02 décembre, 2010

Ban Ki-moon activement impliqué dans l`examen de la situation


AFP
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est "activement impliqué" dans l`examen de la situation en Côte d`Ivoire et s`est entretenu avec plusieurs chefs d`Etat, a souligné vendredi son porte-parole Martin Nesirky.

"Il a parlé avec le président (français Nicolas) Sarkozy hier (jeudi) et il vient d`appeler Jean Ping, président de l`Union africaine ainsi que les présidents du Burkina Faso (Blaise Compaoré) et du Nigeria (Good Luck Jonathan)", a-t-il ajouté.

M. Ban a également discuté avec son représentant spécial en Côte d`Ivoire
pour coordonner la réponse aux événements là-bas, a indiqué le porte-parole lors d`un briefing.

"Il va parler avec Catherine Ashton", la chef de la diplomatie européenne, "un peu plus tard" a encore dit le porte-parole selon qui une déclaration de M. Ban Ki-moon devrait être diffusée "très prochainement".

La Côte d`Ivoire était vendredi en pleine tourmente, le Conseil constitutionnel ayant proclamé la victoire du sortant Laurent Gbagbo à la présidentielle du 28 novembre, pourtant remportée par Alassane Ouattara selon la commission électorale.

US : Obama réaffirme la détermination de Washington à lutter contre le Sida

Plus de 33 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH, dont près de 70 %’en Afrique sub-saharienne.Stop Sida !

Stop Sida !

La Journée internationale de lutte contre le Sida, célébrée mercredi sous le signe de l’accès universel et des droits humains, a donné l’occasion mercredi aux dirigeants mondiaux de lancer des appels à la poursuite de la lutte et à l’intensification des efforts.

Le président de la Société internationale du Sida, le Dr. Elly Katabira a déclaré que malgré les succès enrégistrés, il reste beaucoup à faire dans le domaine de la prévention et des soins, et pour améliorer l’accès aux antirétroviraux dans les zones où la pandémie continue de prosopérer. Plus de 33 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH, dont près de 70 %’en Afrique sub-saharienne. La commission de haut niveau sur la prévention du Sida a publié une déclaration invitant les dirigeants du monde à entamer une révolution en matière de prévention.

L'heure est à l'action pour une génération de bébés sans Sida
Elizabeth Glaser pediatric AIDS Foundation
L'heure est à l'action pour une génération de bébés sans Sida

Le président Barak Obama a réaffirmé la détermination des Etats-Unis en matière de prévention, de soins et de lutte contre les stigmates associés au Sida. L’UNICEF avait déjà déclaré mardi qu’une génération de bébés sans Sida pourraient voir le jour si la communauté internationale intensifie les efforts pour créer les conditions d’un accès universel et promouvoir la prévention ainsi que le traitement et la protection sociale.

A child with HIV is given medication by a care-giver in Durban, South Africa Tuesday
AP
A child with HIV is given medication by a care-giver in Durban, South Africa Tuesday

Pour sa part, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a livré un message d'espoir. « Nous pouvons être fiers. Au niveau mondial, nous avons réduit de 20% le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès liés au SIDA. Pour la première fois nous pouvons dire que nous avons brisé la trajectoire de l'épidémie ». Sur le front des bonnes nouvelles en effet, il est juste de souligner les progrès considérables réalisés. Entre 2004 et 2009, le nombre de patients sous antirétroviraux est passé de 700 000 à... 5,2 millions. Le nombre de nouvelles infections à VIH quant à lui a diminué de 20% par rapport à 1999. Ces chiffres expliquent la satisfaction de l'ONUSIDA. Son directeur reste toutefois prudent.

voanews।com

Des militaires maliens et burkinabè parlent sécurité en Afrique de l’ouest

L’ambassadeur du Mali au Burkina a assisté à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de Yéro Boly

La contribution de l’armée dans la gestion des catastrophes naturelles dans les Etats, la recherche de solutions aux défis sécuritaires qui se posent à Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Mali et au Burkina Faso. Tels sont, entre autres, les objectifs poursuivis par la 3e réunion du comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique entre la République du Mali et le Burkina, qui s’est ouverte ce jeudi 2 décembre 2010 à Ouagadougou.

Pour Yéro Boly, ministre burkinabè de la Défense, cette réunion est l’occasion pour les membres du Comité d’évaluer le partenariat entre les deux pays et d’apprécier le dynamisme et l’intensité de la coopération militaire entre le Mali et le Burkina.
Faisant le point des relations entre les deux Etats, Yéro Boly a indiqué que la coopération entre les forces de Défense du Mali et du Burkina se porte bien. Et mieux, a révélé le ministre, «la coopération militaire entre les deux pays se consolide chaque jour et se matérialise par des actions multiformes». M. Boly, au titre de ces actions, en a retenu plusieurs, dont l’échange de stagiaires entre les deux armées, la participation conjointe aux manœuvres organisées dans un cadre multinational, les rencontres des autorités militaires des deux pays.
Signé le 24 mars 2006 à Koulikoro, au Mali, l’accord de coopération militaire et technique entre le Mali et le Burkina porte sur la formation des personnels, l’assistance technique, la participation à la réalisation d’infrastructures spécialisées et l’exécution conjointe de missions de sécurité. Le Comité mixte mis en place pour son suivi tient chaque année une rencontre, alternativement dans les deux pays.

