31 décembre, 2010

Paris dément les accusations d'espionnage des taliban afghans

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont démenti samedi les accusations des taliban selon qui elles auraient ignoré leurs exigences pour libérer les deux journalistes de France 3, retenus en otages en Afghanistan depuis plus d'un an.

Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière et leurs trois accompagnateurs afghans ont été enlevés fin décembre 2009 alors qu'ils réalisaient un reportage pour le magazine "Pièces à conviction".

Selon un taliban interrogé par l'AFP en Afghanistan, Paris ne prête "pas beaucoup d'attention" aux conditions qu'ils ont fixées pour libérer les deux Français, qu'il accuse d'être des espions et d'avoir collecté des informations pour les services de renseignement dans la vallée de la Kapisa, au nord-est de Kaboul.

Si la France avait accepté ces conditions, les journalistes auraient déjà été libérés, estime Zabihullah Mujahid, qui se présente comme un porte-parole du mouvement taliban.

Ces propos contrastent avec les déclarations optimistes de plusieurs ministres français qui, depuis l'été, ont jugé à maintes reprises la libération des deux otages comme acquise voire imminente, en septembre, puis pour les fêtes de Noël.

Dans ses voeux du Nouvel An, Nicolas Sarkozy a promis vendredi soir de mobiliser "toutes nos forces" pour obtenir la libération des huit Français actuellement retenus en otage à l'étranger, dont les deux journalistes de France 3.

Pour le père de Stéphane Taponier, ce "jeu de déclarations" est "terrible".

"Tout ce que je sais, c'est que l'étau se resserre sur eux et qu'il faut tout faire pour obtenir leur libération", a-t-il déclaré au quotidien La Provence, qui publie ses propos sur son site internet samedi.

Dans un communiqué, le Quai d'Orsay a démenti "catégoriquement" les accusations d'espionnage venant "d'un soi-disant porte-parole taliban".

"MAUVAIS SIGNAL", DIT LE SNJ

"Depuis un an, les discussions se poursuivent sans relâche pour permettre à nos compatriotes de retrouver leurs familles sains et saufs (...) La détermination des autorités françaises reste aujourd'hui entière", ajoute le ministère.

Même démenti véhément à France Télévisions.

"Ces accusations sont infondées et ridicules. Hervé et Stéphane, deux journalistes aguerris, ont à leur actif de nombreuses années de reportages en France et à l'étranger", insiste un communiqué de la direction du groupe.

"On est inquiet", a dit sur RTL Thierry Thuillier, directeur de l'information de France Télévisions. "On aurait préféré un autre type de communiqué, annonçant leur libération".

"En même temps, on a un peu le sentiment que, en mettant la pression sur les autorités françaises, ils veulent se défausser de la longueur de la détention de nos confrères (...) C'est peut-être un message qui dit: 'accélérons les choses'. Moi, c'est ce que je veux croire", a ajouté Thierry Thuillier.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) de France Télévisions a estimé que ces propos "résonn(ai)ent comme un mauvais signal" et le comité de soutien aux deux journalistes a fait part de son "malaise" devant cette surenchère.

Plusieurs manifestations ont été organisées mercredi à travers la France pour marquer la première année de détention en Afghanistan des deux journalistes et les familles de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière sont sorties de leur silence à cette occasion.

Lors d'un rassemblement devant l'Hôtel de ville de Paris, la mère de Stéphane Taponier a réclamé "des signes forts d'une véritable mobilisation nationale".

"Les promesses passent, les semaines et les mois aussi. Nous ne voulons plus que le gouvernement ou l'état-major nous bercent avec des propos optimistes (...). Nous voulons du concret", a dit Arlette Taponier.

Selon certains médias et des membres du comité de soutien aux deux journalistes, les négociations buteraient depuis plusieurs semaines sur la libération de prisonniers taliban réclamée par les ravisseurs.

"On essaie chaque jour, centimètre par centimètre, de progresser", a souligné mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, sur France Inter, tout en faisant état d'une situation "difficile" sur le terrain.

Laure Bretton et Jean-François Rosnoblet

Résultats électoraux annulés par les institutions suprêmes / Les cas Burkinabé, américain, français et malien qui confondent les malfaiteurs

abidjan.net Ils y étaient habitués depuis qu’ils ont pris le pouvoir en octobre 2000. Mais ces derniers temps, le président ivoirien Laurent Gbagbo et son régime sont attaqués de toutes parts, de façon désormais insupportable, par une coalition malfaisante dirigée par le président français, Nicolas Sarkozy. La faute du chef de l’Etat ivoirien, c’est d’avoir été déclaré vainqueur de élection présidentielle par le conseil constitutionnel, suite à l’annulation de résultats dans des départements frappés de fraudes massives. Or des cas similaires existent partout autour de nous et dans le monde entier. En voici. Dès le premier tour de l’élection présidentielle de novembre 2010, Blaise Compaoré, président sortant, a été proclamé réélu président du Burkina Faso par la Cour suprême burkinabé à plus de 80% des suffrages. Mais, le fait auquel personne ne semble accorder la moindre importance, c’est que, en donnant ce résultat verdict sans recours, l’institution judiciaire suprême du Faso a annulé le résultat du scrutin dans une vingtaine de bureaux de vote, à la requête de l’opposition burkinabè qui réclamait l’annulation totale de l’élection en raison, avaient affirmé les opposants à Blaise Compaoré, de «fraudes massives avérées». Quelle que soit l’issue de cette plainte des opposants, l’on remarquera que la Cour suprême du Faso a annulé le résultat de 20 bureaux de vote. Cela est de sa compétence exclusive et personne n’a vu les opposants s’enfermer dans un hôtel pour lever une rébellion. La communauté dite internationale n’a pas crié au scandale, ni pour un camp ni pour l’autre. Des péripéties maliennes…

