29 décembre, 2010

La course au "chèque-bébé"

Le Point.fr Dès le 1er janvier, les familles espagnoles ne recevront plus une aide de 2.500 euros par naissance. Au seuil de l'année, les femmes se bousculent dans les cliniques.

La course au "chèque-bébé"

Dans les cliniques privées, des professionnels de la santé attirent l'attention sur la hâte d'accoucher de nombreuses femmes enceintes, dont la grossesse dépasse les huit mois et demi © Beth Nakamura/Landov/Maxppp

De notre correspondant à Madrid, François Musseau

Pour de nombreuses femmes, un sprint est engagé dans les cliniques espagnoles : mettre au monde un enfant avant le 31 décembre, à minuit. Coûte que coûte. Le cas échéant, chaque mère reçoit un chèque de 2.500 euros, connu sous le nom de "chèque-bébé". Cette mesure aux prétentions natalistes, en vigueur depuis trois ans, sera supprimée à compter de la nouvelle année. La fin d'une aubaine dans un pays plongé dans une crise profonde, où le chômage touche 20 % des actifs (4,5 millions) et où les demandeurs d'emploi en fin de droit atteignent le demi-million.

Dans les cliniques privées, en particulier, des professionnels de la santé attirent l'attention sur la hâte d'accoucher de nombreuses femmes enceintes, dont la grossesse dépasse les huit mois et demi. "Des dizaines invoquent des ennuis de santé, des complications internes, et nous demandent des accouchements provoqués", explique un médecin d'un grand hôpital valencien. D'autres cliniques confirment que jamais elles n'avaient reçu autant de demandes pour des "césariennes programmées" à la veille d'un réveillon. Voyant l'afflux de demandes d'accouchements anticipés, certaines institutions ont eu recours à davantage de personnel sanitaire que d'habitude. Une infirmière, à Séville, confirme : "Ce genre d'anticipation nous est généralement demandé avant des périodes de vacances, comme la semaine sainte. Mais, ce mois-ci, c'est une avalanche jamais vue."

Victimes de la crise

D'après les témoignages, certes, rares sont les femmes disposées à mettre leur santé en danger pour toucher le chèque-bébé. Mais nombreuses sont celles qui, si les dates le permettent, tentent d'avancer l'accouchement. Pourquoi ne pas avoir davantage anticipé l'événement, pourrait-on objecter, évitant, ainsi, tant d'affolement ? La réponse tient à l'optimisme impénitent de José Luis Zapatero, qui, il y a un peu moins d'un an, affirmait sans sourciller : "Il n'existe pas la possibilité, la plus minime soit-elle, de renoncer au chèque-bébé." Une telle annonce n'a pas dû beaucoup stimuler les naissances en 2010 !

Adopté en 2007, en pleine prospérité économique, ce "chèque-bébé" aura suscité des réactions contrastées. Ces jours-ci, de nombreuses voix s'élèvent pour fustiger sa suppression. À l'instar de la Fédération des familles nombreuses, pour qui la famille est la première victime de la crise économique. Mais, jusqu'alors, ces 2.500 euros (versés pour chaque naissance ou chaque adoption) avaient été critiqués par l'immense majorité. Les conservateurs avaient taxé le "chèque-bébé" de "mesure électoraliste", car il est entré en vigueur quatre mois avant les législatives générales de mars 2008 ; l'Église critiquait le fait que des mères célibataires, ou des hommes seuls désirant adopter, pouvaient en bénéficier ; les milieux de gauche, eux, trouvaient injuste que familles modestes ou aisées touchent la même somme. Quant aux spécialistes, ils assuraient qu'il n'a eu aucun impact sur la natalité. Le paradoxe est que, au moment même où le chèque-bébé s'apprête à disparaître, beaucoup voudraient bien qu'on ne l'enterrât point !

Obama nomme par décret un ambassadeur en Syrie

AFPObama nomme par décret un ambassadeur en Syrie

Le président des Etats-Unis Barack Obama a nommé mercredi par décret son ambassadeur en Syrie et cinq autres responsables, profitant des vacances du Congrès pour contourner l'"obstruction sans précédent" des républicains, a annoncé la Maison Blanche.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a nommé mercredi par décret son ambassadeur en Syrie et cinq autres responsables, profitant des vacances du Congrès pour contourner l'"obstruction sans précédent" des républicains, a annoncé la Maison Blanche.

M. Obama avait soumis au Congrès le 22 février dernier la nomination du diplomate Robert Ford au poste d'ambassadeur des Etats-Unis à Damas, après près de six ans de vacance.

Mais les républicains au Sénat avaient barré la route à une telle nomination, disant douter de la pertinence d'envoyer un ambassadeur dans ce pays. Le précédent titulaire du poste avait été rappelé à la suite de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.

L'administration Obama avait annoncé en juin 2009 son intention de nommer un nouvel ambassadeur en Syrie, un ancien ennemi jugé utile par les Etats-Unis dans leurs efforts pour parvenir à la paix entre Israël et les Palestiniens.

M. Obama, actuellement en vacances dans son Etat natal d'Hawaii (Pacifique), a également nommé par décret trois autres chefs de postes diplomatiques mercredi, en Turquie, en Azerbaïdjan et en République tchèque, et deux autres responsables.

"Toutes les administrations rencontrent des retards pour faire entériner leurs candidats (par le Sénat), mais l'échelle de l'obstruction républicaine aux candidats proposés par M. Obama est sans précédent", a expliqué un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat, pour justifier cette décision.

Les ambassadeurs, les juges et d'autres hauts responsables de l'administration peuvent être nommés par décret présidentiel. En contrepartie, ces nominations ne sont que provisoires.

M. Obama avait déjà eu recours en mars et en août derniers à un tel outil, de nature à hérisser les élus du Congrès puisqu'il revient à imposer la volonté de l'exécutif sur le législatif en passant outre à l'équilibre des pouvoirs.

Côte d`Ivoire: Ottawa n`acceptera qu`un ambassadeur d`Alassane Ouattara

AFP Le Canada a indiqué mercredi qu'il ne
reconnaissait plus l'ambassadeur ivoirien nommé par Laurent Gbagbo et qu'il
n'accepterait que son successeur désigné par le président élu Alassane
Ouattara.
Le mandat de Louis L.B. Bony comme ambassadeur de ce pays au Canada est
"terminé", a déclaré dans un courriel à l'AFP la porte-parole du ministère des
Affaires étrangères, Melissa Lantsman.
"Le Canada respecte le droit du président Alassane Ouattara de choisir les
représentants diplomatiques de la Côte d'Ivoire à l'étranger", a-t-elle
expliqué, rappelant qu'Ottawa avait "publiquement reconnu M. Ouattara comme
président élu légitime" du pays.
A l'ambassade de la Côte d'Ivoire à Ottawa, on se refusait à toute
déclaration, indiquant que l'ambassadeur et son premier conseiller se
trouvaient à l'étranger et qu'ils devaient regagner le Canada la semaine
prochaine. L'interlocuteur de l'AFP n'a pas mentionné une éventuelle fin de
mission du diplomate.
Louis L.B. Bony avait présenté ses lettres de créance à Ottawa le 17 juin
2008.
Les pays de l'Union européenne ont décidé de ne reconnaître que "les
ambassadeurs nommés par le président Alassane Ouattara" de Côte d'Ivoire et
non ceux désignés par son rival, le président sortant Laurent Gbagbo. De leur
côté, les Etats-Unis ont indiqué qu'ils accueilleraient favorablement un
ambassadeur nommé par M. Ouattara.

Côte d`Ivoire: il faut empêcher un "génocide" (ambassadeur de Ouattara à l`ONU)

AFP


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© Reuters
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU désigné par Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par les Nations unies, a demandé mercredi à l`organisation d`agir pour empêcher un "génocide" dans son pays.

"Nous sommes à deux doigts d`un génocide, il faut faire quelque chose", a
dit Youssouf Bamba. Lui et son équipe ont été reconnus le 23 décembre par
l`Assemblée générale des Nations unies comme les représentants de leur pays
auprès de l`organisation internationale.

La Côte d`Ivoire est en crise après le refus du président sortant Laurent
Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de
l`élection présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.

La crise post-électorale a été marquée par des violences meurtrières. Au
moins 173 personnes ont été tuées selon l`ONU autour de la mi-décembre,
essentiellement des partisans de M. Ouattara.

Le gouvernement Gbagbo a évoqué un bilan de 53 morts depuis fin novembre,
dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au régime).
Par ailleurs, plus de 19.000 Ivoiriens ont fui vers le Liberia voisin pour
échapper aux violences dans leur pays, a annoncé mardi l`ONU.

L`ambassadeur ivoirien à l`ONU a indiqué qu`Alassane Ouattara était
"vraiment inquiet" des attaques perpétrées contre ses partisans. Des personnes
ont été tuées uniquement "parce qu`elles voulaient manifester, se faire
entendre, défendre la volonté du peuple", a-t-il dit à des journalistes.

Il a expliqué que dans certaines zones les maisons avaient été marquées en
fonction de l`appartenance tribale de leurs propriétaires. "Qu`est-ce qui va
se passer après? La situation est très grave et c`est le message que j`ai
transmis au cours des rencontres que j`ai eues, y compris avec le secrétaire
général" de l`ONU Ban Ki-moon, a ajouté M. Bamba.

"La protection des civils est au coeur de (l`opération) de maintien de la
paix (de l`ONU) et nous attendons des Nations unies qu`elles remplissent leur
mission", a-t-il dit.

La force des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) est composée de 9.105
hommes et femmes représentant 42 pays. Elle prévoit entre autres mesures le
recours à la force en cas de menace contre la paix.

Laurent Gbagbo a exigé son départ, l`accusant de soutenir l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara.

Lady Gaga reine des ventes en 2011

actustar.com

Lady Gaga reine des ventes en 2011
Lady Gaga reine des ventes en 2011 hiMedia

On s'en doutait un peu et c'est confirmé : The Fame Monster est l'album qui s'est le plus vendu en 2010 avec 5,8 millions de copies écoulées dans le monde. Seuls Eminem et Justin Bieber ont tenu la distance. Ils complètent le podium avec, respectivement, 5,7 millions d'exemplaires de Recovery vendus pour le rappeur et 5,6 millions de copies de My World écoulées.

