparation, s'il n'acceptait pas de quitter le pouvoir pacifiquement.

Si M. Gbagbo refuse de céder, la communauté internationale n'aura "pas d'autre choix" que la force, a insisté le Premier ministre de M. Ouattara, Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).

Après un premier entretien dimanche, Raila Odinga, qui lui-même avait suggéré la manière forte, devait revoir lundi soir à Abuja le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan. Ce dernier a promis de "nouveaux pas" dès mardi.

La mission de lundi paraissait quasi impossible, M. Gbagbo ayant fermement fait savoir qu'il n'entendait pas quitter le palais présidentiel malgré l'intense pression extérieure.

"Nous n'allons pas céder", a-t-il promis dans ses voeux du Nouvel an, fustigeant "une tentative de coup d'Etat menée sous la bannière de la communauté internationale".

La situation est plus que jamais bloquée, entre ultimatums qui expirent sans conséquence et manifestations reportées. Les partisans de M. Gbagbo ont ainsi ajourné dimanche l'assaut "à mains nues" qu'ils entendaient lancer sur le Golf hôtel.

Un échec du dialogue pourrait replonger le pays dans les violences, avec des conséquences possibles pour les millions de ressortissants ouest-africains de Côte d'Ivoire, restée une puissance économique régionale malgré une décennie de crise politico-militaire.

Cent soixante dix-neuf personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l'ONU, qui a pointé la responsabilité des forces pro-Gbagbo. Ces violences ont fait 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo, selon le dernier bilan de son camp.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a affirmé que les Nations unies feraient tout pour accéder aux sites où se trouveraient d'éventuels charniers.

Valorisé 50 milliards, Facebook asseoit sa puissance

AFP archives/Loïc Venance

Par Charlotte RAAB

NEW YORK

Facebook, le mastodonte du net au demi-milliard d'utilisateurs, est en train de se transformer en géant économique, avec un investissement de la banque d'affaires Goldman Sachs qui lui donne une valeur supérieure à celle de Time Warner ou Boeing.

Selon des informations du New York Times que Facebook et Goldman Sachs se sont refusé à commenter, la banque new-yorkaise et le groupe russe mail.ru ont apporté de nouveaux financements totalisant 500 millions de dollars, sur la base d'une valorisation de la société à 50 milliards de dollars.

Dans l'immédiat, cela apporte au site fondé en 2004 dans une chambre d'étudiants de Harvard "le capital supplémentaire qu'il lui faut, non seulement pour financer sa croissance sans précédent, mais aussi aussi pour acquérir les technologies et les talents nécessaires pour garder son rythme de croissance", déclare à l'AFP l'analyste Lou Kerner, de Wedbush Securities.

Cela confirme aussi, s'il en était besoin, le respect qu'inspire Facebook, désormais au troisième rang de l'internet mondial (derrière Google et Microsoft) selon le cabine ComScore, et qui selon un autre cabinet, Experian Hitwise, est plus consulté que la page moteur de recherche de Google aux Etats-Unis.

Avec ces financements, Facebook qui, n'étant pas coté, n'a aucune obligation de publier des informations financières, pèse plus que le géant des médias traditionnels Time Warner (environ 36 milliards de dollars), ou un poids lourd industriel comme Boeing (48,7 milliards), deux entreprises au chiffre d'affaires considérablement plus élevé.

D'après M. Kerner, cette valorisation n'a rien d'excessif, car Facebook pourrait atteindre 100 milliards de dollars en cas d'entrée en Bourse.

"Mais je crois qu'en ce moment, Facebook ne pense pas du tout à une entrée en Bourse", ajoute l'analyste. "La direction cherche à atteindre l'ubiquité mondiale, à faire en sorte que tous les internautes de la planète deviennent membres de Facebook et que tous les sites internet du monde s'intègrent à sa technologie", afin de faire du site une plaque tournante, où les gens achètent, s'informent et se distraient.

En tout état de cause, cette levée de capital montre que Facebook n'a guère besoin de faire appel aux petits porteurs pour se financer.

Du coup, estime M. Kerner, "il est très possible que Facebook n'entre jamais en Bourse". "A mon avis la plus grande menace pesant sur Facebook c'est la réglementation publique, et cette menace augmente beaucoup une fois que l'on est coté", ajoute-t-il.

En septembre, l'un des premiers investisseurs dans Facebook, le financier californien Peter Thiel, avait estimé qu'une entrée en Bourse interviendrait "en 2012 au plus tôt".

Certains estiment que l'expertise de Goldman Sachs pourrait aider à piloter une telle opération, mais une thèse inverse est aussi avancée: son entrée dans le capital du réseau communautaire s'accompagne en effet d'un engagement à lever quelque 1,5 milliard auprès d'investisseurs, à travers une structure ad hoc qui permettrait de conserver un nombre d'actionnaires réduit.

Facebook n'a jamais rendu public son actionnariat, mais au-delà de 499 actionnaires, un groupe a l'obligation de publier certaines informations financières. A en croire M. Kerner, cette règle complexe et "dépassée" pourrait être soit contournée, soit amendée.

