17 décembre, 2010

L`armée accuse l`Onuci de soutenir les forces pro-Ouattara

AFP


FANCI
© Abidjan.net par DR
L`armée, fidèle à Laurent Gbagbo, a accusé l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), d`appuyer militairement les forces soutenant son rival Alassane Ouattara dans un communiqué diffusé vendredi, au lendemain de violences meurtrières à Abidjan.

"Depuis maintenant bien des jours, (...) la force étrangères de l`ONU,
venue en Côte d`Ivoire comme une force impartiale et d`interposition entre
belligérants a abandonné cette posture", a déclaré le porte-parole des Forces
de défense et de sécurité (FDS, armée loyaliste), le colonel-major Hilaire
Babri Gohourou, à l`antenne de la télévision d`Etat RTI.

Selon lui, les FDS ont noté "une circulation subitement devenue intense des
véhicules marqués UN - Nations unies - dans le district d`Abidjan et dans les
villes de l`intérieur du pays, d`incessants survols (de leurs) casernes par
les hélicoptères de l`Onuci."

Il a également accusé les responsables de la force onusienne de "transporter dans leurs véhicules les unités des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, forces de l`ex-rébellion) et autres combattants depuis leurs différentes positions jusqu`à Abidjan, leur facilitant le passage aux différents corridors".

"En outre, l`Onuci ravitaille ses unités en armement de guerre lourd et
léger" pour les FN, a poursuivi le colonel-major.

Il a par ailleurs dénoncé une attitude partisane de la radio de l`Onuci,
Onuci FM, en faveur du camp d`Alassane Ouattara, en la soupçonnant de vouloir
jouer un "rôle de média de propagande".

Pour les FDS, l`Onuci ne joue plus son rôle de force neutre d`interposition
en Côte d`Ivoire", a conclu le porte-parole de l`armée.

Un contingent de 800 hommes sur les 10.000 de l`Onuci protège l`hôtel du
Golf, qui sert de quartier général aux partisans de M. Ouattara, reconnu comme
président élu par l`ONU et la quasi-totalité de la communauté internationale.

M. Gbagbo a été investi chef de l`Etat par le Conseil constitutionnel
ivoirien.

Ligue des champions: Marseille-Manchester United et Lyon-Real Madrid en 8e

AFP

Giorgio Marchetti participe au tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des champions, le 17 décembre 2010 à Nyon.
Giorgio Marchetti participe au tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des champions, le 17 décembre 2010 à Nyon. Sebastien Feval AFP

Lyon et Marseille voulaient éviter Barcelone en 8e de finale de la Ligue des champions: c'est fait, mais la suite ne sera pas de tout repos avec pour l'OL une vieille connaissance, Real Madrid, mais version José Mourinho, et Manchester United pour l'OM.

Jean-Michel Aulas, président de Lyon, s'est ratatiné dans son siège, le sourire de plus en plus crispé, au fur et à mesure que les "bonnes pioches" possibles (Tottenham et Shakhtar Donetsk) sortaient... au bénéfice d'autres que lui.

Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA, a ensuite tiré une vieille connaissance, le Real Madrid. Sur le papier, c'est un bon souvenir: Lyon n'a jamais été battu en 6 confrontations avec le Real, 3 victoires, 3 nuls.

L'an passé, au même stade de la compétition, en 8e de finale, la bande à Lisandro avait éliminé les "Merengues" (1-1 au retour à Bernabeu, succès lyonnais à l'aller 1-0).

Mais le Real Madrid version 2010-11 n'est plus celui de 2009-10. Sur le banc, il y a désormais un certain José Mourinho, qui entraînait l'Inter Milan, sacré avec "Mou" sur la scène européenne.

"C'est vrai que les précédentes rencontres ont souvent permis à l'OL de bien s'en tirer, a commenté Jean-Michel Aulas, au micro d'Eurosport. Mais ce Real ne sera pas le même que l'an passé et il aura l'ambition d'effacer son échec".

Et Lyon va donc retrouver à nouveau sur sa route la pépite de son centre de formation, Karim Benzema. "J'ai entendu dire qu'il pourrait y avoir un autre attaquant (recruté au mercato hivernal) mais ce sera une opportunité pour Karim Benzema de montrer tout son talent, a ajouté M. Aulas. On fera en sorte qu'il ne l'exprime pas trop".

Et JMA de conclure prudemment: "On a beaucoup investi pour aller au-delà des demi-finales (stade atteint par l'OL l'an passé). Le tirage pondère nos espérances".

Emilio Butragueno, dirigeant du Real Madrid, a fait preuve de la même réserve au micro d'Eurosport: "Si vous leur faites le moindre cadeau, ils en profitent, comme ils l'ont prouvé la saison dernière". +Butra+ est toutefois "sûr que pour Karim Benzema ce sera une confrontation spéciale et qu'il aura un +plus+ de motivation". La saison dernière, +Benzegol+ était diminué à l'aller et forfait au retour.

Pour l'OM, les aristocrates anglais du football se suivent: après Chelsea en poules, voici Manchester United en 8e. Là non plus, ce n'est pas une rencontre inédite. En 1999-2000, Marseille avait déjà croisé les Red Devils: défaite marseillaise 2-1 à Old Trafford et succès phocéen 1-0 au Vélodrome sur un but d'un certain William Gallas.

