05 novembre, 2010

L'ouragan Tomas quitte Haïti après avoir fait six morts, le pire semble évité "Le fait qu'Haïti ait une forte déforestation pourrait aggraver encore

L'ouragan Tomas quitte Haïti après avoir fait six morts, le pire semble évité

"Le fait qu'Haïti ait une forte déforestation pourrait aggraver encore la situation car il n'y a pas d'arbres pour arrêter les coulées de boue", a expliqué la porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Elisabeth Byrs, disant craindre aussi une augmentation des cas de choléra.


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L'ouragan Tomas s'éloignait vendredi d'Haïti après avoir fait au moins six morts, mais la catastrophe redoutée semblait avoir été évitée même si l'ampleur des dégâts était difficile à évaluer, certaines zones restant isolées en raison des inondations.

Les pluies faiblissaient dans l'après-midi sur Port-au-Prince, la capitale illuminée par des éclaircies passagères, a constaté un journaliste de l'AFP.

Conséquence de l'alerte rouge émise par le gouvernement : la ville semblait avoir été désertée par ses habitants. Ecoles, administrations, banques, aéroport... tout était fermé, à l'exception de quelques rares boutiques où les Haïtiens venaient se ravitaillaient.

Le président René Préval, s'adressant à ses concitoyens, a toutefois demandé à la population de ne pas baisser la garde : "Les fortes pluies et rafales de vent de l'ouragan Tomas, provoquant de dangereux glissements de terrain et de fortes inondations, pourraient encore aggraver l'épidémie de choléra. Restez vigilants".

Une épidémie de choléra sévit à Haïti depuis la mi-octobre. Elle a déjà provoqué au moins 442 décès.

Tomas a fait au moins six morts entre jeudi et vendredi dans le pays, dont deux à Léogâne, une ville détruite à plus de 60% par le séisme du 12 janvier, située à l'ouest d'Haïti, une des zones les plus touchées par l'ouragan.

"Nous allons compter plus de victimes, à cause des inondations et des éboulements de terrain", a averti Philippe Joseph, de la Protection civile locale, soulignant que les localités les plus affectées restaient encore inaccessibles en raison de routes coupées ou de ponts inutilisables.

M. Préval a annoncé que le gouvernement se préparait à apporter une aide massive aux populations touchées "lorsque la situation sur les routes le permettrait".

A 17H00 locales (21H00 GMT), Tomas se situait au nord-ouest d'Haïti et progressait vers le nord-est en direction des Bahamas et des îles Turks et Caïcos, où des alertes cycloniques ont été lancées, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).

Par mesure de précaution, les autorités, avec l'aide de l'ONU, avaient évacué des familles vivant dans les quartiers à risques de Port-au-Prince et dans les camps hébergeant des centaines de milliers de sinistrés du séisme.

Cependant, a souligné Andrea Koppel, une responsable de la Croix-Rouge, "les tentes sont debout, les bâches sont en place, elles n'ont pas été détruites, les vents n'ont pas été aussi forts que nous ne le craignions".

Dans le sud du pays, de dangereux glissements de terrains se sont toutefois produits vendredi et des toitures ont été emportées.

"Le fait qu'Haïti ait une forte déforestation pourrait aggraver encore la situation car il n'y a pas d'arbres pour arrêter les coulées de boue", a expliqué la porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Elisabeth Byrs, disant craindre aussi une augmentation des cas de choléra.

L'aide internationale s'est mobilisée: les Etats-Unis ont installé un dispositif d'urgence pour 125.000 personnes, avec "kits d'hygiène" et eau potable; la France a annoncé l'envoi d'un avion de fret humanitaire.

En République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île d'Hispaniola, une alerte rouge a été lancée dans huit provinces, et 8.400 personnes ont été évacuées.

Tomas avait déjà causé la mort de 14 personnes la semaine dernière dans l'île de Sainte-Lucie, au sud de la Martinique.

Obama part en tournée asiatique sur une note plus optimiste pour l'économie

Obama part en tournée asiatique sur une note plus optimiste pour l'économie

Les bons chiffres du chômage américain en octobre sont arrivés trop tard pour éviter une déroute électorale à Barack Obama, qui est parti vendredi défendre en Asie les parts de marché des Etats-Unis avec l'espoir de mettre derrière lui ce revers politique.


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Les bons chiffres du chômage américain en octobre sont arrivés trop tard pour éviter une déroute électorale à Barack Obama, qui est parti vendredi défendre en Asie les parts de marché des Etats-Unis avec l'espoir de mettre derrière lui ce revers politique.

Les Etats-Unis ont créé en octobre 151.000 emplois de plus qu'ils n'en détruisaient, a indiqué le département du Travail, quatre jours après la "raclée", selon l'expression de M. Obama, infligée aux démocrates par des électeurs inquiets de la situation économique.