Derrière il y a également du beau monde avec Taylor Swift, Susan Boyle, les Black Eyed Peas, Alicia Keys ou encore Usher et Rihanna. On notera également la belle performance de Take That qui a réussi à se hisser à la douzième place du classement avec 2,2 millions d'albums vendus alors que Progress n'est en vente que depuis le 15 novembre.

1. Lady Gaga, The Fame Monster : 5,8 million copies

2. Eminem, Recovery : 5,7 million copies

3. Justin Bieber, My World : 5,6 million copies

4. Lady Antebellum, Need You Now : 3,6 million copies

5. Taylor Swift, Speak Now : 3,5 million copies

6. Susan Boyle, The Gift : 3,0 million copies

7. Black Eyed Peas, The E.N.D. : 3,0 million copies

8. Michael Buble, Crazy Love : 3,0 million copies

9. Sade, Soldier Of Love : 2,3 million copies

10. Alicia Keys, The Element Of Freedom : 2,3 million copies

11. Katy Perry, Teenage Dream : 2,2 million copies

12. Take That, Progress : 2,2 million copies

13. Susan Boyle, I Dreamed A Dream : 2,1 million copies

14. Ke$ha, Animal : 2,1 million copies

15. Rihanna, Loud : 2,0 million copies

16. Mumford and Sons, Sigh No More : 1,8 million copies

17. Kings Of Leon, Come Around Sundown : 1,7 million copies

18. Bon Jovi, Greatest Hits : 1,7 million copies

19. Usher, Raymond vs. Raymond : 1,7 million copies

20. Linkin Park, A Thousand Suns : 1,7 million copies

Justin Bieber crée la panique dans un centre commercial

La folie Justin Bieber est partout ! Selon des informations rapportées par le journal canadien Guelph Mercury, Justin a dû être évacué en urgence d'un centre commercial au Canada dimanche dernier ! Venu pour faire ses courses de Noël, le chanteur s'est littéralement retrouvé dans un bain de foule alors que des fans l'avaient reconnu !

Selon un témoin, sa présence a créé un véritable chaos ! "Il y a eu de la vaisselle cassée, des gens qui se marchaient les uns sur les autres et beaucoup de cris", a-t-il rapporté.

La police est intervenue pour gérer la situation avant de demander aux commerçants de fermer les boutiques tant que le chanteur n'aurait pas quitté les lieux. Pas facile, la vie de stars !

Lady Gaga dans Zoolander 2 ?

actustar.com

Les préparatifs pour Zoolander 2 battent leur plein et Owen Wilson a récemment fait part de son désir d'y retrouver Lady Gaga, un souhait partagé par Ben Stiller. Après avoir joué dans des clips plus délirants les uns que les autres, la chanteuse osera-t-elle se lancer dans cette aventure cinématographique ? On ne peut s'empêcher de penser qu'elle serait parfaite dans cette comédie loufoque alors on croise les doigts !

Le savoir-faire français au service du pèlerinage à La Mecque

Le Point.fr Pour gérer ces flux complexes de millions de passagers, le royaume saoudien s'appuie sur la France.

Le savoir-faire français au service du pèlerinage à La Mecque

Les rassemblements dans les lieux saints de l'islam ont provoqué par le passé des milliers de morts lors de bousculades © Hassan Al Qarbi / Sipa

De notre envoyé spécial à Djeddah, Thierry Vigoureux

L'affluence dans les lieux saints de l'islam - La Mecque et Médine - à l'occasion du Hajj a provoqué par le passé des accidents avec des centaines, voire des milliers de morts lors des bousculades de 1990, 1994, 2004 et 2006. Les autorités saoudiennes ont pris des mesures draconiennes pour éviter que ces drames se reproduisent, en particulier en investissant massivement dans des moyens de transport et de surveillance.

Une première ligne de métro reliant les lieux saints va éviter à 50.000 voitures et bus de circuler. Ce monorail a été construit par un consortium mené par China Railways, où le groupe Thales a été chargé des automatismes. La ligne, longue de 18 kilomètres et d'un coût de 1,8 milliard de dollars, était réservée cette année, lors du rodage, aux pèlerins saoudiens et du Golfe.

Quatre cents kilomètres en TGV pour dix euros

Un appel d'offres a aussi été lancé pour un TGV La Mecque-Médine, une ligne longue de 444 kilomètres passant par Djeddah et son aéroport. Après le retrait de la Chine, seules la France (SNCF et Alstom) et l'Espagne (Talgo) restent en lice. Le contrat d'un montant de 10 milliards d'euros pourrait être attribué d'ici à la fin de l'année pour une première mise en service lors du Hajj de l'automne 2012. Le prix des billets pour chaque trajet a déjà été établi : deux euros pour le trajet de trente minutes de La Mecque à Djeddah et dix euros entre Djeddah et Médine pour une durée de deux heures et trente minutes. Les voyages seront donc fortement subventionnés par le royaume saoudien.

La firme française Thales, contrôlée par le groupe Dassault, a, par ailleurs, remporté le contrat de sécurisation des sites sacrés. La densité de la foule et sa vitesse de déplacement sont mesurées par des caméras qui génèrent différents niveaux d'alerte en cas d'incident. L'objectif vise à déceler les mouvements de foule qui pourraient conduire à des bousculades, à anticiper aussi des actions terroristes en détectant des comportements suspects.

ADP exploite le quatrième plus grand terminal au monde

La haute technologie intervient aussi dans les services aéroportuaires et aériens mis en oeuvre sur l'aéroport de Djeddah. Le terminal Hajj, conçu et exploité par Aéroports de Paris, est classé parmi les quatre plus grands au monde avec Pékin, Hong Kong et Dubaï. Ses dix hectares sont recouverts de chapiteaux sous lesquels des dizaines d'autocars peuvent débarquer les passagers à l'abri du soleil de plomb. Des brumisateurs et une ventilation naturelle générée par les auvents abaissent la température à moins de 30 °C. Comme de nombreux pèlerins ne savent pas lire ou n'utilisent pas de siège, l'aérogare a été aménagée en conséquence. Inutile de prévoir des banquettes que les pèlerins boudent, des espaces d'attente pour des groupes de 400 personnes ont été aménagés avec des coins pour la prière. Pour rejoindre le passage de l'immigration puis la porte d'embarquement, des itinéraires dessinés au sol font appel aux mêmes couleurs que les points de rendez-vous.

Côté piste, on ne trouve plus le musée de l'Air des appareils soviétiques vu il y a une décennie. L'aviation civile saoudienne y a mis de l'ordre, demandant des garanties et des cautions aux compagnies aériennes, un dispositif qui pourrait être imité par certaines autorités européennes laxistes vis-à-vis des charters. "Aujourd'hui, le Boeing 747-400 est le roi du ciel pour le Hajj", explique Mourad Majoul, P-DG de la société de courtage française Avico, "car cet avion, avec 500 à 580 sièges selon les versions, offre le meilleur coût au siège-kilomètre". Ce paquebot du ciel, un peu détrôné par l'Airbus A380 pour les lignes régulières, est largement disponible hors saison touristique. Il sert alors à acheminer les croisiéristes vers les paquebots qui naviguent aux Antilles. Le Boeing 747-400 de la compagnie espagnole Pullmantur, qui ramenait les pèlerins du Hajj de Djeddah vers l'Indonésie, n'est pas resté longtemps au sol. Ses rotations terminées, Avico l'a immédiatement réaffrété pour le compte de l'État français et pour rapatrier les enfants adoptés d'Haïti.

Le site de l'ex-prison américaine de Camp Bucca transféré aux Irakiens

BASSORA (Irak) (AFP)

AFP

Des soldats américains plient leur drapeau sur le site de l'ex-prison de Camp Bucca en Irak, le 29 décembre 2010.

L'armée américaine a remis mercredi aux autorités irakiennes le contrôle du site de l'ancienne prison de Camp Bucca qui, après avoir accueilli jusqu'à 22.000 détenus, doit désormais être transformée en une vaste zone dédiée au commerce.

"C'est une belle journée pour l'Irak car l'Irak récupère aujourd'hui ses terres", a déclaré Chaltaj Abboud, gouverneur de la province de Bassora, dans le sud de l'Irak, selon un journaliste de l'AFP.

"Nous allons transformer cet endroit en une zone commerciale pour développer la province", a ajouté le gouverneur, en présence d'officiers américains.

Situé dans le désert à quelques dizaines de kilomètres de la frontière koweïtienne, Camp Bucca fut un temps le plus grand centre de détention américain en Irak.

Il a compté jusqu'à 22.000 prisonniers au plus fort de l'opération "The Surge", qui a permis de défaire Al-Qaïda en 2007. Au total, près de 100.000 prisonniers y ont transité en six ans.

Mais dans le cadre de sa stratégie de désengagement de l'Irak, l'armée américaine a progressivement libéré ou remis aux autorités irakiennes ses prisonniers, et supprimé des centres de détention dont l'existence a été mainte fois critiquée par les organisations de défense des droits de l'Homme.

En septembre 2009, la prison de Camp Bucca a fermé ses portes, devenant une base militaire utilisée conjointement par l'armée américaine et l'armée irakienne.

La province de Bassora, qui jouit d'une relative stabilité en comparaison avec d'autres zones encore en proie aux violences, est une région cruciale pour le relèvement de l'économie irakienne après des années de guerre et de sanctions.

C'est par cette province que transite 80% des exportations irakiennes de pétrole. L'Irak tire 95% de ses revenus du pétrole.

L'armée américaine, qui compte toujours 50.000 soldats en Irak, doit avoir quitté le pays d'ici la fin 2011.

