12 décembre, 2010

Côte d`Ivoire L`armée au centre de l`affrontement Gbagbo/Ouattara

AFP


Cinquantenaire
© Abidjan.net par Emma
Samedi 7 août 2010. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le défilé militaire est le point culminant des cérémonies marquant la fête de l`indépendance. Photo: un détachement des commandos parachutistes

L`armée régulière est au centre de l`épreuve de force entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, l`un s`efforçant d`en garder le contrôle quand l`autre y cherche des appuis.

"C`est l`armée qui déterminera le vrai gagnant entre Gbagbo et Ouattara", analyse un journaliste ivoirien spécialisé dans les questions militaires, interrogé par l`AFP.

Les chefs de l`armée loyaliste --qui ne contrôle que le sud du pays depuis qu`une rébellion, baptisée plus tard Forces nouvelles (FN), a pris le Nord après son coup d`Etat manqué de 2002 contre M. Gbagbo-- ont rapidement fait allégeance au président sortant dans cette nouvelle crise. Mais dans son ensemble l`armée est "aussi divisée que les politiciens", souligne ce journaliste sous couvert d`anonymat.

Conscient de cette "fracture" au sein de la "Grande muette", Alassane Ouattara, reconnu par une communauté internationale quasi-unanime comme le chef d`Etat légitime à l`issue de la présidentielle du 28 novembre, s`emploie à faire basculer dans son camp certains officiers.

Pour la première fois jeudi, son Premier ministre et chef des FN Guillaume Soro a appelé l`armée (18.000 hommes officiellement) à se placer sous l`autorité de M. Ouattara.

Pour l`instant, cet appel reste sans effet visible même s`il se murmure dans son entourage que plusieurs officiers loyalistes ont reconnu sa légitimité.

"On a été contacté par plusieurs officiers des Fanci (Forces armées nationales de Côte d`Ivoire). C`est clair que ce n`est pas toute l`armée qui soutient Gbagbo", affirme un proche de M. Soro.

Dans la bataille en cours, le ministre de l`Intérieur de M. Gbagbo, Emile Guiriéoulou, a fait une sortie fracassante samedi soir en accusant des diplomates "occidentaux" à Abidjan de vouloir "déstabiliser" le régime en tentant de faire passer des officiers du côté de l`ex-opposant.

Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes, a-t-il menacé.

M. Gbagbo a cependant un avantage de taille sur son adversaire: les milliers d`hommes recrutés depuis 2002 au sein de l`armée, qui lui sont redevables.

"Ce sont des +soldats de guerre+, de purs produits de la crise, qui ne réfléchissent pas, avance le journaliste spécialiste des questions militaires. On les retrouve essentiellement dans la Garde républicaine (GR) et le Cecos", une unité créée pour lutter contre le grand banditisme à Abidjan et qui, très bien équipée, a pris une place centrale dans le dispositif sécuritaire du pouvoir.

M. Gbagbo s`est par ailleurs assuré du soutien des officiers généraux de la gendarmerie, de la police et de l`armée.

"Si je tombe, vous tombez", leur avait-il lancé en août lors du cinquantenaire de l`indépendance ivoirienne.

Un message bien compris au sein d`une haute hiérarchie militaire choyée par le sortant qui a multiplié jusque récemment les promotions: certains chefs ont d`ores et déjà entrepris des tournées de mobilisation dans des casernes.

"Tout le monde est gonflé à bloc, on n`attend que les instructions", indiquait cette semaine à l`AFP un officier du 1er Bataillon des commandos parachutistes (BCP) d`Abidjan basé à Akouédo, dans l`ouest de la ville.

Selon un autre haut gradé, en cas de nouvelle confrontation, l`armée ne commettra pas "les mêmes erreurs" qu`au moment de l`éclatement de la crise de 2002, quand des sous-officiers avaient fait défection au profit de la rébellion.

Et de confirmer la suspicion entre militaires: "on se connaît maintenant et on sait qui est qui".