"Ces chiffres sont encourageants", a assuré le président lors d'une brève allocution en début de matinée à la Maison Blanche. Mais, a-t-il nuancé, "cela n'est pas satisfaisant. Le taux de chômage est encore à un niveau inacceptable".

Dans le même temps, M. Obama, qui a adopté un ton conciliant depuis mercredi et a exhorté son administration à travailler de concert avec la nouvelle majorité républicaine à la Chambre, s'est dit "ouvert à toute idée" pour accélérer la reprise.

"Et comme nous venons de faire adopter une loi pour aider les petites entreprises, sur la base d'idées des deux partis et du secteur privé, je suis ouvert à toute idée, toute proposition et toute façon dont nous pouvons faire en sorte que l'économie croisse plus rapidement, pour que les gens qui ont besoin d'emplois puissent en trouver plus vite", a-t-il dit.

"Il nous faut continuer à lutter pour chaque emploi, chaque nouvelle entreprise et toute occasion de croissance", a insisté le président.

Les chiffres de vendredi auraient pu servir l'argumentation de M. Obama lors de la campagne électorale, selon laquelle sa politique de relance a eu des effets bénéfiques à long terme. Les républicains ont porté le fer dans la plaie en demandant "où sont les emplois" promis.

Mais mises en perspective, les créations d'octobre ne sont encore qu'une goutte d'eau dans l'océan des pertes subies depuis 2008, quelque huit millions au total.

Et le taux de chômage y est resté stable à 9,6% en octobre, proche de son plus haut niveau en une génération. Encore s'agit-il d'un taux officiel, qui ne prend pas en considération les Américains ayant renoncé à chercher un emploi, ou ceux qui travaillent à temps partiel contre leur volonté. Le taux de chômage réel est ainsi de 17%.

"Même si la croissance de l'emploi en octobre est une étape dans la bonne direction, étant donné les quelque 14,8 millions de personnes sans emploi dans ce pays, le rythme de croissance de l'emploi n'est pas assez solide pour faire baisser d'ici peu le taux de chômage à des niveaux d'avant la récession", a remarqué Heidi Shierholz, experte à l'"Economic Policy Institute".

Au rythme actuel, il faudrait pas moins de 20 ans pour que le taux de chômage revienne à un niveau de 5%, comme c'était le cas en décembre 2007, selon elle.

Immédiatement après son allocution, M. Obama a quitté Washington pour s'envoler vers l'Inde, première étape d'une tournée asiatique de 10 jours destinée à défendre l'influence des Etats-Unis dans une région dont le dynamisme nourrit l'espoir de nouveaux débouchés pour les produits américains.

Le président a d'ailleurs affirmé que "notre prospérité ne dépend pas seulement de notre consommation, mais aussi de fabriquer des produits. Pour chaque milliard supplémentaire d'exportations, des milliers d'emplois sont en jeu ici".

"Et c'est la raison pour laquelle lors du voyage que je suis sur le point d'entreprendre, je vais parler de l'ouverture de nouveaux marchés dans des endroits comme l'Inde, pour que les entreprises américaines puissent vendre davantage à l'étranger et créer davantage d'emplois ici", a-t-il expliqué.

# La mort et la désolation sur les pentes du volcan Merapi # Indonésie: après le tsunami, l'éruption volcanique

Merapi sème la mort et la terreur

L'éruption du volcan indonésien Merapi a redoublé de violence vendredi provoquant la mort de 54 personnes supplémentaires. Le bilan s'établit à près de 100 tués depuis le début de l'éruption il y a 10 jours. Plus de 75.000 personnes ont été évacuées. "Il est possible que le bilan continue de s'alourdir à mesure que nous continuons à chercher des victimes", a déclaré un médecin légiste travaillant pour la police de Yogyakarta, localité proche du Mont Merapi. "La situation est bien plus grave que par le passé. Nous ne pouvons pas prédire le comportement du volcan", a déclaré un vulcanologue. "On ne voit rien, tout est très sombre. Les arbres sont recouverts d'une poussière blanche. C'est comme s'il pleuvait du sable", a également raconté un photographe de Reuters.

1. Nuage géant

Une colonne de cendres s'élève sur une hauteur de quatre kilomètres au-dessus du cratère du volcan tandis que tous les villages dans un rayon de 20 km ont été évacués.

Photo Reuters

Guinée : Un dimanche classé rouge

C’est en principe après-demain dimanche 7 novembre 2010 que les Guinéens iront, enfin, aux urnes pour le second tour de la présidentielle du 27 juin dernier. Une longue attente qui avait fini par plonger l’opinion publique locale et internationale dans la crainte d’un scénario à l’ivoirienne. Mais depuis un certain temps, tout porte à croire que cet énième rendez-vous électoral sera le bon.

