07 novembre, 2010

Hurricane Tomas Brings Flooding to Haiti

The U.S. National Hurricane Center says the storm named Tomas has regained hurricane strength as it pushes northward into the open Atlantic from Haiti, but the storm now poses no threat to land.

Forecasters say a hurricane-hunter aircraft measured sustained winds late Saturday of 130 kilometers per hour, making Tomas a category one hurricane.

The storm triggered flooding and mudslides that killed at least six people in Haiti.

But aid officials also say the storm did not affect Haiti as badly as they had feared. Civil protection authorities are still receiving reports from remote areas.

Some information in this story was provided by AP and AFP

FP Le choléra a fait plus de 500 morts à Haïti

Le choléra a fait plus de 500 morts à Haïti

L'épidémie de choléra qui frappe Haïti a fait plus de 500 morts, selon le site internet du ministère haïtien de la Santé.


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L'épidémie de choléra qui frappe Haïti a fait plus de 500 morts, selon le site internet du ministère haïtien de la Santé.

Un précédent bilan rendu public le 3 novembre avait fait état de 442 morts et de 6.742 personnes hospitalisées.

Le nouveau bilan, établi jusqu'au 4 novembre, publié sur le site internet du ministère haïtien de la Santé publique et de la Population, dénombre 501 morts et 7.359 hospitalisations.

L'épidémie de choléra, qui frappe Haïti depuis le 20 octobre, a fait chaque jour 32 décès et 404 hospitalisations, selon les statistiques officielles.

Ballon d’Or Fifa 2010 Eto’o, Drogba et Gyan : vous n’aurez rien !


Asamoah Gyan ( à gauche) , Samuel Eto’o et Didier Drogba en lice pour le Ballon d’Or Fifa 2010 (Ph : D.R.)

(AfriSCOOP Sport ) — La Fifa s’apprête une fois de plus à couronner d’ici quelques semaines les meilleurs crampons de la saison 2009-2010. Cette occasion sera-t-elle la bonne pour les Africains qui veulent trouver un autre successeur à Mister Georges ?

En 1995, Georges Oppong Manneh Weah (ancien capitaine de la « Lone star » du Liberia) devenait le premier Africain à être couronné du prestigieux « Ballon d’or Fifa ». Cette année-là, difficile était de trouver un concurrent à la hauteur du talent planétaire de l’ancien pensionnaire du championnat camerounais. Mister Georges avait tout simplement réussi à épater toute la planète foot ; ce qui lui vaudra d’ailleurs une pléthore de distinctions internationales en Afrique et dans le reste du monde. Depuis la prouesse de ce Libérien, plus aucun Africain n’a réussi à inscrire son nom sur la liste des footballeurs distingués par ce grand prix. La virtuosité et l’adresse de Samuel Eto’o et de D. Drogba n’ont rien changé à cette donne. Quant bien même le talentueux Camerounais et l’intelligent Ivoirien ont fini à plusieurs reprises « meilleurs artificiers » de leur championnat respectif. Que de gâchis…

Le talent seul ne suffit pas

Difficile de ne pas regarder dans le rétroviseur du racisme du Blanc envers le Noir quand l’on se remémore le nombre de fois durant lesquelles des stars africaines du ballon rond se sont retrouvées dans le carré d’as de l’attribution du « Ballon d’or de la Fifa » sans avoir eu la chance ou l’occasion d’être couronné ! Toutefois, un facteur joue généralement contre les Africains en lice pour le prix tant convoité et précité : il s’agit de leurs rendements en équipe nationale. Le plus clair du temps, les copies rendues par ces virtuoses d’Afrique de ce sport avec leurs équipes nationales sont hyper médiocres. La dernière Coupe du monde en a été encore la parfaite illustration, avec des matches à la limite de l’insulte suprême adressée par Samuel, Didier et leurs coéquipiers à leurs milliers de supporters répartis aux quatre coins du monde. Alors même que le rendez-vous sud-africain (Mondial 2010) se présentait comme une historique chance offerte au continent berceau de l’humanité pour atteindre le carré d’as de ce tournoi mondial.