"Cela aurait pu être mieux, cela aurait pu être pire... Ce n'est pas un mauvais tirage, je ne suis pas mécontent, je considère que c'est du 50-50", a distillé Jean-Claude Dassier, président de l'OM, interrogé par l'AFP.

Alex Ferguson, toujours gentleman, a eu un petit mot gentil: "Marseille est difficile à prendre à domicile à cause de l'ambiance fantastique et du soutien incroyable de son public. Ils sont de retour depuis deux ou trois ans après une traversée du désert. Ce sera difficile".

"Ils ont un de nos anciens joueurs, Gabriel Heinze, ça fera plaisir de le voir", a rappelé Sir Alex.

Les autres affiches seront Arsenal-Barcelone, Inter Milan-Bayern Munich, Valence-Schalke 04, AC Milan-Tottenham, AS Rome-Shakhtar Donetsk et Copenhague-Chelsea.

Inter Milan-Bayern Munich n'est rien d'autre que la revanche de la finale de l'an passée remportée par les Milanais. Arsenal-Barcelone est la revanche de la finale de 2006 remportée par les Catalans.

Le match le plus déséquilibré semble être Copenhague-Chelsea. Valence-Schalke 04 semble en revanche plus équilibré.

Sandra Bullock est la femme de l'année !

actustar.com

Sandra Bullock reçoit une belle récompense ! L'actrice, qui n'est plus à présenter, a été désignée par le magazine People "Femme de l'année 2010" ! Bien joué Sandra !

Et pour ne pas faire les choses à moitié, l'actrice a eu le privilège de faire la Une du magazine américain !

25 autres personnalités font partie de cette liste, notamment le couple Brad Pitt et Angelina Jolie, élus "parents glamours" de l'année ou encore Michael Douglas qui se voit offrir la distinction de "combattant" pour 2010 en raison de la lutte qu'il mène contre son cancer. Si ça, c'est pas le bonheur !

Laurent Gbagbo sous forte pression après les violences meurtrières d'Abidjan

AFP

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le 17 décembre 2010 à Abidjan
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le 17 décembre 2010 à Abidjan Kambou Sia AFP

L'ONU, l'Union européenne et la France ont fait monter la pression vendredi sur le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, sommé de quitter très rapidement le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara. Evénement

De onze à une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont été tuées jeudi et au moins 80 blessées, essentiellement lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d'Etat, la RTI.

Vendredi, les dirigeants de l'UE ont exhorté l'armée à "se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara", reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection controversée du 28 novembre.

Pour Nicolas Sarkozy, président de l'ex-puissance coloniale française - qui compte encore 15.000 ressortissants dans le pays -, Gbagbo doit partir "avant la fin de la semaine", sans quoi il figurera "nommément" ainsi que son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'UE.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé que le maintien au pouvoir de Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie", mettant en garde contre toute attaque des troupes des Nations unies sur place (environ 10.000 éléments).

Jeudi, les Etats-Unis avaient affirmé que le sortant disposait d'un "temps limité" pour s'en aller.

Dans ce contexte de durcissement, le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, tentait une médiation vendredi à Abidjan dans l'espoir d'éviter le pire à la Côte d'Ivoire, déchirée par une quasi-guerre civile en 2002-2003 et coupée en deux depuis lors.

Il a rencontré les deux rivaux, mais le plus grand secret entourait ces échanges.

L'UA avait aussi reconnu la victoire de Ouattara. Mais plutôt qu'une médiation, le Premier ministre kényan Raila Odinga, a suggéré le "recours à la force militaire" pour déloger Gbagbo.

Vendredi après-midi, dans Abidjan quadrillée par les forces fidèles à Gbagbo, les partisans de Ouattara ne se sont pas mobilisés, malgré l'appel à reprendre la marche sur la télévision d'Etat tentée jeudi.

"C'est trop dangereux pour sortir", confiait à l'AFP un militant au Golf hôtel, QG de Ouattara. "La peur est là", disait un autre au siège de sa coalition, dans le même quartier chic de Cocody, qui abrite aussi la RTI.

Dans le quartier populaire et pro-Ouattara d'Abobo (nord), très calme alors qu'il avait été le théâtre d'importantes manifestations jeudi, des habitants s'étaient attroupés dans la matinée autour des corps de deux jeunes hommes tués d'une balle dans la tête, étendus sur la route, a constaté un journaliste de l'AFP.

Il n'avait pas été possible de savoir dans quelles circonstances ils avaient été tués.

Le quartier d'Adjamé (nord) offrait le même spectacle que celui de Yopougon (sud, fief de Gbagbo): patrouilles des forces de l'ordre partout, activité très réduite. A Treichville (sud), les rues se sont animées peu à peu, même si les commerces restaient fermés.

Le Premier ministre de Ouattara, le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro, avait appelé jeudi la population à marcher de nouveau sur la RTI, symbole et atout majeur du camp Gbagbo, ainsi que sur le siège du gouvernement.

Mais les locaux de la RTI étaient cernés par un impressionnant déploiement d'au moins une centaine de gendarmes, militaires et policiers, avec un véhicule blindé garé à l'entrée.

Conséquence, les partisans de Ouattara n'avaient pas réussi à converger vers le grand bâtiment bleu, bloqués par les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à Gbagbo, qui ont dans certains quartiers tiré sur la foule.

