24 novembre, 2010

Le tirage au sort de la CAN cadette prévue samedi

AFRIQUE-CAN-COMPETITIONS

Dakar, 24 nov (APS) - Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, Rwanda 2011, aura lieu le samedi 27 novembre à l’hôtel Serena du Lac Kivu à 18 heures locales (16h à Dakar), indique l’instance dirigeante du football africain.

En attendant la rencontre Burkina Faso-Réunion reportée à dimanche prochain à cause de l’élection présidentielle au Burkina Faso du dimanche dernier, les pays qualifiés sont le Rwanda (pays organisateur), la Gambie, tenant du titre, le Sénégal, le Congo, le Mali, l’Egypte, et la Côte d’Ivoire.

Le Rwanda et le Gambie seront tête de poule et se verront attribués respectivement les coefficients A1 et B1.

Un tirage intégral sera effectué pour les six autres équipes pour déterminer les poules dans lesquelles elles se retrouveront. Puis, par tirage au sort, on leur attribuera les coefficients A2, A3, A4 et B2, B3, B4 pour déterminer les positions et établir le calendrier des matchs. Le tournoi se déroulera du 8 au 22 janvier 2011 avec des matchs prévus aux stades Amahoro, Umuganda et de Kigali.

Le Ghana (champion d’Afrique 1995 et 1999) et le Nigeria (champion d’Afrique en 2001 et 2007) qui comptent quatre titres africains à leur compteur, seront absents de Rwanda 2011.

C’est la 2-ème CAN des moins de 17 ans successive ratée par les Black Starlets éliminés par les Lionceaux. Lors de l’édition de 2009 qui a eu lieu en Algérie, ils avaient été sortis par la Gambie, futur vainqueur de l’épreuve.

SD/ASG

Des anciens militaires burkinabè braqueurs au Mali

fasozine.com

De g. à dr.: Brice Hien, Philippe Kafando, Ousseini Ouédraogo

C’est L’Indépendant, un journal du Mali, qui le révèle: deux brigands, que la police malienne présente comme étant deux militaires burkinabè, ont été interpellés à Bamako par les forces de l’ordre maliennes. Contacté par Fasozine, le cabinet du ministre de la Défense du Burkina Faso est catégorique: les intéressés avaient déjà été radiés des effectifs de l’armée. Et les documents mis à notre disposition à se sujet sont formels les présumés hors-la-loi ont été expurgés des troupes pour différentes fautes.

Selon le confrère malien, Philippe Kafando (qui serait le fils d’un colonel de l’armée burkinabè) et Ousseini Ouédraogo (précédemment en service à la première compagnie de la brigade nationale des sapeurs pompiers de Bobo Dioulasso), opéraient en compagnie de Brice Hien, un civil qui jouait le rôle de marabout pour le groupe. En se faisant passer pour un vendeur de produits cosmétiques, Philippe Kafando s’introduisait dans les domiciles des futures victimes pour un repérage, pendant que ses présumés complices faisaient le guet. Les proies étaient ensuite tenues en respect grâce à des pistolets, ou immobilisées avec du ruban adhésif par les présumés brigands, qui les dévalisaient par la suite. C’est après une tentative de braquage le 11 novembre dernier que le trio a été appréhendé par la foule. Les perquisitions effectuées par la police malienne ont permis de saisir des documents: certificat de nationalité et un passeport burkinabè, cartes d'identité et acte de naissance établis au Mali, chéquiers d’une banque burkinabè, permis de conduire... Interrogés, par la police les deux ex-militaires, qui ne souhaitent pas être extradés au Burkina parce que, affirment-ils, «ils risquent leur vie en retournant au pays », ont soutenu qu'ils ont déserté l'armée «parce qu'au Burkina Faso les soldes sont minables.»

Fasozine, a appris que les intéressés avaient déjà été radiés des effectifs de l’armée. Sur les arrêtés de radiation qui sont en notre possession, il est effectivement mentionné que le sapeur de 2e classe Kafando Sidpassata Inoussa Philippe, est «rayé des contrôles des forces armées nationales pour compter du 26 août 2010 pour faute grave contre la discipline». Le sapeur de 2e classe Ouédraogo Ousséni, lui, a été rayé le 18 février 2010 pour «absence irrégulière.»

Un nouveau tatouage pour Beyoncé

Lundi soir, à l'occasion de la présentation de la collection de bijoux 2BHappy, Beyoncé Knowles est apparue toute en beauté sur le tapis rouge pour le plus grand plaisir des photographes mais la chanteuse n'avait pas pensé que son alliance pouvait glisser, laissant entrevoir son nouveau tatouage…

La belle s'est tatouée le nombre quatre en chiffre romain, un numéro porte bonheur pour Madame Jay-Z puisque Beyoncé est née un 4 septembre et son chanteur de mari un 4 décembre !

Il en faut peut pour être heureux parfois…Tatouage

Journée contre les violences faites aux femmes: opération "toutes en jupes" jeudi

AFP

Photo prise le 16 mars 2006 dans un lycée de Vitré, où est lancée la
Photo prise le 16 mars 2006 dans un lycée de Vitré, où est lancée la "Journée de la jupe". Fred Dufour AFP/Archives

L'opération "toutes en jupes", organisée jeudi par l'association Ni putes ni soumises (NPNS) à l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, remporte un grand succès sur le réseau social Facebook, a déclaré à l'AFP la présidente de l'organisation Sihem Habchi.

Selon Mme Habchi, mercredi en fin d'après-midi près de 97.000 femmes avaient déclaré vouloir porter une jupe jeudi, pour symboliser leur résistance aux violences à leur encontre.

"Mettre une jupe c'est un acte militant, dans le quotidien, sur le lieu de travail, dans la rue, chez soi, car aujourd'hui tous ces espaces sont des espaces de danger pour les femmes", a-t-elle dit.

"On a touché près de 500.000 personnes sur Facebook et il y a 200 personnes par minute qui adhèrent", a-t-elle affirmé.

"La jupe est bien un symbole de la résistance", selon elle ajouté.

NPNS entend marquer la journée contre les violences faites aux femmes sur le thème "en jupes et pas soumises".

Elle organise jeudi soir au Palais de Tokyo à Paris, sous le parrainage d'Isabelle Adjani, une vente aux enchères de femmes connues du monde du cinéma (Carole Bouquet, Fanny Ardant, Sophie Marceau, Agnès Jaoui ...), de la télévision (Claire Chazal, Audrey Pulvar ...), de la littérature (Elisabeth Badinter, Amélie Nothomb) ou de la chanson (Zazie, Charlotte Gainsbourg).

Le produit de la vente servira à louer des appartements-relais pour des femmes victimes de violences, en attendant qu'elles retrouvent un toit.

Sihem Habchi a rappelé les derniers chiffres de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ODNRP), selon lesquels 654.000 femmes ont déclaré avoir subi des violences physiques ou sexuelles en 2009, une augmentation de 15% sur deux ans.

Guide Michelin: Tokyo confirme son rang de capitale des 3 étoiles, devant Paris

Jean-Luc Naret lors de la présentation du Guide Michelin Tokyo 2011 le 24 novembre 2010 à Yokohama
Jean-Luc Naret lors de la présentation du Guide Michelin Tokyo 2011 le 24 novembre 2010 à Yokohama
Jean-Luc Naret lors de la présentation du Guide Michelin Tokyo 2011 le 24 novembre 2010 à Yokohama Toshifumi Kitamura AFP

ladepeche.frTokyo a conservé mercredi sa place de capitale mondiale des restaurants trois étoiles, avec 14 récompenses suprêmes décernées par le guide Michelin 2011, soit trois de plus que l'an dernier, contre dix à Paris.

Cette performance permet au Japon d'égaler pour la première fois la France, patrie des meilleurs restaurants du monde, avec au total 26 trois étoiles, si l'on y ajoute les douze établissements distingués le mois dernier dans le guide sur Kyoto, Osaka et Kobe, trois grandes villes du Kansai (ouest).

Le guide Tokyo 2011, publié en japonais et en anglais, s'élargit par ailleurs à Yokohama et Kamakura, deux villes voisines, et introduit une nouveauté: un pictogramme sélectionnant des restaurants proposant des repas à moins de 5.000 yens (45 euros).

"Avec ces 14 restaurants trois étoiles, Tokyo est la ville qui compte le plus de trois étoiles dans le monde", a annoncé Jean-Luc Naret, directeur des Guides Michelin, lors d'une conférence de presse dans le grand port de Yokohama. A propos de la comparaison du nombre de trois étoiles au Japon et en France, il a souligné qu'il fallait "ramener les choses à leur proportion".

"Si on totalise les villes du Kansai et Tokyo, ça veut dire aujourd'hui deux fois le nombre total de restaurants qu'il y a en France, a-t-il précisé. Il y a 160.000 restaurants rien qu'à Tokyo, il y en a 15.000 à Paris et 200.000 en France. En fin de compte, il devrait y avoir beaucoup plus de trois étoiles."

Au total, 266 établissements ont été récompensés: 14 trois étoiles (Tokyo), 54 deux étoiles (52 à Tokyo et 2 à Yokohama) et 198 une étoile (174 à Tokyo, 14 à Yokohama et 10 à Kamakura).

Parmi ces restaurants étoilés, 95, soit plus d'un tiers de la sélection, proposent un dîner et/ou un déjeuner pour 5.000 yens (45 euros) maximum, signalés par un nouveau pictogramme représentant des piécettes.

Accusé dans certains médias de distribuer généreusement des étoiles au Japon pour faire vendre des pneus Michelin, M. Naret a jugé cet argument "absolument ridicule". "Le guide Michelin ne fait pas vendre plus de pneumatiques. Cela donne une notoriété à la marque, ça c'est clair. Mais ce n'est pas en donnant des étoiles qu'on vend plus de guides ou plus de pneus", a-t-il dit. "C'est un peu péjoratif d'avoir ce genre de commentaire vis-à-vis des restaurants japonais. Les étoiles, ils ne les ont pas volées."