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 1er décembre 2010

Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 1er décembre 2010 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l’étranger et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

Le Conseil a examiné et adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption de deux (02) décrets portant respectivement ouverture de consulat honoraire du Burkina Faso à Nouakchott en Mauritanie et nomination de consul dans ladite juridiction. Le premier décret consacre l’ouverture du consulat honoraire avec pour circonscription consulaire toute l’étendue du territoire de la Mauritanie. Le second décret nomme le Docteur Dramane KAMARA, consul honoraire du Burkina Faso à Nouakchott. L’ouverture d’un consulat à Nouakchott consolidera les relations entre nos deux pays et la sauvegarde des intérêts de nos ressortissants résidant en Mauritanie.

Le second rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un projet de loi portant autorisation d’adhésion du Burkina Faso aux Statuts de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, dénommée « International Renewable Energy Agency », en abrégé IRENA, signés à Bonn le 26 janvier 2009. La création de cette agence traduit la volonté des Etats parties de se doter d’une organisation internationale pour les énergies renouvelables en vue de renforcer leurs liens de coopération, tout en instaurant une étroite collaboration avec les organisations existantes afin d’encourager l’utilisation durable desdites énergies.

Les objectifs de l’agence visent à encourager l’utilisation durable de toutes les formes d’énergies renouvelables tout en prenant en compte les priorités nationales et les exigences de la biodiversité. La ratification des statuts de l’IRENA permettra à notre pays de bénéficier des avantages et des possibilités que l’agence offre en matière de mobilisation d’expertises et de ressources financières nécessaires pour faciliter l’accès à l’énergie.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’HYDRAULIQUE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

Le Conseil a examiné et adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant clôture du programme de développement de Catégorie C dénommée « Maîtrise d’ouvrage de Ziga » (MOZ). En effet, les grandes composantes de la phase I de la MOZ, à savoir la construction du barrage, la réalisation du Plan gouvernemental d’atténuation des impacts sur l’environnement (PGAIE), la construction de la station de traitement, l’installation des grosses conduites d’amenée d’eau et la construction des réservoirs, ont été entièrement exécutés en fin 2007.

Le présent décret définit les modalités de clôture de la Maîtrise d’ouvrage de Ziga, de mise fin au mandat de Maître d’ouvrage délégué accordé à l’ONEA, du transfert du matériel et du personnel de la MOZ à l’ONEA. Le conseil félicite l’ensemble du personnel et les partenaires techniques et financiers pour la conduite exemplaire du projet. Le second rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant déclaration d’utilité publique et régime particulier de gestion des terres du domaine foncier de la vallée du Sourou. Le présent décret est pris en application des textes législatifs et réglementaires en vigueur et relatifs à la sécurisation foncière sur les terres rurales.

Des études menées ont permis d’élaborer un plan stratégique axé sur une vision à l’horizon 2025 de la vallée du Sourou avec pour objectif de contribuer à faire de ladite vallée une zone de croissance économique régionale par la valorisation de son potentiel hydro-agricole, agro-sylvo- pastoral et halieutique. La mise en œuvre du plan stratégique de développement de la vallée du Sourou s’inscrit dans la dynamique de relance de la production agricole en général et de la production irriguée en particulier.

Elle permettra la réalisation d’importants investissements favorables à la création d’emplois, l’accroissement des revenus, la contribution à l’essor économique communal, régional et national. L’adoption du présent décret vise l’installation durable de cette dynamique dans un environnement sécurisé par une protection juridique de la vallée du Sourou en la consacrant zone d’utilité publique.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a examiné et adopté huit (08) rapports. Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant adoption du règlement type de copropriété au Burkina Faso. Le présent décret d’application de la loi n°023-2010/AN du 11 mai 2010 portant statut de la copropriété des immeubles bâtis au Burkina Faso définit le modèle type de règlement de copropriété. L’adoption du présent décret permettra la mise en œuvre effective de la loi susvisée tout en offrant un cadre juridique supplémentaire de sécurisation foncière.

Le deuxième rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant création, organisation, attributions et fonctionnement de l’Hôpital national Blaise COMPAORE. L’érection de cette structure sanitaire vient renforcer et compléter le dispositif des infrastructures sanitaires ayant un statut d’établissement public. Il permettra d’impulser une nouvelle dynamique dans la gestion hospitalière en y privilégiant la disponibilité des soins de qualité. Il porte à quatre (04) le nombre des centres hospitaliers universitaires de notre pays.

Le troisième rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant création, organisation, attributions et fonctionnement de l’Agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMAB) avec le statut d’établissement public à caractère administratif. La création de l’agence se justifie par la nécessité d’élargissement de l’offre sanitaire en raison de la vétusté et de l’indisponibilité des équipements de formations publiques.

Le domaine du biomédical étant insuffisamment réglementé, il résulte une multiplicité de fournisseurs locaux à production limitée, une restriction à la qualité du matériel, un désintérêt aux plateaux de performance à cause de la réalité des prix ainsi que des difficultés de maintenance liées à la multiplicité des technologies. La mise en œuvre opérationnelle de cette agence permettra d’assurer une meilleure gestion des acquisitions et du cycle de vie des équipements pour le développement et la modernisation des plateaux techniques.