Palmarès Zeitgeist : Facebook toujours n°1 des requêtes Google

linformaticien.com Comme chaque année, Google publie son classement Zeitgeist des meilleures requêtes. Facebook décroche toujours la première place, suivi de près par « Bon coin », YouTube et Hotmail.
En 2009 déjà Facebook ressortait premier du classement Zeitgeist, qui répertorie les mots-clés les plus sollicités sur le moteur de recherche de Google. En 2010, le plus grand site de réseau social reste en tête en France, au coude-à-coude avec Bon coin, qui redirige entre autres vers le site leboncoin.fr. Partager semble donc le maître mot des internautes cette année.

La Redoute devant eBay

Dialoguer, informer, échanger et surtout faire des affaires. A ce titre, en matière de shopping en ligne, la Redoute domine en termes de nombre de requêtes Google et vole la vedette à eBay et cDiscount. De son côté YouTube recule quelque peu et passe de la seconde à la troisième place, suivi de près par Hotmail et le terme météo.
Dans la rubrique Actualités, Le Monde fait des prouesses et décroche la première place devant TF1, le Figaro, le Parisien et Libération, en somme les quotidiens français phares.

Petite nouveauté cette année, Google intègre le classement des personnalités les plus recherchées. Le jeune chanteur canadien Justin Bieber est nommé star de l’année par Google dans son classement. Les Français ne semblent pas non plus avoir oublié les prouesses de Super Nanny face aux petits démons.

Mais les internautes français semblent surtout utiliser leur moteur de recherche comme une barre d’adresse simplifiée. Nombre d’entre eux saisissent le nom du site plutôt que l’URL complète dans la barre d’outils prévue à cet effet.

Enfin, c’est Chatroulette qui enregistre la plus grande progression.

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Côte d'Ivoire: "pas d'ingérence"(ministre)

lefigaro.frLe ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a affirmé aujourd'hui à Bobo Dioulasso (Burkina Faso) qu'il n'y a "pas d'ingérence" de Paris en Côte d'Ivoire, après des accusations du gouvernement de Laurent Gbagbo contre des diplomates "occidentaux" à Abidjan.

"Il n'y a pas d'ingérence, il n'y aura pas d'ingérence. Ca ne correspond pas à la vision de la politique de la France sur ce continent", a déclaré M. de Raincourt à des journalistes à Bobo Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, en marge des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du pays.

Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l'un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, a accusé samedi des diplomates "occidentaux" en poste à Abidjan - sans désigner lesquels - de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival Alassane Ouattara. "Les faits sont là, il n'y a aucune preuve, sous aucun prétexte, d'une ingérence quelconque de la France dans la politique intérieure de la Côte d'Ivoire", a affirmé M. de Raincourt.

"La politique intérieure de la Côte d'Ivoire appartient aux Ivoiriens et, justement, ceux-ci se sont prononcés et il me semble que la démocratie c'est le respect de la paix, de la liberté mais aussi de la légalité, a-t-il ajouté. Il a rappelé que, selon le gouvernement français, le "président élu" de la Côte d'Ivoire est Alassane Ouattara.

"Quand la communauté internationale dans sa totalité, quand tous les pays d'Afrique, l'Union africaine (UA), la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) se prononcent dans le même sens, il est évidemment totalement inexact de parler d'ingérence", a-t-il insisté.

M. Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président ivoirien par la communauté internationale. Après l'invalidation des résultats de la CEI par la Cour constitutionnelle ivoirienne qui a déclaré vainqueur M. Gbagbo avec 51,45% des voix, il a prêté serment et la Côte d'Ivoire se retrouve avec deux chefs d'Etat, deux Premier ministres et deux gouvernements.

CSM: Nicolas Sarkozy envisage de nommer Jean-Pierre Machelon et Rose-Marie Van Lerberghe

lepoint.frCSM: Nicolas Sarkozy envisage de nommer Jean-Pierre Machelon et Rose-Marie Van Lerberghe

Nicolas Sarkozy envisage de nommer Jean-Pierre Machelon et Rose-Marie Van Lerberghe au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) en qualité de personnalités qualifiées, a annoncé dimanche l'Elysée.

Nicolas Sarkozy envisage de nommer Jean-Pierre Machelon et Rose-Marie Van Lerberghe au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) en qualité de personnalités qualifiées, a annoncé dimanche l'Elysée.

Conformément à la nouvelle procédure, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat sont saisis de ce projet, afin que les commissions chargées des lois constitutionnelles de chaque assemblée se prononcent sur ces nominations.

