30 novembre, 2010

6 mois avec sursis pour un habitant d'Andorre pris avec 100.000 cigarettes

LaDepeche.fr
Avec les hausses du tabac depuis 2003, les achats frontaliers ont explosé./ Photo DDM, Thierry Bordas
Avec les hausses du tabac depuis 2003, les achats frontaliers ont explosé./ Photo DDM, Thierry Bordas
Avec les hausses du tabac depuis 2003, les achats frontaliers ont explosé./ Photo DDM, Thierry Bordas
Un habitant d'Andorre interpellé après avoir forcé un barrage douanier avec quelque 100.000 cigarettes à bord de son véhicule a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Perpignan à 6 mois de prison avec sursis et 27.500 euros d'amende.

L'homme de 41 ans, qui s'apprêtait à franchir vendredi soir la frontière entre l'Andorre et la France à hauteur du poste douanier de Porta-Encamp, a refusé de s'arrêter comme les douaniers le lui demandaient, prenant au contraire la fuite.

Il a été rattrapé et son véhicule fouillé. Les douaniers y ont mis la main sur environ 500 cartouches de cigarettes alors que la limite autorisée pour l'importation en provenance de la principauté d'Andorre est fixée à 300 cigarettes.

En Andorre, les cartouches de cigarettes sont vendues un peu plus du tiers de leur prix en France.

L'homme a été jugé selon la procédure de la comparution immédiate. Il répondait de "contrebande de marchandise".

La levée par la France des restrictions imposées pour les achats de tabac transfrontaliers ne concerne pas Andorre. La fin des limitations (actuellement cinq cartouches par véhicule particulier) ne concernera que les achats effectués dans les autres pays membres de l'Union européenne.

Pour protester contre cette mesure, les buralistes du grand Sud-Ouest ont décidé de bloquer la frontière avec l'Espagne tous les dimanches du mois de décembre.

WikiLeaks dit avoir des documents compromettants pour une banque américaine

AFP

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WikiLeaks publiera début 2011 des documents compromettants pour la direction d'une "grande banque américaine", a affirmé le fondateur du site internet, Julian Assange, dans une interview publiée lundi par le magazine Forbes, sans nommer la banque.

GOLDMAN SACHS

Japon: le taux de chômage augmente de nouveau, à 5,1% en octobre

AFP

Le taux de chômage au Japon a augmenté à 5,1% en octobre contre 5,0% en septembre, sa première hausse depuis quatre mois, a annoncé mardi le ministère des Affaires intérieures.

Le chômage avait légèrement baissé en juillet, août et septembre après avoir enregistré auparavant quatre mois consécutifs de hausse.

En octobre, on recensait toutefois au Japon 3,34 millions de chômeurs, soit 2,9% de moins qu'un an plus tôt, pour une population au travail en augmentation de 0,2% à 62,86 millions d'individus, a précisé le ministère dans un communiqué.

Le marché du travail s'est détendu: on comptait dans l'archipel 56 offres d'emplois pour 100 demandes, contre 55 en septembre, a indiqué de son côté le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.

Le taux de chômage au Japon avait atteint un record de 5,7% en juillet 2009, dans la foulée de la crise économique mondiale qui avait poussé les entreprises à licencier par milliers, notamment des employés sous statut précaire.

L'économie nippone a depuis redémarré et les entreprises ont commencé à réembaucher, notamment des employés sous contrat précaire.

Présidentielle en Haïti: l'élection validée, deux favoris restent dans la course

AFP

Présidentielle en Haïti: l'élection validée, deux favoris restent dans la course

Présidentielle en Haïti: l'élection validée, deux favoris restent dans la course

La mission d'observateurs conjointe de l'Organisation des Etats américains (OEA) et des pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom) a jugé lundi que l'élection en Haïti était valide, malgré les "irrégularités", tandis que deux des favoris à la présidentielle ont décidé de rester dans la course.

"La mission conjointe ne pense pas que ces irrégularités, aussi sérieuses soient-elles, n'invalident les élections", a déclaré Colin Granderson, chef de la mission d'observateurs conjointe de l'Organisation des Etats américains (OEA) et des pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom)

L'activité a timidement repris dans la capitale Port-au-Prince, après le vote émaillé d'actes de violence qui ont fait deux morts et l'appel à l'annulation du scrutin lancé par une majorité des 18 candidats en lice pour la présidence.

Deux de ces candidats, des favoris, ont décidé lundi de revenir sur cette demande en expliquant que les fraudes imputées au pouvoir en place au profit du candidat Jude Célestin semblaient moins graves qu'attendu et donnant finalement l'impression de croire en leur chance de l'emporter.

"C'est probablement cette déclaration d'hier qui fait que les résultats qui arrivent aujourd'hui sont ce qu'ils sont", a dit au cours d'une conférence de presse le candidat Michel Martelly, mieux connu sous son nom de star de la chanson "Sweet Micky".

"Nous commençons à recevoir des procès verbaux qui montrent clairement" que "là où il n'y a pas eu de magouilles c'est le changement qui mène. On s'attend à ce que le changement gagne les élections", a-t-il ajouté. "Maintenant que je sais que je mène", a-t-il lancé.