En mai 2002 au Mali, à la suite du 1er tour de l’élection présidentielle, la Cour constitutionnel avait annulé, au regard des requêtes déposées par plusieurs candidats, 541.019 bulletins de vote et a tenu en compte 1.564.576 voix sur 2.201.154 votants, selon une dépêche de l’AFP en date du 9 mai 2002. Et pourtant, d'après les résultats provisoires proclamés par le ministère de l’Administration du territoire, l'ancien président malien Toumani Touré avait été crédité de 602.998 voix, soit 27,98% des suffrages exprimés, et le candidat de l'ADEMA, M. Cissé, de 489.957 voix soit 22,74%. Selon les mêmes chiffres, Ibrahim Boubacar Kéita avait obtenu 445.030 voix (20,65%). Malgré tout, Maliens et Communauté internationale ont tous attendu le verdict de la Cour Constitutionnelle malienne. Et cette Cour, par la voie de son président, Abdourahmane Baba Touré, avait justifié sa décision par le constat "des compositions irrégulières, la distribution des cartes d'électeurs de manière frauduleuse, la non sécurité des urnes, le vote par procuration illégal, le vote de personnes non inscrites, l'absence de signatures sur les procès verbaux, l'influence sur le vote, l'existence de bureaux fictifs, et le fonctionnement irrégulier de bureaux de vote itinérants". Cependant, la Cour a estimé que ces "irrégularités" n'entraînaient pas l'annulation totale du scrutin.

En 1997, la même Cour constitutionnelle du Mali avait aussi annulé 257.300 bulletins pour les mêmes raisons qu’en 2002. Lors des législatives de la même année, cette même cour avait annulé plusieurs voix, ce qui a permis à la coalition Espoir d’IBK de l’emporter. Alors que le ministère de l’Intérieur donnait l’ADEMA en tête. Bien entendu, toutes ces annulations ont lieu dans un mécontentement général des vaincus mais tous ont accepté les résultats. En hommes et femmes civilisés et aimant leur pays. …au loufoque bourbier américain En novembre 2000, dans cette vieille démocratie taxée de parfaite, celle des Etats-Unis, entre le président sortant, le républicain George W. Bush et le candidat démocrate, Al Gore, l’élection présidentielle avait pitoyablement coïncé sur une honteuse affaire de manipulation des chiffres. Pendant deux mois, à la requête du candidat Al Gore, les bulletins de vote ont été comptés et recomptés ; encore comptés et recomptés. Sans aboutir à une issue acceptable des deux camps en compétition. Au bout de 60 jours, l’Amérique fatiguée de cette arithmétique électorale interminable dans le pays le plus puissant du monde s’en est remise à la Cour suprême américaine. Le président de cette Cour est un haut magistrat auquel George Bush père, alors président des Etats-Unis, avait offert la chance de devenir président de l’institution suprême, tenez-vous bien, contre l’avis défavorable de M. Al Gore, alors président du Sénat américain. Vous avez bien compris : Pour trancher le contentieux électoral entre Bush fils et lui, Al Gore s’est retrouvé nez-à-nez avec le magistrat qu’il avait persécuté auparavant. De plus, au moment où la Cour suprême se saisissait du dossier, Al Gore devançait George Bush Junior dans les chiffres. Et pourtant, le candidat démocrate s’aplatit tout net lorsque le président de la Cour suprême des Etats-Unis proclama son adversaire vainqueur. Personne, en dehors de quelques observateurs pervers et friands des ragots, n’a osé évoquer les relations du président de la Cour suprême américaine avec la famille Bush pour plaindre Al Gore.

Faut-il souligner qu’en avril 2007 en France, lors de la compétition présidentielle entre la candidate de la Gauche Ségolène Royale et le candidat de Droite Nicolas Sarkozy, le Conseil constitutionnel français a eu à annuler le résultat de certains bureaux de vote de quelques départements français d’Outre-mer ? C’est bien au bout de ce décompte que Nicolas Sarkozy a été proclamé élu, sans que le ciel ne tombe sur la tête des Français. La Côte d’Ivoire, un cas banal mais criminalisé

Le 3 décembre dernier, en annulant le résultat du scrutin dans les départements de Côte d’Ivoire où des fraudes massives ont été avérées, le Conseil constitutionnel ivoirien n’a fait que faire son travail d’institution suprême, juge des élections en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que les choses se passent à travers le monde entier, dans les pays civilisés à démocratie occidentale. En Côte d’Ivoire, le seul problème que l’on devait déplorer et vite oublier se trouve dans la sorcière composition de l’institution administrative chargée de l’organisation des élections, la Commission électorale indépendante (CEI). Ainsi, sur un présidium de 5 membres, le RHDP (opposition coalisée autour de la rébellion) détient 4 postes ; Sur 22 membres à la Commission centrale, le RHDP se taille 16 membres, les 19 membres de chaque représentation régionale sont tous du RHDP ; Enfin, sur 415 membres de commissions locales, 380 sont du RHDP. C’est cette CEI déséquilibrée en faveur de l’opposition mais surtout polluée par le Rassemblement des Républicains d’Alassane Ouattara et ses rebelles qui a fini par être paralysée par sa tare congénitale : A cause de ses dissensions politiques internes, elle n’a pas pu proclamer, dans ses délais, composition et dans son cadre (siège) constitutionnels, le résultat provisoire. Il revenait donc de plein droit au Conseil constitutionnel de se saisir du dossier. Même si la CEI avait pu proclamer les résultats à temps et dans les normes, la procédure n’aurait pas varié d’un iota.

La preuve ? C’est que, après s’être retranché dans un hôtel pour discréditer la juridiction suprême de « son » pays, Alassane Ouattara a fini par réclamer le secours du même Conseil constitutionnel en lui transmettant une « prestation de serment » par écrit pour être déclaré ou reconnu comme président de la République. Rien que du ridicule et de l’enfantillage criminel !

Il est peut-être grand temps que les opposants ivoiriens se ressaisissent. Car, dans tous ces exemples burkinabé, maliens, américains et français, la décision finale de la présidentielle revient, sans appel, à l’institution suprême. La différence se trouve dans la réaction des citoyens d’un même pays. Quand ils sont civilisés et veulent de la démocratie, ils acceptent le jugement (bon ou mauvais) de leurs institutions suprêmes. C’est à ce prix que la paix sociale est garantie et que les institutions rendent le pays solide et respecté. Mais quand certains de ces citoyens ont des arrière-pensées criminelles, quand ils sont portés par des forces étrangères et par des sectes occultes, les perdants ont exactement les réactions des opposants ivoiriens de nos jours. Et cela débouchent sur les dégâts humains et matériels que l’on croit pouvoir comptabiliser pour vaincre son «frère» ennemi. Dommage!