Quatre restaurants de cuisine japonaise accèdent cette année au club prestigieux des trois étoiles: Araki, nouveau venu, Hamadaya, qui retrouve son troisième macaron perdu l'an dernier, et 7chome Kyoboshi et Usukifugu Yamadaya, qui passent de deux à trois étoiles.

A noter la disparition du restaurant français L'Osier dont le chef Bruno Ménard avait obtenu ses trois macarons dès le premier guide en novembre 2007. L'immeuble qui l'abrite dans le quartier huppé de Ginza doit en effet être démoli au printemps prochain.

Il ne reste donc plus que deux établissements triplement étoilés qui proposent de la cuisine française: Quintessence (Shuzo Kishida, ancien de L'Astrance à Paris) et Joël Robuchon, le célèbre chef français surnommé "le cuisinier du siècle". Robuchon reste toujours le plus titré de Tokyo avec au total sept étoiles, si l'on ajoute les deux macarons décernés à La Table et à L'Atelier.

Le premier guide Tokyo 2008 s'était vendu à 300.000 exemplaires en l'espace de cinq semaines. L'édition 2009 a fait elle un chiffre de ventes de 180.000 guides.

"Nous continuons à vendre aujourd'hui 100.000 guides en japonais sur Tokyo et 100.000 guides sur le Kansai, ce qui le place rapidement après la France dans la série des très bons best-sellers", a déclaré M. Naret.

US Stocks Up Sharply on Wednesday

U.S. stock indexes moved sharply higher on Wednesday, following gains on European markets.

The Dow Jones Industrial Average was up 1.3 percent and the S & P 500 is up by 1.4 percent. The NASDAQ index was ahead by 2 percent.

In Europe, London’s Financial Times 100 index closed up 1.4 percent (76 points) to finish at 5,657. The CAC-40 in Paris rose six-tenths of a percent (23 points) to close at 3,748. The DAX in Frankfurt gained 1.8 percent (119 points) to end at 6,824.

In Asia, Tokyo’s Nikkei index lost nearly one percent (85 points) to close at 10,030.

Hong Kong’s Hang Seng index gained half a percent (128 points), to end at 23,024.

Gold was trading down $3 at $1,373.40 an ounce.

The U.S. dollar was up against both the euro and yen.

Some information in this story was provided by Bloomberg.

Le photographe Philip Plisson nie les accusations de viol

AFP

Le photographe Philip Plisson nie les accusations de viol

Le photographe de mer Philip Plisson, mis en examen pour le viol d'une nièce dans les années 1990 en Bretagne, a contesté mercredi "les accusations calomnieuses" de viol intervenant "dans le cadre d'un conflit familial déplorable", a indiqué son avocate.

Le photographe de mer Philip Plisson, mis en examen pour le viol d'une nièce dans les années 1990 en Bretagne, a contesté mercredi "les accusations calomnieuses" de viol intervenant "dans le cadre d'un conflit familial déplorable", a indiqué son avocate.

"Il attend avec sérénité l'issue d'une instruction qui ne pourra que le décharger de tout soupçon", a précisé dans un communiqué Me Martine Lombard, l'avocate parisienne de Philip Plisson, 63 ans, peintre de la Marine.

La procédure judiciaire en cours fait suite à une plainte d'une nièce du photographe, pour des faits qui se seraient déroulés dans une maison familiale du Morbihan. Une information judiciaire, ouverte il y a deux ans, a abouti à une mise en examen en septembre, selon le parquet.

Philip Plisson, un des plus célèbres photographes de mer français, vient de publier le premier tome d'une oeuvre destinée à saisir sous son objectif l'ensemble du littoral français vu de la mer. En septembre, un incendie avait détruit son atelier de Crac'h (Morbihan) et une partie de ses archives photo.

Nigeria Lagos bientôt la ville la plus importante d’Afrique

Lagos, la capitale nigériane, va devenir la plus grande ville d’Afrique, devançant au palmarès le Caire, capitale de l’Egypte, selon la BBC. Un rapport de l’ONU estime que la population de la ville atteindra 12,4 millions d’habitant d’ici 2015. Les Nations Unies prévoient également que la population de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), va augmenter de 46% au cours de dix prochaines années pour devenir la ville d’Afrique avec la plus grosse croissance démographique.

US Airport Security Moves Smoothly Despite Protest Effort

Security lines at U.S. airports appear to be moving smoothly Wednesday, despite calls for protests over the full-body inspections that critics say are intrusive.

The critics are dubbing Wednesday “National Opt-Out Day,” and encouraging large crowds of Americans who are flying for the Thanksgiving holiday to refuse the use of full-body imaging scanners and instead undergo a more invasive full-body pat down, which takes longer.

The protesters say scanners, which emit radiation and transmit a virtually naked image of the traveler, grossly violate a person’s privacy rights and dignity. Protest organizer Jim Babb (with WeWontFly.com) told VOA the Transportation Security Administration has been “totally negligent” on informing people about privacy and health risks they may encounter with the new procedures.

The protests, on the day before Thanksgiving, come on what is traditionally the busiest travel day of the year in the United States.

The head of the TSA, John Pistole, told American television (ABC’s Good Morning America) on Wednesday that travelers should expect delays because of the protests. He says his agency is fully staffed and prepared to handle disruptions at airports across the country.

A USA Today/Gallup poll says nearly six in 10 passengers are bothered or angered by the new pat-down procedures at airports, and many dislike the full-body scan. Nearly half of travelers say they believe the new pat-downs, that include touching the breast, buttock and genital areas, are not more effective than previous search methods.

A travel expert, Josey Miller of TripAdvisor.com, told VOA that travelers have the right to refuse both the scanner and the pat-downs, but warned that TSA officials have the authority to deny access to a flight. In some cases, TSA could fine a passenger for non-compliance with security screenings.

The Obama administration says the enhanced security measures are necessary to thwart terror plots like the attempted bombing of a U.S.-bound plane last Christmas by a Nigerian man who allegedly had explosives in his underwear.

White House spokesman Robert Gibbs noted that the new procedures are in place only at 69 out of the nearly 450 airports in the United States.

On Thanksgiving, Americans gather with family and friends to give thanks, a tradition started by English settlers nearly 400 years ago.

The American automobile Association projects that more than 42 million Americans will travel during the Thanksgiving holiday period, lasting from November 24 to November 28.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Le Maroc, l’Egypte et l’Algérie au top 15 des pays qui fournissent le plus de migrants

afrik.com
Le Maroc, l’Egypte et l’Algérie font partie des 15 pays qui fournissent le plus grand nombre de migrants au monde. C’est ce que révèle l’étude Population et société portant sur le nombre et la part des immigrés dans la population mondiale, publiée par l’Institut national français des études démographiques (Ined) mercredi. Le Maroc figure au 12ème rang des pays fournisseurs de migrants dans le monde (avec 2,6 millions de ressortissants vivant à l’étranger), l’Egypte occupe la 14ème place (avec 2,2 d’immigrés) tandis est l’Algérie est 15ème au classement (avec 2,1 millions d’Algériens installés à l’étranger).

US Stocks Up Sharply on Wednesday

U.S. stock indexes moved sharply higher on Wednesday, following gains on European markets.

The Dow Jones Industrial Average was up 1.3 percent and the S & P 500 is up by 1.4 percent. The NASDAQ index was ahead by 2 percent.

In Europe, London’s Financial Times 100 index closed up 1.4 percent (76 points) to finish at 5,657. The CAC-40 in Paris rose six-tenths of a percent (23 points) to close at 3,748. The DAX in Frankfurt gained 1.8 percent (119 points) to end at 6,824.

In Asia, Tokyo’s Nikkei index lost nearly one percent (85 points) to close at 10,030.

Hong Kong’s Hang Seng index gained half a percent (128 points), to end at 23,024.

Gold was trading down $3 at $1,373.40 an ounce.

The U.S. dollar was up against both the euro and yen.

Some information in this story was provided by Bloomberg.

Haïti : le cholera pourrait affecter 400 000 personnes

afrik.com Valérie Amos, secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, a annoncé lors de sa visite en Haïti ce mercredi que 400 000 personnes pourraient être affectées par le choléra. Soit le double des précédentes prévisions, selon le service d’information des Nations unies. D’après elle : « L’épidémie n’a pas encore atteint son pic. Si nous ne répondons pas assez fortement et rapidement alors des personnes mourrons inutilement ».

Un médecin de quartier retrouvé mort, entravé, à son cabinet à Lyon

AFP

Un médecin de quartier retrouvé mort, entravé, à son cabinet à Lyon

Le corps d'un médecin de 69 ans qui recevait notamment des toxicomanes a été découvert ligoté, mardi après-midi dans son cabinet qui avait été fouillé, et les enquêteurs orientent leurs recherches vers ses patients, a dit mercredi le procureur de la République à Lyon.

Click here to find out more!

Le corps d'un médecin de 69 ans qui recevait notamment des toxicomanes a été découvert ligoté, mardi après-midi dans son cabinet qui avait été fouillé, et les enquêteurs orientent leurs recherches vers ses patients, a dit mercredi le procureur de la République à Lyon.

"L'autopsie a conclu au décès par arrêt cardiaque", dû à un "un stress important et une mauvaise ventilation", a déclaré le procureur Marc Désert lors d'une conférence de presse.

"Si on devait privilégier une piste, ce serait parmi sa patientèle", constituée "pour une large part de toxicomanes et de marginaux", ce qui "l'exposait davantage", a affirmé le procureur de la République.

"Il est vraisemblable qu'une somme d'argent ait disparu, peut-être plusieurs milliers d'euros", a-t-il ajouté. Les faits pourraient avoir été commis par "un toxicomane en manque qui a voulu se procurer des produits ou s'emparer de l'ordonnancier", a estimé Marc Désert.

