18 décembre, 2010

Tétouan: Près de deux tonnes de chira saisies au large Tamarnoute

Tétouan, 18/12/10- Une quantité de 1,8 tonne de chira a été saisie, samedi au large de Tamarnoute, province de Tétouan, selon les autorités locales.

Lors de cette opération, 58 colis (entre 20kg et 30kg chacun) ont été interceptés dans le cadre de la stratégie nationale de lutte antidrogue, notamment, dans le domaine de la lutte contre le trafic de stupéfiants, ont indiqué les même sources.

Ainsi, le cumul des saisies opérées par les services de sécurité depuis janviers 2010, s'élève à plus de 117 tonnes de résine de cannabis, 43,132 kg de cocaïne, 2,267 kg d'héroïne et à plus de 90459 unités de comprimés psychotropes.

Il importe de signaler également que, dans le domaine de lutte contre les cultures de cannabis, les efforts consentis ont permis de réduire les superficies cultivées à 47.000 hectares, soit une baise de 65 pc par rapport à 2003.

Snow and mansion arrest fail to silence WikiLeaks chief

AFP

WikiLeaks founder Julian Assange speaks to journalists

BECCLES, United Kingdom (AFP) - Deep in the snowy English countryside, Julian Assange spends his time at a friend's mansion defending the WikiLeaks website following his release on bail from a London prison.

The irrepressible Australian spoke out Saturday after playing a cat and mouse game with journalists along the icy lanes of the counties of Suffolk and Norfolk while en route to a police station in the town of Beccles.

Standing at the door of the station, where he must report daily as a condition of his bail while he resides at his friend's Ellingham Hall country estate 11 kilometres (seven miles) away, he agreed to pose for photographs.

Assange, whose prematurely white hair is flecked with darker streaks, wore a green anorak to keep out the bitter cold. Although it could not be seen, he is also wearing an electronic tag as part of his bail conditions.

London's High Court released the 39-year-old WikiLeaks founder on bail on Thursday. He is fighting an extradition warrant issued by Sweden over accusations that he sexually assaulted two women, which he denies.

As he left the station, Assange took the chance to hit out at "business McCarthyism" after the Bank of America halted all transactions to the whistleblowing site over its publication of thousands of US diplomatic cables.

But he added that the website would continue to reveal more confidential documents.

"We are a robust organisation. During my time in solitary confinement we continued to publish everyday and its not going to change," he said, before climbing back into a black people-carrier.

Assange's circumstances have undergone a radical change since he spent nine days in a London jail cell, with his time now spent hiding out in the ten-bedroom Ellingham Hall or venturing out to speak to the media.

"He is settling down in the house," said the owner, Vaughan Smith, a former military officer and founder of London's Frontline Club for journalists who met Assange when he stayed at the club earlier this year.

"He is comfortable, composed, calm, confident. He works, I don't spend my time looking over his shoulder, I am a host, not his jailer," Smith told AFP.

The estate covers around 240 hectares (593 acres) and offers fishing and private shooting facilities. Assange's lawyer joked in court this week that he would be "if not under house arrest, at least under mansion arrest."

Smith has no doubt of his guest's innocence or about the importance of Assange's website. It was Smith's offer to put Assange up that partly swayed judges to grant the Australian bail.

"He initiated developments that will change our world. There is an opportunity for governments to change. We would have a better world as a result," he said.

Around a dozen journalists braved the cold outside waiting for the latest pronouncements from Assange, who is staying at the mansion with a group of friends including WikiLeaks spokesman Kristinn Hrafnsson.

On Saturday the main entrance to the estate was blocked by a length of rope. Two gardeners employed by the Smith family who were effectively acting as security guards against the hordes of reporters who arrived on Thursday have been stood down.

Assange's arrival in this quiet farming region in eastern England has caused a bit of a stir among the locals in the hamlet of Ellingham -- but not much.

"The only excitement here is that if somebody has a birthday. The bus goes through every hour. There are local farmers with tractors all the time," said Tony Game, 67, a retired engineer.

Nigel Bale, a retiree who is also 67 added: "It s a little sleepy village. This story makes life more interesting."

Manifestations racistes: 808 personnes interpellées dans la région de Moscou

AFPManifestations racistes: 808 personnes interpellées dans la région de Moscou

Des centaines d'agents des forces anti-émeutes de la police sont alors intervenus, interpellant des dizaines de protestataires, a constaté le photographe de l'AFP. Aucune bagarre n'a cependant éclaté.

La police russe a annoncé samedi les interpellations de 808 personnes dans la région de Moscou, en plus des quelque 500 interpellés dans la capitale russe, des mesures prises pour empêcher des des manifestations interdites de l'extrême droite et de Caucasiens.

"La police a empêché sur le territoire de la région de Moscou plusieurs tentatives de rassemblements non-autorisés", a déclaré le porte-parole de la police de la région entourant Moscou, Evgueni Guildeev, cité par l'agence de presse officielle Itar-Tass.

"Dans le cadre de ces mesures préventives pour assurer l'ordre public, 808 personnes ont été détenus dans les commissariats", a-t-il ajouté.

Il n'a pas précisé si les personnes interpellées étaient des sympathisants d'extrême droite ou des Caucasiens, alors que des appels à participer à des manifestations interdites circulaient ces derniers jours sur l'internet, laissant craindre des affrontements entre ces groupes ou avec la police.

La police de Moscou a pour sa part fait état de quelque 500 interpellations samedi dans la capitale russe.

Les autorités russes sont sur le qui-vive depuis le 11 décembre et une manifestation qui avait dégénéré en affrontements avec la police devant le Kremlin.

Des milliers de fans de foot et de militants nationalistes s'étaient rassemblés pour réclamer justice pour l'un des leurs tué lors d'une bagarre avec des personnes originaires du Caucase russe, région très majoritairement musulmane du sud de la Russie.

Le Congrès offre à Barack Obama l'abolition du tabou gay dans l'armée

AFPLe Congrès offre à Barack Obama l'abolition du tabou gay dans l'armée

Le président Barack Obama a demandé au Congrès d'abolir la loi "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire), qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée américaine à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés, avant la fin de l'année.

Le Sénat américain a adopté samedi un projet de loi abrogeant le texte controversé de 1993 interdisant aux soldats américains d'afficher leur homosexualité, qui va désormais pouvoir être promulgué dans les prochains jours par le président Barack Obama.

Les élus ont adopté le texte par 65 voix contre 31.

Au total huit élus républicains ont voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

Ce vote final intervient après un premier vote procédural samedi matin qui avait ouvert la voie à l'abolition de la loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.

"Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie", avait réagi le président Obama dans un communiqué après le premier vote samedi.

En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone, mais la semaine dernière le Sénat l'avait rejetée.

Des élus des deux camps avaient ensuite déposé un nouveau projet de loi indépendant, c'est-à-dire qui n'était pas inséré dans un autre texte. La Chambre des représentants avait approuvé ce nouveau texte mercredi par 250 voix contre 175.

Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

Le Congrès des Etats-Unis a approuvé, après un ultime vote au Sénat samedi, l'abolition de la loi controversée de 1993 interdisant aux soldats américains d'afficher leur homosexualité, longtemps réclamée par le président Barack Obama

Les élus ont adopté le texte prévoyant l'abrogation de la mesure par 65 voix contre 31, avec le soutien de huit élus républicains malgré une forte opposition de leur camp.