C’est dire en d’autres termes qu’Eto’o et Drogba étaient plus que jamais attendus au tournant pour apporter leur grande expérience à leurs compatriotes durant le Mondial 2010 ; forts qu’ils étaient de leur saison atypique avec l’Inter de Milan et Chelsea. Même si le capitaine Drogba s’est présenté en Afrique du Sud avec une fracture au bras !! Le miracle n’aura pas eu lieu. G. Asamoah a de son côté eu le mérite de briller avec le Ghana durant la Coupe du monde 2010. Les « Black Stars » et lui avaient d’ailleurs l’opportunité historique d’accéder aux demi-finales d’un Mondial senior si l’ancien joueur de Rennes avait pris le temps de se concentrer sur le tir d’un penalty, à la dernière minute, du quart de finale qui opposait le Ghana à l’Uruguay ! Une déception de plus pour l’Afrique. Gyan Asamoah ne devra donc pas peser lourd dans la balance, dans la course, au titre du « Ballon d’or 2010 », d’autant plus qu’il n’a pas eu à réussir une saison extraordinaire avec son ancien club, Rennes (en France), avant le tournoi au pays de Mandela.

Au finish, l’Afrique devra une fois de plus se mordre les doigts et s’impatienter pour trouver un successeur digne de ce nom à M. Weah. Autant de constats qui doivent faire redescendre sur terre les stars africaines du ballon rond qui se mettent rapidement dans la peau de « dieux du foot », chaque fois qu’ils réussissent de formidables saisons avec leurs clubs. Messieurs, un peu plus d’humilité !!!

Elimintoires CAN cadette 2011: Les Etalons perdent face à,la Réunion

Les Etalons du Burkina Faso ont été battus par l'Ile de la Réunion 0 # 1 ce samedi 06 septembre 2010 à l'occassion des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) cadette Rwanda 2011. Le but réunionais est l'œuvre de Loic Rivière à la 47ème minute de jeu. Les Etalons cadets acceuillent les réunions pour le match retour dans deux semaines. Une occasion pour eux de se racheter et obtenir le ticketb pour le Rwanda.

A quand l’automobile d’Afrique ?


Chaîne de montage au PSA à Sochaus en 2008 - AFP

(AfriSCOOP Genève ) — Bientôt la fin de la célébration des « 50 ans des indépendances africaines ». La commémoration par le Burkina Faso de cet anniversaire (au mois de décembre prochain, suite à un report) devrait clôturer « la fête » tant décriée sur le continent noir depuis le début de cette année ! A juste titre car les Africains continuent de s’amuser dans tous les domaines. Il en est ainsi du secteur de l’automobile.

Que devient la pléthore d’ingénieurs auto qui sortent des écoles de formation du continent noir à la fin de chaque cycle de formation ? Mieux, à quoi servent-ils concrètement ? Cinquante ans après les « indépendances africaines », aucun Etat n’est pas encore dépositaire d’une marque de fabrique d’une automobile !!! Même la locomotive économique du continent noir (l’Afrique du Sud) n’est pas un modèle à imiter en la matière. L’on est davantage stupéfait par cette grande tare africaine quand l’on circule dans les rues des pays modèles (en démocratie comme sur le plan économique) du continent noir.

C’est le cas par exemple du Ghana ou encore une fois de l’Afrique du Sud. Dans ces deux pays précités, l’on aime rouler à gogo dans des moteurs à quatre roues provenant de l’Occident : très précisément de l’Allemagne et des Etats-Unis d’Amérique. Quelle honte en plein 21ème siècle !!! Consommer les produits de l’Occident n’est pas un crime. Mais jusqu’à quel degré doit-on le faire ou l’accepter ?