La victime, "de forte corpulence", était "couchée sur le ventre, les pieds et les mains entravés par des liens et bâillonnée", selon lui. Le fait que ses pieds aient été attachés "par du fil électrique" et ses poignets par "des bandelettes médicales" laisse imaginer "un certain degré d'improvisation" de la part du ou des auteurs, a-t-il dit.

Dans la journée, le commissaire divisionnaire Jean-Marc Rebouillat avait précisé à l'AFP que le médecin généraliste "gisait, face contre terre", et que le corps n'était "pas saucissonné" mais "entravé de façon assez sommaire et assez lâche".

Le Docteur Guy Perrot exerçait depuis plusieurs années à son cabinet situé dans le quartier de la Part-Dieu, dans le 3e arrondissement de Lyon, où il recevait "une clientèle un peu marginale, avec beaucoup de toxicomanes ou d'alcooliques", selon le commissaire Rebouillat.

La mort remonte à "quelques minutes avant que le corps ne soit découvert, vers 18H30, par une patiente qui n'a vu personne ressortir du cabinet", a précisé le procureur de la République. De nombreux prélèvements ont été effectués sur la scène de crime et "ils vont être comparés dans les heures qui viennent aux fichiers", a-t-il ajouté.

D'après lui, "il y a une forte probabilité" pour qu'une part de la patientèle du docteur Perrot soit fichée, ce qui pourrait faciliter l'enquête qui a été confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale.

Tony Parker dément avoir été en contact avec Sophia Egeler !

actustar.com

Tony Parker dément avoir été en contact avec Sophia Egeler !
Tony Parker dément avoir été en contact avec Sophia Egeler ! hiMedia

Depuis une semaine, l'annonce du divorce entre Eva Longoria et Tony Parker est au cœur de toutes les attentions. Et même dans une situation dramatique comme celle-ci, certains sont prêts à se faire de l'argent sur le dos du buzz !

C'est le cas de la jeune Sophia Egeler, 19 ans, qui avait révélé au Sun avoir rencontré Tony et échangé plusieurs textos plutôt coquins alors que le basketteur était à Londres. Seulement, il y a comme un problème. Au jour et à l'heure où les textos auraient soit disant été envoyés, Tony jouait à San Antonio avec les Spurs… et il ne pouvait en aucun cas être à Londres comme l'affirme la jeune femme ! L'attaché de presse de Tony Parker a d'ailleurs publié un communiqué confirmant l'information : "Tony Parker n'a jamais rencontré ou pris contact avec cette personne."

Conclusion ? Sophia a voulu faire parler d'elle en se servant du buzz créé par la rupture de l'actrice et du sportif ! C'est pas joli joli !

Burkina Faso : la CENI et les observateurs électoraux cloués au pilori

Les résultats de la présidentielle contestés par l’opposition avant leur publication officielle
L’opposition burkinabè est en colère. Dénonçant de graves irrégularités qui ont entaché l’élection présidentielle, elle rejette d’avance les résultats du scrutin, dont la proclamation officielle devrait avoir lieu jeudi (selon les chiffres avancés par le quotidien d’État Sidwaya aujourd’hui, le président sortant Blaise Compaoré aurait obtenu 80,98 % des voix). Elle exige une reprise du vote, avec à la tête de la commission électorale un nouveau président. Au passage, elle descend en flammes les observateurs de la CEDEAO.

John Travolta et Kelly Preston parents d'un petit Benjamin

John Travolta et Kelly Preston à Los Angeles le 25 mars 2010
John Travolta et Kelly Preston à Los Angeles le 25 mars 2010
John Travolta et Kelly Preston à Los Angeles le 25 mars 2010 Kevin Winter AFP/Getty Images/Archives

L'acteur américain John Travolta, 56 ans, et son épouse Kelly Preston, 48 ans, ont annoncé la naissance d'un petit garçon, Benjamin, se disant enchantés de l'heureux événement.

Le couple "est heureux d'annoncer la naissance de son troisième enfant, un garçon prénommé Benjamin", indique un communiqué.

Benjamin (3,7 kg) est né dans un hôpital de Floride (sud-est des Etats-Unis) mardi, près de deux ans après le décès soudain du fils adolescent du couple.

Travolta et Preston, mariés depuis 1991, ont perdu l'année dernière leur fils Jett Travolta. Agé de 16 ans, celui-ci a succombé à une "attaque" le 2 janvier 2009 alors qu'il séjournait aux Bahamas avec sa famille. L'adolescent souffrait depuis l'enfance de crises épileptiques.

Le couple a une fille, Ella Bleu, âgée de 10 ans.

"John, Kelly et leur fille Ella Bleu sont enchantés et très heureux de l'arrivée de ce nouveau membre de la famille", ajoute le communiqué, qui précise que "tant la mère que le bébé sont en bonne santé et vont merveilleusement bien".

Dans un entretien à la presse spécialisée en 2007, la star de "Pulp Fiction" et de "La Fièvre du samedi soir" avait mentionné son désir d'avoir un nouvel enfant. "J'aime vraiment avoir des enfants", avait dit l'acteur de "Grease", ajoutant: "J'apprécie leur énergie".

FESPACO Du matériel dernier cri pour le cinéma mobile


L’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso a fait don de matériel cinématographique au Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La cérémonie de remise du don a eu lieu, le mardi 23 novembre 2010 au siège de l’institution, en présence du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo.

Ce don de matériel de la République fédérale d’Allemagne s’inscrit dans l’élan de solidarité des pays amis du Burkina Faso suite aux inondations du 1er septembre 2009.Ce jour-là, les eaux ont envahi la ville de Ouagadougou .Plus de 100 000 citadins se sont retrouvés sans abris et totalement démunis. Le siège du Festival panafricain de cinéma et de la télévision (FESPACO) et la cinémathèque africaine n’ont pas été épargnés .

La pluie a causé d’énormes dégâts matériels à l’institution du cinéma africain. Bureaux, bâtiments, véhicules, matériel de projection ont été submergés par plus de deux mètres d’eau de hauteur. A cela s’ajoute la destruction d’environ 2000 films entreposés à la cinémathèque africaine, la mémoire du cinéma du continent .Ce sont entre autres des films d’auteurs africains, des films didactiques et des films de l’époque coloniale.

Conséquence, le FESPACO éprouve des difficultés à accomplir sa mission de promotion du cinéma, surtout dans les localités burkinabè. L’aide allemande vient ainsi pallier cette difficulté. D’un coût de 16 millions FCFA, le don est composé d’un vidéoprojecteur, de lecteurs DVD et Blu ray, de matériel de sonorisation(microphones, de haut-parleurs, un mixeur), un écran mobile, des trépieds, un groupe électrogène. De l’avis de la chargée d’affaires de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne, Gerhild Steinhauer, à travers ce don de matériel, son pays répond à l’appel au secours lancé par des hommes de culture et les autorités burkinabè pour sauver le patrimoine cinématographique africain qu’est la cinémathèque africaine. « Puisse, j’espère, cet équipement contribuer à une bonne réhabilitation de la cinémathèque africaine.

Qu’il puisse aussi contribuer à porter le patrimoine filmique burkinabè hors des villes et à ses héritiers qui n’ont pas accès à des salles de projection », a-t-elle souhaité. Le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo, a, pour sa part, expliqué que le 1er septembre a été un instant noir pour le FESPACO. Alors, pour sortir de cette situation difficile, il faut, a-t-il précisé, du matériel .D’où l’importance du geste de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne.

M.Ouédraogo a rassuré la représentante des donateurs, de l’utilisation responsable du matériel offert. Il a conclu en remerciant les responsables allemands pour ce don qui « favorisera la promotion du cinéma africain et permettra au cinéma mobile de poursuivre sa caravane dans les différentes villes et campagnes du Burkina Faso ». Quant au ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo, il a appuyé les propos du délégué général du FESPACO. Selon le ministre Savadogo, les pluies du 1er septembre 2009 ont été un coup dur pour le FESPACO. Mais en dépit des difficultés, « nous devons remonter la pente » a-t-il dit. Et de conclure : « le geste fait par ce pays ami va certainement consolider la nouvelle dynamique dans la préparation du FESPACO 2011 ».

sidwaya.bf

Observation électorale Satisfecit dans l’ensemble pour le CIP-UEMO


Après avoir sillonné des bureaux de vote dans quelques régions pour s’assurer de la légalité et de la transparence du scrutin présidentiel du 21 novembre, les observateurs du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (CIP-UEMOA) ont donné, mardi 23 novembre, un point de presse, à l’hôtel Silmandé de Ouagadougou pour livrer la synthèse de leur observation.

Il ressort selon les conclusions des 10 observateurs du Comité interparlementaire de l’UEMOA répartis dans quatre régions du Burkina (Fada N’Gourma, Kaya, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou) que le scrutin présidentiel tenu dans le pays des Hommes intègres le 21 novembre s’est passé dans une atmosphère apaisée et sereine. Les observations de Djibril Debourou et des membres de sa mission font apparaître que : “l’ouverture des bureaux de vote s’est effectuée à l’heure prévue par la loi électorale en vigueur, dans la quasi-totalité des centres visités.

Les observateurs ont reçu de la part des membres des bureaux de vote, un accueil courtois et une attitude coopérative. La présence complète des équipes chargées d’organiser le scrutin conformément aux textes en vigueur. Le matériel et les documents de vote n’ont manqué nulle part.

La présence discrète mais vigilante des éléments de sécurité n’a sûrement pas pu influer sur le scrutin. Dans la plupart des bureaux de vote, l’affluence d’électeurs est restée mesurée avec une pointe le matin et une autre le soir. Le scrutin se déroula normalement dans une ambiance paisible. La fin du scrutin marquée par les opérations de dépouillement, de comptage et de remplissage des procès verbaux n’ont connu aucun incident”. Les parlementaires de l’UEMOA ont tout de même déploré l’absence quasi générale des représentants des candidats dans de nombreux bureaux de vote.

