16 décembre, 2010

Exercices en Corée du Sud: les USA craignent une réaction en chaîn

AFPExercices en Corée du Sud: les USA craignent une réaction en chaîne

Les Etats-Unis redoutent une possible "réaction en chaîne" entre Pyongyang et Séoul à la suite des exercices d'artillerie à tirs réels que va mener la Corée du Sud, a affirmé jeudi le chef adjoint de l'état-major américain, le général James Cartwright.

Les Etats-Unis redoutent une possible "réaction en chaîne" entre Pyongyang et Séoul à la suite des exercices d'artillerie à tirs réels que va mener la Corée du Sud, a affirmé jeudi le chef adjoint de l'état-major américain, le général James Cartwright.

"Ce qui nous inquiète manifestement est que si cela est mal compris ou si la Corée du Nord y voit une opportunité d'en tirer bénéfice et réplique à ces tirs, cela peut potentiellement entraîner une réaction en chaîne", a déclaré le général Cartwright.

La Corée du Sud va mener entre samedi et mardi des exercices d'artillerie avec des munitions réelles sur l'île de Yeonpyeong, bombardée fin novembre par la Corée du Nord et située en mer Jaune dans une zone disputée, a annoncé jeudi l'armée.

Il s'agira des premiers exercices menés sur l'île depuis son bombardement par des obus nord-coréens le 23 novembre qui avaient fait 4 morts et 18 blessés et provoqué un tollé international.

Ces manoeuvres se déroulent dans une zone d'exercices connue des Nord-Coréens et utilisée depuis longtemps par Séoul, a convenu le général Cartwright, se disant toutefois inquiet du risque d'une "escalade".

Ces exercices, dont les Etats-Unis ont été tenus au courant par Séoul, n'ont "rien de provocant, d'inhabituel ou de menaçant", a de son côté déclaré le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.

"Les Nord-Coréens ont été informés de ce que la Corée du Sud projette de faire", a-t-il ajouté, estimant qu' "il serait très peu judicieux" que Pyongyang réagisse à ces exercices annoncés.

"La Corée du Sud a le droit de prendre les mesures appropriées pour assurer sa défense. Il est parfaitement légitime qu'elle s'assure que ses forces armées soient prêtes en cas de nouvelles provocations", a estimé M. Crowley, ajoutant que "la Corée du Nord ne devrait pas considérer ces activités des Sud-Coréens comme une provocation".

En annonçant ces nouvelles manoeuvres, l'armée sud-coréenne a jugé utile de préciser qu'elle ne tirerait pas en direction du Nord comme lors des précédents exercices, mais réagirait "fermement à toute nouvelle provocation nord-coréenne".

La Corée du Nord a de son côté affirmé que ses tirs d'obus du 23 novembre faisaient suite à des provocations de la part de l'armée sud-coréenne qui menait alors des exercices sur l'île de Yeonpyeong et qui avait, selon Pyongyang, tiré des obus dans les eaux nord-coréennes

Pour Séoul, le bombardement mené par le Nord était une provocation longuement planifiée.

Le commandement des forces de l'ONU, qui supervise l'application de l'armistice ayant mis un terme à la guerre de Corée (1950-53) a précisé que 20 de ses soldats suivraient les manoeuvres.

Côte d'Ivoire: au moins 11 tués à Abidjan, Ouattara persiste

AFP

La police ivoirienne fait face aux partisans d'Alassane Ouattara à Abidjan, le 16 décembre 2010
La police ivoirienne fait face aux partisans d'Alassane Ouattara à Abidjan, le 16 décembre 2010 Issouf Sanogo AFP

La bataille d'Abidjan pour le contrôle de la télévision d'Etat ivoirienne a fait jeudi au moins onze morts, mais les partisans d'Alassane Ouattara, qui contestent la légitimité de Laurent Gbagbo, ont réaffirmé leur volonté de l'écarter du pouvoir.

Des milliers de personnes étaient descendues dans les rues jeudi matin à l'appel de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, pour installer un nouveau directeur à la tête de la radio-télévision RTI, pilier du régime Gbagbo.

Cette marche marquait une étape majeure dans le combat pour le pouvoir que se livrent les deux présidents proclamés à l'issue de l'élection du 28 novembre.

Mais les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo ont mis en échec leur tentative, en bouclant la RTI, dans le quartier chic de Cocody, avec un impressionnant dispositif de sécurité et en dispersant les manifestants à la sortie des quartiers.

Selon Amnesty International, des tirs des forces de l'ordre ont fait au moins neuf tués parmi les manifestants et 80 blessés pour la Croix-Rouge.

Le camp Ouattara a fait état "d'une trentaine de morts et de 110 blessés" et le gouvernement Gbagbo d'au moins vingt morts, dix manifestants et dix membres des FDS, sans que ces chiffres puissent être confirmés.

Le gouvernement Soro, qui prévoyait de prendre la tête de la marche sur la RTI, n'a même pas pu sortir de l'hôtel où il est retranché.

En fin de matinée, de vifs échanges de tirs ont eu lieu à proximité de l'hôtel du Golf, entre combattants de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) - dirigée par Soro et qui tient le nord du pays depuis 2002 - et forces pro-Gbagbo.

Mais les FN n'ont pu lever un barrage sur la route qui passe devant l'hôtel pour conduire à la RTI. Les anciens rebelles ont eu à déplorer "deux morts" et "un blessé" dans leurs rangs, a indiqué l'entourage de Soro.

A Washington, le département d'Etat a indiqué qu'une roquette a touché l'enceinte extérieure de l'ambassade des Etats-Unis à proximité de la zone de combat, sans faire de victime.

L'ONU a annoncé à New York que 800 Casques bleus avaient pris position autour de l'hôtel du Golf, alors que Ouattara est reconnu président légitime par la communauté internationale, Nations unies en tête.

Malgré l'échec de jeudi, Soro a annoncé la reprise vendredi de la marche sur la RTI ainsi que sur le siège du gouvernement, au risque d'un nouveau bain de sang.

"Demain nous irons à la RTI et la Primature", a juré celui qui durant la journée avait exhorté les Ivoiriens "à ne pas se laisser distraire par cette dictature des chars, et à réclamer la liberté de l'information pluraliste par les médias d'Etat".

Dans le même temps, la perspective d'un choc entre FN et FDS sur l'ancienne ligne de front de 2002-2003 se précisait.

Des échanges de tirs ont ainsi eu lieu à deux reprises jeudi à Tiébissou (centre) alors que des éléments FN faisaient mouvement, sans succès, vers le sud en direction de la capitale politique Yamoussoukro.

Tandis que la France a appelé à la retenue tout en soutenant de nouveau Ouattara, les Etats-Unis se sont montrés menaçants.

Gbagbo dispose d'un "temps limité" pour céder le pouvoir et il en est conscient, a affirmé jeudi un haut responsable américain.

La Côte d'Ivoire est plongée de nouveau dans la tourmente depuis le scrutin qui était censé pourtant clore une décennie de crises politico-militaires.

Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle par la commission électorale, mais le Conseil constitutionnel, acquis au sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de Gbagbo.

Afghanistan et Pakistan: un rapport américain pointe des progrès fragiles

AFPAfghanistan et Pakistan: un rapport américain pointe des progrès fragiles

Les Etats-Unis et leurs alliés parviennent à contrer les talibans en Afghanistan et contenir les chefs d'Al-Qaïda au Pakistan, mais ces progrès restent fragiles, selon un rapport remis jeudi au président Barack Obama effectuant le bilan d'un an de stratégie dans la région.

Les Etats-Unis et leurs alliés parviennent à contrer les talibans en Afghanistan et contenir les chefs d'Al-Qaïda au Pakistan, mais ces progrès restent fragiles, selon un rapport remis jeudi au président Barack Obama effectuant le bilan d'un an de stratégie dans la région.

M. Obama a reconnu face à la presse que le en Afghanistan restait une entreprise "très difficile", mais que les Etats-Unis étaient "dans les clous" pour parvenir à leurs objectifs et entamer un retrait à partir de juillet 2011, date que ce rapport très attendu ne remet pas en cause.

Ce document confidentiel, dont une version abrégée a été publiée par la Maison Blanche, observe que "la dynamique que les talibans avaient acquise ces dernières années a été stoppée dans une grande partie du pays et repoussée dans certains secteurs clé", mais aussi que "ces progrès restent fragiles et précaires".

Le rapport avait été commandé par M. Obama à son équipe de sécurité nationale en décembre 2009, lorsque le président avait annoncé qu'il portait le contingent américain en Afghanistan à 100.000 hommes, soit le triple du nombre de soldats se trouvant dans ce pays lorsqu'il avait pris ses fonctions début 2009.

"Notre stratégie en Afghanistan est en train de mettre en place les conditions nécessaires au début d'une réduction responsable des forces américaines en juillet 2011", selon ce document qui évoque aussi la date de 2014, entérinée par l'Otan, pour une "transition complète" de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes.

Mais l'ampleur du retrait promis pour 2011 reste la grande inconnue.

"Le président (Obama) a été clair: ce sera en fonction des conditions sur le terrain. Quant au rythme (du retrait, ndlr) au-delà de juillet 2011, la réponse est que nous ne le savons pas à ce stade", a reconnu le secrétaire à la Défense Robert Gates lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche au côté de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

Revenant sur les origines du conflit, le rapport affirme que "la direction d'Al-Qaïda au Pakistan est plus faible et soumise à des pressions plus constantes que jamais depuis qu'elle a fui l'Afghanistan en 2001" lors de l'invasion du pays par les Etats-Unis et leurs alliés.

"Cela prendra du temps de vaincre Al-Qaïda", a indiqué M. Obama, en notant que la nébuleuse islamiste "reste un ennemi sans scrupules et résistant, déterminé à attaquer notre pays". Mais le président a aussi estimé qu'Al-Qaïda "se terre" dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.

Eliminer ces sanctuaires va nécessiter davantage d'efforts des autorités pakistanaises, a remarqué M. Obama, en saluant les offensives déjà lancées par Islamabad.

"Toutefois, les progrès n'ont pas été assez rapides, donc nous allons continuer à insister auprès des dirigeants pakistanais pour qu'ils s'occupent des repaires de terroristes au sein de leurs frontières", a-t-il indiqué.

Le résumé du rapport divulgué jeudi reste silencieux sur les tensions qui ont émaillé les relations entre les Etats-Unis et les dirigeants afghans lors de l'année écoulée.

Deux rapports des services de renseignement américains publiés cette semaine par le New York Times et le Los Angeles Times sont en outre bien plus pessimistes que le document diffusé jeudi par la Maison Blanche.

Mme Clinton a toutefois nié que ce rapport tente de présenter la situation sur le terrain sous un jour indûment favorable. "Je ne pense pas que vous trouviez (des responsables convaincus) d'un scénario idyllique" dans l'administration américaine, a affirmé Mme Clinton, en assurant que ce rapport était "sans concession" et "réaliste".

Afghanistan et Pakistan: un rapport américain pointe des progrès fragiles

AFPAfghanistan et Pakistan: un rapport américain pointe des progrès fragiles

Les Etats-Unis et leurs alliés parviennent à contrer les talibans en Afghanistan et contenir les chefs d'Al-Qaïda au Pakistan, mais ces progrès restent fragiles, selon un rapport remis jeudi au président Barack Obama effectuant le bilan d'un an de stratégie dans la région.

Les Etats-Unis et leurs alliés parviennent à contrer les talibans en Afghanistan et contenir les chefs d'Al-Qaïda au Pakistan, mais ces progrès restent fragiles, selon un rapport remis jeudi au président Barack Obama effectuant le bilan d'un an de stratégie dans la région.

M. Obama a reconnu face à la presse que le en Afghanistan restait une entreprise "très difficile", mais que les Etats-Unis étaient "dans les clous" pour parvenir à leurs objectifs et entamer un retrait à partir de juillet 2011, date que ce rapport très attendu ne remet pas en cause.

Ce document confidentiel, dont une version abrégée a été publiée par la Maison Blanche, observe que "la dynamique que les talibans avaient acquise ces dernières années a été stoppée dans une grande partie du pays et repoussée dans certains secteurs clé", mais aussi que "ces progrès restent fragiles et précaires".

Le rapport avait été commandé par M. Obama à son équipe de sécurité nationale en décembre 2009, lorsque le président avait annoncé qu'il portait le contingent américain en Afghanistan à 100.000 hommes, soit le triple du nombre de soldats se trouvant dans ce pays lorsqu'il avait pris ses fonctions début 2009.

"Notre stratégie en Afghanistan est en train de mettre en place les conditions nécessaires au début d'une réduction responsable des forces américaines en juillet 2011", selon ce document qui évoque aussi la date de 2014, entérinée par l'Otan, pour une "transition complète" de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes.

Mais l'ampleur du retrait promis pour 2011 reste la grande inconnue.

"Le président (Obama) a été clair: ce sera en fonction des conditions sur le terrain. Quant au rythme (du retrait, ndlr) au-delà de juillet 2011, la réponse est que nous ne le savons pas à ce stade", a reconnu le secrétaire à la Défense Robert Gates lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche au côté de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

Revenant sur les origines du conflit, le rapport affirme que "la direction d'Al-Qaïda au Pakistan est plus faible et soumise à des pressions plus constantes que jamais depuis qu'elle a fui l'Afghanistan en 2001" lors de l'invasion du pays par les Etats-Unis et leurs alliés.

"Cela prendra du temps de vaincre Al-Qaïda", a indiqué M. Obama, en notant que la nébuleuse islamiste "reste un ennemi sans scrupules et résistant, déterminé à attaquer notre pays". Mais le président a aussi estimé qu'Al-Qaïda "se terre" dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.