Les Burkinabés d’Abidjan vivent dans la peur

Les immigrés africains en Côte d’Ivoire se sentent menacés par le discours nationaliste du camp de Laurent Gbagbo

Kaboré vit en Côte d’Ivoire depuis deux ans. Depuis qu’il a quitté le Burkina Faso, en quête de travail et d’aventure. Le jeune homme de 27 ans vit dans une baraque de fortune avec deux amis. Une seule petite pièce dans laquelle tiennent tant bien que mal un lit qu’ils se partagent à trois, une télévision, quelques vêtements étendus sur un fil, et un réchaud. « C’est dur pour nous, ici. Si j’avais su que cela serait aussi difficile, je ne serais jamais parti de chez moi », lance-t-il.

Une fois arrivé à Abidjan, il a passé neuf mois à chercher du travail, et trouvé finalement un emploi de gardien. « Je m’en sortais, raconte-t-il. Mais depuis deux mois, c’est intenable. Le camp de Laurent Gbagbo tient un discours dirigé contre les étrangers. Cela nous empêche de vivre. » Les tensions, dit-il, ont commencé avec la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, quand la question identitaire est réapparue. Beaucoup de supporteurs de Laurent Gbagbo accusent Alassane Ouattara de ne pas être ivoirien, mais burkinabé.

Kaboré considère actuellement qu’il est « trop risqué » de sortir. Il n’ose plus aller à l’autre bout de la ville pour travailler. « On ne peut pas masquer nos origines, dit-il. Les gens nous reconnaissent à notre accent, à nos noms de famille. » Il reste donc dans son quartier et, pour vivre, multiplie les petits boulots, les coups de main.

Surenchère nationaliste

Sa baraque se situe dans une petite cour, dans le quartier de Deux-Plateaux. Loin des rues éclairées et tranquilles de cet arrondissement chic de la capitale économique, il partage un petit espace avec une quarantaine de personnes, toutes burkinabées. Cachées derrière l’avenue principale, une dizaine de maisonnettes au confort minimal encerclent un patio carrelé, qui sert de lieu pour la prière. Kaboré, comme la quasi-totalité de ses voisins, est musulman.

La communauté burkinabée se sent directement menacée par la surenchère nationaliste du camp de Laurent Gbagbo, relayée chaque jour par la télévision publique. « On entend qu’ils vont venir nous faire la peau, nous les Burkinabés, parce que notre président a lâché Laurent Gbagbo », explique Ouedraougou, qui vit depuis quarante ans à Abidjan. Tenancier d’un petit bar de rue, il dit avoir beaucoup plus peur qu’en 2002-2003, quand la guerre civile a éclaté. « À cette époque, l’Afrique de l’Ouest n’avait pas évoqué l’option militaire. On se dit maintenant que s’ils utilisent la force pour chasser Laurent Gbagbo, c’est sur nous que cela va retomber en premier », dit-il.

Tous sont à l’écoute des moindres bruits, à l’affût de toutes les rumeurs. « On appelle plusieurs fois par jour nos frères, nos amis qui vivent dans les autres quartiers pour savoir ce qui se dit », raconte Sawadogo. Cet homme de 33 ans, petit commerçant, a quitté le village pro-Gbagbo de Blockhaus, situé au bord de la lagune d’Abidjan. « Quand je sens que la situation peut se dégrader, je viens ici. Je m’y sens plus en sécurité », dit-il. À ses côtés, Sana, une femme de 42 ans, mère de six enfants, soupire : « Depuis quelque temps, je ne dors plus la nuit. »

Quatre millions de Burkinabés

Aucun d’eux, jusqu’à présent, n’a fait l’objet d’attaques. « Peut-être qu’on se monte un peu trop la tête, concède Ouedraougou. Mais certains de nos amis ont déjà été attaqués, et le discours contre les Burkinabés est très fort. Ils disent qu’on est des voyous, qu’on vient prendre le travail des Ivoiriens… » Quatre millions de Burkinabés vivent en Côte d’Ivoire. Beaucoup y sont nés, certains sont la troisième génération à vivre ici. Tous restent considérés comme des étrangers.

Pour alléger leur peur, les habitants se sont organisés. Ce soir-là, à 22 heures, les deux entrées donnant sur la cour sont déjà barricadées. « On a tout préparé, car ils peuvent arriver par surprise », dit Ouedraougou en montrant les barrières de fortune, faites de planches. « Cela ne nous protégera certainement pas longtemps. Mais si on nous attaque, on aura le temps de se mobiliser », explique-t-il. À quelques mètres des barrières, les habitants ont placé des casseroles et pots de peinture vides. « Tout est prêt, poursuit Ouedraougou. Si des gens viennent, on frappera tous sur les casseroles pour réveiller le quartier. » Quatre autres communautés burkinabées vivent au bord de la rue.

La plupart pensent à partir. Les cousins de Ouedraougou sont déjà rentrés au Burkina Faso, en passant par le Ghana voisin, beaucoup plus sûr. « Moi, j’aimerais bien, lance Kaboré. À la première occasion, je pars. Mais sans argent, je suis coincé ici. »
Olivier MONNIER, à Abidjan la-croix.com

Burkina Faso - Contrôles et rackets sur les axes routiers: les mauvaises pratiques ont la peau dure

Le nombre de contrôles, les temps de contrôles et les montants rackettés le long des corridors inter-Etats sont les indicateurs pertinents qu’utilise l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) pour juger de la fluidité du trafic sur les axes routiers. Le 13e rapport de cette structure, fruit des enquêtes menées entre le 1er juillet et le 30 septembre de l’année en cours, a été lancé le 21 décembre 2010 à Ouagadougou.
Et si un camion transportant du riz depuis les ports du Ghana pouvait arriver au Burkina en 3 jours au lieu de 9 ? Et si l’on pouvait traverser la frontière Ghana-Togo ou Togo-Bénin et bien d’autres frontières en 10 minutes au lieu d’une heure parce qu’on aurait refusé de payer 1000 FCFA ? Et si un exportateur ne pouvait payer que le coût de transport pour que son chargement de noix de karité soit livré au port, et ce, sans avoir à ajouter 120 000 FCFA pour les faux frais à payer aux postes de contrôle sur la route ? Voilà le rêve de l’OPA qui milite pour un commerce sans frontière en Afrique de l’Ouest.
La fluidité des transports inter-Etats se mesure sur le nombre de contrôles, les temps de contrôles et les montants rackettés le long des corridors. Il importe de travailler à lever sinon à réduire l’impact de ces trois obstacles sur le commerce. Ainsi, le commerce gagne en efficacité et les produits, périssables, n’arriveront pas en retard au port au moment où le bateau est déjà parti. Il faut limiter les contrôles afin que nos opérateurs économiques puissent prendre des engagements fermes avec leurs partenaires occidentaux en prédisant quand les produits arriveront à destination et non en annonçant vaguement que les produits arriveront « dans quelques semaines ». Un tel état des faits détériore la confiance et ôte l’envie de continuer le partenariat.
C’est donc pour faciliter le commerce et les échanges entre les pays côtiers et ceux de l’hinterland que l’OPA mène périodiquement des enquêtes sur les corridors suivants : Tema-Ouaga ; Ouaga-Bamako ; Lomé-Ouaga ; Bamako-Dakar ; Abidjan-Ouaga ; Abidjan-Bamako. Dans ce 13e rapport, on apprend qu’en nombre de contrôles, le corridor Ouaga-Bamako est le plus dense avec 26 arrêts par voyage. Une situation imputable à la partie malienne qui compte sur son territoire jusqu’à 18 postes de contrôles.
Mais en termes de rackets ou de perceptions illicites, c’est le corridor Abidjan-Bamako qui détient la triste palme avec 6 591 FCFA pour chaque 100 km, soit un lourd tribut de 77 373 FCFA par voyage. Sur ce montant, 58 254 FCFA sont extorqués sur le territoire ivoirien.
Le troisième point, qui porte sur le temps ou la durée des contrôles, fait ressortir que le corridor Tema-Ouaga est celui où les routiers perdent le plus de temps aux postes de contrôles avec une moyenne de 17 mn perdues tous les 100 km, soit 177 mn (2h57) de retard accusé par voyage. Ici, la faute incombe au Burkina qui est responsable de 38 mn de retard enregistré aux 100 km contre seulement 13 mn au Ghana. Le rapport constate avec indignation que le nombre de contrôles, les niveaux de rackets et le temps de contrôles sont toujours élevés.
C’est pourquoi une invitation a été faite aux acteurs du contrôle et de la sécurité à travailler dans le sens de l’accélération, de la facilitation et de la fluidité du trafic. En conséquence, l’OPA appelle les Etats à intensifier la sensibilisation et le plaidoyer en vue de réduire substantiellement les pratiques anormales qui nuisent à la fluidité du transit et du transport des personnes et des marchandises sur les corridors routiers inter-Etats.

San Evariste Barro
© Copyright L'Observateur Paalga

Assistant en technologie de l'information - Banque Africaine de Développement

Objectives

Créée en 1964, la Banque Africaine de Développement (BAD) est la première institution de développement panafricaine, qui œuvre pour la croissance économique et le progrès social en Afrique. L'objectif premier de la BAD est de réduire la pauvreté, d’améliorer les niveaux de vie des populations et de soutenir le développement socio-économique durable des pays, en mobilisant des ressources tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du continent et en apportant une assistance financière et technique pour des projets et programmes de développement en Afrique. La BAD compte 78 États membres dont 53 pays régionaux (africains) et 25 pays non régionaux.

Au niveau continental, la vision de la BAD est centrée sur la promotion et le renforcement de l'intégration et de la coopération économique, tandis qu'au niveau des pays, trois grands thèmes prioritaires dominent : l’agriculture et le développement rural, le développement des ressources humaines et le développement du secteur privé.

