13 décembre, 2010

Un fichier clientèle de McDonald's piraté

Le géant américain de la restauration rapide McDonald's a annoncé lundi qu'un de ses fichiers clientèle avait été piraté, précisant qu'il coopérait avec la police pour éclaircir les circonstances de cet incident, bien qu'aucune donnée financière n'ait pu être interceptée selon lui.

MCDONALD'S lepoint.fr

Le Ghana lance sa production de pétrole

Le Ghana entamera sa production commerciale de pétrole ce mercredi, lit-on dans Afriscoop. Le président ghanéen, John Evans Atta Mills, donnera le coup d’envoi de l’exploitation du champ pétrolier de Jubilee au large des côtes ghanéennes, lors d’une cérémonie solennelle. Découvert en en 2007 par la compagnie d’exploration américaine Kosmos Energy, ce champ pétrolier dispose de réserves variant entre 650 millions et 1,2 milliard de barils.

BURKINA FASO Ras-le-bol de payer pour aller à l’école

observers.france24.com
Au Burkina Faso, on paie pour inscrire son enfant à l’école, mais aussi pour qu’il puisse passer ses examens. Alors quand tous ces frais augmentent du simple au double sans explication, c’est la grève.
Tous les ans, les parents burkinabés doivent effectuer l’"écolage" de leurs enfants, c’est-à-dire casser leur tirelire pour les inscrire à l’école. Car l’école publique n’est pas gratuite, ce qui explique en partie que le taux d’analphabétisme soit de 80% dans ce pays. Dans ce contexte, ce sont souvent des associations qui tentent, tant bien que mal, d’apprendre à lire aux enfants.
La semaine dernière, le gouvernement a pourtant annoncé l’augmentation des frais d’inscription à l’examen du baccalauréat et du brevet des collèges. Cette décision a déclenché une grève générale des élèves et des professeurs à Tenkodogo, la capitale de la province du Boulgou.
La question de la vie chère est de longue date au centre du débat public au Burkina Faso. En 2008, le gouvernement avait dû faire face à de violentes émeutes contre la hausse des prix des produits de grande consommation. Depuis le début du mois de décembre, les Burkinabés doivent d’ailleurs, une fois de plus, faire face à l’augmentation des prix du carburant et du sucre.
Le Burkina Faso est dirigé d’une main de fer par Blaise Compaoré depuis 1987. Le président a été élu, pour la 4ème fois, le 21 novembre 2010.


"Si on paye pour nos études, il faut que le gouvernement face en sorte qu’il y ait une vraie politique de l'emploi"

Kenz Lunik (pseudonyme) est en terminal au lycée Rialé de Tenkodogo, au Burkina Faso.
Au Burkina Faso, on a beaucoup entendu parler du droit à l’éducation pour tous, mais sans jamais que ça n’aboutisse à quelque chose de concret. Dans le système burkinabé, on a le choix entre écoles publique et privée. Les établissements publics sont payants du cour préparatoire à la terminale, mais restent beaucoup moins chers que les établissements privés [dans les écoles privées, les places sont aussi beaucoup plus rares ]. On paye tous les ans des frais d’inscription [environs 8000 Francs CFA dans le public, soit 12 euros]. Et les frais sont plus élevés encore si on n'était pas inscrit dans la même école l’année précédente. Nous versons aussi une contribution à l’association des parents d’élèves (APE), à hauteur de 5000 Francs CFA [8 euros] par an. Enfin, dans le privé comme dans le public, les élèves doivent payer des frais de dossier pour passer le brevet des collèges et le bac, ce qui est, selon moi, complètement anormal car cela fait des années qu’on paye déjà des frais d’inscription.
On ne pouvait donc qu’être mécontents quand ces frais de dossier ont augmenté sans aucune justification. Pour le bac, ils sont passés de 10000 Francs CFA [15 euros] à 15000 francs CFA (23 euros) , pour le BEPC (ou brevet, ndlr), on est passé du simple au double, de 2000 à 4000 Francs CFA [3 à 6 euros, sacahnt que le SMIC est d’un peu moins de 40000 Frcs CFA mensuel, soit 61 euros]. Si nous faisons grève, c’est parce qu’aucune raison ne nous a été donnée pour expliquer cette augmentation.
Dans les villages et les coins reculés, des parents bataillaient déjà pour payer l’école à leurs enfants. Même quand ils sont pauvres, ils s’arrangent toujours pour payer l’école en priorité. Mais là, ça va devenir très difficile.
"Des professeurs de terminal doivent parfois faire cours à 130 élèves"
Les professeurs se sont joints à nous pour la manifestation de samedi parce qu’ils ne tiennent plus le coup face à la forte augmentation des effectifs des classes. Nous sommes 60 dans la mienne, ce qui est censé être la limite. Mais dans d’autres lycées, des professeurs de terminal doivent parfois faire cours à 130 élèves. Comment avoir un enseignement de qualité dans ces conditions ?
En plus, ce qui m’inquiète, c’est que je ne suis pas certain que cet investissement vaille le coup à terme. J’ai peur d’atterrir dans une université dont le diplôme ne m’assure aucun travail. Il y a trop de chômage ici. Si on paye pour nos études, il faut que le gouvernement face en sorte qu’il y ait une vraie politique de l’emploi et qu’on n’investisse pas pour rien."



Photos publiées sur le profil Facebook de notre Observateur.

Ini Inkouraba Youl, l’amazone de Gaoua

afrik.com
La Burkinabè a fondé l’Association pour la promotion féminine de Gaoua
Faire éclore des femmes battantes. Ini Inkouraba Youl Damien s’y emploie avec l’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG), au Burkina Faso, qu’elle a fondée. Educatrice dans l’âme, elle transmet ses convictions à ses consœurs les plus défavorisées. Elle a reçu, jeudi dernier, le prix Harubuntu 2010.

Ini Inkouraba Youl, épouse Damien, est une femme pressée. Il n’est pas aisé de lui arracher quelques secondes, même quand il s’agit de parler de son action au sein de l’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG), ville du Sud-Ouest du Burkina Faso. Heureusement, l’un des coups de cœur de l’édition 2010 du concours Harubuntu des porteurs d’espoir et de richesses, a eu l’occasion de se confier un tantinet en y participant. « On voudrait que les femmes soient leaders, qu’elles soient des femmes battantes », explique-t-elle quand on lui demande ce qui l’a motivée à mettre en place l’APFG en 1992. « Ma démarche est de faire prendre conscience aux femmes démunies de leurs potentialités et richesses pour permettre une dynamique interne de transformation sociale. » L’APFG mène plusieurs actions de sensibilisation à travers le théâtre et des émissions radiophoniques dans différentes langues du pays.

L’association organise aussi des formations au leadership et à la connaissance de soi. Initiées au crédit, alphabétisées, les femmes gèrent ainsi des unités de production de savon à partir du karité, un "ndolo" (bar) et des magasins. « J’arrive, assure Ini Inkouraba Youl Damien, à améliorer la situation des femmes dans ma région, à vaincre les résistances socioculturelles pouvant s’opposer à toute remise en question ». Comme en matière de lutte contre l’excision. En 1996, le Burkina Faso adopte une loi contre cette mutilation génitale. Légiférer a ainsi permis de réduire, de 80 à 40%, le nombre de femmes excisées dans la région. L’APFG travaille à faire comprendre aux exciseuses les dangers de cette pratique. « Avec la loi, des femmes ont été mises en prison mais je suis contre la répression car les gens ne comprennent pas, il faut d’abord changer les mentalités, il ne faut juger, c’est juste que les gens n’ont pas appris. Tant qu’ils n’ont pas été à l’école, les gens n’ont pas la capacité d’analyse. Ce n’est pas leur faute. Il faut démontrer le contraire, éveiller leur esprit ». Parole d’éducatrice. Vingt ans après sa naissance, Ini Inkouraba Youl devenait enseignante en 1984. Outre l’APFG, elle est aussi à l’origin,e en 2005, du Réseau des femmes leaders et des associations dynamiques du Sud-Ouest (RFLAD-SO). A sa vie professionnelle et associative, viennent se rajouter ses mandats locaux. En 1998, elle est élue au Sénat et en 2000, conseillère municipale, puis première adjointe au maire de la Commune de Gaoua. Ini Inkouraba Youl Damien n’est plus aujourd’hui une élue locale mais elle siège au Conseil économique et social.

« Il faut d’abord changer les mentalités »

Les matrones sensibilisées par l’AFPG ont abandonné la pratique de l’excision et sont devenues elles-mêmes formatrices et fondatrices la bien nommée association "Sifarè Kala" - qui veut dire en langue locale l’abandon des couteaux (expression utilisée pour décrire le fait de renoncer à la pratique de l’excision). « Nous sommes passées du fléau de l’excision à la réjouissance où nous valorisons les fillettes non excisées, note Ini Inkouraba Youl Damien ». L’APFG a ainsi fait une première en lançant la campagne de valorisation de la femme non excisée. Car certaines jeunes femmes ont encore honte de ne pas l’être.