Eliminer ces sanctuaires va nécessiter davantage d'efforts des autorités pakistanaises, a remarqué M. Obama, en saluant les offensives déjà lancées par Islamabad.

"Toutefois, les progrès n'ont pas été assez rapides, donc nous allons continuer à insister auprès des dirigeants pakistanais pour qu'ils s'occupent des repaires de terroristes au sein de leurs frontières", a-t-il indiqué.

Le résumé du rapport divulgué jeudi reste silencieux sur les tensions qui ont émaillé les relations entre les Etats-Unis et les dirigeants afghans lors de l'année écoulée.

Deux rapports des services de renseignement américains publiés cette semaine par le New York Times et le Los Angeles Times sont en outre bien plus pessimistes que le document diffusé jeudi par la Maison Blanche.

Mme Clinton a toutefois nié que ce rapport tente de présenter la situation sur le terrain sous un jour indûment favorable. "Je ne pense pas que vous trouviez (des responsables convaincus) d'un scénario idyllique" dans l'administration américaine, a affirmé Mme Clinton, en assurant que ce rapport était "sans concession" et "réaliste".

Un tour du monde du poker en 52 destinations

VOYAGE - Dale Philip débutera son périple dès la nouvelle année en République tchèque. Il part pour 365 jours de visites des spots les plus insolites de la planète poker...

Ecouter Mozart à Vienne, partir sur les traces de Leonardo Di Caprio en Thaïlande ou visiter les temples de Baalbek au Liban... vont devenir des activités banales pour Dale Philip. Vainqueur du World Blogger Championship of Online Poker (WBCOOP) sous le pseudonyme de Daleroxxu en 2006, l'Ecossais se lance dans un tour du monde poker pour promouvoir le jeu et pour le «fun». «Je vais faire pleins d'expériences différentes, rencontrer des gens, me faire des amis (et des petites copines), et apprendre de nouvelles cultures», indique-t-il dans une interview à PokerNewsDaily.

Fatigué de sa vie de «grinder» (un joueur de poker qui joue en grande quantité avec plusieurs parties en même temps et monte peu à peu sa bankroll, ndlr) des «sit and go», un format qui nécessite beaucoup de patience et peu de fantaisie, celui qui est professionnel depuis 2008 veut désormais profiter de la liberté que lui permet le jeu. «Le poker autorise une grande flexibilité. On peut faire ce que l'on veut mais j'ai réalisé un jour que j'en profitais très peu. [...] Je me suis mis à penser que l'on pouvais avoir un portable et jouer partout pour finir par me dire: Qu'est ce que je fais là?», explique-t-il pour décrire la genèse de son projet. Un projet qu'il sera possible de suivre en direct de son blog.

Jouer sur Internet

Dale Philip se lance donc dans un tour du monde des destinations exotiques du poker et compte bien jouer dans tous les plus grands casinos du monde tout en continuant à jouer sur Internet, si la connection où la legislation du pays d'accueil le permet. Son Tour of Cards s'étalera donc sur 52 semaines, et débutera dès les premiers jours de 2011. Seul le programme des trois premiers mois du routard est fixé. Il comporte une large part en Asie et se termine par un retour en Autriche. De là, Daleroxxu annonce qu'il visitera un peu l'Europe et décidera de la suite du programme.

«Je vais probablement tenter de faire plus d'argent durant mes parties que ce que le voyage va coûter mais j'ai la chance d'avoir un compte en banque très bien rempli et même si je connais un énorme downswing (une descente très rapide de ses fonds consacrés au poker, ndlr), cela ne sera pas le plus grand désastre», conclut-il avant de préciser que le budget de son tour du monde est fixé à 100.000 dollars hors poker...

Les étapes
1er janvier : Prague, République tchèque
4 janvier : Beyrouth, Liban
7 janvier : Kuala Lumpur, Malaisie
11 janvier : Singapore, Singapour
16 janvier : Melbourne, Australie
31 janvier : Bali, Indonésie
4 février : Phuket, Thaïlande
11 février : Bangkok, Thaïlande
14 février : Ho Chi Minh, Vietnam
19 février : Hong Kong et Macau, Chine
28 février : Cebu, Philippines
6 mars : Tokyo, Japon
12 mars : Séoul, Corée du Sud
20 mars : Salzbourg, Autriche

Matthieu Sustrac

CÔTE D'IVOIRE - Échanges de tirs meurtriers lors de la marche pro-Ouattara

À l'appel du rival de Gbagbo, les manifestants cherchaient à se rendre à la radio-télévision RTI d'Abidjan.CÔTE D'IVOIRE - Échanges de tirs meurtriers lors de la marche pro-Ouattara

Des affrontements à Abidjan entre les partisans d'Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo, tous deux présidents proclamés de la Côte d'Ivoire, ont fait plusieurs morts © Sia Kambou / AFP

Le Point.fr

Au moins onze personnes ont été tuées et près d'une trentaine blessées jeudi dans des affrontements en Côte d'Ivoire entre les partisans des deux rivaux à la fonction présidentielle, ont indiqué diverses sources. Selon Amnesty International, des tirs des forces de l'ordre à Abdijan ont fait au moins neuf tués dans les rangs des partisans d'Alassane Ouattara, qui conteste la légitimité du maintien à la présidence de Laurent Gbagbo.

Auparavant, un bilan provisoire de ces mêmes affrontements, recueilli par des journalistes de l'AFP auprès de témoins, avait fait état de six tués. Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) Hamadoun Touré a indiqué que les violences avaient fait une vingtaine de blessés, et des témoins ont parlé de sept blessés dans d'autres affrontements dans la capitale politique Yammoussoukro.

Le siège de la RTI bouclé

Selon Amnesty, des manifestants "marchaient de différents endroits" d'Abidjan "pour tenter de prendre la radio-télévision d'État (...) quand les forces de sécurité ont ouvert le feu à bout portant". Citant "des témoins", Amnesty précise que six manifestants ont été tués dans le quartier d'Abobo et trois dans celui d'Adjamé (nord) par les Forces de défense et de sécurité (FDS), fidèles à Laurent Gbagbo.

Le camp d'Alassane Ouattara a fait état "d'une trentaine de morts et de 110 blessés", sans que ces chiffres puissent être confirmés de sources indépendantes. L'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui soutient Alassane Ouattara, a par ailleurs annoncé deux morts et un blessé dans ses rangs dans les combats contre les FDS à proximité de l'hôtel du Golf, qui abrite le QG d'Alassane Ouattara. Sollicité, le ministère de l'Intérieur du gouvernement Gbagbo n'a pas souhaité faire de déclaration. Les partisans d'Alassane Ouattara, reconnu président légitime par la communauté internationale, ont échoué à prendre la RTI, pilier du régime de Laurent Gbagbo.