Le bureau national de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Burkina Faso a été ouvert pour renforcer la coopération et le dialogue de la Banque avec le gouvernement du Burkina Faso, les partenaires au développement, le secteur privé et la société civile, dans le domaine de la conception de ses politiques et programmes de développement, ainsi que pour la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de sa stratégie de développement socio-économique et de réduction de la pauvreté. Le bureau s'attache également à appuyer les fonctions opérationnelles du Groupe de la Banque en assurant le démarrage et le suivi des projets et programmes au Burkina Faso, pour renforcer la gestion des projets, promouvoir une approche participative et favoriser l'intégration régionale. Le bureau national de la BAD du Burkina Faso appelle les candidats (es) qualifiés (es) à postuler pour le poste local suivant basé à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Duties and responsibilities

Sous la supervision du Représentant Résident ou Représentante Résidente, le/la titulaire devra entre autres, assumer les responsabilités suivantes :

  • Assurer une assistance technique aux responsables des installations, de l’entretien et du support pour le réseau grande distance (WAN) du bureau national comprenant notamment la transmission de la voix, la transmission des données et la vidéo-conférence ;
  • Assurer l’exploitation et la maintenance du système de télécommunication par satellite (VSAT) et du système informatique et fournir les services d’appui et d’assistance au personnel du bureau national. Il doit être disponible sur appel 24 heures par jour, 7 jours par semaine ;
  • Assurer la gestion et l’entretien des équipements électriques et mécaniques tels que le système de télécommunication par satellite (VSAT) et le système de secours pour garantir la continuité de service (UPS) ;
  • Assurer la résolution des problèmes éventuels rencontrés avec les équipements et les logiciels informatiques (hardware et software) du bureau national. Retourner les équipements défectueux aux fournisseurs pour leur réparation et pour le service après vente ;
  • Apporter des réponses aux questions et aux problèmes posés par les utilisateurs du système de télécommunication et des équipements informatiques, afin de mettre en place, de développer et de renforcer le fonctionnement, l'efficacité et la qualité des produits et/ou services fournis au bureau national et à l’extérieur du bureau ;
  • Etablir les statistiques sur les appels des utilisateurs concernant la transmission de la voix, du fax, des données et de la vidéoconférence à travers la connexion par le VSAT ;
  • Assurer la gestion du système de contrôle d’accès aux locaux du Bureau
  • Assurer l’administration du réseau informatique local et du serveur Active Directory
  • Assurer la sécurité des données utilisateurs, mettre en place des procédures fonctionnelles d’externalisation des sauvegardes de données
  • Participer à l’amélioration du traitement des dossiers du portefeuille des opérations
  • Fournir une assistance technique au personnel du bureau national, en coordination avec le responsable de la maintenance et de l’installation au siège de la Banque et s’occuper du réseau grande distance (WAN) comprenant la transmission de la voix, des données et de la vidéo-conférence ;
  • Favoriser et entretenir un environnement de travail sain et adéquat, permettre aux membres du personnel de prendre les précautions nécessaires pour se protéger contre les objets dangereux, les produits chimiques nocifs, etc.

Selection Criteria

Le/la titulaire doit avoir au minimum un diplôme de niveau licence d’Ingénieur en Informatique, en Electronique ou en Télécommunications avec des connaissances en informatique ou en électronique ou dans les domaines connexes. Un diplôme ou une formation professionnelle qualifiante dans le domaine des télécommunications, de l’informatique ou des logiciels en rapport au domaine des télécommunications et de l’informatique est un atout. Il/Elle devra justifier d’un minimum de 5 années d'expérience dans les télécommunications ou dans l’informatique et dans un poste similaire ; Il/Elle doit avoir la maîtrise des logiciels standards utilisés par la Banque tels que Word, Excel, Microsoft Outlook, Access et Power Point. La connaissance de SAP R/3 sera un avantage. Il/elle doit écrire, parler et communiquer couramment en français et/ou en anglais et être capable de travailler dans l’autre langue.


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Abidjan: les pro-Gbagbo veulent "libérer" le QG de Ouattara à partir de samedi

ABIDJAN (AFP)

AFP/Archives

Une vue générale du Golf hôtel d'Abidjan, le 24 décembre 2010

Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", les partisans de Laurent Gbagbo, a affirmé mercredi qu'ils allaient "libérer à mains nues" à partir de samedi le Golf hôtel d'Abidjan qui sert de quartier général au camp d'Alassane Ouattara.

40.000 personnes privées d'eau en Irlande du Nord après le redoux

BELFAST (Royaume-Uni) (AFP)

AFP

Des stocks de bouteilles d'eau dans un supermarché de Belfast, le 29 décembre 2010

Environ 40.000 personnes sont privées d'eau depuis plusieurs jours en Irlande du Nord, notamment à Belfast, où de nombreuses canalisations ont éclaté avec le dégel qui a suivi une période de températures négatives, a-t-on appris mercredi de source officielle.

"Selon le dernier décompte, 40.000 personnes n'ont pas d'eau courante" sur une population de 1,8 million d'habitants, a déclaré à l'AFP Alison McCrystal, une porte-parole de la compagnie Northern Ireland Water (NIW), qui supervise le réseau d'eau dans la province britannique.

Le Premier ministre écossais Alex Salmond a offert d'acheminer en Ulster 160.000 litres d'eau, une aide assitôt acceptée par le Premier ministre nord-irlandais Peter Robinson.

Ce dernier, qui a convoqué pour jeudi une réunion d'urgence sur le sujet, a critiqué la réponse "clairement inadéquate de la NIW".

AFP

Des personnes remplissent des bouteilles d'eau dans le centre de Belfast, en Irlande du Nord, le 29 décembre 2010.

Certaines municipalités organisent des distributions gratuites d'eau, ce qui provoque parfois de longues files d'attente de personnes munis de jerricanes, et ont ouvert des centres où la population peut prendre des douches.

L'eau distribuée doit parfois être bouillie avant d'être consommée.

"Il y a tellement de personnes vulnérables qui sont privées d'eau depuis plus d'une semaine", a témoigné sur la BBC Peter Maguire, un médecin de Newry, dans le sud-est de l'Ulster, qui n'a plus d'eau courante depuis huit jours.

"C'est maintenant un problème urgent de santé publique", a-t-il estimé, précisant que "des gens n'ont pas été capables de tirer la chasse d'eau et de se laver" depuis plusieurs jours. "Ce qui se passe est vraiment inacceptable", a-t-il jugé.

"On vit comme dans le Tiers-Monde", a déclaré l'un des sinistrés qui a survécu avec six bouteilles d'eau pendant cinq jours. "On essaie de gérer les toilettes, mais ça devient de plus en plus difficile et ce n'est pas terminé", a-t-il ajouté.

AFP

Les files d'attente sont longues pour remplir ses bouteilles d'eau, à Belfast, le 29 décembre 2010.

"La longue période de températures négatives et de chutes de neige, suivie par un redoux rapide et spectaculaire, s'est traduite par le gel de canalisations puis par des inondations qui ont touché de nombreuses personnes, certaines devant faire face à d'importants dégâts dans leur maison", a expliqué le vice-Premier ministre de l'Irlande du Nord, Martin McGuinness.

La NIW a prévenu que l'approvisionnement pourrait encore être perturbé pendant plusieurs jours, le temps de réparer les canalisations. L'un des problèmes auquel fait face la compagnie est que toutes les canalisations endommagées n'ont pas encore été identifiées.

Les Beckham, parrains du fils d'Elton John ?

actustar.com

Les Beckham, parrains du fils d'Elton John ?
Les Beckham, parrains du fils d'Elton John ? hiMedia

Hier, nous vous annoncions qu'Elton John et David Furnish étaient désormais parents d'un petit Zachary, né le 25 décembre à Los Angeles d'une mère porteuse. Et déjà, la presse anglaise s'interroge quant aux parrain et marraine de l'enfant. Les Beckham sont en tête de liste pour se voir confier le rôle...

"David et moi sommes tellement ravis pour Elton et David. Ils ont tant d'amour à donner. Ils feront des parents fantastiques." avait confié Posh hier en apprenant la nouvelle.

Il faut dire que ces deux couples là, les Beckham et les John/Furnish, sont très proches. Ainsi, Elton est le parrain de Brooklyn, le fils aîné des Beckham. Du coup, le Daily Mail et le Telegraph annoncent déjà leurs pronostics en pariant sur David et Victoria.

Sur que le petit Zachary serait une fashion victime si jamais c'était le cas !

Comores: le candidat du pouvoir Ikililou Dhoinine remporte la présidentielle

MORONI (AFP)

AFP/Archives

Ikililou Dhoinine, le 4 novembre 2010 à Moheli, dans l'archipel des Comores

Le candidat du pouvoir Ikililou Dhoinine a largement remporté l'élection présidentielle aux Comores, devenant ainsi le premier ressortissant de l'île de Mohéli à prendre la tête de cet archipel de l'océan Indien depuis son indépendance en 1975.

M. Dhoinine, actuel vice-président du pays et dauphin désigné du président sortant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a rassemblé 61% des suffrages exprimés, selon les résultats de la Commission électorale nationale (Ceni) proclamés mercredi à Moroni.

Son principal adversaire, le candidat de l'opposition Mohamed Saïd Fazul, a rassemblé 33% des votes, devant un troisième candidat, Abdou Djabir, crédité de 6%.

Le taux de participation au scrutin s'est élevé à 52,8%, toujours selon la Ceni. Ces résultats, qui ont été rendus publics par le ministre d'Etat chargé des élections, Abderemane Ben Cheikh Achiraf, doivent être confirmés d'ici deux semaines par la Cour constitutionnelle.

Un des principaux enjeux de cette présidentielle était de parachever le processus de réconciliation nationale engagé depuis 2001, sous l'égide de l'Union africaine (UA), à la suite de la crise séparatiste de l?île d?Anjouan en août 1997.

En vertu d'un système de présidence tournante instauré par la Constitution de 2001 entre les trois îles de l'archipel de l'océan Indien (Mohéli, Grande Comore et Anjouan) pour mettre fin aux tentations séparatistes, les trois candidats étaient tous originaires de la petite Mohéli.

AFP/Archives

Ikililou Dhoinine (C) vote pour l'élection présidentielle le 7 novembre 2010 à Fomboni, sur l'île comorienne de Mohéli.

Le scrutin devait également mettre un terme à une crise politique née de la prolongation, contestée par l'opposition et la population de Mohéli, du mandat du président Sambi au-delà du 26 mai dernier.