Les deux protagonistes du scrutin ayant sinon multiplié des signes rassurants du moins lâché du lest dans la surenchère. A tout cela s’ajoute la visite éclair à Conakry, samedi passé, du facilitateur de la crise guinéenne, Blaise Compaoré, qui a sans doute travaillé au corps les deux finalistes. Mais si la date du 7 novembre semble désormais certaine, restent cependant deux inconnues majeures : l’ambiance électorale et surtout l’accueil qui sera réservé au verdict des urnes.

A couteaux tirés depuis qu’ils sont arrivés respectivement premier et deuxième au terme du premier tour de la présidentielle, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, abordent ce second round le couteau entre les dents. Transformant ainsi le terrain politique en un gigantesque champ de batailles rangées. Derniers avatars en date de la tumultueuse transition guinéenne : les violences du 22 au 24 octobre dernier survenues à Conakry et Haute-Guinée.

Et, à la veille du jour J, la météo politique n’incite guère à l’optimisme. Pour ne pas dire qu’elle passe ce dimanche 7 novembre au niveau de vigilance rouge face aux gros nuages noirs qui continuent de s’amonceler au-dessus du Château d’eau de l’Afrique occidentale. Va-t-il encore pleuvoir sur Conakry ? Lancinante question au regard des passes d’armes ces derniers jours entre l’ex-Premier ministre de Lansana Conté et l’opposant historique guinéen.

En effet, sur les ondes de la radio mondiale RFI, le premier n’y est pas allé par quatre chemins pour traiter le second d’« arrogant ». Et nul doute qu’à son tour de parole, aujourd’hui, sur la même antenne, le candidat du RPG, qui n’a pas appris à tendre la joue droite quand on le gifle sur la joue gauche, répliquera à la hauteur de l’attaque. De petites méchancetés, certes, mais qui restent symptomatiques de l’état d’esprit qui prévaut actuellement dans un camp comme dans l’autre : mon candidat ou rien.

Arrivé en tête au premier tour avec 43,69% des voix, Cellou Dalein Diallo se voit déjà prochain président de la République. Convaincu d’avoir été victime de fraudes électorales, Alpha Condé, naguère crédité de 18,25%, n’attend que le soir du scrutin pour sabrer le champagne.

Dans ces conditions, point besoin d’être grand clerc pour savoir que c’est encore parti pour des résultats contestés avec, c’est ce qui serait le plus dramatique, des manifestations dans les rues, des affrontements entre partisans des deux camps, des interventions des forces de l’ordre et tout ce qui peut s’ensuivre.

A moins que, par sursaut démocratique et respect de la parole donnée, en cas de défaite, Cellou ou Condé, au nom de l’intérêt supérieur de la nation, ne fasse contre mauvaise fortune bon cœur. Car l’homme d’Etat, le vrai, pense à la nation, et l’homme politique seulement à une élection.

Par Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga

Michael Jackson, premier album posthume


Michael Jackson, premier album posthume

| Photo Havakuk Levison / Reuters


Sony Music a annoncé la sortie d’un album composé de chansons inédites de Michael Jackson le 14 décembre prochain. Le premier d’une série qui s’annonce lucrative.

Le King Of pop ressuscité. Le 14 décembre prochain, le premier album posthume de Michael Jackson sortira sous le label Epic Records. Sobrement baptisé «Michael», ce nouvel opus sera exclusivement composé d’inédits de la star. L’un des représentants de la maison de disque a cependant refusé de communiquer le nombre de titres qui y figureraient et de commenter le travail effectué en studio. Le premier extrait «Breaking News», devrait être en écoute sur le site du défunt chanteur à partir de lundi prochain… et pour une semaine seulement. Un teaser de la chanson devrait également être mis en ligne sur la toile à partir d’aujourd’hui. Ce premier titre inédit a été enregistré par Michael Jackson en 2007, dans la maison du producteur Eddie Cascio, à Franklin Lakes, dans le New Jersey. D’après TMZ, cinq titres figurant sur l’album auraient été enregistrés dans la fameuse propriété. Aucune autre collaboration n’a filtré, mais l’interprète de l’inoubliable «Thriller» envisageait de travailler avec RedOne, Lady Gaga ou encore Will.i.am, avant de succomber à une surdose médicamenteuse en juin 2009.
La pochette de l’album a été dévoilée par la maison de disque sur le site officiel de Jackson. Réalisée par le peintre Kadir Nelson en 2009, elle rappelle sensiblement celle de «Dangerous» réalisée par le surréaliste Mark Ryden en 1991. Riche en symbole, elle célèbre le recordman absolu de ventes d’albums, représenté en roi couronné par deux angelots. Derrière son portrait se détache une fresque murale qui dépeint la carrière de l’artiste: de «Thriller» à «Smooth Criminal», en passant par son engagement pour USA for Africa et son paradis à Neverland. Interrogé par Reuters, Nelson a confié que c’est Michael Jackson qui l’avait contacté il y a plusieurs années afin de mener à bien un projet retraçant sa vie. «Michael porte une armure en or et regarde le spectateur tout en étant couronné, a expliqué le peintre. Il pose sa main sur son cœur et regarde directement le spectateur, ce qui symbolise le lien étroit qu’il entretenait avec ses fans et la musique. Un papillon monarque est posé sur son épaule, une autre allégorie de sa métamorphose en chanteur et artiste. Son histoire musicale se déploie derrière lui.»