En attendant, Facebook poursuivra sa croissance accélérée. "Il faudra encore plusieurs années" pour qu'il pèse aussi lourd que Google (190 milliards de dollars), mais il pourrait y arriver, selon M. Kerner.

Angelina Jolie dans un film français ?

actustar.com

Angelina Jolie dans un film français ?
Angelina Jolie dans un film français ? hiMedia

Angelina Jolie aime la France, on le sait. Et elle semble décidée à le prouver un peu plus encore en annonçant qu'elle est bien déterminée à apprendre notre langue pour ensuite pouvoir tourner dans une production française.

"Je vais apprendre le français" a-t-elle confié à ContactMusic. "Je vais essayer de parler couramment dans les années à venir. J'adorerais tourner un film en français, quand je parlerai un peu mieux cette langue."

Ce serait également un bel hommage à sa mère, Marcheline Bertrand, dont Angie était très proche et dont la langue maternelle n'était autre que la langue de Molière.

La Côte d`Ivoire a manqué un paiement de 30 M USD à des créanciers privés

AFP La Côte d'Ivoire a manqué un paiement de 30 millions de dollars, prévu le 31 décembre, un montant correspondant aux intérêts d'un emprunt de 2,4 milliards de dollars, a indiqué lundi à l'AFP le
président du Club de Londres pour le pays.
"Cette somme n'est pas arrivée ce matin", a annoncé Thierry Desjardins, en charge de la Côte d'Ivoire au sein de ce groupe informel de créanciers composé à l'origine essentiellement de banques.
Le pays, en pleine crise politique, devait payer un coupon au taux d'intérêt réduit de 2,50% l'an (1,25% pour une période de six mois), sur une ligne de crédit de 2,4 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros).
La Côte d'Ivoire bénéficie toutefois d'un délai de grâce de 30 jours pour rembourser cette somme, qui occasionnera des intérêts de retard, mais le pays "n'est pas dans une situation de défaut. Les créanciers ne peuvent pas entamer une action quelconque", a affirmé M. Desjardins.
Ce dernier a jugé que "les circonstances sont complexes du point de vue de la situation politique" et qu'il "n'est donc pas très facile de savoir si le pays est en mesure techniquement de payer, indépendamment du fait de savoir s'il a réuni le montant".
Cet emprunt de 2,4 milliards de dollars et d'une durée de 23 ans est issu de nombreuses négociations avec le pays, dans le cadre du programme de redressement de la Côte d'Ivoire mis en place avec l'aide du FMI (Fonds monétaire international).
La Côte d'Ivoire devra avoir remboursé ce montant le 31 décembre 2032, mais elle ne paiera jusqu'en 2016 que les intérêts à un taux annuel successivement de 2,5%, 3,75% puis 5,75%.
La première échéance, celle du 30 juin 2010, avait été payée à temps, a rappelé M. Desjardins, pour qui "la Côte d'Ivoire a une volonté tout le temps affichée depuis plus d'une dizaine d'années d'essayer de payer".

Un deuxième enfant pour Elton John et David Furnish ?

actustar.com

Un deuxième enfant pour Elton John et David Furnish ?
Un deuxième enfant pour Elton John et David Furnish ? hiMedia

On ne peut plus heureux d'avoir accueilli dans leur foyer le petit Zachary, né à Los Angeles d'une mère porteuse, Elton John et David Furnish pensent déjà à donner un petit frère ou une petite sœur au bébé.

Un de leurs proches a ainsi confié au Daily Mail : "Elton et David trouvent que la parentalité est une véritable bénédiction dans la vie. David en particulier, veut plus d'un enfant. Il a deux frères et il trouve que c'est important pour Zachary de ne pas être enfant unique. David et Elton en ont déjà discuté, et David estime qu'ils ne doivent pas attendre trop longtemps."

A déjà bientôt 64 ans, ce n'est pas comme si Sir Elton John avait la possibilité de prendre son temps... Reste à savoir si Furnish et lui vont concrétiser leur rêve et faire appel à la même mère porteuse que celle de Zachary comme il est de coutume de le faire pour un second bébé adopté.

Un garçon de 10 ans se noie dans un bassin d'eau gelé à Epinay-sur-Seine

PARIS (AP) — Un garçon de 10 ans, qui jouait avec son cousin de sept ans sur un bassin de rétention des eaux usées gelé à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) est mort noyé, a-t-on appris lundi de sources policière et judiciaire confirmant une information du site leparisien.fr. Une enquête est en cours pour déterminer comment les deux enfants ont pu accéder au site.

Le drame a été découvert vers 15h50 par un machiniste de la RATP alerté par les cris d'un enfant. Le garçon âgé de sept ans était en état d'hypothermie. Son cousin lui était retrouvé inanimé dans l'eau.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ces deux enfants originaires de Paris et de Villetaneuse étaient sous la garde de leurs grands-parents lorsqu'ils sont allés jouer avec leur trottinette dans le secteur de la zone industrielle. Ils auraient emprunté une porte ouverte pour accéder à l'étendue d'eau gelée qui a cédé sous le poids de l'un des deux enfants.