Les femmes de l’AFPG pensent à elles, aux autres et aussi à l’environnement en plantant des arbres. L’un des derniers projets de l’association, Aliniha lancé en février 2009, s’appuie sur un triptyque explicite : "Une femme, un crédit, un arbre". « Aliniha a pour objectif de permettre aux femmes démunies de devenir des femmes leaders, actrices de changement économique, social et environnemental dans leurs communautés. » Et les résultats sont déjà palpables. « Un an après le lancement d’Aliniha au Burkina Faso, près de 900 femmes ont bénéficié d’un crédit et d’une formation. Onze mille arbres ont été plantés. Les femmes utilisent des paniers et des sacs en tissu plutôt que des sachets plastiques et sensibilisent leur entourage à l’importance de la protection de l’environnement ». De même, elles privilégient des foyers améliorés pour lutter contre la coupe abusive du bois. A Gaoua et au-delà, quand on parle d’écologie et de promotion de la femme, il n’y a pas photo. Si peut-être : celle d’Ini Inkouraba Youl, épouse Damien, et de toutes les femmes AFPG.

Une affaire de pédophilie bouleverse les Pays-Bas

Le Point.fr

Un employé dans des crèches d'Amsterdam vient d'être arrêté. Il aurait abusé de près d'une trentaine d'enfants.

Une affaire de pédophilie bouleverse les Pays-Bas

Robert M., un pédophile présumé, aurait sévi dans des crèches aux Pays-Bas © / © Evert Elzinga/ Epa/ Maxppp

Par notre correspondant à Bruxelles, Alain Franco

Le quotidien néerlandais De Telegraaf n'a pas failli à sa réputation. Quelques heures après l'annonce d'une affaire de pédophilie à grande échelle dans des crèches d'Amsterdam, le journal populaire qui n'a rien à envier aux "tabloïds" anglais publiait sur sa page web un portrait en forme d'affiche du suspect numéro un sous ce qualificatif : "Le Monstre de Riga". Robert M. (la justice néerlandaise ne publie pas les noms des individus en l'absence de condamnation) est en effet originaire de Lettonie. Il est soupçonné d'avoir abusé sexuellement d'une trentaine d'enfants au moins entre février 2007 et janvier 2010, alors qu'il travaillait dans différentes crèches d'Amsterdam.

Elles accueillent des enfants jusqu'à quatre ans, dans le quartier populaire De Pijp et dans celui plus aisé de Rivierenbuurt. Albert Drent, le directeur de la crèche Hofnarretje a tenu à réagir : "Nous sommes tous profondément choqués. Nous pensons aux parents et aux enfants." L'affaire a été révélée dimanche soir lors d'une conférence de presse réunissant de hauts représentants de la police, du parquet et de la mairie d'Amsterdam. Elle fait suite à une information de la justice américaine qui enquêtait sur du matériel pédo-pornographique. Des images semblaient venir des Pays-Bas. L'enquête a permis d'interpeller Robert M., 27 ans, mardi soir dernier. Puis, successivement, son compagnon, Richard Van O. (37 ans), interpellé et écroué pour "possession de pornographie infantile", ainsi qu'un troisième suspect, Edwin R. Selon le parquet, Robert M. a avoué avoir abusé sexuellement de "dizaines" d'enfants. Il est également accusé d'avoir produit et diffusé de la pornographie infantile. "La gravité et l'ampleur des abus varient en fonction des enfants", affirme Bernard Walten, chef de la police d'Amsterdam.

"Oh ! je ferais bien du baby-sitting"

Les enquêteurs ont fort à faire. Car outre son travail dans des crèches, Robert M. a fait du bénévolat dans une structure de garde scolaire entre 2004 et 2006. Il aurait également travaillé dans un orphelinat en Afrique. Robert M. proposait ses services de baby-sitting sur des sites internet. "Nous avons lancé une enquête à grande échelle", confirme un porte-parole de la police d'Amsterdam. "Il établissait une relation de confiance avec les parents auxquels il finissait par lancer Oh ! je ferais bien du baby-sitting. Il voulait monter sa propre crèche", précise Richard Korver, avocat de parents de victimes présumées. Il se serait d'ailleurs inscrit dans ce but à la chambre de commerce d'Amsterdam. Les parents ont été prévenus à domicile par des policiers le week-end dernier. Puis ils ont été réunis et informés dimanche soir dans un grand hôtel d'Amsterdam. En deux groupes : les parents d'enfants dont on pensait qu'ils avaient subi un abus sexuel. Ceux pour lesquels le doute subsistait. Une mère qui témoigne de façon anonyme sur la télévision locale d'Amsterdam affirme avoir prévenu la direction de la crèche et la police en 2008, après que son fils et un ami de deux ans et demi se sont plaints d'avoir dû se mettre nus devant Robert M. et d'être obligés de se toucher les parties sexuelles. "Ma plainte n'a pas été prise au sérieux. On m'a répondu que des enfants de cet âge ne sont pas fiables."

La Russie "profondément préoccupée" par les capacités d'enrichissement d'uranium de la Corée du Nord

Par Source AFP

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est dit, lundi, "profondément préoccupé" par les capacités industrielles d'enrichissement d'uranium de la Corée du Nord et a appelé à la reprise des pourparlers à six sur le dossier du nucléaire nord-coréen. Au cours d'une rencontre avec son homologue nord-coréen, Pak Ui-chun, en visite de travail à Moscou, " Sergueï Lavrov a exprimé sa profonde préoccupation au sujet des informations sur les capacités industrielles d'enrichissement d'uranium à Yongbyon", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Yongbyon est le complexe nucléaire considéré comme l'épine dorsale du programme nucléaire de la Corée du Nord. Selon un rapport publié en octobre aux États-Unis par l'Institute for Science and International Security (ISIS), le régime de Pyongyang est en train de fabriquer des centrifugeuses pour enrichir de l'uranium. Sergueï Lavrov a, en outre, "appelé la Corée du Nord à respecter les résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité de l'ONU", selon le communiqué.

La résolution 1874, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 12 juin 2009, impose des sanctions économiques et commerciales à la Corée du Nord pour le non-respect de la résolution 1718, dans le cadre de la crise provoquée par le programme nucléaire de Pyongyang. Moscou s'est, par ailleurs, prononcé pour une reprise des pourparlers à six sur le programme nucléaire nord-coréen. "La partie russe a indiqué qu'il était indispensable de relancer le processus de discussions à six sur le dossier de la Corée du Nord", a ajouté M. Lavrov.

Négociations dans l'impasse

La Russie est l'un des six pays (avec les deux Corées, la Chine, le Japon et les États-Unis) impliqués dans les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen, qui sont dans l'impasse. Fin novembre, la Chine a proposé de tenir une réunion d'urgence à six. Mais cette idée a été fraîchement accueillie par Washington, Séoul et Tokyo.

Moscou, qui entretient depuis l'époque soviétique, tout comme Pékin, des relations avec le régime de Pyongyang, cherche à apaiser les tensions après les tirs d'artillerie nord-coréens sur l'île sud-coréenne de Yeonpyeong le 23 novembre. Les discussions entre les ministres russe et nord-coréen ont commencé, lundi, et sont prévues pour durer jusqu'à mercredi. Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères Wi Sung-lac, représentant spécial de Séoul pour les négociations de paix dans la péninsule et les affaires de sécurité, doit se rendre, lui aussi, à Moscou cette semaine, selon l'agence Interfax.

Quant au représentant russe pour la question coréenne, Grigori Logvinov, il est attendu à Washington, selon la même source. Selon Alexandre Jebline, directeur du Centre des études coréennes de Moscou, "la Corée du Nord a apprécié la réaction mesurée de la Russie" dans le dernier accès de fièvre entre Pyongyang et Séoul. "La Russie a condamné les tirs nord-coréens sur l'île sud-coréenne, mais a aussi relevé que la crise avait été provoquée par la Corée du Sud qui avait effectué des tirs d'entraînement à quelques kilomètres de là", a souligné cet expert.

Abidjan: les forces de Gbagbo ont levé le blocus du QG de Ouattara (témoins)

AFP


Face-à-face
© Reuters
Le blocus de l`hôtel d`Abidjan servant de quartier général à Alassane Ouattara, instauré lundi à la mi-journée par des forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo, a été levé en fin d`après-midi,
ont indiqué à l`AFP des témoins.

Lady Gaga et Elton John unissent leur voix

actustar.com

Lady Gaga et Elton John unissent leur voix
Lady Gaga et Elton John unissent leur voix hiMedia

C'est le duo qui va faire sourire ! Lady Gaga s'apprête à pousser la chansonnette avec... Elton John ! Ce dernier a fait l'annonce lors de l'émission télévisée The View, avant de préciser qu'ils seront en duo sur le célèbre titre Hello Hello.

