13 novembre, 2010

G20 - Critiqué, Obama défend la politique économique américaine

Source AFP

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Le président américain Barack Obama a riposté samedi après sa mise en minorité lors du G20 de Séoul, en défendant sa politique économique et en assurant que les États-Unis continueraient de jouer un rôle moteur en Asie. Barack Obama a souligné qu'il n'avait jamais été aussi confiant dans les orientations américaines, au lendemain d'un sommet des pays riches et émergents du G20 où les États-Unis ont été souvent sur la défensive. "Oui, les défis demeurent importants. Il y aura des échecs et des désaccords, nous ne résoudrons pas tous les problèmes en une réunion ou un voyage, ou même en un seul mandat", a-t-il prévenu devant un parterre d'entrepreneurs avant l'ouverture du sommet du Forum économique Asie-Pacifique (Apec) à Yokohama (région de Tokyo).

Barack Obama a relevé que les dirigeants du G20 avaient montré à Séoul leur détermination à rester concentrés sur la croissance mondiale. "En tant que première économie de la planète et moteur pour la croissance mondiale, c'est particulièrement important", s'est-il félicité. "Voilà pourquoi nous avons adopté un plan économique qui a conduit à cinq trimestres consécutifs de croissance et dix mois consécutifs de développement de l'emploi privé" aux États-Unis. "Voilà pourquoi nous avons adopté et mettons en place la réforme financière la plus drastique depuis la Grande Dépression, quelque chose que nos partenaires du G20 doivent faire eux aussi en urgence". "Et voilà pourquoi nous réduisons les dépenses sur ce qui n'est pas fondamental, pour faire face à d'importants défis budgétaires", a martelé le président américain.

"L'Amérique joue à nouveau un rôle moteur en Asie"

De nombreux pays du G20, en premier lieu la Chine et l'Allemagne, principaux exportateurs mondiaux, ont fustigé à Séoul la récente décision de la banque centrale américaine (Fed) d'injecter 600 milliards de dollars dans les circuits financiers. Cette annonce, justifiée par la Fed par la nécessité d'encourager la reprise américaine, est dénoncée par ces critiques comme un moyen d'affaiblir le dollar pour avantager les exportations américaines et comme une menace pour la stabilité financière de la planète. Les pays asiatiques soulignent notamment que des capitaux spéculatifs d'origine américaine pourraient déferler sur leurs économies, à la recherche d'un retour rapide sur investissement, au risque de créer des bulles financières et immobilières et de replonger l'Asie dans le type de crise qu'elle a connu en 1997-1998.

Lors de son discours, Barack Obama est revenu sur sa tournée de huit jours en Asie, au cours de laquelle il s'est rendu en Inde, en Indonésie, en Corée du Sud et au Japon. Affaibli aux États-Unis par la défaite de son camp face aux Républicains lors des élections de mi-mandat, il a jugé que ce voyage avait permis de revigorer l'engagement américain dans une région plus stratégique que jamais. "La sécurité et la prospérité du peuple américain sont inextricablement liées à celles de l'Asie. C'est pour cela qu'il ne s'agissait pas de mon premier voyage ici et que ce ne sera pas le dernier", a-t-il déclaré, ajoutant : "L'Amérique joue à nouveau un rôle moteur en Asie."

Barack Obama a enfin joué sur la corde sensible pour souligner la légitimité des États-Unis à rester prépondérants dans une région qui a récemment vu la montée en puissance de la Chine, mais aussi de l'Inde et des économies d'Asie du Sud-Est. "Au siècle dernier, les États-Unis ont grandement contribué à la sécurité et à la prospérité de la région. La force de nos alliances, la bravoure de nos hommes et femmes en uniforme ont contribué à sauvegarder la paix, et l'ouverture de nos marchés a permis la naissance du miracle asiatique."

Blaise en bouteille

Cher Wambi,
Tout le long de la route principale qui mène à Nobéré, les enfants au ventre ballonné, par dizaines, avaient délimité leur territoire. Passé la saison des pluies et la campagne agricole, ils peuvent maintenant se livrer à leur sport favori, le football, qui prend parfois des allures de partie de chasse, tant ils peinent à démêler la boule de cuir des ronces et des herbes folles qui font encore de la résistance. Malgré tout, ils s’en donnaient à cœur joie, sûrs qu’après tant d’heures de duels à haut risque, maman les accueillerait avec un plat bien fumant qui puisse les revigorer.

