29 novembre, 2010

Présidentielle en Côte d'Ivoire: la CEI annonce les résultats du vote de l'étranger


Les premiers résultats annoncés concernent le vote de la diaspora.
Les premiers résultats annoncés concernent le vote de la diaspora.
AFP/Issouf Sanogo
Par RFI

Un peu plus de 24 heures après la clôture des bureaux de vote en Côte d'Ivoire, les résultats du second tour de l’élection présidentielle bureaux par bureaux arrivent au siège de la Commission électorale qui a 3 jours pour annoncer le résultat final. Les premiers résultats annoncés par la CEI concernent le vote des Ivoiriens vivant à l’extérieur du pays.

Les premiers résultats annoncés ont donc été ceux de la diaspora : sur seize pays Alassane Ouattara est en tête avec 59,97% des voix, Laurent Gbagbo lui recueille 40,63% des voix. Ces résultats ne concernent que 10 856 votants habitant à l’étranger, les électeurs vivant en France, au Sénégal et en Italie n’ayant pas voté.

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Présidentielle en Côte d'Ivoire
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Pour les résultats de l’intérieur, il faudra attendre mardi 30 novembre, 10 heures (heure locale). En tout cas ce lundi soir à 18 heures (heure locale) les résultats de quinze départements étaient arrivés au siège de la CEI dans le quartier des Deux-Plateaux, quinze sur soixante-dix départements que compte la Côte d’Ivoire. Ce sont principalement les résultats des départements proches d’Abidjan sauf pour Bouaké dont les résultats ont été acheminés en milieu d’après-midi par avion.Toute la nuit les procès verbaux vont donc continuer d'arriver au siège de la CEI qui a 72 heures après la fermeture des bureaux de vote pour annoncer les résultats provisoires.

De son côte, le directeur de campagne de Laurent Gbagbo tenait ce lundi soir une conférence de presse. Pascal Affi Nguessan a assuré que son champion « ne peut perdre » la présidentielle en disant s'appuyer sur les « chiffres en sa possession ».

Selon lui, l'appel lancé par l'ex-président Henri Konan Bédié à voter pour Alassane Ouattara « n'a pas été totalement suivi ». Pascal Affi Nguessan a répété que l'élection n'avait pas été « transparente » dans le nord du pays et annoncé la saisie de la CEI pour faire invalider des votes dans cette zone

Burkina Faso Coton : à fond pour les OGM

jeuneafrique.com
Au Burkina les cotonculteurs sont divisés sur l'utilisation des OGM. Au Burkina les cotonculteurs sont divisés sur l'utilisation des OGM. © AFP

Même si le pays est réputé en Afrique pour la production de coton transgénique, le débat n'en reste pas moins vif au Burkina Faso entre cotonculteurs entre les pro et les anti-OGM.

Premier producteur de coton en Afrique, le Burkina Faso est aussi la tête de pont du transgénique sur le continent, après l’Afrique du Sud, et fait d’ores et déjà partie des dix premiers producteurs mondiaux de coton génétiquement modifié. En Afrique de l’Ouest, les paysans militant en faveur de l’introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM) le citent en exemple.

Le pays s’est fixé un objectif de production de 600 000 tonnes de coton pour la campagne 2010-2011 (530 000 t en 2009-2010), dont 80 % de transgénique. « Le gain attendu est de 100 millions de dollars. Les tests montrent une augmentation du rendement de plus de 30 % et une réduction de 50 % des traitements en insecticide », précise l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB).

Son président, Karim Traoré, est un ardent défenseur des OGM, « car ils ont un meilleur rendement, et les semences sont plus précoces que le coton conventionnel ». Si le conventionnel est, de loin, moins cher (4 000 F CFA l’hectare, contre 27 000 F CFA pour les OGM), « cela revient à peu près au même quand on ajoute les insecticides ». Karim Traoré reconnaît qu’il ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants de la convention signée entre la firme américaine Monsanto et les sociétés cotonnières, qui mènent une opération de charme pour convaincre les paysans de se convertir aux OGM. Mais ce n’est pas grave : « Nous voyons le gain sur le terrain », se défend-il.

Une position que dénonce Bagna Djibo. Pour le président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (Roppa), les OGM sont un piège. « Nous n’avons pas d’expertise suffisante sur ces semences, explique-t-il. On nous propose un système qui nous rendra dépendants. Des firmes auront le monopole des semences et les paysans n’auront plus leur mot à dire. Avant de leur donner des OGM, il faudrait peut-être leur fournir une charrue et des bœufs. »

Burkina Faso: quatre opposants dénoncent le scrutin présidentiel du 21 novembre

Stanislas Bénéwendé Sankara, Hama Arba Diallo, Boukari Kaboré dit « Le lion » et François Ouampoussogo Kaboré ont publié une déclaration conjointe dans ce sens.