Appel de Soro

Son siège, dans le quartier chic de Cocody, était totalement bouclé par les forces de l'ordre, fidèles à Laurent Gbagbo. En fin de journée cependant, quelque 800 casques bleus se sont postés autour de l'hôtel du Golf. Ils y ont apporté de l'eau et des carburants en cas d'hostilités, a ajouté ce porte-parole, Farhan Haq. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy, a tenu informé jeudi le Conseil de sécurité sur les troubles en Côte d'Ivoire, ont indiqué des diplomates.

Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, a annoncé la reprise vendredi de la marche sur la télévision d'État RTI à Abidjan, en dépit des violences ayant fait, jeudi, au moins neuf morts parmi les manifestants. "Demain nous irons à la RTI et la Primature" (siège du gouvernement), a déclaré M. Soro à des journalistes à l'hôtel du Golf, quartier général de son gouvernement et de l'état-major d'Alassane Ouattara à Abidjan. "Nous demandons aux populations de se tenir prêtes à engager le combat pacifique pour une Côte d'Ivoire démocratique", a-t-il ajouté.

"Le président (Ouattara) me charge de lancer un appel à la population ivoirienne de garder la sérénité. La marche pour une Côte d'Ivoire démocratique connaît des entraves et des obstructions, mais cela ne doit pas annihiler notre abnégation, notre détermination à faire en sorte que la démocratie soit dans notre pays", a-t-il assuré. "C'est pourquoi le gouvernement décide de maintenir les objectifs initiaux de notre marche pacifique", a-t-il ajouté.

À Yamoussoukro, sept personnes ont été blessées par balles lorsque les forces de l'ordre ont dispersé une manifestation de partisans de M. Ouattara, ont indiqué des témoins. Mercredi, plusieurs personnes avaient déjà été blessées par balles à Yamoussoukro lorsque les FDS avaient dispersé une marche pro-Ouattara, selon des sources concordantes.

WikiLeaks: Julian Assange libéré après versement d'une caution

AFP

Julian Assange devant la Haute cour de justice de Londres, le 16 décembre 2010
Julian Assange devant la Haute cour de justice de Londres, le 16 décembre 2010 Adrian Dennis AFP

Julian Assange a été libéré jeudi soir après le versement de la caution exigée pour sa mise en liberté conditionnelle par la Haute cour de Londres, a annoncé un porte-parole de WikiLeaks.

"J'espère continuer mon travail et établir mon innocence", a déclaré Julian Assange jeudi soir devant la foule des journalistes et partisans massés devant la Haute cour de Justice de Londres qui a prononcé sa mise en liberté conditionnelle.

Le fondateur de WikiLeaks a remercié tous ceux qui l'ont soutenu pendant son "isolement" dans une "prison victorienne", la prison de Wandsworth, au sud de Londres.

Il doit se rendre dans un manoir cossu à 200 km de Londres, propriété de son ami et fondateur du club de presse Frontline Vaughan Smith, qui a par ailleurs contribué à sa caution de 240.000 livres (283.000 euros), dont 200.000 en liquide. En résidence surveillée, il devra porter un bracelet électronique, donner son passeport, respecter un couvre-feu et se présenter chaque jour au commissariat de police local le plus proche.

Le versement effectif de cette caution a engendré un délai entre la décision de libération conditionnelle prononcée par le tribunal à la mi journée, et la sortie effective du tribunal de Julian Assange, environ cinq heures après.

La cour avait confirmé dans l'après-midi en appel la mesure d'élargissement ordonnée mardi en première instance mais aussitôt contestée par le parquet britannique, en sa qualité de représentant des intérêts de la justice suédoise.

Celle-ci a émis un mandat d'arrêt contre le fondateur de WikiLeaks, pour violences sexuelles.

Kundé édition 2010 Demain soir au salon climatisé du SIAO

Le commissariat général des Kundé a tenu sa dernière conférence de presse sur les préparatifs de l’évènement, mardi 14 décembre 2010 à Ouagadougou.

L’évènement Kundé 2010 est finalement là. La soirée de gala va se tenir la nuit du vendredi 17 décembre 2010 dans la salle du pavillon climatisé du Siao et retransmise en direct sur la TNB. C’est avec un pincement au cœur que le commissaire général, Soré Salfo dit Jah Press, a annoncé à la presse que l’évènement n’allait plus avoir lieu au palais des sports, conformément au souhait d’y mener l’édition 2010, laquelle marque le dixième anniversaire de cette cérémonie de remise de trophées aux meilleurs artistes au Burkina Faso.

N’empêche, la manifestation promet des étincelles et une ambiance de grand show. Le commissaire chargé de la direction artistique de l’évènement, Papus Ismael Zongo, a annoncé une pléiade d’artistes-musiciens internationaux parmi lesquels des fidèles aux Kundé comme Magic System et Extra Musica, les stars de la vieille génération comme Prince Ndedi Eyongo, Tshala Muana, le couple Amadou&Mariam et Eric Brouta. Dans la génération montante de la musique africaine, des musiciens très en vogue comme Serge Beynaud (Côte d’Ivoire) et les Toofan ( Togo) donneront un show sulfureux aux spectateurs.

Parmi les artistes-musiciens burkinabè qui donneront des prestations, les membres du commissariat ont fait confiance à la révélation de ce dernier trimestre, Keyt, au non moins célèbre Victor Démé et au groupe Yeleen. Pour marquer les dix ans des kundé, il a été imaginé deux créations musicales (dont l’une essentiellement, réalisée par des artistes féminins) avec des instruments traditionnels comme la kora et le kundé. La cerise sur le gâteau pour ce qui est du spectacle, sera le défilé de mode avec la collection d’un styliste africain de renom.

Pour tout ce spectacle, le commissariat général des Kundé a estimé que débourser une somme individuelle de trente mille (30.000) francs CFA avec un dîner offert, est ce qui convient d’arrêter comme prix d’entrée.

Le successeur de Ahmed Smani sera donc connu dans la soirée du vendredi 17 décembre 2010. Sont en compétition dans la catégorie « Kundé d’or », Alif Naaba, Dez Altino et Floby. Le vainqueur du trophée empochera la bagatelle de un million cinq cent mille (1.500.000) francs CFA. Les lauréats des autres catégories principales auront chacun deux cent mille francs (200.000) francs CFA. Les spectateurs auront aussi le loisir, grâce au sponsor principal, Airtel-Burkina, de choisir l’artiste du public par vote SMS. Pour ce faire, les votes SMS (qui sont déjà ouverts ) sont envoyés au 3502 avec la lettre « A » pour Alif Naaba, « D » pour Dez Altino et « F » pour Floby.

Ismael BICABA

elbicab@gmail.com

sidwaya.bf

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 15 décembre 2010

Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 15 décembre 2010 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l’étranger et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le conseil a examiné un rapport relatif à l’Etude prospective sur l’énergie au Burkina Faso présenté par le ministre chargé de Mission auprès du Président du Faso, chargé de l’analyse et de la prospective. L’étude est rendue nécessaire au regard de l’importance du secteur de l’énergie jugé prioritaire pour accompagner le processus de développement de notre pays.