Cette chanson sera la bande-originale du prochain film des studios Disney, Gnomeo et Juliet, un remake de Roméo et Juliette, qui sortira dans les salles françaises le 16 février 2011.

Le chanteur a expliqué que cette "chanson pop charmante" apparaîtra au moment où les deux personnages principaux se rencontrent pour la première fois. Ça va chanter !

Revue de presse quotidienne Une double disparition organisée ? Que va devenir le pont en liane de Poubara », « Ali Bongo aux côtés des Burkinabe



Revue_de_presse_2Libreville, 13 décembre (GABONEWS) – La presse gabonaise, ce lundi 13 décembre affiche des titres divers avec notamment le quotidien Gabon Matin qui titre à la une « Une double disparition organisée ? », parlant des disparus de la Pointe Denis ou l’Union qui se demande ce que « va devenir le pont en liane de Poubara » avec la construction du barrage sur ce fleuve avant d’afficher un autre titre : « Ali Bongo aux côtés des Burkinabé ».

CAN 2012: LA CAF AU GABON

Entamons cette revue avec l’arrivée des membres de la Confédération africaine de football (CAF) au Gabon en vue de vérifier les différentes structures devant accueillir les compétitions et les délégations à la Coupe d’Afrique des Nations de football, Gabon-Guinée Equatoriale 2012.

Le seul médium qui a commis un papier à ce sujet reste l’Agence de presse en ligne GABONEWS qui indique qu’« Arrivée en début de soirée, ce dimanche, dans la capitale gabonaise, la délégation de la Confédération Africaine de Football (CAF) conduite par M. Almamy Kabélé, (membre du Comité exécutif) en lieu et place du général Seyi Memène empêché, va procéder à une inspection générale des infrastructures prévues dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) 2012, dans les deux villes ( Libreville et Franceville) qui doivent abriter cet évènement dans treize mois ».

L’on apprend dans cet article en date du dimanche 12 décembre 2010 que « Cette inspection (12 -19 décembre) de la CAF, première du genre par son ampleur, concerne, en effet, tous les secteurs entrant dans l’organisation de la CAN (4ème évènement sportif mondial) à savoir : les infrastructures routières, sportives (stades de compétition, d’entraînements), les hôtels, les transports, les aéroports, les hôpitaux, les télévisions et autres installations sanitaires ».

L’AS PELICAN QUI CONTINUE AVEC LE SANS FAUTE

Concernant toujours le sport, c’est le championnat national qui bat son plein avec l’AS Pélican qui continue avec le sans faute à la troisième journée.

« AS Pélican : le sans faute continue », titre l’Union qui indique ce club a réalisé un « troisième succès d’affilée hier aux dépens du FC Sapins (3-1). Ce qui « a permis aux Migovéens de consolider leur place de leader du National – foot à l’issue d’une troisième journée marquée également par le réveil des favoris ».

Gabon Matin, en page 16, donne quant à lui tous les résultats de cette troisième journée.

Pour cette troisième journée, GABONEWS indique que « L’Union sportive de Bitam (USB), le représentant du Gabon, cette saison, en ligue africaine des clubs champions, a enregistré samedi sa première victoire (2 à 1), (…) devant Missile FC, l’autre club gabonais engagé à la Coupe africaine de la Confédération africaine de football (CAF) ».

L’auteur de l’article ne manque pas de souligner que « la toute première victoire de l’USB a coïncidé avec l’inauguration du stade Gaston Peyrille de Bitam, antre des protégés de Magloire Ndémézo’o ». Car, a-t-il poursuivi, « l’USB a joué ses deux premières rencontres hors de ses installations qui se trouvaient en chantier ».

« UNE DOUBLE DISPARITION ORGANISEE ?

Les faits divers qui figurent dans les journaux gabonais ce lundi, sont notamment une « Une double disparition organisée ? », parlant des disparus de la Pointe Denis et Gabon Matin poursuit en relevant que « l’enquête, sans avoir apporté de nouveaux éléments, s’oriente vers la thèse d’une machination. La liste des suspects ne cesse de s’allonger avec la garde à vue d’un proche des disparus ».

Le quotidien l’Union quant à lui a fait sa une de ce lundi « la pirogue du retour » parlant qu’une affaire d’immigration dont de « 43 personnes en route pour le Nigéria » qui « étaient entassées à bord de cette embarcation tombée en panne au large de la Pointe Denis ».

CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE DU BURKINA FASO

Enfin, en politique, « Ali Bongo aux côtés des Burkinabé », titre l’Union qui revient sur le séjour du président gabonais aux pays des hommes intègres à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de ce pays.

« Le président de la République a pris part, samedi dans un Bobo Dioulasso métamorphosé, aux manifestations commémoratives du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso », rappelle l’Union.

« Burkina Faso: sous le signe du souvenir et de l’espérance », c’est sous cette titraille que Gabon Matin revient sur cette célébration tout en précisant en page 4 que « président gabonais, Ali Bongo Ondimba et ses homologues ont été gratifiés d’une grande parade civile et militaire ».

Bouclons cette revue de presse par le billet « pour moi quoi … Makaya »
Qui, avec son humour corrosif revient sur l’affaire Leroy-Gabon et Pogab, deux usines de bois dont la paternité est désormais disputée par deux entités. « Une patate chaude », précise le billet.

Et Makaya d’analyser les propos tenus lors d’une conférence de presse par « nos amis de l’empire du milieu qui ont décidé d’en appeler au ‘’gouvrement’’ »

GN/DCD/10

USA: Vote au Sénat sur le compromis fiscal d'Obama

AFPUSA: Vote au Sénat sur le compromis fiscal d'Obama

Malgré la bronca de l'aile gauche des démocrates du Congrès, le Sénat américain devrait approuver lundi le compromis fiscal scellé la semaine dernière entre le président Obama et ses adversaires républicains pour prolonger les allégements fiscaux de l'ère Bush.

Malgré la bronca de l'aile gauche des démocrates du Congrès, le Sénat américain devrait approuver lundi le compromis fiscal scellé la semaine dernière entre le président Obama et ses adversaires républicains pour prolonger les allégements fiscaux de l'ère Bush.

L'accord conclu par Barack Obama consiste à prolonger de deux ans, pour tous les Américains, les allégements fiscaux adoptés en 2001 et 2003 qui arrivent à expiration au 31 décembre. En échange, le président a obtenu la prolongation des allocations chômage qui sont arrivées à expiration.

Mais la pilule ne passe pas chez les démocrates de gauche, en particulier à la Chambre des représentants, où ces derniers ont voté la semaine dernière contre le texte.

Initialement, le plan démocrate était de prolonger les allégements pour les seules classes moyennes, soit les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an, et non pour ceux qui gagnent davantage.

Au Sénat, Bernie Sanders a pris le flambeau de la révolte vendredi en parlant pendant huit heures et demie pour dénoncer la mesure. "Nous ne devons pas augmenter la dette nationale en donnant des cadeaux fiscaux aux millionnaires et aux milliardaires", a tonné le sénateur indépendant.

Selon les démocrates, le prolongement des allégements fiscaux pour les plus riches coûterait 700 milliards de dollars sur 10 ans, alors que le déficit américain est déjà à un niveau abyssal.

Mais le Sénat, qui votera lundi vers 15H00 (20H00 GMT), semblait en mesure d'approuver le compromis avec l'aide des voix de la minorité républicaine.

"Une bonne partie du groupe démocrate, de la gauche à la droite, est prête à accepter cela", a estimé dimanche le numéro deux de la majorité démocrate, Richard Durbin.

Dimanche, un responsable démocrate de la Chambre, Chris Van Hollen a laissé entendre que son assemblée chercherait à retirer du compromis les mesures les plus choquantes aux yeux de l'aile gauche. M. Van Hollen a ainsi dénoncé la réduction prévue de l'impôt sur les successions, y voyant "un cadeau fiscal de 25 milliards qui profite à 6.600 familles".

Une modification du texte par la Chambre, qui risque de froisser les républicains, renverrait le compromis au Sénat alors que les parlementaires manquent déjà de temps pour terminer leurs travaux avant les congés de Noël.

Parmi les autres priorités mises en avant par M. Obama, le Sénat doit se prononcer sur le traité de désarmement nucléaire START avec la Russie.

En janvier, la nouvelle majorité républicaine issue des élections du 2 novembre s'installera à la Chambre. Au Sénat, les démocrates garderont la main, mais avec une majorité réduite à 53 sénateurs sur 100 au lieu de 58.

Le président Obama, accusé de faiblesse pour avoir cédé face aux républicains, a multiplié ces derniers jours les opérations de communication pour "vendre" le compromis aux démocrates et à l'opinion publique.

L'ancien président Bill Clinton est venu à sa rescousse vendredi à la Maison Blanche, en défendant l'idée que "cet accord, dans son ensemble, est le meilleur auquel nous puissions parvenir avec les deux partis".