Une autopsie a été ordonnée pour déterminer les causes de la mort. Le commissariat de la ville a été chargé de l'enquête. AP

xveg/sb

L'Australie sous les eaux

Le Point.fr Une région aussi grande que la France et l'Allemagne réunies est affectée par des inondations. 200.000 personnes risquent d'être coupées du reste du monde.

L'Australie sous les eaux

L'État australien du Queensland est particulièrement touché par les inondations en Australie © Jono Searl / AP/Sipa

Source AFP

L'armée et les services de secours australiens s'activaient lundi pour venir en aide aux populations du nord-est du pays, touché par des inondations sans précédent qui ont fait trois morts en 48 heures, alors que le pire restait à venir dans plusieurs endroits. Les autorités estiment à 200.000 le nombre de personnes affectées par de brusques montées des eaux, qui ont inondé 22 bourgades rurales et recouvert d'eau une région aussi grande que la France et l'Allemagne réunies.

Lundi, l'armée acheminait par avion de la nourriture et des médicaments vers Rockhampton, ville côtière de 75.000 habitants située dans l'Êtat du Queensland (nord-est), désormais entièrement coupée du monde. L'aéroport était fermé tandis que toutes les routes d'accès sont bloquées par les eaux, a indiqué le Premier ministre de l'État, Anna Bligh. "Rockhampton est maintenant complètement isolée : plus d'aéroport, plus de chemin de fer, plus de route", a-t-elle dit. Le niveau de l'eau devrait continuer de grimper jusqu'à mercredi, selon les autorités de la ville. Selon le maire, l'aéroport pourrait rester fermé pendant trois semaines. "Rockhampton donne l'impression d'être au milieu d'une mer intérieure", a déclaré Mme Bligh, après avoir survolé la région. "La quantité d'eau qui ruisselle le long des rivières est ahurissante", a-t-elle ajouté.

Les pires inondations jamais connues

"La région affectée est plus grande que la Nouvelle-Galles du Sud et le pire est à venir pour des villes telles que Rockhampton". Selon elle, "apporter de la nourriture et assurer la sécurité pendant ces inondations est absolument crucial". Le Premier ministre australien Julia Gillard a annoncé que des fonds d'urgence seraient versés aux secteurs les plus affectés par ces intempéries, dont les agriculteurs. "Lorsque les eaux se retireront, nous allons découvrir pas mal de dommages mais nous allons bien évidemment travailler avec le gouvernement de l'État (du Queensland) pour reconstruire les infrastructures communales", a déclaré Julia Gillard à des journalistes à Sydney. "En tout, nous savons que plusieurs millions de dollars vont arriver dans le Queensland", a-t-elle ajouté. Pour plusieurs villes de la région, ces inondations "sont les pires jamais connues", a dit le Premier ministre, qui s'était rendu vendredi dans le nord-est du pays.

Le bilan des victimes est monté à trois morts, avec la découverte de deux corps lundi : celui d'un homme disparu depuis samedi à l'embouchure d'une rivière, dans le Queensland, et celui d'un conducteur dont la voiture a été emportée par les flots. Dimanche, la police avait repêché le corps d'une femme noyée, dont la voiture avait là aussi été emportée par les eaux.

Une large partie du nord-est de l'Australie a été classée en zone sinistrée. Selon Alistair Dawson, un haut responsable de la police du Queensland, les inondations pourraient durer encore un mois, avec certaines parties du nord-est sorties d'affaires tandis que d'autres doivent se préparer à pire. À Bundaberg, dans le sud-est du Queensland, les opérations de nettoyage ont commencé, mais d'autres villes, comme Theodore et Condamine, restaient désertes, les habitants n'ayant pas été autorisés à rentrer chez eux.

Dix décès depuis fin novembre

Depuis fin novembre en Australie, dix personnes au total ont trouvé la mort en raison des pluies violentes et d'inondations. Les secteurs économiques les plus touchés sont l'agriculture et l'industrie minière, mais aussi le tourisme et les petites entreprises. Selon Anna Bligh, le travail a été interrompu dans 75 % des mines de charbon du Queensland, qui fournissent la moitié des besoins mondiaux de coke de charbon nécessaire à l'industrie sidérurgique. Les intempéries en Australie ont également causé l'effondrement du toit d'un cinéma à Bathurst, 175 km à ouest de Sydney, blessant légèrement 36 personnes.

"Bugs" du 1er janvier: début d'année difficile pour les technologies

nouvelobs.comL'année commence difficilement pour les opérateurs de télécommunication mobile alors qu'un "bug" informatique sur l'envoi de textos entre opérateurs la nuit du nouvel an suscite la polémique.  (c) Afp L'année commence difficilement pour les opérateurs de télécommunication mobile alors qu'un "bug" informatique sur l'envoi de textos entre opérateurs la nuit du nouvel an suscite la polémique. (c) Afp

L'année commence difficilement pour les opérateurs de télécommunication mobile alors qu'un "bug" informatique sur l'envoi de textos entre opérateurs la nuit du nouvel an suscite la polémique.