M. Machelon, docteur et agrégé en droit, est actuellement le doyen de la Faculté de l'Université Paris Descartes (Paris V).

Ancienne directrice générale de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Mme Van Lerberghe préside une société de résidences médicalisées.

Un site islamiste publie l'identité et la photo du kamikaze de Stockholm

AFP

Des policiers examinent la scène de l'attentat à Stockholm le 11 décembre 2010.
Des policiers examinent la scène de l'attentat à Stockholm le 11 décembre 2010. Fredrik Persson AFP/SCANPIX-SWEDEN

Le site islamiste "Choumoukh al-islam", lié à Al-Qaïda, a affirmé dimanche que l'auteur de l'attentat de Stockholm s'appelait Taymour Abdel Wahab et publié une photographie le représentant sur fond de vallée verdoyante.

"Choumoukh al-islam frappe un grand coup médiatique: une photo exclusive de l'auteur de l'attentat de Suède", indique le site dans un bref communiqué.

"C'est notre frère, le moujahid Taymour Abdel Wahab, qui a exécuté l'opération martyre à Stockholm", ajoute le site, en illustrant la photographie.

Cette photographie montre un jeune homme habillé de noir à l'occidentale, avec un pantalon et un blouson, portant des lunettes noires et une barbe légère, les mains dans les poches, sur fond de vallée verdoyante.

Le site ne donne aucune autre indication sur l'auteur présumé de l'attentat et n'indique ni son âge ni sa nationalité ni son appartenance éventuelle à un mouvement extrémiste.

La photographie ne permet pas de localiser le lieu ou le pays où elle a été prise.

Deux explosions ont eu lieu samedi dans le centre commerçant de Stockholm, où se pressait la foule pour les fêtes de Noël. Elles ont fait un mort, l'auteur présumé de l'attentat manqué, et deux blessés.

Dix minutes plus tôt, l'agence TT et les services de renseignements avaient reçu un courriel annonçant des "actions" visant "la guerre contre l'islam" menée par la Suède, notamment en Afghanistan.

La Suède maintient environ 500 soldats en Afghanistan. Le mandat de cette force doit être renouvelé le 1er janvier 2011 par le Parlement.

La police suédoise n'avait pas révélé dimanche l'identité de l'auteur présumé, disant vouloir auparavant prévenir sa famille.

Les services de renseignements suédois s'efforçaient de déterminer si ce "crime terroriste" était l'acte isolé d'un kamikaze ou faisait partie d'une série d'attentats planifiés.

Hortefeux "confirme et assume" son soutien aux policiers condamnés à Bobigny

AFP)

PARIS — Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déclaré dimanche sur I-télé qu'il "confirmait, revendiquait et assumait" ses propos tenus vendredi, quand il avait qualifié de "disproportionnée" la condamnation à Bobigny de sept policiers à des peines de prison ferme.

"J'ai dit très exactement qu'effectivement il pouvait légitimement apparaître aux yeux des forces de sécurité ce jugement comme étant disproportionné (...) Ces propos, je les confirme, je les revendique et je les assume", a déclaré M. Hortefeux à deux reprises.

Le soutien apporté vendredi par Brice Hortefeux à sept policiers, condamnés par le tribunal de Bobigny à de la prison ferme pour avoir menti, a déclenché une polémique politique.

"Ce jugement (...) peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné", avait dit vendredi M. Hortefeux. Samedi devant le conseil national de l'UMP, le ministre avait réitéré sa position en se disant "réjoui" de l'appel de ce jugement par le parquet.

"Le jugement est allé très au-delà des réquisitions et le parquet, qui n'est pas placé sous mon autorité, considérant que ces décisions et ces jugements étaient sans doute disproportionnés, a décidé de faire appel. Donc, je dis très exactement ce que le parquet a décidé de faire", a martelé M. Hortefeux, rappelant qu'il avait engagé "une action disciplinaire à l'égard des policiers" de Bobigny.

Pressé depuis vendredi par les syndicats de magistrats de réagir, le ministre de la Justice, Michel Mercier, a défendu les magistrats contre les accusations de laxisme envers les délinquants.

"Michel Mercier a dit une chose évidente et que je partage: +Je ne suis pas ministre de la Justice+", a répondu M. Hortefeux, assurant qu'"avec Michel Mercier nous travaillons main dans la main pour assurer la cohésion de notre société".

"Ne comptez pas sur moi pour opposer police (à) magistrats. Je respecte totalement la fonction des magistrats", a encore affirmé le ministre de l'Intérieur.

Attentat suicide manqué dans le centre de Stockholm: un mort, deux blessés

AFP

Des policiers examinent la scène de l'attentat à Stockholm le 11 décembre 2010.
Des policiers examinent la scène de l'attentat à Stockholm le 11 décembre 2010. Fredrik Persson SCANPIX-SWEDEN/AFP

Les explosions samedi dans le centre de Stockholm sont dues à un attentat suicide manqué dont l'auteur a été retrouvé mort, selon la télévision publique SVT.

Ni la police ni les services de renseignements n'ont confirmé cette version reprise par d'autres médias suédois.

Cet attentat, selon SVT, est intervenu alors que deux explosions faisant un mort et deux blessés légers s'étaient produites dans le centre commerçant de Stockholm vers 17H00 locales (16H00 GMT).

La télévision précise que la personne retrouvée morte est l'auteur de l'attentat manqué près duquel a été découvert une sacoche remplie de clous.

Les deux explosions dont l'une s'est produite dans un véhicule en stationnement ont eu lieu à 200 mètres l'une de l'autre en fin d'après-midi à proximité de la rue Drottninggatan, l'une des artères les plus commerçantes de la capitale suédoise, ont indiqué à l'AFP la police et les services d'urgence SOS alarme.

Selon le porte-parole de SOS alarme, Bengt Norberg, une première alerte a été reçue par ses services à 16h50 (15h50 GMT) signalant une explosion dans une voiture à l'angle des rues Drottninggattan et Olof Palme. Deux personnes légèrement blessées ont été hospitalisées à la suite de cette explosion, a-t-il précisé.

Une seconde alerte a été reçue une à deux minutes plus tard par SOS Alarme signalant "une sorte d'explosion, non pas cette fois dans une voiture", dans la rue Bryggargatan, à 200 mètres de la première explosion, a-t-il ajouté.

La porte-parole de la police Peträ Sjölander a déclaré qu'une personne avait été retrouvée morte sur ce second site.

"Je ne peux pas confirmer que sa mort est liée à l'explosion de la voiture mais je ne peux pas l'infirmer non plus", a-t-elle dit à l'AFP. Elle n'a révélé ni son identité ni les circonstances de sa mort. "Nous enquêtons", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que la voiture avait pris feu "à la suite d'une série d'explosions qui pourraient être celles de bouteilles de gaz". Elle a écarté la première hypothèse émise par des médias selon laquelle ces explosions auraient pu être provoquées par des feux d'artifice dans le coffre du véhicule.

Gaza: deux Palestiniens tués, un soldat israélien blessé lors d'échanges de tirs

AFPGaza: deux Palestiniens tués, un soldat israélien blessé lors d'échanges de tirs

Deux suspects palestiniens ont été tués et un soldat israélien blessé samedi soir lors d'un échange de tirs près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a annoncé l'armée israélienne.

Deux Palestiniens ont été tués et un soldat israélien blessé samedi soir lors d'échanges de tirs près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a annoncé l'armée israélienne.

Des soldats israéliens ont localisé deux suspects près de la barrière de sécurité qui sépare Israël du territoire palestinien et les ont tués après avoir ouvert le feu sur eux, a indiqué un porte-parole de l'armée à Jérusalem.

L'incident a duré une vingtaine de minutes, a ajouté le porte-parole.

Au cours des opérations de recherches sur place, des tirs ont à nouveau éclaté, blessant un soldat israélien, selon le porte-parole qui n'a pas précisé l'origine des tirs. Le blessé, qui a été modérément touché, a été évacué par hélicoptère.

Peu après, un nouvel échange de coups de feu a eu lieu dans la même zone, sans faire de victime parmi les soldats.

Côté palestinien, des témoins ont vu des hommes armés échanger des coups de feu avec l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP à Gaza.