Le chef de la majorité démocrate Steny Hoyer a indiqué lundi qu'il espérait que la Chambre termine le vendredi 17 décembre ses travaux sur la question fiscale "afin d'être à la maison pour Noël".

Côte d'Ivoire: les forces de Gbagbo bloquent le QG de Ouattara

AFP

Un blindé des forces armées fidèles à Laurent Gbagbo près de l'hôtel du Golf, à Adbijan, où se trouve le gouvernement d'Alassane Ouattara, le 13 décembre 2010
Un blindé des forces armées fidèles à Laurent Gbagbo près de l'hôtel du Golf, à Adbijan, où se trouve le gouvernement d'Alassane Ouattara, le 13 décembre 2010 Kambou Sia AFP

Des forces fidèles à Laurent Gbagbo, l'un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, ont établi lundi un blocus autour de l'hôtel qui sert de QG à son rival Alassane Ouattara, reconnu chef de l'Etat par la la communauté internationale.

C'est la première fois que les deux camps se font pratiquement face en armes sur le terrain depuis le début de la crise politique qui a suivi la présidentielle du 28 novembre.

En dépit de ce blocus, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, a affirmé lundi qu'il s'installerait vendredi avec ses ministres au siège du gouvernement à Abidjan.

Après plusieurs heures de confusion, des forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo ont réussi à la mi-journée à établir un barrage à chaque extrémité de la route par laquelle on accède à l'hôtel du Golf, situé en bord de lagune dans la capitale économique, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les forces pro-Gbagbo, au moins une cinquantaine d'hommes dont certains de la BAE (Brigade anti-émeute), étaient équipées de plusieurs pick-up surmontés de mitrailleuses.

En fin d'après-midi les barrages militaires étaient toujours en place, a constaté l'AFP, mais rien n'indiquait l'imminence d'un assaut contre l'hôtel.

A quelques centaines de mètres de là, l'entrée principale du bâtiment était gardée par des éléments des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) - partisans de M. Ouattara - armés notamment de lance-roquettes RPG7. Des Casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) montaient également la garde.

Un porte-parole des Nations unies à New York a expliqué que l'Onuci avait "reçu l'ordre de protéger le gouvernement de M. Ouattara, en conformité avec (son) mandat".

La tension est à la mesure du symbole: l'hôtel sert de "présidence" à Alassane Ouattara et son gouvernement, ainsi qu'à son Premier ministre et chef des FN Guillaume Soro, tandis que son rival Laurent Gbagbo siège au palais présidentiel.

M. Soro a affirmé sa volonté de sortir de cette situation, promettant que son gouvernement se réunirait vendredi dans les locaux de la Primature au Plateau, le quartier administratif d'Abidjan.

Il compte aussi s'accaparer un autre instrument du pouvoir en se rendant avec son cabinet "dans les locaux de la RTI (télévision publique) pour y installer le nouveau directeur général".

La RTI est toujours aux mains du camp Gbagbo et la nomination par M. Ouattara d'un nouveau dirigeant est restée pour l'heure sans effet.

Solidement installé au palais présidentiel, Laurent Gbagbo est cependant de plus en plus isolé sur la scène internationale. L'Union européenne a accru lundi la pression sur lui en décidant de le sanctionner, via des restrictions de visas et un gel d'avoirs.

Signe que l'atmosphère se crispe après des jours d'apparent statu quo, le général Philippe Mangou, chef de l'armée régulière, a adressé dimanche un ferme avertissement à l'Onuci (10.000 hommes) et à la force française Licorne (900 éléments), les sommant de ne pas "faire la guerre aux Ivoiriens".

Il a rappelé "les événements douloureux" de 2004 au cours desquels les tensions avaient atteint leur paroxysme entre la Côte d'Ivoire et l'ex-puissance coloniale française, après la crise née du coup d'Etat raté de 2002 qui a coupé le pays en un sud pro-Gbagbo et un nord FN.

Un bombardement de l'aviation ivoirienne avait tué neuf soldats français à Bouaké (centre) et plus de 50 manifestants ivoiriens étaient tombés à Abidjan sous les balles des soldats français.

Avant le général Mangou, le ministre de l'Intérieur de M. Gbagbo, Emile Guiriéoulou, avait accusé des diplomates "occidentaux" à Abidjan d'"approcher" des officiers de l'armée "pour les persuader de faire allégeance" à M. Ouattara, une "immixtion" que le gouvernement ne "saurait tolérer plus longtemps".

Méningite : un vaccin prometteur au Burkina Faso

MenAfriVac” est le nom du vaccin conjugué antiméningococcique A novateur prévu pour éradiquer le risque d’épidémies de méningite en Afrique. Le Burkina Faso est le premier pays a en bénéficier car il est le seul à avoir lancé une campagne nationale de vaccination sur 12 millions de personnes contre la méningite. Seydou Bouda, ministre de la Santé du Burkina Faso a déclaré: “cet événement historique signale le début de la fin d’une maladie qui a fait souffrir des générations d’Africains” souligne BrèveSanté.

Dès l’âge d’un an les enfants peuvent bénéficier de ce vaccin. Il vise à empêcher les épidémies de méningites A qui touchent les 25 pays de la ceinture de la méningite, qui s’étend du Sénégal à l’ouest à l’Ethiopie à l’est continent africain. L’Afrique sub-saharienne est fortement touchée par les épidémies de méningite A qui se développent tous les 4 à 7ans. Cette épidémie touche particulièrement les enfants et les jeunes adultes. Les patients les plus fragiles peuvent décéder dans les 24h à 48h qui suivent l’apparition des premiers symptômes de la méningite A. On estime qu’entre 10% et 20% de ceux qui survivent de l’infection souffrent par la suite de troubles mentaux, de surdité, ou encore de troubles de l’apprentissage.

Ce vaccin est destiné à quelque 450 millions de personnes à risque sur le continent. Il a l’avantage d’être peu coûteux, son prix par dose s’élève à 0,5 dollars. MenAfriVac est le résultat du projet Vaccin-Méningite, issu du partenariat public-privé Organisation Mondiale de la Santé et PATH soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. Son développement a pris seulement dix ans car il a été facilité par l’engagement du Serum Institute of India Ltd et coûté 50 millions de dollars. “En investissant une seule fois dans la vaccination des populations de tous les pays de la ceinture africaine de la méningite, presque 150 000 jeunes vies pourraient être sauvées d’ici 2015, et la méningite épidémique pourrait être définitivement éradiquée” déclarait Margaret Chan, directeur général de l’OMS, rapporte SantéLog.

La méningite, si elle n’est pas la cause majeure de mortalité en Afrique, est un véritable fléau. A titre d’exemple, en 2009 l’épidémie de méningite survenue dans la zone sub-saharienne a touché 88 000 personnes et a causé le décès de plus de 5 000 d’entre elles.

Le Mali et le Niger, pays qui sont également fortement touchés par cette épidémie, pourront bénéficier prochainement des campagnes de vaccination.

Haïti: "vérification" controversée pour une élection contestée

AFP Haïti: "vérification" controversée pour une élection contestée

La "vérification" des résultats contestés de l'élection présidentielle en Haïti devait commencer lundi, après plusieurs journées de violences post-électorales, mais l'initiative était dénoncée à l'avance par plusieurs candidats.

La "vérification" des résultats contestés de l'élection présidentielle en Haïti devait commencer lundi, après plusieurs journées de violences post-électorales, mais l'initiative était dénoncée à l'avance par plusieurs candidats.

Dans la capitale Port-au-Prince, l'activité semblait avoir repris lundi, après les violences des derniers jours qui ont fait au moins cinq morts. Les vendeurs ambulants étaient de retour dans les rues, tandis que commerces et marchés rouvraient. Des véhicules de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah) étaient toutefois visibles à certains carrefours.

L'annonce la semaine dernière des résultats du premier tour de l'élection du 28 novembre, selon lesquels l'ancienne Première dame Mirlande Manigat arrivait en tête suivie du candidat du pouvoir, Jude Célestin, ont provoqué la colère des partisans du chanteur populaire Michel Martelly, évincé de justesse du second tour. De violentes manifestations ont suivi.

Face aux accusations de fraude, le Conseil électoral provisoire (CEP) a annoncé jeudi la mise en place d'une procédure d'urgence de vérification des résultats. Une réunion portant sur la formation d'une commission spéciale créée à cet effet devait se tenir en milieu de journée.

Le processus de vérification doit être assuré par cette commission composée du CEP, des candidats à la présidence concernés, d'observateurs nationaux et internationaux ainsi que de partenaires de la communauté internationale.

Mais la procédure, qui concerne uniquement les trois candidats arrivés en tête, a été refusée vendredi par Michel Martelly et Mirlande Manigat, ainsi que par plusieurs organisations non gouvernementales.