"Depuis hier mon téléphone envoie en rafale un SMS que j'ai adressé à quelques amis vers une heure du matin, moralité: mon forfait est +bouffé+ et mes amis au bord de la crise de nerfs... Que faire ?", s'énervait un client d'Orange dimanche dans un forum d'assistance sur internet.

Alors que plus de 930 millions de SMS ont été envoyés par les opérateurs SFR, Orange et Bouygues Telecom dans la nuit du réveillon et au cours du 1er janvier pour fêter la nouvelle année, un "bug" informatique a en effet perturbé l'envoi des textos.

L'explication à ce "bégaiement" des SMS pendant la Saint Sylvestre viendrait d'un dysfonctionnement chez un opérateur tiers, explique Delphine Ernotte, directrice exécutive et adjointe pour les opérations en France chez Orange.

Les équipes techniques d'Orange "ont constaté qu'on avait une interruption du lien entre notre réseau et celui d'un autre opérateur mobile qui semble dû à une défaillance de leur plate-forme entre minuit trente et cinq heures du matin".

"Cette rupture nous a amené à stocker jusqu'à 8 millions de SMS destinés aux clients de cet autre opérateur qu'on a ensuite réacheminés", poursuit-elle. "C'est ce réacheminement qui, parce qu'il n'y avait pas d'acquittement de la réception (ou accusé de réception) des SMS de l'autre côté, fait qu'on a renvoyé ces SMS plusieurs fois".

Dans tous les cas, Orange assure qu'il ne facturera qu'un seul SMS ou MMS par message initialement envoyé.

Avec sept fois plus de MMS que l'année précédente, Orange explique toutefois avoir connu un problème: "Notre plate-forme a été saturée et a envoyé un message d'erreur invitant l'émetteur à renvoyer le MMS, et les gens ont réappuyé sur le bouton", souligne-t-elle, tout en expliquant que l'opérateur serait vigilant pour qu'il n'y ait pas de multiples facturations.

Quant aux SMS qui se transforment en MMS, cela dépend du terminal, explique-t-on chez Orange: si un SMS est trop long (plus de 160 caractères) il est soit divisé en plusieurs SMS soit transformé en MMS.

Contacté par l'AFP, Bouygues Telecom, dont le nom circule comme étant l'opérateur ayant rencontré des difficultés, rejette l'accusation et assure que le problème ne vient pas de ses équipements mais des liens d'interconnections entre les deux opérateurs. "Le lien, il y en a un bout chez Orange, un bout chez nous", explique une porte-parole de Bouygues Telecom, et personne ne sait, selon elle, d'où vient le problème.

"On a eu ce même phénomène avec des clients Bouygues Telecom à l'étranger", souligne-t-elle. Or, "quand il y a des envois de SMS de Bouygues Telecom vers un opérateur étranger, ça ne passe pas par notre réseau, mais par une plate-forme d'interconnection France Télécom".

SFR, pour sa part, affirme n'avoir pas connu de "bug".

Pour le président de l'Association française des utilisateurs des télécommunications (Afutt), Jacques Pomonti, "c'est plutôt l'engorgement des réseaux qui est à blâmer" plutôt qu'un opérateur en particulier et si le problème concerne le réseau il touche "un peu tous les opérateurs", estime-t-il.

"Chaque année il y a un problème, mais ce qui nous inquiète c'est que cette fois ce n'est pas seulement un engorgement, mais ça a détraqué la machine dans la mesure où on a vu une sorte de bégaiement qui a provoqué la multiplication à +x+ exemplaires du même message", explique M. Pomonti.

La France passe commande de 200 missiles Météor pour les Rafale

20minutes.fr La France a commandé 200 missiles Météor au fabricant européen MBDA, afin d'équiper les avions de combat Rafale de son armée, d'après un communiqué du ministère de la Défense publié lundi. Le montant du contrat n'a pas été précisé. Les premiers Météor, des missiles air-air de longue portée, seront livrés aux forces aériennes françaises en 2018. Ils équiperont les avions Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, de l'Armée de l'air et de la Marine. «Ce futur missile, équipé d'un statoréacteur, est conçu pour la mission de défense aérienne. Il interceptera des cibles à des portées de plusieurs dizaines de kilomètres, en complément de l'actuel missile MICA utilisé à de moindres distances pour le combat ou l'autodéfense», précise-t-on.

Barcelona World Race - Dick-Peyron en tête à petite allure

AFP Barcelona World Race - Dick-Peyron en tête à petite allure

Les Français Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac Paprec 3) étaient en tête lundi après-midi au point de 16h00 GMT, de la flotte de la Barcelona World Race, la course autour du monde en monocoques à la voile, en double et sans escale, partie le 31 décembre du port catalan.

Les Français Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac-Paprec 3) étaient pointés à nouveau en tête lundi de la flotte de la Barcelona World Race, la course autour du monde en monocoque à la voile en double et sans escale, partie vendredi du port catalan.