M. Dhoinine devient ainsi le premier Mohélien à prendre la tête de l'Union des Comores depuis son indépendance en 1975.

La présidentielle de dimanche était couplée avec les élections des gouverneurs des trois îles, au nom du principe "d'harmonisation" défendu par le président Sambi.

Toujours selon la Ceni, Mouignu Baraka Saïd Soilihi est élu gouverneur de Grande Comore avec 58,9% des voix. A Mohéli, le sortant Mohamed Ali Saïd retrouve son poste en étant réélu avec 53,7%.

A Anjouan, d'où est originaire M. Sambi, c'est Anissi Chamsidine (59,7%), ex-chef du protocole de la présidence, qui l'emporte face au gouverneur sortant Moussa Toybou.

Selon l'opposition, le double scrutin a été marqué par une "fraude massive" orchestrée par le pouvoir sur l'île d'Anjouan.

Le camp d'Ikililou Dhoinine a au contraire estimé que le vote s'était déroulé dans un "climat serein", la présidence saluant des élections "exemplaires".

La France, qui disposait d'observateurs sur place, a dénoncé pour sa part de "nombreuses irrégularités" à Anjouan.

Une mission internationale d'observateurs, composée de l?Union Africaine (UA), de l?Organisation internationale de la francophonie (OIF), et de la Ligue arabe, a également relevé des "conduites frauduleuses" sur l'île d'Anjouan, mais a jugé les élections "globalement libres et régulières".

Pour ce second tour, la Ceni avait mis en place des mesures afin d'éviter des difficultés d'organisation ou accusations de fraudes ayant marqué le premier tour le 7 novembre.

Pharmacien de 48 ans, arrivé tard en politique, Ikililou Dhoinine jouit d'une image d'homme intègre, mais est décrit par ses adversaires comme soumis à son mentor le président Sambi, qui ne pouvait pas se représenter et dont il était depuis quatre ans le vice-président chargé des Finances et de la Santé.

Selon un accord conclu en juin, la date de la passation du pouvoir, qui doit encore être fixée, aura lieu avant le 26 mai 2011.

Paris : dernier réveillon le 31 décembre avant destruction de l’immeuble de la coordination des intermittents et précaires

Vous êtes conviés à cette auberge espagnole. Venez avec ce qui manque, et vos bulles, des alcools de choix, du café, des salades, des tartes salées ou pas et autres gâteaux, bref de quoi manger et boire, des livres à offrir, des documents qui intéresseront les curieux des tables de presse.

En cas de besoin, la permanence précarité aura lieu à 1h15. Johnny Sansidée ne viendra pas. Janis Joplin si. Avec elle un possible boeuf et la surpatte de rigueur. Sans austérité inutile.

Coordination des intermittents et précaires
14-16 quai de la Charente, Paris 19e, Métro Corentin Cariou. Tel :01 40 34 59 74

http://www.cip-idf.org/

La coordination des intermittents et précaires est désormais expulsable. Merci de signer et/ou faire connaître la pétition en ligne :

Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde, la coordination doit être relogée

Monsieur Delanoë : Expulser ou reloger, il faut choisir

Etats-Unis : la Commission fédérale des communications adopte des règles inefficaces concernant la neutralité du Net

hns-info.net Le 21 décembre 2010, la Commission fédérale des communications (FCC), équivalent américain de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l’Arcep), a adopté différentes mesures concernant la neutralité du Net, après plus d’un an de négociation entre les différents acteurs du marché. Les deux membres républicains de la FCC (sur cinq membres au total) ont voté contre ces propositions, estimant que seul le Congrès pouvait statuer sur la régulation d’Internet.

Mr. Julius Genachowski, président de la Commission, a avancé deux principes essentiels : celui de la transparence des fournisseurs d’accès sur leur gestion d’Internet et l’interdiction de toute discrimination dans la transmission de contenus. Selon la Commission, « consommateurs et innovateurs ont le droit d’envoyer et de recevoir tout trafic Internet légal afin de se connecter où ils le souhaitent, de dire ce qu’ils veulent en ligne et d’utiliser le terminal de leur choix ».

Cependant, cette interdiction de discrimination est réservée aux contenus « légaux », ce qui laisse la porte ouverte au filtrage de sites illégaux et au blocage de protocole peer-to-peer. Il reste également possible pour un fournisseur d’accès de passer un accord commercial avec une entreprise Internet particulière et de favoriser l’accès à ce contenu en vertu de cet accord commercial.

Pour les internautes américains, ces nouvelles règles pourraient également signer la fin de l’Internet illimité et instaurer un mode de paiement en fonction de leur consommation. La Commission incite en effet les opérateurs à adapter le prix des liaisons Internet à l’usage qui en est fait. Ainsi, un internaute utilisant beaucoup de jeux vidéo sur Internet, consommant donc beaucoup de bande passante, devrait payer un forfait plus élevé que celui qui ne consulte que ses mails. Pour Mr. Julius Genachowski, cette mesure ne remet pas en cause la neutralité du Net. Le président Barack Obama s’est également dit satisfait du vote et a déclaré que son administration y voyait un moyen de “stimuler l’innovation”, de protéger les consommateurs contre les abus et de “garder intact l’esprit démocratique d’Internet”.

Free Press, une association à but non lucratif qui défend la neutralité du Net, s’est dite “déçue” par la décision et a déclaré : "Après un an de promesses et de déclarations prenant fait et cause pour la neutralité du Net, la FCC a pousse des mesures qui sont largement en faveur des entreprises que la Commission est censée réguler, laissant très peu de protection aux internautes”.

Répondant à la volonté de la Commission de donner à l’Internet mobile des règles de neutralité plus souples, et ce malgré l’encombrement du réseau, depuis, notamment, le développement des smartphones, Free Press ajoute : « La vraie neutralité signifie l’interdiction d’avoir à payer pour accéder de manière prioritaire à certains contenus, et l’égale protection des réseaux filaires et mobiles ».

La question de la légitimité de la Commission est toujours controversée. Si les opérateurs américains n’étaient pas satisfaits des règles votées, ils pourraient alors saisir les tribunaux, probablement avec le soutien de certains politiciens.

Pour un meilleur accès aux soins au Burkina Faso

hns-info.net Julien Potet, responsable de plaidoyer « Services essentiels » (éducation et santé) pour Oxfam France revient d’un voyage de 15 jours au Burkina Faso où il a étudié le système de santé local. Ses conclusions vont alimenter un rapport d’Oxfam à paraitre mi-2011 sur les systèmes de santé dans les pays en voie de développement.

QUEle est la situation du système de santé au Burkina Faso ?

Le Burkina Faso, comme beaucoup de pays de la sous région ouest-africaine, pratique une politique de tarification de la plupart des actes médicaux. En conséquence, les populations les plus pauvres consultent rarement et souvent très tardivement. On constate que la mise en place de mécanismes d’exemption pour les catégories les plus vulnérables amène de vraies améliorations. Ce devrait être le cas par exemple des enfants de moins de 5 ans : on le voit dans les quelque districts sanitaires qui proposent à titre pilote des soins gratuitement aux enfants : le nombre de consultations a été multiplié jusqu’à 6 ! Et de nombreux cas de malnutrition modérée ont été dépistés à un stade précoce, avant qu’il ne soit trop tard !

Si le nombre de personnels de santé qualifiés formés a nettement augmenté, il reste encore mal réparti au plan géographique. Les zones rurales ont de grandes difficultés à garder leur personnel soignant. On assiste peu à peu à l’émergence d’un système de santé à double vitesse : des cliniques privées se développent dans les grandes villes pour une clientèle aisée, tandis que les populations les plus pauvres, en particulier dans les villages, n’ont, au mieux, accès qu’à des soins de santé de base.

Quelles sont les politiques de santé mises en place pour améliorer la situation et avec quels effets ?

Le Burkina Faso a conscience qu’une partie de sa population a un accès aux soins très limité. Pour remédier au déséquilibre géographique, le gouvernement a commencé à régionaliser le recrutement de ses agents de santé : les régions sous dotées en personnel deviennent alors plus attractives pour les jeunes diplômés à la recherche d’un poste stable dans la fonction publique. Des primes vont aussi être distribuées aux personnels en fonction des résultats affichés par leur établissement. Ce mécanisme est un premier pas intéressant vers une revalorisation indispensable des salaires dans le public, afin de freiner la migration des professionnels de santé vers le secteur privé.

Le Burkina Faso va enfin élargir ses politiques d’exemption de paiement aux femmes enceintes, qui pourront bientôt bénéficier de soins totalement gratuits. En revanche, rien n’est encore prévu pour rendre plus abordables les soins pour les enfants. Les donateurs ont ici un rôle majeur à jouer pour aider le Burkina Faso à aller de l’avant dans ce domaine et atteindre l’Objectif du millénaire pour le développement (OMD) n°4 : la réduction des 2/3 de la mortalité infantile entre 1990 et 2015.

A quoi va servir le rapport réalisé par Oxfam ?

Notre travail sera d’abord utile pour les partenaires que nous avons rencontrés au Burkina Faso. Sur la base des nombreuses informations collectées, nous contribuerons au débat qui a lieu actuellement dans le pays sur les orientations à prendre en matière de santé. Le Burkina est l’un des rares pays à tenir l’objectif d’Abuja de consacrer 15% de son budget à la santé, c’est le signe d’un engagement politique fort. Le pays est maintenant à un tournant et doit promouvoir des politiques qui bénéficient au plus grand nombre.

Enfin, certains éléments que nous avons recueillis au Burkina seront intégrés dans un rapport global d’Oxfam sur la santé dans les pays du Sud, prévu pour la mi-2011 et, basé sur des études de cas réalisées aussi au Malawi, au Ghana, au Népal, etc. C’est en confrontant les expériences que chaque pays trouvera le meilleur chemin vers l’accès aux soins de qualité pour tous.

Jennifer Lopez : 2011 sera son année

actustar.com

2011 devrait être une année pleine de projets pour Jennifer Lopez ! Invitée sur le plateau de la chaîne ABC aux côtés de la présentatrice Barbara Walters, la chanteuse s'est laissée aller à quelques confidences concernant sa carrière musicale.