Ils ont également dénoncé les imperfections de la carte d’électeur notamment le manque de photo qui pouvait permettre d’identifier son détenteur sans pour autant fustiger l’absence en son sein de la filiation. Djibril Debourou, le chef de la délégation du CIP-UEMOA, pointera aussi un doigt sur le faible taux des inscrits, fondant sa remarque par le fait que sur les 15 millions d’habitants que compte le Burkina Faso, il n’y ait eu que seulement 3,5 millions d’inscrits sur la liste électorale.

“Un travail doit être fait à ce niveau”, fera t-il savoir. Le Comité interparlementaire de l’UEMOA, faut-il le rappeler, est une institution parlementaire dont la vocation est le contrôle politique des organes de l’Union. Pour renforcer la démocratie au sein des Etats membres, le CIP-UEMOA s’implique depuis quelques années dans l’observation des élections.sidwaya.bf

Ponsomtinga Un éléphant reveille la population


La population de Ponsomtinga, village situé dans la commune rurale de Komsilga, a été surprise le mardi 23 novembre 2010 à son réveil. La cause, un éléphant en divagation dans le village.

C’est tôt le matin que la population de Ponsomtinga a été réveillée par un éléphant. "C’est aux environs de 5h30 que j’ai aperçu l’éléphant. Alors que je dormais, ma femme m’a réveillé pour m’informer qu’elle a vu un éléphant. Quand je suis sorti, il y avait déjà une foule qui l’observait", a affirmé Idrissa Ouédraogo, cultivateur. Ponsomtinga est un village de la commune rurale de Komsilga. Ce jour (mardi 23 novembre), était jour de marché. Les habitants allant au marché affirment avoir vu l’éléphant qui avait quitté les champs en direction du marché.

Ils ont avoué avoir eu une peur bleue dès la vue de l’animal. "Quand j’ai vu l’éléphant, de peur de me faire écraser, j’ai fui", a laissé entendre Adama Ouédraogo, commerçant. Il n’a pas été facile de trouver le pachyderme qui avait déjà repris la direction des champs. Selon les villageois, le bruit de la foule l’aurait dérangé et l’a conduit à se diriger vers le bas-fond. Après de nombreux renseignements auprès des villageois, l’éléphant en question est enfin retrouvé derrière le bas-fond où Idrissa Ouédraogo et sa femme Clarisse font du jardinage. Le pachyderme, pas assez gros, semblait être en pleine forme.

Démarche cadencée, il continuait sa marche sans les hautes herbes. Cette situation n’a pas été facile pour faire une prise de vue. Selon les villageois, c’est la deuxième fois qu’ils aperçoivent un éléphant dans leur localité. Pour eux, à la différence du premier éléphant qui avait causé des dégâts et dévasté des champs, celui-ci semble être inoffensif.

Le chef de service départemental de l’environnement et du cadre de vie de Komsilga, Abdoulaye Sawadogo a confirmé la présence effective d’éléphants dans la localité. Selon lui, il est fréquent de voir un ou deux éléphants dans la zone.

Ces éléphants viennent de la province du Nahouri, précisément du parc Tambi Kaboré, a-t-il confié. A chaque fois, des dispositions ont été prises pour ramener les éléphants dans leur biotope. "J’ai pris contact avec la direction provinciale. Je serai bientôt appuyer par des éléments qui vont m’aider à ramener l’éléphant dans sa zone", a soutenu Abdoulaye Sawadogo. Aussi, a-t-il expliqué que le manque d’eau ou une blessure peut amener un éléphant à abandonner les autres. De plus, un mâle se sentant faible peut s’écarter du groupe. D’après M. Sawadogo, l’éléphant de Ponsomtinga est un mâle.

sidwaya.bf

Résultats provisoires non officiels : Blaise Compaoré en tête dans toutes les régions

72 heures après le scrutin présidentiel, les résultats glanés çà et là confirment les tendances observées dès la fermeture des bureaux de vote le 21 novembre dernier à 18 heures. Nous vous proposons les nouvelles tendances dans les 13 régions du pays.

Blaise Compaoré arrive largement en tête dans les 13 régions où nous avons pu faire des recoupements d’informations à travers le canal des correspondants des Editions Sidwaya.

Selon nos résultats, sur les 13 régions, les suffrages exprimés en faveur du président-candidat vont de 66,66% (région du Sahel) à 94,14% (région du Plateau central). Tenant compte des résultats des régions du Sahel et du Centre-Est (qui n’étaient pas à notre disposition hier), Blaise Compaoré, qui arrive en première position, obtient au total 1 322 868 voix, soit une moyenne de 80,98%.

Avec cette avance très confortable, Blaise Compaoré semble avoir obtenu de ses compatriotes un nouveau bail de 5 ans à Kosyam.

Le taux très élevé des suffrages en sa faveur peut également signifier que les Burkinabè, non seulement renouvellent leur confiance au président Compaoré mais surtout adhèrent massivement à son programme quinquennal : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».

Hama Arba Diallo occupe la deuxième place avec 130 062 voix, soit une moyenne de 7,96%. La troisième place revient à Bénéwendé Stanislas Sankara qui totalise 90 176 voix. Ce qui lui donne une moyenne de 5,52%.

La grande surprise de cette élection est sans doute le score honorable du candidat indépendant Maxime Kaboré, inconnu de la scène politique, il y a encore quelques mois de cela.

Présenté comme un simple faire-valoir au début, l’homme a fini par se forger une place sur la scène politique nationale.

« Après avoir créé l’événement, je vais créer la surprise », avait-il annoncé pendant la campagne électorale. Maxime Kaboré occupe le cinquième rang avec 30 755 voix, soit 1,88%. Boukary Kaboré dit "Le lion" grâce à ses 35 117 voix (2,15%) occupe la quatrième place.

Les deux dernières places sont occupées respectivement par Emile Paré dit "Le chat noir du Nayala" et François O. Kaboré. "Le chat noir du Nayala" a obtenu, selon nos calculs, 13 749 voix, soit 0,84%.

Le candidat du PDP/PS, François O. Kaboré ferme la manche avec 10 796 voix, soit 0,66%.


Les résultats officiels provisoires

En attendant les résultats officiels provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), nous vous livrons les nouvelles données recueillies dans les 13 régions de notre pays (Sud-Ouest ; Hauts-Bassins ; Centre-Sud ; Est ; Centre-Ouest ; Centre-Nord ; Centre ; Plateau central ; Nord ; Cascades ; Boucle du Mouhoun ; Sahel et Centre-Est).

- Région du Centre

Nombre d’inscrits : 463 990

Votants : 256 264

Suffrages exprimés : 241 651

Bulletins nuls : 14 613

Taux de participation : 55,23%

Blaise Compaoré : 171 199 voix ; 70,85%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 28 439 voix ; 11,77%

Hama Arba Diallo : 24 777 voix ; 10,25%

Boukary Kaboré : 9 778 voix ; 4,05%

Maxime Kaboré : 3 870 voix ; 1,60%

Emile Paré : 2 650 voix ; 1,10%

François O. Kaboré : 1 226 voix ; 0,51%

- Région du Centre-Nord

Nombre d’inscrits : 285 752

Votants : 152 830

Suffrages exprimés : 145 029

Bulletins nuls : 7 801

Taux de participation : 53,48%

Blaise Compaoré : 128 664 voix ; 88,72%

Hama Arba Diallo : 6 654 voix ; 4,59%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 5 097 voix ; 3,51%

Maxime Kaboré : 1 726 voix ; 1,19%

Boukary Kaboré : 1 464 voix ; 1,01%

François O. Kaboré : 740 voix ; 0,51%

Emile Paré : 684 voix ; 0,47%

- Région du Centre-Ouest

Nombre d’inscrits : 237 971

Votants : 136 644

Suffrages exprimés : 129 814

Bulletins nuls : 6 830

Taux de participation : 56,27%

Blaise Compaoré : 106 915 voix ; 82,36%

Boukary Kaboré : 6 316 voix ; 4,87%

Hama Arba Diallo : 6 207 voix ; 4,78%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 5 978 voix ; 4,61%

Maxime Kaboré : 1 921 voix ; 1,48%

François O. Kaboré : 1 432 voix ; 1,10%

Emile Paré : 1 045 voix ; 0,80%

- Région de l’Est

Nombre d’inscrits : 283 545

Votants : 121 851

Suffrages exprimés : 117 128

Bulletins nuls : 4 723

Taux de participation : 42,03%

Blaise Compaoré : 93 475 voix ; 79,81%

Hama Arba Diallo : 11 287 voix ; 9,64%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 6 813 voix ; 5,82%

Boukary Kaboré : 2 096 voix ; 1,79%

Maxime Kaboré : 1 708 voix ; 1,46%

François O. Kaboré : 928 voix ; 0,79%

Emile Paré : 821 voix ; 0,70%

- Région du Centre-Sud

Nombre d’inscrits : 153 743

Votants : 96 862

Suffrages exprimés : 89 904

Bulletins nuls : 6 958

Taux de participation : 61,59%

Blaise Compaoré : 74 658 voix ; 83,04%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 5 081 voix ; 5,65%

Hama Arba Diallo : 4 688 voix ; 5,21%

Maxime Kaboré : 1 955 voix ; 2,17%

Boukary Kaboré : 1 545 voix ; 1,72%

François O. Kaboré : 1 160 voix ; 1,29%

Emile Paré : 817 voix ; 0,91%

- Région des Hauts-Bassins

Nombre d’inscrits : 345 919

Votants : 187 941

Suffrages exprimés : 178 378

Bulletins nuls : 9 563

Taux de participation : 53,47%

Blaise Compaoré : 141 516 voix ; 79,33%

Hama Arba Diallo : 13 527 voix ; 7,58%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 13 146 voix ; 7,37%

Boukary Kaboré : 5 306 voix ; 2,97%

Maxime Kaboré : 2 328 voix ; 1,31%

Emile Paré : 1 971 voix ; 1,10%

François O. Kaboré : 584 voix ; 0,33%

- Région du Nord

Nombre d’inscrits : 266 236

Votants : 144 677

Suffrages exprimés : 138 571

Bulletins nuls : 6 106

Taux de participation : 53,02%

Blaise Compaoré : 112 072 voix ; 80,88%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 11 923 voix ; 8,60%