Quand l’Africain dort, les autres travaillent

Quel est donc au juste le type de démon qui a posé ses tréteaux sur le continent berceau de l’humanité ? Tout s’y passe comme si ses habitants ne possèdent aucune faculté de réflexion, ou du moins ne veulent pas rompre le cercle vicieux de la domination qu’exerce sur eux l’Occident voici de longs siècles. Dans les années 50, à titre d’exemple, le Ghana et l’Ouganda étaient au même niveau de développement que la Corée du Sud. 50 ans après, l’abysse qui sépare ces deux nations africaines du pays d’origine de Ban Ki-moon est indescriptible. C’est donc à juste titre que les Sud-Coréens déversent sur le marché africain des produits d’exportation de première qualité parmi lesquels comptent beaucoup les automobiles de la marque « Hyundai ». Quand un Africain ou un Noir en général affiche un sourire « ya bon banania » devant un engin à quatre roues sorti des firmes des pays du Nord, le Chinois ou les habitants des pays émergeants de l’Asie achètent un modèle de la même automobile auquel ils appliquent une inspection minutieuse.

La preuve en est le nouveau type d’invasion commerciale dont est victime de nos jours l’Afrique ; celle qui vient de l’Asie, avec la Chine en tête de file. On connaissait les marques de motos chinoises comme « Sanili, Sanya », etc. Aujourd’hui, c’est de plus en plus à l’équipement des administrations africaines avec des moteurs « made in China » que l’on assiste. Des prouesses de l’Empire du milieu qui ont pour nom « Byd Auto, Changan, Chery, Lifan », etc. Consciente de l’impéritie des Noirs en matière de création d’automobiles, les Indiens se sont également engouffrés dans le marché des quatre roues en Afrique. Aux produits de la firme « Tata », succèdent actuellement de robustes machines 4X4 qui ont pour nom « Mahindra Satyam »… Pauvre Afrique. Et dire qu’une grande partie des inventions qui ont révolutionné le déplacement des humains sur le globe provient des Noirs…

Des Etats d’Afrique comme la République sud-africaine, la Tunisie, la Lybie, l’Egypte, les Seychelles, Maurice, etc. bref les modèles économiques du continent le plus pauvre du monde sont donc interpellés en cette fin d’année 2010 pour inverser l’indigence de l’Afrique en matière de création d’automobiles. Un peu comme le chante Tiken Jah Fakoly sur son nouvel album, « il faut se lever pour changer tout ça »… Si tant est que la majorité des Africains a encore une âme…

U.S. Senator Discusses Possible War with Iran

Lindsey Graham, a leading U. S. senator on defense issues, says any military strike to stop its nuclear program must also strive to neutralize Iran’s military capability.

The South Carolina Republican, who sits on the Armed Services Committee and Homeland Security Committee, spoke Saturday at the Halifax International Security Forum in Canada.

In addition to neutralizing Iran’s nuclear program, Graham said the U.S. military should also sink Iran’s navy, destroy its air force and deliver a decisive blow to the Revolutionary Guard.

Graham said he hoped such action would help Iranians have a chance to take back their government.

Top U.S. military officials have said the United States has a plan to attack Iran to prevent it from obtaining nuclear weapons, although they hope the U.S. does not have to use that option.

In August, Joint Chiefs of Staff Chairman Admiral Mike Mullen said the risk of Iran developing a nuclear weapon is unacceptable.

Iran says its nuclear program is peaceful, but the U.S. and its allies suspect Iran is trying to build nuclear weapons.

Some information in this story was provided by AP a


nd AFP.

Les Birmans appelés aux urnes pour un scrutin désavoué en Occident

Des Birmans devant un bureau de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le 4 novembre 2010 à Rangoun
Des Birmans devant un bureau de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le 4 novembre 2010 à Rangoun AFP

La junte birmane organise dimanche ses premières élections depuis vingt ans, un scrutin d'ores et déjà verrouillé aux dépens d'une opposition en plein désarroi, et qui devrait permettre aux militaires de se maintenir au pouvoir dans les années à venir.