Elle a révélé la réalisation d'un septième album qui devrait sortir en février prochain et s'intitulera Love ?. Et pour ne pas faire les choses à moitié, la star s'entoure des meilleurs ! David Guetta rejoint le cercle des producteurs de cet album aux côtés de Tricky Stewart et Taio Cruz. Que du beau monde !

Selon les déclarations de Jennifer Lopez, cet album devrait avoir "un son frais et moderne" avec comme sujet principal, l'amour. "Nous espérons rendre cet album plus perspicace et plus mature" a-t-elle déclaré. On a hâte de découvrir le résultat !

L'Inde plus peuplée que la Chine d'ici 2025

WASHINGTON (AFP)

AFP/Archives

Des indiens dans une gare de New Delhi, le 9 juillet 2005

L'Inde devrait ravir le titre de pays le plus peuplé de la planète à la Chine d'ici 2025, selon des projections du Bureau du recensement américain.

Selon ces prévisions publiées cette semaine, en 2025 l'Inde comptera 1,396 milliard d'habitants, et la Chine 1,394 milliard. A l'heure actuelle, la Chine compte 1,330 milliard d'habitants, l'Inde 1,173 milliard.

Cet inversement de tendance tient notamment à la croissance modeste de la population en République populaire. En 1980 les autorités ont mis en place la politique de l'enfant unique. Aujourd'hui les Chinoises ont en moyenne 1,5 enfant contre 2,7 enfants pour les Indiennes.

Cependant, le taux de fertilité des femmes indiennes connaît également une inflexion, en raison, entre autres, du mouvement de migration vers les villes.

Ces dernières années, la croissance chinoise s'est appuyée en grande partie sur l'immense réservoir de main d'oeuvre constitué par de jeunes ruraux ayant migré vers les zones urbaines pour travailler dans des usines, dont la production est destinée à l'exportation.

Mais cette réserve devrait se tarir dans les prochaines années, au moment où une large frange de la population atteindra l'âge de la retraite.

Hormis l'arrivée de l'Inde à la tête des pays les plus peuplés, le haut du classement ne devrait pas subir de changement dans les 15 prochaines années, estiment par ailleurs les experts américains.

Les Etats-Unis devraient conserver leur troisième place et passer de 308 millions d'habitants en 2010 à 357 millions en 2025.

En revanche, des pays tels que la Russie, le Japon ou l'Allemagne devraient tomber dans le classement. Ainsi, le Japon qui occupe aujourd'hui la 10e place devrait n'être plus que 20e en 2025. La France devrait rester 21e.

Transports: le PS réclame un plan d'investissement d'urgence massif

AFPTransports: le PS réclame un plan d'investissement d'urgence massif

Le PS déplore mercredi les difficultés rencontrées dans les transports et juge "urgent" un "plan massif" d'investissements, "instrument de cohésion territoriale et sociale".

Le PS déplore mercredi les difficultés rencontrées dans les transports et juge "urgent" un "plan massif" d'investissements, "instrument de cohésion territoriale et sociale".

"Les intempéries sont révélatrices du délabrement de notre réseau de transports: un plan massif en direction des transports est urgent", juge dans un communiqué Bernard Soulage, secrétaire national du PS aux transports.

Le PS "déplore les difficultés rencontrées dans les transports, notamment ferroviaires" et juge que "les perturbations climatiques certes importantes mais largement prévisibles, ne peuvent servir d'excuses à ces nouveaux blocages".

Le Parti socialiste pointe "en dépit du dévouement des personnels (...) le désengagement de l'Etat ­ que traduisent manques de personnels et de moyens - et l'abandon des missions de services publics au profit de certaines filières rentables".

Il "appelle à nouveau à la relance d'une politique globale des transports, qui fixe de véritables objectifs, offre les moyens de les atteindre et établisse clairement son financement comme sa gouvernance".

Les socialistes rappellent avoir élaboré des propositions dans le cadre de la Convention "Egalité Réelle". Lors d'un forum consacré aux biens publics le 16 février, le PS réclamera notamment que "les besoins et difficultés soient évalués, d'étudier "la refonte complète du financement français et européen du secteur des transports". Il "appelle enfin à un plan d'investissements d'urgence massif dans les transports, instrument de cohésion territoriale et sociale, et plus particulièrement en direction du ferroviaire"

La police déjoue un attentat islamiste contre un quotidien à Copenhague

COPENHAGUE (AFP)

SCANPIX DENMARK/AFP

Le siège du quotidien danois Jyllands-Posten, le 29 décembre 2010 à Copenhague

La police danoise a déjoué mercredi un attentat visant le quotidien Jyllands-Posten, cible d'islamistes depuis la publication de caricatures de Mahomet en 2005, au terme d'une opération qui a mené à l'arrestation de cinq personnes, quatre au Danemark et une en Suède.

Le ministre danois de la Justice, Lars Barfoed, a déclaré dans un e-mail à l'agence de presse ritzau que les suspects étaient "des militants islamistes" et que leur arrestation avait fait échouer le plus grave complot terroriste visant le Danemark.

Le directeur du Renseignement danois (PET), Jakob Scharf, a ajouté que plusieurs des suspects étaient "des militants islamistes ayant des liens avec les réseaux terroristes internationaux".

Le PET, dont l'intervention conclut une "longue surveillance", précise que la cible devait être les locaux du Jyllands-Posten à Copenhague.

"Ces arrestations ont empêché une attaque terroriste imminente durant laquelle plusieurs des suspects (...) allaient s'introduire dans (le bâtiment du Jyllands-Posten) à Copenhague et tuer autant de personnes que possible", affirme M. Scharf dans un communiqué.

"Les arrestations soulignent le poids de la menace terroriste qui pèse sur le Danemark et en particulier sur les institutions et les gens liés à l'affaire des caricatures", ajoute M. Scharf.

Depuis la publication de douze caricatures de Mahomet qui avaient provoqué de violentes manifestations dans le monde musulman, le Jyllands-Posten, ses responsables et les auteurs des dessins ont été dans le collimateur des islamistes.

AFP/Archives

Une voiture de police postée à l'entrée du journal Jyllands-Posten, à Viby au Danemark, le 12 septembre 2010.

Un Kurde irakien, en détention provisoire en Norvège où il est soupçonné d'avoir préparé un attentat avec deux autres suspects, a avoué le 28 septembre avoir projeté une attaque visant le journal danois.

Le 10 septembre, la police danoise a arrêté un homme originaire de Tchétchénie après l'explosion dans un hôtel d'une lettre piégée qui, selon les enquêteurs, visait vraisemblablement le quotidien.

L'auteur de la caricaturiste la plus controversée, qui montre le prophète coiffé d'un turban en forme de bombe à la mèche allumée, Kurt Westergaard, a échappé in extremis le 1er janvier 2009 à un Somalien qui s'était introduit à son domicile, armé d'une hache et d'un couteau.

D'après le PET, trois des personnes arrêtées mercredi au Danemark vivaient en Suède et sont arrivées au Danemark dans la nuit de mardi à mercredi. Il s'agit d'un citoyen tunisien de 44 ans, d'un citoyen suédois d'origine libanaise de 29 ans et d'un citoyen suédois d'origine non précisée de 30 ans.

La quatrième personne arrêtée au Danemark est un demandeur d'asile irakien, précise le PET.

La personne arrêtée à Stockholm est un citoyen suédois d'origine tunisienne âgée de 37 ans, selon le PET.

SCANPIX DENMARK/AFP

Le chef de la sécurité danoise, Jakob Scharf, lors d'une conférence de presse à Copenhague le 29 décembre 2010

La capitale suédoise a été frappée il y a moins de trois semaines par un attentat suicide qui n'a fait qu'un mort, le kamikaze, qui voulait punir la Suède pour sa présence militaire en Afghanistan et son soutien au dessinateur, Lars Vilks, auteur d'une caricature de Mahomet.

Mais "jusqu'à maintenant, les personnes arrêtées (mercredi) n'ont aucun lien connu avec (le kamikaze) du 11 décembre" à Stockholm, a déclaré à l'AFP la porte-parole de la Säpo, Katarina Sevcik.

Au Danemark, les arrestations sont survenues dans deux appartements en banlieue de Copenhague, à Herlev et Greve, où la police a saisi "des lanières en plastique pouvant servir de menottes, un fusil mitrailleur avec un silencieux ainsi que des munitions", selon le PET.

L'enquête pourrait "mener à d'autres arrestations", précise le Renseignement danois.

Côte d'Ivoire: l'Afrique de l'Ouest discute pour résoudre la crise

ABUJA (AFP)

AFP

Laurent Gbagbo (G) avec les présidents de Sierra Leone Ernest Koroma et du Bénin Boni Yayi, le 28 décembre 2010 à Abidjan

L'Afrique de l'Ouest a annoncé mercredi qu'elle continuait de "discuter" pour résoudre la crise en Côte d'Ivoire, après avoir menacé Laurent Gbagbo d'une possible intervention militaire s'il ne cédait pas le pouvoir à Alassane Ouattara.

Toutes les options, le dialogue ou la force, semblaient toutefois rester sur la table puisque, selon des sources officielles, les chefs d'état-major des pays de la région étaient réunis depuis mardi à Abuja (Nigeria) pour évoquer le dossier ivoirien.

Mais l'heure reste à la médiation. "Nous discutons toujours", a déclaré le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays).

Mandatés par l'organisation régionale, les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Koroma et cap-verdien Pedro Pires étaient venus voir mardi M. Gbagbo au palais présidentiel d'Abidjan pour lui adresser un ultimatum.

Les émissaires "y retournent le 3 janvier", a annoncé M. Jonathan devant la presse, après un entretien avec MM. Koroma et Pires dans la capitale fédérale nigériane. Absent mercredi, le président béninois avait échangé mardi soir au téléphone avec son homologue du Nigeria, selon une source officielle à Cotonou.