Michel Martelly a dénoncé une manipulation en faveur du candidat soutenu par le président sortant René Préval. "Nous avons un gros problème avec le recomptage des voix dans la mesure où pas moins de 3.000 procès verbaux frauduleux ont été ajoutés", a-t-il expliqué à l'AFP. "Cela a été fait sur instruction du président René Préval pour que M. Célestin l'emporte. Il essaye d'installer son homme à la tête du pouvoir".

Mme Manigat avait enfoncé le clou un peu plus tard en annonçant qu'elle ne voulait plus non plus d'un nouveau comptage des voix, le CEP n'ayant pas précisé, selon elle, "la procédure envisagée pour une telle opération". Elle a toutefois indiqué qu'elle demeurait "ouverte à toute initiative pouvant favoriser un dénouement de la crise".

En revanche, les ambassadeurs accrédités dans le pays se sont prononcés pour une vérification des résultats. "La communauté internationale encourage le recours à tous les moyens légaux pour engager une procédure électorale crédible afin de garantir que les résultats définitifs reflètent pleinement la volonté des électeurs haïtiens", affirme un communiqué signé des ambassadeurs du Brésil, d'Espagne, des Etats-Unis, de France, de l'Organisation des Etats américains (OEA) et de l'Union européenne.

Les résultats définitifs du premier tour doivent être annoncés le 20 décembre et le deuxième tour doit être organisé le 16 janvier.

Cette crise politique intervient au moment où le pays, le plus pauvre des Amériques, est exsangue après le séisme du 12 janvier qui a fait 250.000 morts et alors qu'une épidémie de choléra a tué 2.193 personnes depuis la mi-octobre.

Pour venir en aide aux victimes du choléra, la Commission européenne s'est dite lundi prête à débloquer 10 millions d'euros supplémentaires.

Un journal mauritanien confirme l'implication du "polisario" dans le trafic de drogue

marocjournal.net Un journal mauritanien confirme l'implication du "polisario" dans le trafic de drogue

"Après l'arrestation mardi par la Mauritanie d'une colonne armée, suite à un échange de tirs qui a fait au moins deux morts parmi les trafiquants, c'est au tour des maliens de capturer d'autres éléments issus, selon une source malienne, des rangs du polisario, affirme le journal.

La publication estime que ''les affaires Omar Sahraoui et Ould Bady (ndlr:deux éléments du polisario convaincus de narcotrafic en relation avec le terrorisme) ne sont que la partie visible de l'iceberg'', ajoutant que ces développements "révèlent encore plus l'ampleur du trafic de drogue dans notre sous-région et les connexions entre Al Qaeda au Maghreb islamique et les vétérans du polisario qui pourvoient désormais les rangs de Al Qaeda''.

D'après le ''quotidien de Nouakchott'', les suspicions sérieuses sont en train d'être confirmées concernant la reconversion du polisario dans la prise d'otage d'Occidentaux et dans le trafic de drogue. Pour ceux qui en doutaient encore, la preuve est venue, jeudi, du Mali où six trafiquants appartenant au "polisario" ont été appréhendés dans le désert par des unités militaires maliennes.

L'article du journal mauritanien intitulé "Arrestations de trafiquants de drogue au Sahel: Encore des éléments du polisario'' souligne que les trafiquants arrêtés "sont issus des rangs du polisario". Et de poursuivre qu'il s'agit de "l'un des trois principaux réseaux de trafiquants qui écoulent la drogue vers l'Europe en passant par le Sahara".

La publication mauritanienne rappelle que ''l'armée mauritanienne avait intercepté une colonne de trafiquants de drogue armés jusqu'aux dents". L'attaque, intervenue à la frontière Est, jouxtant le Mali, s'est soldée par la mort de deux trafiquants et l'arrestation de sept autres, présumés appartenir au même groupe dirigé par Sultan Ould Bady.

Le "quotidien de Nouakchott'' rappelle que c'est la seconde fois, - après l'attaque qui s'est soldée par la mort de trois trafiquants et 18 prisonniers, près de la localité de Lemzarab- que "nos forces de sécurité font face à ces réseaux de trafic de drogue dans notre sous-région".

Le lien donc est établi entre le dénommé Sultan Ould Bady -arrêté par l'armée mauritanienne, mardi, et impliqué dans les trafics maffieux tous azimuts qui pullulent dans le Sahara- et Omar Sahraoui impliqué dans le rapt en Novembre 2009, des humanitaires espagnols.

Ce dernier serait également impliqué dans le kidnapping d'autres Européens dans le Sahara, a ajouté le journal mauritanien.

Les membres du polisario démobilisés constituent des recrues potentielles de l'AQMI, relève la même source, qui relaye à ce propos les mises en garde sur les risques de déstabilisation de la sous-région entière.

Le journal publie en encadré une mise en garde du département d'Etat américain, invitant les ressortissants américains se rendant ou travaillant en Mauritanie à faire preuve de vigilance quant à la menace d'Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI).

Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso : Wade et Obiang Nguema en retard, Dadis "réduit au silence

Le Burkina Faso a célébré le samedi 11 décembre 2010 le cinquantenaire de son accession à la souveraineté internationale. La fête qui s’est déroulée sur le boulevard de l’Indépendance à Bobo et qui a rassemblé une grande foule, a été belle. Voici quelques faits qui se sont produits en coulisses et que nous vous proposons.


Qui empêche Dadis Camara de parler ?

Le capitaine Dadis Camara, ancien chef de la junte guinéenne en « convalescence » à Ouagadougou a assisté au grand défilé de Bobo-Dioulasso. Flanqué de deux gardes du corps, l’ex patron de la junte guinéenne qui s’est emparée du pouvoir au lendemain du décès de Lansana Conté, voulait, selon des confrères, faire une déclaration. Sur quoi ? Pour dire quoi ? Ces questions sont restées sans réponses car le capitaine Dadis Camara n’a pas pu faire sa déclaration. Comme si ses « anges gardiens » avaient reçu pour consigne de faire en sorte qu’il ne parle pas à la presse. Les journalistes ont fait le pied de grue pendant un bon bout de temps pour s’entendre dire ensuite qu’ils seront appelés à la résidence du capitaine Camara qui avait, visiblement, bonne mine. En rappel, Dadis Camara a été victime d’une tentative d’assassinat le 3 décembre 2009 à Conakry. Après des soins au Maroc, il passe son temps de « convalescence » au Burkina.


Plusieurs pays apportent leur soutien au Burkina

Des représentants de 21 pays, sur les 30 qui avaient été invités au grand défilé du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina, ont effectivement pris part aux manifestations sur le Boulevard de l’indépendance de Bobo. Parmi ces représentants, on notait la présence de 11 chefs d’Etats africains. Il s’agit de Amadou Toumani Touré (Mali), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Abdoulaye Wade (Sénégal), Denis Sassou Nguesso (Congo), Ellen Johnson Sirleaf (Libéria), Faure Gnassingbé (Togo), Idriss Deby Itno (Tchad), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Paul Kagamé (Rwanda) et Yayi Boni (Bénin). Ces derniers étaient pour la plupart accompagnés de leurs épouses. Les autres pays se sont fait représenter par leurs Premiers ministres ou des ministres. Le président français était représenté par son ministre de la Coopération, Henri de Raincourt. Toutes ces personnalités sont arrivées au lieu de la cérémonie à bord d’un bus.


Abdoulaye Wade et Obiang Nguema : les deux retardataires

Les présidents du Sénégal et de la Guinée Equatoriale sont arrivés avec un retard sur le Boulevard où se déroulait la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina. Premier des retardataires à arriver, le président Wade. Après avoir serré la main à tous ses homologues et échangé quelques mots avec certains, il a occupé la chaise qui lui était destinée. Il était le voisin du président rwandais, Paul Kagamé. Son homologue équato-guinéen, Obiang Nguema, arrivé également en pleine cérémonie s’est installé aux côtés du président congolais, Denis Sassou Nguesso.


Le Ghana fait le "show" au défilé

Parmi les troupes militaires qui ont défilé sur le Boulevard de l’indépendance de Bobo, celle de la marine ghanéenne s’est illustrée par sa prestation. Les hommes en treillis venus de la « Gold Coast » ont dessiné les sigles « BF » pour Burkina Faso et « 50 » pour rappeler le sens de la manifestation qui a rassemblé une foule de spectateurs sur le boulevard. Ils ont, par la suite, exécuté les airs d’une chanson pour souhaiter « Joyeux anniversaire » au peuple burkinabè. Ce spectacle a été salué par une salve d’applaudissements de la foule et des officiels.