Photo: AP

Un habitant de Ouagadougou votant le 21 novembre

Les Burkinabè sont toujours dans l’attente de la publication des résultats du premier tour de l’élection présidentiel, qui devrait intervenir jeudi. Quelques de 3,2 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes dimanche.

Sur les sept candidats, le président sortant Blaise Compaoré, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1987, est donné largement favori.

Les résultats, pas encore publiés, sont déjà rejetés par quatre candidats de l’opposition qui parlent de « graves irrégularités » et exigent la reprise du scrutin. Stanislas Bénéwendé Sankara, Hama Arba Diallo, Boukari Kaboré dit « Le lion » et François Ouampoussogo Kaboré ont publié une déclaration conjointe dans ce sens.

« La fraude a été massivement organisée ; les cartes d’électeur son fausses, ne sont pas conformes avec les articles du Code électoral », a déclaré Boukari Kaboré. L’opposition a choisi d’aller à la présidentielle pour pouvoir « rencontrer le peuple » et aussi attirer l’attention sur ces « irrégularités », a-t-il expliqué.

« Dans un scrutin, si quelqu’un à un grief à porter, il y a la voie judiciaire », a rappelé, pour sa part, le président de la Commission électorale, Moussa Michel Tapsoba.

Royal annonce sa candidature aux primaires socialistes

Le Point.fr

Par Charlotte Chaffanjon (avec Michel Revol)

Royal annonce sa candidature aux primaires socialistes

Pour Ségolène Royal, "le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité" vers 2012 © PhotoPQR/Le Parisien/Delphine Goldsztejn

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À la surprise générale, Ségolène Royal a annoncé, lundi 29 novembre, qu'elle était candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle 2012. Dans un entretien à La Nouvelle République du Centre Ouest et Centre Presse, à la question Êtes-vous candidate aux primaires du PS ?, la rivale de Nicolas Sarkozy à la présidentielle 2007 répond : "J'ai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité : ma réponse est oui." Elle ajoute dans le journal à paraître mardi : "Je sais, d'expérience, qu'il faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler. Qui ne voit que la droite est déjà en campagne, d'ailleurs elle ne s'en cache pas."

Ségolène Royal se juge forte de son expérience de candidate victorieuse lors des primaires de 2006. Elle avait été désignée aisément par les militants face à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, avant de vivre une campagne marquée par le peu de soutien apporté par les cadres du parti. Aujourd'hui, la présidente de la région Poitou-Charentes se sent le courage de repartir en campagne et donne le ton : "Je vais continuer à faire de ma région un laboratoire économique, social, écologique, éducatif, je vais accepter les invitations à la rencontre des Français, ceux qui souffrent comme ceux qui espèrent."

"Décision mûrement réfléchie"

Cette déclaration à un an de la désignation du candidat socialiste à la présidentielle, prévue par le parti entre la mi-octobre et la mi-novembre 2011, peut surprendre, et va être jugée au mieux prématurée au pire déplacée par les détracteurs de Royal. Mais la socialiste plaide depuis longtemps pour une accélération du calendrier. "La leçon de 2007, c'est qu'il faut du temps pour finaliser, préciser, détailler le projet du candidat, pour rassembler les équipes, et il faut du temps pour aller à la rencontre des Français. Un calendrier qui place les primaires à l'automne prochain peut fragiliser le candidat désigné par les électeurs de gauche", expliquait, samedi 20 novembre, au Point.fr le porte-parole de Ségolène Royal Guillaume Garot.

Jointe par Le Point.fr, Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres proche de Ségolène Royal, confie, par ailleurs, que cette décision de se lancer maintenant "est mûrement réfléchie". Et surtout qu'elle a été prise avant l'annonce de Martine Aubry, mercredi 24 novembre, d'un pacte de non-agression la liant à Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn... "En fait, Royal a pris sa décision après l'épisode des retraites et du remaniement, qui a signé l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy", précise-t-elle.

"Le dispositif gagnant" toujours valable

On est a priori bien loin du "dispositif gagnant" théorisé par Royal elle-même, le 31 mai dernier... Elle se disait alors prête à "faire le sacrifice d'une ambition personnelle" si DSK ou Aubry étaient mieux placés qu'elle pour se lancer. Mais à en croire une autre proche de Royal, son entrée en campagne n'annule pas sa proposition de démarche commune. Najat Vallaud-Belkacem explique au Point.fr : "Royal pourrait retirer sa candidature si le dispositif gagnant qu'elle prône depuis des mois se met en place. Si DSK ou Aubry apparaît comme le mieux placé, elle se désistera en sa faveur... Mais elle peut aussi être la mieux placée !"