Même réaction du côté de la favorite des sondages, Mirlande Manigat, qui a estimé qu'elle disposait de "bonnes chances de gagner", et s'est dite prête à participer à un éventuel second tour. "Compte tenu des circonstance dans lesquelles je me trouvais, j'avais demandé l'annulation, mais il y a de nouvelles données, alors je peux revenir sur ma décision", s'est-elle justifiée.

Les élections ont été validées dimanche soir pour la plus grande partie du pays par le Conseil électoral. Cet organisme a décidé d'annuler l'élection dans seulement 3,5% des bureaux de vote du pays, là où il y a eu des incidents majeurs. Il a promis de présenter un rapport sur les incidents qui ont émaillé le vote.

Wyclef Jean, star mondiale du hip-hop écarté de la course à la présidentielle en août, a appelé à organiser une expertise internationale pour avoir la garantie que chaque bulletin sera compté. "Si la communauté internationale n'a pas trouvé une vraie solution d'ici 24 heures, il y aura des violences", a-t-il prévenu.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit "préoccupé" par les incidents qui ont marqué le scrutin et averti que des heurts pourraient entraver la lutte contre le choléra, dans un pays qui se relève à peine de l'énorme tremblement de terre du 12 janvier (250.000 morts, plus d'un million de sans-abri).

Des observateurs américains du Center for Economic and Policy Research (CEPR) ont estimé que la consultation avait été entachée de nombreuses irrégularités et appelé la communauté internationale à rejeter cette "farce évidente".

La France et le Canada ont exprimé leur "préoccupation".

Les résultats du premier tour doivent être diffusés à partir du 5 décembre. Un éventuel deuxième tour pourrait avoir lieu le 16 janvier.

Pendant ce temps, l'épidémie de choléra continuait de s'étendre. Depuis son apparition dans le pays à la mi-octobre, le choléra a fait 1.721 morts, selon un nouveau bila

Election ivoirienne : après les violences, l'attente fébrile des résultats

AFP

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Au lendemain du second tour, la Côte d'Ivoire attendait toujours de connaître le nom de son futur président, le sortant Laurent Gbagbo ou l'opposant Alassane Ouattara , seul le résultat partiel du vote des Ivoiriens de l'étranger ayant été annoncé lundi.

La Commission électorale indépendante (CEI) a indiqué qu'elle ne commencerait que mardi matin à publier les chiffres pour l'ensemble du pays.

Les premiers résultats diffusés n'ont concerné qu'une partie du vote de la diaspora, soit environ 15.000 inscrits sur les 5,7 millions de personnes dont les noms figurent sur les listes électorales.

Ils créditent l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara de près de 60% des suffrages contre environ 40% au président Laurent Gbagbo.

La CEI a jusqu'à mercredi pour proclamer les résultats provisoires complets et sortir de l'incertitude le pays, touché par une décennie de crises politico-militaires et coupé en un sud loyaliste et un nord tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch avorté de septembre 2002.

Après avoir atteint un niveau exceptionnel de 83% au premier tour le 31 octobre, la participation est restée élevée, quoiqu'en baisse. "Nous avoisinons les 70%, sinon au-delà", a déclaré l'un des vice-présidents de la CEI, Amadou Soumahoro.

Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection s'est déroulée dans un climat de tension qui contrastait avec l'ambiance généralement apaisée du premier tour.

Le jour même du vote, trois personnes ont été tuées dans des violences dans l'ouest, a annoncé le représentant de l'ONU dans le pays, Youn-jin Choi, sans plus de précisions. Le bilan des violences des derniers jours est ainsi porté à au moins sept morts.

"Le pire semble devant nous", ont alerté des responsables religieux chrétiens et musulmans, exhortant les jeunes partisans des deux concurrents à respecter le verdict des urnes.

Le Premier ministre et chef des FN Guillaume Soro a appelé les Ivoiriens au "calme" et à la "patience" dans l'attente des résultats.

M. Choi a souligné que les "troubles" avaient toutefois été "plutôt localisés". "En dépit des incidents parfois violents signalés dans l'ouest et le nord du pays", le second tour a eu lieu "globalement dans un climat démocratique", a-t-il affirmé.

Cependant, les deux camps ont dès dimanche contesté les conditions du scrutin, s'accusant mutuellement d'avoir empêché les électeurs de leur rival de voter dans certaines régions.

Le parti de M. Ouattara a dénoncé un "empêchement systématique" à l'égard de ses électeurs, en particulier à Abidjan et dans le centre-ouest.

Le porte-parole de M. Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a fait monter la pression en se disant sûr de la victoire de son champion.

"Au regard des chiffres qui sont en notre possession, le candidat Laurent Gbagbo ne peut perdre cette élection", a-t-il assuré, écartant "ce qui se murmure" quant à une victoire de son rival.

Il a répété que l'élection n'avait pas été "transparente" dans le nord aux mains des FN et annoncé la saisie de la CEI pour faire invalider des votes dans cette zone acquise à M. Ouattara.

Dénonçant une "manipulation", les FN se sont demandées si le camp présidentiel avait pour objectif d'"obtenir l'invalidation du scrutin par le Conseil constitutionnel".