Car, durant la campagne agricole, chacun a mis du sien pour mériter ces nombreux greniers qui font aujourd’hui la fierté du village tout entier. Mais, hélas, cher cousin, la joie ne sera que de courte durée, car, au lointain, des cris de détresse se font entendre : oui, le pire est survenu à Pawamtaoré, où les tout-petits sont les victimes privilégiées du paludisme, qui sévit cette année.

Les morts, eux aussi, se comptent par dizaines, alors que les moustiquaires imprégnées promises par le gouvernement se font toujours attendre. Alors, le médecin viendra-t-il après l’hécatombe ? En attendant, l’harmattan ne cesse de prendre ses marques, et l’on peut aisément deviner quel froid il fera cette année au Pays des hommes intègres.

Cela dit, et comme promis, je serai des vôtres ce mardi 16 novembre à la faveur de la fête de la Tabaski. L’information sur la date de ladite fête vient, en effet, de m’être donnée par la Fédération des associations islamiques du Burkina, qui met ainsi un terme à vos multiples interrogations. Qu’il y ait le bélier bien gras ou pas, nous fêterons dans la joie, heureux de nous retrouver après une aussi longue absence. Mais, même au village, mon cœur battra au rythme de la campagne électorale, ouverte depuis le 31 octobre dernier.

Car les sept candidats au scrutin présidentiel du 21 novembre poursuivent leur caravane de séduction. Bien que ce soit une campagne terne, on a beau le répéter, certains prétendants au palais de Kosyam tranchent par la kyrielle de gadgets déversés sur l’électorat. Une démonstration de force qui fait dire à certains observateurs de la scène politique nationale qu’assurément, Blaise Compaoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se trompe et de terrain et d’adversaires, tant il fait dans la démesure.

Avez-vous en effet vu, cher cousin, autre candidat que lui déployer des hélicoptères, des montgolfières, les grosses cylindrées, les tee-shirts et pagnes dans nos bas-fonds ? Mieux, l’eau minérale « Lafi » se vend depuis peu à son effigie. Un choix commercial qui vaut ce qu’il vaut, mais a-t-on un tant soit peu pensé à l’effet boomerang ? Car, qu’on le veuille ou pas, cette campagne-là ne passera pas sans laisser des séquelles.

Le disant, cher cousin, je tends l’oreille vers la région du Centre-Sud et la coordination nationale de la campagne de Blaise Compaoré, où l’on s’offusque de l’absence fort remarquée du gouverneur Raymond Edouard Ouédraogo au meeting de Manga du 02 novembre 2010. Si l’intéressé tarde encore à desserrer les dents, dans certains cercles, on se pose, en effet, la question de savoir s’il était en mission ou indisposé au point de devenir la vedette de ce meeting à la place du candidat. Pour sûr, cher Wambi, les jours à venir nous en diront davantage, tant la polémique ne fait que s’amplifier.

Mais, en attendant, retour au palais des Sports à Ouaga 2000, où le candidat Compaoré a rencontré, le 09 novembre dernier, ses militants et sympathisants de la région du Centre ; une rencontre qui demeurera dans les mémoires collectives après sa promesse de faire raser l’hôpital Yalgado… Une promesse présidentielle qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, comme peut en témoigner cette réaction du Dr Lassina Simporé, maître-assistant d’archéologie africaine et gestionnaire de patrimoine culturel immobilier ».
Lis plutôt donc, cher cousin :

“On prête à Pisistrate, un homme d’État, législateur et poète sage grec, la loi suivante : « Je décrète comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat public ». Avant lui, Thucydide, lui, avait relevé qu’« un homme qui ne se mêle pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile ».