Les témoins ont ensuite vu deux chars d'assaut et deux transports de troupe blindés pénétrer d'une centaine de mètres en zone palestinienne à l'est du camp de réfugiés d'el-Bourej, dans le centre de la bande de Gaza.

Les incidents se sont multipliés ces dernières semaines près de la barrière de sécurité de Gaza. Deux combattants du mouvement radical Jihad islamique ont été tués le 2 décembre alors qu'ils s'approchaient de la clôture frontalière israélienne pour y poser des explosifs.

Une centaine d'"incidents liés au terrorisme" ont été dénombrés par l'armée israélienne depuis le début 2010.

Le chef d'état-major israélien Gaby Ashkenazi a averti cette semaine que la situation sécuritaire restait "fragile" à la frontière de Gaza, les groupes armés palestiniens s'étant dotés de roquettes antichar selon l'armée.

Vendredi à Gaza, deux adolescents palestiniens ont été tués à la suite d'une explosion --apparemment d'un obus israélien datant de la dernière guerre de 2008-2009-- et trois autres jeunes blessés par des tirs de l'armée près de la frontière, selon des sources médicales.

Par ailleurs, une roquette a atterri samedi dans le sud d'Israël sans faire de dégât ni de victime, le huitième projectile tiré de Gaza en six jours, selon l'armée.

Fin 2008, Israël avait déclenché une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, sous contrôle du mouvement islamiste Hamas, avec l'objectif déclaré de stopper les tirs de roquettes ou de mortier contre son territoire.

Depuis, les tirs se sont considérablement réduits. Néanmoins, quelque 200 roquettes et obus ont été tirés vers Israël depuis le début 2010, selon un bilan de l'armée israélienne.

Gaza: deux Palestiniens tués, un soldat israélien blessé lors d'échanges de tirs

AFPGaza: deux Palestiniens tués, un soldat israélien blessé lors d'échanges de tirs

Deux suspects palestiniens ont été tués et un soldat israélien blessé samedi soir lors d'un échange de tirs près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a annoncé l'armée israélienne.

Deux Palestiniens ont été tués et un soldat israélien blessé samedi soir lors d'échanges de tirs près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a annoncé l'armée israélienne.

Des soldats israéliens ont localisé deux suspects près de la barrière de sécurité qui sépare Israël du territoire palestinien et les ont tués après avoir ouvert le feu sur eux, a indiqué un porte-parole de l'armée à Jérusalem.

L'incident a duré une vingtaine de minutes, a ajouté le porte-parole.

Au cours des opérations de recherches sur place, des tirs ont à nouveau éclaté, blessant un soldat israélien, selon le porte-parole qui n'a pas précisé l'origine des tirs. Le blessé, qui a été modérément touché, a été évacué par hélicoptère.

Peu après, un nouvel échange de coups de feu a eu lieu dans la même zone, sans faire de victime parmi les soldats.

Côté palestinien, des témoins ont vu des hommes armés échanger des coups de feu avec l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP à Gaza.

Les témoins ont ensuite vu deux chars d'assaut et deux transports de troupe blindés pénétrer d'une centaine de mètres en zone palestinienne à l'est du camp de réfugiés d'el-Bourej, dans le centre de la bande de Gaza.

Les incidents se sont multipliés ces dernières semaines près de la barrière de sécurité de Gaza. Deux combattants du mouvement radical Jihad islamique ont été tués le 2 décembre alors qu'ils s'approchaient de la clôture frontalière israélienne pour y poser des explosifs.

Une centaine d'"incidents liés au terrorisme" ont été dénombrés par l'armée israélienne depuis le début 2010.

Le chef d'état-major israélien Gaby Ashkenazi a averti cette semaine que la situation sécuritaire restait "fragile" à la frontière de Gaza, les groupes armés palestiniens s'étant dotés de roquettes antichar selon l'armée.

Vendredi à Gaza, deux adolescents palestiniens ont été tués à la suite d'une explosion --apparemment d'un obus israélien datant de la dernière guerre de 2008-2009-- et trois autres jeunes blessés par des tirs de l'armée près de la frontière, selon des sources médicales.

Par ailleurs, une roquette a atterri samedi dans le sud d'Israël sans faire de dégât ni de victime, le huitième projectile tiré de Gaza en six jours, selon l'armée.