"Quand il y a une dispute, c'est le dialogue qui résout tous les différends, ce dialogue est en cours", a expliqué le président Jonathan. "Quand (les trois émissaires) rentreront, nous prendrons une décision", a-t-il promis.

Cette poursuite des discussions apparaît comme une victoire ou au moins un répit pour M. Gbagbo: la Cédéao avait chargé les trois dirigeants de l'appeler à se retirer au profit de M. Ouattara, reconnu président à l'extérieur, et brandi la menace d'une intervention armée.

Les deux rivaux "ont demandé quelque temps pour réfléchir dans le but de trouver une solution viable" pour "la paix et la stabilité durables", avait annoncé dans la matinée la présidence cap-verdienne.

Au cours des semaines de crise née de la présidentielle controversée du 28 novembre, M. Gbagbo a plaidé pour le dialogue, tout en indiquant clairement qu'il n'envisageait nullement de céder sa place à son rival, qui se voit aussi comme seul président légitime.

Le leader des "jeunes patriotes", fervents partisans de M. Gbagbo, a de son côté invoqué "la diplomatie en marche" pour annoncer le report d'un grand rassemblement initialement prévu mercredi à Abidjan, qui était vu comme un rendez-vous à hauts risques.

AFP

Carte des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest

La crise post-électorale a déjà été marquée par des violences meurtrières. Au moins 173 personnes ont été tuées selon l'ONU autour de la mi-décembre, essentiellement des partisans de M. Ouattara.

Le gouvernement Gbagbo a évoqué un bilan de 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au régime).

L'intense bataille diplomatique entre les deux camps se jouait aussi dans l'enceinte même des ambassades.

L'ex-puissance coloniale française a annoncé que les pays de l'Union européenne ont décidé de ne reconnaître que "les ambassadeurs nommés par le président Alassane Ouattara".

Mardi, le gouvernement Gbagbo a menacé de renvoyer des ambassadeurs de pays qui ne reconnaissent plus ses représentants et veulent nommer à leur place des diplomates pro-Ouattara.

Outre la France qui a engagé la procédure d'agrément pour un nouvel ambassadeur désigné par M. Ouattara, la Belgique a reconnu comme nouveau représentant ivoirien à Bruxelles une chargée d'affaires également nommée par celui-ci.

A Bamako, au Mali, des jeunes pro-Ouattara ont occupé brièvement mercredi l'ambassade de Côte d'Ivoire, déclarant vouloir "attendre le nouvel ambassadeur" désigné par leur champion.

A Bruxelles, une cinquantaine de partisans de M. Ouattara se sont aussi réunis mercredi devant l'ambassade ivoirienne pour réclamer le départ de l'ambassadrice pro-Gbagbo.

Une trentaine d'intellectuels, surtout français et africains - dont un très proche de M. Gbagbo, Guy Labertit -, ont appelé dans une lettre ouverte à "enrayer la menace de guerre", qui plongerait "à coup sûr le pays et la sous-région dans la tourmente".

WikiLeaks: des détournements de fonds par Bongo auraient profité à des partis français

AFP WikiLeaks: des détournements de fonds par Bongo auraient profité à des partis français

Près de 30 millions d'euros auraient été détournés de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.

Près de 30 millions d'euros auraient été détournés de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.

Cette information a été donnée quatre jours après la mort de M. Bongo, en juin 2009, par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l'ambassade américaine au Cameroun, précise le journal espagnol.

Selon la même source, "les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l'argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy".

L'argent aurait profité "aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à (l'ancien président français Jacques) Chirac mais aussi Sarkozy". "Bongo était le président africain préféré de la France", a ajouté cette source.

La BEAC regroupe les réserves des Etats membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale: le Gabon (qui en désigne le gouverneur), le Cameroun (où est situé le siège), la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad et la Guinée Equatoriale.

Selon le câble datant de juillet 2009, le gouverneur de la BEAC, le Gabonais Philip Andzembe, avait placé en secret 500 millions d'euros dans un investissement à haut risque de la banque française Société Générale.

Après que ce placement non autorisé a été rendu public, un audit de la BEAC a été mené et "a révélé des malversations encore plus larges et plus audacieuses, liées à la hiérarchie des officiels gabonais", a indiqué le fonctionnaire à l'origine de cette information.

"L'enquête interne a montré que 36 millions de dollars (environ 28 millions d'euros, ndlr) ont été détournés via des chèques à des hauts responsables du Gabon", a-t-il dit.

Le clan au pouvoir au Gabon, "dont le défunt président Omar Bongo et son fils Ali, ministre de la Défense et candidat à la présidence (élu depuis à la tête du pays, ndlr), a bénéficié du détournement de fonds", indique le document.

"Cette ambassade n'est pas en mesure de vérifier la véracité de l'accusation selon laquelle des hommes politiques français ont bénéficié du détournement de fonds", se contente de conclure le câble, signé de l'ambassadeur américain au Cameroun Janet Garvey.

Une enquête est en cours en France sur le patrimoine dans l'Hexagone de trois présidents africains et de leurs proches, dont Omar Bongo, suite à une plainte de Transparency International, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption.

Décès d'Isabelle Caro, ex-mannequin anorexique engagée contre cette maladie

AFP

Affiche contre l'anorexie du mannequin Isabelle Caro, photographiée par Olivier Toscani, dans Rome, le 26 septembre 2007
Affiche contre l'anorexie du mannequin Isabelle Caro, photographiée par Olivier Toscani, dans Rome, le 26 septembre 2007 Andreas Solaro AFP/archives

Sa photo montrant son corps nu décharné, dans le cadre d'une campagne contre l'anorexie, avait créé la polémique en 2007: Isabelle Caro, ancien mannequin et comédienne française est décédée à 28 ans.

Les raisons précises de son décès, annoncé par 20 Minutes.ch n'ont toutefois pas été révélées.

Son ami, le chanteur suisse, Vincent Bigler, qui devait enregistrer un clip vidéo avec elle sur une chanson traitant de la maladie, intitulée "J'ai Fin" (Sic), a rendu hommage à la jeune femme sur son site en confirmant son décès.

"Elle avait été hospitalisée pendant 15 jours pour une pneumopathie et dernièrement elle était très fatiguée, mais je ne connais pas la cause de son décès", a déclaré le chanteur, cité par 20 Minutes.ch.

Originaire de Marseille, Isabelle Caro, avait posé en 2007 devant l'objectif du photographe Oliviero Toscani pour une campagne parrainée par la marque de vêtements italiens "No-I-ita", visant à dévoiler les méfaits de l'anorexie et sa conséquence inéluctable.

"La maigreur ça engendre la mort et c'est tout sauf la beauté, c'est tout le contraire", disait-elle, espérant que les "jeunes filles" qui verraient sa photo comprendraient la réalité morbide cachée derrière les clichés, "les belles parures et belles coiffures" des magazines féminins.

Elle disait vouloir "réveiller les consciences" sur la maladie qui frappe nombre de mannequins. "Cette photo sans fard et sans maquillage ne me met pas en valeur. Le message est fort : j'ai du psoriasis, la poitrine qui tombe, un corps de personne âgée", avait-elle déclaré, en expliquant sa démarche.

La jeune femme souffrait d'anorexie depuis l'âge de 13 ans, ce qui l'avait notamment plongée dans le coma en 2006 alors qu'elle ne pesait que 25 kg pour 1m65. Mais elle avait décidé de s'en sortir et avait lutté, annonçant, début 2010 avoir atteint le poids de 42 kg.

Suite à cette affaire qui avait jeté l'opprobe sur le milieu de la mode, des professionnels s'étaient engagés à prendre des mesures pour ne pas accepter de mannequins trop maigres.

Toutefois, seule l'Espagne recourt aujourd'hui à des règles contraignantes.

Les professionnels de la mode en France, en Italie, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne s'en tiennent à l'autorégulation, des chartes sans valeur contraignante.

Madrid a interdit les mannequins en dessous d'un certain indice de masse corporelle en septembre 2006 lors du Pasarela Cibeles, grand rendez-vous de la mode madrilène. Seules les jeunes femmes dont l'indice de masse corporelle (IMC, le poids en kilos divisé par la taille au carré) est supérieur à 18 (plus de 56 kg pour 1m75) sont désormais autorisées à défiler.

En outre, début 2007, le gouvernement espagnol et les grandes marques comme Zara ou Mango, ont passé un accord prévoyant de placer en vitrine des mannequins de taille 38 au moins, et de ne pas marginaliser les grandes tailles au fond du magasin.

En Italie, le manifeste anti-anorexie adopté en février 2007 met "en avant un modèle de beauté sain, solaire, généreux, méditerranéen". A Londres, les recommandations du Conseil britannique de la mode - un certificat médical et, si une jeune fille souffre de désordres alimentaires, que ce problème soit "sous contrôle" - sont désormais obligatoires.

Des professionnels de la mode, de la publicité et des médias se sont engagés en France à proscrire la diffusion d'images de mannequins d'une excessive maigreur.

L'anorexie touche 30.000 à 40.000 personnes en France, selon le ministère de la Santé.

Crise ivoirienne: les chefs d`état-major ouest-africains réunis à Abuja

AFP


Sécurité
© Autre presse par DR


Les chefs d`état-major des pays ouest-africains étaient réunis mercredi à Abuja pour évoquer la crise en Côte d`Ivoire après que les dirigeants de la région eurent demandé le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo, par la force si nécessaire, a-t-on appris de sources officielles.

"La réunion des chefs d`état-major des pays membres de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest, 15 pays) a démarré mardi à Abuja et devrait se terminer aujourd`hui (mercredi)", a déclaré à l`AFP le directeur des affaires extérieurs de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah.

Il n`a fourni aucun détail sur cette réunion dont la tenue a aussi été confirmée par un porte-parole de l`armée nigériane, le colonel Mohammed Yerimah, contacté par l`AFP.

La rencontre "n`est pas pour les médias" a souligné le colonel qui s`est aussi refusé à donner toute précision.

Selon un haut responsable militaire participant à la réunion, celle-ci était notamment consacrée à "la question de la logistique".