César Etou et Coulibaly Zié Oumar

En 2011, Aubry veut reconstruire une France "forte et juste"

PARIS (Reuters) - Le premier secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a appelé vendredi les socialistes et les Français à reconstruire une France "forte, confiante et juste" dans ses voeux pour 2011.

A l'orée d'une année délicate pour le PS, ponctuée de trois échéances électorales - cantonales, sénatoriales et surtout primaire présidentielle à l'automne - la maire de Lille souligne comme à son habitude l'importance de jouer collectif, un message à portée autant interne qu'externe.

"En 2011 comme en 2010, nous serons à vos côtés pour reconstruire la France forte, confiante et juste que nous attendons. C'est ensemble que nous réussirons", dit l'ancienne ministre des Affaires sociales dans un message vidéo posté sur le site internet du PS quelques heures avant les voeux du chef de l'Etat.

Sa déclaration devance également celle de Ségolène Royal, qui avait pris l'habitude depuis trois ans de damer le pion aux principaux dirigeants du PS en publiant ses voeux sur internet avant les autres.

L'ancienne candidate à l'Elysée du PS s'est lancée fin novembre dans la course à l'investiture présidentielle.

Tout en s'en défendant, elle s'est installée dans le rôle de principale rivale de Martine Aubry qui, comme le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, n'entend pas dévoiler ses intentions avant le mois de juin prochain.

"MA RESPONSABILITÉ"

"Ma responsabilité, la responsabilité des socialistes est de proposer un autre avenir", explique Martine Aubry dans ses voeux, sans pour autant évoquer la présidentielle de 2012 ou la primaire socialiste.

La dirigeante du PS, dont la déclaration a été enregistrée avant son départ en vacances en Chine, revient sur l'année 2010 sans prononcer le nom de Nicolas Sarkozy. Elle se contente d'évoquer un "gouvernement qui n'apporte pas les réponses dont le pays a besoin (...) et qui fait peser les efforts toujours sur les mêmes".

«Les voeux politiques sont souvent des discours artificiels et convenus»

INTERVIEW - Mariette Darrigrand, sémiologue spécialisée dans la parole politique, auteur de «Ces mots qui nous gouvernent»...

Comme chaque 31 décembre, le chef de l’Etat va s’adresser aux Français. De nombreux responsables politiques de gauche et de droite ont déjà pris les devants et diffusé leurs propres vœux, sur Internet. Pourtant, selon la sémiologue Mariette Darrigrand, ces discours sont souvent «artificiels» et «pas impliquants».

Comment caractériser ce type de discours politique que sont les vœux de fin d’année?
Ce sont en général des discours très convenus. Le réveillon du 1er janvier est un moment de réconciliation, de concorde, où tout le monde est d’accord : personne n’est contre la nouvelle année. Dans le discours, il en ressort quelque chose de rituel, de superstitieux et de presque religieux: c’est un des seuls moments où les responsables s’adaptent à un calendrier qui n’est pas politique mais universel.

A qui s’adressent les vœux?
La difficulté, c’est justement que les politiques parlent «aux Français». Mais «les Français» n’existent pas en tant que tels, ils sont répartis en groupes: il y a par exemple les retraités qui vivent confortablement, les jeunes diplômés qui ne trouvent pas de travail, les immigrés… Les politiques s’adressent à une image platonicienne, qui relève de l’imaginaire. Aujourd’hui, la nation est plus que jamais une mosaïque et les vœux sont un discours pas du tout impliquant: ils interpellent, au mieux, seulement quelques-uns de ces groupes.

Le contenu du discours est donc voué à être inefficace?
Un discours doit être très ciblé, ce qui est difficile pour le Président, qui veut parler à tous les Français. Pour prononcer un discours efficace, Nicolas Sarkozy devrait, par exemple, s’adresser spécifiquement à des membres de la majorité qui s’éloignent de lui. Les vœux ne sont pas un temps d’annonces; il y a un mélange entre la parole rituelle et la parole politique. Le discours qui en résulte est généralement artificiel, contrairement par exemple au 14-juillet où le Président s’adresse aussi aux Français mais où la parole politique domine.

Propos recueillis par Enora Ollivier

Une octogénaire agressée par un voleur à la sortie du métro dans le coma

AFP

Des usagers à la sortie d'une bouche de métro à Paris
Des usagers à la sortie d'une bouche de métro à Paris Clemens Bilan AFP/Archives

Une femme de 83 ans a été plongée dans le coma après avoir été agressée mercredi par un adolescent roumain qui lui avait arraché son sac à la sortie de la station de métro mairie de Clichy (Hauts-de-Seine), a annoncé vendredi une source policière.

L'agresseur, âgé de 14 ans, a été arrêté mercredi et placé en garde à vue, a ajouté cette source, confirmant une information de RTL. "La victime a chuté au sol. Souffrant de commotions cérébrales, elle a été transportée à l'hôpital Beaujon de Clichy et a été plongée dans un coma artificiel", a expliqué cette source.

Selon une autre source policière, la garde à vue du jeune homme a été interrompue dans la soirée de mercredi, il a dû être hospitalisé pour une crise d'épilepsie.

Ses parents ont été interpellés et placés en garde à vue le lendemain, jeudi, soupçonnés d'utiliser leur fils à des fins de mendicité agressive.

D'après le visionnage des images vidéo, que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a aussi vues dès mercredi, la victime sortait de la station quand l'adolescent l'a attrapée par le bras pour essayer d'arracher son sac et elle a résisté.

"Toujours en la tenant, il l'a fait tournoyer sur elle-même très vite avant de la lâcher et elle est allée s'écraser sur un mur", a poursuivi cette source, ajoutant que "le pronostic vital ne serait pas engagé".

"Toujours selon les images vidéo, l'adolescent a passé une grande partie de la journée à entrer et sortir de la station de métro, un comportement qui laisse penser qu'il était à la recherche d'une victime à voler", selon la même source.

Cette agression intervient deux jours après la chute mortelle lundi, à Paris, d'une jeune femme de 27 ans, violemment percutée dans le métro par un homme soupçonné d'un vol qui fuyait.