Dick et Peyron emmènent en Méditerranée une petite flotte qui a choisi de longer la côte d'Afrique du nord.

Ils précèdent Michel Desjoyeaux et François Gabart (Foncia), Boris Hermann et Ryan Breymaier (ALL-USA/Neutrogena), Alex Pella et Pepe Ribes (ESP/Estrella Damm) et le duo Dominique Wavre-Michèle Paret (SUI-FRA/Mirabaud).

Certes le tour du monde est long (environ 25.000 milles, 46.300 km), mais un petit retard au moment de franchir le Détroit de Gibraltar et d'attaquer l'Atlantique peut se révéler difficile à combler. Cela peut inquiéter les supporteurs de Jean Le Cam et Bruno Garcia (Président) mal engagés sur la côte sud-espagnole. Même soucis pour Kito de Pavant et Sébastien Audigane (Groupe Bel), en position médiane.

"Le vent n'est pas très stable. Nous avons passé une mauvaise nuit quasiment arrêtés alors que nous étions à deux milles de Virbac Paprec qui est maintenant en tête, a dit Pavant lors de la vacation quotidienne. Nous avons viré au même moment. Lui est parti. Nous, nous sommes restés. Donc ce (lundi) matin nous n'avons pas trop le moral. Il n'y a aucun fichier météo fiable."

Togo : hausse substantielle des prix de l’électricité

Ouestafnews - Les tarifs de l’électricité au Togo vont subir une hausse assez significative, de 7 à 20 % sur les tarifs actuels, en raison principalement de la « fin de la politique de subvention » de l’Etat, a annoncé le site d’information pro-gouvernemental Republic of Togo.


Cette hausse prévue à partir de ce mois de janvier 2011, « s’explique à la fois par la fin de la politique de subvention, par les tarifs pratiqués par les fournisseurs de la Compagnie énergie électrique du Togo(Ceet), et par les fluctuations des coûts de production », précise la même source.

Ce renchérissement du coût de l’électricité intervient quelques mois après l’inauguration d’une nouvelle centrale d’une valeur de 192,4 millions de dollars, construite par la compagnie américaine Contourglobal pour une capacité de production 100 mégawatts.

« La mise en service de cette centrale, au delà de donner à la république togolaise un certain confort dans la fourniture de l’énergie électrique, va permettre de contribuer à améliorer la qualité de l’ensemble du réseau électrique interconnecté de la zone A du West African Power Pool (Wapp) comprenant le Nigeria, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et bien sûr le Togo », avait alors affirmé Dammipi Noupokou, le ministre togolais de l’énergie.

Le ministre avait toutefois averti que les Togolais ne devaient pas s’attendre à une baisse des tarifs, en précisant que l’utilisation du fioul lourd à la place du gaz naturel ne permet pas encore d’alléger la facture.

Cette situation, selon le ministre va se prolonger en attendant la mise en place du gazoduc ouest-africain, un vieux projet de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) dont l’idée avait été lancé en 1982 dont l’achèvement était initialement prévu pour 2005, mais qui tarde toujours à voir le jour.

Selon l’accord signé entre les gouvernements du Nigeria, du Bénin, du Togo et du Ghana, il a été convenu que le pipeline de 1.033 kilomètres et d'un coût de 500 millions de dollars (environ 250 milliards de francs) devrait initialement transporter 120 millions de mètres cubes de gaz par jour du Nigeria vers ses trois voisins ouest africains.

L’électricité reste un problème majeur dans l’ensemble de la sous-région ouest africaine, en dépit des multiples initiatives annoncées comme Le Pool énergétique ouest africain (Wapp, selon le sigle en anglais), lui aussi vieux un projet d’interconnexion des réseaux électriques des pays ouest africains, sous l’égide de la Cedeao qui tarde encore à voir le jour.

Dans des pays comme le Sénégal, le Nigeria, la Guinée Bissau, les populations vivent depuis des années avec la hantise des délestages qui parfois durent plusieurs heures, au point que le commerce des petits groupes électrogènes y est devenu une affaire très florissante.

Sécurité renforcée en Egypte à l'approche du Noël copte

AFP

Des chrétiens égyptiens brandissent un portrait du Christ tâché de sang lors d'une manifestation devant l'église des Saints à Alexandrie le 2 janvier 2011
Des chrétiens égyptiens brandissent un portrait du Christ tâché de sang lors d'une manifestation devant l'église des Saints à Alexandrie le 2 janvier 2011 Mohammed Abed AFP

Les forces de l'ordre égyptiennes ont été mises en alerte renforcée aux abords des églises à l'approche des célébrations du Noël copte orthodoxe jeudi et vendredi, après l'attentat qui a coûté la vie à 21 personnes à Alexandrie dans la nuit du Nouvel An.

La présence policière aux postes de contrôle devant les édifices religieux a été renforcée, et les congés de nombreux officiers annulés, ont annoncé lundi des sources au sein des services de sécurité.

La surveillance des ports et aéroports a également été renforcée après cet attentat commis, selon les autorités qui évoquent la piste d'Al-Qaïda, par un kamikaze agissant pour des terroristes étrangers. Le massacre n'a cependant pas été formellement revendiqué.