Bobo-Dioulasso débordé

La ville de Bobo, qui a abrité les festivités du cinquantenaire, a eu du mal à loger tous les étrangers qui y ont débarqué pour la circonstance. « Il n’y a plus de places dans les hôtels. Même les auberges sont toutes occupées », nous a dit un natif de la localité, alors que nous cherchions un endroit où loger. Outre les difficultés de logement, Bobo a aussi eu du mal à restaurer ses « étrangers ». Après avoir parcouru plusieurs restaurants de la ville en vain, nous avons dû nous rabattre sur du pain avec brochettes pour passer la nuit du vendredi à samedi 11 décembre 2010. Mais heureusement, il y avait toujours des personnes de bonne volonté pour rendre le séjour suffisamment agréable.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

Voilà le Cinquantenaire Sur les berges du marigot Houet, un pari national pour 2060



Dans les Hauts-Bassins, au flanc du mont Ténakourou, au bord de la rivière Dafra et à côté des Silures du marigot Houet, tout un peuple s’est donné rendez-vous pour dresser le bilan de cinquante ans de partage d’un destin commun et réaffirmer son désir de renforcer ces liens de fraternité, de concitoyenneté, de patriotisme. « Paix » et « Bonheur », tels sont les souhaits exprimés par les fondateurs de Sya pour leur localité qui a abrité les festivités marquant le demi-siècle d’accession à la souveraineté nationale et internationale de la Haute Volta, puis du Burkina Faso.

« Souvenir, introspection, espérance », cette commémoration a offert l’occasion à chaque habitant (e) de ce pays de jauger cette longue marche empreinte de leçons et d’optimisme. Le nouveau sceau qui en a résulté comme l’ont manifesté les vaillants prédécesseurs en 1919, en 1947 et en 1960 reste clairement affiché sur le socle de ce territoire de 274 000 kilomètres carrés : « La pleine conscience et l’entier désir de vivre ensemble ». Ce souci a toujours animé les héros qui ont, jusque-là, conjugué de leurs sueurs et de leur sang pour la cause nationale.

« Neuf siècles d’histoire ont révélé au monde, la valeur de l’homme voltaïque. Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre nation, j’exprime ma reconnaissance à tous les artisans de notre indépendance nationale », a soutenu le premier président Maurice Yaméogo, à la proclamation de l’Indépendance, le 05 août 1960. Les grandes conférences initiées dans les treize (13) régions tout au long de cette année jubilaire se sont inscrites dans cette volonté d’entretenir ce devoir de mémoire.

A l’étape solennelle de Bobo-Dioulasso, la Nation reconnaissante a accordé ses voix autour de son actuel premier magistrat pour leur rendre unanimement hommage. « En ces instants de souvenirs, je rends un hommage particulier au Moogo Naba Saga II, à Philippe Zinda Kaboré, Ouezzin Coulibaly et à tous les patriotes dont l’intelligence politique et la noble détermination continue d’inspirer et d’éclairer les générations montantes.

Le peuple burkinabé gardera aussi en mémoire l’immense travail abattu par les grands hommes d’Etat de notre pays, en particulier ceux qui ont eu la lourde charge d’assumer la magistrature suprême. Je pense à Maurice Yaméogo, au Général El Hadj Aboubacar Lamizana, au Colonel Saye Zerbo, au Commandant Jean Baptiste Ouédraogo et au Capitaine Thomas Sankara. Les enseignements édifiants, tirés de leurs actions au service de la nation, ont constitué pour l’ensemble des Burkinabè, de puissants facteurs de motivation pour l’aboutissement de nombreux chantiers de construction de notre patrie », a indiqué Blaise Compaoré dans son discours à la Nation.

Malgré les forces et les faiblesses des cinquante années de marche commune, en dépit des acquis et des insuffisances des différents régimes, nonobstant la rareté des ressources et l’énormité des défis de développement, Bobo-Dioulasso a servi de repère et de rampe de prise d’un nouvel élan. Pari a été pris de maintenir haut le flambeau de la liberté et du progrès nourri à la fois aux sources de la fibre patriotique et de l’ambition nationale.

Dans la région des Hauts-Bassins, comme perché au sommet du mont Ténakourou dans la province du Kénédougou, tout le Burkina Faso s’est mis à regarder haut, dans la sérénité et l’optimisme, vers cinquante autres années. Comme le monument-symbole du Cinquantenaire, « Une termitière » géante d’une trentaine de mètres, savamment imaginée par le cabinet d’architecture « G2 Conception » pour inviter tout Burkinabè à ajouter la pierre à la pierre.

sidwaya.bf

Grande fête du Cinquantenaire : Un jubilé d’or à la grandeur d’une nation en prospérité

Tout en couleurs, en images et actions, le jubilé d’or de l’accession à la souveraineté nationale et internationale, a été hautement magnifié, ce samedi 11 décembre 2010, sur le boulevard de l’indépendance à Bobo Dioulasso. De la Haute-Volta au Burkina Faso, cinquante ans de parcours dans la construction de la nation des hommes intègres.

De la devise voltaïque Unité-Justice-Travail à celle du Burkina, Unité-progrès-Justice, 50 ans de parcours ont jalonné la construction d’une nation prospère pour des hommes intègres. La célébration des cinquante ans d’accession à l’indépendance a donné l’opportunité de pouvoir revisiter les sources de notre histoire commune. Pendant plus de 50 ans ce sont plus d’une soixantaine de communautés qui ont bâti les fondements d’une nation intègre à l’image des hommes.

Dans ce climat de formidable symbiose, le 11 décembre 2010, une évaluation du parcours 50 ans après a été faite d’où une commémoration sous le thème " 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance ". Il faut le rappeler l’indépendance du Burkina à l’époque la Haute Volta a été proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Et comme cette période coïncide avec la saison pluvieuse, les autorités nationales ont décidé de célébrer le 11 décembre jour de la proclamation de la République. L’accès à la souveraineté nationale et internationale ne s’est pas fait sans difficulté. C’est pourquoi l’opportunité a été donnée de rendre un vibrant hommage aux devanciers. Dans la solidarité avec le peuple burkinabé plusieurs pays ont accompagné le Burkina Faso pour la célébration de ces 50 ans d’indépendance.

Ainsi 11 chefs d’Etat ont pris part à la cérémonie commémorative marquant le cinquantenaire du pays des hommes intègres. Parmi eux le doyen des chefs d’Etat maître Abdoulaye Wade du Sénégal, Amadou Toumani Touré du Mali, Faure Gnassingbé du Togo, Hélène Johnson Sirleaf du Libéria, Yahi Boni du Bénin, Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Paul Kagamé du Rwanda, Denis Sassou N’guesso du Congo Brazzaville, Théodoro Obiang N’guema de la Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno du Tchad.

Des amis du Burkina Faso n’ont aussi ménagé aucun effort pour prendre part à ce jubilé d’or de l’indépendance des hommes intègres. Ce sont le Nigéria, la France, le Cap vert, Taïwan, l’Ethiopie, le Maroc, l’Algérie, le Niger, le Ghana, l’Ouganda, le Cameroun et la Tunisie.


Impression du Président du Faso

« C’est d’abord sous le signe du souvenir car il faut parler de nos devanciers qui ont été illustres. Et qui se sont engagés pour que nous soyons aujourd’hui sur une terre libre. Mais aussi aujourd’hui c’est penser à l’avenir car il faut continuer à bâtir le Burkina Faso, lui donner davantage plus d’unité, plus de force et de capacité pour relever le défi du développement. Le Burkina a besoin avant tout de mobiliser ses ressources humaines. Nous avons un grand capital, une grande valeur de nos ressources et il nous faut faire en sorte que le Burkinabé soit mieux éduqué, mieux formé et en bonne santé, très productif au plan agricole et au niveau de tous les secteurs qui sont stratégiques pour notre progrès et pour bâtir notre avenir. Cinquante années de liberté ce n’est pas rien pour un peuple, lorsqu’on se met dans la période coloniale, pour voir ce que notre peuple a vécu. Je pense qu’on doit être fier d’avoir eu cinquante années de liberté nationale. Je voudrais féliciter la région des Hauts-Bassins qui a accepté avec beaucoup d’énergie, beaucoup de sacrifice avec une grande mobilisation pour que nous puissions être fiers de ce cinquantenaire. »


Les à-côtés

- Le cinquantenaire et ses cartes d’invitation

Chacun, à l’occasion du cinquantenaire, voulait avoir une carte d’invitation. Non seulement pour avoir une place assise et dans les tribunes pour suivre le défilé, mais également prendre part au déjeuner offert à la résidence présidentielle. Seulement, comme les cartes ne suffisaient pas, naturellement tout le monde ne pouvait pas en avoir. C’est pourquoi, à l’avenir, il faut que le comité d’organisation, national ou régional fasse en sorte que ces cartes-là soient distribuées dans une certaine transparence et arrivent effectivement là où elles doivent arriver. Sinon, certains ont pensé que quand il faut manger c’est les uns et quand c’est le travail, c’est les autres. En tout cas si cela n’a pas été le cas, ç’a y a ressemblé.