C’est pourquoi, comme bon nombre de citoyens burkinabè, nous suivons avec une attention particulière la campagne en vue de la présidentielle du 21 octobre 2010. C’est ainsi que, le mardi 9 novembre 2010 au Palais des sports à Ouaga 2000, nous avons entendu un des candidats, en l’occurrence Blaise Compaoré, dire, entre autres : « Même l’hôpital Yalgado, nous allons bientôt le raser pour en construire un autre plus beau et plus performant ».

Nous comprenons le bien-fondé des initiatives pour améliorer les conditions de vie des Burkinabè ; cependant, en tant que professionnel du patrimoine culturel physique et immobilier, nous ne pouvons pas rester insensible à l’idée de « raser ». Aussi suggérons-nous qu’en temps opportun, toutes les options soient sérieusement étudiées avant l’ultime décision de raser. Rappelons que, depuis les indépendances, Ouagadougou, la capitale de notre pays, a été progressivement dépouillée de ses repères précoloniaux et coloniaux.

Les réalisations qui ont été faites ne portent presque aucun témoignage (gens d’avant, fondateur de la ville, fonctions des quartiers, etc.) qui permet à la jeunesse du Burkina Faso en général et de Ouagadougou en particulier de se rattacher à son passé. Le patrimoine culturel permet de comprendre le présent (les événements, les modes de vie).

Aussi appelons-nous une fois de plus à un « auto-investissement continu du passé dans le présent ». Comme le dit bien l’adage, « c’est sur la corde tressée par les ancêtres que l’on tresse la nouvelle corde ». Le patrimoine de Ouagadougou et de tout le Burkina Faso, c’est aussi ce qui dort « sous nos pas ».

Mais les grands travaux (projets Zaca, hôpital de Komsilga, échangeurs de l’Ouest et de l’Est, aéroport de Donsin, divers bitumages de routes, etc.) se font sans études archéologiques. Pourtant, la loi n°24-2007/AN du 13 novembre 2007, portant protection du patrimoine culturel au Burkina Faso, en son article 38, stipule : « Le volet archéologique doit être inclus dans les frais d’études de grands travaux de construction et d’aménagement ». En plus de détruire le patrimoine « visible », nous saccageons le patrimoine enterré que peut révéler l’archéologie burkinabè, la mieux structurée de l’Afrique de l’Ouest.”

Dr Lassina Simporé
Maitre-assistant d’archéologie africaine,
gestionnaire de patrimoine
culturel immobilier

Voilà, cher cousin, une leçon qui vaut son pesant d’or ; gageons qu’au sommet de l’Etat et des autres niveaux de décision, elle fera tache d’huile pour l’édification de ce Burkina émergent qui revient tant sur les lèvres. Et, maintenant que je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, j’ai le regard tourné vers l’Est-Burkina, où le ciel s’est assombri depuis une semaine pour cette raison : le décès, la semaine dernière, de Mathieu Couldiaty. C’est vrai que le nom de ce grand monsieur (au propre comme au figuré) ne te dira presque rien.

Plus qu’enseignant du primaire, il a servi le plus clair de son temps à l’Est du Burkina, principalement à Fada N’Gourma, et a eu à former, comme seuls savaient le faire les éducateurs de son temps, des centaines de cadres de notre pays. Appelé à faire valoir ses droits à la retraite depuis 1974, celui que tous ses élèves appelaient affectueusement « le vieux maître » et qui fut député dans les années 60 était père de nombreux enfants dont Innocent Couldiaty, le directeur général de la CNSS. C’est à 93 ans que Mathieu Couldiaty a tiré sa révérence.

- Après son manège qui a trôné de longs mois à la maison du Peuple il y a quelques années, Idrissa Bandaogo nous revient, cette fois avec une “action”. Au cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, ce spécialiste des gros engins a décidé de participer à sa manière, en confectionnant un gros porteur de 60 places. Dans son atelier de Larlé, les ouvriers sont à pied d’œuvre à cet effet. Et c’est des tonnes de fer et de tôles qui seront englouties pour permettre aux tout-petits de voyager en brinoteur, même si celui-ci ne prendra pas les airs.

- “... La ligne de votre correspondant n’est pas en service actuellement. Nous regrettons de ne pouvoir donner suite à votre appel...”. C’est ce qu’il est donné d’entendre souvent à ceux qui cherchent à joindre certains établissements secondaires publics de la place. Raison à cela, ceux-ci ne sont pas à jour de leurs factures de téléphone. Mais à qui la faute ? Aux dirigeants de ces lycées où à l’Etat, dont ils relèvent ?

En tout cas, cette situation est fort regrettable, vu que des parents d’élèves ne savent souvent pas comment joindre l’établissement de leurs enfants en cas de pépin et sont obligés de parcourir de longues distances pour ce faire. Vivement, que l’on résolve rapidement et définitivement ce problème, car, de nos jours, le téléphone n’est pas du luxe, mais un outil de travail indispensable.

- En mai dernier, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) soufflait les 20 ans du Pari mutuel urbain du Burkina (PMU’B). Sept mois après cet heureux événement, c’est l’association des “clubs PMU’B” de Ouagadougou qui s’invite dans l’actualité, à travers diverses activités de communication depuis ce jeudi 11 novembre :

- don de sang ;
- prière à la grande mosquée ce vendredi à midi ;
- cross populaire ce samedi 13 novembre devant l’ex-Economat de l’armée à partir de 6 h 00 ;
- soirée récréative à partir de 17 h 00 ou Festival (ex-Farigoule) ;
- distribution de trophées et de certificats de récompense aux pionniers ;
- messe de souvenir à la Cathédrale de l’immaculée conception de Ouagadougou ce dimanche, 14 novembre, à partir de 9h 00.

- Après sa certification EASA PART 145 (Agence européenne pour la sécurité aérienne) pour sa maintenance en avril 2009, Air Burkina vient d’obtenir la certification IOSA (IATA opérationnel Safety Audit) le 20 septembre 2010, devenant ainsi la première compagnie aérienne francophone en Afrique centrale et de l’Ouest à en être détentrice. C’est la preuve que la sécurité et le confort des passagers demeurent la préoccupation constante des responsables d’Air Burkina.

- Depuis un certain temps, les téléphones portables ne cessent de vibrer au rythme des messages au Burkina. C’est la loi des sociétés de téléphonie, qui répondent ainsi à l’injection de l’Autorité de régulation des téléphonies (ARTEL) d’identifier leurs abonnés. Que de désagréments pour ces abonnés à qui l’on intime de venir se faire identifier sinon... Qui sont les responsables de ces puces qu’on vendait alors sur la place ? Et à qui la faute si certaines sociétés de téléphonie n’ont pas de mémoire ? Bonnes gens, vos abonnés méritent mieux que ça.

- On se rappelle que, par suite des difficultés que connaissait le basket-ball burkinabè, le président de cette fédération sportive, Mohamed Drabo, avait jeté l’éponge. C’était en juin 2010. Cette discipline croupissait donc dans le noir si bien qu’elle n’a pas tenu son championnat national. Les affaires urgentes étaient expédiées par le Directeur technique national (DTN), Laurent Nikiéma. A ce qu’on dit, les choses rentreront dans l’ordre d’ici peu. Car le secrétariat du ministère de tutelle va officiellement installer le comité provisoire de gestion de la FBBB le samedi 13 novembre à partir de 10 heures dans la salle de conférences du ministère.

- La sécurité et le respect des passagers, tant sollicités par les compagnies de transport aérien, semblent ne pas être une préoccupation à Air France. En tout cas ce ne sont pas les passagers du vol Air France reliant Paris-Ouaga via Niamey parmi lesquels se trouvaient des personnalités politiques du Burkina qui diront le contraire. Embarqués depuis Paris à destination de Ouagadougou, ils ont vécu un calvaire indescriptible à l’aéroport de Niamey dans la nuit du 5 novembre dernier.

Par suite d’atterrissage forcé de l’appareil, des passagers ont été contraints de rester pendant plus de 12h d’horloge dans l’avion sans aucune commodité. Estimant avoir été méprisés par cette compagnie, ces passagers entendent œuvrer à se faire rétablir dans leurs droits à travers les services du cabinet d’avocats Kam et Somé. Affaire à suivre.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé.

lobservateur

BURKINA FASO: Essayer la pulvérisation intérieure pour prévenir le paludisme

Des femmes dans un centre de santé publique à Tougan, dans le nord du Burkina Faso. En Afrique, un enfant meure toutes les 45 secondes du paludisme, selon l’OMS
OUAGADOUGOU, 4 juin 2010 (IRIN) - Les équipes de santé pulvérisent d’insecticides les maisons dans la région à haut risque du sud-ouest, dans le cadre de la première tentative du Burkina Faso d’utilisation de cette méthode pour combattre le paludisme. En 2009, la maladie a frappé plus de 20 000 personnes et en a tué 110 dans la région ciblée, selon le ministère de la Santé.

Financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), le projet doit couvrir 25 000 foyers dans le district de Diébougou – en utilisant l’insecticide bendiocarbe – pour une saison, et pour un coût de 1,4 million de dollars.

La pulvérisation intérieure doit être réalisée chaque année, avant la saison des pluies, et couvrir la plupart des maisons dans les zones endémiques, mais les agents de santé disent qu’étant donné le coût, on ne sait pas encore quand le Burkina sera en mesure d’appliquer chaque année la méthode dans l’ensemble du pays.

« Actuellement seules les zones endémiques peuvent recevoir [la pulvérisation intérieure] à cause de son coût », a dit à IRIN Patrice Combary, directeur du Programme national contre le paludisme.

Selon Adama Koné, directeur du projet de pulvérisation résiduelle intérieure au Burkina, USAID prévoit de traiter à nouveau Diébougou l’année prochaine, de même qu’un autre district qui reste à désigner.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dit que la pulvérisation intérieure est plus efficace quand 80 pour cent des foyers dans les zones ciblées sont traités. L’OMS dit que la méthode, utilisant du DDT ou d’autres insecticides efficaces, devrait faire partie des stratégies nationales de contrôle du paludisme quand les conditions adéquates existent.

Selon un article du Bureau Afrique de l’OMS en 2007, « il doit y avoir une capacité suffisante pour réaliser l’intervention efficacement, prévenir l’utilisation de pesticides non autorisés et non recommandés pour la santé publique, et gérer la résistance à l’insecticide ».

La pulvérisation intérieure est considérée comme un renforcement des mesures existantes – les moustiquaires imprégnées et les médicaments appropriés pour les patients atteints de paludisme confirmé ou probable.

Le gouvernement prévoit de distribuer d’ici fin juin huit millions de moustiquaires imprégnées – une moustiquaire pour deux personnes.

Le Burkina a déclaré quatre millions de cas de paludisme en 2009, selon le ministère de la Santé. En 2008 le paludisme a touché 247 millions de gens dans le monde, en tuant un million, selon l’OMS ; la plupart des décès étant ceux d’enfants en Afrique. En Afrique, un enfant meure toutes les 45 secondes de cette maladie.
irinnews.org

Burkina Faso: Une centaine d'enfants sauvés par l'opération Cascades

nterpol, l'organisation de police internationale, a annoncé vendredi 5 novembre dernier, avoir sauvé, en trois jours, plus d'une centaine de victimes de la traite, des enfants qui travaillaient illégalement au Burkina Faso, notamment dans des mines d'or, lors d'une opération menée avec la police burkinabè en octobre.

Baptisée «Cascades» et menée par plus de 100 policiers, l'opération s'est déroulée du 25 au 27 octobre. «Au cours de l'opération de trois jours, les policiers ont contrôlé les routes reliant la capitale du Burkina Faso à d'autres régions du pays et aux pays voisins et ont perquisitionné des carrières d'exploitation aurifère exploitée illégalement», précise l'organisation policière internationale. Sur les 177 enfants secourus et qui travaillaient illégalement, 74 ont été rendus à leurs familles respectives et 103 ont été pris en charge par les services sociaux.

En juin 2009, une opération identique, «Bia», conduite par la Côte d'Ivoire et Interpol avait permis de sauver 54 enfants travailleurs, de sept nationalités différentes, «achetés» par des propriétaires de plantations et utilisés comme main d'oeuvre bon marché। Huit personnes impliquées dans le recrutement illégal d'enfants avaient alors été interpellées.

Ces conflits frontaliers passés sous silence

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Les querelles territoriales sont encore légion dans le monde aujourd'hui. Certaines sont sanglantes, d'autres dormantes ou en cours de résolution, mais peu sont connues. Voici une revue (non exhaustive) de ces conflits frontaliers silencieux.


Les violents conflits frontaliers en Tchétchénie, au Cachemire ou dans la Bande de Gaza font régulièrement les gros titres de l'actualité mondiale. Mais hors de ces zones surmédiatisées, il existe de nombreuses disputes territoriales souvent passées sous silence. Leur nature, leur intensité et les solutions envisagées pour y mettre fin sont extrêmement variables. Beaucoup sont "dormantes" ou en cours de résolution, et n'attirent que rarement l'attention des médias.

Les îles sont très souvent au centre des différends territoriaux : les frontières maritimes, incluant des droits de pêche et de navigation, représentent des enjeux économiques conséquents.

C'est le cas du sud des îles Kouriles, dont le nom provient d'un peuple autochtone, que la Russie et le Japon se disputent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En octobre, une visite du président Medvedev sur ces territoires du nord du Japon a avivé les tensions entre les deux pays.

De vieilles disputes ressurgissent également lorsque des richesses insoupçonnées sont découvertes dans les sous-sols des territoires en cause. C'est par exemple le cas des Malouines – archipel situé au large de l'extrême sud de l'Argentine -, riches en pétrole, pour lequel l'Argentine a déclaré la guerre à la Grande-Bretagne en 1982.

D'autres conflits passent complètement inaperçus. Ils sont l'objet de discrètes négociations bilatérales ou sont examinés dans les bureaux de la Cour internationale de Justice (CIJ). Trois affaires y sont actuellement étudiées. L'une d'entre elles concerne un différend frontalier entre le Burkina Faso et le Niger. Les deux pays ont décidé de saisir conjointement la Cour afin de régler juridiquement et paciquement ce problème de frontière.

Voici un aperçu de quelques-uns de ces conflits frontaliers silencieux :


- Antarctique

Des revendications terrestres et maritimes sur l'Antarctique ont été formulées par l'Australie, l'Argentine, le Chili, la France, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et le Royaume-Uni. Ni l'ONU ni la plupart des pays du monde n'ont reconnu ces revendications.

- L'île d'Aves

Le Venezuela, qui revendique la souveraineté sur cette île des Caraïbes, y exerce son autorité sur une zone de 200 milles autour de ce territoire. La France et les États-Unis ont reconnu la souveraineté vénézuélienne mais cinq États caribéens la contestent.

- L'île Calero

Le Nicaragua et le Costa Rica se disputent depuis plus d'un siècle la plus grande île de la rivière San Juan, appelée Calero. Google Maps, qui montre l'île Calero comme un territoire appartenant au Nicaragua, a, malgré lui, pris part à la dispute.

- Les barrages de Gabcikovo-Nagymaros

Un litige entre la Slovaquie et la Hongrie au sujet de projets de barrages sur le Danube est examiné par la CIJ depuis 1993. Les évolutions géopolitiques de la région depuis 1989 ont rendu la situation très complexe.

- Olivenza

Le Portugal ne reconnaît pas la souveraineté espagnole sur le territoire frontalier d'Olivenza. Au cœur du différend : une interprétation divergente de deux accords signés au XIXe siècle. Malgré ce litige, les deux pays entretiennent des relations cordiales.

- Îles Spratly

La Chine, Taïwan, le Vietnam, Brunei, la Malaisie et les Philippines revendiquent tout ou partie des îles Spratly, en mer de Chine. L'archipel se situe au croisement des frontières de plusieurs États, et pourraient receler de grandes réserves pétrolières.

- Le triangle d'Hala'ib

Ce territoire bordé par la Mer Rouge était contrôlé conjointement par le Soudan et l'Égypte jusqu'en 1992, année où Khartoum a accordé des droits à une compagnie pétrolière étrangère. L'armée égyptienne a alors envahi le territoire, forçant les Soudanais à partir.

Publié par http://www.france24.com