Le patriarche copte orthodoxe Chenouda III a assuré que malgré les risques, il avait l'intention de célébrer la messe de Noël comme chaque année. "Ne pas prier voudrait dire que le terrorisme nous prive de la célébration de la naissance du Christ", a-t-il déclaré, cité par al-Ahram.

Le Noël copte orthodoxe a lieu vendredi, également jour de prière pour les musulmans. Les célébrations commenceront jeudi, avec les traditionnelles messes de veille de Noël.

Outre les risques d'attentats, les autorités redoutent de nouveaux heurts avec des manifestants chrétiens, ou des incidents entre chrétiens et musulmans.

Dimanche, des heurts entre chrétiens coptes et policiers au Caire ont fait 45 blessés parmi les forces de l'ordre, a annoncé la police lundi. Selon un responsable du ministère de la Santé, 27 autres personnes ont été blessées dans ces affrontements.

Les accrochages ont eu lieu en marge d'un rassemblement de plusieurs centaines de personnes dans l'enceinte de la Cathédrale Saint Marc, où siège Chenouda III. Les manifestants s'en sont pris aux officiels qui venaient présenter leurs condoléances, et certains ont ainsi jeté des pierres sur Osmane Mohamed Osmane, secrétaire d'Etat au développement économique.

A Alexandrie, où des heurts avaient déjà éclaté samedi, plusieurs centaines de Coptes ont manifesté dimanche soir devant l'église endeuillée, avant de mettre le feu à des poubelles.

Le calme semblait revenu lundi, mais une trentaine de personnes ont empêché l'équipe de rénovation de l'église de commencer son travail, arguant que le sang des victimes devait rester pour témoigner du carnage.

Les Coptes, ou chrétiens d'Egypte, représentent 6 à 10% des quelque 80 millions d'Egyptiens. Ils sont en grande majorité orthodoxes, même si la communauté compte environ 250.000 Coptes catholiques.

Un groupe irakien de la mouvance d'Al-Qaïda, qui a revendiqué l'attaque contre une cathédrale de Bagdad fin octobre (46 morts parmi les fidèles), a lancé des menaces à leur encontre, les accusant de maintenir prisonnières deux épouses de prêtres coptes qui se seraient converties à l'islam.

L'église des saints d'Alexandrie figurait d'ailleurs sur une liste d'une cinquantaine de lieux de culte coptes, en Egypte et à l'étranger, désignés début décembre comme cibles par un site internet d'Al-Qaïda.

En Allemagne, où vivent environ 6.000 Coptes, l'évêque copte Anba Damian avait fait part de son inquiétude aux autorités avant même l'attentat d'Alexandrie.

Cet attentat est le plus meurtrier commis en Egypte depuis la vague d'attaques contre des complexes touristiques de la mer Rouge entre 2004 et 2006, qui avaient fait au total près de 140 morts.

Mais ce n'est pas la première fois que des chrétiens sont visés. Le 6 janvier 2010, six Coptes avaient été tués à la sortie d'une messe à Nagaa Hamadi (Haute-Egypte). Le verdict des meurtriers présumés est attendu le 16 janvier.

Géneviève Bro Grébé (Dnca chargée des femmes) au sujet de la crise postélectorale - «Nous disons à M. Blaise Compaoré que Gbagbo Laurent n’est pas Tho

Le Temps


Présidentielle
© Partis Politiques par DR
Les membres de la Confédération des Femmes laïques pour la Réhabilitation de l`Image de la Femme (CPRIF) ont organisé le vendredi 18 novembre 2010 une cérémonie de soutien au candidat du LMP en présence de Mme Bro Grébé.