Le président Obama va pouvoir promulguer la loi dans les prochains jours. Mais, il faudra ensuite plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

Saluant un vote "historique", le secrétaire à la Défense Robert Gates a d'ailleurs prévenu les militaires que "pendant ce temps, la loi actuelle reste en vigueur", même si dans les faits aucune procédure visant à chasser de l'armée un soldat homosexuel n'a été engagée depuis octobre, selon le Pentagone.

Un premier vote procédural samedi matin de 63 voix contre 33 avait ouvert la voie à l'abolition de la loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.

"Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme", avait réagi le président Obama dans un communiqué après le premier vote.

Le sujet a fait l'objet d'un débat passionné dans la société américaine ces derniers mois avec l'intervention de personnalités telles que la chanteuse Lady Gaga en faveur de l'abolition de la loi, la qualifiant de discriminatoire.

En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi. Mais le Sénat avait rejeté la semaine dernière une première version de la mesure, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone.

Depuis, des élus des deux camps ont décidé de déposer un nouveau projet de loi indépendant, c'est-à-dire qui n'est pas inséré dans un autre texte.

La Chambre des représentants a approuvé ce texte mercredi par 250 voix contre 175.

Samedi, peu avant le vote au Sénat, le sénateur républicain John McCain, l'un des principaux opposants au texte, avait souligné les "importants dégâts" que provoquerait celui-ci s'il était voté.

"La première victime de la guerre en Irak était un homosexuel. La mine qui lui a arraché la jambe droite se moquait de savoir s'il était gay ou hétéro. Nous devrions faire de même", a de son côté déclaré le sénateur démocrate Carl Levin, qui préside la commission de la Défense du Sénat.

M. Obama avait répété à plusieurs reprises qu'il souhaitait une abrogation de la loi avant la fin de l'année.

Le plus haut gradé de l'armée américaine, l'amiral Michael Mullen, qui a récemment assuré que les soldats américains étaient "prêts" pour l'abolition du texte, a promis samedi que la nouvelle loi serait appliquée de façon "responsable et mesurée".

Une étude du Pentagone dévoilée fin novembre montre qu'une majorité de militaires et de leurs conjoints sont favorables à l'abrogation. Mais certains élus, essentiellement républicains, et certains hauts gradés de l'armée comme le patron des Marines, le général James Amos, craignent que cela ne nuise à l'efficacité des soldats au combat.

Egalement attaquée sur le front judiciaire pour son caractère discriminatoire, la loi a conduit depuis sa mise en place au renvoi de l'armée de quelque 14.000 soldats en raison de leur homosexualité, selon des sources associatives.

Inauguration du Salon du livre de Ouagadougou en présence de M. Bensalem Himmich

biladi.ma Inauguration du Salon du livre de Ouagadougou en présence de M। Bensalem Himmich

Le Maroc est l'invité d'honneur de ce salon qui se tient du 18 au 23 décembre.

Le stand du Maroc est le plus grand de cette foire, avec la présence de plusieurs maisons d'édition qui feront découvrir au public la production des écrivains, intellectuels et penseurs marocains dans toutes les disciplines.

La participation distinguée du Maroc à cette foire comporte des conférences, des expositions, de la musique, du cinéma et des rencontres avec écrivains et éditeurs.

Des débats sur la littérature marocaine sont également programmés.

La "Journée du Maroc" aura lieu dimanche et sera marquée par l'inauguration du stand réservé au Royaume, suivie par une rencontre avec des écrivains et éditeurs marocains sur "le Maroc culturel contemporain" et une conférence sur "littérature marocaine de langue française, une identité en mouvement".

La musique arabe andalouse sera à l'honneur lors de cette manifestation, avec la participation de la troupe musicale de Rabat.

Côté cinéma, le film "Oud Lward", du réalisateur Lahcen Zinoun, sera projeté au cours de ce salon, et la conteuse marocaine Mme Halima Hamdan animera des rencontres dédiées aux contes populaires du Maroc.

Selon le ministère de la Culture, la participation du Maroc à cette manifestation culturelle s'inscrit dans le cadre des relations "distinguées" entre le Maroc et le Burkina Faso, et des efforts déployés par le ministère de la Culture en vue de faire la promotion de la culture marocaine et de renforcer la coopération culturelle Sud-Sud.

Le salon du livre de Ouagadougou avait été lancé en 2000 avec l'objectif de promouvoir le livre et la lecture au Burkina Faso et de développer les échanges culturels entre les pays africains।

Déception des étudiants maliens : à l’origine, une promesse non tenue de Wade

Ils avaient cru comme fer la promesse de Me Wade, mais ils ont été déçus d’y avoir cru. Les 60 étudiants maliens membres de l’Association des étudiants juristes en herbe de la faculté des sciences juridiques et politiques du Mali étaient venus remettre le prix Ciwara qu’ils ont décerné au Président Wade. Ce dernier qui les a reçus lundi dernier leur a fait la promesse de prendre en charge les frais de leur caravane qui doit se poursuivre au Burkina Faso



Déception des étudiants maliens : à l’origine, une promesse non tenue de Wade
Ils avaient cru comme fer la promesse de Me Wade, mais ils ont été déçus d’y avoir cru. Les 60 étudiants maliens membres de l’Association des étudiants juristes en herbe de la faculté des sciences juridiques et politiques du Mali étaient venus remettre le prix Ciwara qu’ils ont décerné au Président Wade. Ce dernier qui les a reçus lundi dernier leur a fait la promesse de prendre en charge les frais de leur caravane qui doit se poursuivre au Burkina Faso. Selon une source très au fait de la situation des caravaniers, le Chef de l’Etat sénégalais a meme promis qu’il soutiendrait ces étudiants au cas où ils allaient jusqu’en Afrique du Sud. En recevant son prix le lundi dernier, le Président a mis ses hôtes en rapport avec son ministre conseiller Ismaila Mbaye chargé de remettre l’enveloppe.
Mais depuis ce jour, pas l’ombre d’un billet n’a été vu par les caravaniers maliens qui ont été logés au campus universitaire de Dakar. Le ministre conseiller n’avait que ceci en bouche envers les hôtes du Président : « le Président est trop pris par Fesman » dans l’espoir de se retrouver avec les liasses promises aux étudiants. Les caravaniers ayant consommé le peu de moyens dont ils disposaient pour leur retour. Et quand ils se sont rendu compte que la promesse n’était qu’un vœu pieux, ils étaient obligés de vendre leurs biens pour organiser leur retour sur Bamako.
Leral.net

L'Inter Milan remporte le Mondial des clubs en battant les Congolais de Mazembe

LEMONDE.FR avec AFPJavier Zanetti, le capitaine de l'Inter, soulève le trophée à la grande joie de ses coéquipiers.

Javier Zanetti, le capitaine de l'Inter, soulève le trophée à la grande joie de ses coéquipiers.REUTERS/AHMED JADALLAH

L'Inter Milan a remporté le Mondial des clubs en battant les Congolais du Tout-Puissant Mazembe 3 à 0 en finale, samedi, à Abou Dhabi. Cette victoire constitue le quatrième trophée du club italien en 2010 après le Calcio, la Coupe d'Italie et la Ligue des champions.