La famille Jackson sceptique

La sortie de cet album posthume inquiète les héritiers Jackson. Les enfants de la pop star –qui auraient entendu l’intégralité de l’album- seraient persuadés que certains titres ne sont pas chantés par leur père, rapporte TMZ. En 2007, Paris et Prince avaient séjourné quatre mois au domicile d’Eddie Cascio: ils connaissaient donc le nouveau répertoire du chanteur. Pour Prince, les pistes de ce nouvel album n’ont rien à voir avec les démos enregistrées par Jackson. Paris se dit même «catégorique» à ce sujet…D’autres sources affirment que la matriarche Katherine Jackson influencerait le jugement de ses petits enfants, étant contre la sortie de ce nouvel opus.

En mars dernier, les héritiers ont conclu un accord avec Sony Music: un contrat de 250 millions de dollars pour faire perdurer les royalties. Un record pour un artiste à titre posthume. La maison de disque avait prévu d’exploiter une soixantaine de morceaux inédits du chanteur, en programmant la sortie d’une dizaine d’album d’ici 2017. D’après le «Wall Street Journal», cette transaction garantit 200 millions de dollars aux héritiers du King of Pop. Une fortune qui risque de faire couler encore beaucoup d’encre.

La pochette de l'album, crée à partir d'une toile de Kadir Nelson (Photo: D.R.) Point final

Colis piégés: Al-Qaïda dans la péninsule arabique revendique

Al-Qaïda dans la péninsule arabique a revendiqué l'envoi de colis piégés interceptés en Grande-Bretagne et à Dubaï, ainsi que l'explosion d'un avion cargo en septembre à Dubaï, rapporte vendredi le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

SITE indique que le réseau a revendiqué ces actes dans des messages diffusés sur des forums internet prônant le "jihad", dans lesquels il appelait à l'envoi d'autres paquets piégés notamment dans des "avions de ligne", mais aussi d'autres "avions cargo".

Vendredi dernier, deux colis piégés en provenance du Yémen, ont été découverts à Dubaï et en Grande-Bretagne. Ils étaient adressés à des lieux de culte juifs à Chicago (Etats-Unis).

Un avion cargo du groupe américain de messagerie UPS s'était écrasé début septembre sur une base militaire émiratie près de l'aéroport de Dubaï. Ses deux membres d'équipage avaient été tués.

Hurricane Tomas Brings Flooding to Haiti

Hurricane Tomas is lashing parts of Haiti, where at least one person has died as a result of the storm.

The U.S. National Hurricane Center says the storm is moving through the windward passage between Haiti and Cuba. Tomas is expected to travel near or over the western corner of Haiti as it moves northwest Friday.

The rains have caused flooding in many areas, including the camps that have been housing hundreds of thousands of people displaced by January’s earthquake.

The U.S. State Department says the Haitian government reports that 50 percent of the people in the camps left overnight before the worst of the storm hit. In Washington Friday, the acting director of the U.S. Office of Foreign Disaster Assistance said most of those people went to stay with friends and family in safe areas.

Forecasters warn that Tomas could dump up to 25 centimeters of rain in some areas, triggering life-threatening flash floods and mudslides. Haitian officials say one man drowned as he attempted to drive across a rain-swollen river.

The hurricane center is also warning of dangerous storm surges, raising water levels by nearly two-and-a-half meters and accompanied by large, destructive waves.

Officials had urged residents in at-risk areas to seek emergency shelter, and aid groups worked all week to move the displaced to safety. But some residents in the sprawling tent camps in Port-au-Prince have remained, fearing they will lose all their possessions if they leave, or be barred from returning.

January’s massive earthquake displaced more than 1 million people.

The U.N. has asked the international community for emergency aid, saying a half-million people could be affected by the storm. U.N. health officials also warn that polluted floodwaters and unsanitary conditions could worsen Haiti’s cholera outbreak, which already has killed more than 440 people.

The storm is expected to pass near or over the Bahamas and the Turks and Caicos islands later Friday or early Saturday. Hurricane warnings are in effect for those areas, as well as the province of Guantanamo, Cuba.

The U.S. Navy has sent the USS Iwo Jima to Haiti to help provide humanitarian support. The ship carries medical experts, engineers and helicopters.

Official: Bomb in Pakistani mosque kills 20

A bomb exploded at a mosque in a militant-riddled part of northwest Pakistan during Friday prayers, killing at least 20 people and wounding 30 others, an official said.