L’étude a révélé que les enjeux et défis majeurs pour le secteur de l’énergie de notre pays concernent :

- l’approvisionnement sûr et efficace du pays en énergies modernes à moindre coût ;

- le développement de l’offre d’énergie moderne en milieu rural ;

- le développement de l’utilisation des sources d’énergie renouvelables et des biocarburants.

L’adoption de la présente étude permettra d’agir efficacement sur les facteurs déterminants de l’évolution du secteur énergie de notre pays.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE

Le conseil a examiné et adopté un décret portant renouvellement des membres du tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2010-2011. Les dispositions du code de justice militaire prévoient le renouvellement des membres chaque année à la rentrée judiciaire.

Les magistrats de l’ordre judiciaire appelés à présider ou à siéger dans les tribunaux militaires, sont choisis dans les cours d’appel où siègent ces tribunaux.

Aux termes dudit décret, sont nommées magistrats au siège du tribunal militaire de Ouagadougou, les personnes dont les noms suivent :

Président de la Chambre de jugement

- Monsieur Jérôme TRAORE, magistrat de grade exceptionnel, 4e échelon, premier président de la Cour d’appel.

Conseillers à la Chambre de jugement

- Monsieur Seydou MILLOGO, magistrat 1er grade, 4e échelon, président de chambre à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

- Monsieur Patrice NABIAS, magistrat de 2e grade, 3e échelon, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou.

Président de la Chambre de contrôle de l’instruction

Madame Brigitte OUEDRAOGO/VALMEDE, magistrat de grade exceptionnel, 4e échelon, vice-présidente de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou.

Conseillers à la chambre de contrôle de l’instruction

- Monsieur Wenceslas H. ILBOUDO, magistrat de 1er grade, 3e échelon, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

- Monsieur Alidou OUATTARA, magistrat de 1er grade, 3e échelon, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

- Monsieur Bazona Jean Claude BAGORO, magistrat militaire de 2e classe.

Juges d’instruction

Monsieur Norbert KOUDOUGOU, magistrat militaire de 3e classe.

Sont nommées aux fonctions de magistrat du parquet auprès du tribunal militaire de Ouagadougou, les personnes ci-après :

- Monsieur Sita SANGARE, magistrat militaire de 2e classe, commissaire du gouvernement ;

- Monsieur Karime TRAORE, magistrat militaire stagiaire de 1ère classe, substitut du commissaire du gouvernement.

Est nommé juge chargé de l’application des peines monsieur Wenceslas H. ILBOUDO, magistrat de 1er grade, 3e échelon, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Chambre de contrôle de l’instruction.

Sont nommés juges assesseurs, les officiers et sous officiers des Forces armées nationales (FAN) dont les noms suivent :

1) Officiers :
- colonel Yaya SERE, Armée de terre ;

- colonel Morifing TRAORE, Armée de terre ;

- colonel Wendwaoga KERE, Armée de l’air ;
- colonel Laurent SAWADOGO, gendarmerie nationale ;

- colonel Sié TOUE, groupement central des armées ;

- colonel Jean Arthur Idriss DIASSO, armée de terre ;

- colonel Arzouma ZOMBRE, armée de l’air ;

- colonel Serges Alain OUEDRAOGO, armée de l’air ;

- lieutenant-colonel Boubacar DIARRA, armée de terre ;

- lieutenant-colonel Ernest KISBEDO, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- lieutenant-colonel Nouhoun ZIZIEN, armée de l’air ;

- lieutenant-colonel Oumarou DIABATE, groupement central des armées ;

- lieutenant-colonel Boubacar OUATTARA, groupement central des armées ;

- lieutenant-colonel Sibiri COULIBALY, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- commandant Oula Pierre COULIBALY, armée de terre ;

- commandant Lamoussa Sylvain KABORE, armée de l’air ;

- chef d’escadron Nia Léopold MILLOGO, gendarmerie nationale ;

- capitaine Issa SARRE, groupement central des armées ;

- capitaine Ousmane KAFANDO, armée de terre ;

- capitaine Paul Henri DAMIBA, armée de terre ;

- capitaine Bié Michel FAYAMA, armée de l’air ;

- capitaine San Ablassé SORE, gendarmerie nationale ;

- capitaine Lazoumou SENI, groupement central des armées ;

- capitaine Romaric TOE, groupement central des armées ;

- capitaine Eric S. KABORE, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- capitaine Bakary TOURE, armée de l’air ;

- lieutenant Koudbi Florian Théophile TAGO, armée de terre ;

- lieutenant Mamadi SAWADOGO, armée de terre ;

- lieutenant Almissi SAWADOGO, gendarmerie nationale ;

- lieutenant Félix O. KABORE, groupement central des armées ;

- lieutenant Rasmané WANGO, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- sous-lieutenant Saturnin KABRE, armée de terre ;

- sous-lieutenant Saturnin DJENI, armée de terre ;

- sous-lieutenant Roger SAWADOGO, armée de l’air ;

- sous-lieutenant Salfo BAMBARA, gendarmerie nationale ;

- sous-lieutenant Hamidou YELPAKRE, groupement central des armées ;

- sous-lieutenant Karim KONATE, groupement central des armées ;

- sous-lieutenant Gérard Z. BAMBARA, brigade nationale des sapeurs pompiers.

2) Sous officiers

- adjudant chef major Kimsé TAONSA, Mle 78 160 83347, armée de terre ;

- adjudant chef major Yamba Joseph BELEM, Mle 77 100 75452, armée de terre ;

- adjudant chef major Hyppolite POODA, Mle 83 100 95 939, armée de l’air ;

- adjudant chef major Amadou OUATTARA, Mle 2 070, gendarmerie nationale ;

- adjudant chef major Issa SIENOU, Mle 79 110 91957, groupement centrale des armées ;

- adjudant chef major Issa OUANGRAWA, Mle 82 100 96887, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- adjudant chef Jean Pierre N. ZOUNGRANA, Mle 82 100 95549, armée de terre ;

- adjudant chef Boubacar TRAORE, Mle 82 150 96723, armée de terre ;

- adjudant chef Mamadou OUATTARA, Mle 83 100 95907, armée de l’air ;

- adjudant chef Anatole DABIRE, Mle 2 344, gendarmerie nationale ;

- adjudant chef Yamiouada SAWADOGO, Mle 82 160 96623, Groupement central des armées ;

- adjudant chef Hubert OUEDRAOGO, Mle 79 120 92071, groupement central des armées ;

- adjudant chef Sibiri KABORE, Mle 86 140 11153, brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- adjudant Romuald BADINI, Mle 88 140 17041, armée de terre ;

- adjudant Djibril TOURE, Mle 85 250 06232, armée de terre ;

- adjudant Daouda TRAORE, Mle 91 140 98493, armée de l’air ;

- adjudant Adama ZEI, Mle 88 140 17602, groupement central des armées ;

- adjudant Yako KORO, Mle 88 140 20196, Brigade nationale des sapeurs pompiers ;