Le gouvernement Ouattara n'avait pu sortir du Golf hôtel et vendredi matin, les FDS tenaient toujours le barrage limitant l'accès à l'établissement que les FN n'avaient pas réussi faire sauter jeudi, malgré de violents échanges de tirs.

Mais une autre bataille cruciale se joue sur le terrain économique et financier, les pro-Ouattara visant une asphyxie progressive de l'adversaire. Le gouvernement Gbagbo a réagi vendredi en accusant Ouattara d'essayer de nommer des représentants au sein des organisations économiques ouest-africaines.

Du pain contre le paludisme

De l'amidon comme vaccin antipalu. Une nouvelle piste pour éliminer l'un des principaux fléaux de la planète.Du pain contre le paludisme

Avec plus de neuf cent mille victimes de la maladie chaque année, dont un enfant toutes les 30 secondes ; l'éradication du paludisme est une priorité qui a été inscrite parmi les objectifs du Millénaire pour le développement © L. Estrada / Maxppp

Frédéric Lewino

"Germaine, jette la nivaquine et la moustiquaire à la poubelle. Passe-moi plutôt le pain !" Demain, au lieu de se bourrer de cachets pour éviter d'attraper la malaria, il suffira peut-être d'avaler un peu d'amidon. Effectivement, deux équipes lilloises de l'Inserm et du CNRS ont réussi à vacciner des souris en leur faisant manger de l'amidon modifié. C'est un premier pas vers une nouvelle technique de vaccination extrêmement prometteuse, car très simple à mettre en oeuvre dans les pays du tiers-monde et sans risque sanitaire (pas de seringue avec un risque de contamination par le sida).

Pour mettre au point ce procédé très original, les chercheurs français ont commencé par sélectionner un antigène ayant déjà démontré son efficacité lors de vaccinations chez la souris. Rappelons que l'antigène est une molécule (généralement une protéine) qui, injectée chez la victime potentielle, déclenche l'immunité de cette dernière. Bref, nos braves chercheurs ont modifié le génome d'une algue verte (Chlamydomonas reinhardtii) pour lui faire produire artificiellement l'antigène en question, mais enrobé dans les grains d'amidon produit normalement par la plante. Un cocon formidable !

Dans l'amidon, tout est bon

"Dans l'amidon, explique Stanislas Tomavo (Inserm/Institut Pasteur), l'antigène est totalement protégé contre les agressions extérieures. Plus besoin de stockage au froid comme dans un vaccin ordinaire." À l'étape suivante, l'amidon est mélangé à la nourriture habituelle des souris blanches qui, pas très futées, n'y ont vu que du feu. Miam, miam ! Mais avant de les convier à ce festin, les chercheurs s'étaient bien gardés de leur expliquer qu'on leur inoculerait aussitôt après le paludisme. Heureusement, très peu de souris ont développé la maladie. Tomavo et son équipe ont pu sabler le champagne, le procédé fonctionnait !

Explication : dans l'estomac des souris, les molécules d'amidon se déroulent sous l'attaque des sucs digestifs et libèrent ainsi les antigènes. Certains d'entre eux, effrayés par le milieu hostile, se réfugient aussitôt dans les cellules de l'intestin toutes proches. Ils s'y croient à l'abri, mais très bientôt, les voilà attaqués par des anticorps qui les exterminent. Ces anticorps sont désormais prêts à répondre à toute nouvelle agression, y compris du véritable parasite. C'est le principe de la vaccination.

Reste à expérimenter sur l'homme

Mais ce qui est bon pour la souris ne l'est pas forcément pour l'homme. En premier lieu, il faudrait déjà disposer d'un vaccin humain parfaitement efficace contre le paludisme. Ce qui n'est pas encore le cas. "L'idéal, explique Stanislas Tomavo, ce serait d'utiliser comme antigène une protéine du parasite qui lui sert à pénétrer dans les globules rouges. Il reste à l'identifier."

Une fois le vaccin sélectionné, il faudra choisir la meilleure plante pour l'intégrer dans l'amidon. L'algue Chlamydomonas n'est pas forcément la meilleure candidate. Tomavo cite la spiruline, le maïs, la pomme de terre ou encore la pomme fruit. "Il faudra, évidemment, sélectionner un amidon ne nécessitant pas une cuisson trop forte afin de ne pas dénaturer l'antigène." Cet amidon-vaccin mis au point, la meilleure façon de l'administrer serait de l'incorporer quotidiennement dans la nourriture des enfants du tiers-monde jusqu'à l'âge de trois ans, au moins. "Mais encore faudra-t-il vérifier que cette absorption continuelle d'amidon ne déclenche pas d'effets pervers", poursuit le chercheur. Cette méthode vaccinale concerne le paludisme, mais ses concepteurs envisagent déjà de l'utiliser pour lutter contre d'autres agresseurs microbiens, notamment stomacaux et intestinaux. "Germaine, repasse-moi un morceau de pain, je crois que je couve la grippe !"lepoint.fr

Angelina Jolie et Brad Pitt : enfin le mariage ?

Depuis plus de cinq ans, Angelina Jolie et Brad Pitt filent le parfait amour et ont réussi à fonder une grande famille sans histoire mais n'ont toujours pas décidé de se marier. Eh bien selon The Sun le couple le plus glamour d'Hollywood aurait enfin choisi d'officialiser les choses...