L'Inter a fait la décision par Pandev (13e) et Eto'o (17e) en première période, Biabiany corsant l'addition à cinq minutes de la fin du match (85e). Les Milanais, vainqueurs en 1964 et 1965 de la Coupe intercontinentale, l'ancêtre du Mondial des clubs, ramènent en Europe le trophée pour la quatrième fois après l'AC Milan (2007), Manchester Untied (2008) et le FC Barcelone (2009).

Les Milanais ont dominé le Tout-Puissant Mazembe en finale du Mondial des clubs samedi (3-0).

Les Milanais ont dominé le Tout-Puissant Mazembe en finale du Mondial des clubs samedi (3-0).AP/Hassan Ammar

Le tout-puissant Mazembe, qui a éliminé l'Internacional Porto Alegre en demi-finale pour devenir le premier club africain à ateindre la finale de cette compétition, n'a pas fait le poids face à un Inter très offensif. Seulement septième de son championnat, l'Inter se remet en confiance malgré la blessure de son meneur de jeu, Wesley Sneijder, lors de la demi-finale de mercredi face à Seongnam.

Bientôt Facebook sur votre Frigidaire

Le Point.fr Après les ordinateurs, les mobiles et la voiture, le célèbre réseau social devrait bientôt s'imposer dans la cuisine। Bientôt Facebook sur votre Frigidaire

Le réseau social Facebook compte déjà 600 millions de membres © Wee / Sipa

Guillaume Grallet

Si vous croyez encore qu'un monde est possible sans Facebook, ne croisez surtout pas la route de Christian Hernandez Gallardo. Ce diplômé de Wharton, passé par Microsoft et Google, avant de s'occuper des partenariats chez Facebook, en est persuadé : son site, qui compte déjà 600 millions de membres (ce qui équivaut à la population du troisième État de la planète), va continuer à prendre une place croissante dans notre vie.

D'abord, il y a la démonstration de l'influence acquise par Facebook, y compris pour les marques les plus établies. "À chaque lancement de produit, les actualités de Coca-Cola sur la page Facebook lui apportent plus de trafic qu'un moteur de recherche." Bref, ce qui n'était, à sa création en 2004, qu'un simple site d'amis devient un vrai rival de Google. Et pour cause, la marque américaine de soda dispose sur Facebook de plus de 20 millions de fans, l'équivalent du tiers de la population française...

Intelligence artificielle

Tout est fait pour que ces derniers y passent un temps considérable : aux États-Unis, chiffre l'institut Nielsen, c'est déjà plus de 7 heures par mois, 10 % de plus qu'il y a un an. Durant les grands rendez-vous sportifs, la chaîne de télévision britannique Sky Sports invite ainsi ses fans à parier sur les résultats des matchs comme à composer leur équipe idéale.

D'ailleurs, on s'intéresse d'autant plus à un sujet qu'il vous a été recommandé par vos propres amis. Ce qui crée un sentiment de "conscience collective" relativement inédit. La vision d'Hernandez offre d'ailleurs un avant-goût de la prédiction de Yuri Millner. "Dans dix ans, Facebook sera une des plates-formes essentielles qui permettra de parvenir à l'intelligence artificielle", a ainsi expliqué, il y a un mois, le patron de Digital Sky Technology, un fonds d'investissement russe qui, en moins d'un an, a acquis 10 % du site américain.

Un ciblage de plus en plus précis pour la publicité

Hernandez, présent à la conférence Le Web, début décembre à Paris, nous promet du Facebook partout. Sur les mobiles bien sûr, comme le font déjà plus de 200 millions d'inscrits. Mais aussi dans les voitures : General Motors vient de présenter un modèle de Cadillac où il sera possible d'actualiser son statut en gardant les mains sur le volant : le même micro qui permet déjà de composer un numéro de téléphone grâce à la reconnaissance vocale enregistrera en direct vos humeurs... Ce devrait être aussi le cas à la cuisine.

"Des marques d'électroménager réfléchissent à intégrer des écrans tactiles sur les réfrigérateurs. Il suffira d'y rentrer la liste de vos invités : le service Facebook vous suggérera des recettes qui utilisent les ingrédients préférés de vos convives." Ne soyons pas dupes. Si elles peuvent donner de sérieux coups de main, ces initiatives contribuent à mieux nous connaître, et donc à mieux orienter la publicité. Une connaissance qui semble n'avoir aucune limite. Il existe ainsi plusieurs dizaines d'applications Facebook qui, en échange de recettes destinées à améliorer votre santé, invitent à indiquer des données personnelles comme votre poids, votre profil génétique, le nombre de kilomètres que vous parcourez chaque jour, ou encore votre groupe sanguin.

Burkina Faso: Objectif, émergence !

Le Conseil constitutionnel, en date du 7 décembre, a confirmé la victoire du candidat Blaise Compaoré à l'élection présidentielle du 21 novembre 2010. Cela met fin aux joutes oratoires diverses, les arguments de bonne ou mauvaise foi et autres empoignades verbales. Pleins feux, désormais, sur l'argument du candidat élu, argument qui aurait sans doute, contribué à la victoire du candidat Blaise Compaoré à Kosyam, en lieu et place d'un autre prétendant : « Faire du Burkina Faso, un pays émergent dans les 5 années à venir ». Est-ce vraiment impossible à réaliser ? Ou serait-ce, dans le sens péjoratif de ce terme, une promesse électorale ?

Le candidat-président, sans doute, sait de quoi il parle. Il sait à quels saints se vouer dans les années qui viennent. Il se souviendra de ce proverbe yadga : « L'orphelin ne vomit pas la nuit. Quand l'envie lui vient, il soulève le menton et renvoie ». Autrement dit, dans le rude contexte mondial, ni lui, ni son peuple n'ont le choix, ils sont condamnés à réussir. Nous voudrions souligner trois domaines nécessaires à cette émergence dans le programme politique du Président du Faso : le politique, l'économique et le social.

Le Burkina est-il loin d'être un pays émergent en démocratie, si nous considérons que la démocratie est la pointe ultime de nos efforts en politique ? Toute passion maîtrisée, on peut soutenir que l'élection présidentielle de 2010 s'est déroulée dans un cadre satisfaisant du point de vue de la pratique démocratique, mais a donné des résultats légitimement contestables, par endroits. Le cadre de cette élection, c'est la réalité du multipartisme au Burkina, l'existence d'une véritable liberté d'expression nécessaire au fonctionnement de ce multipartisme, la régularité de l'organisation des élections, la reconnaissance de l'autorité des urnes et la possibilité de contester les résultats dans les conditions légales reconnues.