The blast was the latest in a series of attacks to hit mosques and Sufi shrines in Pakistan, and underscored the relentless security challenge to a nation where Islamist militancy -- as well as enmity among the various Muslim sects -- have long run rampant.

The blast occurred in Darra Adam Khel, an area near Pakistan's tribal regions where Taliban-led militants have been active. Its target was a Sunni Muslim mosque and the worshippers gathered there on Friday afternoon, the most attended prayer session of the week, said Saeed Khan, a local government official.

Investigators were trying to determine if a suicide bomber was involved, Khan said.

In October, a bomb attack at a Sunni mosque on the outskirts of the main northwest city of Peshawar killed three people and wounded 22. It also occurred during Friday prayers.

Obama Touts Improved US Jobs Numbers

President Barack Obama, 05 Nov 2010
Photo: AP

President Barack Obama, 05 Nov 2010

President Barack Obama says October's U.S. unemployment report is encouraging news. But, the jobless rate remained stuck at 9.6 percent, and the president says more work is needed.

President Obama says the creation of 151,000 new jobs in October continues a trend of 10 straight months of job growth in private business. While he says the private sector has added more than a million jobs since January, he admits that those numbers are not enough to budge the stubborn unemployment rate.

"So we have now seen four months of private sector job growth above 100,000, which is the first time we have seen this kind of increase in over four years," said President Obama. "Now, that is not good enough. The unemployment rate is unacceptably high, and we have got a lot of work to do."

Polls show that the stagnant economy, and especially the persistent unemployment problem, were a major factor in the opposition Republicans' big victories in Tuesday's elections.

Since then, Mr. Obama has indicated a willingness to compromise with Republicans on economic legislation, although he has not been specific about how he would do it.

"I am open to any idea, any proposal, any way we can get the economy growing faster, so the people who need work can find it faster," said Mr. Obama.

Some Republican leaders have said the election results show that Americans want much of the president's agenda reversed. But Mr. Obama said Friday compromise is needed to advance the U.S. economy, while other countries are aggressively building their economies.

"We cannot spend the next two years mired in gridlock," said the president. "Other countries, like China, are not standing still. So we cannot stand still either. We have got to move forward."

The president spoke minutes before leaving for a week-long trip to India, Indonesia, South Korea and Japan. While in Asia, he plans to push China to revise its currency, and to campaign for greater access for American goods in Asian markets.

"I am going to be talking about opening up additional markets in places like India, so that American businesses can sell more products abroad, in order to create more jobs here at home," said President Obama.

Mr. Obama has set a goal of doubling U.S. exports within five years.

NASA Scrubs Space Shuttle Launch

NASA has postponed Friday’s launch of the space shuttle Discovery after a hydrogen leak was found in the craft’s external fuel tank.

In a statement, NASA said the leak was discovered as the shuttle’s external tanks were being filled in preparation for launch later in the day.

NASA managers have decided to postpone the launch until November 30 at the earliest.

A NASA team also discovered a crack in the foam on the shuttle’s external fuel tank. NASA officials say the crack did not develop until after the launch was called off.

Discovery was originally scheduled to lift off earlier this week. It has been delayed by technical problems and severe weather at the Florida launch site.

Shuttle Launch Director Mike Leinbach, speaking to reporters Friday, said the shuttle is like any machine and that machines occasionally break.

Discovery’s six-member crew will deliver a final module for the U.S. portion of the orbiting laboratory during the 11-day mission. The shuttle will also carry the world’s first humanoid robot, Robonaut 2, into space.

This will be Discovery’s 39th and final flight in its 26-year history. NASA’s shuttle fleet will be retired next year, bringing an end to the 30-year-old space shuttle program.

Some information in this story was provided by AP.

Nucléaire iranien: les Six unis sur la nécessité d'"actualiser" leur offre

Nucléaire iranien: les Six unis sur la nécessité d'"actualiser" leur offre

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu'ils ajoutaient à leur liste noire d'entreprises favorisant le programme nucléaire de Téhéran 37 sociétés basées en Allemagne, à Malte et à Chypre, qu'ils accusent de servir de prête-nom à la marine marchande iranienne.


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Les six puissances chargées du dossier du nucléaire iranien sont unies sur la nécessité d'actualiser l'offre faite à l'Iran sur le transfert à l'étranger d'une partie de son uranium, a affirmé vendredi le ministère français des Affaires étrangères.

"Il n'y a pas de désaccord entre les Six (France, Etats-Unis, Russie, Allemagne, Grande-Bretagne, Chine) sur la nécessité d'actualiser l'offre faite à l'Iran à l'automne 2009, et il n'y pas de désaccord non plus sur le principe et les paramètres de cette actualisation", a souligné le service de communication du Quai d'Orsay, sans préciser ces derniers.

Il y a un an, les Six avaient proposé à l'Iran de transférer 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi vers la Russie puis la France afin de les transformer en barres de combustibles pour un réacteur de recherche civil basé à Téhéran, appelé TRR.