Hama Arba Diallo : 9 381 voix ; 6,77%

Boukary Kaboré : 1 764 voix ; 1,27%

Maxime Kaboré : 1 587 voix ; 1,15%

François O. Kaboré : 1 111 voix ; 0,80%

Emile Paré : 733 voix ; 0,53%

- Région des Cascades

Nombre d’inscrits : 122 348

Votants : 62 644

Suffrages exprimés : 59 279

Bulletins nuls : 3 365

Taux de participation : 51,20%

Blaise Compaoré : 46 370 voix ; 78,22%

Hama Arba Diallo : 7 155 voix ; 12,07%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 2 555 voix ; 4,31%

Emile Paré : 1 160 voix ; 1,96%

Maxime Kaboré :1 083 ; 1,83%

Boukary Kaboré : 673 voix ; 1,14%

François O. Kaboré : 283 voix ; 0,48%

- Région de la Boucle du Mouhoun

Nombre d’inscrits : 292 306

Votants : 170 130

Suffrages exprimés : 163 366

Bulletins nuls : 6 764

Taux de participation : 58,20%

Blaise Compaoré : 120 598 voix ; 73,82%

Hama Arba Diallo : 8 677 voix ; 5,31%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 6 956 voix ; 4,26%

Boukary Kaboré : 3 492 voix ; 2,14%

Emile Paré : 2 782 voix ; 1,70%

Maxime Kaboré : 2 311 voix ; 1,41%

François O. Kaboré : 1005 voix ; 0,62%

- Région du Sud-Ouest

Nombre d’inscrits : 131 788

Votants : 67 102

Suffrages exprimés : 63 276

Bulletins nuls : 3 826

Taux de participation : 50,92%

Blaise Compaoré : 52 444 voix ; 82,88%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 4 287 voix ; 6,78%

Hama Arba Diallo : 4 181 voix ; 6,61%

Maxime Kaboré : 854 voix ; 1,35%

Emile Paré : 647 voix ; 1,02%

Boukary Kaboré : 524 voix ; 0,83%

François O. Kaboré : 358 voix ; 0,57%

- Région du Plateau central

Nombre d’inscrits : 171 296

Votants : 105 288

Suffrages exprimés : 101 516

Bulletins nuls : 3 772

Taux de participation : 60,45%

Blaise Compaoré : 95 572 voix ; 94,14%

Hama Arba Diallo : 2 235 voix ; 2,20%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 1 898 voix ; 1,87%

Maxime Kaboré : 735 voix ; 0,72%

Boukary Kaboré : 444 voix ; 0,44%

Emile Paré : 338 voix ; 0,33%

François O. Kaboré : 294 voix ; 0,29%

- Région du Sahel

Nombre d’inscrits : 288 179

Votants : 98 733

Suffrages exprimés : 93 862

Bulletins nuls : 4 871

Taux de participation : 33,74%

Blaise Compaoré : 62 568 voix ; 66,66%

Hama Arba Diallo : 27 021 voix ; 28,79%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 1 445 voix ; 1,54%

Maxime Kaboré : 1 170 voix ; 1,25%

Boukary Kaboré : 718 voix ; 0,76%

François O. Kaboré : 611 voix ; 0,65%

Emile Paré : 329 voix ; 0,35%

- Région du Centre-Est

Nombre d’inscrits : 266 282

Votants : 157 892

Suffrages exprimés : 152 184

Bulletins nuls : 5 708

Taux de participation : 59,30%

Blaise Compaoré : 134 387 voix ; 88,31%

Hama Arba Diallo : 6 878 voix ; 4,52%

Bénéwendé Stanislas Sankara : 5 225 voix ; 3,43%

Maxime Kaboré : 2 286 voix ; 1,50%

Boukary Kaboré : 1 472 voix ; 0,97%

François O. Kaboré : 1 089 voix ; 0,72%

Emile Paré : 847 voix ; 0,56%

* Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA et Enok KINDO


Le scrutin en chiffres

Total inscrits : 3 239 857

Total votants : 1 717 954

Bulletins nuls : 84 431

Suffrages exprimés : 1 633 523

Taux de participation : 53,03%

Classement des candidats

1er Blaise Compaoré : 1 322 868 voix ; 80,98%

2ème Hama Arba Diallo : 130 062 voix ; 7,96%

3ème Bénéwendé Stanislas Sankara : 90 176 voix ; 5,52%

4ème Boukary Kaboré : 35 117 voix ; 2,15%

5ème Maxime Kaboré : 30 755 voix ; 1,88%

6ème Pargui Emile Paré : 13 749 voix ; 0,84%

7ème François O. Kaboré : 10 796 voix ; 0,66%

Sidwaya

Elections présidentielles du 21 novembre : Quatre candidats de l’opposition demandent la reprise du scrutin

Hama Arba Diallo, Boukari Kaboré dit le lion, François O. Kaboré et Me Bénéwendé Stanislas Sankara ; quatre des six candidats de l’opposition à l’élection présidentielle de 2010 ont rencontré la presse le mardi pour donner leur lecture du scrutin du 21 novembre. Cette élection serait entachée de graves irrégularités et de ce fait, ils ne reconnaîtront pas les résultats qui seront proclamés par la commission électorale nationale indépendante. Par ailleurs ils demandent la démission du président de la CENI.

« Nous candidats de l’opposition, de concert avec l’ensemble des partis politiques et coalitions nous soutenant rejetons tout résultat, aussi provisoire soit-il, qui sera prononcé par la CENI actuelle à l’issue du 1er tour du scrutin présidentiel du 21 novembre », c’est la substance de la conférence de presse animé mardi matin au siège du chef de file de l’opposition à ouagadougou. L’organisation pratique du scrutin est donc une occasion manquée pour l’organe en charge des élections de se montrer à la hauteur de la tâche. La CENI qui devait être l’institution impartiale et compétente pour garantir le libre exercice du droit de vote à tous les citoyens s’est discréditée, selon les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle de 2010. Bénéwendé Sankara, Hama Arba Diallo, Boukari Kaboré dit le lion et François O. Kaboré, dans leur déclaration commune affirment que la CENI a violé délibérément le code électoral et instauré des dispositions qui favorisent ouvertement la fraude.

Elaboration, confection et utilisation par la CENI de documents non conformes au code électoral ; mise à l’écart de certains commissaires de l’opposition dans la supervision des opérations électorales, vote sans la CNIB ou autre document exigé, votes multiples de certains électeurs titulaires de plusieurs cartes d’électeurs, refus de certains présidents de bureaux de vote de délibérer ou signer des procès verbaux, existence de listes parallèles, présence indiscrète des forces de l’ordre dans des bureaux, disparition de bureaux de vote ; bref ce sont les incriminations que les quatre candidats de l’opposition ont formulé pour justifier leur position de ne pas reconnaître les résultats de cette élection. Pourtant, nombre d’observateurs nationaux et internationaux ont qualifié ce scrutin d’exemplaire. Eh, bien ce n’est pas l’avis de ces candidats et de leurs états-majors.

Un recours a été introduit auprès du tribunal administratif en ce qui concerne l’illégalité de la carte d’électeur et d’autres recours pourraient avoir lieu devant le conseil constitutionnel les jours à venir. Les candidats de l’opposition espèrent que le droit sera dit. Par ailleurs, ils exigent la démission du président de la CENI, la mise en place d’un bureau de la CENI effectivement tripartite et la reprise effective de l’élection présidentielle du 21 novembre dans des conditions régulières.

Revenant sur le non-vote de maitre Bénéwendé Sankara, l’intéressé soutenu par les autres candidats dira qu’il a juste exercé un de ses droits. A la date du 15 novembre dernier, ils étaient cinq candidats à dénoncer l’illégalité de la carte d’électeur. Où est donc passé Emile Paré, le cinquième ? S’interrogent les hommes de médias. « Je ne sais pas », répond sèchement le chef de file de l’opposition Maitre Sankara. L’élection présidentielle de 2010, qualifiée à tort ou à raison par certains observateurs, n’a donc pas fini de faire parlé d’elle. Que nous réservent les jours à venir ? Wait and see.

Moussa Diallo

Lefaso.net

Blaise Compaoré vainqueur : une démocratie « confisquée » ?

JPEG - 72.4 ko
Blaise Compaoré le 21 novembre 2010

La question mérite d’être posée. Elle semblera abracadabrante à ceux qui me lisent régulièrement et, plus encore, à ceux qui ne cessent de dénoncer ma « proximité » avec le Burkina Faso.

Mais entre un deuxième tour de la présidentielle guinéenne et un deuxième tour de la présidentielle ivoirienne, l’un et l’autre porteurs de tous les dangers (et de bien des surprises : Alpha Condé vainqueur en Guinée et Alassane Ouattara qualifié pour le second tour en Côte d’Ivoire), le déroulement sans heurt, mais aussi sans éclat, de la présidentielle burkinabé (21 novembre 2010) et la quasi certitude de tous les commentateurs que Blaise Compaoré sera reconduit à la présidence du Faso, pourrait laisser penser que la démocratie, au Burkina Faso, a été « confisquée » par le pouvoir.

Près de 15 millions d’habitants (la diaspora ne vote pas) ; 3.239.774 d’inscrits sur les listes électorales ; en gros, 50 % d’électeurs se seraient rendus aux urnes et environ 85 % des voix seraient pour Compaoré. Le calcul est simple : Compaoré serait réélu par moins de 10 % de la population burkinabè. Mais, pour autant, l’opposition a joué le jeu ; et si quelques têtes d’affiche n’ont pas souhaité participer à la « confrontation », des personnalités non négligeables (cf. LDD Burkina Faso 0235 à 0237/Mardi 5 à Jeudi 7 octobre 2010) ont eu le courage de s’engager dans une campagne électorale nécessairement coûteuse. Par ailleurs, la présidentielle s’est, pour l’essentiel, déroulée sans entraves ; et la population ne défile pas dans les rues pour dénoncer une « mascarade » électorale même si la majorité des Burkinabè (enfin, plus exactement, la majorité des Burkinabè des centres urbains) pense que c’était une élection sans enjeu. D’abord, parce que la victoire de Compaoré était annoncée ; ensuite parce qu’il n’y a pas grand monde pour contester le bilan de l’équipe en place et penser que les « autres » pourraient faire mieux.