Ce cadre est la vraie charpente et le vrai héritage de la démocratie. Que ce soit avec Blaise Compaoré ou avec un autre, tous ceux qui aiment à pinailler sur des détails, devraient être capables de porter sur eux, les durs sacrifices nécessaires à la préservation de ce cadre sacré dans lequel est seulement possible, l'exercice de la démocratie dans ses détails. Des exemples existent, montrant qu'on peut être démocratiquement virulent contre « l'anti-démocratie », pour une fois au pouvoir, instaurer une démocratie de la terreur, une démocratie ivre, sans frontières reconnues par la loi du peuple. Suivez notre regard....Le Burkina émergent en démocratie consentira, non seulement à préserver le cadre de la gouvernance déjà existant, mais s'appliquera aussi à être plus professionnel dans l'organisation des élections dans les années à venir. Il entreprendra surtout de donner à l'électorat burkinabè, les outils nécessaires à l'expression de cette liberté démocratique qu'il a, mais qui équivaut pour l'heure et à peu près, à une coquille vide. Des opérations vigoureuses seront très vraisemblablement organisées pour que les conditions d'une démocratie continuellement effective soient réunies : des populations fortement alphabétisées, une culture politique généralisée, une éducation permettant aux populations de comprendre les projets de développement dans lesquels elles sont impliquées, une réappropriation communautaire de la décentralisation, une formation à la citoyenneté propre à donner à tous, la capacité de « remercier » ceux des dirigeants devenus indignes sans passer par la violence, l'éducation des franges marginalisées des populations, la vulgarisation des savoirs vitaux se rapportant à la vie et à l'évolution de l'honnête homme du 21ème siècle, une généralisation des moyens de lutte contre la corruption, etc.Cela nous semble bien plus important pour la réalisation du programme du président Compaoré, que les problèmes ponctuels liés à l'organisation des élections. Ensuite, le Burkina a des chances d'être un pays économiquement émergent dans les cinq années à venir. Avec le grand bol d'air que la capitale économique (Bobo- Dioulasso) vient de recevoir à la faveur de l'organisation du cinquantenaire du pays et, pour bien d'autres raisons, telles que la réalisation des projets financés par le Millenium challenge account (MCA), la mise en à "uvre du programme du chef de l'Etat, etc., le Burkina ira assurément mieux les mois et les années à venir. Sans doute, le Burkina ne sera pas hic et nunc la Chine , l'Inde ou le Brésil dans ce laps de temps.Et l'émergence à laquelle il faut prétendre n'est pas le synonyme d'une vie artificielle qui se signale par des buildings, des supermarchés surchargés de produits de luxe, une jeunesse livrée aux vents de la drogue et d'une liberté immense et nulle. Le candidat élu, heureusement, n'a promis à personne, ni le ciel, ni la terre, ni le lait, ni le miel à moindre frais. Il nous a promis à tous, du travail : un travail organisé, persévérant, efficace, collectif, éclairé, pour qu'avant les cinq années à venir, tout Burkinabè puisse se nourrir, se loger, se soigner, scolariser ses enfants, avec la contribution des partenaires et amis du Burkina. Et c'est cela l'émergence qui est à notre portée.

Enfin, sur le plan social, la clef de voûte de notre émergence, c'est la paix. La quiétude et la sérénité de tous et de chacun dans la conduite de notre destin commun. Pour chaque Burkinabè en particulier et pour tous les Burkinabè considérés dans la souveraineté de leur unité et de l'affirmation de leur présence au monde, une telle paix est indispensable, elle est sacrée. Il ne nous sert à rien d'être des observateurs passifs de ce qui se passe chez les voisins, si nous ne pouvons en tirer des leçons pour notre vie commune. La démocratie contient en elle, la paix et son contraire. Elle n'apporte réellement la paix qu'à ceux qui, pour des raisons supra-démocratiques, savent se soumettre aux exigences de la paix.

Nous devons nous attacher à la démocratie et, au-delà du formalisme de ce type de régime, aux valeurs immortelles de respect de la vie, de l'éthique, de la communauté humaine. Sans cela, celui qui émerge, c'est pour sombrer qu'il émerge. La constance des hommes dans la recherche de ces biens précieux, ne va pas sans la stabilité du socle communautaire

Tournoi du cinquantenaire du Burkina Faso : L’exploit des Aiglons !



maliweb.net

Les Aiglons du Mali sous la houlette du technicien Cheick Fantamady Diallo ont survolé le tournoi de football du Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso en battant en finale les Etalons juniors au terme d’un match rythmé (1-1 puis 4 tirs au but à 2). Le Mali vient de réussir un coup magique sous les yeux du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang et du Premier ministre burkinabé, Tertuis Zongo !

Comme tous les pays africains fêtant leur Cinquantenaire d’existence, le Burkina Faso a marqué de son empreinte cet événement grandiose et historique. Six jours de compétition à Ouagadougou (Stade du 4-Août et Stade municipal) ont permis sans nul doute aux équipes participantes d’agrémenter davantage les festivités des 50 ans du Burkina Faso indépendant. Outre le pays hôte, on a les équipes du Cameroun, de l’AS Saint-Etienne (France), de Legia Varsovie (Pologne) dans la poule A et la poule B se compose du Mali, du Niger, de l’Egypte et America Mineiro (Brésil).

Comme le veut le règlement, le premier de chaque poule est qualifié pour la finale. Les Etalons juniors du Burkina Faso ont dominé la poule A en gagnant tous les matches. Quant aux Aiglons du Mali, ils ont coiffé les Pharaons juniors au poteau (2-0) lors du dernier match à enjeu dans la poule B.

Duel final à Bobo

Vendredi 10 décembre 2010- La finale tant attendue avait pour cadre Bobo Dioulasso qui a abrité les Festivités commémorant le Cinquantenaire du Burkina Faso. Et naturellement, la ville a revêtu ses habits de fête. Au-delà de l’événement proprement dit, le Stade Omnisports de Bobo a été baptisé Stade Général Aboubacar Sangoulé Lamizana (ancien président du pays). Le charmant public bobolais venu en grand nombre rehausser l’éclat de la fête et surtout soutenir les Etalons juniors ne s’est pas du tout ennuyé. Les deux équipes ont produit du spectacle malgré le score vierge : 0-0 à la mi-temps. En seconde période, on assiste à quelques éclairs de part et d’autre. Les Aiglons insistent et ouvrent le score à la 64’. Cheick Fantamady Diarra, plein de sang-froid, trompe la vigilance du portier burkinabè sur un centre du latéral Bakary Dembélé.

Le Mali se fait surprendre en fin de partie. Souleymane Sawadogo égalise à la 82’, 1-1. C’est le score final.

On procède directement aux tirs au but, selon le règlement. Les Aiglons du Mali réussissent 4 tirs contre 2 pour les Etalons du Burkina Faso et remportent pour l’histoire le trophée du Cinquantenaire du Burkina Faso. Et on peut dire sans se tromper que les juniors ont offert aussi au peuple malien un joli cadeau d’anniversaire au lendemain de la fête du Cinquantenaire. Extraordinaire sur toute la ligne !

Ce tournoi du Cinquantenaire du Burkina Faso s’est déroulé en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang qui a assisté au match d’ouverture et à la finale. Et c’est tout heureux et fier que Hamane Niang ait brandi le trophée, le sourire aux lèvres.

Invités de dernière minute, les Aiglons du Mali emmenés par Cheick Fantamady Diallo ont magistralement survolé leur poule en battant le Mena juniors du Niger (3-0) en ouverture, accroché le club brésilien d’America Mineiro (0-0) avant de valider leur ticket pour la finale face aux Pharaons juniors d’Egypte (2-0). Mention spéciale aux Aiglons !

Ce tournoi, grandeur nature, sert de préparation pour le team de Cheick F Diallo dans la perspective de la CAN Juniors Lybie 2011.