Si l'on en croit le tabloïd, les deux tourtereaux auraient décidé de se marier en Inde en début d'année prochaine dans un grand temple spirituel, le Ram Lal Siyag, situé au Rajasthan. Une union qui, si elle a lieu, devrait provoquer un intérêt mondial et pourrait même surpasser les mariages princiers prévu au printemps prochain.

Quand les talibans se moquent d'Obama

L'opinion américaine risque de pousser le président des États-Unis à quitter l'Afghanistan plus tôt que prévu Quand les talibans se moquent d'Obama

Les forces afghanes du président Karzai sont censées prendre le relais de l'armée américaine en 2014 © Charles Dharapak / AP/Sipa

Michel Colomès

Dans 23 mois, Barack Obama saura si les Américains lui ont renouvelé leur confiance pour quatre années de plus. Tous les sondages indiquent aujourd'hui que les deux sujets qui détermineront le vote des électeurs sont la reprise économique et la fin de la guerre d'Afghanistan.

Sur la crise économique, en dépit de la vitalité toujours étonnante de l'Amérique, trop d'incertitudes demeurent, trop de mauvaises surprises possiblement cachées dans les placards des banquiers pour se hasarder à un pronostic.

Le spectre de Lyndon Johnson

Sur l'Afghanistan, on le sait déjà : même si les troupes de l'Otan continuent à labourer le terrain, même s'il y a encore des morts et des blessés en bien trop grand nombre, la guerre est finie. Obama en a décrété la fin, quoi qu'il arrive en décembre 2014. Au mieux ce sera un retrait sans gloire après avoir passé la patate chaude à une armée afghane aux qualités plus qu'incertaines et à la détermination et la fidélité encore plus problématiques. Au pire, un départ précipité sous la pression de l'opinion américaine, comme le fut la sinistre débandade du Vietnam.

Au moment où Barack Obama se félicitait jeudi 16 décembre de "l'érosion manifeste de la capacité de nuisance d'Al-Qaeda", on s'inquiétait à Washington de la possibilité de voir se reproduire en Afghanistan l'équivalent de ce qui était précisément arrivé aux troupes américaines au Vietnam, le 30 janvier 1968, et que l'on avait baptisé "l'offensive du Têt" : une attaque massive et quasiment suicidaire de 80.000 partisans viêt-congs sur une centaine de villes du Vietnam du Sud, destinée à montrer à l'opinion américaine que, contrairement aux déclarations de Lyndon Johnson, les maquis communistes frappaient où ils voulaient, quand ils voulaient. L'opération avait fait pas mal de victimes américaines et avait tourné au bain de sang pour les Viêt-congs. Mais son objectif psychologique, sinon militaire, avait été atteint : jamais plus l'Amérique ne croirait qu'elle pouvait se sortir honorablement des rizières vietnamiennes. Désertions et manifestations pacifistes allaient précipiter la fin sans gloire d'une guerre sans espoir.

60 % des Américains contre la guerre

Certes, on voit mal les talibans, dont on estime les forces à environ 30.000 hommes, monter une attaque généralisée comme celle du Têt contre les places fortes américaines. Mais à l'ère d'Internet, ils n'ignorent pas que 60 % des Américains se déclarent aujourd'hui partisans d'un abandon de la guerre. Il pourrait donc suffire de peu de choses, une embuscade meurtrière, une opération kamikaze spectaculaire ou une nouvelle affaire de bombardement par erreur de civils innocents, pour que l'opinion bascule complètement et pousse à l'accélération du retrait américain.

Surtout si les talibans se lancent dans un petit jeu consistant à se moquer des GI's. Un journaliste du National Journal qui a suivi une colonne américaine à la recherche de poseurs de bombes raconte : "À la fin d'une journée harassante et sans aucun contact avec l'ennemi, des soldats repèrent deux fils électriques noirs mal cachés dans la poussière d'un chemin. On appelle immédiatement les démineurs. Les soldats se déploient le doigt sur la gâchette pour parer à une attaque-surprise. Les spécialistes des bombes artisanales évaluent les risques. Après un travail minutieux de déblaiement, millimètre par millimètre, ils découvrent au bout des deux fils... une carte à jouer. C'était un as de pique !"Le Point.fr

A Bouaké, "capitale" rebelle, on craint le retour à la guerre

AFP

Une rue de Bouaké, en Côte d'Ivoire, le 29 novembre 2010
Une rue de Bouaké, en Côte d'Ivoire, le 29 novembre 2010 Sia Kambou AFP/archives

A Bouaké, la "capitale" de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) au centre de la Côte d'Ivoire, les violences à Abidjan suscitaient vendredi l'inquiétude d'un retour à la guerre.

"Ce qui se passe est vraiment désagréable, et si ça continue, le risque de guerre civile est élevé", affirme à l'AFP Sizikolo Sanoko, un agent d'une société de jeu de hasard, seul sans client dans son kiosque.

Bouaké comme Abidjan vivait vendredi au ralenti: administration, banques, assurances, certains services publics et plusieurs entreprises privées étaient fermés.

Sizikolo s'emporte quand il parle des "tueries qui se passent à Abidjan", où au moins onze personnes ont perdu la vie jeudi alors que le pays est dans une impasse politique avec deux chefs d'Etat proclamés à l'issue de l'élection présidentielle du 28 novembre.