Brice Hortefeux a déclaré jeudi à Paris que la police disposait de son "signalement très précis" mais cet homme était toujours en fuite vendredi.

Pour (ne pas) oublier 2010

Le Point.fr Le Point dresse un inventaire de l'année qui s'achève.

Pour (ne pas) oublier 2010

Le changement de décennie est aussi l'occasion de faire un inventaire (très) subjectif de l'actualité de l'année écoulée © China Fotopress / Maxppp

Le Point.fr

Le premier qui a eu l'idée de faire une liste, c'est Dieu, quand il dicta les dix commandements à Moïse. Depuis, tout le monde fait des listes : Hammourabi pour son célèbre code, Philon de Byzance, celle des sept merveilles du monde, Rabelais, Hugo, Dantzig, vous et nous, celle des bonnes résolutions pour 2011. En 2010, la liste la plus attendue - et la plus décevante - fut celle des Bleus bricolée par Raymond Domenech... Nous aussi, nous avons voulu dresser un inventaire, celui du grand bric-à-brac de l'actualité de l'année qui s'achève. Cette rétrospective apparaîtra forcément subjective, passablement aléatoire et, espérons-le, aussi distrayante à lire qu'elle a été amusante à fabriquer.

Bienvenue dans le monde des listes :

Dix humeurs de Sarkozy

Dix que Sarkozy a dans le nez

Dix lapsus des politiques

Dix phrases-chocs de sportifs

Dix moments forts de sport

Dix polémiques

Dix qui vont nous manquer

Dix qu'on ne va pas regretter

Dix psychodrames

Dix découvertes

Dix prodiges

Dix déceptions à la française

Dix surprises à la française

Dix histoires de sexe

Dix mots franglais nunuches des magazines féminins

Dix films qui valaient vraiment le coup

Dix expositions qui dérangent

Les trublions du Net

Virés à cause de leur profil Facebook

L'histoire revue et corrigée

L`UE approuve des sanctions contre 59 proches de Gbagbo (diplomate)

AFP L`Union européenne a approuvé vendredi des sanctions contre 59 proches du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a-t-on appris vendredi de source diplomatique.

Les 59 personnes qui figurent sur cette liste sont désormais interdites de visas pour l`UE.

La quasi totalité des membres du "prétendu" gouvernement de M. Gbagbo sont sur la liste qui compte également des membres du Conseil constitutionnel ainsi que des responsables économiques et des médias.

L`UE avait envisagé dans un premier temps de porter à 61 le nombre de personnes, proches de M. Gbagbo, interdites de visas dans l`UE mais, a-t-on précisé de source diplomatique à l`AFP, deux de ces personnes ont finalement reconnu l`autorité d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.

Une première série de sanctions européennes était déjà entrée en vigueur la semaine dernière, avec des interdictions de visas pour 19 personnes, à commencer par Laurent Gbagbo lui-même.

L`UE prépare également le gel des avoirs du clan Gbagbo, a confié un diplomate.

Ces nouvelles sanctions de l`UE interviennent alors qu`Alassane Ouattara a donné à Laurent Gbagbo jusqu`à vendredi minuit pour quitter le pouvoir, lui promettant qu`"il n`aurait pas d`ennuis" s`il se retirait dans ce délai, a dit son Premier ministre Guillaume Soro.

Intempéries en Egypte: 15 morts, dont neuf écolières

LE CAIRE (AFP)

AFP/archives

Un quartier du Caire sous la pluie et le brouillard, le 12 décembre 2010

Quinze personnes, dont neuf écolières, sont mortes noyées lorsqu'un bus a été entraîné par les eaux pendant que des pluies torrentielles s'abattaient sur la Haute-Egypte, a indiqué la police vendredi.

Le véhicule, qui transportait 77 personnes, a versé mercredi dans un fossé d'environ trois mètres de profondeur en raison des intempéries.

Neuf écolières, qui rentraient à Assiout (au sud du Caire) après une excursion à Minya, sont mortes noyées ainsi que six autres personnes, dont deux accompagnateurs et un ambulancier. Ce dernier avait réussi à sauver une vingtaine de fillettes avant d'être emporté par les eaux et de périr noyé.

Deux écolières ont pu être secourues après avoir passé respectivement 15 et 20 heures dans l'eau.

L'Afrique de l'Ouest prépare le "dernier recours" militaire en Côte d'Ivoire

Le Point.fr Les chefs militaires d'Afrique de l'Ouest sont désormais déterminés à prendre le pouvoir par la force si les autres moyens échouent.

L'Afrique de l'Ouest prépare le "dernier recours" militaire en Côte d'Ivoire

La Cedeao se dit désormais prête à chasser par la force Laurent Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire © Luc Gnago / Reuters

Source AFP

L'Afrique de l'Ouest misait toujours, vendredi, sur le dialogue pour résoudre la crise en Côte d'Ivoire, avec le retour de médiateurs lundi à Abidjan, mais se préparait à une éventuelle intervention militaire, "dernier recours" pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir. Les chefs militaires de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) "se sont rencontrés mardi et mercredi pour mettre la machine en marche", a indiqué à Abuja le porte-parole de l'armée nigériane, le colonel Mohamed Yerimah. "Si tous les moyens de persuasion politique échouent", "la Cedeao prendra par la force le pouvoir à Laurent Gbagbo et le donnera à Alassane Ouattara", reconnu président par la communauté internationale, a-t-il prévenu, évoquant un "dernier recours".

Une réunion de suivi pour affiner les questions de logistique est prévue au Mali les 17 et 18 janvier. Malgré la menace d'une intervention armée brandie par l'organisation actuellement présidée par le Nigeria, la voie du dialogue reste privilégiée. Après une mission cette semaine à Abidjan, les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert) doivent revenir lundi en Côte d'Ivoire.

La Sierra Leone a averti que la rencontre de lundi avec Gbagbo serait la "dernière" et espéré que le sortant acceptera de se retirer. Mais Laurent Gbagbo se considère comme l'unique chef de l'État, proclamé par le Conseil constitutionnel, tandis que Alassane Ouattara s'appuie sur les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) qui le donnaient vainqueur de l'élection du 28 novembre. Le président de la CEI, quasi invisible depuis l'éclatement de la crise, a réfuté depuis Paris toutes "irrégularités" de son institution, en réponse aux accusations du camp Gbagbo. "Il faut que la volonté du peuple soit respectée", a plaidé le porte-parole de la commission, Yacouba Bamba.