Fin 2008, Israël avait déclenché une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, sous contrôle du mouvement islamiste Hamas, avec l'objectif déclaré de stopper les tirs de roquettes ou de mortier contre son territoire.

Depuis, les tirs se sont considérablement réduits. Néanmoins, quelque 200 roquettes et obus ont été tirés vers Israël depuis le début 2010, selon un bilan de l'armée israélienne.

Entente à Cancun: les écologistes croient que le Canada a perdu sa crédibilité

cyberpresse.ca«Nous sommes désormais un pays marginalisé et qui... (PHOTO: FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

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«Nous sommes désormais un pays marginalisé et qui ne compte plus beaucoup et c'est ce qu'on a vu ici à Cancun, c'est ce qu'on a vu quand le Canada a perdu son siège au Conseil de sécurité. Or la rencontre de Cancun ne fait que confirmer cette tendance-là», a déploré le porte-parole d'Équiterre, Steven Guilbeault.

PHOTO: FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Annie Mathieu
La Presse Canadienne
Montréal

Le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, s'est dit heureux de l'accord conclu à la conférence des Nations unies sur le climat à Cancun, au Mexique, tandis que les écologistes ont poussé un soupir de soulagement même s'ils estiment que le Canada est désormais un pays marginalisé sur la scène internationale.

Les 193 pays réunis depuis le 29 novembre se sont entendus sur une série de mécanismes pour lutter contre le réchauffement climatique, dont un Fonds vert destiné à aider les pays en développement.

«Nous sommes venus ici, à Cancun, en mettant de l'avant un programme équilibré, et nous avons atteint notre objectif, a déclaré M. Baird. Cancun nous a permis de faire des progrès et d'obtenir des résultats qui reflètent les intérêts de la population canadienne et ceux des populations de chaque pays représenté ici, à Cancun.»

Le ministre a également fait mention de progrès dans le domaine de la déforestation et de l'établissement d'un mécanisme de transfert de technologies.

L'avenir du protocole de Kyoto, qui expirera fin 2012, était l'un des grands enjeux de la conférence. Les pays participants ont convenu de poursuivre les discussions sur le traité conclu en 1997, qui engage les pays développés à réduire de 5,2 pour cent en moyenne leurs émissions.

Ainsi, un an après l'échec de la conférence de Copenhague, la réunion visait à relancer le processus de négociations internationales. Mais jusqu'au tout dernier moment, le Canada s'est rallié à d'autres pays comme le Japon pour tenter de «tuer» le protocole de Kyoto, selon le coordonnateur de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, Patrick Bonin.

«Le Canada a été fidèle à lui-même pendant les deux semaines», a-t-il soutenu.

Même s'il a fait volte-face et a entériné l'entente, le Canada a tout de même perdu toute sa crédibilité et son influence sur la scène internationale, affirme M. Bonin.

Le porte-parole d'Équiterre, Steven Guilbeault, abonde dans le même sens. D'après lui, ce que l'on doit retenir sur le Canada à Cancun c'est qu'il a officiellement perdu sa place à titre de «joueur d'importance» parmi les autres pays de la planète.

«Nous sommes désormais un pays marginalisé et qui ne compte plus beaucoup et c'est ce qu'on a vu ici à Cancun, c'est ce qu'on a vu quand le Canada a perdu son siège au Conseil de sécurité. Or la rencontre de Cancun ne fait que confirmer cette tendance-là», a déploré M. Guilbeault, en entrevue téléphonique depuis le Mexique.

Mais les écologistes se disent néanmoins relativement satisfaits du travail accompli au Mexique puisque les pays ont réussi à rebâtir les ponts qui avaient été détruits l'an dernier à Copenhague.

De plus, disent MM. Guilbeault et Bonin, la conférence de Cancun a permis de préserver le protocole de Kyoto, ce qui est de bon augure pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat, qui aura lieu l'an prochain à Durban en Afrique du Sud.

Mais il reste du pain sur la planche, disent-ils. «On doit augmenter nos réductions d'émission de gaz à effet de serre puisque présentement, ce qu'il y a sur la table ne permet pas d'éviter les changements climatiques catastrophiques», a expliqué Patrick Bonin.