L’Onuci qui est supposée être une force impartiale est aujourd’hui, une force belligérante parce qu’elle est partie prenante dans la crise qui secoue la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, elle a poussé le bouchon très loin en tirant sur des Ivoirien aux mains nues. Comme les soldats de l’Onuci savent que les soldats français ont déjà tué des Ivoiriens aux mains nues, eux aussi veulent tuer les Ivoiriens. Ils veulent créer la chienlit, ils veulent créer un Rwanda bis en Côte d’Ivoire. Avec leur radio qui est devenue la radio mille collines de triste mémoire. Ce sont des choses que nous ne pouvons pas accepter. C’est pour cela que nous sommes venues rendre visite à nos frères qui ont été blessés hier (le mercredi 29 décembre 2010, ndlr) par les éléments de l’Onuci. Nous sommes venues avec les avocats internationaux, Me Vergès, Me Dumas et Me Deccaldi, et d’autres avocats ivoiriens pour dire que nous allons donner une suite judiciaire à cette affaire. L’acte qu’ils ont posé ne va pas rester impuni. Nous allons engager une procédure judiciaire pour que M. Choï vienne s’expliquer devant les juridictions ivoirienne et internationale. Trop c’est trop ! Nous ne pouvons plus accepter qu’un fonctionnaire, qu’un petit fonctionnaire de l’Onu vienne outrepasser sa compétence pour se mettre au-dessus des lois ivoiriennes. Depuis qu’il a fait des déclarations tendancieuses, nous avons des violences en Côte d’Ivoire. C’est tous les jours que les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes sont victimes de violence des militants du Rdr. Ce sont des maisons qui sont incendiées, ce sont des personnes qui sont brûlées vives. Nous ne pouvons plus accepter ces violences en Côte d’Ivoire. Ces violences résultent des déclarations de M. Choï. C’est pour cela que nous le tenons pour responsable de tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Il est responsable des troubles qui ont lieu en Côte d’Ivoire. Nous allons porter plainte contre lui pour qu’il se prononce devant tout le monde entier. Nous disons à la Communauté internationale que ce n’est pas à elle de nous choisir un président. Nous mettons en garde M. Blaise Compaoré ! Il peut tuer facilement au Burkina Faso. Mais il ne peut le faire en Côte d’Ivoire. Nous mettons en garde M. Good Luck Jonathan du Nigeria. Il faut qu’il fasse très attention. Nous avons plus de 2 millions de leurs ressortissants ici. Il faut qu’il fasse attention. S’ils veulent tuer le Président Laurent Gbagbo, il faut qu’ils tuent d’abord des milliers d’Ivoiriens. Ils veulent imposer Alassane Ouattara, ils devront tuer des millions d’Ivoiriens avant de nous l’imposer. Nous disons à M. Blaise Compaoré que Gbagbo Laurent n’est pas Thomas Sankara. Que la Côte d’Ivoire n’est pas le Burkina Faso. Il a pu tuer Sankara et tous ses amis, il ne peut pas tuer Laurent Gbagbo. Nous voulons que Blaise Compaoré sache que les Ivoiriens sont débout pour défendre bec et ongles leur patrie. Et que nous n’accepterons pas qu’une Force vienne ici à cause d’une élection qui se serait mal passée. Nous les attendons ici. Les femmes de Côte d’Ivoire les attendent. Les hommes de Côte d’Ivoire les attendent. Le Président Laurent Gbagbo a tendu une main pour le dialogue. S’ils ne veulent pas saisir cette main, ils ne parviendront pas à faire ce qu’ils veulent lui faire. Les Français échoueront comme cela a été le cas au Vietnam, en Algérie. Parce qu’aucune armée quelle que soit sa puissance ne peut venir à bout d’un peuple déterminé comme celui de la Côte d’Ivoire. Et le peuple de Côte d’Ivoire est déterminé à défendre sa Nation. C’est le message que j’envoie à Nicolas Sarkozy, à Obama, à Blaise Compaoré, à Good Luck et à Aboulaye Wade. Les femmes ivoiriennes, à travers ce message leur disent qu’elles sont plus que jamais déterminées.»
Propos recueillis par
Eugène Djabia

Le groupe BOA introduit sa filiale du Burkina-Faso en bourse

Ouestafnews- Le groupe Bank of Africa (BOA) vient d’introduire sa filiale du Burkina Faso à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, bourse ouest africaine basée à Abidjan), portant ainsi à quatre le nombre de ses filiales cotées à la BRVM, après celles du Bénin, du Niger et de la Côte d’ivoire.


La première cotation était prévue pour « le jeudi 30 décembre 2010 », selon un communiqué conjointement publiée par la BOA et la BRVM dans la presse sénégalaise.

Du 26 au 5 novembre 2010, le groupe bancaire a fait une offre public de vente de 100.000 actions dont 87.000 ouvertes au public pour 23.000 FCFA l’unité et les 13.000 restantes réservées au personnel du groupe pour 20.000 FCFA, selon la note d’information publié sur le site de sa filiale burkinabé consulté par Ouestafnews.

A la date du 3 janvier 2011, l'action BOA-burkina valait 28365, selon le bulletin quotidien de la BRVM.

Avec cette nouvelle entrée, ce sont désormais huit établissements financiers qui sont cotées à la BRVM. Hormis les quatre filiales de la BOA, on compte le groupe Ecobank (également à capitaux africains, basé à Lomé) en plus de trois établissement ivoiriens, principalement des filiales de grands groupes français.

« C’est un défi que nous prenons parce que nous avons foi dans le marché financier et que nous voulons donner un sens dans l’expérience BOA », indiquait le président sortant du groupe, Paul Derreumaux dans les colonnes du journal ivoirien « Le Patriote » au mois d’avril 2010, lors de l’introduction en bourse de la filiale ivoirienne.

A la tête du groupe depuis sa création, le français Paul Derreumaux sera remplacé dès ce mois de janvier par Mohamed Benani, administrateur et directeur général délégué du groupe marocain BMCE Bank, partenaire stratégique de la BOA et dont les parts dans le capital vont désormais passer de 45% à 50% ;

Le Groupe BOA, fondé en 1982 au Mali, est aujourd’hui présent dans 12 pays à travers un réseau de banques commerciales et de sociétés financières, toutes entièrement dédiées au continent africain, Selon des informations disponibles sur son site internet.