Il s'agit dans tous les cas d'un coup dur pour la direction du PS. Après la déclaration de candidature du président du conseil général de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg, samedi 20 novembre, dans son fief de Frangy-en-Bresse, un des bras droits de Martine Aubry confiait au Point.fr : "J'espère vraiment que l'on ne se dirige pas vers un échelonnement des candidatures tout au long de l'année, mais que l'on va désormais attendre la date de dépôt officielle des candidatures en juin. L'inverse ne serait pas une bonne chose."

Trois candidats déclarés

Voeux pieux.... À un an des primaires, outre Arnaud Montebourg et Ségolène Royal, le député-maire d'Évry Manuel Valls s'est officiellement lancé dans la course, et les possibles candidats à la candidature se bousculent au portillon, de Pierre Moscovici à Jean-Louis Bianco, en passant par François Hollande.

En fait, il reste aux deux poids lourds de cette campagne, ceux dont tout le monde attend la décision, de se prononcer sur leurs ambitions. Tous les regards se tournent vers Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.

Suicide du maître de la comédie italienne Mario Monicelli à 95 ans

ladepeche.frLe cinéaste Mario Monicelli  aux funérailles du scénariste Suso Cecchi D'Amico, le 2 août 2010 à Rome
Le cinéaste Mario Monicelli aux funérailles du scénariste Suso Cecchi D'Amico, le 2 août 2010 à Rome TIZIANA FABI AFP/Archives

Le maître de la comédie italienne Mario Monicelli, 95 ans, s'est suicidé en se jetant par une fenêtre de l'hôpital San Giovanni de Rome où il était soigné, a annoncé lundi soir l'agence italienne Ansa en citant des sources hospitalières.

Mario Monicelli était né le 15 mai 1915 à Viareggio, en Toscane, où il avait passé toute son enfance.

"Mes chers amis", où l'on découvrait l'acteur français Philippe Noiret en journaliste florentin partant faire les 400 coups avec ses copains quinquagénaires, dont Ugo Tognazzi, est resté un sommet de la comédie italienne et l'un de ses meilleurs films.

Il a fait tourner les plus grands: en 1958, il réunit Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni et Claudia Cardinale dans "Le Pigeon". Avec "La Grande Guerre" (1959), toujours avec Gassman, sa réputation dépasse les frontières. Le film lui vaut un Lion d'or à Venise et une nomination aux Oscars.

Monicelli, qui a aussi travaillé pour le théâtre et la télévision, a tourné en tout 65 films.

Mondial-2011 féminin: la France avec l'Allemagne, le Canada et le Nigeria

AFP

Mondial-2011 féminin: la France avec l'Allemagne, le Canada et le Nigeria

La France affrontera l'Allemagne, pays-hôte et tenant du titre, la Canada et la Nigeria lors de la phase de groupes du Mondial-2011 de football féminin (26 juin-17 juillet), selon le tirage au sort réalisé lundi à Francfort (centre-ouest).

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La France affrontera l'Allemagne, pays-hôte et tenant du titre, la Canada et la Nigeria lors de la phase de groupes du Mondial-2011 de football féminin (26 juin-17 juillet), selon le tirage au sort réalisé lundi à Francfort (centre-ouest).

Pour sa deuxième participation à une Coupe du monde, la France est tombée dans un groupe relevé: la Nationalmannschaft a remporté les deux derniers titres mondiaux (2003, 2007), le Canada pointe au 9e rang mondial et le Nigeria vient de s'adjuger la Coupe d'Afrique des nations.

Les Françaises disputeront leur premier match contre le Nigeria le 26 juin à Sinsheim (sud-ouest), stade du club de 1re division d'Hoffenheim.

Elles affronteront le Canada le 30 juin à Bochum (ouest), puis les grandes favorites allemandes le 5 juillet à Mönchengladbach (ouest).

Si la première place de ce groupe A semble destinée à l'Allemagne, la France, 8e au classement Fifa, peut viser la 2e place qui lui vaudrait d'affronter en quart de finale le vainqueur du groupe B, dont la tête de série est le Japon.

Burkina Faso: Reportage à Taparko


La question sociale, elle, prête moins au consensus. « On fait de gros efforts pour embaucher des gens du coin. Sur 502 salariés, on ne comptait au premier trimestre 2010 que 23 expatriés. La majorité des employés est recrutée au Burkina Faso et, à compétence égale, on donne la priorité aux habitants du village de Taparko », assure la direction de Somita. Le problème, c’est qu’ils sont rares ceux du coin qui possèdent les compétences requises.

De l’autre côté de la « frontière » – car c’en est une, avec check-point, grillage et dépôt de papiers d’identité –, l’enthousiasme est moins communicatif… Au village, situé à 3 km, « la population croupit dans la misère », dénonce Honoré Sawadogo, un représentant syndical. Avant que Somita n’arrive, Taparko n’était qu’un hameau où se regroupaient quelques orpailleurs et des éleveurs. Aujourd’hui, c’est une petite ville. Plusieurs quartiers ont été édifiés à l’arrivée des ouvriers. Des maisons en terre, pour la plupart, sans électricité, « dans lesquelles on étouffe », se plaint Samuel, un manœuvre venu du Sud en 2008.