Quand on constate la violence qui règne ailleurs, en Guinée et en Côte d’Ivoire, la nécessité de l’irruption de l’armée dans le jeu politique au Niger, les tensions souvent exacerbées entre l’opposition et le pouvoir au Sénégal, au Bénin, au Togo…, on ne peut que se réjouir que tout aille bien au Burkina Faso ; enfin, que tout semble aller bien puisque le chef de l’Etat est réélu sans contestation et que la population n’a pas organisé de manifestations de grande ampleur (ce que les Burkinabè savent très bien faire).

On peut s’étonner, bien sûr, que dans un pays qui, depuis la « rectification » de la « révolution » s’est donné les moyens de se structurer en « démocratie », l’alternance politique ne soit jamais à l’ordre du jour. Est-ce à dire que la démocratie burkinabè est un leurre et que les institutions mises en place ne sont que des cadres vides. Je ne le pense pas. Dans ce pays, je ne cesse de le dire parce que je ne cesse de le constater, la présidence préside, le gouvernement gouverne, l’administration administre, les entrepreneurs entreprennent, les étudiants étudient, etc. Sans oublier que la presse n’est pas incompétente, loin de là, ni même inactive ; que les syndicats savent jusqu’où ils peuvent aller ; que les Burkinabè ne sont pas dépourvus de conscience politique et sociale et que les partis politiques d’opposition savent, tout à la fois, ce qu’est un parti et ce que c’est que l’opposition.

Mais, vu de l’extérieur comme de l’intérieur, un président au pouvoir depuis… 1987, cela fait non pas désordre mais un peu trop « ordre stalinien » ou « totalitaire ». C’est sans doute là que le bât blesse : au Burkina Faso, l’homme a tué la fonction présidentielle ; ce n’est plus un job politique, c’est une activité tutélaire. Blaise Compaoré n’est pas perçu comme le président de la République mais comme le « protecteur » du Burkina Faso. Plus présent sur le terrain politique et pourtant moins omniprésent que les autres chefs d’Etat d’Afrique noire francophone, il a su faire évoluer la fonction de Premier ministre, chef du gouvernement, rendre l’administration plus performante qu’elle n’avait vocation à l’être, l’armée plus républicaine qu’elle ne l’avait été par le passé, etc. Ce n’est pas que tout baigne, loin de là, mais le bilan est visible et les performances sont mesurables. C’est le point faible de l’opposition : elle a une vision trop classique de sa fonction ; Compaoré est inattaquable pour ce qui est de l’histoire du dernier quart de siècle ; enfin, inattaquable compte tenu des résultats qui sont ceux du Burkina Faso aujourd’hui. Un pays totalement métamorphosé dans une sous-région où tout a implosé et où, justement, c’est Ouaga qui s’efforce (non sans mérite mais pas sans arrière-pensée non plus) de recoller les morceaux.

On peut considérer que le système fonctionne dès lors que la population s’en accommode. Sauf que, pour une grande majorité d’entre elle, elle n’aura connu, à « l’âge d’homme », que la démocratie politique et le libéralisme économique (autrement dit « l’après-révolution ») mais sans en être véritablement l’acteur ; tout au plus le spectateur.

On me rétorquera (en tout premier lieu mes amis ivoiriens) qu’il vaut mieux être spectateur d’une « émergence » (aussi limitée soit-elle) que d’une désintégration politique, économique, sociale, ethnique. Sauf qu’il faut que le système « vive » pour évoluer et que, aujourd’hui, il semble figé. C’est le résultat de l’évolution qui a été imprimée à la société burkinabè à la suite des errements et dérives de la « révolution » (cette « rectification », pas évidente, est à mettre à l’actif des équipes qui ont, avec Compaoré, métamorphosé le pays) ; c’est aussi une résultante de l’évolution de la sous-région : les relations extérieures, dans un contexte diplomatique d’autant plus difficile qu’il avait des implications économiques et sociales graves, sont devenues la variable d’ajustement de la société burkinabè. Non sans effets induits, positifs et négatifs. Ouverture sur l’extérieur, visibilité continentale et internationale, primauté dans les relations Nord-Sud, diversification des partenaires, etc. Mais, aussi, de plus en plus d’ambitions alors que le pays ne dispose guère de plus de moyens.

D’où des frustrations de plus en plus notables et des fractures de plus en plus irréparables. Les campagnes par rapport aux villes ; les enfants par rapport aux parents ; le monde réel par rapport au monde virtuel. Les étudiants, cellulaire dans une main, ordinateur portable dans l’autre, sont en connexion, via internet, avec les problématiques du monde entier ; jusqu’au moment où ils reviennent à la maison, dans des quartiers sans eau potable, sans électricité, sans « goudron », sans services publics de transport, etc. Et, à la limite, sans perspective d’avenir.

Le Burkina Faso a une technostructure plutôt efficace et performante. Mais c’est une démocratie qui n’est, véritablement, ni participative ni représentative ; c’est une démocratie « confisquée » où une élite sait ce qu’elle doit faire et le fait plutôt bien mais sans toujours prendre conscience que la structure, quant à elle, a aussi… conscience de ce qu’elle veut faire et de ce qu’elle peut faire, qui voit Ouaga 2000 illustrer l’évolution du pays quand Ouagadougou a trop souvent les pieds dans la boue, qui s’agace de la montée en puissance de personnalités ou de groupes sociaux qui sont, eux, dans les « bons réseaux » d’influence (et, parfois même, de mauvaise influence).

Plutôt socialement homogène par le passé, le Burkina Faso tend à devenir hétérogène. C’est l’expression de son évolution historique. Mais cette évolution doit pouvoir s’exprimer dans des institutions démocratiques représentatives et/ou participatives. Or, l’évolution politique du pays tend à laisser penser que le bonheur d’un peuple est dans « l’émergence » alors que ce peuple souhaite, semble-t-il, la prise en compte de sa « différence » ; pas de son indifférence.

Jean-pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Le deuxième livre de Sarah palin, Le deuxième livre de Sarah palin, Le deuxième livre de Sarah palin, "L'Amérique par coeur: réflexions sur la famille

Le deuxième livre de Sarah palin,
Le deuxième livre de Sarah palin,
Le deuxième livre de Sarah palin, "L'Amérique par coeur: réflexions sur la famille, la foi et le drapeau", le 23 novembre 2010 à Washington. Saul Loeb AFP

La figure du mouvement ultra-conservateur américain du "Tea Party" Sarah Palin a publié un nouveau livre mardi, renforçant les spéculations sur son éventuelle candidature à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012.

Mme Palin a entamé mardi dans une librairie de Phoenix (Arizona, sud-ouest), une tournée de 16 Etats pour faire la promotion de son deuxième livre: "L'Amérique par coeur: réflexions sur la famille, la foi et le drapeau".

L'ouvrage contient des pensées populaires, telles que celles qui ont fait son succès en 2008 lors de sa candidature à la vice-présidence des Etats-Unis au côté du candidat John McCain.

L'éditeur a déjà promis que le livre serait "comme une bible des vertus américaines". Mme Palin se livre également à une vive critique de la présidence de Barack Obama qu'elle dépeint comme anti-américain et distant.

"L'archétype de la pensée progressiste a été la promesse de Barack Obama, cinq jours avant l'élection, que +nous sommes à cinq jours d'une transformation fondamentale des Etats-Unis+", écrit Mme Palin.

"Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il nous avait prévenus! Mais le problème c'est que les Américains ne veulent pas de transformation fondamentale de leur pays", a-t-elle dit.

Le livre se veut aussi un hommage aux anciens combattants, à la chasse et au mouvement ultra-conservateur du Tea Party qui a remporté des succès significatifs aux élections de mi-mandat du 2 novembre.

"Nous devons prendre conscience de ce qui rend l'Amérique exceptionnelle, aujourd'hui plus que jamais, car c'est cela qui est menacé, aujourd'hui plus que jamais", écrit-elle encore.

Shirley Pontius, une admiratrice présente depuis l'aube devant la librairie à Phoenix explique: "J'aime ce qu'elle représente, j'aime ce qu'elle dit. Je crois aux mêmes choses qu'elle, car je pense que nous perdons nos libertés en Amérique".

L'ancien gouverneur de l'Alaska avait été vivement critiqué en 2008 dans son propre camp en raison de son manque d'expérience, mais elle a depuis séduit nombre d'électeurs au sein de la base ultra-conservatrice du parti républicain.

Son premier livre, "Virer rebelle: une vie à l'américaine", publié en 2009, a déjà été un gros succès de librairie aux Etats-Unis.

Récemment, le clan Palin, s'est offert d'autres apparitions médiatiques. Ainsi, Bristol, la fille de Mme Palin, a participé à la très populaire émission "Dancing with the Stars" sur la chaîne ABC.

Mieux encore, Sarah Palin, est devenue l'animatrice d'une émission de téléréalité en huit épisodes sur l'Alaska, sur la chaîne TLC. L'émission montre les Palin dans leurs activités quotidiennes: pêche, kayak, observation d'ours et détente dans leur bourgade de Wasilla.

Pourtant, au sein du parti républicain, elle fait toujours grincer des dents à mesure qu'elle et le Tea Party prennent de la place dans le paysage politique américain. L'ancienne Première dame des Etats-Unis Barbara Bush, épouse du président George Bush père (1989-93), a émis l'espoir que Sarah Palin resterait en Alaska.