- sergent chef Philippe KOALA, Mle 84 140 01624, armée de terre ;

- sergent chef Daniel BIRBA, Mle 94 050 98953, armée de terre ;

- sergent chef Ousséni DAKISSAGA, Mle 94 110 98864, armée de l’air ;

- MDL chef T. Auguste BELEMSIGRI, Mle 3 507, gendarmerie nationale ;

- sergent chef Bassirou SARE, Mle 94 040 98904, groupement central des armées ;

- sergent chef Issouf SANOU, Mle 95 110 98663, armée de terre ;

- sergent Jocelin Héré DEMBELE, Mle 04 320 03432, armée de terre ;

- sergent Neb-lanam Ibrahim OUEDRAOGO, Mle 94 170 98744, armée de terre ;

- sergent Achille BAMOUNI, Mle 04 110 03012, armée de terre ;

- MDL Nessan Patrice BARRO, Mle 3 702, gendarmerie nationale ;

- sergent Urbain BATIONO, Mle 94 110 98539, groupement central des armées ;

- sergent Kouabagnouro SOME, Mle 95 110 98663, brigade nationale des sapeurs pompiers.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Le Conseil a examiné et adopté un décret portant organisation dudit ministère. Le nouvel organigramme se conforme à l’organisation type des départements ministériels et vise à rendre plus dynamique la mission du département.

Les innovations majeures concernent la prise en compte dans l’organigramme de nouvelles structures créées ou transférées au département après 2007, le repositionnement de certains services au regard de leurs missions, la réorganisation et l’ajustement des missions de certains services.

L’adoption du présent décret permet au ministère des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique d’accomplir efficacement ses missions.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRISE ET DE L’ARTISANAT

Le conseil a examiné et adopté un rapport relatif à la liquidation du volet forages d’eau du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB). La stratégie de privatisation en cours depuis le 15 juillet 2009 prévoit la vente des actifs constitutifs du volet forages d’eau et l’évolution de l’institution vers une société d’Etat. Le conseil a instruit les ministres en charge du dossier à parachever avec diligence le dossier de privatisation partielle du BUMIGEB.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

Le conseil a examiné et adopté sept (07) décrets d’application de la loi n° 028- 2008/AN du 13 mai 2008 portant Code du travail. Les sept décrets portent respectivement sur les points suivants :

- les conditions de la formation professionnelle ;

- les modalités de dépôt, de publication, de traduction, d’adhésion et de retrait d’une convention collective de travail ;

- la réglementation des conditions de travail pour les travailleurs des professions et branches d’activités non régies par une convention ;

- la fixation des conditions de travail des gens de maison ;

- la fixation de prime d’ancienneté et de la fixation de prime de rendement ;

- la création, composition, attributions et fonctionnement d’une Commission nationale du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Les présents décrets ont été élaborés suivant une approche participative ayant impliqué les différents acteurs du monde du travail notamment les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs ainsi que les départements ministériels concernés. L’adoption des présents décrets permettra à la loi susvisée de renforcer la sécurité juridique des acteurs impliqués. I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME

Le conseil a examiné et adopté un Plan d’actions opérationnel 2011-2013 de la Politique nationale genre adoptée par le gouvernement en juillet 2009. Cette politique vise à réduire les inégalités touchant la femme et la jeune fille dans tous les secteurs de la vie sociale, économique et politique.

Le présent document est le résultat d’un travail participatif avec l’implication des départements ministériels, de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers. Le Plan d’actions opérationnel de la Politique nationale genre répond aux attentes des acteurs et contribue à créer les conditions d’une coordination et une efficacité en faveur de l’égalité entre les sexes.

Le document qui définit les axes stratégiques du plan et évalue son coût permettra d’accélérer la transformation des mentalités ainsi que les pratiques sociales et institutionnelles qui génèrent et perpétuent les inégalités entre les hommes et les femmes. Avant de lever sa séance à 14 h 10, le conseil a entendu des communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil une communication relative au séjour du président du Faso à Abuja au Nigéria, le 07 décembre 2010. Son Exc. M. Blaise COMPAORE a pris part au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO consacré à la crise en Côte d’Ivoire. Le sommet de la CEDEAO a entériné les résultats de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire tels que donnés par la CEI et certifiés par l’ONUCI.

Il a en outre décidé de la suspension de la Côte d’Ivoire de toutes les instances de la communauté. Le sommet a fait une mention spéciale au Président du Faso, facilitateur du dialogue inter-ivoirien pour la bonne conduite et les efforts déployés qui ont permis de mener à terme le processus électoral.

II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au conseil le compte rendu de la commémoration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Celle-ci s’est déroulée à la satisfaction générale le 11-décembre 2010 à Bobo-Dioulasso, chef-lieu de la Région des Hauts-Bassins en présence d’une vingtaine de délégations de pays amis composées de plusieurs chefs d’Etat et de chefs de gouvernement.

Le conseil félicite tous les acteurs qui ont pris part à la réussite éclatante de la cérémonie notamment le comité national d’organisation, la population de la Région des Hauts-Bassins pour sa grande mobilisation, les médias privés et publics, les forces de défense et de sécurité. La bonne organisation de la parade et les différentes innovations comme la présence de la cavalerie, les fanfares étrangères et les troupes sont autant de motifs de satisfaction.

II.3. Le Ministre de la culture, du tourisme et de la communication a fait au conseil une communication relative au déroulement de la semaine nationale de la culture (SNC) du 27 novembre au 04 décembre 2010 à Bobo Dioulasso. A la faveur de cette biennale, la ville de Bobo Dioulasso a célébré la culture à travers toutes ses facettes tout en l’arrimant à la célébration du cinquantenaire de notre pays avec pour thème : Culture et traditions.

Cette 15e édition de la SNC 2010 a connu une forte mobilisation des artistes nationaux et internationaux et un retour en force des burkinabé de la diaspora. Le conseil félicite tous les artistes qui ont pris part à cette biennale culturelle du cinquantenaire et les encourage à persévérer dans la création artistique facteur d’éducation et de développement durables. Par ailleurs, le ministre de la Culture, du tourisme et de la communication a informé le conseil de la tenue du Salon international du livre de Ouagadougou (SILO) du 18 au 23 décembre 2010 avec comme pays invité d’honneur, le Royaume du Maroc.

III - NOMINATIONS

III.1. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- Madame Marie Simone Rosalie COMPAORE/SIMPORE, Mle 16 745, administrateur des services financiers, 3e classe, 4e échelon, est nommée directrice du contrôle des services financiers et comptables des administrations civiles et militaires à l’Inspection générale des finances ;
- Monsieur Jean BELO, Mle 19 663 S, inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommé directeur du contrôle des services financiers à l’Inspection générale des finances ;

- Monsieur Naonso Christophe DABIRET, Mle 13 568 K, administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé directeur du contrôle interne des services à l’Inspection générale des finances ;

- Monsieur Gandaogo Thierry Hubert NAMALGUE, Mle 17 440 C, ingénieur statisticien-économiste, 1ère classe, 12e échelon, est nommé chef de département des statistiques sectorielles au secrétariat permanent du conseil national de la statistique ;

- Monsieur Siguenam RAHMANI, Mle 37 077 B, ingénieur statisticien-économiste, 1ère classe, 1er échelon, est nommé chef de département de l’organisation du traitement des données et de la communication au secrétariat permanent du conseil national de la statistique.