Contrairement à ce qui s’est fait à Essakane, une mine située plus au nord, Somita n’a pas financé les logements à Taparko. « On a indemnisé les quelques propriétaires de cases qu’on a dû déloger, précise Sayouba Sawadogo. On a réhabilité des forages, et on est en train de construire une école de trois classes. » École, rappelle son homonyme syndicaliste, Honoré, « qui aurait dû être construite dès 2007 »…

Chez Tantie PMU, le seul maquis du village, on énumère sans se faire prier les griefs contre la compagnie canadienne : elle n’embauche pas assez de locaux, les conditions de travail sont éreintantes, elle pompe toute l’eau du barrage de Yalgo (situé à quelques kilomètres) au détriment des cultivateurs. Certains estiment même que c’est à Somita d’organiser des activités festives. Au Burkina Faso, on attend beaucoup de l’industrie aurifère. Trop ? « Non, soutient Lassana Simporé, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et hydrocarbures. Ces sociétés prennent nos terres et nos richesses nationales. Il est normal qu’elles construisent des écoles et des logements. »


Jeuneafrique.com

Fuites de WikiLeaks: embarras dans le monde, Washington dénonce un "crime"i

AFP
Une page du site WikiLeaks à Washington, le 28 novembre 2010
Une page du site WikiLeaks à Washington, le 28 novembre 2010
Une page du site WikiLeaks à Washington, le 28 novembre 2010 Nicholas Kamm AFP

Les fuites de 250.000 notes diplomatiques américaines orchestrées par WikiLeaks provoquaient lundi la consternation dans les chancelleries du monde entier, tandis que la Maison Blanche a réagi en qualifiant cette opération de "crime grave". Evènement

WikiLeaks et ceux qui disséminent ces informations "sont des criminels", a dénoncé Robert Gibbs, porte-parole de la présidence américaine, jugeant que ces fuites constituent "de graves violations de la loi et une menace grave pour ceux qui mènent et aident notre politique étrangère".

De son côté, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a parlé d'une "attaque contre la communauté internationale".

Les documents, récupérés par WikiLeaks et communiqués à plusieurs grands médias, jettent une lumière crue sur les coulisses de la diplomatie américaine.

On y apprend pêle-mêle que le roi Abdallah d'Arabie saoudite s'est prononcé auprès de Washington pour une attaque contre l'Iran, que les diplomates américains voient en Nicolas Sarkozy un homme "susceptible et autoritaire", ou que la Russie serait un "Etat mafieux virtuel".

Lundi, les partenaires de Washington reprenaient la rhétorique empruntée par les Etats-Unis, en vilipendant les méthodes du site internet.

La France a déploré une divulgation "délibérée et irresponsable" et le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, a jugé "scandaleux" et "irresponsable" la façon de faire de WikiLeaks.

En Italie, le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, a dit craindre un "11-Septembre de la diplomatie mondiale".

Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien mis au même plan qu'Adolf Hitler dans certaines notes américaines, a jugé ces documents "sans valeur", expliquant dans un même souffle que ces publications "font partie d'une campagne de guerre d'information" contre Téhéran, orchestrée par les Etats-Unis.

Mais les dirigeants moqués ou mis en cause dans ces notes se sont empressés d'assurer que ces "ragots", comme le dit Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, ne portaient pas atteinte à leurs relations avec Washington. A l'image d'un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron, qui a assuré que son pays continuerait à "travailler étroitement avec les Etats-Unis".

A Washington, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a indiqué qu'il comptait aborder dès lundi la question des notes, qui le qualifient "d'exceptionnellement dangereux", avec Mme Clinton.

L'Afghanistan ne pense pas non plus que ses relations avec les Etats-Unis subiront des dommages, en dépit de documents décrivant le président Hamid Karzaï comme "faible" et son frère Ahmed Wali comme un baron de la drogue corrompu.

Au Proche-Orient, un haut responsable israélien estime qu'Israël "s'en tire à très bon compte", les fuites confirmant la position officielle d'Israël en faveur d'une grande fermeté à l'égard de Téhéran.

Côté américain, la riposte s'articule autour de deux axes: poursuites judiciaires et prévention contre de nouvelles fuites.

Le ministre de la Justice Eric Holder a rappelé qu'une "enquête pénale est en cours, nous ne sommes pas en position pour l'instant de donner des résultats, mais l'enquête est en cours".

En outre, la Maison Blanche a annoncé avoir ordonné un passage en revue des procédures de sécurité pour éviter de nouvelles révélations.