Le monde entier a gardé en tête la déflagration politique des dernières élections, en 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l'opposante Aung San Suu Kyi avait raflé quelque 80% des sièges.

L'armée patrouillait dans les rues de Rangoun samedi, où les magasins étaient fermés à la veille du scrutin. Celui-ci se jouera sans la prix Nobel de la paix qui, toujours en résidence surveillée, a choisi de le boycotter, condamnant son parti à la dissolution et plongeant l'opposition dans la discorde.

La très controversée Constitution de 2008 a réservé un quart des sièges aux militaires en activité dans les deux assemblées nationales et les 14 assemblées régionales qui naîtront de ce scrutin.

Et deux tiers des candidats pour les sièges soumis au vote représenteront l'establishment, via le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), créature de la junte, et le Parti de l'unité nationale (NUP), proche de l'ancien régime du général Ne Win (1962-1988).

L'opposition est représentée quant à elle principalement par deux petits partis. La Force démocratique nationale (FDN) a été créée par les transfuges de la LND, opposés au boycott. Le Parti démocrate rassemble pour sa part trois filles d'anciens hauts-responsables de la Birmanie post-coloniale.

Des formations représentant les minorités ethniques, dont les rapports avec la junte ne cessent de se tendre et font craindre des affrontements armés, joueront aussi crânement leur chance.

Mais dans de très nombreuses circonscriptions, les électeurs ne pourront choisir qu'entre l'USDP et le NUP, donc entre les partis respectifs des deux hommes qui ont dirigé le pays d'une main de fer depuis cinquante ans.

"Une répétition de l'embarrassant raz-de-marée démocratique de 1990 est statistiquement impossible", relève donc l'analyste Richard Horsey. "S'il y aura sans aucun doute des irrégularités, un comptage frauduleux est en revanche improbable (...), tant tout a déjà été fait en faveur des militaires".

Les premières accusations sont venues dès vendredi des deux grands partis d'opposition et, de façon plus surprenante, du NUP. Tous trois ont condamné des manoeuvres de la junte pour faire voter à l'avance des électeurs indisponibles dimanche, en "trichant, achetant ou menaçant les gens".

La FDN a adressé samedi une lettre officielle de plainte à la commission électorale accusant l'USPD de collecter des votes par avance ou d'accepter des bulletins d'enfants de sept ans.

Les pays occidentaux et plusieurs pays asiatiques ont tenté jusqu'au dernier moment de faire libérer Aung San Suu Kyi, stigmatisant une mascarade destinée à doter le régime militaire d'une apparence civile plus présentable.

Mais certains experts et activistes estiment que ce scrutin est une étape-clé vers une évolution du paysage politique, même s'il ne faut pas compter en mois, mais en années, pour espérer une véritable ouverture.

"L'opposition ne peut gagner. Mais ça ne veut pas dire que ces élections sont sans conséquence", estime ainsi David Steinberg, expert de la Birmanie à l'université Georgetown (Etats-Unis). "C'est la première élection en 50 ans où il peut y avoir des voix de l'opposition au parlement. C'est significatif".

D'autres soulignent la nécessité de surveiller le taux de participation, après une bagarre âpre entre les partisans du boycott et ceux qui jugent indispensables de jouer le jeu.

Ils relèvent aussi que le NUP, second parti militaire, pourrait bien jouer les troubles-fêtes et refuser un alignement total avec le pouvoir actuel.

Reste la difficulté à interpréter les résultats.

Journalistes et observateurs étrangers ont été écartés. Et le réseau internet birman est coupé depuis plusieurs jours, victime d'une attaque informatique qui l'a submergé.

Les opposants ont accusé la junte de mettre le pays sous cloche, au moment de cette consultation historique.