«Il ne faut pas laisser la température de la planète augmenter de tout au plus deux degrés Celsius», a quant à lui rappelé Steven Guilbeault, pour qui cet objectif représente le nerf de la guerre des négociations internationales sur le climat. «C'est une question fondamentale», a conclu l'écologiste

Un jeune motard se tue à Odos accident

ladepeche.fr

Le jeune Benjamin Perret a perdu le contrôle de sa puissante moto hier après midi. Une perte de contrôle fatale./Photo Laurent Dard.
Le jeune Benjamin Perret a perdu le contrôle de sa puissante moto hier après midi. Une perte de contrôle fatale./Photo Laurent Dard.

Hier, à 15 heures, un jeune motard de 23 ans a trouvé la mort au guidon de son engin, après une perte de contrôle. C'est le deuxième motard qui perd la vie cette année sur les routes du département.

Un accident terrible s'est produit, hier, à 15 h 02, dans la petite côte entre Odos et Juillan : alors qu'il rentrait chez lui, à Lanne, un jeune motard de 23 ans, Benjamin Perret, a perdu le contrôle de sa Suzuki noire, une moto de grosse cylindrée.

Dans le virage en descente qui part vers la droite, le malheureux motard a glissé, sa moto s'est couchée, a traversé la chaussée et est allée s'encastrer dans la roue avant gauche d'une voiture qui montait en face, venant de Lourdes.

Sous l'impact, énorme, le pneu de la voiture a éclaté. Au sol, il ne restait plus que des débris de la puissante moto, une visière de casque profondément rayée, projetée à plusieurs mètres, restait posée sur le bitume. Tout près de la petite voiture blanche, sous un drap, gisait le corps de Benjamin.

Trop vite ?

Les secours sont arrivés très vite : une équipe de sapeurs-pompiers et une équipe du SMUR. Malgré tous leurs efforts, les secouristes n'ont pu ranimer le jeune homme.

La lumière était rasante et aveuglante, hier après-midi, et Benjamin Perret la recevait de face, réduisant considérablement sa visibilité.

Mais cela ne suffit pas à expliquer ce tragique accident : « J'étais dehors avec un client, raconte un témoin du drame qui travaille en haut de la côte. Nous avons d'abord et surtout entendu le bruit énorme de la moto. Et puis, nous l'avons vue passer. Vite, très vite… Et puis après, il est tombé… C'est terrible. Tout le monde roule beaucoup trop vite sur cette portion de route. »

D'après tous les témoignages recueillis par les enquêteurs, il semblerait bien qu'une vitesse excessive de la moto soit à l'origine de ce drame. Benjamin Perret est le deuxième motard tué sur les routes de Bigorre cette année, après perte de contrôle.

Au total, cinq pilotes de deux-roues ont trouvé la mort : outre les deux motards, deux cyclistes et un cyclomotoriste ont été fauchés par des voitures.

Le camp Gbagbo accuse des diplomates de "déstabilisation"

AFP


Nommé
© Reuters par DR
Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, a accusé samedi des diplomates "occidentaux" à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival Alassane Ouattara.

"Depuis quelques jours, des membres civils et militaires de certaines chancelleries occidentales à Abidjan ont entrepris d`approcher discrètement et
individuellement des officiers généraux de notre armée nationale pour les
persuader de faire allégeance" à M. Ouattara, reconnu président par la
communauté internationale, a déclaré le ministre de l`Intérieur Emile
Guiriéoulou dans un communiqué lu à la télévision publique.

"Les mêmes démarches ont été entreprises auprès des responsables des organes de régulation" et des dirigeants des médias d`Etat, a-t-il poursuivi.
Leur but est de "trouver des militaires, gendarmes et policiers" qui
soutiendraient M. Ouattara et d`"associer les médias d`Etat à une entreprise
de déstabilisation et de désagrégation de la paix et de la cohésion sociale",
a assuré le ministre.

Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes,
a-t-il averti.

La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28
novembre : M. Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, mais le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président
avec 51,45%.

Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement. Le
Premier ministre de M. Ouattara, le chef de l`ex-rébellion des Forces
nouvelles (FN) Guillaume Soro, a appelé jeudi l`armée à se placer sous
l`autorité de l`ex-opposant.