Depuis, l'Iran a augmenté son stock et les grandes puissances travaillent aujourd'hui sur une "actualisation" de leur offre, selon Paris.

"Il s'agit d'une actualisation mécanique, car les centrifugeuses continuent à tourner. C'est une simple question mathématique", a souligné vendredi lors d'un point-presse la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages.

Il y a quinze jours, le quotidien New York Times avait affirmé que les grandes puissances veulent voir désormais l'Iran transférer à l'étranger environ 2.000 kg de son uranium enrichi et non plus seulement 1.200 kg.

Jeudi, le journal français Le Monde a affirmé que les Etats-Unis proposaient, en plus d'un transfert hors d'Iran de 1.200 kg d'uranium enrichi pour le TRR, de demander aux Iraniens l'envoi en Russie d'environ 2.000 kg d'uranium enrichi supplémentaires. Ces 2.000 kg pourraient, selon Washington, être transformés en combustible pour la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, dont l'approvisionnement est assuré par la Russie.

Londres et Paris sont cependant opposés à cette perspective car les Iraniens pourraient ainsi légitimer la nécessité d'enrichir de l'uranium dans leur pays, a ajouté Le Monde.

Ni Washington, ni Paris n'ont démenti ni confirmé l'existence de cette proposition américaine liée à Bouchehr et le fait qu'elle divisait les Occidentaux.

"La centrale (de Bouchehr) ne saurait être une justification pour les Iraniens pour enrichir de l'uranium", s'est borné à dire vendredi le Quai d'Orsay.

Les puissances occidentales soupçonnent l'Iran, qui dément, de vouloir acquérir l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil. Plusieurs résolutions de l'ONU, assorties de sanctions, exigent un arrêt de l'enrichissement d'uranium par l'Iran, mais sans effet jusqu'à présent.

Suicide Bomber Kills 9 in Afghanistan

Afghan officials say a teenage suicide bomber has killed at least nine people in a crowded bazaar in the remote northwestern province of Faryab.

Officials say Friday’s attack targeted the leader of a local council, Rahmatollah Turkistani. He was wounded in the blast, along with at least 30 other people.

Police say the teenage boy walked towards Turkistani and detonated his explosives.

The attack was condemned by Afghan President Hamid Karzai and NATO-led coalition forces.

In a Friday statement, a spokesman for NATO-led coalition forces said the bombing shows the “malicious contempt” that insurgents have for people. The statement also says insurgents were responsible for at least 103 Afghan civilian deaths and more than 200 injuries in the month of October alone.

In other violence, NATO says separate attacks killed three of its service members in Afghanistan on Friday.

Two coalition soldiers were killed in the south, one by a bomb, the other in an insurgent attack. A third service member was killed in a bomb attack in the country’s east.

This year has been the deadliest for foreign forces in Afghanistan since the start of the nine-year war. More than 615 NATO soldiers have been killed since January 1.

NATO also said Friday that a coalition air strike killed a senior leader of the al-Qaida-linked Haqqani network and several other insurgents Wednesday in the eastern province of Khost.

Also, coalition forces said Friday they had confirmed the death of a Taliban leader, Haji Malang. Military officials say Malang and a second unidentified suspect, described as an armed insurgent, were killed Tuesday in Helmand province after they threatened security force members as they exited a building.

Officials say Malang had planned and carried out small arms and improvised explosives attacks against Afghan and coalition forces.

Some information in this story was provided by AP and Reuters.

L'euro se replie face au dollar après un plus haut en presque 10 mois

L'euro s'est replié vendredi face au dollar, sur fond de prises de bénéfices mais aussi d'indicateurs moins bons que prévu en Europe et de nouvelles tensions sur les marchés obligataires du Vieux Continent.

Vers 19H00 GMT (20H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4052 dollar contre 1,4213 dollar jeudi vers 22H00 GMT, revenant à des niveaux d'avant l'annonce de nouvelles mesures de soutien à l'économie des Etats-Unis par la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi.

A la suite de cette annonce, l'euro avait atteint 1,4282 dollar jeudi, son niveau le plus fort depuis le 20 janvier.

L'euro baissait aussi face à la monnaie nippone à 114,27 yens contre 114,77 yens jeudi soir.

Le dollar regagnait du terrain face au yen à 81,31 yens contre 80,74 yens la veille.

"On pouvait penser que l'on aurait quelques prises de bénéfices après les annonces d'assouplissement" aux Etats-Unis, a observé David Gilmore, de Foreign Exchange Analytics, qui était tout de même surpris par l'ampleur du rebond du dollar.

Le billet vert a profité de solides chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, où 151.000 postes nets ont été créés en octobre.

"Certaines personnes sur les marchés suggéraient que peut-être que la Fed allait réfréner ses mesures d'assouplissement", a précisé David Gilmore, qui n'adhérait pas à cette hypothèse.