Violences

La situation sur le terrain reste très tendue, après des violences qui ont fait en deux semaines 179 morts, selon l'ONU, en dépit d'une forte baisse des exactions ces derniers jours. Les violations des droits de l'homme depuis fin novembre pourraient constituer des "crimes contre l'humanité" qui doivent être "sévèrement punis", ont souligné des experts de l'ONU. Dans ce climat, même si les étrangers n'ont pour l'heure pas été directement menacés, la France a recommandé de nouveau à ses ressortissants, notamment les "familles avec enfants", de quitter "provisoirement" le pays. Selon Paris, quelque 2.000 Français sont déjà partis en cette fin d'année, sur environ 14.000 enregistrés, dont une moitié de binationaux. Les risques d'affrontement demeurent très élevés, à l'orée de 2011.

Le leader des Jeunes Patriotes pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, a appelé ses partisans à "libérer à mains nues", après le 1er janvier, l'hôtel qui sert de quartier général au camp Ouattara à Abidjan. Le Golf hôtel est soumis à un blocus routier des forces pro-Gbagbo et protégé par 800 Casques bleus et des éléments de l'ex-rébellion. Pour l'ONU, le pire est à craindre. "Une attaque contre le Golf hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile" de 2002-2003, a alerté le secrétaire général Ban Ki-moon.

Toujours assez démuni à l'intérieur, Alassane Ouattara continuait de marquer des points sur le plan diplomatique. La Grande-Bretagne - qui soutiendrait une opération armée en Côte d'Ivoire sous la houlette de l'ONU, mais n'y participerait pas - a annoncé avoir retiré son accréditation à l'ambassadeur ivoirien à Londres, nommé par Laurent Gbagbo. À Conakry, en Guinée, comme ces derniers jours en France ou au Mali, des pro-Ouattara ont brièvement occupé l'ambassade ivoirienne.

Lula refuse d'extrader Battisti vers l'Italie, colère de Rome

BRASILIA (AFP)

AFP/Archives

Cesare Battisti le 17 novembre 2009 à Brasilia

A quelques heures de la fin de son mandat, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a refusé d'extrader vers l'Italie l'ex-activiste d'extrême-gauche Cesare Battisti, provoquant la colère de Rome et ouvrant une crise diplomatique entre les deux pays.

Lula, qui doit passer la main samedi à Dilma Rousseff, "a pris aujourd'hui la décision de ne pas extrader le citoyen italien Cesare Battisti", a annoncé le ministre des Affaires étrangères Celso Amorim.

Aussitôt, le gouvernement italien a annoncé le rappel de son ambassadeur à Brasilia et a promis de poursuivre "la bataille" judiciaire pour obtenir l'extradition de Battisti qu'il considère comme un "terroriste" en cavale depuis trente ans.

Battisti, incarcéré depuis mars 2007 à Brasilia à la demande de l'Italie, devrait encore rester en prison au moins jusqu'en février, le temps pour la Cour suprême d'examiner la conformité de la décision de Lula avec le traité d'extradition bilatéral.

"Je m'engage à poursuivre la bataille pour que Battisti soit livré à la justice italienne", a affirmé le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. "Cette affaire n'est pas close, bien au contraire : l'Italie ne se rend pas".

L'extradition de Battisti, 56 ans, est réclamée avec force par Rome où il a été condamné par contumace en 1993 à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres commis en 1978 et 1979, crimes dont il se dit innocent.

AFP/Archives

Luiz Inacio Lula da Silva le 23 décembre 2010 à Sao Paulo

De son côté, le Brésil a rejeté les critiques italiennes, trouvant "très étrange" et "impertinente" la réaction de Rome.

L'avocat de Battisti devant la Cour suprême, Luis Roberto Barroso, s'est félicité, "au nom de la justice", du geste de Lula envers son client, réitérant qu'il était "innocent".

"Je suis heureux que le Brésil ait maintenu sa tradition humaniste, en dépit des pressions hautaines et du ton inapproprié du gouvernement italien", a-t-il dit dans un communiqué.

Les soutiens français de l'ex-militant italien se sont aussi réjouis de la perspective de libération de Battisti.

Toutefois, ce long feuilleton judiciaire n'est pas encore clos.

La Cour suprême doit maintenant vérifier que le refus d'extrader l'ancien militant est bien conforme au traité d'extradition entre les deux pays, selon le président de la Cour, Cezar Peluso.

Pour justifier sa position, le président Lula s'est appuyé sur un article du traité d'extradition stipulant qu'il ne s'appliquait pas en cas de "raisons fondées de supposer que la personne réclamée subira des actes de persécution et de discrimination" en raison notamment de ses opinions politiques.

Dans une interview au magazine Epoca en mars 2009, Battisti avait dit qu'il craignait pour sa vie en Italie. "Je suis certain que, si je retourne en Italie, je serai l'objet de représailles. Je serai tué".

Les plus hauts magistrats brésiliens avaient remis en question, en novembre 2009, l'octroi de l'asile accordé à Battisti en janvier de la même année et donné le feu vert à l'extradition de l'italien, jugeant que ses crimes n'étaient pas de nature politique.

Ils avaient néanmoins laissé le président Lula décider en dernier ressort, et avaient précisé ultérieurement que sa décision devrait respecter le traité d'extradition.

Battisti a été arrêté dans son pays en 1979, quand il militait dans le groupuscule des "Prolétaires armés pour le communisme" (PAC). Condamné à douze ans de prison, il s'est évadé en 1981.

Commence alors une longue cavale: après un passage par le Mexique, il a trouvé refuge en France de 1990 à 2004, puis au Brésil. En 2007, il est arrêté à Rio de Janeiro où il vivait depuis trois ans et est incarcéré près de Brasilia.