"C'est très grave. (...) Je soutiens ADO (Ouattara), mais mettre les gens dans la rue, ce n'est pas très, très responsable", lance Sizikolo.

Des milliers de partisans d'Alassane Dramane Ouattara surnommé "ADO", un des deux présidents proclamés, ont, à l'appel de son camp, tenté de marcher jeudi sur la télévision d'Etat. Ils en ont été empêchés par les forces de défense et de sécurité loyales à Laurent Gbagbo, l'autre président proclamé.

Adama Sangaré, employé d'une ONG de lutte contre le sida rencontré à Commerce, quartier populaire, se dit inquiet comme beaucoup d'habitants de cette ville à 290 km au nord d'Abidjan et qui a voté en majorité pour Alassane Ouattara, aujourd'hui soutenu par les FN.

"Tout le monde est préoccupé à Bouaké, on ne sait pas ce qui se passe à Abidjan pour nos familles", résume-t-il, en écoutant la radio.

Sali Coulibaly, ménagère mère de deux enfants, appelle à "déloger Gbagbo du pouvoir" pour, selon elle, "mettre fin à la crise, aux morts". Gbagbo "a marché sur les cadavres des gens pour s'installer et depuis c'est la violence! On veut la paix, et la paix c'est ADO", clame la jeune femme, en route pour le marché.

"Déloger Gbagbo", c'est aussi ce que revendiquaient plusieurs centaines de personnes parties jeudi à Tiébissou (à 40 km de Bouaké), à la limite de l'ex-zone tampon entre les anciens belligérants de 2002. En chemin elles sont tombées sur des forces loyales à Laurent Gbagbo qui ont fait usage de leurs armes, a inidiqué à l'AFP un responsable de l'état-major des FN ayant requis l'anonymat.

"Au niveau militaire, nous avons été obligés de réagir. Le bilan provisoire est d'un mort de notre côté et quelques blessés qui vont s'en sortir", déclare-t-il.

Au Centre hospitalier régional (CHR) de Bouaké, un journaliste de l'AFP a vu six blessés victimes de ces affrontements, dont un semblait dans un état très grave. "On a reçu une trentaine de blessés hier (jeudi), ils sont arrivés de Tiébissou", portant pour la plupart "des blessures par armes à feu" et pour certains, "des fractures ouvertures", explique le directeur départemental de la Santé de Bouaké, le docteur Karim Kouyaté.

Les derniers évènements ne semblent pas avoir entamé la détermination d'Abdoulaye Sylla, commerçant de 36 ans, en T-shirt et jeans, excédé par le régime de Gbagbo qui, dit-il, "met le pays en retard" depuis son arrivée au pouvoir en 2000.

Bettencourt : les dossiers arrivés à Bordeaux, six juges pour s'en occuper

AFPBettencourt : les dossiers arrivés à Bordeaux, six juges pour s'en occuper

La presse quotidienne nationale et régionale se délecte mardi de la réconciliation surprise de la mère et la fille Bettencourt, un "compte de Noël" à "Neuilly-sur-Dallas", tout en soulignant que le volet politique de l'affaire touchant l'ex-ministre Eric Woerth se poursuit.

Le dépaysement de l'affaire Bettencourt à Bordeaux s'est concrétisé vendredi avec l'annonce de l'arrivée récente des dossiers au tribunal de la ville, et la désignation de pas moins de six juges pour instruire les différents volets.

La Cour de cassation avait décidé le 17 novembre de transférer de Nanterre à Bordeaux l'affaire Woerth-Bettencourt, polluée depuis des mois par une guerre intestine entre le procureur Philippe Courroye, réputé proche de Nicolas Sarkozy, et la juge Isabelle Prévost-Desprez. A la surprise générale, la plus haute autorité judiciaire avait choisi Bordeaux comme destinataire de ces dossiers brûlants.

Les énormes tomes qui constituent ces trois procédures ont été reçus à Bordeaux le 13 décembre, a annoncé le procureur Claude Laplaud.

M. Laplaud a précisé que le président du Tribunal de grande instance (TGI) Christian Riss avait nommé les juges d'instruction Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo, Valérie Noël, Philippe Darphin, Emmanuel Planque et Marie-Elisabeth Bancal pour conduire les instructions.

"La procédure initiée sur citation directe de Françoise Bettencourt-Meyers contre François-Marie Banier du chef d'abus de faiblesse, précédemment suivie devant le tribunal correctionnel de Nanterre, est désormais prise en compte par la 5e chambre du Tribunal Correctionnel de Bordeaux, sous la présidence de la Première Vice-Présidente Marie-Elisabeth Bancal", a précisé le procureur.

Après la réconciliation annoncée le 6 décembre entre la milliardaire Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal et sa fille Françoise Bettencourt-Meyers, il reviendra au procureur de la République de Bordeaux d'apprécier les suites à donner à ce dossier.

François-Marie Banier, personnage central de cette saga familiale, pourrait ainsi s'en sortir à moindre frais, sans procès. Il garde les dons faits par l'héritière de L'Oréal et ne renoncerait alors dans l'aventure qu'au bénéfice de deux assurances-vie, selon les termes de l'accord conclu entre les parties.

Dans la seconde procédure, qui concerne notamment l'ancien ministre du Travail Eric Woerth, ouverte le 29 octobre par le procureur de la République de Nanterre, trois juges ont été cosaisis.

