12 novembre, 2010

Chinese Vase Draws Record Price at London Auction

A Chinese vase that dates back to the 18th century has been sold at a London auction house for $69 million, the highest price ever paid for a piece of Asian art.

The 40-centimeter vase from China’s Qianlong period had been discovered when a woman was clearing out her house in a London suburb. It was purchased by a Chinese bidder for several times its anticipated price.

When the 20 percent auction fee is added, the total sale price is about $83 million.

It is not known how the vase wound up in the British capital. But the purchase price made the owners of the house where the vase was discovered instant millionaires.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Blaise Compaoré au Centre-Nord 20 milliards FCFA pour désensabler le lac Bam


Le candidat de la majorité, Blaise Compaoré, a tenu son 9ème meeting à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, le jeudi 11 novembre 2010. Dans cette région de grande production maraîchère, il a annoncé le désensablement prochain du lac Bam avec un budget de 20 milliards FCFA et l’ouverture d’une importante mine d’or à l’image de celle d’Essakane.

Ils étaient nombreux, les militants et sympathisants du candidat Blaise Compaoré venus du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga à converger ce 11 novembre vers Kaya, capitale du Centre-Nord. Parmi ce beau monde, il y avait Alizèta Ouédraogo. Veuve, la soixantaine sonnée, elle est venue du village de Silmiougou pour témoigner son admiration pour Blaise Compaoré. Et elle l’exprime haut et fort. « Je suis contente de Blaise Compaoré. C’est pourquoi je suis venue le soutenir.

C’est un homme de paix. Il est allé aider la Côte d’Ivoire à retrouver la paix et si je pouvais me scinder en dix, je le ferai le jour du scrutin pour voter pour lui. Il a promis de travailler pour le développement du Burkina Faso. Je souhaite qu’il le fasse et que même si personnellement je ne vois pas ce développement, que mes enfants et mes petits-enfants puissent en bénéficier », a-t-elle déclaré le poing levé à l’issue du meeting gigantesque auquel elle a assisté.

Comme elle, Boureima Sawadogo de la commune rurale de Barsalogo ne cache pas lui aussi sa joie au sortir du meeting. « Nous sommes satisfaits de ce que Blaise Compaoré a déjà fait pour notre région et ce qu’il a encore annoncé comme projets. Il a dit qu’il renforcera le secteur de la santé et cela nous réjouit beaucoup car lorsqu’il y a la santé, tout le reste est assuré », a renchéri l’homme barbu venu de Barsalogo. Des réalisations, le candidat Blaise Compaoré en a effectivement annoncé aussi bien à sa rencontre dans la matinée avec les forces vives qu’à son meeting qui a drainé du monde.

Conscient des besoins inscrits dans la plaquette d’idées de la région à lui transmise, Blaise Compaoré a annoncé le désensablement du lac Bam afin d’accroître la production maraîchère. Un montant d’environ 20 milliards FCFA sera consacré à cet effet. « Le ministre de l’Agriculture peut vous dire, les études finales vont être exécutées. Ce lac doit être traité avec un financement d’environ 20 milliards et il y a des bailleurs de fonds qui sont déjà engagés pour le faire », a rassuré Blaise Compaoré. Au bord du lac Bam sera aussi aménagée « une zone économique spéciale ».

Il a également annoncé l’ouverture prochaine dans la région d’une importante mine d’or semblable à celle d’Essakane dans le Sahel. Le candidat Compaoré dit par ailleurs avoir pris note des besoins de réalisations d’infrastructures routières dont le bitumage de la route nationale n°15 autrefois appelée « route du sel » qui relie Pouytenga à la frontière du Mali en passant par Kaya-Kongoussi-Séguénéga-Ouahigouya.

L’homme, l’acteur du développement Blaise Compaoré, foulard rouge au cou, a saisi l’occasion pour exposer les grands axes de son programme. « Il nous faut penser à l’avenir, créer un bien-être pour tous », a-t-il répété aux populations du Centre-Nord. Pour Blaise Compaoré, le Burkina de 2020-2030 se construit aujourd’hui. « Chaque génération prend sa part de responsabilité dans la trajectoire de l’histoire de chaque peuple », a-t-il affirmé. « Nous ne pouvons faire confiance aux montagnes, aux collines mais à une seule chose : à l’homme.

Voilà pourquoi je suis venu vous dire aujourd’hui en pensant à l’avenir de penser à l’homme ». Un homme en bonne santé, un homme éduqué, formé. Il entend alors investir dans le secteur de la santé pour assurer à l’homme la santé. Il a rassuré qu’il mettra en place un système de santé efficace et combattra l’analphabétisme. Selon lui, « il nous faut former davantage les enfants. L’éducation de base doit être encore plus élargie. Nous ne devons pas avoir au Burkina des enfants qui ne vont pas à l’école. Jusqu’à 16 ans, il faut que l’école soit obligatoire. Et nous espérons compter sur vous pour accompagner cet élan ».

Les femmes, couche vulnérable, n’ont pas été oubliées. Des plates-formes multifonctionnelles sont alors annoncées pour les femmes et des jeunes. « Je souhaite que nous puissions comprendre que dans ce mouvement qui doit s’opérer positivement pour notre société, nous devons être accompagnés par les femmes. Je ne le dis pas pour la morale, je ne le dis pas parce que l’égalité mécanique est souhaitée généralement mais je le dis parce que ce sont des bras et des énergies, des intelligences qui nous manquent ». Blaise Compaoré a aussi affirmé son ambition d’électrifier tous les chefs-lieux de département d’ici à 2012 et d’organiser un forum des anciens en 2011 afin de capitaliser leurs expériences. Convaincu que seul il ne peut réaliser les projets et l’avenir du Burkina Faso, Blaise Compaoré a appelé à une mobilisation des hommes et des femmes.

La région du Centre-Nord qui a bénéficié durant ces dernières années de 23 milliards FCFA comme investissements dans le secteur de l’éducation, 19 milliards pour l’agriculture et l’élevage et 850 millions pour l’eau potable a, par la voix de son directeur régional de campagne Zambendé Théodore Sawadogo, rassuré de sa fidélité et de son engagement pour la victoire de Blaise Compaoré. Et promesse lui a été faite au soir du 21 novembre 2010

sidwaya

Saudi King Ordered to Rest for Herniated Disc

Saudi Arabia’s King Abdullah has been told by doctors to rest because he is suffering from a herniated disc in his spinal cord.

The slipping or rupturing of one of the discs in the spine, called a herniated disc, causes severe pain but is not life- threatening. It is usually treated with rest, physical therapy and anti -inflammatory drugs.

The king, who is in his 80s, has curtailed his activities since June with no clear explanation.

Crown Prince Sultan bin Abdul Aziz outside the country after leaving for what was described in August as a holiday in Morocco.

The monarch’s half brother, second deputy prime minister and interior minister Prince Nayef bin Abdul Aziz, has been overseeing the preparations for the Hajj.

More than two million Muslims are this year expected to visit the holy city of Mecca, the birthplace of Muhammad, the prophet of Islam.

The annual pilgrimage begins Sunday.

Jihadistes arrêtés: quatre écroués, la femme remise en liberté

AFP

Jihadistes arrêtés: quatre écroués, la femme remise en liberté

Ils sont en particulier soupçonnés d'avoir eu l'intention d'assassiner le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

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Quatre des personnes interpellées lundi et mardi dans le cadre des filières afghanes du jihad, ont été présentées vendredi soir au pool antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris et écrouées, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.

Ces quatre hommes ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" par le juge Yves Jannier, a-t-on précisé de mêmes sources, tandis que la cinquième personne interpellée, une femme, avait été remise en liberté dès jeudi soir.

Ils sont en particulier soupçonnés d'avoir eu l'intention d'assassiner le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

Pour certains d'entre eux, ils avaient "la volonté de créer un groupe jihadiste pour l'Afghanistan, avant de revenir en France pour y commettre des actions", a indiqué vendredi à l'AFP une de ses sources.

Près de 800 morts du choléra en Haïti, l'ONU lance un appel de fonds

Des Haïtiens à l'hôpital de Médecins sans Frontières à Port-au-Prince, le 10 novembre 2010
Des Haïtiens à l'hôpital de Médecins sans Frontières à Port-au-Prince, le 10 novembre 2010 Thony Belizaire AFP

Le choléra a fait près de 800 morts en Haïti, dont 13 dans la capitale surpeuplée Port-au-Prince, poussant l'ONU à lancer un appel de fonds d'urgence afin "d'éviter d'être dépassée" par une épidémie qui menace tout particulièrement les sinistrés du séisme de janvier.

Le ministère haïtien de la Santé a publié vendredi un bilan de 796 morts et 12.303 hospitalisations depuis l'éclosion de l'épidémie dans le pays à la mi-octobre, soit 72 décès de plus que le bilan annoncé la veille, et 1.303 hospitalisations supplémentaires.

La plupart des décès (540) sont survenus dans le département de l'Artibonite (nord), principal foyer de l'épidémie.

Toutefois, la maladie semble s'installer aussi à Port-au-Prince, où vivent dans des conditions sanitaires extrêmement précaires, depuis le séisme du 12 janvier, plus d'un million de personnes. Le ministère haïtien de la Santé y a fait état vendredi de 13 décès, contre 4 la veille.

L'ONU a lancé vendredi un appel de fonds d'urgence de 163,8 millions de dollars (120 millions d'euros) pour "éviter d'être dépassée" par l'épidémie de choléra dans le pays, le plus pauvre du continent américain.

"Il nous faut absolument cet argent au plus vite pour éviter d'être dépassés par cette épidémie", a expliqué la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Elisabeth Byrs.

L'organisation s'attend à ce que près de "200.000 personnes montrent des symptômes du choléra, allant de diarrhées légères à une déshydratation sévère".

"Les cas (de choléra) devraient apparaître lors d'une poussée de l'épidémie qui se produira de façon soudaine dans différentes parties du pays".

Face à cette propagation attendue de l'épidémie dans l'ensemble du pays, l'ONU estime que des ressources devront encore être mobilisées pour au moins six mois.

Le Dr Claude Suréna, président de l'Association médicale haïtienne, a indiqué vendredi que les autorités sanitaires avaient mis en place à Port-au-Prince 5 centres de traitement du choléra (CTC) et qu'elles travaillaient avec 14 hôpitaux publics et privés afin d'aménager des espaces d'implantation d'autres CTC.

Il s'agit de "parer à toute éventualité, parce que la crainte d'une flambée (de l'épidémie) à Port-au-Prince demeure", a-t-il expliqué, soulignant que des cas de choléra avaient été identifiés dans des quartiers de la capitale où jusqu'à présent aucun malade n'avait été recensé.

La semaine dernière l'ouragan Tomas a fait au moins 21 morts dans le pays et provoqué d'importantes inondations et les autorités redoutaient une augmentation des infections, les précipitations ayant entraîné une augmentation du volume d'eau polluée, un des principaux vecteurs de la maladie.

Le choléra est une maladie hautement contagieuse que l'on sait prévenir. Etroitement liée à la pauvreté, elle sévit en particulier en Afrique et persiste à l'état latent dans une centaine de pays.

Le nombre de malades répertorié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne cesse de croître avec 3 à 5 millions de cas par an et 100.000 à 120.000 décès.

Mali: l'otage française d'Aqmi malade d'un cancer a reçu des médicaments

Capture d'écran, réalisée par Al-Andalus le 30
septembre 2010, représentant les sept otages
enlevés au Niger en septembre 2010 © AFP
Un soldat nigérien dans l'enceinte du site Areva
d'Arlit, au Niger, le 26 septembre 2010 ©
AFP/Archives Issouf Sanogo

BAMAKO (AFP) - vendredi 12 novembre 2010 - 16h09 - La Française malade retenue en otage par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis mi-septembre avec quatre Français, un Malgache et un Togolais dans le nord-est du Mali, et qui souffre d'un cancer, "a reçu des médicaments", a appris vendredi l'AFP de source malienne très bien informée.

"Je peux vous dire que l'otage française a reçu, grâce à une intervention du Mali, des médicaments. Les médicaments sont bien arrivés à destination", a affirmé cette source malienne proche du dossier.

"Ces médicaments vont lui faire du bien. Les ravisseurs ont pris l'engagement de lui remettre le colis envoyé, et je sais que ça a été fait", a-t-elle ajouté.

Selon cette même source, "les négociations sont difficiles" en vue d'obtenir la libération des otages, mais "il faut rester optimiste".

La Française séquestrée, Françoise Larribe, est l'épouse d'un des Français enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger), en même temps qu'un Malgache et un Togolais.

Peu de temps avant son enlèvement, elle avait subi une chimiothérapie, selon un de ses proches.

Interrogé à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, a indiqué ne pas vouloir commenter cette nouvelle information. "Nous restons mobilisés" pour la libération des otages et "dans ce type de dossier, la discrétion est source d'efficacité", a-t-il dit.

Selon des sources maliennes et françaises, les otages sont détenus dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de l'Algérie.

Les autorités françaises ont assuré qu'elles étaient prêtes à engager des pourparlers avec Aqmi pour obtenir la libération de ces otages.

Le 20 octobre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait affirmé: "Tout notre dispositif est prêt, nous sommes à l'écoute, mais pour le moment on ne peut pas dire qu'il y ait de contacts".

Dans un message audio diffusé une semaine plus tard par la chaîne de télévision al-Jazira, Oussama Ben Laden, chef d'Al-Qaïda, avait affirmé que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des musulmans.

Il avait en outre justifié l'enlèvement de Français au Sahel et affirmé que les musulmans étaient "en droit" de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral en France.

Le président français Nicolas Sarkozy avait rétorqué que son pays ne se laisserait "dicter sa politique par personne et certainement pas par des terroristes".

Aqmi avait renvendiqué le 21 septembre l'enlèvement des sept expatriés et le 30 septembre l'organisation avait diffusé une photo des otages, accompagnée d'un enregistrement audio.

L'image les montrait assis sur le sable dans le désert, des hommes en armes debout derrière eux. Un seul des ravisseurs, assis à côté des otages, n'avait pas le visage masqué.

Pierre Camatte, ex-otage français qui avait été détenu près de trois mois dans le désert malien par Aqmi, avait affirmé avoir reconnu en lui l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, un des chefs les plus radicaux d'Aqmi.

Abou Zeid avait dirigé l'enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Aqmi a annoncé l'exécution le 25 juillet. C'est son groupe qui est également responsable de l'assassinat en 2009 d'un otage britannique, Edwin Dyer.

AFP

Burkina Faso : Drôle d'élection aux pays des hommes désintégrés !

Alors que bas son plein la campagne pour la course au pouvoir, en ce début d'harmattan, une bonne partie des électeurs d'il y a 5 ans ont décidé de garder au chaud leurs vieux os ; ou du moins ce qu'il en reste ! Le corps électoral s'est amaigri comme une peau de chagrin. Tellement la désillusion a été brusque !!! Y'a de quoi hein !

Les jeux sont faits - évidemment ! Alors dite-moi, de quoi ont l'air tous ces pantins qui se la joue progressistes ! Les clients ont annoncé leur couleur, en décidant de manger à la soupe des compromis. Eux au moins ... ! Du reste, je lance un défi à qui veut; 80% minimum pour le "lièvre" devant les deux carnivores, le mammifère à la barbichettes et autres pseudo opposants qui mérite même pas d'être cités sur mon blog !

L'homme de Tialgo aurait eu raison ! Et, j'ai un grand respect pour sa décision. Bien qu'il soitgourounsi ! Être en retrait, regarder l'opposition se faire massacrer par le CDP ... sur son propre et terrain ! C'est cela même, les conséquences du fourvoiement et de la désunion ! Plus que 9 jours, et l'onde de la honte de la débâcle de l'opposition se propagera pour le vainqueur comme un début de légitimation de son macabre projet de charcuter la loi fondamentale. Béni soit le jour ou tout ceci s'arrêtera !

Bawaya :-)

Guinée: Konaté renonce à quitter le pays sous la pression de personnalités

Le président de la transition, le général Sékouba Konaté (C), le 7 novembre 2010
à Conakry © AFP

CONAKRY (AFP) - vendredi 12 novembre 2010 - 0h04 - Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a "renoncé" officiellement à se rendre au Maroc, jeudi, sous la pression de diverses personnalités qui ne voulaient pas le voir quitter le pays juste avant l'annonce des résultats de la présidentielle.

Le général Sékouba Konaté "a renoncé, ce jeudi, à un voyage sanitaire au Maroc pour se mettre à la disposition de son pays, la Guinée", a annoncé dans la soirée le directeur du bureau de presse de la présidence, le commandant Mohamed Kassé, dans un reportage diffusé à la télévision nationale.

Un avion privé en provenance du Maroc était pourtant "arrivé à Conakry", spécialement pour qu'il fasse ce voyage, selon le reportage.

Mais, "à la demande de plusieurs personnalités politiques, africaines et européennes et américaines, le général Konaté a renoncé à ses soins médicaux pour se mettre au service de la Guinée", selon le commandant Kassé.

"Son absence pouvait susciter des velléités", a ajouté le commentateur, sans préciser lesquelles.

L'ancien général putschiste est chargé, depuis janvier, "de mener la transition à bon port en organisant des élections libres, transparentes et démocratiques afin de remettre le pouvoir à un président civil élu", a rappelé le reportage.

Depuis plusieurs jours, des rumeurs sur son départ circulaient dans la capitale guinéenne, suscitant l'inquiétude de ses habitants, prompts à l'accuser de vouloir se mettre "à l'abri" dans une situation difficile.

Les résultats provisoires complets du second tour de la présidentielle doivent être publiés d'ici la fin de la semaine, pour départager les candidats civils Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a diffusé, depuis mardi, des résultats partiels correspondant à environ la moitié du corps électoral, les deux candidats apparaissant au coude à coude.

A Conakry, des observateurs disaient redouter des troubles après l'annonce des résultats provisoires complets, la campagne ayant déjà été marquée par certains heurts politico-ethniques à Conakry et dans l'est.

"Cela faisait longtemps que l'entourage du général Konaté parlait de sa volonté d'aller à la Mecque. Puis il a parlé d'aller au Maroc. Plusieurs personnalités guinéennes et étrangères lui ont alors dit que ce n'était pas le meilleur moment, qu'il pouvait retarder son départ", a simplement indiqué à l'AFP une source diplomatique.

"On sait que son départ risquait d'être mal interprété du fait de sa réputation de n'être jamais là quand les mauvais coups se passent", a souligné un observateur.

Sékouba Konaté, ex-ministre de la Défense de la junte, n'était pas présent à Conakry au moment du massacre de 157 opposants par les forces de défense et de sécurité, le 28 septembre 2009, ni quand le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, avait fait l'objet d'une tentative d'assassinat en décembre.

AFP

Un émissaire du président tchadien chez le président du Faso

Le Président du Faso, Blaise COMPAORE, a reçu le vendredi 12 novembre 2010, le ministre tchadien de l’Environnement, Hassan TERAP.

Il était porteur d’un message du Président de la République du Tchad, Président en exercice de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, Monsieur Idriss DEBY, à son homologue du Burkina Faso.
Les échanges ont porté sur la coopération entre le Burkina et le Tchad, et aussi sur les modalités de la mise en œuvre effective de l’Agence.
C’est en juin 2010 que les pays du Sahel se sont retrouvés à Ndjamena pour créer l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, afin de relever les défis environnementaux qui se posent à ces pays.

Présidentielle au Burkina Faso : Oumou Sangaré invitée au lancement de la campagne de Blaise Compaoré à Bobo Dioulasso

Oumou Sangaré

La diva du Wassoulou, Oumou Sangaré est invitée à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, pour la cérémonie de lancement de la campagne de Blaise Compaoré, candidat à la présidentielle du 21 novembre prochain. Le choix de cette grande cantatrice malienne n'est pas fortuit puisqu'elle est l'une des divas de la chanson malienne très appréciée par les Burkinabé de Bobo Dioulasso. Le show est prévu pour le 16 novembre prochain. D'ici là, Oumou Sangaré se trouve à Dakar sur invitation de la chaîne de télévision privée 2STV.

Après Bobo Dioulasso, la princesse du Wassoulou prendra l'avion pour les Etats-Unis pour une grande tournée prévue du 18 novembre au 5 décembre. Au cours de cette tournée, il est prévu 7 spectacles dont deux à New York. Les Maliens des USA attendent avec beaucoup d’impatience ce spectacle.

Dès son retour, Oumou Sangaré lancera officiellement la Fondation qui porte son nom. Déjà, cette fondation a fait des dons d'une valeur de 2 millions de FCFA à certaines structures œuvrant dans le domaine de la prise en charge des malades du sida.

30 wagons et 62 camions de bétail ravitaillent par jour Abidjan en prélude à la fête de Tabaski

APA – Abidjan, (Côte d’Ivoire) La célébration de l’Aid el kebir communément appelée Tabaski s’annonce sous de bons auspices pour les musulmans de Côte d’Ivoire, en dépit des inquiétudes de la semaine dernière, liées la tenue de la présidentielle qui ont fait craindre une rupture dans l’approvisionnement du pays en moutons à immoler lors de cette fête religieuse musulmane.


Selon le président de la fédération nationale de la filière bétail en Côte d’Ivoire Daouda Ouattara, trente wagons comprenant chacun 250 moutons et 62 camions de bétail ravitaillent chaque jour Abidjan pour la célébration de la fête de la tabaski qui sera célébrée mardi en Côte d’Ivoire.


Il rassure les Ivoiriens sur le prix et le stock disponible dans les parcs de mouton.


‘’Les camions et les wagons de bétail arrivent au pays en raison d’au moins 30 wagons par jour, transportant 200 ou 250 têtes par wagon. Aujourd’hui nous avons déjà envoyé 226 wagons en provenance du Burkina Faso ‘’a-t-il ajouté.


‘’Depuis six mois nous sommes en train d’aller vers nos partenaires au Mali et au Burkina Faso pour qu’ils viennent en Côte d’Ivoire’’ a encore dit M. Ouattara


Au niveau du parc de l’abattoir de Port Bouët, à Abidjan, les prix des moutons varient entre 40 000 FCFA et 250 000 FCFA selon la taille, la forme et l’âge du mouton.


En 2009, de nombreux musulmans ivoiriens n’ont pu immoler un mouton par manque de bétail consécutif aux nombreuses tracasseries routières.

Meeting de Dori Blaise promet un “Sahel éternel”


Le 8e meeting du candidat de la majorité présidentielle a été consacré aux militants de la région du Sahel. Dans la capitale de cette région (Dori), Blaise Compaoré a invité, le 10 novembre dernier, ses ouailles à travailler dans la prospective pour l’avènement d’un “Sahel éternel”. C’est-à-dire où il fera bon vivre et qui s’améliorera pour toujours. Lui en tout cas, au cours du prochain quinquennat, promet de mettre l’accent sur la couverture sanitaire, le développement de l’agriculture et de l’élevage, l’électrification de toutes les communes du Sahel.

Dori : en cette matinée du 10 novembre 2010, l’étranger qui y met les pieds constate une effervescence inhabituelle dans cette ville où le soleil tape dur sur les crânes. En effet, le visiteur aura remarqué que des cars venus des provinces environnantes notamment du Soum, de l’Oudalan, du Yagha déversent des personnes habillées qui de tee-shirt, qui de pagne estampillés de la photo de Blaise Compaoré. C’est que ce jour-là il y a le grand jamboree politique du candidat-président Blaise Compaoré. Mais pour qui sait lire aussi derrière les apparences, il y verra que sur de nombreux murs sont placardées également des affiches du bourgmestre de Dori, Hama Arba Diallo, autre candidat à la présidentielle du 21 novembre 2010.

En effet, c’est connu, le maire de la ville dispute le fauteuil de Kosyam avec 6 autres candidats, dont le président-sortant. En ce 10 novembre donc, ceux qui se réclament de Blaise Compaoré ont fait le déplacement du stade régional, un terrain vide qui y tient lieu pour l’écouter. Auparavant, dans la matinée comme c’est de coutume, il a eu un face-à-face avec les forces vives de la région, c’est-à-dire les représentants de toutes les catégories socioprofessionnelles. En fait, il s’agit d’un meeting en miniature ou plutôt une répétition générale de ce qui va être dit dans l’après-midi.

Que retenir de cette rencontre ?
Blaise Compaoré s’est d’abord réjoui de constater que le Sahel a évolué, en bien : “Avant quand je venais au Sahel, les doléances se ramenaient à : envoyez-nous des vivres, intervenez au niveau des organisations d’aide pour qu’on nous envoie de la nourriture pour les hommes et pour les animaux... maintenant, les choses ont changé, ce sont des demandes d’un ordre : des routes, de l’électricité, le cellulaire, la télévision...”.

Pour le candidat du CDP, de l’ADF/RDA, de l’AMP et de la FEDAP/BC, ce changement de paradigme social est l’œuvre de certains devanciers, de certains dignes fils de la région : les émirs du Golgadji et de notabilités politiques et religieuses. Ainsi, un Bouba Hama, ancien président de l’Assemblée nationale du Niger est bien un Voltaïque, plus précisément un natif du Sahel qui a beaucoup œuvré pour faire avancer la contrée. Idem pour Pathé, ex-questeur de l’Assemblée nationale de Haute-Volta.

Selon Blaise Compaoré, toutes ces personnes ont laissé le Sahel à un certain niveau de développement. Maintenant il revient à l’actuelle génération de continuer l’œuvre. Et Blaise d’égrener ses promesses s’il est réélu le 21 novembre 2010 :
- renforcement des structures sanitaires du Sahel. Par la consolidation de l’existant et la construction de nouveaux CSPS et CMA. Pour Blaise, 1/5 des effectifs de la Fonction publique occupe le département de la santé, soit 20 000 agents.

C’est dire, a-t-il souligné, combien le volet sanitaire est primordial. Pour le quinquennat 2010-2015, le Sahel sera au centre des préoccupations sanitaires de Blaise ;
- l’éducation : “il faut amplifier le savoir, car il n’y a pas de progrès dans l’illetrisme”, a martelé le président-candidat. Il faut accorder une place de choix à l’éducation : “l’édification d’une société du savoir constitue l’une des principales finalités stratégiques pour atteindre des niveaux de croissance plus élevés et gagner le pari de la compétitivité. Le savoir constitue le principal intrant pour la création de richesses et la diffusion du progrès.

Pour y parvenir, trois principales stratégies seront mises en œuvre dans le secteur éducatif : la conception d’une école en phase avec son environnement, l’orientation de l’enseignement supérieur vers les filières professionnalisantes, la construction d’un système éducatif à la hauteur de nos ambitions, et la formation professionnelle”. Telle est l’ambition de Blaise sur ce volet contenu dans son programme “Bâtir ensemble un Burkina émergent” qu’il a répété mutatis, mutandis aux Sahéliens ;
- “La sécurité humaine” a été également un thème développé par Blaise devant les forces vives du Sahel.

Qu’entend-il par cette expression ? “Il y a la sécurité des personnes et des biens, car vous savez que le Sahel est une zone péri-saharienne, domaine où évolue le terrorisme, nous allons mettre l’accent sur les forces de sécurité, car il n’y a pas de développement sans sécurité”. Il promet de “mettre des forces de défense à la lisière de cette zone saharienne”. Mais Blaise s’est aussi attardé sur l’autre versant de la sécurité humaine : d’abord faire un bond à l’élevage en rendant meilleure la production animale, améliorer le rendement dans l’élevage, et travailler à avoir du bétail de qualité.

Les mines d’accord, mais le Sahel d’abord

Les promesses de Blaise seraient incomplètes s’il n’abordait pas la problématique minière. Certes, dans la troisième partie de son programme, il y consacre un chapitre en incluant “l’augmentation de la part contributive du secteur minier” comme un des secteurs leaders des leviers de l’émergence. Une question minière qui est d’actualité d’autant plus que les mines de Taparko et surtout d’Essakane se trouvent au Sahel : et sur ce problème, Blaise a été limpide : “les mines, c’est bien, mais le Sahel doit survivre aux mines... Une mine d’or peut durer 10, 15, ou 20 ans, mais le Sahel sera toujours là”, a-t-il affirmé.

Conclusion de Blaise sur le développement du Sahel : nous devons construire le Sahel, et le Burkina Faso pour 2020, 2030, 2050, et c’est maintenant qu’il faut le faire pour que nos enfants, nos petits enfants soient plus épanouis. D’où cette phrase qu’il a lâchée : “Nous devons construire un Sahel éternel”. Après des doléances et des bénédictions des jeunes, des anciens, des femmes, du secteur informel et structuré, des opérateurs économiques, de la chefferie et des religieux, ce fut la pause-déjeuner aux environs de 13 heures.

Les présidents du CDP, de l’ADF/RDA, de l’AMP et de la FEDAP-BC, le Premier ministre et d’autres personnalités se retrouveront au pied-à-terre du candidat pour ce déjeuner. Les populations, elles, seront reparties sur plusieurs autres sites pour se ressourcer. Le directeur régional de campagne, Abdoulaye Kader Cissé, quant à lui, aura aussi à son domicile de Dori quelques invités en l’occurrence les ministres Justin Koutaba et Salif Sawadogo. Aux environs de 14h30, arriveront d’ailleurs François Compaoré (frère cadet du candidat) et son épouse, ainsi qu’Achille Tapsoba, autre gourou du CDP.

- 15h, ce fut le départ par petits groupes vers le lieu du meeting ;
- 15h50 : Arrivée de Blaise Compaoré, suivi d’un bain de foule ;
- 16h : Abdoulaye Kader Cissé remet un chameau bien harnaché comme cadeau à Blaise Compaoré. Ce qui sera suivi par des mélodies musicales du groupe nigérien Sodja, de Sonia Carré d’AS sans oublier David Tayllerot de Côte d’Ivoire ;
- 16h15 : Le directeur régional de la campagne du Sahel prend la parole.

Pour Kader Cissé, sur les mêmes lieux, il y a 5 ans, c’est-à-dire le 8 novembre 2005, Blaise Compaoré venait proposer sa “société d’espérance” aux Sahéliens. Voici que ce jour 10 novembre 2010, après avoir rempli ce contrat social passé, il revient avec un autre pour le quinquennat à venir.

Kader Cissé citera quelques promesses de campagne réalisées au cours des 5 dernières années, notamment le bitumage de la nouvelle route Ouaga-Dori, l’adduction en eau de la ville, le lancement le 19 mars 2009 de la grande mine d’or d’Essakane par Tertius Zongo et Roch Marc Kaboré. Pour Kader Cissé, “les filles et les fils du Sahel ne peuvent que voter Blaise Compaoré” ;
- 16h25 : Suivra ensuite le mot de bienvenue des sages de la région lu par Bassirou Dicko. Des sages qui ne peuvent que le remercier pour ce qu’il a déjà fait (prise en charge des soins, mensualité de la pension...). Blaise a-t-il convaincu ?

16h30 : Le candidat s’adresse à ses ouailles du Sahel. “Lorsqu’on parlait du Sahel, il était question de langage d’aliments pour hommes et bétail, et il était difficile d’imaginer des hommes indépendants ; si le Sahel est ce qu’il est, c’est grâce à des hommes déterminés. Je suis engagé avec humilité pour le rayonnement du Burkina Faso, pas avec des indicateurs de Ouaga ou de Bobo, mais avec ceux des régions fragiles tel le Sahel. Par exemple, lorsque je suis arrivé au pouvoir, il y avait 10 écoles au Yagha, maintenant il y en a 150”.

Puis répétant pratiquement ce qu’il avait dit dans la matinée, Blaise a invité les Sahéliens à redoubler d’efforts dans le capital humain, car “ni les machines, ni les avions et autres inventions ne remplaceront l’homme”. Pour lui, “les progrès de l’humanité ont été gagnés grâce aux paris optimistes”. En l’espace d’une journée, le candidat-président a fait son marketing politique à Dori, ville où a aussi ses assises, Hama Arba Diallo. Blaise fera-t-il le plein de voix au Sahel, au regard de la mobilisation du 10 novembre ? Réponse au soir du 21 novembre.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
Dori-Ouaga

lobservateur

Carla Bruni invitée surprise à l'Olympia pour une chanson

Carla Bruni le 12 septembre 2010 à Les Eyies de Tayac, où elle accompagnait le président Sarkozy pour une visite des grottes de Lascaux
Carla Bruni le 12 septembre 2010 à Les Eyies de Tayac, où elle accompagnait le président Sarkozy pour une visite des grottes de Lascaux Lionel Bonaventure AFP/Archives

Carla Bruni a été vendredi soir l'invitée surprise de l'Olympia le temps d'un duo avec Marc Lavoine à l'occasion d'un concert organisé par le prix Constantin 2010, a constaté un journaliste de l'AFP.

Nommée en 2003 pour son premier album "Quelqu'un m'a dit", l'épouse du président de la République a été invitée par Marc Lavoine, président du jury 2010, pour interpréter avec lui "La noyée", chanson de Serge Gainsbourg. "La noyée" figurait sur le premier opus de Carla Bruni.

"Il est de tradition d'inviter des gens pour chanter ensemble. Alain Bashung a chanté avec elle ici en 2005. Elle m'a prêté son appartement pendant son absence pour écrire un album. Je lui dois beaucoup. Voici Carla Bruni !", a dit Marc Lavoine, déclenchant des applaudissements nourris et une vague de stupeur.

Carla Bruni, dans un ensemble pantalon noir sous un gilet d'homme assorti, n'est restée sur scène que le temps du duo, avant de saluer le public encore sous le coup de l'étonnement.

Le prix Constantin 2010 qui récompense un jeune talent ayant marqué l'année musicale, sera décerné en fin de soirée.

Le prix Constantin a été créé en 2002 en hommage à Philippe Constantin, directeur artistique et découvreur de talents respecté, mort en 1996. Les précédents lauréats ont été Avril (2002), Mickey 3D (2003), Cali (2004), Camille (2005), Abd Al Malik (2006), Daphné (2007) Asa (2008) et Emily Loizeau (2009).

Plus de 22 millions de personnes ont migré hors d’Afrique en 2010

APA-Cotonou (Bénin) Près de 22 millions de personnes ont migré hors d’Afrique subsaharienne en cette année 2010, selon « Remittances and Migrations Factbook 2011 » (Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds).


« Le continent détient le taux de migration interne le plus élevé au monde, avec notamment trois migrants africains sur quatre qui vivent dans un autre pays d’Afrique », indique cette étude réalisée par la Banque Mondiale


Par ailleurs, souligne la même source, les îles et les pays dits « fragiles » ou touchés par un conflit ont en général des taux élevés d’émigration de personnel hautement qualifié.


« Dans le cas du Cap-Vert, par exemple, ce sont 68% des personnes qui ont fait des études supérieures qui ont quitté l’archipel. Un phénomène observé aussi en Gambie (63%), en Île Maurice (56%), aux Seychelles (56%), en Sierra Leone (53%), au Ghana (47%), au Mozambique (45%), mais aussi au Liberia (45%), au Kenya (38%) et en Ouganda (36%) », explique l’étude.


Selon la même étude, les couloirs migratoires les plus actifs d’Afrique subsaharienne se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire (1,3 million de migrants), le Zimbabwe et l’Afrique du Sud (900 mille migrants) et aussi entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (800 mille migrants).


« A cette liste s’ajoutent les flux migratoires entre l’Ouganda et le Kenya, l’Erythrée et le Soudan, le Mozambique et l’Afrique du Sud, le Mali et la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Rwanda, le Lesotho et l’Afrique du Sud, ainsi qu’entre l’Érythrée et l’Éthiopie », précise la même source.

Burkina-Faso:Autopsie d’une pseudo indépendance

Demain 12 novembre se tiendra à Ouagadougou au Bukina-Faso, par Attac Burkina, une campagne dénommée "50 ans on fête quoi ?" pour le bilan des 50 ans après l’indépendance formelle des pays africains, selon ses propres termes.Lecture.



Burkina-Faso:Autopsie d’une pseudo indépendance
A tous toutes les militants (es) et bien sur toutes personnes éprises de justice, de paix et de solidarité aux peuples en lutte dans le combat pour la liberté et la reconquête de la souveraineté et l’indépendance totale de notre planète. Libérer des pesanteurs de la dette, du CFA et de la superpuissance des multinationales qui à tour de bras contraignent les peuples à vivre dans une précarité ceci sous la gouvernance d’un système bienveillant le système de la mondialisation néolibérale avec ces acteurs Banque Mondiale, Fonds Monétaire Internationale, Organisation Mondiale du Commerce et bien d’autres.

14 pays de l’Afrique de l’ouest ont acquis bon gré mal gré leur indépendance.

Aujourd’hui 50 ans après que pouvons nous dire du bilan ?
Pour avancer sereinement dans l’avenir un arrêt s’impose pour faire le bilan et cela dans la réflexion, dans la confrontation des idées pour 50 ans à venir plus promoteur.

Les idées fusent de partout certainement mais dans un cadre organisé, la mise en commun nous permettrait d’entrevoir un avenir plus radieux dans la sueur et la défense sans relâche de nos droits les plus primaires mais tout ceci ne sera possible qu’avec la prise en compte de nos devoirs ça et là.

L’Association pour une Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens du Burkina et toutes ses structures sœurs d’Afrique et partenaire à travers le monde souhaite apporter leur contribution à ce débat sur le cinquantenaire de nos Etats notamment du cinquantenaire du Burkina Faso.

Et pour ce faire, dans le cadre de cette campagne dénommée "50 ans on fête quoi ?" par Attac Burkina pour faire le bilan 50 ans après l’indépendance formelle. Et à ce propos la structure vous invite à venir apporter votre contribution aux débats en participant activement aux différentes activités annoncées. Pour cette grande première elle souhaite projeter le film AUTOPSIE D’UNE PSEUDO INDEPENDANCE retraçant la lutte sanglante pour les indépendances au Cameroun avec les leaders de l’Union Pour le Changement de (UPC) Ruben Um Nyobé ce vendredi 12 novembre 2010 à partir de 20heures au centre culturel Burkinabè situé à Ouagadougou entre le mixte de Gounghin et SNV Burkina.

A la suite de quoi, nous comptons vous convier à tour de rôle aux différentes activités inscrites dans le programme aussi bien en termes de projections au centre culturel burkinabè, à la cité universitaire immeuble Ouédraogo (IMO) si à Dassasgho non loin de la division fiscale de Bogodogo sur l’avenue Charles de Gaulle et au centre culturel allemand Institut Goethe sis à l’entrée ouest de l’université de Ouagadougou tout le mois de décembre.

Tous les ami(e)s de la nouvelle Afrique - du Burkina et les africains d'autres zones du continent, et ceux du reste du monde- présents à Ouagadougou y sont conviés. Et, alternativement un autre monde est possible.

© Copyrght: Nouvelle-Afrique.com

Source:ATTAC BURKINA

Tabaski: il y a moutons et moutons

Le marché de bétail du secteur 23 à Tanghin

A peine le présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina, a fixé la date de l’Aïd El Kabîr pour le mardi 16 novembre 2010, que des lieux de vente des moutons ont commencé à prospérer dans la capitale du Burkina Faso. Une équipe de Fasozine.com s’est rendue ce jeudi 11 novembre 2010, au marché de bétail du secteur 23 de Tanghin. Constat.

La Tabaski approche. A l’occasion de cette fête, chaque chef de famille musulman qui en a les moyens, doit sacrifier au rituel, en immolant un mouton. Mais, il y a moutons et moutons, et les spécialistes peuvent le certifier. Il y a la bête bien en chair, capable de restaurer une famille musulmane et ses invités et le spécimen squelettique dont un affamé ne ferait qu’une bouchée. Alors, à chaque bourse son mouton. Ce jeudi, il est près de 11h au marché de bétail du secteur 23 à Tanghin. Des dizaines de camions stationnés au portail sont entrain de débarquer des moutons. A l’intérieur de la cour, les bêlements des ruminants se mélangent au brouhaha des commerçants, des vendeuses de zom koom (boisson de farine de maïs ou de mil), et de leurs clients.
Boubakary Ouédraogo, un démarcheur qui nous a accostés à l’entrée se lance dans des explications interminables, croyant sans doute avoir affaire à des clients: «Tous les moutons que vous voyez ici viennent des quatre coins du Burkina. Il y a des «moutons de Dori», des «moutons pour Tabaski», «moutons de Djibo… Ce marché est comme un carrefour». L’Aïd al Kabîr ou Tabaski est actuellement au cœur de toutes les conversations et le mouton semble être devenu un produit de luxe. Selon notre démarcheur, le prix moyen d’un mouton peut aller de 25. 000 à 200. 000 francs CFA. A l’écouter, les affaires des vendeurs prospèrent et iront de mieux en mieux à l’approche de la fête.
En rappel, L’Aïd el Kabîr commémore la soumission d'Ibrahim à Allah, sur la recommandation de qui li avait accepté d'égorger son fils Ismaël. Mais selon le livre saint, au dernier moment, le Tout Puissant a envoyé un mouton pour remplacer l'enfant comme offrande. C’est donc en souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à Dieu, que les familles musulmanes sacrifient un mouton ou un bélier en bonne santé, en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée dans la direction de La Mecque, après la prière et le sermon de l'aïd.

Jour J – 30 : Souvenir, souvenirs…

L’horloge du temps poursuit sa course imperturbable et, bientôt, dans 30 jours exactement, le Burkina Faso célèbrera, à Bobo-Dioulasso, le 50e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Plus exactement, on se souviendra, le 11 décembre 2010, de ce jour mémorable de 1958 où enfin, après bien des péripéties, la République de Haute-Volta fut proclamée, dans le cadre de la Communauté française. Ce ne sera donc pas seulement le cinquantenaire de l’indépendance de ce pays nichée au cœur de l’Afrique de l’Ouest que l’on commémorera dans un mois, mais aussi et surtout les 52 années d’existence d’une République longtemps écartelée.

En effet, constitué en 1919, le territoire de la Haute-Volta est dissout en 1932, avant d’être reconstitué en 1947. Entretemps, ce territoire fut l’objet d’une chirurgie bien singulière. Tout d’abord, c’est la région de Say, à l’Est, qui fut détachée de la Haute-Volta, en 1927, pour être rattachée au Niger. Puis, dans un deuxième temps, en 1932, le pays des Volta noire et blanche fut purement et simplement partagé entre les territoires coloniaux de Côte d’Ivoire, du Soudan français (Mali) et du Niger. Exit la Haute-Volta de la carte du monde! On parlait alors beaucoup de la «Haute Côte d’Ivoire», pourvoyeuse d’une très utile et expérimentée main d’œuvre à la… «Basse Côte d’Ivoire».

Mais comme un sphinx, la Haute-Volta renaît de ses cendres en 1947, après la Seconde guerre mondiale. Reconstitué comme un territoire à part entière, il a fallu attendre le 11 décembre 1958 pour que la République soit proclamée. Puis, dans les rayons des «soleils des indépendances», la jeune République accède à la souveraineté internationale, le 5 août 1960. Dans l’histoire de ce pays de la «Fière Volta», beaucoup de stigmates et de souvenirs.
Une deuxième «indépendance» interviendra le 4 août 1984, lorsque les révolutionnaires ont rebaptisé ce pays à l’histoire si singulière, Burkina Faso. Désormais, Voltaïques d’hier et Burkinabè d’aujourd’hui revisitent les brûlures du passé, mesurent le chemin parcouru et jaugent les espérances pour demain. De «Fière Volta» au «Ditanye», l’histoire continue… La vie aussi.

Cinéma : Hollywood et Bollywood nouent des liaisons fructueuses

lepointCinéma : Hollywood et Bollywood nouent des liaisons fructueuses

Hollywood et Bollywood, les deux industries cinématographiques majeures au monde, ont signé un accord pour développer la production et la distribution communes de leurs oeuvres mais aussi limiter la multiplication des plagiats de films américains en Inde, ont-ils annoncé jeudi.

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Hollywood et Bollywood, les deux industries cinématographiques majeures au monde, ont signé un accord pour développer la production et la distribution communes de leurs oeuvres mais aussi limiter la multiplication des plagiats de films américains en Inde, ont-ils annoncé jeudi.

La "déclaration historique" a été signée mercredi entre la ville de Los Angeles et l'industrie du cinéma indien et permettra d'augmenter le nombre de films indiens tournés à Hollywood, a affirmé dans un communiqué la Motion Picture Association of America (MPAA), qui réunit les principaux studios américains.

L'accord "renforce l'engagement de notre ville à attirer les productions internationales. Nous attendons avec impatience les futures productions indiennes", a déclaré Antonio Villaraigosa, le maire de Los Angeles, lors de la signature de l'accord aux studios Paramount Pictures.

Hollywood et Bollywood (dont le nom vient de l'implantation des studios à Bombay) avaient déjà multiplié les partenariats ces dernières années.

Le représentant de la délégation indienne, le producteur Bobby Bedi, s'est félicité de cet accord, soulignant que Hollywood et Bollywood "sont économiquement robustes et représentent un intérêt économique et culturel significatif dans leurs pays respectifs".

"L'Inde a toujours été fascinée par Hollywood et cet accord nous rapproche encore, avec l'objectif de partager notre expérience des meilleures pratiques commerciales sur le marché de la production cinématographique locale et internationale", a-t-il ajouté.

Les analystes soulignent que l'industrie de l'image représente un potentiel de développement immense en Inde. Les secteurs de la télévision et du cinéma y ont généré des recettes de 7,7 milliards de dollars en 2008, un chiffre qui devrait grimper à 13 milliards en 2015, selon une étude de la société de consultants PricewaterhouseCoopers.

Cela reste très inférieur aux recettes générées par les studios américains, mais le nombre d'entrées vendues en Inde (3 milliards en 2009) est deux fois plus important qu'aux Etats-Unis.

L'accord devrait également permettre de mettre un peu d'ordre dans la pratique, courante en Inde, de produire des versions locales de films hollywoodiens, reprenant généralement le scénario, les personnages, et jusqu'à la musique du film original.

Une pratique qui a conduit ces dernières années Hollywood à traîner Bollywood devant les tribunaux pour plagiat. La MPAA soulignait mercredi que l'accord prévoyait de renforcer "la protection des contenus".

"Notre industrie dynamique partage les mêmes défis et objectifs", a déclaré dans un communiqué Bob Pisano, le président de la MPAA.

"Les nombreuses co-productions avec des studios indiens ces dernières années sont la preuve des liens grandissants entre nos deux industries। L'accord signé ce jour est un pas important vers l'avant, pour poursuivre ce mouvement", a-t-il dit.

Iraq’s Leaders Back Fragile Power-Sharing Deal

Iraq’s president has asked Shi’ite incumbent Nouri al-Maliki to retain his position as prime minister and form a new government, but a dispute in parliament on a newly reached power-sharing deal prompted most of the Sunni-backed opposition to walk out, underscoring the agreement’s fragility.

Iraqi lawmakers Thursday re-elected Jalal Talabani as president. The Kurdish leader then nominated Mr. Maliki to form a unity government, paving the way for his return to office for another four-year term. Under Iraqi law, he has 30 days to form his cabinet.

But newly elected parliament speaker Osama al-Nujaifi, a Sunni Arab, and roughly two-thirds of the other 91 lawmakers from the Iraqiya coalition — including former Prime Minister Ayad Allawi — walked out of Thursday’s session to protest the rejection of a series of demands they made.

Among them were commitments to release detainees and reverse the disqualification of three Iraqiya candidates for their alleged ties to the outlawed Ba’ath Party of former Iraqi leader Saddam Hussein. Sunnis view the controversial De-Baathification process as a Shi’ite attempt to bar them from returning to power.

Nujaifi later returned to the session, where voting had continued on Mr. Talabani’s re-election. Earlier Thursday, parliament members also elected a Sadrist Movement member and a Kurdistan Alliance lawmaker as deputy speakers.

The walkout underlined the Sunni minority’s ambivalence over the prospective new unity government outlined in the deal, which ensures continued Shi’ite domination while giving Sunnis a role far short of the greater political power they seek.

Kurdish regional President Masoud Barzani, who brokered the agreement, said Thursday Mr. Allawi would lead a newly created committee overseeing foreign policy and national security . The council’s powers, however, remain undefined.

For their part, Iraqi Kurds feel they have solidified their role in government. Though the presidency is a largely symbolic position, Mr. Talabani has been able to wield considerable power because of his background as a longtime Kurdish leader.

Mr. Allawi’s Iraqiya alliance won the most seats in inconclusive March elections but was unable to gain enough support from other parties to create a majority coalition. Iraqiya’s inability to find political partners allowed Mr. Maliki, who partnered with anti-American Shi’ite cleric Muqtada al-Sadr in an Iranian-backed coalition, to gain momentum and support.

If the shaky deal holds, it could end the stalemate that has paralyzed Iraqi state institutions as security forces battle insurgents who have taken advantage of the political vacuum to stoke violence.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Tennis à Bercy: Llodra et Monfils montrent les dents

Gaël Monfils face à l'Espagnol Fernando Verdasco aux Masters 1000 de Paris-Bercy, le 11 novembre 2010
Gaël Monfils face à l'Espagnol Fernando Verdasco aux Masters 1000 de Paris-Bercy, le 11 novembre 2010 Jacques Demarthon AFP

A trois semaines de la finale de Coupe Davis, le tennis français montre ses dents avec les qualifications de Gaël Monfils et Michaël Llodra, superbe vainqueur du N.1 serbe Novak Djokovic, pour les quarts de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy jeudi.

A 30 ans, Llodra ne pouvait pas rêver meilleur cadre ni meilleur contexte pour remporter la plus belle victoire de sa carrière, qui lui ouvre l'accès de son premier quart de finale dans un Masters 1000, dans son jardin, sous les yeux de ses enfants et... du capitaine de Coupe Davis Guy Forget.

"Ah oui elle est belle cette victoire. Si on me l'avait dit ce matin... J'habite à un quart d'heure d'ici. Alors battre le N.3 mondial comme ça chez moi c'est fantastique", a commenté le Parisien, 34e mondial, après avoir battu Djokovic 7-6 (8/6), 6-2 en pratiquant un tennis offensif de rêve.

Alors certes, la surface ultra-rapide du POPB convient parfaitement à son tempérament d'attaquant. Les conditions ne seront pas les mêmes dans trois semaines à Belgrade où les Serbes, justement pour éviter de subir le même sort que l'Espagne et l'Argentine, vont dérouler un tapis nettement plus lent.

Mais quand-même: battre le tenant du titre avec autant de panache ne laissera pas insensible Guy Forget, aux premières loges d'une salle comble.

Car ce succès vient confirmer que Llodra n'est, depuis un an, plus le même joueur qui brillait surtout en double. "Jusqu'à l'année dernière j'avais tendance à viser petit mais je réalise aujourd'hui que je peux voir plus loin qu'un quart de finale", a-t-il constaté, lui qui a désormais dominé six des sept derniers joueurs du Top 10 qu'il a rencontrés.

Cette confiance nouvelle l'a sans doute aidé à sauver deux balles de premier set consécutives à 4-6 dans le tie-break grâce à un sublime revers gagnant, suivi d'un enchaînement service-volée parfait, avant de conclure sur un service gagnant et un retour bloqué de revers supersonique.

Quatre points fabuleux qui ont complètement assommé Djokovic, en perdition au deuxième set et pressé de repartir de Paris, sans oublier de féliciter son adversaire pour son "match parfait".

Après n'avoir gagné qu'un match en cinq participations à Bercy, voilà donc Llodra en quarts de finale où il retrouvera vendredi le Russe Nikolay Davydenko, qui a sorti le Tchèque Tomas Berdych en trois sets, 4-6, 7-6 (7/5), 6-0.

Il ne sera pas seul, puisque Gaël Monfils, battu par Djokovic en finale l'année dernière, a fait preuve de beaucoup de courage à l'heure du déjeuner pour sauver deux balles de match face à un autre Top 10, Fernando Verdasco.

Comme Llodra, cet autre Parisien s'en est d'abord tiré grâce à son service, qui lui a notamment permis d'écarter les deux balles de match à 4-5 au troisième set avant de s'imposer 6-7 (4/7), 7-6 (7/2), 7-5.

Mais dans son cas, c'est donc surtout la ténacité qui est à retenir. "J'étais fatigué, je n'y croyais pratiquement plus, mais je n'avais pas envie de m'arrêter là", a souligné le 14e mondial avant de retrouver le Britannique Andy Murray, qui a souffert pour se débarrasser après minuit du Croate Marin Cilic (7-6, 3-6, 6-3).

"Ici à chaque fois c'est un truc de fou", a-t-il conclu. Et Llodra était d'accord.

Microsoft: Kinect pourrait être un outil publicitaire

Le nouveau système de jeu vidéo sans manette de Microsoft, Kinect, pourrait s'avérer un bon outil publicitaire pour cibler des programmes, voire des publicités, selon les utilisateurs, a fait valoir jeudi le groupe informatique.

MICROSOFT

South Korea – Fire

Police in South Korea say 10 elderly people have died in a fire at a nursing home in the southeast of the country.

Officials say another 17 people were injured when the blaze swept through the building in the port city of Pohang Friday.

They say all the victims were in their 70s or older. A spokeswoman at the fire station in Pohang’s Nambu district told the French news agency that the victims suffocated from smoke inhalation because they were not able to quickly leave the building.

Police say they are investigating the cause of the fire.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Rumeurs de licenciements à Yahoo!

Le portail internet Yahoo! n'a pu que confirmer qu'il continuait à réévaluer ses dépenses, face à des informations sur des sites d'informations spécialisées qu'il pourrait licencier plusieurs centaines d'employés prochainement.

YAHOO!

Passengers from Crippled US Cruise Ship Reach Shore

All 3,300 passengers who spent three days stuck on a crippled cruise ship are back on shore and headed for hot food, hot showers, and flushing toilets.

Six tugboats pulled the ship into the port of San Diego, California Thursday.

The vessel still had no working elevators and conveyor belts, forcing passengers to lug heavy baggage up narrow staircases and down the gangplanks.

An engine fire early Monday knocked out all power to the Carnival Cruise ship Splendor, leaving it 80 kilometers off Mexico’s Pacific coast, unable to go anywhere.

Passengers said with no air conditioning, their rooms quickly turned into saunas. Toilets would not flush and the hot food quickly ran out.

Passengers stood in lines for hours for canned meat, fruit, vegetables, and according to some reports, mayonnaise sandwiches.

But Carnival opened the bars and the non-stop wine and beer kept guests in generally good spirits until they could be towed back to port.

Carnival has apologized for what some passengers call the vacation from hell. The cruise line promises to refund the fares and give out vouchers for a future vacation. But some of the guests say it will be a long time before they plan to go on another cruise.

Some information in this story was provided by AP and Reuters.

Eau et électricité dans l’administration publique : Des compteurs prépayés pour réduire la note

Rien ne sera plus comme avant dans l’administration publique, le gâchis constaté le plus souvent dans l’utilisation de l’eau et de l’électricité prendra fin. En tout cas, c’est ce que laisse croire le ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Cellule de gestion de l’énergie (CGE). Du 10 au 12 novembre 2010 à Ouagadougou, les correspondants énergie des différents ministères et institutions publics seront formés sur la gestion de l’eau et de l’électricité en vue d’une réduction efficiente des factures de l’Etat.

Pour une première fois, 200 compteurs prépayés d’eau et d’électricité ont été acquis pour alimenter les bâtiments de l’administration publique. Et pour familiariser les acteurs de l’énergie sur ce nouveau mode de gestion, les Correspondants énergie, qui œuvrent déjà sur le terrain pour une consommation rationnelle, ont 3 jours de formation et de sensibilisation sur « les démarches de maîtrise des consommations d’eau et d’électricité dans les bâtiments publics ». Cette initiative, si elle est menée à bien, contribuera à réduire les dépenses de l’Etat qui ne cessent de gonfler.

Tenez- vous bien ! En dehors de la facture du téléphone qui a une tendance en baisse (6 951 506 614 F CFA en 2008 à 6 600 525 943 en 2009), l’eau et l’électricité ne cessent de grimper. Selon les données statistiques, de 2008 à 2009, la facture d’eau est passée de 5 802 125 638 F CFA à 6 442 100 096F.

Celle de l’électricité est passée de 12 790 570 409 F CFA en 2008 à 14 295 649 639 F CFA en 2009. Cependant il n’y a pas péril en la demeure. Le directeur général du Patrimoine de l’Etat, Tibot Ouédraogo, a rassuré que des actions sont déjà menées pour revoir à la baisse cette consommation galopante.

Il s’agit, entre autres, de l’élaboration des circulaires réglementant l’utilisation de l’eau, l’électricité et le téléphone dans les bâtiments publics ; de la déconnexion des branchements privés (kiosques, restaurants, secrétariats) dans les ministères et institutions.

En plus des notions sur le système de tarification de l’eau et de l’électricité, les participants seront formés sur des techniques de détection des fuites d’eau dans un bâtiment.

A terme, ce projet-pilote, s’il est bien suivi, relève le DG du Patrimoine de l’Etat, permettra « d’instaurer dans notre administration des comportements positifs, capables de générer des économies substantielles au bénéfice du budget national ».

L’utilisation de ces compteurs prépayés apportera un plus aux actions déjà entreprises pour la réduction des factures de l’Etat.

Issa Bebané (stagiaire)

L’Observateur Paalga

Armies of North, South Sudan Promise No War

The defense ministers from northern and southern Sudan are vowing there will be no return to war.

In a joint televised appearance from Khartoum, Sudanese Defense Minister Abdel Rahim Mohamed Hussein and the south’s minister in charge of the Sudan People’s Liberation Army, Nhial Deng Nhial, said they want to send a message to their citizens that they have committed themselves to peace.

Nhial said regardless of the amount of differences between the two sides, all disagreements will be resolved through political dialogue.

Sudan is scheduled to hold a referendum January 9 on whether south Sudan becomes independent.

Both the south and the north have accused each other of building up weapons and massing troops along their shared boundary ahead of the vote.

The referendum is part of a 2005 peace agreement that ended more than two decades of war between the north and south.

The sides remain in disagreement about a string of issues, including the line of their border and how they would share oil if the south votes for secession.

A separate referendum to be held January 9 is to decide whether the oil-producing Abyei region in the middle of the country becomes part of the north or the south.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

Côte d’Ivoire : Les étonnantes pérégrinations ivoiriennes d’une jolie pétroleuse entre « intelligence économique » et big bazar politique

Belle gueule. Cheveux courts. Yeux bleus. Sourire avenant. Mature et déterminée. Impossible de jeter un coup d’œil sur ce que le net dit du premier ministre ivoirien sans tomber sur la photo de celle que la presse, à Abidjan, a baptisé « La « Blanche » de Guillaume Soro ». J’envisageais de faire l’impasse sur Anne Imbert-Block de Friberg quand je me suis dit que si son ramage se rapportait à son plumage, j’allais passer à côté du phénix des hôtes du bois sacré des Senoufo (adaptation libre de Jean de La Fontaine).

Je ne sais de cette jeune femme apparemment d’origine belge que ce qu’en disent les commentateurs ivoiriens : « journaliste spécialisée dans le bâtiment » ; se ferait appeler « La Louve » ; revendiquerait d’être le « risk profiler de Guillaume Soro » ; affirmerait se trouver « à l’origine d’un certain nombre de décisions de l’actuel Premier ministre de Côte d’Ivoire […] sa mission étant de conduire Soro là où le réseau [les services secrets français] souhaitait ».

Muette sur son parcours intellectuel, elle revendique un parcours professionnel dont l’Afrique semble cependant absente : directrice du développement de Base d’information légale (BIL) - « gestion du risque économique et financier » (1988-1992) -, directeur développement de ICD Caution - gestion des grands comptes assurance/banque (1992-1996) -, créatrice et fondatrice de Batiweb SAS, « premier moteur de recherche créé en France, spécialisé dans le BTP ». Actuellement, écrit « La Louve », elle assure une « mission de conseil stratégique et économique en Côte d’Ivoire à partir de la zone rebelle depuis 2004, dans le but d’emmener puis de pérenniser le processus de paix, en tant que risk profiler directement auprès de Guillaume Soro, actuel Premier ministre ». Ses « hobbies » ? voile, plongée, photographie « en zone de risque », peinture, jazz et Night Wish (groupe « métal » finlandais).

Si vous n’avez pas tout compris, ne vous inquiétez pas ; moi non plus. Pour ajouter au caractère abscons de la jeune femme, j’ajoute qu’elle affirme que « contrairement à une idée reçue, c’est la culture qui crée la morale et non l’inverse. Comprendre la culture d’un groupe, d’une société ou d’un pays permet de comprendre la morale qui l’habite, donc le mode de fonctionnement de ses entités. C’est seulement à partir de cette démarche que nous pouvons proposer et adapter à leur problématique la solution la plus pérenne ».

Anne I. (comme elle aime à se présenter) nous affirme que l’Afrique est le devenir de l’Europe et que le développement de ce marché « qui regorge de matières premières » permettra de « balancer [sic] la perte inéluctable de nos marchés intérieurs… ». Bolloré, lui, l’a compris : « il tirerait près de 23 % de son chiffre d’affaires de ses affaires africaines en 2008 ». L’Inde et la Chine aussi, c’est pour cela que nous devons éviter qu’ils puissent « en prendre le contrôle ».

« Comprendre les besoins de développement en Afrique, ajoute-t-elle, ce n’est pas seulement vouloir importer une aide formatée, mais c’est avant tout faire comprendre la culture, la morale et la modification nécessaire des pratiques et des résultats qui en ont découlés et la première grande mutation qu’elle aura à assumer sera son informatisation et celle de son administration ». « Accompagner les sociétés dans ce changement est ma spécialité » souligne-t-elle enfin !

Je n’ai rien contre ce genre de discours estampillé IE (intelligence économique). Mais je ne vois pas où se trouve la connexion entre Anne I, « conseil en ingénierie spécialisée, analyse comportementale et IE » et ce positionnement revendiqué de « risk profiler directement auprès de Guillaume Soro ». Que Anne I. ait des relations fortes avec des « rebelles », cela ne fait pas de doute. Qu’elle ait acquis, dans je ne sais quel contexte, un savoir-faire en matière d’intelligence économique et d’analyse de risque, je ne le conteste pas. Mais j’ai un mal fou à comprendre le passage brutal, en 2004, de Batiweb.com (commercialisation de produits pour le BTP sur le net) à la « zone rebelle ». Sauf à penser qu’il y ait, quelque part, une « manip » d’un groupe d’influence.

On sait Anne I. très proche de Chérif Ousmane, ex-jusqu’au boutiste des Forces nouvelles (FN), chef charismatique de la compagnie Guépard, commandant de zone de la IIIème région militaire de Bouaké. « La Louve » et Ousmane tiennent le même discours « politique ». « La reconstruction de la Côte d’Ivoire, dit Ousmane, passe d’abord par la démobilisation et la réinsertion des jeunes qui ont fait de nous ce que nous sommes. Ce sont eux qui vont rebâtir notre pays et réparer le tissu social, s’ils sont en mesure d’agir. On fait comme si c’était la guerre qui était à l’origine de toutes les difficultés que traverse actuellement la Côte d’Ivoire. On se trompe, ou bien on veut nous tromper : ce sont ces difficultés qui ont provoqué la guerre ! Elles sont une cause, pas une conséquence » (Jeune Afrique - 8 juin 2008).

Dans un « commentaire » sur le net, aussi abscons que sa prose habituelle, Anne I, le 6 janvier 2010, écrivait : « A ceux qui accusent les Forces nouvelles de ne pas avoir respecté les droits de l’homme, je réponds que sans un leader comme Guillaume Soro et sans ses hommes qui ont combattu à ses côtés et qui aujourd’hui aspirent à la paix, jamais la Côte d’Ivoire entière et rassemblée ne pourrait être une vraie démocratie ». Elle reprenait là un texte qu’elle avait déjà signé dans un « commentaire » daté du 9 octobre 2009. Mais elle ajoutait alors au sujet de Soro : « Jamais ce jeune leader n’a autant prouvé sa maturité et sa plus grande sagesse devant ses anciens qui auraient dû, eux, refuser ce qui se passait. Oser dire qu’il a trahi ou que ceux qui l’ont suivi dans ce choix l’ont trahi, c’est ne rien avoir compris sur les sources de ce combat, et c’est penser qu’il ne cherchait que les honneurs ». Ouaaafff, c’est chouette d’être risk profiler !

Aujourd’hui, Anne I. est la partenaire de André de Chaillol d’Abonald au sein de C2A Consulting. Cette structure a été créée le 1er septembre 2009 alors que Chaillol prenait sa retraite de l’armée avec le grade de lieutenant-colonel. Implantée en Auvergne, à Blesle, 657 habitants, C2A est en partenariat avec le groupe Fidelia (qui a des connexions dans l’assurance, via Covéa, premier groupe français d’assistance sur le marché des particuliers). Démarche classique de l’intelligence économique en version française, qui s’inscrit dans l’air du temps et les ambitions des lobbyistes des Sociétés militaires privées, les fameuses SMP (cf. LDD Spécial Week-End 0457/Samedi 2-dimanche 3 octobre 2010).

C2A Consulting propose beaucoup : de « la prise d’opportunité » à « l’assistance conseil aux mises en œuvre fonctionnelle et/ou opérationnelle (facilitation, communication, lobbying…) » en passant par la « prospective comportementale ». Pour le reste, « La Louve » et Chaillol tiennent un discours dont la compréhension ne m’est pas évidente dans une publication sur le net, Défis d’Afrique. Ils affirment que « après dix années de crise, la RCI tend à devenir un terrain propice pour l’installation de bases terroristes » mais « regardent avec suspicion et surtout fatalisme cette élection à venir [la présidentielle du 31 octobre 2010] qui ne règlera en rien les problèmes de fond […] Une mauvaise pièce de théâtre, un vaudeville aux lendemains déchanteurs […] Ces élections représentent avant tout le moyen pour la communauté internationale de se désengager d’une crise qu’elle n’a pas pu régler ». Pourquoi ? Parce que « la rébellion, issue de l’armée, est née avant tout d’une revendication « sociétale » et non politique ».

Pas facile de s’y retrouver même si nos commentateurs affirment maîtriser la « cindynique », la « science du danger ». Ce n’est pas mon cas. Il est vrai que je ne me pose qu’une seule question : pour qui roulent « La Louve » et Chaillol ? Et pour aller où ?

Aid Workers Held Captive on Gaza Aid Ship

The captain of a ship carrying aid from Libya to the Palestinians in Gaza is reported to be holding some aid workers against their will after a dispute over money.

British officials said Thursday seven of the aid workers are British and two are Irish.

The captain of the Greek-managed vessel Strofades IV abruptly took the ship out of Derna port with volunteers of the Road to Hope charity on board, as well as several Libyan policemen and a senior port official. Witnesses say the captain became aggressive and left the port in a hurry after an apparent dispute about payment.

The ship is now said to be in international waters and believed heading for Greece.

Britain’s Foreign Office said it is working with Libyan authorities to resolve the situation and return those stranded on the ship to safety.

Ellie Morton, London liaison for the Road to Hope, expressed concern for the volunteers’ safety, saying the ship may not be seaworthy. She said the captain apparently became very aggressive, seemingly over a payment, and he moved away from the port fast, breaking mooring ropes and hitting a wall.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.