Note discordante: le Pentagone a indiqué que la mise en place de nouvelles procédures pour empêcher le téléchargement non autorisé de données sensibles ne garantit pas contre de nouvelles fuites à l'avenir.

Foot: Barcelone anéantit le Real Madrid

AFP

Foot: Barcelone anéantit le Real Madrid

Pour le Real, c'est une nouvelle humiliation face à son éternel rival, un an et demi après le 6-2 encaissé au stade Santiago-Bernabeu.

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Le Barça de Guardiola a fait triompher son style de jeu à une touche de balle lundi dans le "Clasico" et a anéanti le Real Madrid de Mourinho (5-0), délogé de la première place du Championnat d'Espagne à l'issue de la 13e journée.

Le Barça, double champion d'Espagne en titre et nouveau leader, reste le maître du "Clasico" avec une cinquième victoire consécutive. La plus belle de ces dernières années au Camp Nou. En Espagne, un 5-0, on appelle cela "una manita" (petite main).

Pour le Real, c'est une nouvelle humiliation face à son éternel rival, un an et demi après le 6-2 encaissé au stade Santiago-Bernabeu.

José Mourinho, qui avait éliminé le Barça en Ligue des champions avec l'Inter Milan la saison dernière, n'a pas trouvé la bonne formule avec sa nouvelle équipe pour lui permettre de rester invaincue en Liga.

L'entraîneur portugais avait le visage fermé sur son banc et il s'est très peu levé, contrairement à son habitude.

Pour son homologue du Barça, Josep Guardiola, la jolie série se poursuit: cinq "Clasicos", cinq victoires.

Guardiola, comme à son habitude, avait prévenu la veille du choc que son équipe attaquerait. Et c'est ce qu'elle a fait.

Ce que Guardiola n'avait sans doute pas prévu, c'est que le Real serait aussi passif. L'entraîneur du Barça avait pourtant décrit son adversaire comme la "meilleure équipe du monde en contre-attaque".

Lundi, le Real n'a rien pu construire, complètement étouffé au milieu du terrain par le trident champion du monde: Xavi, Iniesta et Busquets.

Les deux premiers ne seront pas loin du Ballon d'Or-Fifa, c'est une certitude.

Xavi a ouvert la marque d'une reprise à bout portant face à Casillas (10e) après un centre d'Iniesta contré par Marcelo.

Un autre champion du monde espagnol du Barça, Pedro, a doublé la mise quelques minutes plus tard à la réception d'un centre de Villa, que Casillas n'avait pu bloquer (18e). Villa avait été trouvé par une merveilleuse transversale de l'immense Xavi.

Mourinho a vu ce que tout le monde a vu en première période et a tenté d'y remédier après la pause en faisant entrer Lassana Diarra à la place d'Özil pour prêter main forte à Xabi Alonso et Khedira, complètement dépassés au milieu.

Mais le mal était fait, le Barça était survolté.

Il a inscrit trois nouveaux buts, signés David Villa, impitoyable face à son partenaire en sélection Iker Casillas (55e et 58e), et Jeffren en fin de match.

Villa a été servi à chaque fois par un Messi plus passeur que buteur. L'Argentin, qui a trouvé le poteau en début de match (6e), restait sur une série de 10 matches en marquant au moins un but à chaque fois.

Messi n'a toujours pas réussi à marquer un but à une équipe de José Mourinho (Chelsea, Inter Milan et Real Madrid).

Cela ne l'a pas empêché de remporter haut la main son duel face à Cristiano Ronaldo, inoffensif et conspué du début à la fin par le Camp Nou pour avoir bousculé "Pep" Guardiola sur une remise en touche.

L'attaquant portugais, qui devrait désormais être aussi détesté que Figo (après son transfert du Barça au Real, en 2000), n'a toujours pas marqué face au Barça.

Cristiano Ronaldo, impuissant et frustré lundi soir, peut déjà cocher le 17 avril, jour prévu du "Clasico" retour à Madrid où tout le Real criera vengeance.

Chelsea perd la tête

francefootball.fr


Accroché ce dimanche à Newcastle (1-1), Chelsea a cédé son fauteuil de leader à Manchester United et se retrouve dauphin pour la première fois depuis le début de la saison. (Photo Reuters)

Devancé par Manchester United après la leçon infligée samedi par les Red Devils à Blackburn (7-1), Chelsea se devait de l'emporter à Newcastle pour reprendre les commandes de la Premier League. A la recherche d'une première victoire en Championnat depuis un succès acquis face à Fulham (1-0, 12e j.) début novembre, les Blues n'y arrivent plus. Après un début de saison en fanfare conclu par six victoires lors des six premières journées de Premier League, le champion d'Angleterre en titre a vu son trône vaciller.

Et Kalou rate l'immanquable...