Ce dossier complexe vise des infractions d'atteinte à la vie privée, violation du secret professionnel, publication illicite d'enregistrements, subornation de témoins, dénonciation calomnieuse, vols, trafic d'influence, blanchiment, escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux, financement illicite de parti politique ou de campagne électorale, et violences sur ascendant.

Les juges désignés dans cette affaire sont Jean-Michel Gentil, vice-président chargé de l'instruction, Cécile Ramonatxo, vice-présidente chargée de l'instruction et Valérie Noël, juge d'instruction.

Ces trois magistrats appartiennent à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, une des huit structures en France dévolues aux affaires de criminalité organisée et de grande complexité.

Enfin, les juges Philippe Darphin, vice-président chargé de l'instruction, spécialisé dans les affaires économiques et financières, et Emmanuel Planque, juge d'instruction, se sont vu confier le dossier ouvert par le procureur de la République de Versailles du chef de violation du secret professionnel, à la suite d'une plainte de Liliane Bettencourt relative à la publicité donnée à une perquisition.

Ce dossier vise notamment des communications entre un journaliste et la juge Isabelle Prévost-Deprez qui avait commencé à instruire l'affaire d'abus de faiblesse supposé contre Mme Bettencourt avant le transfert à Bordeaux.

La spiruline

spiruline - Severine Bosq
spiruline - Severine Bosq
Cette algue naturelle est l'aliment le plus protéinique du monde ! Un complément alimentaire indispensable pour les sportifs et les végétariens.

La Spiruline est une algue bleue vivant en eau douce. Elle est actuellement cultivée de manière artisanale pour ses propriétés nutritionnelles.

Réussir son régime Les bons sites pour perdre du poids et pour mincir efficacement ! boutics.com

Encore méconnue du grand public, cette algue est consommée par les sportifs qui voient en elle une alliée indispensable

Un concentré d’énergie

La spiruline est très riche en protéine (à ce jour, c’est l’aliment qui contient le plus de protéine au monde soit 4 fois plus qu’un morceau de viande), fer, vitamine B12, bêta carotène et antioxydant.

10 g de spiruline couvrent 100% des besoins journaliers de ces éléments.

Elle contient également en grande quantité des acides gras essentiels, des vitamines, des oligo-éléments (magnésium, manganèse, phosphore, calcium, zinc…).

La spiruline, pour qui ?

La spiruline est consommée dans le monde du sport car elle permet l’oxygénation des muscles et le renouvellement des cellules. Elle augmente l’endurance, la résistance, diminue les crampes et courbatures et donne un véritable coup de fouet.

Couvrant une grande partie des besoins journaliers, la spiruline est également utilisée dans les régimes minceurs, pour les femmes enceintes, les végétariens et les personnes ayant des carences nutritionnelles.

Le bêta carotène est un antioxydant qui lutte contre le vieillissement des cellules, la spiruline est donc conseillée pour redonner de l’éclat à vos cheveux, peau et ongles.

La spiruline est conseillée de manière plus générale dans les états de fatigue, convalescence, stress, dépression, anémie, demineralisation …

Comment la consommer ?

Il existe dans les magasins bio ou sur Internet différent conditionnement de la spiruline : en poudre, en gélule ou en paillette.

En poudre, elle peut se consommer avec un yaourt, des légumes ou féculent. Sachez néanmoins que son goût est très particulier et qu’il ne plaira pas à tout le monde ! Le plus simple étant peut-être de commencer par des gélules, plus chères mais qui éviteront les gaspillages si vous ne vous faites pas au goût…

La cure de spiruline doit être adaptée à vos besoins : toute l’année en continu ou quelques cures par an. Le mieux étant de demander conseil à votre médecin.

Des études en cours…

Certains chercheurs se penchent actuellement sur les bienfaits de la spiruline contre le cancer. En effet, les antioxydants ont une action anti-radicalaire empêchant les radicaux libres d’attaquer les cellules et prévenant le risque de développement de tumeurs cancéreuses.

D’autres scientifiques voient en cette algue un miracle contre la malnutrition dans le monde. La spiruline étant facile à cultiver et ayant un rendement très élevé, elle apparaît déjà comme une source de revenu dans des fermes du Burkina Faso.

Attention…

Soyez vigilant sur la provenance de la spiruline. Vérifiez que celle-ci a bien était cultivée dans des bassins d’eau douce afin d’éviter une contamination aux métaux lourds !



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Laurent Gbagbo a "un temps limité" pour quitter le pouvoir (USA)

AFP


Mr
© Reuters
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, à été officiellement investi ce samedi président de la République de Côte d`Ivoire
Laurent Gbagbo dispose d`un "temps limité" pour céder le pouvoir à Alassane Ouattara en Côte d`Ivoire et il en est conscient, a affirmé jeudi un haut responsable américain.

"Nous avons des raisons de penser qu`il reçoit le message", a déclaré ce
responsable parlant sous couvert de l`anonymat.

"Nous pensons fortement qu`il écoute avec attention ce que les Etats-Unis,
la France, la CEDEAO et l`Union africaine lui font comprendre", a poursuivi le
haut responsable: "Il a une décision à prendre et dispose d`un temps limité
pour le faire".

Interrogé sur la portée de cet avertissement, le responsable a rappelé la
menace américaine de sanctions contre M. Gbagbo et sa famille.