Côte d'Ivoire: l'Afrique de l'Ouest prépare le "dernier recours" militaire

ABIDJAN (AFP)

AFP/Archives

Laurent Gabgbo et le président sierra-léonais Ernest Koroma le 28 décembre 2010 à Abidjan

L'Afrique de l'Ouest misait toujours vendredi sur le dialogue pour résoudre la crise en Côte d'Ivoire, avec le retour de médiateurs lundi à Abidjan, mais se préparait à une éventuelle intervention militaire, "dernier recours" pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.

Les chefs militaires de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "se sont rencontrés mardi et mercredi pour mettre la machine en marche", a indiqué à Abuja le porte-parole de l'armée nigériane, le colonel Mohamed Yerimah.

"Si tous les moyens de persuasion politique échouent", "la Cédéao prendra par la force le pouvoir à Laurent Gbagbo et le donnera à Alassane Ouattara", reconnu président par la communauté internationale, a-t-il prévenu, évoquant un "dernier recours".

Une réunion de suivi pour affiner les questions de logistique est prévue au Mali les 17 et 18 janvier.

Malgré la menace d'une intervention armée brandie par l'organisation actuellement présidée par le Nigeria, la voie du dialogue reste privilégiée.

Après une mission cette semaine à Abidjan, les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert) doivent revenir lundi en Côte d'Ivoire.

La Sierra Leone a averti que la rencontre de lundi avec Gbagbo serait la "dernière", et espéré que le sortant acceptera de se retirer.

Mais M. Gbagbo se considère comme l'unique chef de l'Etat, proclamé par le Conseil constitutionnel, tandis que M. Ouattara s'appuie sur les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) qui le donnaient vainqueur de l'élection du 28 novembre.

AFP

Le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne Youssouf Bakayoko, lors d'une conférence de presse à Paris, le 31 décembre 2010

Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, quasi-invisible depuis l'éclatement de la crise, a réfuté depuis Paris toutes "irrégularités" de son institution, en réponse aux accusations du camp Gbagbo. "Il faut que la volonté du peuple soit respectée", a plaidé le porte-parole de la commission, Yacouba Bamba.

La situation sur le terrain reste très tendue, après des violences qui ont fait en deux semaines 179 morts selon l'ONU, en dépit d'une forte baisse des exactions ces derniers jours.

Les violations des droits de l'homme depuis fin novembre pourraient constituer des "crimes contre l'humanité" qui doivent être "sévèrement punis", ont souligné des experts de l'ONU.

Dans ce climat, même si les étrangers n'ont pour l'heure pas été directement menacés, la France a recommandé de nouveau à ses ressortissants, notamment les "familles avec enfants", de quitter "provisoirement" le pays. Selon Paris, quelque 2.000 Français sont déjà partis en cette fin d'année, sur environ 14.000 enregistrés, dont une moitié de bi-nationaux.

Les risques d'affrontement demeurent très élevés, à l'orée de 2011.

Le leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, a appelé ses partisans à "libérer à mains nues", après le 1er janvier, l'hôtel qui sert de quartier général au camp Ouattara à Abidjan. Le "Golf hôtel" est soumis à un blocus routier des forces pro-Gbagbo et protégé par 800 Casques bleus et des éléments de l'ex-rébellion.

AFP

Des soldats ivoiriens durant un rassemblement de jeunes partisans de Laurent Gbagbo, le 29 décembre 2010 à Abidjan

Pour l'ONU le pire est à craindre. "Une attaque contre le Golf hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile" de 2002-2003, a alerté le secrétaire général Ban Ki-moon.

Toujours assez démuni à l'intérieur, M. Ouattara continuait de marquer des points sur le plan diplomatique.

La Grande-Bretagne - qui soutiendrait une opération armée en Côte d'Ivoire sous la houlette de l'ONU, mais n'y participerait pas - a annoncé avoir retiré son accréditation à l'ambassadeur ivoirien à Londres, nommé par M. Gbagbo.

A Conakry, en Guinée, comme ces derniers jours en France ou au Mali, des pro-Ouattara ont brièvement occupé l'ambassade ivoirienne.

USA: il assassine sa belle-mère... et hérite de sa fortune

AFP

Des billets de dollars
Des billets de dollars Paul J. Richards AFP/Archives

Le crime peut parfois payer: un homme inculpé du meurtre de sa belle-mère va hériter d'une petite fortune à sa sortie de prison, rapporte lundi le New York Post.

Brandon Palladino, un héroïnomane de 24 ans, a été condamné à 25 ans de prison après avoir admis avoir assassiné en 2008 Dianne Edwards, 59 ans, sa belle-mère qui l'avait surpris en train de voler ses bijoux dans sa maison de Long Island (est de New York).

Dans son testament, Mme Edwards léguait son patrimoine --environ 430.000 dollars-- à sa fille unique Deanna Palladino, 23 ans, qui n'a pas été inculpée.

Après l'arrestation de Brandon Palladino en novembre 2009, Deanna avait dépensé une partie des 190.000 dollars d'économies de sa mère en frais d'avocats pour son mari, selon le quotidien populaire.

La jeune femme est décédée en février dernier d'une surdose et a légué à son mari le reste des économies ainsi que la maison où le crime a eu lieu --d'une valeur estimée de 241.000 dollars. Brandon Palladino héritera de ce patrimoine à sa sortie de prison.

Furieuse, la soeur de la femme assassinée, Donna Larsen, est persuadée que sa nièce était complice de la tentative de cambriolage et du meurtre, et qu'elle s'est suicidée par désespoir. Elle entend s'adresser aux tribunaux pour tenter d'empêcher Brandon Palladino de mettre la main sur l'héritage.

USA: 129 ans après sa mort, pas de grâce posthume pour Billy The Kid

SANTA FE (Etats-Unis) (AFP)

AFP/Archives

Des cartes postales représentant Billy The Kid dans un magasin de Lincoln, le 21 octobre 2010

Le gouverneur du Nouveau Mexique, le démocrate Bill Richardson, a refusé vendredi la grâce posthume à Billy The Kid, une des légendes des hors-la-loi du Far West américain tué à 21 ans le 14 juillet 1881 par le shérif Pat Garrett.

"J'ai décidé de ne pas gracier Billy The Kid", a déclaré le gouverneur lors de l'émission matinale de la chaîne ABC "Good Morning America", quelques heures avant de quitter ses fonctions, le 31 décembre à minuit.