Le quatrième rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation d’un marché pour la réhabilitation du barrage et du périmètre irrigué de Séguénéga dans la province du Yatenga. L’appel d’offres avait permis de sélectionner l’Entreprise FASTER pour l’exécution des travaux pour un délai de cinq (05) mois en 2007.

Au vu du faible taux d’exécution des travaux (7%) en quatre (04) mois, ce premier contrat a été résilié pour défaillance constatée. Conformément à la réglementation en vigueur, l’Entreprise ETAF SARL qui était classée deuxième au moment de l’attribution a été contactée pour la poursuite et l’achèvement desdits travaux avant la date de clôture du projet prévue pour décembre 2011.

Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé la passation dudit marché avec l’entreprise ETAF SARL pour un montant de trois cent quatorze millions huit cent vingt mille six cent deux (314 820 602) F CFA TTC. Le financement est assuré par la Banque africaine de développement (BAD). Le cinquième rapport est relatif à l’examen et à l’adoption de quatre (04) décrets d’application de la loi n°027-2008/AN du 08 mai 2008 portant réglementation des activités des jeux de hasard au Burkina Faso.

Les quatre (04) décrets portent respectivement :
- conditions d’organisation et de contrôle des loteries et tombolas au Burkina Faso ;
- conditions d’exploitation des établissements de machines à sous au Burkina Faso ;
- conditions d’exploitation des casinos au Burkina Faso ;
- conditions d’organisation et de contrôle des jeux de hasard concédés à la Loterie nationale burkinabè (LONAB). L’adoption des présents décrets permettra à la loi susvisée de produire tous ses effets en assurant la protection du public, la sécurité des transactions, la rigueur des procédures de contrôle.

Elle permettra en outre de créer les conditions d’une saine gestion du secteur des jeux de hasard. Le sixième rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation de deux (02) marchés par la procédure de gré à gré pour d’une part, l’achèvement des travaux du barrage et du périmètre irrigué de Lalgaye dans le Koulpélogo et d’autre part, le contrôle et la surveillance des travaux d’achèvement de Lalgaye.

Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé la passation des marchés avec les entreprises suivantes :
- Société générale des travaux modernes (SGTM) pour l’achèvement des travaux du barrage et du périmètre irrigué pour un montant de cinq cent dix sept millions cent soixante huit mille cent cinquante huit (517 168 158) F CFA TTC ;
- Le Groupement de bureaux d’étude Emergence ingénierie/AC3E pour le contrôle et la surveillance des travaux pour un montant de vingt quatre millions sept cent vingt un mille (24 721 000) F CFA TTC. Le financement est assuré par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

Le septième rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la conclusion d’un marché par la procédure de gré à gré pour l’acquisition d’engrais au profit du ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques. Le ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques a acquis sur financement de la Banque africaine de développement (BAD), de l’engrais avec l’Entreprise TROPIC AGRO CHEM à la suite d’un appel d’offres international au profit des treize (13) régions du Burkina Faso.

A la faveur du jeu de la concurrence, il a été constaté un reliquat sur la ligne de crédit et le ministère dans le souci de garder les restants de crédits a souhaité acquérir une quantité complémentaire d’engrais avec le même fournisseur à hauteur du montant restant sous réserve du maintien des prix du marché initial. Cet engrais sera mis à la disposition de paysans qui pratiquent la culture de contre saison.

Au terme de ses délibérations, le conseil a marqué son accord pour la passation du marché avec l’entreprise TROPIC AGRO CHEM pour un montant de quatre cent quatre vingt cinq millions neuf cent soixante treize mille cinq cent dix (485 973 510) F CFA TTC. Le huitième rapport est relatif à l’examen des résultats de dépouillement de l’appel d’offres international pour les travaux d’aménagement d’environ 80 km de pistes rurales dans les provinces du Bazèga, du Boulkiemdé, du Kadiogo et du Passoré (lot 2).

En rappel, l’attribution du lot 1 à l’Entreprise SAPEB-ECOBAG avait déjà été entérinée en conseil des ministres en sa séance du 27 octobre 2010. Au terme des ses délibérations, le conseil a autorisé la passation du marché relatif au lot 2 au groupement d’entreprises SONAF/EBOMAF pour un montant de neuf cent millions huit cent soixante trois mille six cent quatre vingt quatre (900 863 684) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois hors saison de pluies. Le financement est assuré par l’Association internationale de développement (IDA) à travers le don n° H 032-BUR.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le conseil a examiné et adopté deux (02) décrets. Le premier décret porte statuts particuliers de l’Agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMAB). Aux termes de ce décret, l’AGEMAB est un Etablissement public à caractère administratif. De par ses missions, il déroge aux statuts habituels des EPA.

Ces dérogations portent sur la gestion suivant les règles de la comptabilité privée et sur le personnel recruté par la procédure d’appel à candidatures. Toutefois du personnel pourrait être mis à la disposition de l’AGEMAB au titre d’une coopération. L’adoption du présent décret permettra à l’AGEMAB d’éviter les difficultés que rencontrent beaucoup d’EPA. Le second décret porte statuts particuliers de l’Hôpital national Blaise COMPAORE.

Aux termes de ce décret, l’Hôpital national Blaise COMPAORE est un Etablissement public de santé (EPS). Il lui est accordé deux (02) dérogations aux statuts habituels des EPS. Ces dérogations portent sur la gestion suivant les règles de la comptabilité privée et sur le personnel recruté par la procédure d’appel à candidatures. L’adoption du présent décret permettra à ce nouveau centre hospitalier universitaire de fonctionner sans discontinuité.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS

Le conseil a examiné et adopté deux (02) décrets. Le premier décret nomme monsieur Roger NAMA, Mle 69 645 N, conseiller des affaires économiques, membre représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie et des finances, au conseil d’administration de la Société des transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO). Le second décret nomme madame Lucie OUANGRAWA/KOUPILI, Mle 130 365 T, magistrat, membre représentant l’Etat au titre du ministère des Transports, au conseil d’administration de la Société Air Burkina-SA.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DES CARRIERES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a examiné et adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret qui renouvelle le mandat de monsieur Pamoussa Joanny KABORE, Mle 18 543, administrateur des services financiers, membre représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie et des finances, au conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret modificatif du décret n°2010-075/PRES/MEF du 03 mars 2010 portant fixation des taxes et redevances minières. Les modifications opérées concernent les dispositions de l’article 12 du décret susvisé et relatives aux redevances proportionnelles sur l’exploitation des substances de mines. Elles consacrent pour l’or, des taux de redevances variables en fonction du cours mondial de l’once d’or et de celui du dollar américain ($).

Les nouveaux taux arrêtés se présentent comme suit :
- 3% si le prix de l’or est inférieur ou égal à 1 000 $ l’once ;
- 4% si le prix de l’or est compris entre 1 000 et 1 300 $ l’once ;
- 5% si le prix de l’or est supérieur à 1 300 $ l’once. L’adoption du présent décret modificatif traduit l’intérêt de l’esprit du dialogue Gouvernement/secteur privé et permet d’assurer une mise en œuvre harmonieuse des politiques du secteur minier.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L’ETAT

Le conseil a examiné et adopté un décret qui nomme monsieur Pabéwindé Souleymane OUEDRAOGO, fonctionnaire à la retraite, membre représentant les organisations professionnelles au conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) en remplacement de monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO dont il achève le mandat.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le conseil a examiné et adopté un décret portant renouvellement de mandats de membres au conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Au terme dudit décret, sont renouvelés les mandats des personnes ci-après pour une période de trois (03) ans.

Administrateur représentant les organisations d’employeurs Monsieur Harouna TOGOYENI, enseignant, fondateur d’établissement.

Administrateurs représentant les syndicats des travailleurs
- Monsieur Kountou Adama TRAORE ;
- Monsieur Soumaïla LINGANI, Mle 14 141 M, conseiller d’administration scolaire et universitaire.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le conseil a examiné et adopté deux (02) décrets portant nomination de membres et de présidente au conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO). Le premier décret nomme les personnes ci-après membres représentant l’Etat audit conseil pour un mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des Finances Monsieur Inoussa Alikou MAÏGA, Mle 29 759 A, inspecteur des impôts. Au titre du ministère de la Justice Monsieur Wanregma Modeste KONOMBO, Mle 130 226 B, magistrat. Au titre du ministère du Travail et de la sécurité sociale Monsieur Mamadou SERE, Mle 111 285 B, inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale
- Madame Cyrille GANOU/BADOLO, Mle 26 189 J, administrateur des affaires sociales ;
- Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 25 446 E, inspecteur d’éducation spécialisée.

Au terme du second décret, madame Cyrille GANOU/BADOLO est nommée présidente du conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara. Avant de lever sa séance à 13h 30, le conseil a entendu des communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan du séjour du Président du Faso, S. Exc. M. Blaise COMPAORE , facilitateur du dialogue direct inter ivoirien à Abidjan le samedi 27 novembre 2010.

Au cours de son séjour, il a rencontré les principaux protagonistes de l’élection présidentielle ivoirienne, les responsables des institutions en charge de l’élection et les représentants des Nations-Unies. Les échanges ont porté notamment sur les tâches devant conduire au scrutin du 28 novembre 2010, l’organisation des opérations de vote et la proclamation des résultats.

Fortement préoccupés par la sécurisation du processus électoral, le facilitateur et les parties ivoiriennes ont souhaité l’implication de tous les protagonistes pour le parachèvement de l’accord politique de Ouagadougou ainsi que le respect des résolutions du conseil de sécurité des Nations-Unies.

A l’appel du facilitateur, les deux candidats, Laurent GBAGBO et Alassane OUATTARA se sont engagés solennellement à accepter le verdict des urnes tel que proclamé à l’issue du scrutin par la Commission électorale indépendante pour les résultats provisoire et par le Conseil constitutionnel pour les résultats définitifs.