Pour la première fois cette saison, Chelsea, qui évoluait pour l'occasion en 4-4-2 avec Drogba et Anelka en attaque, n'est plus maître outre-Manche. A côté de la plaque en première période, les Londoniens sont parvenus à arracher l'égalisation par Kalou (45e) tout juste avant le retour aux vestiaires. Menés d'entrée de jeu sur une réalisation de Carroll (6e) à la suite d'une incroyable erreur d'Alex, les protégés de Carlo Ancelotti auraient même pu l'emporter si Kalou (80e), encore lui, n'avait pas tiré à côté après avoir pourtant éliminé le portier des Magpies.

Désormais dauphin à deux longueurs de Manchester United, Chelsea ne devance Arsenal qu'à la différence de buts (+19 contre +15). Avec trois défaites et un nul enregistrés sur leur cinq derniers matches de Premier League, les Blues ne ressemblent plus en rien à la machine de guerre indestructible du mois d'août. - C. La.

C. Ronaldo : « Ce match peut être décisif »

Cristiano Ronaldo © Reuters Cristiano Ronaldo
rmc.fr La star du Real Madrid ne cache pas l’importance des enjeux du « Clasico » de ce lundi soir (21h) face au FC Barcelone. Entre modestie et provocation, le Portugais a très envie de briller…Cristiano, ce « Clasico » sera-t-il décisif pour le titre 2011 ?
On sait que c’est un match très important. C’est le clasico. On va entrer sur le terrain avec une attitude positive, on veut gagner. On va voir comment se déroulera le championnat jusqu’à la fin, mais ça peut être un match décisif, oui.

Avec votre statut, avez-vous plus de pression que vos coéquipiers ?
Je ne suis qu’un joueur de plus dans cette équipe. Les choses tournent bien en ce moment, pour moi comme pour l’équipe. Je ne me considère pas comme plus important que les autres. J’en veux toujours plus à chaque fois, mais je pense que mes coéquipiers ont le même objectif. Tout le monde veut donner le meilleur de soi-même.

Vous n’avez pas encore marqué lors d’un « Clasico ». Etes-vous anxieux à l’idée de marquer lundi ?
Ce n’est pas important que je marque tant que l’équipe gagne. Je ne suis pas obsédé par le but. Parfois, je suis un peu anxieux. Mais pas contre le Barça. Je veux marquer contre tout le monde.

Ce match va-t-il être un duel Cristiano Ronaldo et Lionel Messi ?
Ce sont des bêtises. La presse en parle parce que c’est vendeur. C’est normal. Mais ce n’est pas un match entre nous deux. Ce n’est pas un joueur contre l’autre, on doit surveiller tous les autres joueurs. C’est un joueur très dangereux, qui marque beaucoup de buts. Mais on doit se préoccuper de tous les autres aussi.

Le vestiaire ressent-il quelque chose de spécial avant ce match ?
C’est un grand match, avec un grand adversaire, mais ce ne sont que trois points. On va jouer comme si c’était Getafe ou Valence. On va arriver sans aucune défaite. C’est important parce que ça nous donne plus de confiance, plus de solidité. Je suis confiant. Les joueurs sont très bien. Le « Mister » (Jose Mourinho, ndlr) nous donne beaucoup de confiance.

Vous avez été critiqué récemment après votre passe du dos. Allez-vous faire attention aux gestes que vous réaliserez ce lundi ?
Ceux qui aiment le spectacle, ils aiment ce que je fais. Si ça ne plait pas à quelqu’un, il n’a qu’à éteindre la télé…

Lyon et Paris bons amis


Pas de vainqueur entre l'OL de Bastos et le PSG de Nenê. (Reuters) Pas de vainqueur entre l'OL de Bastos et le PSG de Nenê. (Reuters)
Ce dimanche soir, en clôture de la 15e journée de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain n'ont pas réussi à se départager (2-2) au terme d'un match plein et animé. Si les Franciliens avaient réussi à revenir au score, puis à prendre l'avantage, une grossière erreur d'Apoula Edel a altéré tout le travail collectif accompli face à des Rhodaniens inconstants, parfois percutants et d'autres fois apathiques. Le film de la rencontre

Un match nul bénéfique aux deux formations ou un mauvais résultat pour les deux équipes? Dimanche soir, au terme de l'opposition entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain (2-2) comptant pour la 15e journée de Ligue 1, il était difficile de savoir qui des deux protagonistes de la partie avaient réussi la bonne opération du jour. Et pour cause, au terme d'un match rythmé et disputé, toute l'énergie déployée par les Franciliens et les Lyonnais n'aura pas trouvé de récompense comptable.