A l'inverse, les indicateurs économiques européens se sont révélés décevants vendredi. Les entrées de commandes industrielles en Allemagne ont chuté bien plus que prévu en septembre, l'économie espagnole a fait du surplace au troisième trimestre et les ventes de détail ont reculé en zone euro pour le deuxième mois d'affilée en septembre.

Surtout, la monnaie unique a souffert d'un regain d'inquiétude sur la santé budgétaire de certains pays, particulièrement la Grèce et l'Irlande.

"Les problèmes dans la périphérie (de l'Europe) n'ont jamais vraiment disparu. C'est juste que l'attention du marché s'en était détournée, l'appétit pour le risque était revenu et les marchés étaient passés à autre chose", a souligné Win Thin, de Brown Brothers Harriman.

L'Irlande s'est engagée jeudi à procéder à un tour de vis budgétaire de 6 milliards d'euros l'an prochain, dans le cadre d'un plan d'austérité de 15 milliards sur quatre ans, alors que sa capacité à juguler un déficit astronomique n'en finit pas d'alimenter l'anxiété des marchés.

Les cambistes étaient par ailleurs anxieux à l'avant-veille d'élections municipales en Grèce qui pourraient exacerber les tensions politiques et entraver les plans du gouvernement grec pour tenter de sortir le pays d'une crise budgétaire sans précédent.

Vers 19H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro à 86,81 pence, mais baissait face au billet vert à 1,6189 dollar.

La devise helvétique gagnait du terrain face à l'euro à 1,3497 franc suisse pour un euro, mais baissait légèrement face au billet vert à 0,9599 franc suisse pour un dollar.

La monnaie chinoise a fini à 6,6574 yuans pour un dollar contre 6,6622 yuans la veille.

Cours de vendredi Cours de jeudi

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19H00 GMT 22H00 GMT EUR/USD 1,4052 1,4213 EUR/JPY 114,27 114,77 EUR/CHF 1,3497 1,3622 EUR/GBP 0,8681 0,8735 USD/JPY 81,31 80,74 USD/CHF 0,9599 0,9577 GBP/USD 1,6189 1,6267 lepoint

Oil Prices Hit Two-Year High

Here are the prices of some key commodities traded in New York Friday.

Crude oil rose 36 cents to close at $86.85 a barrel, the highest close since 2008.

Coffee was down more than half a cent to end at just over $2.05 a pound.

Copper futures jumped nearly 4 cents to finish just over $3.94 a pound.

Cocoa prices lost $22 to close at $2,734 a ton.

Some information in this story was provided by AP and Bloomberg.

Iraqis Sue Britain for Public Inquiry into Abuse

More than 200 Iraqi civilians who claim British forces routinely abused them in custody are suing the British government to force a public inquiry into their case.

Speaking through their lawyers in London’s High Court Friday, the Iraqis say they were raped, sexually abused, kept in prolonged solitary confinement and deprived of food, water or sleep.

A British Defense Ministry spokesman said the statements are “unproven allegations of mistreatment.”

But in a statement, Public Interest Lawyers, the firm representing the Iraqis, said the civilians were subjected to “systematic” abuse by British soldiers and interrogators in Iraq from March 2003 to December 2008.

Two public inquiries already have been opened into the death of up to 20 Iraqis under British custody.

Phil Shiner, who heads the human rights law firm, said it would be nonsense to suggest that the abuse had been confined to a few cases.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Le convoi de déchets nucléaires a redémarré

Sous protection policière, le train a quitté la gare de Valognes vendredi en début d'après-midi.
Sous protection policière, le train a quitté la gare de Valognes vendredi en début d'après-midi. Crédits photo : David Vincent/AP

Bloqué ce vendredi après-midi à Caen par des militants anti-nucléaires, le convoi transportant 120 tonnes de déchets retraités par Areva a repris sa route vers le nord de l'Allemagne.

C'est le transport «le plus radioactif qui ait jamais eu lieu», affirme le réseau français Sortir du nucléaire. Une cargaison ferroviaire de 120 tonnes de déchets nucléaires, représentant 308 conteneurs ou 11 wagons de trains, a été bloquée vendredi après-midi à Caen, peu de temps après avoir quitté la gare de Valognes.

Cinq militants anti-nucléaires s'étaient enchaînés à la voie quelques centaines de mètres avant la gare. Le train a pu repartir après le dégagement des voies et les manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux autres manifestants qui se trouvaient à proximité des voies ont également été interpellés, selon un militant du réseau Sortir du nucléaire.

Parti de l'usine de retraitement de La Hague en Normandie, le convoi transite vers la ville allemande de Gorleben, non loin de Hambourg. Un déplacement qui met les opposants au nucléaire en ébullition, en France comme en Allemagne. «Ce transport concentre au moins deux fois plus de radioactivité que le total des pollutions radioactives émises par la catastrophe de Tchernobyl», dénonce Sortir du nucléaire. Une affirmation qualifiée d'«esbroufe médiatique» par Areva. Ce convoi serait «moins radioactif» que le dernier parti de Normandie pour l'Allemagne en novembre 2008 : il comptait 12 wagons contre 11 pour celui-ci, assure le groupe.