En 2009, le groupe BOA a réalisé un bénéfice de 34,7 millions d’euros (plus de 22,7 milliards FCFA) pour un chiffres d’affaires total estimé à 270 millions d’euros (177,1 milliards FCFA), indique le rapport 2009 du groupe consulté par Ouestafnews.

Ouestaf News

Attention : décollage de tablettes

Le Point.fr Toute l'industrie de l'électronique se réunit à Las Vegas. Aucune marque ne peut faire l'impasse sur la présentation de tablettes.

Attention : décollage de tablettes

La folie des tablettes devrait se confirmer au CES de Las Vegas

Par Clément Pétreault

La folie des tablettes devrait, selon toute logique, se poursuivre. Chaque marque d'électronique ou d'informatique devra présenter au moins une tablette, sous peine de prendre le risque de devenir la risée du secteur... et de décontenancer son actionnariat. D'autres espèrent se faire connaître grâce à une tablette originale, car Las Vegas, c'est aussi la Cour des Miracles.

Le français Archos, pionnier en la matière, a déjà annoncé une tablette de 7 pouces sous Android à moins de 300 euros. MSI y montrera une tablette de 10 pouces sous Windows 7, la WinPad 100W. Mais le grand leader de la tablette reste Google, qui fournit un système d'exploitation communément utilisé : Android. Le géant du Web devrait y présenter la troisième version du système d'exploitation, Android Honeycomb. C'est une tablette Motorola qui aura l'honneur d'étrenner ce système désormais optimisé pour les tablettes tactiles, ce qui n'était pas le cas jusqu'ici. Android était à l'origine du projet destiné à équiper des smartphones. Il se pourrait aussi, selon le site américain Digitimes, que Google montre une tablette fonctionnant avec le système d'exploitation Chrome OS, un autre système développé par le géant du Web. Ce système, maintes fois reporté, était à l'origine plutôt destiné à équiper les netbooks, une catégorie d'ordinateurs qui a disparu presque aussi rapidement qu'elle était apparue.

Ou les absents n'ont pas forcément tort

La télé 3D sera banalisée. Le grand mouvement de convergence des contenus numériques se poursuit avec la présentation de téléviseurs qui ressemblent de plus en plus à des ordinateurs. Ici aussi, une danse est en train de se mettre en place autour des normes et des systèmes d'exploitation qui seront utilisés pour faire entrer les différents contenus dans le salon. Les prétendants à la succession du télétexte sont nombreux. Les écrans seront reliés au Net, capables de lire de la vidéo, du texte ou des images en provenance de diffuseurs divers : loueurs de vidéos, services de jeux, contenus d'info ou réseaux sociaux. Ici aussi, Google est dans la course, même s'il rencontre quelques difficultés pour populariser son système d'exploitation pour téléviseurs. Samsung semble, sur ce point, le concurrent le plus sérieux.

En France, les fournisseurs d'accès à Internet semblent les plus avancés dans l'enrichissement des services liés aux téléviseurs. Quelques constructeurs comme LG devraient y exposer des prototypes d'écrans Oled, une technologie qui est présentée comme révolutionnaire depuis bientôt six ans, mais que l'on ne voit toujours pas débarquer sur le marché de manière sérieuse, en raison de son coût important.

Fidèle à une stratégie de rupture, la société Apple ne sera pas présente au CES (Consumer Electronics Show). Cela ne l'empêchera pas nécessairement de faire parler d'elle. L'année dernière, l'iPad, qui n'était pourtant pas encore officiellement annoncé, avait été le grand gagnant du CES. Les plus attendus ne sont pas forcément les plus présents. Ici aussi, Apple est habile, comme souvent. À partir de mercredi, la planète high-tech tournera à l'heure de Las Vegas. Vous pourrez suivre cet événement en temps réel avec la rédaction du Point.

Les pro-Gbagbo suspendent leur projet d`investir le QG de Ouattara à Abidjan

AFP


Meeting
© Reuters
ABIDJAN - Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", fervents partisans de Laurent Gbagbo, a annoncé dimanche qu`il suspendait son projet de "libérer à mains nues" le Golf Hôtel d`Abidjan, qui sert de quartier général au camp d`Alassane Ouattara.

Plusieurs interlocuteurs ont saisi les jeunes patriotes "pour nous amener à
surseoir à notre projet", et à l`issue d`une réunion sur la question dimanche
"nous avons décidé de donner une chance à la négociation qui est en cours", a
déclaré M. Blé Goudé, par ailleurs ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo.

"Mais nous mettons en garde les occupants du Golf Hôtel que nous ne sommes
plus prêts à accepter quelque déclaration que ce soit menaçant d`attaquer les
Ivoiriens, auquel cas - je le précise - nous viendrons les chercher, les
déloger, les mains nues, de cet hôtel, quelle que soit l`armée qui va les
protéger", a-t-il ajouté.

Il a précisé qu`il remobiliserait ses partisans dès mardi, au lendemain de la venue à Abidjan d`une mission de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) et de l`Union africaine (UA).