- La joie de Tertius et de son équipe

Tertius Zongo et les membres de son équipe gouvernementale étaient en joie au cours du défilé. Ils l’ont démontré à plusieurs occasions. Que ce soit pour ovationner les délégations et chefs d’Etats étrangers, que ce soit au passage des forces vives qui ont représenté chaque ministère. En tout, avec Alain Yoda, son seul ministre d’Etat, et Marie Noël Bembemba, assis ce jour à ses côtés, ils n’ont pas manqué de danser de la tête lorsque la chorale a chanté. En tout, c’est toujours heureux de voir une équipe aussi soudée et bien joyeuse.

- La colombe, comme signe de paix

Le président du Faso, comme à son habitude traduit la paix par le lâchage de la colombe. A cette commémoration du jubilé, une troupe de musiciens et de danseurs ont valorisé les richesses du pays à travers des chants et des pas de danse. A la fin de leur prestation, chacun colombe en mains a laissé voler ces oiseaux tout blancs. Au nombre de 50, si certains ont pu partir, d’autre sont allés asseoir sur la tête des danseurs, sur la tribune officielle en face de la Première dame, Chantal Compaoré, et même sur l’aire de la parade jusqu’à la fin de la cérémonie. Comme pour dire qu’il régnera toujours la paix dans notre pays.

Firmin OUATTARA

L’Express du Faso

Passation du flambeau : Koudougou abritera le 11 décembre prochain

Les 50 années d’indépendance de notre pays ont été célébrées avec beaucoup d’intérêts dans la ville de Bobo-Dioulasso. Aujourd’hui l’honneur revient à la ville de Koudougou d’accueillir les prochaines festivités.

Ce samedi 11 décembre 2010, la commémoration de la grande fête nationale de notre pays a connu son dénouement avec la remise du flambeau à la région du Centre-Ouest qui a pour chef-lieu Koudougou. Ainsi le gouvernement burkinabè dans sa politique de faire des villes des pôles de développement a initié la mobilité de la fête de l’indépendance pour permettre à chaque région de notre pays de poser des jalons du développement économique. Tout d’abord, cette cérémonie de passation de flambeau a été animée sur le plateau omnisports de Yégueré par des artistes traditionnels et modernes comme Kady Diarra, Ariace, et Madou Koné en présence des autorités communales et gouvernementales.

C’est le président du comité d’organisation des festivités du cinquantenaire et le gouverneur de la région des Hauts-Bassins qui ont procédé à la remise du fanion au futur détenteur dudit flambeau. Le gouverneur Pascal Témaî Benon s’est réjoui de l’accomplissement de sa mission et la reconnaissance de la confiance que les plus hautes autorités de notre pays lui ont témoignée lors du 49ème anniversaire de notre indépendance à Ouahigouya et l’ardeur de sa population dans la réalisation des travaux. Aujourd’hui, tout le Burkina Faso a vibré au rythme du cinquantenaire, surtout la région des Hauts-Bassins et particulièrement la ville de Bobo-Dioulasso qui a abrité les festivités.

Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation président du comité national d’organisation des festivités Clément Sawadogo s’est dit satisfait de la célébration du 11 décembre 2010 à Bobo-Dioulasso qui a coïncidé avec le 50ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. Il est important pour nous de rendre tous les honneurs à tous les acteurs de la société civile, les opérateurs économiques qui ont été appuyés par le gouvernement central pour la réussite de cette commémoration.

En effet, cette remise de flambeau qui est le symbole de la fête nationale est accompagnée d’une flamme vivifiante pour la première fois et doit traduire la perpétuité de la fête nationale. Mais on se demande si l’édition du 11 décenbre prochain va connaître la même envergure que celle que nous venons de voir à Bobo-Dioulasso. Un nouveau défi pour la région du Centre-Ouest.

Avant de se donner rendez-vous à Koudougou cette soirée de remise de flambeau s’est terminée en apothéose avec des feux d’artifice.

Zanga Souleymane DAO /Stagiaire

L’Express du Faso

Kosovo: premières législatives depuis l'indépendance, les résultats officiels attendus

lepoint.frKosovo: premières législatives depuis l'indépendance, les résultats officiels attendus

Kosovo: premières législatives depuis l'indépendance, les résultats officiels attendus

La Ligue démocratique du Kosovo (LDK) a affirmé qu'elle était en tête à l'issue des élections législatives anticipées de dimanche au Kosovo, contrairement à ce qu'avait auparavant annoncé une ONG indépendante donnant l'avantage au parti de M. Hashim Thaçi.

"La LDK est toujours en tête" selon nos statistiques, a déclaré à la presse le porte-parole de la LDK Arben Gashi.

M. Gashi a indiqué que ces chiffres avancés par son parti portaient sur les résultats après le dépouillement de 60% des bulletins de vote.

Quelques heures auparavant, présentant les résultats d'un sondage à la sortie des bureaux de vote, l'ONG Gani Bobi et l'analyste Shkelzen Maliqi avaient donné le Parti démocratique du Kosovo (PDK) du Premier ministre kosovar sortant Hashim Thaçi en tête avec 31% des voix, suivi de la LDK emmenée par le maire de Pristina, Isa Mustafa, avec 25% des voix.

Il s'agissait des premières élections législatives depuis la proclamation de l'indépendance, en février 2008.

Le taux de participation a été de 47,80%, soit un chiffre similaire au taux de participation aux élections municipales, en novembre 2009, a annoncé la Commission électorale.

La mission des observateurs européens devrait s'exprimer lundi matin sur le déroulement des élections et une autre mission d'observateurs internationaux dans l'après-midi.

Les premiers résultats préliminaires officiels sont attendus lundi en fin d'après-midi.

Les 2.280 bureaux de vote ont fermé à 19H00 (18H00 GMT) et aucun incident notable n'a été signalé.

Environ 1,6 million d'électeurs étaient appelés à élire 120 députés au Parlement parmi 1.265 candidats proposés par 29 listes, dont sept albanaises et huit serbes.

Vingt sièges du Parlement sont réservés aux minorités, dont dix aux 120.000 Serbes qui vivent au Kosovo, répartis entre différentes enclaves et le nord, limitrophe de la Serbie, où ils sont majoritaires.

Les Serbes des enclaves ont voté en nombre - 41% à Gracanica, 48% à Strpce, 50% à Partes, 50,32% à Novo Brdo - à la différence de ceux du nord du Kosovo, adossé à la Serbie, qui ont boycotté de nouveau massivement le scrutin, a fait savoir la Commission électorale.

M. Thaçi domine la vie politique kosovare depuis l'indépendance, dont il fut l'un des principaux artisans. Les derniers sondages montraient que son avance s'amenuisait progressivement face à la LDK, son ancien partenaire de la coalition gouvernementale jusqu'à la chute du gouvernement.

Les inquiétudes sur l'état de l'économie, et la corruption qui sévit dans le pays, revenaient souvent dimanche dans les propos des électeurs.

"Le pays a besoin de beaucoup de changements et d'emplois. Les politiciens s'occupent d'abord de leurs intérêts", estimait ainsi Merita Kelmendi, 31 ans, exprimant une attitude fréquente chez les électeurs.

Le Kosovo est l'un des pays les plus pauvres d'Europe et le chômage y affecte 48% de la population active, selon les chiffres de la Banque mondiale.

Le Kosovo a proclamé son indépendance de la Serbie, que Belgrade ne reconnaît pas. 72 pays à ce jour l'ont en revanche reconnue.

ANGLETERRE Tevez confirme qu'il veut quitter Manchester City

L'attaquant argentin a confirmé qu'il voulait quitter en raison de la détérioration de ses relations avec certains responsables du club anglais. "Je confirme que j'ai remis une demande de transfert au président", a déclaré le joueur, âgé de 26 ans, dans un communiqué. "Mes relations avec certains dirigeants et individus au club ont été endommagées au-delà de toute possibilité de réparation", a-t-il ajouté.leparisien.fr

Benzema deçoit mais le Real Madrid gagne

Près de deux semaines après sa claque reçue face au FC Barcelone (5-0), le Real Madrid cicatrise ses plaies. Après sa belle victoire face à l'AJ Auxerre en Ligue des Champions (4-0), c'est Saragosse qui a fait les frais du retour en forme des Merengues (1-3). Cristiano Ronaldo était en forme et nous a offert un magnifique coup-franc. Titularisé à la pointe de l'attaque par José Mourinho, Karim Benzema a livré une bien pâle copie, à des années lumières de sa prestation réalisée face à l'AJA en milieu de semaine. A noter que la prestation de Karim Benzema a permis à Mourinho de tester la résistance de son banc et par la même occasion de voir si le staff médical était bien formé en lui soignant la blessure sur la tête que lui a causé le manque de réalisme de Benzema. Lionel Messi et Barcelone n'arrêtent plus d'impressionner et l'emportent facilement 5-0 avec un doublé de son prodige argentin.