Lors d'un entretien accordé à la chaîne ABC le 17 novembre, qui doit être diffusé in extenso le 9 décembre, Mme Palin n'avait pas clairement dit qu'elle comptait briguer l'investiture du parti républicain. Mais lorsqu'on lui avait demandé si elle pensait pouvoir le battre, elle avait répondu: "Je le crois".

Dans un sondage de l'Université de Quinnipiac publié lundi, le président Barack Obama devance Mme Palin à 48% d'intentions de vote contre 40%.

Maigres progrès dans la lutte contre les talibans en Afghanistan

AFP

Maigres progrès dans la lutte contre les talibans en Afghanistan

Un des points-clé de la stratégie américaine est de prendre l'initiative sur les talibans pour qu'ils ne soient plus en position de pouvoir renverser le régime du président afghan Hamid Karzaï.

Click here to find out more!

Un rapport du Pentagone dévoilé mardi fait état de progrès "modestes" et "inégaux" en Afghanistan dans la lutte contre les talibans, contrastant avec la confiance manifestée récemment par les responsables américains.

Pour le Pentagone, "les progrès restent inégaux, avec des gains modestes sur le plan de la sécurité, de la gestion du pays et du développement dans les zones de priorité opérationnelle".

L'insurrection talibane "conserve l'initiative dans certaines zones", observent les auteurs du rapport, même si l'initiative a changé de camp dans d'autres zones.

L'étude, qui couvre la période allant du 1er avril au 30 septembre, correspond à une phase de montée en puissance de la stratégie décidée par Barack Obama en décembre 2009 lorsqu'il a ordonné l'envoi de 30.000 soldats supplémentaires.

Réalisé en collaboration avec d'autres branches du gouvernement (Affaires étrangères, agences de renseignement, Agriculture, Justice), ce rapport doit être remis au Congrès. Ses auteurs font preuve d'une prudence qui contraste avec les déclarations de responsables civils et militaires américains, selon lesquels la situation sur le terrain montre des signes encourageants.

Lors du sommet de l'Otan à Lisbonne le week-end dernier, Barack Obama s'est ainsi montré plus optimiste en affirmant que l'Otan avait réussi à "briser l'élan" des talibans.

Un des points-clé de la stratégie américaine est de prendre l'initiative sur les talibans pour qu'ils ne soient plus en position de pouvoir renverser le régime du président afghan Hamid Karzaï.

Pour les auteurs du rapport, "malgré une pression accrue ces derniers mois", les talibans ont montré leur capacité de résistance et conservé leurs capacités logistiques et de commandement.

L'action de la coalition internationale pour couper les talibans de leurs sanctuaires et de leur voies d'approvisionnement en Iran et au Pakistan, n'a "pas produit de résultats notables" malgré les pertes subies par le réseau Haqqani dans les zones tribales pakistanaises, jugent-ils.

Quelque 97.000 soldats américains sont déployés en Afghanistan aux côtés de 49.000 soldats alliés.

Les opérations de contre-insurrection, menées sous le commandement du général américain David Petraeus, semblent toutefois avoir des effets dans certaines parties des provinces du Helmand et de Kandahar, régions du sud du pays où l'insurrection est la plus active.

La violence des combats, avec 9.668 actions recensées sur les neuf premiers mois de l'année, n'a jamais été aussi importante avec une augmentation de 73% par rapport à la même période en 2009. La majeure partie des combats se déroulent dans le sud, le sud-ouest et l'est du pays.

Les bombes artisanales, si elles représentent un tiers des actions de combat recensées, provoquent près de 60% du nombre total de victimes.

"La force des talibans est que la population afghane pense que les forces de la coalition partiront bientôt, accréditant l'idée d'une victoire inéluctable des talibans", observent les auteurs.

Les Etats-Unis et l'Otan ont convenu de transférer les missions de combat en Afghanistan aux forces afghanes à la fin de l'année 2014, Washington devant entamer son retrait -dans des proportions qui n'ont pas été précisées- en juillet 2011.

La formation des forces afghanes de sécurité fait en revanche partie des sujets de satisfaction. Avec respectivement 134.000 soldats et 116.000 policiers, les objectifs de recrutement fixés pour le mois d'octobre ont été atteints en juillet.

Le taux de désertion dans la police et le niveau de qualité des forces afghanes restent cependant sources de préoccupation, notent les auteurs, tout comme les capacités de gestion du gouvernement et la corruption dans le pays.

Après un divorce, une Burkinabè de France risque l’expulsion

A 33 ans, Alimata, originaire du Burkina Faso, vit dans la ville française de Lens. Depuis juillet 2009, elle est sous la menace d’une expulsion du territoire français, après un mariage qui a mal tourné, rapporte lavoixdunord.fr

Quand elle a rencontré sur Internet en 2003 son prince charmant –un jeune Lensois-, elle était loin d’imaginer la zone de turbulence dans laquelle elle allait s’engager. Après un mariage en 2007 à Ouagadougou, le couple dépose ses valises en janvier 2008 à Lens. Mais le conte de fée vire très vite au cauchemar.
Victime, dit-elle, de violences, Alimata demande le divorce mais commet l’erreur d’accepter le «consentement mutuel», au lieu d’un «divorce par faute» qui lui aurait donné droit à un titre de séjour. «Là, elle est devenue expulsable puisqu'elle n'avait qu'un visa portant la mention famille de Français», explique, sur
lavoixdunord.fr, Hubert Sauvage, membre du réseau Education sans frontière. C’est donc logiquement qu’elle reçoit de la préfecture du Pas-de-Calais, en juillet 2009, une obligation à quitter le territoire français. Une décision confirmée par le Tribunal de Lille en février 2010.

Pourtant, Alimata ne souhaite qu’une chose: rester en France, afin d’achever les études de commerce qu’elle poursuit à l'université de Lens. Elle bénéficie, dans son combat, de l’appui d’un comité local de soutien, composé des membres du collectif réseau Education dans frontières Arras/Lens rassemblant plusieurs associations, de syndicats, et de la Ligue des droits de l'Homme. Des personnalités tels que Jean-François Caron, maire de la ville, ou Hélène Flautre, députée européenne, ont promis d’écrire au préfet pour plaider la cause d'Alimata, qui continue de vivre dans la crainte d’une convocation à la préfecture.

Burkina Faso : Ces observateurs qui ne voient jamais rien

Le titre vous semble, sinon outrancier, du moins très osé ? Tenez ! Le 21 novembre 2010, sur le coup de 11 heures, une escouade d’observateurs internationaux fait irruption dans les locaux d’un quotidien de la place. Pour y signaler des dysfonctionnements ou irrégularités majeurs déjà constatés au cours du scrutin ? Vous n’y êtes pas.

Nos surveillants électoraux étaient là, déjà là, pour annoncer la tenue, le lendemain, d’une conférence de presse sur le déroulement du vote. Vote déjà qualifié d’exemplaire. « En matière d’élection, votre pays a des leçons à donner à bien d’autres », s’est en effet réjoui le chef d’équipe, badge ostentatoire, costume trois pièces et cravate à l’avenant. Avant de s’éprendre, à coup de dithyrambes, du Burkina qu’il visite chaque fois que l’occasion lui permet. Il n’était que 11 heures. Franchement, dites-nous, n’était-il pas prématuré, donc hasardeux, cinq bonnes heures seulement après l’ouverture du scrutin, de crier à une élection réussie ? Loin de nous l’intention de pisser du vinaigre sur les missions d’observation dont l’importance n’est plus à démontrer. Mais concernant celles qui étaient présentes sur notre sol ce dimanche-là, à les suivre à la télé, à les entendre à la radio, ou à les lire dans les journaux, on se demande si ces touristes électoraux, qui butinent d’un scrutin à l’autre, parlent vraiment de la présidentielle du 21 novembre dernier. Non pas que leurs rapports soient faux, mais parce qu’ils sont tronqués.

Morceaux choisis des déclarations faites lors des conférences de presse organisées par les docteurs ès supervision d’élection : « La mission n’a pas observé d’irrégularités majeures susceptibles d’entacher la liberté, la crédibilité et la transparence de l’élection du 21 novembre 2010 au Burkina Faso », a déclaré le chef de la mission d’observation de la CEDEAO, Koffi Sama, ancien Premier ministre du Togo.

Sur ce point, RAS. Mais lorsque par la suite, l’ancien numéro 1 du gouvernement togolais affirme avoir constaté « une bonne maîtrise des procédures de vote par les agents électoraux et un bon déroulement du vote conformément aux normes en vigueur… », on ne peut qu’écarquiller les yeux de stupeur.

Du côté de la coordination des observateurs internationaux africains (COIA), à quelques nuances près c’est du pareil au même : « La COIA a relevé quelques légères insuffisances n’ayant aucun impact sur le bon déroulement des opérations de vote et qui ne sauraient remettre en cause la crédibilité du scrutin ».

Exceptée la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), qui a émis des réserves sur l’organisation du scrutin, le reste des observateurs a exhibé des deux mains un blanc-seing à l’ensemble des acteurs du processus électoral.

Et pourtant ! De mémoire d’électeurs burkinabé, en termes d’organisation, cette 12e consultation fut la plus calamiteuse de l’histoire politique de la quatrième République.

En amont du processus, il y a eu cette effarante désaffection des citoyens pour un vote qu’ils ont jugé plié d’avance. Un désintérêt qui est aussi symptomatique du dégoût face à une nouvelle génération de politicards, dont l’appétence maladive pour l’intérêt privé a fini par abâtardir la politique en tant qu’art de privilégier l’intérêt général. Résultat de ce premier état de fait, un fichier électoral désespérément squelettique.

A cela s’ajoute le cafouillage constaté dans l’établissement puis dans la distribution, jusqu’au jour du scrutin, de la carte d’électeur. Sans compter les difficultés rencontrées par l’ONI (dont la machine a pourtant tourné à plein régime, il faut le reconnaître) dans sa mission titanesque de délivrance massive de la Carte nationale d’identité burkinabé. Au bout du compte de cette belle pagaille, des milliers d’inscrits privés de leur droit de vote.

Pour un pays qui se targue d’exporter son expertise électorale, pareilles monstruosités organisationnelles procèdent avant tout d’un manque de volonté politique. On ne se donne ni les moyens ni le temps nécessaires à la préparation des élections. Le président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba, n’a-t-il pas en effet justifié, au cours de la nuit électorale sur le plateau de la TNB, ses misères par le retard mis par l’Assemblée nationale dans la relecture du code électoral ?

On l’aura tous constaté, pour ce vote, une seule préoccupation a fait bouger, par monts et par vaux, le Tout-Etat : garnir le maximum possible la liste électorale. Tel un objectif de production industrielle. Le reste, c’est « on verra ». Effectivement, on l’a vu. Sauf les observateurs.

Par Alain Saint Robespierre

© L’observateur Paalga

East Africa Summit on Sudan Ends Without Deal

East African leaders meeting in the Ethiopian capital have urged Sudan’s north and south to resolve their differences ahead of the upcoming referendum on southern independence.

Sudan’s president, Omar al-Bashir, and southern Sudanese leader Salva Kiir attended the summit in Addis Ababa Tuesday to pave the way for the January 9 vote.

The meeting ended without agreements on key disputes, including border demarcation and oil revenue-sharing in the event of secession.

But some regional leaders expressed hope that the two sides are close to a resolution for the oil-rich Abyei region.

The plebiscite is one of the final elements of the 2005 peace agreement, which ended a deadly 20-year civil war.

A separate referendum is to decide on whether Abyei is to be part of northern or southern Sudan.

Kenya’s ambassador to Ethiopia and the African Union, Monica Juma, said a deal on Abyei appears to be close under the guidance of a high-level panel led by former South African president Thabo Mbeki.

Ethiopian Prime Minister Meles Zenawi expressed a similar thought after an hour-long meeting with Mr. Bashir and Mr. Kir. He said mediators are closer to creating a right environment for the negotiations on Abyei to be held later this week.

Kenya’s acting foreign minister, George Saitoti, said Monday there is still a window of about 10 days in which to reach a deal that would allow the referendum process to proceed smoothly.

Some information in this story was provided by AFP.

La Corée du Nord bombarde une île sud-coréenne: deux morts, Séoul réplique

AFP

La Corée du Nord bombarde une île sud-coréenne: deux morts, Séoul réplique

Graphique animé sur la Corée. Le Nord a tiré mardi des dizaines d'obus sur une île de Corée du Sud, tuant deux soldats, déclenchant des tirs de riposte de Séoul et provoquant un tollé international.

Click here to find out more!

La Corée du Nord a tiré mardi des dizaines d'obus sur une île sud-coréenne, tuant deux soldats, déclenchant des tirs de riposte des forces de Séoul et provoquant un tollé international.

Ces affrontements, qui sont parmi les plus graves depuis la guerre de Corée (1950-1953), ont avivé les tensions dans la péninsule, venant après la révélation d'un nouveau programme d'enrichissement d'uranium mené par Pyongyang.

Affirmant que les forces sud-coréennes avaient tiré en premier, le commandement suprême nord-coréen a promis de lancer "des attaques sans pitié, sans hésitation, si l'ennemi sud-coréen osait envahir nos eaux territoriales ne serait-ce que de 0,001 mm".

Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a ordonné de "gérer (la situation) au mieux pour éviter une escalade", mais Séoul a promis des "représailles" en cas de nouvelles provocations nord-coréennes.

Les Etats-Unis, qui ont 28.500 soldats en Corée du Sud, ont "fermement condamné" l'attaque. Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a souligné que Washington s'engageait "à défendre (son) allié" sud-coréen.

Le Pentagone a toutefois indiqué que les Etats-Unis n'envisageaient pour le moment aucune action militaire.

Le président Barack Obama a réitéré mardi le soutien "inébranlable" des Etats-Unis à la Corée du Sud, lors d'une réunion avec les principales figures civiles et militaires de la sécurité de son administration.

Le département d'Etat a souligné que Washington souhaitait une réaction internationale "mesurée et unie" et allait y travailler en particulier avec la Chine, principal allié du régime communiste de Pyongyang.

Une source diplomatique française a déclaré qu'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU était "en cours" d'organisation. Mais le président en exercice du Conseil, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant, a indiqué qu'aucune réunion n'aurait lieu mardi.

Une cinquantaine d'obus, selon la chaîne de télévision YTN, sont tombés sur l'île de Yeonpyeong (environ 1.500 habitants), située en mer Jaune, dans une zone que se disputent les deux Corées et qui a été le théâtre d'autres incidents par le passé.

Le bombardement a tué deux soldats et fait 18 blessés, dont 15 soldats et trois civils, selon des sources officielles.

L'état-major sud-coréen a confirmé que des obus avaient atteint l'île, où se trouve un détachement de l'armée, qui a procédé à 80 tirs de riposte, selon le ministère sud-coréen de la Défense. L'armée a été placée en état d'alerte maximum.

"Une unité d'artillerie nord-coréenne a déclenché des tirs de provocation à 14h34 (05h34 GMT) et les troupes sud-coréennes ont immédiatement répliqué", a déclaré le ministère.

Les tirs nord-coréens ont eu lieu alors que Pyongyang avait protesté à plusieurs reprises contre des exercices militaires sud-coréens dans la zone, a indiqué Séoul.

Yeonpyeong est située juste au sud de la ligne frontalière décrétée par l'ONU après la guerre de Corée, mais elle se situe au nord de la ligne de partage revendiquée par Pyongyang. De graves incidents navals s'étaient produits dans la même zone en 1999, en 2002 et en novembre 2009.

Les tirs interviennent alors que l'existence d'un nouveau programme d'enrichissement d'uranium en Corée du Nord a été révélée par un scientifique américain, accroissant la tension et l'inquiétude des Etats-Unis et de leurs alliés.

La Chine a fait part de sa "préoccupation" et jugé "impératif" de relancer le processus de négociations sur le nucléaire nord-coréen.

La Russie, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et d'autres pays européens ont condamné l'attaque nord-coréenne, de même que le Brésil, l'Argentine, l'ONU et l'Otan. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a appelé à éviter une escalade de la violence.

Des images de télévision ont montré des colonnes de fumée montant de l'île.

Selon un habitant de l'île de Yeonpyeong, "au moins dix maisons ont brûlé. On nous a donné l'ordre par haut-parleur de quitter nos maisons".

"J'étais chez moi et soudain j'ai entendu un énorme bruit dehors. Quand je suis sorti, le village entier était en feu", a raconté un autre habitant cité par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Pour Kim Yong-Hyun, un chercheur de l'université sud-coréenne Dongguk, "c'est une provocation intentionnelle visant à accroître les tensions entre les deux Corées" et à unifier ainsi la population autour du régime de Pyongyang, au moment où s'engage le processus de succession en faveur de Kim Jong-Un, le plus jeune fils de Kim Jong-Il.

Art: un homme se fait greffer une caméra à l'arrière du crâne à New York

Une webcam
Une webcam
Une webcam Robyn Beck AFP/Archives

ladepeche.frUn professeur assistant de l'Université de New York s'est fait greffer une caméra à l'arrière du crâne pour un projet artistique intitulé "The 3rd I" et qui va durer un an.

Dans une déclaration envoyée à la presse mardi, l'artiste d'origine irakienne Wafaa Bilal, 44 ans, précise que "l'insertion de la caméra a eu lieu". "J'ai repris ma vie normale mais je souhaite me reposer un peu avant de donner des interviews", ajoute-t-il.

Dans des photos publiées dans la presse américaine, la petite caméra semble avoir la taille d'une montre d'homme ronde.

Le projet est une des 23 installations commandées par le "Mathaf", le musée arabe d'art contemporain qui ouvre ses portes en décembre à Doha, au Qatar, précise-t-il. L'ensemble des projets présentés pour le vernissage s'intitule "Dit/Non-dit/Redit"

Les détails de l'installation de Wafaa Bilal seront révélés au Qatar le 15 décembre, jour du lancement du site internet du projet, www.3rdi.com.

"The 3rd I", un jeu de mots entre "Le troisième moi" et "Le troisième oeil", qui se prononcent de la même façon en anglais, "est une conséquence de mes travaux artistiques précédents, qui combinent différentes formes artistiques, la photo, l'art corporel, les performances, la vidéo", explique l'artiste.

"Tout ceci converge dans un ensemble conceptuel. Cette nouvelle installation pose d'importantes questions sociales, esthétiques, politiques, technologiques, et j'accueille avec plaisir toutes les discussions qui ont déjà commencé à surgir", ajoute-t-il.

Hopes Fade for New Zealand Miners as Rescue Efforts Remain Stalled

Rescue officials say a hole drilled into the New Zealand mine where 29 miners are trapped underground shows an unstable environment and high gas levels.

Police superintendent Gary Knowles said the drill breakthrough shows it is still not safe to send rescue teams into the mine.

An explosion from a buildup of methane gas trapped the men in the Pike River coal mine on the west coast of New Zealand’s South Island Friday. There has been no contact with the miners since the blast.

Earlier Tuesday, the operators of the mine released footage of Friday’s blast from a surveillance camera at the mine’s entrance.

In the video, stone dust can be seen blasting out of the shaft for about 50 seconds on Friday. The mine company showed the video to relatives of the miners before releasing it to the media.

Pike River Coal chief executive Peter Whittall said a camera lowered through a narrow hole that provided air to a designated safe area of the mine showed some damage but no sign of life.

In another setback for the rescue effort, a robot sent into the mine short-circuited Tuesday when it came into contact with water. A second robot was brought to the mine later in the day and was being prepared to enter the shaft.

New Zealand Prime Minister John Key told parliament the situation at the mine is “grave.” He said his thoughts are with the miners’ families and the sense of helplessness they must be feeling.

The missing miners include several British and Australian citizens and range in age from 17 to 62.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.