- Monsieur Inoussi Atikou MAÏGA, Mle 29 759 A, inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur de centre des impôts de Dô ;

- Monsieur Léonard Badelson BADO, Mle 54 626 F, inspecteur des impôts, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur de centre des impôts de Konsa (Bobo – Dioulasso) ;

- Monsieur Bakary TRAORE, Mle 24 972 K, inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé directeur de centre des impôts de Dafra (Bobo – Dioulasso) ;

- Monsieur Sibiri Parfait ZOUNDI, Mle 35 923 G, inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts de la Bougouriba (Diébougou) ;

- Monsieur Fatié DAO, Mle 43 158 G, inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts du Tuy (Houndé) ;

- Monsieur Issa GUIGUEMDE, Mle 111 083 L, inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts du Noubiel (Batié) ;

- Monsieur Sériba KONDE, Mle 14 977 R, inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts du Poni (Gaoua) ;

- Monsieur Karim LEPAN, Mle 35 913 W, inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts de la Léraba (Sindou) ;

- Monsieur Olivier BANAO, Mle 59 655 K, inspecteur des impôts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts du Kénédougou (Orodara) ;

- Monsieur Dienhib Maximin DABIRE, Mle 37 251 G, inspecteur des impôts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts de la Comoé (Banfora) ;

- Monsieur Sayouba OUEDRAOGO, Mle 30 656 C, inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial du centre des impôts du Ioba (Dano) ;

III.2. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

- Monsieur Ousseini dit Vincent SAWADOGO, Mle 15 381 X, administrateur civil, 1re classe, 9e échelon est nommé conseiller technique ;

- Monsieur Paul YAMEOGO, Mle 27 792 L, administrateur civil, 1re classe, 10e échelon, est nommé inspecteur technique ;

- Monsieur Boureima SIGUE, Mle 27 867 G, juriste, attaché des affaires économiques, 1re classe, 10e échelon, est nommé inspecteur technique ;

- Monsieur Jean Gustave TAPSOBA, Mle 16 754 G, administrateur civil, 3e classe, 4e échelon est nommé inspecteur technique ;

- Monsieur Saïdou ZETIYENGA, Mle 69 206 W, administrateur civil, 1re classe, 9e échelon est nommé directeur général des libertés publiques et des affaires politiques.

Sont nommés secrétaires généraux de région les personnes dont les noms suivent :

- Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, administrateur civil, Région des Cascades ;

- Monsieur Moussa ROUAMBA, Mle 19 934 Z, administrateur civil, Région du Centre ;

- Monsieur Clément W. GANSORE, Mle 11 115 A, administrateur civil, Région du Sahel ;

- Monsieur Siéba Anatole BANWORO, Mle 17 332 X, administrateur civil, Région du Sud-Ouest.

Sont nommés hauts-commissaires de Province les personnes dont les noms suivent :

- Monsieur Casimir B. SEGDA, Mle 23 617 P, administrateur civil, province de la Comoé/Cascades ;

- Madame Kabou Edith SENI, Mle 23 643 R, administrateur civil, province du Bam/Centre-Nord ;

- Monsieur Salif OUATTARA, Mle 23 563 D, administrateur civil, province du Sanmatenga/Centre-Nord ;

- Monsieur Karim KONSEIBO, Mle 17 698 X, conseiller d’administration scolaire et universitaire, province du Ziro Centre-Ouest ;

- Madame Alizéta DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, administrateur civil, province du Bazèga / Centre Sud ;

- Monsieur Abel T. LOMPO, Mle 10 750 C, conseiller FJA, province du Kouritenga Centre-Est ;

- Monsieur Patrice SORGHO, Mle 28 126 D, administrateur civil, province de la Komondjari/Est ;

- Monsieur Antoine K. OUEDRAOGO, Mle 19 940 F, administrateur civil, province de la Tapoa/Est ;

- Monsieur Assane SAWADOGO, Mle 19 936 F, administrateur civil, province du Zondoma/Nord ;

- Monsieur Dramane SANOU, Mle 25 126 G, conseiller des affaires économiques, province du Séno/Sahel ;

- Monsieur Dieudonné Sosthème SORE, Mle 22 522 Y, administrateur civil, province du Yagha/Sahel.

Sont nommés secrétaires généraux de province les personnes dont les noms suivent :

- Monsieur Alfred KABORE, Mle 65 729 T, administrateur civil, province des Balès / Boucle du Mouhoun ;

- Madame Clarisse Marie Esther OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle 19 954 H, administrateur civil, province du Kadiogo/Centre ;

- Monsieur Seydou KOULIBALY, Mle 59 771 Y, administrateur civil, province du Sanmatenga/Centre-Nord ;

- Monsieur Inoussa KABORE, mle 28 108 U, administrateur civil, province du Yatenga/Nord ;

- Madame Awa KABORE, Mle 104 421 U, administrateur civil, province de l’Oubritenga/Plateau central ;

- Madame Clarisse Flore DANGOURI/ILBOUDO, Mle 23 660 K, administrateur civil, province de l’Oudalan/Sahel ;

- Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 23 587 G, administrateur civil, province du Soum/Sahel ;

- Monsieur Alfred OUARE, Mle 28 136 P, administrateur civil, province du Ioba/Sud-Ouest ;

Sont nommés Préfet, les personnes dont les noms suivent :

REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

- Monsieur Gabriel GUIGUI, Mle 70 046 W, Secrétaire administratif, préfet de Yaho/Balé ;

- Monsieur Roland K. GUINGUERE, Mle 118 962, administrateur civil, préfet de Kouka/Banwa ;

- Madame Valérie BAMA, mle 91 978 T, secrétaire administratif, préfet de Bourasso/Kossi ;

- Monsieur Valentin BADALO, Mle 117 040 J, secrétaire administratif, préfet de Sono/Kossi ;

- Monsieur Sostheine TAPSOBA, Mle 23 535, secrétaire administratif, préfet de Gassan/Nayala ;

- Monsieur Amedé P. OUEDRAOGO, Mle 98 057 D, secrétaire administratif, préfet de Gossina/Nayala ;

- Monsieur Dénis P. OUEDRAOGO, Mle 212 183 K, administratif civil, préfet de Yaba/Nayala ;

REGION DU CENTRE-EST

- Monsieur Alexis W. DAKYO, Mle 54 617 F, secrétaire administratif, préfet de Bissiga/Boulgou ;

- Madame Jeannine KANDOLO, Mle 67 794 V, secrétaire administratif, préfet de Bané/Boulgou ;