Le gouverneur a enquêté sur l'affaire du hors-la-loi dès sa prise de fonctions, en raison surtout des informations selon lesquelles le gouverneur du territoire dans les années 1880, Lew Wallace, avait promis de le gracier.

Mais, a-t-il expliqué vendredi, "il n'y a pas de certitude (sur cette promesse), et une ambiguïté historique quant à la raison pour laquelle le gouverneur Wallace serait revenu dessus".

Elbert Garcia, qui affirme être l'arrière-petit-fils de Billy The Kid, s'est dit "déçu" vendredi de la décision du gouverneur. M. Richardson "ne m'a jamais appelé bien que je lui aie envoyé toutes sortes de communiqués. Maintenant, je vais aller sur Facebook pour raconter tout cela à mes amis", a dit M. Garcia, 71 ans, à l'AFP depuis son domicile de Santa Rosa au Nouveau-Mexique.

Jeudi, assurant n'avoir pas encore pris sa décision, M. Richardson avait relevé que "Billy n'était pas un bon gars", reconnaissant toutefois qu'une majorité d'historiens connaisseurs de l'affaire était favorable à la grâce posthume et que la légende entourant Billy The Kid est plutôt bénéfique à son Etat.

"C'est bon pour le tourisme. Cela a généré une bonne publicité pour l'Etat (du Nouveau-Mexique). J'en suis conscient et je l'encourage", a dit M. Richardson sur la chaîne ABC.

Il y a désormais peu de chances pour que Billy The Kid accède à la grâce posthume dans un avenir proche.

Susana Martinez, qui doit succéder à M. Richardson au poste de gouverneur du Nouveau-Mexique le 1er janvier, a récemment affirmé qu'elle considérait le débat sur une possible grâce du hors-la-loi comme une perte de temps.

"Nous avons un tas d'autres choses auxquelles nous consacrer. Nous avons un budget à équilibrer", a notamment expliqué la future gouverneur républicaine.

La légende de Billy The Kid, de son vrai nom William H. Bonney, a inspiré des dizaines de livres, films et bandes dessinées, dont un épisode célèbre de la série Lucky Luke où il est dépeint comme un gamin insupportable.

On lui attribue au moins quatre meurtres. Mais certains historiens estiment qu'il a assassiné 21 personnes.

Le gouverneur Wallace - auteur par ailleurs du livre Ben Hur - lui aurait toutefois promis de le gracier en échange de sa collaboration dans une enquête criminelle.

Mais il fut abattu avant par le shérif Pat Garrett, dont les descendants s'étaient opposés vigoureusement à toute forme de réhabilitation de Billy The Kid, estimant qu'elle ferait de leur aïeul un simple criminel.

Jarvis Patrick "JP" Garrett, le petit-fils du shérif, a salué la décision du gouverneur Richardson vendredi.

Le gouverneur "s'en est admirablement bien tiré pour refuser la grâce" posthume à Billy The Kid, a-t-il dit à l'AFP.

Une prostituée dépouillée par des clients

.ladepeche.frUne prostituée dépouillée par des clients
Une prostituée dépouillée par des clients

Fin de périple pour trois hommes âgés de 21 et 24 ans qui à la suite d'une soirée alcoolisée, à Toulouse, ont dépouillé une prostituée avant d'être arrêtés par les policiers. Déjà victimes d'agressions ou subissant des menaces sur le trottoir, les « belles de nuit » sont souvent la cible d'individus mal intentionnés.

Dans la nuit de lundi à mardi, ces trois noceurs multiplient les passages dans les bars et discothèques du centre-ville. En milieu de nuit, ils décident de contacter une prostituée pour terminer la soirée. Une jeune femme répond à l'appel des trois lascars. Le petit groupe prend alors la direction du domicile de la prostituée.

Pendant que l'un des clients est occupé dans la chambre avec la jeune femme, les deux autres en profitent pour faire main basse sur le matériel hi-fi de la prostituée. Ils embarquent un téléviseur écran plat qu'ils chargent dans leur voiture. Mais ce petit manège ne passe pas inaperçu.

La victime se rend compte qu'elle fait l'objet d'un pillage et que ses clients ne l'avaient pas forcément suivi que pour ses charmes. L'alerte est donnée et les policiers interpellent les trois jeunes gens alors qu'ils tentaient de fuir. L'un d'eux, au volant de la voiture, a été contrôlé positif au test d'alcoolémie. Le trio a été conduit au commissariat central et placé en garde à vue.

Les Forces nouvelles ivoiriennes prêtes à appuyer la Cédéao

Photo
reuters.com

"Par conséquent, l'un des messages que j'essaie de faire passer dans mes conversations, c'est que nous sommes au bord du génocide. Il faut faire quelque chose", a-t-il dit mercredi lors d'une conférence de presse.

Ouattara est considéré comme le nouveau président par la commission électorale et la communauté internationale mais le président sortant Laurent Gbabo revendique lui aussi la victoire, soutenu par le conseil constitutionnel ivoirien.

Les ambassadeurs nommés par Ouattara, dont la nomination est en cours, sont désormais les seuls reconnus par les pays de l'Union européenne et par les Nations unies.

"Il a été élu lors d'une élection libre, équitable, transparente et démocratique. Le résultat a été proclamé par la commission électorale indépendante, certifiée par les Nations unies", a dit Bamba.

"Pour moi le débat est clos, la seule question maintenant c'est comment et quand M. Gbagbo quittera le pouvoir."

A Abidjan, la situation était normale jeudi.

Mais Charles Blé Goudé, chef de file des Jeunes Patriotes, mouvement favorable à Gbagbo, a menacé de donner l'assaut samedi à l'Hôtel du Golf où Ouattara et son premier ministre Guillaume Soro sont retranchés sous la protection de l'Onu.

LES JEUNES PATRIOTES MOBILISENT

"Je demande aux jeunes de Côte d'Ivoire de s'apprêter. Que les troupes aux mains nues s'apprêtent à récupérer Soro au Golf", a-t-il lancé mercredi à ses partisans, fixant l'échéance au 1er janvier.