Lyon sous contrôle

Et au regard du début de match incisif des visiteurs, tout laissait à penser que les troupes d'Antoine Kombouaré pouvaient espérer vaincre le signe indien qui sévissait depuis trop longtemps en Ligue 1, à savoir un match nul et quatre défaites sur les cinq dernières oppositions disputées à Gerland. Débordés dans les premières minutes, les Lyonnais réagissent enfin au quart d'heure de jeu, par l'intermédiaire de Michel Bastos, dont la frappe est repoussée de belle manière par Apoula Edel (14e). Titularisé dans un couloir, en alternance entre le droit et le gauche avec Lisandro Lopez, Gomis évoluant lui en pointe, le Brésilien ne démérite pas et vient souvent provoquer balle au pied ses vis-à-vis.

En face, autour d'un Sylvain Armand en grande forme, Edel sort quelques arrêts notoires, notamment pour mettre en échec un "Bafé" extrêmement précieux en point de pivot mais trop brouillon face au but adverse. De l'autre côté de la pelouse, Hugo Lloris passe une première période plutôt calme, les offensives franciliennes n'arrivant que rarement à attraper le cadre.

Cissokho, le facteur X

Mais au retour des vestiaires, l'OL fait la différence avec un service parfait de Kim Källström pour Aly Cissokho, monté aux avant-postes pour conclure du gauche au premier poteau, face à un Apoula Edel peut-être mal placé (1-0, 54e). Le latéral lyonnais exulte mais ne sait pas encore qu'il influera encore grandement sur le reste du scénario de la partie. Moins de dix minutes plus tard, l'international tricolore tarde à remonter et permet à Hoarau de rester en jeu sur un service aveugle de Claude Makelele. L'ancien Havrais accélère et sert Nenê sur un plateau pour l'égalisation du Brésilien (1-1, 63e), auteur de son premier but de la tête cette saison en championnat, là où il en a déjà inscrit sept du pied gauche.

Paris insiste, sentant le vent tourner et, malgré quelques belles tentatives des Gones, notamment sur cette inspiration de Gomis, auteur d'un joli lob claqué en corner par le dernier rempart du club de la capitale (74e), pense tenir le bon bout lorsque Cissokho accroche Nenê dans ses 16 mètres, est expulsé et offre un penalty aux visiteurs, transformé sereinement par Guillaume Hoarau (1-2, 83e), ce dernier signant ainsi son premier but en match officiel face à Hugo Lloris.

La toile d'Edel qui récompense Gomis

Le PSG est tout proche d'un premier succès retentissant à l'extérieur et se prépare déjà à prendre la tête de la Ligue 1 au détriment de l'Olympique de Marseille, qui compte toutefois un match en retard à disputer contre le Stade Rennais mercredi soir. Oui mais voilà, Apoula Edel, déjà étrangement fébrile à plusieurs reprises au cours de la soirée, gâche tout en ratant complètement un dégagement au pied anodin. Bafétimbi Gomis récupère, accélère et vient fusiller le fautif à bout portant (2-2, 87e).

En un instant, le match a donc basculé sur une grossière erreur individuelle, permettant ainsi au septuple champion de France d'enchaîner une huitième rencontre de rang sans défaite en championnat. Et au final, si ce nul n'arrange ni ne dérange personne, il permet aux deux formations de rester très bien placées dans la course au titre, sans pour autant avoir à assumer le rôle de leader parfois difficile à appréhender. Et bientôt, Paris retrouvera ses grands absents du jour, Chantôme et Sakho (suspendus), ou Erding (blessé), alors que Lyon pourra de nouveau compter sur Gourcuff et Cris. Finalement, ce partage des points est peut-être bien une bonne opération...

Mystérieuse découverte de dizaines d'oeuvres ignorées de Picasso

AFP

Mystérieuse découverte de dizaines d'oeuvres ignorées de Picasso

Pas moins de 271 oeuvres de Pablo Picasso des années 1900 à 1932, dont personne ne connaissait l'existence, ont été découvertes récemment conduisant les héritiers du peintre à porter plainte contre X pour recel, rapporte lundi le journal Libération.

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Pas moins de 271 oeuvres de Pablo Picasso des années 1900 à 1932, dont personne ne connaissait l'existence, ont été découvertes récemment conduisant les héritiers du peintre à porter plainte contre X pour recel, rapporte lundi le journal Libération.

Les tableaux, carnets et dessins, d'une valeur estimée à une soixantaine de millions d'euros, ont été présentés par un couple de septuagénaires de la Côte d'Azur qui souhaitait obtenir des certificats d'authenticité notamment du fils du peintre, Claude Picasso, également administrateur de la succession.

Parmi ces oeuvres inédites se trouvent neuf collages cubistes d'une valeur estimée à une quarantaine de millions d'euros, une aquarelle de la période bleue, des gouaches, lithographies et des portraits de sa première épouse Olga, selon Libération.

Pierre Le Guennec, 71 ans, qui s'est adressé par courrier à Claude Picasso à plusieurs reprises depuis janvier avant de le rencontrer finalement à Paris en septembre, avait travaillé comme électricien pour Pablo Picasso pendant les trois dernières années de la vie du peintre décédé en 1973.