Par reda75, starsdufoot.football.fr

Liga: Barcelone, un leader en démonstration

Lionel Messi, auteur d'un doublé pour le Barça au Camp Nou, contre la Real Sociedad. Le FC Barcelone n'a cédé les commandes de la Liga que quelques heures au Real Madrid et s'est empressé de les reprendre dimanche à l'issue de sa nette victoire 5-0. /Photo prise le 12 décembre 2010/REUTERS/Albert Gea  (c) Reuters Lionel Messi, auteur d'un doublé pour le Barça au Camp Nou, contre la Real Sociedad. Le FC Barcelone n'a cédé les commandes de la Liga que quelques heures au Real Madrid et s'est empressé de les reprendre dimanche à l'issue de sa nette victoire 5-0. /Photo prise le 12 décembre 2010/REUTERS/Albert Gea (c) Reuters

MADRID (Reuters) - Le FC Barcelone n'a cédé les commandes de la Liga que quelques heures au Real Madrid et s'est empressé de les reprendre dimanche à l'issue de sa nette victoire 5-0 sur la Real Sociedad.

Dépassé d'un point par le Real au coup d'envoi, les Catalans ont survolé leur confrontation avec la Real Sociedad.

David Villa (9e), puis deux des trois Barcelonais nominés pour le Ballon d'or, Andres Iniesta (33e) et Lionel Messi par deux fois (47e, 86e), et enfin Bojan (90e) se sont chargés de corriger les joueurs de Saint-Sébastien. Le Barça totalise désormais 40 points, accumulés en 15 journées.

Le Real Madrid, humilié au Camp Nou il y a deux semaines (5-0), ne relâche pas pour autant sa pression sur le FC Barcelone. Après leur victoire 3-1 à Saragosse dimanche, les Madrilènes conservent leur déficit de seulement deux points sur le Barça.

Le Real Madrid s'est imposé en Aragon grâce à des buts de ses vedettes offensives Mesut Özil (15e), Cristiano Ronaldo (44e) et Angel Di Maria (47e), encaissant une réduction du score de Gabriel Fernandez Arenas sur penalty (54e).

Le plus dangereux poursuivant du duo de tête, Villarreal, est à dix longueurs du leader barcelonais après sa défaite à Getafe samedi.

Dimanche, l'Espanyol a manqué l'occasion de monter sur le podium du championnat en étant rattrapé puis battu chez les Basques de Bilbao (2-1). "L'autre club" de Barcelone reste quatrième avec 28 points.

Majorque a été battu 1-0 à domicile par le Racing Santander, Malaga a sombré à Hercules 4-1, et Gijon et Levante se sont séparés sur un match nul 1-1.

Iain Rogers, Rémi Vorano pour le service français, édité par Philippe Bas-Rabérin

Un motard se tue en sortant du garage

Claire Lagadic
Un motard se tue en sortant du garage
Un motard se tue en sortant du garage

Un motard de 26 ans a trouvé la mort, vendredi soir, aux alentours de 19 heures, rue Louis-Bonin, à Toulouse. Il venait de récupérer la moto qu'il avait déposée dans l'un des garages situés à proximité quand, selon des témoins, il est sorti très rapidement du parking pour se diriger vers la rocade. Là, pour une raison indéterminée, sa moto a heurté la bordure d'un trottoir. Il a été déséquilibré et a perdu le contrôle du deux-roues. Il a fini sa course contre un poteau. Il aurait été tué sur le coup. Les faits se sont déroulés à moins de deux cents mètres du garage d'où il sortait. Sur place, les premiers témoins ont tenté de prodiguer les gestes de premiers secours à la victime. Ainsi, ayant retiré son casque, un motard aurait tenté de le ranimer en pratiquant un massage cardiaque tandis qu'une autre personne lui faisait du bouche-à-bouche. Dès leur arrivée, les pompiers ont à leur tour tenté un massage cardiaque, en vain. Le motard était décédé sous la violence du choc. Hier, les clients des garages proches du lieu du drame disaient leur tristesse : « C'est toujours très dur quand quelqu'un meurt comme ça, qu'il soit motard ou non ». Hasard du calendrier, ce vendredi soir, les motards de l'agglomération toulousaine organisaient, à Toulouse, la deuxième édition de leur « Balade de Noël » au profit des Restos du cœur. Leur rassemblement est parti du stade Ernest-Wallon, à quelques encablures du lieu de l'accident. Contrairement à ce que certains ont pensé, le jeune motard décédé n'avait pas prévu de prendre part à l'événement. Les motards n'ont appris la tragique nouvelle qu'après le rassemblement.

Côte d`Ivoire L`armée loyaliste aux forces étrangères : ne faites pas "la guerre aux Ivoiriens"

AFP


Le
© Reuters
L`armée régulière ivoirienne, fidèle à Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés du pays, a averti dimanche la mission onusienne Onuci et la force française Licorne qu`elles ne devaient pas "faire la guerre aux Ivoiriens", en rappelant les affrontements de 2004.

"Nous conseillons tout simplement à nos frères des Forces impartiales (Onuci et Licorne, ndlr) de ne plus jamais avoir sur leurs mains le sang des Ivoiriens", a lancé le chef d`état-major, le général Philippe Mangou, au cours d`une tournée des casernes à Abidjan, selon des images diffusées par la télévision publique.

"Ils ne sont pas ici pour faire la guerre aux Ivoiriens, ils sont ici pour aider les Ivoiriens à aller à la paix", a-t-il poursuivi.

"Nous avons connu en 2004 des événements douloureux. Les Ivoiriens n`ont pas oublié, ils ont pardonné. Nous avons décidé de fermer la page, mais nous disons à chacun de bien lire ce qui est écrit sur cette page avant qu`on ne la referme", a-t-il ajouté, appelant les "Forces impartiales" à être "véritablement impartiales".

En novembre 2004, les tensions entre la Côte d`Ivoire et l`ex-puissance coloniale française, consécutives à l`éclatement de la crise ivoirienne après le putsch raté de 2002, avaient atteint leur paroxysme.

Un bombardement de l`aviation ivoirienne avait causé la mort de neuf soldats français à Bouaké (centre) et plus de 50 manifestants ivoiriens étaient tombés à Abidjan sous les balles françaises.

Deux semaines après la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire restait dimanche plongée dans une crise institutionnelle sans précédent avec deux chefs d`Etat proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par une communauté internationale quasi-unanime comme étant le président légitime.

Le gouvernement Gbagbo a accusé samedi des diplomates "occidentaux" à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp Ouattara.

Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes, a menacé le ministre de l`Intérieur Emile Guiriéoulou.

En visite au Burkina Faso, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a récusé dimanche toute "ingérence" de Paris en Côte d`Ivoire, soulignant que l`Union africaine comme la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) avaient aussi reconnu la victoire de M. Ouattara.

Côte d'Ivoire: Tiken Jah Fakoly demande à Gbagbo de quitter le pouvoir

AFP

Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly en concert à Paris le 25 mai 2010
Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly en concert à Paris le 25 mai 2010 Miguel Medina AFP/Archives

La star ivoirienne de reggae Tiken Jah Fakoly a demandé dimanche à Laurent Gbagbo de "reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir" au profit de Alassane Ouattara dont la victoire à la présidentielle ivoirienne du 28 novembre est reconnue par la communauté internationale.

"Il faut être démocrate", a déclaré au cours d'une conférence de presse le musicien, installé au Mali depuis la crise ivoirienne de 2002.

"Tous les candidats ont pu librement faire campagne au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest du pays. (Alassane) Ouattara a gagné. Gbagbo doit partir. Il ne faut pas tricher", a-t-il dit.

"Il faut lui (Gbagbo) trouver une porte de sortie. Nous sommes aujourd'hui dans un village planétaire et quand le monde entier vous parle, vous devez écouter. Il y a eu trop de morts en Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus que le sang coule", a ajouté l'artiste.

Selon lui, Laurent Gbagbo "n'a plus" le soutien de toute l'armée ivoirienne.

"Le seul soutien de Gbagbo aujourd'hui, c'est la télévision (publique) ivoirienne qu'il contrôle. Le jour où il ne contrôlera plus la télé, c'est terminé".

Se disant "inquiet", Tiken Jah Fakoly souhaite que "tout le peuple ivoirien oeuvre pour la paix et le respect des urnes". S'adressant au "président élu Alassane Dramane Ouattara", il a déclaré: "Il ne doit pas s'éloigner du peuple. Nous serons là pour toujours dire ce qui ne va pas".

Très engagé depuis le début de sa carrière en 1991, Tiken Jah Fakoly se veut "la voix des sans-voix" grâce au reggae qui permet selon lui "l'éveil des consciences".

Dans sa célèbre chanson "Quitte le pouvoir", il poussait vers la porte de sortie les chefs d'Etat africains au pouvoir depuis de longues années.

La Côte d'Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre : M. Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président avec 51,45%.

Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement.