01 décembre, 2010

Lady Gaga soutient les militaires gay

actustar.com

Lady Gaga soutient les militaires gay
Lady Gaga soutient les militaires gay hiMedia

Lady Gaga n'est pas seulement une star, c'est aussi une jeune femme concernée par les problèmes et la réalité du quotidien. Et la star le prouve pour la seconde fois !

En septembre dernier, Lady Gaga avait enregistré et posté une vidéo en noir et blanc adressée aux sénateurs américains. Son message ? Faire disparaître une loi discriminatoire qui permet aux homosexuels de servir leur pays à la seule condition qu'ils tiennent secrètes leurs orientations sexuelles.

Les choses semblent n'avoir pas bougé depuis cette première intervention puisque la chanteuse a diffusé un nouveau message lundi soir sur Internet, toujours à l'attention du Sénat américain et toujours pour le même motif : abroger la loi forçant les soldats homosexuels à taire leur orientation sexuelle !

Dans cette vidéo, Lady Gaga est assise sur un fauteuil, lunettes de soleil sur le nez et perruque sur la tête. "Nous devons annuler cette loi parce qu'elle nourrit la discrimination et donne un mauvais exemple", explique-t-elle. Espérons que le message soit passé !

Tournoi international du cinquantenaire: les Etalons réussissent leur entrée

fasozine.com

Les Etalons juniors se sont imposés face à l’As Saint-Etienne

Les Etalons juniors se sont imposés face à l’As Saint-Etienne (1-0) lors de leur premier match entrant dans le cadre d’un tournoi international organisé à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso. C’était ce mercredi 1er décembre 2010, au stade du 4-Août de Ouagadougou.

Ecartés de la route de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie, Libye 2011, les Etalons juniors du Burkina Faso ont redonné espoir à leurs supporters. Les Burkinabè, en venant à bout de l’As Saint-Etienne sur la plus petite des marques (1-0), ont réussit leur entrée dans le tournoi international de football du cinquantenaire. Le match s’est joué ce mercredi 1er décembre 2010, au stade du 4-Août de Ouagadougou, devant les ministres en change des Sports du Burkina Faso et du Mali. Après une première mi-temps équilibrée, les Etalons marquent le seul but de la rencontre à la 48e minute, grâce à un centre de Ousmane Derra repris par Mickaiyoul Dramé (1-0).
Les Français quant à eux, n’ont pas joué leur va-tout dans ce match qui est pourtant resté ouvert jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre malien, Ousmane Karambe. Il faut également noter la présence dans les tribunes, du ministre burkinabè de l’Administration territoriale, Clément P. Sawadogo, par ailleurs président du comité national d’organisation du cinquantenaire. Le Burkina Faso joue son deuxième match vendredi prochain, toujours au stade du 4-Août, contre Leigia Varsovie de la Pologne.

Haro sur WikiLeaks, les Etats-unis tentent de panser les plaies

AFP

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, le 4 novembre 2010 à Genève
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, le 4 novembre 2010 à Genève Fabrice Coffrini AFP/archives

Son fondateur, Julian Assange, recherché par Interpol, son hébergeur, Amazon, mettant un terme à sa collaboration: WikiLeaks était rudoyé mercredi, tandis que les notes américaines qu'il diffuse poussent Washington à jouer l'apaisement auprès de partenaires se sentant malmenés. Evènement

Julian Assange fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt international communiqué à Interpol par la Suède.

L'Australien de 39 ans est recherché par Stockholm pour une affaire de viol, mais selon l'un de ses avocats, Mark Stephens, basé à Londres, ce mandat d'arrêt pourrait être lié aux révélations de WikiLeaks et à la réaction "belliqueuse" des Etats-Unis, très embarrassés par la publication de 250.000 documents diplomatiques, dont WikiLeaks a commencé la diffusion dimanche.

Me Stephens a refusé de préciser où se trouvait son client.

Le site internet a par ailleurs perdu un collaborateur de taille: son hébergeur, le géant américain de la distribution en ligne Amazon.

"Ce matin (mercredi, ndlr), Amazon a informé mon équipe qu'il avait cessé d'héberger WikiLeaks", a déclaré le sénateur américain Joe Lieberman.

Le président Barack Obama a quant à lui chargé mercredi un haut responsable de la lutte anti-terroriste d'empêcher de nouvelles fuites de documents confidentiels de son administration.

Russell Travers, directeur adjoint des services de partage d'information au Centre national de l'anti-terrorisme, "dirigera un effort exhaustif visant à préparer et à mettre en oeuvre les réformes de structure dont la nécessité a été mise en lumière par les fuites de WikiLeaks", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Mais alors que pour la quatrième journée consécutive WikiLeaks dévoilait les dessous de sa diplomatie, Washington en était réduit à panser les plaies ouvertes par ces révélations.

Washington a ainsi cherché à rassurer les dirigeants étrangers lors d'un sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) au Kazakhstan.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a rappelé à ses interlocuteurs que les télégrammes venaient "du terrain" et ne représentaient "pas forcément le point de vue des Etats-Unis".

Elle a notamment apporté son soutien indéfectible au Premier ministre italien Silvio Berlusconi, décrit dans des notes comme "irresponsable, imbu de lui-même et inefficace". "Nous n'avons pas de meilleur ami" que lui, a-t-elle lancé.

Une des notes diffusées mercredi concerne le Pakistan.

Dans un télégramme de 2009, l'ambassadeur américain à Islamabad s'inquiète que des extrémistes puissent mettre la main sur les armes nucléaires au Pakistan, seule puissance militaire atomique du monde musulman.

"Notre principale inquiétude n'est pas qu'un militant islamiste puisse s'emparer d'un engin (atomique), mais plutôt le risque que quelqu'un travaillant dans une installation du gouvernement du Pakistan puisse faire sortir progressivement du matériel nucléaire afin de produire éventuellement une arme", écrit Anne Patterson.

Islamabad a réagi en jugeant les craintes "déplacées". "Il n'y a jamais eu un seul incident concernant notre combustible fissile, ce qui démontre que nous contrôlons fermement" nos installations, a répondu un porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères.

Autre réaction: celle du Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui, à l'occasion d'un entretien donné à CNN, a raillé le système électoral américain, après la diffusion par WikiLeaks d'une note dans laquelle le secrétaire à la Défense Robert Gates donnait la démocratie russe pour "disparue".

M. Poutine a expliqué que lors de deux élections présidentielles américaines le gagnant n'avait pas été celui qui a remporté le plus de suffrages populaires.

La Russie, mais aussi les banques, et "plus précisément Bank of America", devraient faire l'objet de révélations dans les prochains jours a pour sa part indiqué à l'AFP Olivier Tesquet, journaliste au site owni.fr, proche de WikiLeaks.

Affaire WikiLeaks: Obama nomme un responsable pour lutter contre les fuites

AFP

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Le président Barack Obama a chargé mercredi un haut responsable de la lutte anti-terroriste, Russell Travers, d'empêcher de nouvelles fuites de documents confidentiels de l'administration américaine, à la suite de l'affaire WikiLeaks.

AMAZON.COM

WikiLeaks juge son action "parfaitement légale"

Reuters

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LONDRES (Reuters) - Le site WikiLeaks, qui a divulgué 250.000 télégrammes du département américain d'Etat, estime que son action controversée est "parfaitement légale", a déclaré mercredi un porte-parole de l'organisation.

Interrogé par Reuters TV, Kristinn Hrafnsson a ajouté que l'opinion avait le droit de savoir ce que ses représentants politiques font en son nom et que la diffusion de ces dépêches et notes diplomatiques n'aurait pas d'impact sur la coopération entre les pays. ("Si la stabilité du monde est fondée sur la tromperie et les mensonges, il serait peut-être temps de secouer tout cela", précise-t-il).

"En règle générale, je pense que toutes les communications doivent être rendues publiques dans la mesure du possible", a poursuivi l'ancien journaliste de la télévision islandaise qui a rejoint l'équipe de WikiLeaks.

"Il peut parfois y avoir une justification au secret, mais en général, nous parlons de responsables qui travaillent au nom de la population, et la population a le droit de savoir."

"Nous agissons pour l'opinion publique (...) Je pense que cela est parfaitement légal. Nous n'avons entendu aucune justification, aucun référence à un code que nous aurions enfreint, nous ne pensons par conséquent avoir enfreint aucune loi."

Fidèle au credo de WikiLeaks depuis sa création, en 2006, Kristinn Hrafnsson affirme: "Nous croyons que la transparence est la base d'une démocratie saine. C'est l'une des bases sur lesquelles nous fondons nos opérations. Un monde sans secret est un monde meilleur."

Henri-Pierre André pour le service français

Mexico: permis en suspens pour la salle de mise en forme de Madonna

AFP

Mexico: permis en suspens pour la salle de mise en forme de Madonna

La chanteuse américaine Madonna doit attendre avant d'exploiter son premier club de sport "Hard Candy Fitness", qu'elle a inauguré lundi à Mexico, car elle n'a pas obtenu tous les permis, a déclaré mercredi à l'AFP le responsable de l'autorité locale.

La chanteuse américaine Madonna doit attendre avant d'exploiter son premier club de sport "Hard Candy Fitness", qu'elle a inauguré lundi à Mexico, car elle n'a pas obtenu tous les permis, a déclaré mercredi à l'AFP le responsable de l'autorité locale.

Il lui manque des autorisations d'occupation des sols, notamment pour le parking automobile, a précisé le président du conseil d'arrondissement de Miguel Hidalgo, Demetrio Sodi, par ailleurs l'oncle d'une autre "diva" de la musique pop, la jeune Thalia.

"C'est très bon pour la ville, pour le pays, que Madonna ait choisi Mexico pour une salle de gym, mais en tant que président d'arrondissement il est de mon devoir de contrôler, par exemple, qu'il n'y ait pas de risque d'accidents, qu'il existe des issues de secours, voilà ce que nous devons vérifier", a-t-il souligné.

"D'habitude, les gens s'assurent d'avoir tous les permis avant d'inaugurer", a-t-il ajouté, précisant que la direction du club avait été priée de soumettre son dossier dans la semaine.

L'AFP a tenté sans succès de joindre le club et son agence de relations publiques.

Madonna avait été décorée de la médaille de la ville de Mexico par son maire, Marcelo Ebrard, à son arrivée lundi devant son club, un élégant immeuble de deux étages d'un des quartiers les plus huppés de la capitale.

Cholet Les maires de l’Agglomération choletaise au Burkina Faso

Une charte d’amitié a été signée en 2004 entre les treize communes de la communauté d’agglomération du Choletais (Cac) et treize villages burkinabè de la commune de Boussé (Burkina Faso). En juillet dernier, plusieurs maires de la Cac s’étaient rendus sur place. Un deuxième séjour est organisé la semaine prochaine. Objectif : renforcer les liens avec Boussé/Sao.ouest-france.fr

Centrafrique: l'empereur déchu Jean-Bedel Bokassa officiellement réhabilité

AFP
L'empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa en 1977 à Bangui
L'empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa en 1977 à Bangui
L'empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa en 1977 à Bangui Pierre Guillaud AFP/Archives

La réhabilitation "dans tous ses droits" de Jean-Bedel Bokassa, empereur déchu de Centrafrique jugé, condamné puis gracié et libéré après six ans d'emprisonnement, suscite des réactions mitigées dans un pays qui tente de sortir de plusieurs années d'instabilité politique.

Le décret réhabilitant M. Bokassa 14 ans après sa mort a été signé mardi par le président François Bozizé "à l'occasion de la Fête nationale" (anniversaire de la proclamation de la République le 1er décembre 1958) et des festivités dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance le 13 août 1960.

M. Bokassa, "ancien président de la République condamné, gracié et décédé (en 1996, NDLR), est réhabilité dans tous ses droits. Cette réhabilitation de droit (...) efface les condamnations pénales, notamment les amendes et les frais de justice, et fait cesser pour l'avenir toutes les incapacités qui en résultent", mais elle "ne préjudicie pas au droit de l'administration et des tiers", stipule le décret.

Aucun jugement n'a été rendu en Centrafrique à l'encontre des héritiers de l'ex-empereur, contre lequel l'"Association des parents de martyrs de Bokassa" a intenté une action en justice "toujours valable" pour réclamer "des réparations" pour les victimes de son régime (1966-1979), selon le président de cette ONG, Henri Dondra.

François Bozizé, qui fut son aide de camp et lui rend régulièrement hommage dans des discours officiels, a salué M. Bokassa dans un message mardi soir comme un Centrafricain "reconnu par tous comme étant un grand bâtisseur". Il "a construit le pays, mais nous avons détruit ce qu'il a édifié", a-t-il dit.

Ex-enfant de troupe, ex-officier de l'armée française, ex-chef d'état-major de l'armée centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa avait pris le pouvoir aux premières heures de l'année 1966 et s'était fait nommer président à vie en 1972. Admirateur de l'empereur français Napoléon Bonaparte, il s'était proclamé empereur cinq ans plus tard, devenant Bokassa Ier, une des excentricités qui ont marqué son régime, renversé en 1979.

Il a notamment doté Bangui de grands édifices qui ont résisté aux coups d'Etat avortés ou réussis et aux éruptions de violences qui ont jalonné l'histoire de la Centrafrique et détruit son économie.

Officiellement, près de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté dans ce pays pourtant doté de nombreuses richesses, surtout forestières et minières. Dans un tel contexte, certains Centrafricains ne cachent pas leur nostalgie de son régime.

Sa réhabilitation "est une juste reconnaissance des services qu'il a rendus à la Nation", a déclaré à l'AFP le ministre et porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika, ajoutant: "Certes, il y a eu des aspects négatifs dans ses dérives mais il a fait de la prison, sachons au moins lui reconnaître les actes positifs qu'il a posés".

D'autres évoquent sa réputation d'homme brutal, dont la chute a été précipitée par le massacre en 1979 d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui.

Des membres des familles de ces enfants sont regroupés au sein de l'association dirigée par Henri Dondra, pour qui la réhabilitation de M. Bokassa est une "décision politique". "Ce n'est pas de cette manière que la mémoire des victimes de Bokassa sera honorée, (...) nous ne baissons pas les bras", a affirmé M. Dondra.

Le ministre d'Etat chargé des Transports, Parfait Anicet Mbay, originaire comme M. Bokassa de la Lobaye (sud de Bangui), a de son côté estimé que sa réhabilitation devait contribuer à tourner "une page sombre de l'histoire" de la Centrafrique, sans "avoir honte" de son passé.

Pour le politologue Zéphyrin Mogba, elle est "un symbole de réunification de la Centrafrique" et a une évidente "connotation politique" à quelques semaines de l'élection présidentielle du 23 janvier.

Amazon cesse d'héberger le site WikiLeaks, selon un sénateur américain

AFP
La page d'accueil d'Amazon, le 3 septembre 2010
La page d'accueil d'Amazon, le 3 septembre 2010
La page d'accueil d'Amazon, le 3 septembre 2010 Nicholas Kamm AFP/archives

Le géant américain de la distribution en ligne Amazon a cessé d'héberger WikiLeaks, a indiqué un sénateur américain mercredi, alors que le site, qui révèle depuis dimanche des milliers de notes diplomatiques américaines, était inaccessible dans certaines parties du monde.

"Ce matin, Amazon a informé mon équipe qu'il avait cessé d'héberger le site de WikiLeaks", a déclaré le sénateur indépendant Joe Lieberman dans un communiqué.

"J'aurais aimé qu'Amazon prenne cette mesure avant, étant donné les précédentes publications d'informations classifiées entreprises par WikiLeaks", a-t-il ajouté.

La mesure prise par Amazon est la "bonne décision et devrait constituer une référence pour les autres entreprises que WikiLeaks utilise pour diffuser illégalement ses informations", a ajouté l'élu du Connecticut (nord-est).

Le site WikiLeaks, spécialisé dans la révélation de documents secrets, a entamé dimanche la publication de quelque 250.000 messages de la diplomatie américaine, ce qui a généré la colère de Washington et l'embarras de plusieurs gouvernements.

Amazon est un important hébergeur de sites internet. Le groupe a refusé à plusieurs reprises de répondre à des requêtes de l'AFP pour savoir s'il était bien l'hôte de WikiLeaks.

Mais Jon Karlung, président du groupe suédois Bahnhof, qui héberge également certains documents de WikiLeaks, a indiqué mardi que le site sur lequel figuraient les notes diplomatiques américaines était principalement hébergé par Amazon.

Dans son communiqué, M. Lieberman a également exhorté les autres groupes hébergeant WikiLeaks à "mettre fin à leur relation avec eux immédiatement".

"Les actions illégales, scandaleuses et imprudentes de WikiLeaks ont compromis notre sécurité nationale et mis des vies en danger à travers le monde", a dit M. Lieberman.

"Aucune entreprise responsable, qu'elle soit américaine ou étrangère, ne doit aider WikiLeaks dans ses efforts pour propager des documents volés", a encore ajouté l'élu.

Le fil Twitter de WikiLeaks, @WikiLeaks restait silencieux mercredi après avoir affirmé les jours précédents qu'il avait été la cible d'attaques informatiques par déni de service (DDOS)

Habituellement, lors de ce type d'attaque, un grand nombre d'ordinateurs porteurs de virus se connecte simultanément sur un site, saturant les serveurs et provoquant une déconnexion pure et simple.

Lundi, un pirate informatique qui se présente sous le pseudonyme de "Jester" a affirmé qu'il avait temporairement bloqué le site de WikiLeaks dimanche.

Mikko Hypponen, expert de l'entreprise de sécurité informatique F-Secure a indiqué à l'AFP que selon lui "Jester", qui a déjà mené ce type d'attaques contre des sites islamiques par le passé, avait "les moyens et le mobile" pour s'en prendre à WikiLeaks.

Recours en annulation du scrutin présidentiel au Burkina: le verdict pour ce vendredi 3 décembre

fasozine.com

Conseil constitutionnel doit statuer sur le scrutin huit jours après la proclamation des résultats provisoires

Introduit par quatre candidats à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 au Burkina Faso, le recours en annulation dudit scrutin a été examiné ce mercredi 1er décembre 2010 par le Conseil constitutionnel. Les auteurs de la plainte sont Hama Arba Diallo, Boukari Kaboré dit «Le Lion du Boulkiemdé», Me Bénéwendé Stanislas Sankara et François O. Kaboré. Le verdict sera rendu le vendredi 3 décembre 2010.

Selon les avocats des plaignants, le scrutin du 21 novembre 2010 devrait normalement être annulé en raison du fait que les cartes électorales, qui ne comportent pas la date et le lieu de naissance du titulaire, ont été jugées illégales par le tribunal administratif de Ouagadougou. «Les votes qui se sont déroulés sur la base de cartes électorales illégales ne peuvent pas et ne devraient pas être validés par le Conseil constitutionnel, dont les compétences sont de veiller à la régularité des référendums, des élections présidentielles au Burkina», a soutenu Me Prosper Farama, avocat des plaignants, qui a basé son argumentaire sur les articles 151 et 152 du Code électoral.
Suivant les prescriptions légales, le Conseil constitutionnel doit statuer sur le scrutin huit jours après la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les avocats des candidats ont, dans une question préjudicielle, introduit une requête demandant un sursis à statuer, le temps que le Conseil d’Etat évacue la saisine des plaignants. En rappel, après l’appel de la Ceni suite à la décision du juge administratif, les candidats ont introduit un recours en appréciation de la légalité des cartes d’électeur au Conseil d’Etat.
Les avocats de la Ceni et du candidat Blaise Compaoré, qui était également cité à comparaître, ont apporté la réplique à leurs confrères d’en face. Selon eux, le juge administratif a donné une décision qui n’est pas exécutoire et il n’a d’ailleurs pas prononcé la nullité des cartes d’électeur. Etant entendu qu’en droit, ont-ils justifié, l’illégalité est différente de la nullité. «A partir du moment où le juge administratif n’a pas dit que la carte d’électeur était nulle et de nul effet, cette dernière produit des effets positifs. Et par conséquent le scrutin est régulier», a soutenu Me Arouna Sawadogo, un des avocats du candidat Blaise Compaoré.
Les hommes en robe noire assurant la défense du candidat vainqueur à 80,21% des suffrages exprimés ont, en outre, évoqué la délimitation du pouvoir du juge administratif à la seule circonscription de Ouagadougou, d’une part, et le fait que le tribunal administratif soit inférieur au Conseil constitutionnel, d’autre part, pour soutenir que l’avis du juge administratif ne pouvait aucunement influencer la décision du Conseil, au point de l’amener à invalider les élections.
Par ailleurs, ont fait remarquer Me Arouna Sawadogo et ses collègues, les plaignants sont étrangers à ce dossier puisque c’est le député Yamba Malick Sawadogo –de l’Union nationale pour la renaissance/ Mouvement sankariste- qui, en son nom, a déposé la plainte au sujet de l’illégalité de la carte d’électeur.
Au cours d’un procès où les esprits se sont échauffés par moment, chaque partie y est allée de ses arguments. Et après les avoir entendus, le président du Conseil constitutionnel, Dé Albert Millogo, a indiqué que son institution allait statuer sur la question et rendra son verdict le vendredi 3 décembre prochain à 9 heures.
Me Bénéwendé Stanislas Sankara a indiqué qu’il était confiant que le verdict du Conseil constitutionnel sera à sa faveur. Et Me Benoît Joseph Sawadogo, assurant la défense du président Blaise Compaoré, s’est également dit confiant quant à l’issue de cette affaire. Tout ce beau monde sera donc départagé par le Conseil constitutionnel vendredi prochain.