Il a précisé avoir installé des systèmes d'alarme dans les différentes résidences de l'artiste, notamment à la villa Californie à Cannes, où de nombreux cartons de dessins étaient entreposés.

Les héritiers et experts mis à contribution ont décidé de porter plainte contre X pour recel le 23 septembre. Les oeuvres ont été saisies le 5 octobre par l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) au domicile du couple à Mouans-Sartoux dans les Alpes Maritimes.

La saisie des oeuvres le 5 octobre par l'OCBC a été confirmée dimanche soir à l'AFP de source policière.

L'électricien à la retraite a été placé en garde à vue, selon le journal qui ne précise pas où il se trouve depuis.

Le retraité plaide l'innocence et affirme que ces oeuvres lui ont été données par le maître, selon certaines de ses déclarations, par l'épouse de Picasso, selon d'autres.

Joint par Libération à New York, Claude Picasso a exclu l'idée que son père ait pu "donner une telle quantité, cela ne s'est jamais vu, cela ne tient pas debout (...) C'était une partie de sa vie."

Il a ajouté souhaiter que la justice fasse toute la lumière sur l'affaire et que "personne ne puisse tirer profit d'une mauvaise action, si c'est bien le cas."

"Il ne faut pas que ce patrimoine se retrouve dispersé." a-t-il conclu.

Laurent Gbagbo pourrait « contester les résultats » des urnes

cote-ivoire.comLe candidat de la majorité présidentielle, Laurent Gbegbo, pourrait « contester les résultats dans les zones où des exactions ont été commises sur ses militants », a annoncé Affi N’Guessan, porte-parole du candidat Gbagbo.

Ce dimanche 28 novembre 2010, au quartier général de campagne de la majorité présidentielle, Affi N’Guessan, porte-parole du candidat Laurent Gbagbo, a animé un point de presse pour faire un bilan partiel du second tour de l’élection présidentielle. « Il se dit inquiet de la volonté manifeste du Rhdp de perturber et de frauder ». Surtout dans les zones Centre-Nord-Ouest, encore sous contrôle de la rébellion.

En attendant de connaître les résultats du second tour de l’élection présidentielle, le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo a voulu échanger avec la presse pour faire un bilan partiel. Pour Affi N’Guessan, les choses qui se passent dans les zones Cno sont graves et pourraient entacher la transparence et la régularité du scrutin de ce dimanche dans les zones sous contrôle de la rébellion.

Trois faits majeurs ont retenu l’attention du premier ministre Affi. D’abord, le faible taux de participation qui sera surement inférieur à celui du premier tour, « dans les 60% » surtout dans le « V Baoulé ». ce qui démontre que l’appel du Président Bédié du Pdci à voter Alassane Ouattara, n’a pas été suivi. Ensuite, le représentant du candidat de la Majorité présidentielle a égrené tous les incidents, parfois graves, qui ont émaillé le scrutin notamment à Korhogo, Odiénné, Touba. Lanciné Gon Coulibaly, membre de la Lmp a été agressé physiquement. Tous les superviseurs et responsables locaux de la majorité présidentielle ont été attaqués. Ce climat de terreur a été orchestré par le Rdr pour manifestement organiser la fraude car tous les representants de Lmp ont été pourchassés ; des délégations ont été bloquées à Zouénoula et à Binakouma (le ministre Douati est pratiquement pris en otage) ; à Séguéla, la direction départementale de campagne a été prise en otage et certains de ses membres se sont réfugiés dans la brousse.

Rappelons que l’Accord politique de Ouagadougou (Apo) préconisait un désarmement deux mois avant l’élection présidentielle. Rien n’a été fait et on se rend à l’évidence que les rebelles, toujours en possession d’armes de guerre, ont décidé d’instaurer un climat de terreur pour biaiser les résultats dans les zones sous leur contrôle.

Les Fds et les éléments du Cci déployés dans les zones, selon Affi N’Guessan, sont sous-équipés et manquent d’effectifs pour gérer au mieux la situation. Face à eux ce sont des rebelles puissamment armés et des militants Rdr, également armés. En dehors des zones Cno, le porte-parole de Gbagbo a souligné que les militants du Rdr, dans leur logique de fausser les résultats du scrutin ont sévi aussi dans la zone gouvernementale, notamment dans le village de Nigoua où deux membres de Lmp int été tués par des individus armés de fusils calibre 12 et dans la même région de Daloa , un gendarme a été tué.

Affi N’Guessan se dit très inquiet face à ce qu’il se passe et qui montre que le camp d’Alassane a peur du résultat. En tous les cas, la majorité présidentielle se réserve le droit de contester les résultats dans les zones où des exactions ont été commises sur ses militants.