Il a ajouté que Washington et ses partenaires "unanimes" s`attendaient à
une décision de M. Gbagbo "dans les jours qui viennent".

De même source, il est par ailleurs "tout à fait probable" que les Etats-Unis autorisent le personnel non-essentiel de leur ambassade à quitter le pays, après qu`une roquette perdue a touché jeudi l`enceinte extérieure du bâtiment.

Le porte-parole du département d`Etat, Philip Crowley, s`est dit "très préoccupé par la flambée de violence jeudi en Côte d`Ivoire".

"Nous appelons tout le monde à rester calme pendant que nous continuons à
travailler avec la communauté internationale pour tenter de résoudre cette
situation", a-t-il ajouté.

Alassane Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle par la commission électorale, mais le Conseil constitutionnel, acquis au sortant, a
invalidé ces résultats et proclamé la victoire de Laurent Gbagbo.

Les Etats-Unis avaient averti la semaine dernière le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo qu`il pourrait faire l`objet de sanctions s`il continuait à faire "le mauvais choix" de s`accrocher à sa fonction.

Sanctions contre 18 ou 19 personnes en préparation

AFP


Diplomatie
© Autre presse par DR
Photo: le Chef de délégation de l’Union Européenne, Thierry de Saint Maurice et le Représentant du Facilitateur, Boureima Badini
L`Union européenne prépare une liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches du dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, qui seront l`objet de sanctions comme un gel d`avoirs et des restrictions de visas, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

Le placement ou non du dirigeant ivoirien lui-même sur la liste faisait
encore débat jeudi, a indiqué à l`AFP un diplomate européen.

"Les Français envisagent de ne pas le placer sur la liste parce qu`ils
pensent qu`ils doivent se garder dans la manche un moyen de pression
supplémentaire. Les Allemands plaident le contraire", a affirmé ce diplomate.
Selon un autre diplomate, le Royaume-Uni, l`Espagne et l`Italie sont sur la
ligne française.

A Paris, Christine Fages, porte-parole adjointe du ministère français des
Affaires étrangères, n`a pas confirmé cette affirmation, rappelant que l`UE
avait décidé le principe de sanctions "à l`encontre de ceux qui font
obstruction au processus de paix et de réconciliation nationale et en
particulier menacent le bon aboutissement du processus électoral".

Concernant l`élaboration de la liste, elle a précisé que les discussions se
poursuivaient à Bruxelles. "Le contenu en sera déterminé en fonction de
l`évolution de la situation sur le terrain et des responsabilités de chacun",
a-t-elle ajouté.

"La liste pourrait être adoptée la semaine prochaine. Nous souhaitons dans
tous les cas qu`elle le soit rapidement", a souligné Mme Fages.

Selon un diplomate européen, l`UE considère comme décisif une décision
"rapide" de la part de la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest de
transférer le siège de la Côte d`Ivoire au sein de la BCEAO au camp Ouattara,
afin de "prouver aux supporters de Gbagbo et à ceux dans l`administration qui
lui sont encore loyaux qu`il sera bientôt à court de ressources financières
pour payer leurs salaires".

L`UE avait annoncé lundi qu`elle comptait faire davantage pression sur le
régime de M. Gbagbo via des restrictions de visas et un gel d`avoirs, face à
son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à l`élection
présidentielle.

L`AFP avait obtenu mardi une première liste de onze noms sur laquelle
figuraient entre autres le conseiller pour la sécurité de M. Gbagbo, Kadet
Berlin, le secrétaire général de la présidence, Desiré Tagro, le président du
Conseil constitutionnel, Yao N`Dre et Pascal Affi N`Guessan, secrétaire
général du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI).

Au moins onze personnes ont été tuées et près d`une trentaine blessées
jeudi dans des affrontements en Côte d`Ivoire entre les partisans des deux
rivaux à la fonction présidentielle, a-t-on appris de diverses sources.

Sanctions contre 18 ou 19 personnes en préparation

AFP


Diplomatie
© Autre presse par DR
Photo: le Chef de délégation de l’Union Européenne, Thierry de Saint Maurice et le Représentant du Facilitateur, Boureima Badini
L`Union européenne prépare une liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches du dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, qui seront l`objet de sanctions comme un gel d`avoirs et des restrictions de visas, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

Le placement ou non du dirigeant ivoirien lui-même sur la liste faisait
encore débat jeudi, a indiqué à l`AFP un diplomate européen.

"Les Français envisagent de ne pas le placer sur la liste parce qu`ils
pensent qu`ils doivent se garder dans la manche un moyen de pression
supplémentaire. Les Allemands plaident le contraire", a affirmé ce diplomate.
Selon un autre diplomate, le Royaume-Uni, l`Espagne et l`Italie sont sur la
ligne française.

A Paris, Christine Fages, porte-parole adjointe du ministère français des
Affaires étrangères, n`a pas confirmé cette affirmation, rappelant que l`UE
avait décidé le principe de sanctions "à l`encontre de ceux qui font
obstruction au processus de paix et de réconciliation nationale et en
particulier menacent le bon aboutissement du processus électoral".

Concernant l`élaboration de la liste, elle a précisé que les discussions se
poursuivaient à Bruxelles. "Le contenu en sera déterminé en fonction de
l`évolution de la situation sur le terrain et des responsabilités de chacun",
a-t-elle ajouté.