Les Forces nouvelles ivoiriennes prêtes à appuyer la Cédéao

Photo
reuters.com

"Par conséquent, l'un des messages que j'essaie de faire passer dans mes conversations, c'est que nous sommes au bord du génocide. Il faut faire quelque chose", a-t-il dit mercredi lors d'une conférence de presse.

Ouattara est considéré comme le nouveau président par la commission électorale et la communauté internationale mais le président sortant Laurent Gbabo revendique lui aussi la victoire, soutenu par le conseil constitutionnel ivoirien.

Les ambassadeurs nommés par Ouattara, dont la nomination est en cours, sont désormais les seuls reconnus par les pays de l'Union européenne et par les Nations unies.

"Il a été élu lors d'une élection libre, équitable, transparente et démocratique. Le résultat a été proclamé par la commission électorale indépendante, certifiée par les Nations unies", a dit Bamba.

"Pour moi le débat est clos, la seule question maintenant c'est comment et quand M. Gbagbo quittera le pouvoir."

A Abidjan, la situation était normale jeudi.

Mais Charles Blé Goudé, chef de file des Jeunes Patriotes, mouvement favorable à Gbagbo, a menacé de donner l'assaut samedi à l'Hôtel du Golf où Ouattara et son premier ministre Guillaume Soro sont retranchés sous la protection de l'Onu.

LES JEUNES PATRIOTES MOBILISENT

"Je demande aux jeunes de Côte d'Ivoire de s'apprêter. Que les troupes aux mains nues s'apprêtent à récupérer Soro au Golf", a-t-il lancé mercredi à ses partisans, fixant l'échéance au 1er janvier.

Merkel appelle à renforcer l'euro lors de ses voeux pour 2011

BERLIN, 1er janvier (Reuters) - La chancelière allemande, Angela Merkel, va mettre l'accent sur l'attachement de l'Allemagne à l'euro lors de ses voeux aux Allemands pour 2011 qu'elle présentera vendredi.

"L'Europe se trouve, ces mois-ci, au milieu d'une épreuve. Nous devons renforcer l'euro. Il ne s'agit pas seulement de notre argent. L'euro est beaucoup plus qu'une devise", souligne Merkel selon le texte de son discours diffusé à l'avance.

"L'euro est le fondement de notre prospérité. L'Allemagne a besoin de l'Europe et de notre monnaie commune. Pour notre propre bien-être et pour relever les plus grands défis mondiaux, nous devons assumer nos responsabilités, même si cela s'avère parfois difficile."

La chancelière s'est attirée des critiques de certains Etats membres pour sa position adoptée lors de la crise de la dette souveraine qui a conduit à des plans de sauvetage de la Grèce et de l'Irlande.

Confrontée à la colère d'une partie des contribuables allemands face à la perspective de devoir financer l'aide apportée à des pays moins responsables, elle avait insisté pour que les créditeurs privés assument une partie du coût de la crise des dettes souveraines.

(Chrisiann Hetzner, Marine Pennetier pour le service français)

Médiation en Côte d`Ivoire: Goodluck Jonathan vendredi au Bénin

AFP Le président nigérian Goodluck Jonathan se rendra vendredi au Bénin pour faire le point sur la médiation dans la crise ivoirienne, à laquelle participe le président béninois Boni Yayi.

M. Jonathan, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 membres), s`entretiendra avec son homologue béninois de la crise en Côte d`Ivoire, a déclaré son attaché de presse Didier Aplogan.

Les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Koroma et cap-verdien Pedro Pires ont rencontré mardi à Abidjan MM. Gbagbo et Ouattara, ainsi que Choi Young-jin, chef de la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).

Ils retourneront en Côte d`Ivoire le 3 janvier pour poursuivre leur mission, avait indiqué M. Jonathan.

Genève : appel d' urgence pour assister les personnes déplacées par la crise politique en Côte d' Ivoire

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) vient de lancer un appel d' urgence préliminaire pour collecter 1,35 million de francs suisses (1,39 million USD) destinés à assister les personnes déplacées par la crise politique en Côte d' Ivoire.

Les fonds recueillis grâce à l' appel serviront à aider les Sociétés nationales de la Croix-Rouge du Burkina Faso, de la Guinée, du Ghana, du Liberia et du Mali à renforcer leurs dispositifs et leurs programmes d' assistance en faveur des populations fuyant les troubles politiques en Côte d' Ivoire, selon un communiquéde la FICR daté de mercredi.

Ces Sociétés nationales fourniront une aide d' urgence aux personnes qui ont quitté la Côte d' Ivoire ainsi qu' à financer les efforts de secours et de préparation des Sociétés nationales des pays d' accueil en faveur de quelque 45.000 bénéficiaires pendant six mois.

Des assortiments d' articles d' hygiène, du matériel pour abris et autres produits de première nécessité seront prépositionnés sur le terrain dans cette perspective. La Croix-Rouge mettra également en place des latrines ainsi que des services d' approvisionnement en eau et d' assainissement, et ses volontaires seront mobilisés en vue de conduire des campagnes d' éducation à la santé et à l' hygiène, de façon à limiter les risques d' épidémies.

En Côte d'Ivoire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) travaille avec la Croix-Rouge ivoirienne à répondre aux besoins humanitaires consécutifs à la crise en cours. La FICR avait pour sa part fourni un soutien à la Société nationale dans le cadre de l' élaboration de ses plans d' urgence en prévision des élections.

"Plus de 15.000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, auraient fui le pays, principalement à destination de l' est du Liberia" , a rapporté Aïta Sarr, responsable de la sécurité alimentaire et coordinatrice par intérim de la gestion des catastrophes au bureau régional de la FICR à Dakar.

"Etant donné les tensions actuelles, un afflux de personnes dans les autres pays limitrophes, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Ghana, n' est pas à exclure" , a-t-elle ajouté.

Avec l' aggravation de la crise, le flot des réfugiés entrant au Liberia pour chercher refuge auprès de parents ou d' amis augmente jour après jour. En Guinée-Conacry, les personnes déplacées sont pour le moment hébergées dans d' anciens camps du HCR. La situation au sein des communautés d' accueil est très préoccupante en termes de sécurité alimentaire, d' eau et d' hygiène , a souligné Momodou Lamin Faye, représentant régional de la FICR pour le Sahel.french.cri.cn