- Madame Léocadie P. NACOULMA, Mle 74 307 X, secrétaire administratif, préfet de Béguédo/Boulgou ;

- Monsieur Tasséré NACOULMA, Mle 59 770 R, administrateur civil, préfet de Garango/Boulgou ;

- Madame Joanna KAFANDO/OUEDRAOGO, mle 28 185 H, secrétaire administratif, préfet de Gounghin / Kouritenga ;

REGION DU CENTRE-NORD

- Madame Cathérine OUATTARA, Mle 74 469 L, secrétaire administratif, préfet de Boussouma/Sanmatenga ;

- Monsieur Lamine SOULAMA, Mle 23 676 G, administrateur civil, préfet de Kaya / Sanmatenga ;

REGION DU CENTRE-OUEST

- Monsieur Issaka SEGDA, Mle 324 446 X, administrateur civil, préfet de Kindi/Boulkiemdé ;

- Madame Julienne SOURWEMA/NIKIEMA, Mle 74 310 Z, secrétaire administratif, préfet de Ramongo/Boulkiemdé ;

- Monsieur Paul de Romuald OUEDRAOGO, Mle 23 576 Y, administrateur civil, préfet de Pella/Boulkiemdé ;

- Madame Marguerite P. OUEDRAOGO/GUISSOU, Mle 74 540 Z, secrétaire administratif, préfet de Soaw ;

- Madame Anastasie SAWADOGO/SAWADOGO, Mle 28 128 R, administrateur civil, préfet de Réo/Sanguié ;

- Monsieur Armand BAMBARA, mle 75 232 A, secrétaire administratif, préfet de Zamo / Sanguié ;

REGION DU CENTRE-SUD

- Madame Asséta NOMBRE, mle 72 607 A, secrétaire administratif, préfet de Doulougou/Bazèga ;

- Madame Salamata PITROIPA/OUEDRAOGO, mle 23 650 Z, secrétaire administratif, Kayao / Bazéga ;

- Monsieur Foldia Dayéri KOMONDJI, mle 28 513 U, secrétaire administratif Gaongo / Bazéga ;

- Monsieur Mounouni KERE, Mle 71 783 R, secrétaire administratif, préfet de Guiaro/Nahouri ;

- Monsieur Hamidou ZOUNDI, Mle 70 058 U, secrétaire administratif, préfet de Nobéré/Zoundwéogo ;

- Madame Juliette OUEDRAOGO, Mle 40 686 Z, instituteur certifiée, préfet de Bindé/Zoundwéogo ;

REGION DE L’EST

- Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 23 690 T, secrétaire administratif, préfet de Thion/Gnagna ;

- Monsieur Aly ROMBA, Mle 91 944 G, administrateur civil, préfet de Fada N’Gourma/Gourma ;

- Monsieur Pabéouindé OUEDRAOGO, Mle 23 602 J, secrétaire administratif, préfet de Bartiébougou/Komondjari ;

- Madame Félicité Denise MANDE, Mle 28 074 E, secrétaire administratif, préfet de Namounou / Tapoa ;

REGION DES HAUTS-BASSINS

- Monsieur Mandiari LANKOANDE, Mle 46 656 K, secrétaire administratif, préfet de Koundougou/Houet ;

- Madame Asséta KOANDA, Mle 91 605 W, secrétaire administratif, préfet de karangasso-Vigué/Houet ;

- Monsieur Sibiri SAWADOGO, Mle 98 044 W, secrétaire administratif, préfet de Padéma/Houet ;

- Monsieur Malgou Jean Décapist HIEN, mle 91 947 Z, secrétaire administratif, préfet de Samogohiri/Kénédougou ;

- Monsieur Jean Etienne KABORE, mle 44 883 D, instituteur certifié, préfet de Kayan/ Kénédougou

- Monsieur Kayaba DARANKOUM, Mle 35 384 J, instituteur certifié, préfet de Koti / Tuy.

REGION DU NORD

- Monsieur Hamidou ZONGO, Mle 117 054 L, secrétaire administratif, préfet de Banh/Loroum ;

- Monsieur Aboubacar SOURABIE, Mle 212 125 H, secrétaire administratif, préfet de Ouindigui/Loroum ;

- Monsieur Adama OUEDRAOGO, mle 74 432 U, secrétaire administratif, préfet de Pilimpikou/Passoré ;

- Monsieur Aboubacar SANOU, Mle 23 583 A, administrateur civil, préfet de Bokin / Passoré ;

- Monsieur Policarpe K. ZIDA, Mle 32 445 L, secrétaire administratif, préfet de Tangaye/Yatenga ;

- Monsieur Sibiri SAWADOGO, Mle 98 044 W, secrétaire administratif, préfet de Namissiguima/Yatenga ;

- Monsieur Ounténi LOMPO, Mle 50 111 R, secrétaire administratif, préfet de Rambo/Yatenga ;

- Monsieur Boukaré KAFANDO, Mle 212 078 P, secrétaire administratif, préfet de Bassi/Zondoma.

REGION DU PLATEAU CENTRAL

- Monsieur Jean Baptiste S. B. SOME, Mle 98 019 E, secrétaire administratif, préfet de Boussé (Kourwéogo) ;

- Monsieur Alexis BADOMA, Mle 96 510 T, secrétaire administratif, préfet de Salogo (Ganzourgou) ;

- Monsieur Adama NIGNAN, Mle 98 009 R, secrétaire administratif, préfet de Dapelogo (Oubritenga).

REGION DU SAHEL

- Monsieur Seydou OUATTRARA, Mle 23 631 K, secrétaire administratif, préfet de Dori (Séno) ;

- Monsieur Rémi W. SAWADOGO, Mle 74 884 K, secrétaire administratif, préfet de Titabé (Yagha) ;

- Monsieur Noaga OUEDRAOGO, Mle 91 888 Y, secrétaire administratif, préfet de Solhan (Yagha) ;

- Monsieur Oumarou TALL, Mle 203 370, secrétaire administratif, préfet de Tankougounadié (Yagha).

REGION DU SUD-OUEST

- Monsieur Etienne TIENDREBEOGO, Mle 73 847 K, secrétaire administratif, préfet de Midebdo (Noumbiel) ;

- Monsieur Obissa TIEMOUNOU, Mle 34 295 W, secrétaire administratif, préfet de Périgban (Poni).

III.3. MINISTERE DE LA SECURITE

- Commissaire de police Ardjouma KARAMA, Mle 111 491 M, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial de la police nationale du Namentenga (Boulsa) ;

- Commissaire de police Juillet Alain GNAKINA, Mle 30 706 G, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial de la police nationale du Ioba (Dano) ;

- Commissaire de police Jacob BICABA, Mle 19 521 V, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial de la police nationale de la Kompienga (Pama) ;

- Commissaire de police Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial de la police nationale de la Gnagna (Bogandé).

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication Porte-parole du gouvernement
Filippe SAVADOGO
Grand officier des Ordres nationaux. lefaso.net