Au terme de son séjour, le facilitateur a renouvelé toute sa disponibilité au peuple ivoirien et a invité la population, la classe politique ivoirienne ainsi que la communauté internationale à poursuivre leurs efforts en vue d’une sortie de crise réussie en Côte d’Ivoire à travers une élection crédible, paisible et sécurisée.

II.2. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil le point de l’état de mise en œuvre du plan d’action adopté par le gouvernement pour l’implantation du budget programme au Burkina Faso. Il a noté à cet égard l’élaboration à titre expérimental de budgets-programmes pour sept (07) ministères, qui ont fait l’objet de consolidation dans un document unique pour l’information de l’Assemblée nationale.

III - NOMINATIONS

III.1. PRESIDENCE DU FASO Madame Marie Eugénie MALGOUBRRI/KYENDREBEOGO, Mle 74 234 D, économiste, 1ère classe, 7e échelon, est nommée chef de département de l’Orientation économique, des finances et de la conjoncture au Conseil économique et social (CES).

III.2. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’HYDRAULIQUE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

- Monsieur Moussa KABORE, Mle 14 959, ingénieur agronome, 3e classe, 5e échelon, est nommé chargé d’études au secrétariat général ;
- Monsieur Boniface BATIONO, Mle 11 735 Z, ingénieur du corps de l’agriculture, 3e classe, 4e échelon, est nommé conseiller technique ;
- Monsieur Do Christophe OUATTARA, Mle 41 673 D, inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé directeur du développement de l’aquaculture.

III.3. MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Sylvain ZEBA, Mle 53 437 L, médecin de santé publique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur régional de la santé du Plateau central (Ziniaré) ;
- Monsieur Bassirou OUEDRAOGO, Mle 46 942 D, médecin de santé publique, 1ère classe, 7e échelon, est nommé directeur régional de la santé du Centre-Sud (Manga).

III.4. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Monsieur Yahya SABA, Mle 15 232 R, ingénieur mécanicien, 2e classe, 7e échelon, est nommé directeur de l’entretien routier à la Direction générale des routes.

III.5. MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE LA COMMUNICATION

- Monsieur Sidi TRAORE, Mle 49 847 L, professeur certifié, 1ère classe, 7e échelon, est nommé directeur de la conservation et de la promotion du patrimoine culturel et immatériel ;
- Monsieur Jean-Paul KOUDOUGOU, Mle 47 619 D, professeur certifié, 1ère classe, 7e échelon est nommé directeur de la promotion des musées ;
- Monsieur Barthélemy KABORE, Mle 43 339 D, professeur certifié, 1ère classe 6e échelon est nommé directeur de l’inventaire, de la documentation et de la recherche.

III.6. MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

- Monsieur Moussa KADIO, Mle 51 193 W, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur de l’administration et des finances de l’Université de Ouaga II ;
- Monsieur Samuel NAKOLENDOUSSE, Mle 35 683 R, maître de conférences, grade initial, 2e échelon, est nommé vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques Ouaga II.

III.7. MINISTERE DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

- Monsieur Joanis KABORE, Mle 27 828 A, sociologue, 1ère classe, 11e échelon est nommé conseiller technique ;
- Monsieur K. Raphaël ZONG-NABA, Mle 26 965 H, administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon est nommé directeur général de la solidarité nationale ;
- Monsieur Abdou BALBONE, Mle 41 064 E, administrateur des affaires sociales, est nommé directeur régional du Nord (Ouahigouya) ;
- Monsieur Boubacar MILOUGOU, Mle 43 787 C, administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4e échelon est nommé directeur régional du Centre (Ouagadougou) ;

- Monsieur Serge Gaétan COMBARY, Mle 35 805 Z, administrateur des affaires sociales, 1ère classe 2e échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale de la Tapoa (Diapaga) ;
- Monsieur Lucien YANOGO, Mle 43 805 R, inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 1er échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Sanmatenga (Kaya) ;
- Monsieur Wend Pagnada Roland Omer Thierry KELEM, Mle 53 519 N, inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 1er échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale de la Komandjari (Gayéri) ;

- Monsieur Moussa BAKOAN, Mle 51 675 R, inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 1er échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale des Balé (Boromo) ;
- Monsieur Konsi Léonard Aboukar Abdou SAVADOGO, Mle 51 731 N, inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 2e échelon est nommé directeur provincial de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Loroum (Titao).

Pour le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication Porte-parole du gouvernement
Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres
Yacouba BARRY
Chevalier de l’Ordre national

Présidentielle ivoirienne: Ouattara donné gagnant, selon des résultats contestés

AFP

Alassane Ouattara le 10 novembre 2010 à Abidjan
Alassane Ouattara le 10 novembre 2010 à Abidjan Sia Kambou AFP/Archives

L'opposant Alassane Ouattara a été donné gagnant du second tour de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par le secrétaire permanent de la commission électorale, Auguste Miremont, mais le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'dré a affirmé que ces résultats provisoires n'étaient pas valables.

L'ex-Premier ministre a remporté le scrutin "avec 54,10% des suffrages", contre 45,9% pour le chef de l'Etat, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI), a indiqué M. Miremont.

Ces résultats provisoires ne sont pas valables, a affirmé ensuite le président du Conseil constitutionnel sur la télévision publique.

"La CEI a épuisé son délai (fixé à mercredi à 00H00 GMT) pour donner des résultats provisoires", a-t-il déclaré. "Dès cet instant, la CEI n'est plus à même de décider quoi que ce soit", a-t-il affirmé.

Le Conseil constitutionnel doit désormais statuer sur les requêtes pour "donner les résultats définitifs du second tour" dans "les heures qui suivent", a-t-il insisté.

Le camp du président sortant Laurent Gbagbo a saisi le Conseil pour faire annuler des votes "frauduleux" dans le nord sous contrôle ex-rebelle depuis 2002.

Après l'annonce de ces résultats, le Conseil de sécurité de l'ONU a menacé de "prendre les mesures appropriées" contre ceux qui entravent le processus électoral.

Six fois repoussé depuis la fin en 2005 du mandat de M. Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, cette élection était destinée à clore une décennie de crise politico-militaire.

Obama critique le silence de l'Inde sur les droits de l'Homme en Birmanie

Le Point.fr

Par Jennifer Wunsch

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Le président américain Barack Obama a critiqué lundi le silence de l'Inde concernant la situation des droits de l'Homme en Birmanie, affirmant que les démocraties ayant des aspirations mondiales ne pouvaient ignorer "les choquantes violations" dans les autres pays.

"Quand des mouvements démocratiques pacifiques sont supprimés, comme en Birmanie, alors les démocraties du monde ne peuvent rester silencieuses", a déclaré Obama dans un discours devant le parlement publié en avance par la Maison Blanche. "Si je peux être franc, dans les forum internationaux, l'Inde a souvent évité ces questions", a-t-il ajouté.

Le Burkina et la Pologne démarrent par des victoires le Tournoi du cinquantenaire, à Ouagadougou

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) Le Burkina Faso et Leigia Varsovie de la Pologne ont bien entamé mercredi soir à Ouagadougou, le tournoi international des moins de 20 ans, organisé dans le cadre du cinquantenaire du Burkina Faso en s’imposant tous les deux par 1-0 respectivement devant l’AS St-Etienne (France) et le Cameroun.

C’est le pays hôte qui a ouvert le bal en croisant l’AS St Etienne. Après une première mi-temps sans but, c’est Mickaïyoul Dramé qui ouvre le score de la tête, reprenant un centre de Ousmane Derra (48e).

Les Stéphanois mettront la pression dans les ultimes minutes pour revenir au score en vain jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre malien Ousmane Karambé.

Le choc Cameroun-Leigia de Varsovie a été une rencontre plus relevée que la première au vue de l’engagement des deux formations. Les Camerounais se sont fait cueillir à froid dès la 3e mn par Rafat Wolski et n’ont pas pu égaliser malgré la multitudes d’occasions qu’ils se créées.

Au programme de ce jeudi 2 décembre il y aura le face à face Niger-Mali et Egypte-Athlético Mineiro du Brésil. Le Ghana, une des équipes invitées, n’a pas pu faire le déplacement et a été remplacé par le Niger.

Le coup d’envoi du tournoi a été donné par le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément Sawadogo, accompagné des ministres des Sports du Mali et du Burkina Fa

DÉVELOPPEMENT DE L’EDUCATION : Tunis lance la triennale de l’ADEA

(Tunis) - L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea) lance officiellement demain le thème de la Triennale 2011 de l’éducation et de la formation en Afrique à Tunis. Ce sera en présence de nombreuses personnalités africaines dont l’ancien chef d’Etat ghanéen, M. John Agyekum Kufuor.

L’Adea annoncera officiellement, demain 3 décembre, le thème de sa prochaine Triennale de l’éducation et de la formation en Afrique. Cette annonce sera faite à l’occasion d’une cérémonie de lancement qui sera ouverte par le ministre de l’Education de la Tunisie, M. Hatem Ben Salem. La Triennale aura lieu à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le lancement, selon la responsable des Relations externes et de la Communication de l’Adea, Mme Thanh-Hoa Desruelles, vise « à mobiliser les membres et partenaires de l’Adea, ainsi que toutes les parties prenantes de l’éducation et de la formation en Afrique autour du thème de l’éducation et de la formation pour le développement durable ».

Il est également prévu plusieurs interventions dont celles des personnalités suivantes : John Agyekum Kufuor, ancien président de la République du Ghana ; Sam Ongeri, ministre de l’Education, des Sciences et de la Technologie du Kenya et président des Bureaux des ministres africains de l’Education de l’Adea et de la Comedaf (Conférence des ministres africains de l’éducation de l’Union africaine) ; Mme Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Burkina Faso, pays hôte de la Triennale 2011. Mais également celles de Mamadou Ndoye, coordonnateur principal de la Triennale 2011 et ancien ministre de l’éducation du Sénégal ; Dzingai Mutumbuka et Ahlin Byll-Cataria, président et secrétaire exécutif de l’Adea.

Il reviendra à Kamal Elkheshen, vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) de procéder au lancement officiel de la Triennale, au nom du président de la Bad, Donald Kaberuka.

Onze ministres de l’éducation représentant les 5 régions d’Afrique, les représentants d’une vingtaine d’organismes de coopération et de développement, le Secrétariat de l’Adea et ses 9 groupes de travail seront présents. De plus, il y aura les représentants de la Bad, du secteur privé, d’organisations socioprofessionnelles et de la presse africaine.

On rappelle que la Triennale de l’éducation et de la formation en Afrique (appelée jusqu’à présent Biennale) est « l’événement mondial le plus important sur l’éducation en Afrique, tant au niveau de la participation - plus de 600 personnes ont participé à la dernière Biennale de Maputo, dont une soixantaine de ministres africains - que de la teneur des discussions, qui sont ancrées dans un solide travail de recherche et de concertation entre les acteurs de l’éducation et de la formation », souligne Mme Desruelles.

lesoleil.sn

L'institutrice licenciée pour avoir refusé d'enlever son voile s'explique

ladepeche.frL'école de Tournefeuille était son premier poste./ Illustration Maxppp
L'école de Tournefeuille était son premier poste./ Illustration Maxppp

Véronique O., l'enseignante exclue lundi dernier de l'Éducation nationale pour avoir refusé d'enlever son voile islamique en classe, répond en exclusivité à «La Dépêche du Midi».

L'agitation médiatique qui a suivi l'annonce de son licenciement a eu le donc de l'agacer. Restée volontairement dans l'ombre depuis le début de cette affaire, Véronique O. refuse toujours d'être photographiée. Mais elle sort de sa réserve.

Comment avez-vous vécu le déferlement médiatique qui a suivi l'annonce de votre licenciement ?

De manière assez étonnée. J'ai apprécié que mon anonymat ait été préservé, mais j'ai lu et entendu des choses incorrectes, auxquelles je me devais de répondre.

Les médias ont affirmé que vous étiez depuis 2001 en congé maternité puis parental. Est-ce exact ?

Non. J'étais ingénieur d'études dans le privé depuis 1998, et j'ai démissionné de mon poste en 2001, année de ma réussite au concours de professeur des écoles. Contrairement à ce qui a été dit, mon premier congé maternité n'a débuté qu'en 2003. S'en sont suivis des congés maternité, parentaux et sans solde pour élever mes enfants. C'est pourquoi je n'étais que stagiaire à la rentrée dernière. Autre précision : je ne porte pas de voile intégral. Je n'ai rien contre, mais ma tenue vestimentaire quotidienne laisse apparaître mon visage et mes mains.

Comment s'est déroulée votre première journée de classe à l'école du Château à Tournefeuille ?

Ayant prévenu l'inspection académique par courrier en avril dernier de mes convictions personnelles et de mon port du foulard, chaque partie savait dès le départ à quoi s'en tenir. Le jour de la rentrée scolaire, une inspectrice de l'Éducation nationale présente avec le directeur d'école m'a courtoisement demandé de retirer ce qui recouvrait ma tête. Ceci portant atteinte à mes convictions et à ma dignité, je ne l'ai pas fait. Elle m'a donc enjoint de quitter l'école et je suis partie de suite. Il n'y a pas eu de rencontre avec les enfants de la classe de CM2 qui m'était confiée.

Comprenez-vous la décision du rectorat ?

Je l'accepte, mais je ne la comprends pas. Je ne considère pas que le port du foulard est incompatible avec l'exercice de mes fonctions. Un enseignant se doit de transmettre des connaissances et non une quelconque idéologie. Dès lors que son discours est neutre, il se conforme à son devoir de réserve, un principe laïque. Ce n'est pas une simple tenue vestimentaire qui influence ou oriente les gens à la foi. Mais c'est Dieu, Le Très Haut, qui guide vers La Vérité, qui Il veut (sic).

Avez-vous toujours été de confession musulmane ?

Non, j'étais chrétienne. C'est une quête spirituelle, une interrogation sur le but de l'existence de l'homme qui m'a conduit, grâce à Dieu (sic), à embrasser l'Islam en 1995. Le port du foulard, pour lequel j'ai opté en 2004, n'est qu'une étape dans ce cheminement intellectuel et spirituel.

Le regard des autres a-t-il changé depuis que vous vous êtes convertie ?

La différence dérange. La méconnaissance de l'Islam, l'image négative véhiculée par les médias, ou le mauvais comportement de nombre de musulmans, favorisent les appréhensions. La réalité de cette religion est bien différente de l'image négative qu'on lui donne.


Rappel :

Tournefeuille. La prof voilée a été licenciée

La jeune institutrice a été licenciée/.Photo illustration/ MaxpppVéronique O., l'institutrice qui avait refusé d'enlever son voile islamique devant ses élèves à Tournefeuille, a été licenciée hier par le recteur d'académie. Une première dans l'académie. «Il y a la loi de Dieu, et il y a la loi des hommes ». C'est par ces mots que l'institutrice stagiaire de..

Haïti: résultats préliminaires des élections le 7 décembre

AFP

Haïti: résultats préliminaires des élections le 7 décembre

Haïti: résultats préliminaires des élections le 7 décembre

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Les résultats préliminaires des élections présidentielle et législatives de dimanche dernier en Haïti seront proclamés le 7 décembre, deux jours plus tard que la date avancée jusqu'ici, ont annoncé mercredi le Conseil électoral provisoire (CEP) et la mission de l'ONU.

Jusqu'à maintenant, le CEP promettait sur son site internet de publier les résultats des scrutins présidentiel et législatifs d'ici le 5 décembre.

"La proclamation des résultats officiels (se fera) le 7 décembre, conformément à la loi électorale", a ajouté quant à elle la mission de l'ONU en Haïti (Minustah) dans un communiqué.

La proclamation des résultats finaux se fera le 20 décembre.

Si aucun des 18 candidats à la présidentielle ne franchit la barre des 50%, un second tour aura lieu le 16 janvier.

Les Haïtiens étaient appelés dimanche à élire leurs députés et sénateurs ainsi qu'à désigner un successeur au président René Préval.

Le scrutin a été marqué par des incidents et des irrégularités, une majorité de candidats à la présidentielle s'étant, un temps, prononcé pour l'annulation de l'élection.

Mercredi, Mirlande Manigat, très bien placée par les sondages, a assuré être "toujours candidate" et montré son assurance en lançant: "je serai présidente d'Haïti", lors d'une conférence de presse.

"Je dis à mes électeurs, aux partisans des autres partis et aux Haïtiens que nous sommes les enfants d'un seul pays, malade, et qui a besoin de l'aide de nous tous. Je compte sur vous et vous pouvez continuer à compter sur moi", a ajouté Mme Manigat

USA: au Congrès, les républicains décidés à bloquer tous les projets d'Obama

AFP

USA: au Congrès, les républicains décidés à bloquer tous les projets d'Obama

Les adversaires républicains de Barack Obama en position de force au Congrès après les élections de novembre, menaçaient mercredi de bloquer tout projet qui ne reflèterait pas leurs priorités, comme la ratification du traité START et l'abrogation du tabou gay dans l'armée.

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Les adversaires républicains de Barack Obama en position de force au Congrès après les élections de novembre, menaçaient mercredi de bloquer tout projet qui ne reflèterait pas leurs priorités, comme la ratification du traité START et l'abrogation du tabou gay dans l'armée.

Les 42 sénateurs républicains ont envoyé une lettre au leader de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, dans laquelle ils promettent de pratiquer l'obstruction systématique tant que ces questions ne seront pas réglées.

"Bien qu'il y ait d'autres sujets dignes de l'attention du Sénat, nous ne pouvons pas être d'accord pour donner la priorité à autre chose qu'aux questions critiques que sont le financement du gouvernement et des hausses d'impôts destructrices d'emplois", écrivent-ils dans cette lettre envoyée mardi soir.

Dans un communiqué, M. Reid a rétorqué: "il n'y a malheureusement rien de nouveau dans cette lettre". "Les républicains n'ont fait que mettre par écrit la stratégie politique qui a été la leur ces deux dernières années: pratiquer l'obstruction et remettre à plus tard des aides cruciales pour les Américains en difficulté", a estimé M. Reid.

Le parti du président Obama contrôle 58 des 100 sièges au Sénat, et aurait besoin de deux voix républicaines pour atteindre la majorité qualifiée et empêcher toute obstruction de la part de ses adversaires.

Or, il reste peu de temps avant la fin de la session parlementaire: en janvier 2011 le nouveau Congrès issu des élections législatives du 2 novembre s'installera, avec une majorité démocrate réduite au Sénat et une Chambre des représentants à majorité républicaine. Après l'arrivée de ce Congrès, le programme législatif de M. Obama semble donc promis à la stagnation.

M. Obama souhaiterait que le Sénat ratifie avant cette échéance le nouveau traité START de désarmement nucléaire qu'il a signé avec le président russe Dmitri Medvedev en avril. Mais pour cela, il a besoin de 67 voix, donc de neuf républicains.

Le président souhaite également que le Sénat vote l'abrogation du tabou gay dans l'armée.

Le nouveau bras de fer entre les deux camps intervient au lendemain d'une rencontre entre les chefs démocrates et républicains à la Maison Blanche avec le président Obama où chacun a pu mesurer l'étendue des désaccords politiques.

Les deux partis se sont toutefois mis d'accord pour désigner chacun deux élus de chaque chambre pour discuter d'un problème épineux: quelle décision prendre concernant l'expiration des allégements fiscaux de l'ère Bush qui expirent le 31 décembre.

Les républicains veulent une prolongation de ces mesures pour tous les Américains quels que soient leur revenus. Les démocrates sont d'accord pour que ces réductions d'impôts soient prolongées pour les classes moyennes, mais pas pour les plus riches.

Deux élus de chaque parti se sont donc réunis mercredi avec le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et le directeur du Budget de la Maison Blanche Jacob Lew, mais aucun résultat concret ne semblait ressortir mercredi après-midi.

"Au bout du compte, je pense que les gens de bonne volonté peuvent se rassembler et reconnaître qu'étant donné la situation économique actuelle (...) nous allons pouvoir régler ce problème", a indiqué mercredi M. Obama.

"Nous sommes au milieu de discussions productives et de négociations", a dit mercredi le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs lors de son point presse.

De son côté, la Chambre des représentants a prévu un vote jeudi pour prolonger les allégements fiscaux pour les classes moyennes seules.