Baba Cissouma, envoyé spécial

Cheick Fantamady Diallo, entraîneur du Mali «Je félicite mes joueurs qui ont mouillé le maillot et su se comporter durant le tournoi. Je suis désolé pour l’équipe burkinabé. C’est une bonne équipe. Le match s’est joué sur un coup de dé. On a gagné aux tirs au but, c’est formidable. Ce qu’il faut retenir, c’est la qualité de la compétition du premier match jusqu’à la finale…

Les nouveaux sélectionnés ont été à la hauteur des attentes. Cela m’offre un grand éventail pour la sélection nationale en vue de la CAN juniors…

Je dédie ce trophée à Abdoulaye Inza Diallo de l’AS Réal décédé en pleines éliminatoires.»

Par B.C

Résultats

Poule A

AS St Etienne- Burkina Faso: 0-1

Cameroun- Legia Varsovie: 0-1

AS St Etienne-Cameroun: 1-5

Burkina Faso- Legia Varsovie: 2-1

Burkina Faso-Cameroun: 2-0

Legia Varsovie- AS St Etienne: 0-0

Poule B

Mali-Niger: 3-0

Egypte-America Mineiro: 1-0

America Mineiro-Mali: 0-0

Niger- Egypte: 1-3

Mali-Egypte: 2-0

America Mineiro-Niger: 1-1

FFF: Fernand Duchaussoy élu président et la réforme votée

AFP

Fernand Duchaussoy président de la Fédération de Football à Paris le 18 décembre 2010
Fernand Duchaussoy président de la Fédération de Football à Paris le 18 décembre 2010 Fred Dufour AFP

La Fédération française de football s'est remise en ordre de marche samedi avec une Assemblée générale qui a élu Fernand Duchaussoy président et adopté la loi-cadre sur la réforme de la gouvernance, mais elle doit immédiatement se tourner vers le vote des nouveaux statuts, le 2 avril.

Depuis six mois, "il y a eu des répliques" du séisme de Knysna, a déclaré Fernand Duchaussoy, intérimaire devenu samedi président de plein exercice et qui sort renforcé de ce semestre tourmenté.

De la démission de Jean-Pierre Escalettes après la "grève du bus" jusqu'à cette assemblée générale, la FFF a effectivement été durement secouée, par les licenciements (Domenech), les démissions (Houllier, Lambert, Thuram) et les intrigues.

Mais en votant à une large majorité en faveur de la loi-cadre (82,7%) et en légitimant le candidat unique Fernand Duchaussoy (79,4%), les participants à l'AG ont au moins offert "un beau et nouveau départ à la FFF", selon les termes du président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez.

La question du président avait en fait été évacuée vendredi lors d'un Conseil fédéral au cours duquel Noël Le Graët, vice-président de la fédération, avait renoncé à se porter candidat, suivant les conseils de plusieurs représentants du monde professionnel - ses alliés théoriques - soucieux de ne pas mettre en danger une réforme qu'ils jugent cruciale.

Celle-ci, issue des Etats généraux du mois d'octobre, a donc été adoptée samedi sous la forme d'une loi-cadre dont certains points posent néanmoins encore problème.

Parmi les changements qui ne font plus débat, l'élection du président et d'un comité exécutif resserré (10 membres, plus les présidents de la LFP et de LFA, membres de droit) au scrutin de liste sur la base "un homme, une équipe, un projet", figure au premier rang.

"L'élection du président qui relevait surtout de la cooptation, c'est terminé", a ainsi affirmé M. Thiriez.

Ce comité exécutif sera flanqué d'une Haute Autorité représentant toutes les composantes du football et qui disposera d'un pouvoir d'alerte et de contrôle. Sa composition exacte reste à préciser, ainsi que le nombre de ses membres, de 18 à 25.

La pérennisation de la contribution financière versée par le monde professionnel au monde amateur (2,49% des droits audiovisuels et des recettes des paris sportifs) avec un plancher fixé à 14,26 millions d'euros par an est également acquise.

Mais c'est la question du poids respectif des "pros" et des amateurs au sein de l'assemblée générale qui provoque le plus de crispations.

"La démocratie, ce n'est pas donner plus de pouvoir aux plus riches", a ainsi déclaré avant le vote Philip Guyot de Caila, président du district du Pays Minier (Saône-et-Loire), opposé comme d'autres à la montée en puissance des "pros" (de 25% aujourd'hui à 37% selon la loi-cadre).

"Nous devons montrer que la crise est dépassée et mettre la fédération en ordre de marche. Je vais voyager dans les districts pour convaincre", a assuré Duchaussoy, qui s'est dit "tendu sur l'objectif du 2 avril".

A cette date, une assemblée générale extraordinaire doit adopter les nouveaux statuts de la fédération, issus de la loi-cadre et des travaux à venir.

"Ecrire tous les textes en deux mois et demi et les faire adopter le 2 avril, ça va être une sacrée paire de manches", a reconnu Bernard Barbet, vice-président de la LFA.

Si l'objectif est atteint, il sera temps de se consacrer à la première élection au scrutin de liste prévue le 18 juin.

"Les ambitions individuelles légitimes, au service de l'intérêt général, pourront s'exprimer lors d'une période de campagne électorale déterminée", a déclaré Duchaussoy, qui "ne sait pas" s'il sera candidat.

Noël Le Graët, coincé samedi par la neige à Guingamp, le sera peut-être.

WikiLeaks lâché par Bank of America

Le Point.fr La banque met fin à ses versements à destination du site de Julian Assange, imitant plusieurs autres institutions financières.WikiLeaks lâché par Bank of America

La banque a décidé de suspendre les transactions financières à destination du site de Julian Assange © Chuck Burton / AP/Sipa

Source Reuters

C'est un coup financier de plus pour Julian Assange. Bank of America a annoncé, tard vendredi soir, qu'elle mettait fin à ses versements à destination de WikiLeaks, qui a suscité la colère des autorités américaines avec la divulgation de télégrammes diplomatiques confidentiels. La banque américaine imite ainsi plusieurs autres institutions financières qui ont récemment pris des décisions similaires. "Bank of America se joint aux actions précédemment annoncées par MasterCard, PayPal, Visa Europe et d'autres et elle n'effectuera plus de transactions d'aucune sorte si nous avons des raisons de penser qu'elles sont en faveur de WikiLeaks", écrit l'établissement dans un communiqué cité par McClatchy Newspapers.

Aucun responsable de Bank of America n'était disponible dans l'immédiat. "Cette décision se fonde sur notre perception raisonnable selon laquelle WikiLeaks pourrait être engagé dans des activités incompatibles, notamment avec nos pratiques internes en termes de versements de fonds", poursuit BofA dans son communiqué. WikiLeaks a, par la suite, diffusé un message sur son compte Twitter pour inviter ses partisans à fermer leurs comptes éventuels chez Bank of America. Les autorités américaines envisagent des poursuites dans le cadre de la législation sur l'espionnage après la divulgation des télégrammes diplomatiques par le site internet, qui les a transmis à quelques journaux. WikiLeaks a annoncé qu'il divulguerait en début d'année 2011 de nouveaux documents confidentiels relatifs, cette fois, aux "pratiques contraires à l'éthique" d'une grande banque américaine. La rumeur veut que cette banque soit Bank of America.

Popularité: Sarkozy perd un point et Fillon en gagne un

AFP

Nicolas Sarkozy (G) et François Fillon (D) le 13 novembre 2010 à Paris
Nicolas Sarkozy (G) et François Fillon (D) le 13 novembre 2010 à Paris Lionel Bonaventure AFP/Archives

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy recule d'un point en décembre, passant à 31% d'opinions favorables, tandis que François Fillon en gagne un, à 51%, selon le baromètre mensuel Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche.

31% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de M. Sarkozy (26% "plutôt satisfaites" et 5% "très satisfaites"), contre 32% en novembre.

La proportion de mécontents passe de 68 à 69%, avec une baisse des "très mécontents" (32% contre 34%) mais une hausse des "plutôt mécontents" (37% contre 34%).

La cote de popularité du Premier ministre, toujours très supérieure à celle du chef de l'Etat, atteint 51% contre 50% en novembre, avec 42% de "plutôt satisfaits" (+3) et 9% de "très satisfaits" (-2).

La proportion des mécontents est identique qu'en novembre, à 48%, avec 32% de "plutôt mécontents" (+1) et 16% de "très mécontents" (-1). 1% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 9 au 17 décembre, auprès d'un échantillon de 1.856 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Israël: le bilan de l'incendie du mont Carmel s'alourdit: 44 morts

AFPIsraël: le bilan de l'incendie du mont Carmel s'alourdit: 44 morts

Le bilan de l'incendie qui a ravagé début décembre le mont Carmel près de Haïfa (nord), le plus meurtrier de l'histoire d'Israël, est passé à 44 morts après le décès d'un pompier blessé, ont annoncé samedi les services de secours dans un communiqué.

Le bilan de l'incendie qui a ravagé début décembre le mont Carmel près de Haïfa (nord), le plus meurtrier de l'histoire d'Israël, est passé à 44 morts après le décès d'un pompier blessé, ont annoncé samedi les services de secours dans un communiqué.

Le pompier qui a succombé à ses blessures avait 35 ans. Il était marié et père de deux enfants, et son épouse était enceinte, a ajouté le site internet d'information Ynet.

Selon le nouveau bilan, l'incendie a coûté la vie à 38 membres de l'administration pénitentiaire, dont le bus a été pris au piège des flammes, trois officiers de police, deux pompiers et un jeune volontaire de 16 ans.

L'incendie, qui s'était déclaré le 2 décembre, a aussi détruit des millions d'arbres et des dizaines de maisons. Il avait finalement été maîtrisé le 5 décembre, grâce à l'intervention d'une trentaine d'avions et d'hélicoptères fournis par seize pays.

USA: une étape clé franchie vers l'abolition du tabou gay dans l'armée

AFP


"Kiss-in" organisé pour la Journée internationale contre l'homophobie le 17 mai 2010 à San Francisco. Justin Sullivan AFP/Getty Images/Archives

Le Sénat américain a franchi samedi une étape importante vers l'abolition de la loi controversée de 1993 interdisant aux soldats américains d'afficher leur homosexualité, immédiatement saluée par le président Barack Obama comme une "avancée historique".

Les élus ont adopté par 63 voix contre 33 une motion qui met fin aux débats sur le sujet et ouvre la voie à une adoption finale. Peu après, les sénateurs des deux bords se sont mis d'accord pour un vote sur l'adoption finale du texte samedi à 15H00 (20H00 GMT).

"Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie", a réagi dans un communiqué le président américain, pour qui "il est temps de refermer ce chapitre de notre histoire".

Le sujet a fait l'objet d'un débat passionné dans la société américaine ces derniers mois avec l'intervention de personnalités telles que la chanteuse Lady Gaga qui a diffusé plusieurs messages sur internet en faveur de l'abolition de la loi qu'elle qualifie de discriminatoire.

En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.

Mais le Sénat avait rejeté la semaine dernière une première version de la mesure, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone.

Depuis, des élus des deux camps ont décidé de déposer un nouveau projet de loi indépendant, c'est-à-dire qui n'est pas inséré dans un autre texte.

La Chambre des représentants a approuvé le nouveau texte mercredi par 250 voix contre 175.

Samedi, peu avant le vote au Sénat, le sénateur républicain John McCain, l'un des principaux opposants au texte, avait souligné les "importants dégâts" que provoquerait celui-ci s'il était voté.

"La première victime de la guerre en Irak était un homosexuel. La mine qui lui a arraché la jambe droite se moquait de savoir s'il était gay ou hétéro. Nous devrions faire de même", a de son côté déclaré le sénateur démocrate Carl Levin, qui préside la commission de la Défense du Sénat.

Malgré une forte opposition de la part la majorité des républicains à la chambre haute, six sénateurs conservateurs ont voté pour l'abolition.

Le président Obama avait répété à plusieurs reprises qu'il souhaitait une abolition de la loi avant la fin de l'année. Le plus haut gradé de l'armée américaine, l'amiral Michael Mullen, a assuré récemment que les soldats américains étaient "prêts" pour l'abolition du texte controversé.

Une étude du Pentagone dévoilée fin novembre montre qu'une majorité de militaires et de leurs conjoints sont favorables à l'abrogation. Mais, certains élus, essentiellement républicains, craignent que l'abrogation de la loi ne menace l'efficacité des soldats au combat.

Les républicains ont mis en avant le fait que plusieurs hauts gradés s'opposent à son abolition, dont le général James Amos, patron des Marines.

Si la loi est abolie, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

Egalement attaquée sur le front judiciaire pour son caractère discriminatoire, la loi a conduit depuis sa mise en place au renvoi de l'armée de quelque 14.000 soldats en raison de leur homosexualité, selon des sources associatives.

SOS Haïti enfants adoptés salue la décision française d'affréter deux avions

AFP

Des enfants haïtiens en cours d'adoption en France, le 21 janvier 2010 à Port-au-Prince
Des enfants haïtiens en cours d'adoption en France, le 21 janvier 2010 à Port-au-Prince Julien Tack AFP/Archives

Les familles qui réclament depuis près d'un an de faire venir d'Haïti plus de 300 enfants adoptés vont pouvoir passer Noël avec eux: deux avions ont été affrétés pour les transférer la semaine prochaine, a annoncé samedi la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie.

"Pour permettre aux familles françaises d'aller chercher en Haïti les enfants en cours d'adoption, et compte tenu de l'incertitude pesant sur les vols commerciaux, deux avions ont été spécialement affrétés. Ils quitteront Paris pour Port-au-Prince les 21 et 23 décembre", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Au total, 318 enfants, dépourvus de passeport mais bénéficiant d'un laisser-passer consulaire exceptionnel, devraient être concernés. Ce laisser-passer a été rendu possible par un échange de lettres gouvernementales entre la France et Haïti.

"Les enfants seront acheminés par notre ambassade, avec le soutien des autorités haïtiennes et de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah), dans des conditions sécurisées jusqu'à un point de regroupement où les attendront les familles". Tous rejoindront ensuite l'aéroport de Port-au-Prince, a précisé Mme Alliot-Marie.

"Durant le retour vers la France, les enfants et leurs familles d'accueil seront accompagnés de membres du Centre de Crise du ministère des Affaires étrangères, du Service de l'Adoption Internationale (SAI) et d'un encadrement médico-psychologique adapté à la situation et à l'âge des enfants".

"A l'arrivée à Paris, familles et enfants seront accueillis par un dispositif de personnels médicaux et de représentants des différentes administrations qui faciliteront les premières formalités des familles adoptantes sur le territoire national", a-t-elle ajouté.

Jeudi, le collectif SOS Haïti enfants adoptés avait demandé à la France d'affréter des avions en urgence, en faisant valoir que l'épidémie de choléra continuait de progresser en Haïti où une crise politique s'est ajoutée à la reconstruction du pays meurtri par le séisme du 12 janvier (plus de 250.000 morts).

"C'est une extrêmement bonne nouvelle, c'est ce que le collectif demandait depuis onze mois" a réagi auprès de l'AFP Emmanuelle Guerry, présidente du collectif". "On aurait pu épargner à des familles onze mois d'attente, on n'oubliera rien, il y a six enfants qui sont morts", a-t-elle toutefois ajouté.

Depuis son apparition à la mi-octobre, l'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti. Les résultats contestés de la présidentielle du 28 novembre ont provoqué ensuite des manifestations violentes.

L'opération d'affrètement a été décidée à l'issue de plusieurs réunions interministérielles. Son coût n'a pas été précisé.

"Elle illustre de façon concrète notre volonté d'assurer un accompagnement adapté, humain et efficace, des démarches d'adoption en direction des enfants d'Haïti", a fait valoir Mme Alliot-Marie.

Le collectif SOS Haïti enfants adoptés s'en est pris à plusieurs reprises à la politique de l'ex-chef de la diplomatie Bernard Kouchner, accusé d'avoir laissé les familles dans "le plus grand désarroi". Ce dernier avait mis en garde contre les trafics d'enfants et justifié son approche prudente par la nécessité d'un statut juridique clair pour les enfants visés par une adoption.

Au total, un millier d'enfants étaient en cours d'adoption avant le séisme et quelque 700 ont depuis rejoint leur famille. Les 318 mentionnés par le communiqué de la ministre bénéficiaient d'un jugement haïtien sur leur adoption mais il leur manquait un passeport pour venir en France.

"L'ambassade de France (en Haïti) poursuit son travail pour finaliser les démarches concernant les autres enfants en voie d'adoption, dans les meilleurs délais", a précisé Michèle Alliot-Marie.

Départ de l`Onuci: la demande de Gbagbo "n`engage pas" la Côte d`Ivoire (FN)

AFP
La demande par Laurent Gbagbo du départ de la mission onusienne Onuci et de la force française Licorne
"n'engage pas" la Côte d'Ivoire car il "n'est pas" le président du pays, a affirmé samedi l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
M. Gbagbo "n'est pas le président de la République, toute décision qui viendrait de lui n'engage pas l'Etat de Côte d'Ivoire, ni le peuple de Côte d'Ivoire", a déclaré à l'AFP le porte-parole Félicien Sékongo à Bouaké
(centre), fief des FN.
"Ce que M. Gbagbo a dit n'engage que lui seul et sa clique. Il n'est plus habilité à parler au nom de la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté. "Il y a une seule personne habilitée à parler au nom de la Côte d'Ivoire, c'est le
président élu Alassane Dramane Ouattara".
Laurent Gbagbo a exigé samedi le départ "immédiat" de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et de Licorne, les accusant d'avoir
soutenu militairement le camp de son rival Alassane Ouattara, reconnu
internationalement comme le président ivoirien.
Par ailleurs, un haut responsable militaire des Forces armées des FN (FAFN)
a affirmé à l'AFP que ses troupes qui occupent la moitié nord de la Côte
d'Ivoire depuis 2002 étaient en "alerte maximum".
"Nous sommes en alerte maximum en ce moment mais nous gardons nos
positions" par rapport à la zone tampon qui sépare le sud gouvernemental de la
partie nord, a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat.
"Nous nous préparons à toutes les éventualités", a ajouté une autre source
à l'état-major des FAFN, sans plus de précision.
Après l'élection controversée du 28 novembre, le chef de l'Etat sortant
Laurent Gbagbo et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara se disputent la
présidence.
Leur duel a dégénéré en violences meutrières jeudi à Abidjan et dans plusieurs villes de l'intérieur du pays, faisant dans la capitale économique de onze à une trentaine de morts et au moins 80 blessés, selon les sources.

Côte d`Ivoire: des journaux pro-Ouattara interdits de parution (RSF)

AFP Plusieurs quotidiens favorables à Alassane Ouattara, l'un des deux présidents ivoiriens proclamés, ont été interdits de parution vendredi par le régime de Laurent Gbagbo, a dénoncé Reporters sans frontières (RSF), exprimant sa "très vive inquiétude" pour la presse.

L'organisation fait part de "sa très vive inquiétude concernant les conséquences, pour les journalistes et la presse, de la bataille que se livrent les camps Gbagbo et Ouattara pour le contrôle de la télévision d'Etat
(RTI) et de l'information en général", indique un communiqué publié au lendemain d'une marche des partisans de M. Ouattara sur la RTI réprimée par les forces de l'ordre.

La presse pro-Ouattara est "dans le viseur des autorités", s'inquiète RSF. "Des éléments de la Garde républicaine ont effectué une descente, le (jeudi) 16 décembre, à l'imprimerie Sud Actions Médias et à celle du groupe de presse Olympe, pour leur interdire d'imprimer le quotidien indépendant L'Intelligent d'Abidjan, et les journaux d'opposition Le Patriote, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Nord-Sud, Le Mandat et Le Démocrate", rapporte l'ONG.

"En signe de protestation, l'imprimerie Sud Actions a décidé de refuser d'imprimer Le Nouveau Courrier et Le Temps, deux journaux proches de Laurent
Gbagbo", ajoute RSF.


"Le service communication de la présidence, le nouveau ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Salubrité publique Charles Blé Goudé et le général Bruno Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine, font partie des autorités qui ont décidé d'interdire tous les journaux d'opposition, en dehors des textes réglementaires", accuse RSF.

Par ailleurs, l'organisation s'indigne que "des forces de sécurité fidèles au président Laurent Gbagbo (aient) menacé des équipes de télévision française" qui couvraient la marche pro-Ouattara à Abidjan.

La diffusion des chaînes d'informations internationales a été suspendue dans le pays après l'éclatement de la grave crise politique née de la présidentielle du 28 novembre.

Elles ont fait 2010

Elles ont fait 2010

EN IMAGES - Femmes politiques, femmes de poigne, femmes d’exception. Plébiscitées par les électeurs, repérées pour leur courage ou leur potentiel, ces vingt personnalités féminines ont fait l’actualité de l’année écoulée. Parfois malgré elles.

Cinquantenaire de l’indépendance « Le Liban doit s’inspirer de l’exemple du Burkina », estime Nader Biyad



Libanais d’origine, Nader Biyad est installé à Bobo-Dioulasso depuis près de 20 ans. Après avoir participé à la grande parade civile et militaire, le 11 décembre 2010 sur le boulevard de l’Indépendance, il estime que son pays doit suivre l’exemple du Burkina Faso où, dit-il, toutes les communautés vivent en paix et en parfaite harmonie.

Parmi les communautés étrangères qui ont pris part au défilé du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, figurent en bonne place les ressortissants libanais. Nader Biyad a fait partie de la troupe ayant représenté cette communauté, forte d’une centaine de membres à Bobo-Dioulasso. La trentaine à peine révolue, ce jeune Libano-burkinabè (il a pris la nationalité burkinabè depuis 1990) est si fier du Burkina qu’il souhaite que son pays d’origine, le Liban, s’en inspire. « La fête nationale du Burkina Faso, explique-t-il, représente pour les Libanais, un moment important de leur vie collective avec les Burkinabè.

C’est l’occasion de témoigner notre volonté de vivre en communion avec ce peuple, pour construire un pays plus fort et plus moderne ». Nader Biyad constate que toutes les communautés cohabitent dans la paix au Burkina, ce qui n’est pas le cas au Liban. Son vœu le plus cher est la création d’une association, qui regrouperait des jeunes burkinabè et libanais, pour un partage d’expériences. Selon lui, l’organisation des manifestations culturelles, des conférences et des voyages, permettra de renforcer les liens entre les deux nations dans les domaines de la culture, du commerce et de l’industrie.

Nader Biyad estime également, que les autorités burkinabè encouragent beaucoup la jeunesse à se prendre en charge. En plus de l’industrie des plastiques dans laquelle il s’investit depuis son arrivée au Faso, il a eu aussi l’initiative de créer des unités de fabrique de lait, de lessive en poudre, grâce, dit-il, aux nombreux discours du Premier ministre à Bobo-Dioulasso. Il invite les jeunes burkinabè à développer des initiatives et à permettre à leur pays d’être un pays industrialisé.

sidwaya.bf

La mère d'un bébé mort en garde à vue

AFP

La mère du nourrisson retrouvé mort mercredi dans le cimetière du Plessis-Bouchard (Val-d'Oise) a été placée en garde à vue le même jour pendant plus de vingt-quatre heures puis laissée libre dans l'attente de l'avancée de l'enquête, a-t-on appris de source proche du dossier.

La passante qui avait appelé les secours vers 15H20 en affirmant avoir découvert un bébé, enveloppé nu dans une couverture, est en réalité la mère de l'enfant, a expliqué cette source à l'AFP. Sur place, la jeune femme, âgée de 18 ans, avait affirmé avoir vu le bébé bouger avant de mourir, selon cette source. Malgré l'arrivée des secours, il n'avait pu être réanimé.

D'après cette source, lors de sa garde à vue, la mère du nourrisson a présenté une autre version aux enquêteurs, leur expliquant qu'elle aurait accouché seule d'un bébé mort-né, le matin même, dans la salle de bains du domicile où elle vit avec sa mère.

Elle a également affirmé avoir appris sa grossesse une semaine avant les faits. L'autopsie n'a pas permis de déterminer si le bébé est né vivant. Des examens complémentaires doivent être effectués prochainement. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale du Val-d'Oise.

Turquie: le FMI salue la croissance mais entrevoit des risques financiers

AFP Le Fonds monétaire international a salué vendredi la reprise d'une croissance vigoureuse en Turquie, qui devrait excéder ses prévisions initiales, mais a entrevu pour le pays des risques élevés dans un secteur financier trop peu surveillé à son goût.

A l'issue d'une mission de suivi dans le pays, le FMI a relevé son estimation de la croissance, qui "devrait dépasser les 8%" en 2010 et atteindre 4,5% en 2011, alors qu'il tablait en octobre sur 7,8% et 3,6%.

Dès la fin 2010 "l'activité dépassera aisément son niveau d'avant la crise, dans l'un des rares pays d'Europe à atteindre ce jalon. L'emploi continue également à se reprendre", s'est félicité le Fonds.

Il s'est cependant inquiété des déséquilibres de l'économie turque, qui s'est mise à emprunter beaucoup en profitant de l'abondance de capitaux. "Par conséquent, le déficit des comptes courants devrait plus que doubler en 2010 à près de 6% du PIB", le plus élevé des pays du G20, a-t-il relevé.

Par ailleurs, l'insuffisante compétitivité de l'économie turque "attire les capitaux depuis les secteurs exportables vers l'immobilier, l'énergie et la distribution", a souligné l'institution.

D'après elle, ces éléments "mettent en exergue l'exposition persistante de la Turquie aux humeurs des marchés, y compris aux inquiétudes de contagion des problèmes connus par l'Europe".

Le FMI a appelé les autorités à réguler plus étroitement le secteur financier.

"L'assouplissement décidé pendant la crise des réglements encadrant la restructuration des prêts et les provisions pour pertes n'est plus nécessaire et il devrait y être mis un terme. De plus, les normes et lignes directrices réglementaires devraient être durcies", a-t-il conseillé.

La Turquie et le FMI avaient longuement discuté, de la fin 2008 au début 2010, de la possibilité d'un prêt au pays. Aucun accord n'avait été trouvé sur ses conditions, et le gouvernement avait finalement décidé de s'en passer.

Saisies immobilières aux USA: l'Etat de l'Arizona poursuit Bank of America

AFP L'Etat américain de l'Arizona (Ouest) a porté plainte vendredi contre le groupe bancaire Bank of America (BofA), qu'il accuse d'avoir escroqué ses clients rencontrant des difficultés avec leur prêt immobilier, en pleine crise économique।

BANK OF AMERICA

USA: cinq banques règnent en maître sur le marché des dérivés (rapport)

AFP Cinq banques américaines règnent en maître sur le marché des produits dérivés aux Etats-Unis, selon un rapport officiel publié vendredi à Washington।

JPMORGAN CHASE

GOLDMAN SACHS

MORGAN STANLEY

Le PS pour une "réforme profonde et juste de la procédure pénale"

lepoint.frLe PS pour une "réforme profonde et juste de la procédure pénale"

Le Parti socialiste a appelé vendredi à "une réforme profonde et juste de la procédure pénale", alors que le Conseil constitutionnel a épinglé plusieurs dispositions du code de procédure pénale jugées à ses yeux trop peu respectueuses des droits de la défense.

Le Parti socialiste a appelé vendredi à "une réforme profonde et juste de la procédure pénale", alors que le Conseil constitutionnel a épinglé plusieurs dispositions du code de procédure pénale jugées à ses yeux trop peu respectueuses des droits de la défense.

"Le Parti socialiste estime aujourd'hui nécessaire une véritable réforme de la procédure pénale fondée notamment sur un renforcement des droits de la défense, une évolution du statut du parquet et un renforcement du contrôle par le juge du siège de toutes décisions privatives de liberté", a jugé dans un communiqué Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale du PS aux libertés publiques et à la justice.

Le Conseil constitutionnel a épinglé vendredi plusieurs dispositions de la procédure pénale, relatives notamment à la comparution immédiate devant un tribunal et à la détention provisoire.

Dans ces décisions, a commenté le PS, "le Conseil est allé dans le sens du renforcement des droits de la défense et du contrôle des décisions privatives de liberté".

Le PS fait valoir les "nombreuses" décisions de justice qui "sont venues remettre en cause la conception de la procédure pénale défendue par le gouvernement, qui donne un rôle central aux procureurs, dépendants du pouvoir". Il est "grand temps aujourd'hui de les prendre en compte pour faire évoluer notre système".