"La liste pourrait être adoptée la semaine prochaine. Nous souhaitons dans
tous les cas qu`elle le soit rapidement", a souligné Mme Fages.

Selon un diplomate européen, l`UE considère comme décisif une décision
"rapide" de la part de la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest de
transférer le siège de la Côte d`Ivoire au sein de la BCEAO au camp Ouattara,
afin de "prouver aux supporters de Gbagbo et à ceux dans l`administration qui
lui sont encore loyaux qu`il sera bientôt à court de ressources financières
pour payer leurs salaires".

L`UE avait annoncé lundi qu`elle comptait faire davantage pression sur le
régime de M. Gbagbo via des restrictions de visas et un gel d`avoirs, face à
son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à l`élection
présidentielle.

L`AFP avait obtenu mardi une première liste de onze noms sur laquelle
figuraient entre autres le conseiller pour la sécurité de M. Gbagbo, Kadet
Berlin, le secrétaire général de la présidence, Desiré Tagro, le président du
Conseil constitutionnel, Yao N`Dre et Pascal Affi N`Guessan, secrétaire
général du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI).

Au moins onze personnes ont été tuées et près d`une trentaine blessées
jeudi dans des affrontements en Côte d`Ivoire entre les partisans des deux
rivaux à la fonction présidentielle, a-t-on appris de diverses sources.

Football: la Juventus Turin quitte l'Europa League sur un sixième match nul

AFP

Le joueur de Manchester Jo (premier plan) face à la Juventus, le 16 décembre 2010 à Turin
Le joueur de Manchester Jo (premier plan) face à la Juventus, le 16 décembre 2010 à Turin Giuseppe Cacace AFP

La Juventus Turin, déjà éliminée, a quitté l'Europa League sur un sixième match nul en six matches de poules, contre Manchester City (1-1), déjà qualifié, dans un duel entre leurs équipes réserves, jeudi à Turin.

La Juve a ouvert le score sur un but du jeune attaquant Niccolo Gianetti (19 ans), qui a marqué de près sur un centre d'Alessandro Del Piero (43), mais City a égalisé sur une frappe de Jo (77).

La +Vieille Dame+ n'a pas réussi à aligner une troisième victoire consécutive, après ses deux succès de rang en championnat d'Italie. Elle n'y est pas parvenue une seule fois cette saison.

Revenue à la 2e place de la Serie A dimanche grâce à son succès à la toute dernière seconde contre la Lazio Rome (2-1), elle a joué un match terne jeudi, avec Giorgio Chiellini, Felipe Melo et Milos Krasic comme seuls titulaires habituels.

Manchester City aussi avait très largement remanié son équipe pour ce match sans enjeu, et sauve la première place du Groupe A, à la différence de buts devant les Polonais du Lech Poznan, vainqueurs à Salzbourg (1-0).

Son attaquant italien d'origine ghanéenne, Mario Balotelli, n'était pas du déplacement, mais des chants hostiles à son encontre ont tout de même retenti dans les virages du stade de Turin: "Si tu sautes Balotelli meurt!"

Yémen: un groupe d'Américains attaqué, pas de blessé

AFPYémen: un groupe d'Américains attaqué, pas de blessé

Un Jordanien a attaqué mercredi au Yémen une voiture transportant des Américains, dans la banlieue sud de la capitale Sanaa, sans faire de blessé, a indiqué jeudi un responsable des services de sécurité.

Un Jordanien a attaqué mercredi au Yémen une voiture transportant des Américains, dans la banlieue sud de la capitale Sanaa, sans faire de blessé, a indiqué jeudi un responsable des services de sécurité.

"Un homme a jeté une grenade sur une voiture transportant un certain nombre d'Américains qui se rendaient au restaurant", a-t-il expliqué, ajoutant qu'une patrouille des forces de sécurité qui se trouvait à proximité avait pu arrêter l'agresseur présumé, "un Jordanien âgé de 18 ans".

L'attaque a eu lieu dans un quartier diplomatique dans le sud de Sanaa, a-t-il indiqué, sans préciser si les cibles étaient des diplomates.

A Washington, le département d'Etat a confirmé l'attaque. Celle-ci, a-t-on précisé, a été perpétrée contre un véhicule de l'ambassade et les passagers sont des membres du personnel de celle-ci.

Le Yémen, pays d'origine de la famille d'Oussama ben Laden et base d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), a servi de base arrière pour de nombreuses attaques visant les Etats-Unis.

Deux colis piégés expédiés depuis le Yémen à destination des Etats-Unis ont été découverts fin octobre, et un étudiant nigérian est soupçonné d'avoir tenté de faire exploser, le jour de Noël 2009, un avion de ligne américain, deux opérations revendiquées par Aqpa.

Les ambassades et diplomates occidentaux sont aussi la cible d'attaques périodiques au Yémen. Trois personnes dont un diplomate ont été blessées lorsqu'une voiture de l'ambassade britannique a été la cible d'un lance-grenade début octobre, tandis que l'ambassadeur britannique a échappé de peu à la mort lorsqu'une voiture piégée a visé son convoi fin avril.

En septembre 2008, 18 personnes étaient décédées - mais aucun ressortissant américain - dans un attentat à la bombe contre l'ambassade américaine à Sanaa.