Une source diplomatique à Abuja a estimé qu`elle devait permettre aux armées des pays de la sous-région d`"organiser" une éventuelle intervention en Côte d`Ivoire.

"Ce que nous savons, c`est que la Cédéao souhaite envoyer une force de 2.000 à 3.000 hommes. En a-t-elle la capacité? Ca, c`est une autre question", a jugé cette source ayant requis l`anonymat.

Au terme d`un sommet de ses chefs d`Etat à Abuja vendredi, la Cédéao, qui a exigé maintes fois le retrait de Laurent Gbagbo après l`élection présidentielle du 28 novembre, avait annoncé l`envoi d`émissaires en Côte d`Ivoire et menacé de mener une opération militaire destinée à renverser son régime si nécessaire.

La grande majorité de la communauté internationale estime qu`Alassane Ouattara, autre président proclamé de Côte d`Ivoire à l`issue de l`élection, est le chef d`Etat légitime du pays.

"En cas de rejet de cette demande non négociable, la Communauté n`aura d`autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l`usage de la force légitime, pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien", avait prévenu la Cédéao.

Cependant, des discussions sont en cours et le président nigérian Goodluck
Jonathan, qui préside actuellement la Cédéao, a assuré mercredi qu`elles allaient se poursuivre.

Mandatés par la Cédéao, les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais
Ernest Koroma et cap-verdien Pedro Pires ont rencontré mardi à Abidjan M.
Gbagbo, à qui ils étaient venus demander de quitter le pouvoir, et Alassane
Ouattara.

Mercredi, après s`être entretenu avec deux de ces émissaires venus à Abuja
lui faire un compte rendu de la mission, M. Jonathan a annoncé que les émissaires retourneraient à Abidjan le 3 janvier.

Refusant de donner des précisions sur le contenu des discussions à venir, Goodluck Jonathan a souligné l`importance de poursuivre un dialogue.

"Quand il y a une dispute, c`est le dialogue qui résout tous les différends, ce dialogue est en cours", a-t-il dit à la presse à l`issue de l`entretien avec les deux émissaires.

2011, l'année des Android ?

Le Point.fr Les analystes prédisent un avenir radieux au système d'exploitation pour smartphones de Google.

2011, l'année des Android ?

Google voudrait voir son système Android prendre les rênes du marché des smartphones © Christof Kerkmann / Abaca

Par Guerric Poncet

Le marché des smartphones est en ébullition. Après avoir été dominé presque exclusivement par les deux géants Apple (iPhone) et RIM (BlackBerry), il est désormais secoué par Google (Android) et, plus récemment, par Microsoft (Windows Phone). S'il est trop tôt pour tirer des conclusions sur les Windows Phone, lancés en octobre, le système d'exploitation mobile de Google a, pour sa part, réussi une percée incontestable depuis son lancement, en 2009. Il pourrait jouer un rôle prépondérant en 2011.

Gratuit pour les constructeurs, Android est incontournable dans les rayons. Il équipe de nombreux terminaux, fabriqués par Samsung, HTC ou LG, et inonde le marché, du bas de gamme aux téléphones les plus onéreux. Chaque appareil peut se connecter à l'Android Market, magasin d'applications de Google. Certaines tablettes tactiles sont aussi équipées d'Android et, bientôt, ce sera au tour des téléviseurs. Tous les appareils électroniques connectés intéressent Google, car, en leur fournissant un système d'exploitation, le géant américain espère drainer des utilisateurs vers ses sites et ses services. Et ainsi doper ses revenus publicitaires, les seuls qui comptent pour boucler ses budgets.

Cinq cents millions de smartphones vendus en 2011 ?

Selon le cabinet Nielsen, les ventes de terminaux équipés d'Android ont devancé celles de l'iPhone sur la deuxième moitié de 2010, malgré le lancement de l'iPhone 4 en juin. "Quiconque regarde cela attentivement serait fou de ne pas en déduire qu'Android gagnera plus de parts de marché qu'Apple avec le temps", explique Andy Hargreaves, analyste chez Pacific Crest Securities. "Ils ont plus d'appareils, ils vont être chez davantage d'opérateurs dans une gamme de prix plus large", explique-t-il encore.

Le marché des téléphones dits intelligents grandit à vue d'oeil. Alors qu'en 2009, 173 millions d'appareils avaient été écoulés, ce chiffre est passé à 269 millions en 2010. Une véritable explosion pour ce marché, qui pourrait atteindre un demi-milliard d'unités vendues en 2011. Cela ferait du smartphone le premier moyen d'accès à Internet pour la population mondiale. On comprend mieux pourquoi Google préférerait que ce soit grâce à son Android.

Brésil: Abbas posera la première pierre de l'ambassade de Palestine

AFP/Archives

Mahmoud Abbas le 25 décembre 2010 à Bethléem en Israël

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas posera vendredi la première pierre de l'ambassade de Palestine à Brasilia, a annoncé mardi le représentant palestinien Ibrahim Al-zeben.

M. Abbas doit participer samedi à l'investiture de la première femme présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qui succède à Luiz Inacio Lula da Silva au pouvoir depuis 2003.

Début décembre, le Brésil, suivi par l'Argentine et la Bolivie, ont reconnu la Palestine comme "un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", c'est-à-dire les lignes d'avant la guerre israélo-arabe des Six Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

L'Uruguay a annoncé qu'il ferait de même en 2011.

En Amérique latine, Cuba, le Nicaragua, le Costa Rica et le Venezuela ont déjà reconnu la Palestine comme Etat indépendant.

"Nous espérons que rapidement, à titre de réciprocité, nous remettrons (au Brésil) un terrain dans la capitale de l'Etat palestinien", a dit le délégué palestinien à l'AFP.

TRAVAUX DE L’INTERCONNEXION DES ROUTES NATIONALES RN1/RN4 LOT 1 : Fin de calvaire pour les usagers en mars 2011

Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré, accompagné des responsables du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA, des membres de la mission de contrôle, du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré et bien d’autres acteurs du projet, a visité les travaux de construction et de bitumage du lot N° 1 de l’interconnexion des routes nationales RN1 et RN4, le 28 décembre 2010. Au terme de sa visite, il s’est dit satisfait de l’avancement des travaux dont la finition est prévue fin mars 2011 selon les responsables du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA.

Les travaux de construction et de bitumage du lot 1 de l’interconnexion des routes nationales RN1 et RN4 connaissent un niveau d’exécution de 55%. Ils seront achevés d’ici à fin mars 2011 et dans les règles de l’art. Ce sont, entre autres, les informations rassurantes qui ont été communiquées aux autorités par le directeur des travaux du groupement des entreprises KARA-SACBA-TP SA, Jamai Nouri et confirmées par le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré.

La 1re étape a concerné la visite des travaux du pont à poutres de 45 mètres de long au niveau du barrage de Boulmiougou. Selon l’ingénieur de la mission de contrôle, Théophile Ouédraogo, qui a présenté l’ouvrage et exposé sur son exécution, la fondation du pont est terminée et l’ensemble des travaux est à un niveau d’exécution de 55%. Le directeur des travaux du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA, Jamai Nouri, a aussi confirmé cela en précisant que les travaux de l’ouvrage seront exécutés dans les règles de l’art.

Le maire veut un délai

Pour rassurer les uns et les autres, notamment le maire Simon Compaoré, il a ajouté que les usagers pourront circuler sur le pont d’ici à fin mars 2011. M. Jamai Nouri a fait savoir que le projet dont le coût s’élève finalement à 17 milliards de FCFA hors taxe, a subi des modifications dont la construction du pont de Boulmiougou. Quant à Mme Alizèta Ouédraogo, présidente du Conseil d’administration (PCA) de KARA-SACBA-TP SA, elle s’est dit heureuse de la visite du ministre des Infrastructures et du désenclavement. Pour elle, il n’y a plus d’inquiétude car le pont qui constituait la principale difficulté, est en train d’être achevé suivant les normes internationales. Elle a aussi rassuré que les travaux seront terminés d’ici à fin mars.

Après l’étape du pont, les autorités ont sillonné la voie jusqu’à la hauteur du Comptoir burkinabè des chargeurs (CBC) pour constater de visu l’état d’avancement des travaux surtout ceux du pont Kadiogo. Les responsables du groupement d’entreprises se sont dit conscients des nombreux désagréments que les travaux causent aux usagers de la route. Ils les ont par ailleurs rassurés que la section droite de la route sera ouverte dans quelques semaines. Au terme de sa visite, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré, s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. La particularité de cette visite, 8e du genre, a-t-il soutenu, est le fait que quelques maires ont tenu à y participer afin d’avoir des informations plus justes sur ce grand projet et d’encourager les responsables des travaux. Selon le ministre Seydou Kaboré, l’objectif qui est de terminer les travaux des trois sections jusqu’au niveau du pont de Boulmiougou en mars 2011, sera atteint. Il a assuré les populations que la qualité sera au rendez-vous et ce, en dépit des critiques qui ont été faites çà et là. "Nous avons tous les moyens pour amener les différents acteurs à respecter les normes.

La qualité sera au rendez-vous

« Je peux vous garantir que ce soit la chaussée, les ponts ou les contre-allées, tout sera fait dans les règles de l’art" a-t-il conclu. Pour sa part, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, s’est dit plus rassuré eu égard aux informations qui lui ont été communiquées. Cette visite a permis, a-t-il dit, de poser des questions et d’avoir des réponses quant à la qualité et au délai d’exécution des travaux. "Certes, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs comme certains l’ont dit. Mais il ne faut pas que le temps que l’on va prendre pour casser les oeufs soit plus long que celui que l’on va prendre pour cuire les omelettes", a-t-il soutenu. Il a ajouté que sa principale préoccupation, c’est d’être sûr que l’on aura des ponts qui ne vont pas s’écrouler d’ici là, mais qui vont durer le plus longtemps possible. "Les explications des techniciens nous ont convaincus. Et je pense que les ouvrages seront de qualité car ils seront contrôlés par plusieurs structures dont SOCOTEC ", a laissé entendre Simon Compaoré.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays