11 novembre, 2010

US, Israeli Leaders Meet Amid Settlement Tensions

US Secretary of State Hillary Clinton (L) listens as Israeli PM Benjamin Netanyahu speaks to reporters during a meeting in New York, 11 Nov 2010
Photo: AP

US Secretary of State Hillary Clinton (L) listens as Israeli PM Benjamin Netanyahu speaks to reporters during a meeting in New York, 11 Nov 2010

U.S. Secretary of State Hillary Clinton and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu have begun talks on the Middle East peace process, amid tensions between Israel and the Palestinians over Israel's resumption of settlement construction.

Clinton said she and Netanyahu would discuss "everything" as they headed into talks in New York, Thursday. The Israeli prime minister said he is seeking ways to resume negotiations with Palestinians and get a "historic agreement."

Direct peace talks between Israel and the Palestinians stalled in September, after an Israeli moratorium on West Bank settlement building expired. Palestinians oppose Israeli construction on land they consider part of a future state.

Tensions between the two sides increased earlier this week after Israel said it plans to build 1,300 new apartments in disputed East Jerusalem.

Palestinian leaders have said they will not return to direct talks while new construction is under way.

Clinton's meeting with Netanyahu comes a day after she announced the U.S. will give the Palestinian Authority an additional $150 million in aid this year. She also said the U.S. does not support "unilateral steps" by either Israel or the Palestinians that could hinder direct negotiations.

On Wednesday, Palestinian President Mahmoud Abbas called for an "urgent" United Nations Security Council meeting to discuss new Israeli settlement-building.

In a Tuesday statement, Netanyahu's office insisted that "Jerusalem is not a settlement. It is the capital of the state of Israel."

WASHINGTON (AP) — Une majorité d'Américains soutiennent les projets de réductions d'impôts des républicains mais ne sont pas favorables à leur campagn

WASHINGTON (AP) — Une majorité d'Américains soutiennent les projets de réductions d'impôts des républicains mais ne sont pas favorables à leur campagne pour abroger la réforme du système d'assurance-maladie voulue par le président Barack Obama, selon un sondage Associated Press-GfK Poll.

Ces résultats suggèrent que la victoire des républicains aux élections de mi-mandat du 2 novembre n'a pas valeur de mandat pour la mise en oeuvre des intentions républicaines.

Cinquante-trois pour cent des personnes interrogées estiment que les réductions d'impôts sur le revenu qui vont bientôt expirer devraient être renouvelées pour tous, y compris pour les contribuables les plus riches comme le souhaitent les républicains, selon l'enquête.

Mais 44% souhaiteraient un maintien de ces réductions uniquement pour ceux dont les revenus sont inférieurs à 250.000 dollars par an -une mesure à laquelle Obama est favorable- ou l'arrêt de ces mesures pour tout le monde.

Quant à la réforme de l'assurance-maladie promulguée en mars par le président américain, seuls 39% soutiennent la position des républicains favorables à son abrogation ou une révision à la baisse des mesures. Cinquante-huit pour cent opteraient pour davantage de changements dans le système de santé ou ne toucheraient pas à la mesure.

Par ailleurs, le sondage montre que le parti républicain n'est pas plus apprécié que le camp démocrate, tous deux recueillant des taux favorables équivalant à environ la moitié des sondés.

L'enquête révèle en outre que 63% ne s'inquiètent rarement ou jamais d'être victimes du terrorisme et qu'environ deux-tiers des personnes interrogées estiment que Barack Obama s'occupe efficacement des questions de terrorisme.

Le sondage AP-GfK Poll a été réalisé du 3 au 8 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 Américains âgés de 18 ans et plus. Sa marge d'erreur tourne autour de 4,1 points de pourcentage. AP

Présidence du G20 : le pari risqué de Nicolas Sarkozy

Au plus bas dans les sondages, le président français compte sur le G20, dont la France prend la présidence tournante pour un an à compter de vendredi soir, pour se refaire une santé politique en vue de 2012. Jusqu'ici, son engagement sur la scène internationale lui a toujours réussi. Mais il n'est pas dit qu'il en sera de même cette fois...

Nicolas Sarkozy à l'Elysée (AFP) Nicolas Sarkozy à l'Elysée (AFP)

"Les présidents tournants des groupes informels mondiaux passent habituellement inaperçus : qui sait, par exemple, que c'est à la Corée du Sud que la France succède à la tête du G20 ? Mais M. Sarkozy n'est pas du genre à laisser échapper une occasion de se faire mousser", faisait remarquer, agacé, l'hebdomadaire britannique The Economist dès mai dernier.
Le président français, qui s'était fait l'apôtre, au plus fort de la crise de 2008, de la moralisation du système financier, allant jusqu'à appeler à la tenue d'un nouveau Bretton Woods, n'a effectivement eu de cesse, ces derniers mois, de faire valoir son "ambition" pour la présidence du G20 que la France prend à partir du vendredi 12 avril et pour un an.

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"La France propose à ses partenaires le choix de l'ambition" a-t-il ainsi lancé, le 25 août, devant les ambassadeurs de France, en présentant les grands axes de sa présidence, avec peut-être l'espoir de détourner les regards de la polémique sur les roms, débordé qu'il était par l'incendie qu'il avait lui-même allumé.
Vendredi dernier, à une semaine du Jour J, il remettait le couvert sur ce qu'il présentait comme son dernier grand œuvre sur la scène internationale : "L'ambition de la France, c'est que tout le monde accepte de se mettre autour de la table pour poser les bases d'un nouveau système qui garantisse la stabilité du monde, (…) de rassembler tout le monde pour essayer de construire, au fond, le système du XXIè siècle". Rien de moins.

A l'entendre, le G20 sous présidence française s'attaquera à trois "chantiers" d'envergure : réforme du système monétaire, règlement de la volatilité des prix des matières premières, réforme de la gouvernance mondiale. Auxquels il a ajouté les questions de développement et d'environnement. Témoin de l'importance toute particulière que Nicolas Sarkozy attribue à sa présidence, il a nommé fin août un secrétaire général entièrement dédié à cette tâche en la personne du diplomate Franck Gellet.

Pourquoi tant de roulements de tambour ?

Restaurer son image

Dans un contexte où sa popularité se maintient, mois après mois, au plus bas (35% d'opinions positives selon le baromètre LH2 pour Nouvelobs.com publié le 8 novembre), "Nicolas Sarkozy espère, grâce à sa présence sur la scène internationale, restaurer son image" à l'intérieur, comme l'a déclaré le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Jérôme Cahuzac à Nouvelobs.com.
Le Wall Street Journal arrivait à la même conclusion, fin août, après que Nicolas Sarkozy eut détaillé son programme devant les ambassadeurs : "M. Sarkozy, qui lutte contre une faible popularité dans son pays, a recours à ce que beaucoup considèrent comme des déclarations populistes", et "pourrait essayer de lancer une croisade pour défendre l'euro et le prix de la baguette en vue de s'attirer les grâces des électeurs".

Dans ce contexte, pas question de laisser à d’autres la moindre miette des bénéfices politiques qu’il pourrait en tirer : Nicolas Sarkozy entend faire systématiquement toutes les annonces liées au G20 lui-même, rapporte ainsi l’Express.

A en croire François Miquet-Marty, directeur associé de l'institut de sondage Viavoice, tabler sur la présidence du G20 devrait être "un bon calcul car il assume ses fonctions régaliennes et c'est ce que les Français attendent de lui : il se positionne comme le défenseur de son pays dans le monde et accroît la visibilité de la France. En outre, il lui sera plus facile de fédérer l'électorat UMP et les sympathisants de gauche autour de ces sujets."

L'équation de la popularité présidentielle

Il est d'autant plus enclin à faire ce pari que, jusqu'ici, à chaque fois qu'il s'est positionné sur le terrain international, il a gagné des points à l'intérieur. La présidence de l'Union européenne, en 2008, lui avait fait prendre 9 points chez Viavoice, rappelle François Miquet-Marty. Au lendemain du sommet du G20 à Londres en avril 2009, son action politique réunissait 43% d'opinions favorables, soit une hausse de 6 points en un mois, dans le baromètre Ipsos.

Ce qui fait dire à The Economist qu'il y a désormais une "équation de la popularité présidentielle" en France : "Plus Nicolas Sarkozy passe de temps chez lui avec ses concitoyens, moins il est apprécié. Et plus il parcourt le monde et traite des affaires du monde, plus sa popularité grimpe." Et de constater qu'entre 2008 et 2009, le nombre de visites qu'il a effectuées à l'étranger a baissé de 40% tandis que sa cote de popularité perdait 6 points.

Et si le fait qu'il ait la fâcheuse tendance à maquiller légèrement la réalité pour se prévaloir de faits d'arme dont il n'est pas toujours l'unique auteur fait grincer des dents à l'étranger, les Français ne lui en tiennent, eux, apparemment pas rigueur. Fort de ce constat, il semble bel et bien miser sur cette année pour redorer son blason, d’autant qu’il a obtenu à Pittsburgh, en septembre 2009, non seulement la présidence du G20 mais aussi celle du G8, dont Paris prendra les rênes en janvier.

Une ambition revue à la baisse...

"Mais les résultats sont moins assurés qu'en 2008. Aujourd'hui, il va lui être plus difficile de répondre aux attentes car elles sont d'autant plus fortes que les G20 se sont soldés par des échecs successifs et que l'on n'a plus le prétexte de l'immédiateté que l'on avait lorsque la crise nous a mis au pied du mur," prévient François Miquet Marty. "Il y a, du coup, une obligation de résultats", poursuit-il.
D’ailleurs, Nicolas Sarkozy, devant les ambassadeurs français en aout dernier, dressait le même constat : "Il est plus facile d'être audacieux lorsque le monde est au bord du précipice que lorsque le calme est revenu".

A quelques jours du G20, le chef de l’Etat semblait même un peu moins sûr de lui. Lors de la visite de son homologue chinois, Hu Jintao, il a admis qu'il était "bien difficile" d'être "optimiste" dans la perspective du G20, car "nous sommes confrontés à des sujets d'une très, très grande complexité".

Selon Jérôme Cahuzac, l'un des points centraux fixés par la présidence française, la parité respective des monnaies, aurait été d'ores et déjà écarté du programme sous l'influence de la Chine. "Que la présidence française ait accepté ça, même avant que le G20 se réunisse, réduit les chances de parvenir à des accords", souligne-t-il.
Face aux réticentes de la Chine et des USA, Christine Lagarde, qui représentera la France jeudi soir en l'absence de Nicolas Sarkozy (ce dernier n’arrivera que vendredi matin) s'est montrée elle aussi prudente sur ce point. La "guerre des monnaies" ne sera pas résolue en un sommet "parce que c'est une question trop compliquée", a-t-elle prévenu.

Réforme du système monétaire international, régulation des prix des matières premières, recherche de financements innovants pour le développement… Les priorités établies par le chef de l'Etat restent nombreuses. Trop nombreuses pour certains. "Il vaut mieux se concentrer sur un agenda plus modeste mais avoir des résultats concrets, plutôt que d'annoncer 100 sujets différents et de n'aller au bout d'aucun," a réagi le vice-ministre des Finances russe, Dmitri Pankin.
L'Elysée reconnaît de son côté que ces trois chantiers ne seront pas bouclés en une seule année.
Sans compter les dossiers engagés aux débuts de la crise, lors des G20 de Londres et Pittsburgh, comme la régulation financière ou la question des paradis fiscaux laissée en suspens, qui devront aussi être suivis.

Souvent qualifié d’ hyperprésident, il lui faudra à cette occasion jouer collectif. Après avoir reçu en grande pompe le président chinois, Nicolas Sarkozy se rendra à Washington, en Chine et en Inde pour des rencontres bilatérales, car il sait qu’il ne pourra pas parvenir à des accords sans le soutien de ces puissances mondiales.

...face à une obligation de résultats

Sur le plan national, avec une image écornée successivement par la polémique sur les Roms, la contestation contre la réforme des retraites et un remaniement qui a traîné en longueur, Nicolas Sarkozy sait qu’il devra convaincre les Français. "Le défi va être plus difficile à relever qu'en 2008 aussi parce que le crédit de Nicolas Sarkozy est affaibli, parce qu'il a déçu sur la question des droits de l'Homme et parce qu'avec la diversification des enjeux du G20, on peut se demander s'il parviendra à mener à bien autant de sujets", pointe François Miquet-Marty.

Les Français, depuis la crise, s'inquiètent davantage des questions de finance mondiale. C'est même devenu, selon le directeur associé de Viavoice, "une véritable préoccupation". "Et ce chez tous les Français, dans tous les milieux sociaux. Ils ont la sensation d'être victimes d'un système économique qui manque d'éthique, dans un monde un peu fou, en manque de repères. Le G20 représente donc un enjeu très important et pour les Français et pour Nicolas Sarkozy qui a besoin d'un levier et qui trouve là une opportunité somme toute assez rare."

"Il espère se refaire au G20 mais, même s'il est un excellent président du G20, les retombées seront proches de zero en France", pariait récemment un ancien ministre socialiste.
Dans une interview accordée au JDD, fin septembre, l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine se montrait moins pessimiste : "On peut imaginer que dans cet exercice, il sera bon. Il a été bon quand il présidait l'Union européenne en 2008. Il aura l'énergie, l'inventivité, etc. Je ne pense pas que son image soit trop atteinte et que ça puisse l'empêcher de mener cette présidence à bien (…) Mais il peut tout à fait aboutir à ce qu'on dise qu'il a fait la meilleure présidence possible".

Jouer sur le terrain de DSK, un bon calcul ?

Quand bien même il réussirait, sera-ce suffisant pour imposer aux yeux des Français une stature internationale à la mesure de celle du directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn ?

Il n’a échappé à personne que la présidence du G20 permettait très opportunément à Nicolas Sarkozy d’aller marcher sur les terres de ce rival socialiste potentiel pour 2012, dont l’éloignement de la scène politique française et les fonctions à la tête du FMI en pleine crise mondiale ont justement boosté la cote de popularité, au point de le donner gagnant face au chef de l’Etat.
"Le bilan de Nicolas Sarkozy sur la réforme de la gouvernance économique mondiale sera immanquablement comparé à celui de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI", prédisait, dès mars dernier, le chercheur Olivier Cattaneo dans une tribune publiée dans Les Echos. A l’étranger aussi on n’a pas manqué de remarquer cet enjeu de la présidence française du G20. Fin août, le Financial Times estimait ainsi que le président français "comptait sur des progrès sur le front financier pour réduire l'attractivité de Dominique Strauss-Kahn" en vue de l'élection présidentielle. "Il est clair que Sarkozy attend que ce soit à son pays de présider le G20 dans l'année qui vient – ne serait-ce que pour détourner les projecteurs de DSK", notait, plus récemment, un article de l’hebdomadaire américain Newsweek.

DSK risque-t-il de perdre à ce petit jeu ?

Pour Jérôme Cahuzac, "chacun est à sa place", point barre. François Miquet-Marty estime lui aussi que "la question qui se pose, c'est l'évolution de la popularité de Nicolas Sarkozy, son crédit en général, ses chances pour 2012. Les Français qui le voient agir ne le mettent pas en contrepoint de DSK." Mais du coup, conclut-il, "Nicolas Sarkozy joue plus gros que DSK. Car le rôle du directeur du FMI est bien moins identifié. Comme Nicolas Sarkozy se montre très volontariste pour cette présidence du G20, s'il obtient des résultats, il pourrait s'en servir. A contrario, il a plus à perdre que DSK si les résultats ne sont pas là. Il risque d'être décevant alors que beaucoup de Français sont déjà déçus par son volontarisme en politique intérieure."

Sarah Halifa-Legrand et Estelle Gross (Nouvelobs.com)

Haiti Cholera Death Toll at 724

Health officials in Haiti say 724 people have died in an outbreak of cholera, as the disease continues to spread in the Caribbean nation.

The Health Ministry also reports that more than 11,000 people have now been hospitalized since the outbreak began late last month.

There has been one confirmed death from the disease in the capital, Port-au-Prince, and at least 175 cases in the city and the surrounding area. Health workers fear an explosion of the disease in the crowded capital, where hundreds of thousands of people have been living in squalid tent cities since the January earthquake that devastated the country.

The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs in Haiti says it is unclear exactly how many cases of cholera actually exist in the country. OCHA spokeswoman Jessica DuPlessis tells Voice of America that her office and other health agencies are treating every case of diarrhea they encounter as if it were cholera.

The Health Ministry has said the vast majority of the deaths and hospitalizations have come in the more rural north and central provinces.

Earlier this week, the deputy director of the Pan American Health Organization, Dr. Jon Andrus, said Port-au-Prince is “ripe for the spread of cholera” because of the poor sanitary conditions. He predicted a large upsurge in the number of cases in the capital in the coming days.

The general director of Haiti’s Ministry of Health, Gabriel Timothee, described the epidemic as a problem of national security.

Officials first reported the outbreak in the Artibonite region north of the capital.

Cholera is spread through contaminated food and water. It causes vomiting and diarrhea, and can quickly lead to severe dehydration and death.

Some information in this story was provided by AFP.

Hezbollah Warns of Fight Over Hariri Tribunal Decision

The leader of the militant Lebanese group Hezbollah says it will “cut the hand” of anyone who tries to arrest members of the party.

Hezbollah chief Hassan Nasrallah said in a speech Thursday that the group will not accept accusations against its fighters or leaders in the 2005 assassination of former Lebanese Prime Minister Rafik Hariri.

The United Nations is leading an international tribunal investigating the murder.

Media reports speculate indictments could be issued soon and are targeting members of Hezbollah. The group has called on Lebanese officials not to cooperate with the probe, saying the investigation is biased against Hezbollah.

But U.S. Senator John Kerry vowed this week in Beirut that Lebanese factions will not impede the probe.

Kerry, who heads the U.S. Senate Foreign Relations Committee, spoke Monday in Beirut following talks with Prime Minister Saad Hariri, son of the slain leader.

Kerry said the Lebanese government does not have the power to change the tribunal. It was created by the United Nations at the request of Lebanese officials.

Kerry says the tribunal is not targeting a specific group, but rather individuals who could be tied to the murder.

Hezbollah shares power in Lebanon’s fragile unity government. The government launched reconciliation talks between rival political parties in 2008, following deadly sectarian clashes that lasted more than a year.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Car Bomb Kills 15 in Pakistan’s Karachi

A massive car bomb ripped through a police building in Pakistan’s largest city, Karachi, Thursday, killing at least 15 people and wounding dozens of others.

Officials say militants first opened fire on police before detonating explosives that leveled the headquarters of the office of the Crime Investigation Department.

The Pakistani Taliban took responsibility for the attack.

The force of the blast created a large carter and damaged several neighboring buildings and vehicles in the high security area of Karachi, which also is home to the U.S. consulate.

More than 100 people, including children, were wounded in the attack. At least five police officers were among the dead.

The CID building is used as a detention facility for criminals and terrorism suspects.

Karachi, the southern port city, has a population of about 16 million and is known as Pakistan’s economic hub.

In the country’s north, Pakistani intelligence officials say a U.S. missile strike Thursday killed at least six suspected militants as they returned home to Pakistan from neighboring Afghanistan.

Officials say a drone fired several missiles at a house in the North Waziristan tribal region, just a few kilometers from the Afghan border.

The United States has increased its use of missiles launched from unmanned aircraft against Taliban and al-Qaida-linked militants in Pakistan’s northwestern tribal area. There have been at least 40 of the strikes in that region since September.

The U.S. does not publicly acknowledge the attacks, which are often criticized by Pakistani officials as a violation of their country’s sovereignty.

Separately, Pakistani officials say authorities briefly detained an American man at an airport in the eastern city of Lahore after discovering 30 rounds of ammunition in his luggage.

Police say the 70-year-old man told authorities he was a retired teacher at a missionary school in Lahore. The American was reported to be on his way to Dubai. He was released on bail.

The U.S. Embassy in Islamabad said Thursday it is looking into the case.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Copper Hits Record Price

Copper prices rose to a record in Thursday’s trading as worries about the supply of the metal and concerns about inflation prompted investors to purchase the industrial metal.

The price of copper for delivery in three months’ time went as high as $8,966 a tonne in London Thursday.

A strike at one of the world’s biggest copper mines in Chile raised concerns about supplies of the metal used in plumbing, heating, wiring and other products.

Prices for copper and many other commodities have been rising in reaction to the recent action by the U.S. central bank that pumped hundreds of millions of dollars into the economy.

The value of the dollar declined after the Federal Reserve decision, so the cost of products priced in dollars went up.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Bloomberg.

Un forcené gersois prend un facteur tarbais en otage

/Photos DDM, Laurent Dard.
/Photos DDM, Laurent Dard.

Alors qu'il venait chercher le courrier de l'agence tarbaise de Promologis, à 17 heures, Hubert Pomès a été pris en otage par un individu déséquilibré qui le suivait. Trois heures après, il s'est rendu à la police, libérant l'otage, indemne mais très choqué.

« Nous nous apprêtions à fermer pour un long week-end. Le postier est arrivé vers 17 heures, comme tous les jours, pour prendre le courrier. Il est entré par l'accueil. Un individu est arrivé derrière lui. Il a pris le postier au collet avec un rasoir dans la main. Il l'a traîné dans un bureau vide et s'est enfermé. Il criait : ''Je veux voir le directeur''. Il nous a paru violent. J'ai fait évacuer les salariés », raconte Bruno Mouchès, directeur de Promologis. Dès qu'ils ont pris connaissance de la prise d'otage, une quinzaine de policiers du commissariat de Tarbes et des pompiers sont arrivés sur les lieux. Une équipe de démineurs de Bayonne a été alertée, ainsi que le Groupe d'intervention de la police nationale de Bordeaux, car le preneur d'otage, Robert Delacroix, un déséquilibré âgé de 39 ans, menaçait à tout moment de déclencher des explosifs en sa possession.

Tandis que les habitants de quatorze logements de la résidence de Belfort, située à proximité, étaient évacués, un périmètre de sécurité était installé par les policiers. Et l'attente, longue, a commencé. Pendant trois heures, les policiers ont tenté de raisonner l'homme qui oscillait entre des moments d'écoute et de violence, jetant alors des portables qu'il réclamait. Au bout de trois heures, l'homme s'est rendu aux policiers, libérant le facteur visiblement très choqué.

« L'otage est indemne et n'a pas été blessé. Une cellule psychologique va le prendre en charge. Le preneur d'otage s'est rendu à la police. C'est un soulagement. Cela a nécessité une longue négociation », a expliqué le préfet des Hautes-Pyrénées René Bidal à l'issue de cette prise d'otage. « Il était fortement alcoolisé et très déterminé. Les choses n'ont pas été faciles. Nous ne mesurions pas l'état de dangerosité. Il n'avait pas de revendications mais une certaine incohérence », poursuit le préfet. « Il avait quand même ligoté l'otage et menaçait de l'étrangler. L'enquête va permettre de déterminer les tenants et les aboutissants. Il semblerait qu'il soit entré auparavant dans les locaux de la Sécu. On est en train de reconstituer son parcours », a précisé Chantal Firmigier-Michel, procureur de la République qui a souligné « le travail remarquable des policiers locaux », tout comme le maire Gérard Trémège qui s'est dit soulagé par l'issue de ce qui restera « une épreuve pour tout le monde ».


Un précédent au commissariat d'Auch

En 2008, Robert Delacroix avait déjà fait des siennes au commissariat d'Auch. Il était entré passablement éméché et avait écarté son manteau pour montrer des bouteilles en plastique attachées autour de son corps. Des mèches sortaient des goulots. L'homme, alors âgé de 37 ans, avait brandi un briquet et s'était écrié : « Je vais tout faire sauter. » Très vite, les policiers auscitains s'étaient aperçus que la menace n'était pas sérieuse. Et pour cause, les bouteilles contenaient un mélange d'huile, d'eau et de poivre. Le 3 juin 2010, devant le tribunal, Robert Delacroix avait parlé d'un « appel au secours » et avait ajouté : « J'en avais marre de cette vie, de l'alcool… » Il avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve de 2 ans et obligations de soins.


Le chiffre : 3

heures > De négociations. C'est le temps qu'ont passé les policiers pour établir le dialogue avec Robert Delacroix et le conduire ainsi à se rendre et libérer son otage.

« La police a fait un travail remarquable, nous tenons tous à le souligner. C'est grâce à eux si l'issue est favorable. » Gérard Trémège, maire de Tarbes.

ladepeche

Beijing to Host World Cycling Tour Event for First Time

China is set to host an event on the world cycling tour for the first time.

The International Cycling Union said the inaugural Tour of Beijing will be held October 5-9 of next year.

Pending the award of a license, the agreement between the UCI and Chinese authorities is initially set for four years, running through 2014.

UCI president Pat McQuaid said the event will help the governing body’s mission to make cycling more global.

The director of the Beijing Sports Bureau, Li Yingchuan, added that the tour in China would not be possible if not for the exposure the sport received from the 2008 Beijing Olympic Games. Li also said the race could have important environmental benefits because it will act as a catalyst for getting Chinese citizens out of their cars and onto their bicycles.

Other stops on UCI’s WorldTour include Oceania’s Tour Down Under and Canada’s Quebec and Montreal Grand Prix.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

11 NOVEMBRE - L'hommage de Nicolas Sarkozy aux jeunes manifestants de 1940

Source AFP

11 NOVEMBRE - L'hommage de Nicolas Sarkozy aux jeunes manifestants de 1940

Nicolas Sarkozy a dévoilé une plaque "en hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l'armée d'occupation nazie le 11 novembre 1940 au péril de leur vie" © GONZALO FUENTES / X02443

Nicolas Sarkozy a rendu hommage jeudi aux milliers de lycéens et étudiants parisiens qui manifestèrent le 11 novembre 1940 à l'Arc de Triomphe contre l'occupation nazie, à l'occasion des cérémonies commémorant l'armistice de la Première Guerre mondiale. Après avoir, comme le veut la tradition, déposé une gerbe et ravivé la flamme sur le tombeau du soldat inconnu, le chef de l'État a dévoilé une plaque "en hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l'armée d'occupation nazie le 11 novembre 1940 au péril de leur vie", qui sera accrochée sous l'Arc de Triomphe.

"Ce jour-là, ils ont dit non à la défaite, non à la collaboration, non au déshonneur. Ce jour-là, ils se sont affirmés comme les filles et fils des combattants héroïques de 1914-1918", a écrit Nicolas Sarkozy dans un message rendu public par l'Élysée. "Ce jour-là, une avant-garde de la jeunesse française répondait publiquement à l'appel à la Résistance lancé quelques mois plus tôt par le général de Gaulle", a poursuivi le président, qui a rendu hommage mardi à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) au chef de la France libre à l'occasion du 40e anniversaire de sa mort.

Les manifestants du 11 novembre 1940 "nous rappellent que l'amour de la France est un bien précieux (...) que la grandeur de notre pays, son avenir et ses valeurs reposent entre nos mains et que nous avons, ensemble, le pouvoir d'agir pour forger le destin de la France", a conclu le chef de l'État. À l'issue de cette cérémonie, à laquelle assistaient le Premier ministre François Fillon et les membres du gouvernement, Nicolas Sarkozy devait s'envoler pour Séoul et le sommet du G20.

Désaccords au G20 sur les moyens de relancer l'économie mondiale

Le président américain Barack Obama au sommet du G20 à Séoul, le 11 novembre 2010
Le président américain Barack Obama au sommet du G20 à Séoul, le 11 novembre 2010
Le président américain Barack Obama au sommet du G20 à Séoul, le 11 novembre 2010 Yonhap AFP

Les pays du G20 ont entamé jeudi soir à Séoul un sommet qui s'annonçe orageux, sur fond de "guerre des monnaies" et de tensions entre pays excédentaires et déficitaires sur le plan commercial, notamment entre la Chine et les Etats-Unis. Evènement

Ce cinquième sommet du G20 a débuté par un dîner de travail réunissant notamment les présidents américain Barack Obama et chinois Hu Jintao.

Le sommet s'annonce délicat pour M. Obama, affaibli par une récente défaite électorale. Il devra répondre aux critiques de la plupart de ses partenaires, qui accusent les Etats-Unis d'égoïsme en faisant tourner la planche à billets, via l'injection de 600 milliards de dollars supplémentaires dans leur économie.

Cette politique vise à "stimuler la croissance" aux Etats-Unis "mais aussi à l'étranger", a-t-il assuré jeudi.

Mais il est "difficile de faire ça si nous commençons à voir les importants déséquilibres économiques qui ont contribué à la crise se développer à nouveau", a averti M. Obama, à l'issue d'une rencontre avec son homologue sud-coréen Lee Myung-Bak.

Parallèlement, la première puissance économique mondiale veut limiter les excédents des puissances exportatrices, Chine et Allemagne en tête.

Les Américains ont toutefois renoncé à réclamer un plafond de 4% du produit intérieur brut pour les excédents de la balance des comptes courants, une proposition fermement rejetée par Berlin et Pékin.

"Fixer politiquement des plafonds aux excédents ou aux déficits des comptes courants n'est ni économiquement justifié ni politiquement approprié", a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel.

Le G20 pourrait au mieux déboucher sur un accord a minima demandant au Fonds monétaire international (FMI) d'élaborer des directives pour réduire les écarts entre pays déficitaires et excédentaires.

"Des différences considérables persistent sur les questions des monnaies et des déséquilibres des comptes courants", a déclaré le porte-parole de la présidence du G20, Kim Yoon-Kyung, après des discussions mercredi entre hauts responsables des Finances.

M. Obama a souhaité que le communiqué final du sommet, qui faisait l'objet jeudi d'âpres négociations au niveau ministériel, "commence à mettre en place des mécanismes qui nous aideront à identifier et à encourager une telle croissance équilibrée et durable".

Le président chinois Hu Jintao s'est engagé de son côté lors d'une rencontre bilatérale avec M. Obama à renforcer le dialogue et la coopération avec Washington.

Mercredi, il s'était montré plus critique en appelant les Etats-Unis à "prendre leurs responsabilités et à faire face à leurs propres problèmes".

Les pays émergents craignent que la politique de relance américaine ne provoque chez eux un afflux d'argent spéculatif. Certains d'entre eux, comme le Brésil, ont pris des mesures pour limiter les mouvements de capitaux, qui restent étroitement contrôlés en Chine.

La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part demandé que le G20 s'engage fermement contre le protectionnisme, que plusieurs pays redoutent dans le sillage d'une "guerre des monnaies".

"Il y a des craintes que nous soyons bel et bien entrés dans des dévaluations compétitives nous rappelant la Grande dépression" des années 30, a ainsi averti le premier ministre japonais, Naoto Kan.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'est montré tout aussi dramatique en jugeant que le mondait courait "à la faillite" si les pays riches ne relançaient pas davantage leur demande intérieure, au lieu de privilégier les exportations.

Dans les rues de la capitale sud-coréenne, quelque 3.000 manifestants ont défilé contre la tenue du sommet "qui ne reflète pas le point de vue des travailleurs et des pauvres", a déclaré Jung Ei-hun, vice-président de la confédération syndicale KCTU.

Obama Marks Veterans Day with US Troops in Seoul

U.S. President Barack Obama has marked the U.S. Veterans Day holiday during his visit to South Korea, saying the U.S. will never waver in its commitment to defend the Asian country.

In an address at a U.S. military base in Seoul Thursday, President Obama paid tribute to the 28,000 U.S. troops stationed there, saying their presence is helping to safeguard democracy.

Mr. Obama also recognized the U.S. troops who fought and died in the three-year Korean War, which began 60 years ago when communist North Korea invaded the South.

The president says the Korean War has been described as “Die for a Tie” because the fighting ended in a truce instead of a peace treaty. But he called it a victory, because of South Korea’s “thriving democracy and its grateful, hopeful citizens.”

He ended his speech by quoting an inscription on the Korean War Memorial in Washington, D.C., which reads: “Our nation honors her sons and daughters who answered the call to defend a country they never knew and a people they never met.”

In the United States, Vice President Joe Biden participated in a solemn wreath-laying ceremony at the national veterans cemetery in Arlington, outside Washington.

He noted that only 1 percent of America is fighting in the wars in Iraq and Afghanistan, but said 100 percent of the country owes those soldiers for their service.

Meanwhile, Mr. Obama’s wife, first lady Michelle Obama, visited U.S. troops stationed at Ramstein Air Base in Germany.

Mrs. Obama served steaks to soldiers and their families during a stopover on her return trip to Washington from Asia, where she has been traveling with the president.

Veterans Day is observed on the date in 1918 when the cease-fire agreement was signed that ended the battles of World War One (“the 11th hour of the 11th day of the 11th month”). It is observed in Europe and elsewhere as Armistice or Remembrance Day.

The holiday was observed in the U.S. as Armistice Day until 1954, when then-President Dwight Eisenhower signed a measure changing the name at the urging of veterans’ service organizations, which wanted to pay tribute to U.S. veterans of all wars.

Mr. Obama also used his speech to condemn North Korea for continuing on a course that he says deepens its isolation from the rest of the world. He urged the communist North to engage with the international community about its nuclear program, or risk making the lives of its people even harsher.

President Obama said the Korean peninsula provides the world’s clearest contrast between a society that is open and one that is closed. He said North Korea still has an opportunity to change its path.

Some information in this story was provided by AP.

Des partis d'extrême droite réunis à Paris, le congrès du FN en filigrane

AFP

Des partis d'extrême droite réunis à Paris, le congrès du FN en filigrane

Plusieurs mouvements d'extrême droite se sont rassemblés jeudi à Paris pour un meeting de "résistance à la colonisation de l'Europe", une réunion où s'est posée en filigrane la question du congrès du Front national et de la succession de Jean-Marie Le Pen.

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Plusieurs mouvements d'extrême droite se sont rassemblés jeudi à Paris pour un meeting de "résistance à la colonisation de l'Europe", une réunion où s'est posée en filigrane la question du congrès du Front national et de la succession de Jean-Marie Le Pen.

Le Parti de la France (PDF) de l'ex-FN Carl Lang, la Nouvelle Droite Populaire (NDP) de Robert Spieler, ancien député FN (1986-1988), et le Mouvement national républicain (MNR) autrefois dirigé par Bruno Mégret, étaient notamment réunis pour cette quatrième journée annuelle de la revue "Synthèse nationale".

La manifestation se déroulait au Forum de Grenelle (XVe arrondissement), en présence du député européen de la Ligue du Nord italienne, Mario Borghezio.

Le PDF, la NDP et le MNR ont fait alliance lors des européennes de 2009 et aux régionales de mars 2010, où ils étaient présents dans six régions, recueillant entre 2 et 3%. Dans l'une de ses six régions, la Basse-Normandie, le FN n'avait pu accéder au second tour.

"Il n'est pas question de nous mêler des affaires du FN (...) mais il est certain qu'une victoire de Bruno Gollnisch (lors du congrès des 15 et 16 janvier, ndr) entraînerait la possibilité d'un partenariat qui ne serait pas possible avec Marine Le Pen", a expliqué lors d'un point-presse Robert Spieler, qui juge la fille de Jean-Marie Le Pen trop modérée.

Lors de la réunion, Jérôme Bourbon, le directeur de l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol, qui a pris fait et cause pour M. Gollnisch, a été ovationné après une diatribe à tonalité antisémite contre Marine Le Pen.

Devant 250 à 300 personnes, il a déclaré que les "médias juifs" la soutenaient parce qu'"ils savent très bien qu'avec elle le nationalisme sera désarticulé".

Interrogé par l'AFP, Mario Borghezio a espéré pour sa part que le FN puisse "trouver une entente entre la tendance +traditionnelle+ de Bruno Gollnisch et le dynamisme de Marine Le Pen".

Lors de cette réunion, des stands vendaient des DVD de chants fascistes italiens, des tee-shirts "fiers d'être blancs" ou des livres intitulés "La mafia juive". Un comité de soutien au négationniste français Vincent Reynouard, actuellement incarcéré pour contestation de crime contre l'humanité, était également présent.

Harry Potter: première mondiale à Londres pour le dernier chapitre de la saga

L'auteur de la saga des Harry Potter, J.K. Rowling, le 7 juillet 2009 à Londres
L'auteur de la saga des Harry Potter, J.K. Rowling, le 7 juillet 2009 à Londres Max Nash AFP/Archives

Des millions de fans à travers le globe attendaient avec impatience l'avant-première mondiale, ce jeudi soir à Londres, de la première partie de "Harry Potter et les Reliques de la mort", chapitre final de la saga du jeune sorcier.

Avant une sortie en salles le 19 novembre en version anglaise et le 24 en France, les stars du dernier opus défileront à partir de 17h00 GMT, pour une projection qui doit démarrer à 18h45.

Daniel Radcliffe (Harry), Emma Watson (Hermione) et Rupert Grint (Ron) fouleront tour à tour un tapis rouge déroulé sur Leicester Square, place centrale de Londres qui sert de rendez-vous traditionnel aux premières cinématographiques.

Une autre avant-première aura lieu à New York lundi, puis le 22 novembre en France. C'est Tours (ouest) qui a été choisie après un concours inédit organisé entre 15 villes françaises. Mais le trio Harry-Hermione-Ron ne sera pas présent à la présentation française.

"Harry Potter et les Reliques de la mort" met un point final à une des sagas les plus populaires de l'histoire de l'édition et du cinéma: les sept tomes se sont vendus à plus de 400 millions d'exemplaires, en 69 langues (dont le latin), et les six premiers films ont rapporté 5,4 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros).

Le succès est d'autant plus frappant quand on sait que l'écrivain britannique J. K. Rowling avait été éconduite par une dizaine d'éditeurs avant de pouvoir faire publier le premier livre ("Harry Potter à l'école des sorciers"), en 1997. Et encore celui-ci n'avait été dans un premier temps édité qu'à mille exemplaires, dont 500 pour les bibliothèques.

Le septième et dernier film a été coupé en deux parties: après la première présentée ce jeudi, la seconde sortira en juillet. Le pari est audacieux, tant les premières pages du septième tome sont d'une lenteur qui pourrait décevoir les fans habitués à l'action et aux effets visuels époustoufflants des précédents opus.

Harr Contrairement aux autres films, le trio Harry-Hermione-Ron ne retourne pas à Poudlard, l'école des sorciers, mais part à la recherche des "Horcruxes", réceptacles où Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, conserve des parties de son âme afin de rester immortel.

La quête, longue et pénible, met à l'épreuve jusqu'à l'amitié des trois fidèles comparses, donnant à l'histoire un côté beaucoup plus introspectif et psychologique que les précédents tomes.

"J'aime bien le fait que ce soit différent. C'est plus intime", reconnaissait récemment devant la presse David Heyman, qui a produit l'ensemble de la saga.

Le réalisateur David Yates, qui a déjà fait les cinquième et sixième films, s'est défendu de vouloir traire la vache à lait en faisant deux volets d'un même livre. "La décision a été prise sur une base purement artistique", raconte-t-il.

Le tournage de la deuxième partie est déjà achevée et, pour le trio Harry-Hermione-Ron, c'est une page qui se tourne sur plus de dix ans passés à vivre par et pour le jeune sorcier. "C'a été une partie énorme de ma vie. Tout va me manquer", reconnaît Rupert Grint, 22 ans.

"J'entame une nouvelle phase de ma vie", dit Emma Watson. En plus de ses études aux Etats-Unis, du mannequinat et de sa carrière d'acteur, elle confesse "vouloir écrire".

Daniel Radcliffe, lui, préfère se concentrer entièrement à la comédie, et multiplie les apparitions à l'écran et au théâtre.

Aucun d'entre eux en revanche ne serait intéressé à tourner une suite à l'histoire du sorcier. "Dix ans, c'est assez", lâche Daniel Radcliffe.

Burma – Canada Aviation

Canadian authorities have charged a domestic airline and its former general manager with illegally exporting a plane and parts to Burma.

The Canada Border Services Agency says investigators found that Kenn Borek Air exported a de Havilland DHC-6 twin otter plane and 149 aircraft parts to Burma in November 2007 without valid permits.

Canadian law bars companies from selling products to military-run Burma without government approval.

Authorities charged the Calgary-based airline and its former general manager, Stephen Penikett, Thursday with violating Canada’s Customs Act and its Export and Import Permits Act.

The customs offense carries a maximum fine of about $500,000, while the export offense could lead to a maximum prison term of 10 years. A Calgary court is due to hear the case on December 14.

Le parti du président gabonais s'élève contre le procès français

LIBREVILLE (Reuters) - Le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, a jugé jeudi totalement infondée la décision de la justice française de relancer les poursuites sur les avoirs détenus en France par trois présidents africains, dont le chef de l'Etat gabonais Ali Bongo.

La Cour de cassation française a annulé mardi un arrêt de la cour d'appel de Paris de 2009 déclarant irrecevable la plainte de l'organisation Transparency International concernant les biens en France - logements et avoirs bancaires notamment - des familles d'Ali Bongo, de Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et de Teodoro Obiang (Guinée équatoriale).

L'ONG Transparency International considère que les biens en question ont été forcément acquis avec de l'argent public détourné.

"La juridiction française s'est totalement ridiculisée en se fondant sur des arguments aussi saugrenus. Car, à partir de là, tout le monde peut avoir un intérêt à agir contre n'importe qui, n'importe quand et n'importe où", déclare le Parti démocratique gabonais dans un communiqué.

"Au nom de quoi le peuple français serait-il légitime pour juger des faits qui ne le concernent en rien ? (...) Le Parti démocratique gabonais engage les auteurs de cette décision à en assumer, le moment venu, toutes les conséquences."

L'un des avocats du président congolais, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, a affirmé pour sa part que son client n'avait rien à se reprocher et bénéficierait de toute manière, le cas échéant, de l'immunité en qualité de chef d'Etat étranger.

"Où commence et où finit la famille Sassou-Nguesso ? S'ils sont 180, le fait qu'ils aient 18 maisons ne dit rien", a-t-il déclaré sur Radio France Internationale.

Me Isabelle Thomas-Werner, avocate du président Teodoro Obiang, a déclaré cette semaine que les biens de son client en France se limitaient à "une misérable villa" à l'ouest de Paris, achetée en 1986 avant que la Guinée équatoriale ne devienne un important pays producteur de pétrole.

Une enquête de la police française en 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo - le président gabonais était alors Omar Bongo, décédé en 2009 et père de l'actuel chef de l'Etat - et ses proches; 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang.

Phal Gualbert Mezui Ndong à Libreville et Mark John à Dakar; Guy Kerivel pour le service français

US Army Swears in 1st Sikh Soldier in 30 Years

A member of the Sikh religion has enlisted in the U.S. Army, the first person of that faith to do so in nearly 30 years. Two other Sikhs joined the Army earlier this year as officers.

Indian-born Simran Lamba, a trained engineer, completed 10 weeks of combat training at Fort Jackson in South Carolina. Before this week’s graduation ceremonies, he was sworn in as a U.S. citizen.

The Army considered Lamba’s application for 10 months, officials said, before exempting the 26-year-old from regulations about religious clothing and displays. As a baptized Sikh, he is obliged to keep his beard and hair uncut, and to wear a turban.

The Army recruited Lamba because he speaks Hindi and Punjabi, languages that the U.S. military considers a critical skill.

During training, the young man wore a turban made of the same military camouflage fabric as the uniforms and patrol caps worn by his fellow soldiers. Both forms of headgear fit beneath a standard combat helmet.

Sikhism was founded in the 15th century in what is present-day Pakistan, but most of its more than 25 million adherents live in India’s Punjab state.

Lamba applied to join the Army after receiving a master’s degree in industrial engineering from New York University. He says it was always his dream to enter the military, and that fellow soldiers accepted him readily.

Some information in this story was provided by AP.

Le réseau social musical d'Apple, Ping, s'associe à Twitter

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Le site de micro-blogs Twitter a annoncé jeudi un rapprochement avec le réseau social musical lancé par Apple en septembre, Ping, permettant de synchroniser les deux sites.

APPLE INC

Cinq questions à Emile Paré


Q- Quels sont les principaux axes de votre projet de société ?

Emile Paré, candidat du collectif pour une alternance progressiste (CAP)

Les grands axes du projet de société du candidat déclinés dans le programme commun de gouvernement du Collectif pour une alternative progressiste (CAP) sont les suivants :

Au plan politique : instauration d’une république démocratique indépendante

Cette république fonctionnera sur la base d’une constitution démocratique qui garantira effectivement les pleins droits et les pleines libertés au citoyen ou groupe de citoyens : le droit à la vie, les libertés politiques, syndicales, de presse, d’association, de croyance et de non croyance. Cette constitution adoptée au suffrage universel et direct du peuple, consacrera des institutions qui permettront au peuple non seulement de contrôler le fonctionnement des institutions mais aussi de les sanctionner à tout moment. De telles institutions démocratiques rompent d’avec les institutions de la VIème République qui, une fois le mandat du peuple acquis, se transforment en instruments de domination, d’opposition et de pillage de ce même peuple, sans que celui-ci n’ait un pouvoir de riposte.

Dans sa ligne de lutte pour une république démocratique, le CAP se fixe comme lutte immédiate la lutte pour une nouvelle constitution. La Constitution actuelle fondée sur le système présidentiel ou présidentialiste consacre d’énormes pouvoirs à un seul homme : le président. Il est le président de la République, le Président du conseil des ministres (l’exécutif), le Président du conseil supérieur de la magistrature (le judiciaire) et le chef suprême des armées. Il peut dissoudre le parlement à tout moment et n’est pas responsable devant le parlement. Celui- ci ne peut le démettre. Il nomme les autres présidents d’institutions (Conseil constitutionnel, Conseil d’Etat, Cour de cassation, Cour des comptes, Conseil économique et Social, Conseil supérieur de la communication, etc.). Il nomme les hauts fonctionnaires de l’administration et de l’armée.

La Constitution actuelle, tout en consacrant le principe de la séparation des pouvoirs, en empêche par ses pouvoirs qu’elle donne au Président son exercice réel. Ceci est attesté par la situation politique actuelle où le parlement est devenu une simple caisse de résonance de l’exécutif où le peuple et ses représentants élus n’ont aucun pouvoir d’appel, de sanction du Président, même dans les cas de crise profonde telle que celle née du drame de Sapouy. Dans un pays comme le Burkina, pays pauvre et arriéré où les survivances féodales sont encore fortes, pays qui a connu une longue période d’Etats d’exception, une telle Constitution ouvre la porte à la gestion monarchique du pouvoir.

Le CAP garantira l’indépendance de la république démocratique par une lutte ferme et permanente contre toutes les forces d’asservissement, de domination et d’oppression extérieure.

Au plan économique : édification d’une économie sociale de marché

Cette option économique suppose pour le CAP une lute contre le libéralisme économique actuel qu’imposent les puissances occidentales par le biais des institutions financières internationales.

Au plan social : construction d’une société de justice sociale

La lutte contre les inégalités sociales sera l’un des objectifs majeurs du CAP dans son travail de construction de la Nouvelle société moderne (NSM). La loi fondamentale consacrera d’abord et avant tout, l’égalité en droit de tous les citoyens devant la justice, devant les services administratifs de l’Etat.

Elle consacrera aussi le droit pour tous à l’alimentation saine, à la santé, à l’éducation, au logement et au travail. La lutte du CAP sera ferme, résolue pour l’éradication du chômage, phénomène devenu endémique sous la IVème République, pour l’accessibilité pour tous à la nourriture, aux soins de santé, à l’enseignement, au logement, au travail et à la sécurité sociale.Dans sa politique de justice sociale, le CAP marquera une attention particulière à la question des nationalités et des groupes sociaux.

Il aura pour axe majeur une égalité en droit de toutes les nationalités ou ethnies dans tous les domaines, notamment dans les domaines du travail, de l’administration, du développement socio- économique, de la participation à la gestion du pouvoir, du développement des langues et des cultures. Dans un pays « multinational » ou « pluriethnique » comme le Burkina, cette question paraît fondamentale. L’objectif du CAP sur ce plan est de renforcer « l’unité nationale » et de lutter contre les tendances chauvinistes, tribalistes, régionalistes qui se développent aujourd’hui sous le régime de la IVème République.

Au plan culturel : développement d’une culture nationale moderne.

Dans le concert des Nations et des peuples, ce qui identifie un peuple, c’est sa culture. C’est pourquoi, le développement de l’identité culturelle est un des objectifs stratégiques du CAP dans la construction de la Nouvelle société moderne (NSM).

Favoriser le développement et l’expression des cultures de toutes les nationalités (ou ethnies) qui composent l’« Etat-Nation » burkinabè et assurer leur brassage, telle est l’option du CAP. Cependant, la préservation de l’identité culturelle ne signifie nullement le repli culturel sur soi, ni le maintien à tout prix des pratiques ancestrales rétrogrades et arriérées. Notre « culture nationale » devrait présenter un caractère progressiste, moderne, débarrassée de ses aspects barbares et rétrogrades, enrichie des valeurs positives des cultures des autres peuples africains et du monde, et intégrée aux éléments du progrès scientifique et technologique.

Q- Que proposez-vous comme solution à la lutte contre la pauvreté dans un pays comme le Burkina Faso ?

Emile Paré, candidat

La solution à la lutte contre la pauvreté passe par la réalisation de l’économie moderne fondée sur une répartition de la place et du rôle de l’Etat et du privé (ni le tout Etat ni absence totale de l’Etat). L’Etat dans un pays pauvre comme le nôtre, devra exercer un contrôle sur les secteurs stratégiques et sociaux tels que les secteurs de l’eau, de l’habitat, de la santé, de l’éducation, de l’énergie, des communications, et du sous-sol.

Q- Que préconisez- vous pour la paix et la stabilité au Burkina Faso ?

Emile Paré

Pour la paix et la stabilité au Burkina Faso, il faut que les institutions de la république fonctionnent comme il se doit. Actuellement, nous sommes dans une transition démocratique ce qui explique les divers travers de la vie démocratique. Pour nous, un certain nombre de mesures doivent être prises :

il s’agit ici d’instaurer une véritable démocratie et un Etat de droit démocratique sur la base d’une Constitution semi-présidentielle, semi-parlementaire assurant outre les pleines libertés, une séparation très nette et un équilibre des trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ; il s’agit aussi de refondre l’Etat et ses institutions notamment son administration en vue d’en faire une administration transparente, efficace et performante ;

son armée en vue d’en faire une armée républicaine, patriotique de développement, sa justice en vue de la rendre accessible, populaire et efficace ;

il s’agit enfin de garantir la sécurité des personnes et des biens. Dans le cadre de la justice nous entreprendrons une réforme judiciaire profonde. Le système judiciaire nouveau introduira le système électif à tous les niveaux. Il sera décentralisé jusque dans les villages. Les procédures judiciaires seront allégées. Le droit doit être dit en toute indépendance, dans l’impartialité et le respect de la dignité humaine. La morale, l’éthique et la déontologie seront exigées de nos juges. Le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine dans les prisons sera de règle.

Q- Quelles sont vos solutions pour résoudre le chômage, notamment des jeunes ?

Emile Paré

La question du chômage est intimement liée à la politique d’industrialisation .Il s’agit pour nous d’opérer un changement fondamental dans la politique d’investissement de l’Etat. L’Etat doit plus investir pour créer des industries. Notre pays dispose de potentialités qui permettent d’impulser l’industrialisation.

De plus l’agriculture qui occupe aujourd’hui à elle seule plus de 80% de la population active, qui contribue présentement pour 40% du PIB et pour plus de 60% des recettes d’exportation, doit être modernisée pour créer des emplois. Elle sera le moteur de notre NPE et la base de notre politique d’industrialisation. Mais sa super priorité sera de réaliser et durablement l’autosuffisance alimentaire et la sécurité alimentaire.

Q- Que comptez- vous entreprendre pour plus de rayonnement international du Burkina Faso ?

Emile Paré, candidat Pratiquer une politique extérieure libre, indépendante, progressiste et rayonnante :

- libre et indépendante, c’est-à-dire dénuée de toute influence extérieure particulièrement occidentale ;

- progressiste c’est-à-dire orientée vers la défense, le respect des intérêts de notre peuple, des peuples africains et des peuples du monde ;

- rayonnante c’est-à-dire visant une renommée africaine et internationale dans la lutte pour une société et un monde de progrès et de justice sociale.

Notre politique extérieure sera axée sur trois idées forces :

- la coexistence pacifique des Etats ;

- la réciprocité des intérêts des peuples et des Nations ou Etats ;

- la construction de la Fédération des Etats africains.

Dans le cadre de cette politique, le Burkina refusera de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays. Toutefois, il sera disponible pour tout avis, conseil ou participation aux règlements des conflits en Afrique et dans le monde.

Pour le candidat du CAP, le porte- parole

sidwaya

Maxime Kaboré, le candidat qui veut oser le changement


Le candidat indépendant Maxime Kaboré était l’invité de l’émission « Au cœur de l’élection présidentielle », initiée par le Conseil supérieur de la communication (CSC) en collaboration avec la Radiotélévision du Burkina (RTB). Pendant 45 mn, ce mercredi 10 novembre 2010, le plus jeune (44 ans) des sept candidats, directeur général du Centre de réinsertion sociale Oxygène en Belgique a défendu son projet de société, ses ambitions pour le Burkina Faso.

Né un 14 février 1966 à Ouagadougou, Maxime Kaboré est le candidat indépendant pour le scrutin du 21 novembre 2010. A l’émission "Au cœur de l’élection présidentielle » de la RTB, il a exposé les différents axes de son programme intitulé" Osons le changement !. Dans ce programme, il prône une nouvelle forme d’action « où dans la confiance et l’enthousiasme, le peuple burkinabè est partie prenante du changement face aux défis du développement. Ces défis sont selon lui l’ignorance, les problèmes de santé, le sous-emploi, la pauvreté ». Le candidat Kaboré affirme qu’il veut faire du Burkina un Etat impartial, uni, solidaire. Son action sera dirigée vers les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi…

Réfutant d’être un candidat « fabriqué » ou « d’accointance avec le Congrès pour la démocratie et le progrès » de Blaise Compaoré le président sortant, Maxime Kaboré indique qu’il a pris cette décision en toute indépendance et responsabilité. « Pensez-vous que le président Compaoré est un mineur pour fabriquer un candidat majeur comme moi ? », s’est-il interrogé. Martelant qu’il ne participe pas à cette élection pour faire de la figuration, Maxime Kaboré demande seulement la confiance des Burkinabè le 21 novembre prochain pour faire ses preuves à la tête de l’Etat comme il le fait déjà Belgique avec son ONG caritative. Convaincu que le développement d’une nation passe par l’éducation, il déclare accorder une importance particulière à ce secteur : « Je veux que tous les enfants du Burkina Faso sachent lire et écrire, que le milieu scolaire et universitaire retrouve le calme et la confiance, que l’enseignement supérieur forme les étudiants à la vie active ».

Maxime Kaboré promet de valoriser la fonction de l’enseignant. « J’ai de l’admiration pour ces femmes et hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour l’éducation des jeunes. Je serai un président qui ne saura assez insister sur les respect à la communauté éducative », a soutenu le candidat venu de la Belgique.

Dans le secteur de la santé, Maxime Kaboré annonce de grands chantiers. Il promet d’améliorer la qualité de vie au Burkina Faso avec un système de santé plus complet et de mettre en place des réseaux de solidarité. Il n’est pas acceptable que des femmes meurent en donnant la vie, ni supportable que les Burkinabè ne puissent pas se soigner convenablement. Les plus démunis seront pris dans son programme.

Un gouvernement de large rassemblement

Abordant la question de la gouvernance, l’homme qui prône le changement rassure qu’il garantira un Etat impartial qui ouvrira la vie politique à ceux qui sont aujourd’hui exclus. « Je ne serai pas le président d’un clan contre un autre. Je refuserai les nominations de complaisance », a soutenu le candidat. Il promet d’être un président qui défend l’intérêt général et non pas les intérêts partisans et de former une équipe gouvernementale qui rassemble les fils du pays. « Je serai le président qui redonne aux institutions leur sens, qui garantira un Etat impartial », annonce-t-il.

Maxime Kaboré affirme par ailleurs qu’il engagera la lutte contre la corruption en améliorant le pouvoir d’achat des Burkinabè et en sanctionnant les fautifs. "Je veux réconcilier les Burkinabè avec leur justice. Je dégagerai les moyens nécessaires pour que la justice soit plus accessible, plus compréhensible par tous".

Dans le secteur économique, le candidat indique qu’il fera baisser les prix des produits et de ne jamais les laisser imposer par les commerçants. Des importations groupées se feront sous le régime de Maxime Kaboré afin de réduire les coûts. La jeunesse elle aussi ne sera pas en reste, lorsque Maxime Kaboré sera au pouvoir.

Se considérant comme le candidat de la jeunesse, il promet de former cette jeunesse à la vie active et de donner l’égalité de chance à cette jeunesse. En attendant, Maxime Kaboré, tout sourire, se dit confiant et rêve d’un second tour le 21 novembre prochain.

- Enok KINDO

sidwaya

PROMULGATION RÉFORME DES RETRAITES - Martine Aubry dénonce la "brutalité" de Nicolas Sarkozy

Source AFP

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La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a dénoncé, mercredi, sur France Culture "la brutalité" de Nicolas Sarkozy qui a promulgué la loi réformant les retraites quelques heures après la validation du texte par le Conseil constitutionnel.
"On est dans la poursuite de la brutalité. Le président de la République confond la forme et le fond. Il pense qu'en fonçant tête baissée sans écouter personne, il montre du courage", a déclaré la maire de Lille.

Pour elle, "le courage aurait été de mettre en place une réforme qui règle enfin le problème des retraites". "C'est la poursuite de la brutalité : j'ai raison, j'y vais de plus en plus fort et je ne laisse pas passer un instant avant de promulguer", a ajouté Martine Aubry. "Promulguée ou pas, cette loi ne passe pas, au sens où les Français ne l'acceptent pas", a, pour sa part, déclaré le porte-parole Benoît Hamon sur Europe 1. Selon lui, "ce pari du gouvernement sur la résignation des Français aux sacrifices sans contrepartie ne fonctionne plus".

Cinq questions au candidat Bénéwendé Sankara

sidwaya


Question 1 : Quels sont les principaux axes de votre projet de société ?

Me Bénéwendé Sankara, candidat de la coalition "Burkinlom"

Notre projet de société que nous avons baptisé « Programme alternatif sankariste (PAS) » traduit la vision que nous avons pour notre pays, une vision construite autour d’une triple interrogation : comment le Burkina a été hier, comment nous le voyons aujourd’hui, et comment nous le voyons demain.

C’est à partir de cette triple interrogation que nous avons construit notre projet de société qui s’articule sur notre volonté de construire notre pays sur la base d’une voie, originale de développement. Cette voie c’est le Sankarisme.

Notre projet de société est bâti sur les principaux axes suivants : -transformer les structures de production et de consommation pour les mettre au service de notre peuple ;

- rétablir la justice sociale ;

- restaurer la souveraineté de notre pays ;

- développer le respect de la souveraineté des autres peuples ;- développer la mutualité entre les peuples.

Question : Que proposez-vous comme solution pour la lutte contre la pauvreté dans un pays comme le Burkina Faso ?

Me Bénéwendé Sankara

La définition et la cartographie de la pauvreté sont assez édifiantes dans notre pays. Cette cartographie donne en même temps des indications quant aux solutions à apporter au phénomène de la pauvreté dans notre pays pour peu qu’on accepte de reconnaître que le chemin emprunté actuellement n’est pas le bon et qu’il faut changer de route du développement.

En lisant cette cartographie, on note les données suivantes :

- le PIB par tête d’habitant est d’environ 430$, soit 215 000 FCFA par Burkinabè et par an ou pour être plus explicite, 17 918 FCFA par mois et par Burkinabé. Cela veut tout simplement dire que si on décide de répartir la richesse annuelle de notre pays, chacun d’entre nous aura à peine 17 918 CFA par mois pour vivre. Vous voyez l’ampleur du phénomène ;

- 46% d’entre nous vivent en dessus du seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 500 FCFA par jour. Les experts estiment que ce sont ces gens qui sont qualifiés de pauvres.

Parmi ces 46% :

Il ya ceux qui n’ont pas de revenu du tout. Ces Burkinabè ne disposent même pas de moins d’un dollar, ils ont zéro dollar. Il s’agit des sans-emplois. Cette catégorie vit essentiellement dans les grandes agglomérations urbaines.

Il y a ceux qui ont des revenus mais des revenus insuffisants pour qu’ils quittent le seuil des moins d’un dollar. Il s’agit de la masse des ruraux dont la production ne leur procure pas de revenus suffisants. Cette catégorie de Burkinabè vit essentiellement en milieu rural et sont les plus nombreux.

A partir de cette cartographie, on voit apparaitre clairement les causes de notre pauvreté qui tiennent en trois facteurs fondamentaux :

- l’insuffisance de richesse ;

- la mauvaise répartition de la richesse ;

- et le manque d’emplois.

Si nous arrivons à créer plus de richesses et d’emplois, nous pourrons en ce moment voir le bout du tunnel. Maintenant comment créer plus de richesses et d’emplois ? Les solutions, nous les avons dans notre programme de gouvernement. Il s’agit de reconstituer la chaîne du développement qui comporte trois maillons essentiels : l’agriculture, l’industrie et les services.

Le développement est un processus, et dans ce processus, chaque maillon de la chaîne joue à un moment donné un rôle capital.

Ainsi au début du processus, c’est l’agriculture qui, sous l’effet conjugué de la modernisation, de l’accroissement des rendements et de la productivité, libère la main-d’œuvre, la matière première et même les ressources financières pour le secteur industriel.

L’essor du secteur industriel entraîne à son tour le développement du secteur du commerce, des finances, de la recherche, de la technologie, de la formation, bref du secteur des services. Voilà comment le développement se conçoit et s’exécute dans un processus dynamique avec trois phases importantes les unes les autres.

Malheureusement dans notre pays, le processus de développement, selon les indicateurs macro-économiques, révèle un paradoxe. En effet, alors même que la transition entre le secteur agricole et le secteur industriel n’est pas effective (le secteur secondaire contribue pour à peine 20% du PIB) que le secteur tertiaire est en train de prendre le pas avec plus de 40% de contribution au PIB.

Or, tout le monde sait que le tertiaire est dominé dans notre pays par les activités d’importations de produits étrangers et ne contribue donc pas à la création de richesses. Une telle situation ne garanti pas une économie solide car un maillon important du processus de développement n’est pas constitué, ce qui explique l’ampleur de la pauvreté et le développement du secteur informel.

En effet, notre tissu industriel est très faible, faiblesse du fait qu’il n’est pas assis sur la production agricole qui regroupe encore près de 80% de la population. Elle ne peut donc pas tirer la production agricole et distribuer des revenus à la masse des ruraux à travers l’achat de matières premières agricoles locales. Du coup, près de 80% de la population sont quasiment exclus du marché.

Pour s’en sortir, ceux-ci préfèrent venir dans les grandes villes où elles espèrent de meilleures conditions de vie. Mais la faiblesse du tissu industriel ne permet pas d’offrir des emplois à cette masse de demandeurs qui vient s’ajouter à ceux qui étaient déjà là, contribuant ainsi à aggraver la pauvreté urbaine. L’activité informelle devient une alternative au manque d’emploi et une stratégie de sortie de la pauvreté. Il faut donc revenir aux fondamentaux du développement qui s’articulent autour de l’agriculture, de l’industrie et des services. Notre stratégie de modernisation et de développement de l’agriculture va se faire de la manière suivante :

- découpage du pays en Zones de productions spécialisées applées ZOPS ;

- création de centres de formation agricole dans les ZOPS dans lesquels nous allons former au moins 200 agricultures modernes par an ;

- création d’unités de transformation des produits agricoles dans les ZOPS ;

- création d’unités industrielles de production d’intrants et de matériel agricole en vue de mettre à la disposition des agricultures les moyens modernes de production.

Des agriculteurs organisés, formés et dotés de moyens modernes de production produiront suffisamment pour offrir au secteur industriel les matières premières locales pour la transformation. Le développement de l’agriculture va donc entraîner celui du secteur industriel qui bénéficiera d’un important programme de création de petites unités de transformation, au moins une centaine.

A terme, notre politique économique, telle que déclinée, va permettre de créer de la richesse et de l’emploi au bénéfice de nos populations, contribuant ainsi à lutter efficacement contre la pauvreté. C’est la seule alternative crédible.

Question : Que préconisez-vous pour la paix et la stabilité au burkina faso ?

Me Bénéwendé Sankara Nous sommes un peuple de tolérance et de paix et nous l’avons démontré à maintes reprises. Mais, ces valeurs si chères à notre peuple risquent de disparaître si nous n’y prenons garde. Parce qu’à force de subir les injustices et les humiliations, les gens peuvent se sentir acculés et lorsqu’on a le dos au mur, on est capable des pires extrémismes. C’est ce qui s’est passé ailleurs avec des peuples qui étaient aussi pacifistes que nous, mais qui malheureusement ont été poussés à la révolte et à la violence à cause de la mal-gouvernance politique et économique.

Dans notre pays, nous sommes en train de glisser dangereusement vers ce scénario. Dans notre programme de gouvernement, nous mettons en bonne place la question de la bonne gouvernance politique et économique, gage de stabilité réelle et durable.

Question : Quelles sont vos solutions pour résoudre le problème du chômage, notamment des jeunes ?

Me Bénéwendé Sankara

La jeunesse est l’actrice et la principale bénéficiaire de notre programme de gouvernement, dans ce sens que la politique économique que nous comptons mener et que nous avons décrite plus haut va permettre de générer des richesses et des emplois. Ainsi, plus de 200 000 emplois seront créés durant les cinq ans de notre gouvernance, soit 40 000 emplois par an.

Des jeunes bien formés ne manqueront pas d’emplois dans le cadre de la politique économique que nous comptons mettre en œuvre. Ainsi, des centres de formation professionnelle modernes seront créés dans toutes les régions du pays. En plus des emplois que nous allons créer, notre politique à l’endroit de la jeunesse va plus loin avec leur implication dans la conduite de notre programme qui a été conçu par eux et pour eux. Ainsi, des postes de responsabilité leur seront réservés dans toutes les sphères de décision.

Question : Que comptez-vous entreprendre pour plus de rayonnement international du Burkina Faso ?

Me Bénéwendé Sankara

Parce que pour vous, le Burkina rayonne actuellement sur le plan international ? Non, le rayonnement international de notre pays doit se faire dans le strict respect des autres peuples et dans l’intérêt de notre peuple et non au seul profit du président Compaoré qui, seul, sait ce qu’il gagne dans les conflits dans lesquels pourtant, nos braves soldats ont été entraînés à leur corps défendant, et dans lesquels il finit par jouer au médiateur.

Une diplomatie de respect, de considération mutuelle et davantage réciproques pour les peuples, voilà notre vision du rayonnement international que nous voulons pour notre pays et que nous avons déclinée dans notre projet de société et dans notre programme de gouvernement.

Obama Faces Tough G-20

President Barack Obama arrives to attend the G-20 Summit in Seoul, South Korea, 10 Nov 2010.
Photo: AP

President Barack Obama arrives to attend the G-20 Summit in Seoul, South Korea, 10 Nov 2010.

U.S. President Barack Obama has told the United States' economic partners that their own prosperity is linked to America's, and that all must work together to ensure a global recovery.

Mr. Obama released his message in a letter Wednesday to 20 leaders of the world's largest economies, known as the G20. The group is set to meet Thursday in Seoul, South Korea.

In the letter, Mr. Obama says the United States will do its part to restore strong economic growth and keep world markets calm. He says the most important contribution the United States can make toward this goal is to boost the economic recovery at home by creating jobs and raising incomes.

He says increasing consumer demand in countries with surpluses, and increasing savings in countries with deficits, can spur strong global growth.

Mr. Obama could be on the defensive at the summit, due to the U.S. central bank's plan to buy $600 billion in long-term government bonds. Some nations say this will give American goods an unfair advantage on world markets.

Trade balances and currency exchange rates have emerged as top issues at the summit. China is under pressure to allow the value of its currency to rise. That would make its exports more expensive and reduce its huge trade surplus, which rose by more than 50 percent in the last month alone.

Earlier Wednesday, wrapping up a visit to Indonesia, Mr. Obama delivered a major speech (Wednesday) saying the United States is not and never will be at war with Islam.

In his speech at the national university in Jakarta, the president said the al-Qaida terrorist network and its affiliates have no claim to be leaders of Islam or any other religion.

Some information for this report was provided by AP.

Gbagbo réclame le respect mutuel à Wade

Gbagbo réclame le respect mutuel à Wade
Mardi soir, dans son quartier général de campagne- Cocody-attoban, le candidat-président Laurent Gbagbo a parlé à nouveau de la visite de son adversaire ivoirien Alassane Ouattara à Dakar, Gbagbo affirme qu'il n'est pas en colére mais il a voulu simplement dire que : " que la Côte d’Ivoire est la Côte d’Ivoire et qu’il faut qu’on nous respecte. Et que n’importe qui ne peut pas venir jouer dans notre maison. Ça suffit sur ce point". Ces deux derniers vont au second tour de la présidentielle, fixé au 28 novembre.

Milk Scandal Protester Given Jail Sentence

A Chinese man has been sentenced to two and a half years in jail for organizing on behalf of parents whose children died or were sickened in a massive tainted milk scandal.

A lawyer representing Zhao Lianhai expressed shock at the severity of Wednesday’s sentence and said he would appeal.

Lawyer Peng Jian says authorities in Beijing found Zhao guilty of the crime of “picking quarrels and provoking trouble.” Peng says when the sentence was handed down, Zhao protested that he did not commit a crime.

Supporters of Zhao say he plans to stage a hunger strike.

Zhao’s own child was one of almost 300,000 sickened by baby formula laced with the industrial chemical melamine in 2008. He was convicted of inciting social disorder after he established a web site with information for other parents and organized protests demanding compensation.

The sentence was surprising in light of the government’s strong response to the scandal, which killed six children. Chinese authorities jailed or executed several farmers, milk dealers, and executives at Sanlu, the dairy company that sold the milk.

The melamine was added to the milk formula to add bulk and make it appear higher in protein. The chemical caused the children to suffer from kidney stones and urinary tract infections.

The tainted milk powder began harming Chinese children in August 2008, but was not reported publicly until later because of the Olympics.

Royaume-Uni: des manifestants étudiants font le siège du Parti conservateur

Royaume-Uni: des manifestants étudiants font le siège du Parti conservateur

Des étudiants britanniques ont pénétré mercredi par la force dans l'immeuble abritant le siège du Parti conservateur à Londres après en avoir cassé des baies vitrées, lors d'une manifestation sans précédent contre le triplement des frais d'entrée à l'université.


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Des étudiants ont fait mercredi pendant cinq heures le siège de l'immeuble abritant le QG du Parti conservateur à Londres, où ils ont pénétré par la force quand a dégénéré une manifestation sans précédent contre le triplement des frais universitaires, a constaté l'AFP.

Le face à face, filmé en direct par les chaînes d'information, a opposé plusieurs milliers d'étudiants à des forces de l'ordre un temps débordées. Il s'est achevé vers 19H00 GMT, la police encerclant les derniers manifestants pour les fouiller avant de les laisser partir ou de les arrêter.

Vers 20h00 GMT, Scotland Yard faisait état de 14 blessés légers, dont sept policiers, et de 32 arrestations. Une "bobby" a notamment été évacuée, le visage en sang.

La manifestation contre le projet gouvernemental de tripler les frais de scolarité dans les facultés anglaises avait rassemblé dans la matinée entre 20.000 et 50.000 étudiants, selon les estimations de la police ou des organisateurs.

Elle a dégénéré vers 13H00 GMT. Des manifestants, dont certains avaient le visage masqué, ont alors fait voler en éclats les baies vitrées de la tour située à proximité du Parlement, en bordure de Tamise.

Ils se sont ensuite systématiquement attaqués aux baies du hall d'entrée à l'aide de bâtons et de chaises, ont défoncé des portes et attaqué le plafond en dépit des efforts des policiers sur place pour les déloger à coups de matraques.

Une cinquantaine de manifestants a également réussi à gagner le toit de l'édifice pour y déployer une banderole.

Aaron Porter, président du Syndicat national des étudiants (NUS), a été prompt à se démarquer des fauteurs de trouble, en déclarant "condamner totalement les violences" survenues à l'issue de "la manifestation pacifique".

Le maire conservateur de Londres Boris Johnston, a pour sa part affirmé que serait traduite en justice "la petite minorité" qui a "envahi un bâtiment, terrifié des gens et mis en danger des vies".

Des renforts casqués et armés de boucliers n'ont fait que tardivement leur apparition. Le chef de la police métropolitaine, Sir Paul Stephenson, a admis n'avoir pas anticipé un tel niveau de violences. "Ce n'est pas acceptable. c'est embarrassant pour Londres et pour nous", a-t-il reconnu.

Il s'agit de la plus importante manifestation organisée depuis l'entrée en fonction en mai dernier du gouvernement du conservateur David Cameron, qui se trouvait mercredi à Séoul pour assister au G20.

Sur des pancartes, on pouvait lire "Arrêter les coupes dans l'éducation", "9.000 livres, ça va pas la tête ?"

En cours de matinée, le vice-Premier ministre Nick Clegg, chef de file des libéraux-démocrates, avait dû faire face à une attaque en règle à la Chambre des Communes contre le projet d'augmentation des droits d'inscription à l'université.

La mesure, voulue par les conservateurs, a été acceptée par les libéraux-démocrates qui font partie de la coalition gouvernementale, en dépit de leur engagement pré-électoral à ne pas augmenter les frais de scolarité.

Le gouvernement veut autoriser les universités à fixer les droits d'entrer à 6.000 livres, et dans "des circonstances exceptionnelles" à 9.000 livres.

lepoint