Plainte de Greenpeace

Vendredi, Greenpeace a déposé plainte contre l'entreposage depuis le 25 octobre de conteneurs en gare de Valognes, à 35 km de l'usine Areva. C'est «un endroit qui n'est pas classé Installation nucléaire de Base, comme l'impose la loi de juin 2006 sur les déchets», a dénoncé Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France :


«Nous procédons ainsi depuis plus de 10 ans pour renvoyer les déchets. Et nous avons bien sûr toutes les autorisations nécessaires», a réagi Christophe Neugnot, le directeur de la communication de l'usine de retraitement. Mardi, Greenpeace a affirmé avoir relevé «des pics» de radioactivité au passage des camions qui acheminent progressivement les déchets de l'usine à la gare. «Aucune particule ne peut s'échapper de ces déchets, rendus inertes par vitrification, un processus qui consiste à mélanger les poussières nucléaires à du verre en fusion. Par ailleurs, les cylindres spéciaux servant au transport assurent une protection efficace contre tout rayonnement, et peuvent aussi résister au choc d'un accident ferroviaire», affirme-t-on chez Areva.

L'usine de La Hague trie les déchets issus de centrales nucléaires électriques pour en tirer essentiellement du plutonium et de l'uranium recyclables, à hauteur de 96% de la matière reçue, estime-t-on chez Areva. Les 4% restants sont stabilisés et renvoyés dans le pays d'origine, en l'occurrence l'Allemagne, où ils sont stockés. Selon Areva, la quantité de déchets évacués vendredi correspond à la consommation annuelle en électricité de 24 millions d'Allemands. Ces convois controversés entre la France et l'Allemagne ont été entamés à la fin des années 1990. Douze ont été programmés au total, celui de vendredi étant le onzième.

Des manifestants attendus tout au long du trajet

En France, des manifestations sont annoncées sur le trajet du train à Valognes, Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg, selon Sortir du nucléaire. Areva ne confirme pas le parcours. Le convoi est accompagné par les forces de l'ordre, «entre 50 et 80 hommes», a indiqué au figaro.fr Henry-Jacques Neau, porte-parole de la branche transport d'Areva. «Il s'agit essentiellement d'éviter les troubles à l'ordre public, explique-t-il, rappelant qu'un militant antinucléaire était mort en 2004 en s'approchant trop près d'un convoi. En aucun cas, nous ne craignons de nous faire voler cette cargaison de déchets ultimes qui n'ont plus aucun intérêt».

lefigaro

Sarkozy affirme avoir parlé des droits de l'homme avec le président chinois

Nicolas Sarkozy et Hu Jintao devant un restaurant de Nice, le 5 novembre 2010
Nicolas Sarkozy et Hu Jintao devant un restaurant de Nice, le 5 novembre 2010 Philippe Wojazer AFP

Nicolas Sarkozy a affirmé à la presse avoir parlé des droits de l'homme avec son homologue chinois, ajoutant qu'il n'y avait "pas de tabous" sur cette question, vendredi à Nice, au deuxième jour de la visite d'Etat de Hu Jintao en France.

A la question de savoir s'il avait parlé des droits de l'homme avec le président Hu lors des entretiens qu'il a eus avec lui à Paris jeudi, puis à Nice vendredi, le président Sarkozy a répondu: "Bien sûr. Le président Hu Jintao est quelqu'un avec qui on peut parler".

"Il y a beaucoup de différences entre les Chinois et les Français mais nous avons parlé de tous les sujets, il n'y a pas de tabous, notamment sur la question des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat était interrogé devant La Petite Maison, restaurant réputé de Nice où il devait ensuite dîner avec son hôte.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, également maire de Nice, l'accompagnaient.

Selon M. Sarkozy, "la question qui se pose est: +est-ce qu'on a envie de faire avancer les choses ou est-ce qu'on a envie de les faire reculer?+. La France a envie de faire avancer les choses. Pour cela, il faut parler de ces questions, sans tabous", a-t-il insisté.

"Nous avons des valeurs à défendre, nous les défendons mais en respectant nos partenaires, en comprenant qu'ils ont une culture différente, qu'ils viennent de plus loin et qu'il faut les encourager vers l'ouverture", a-t-il ajouté.

A ses yeux, "personne ne peut contester les progrès économiques de la Chine, l'ouverture de la Chine. Il faut l'encourager dans cette direction, c'est ce que nous faisons en parlant tranquillement, en se respectant, en essayant de se comprendre".

Alors qu'on lui demandait s'il avait plus particulièrement parlé avec son homologue chinois du dissident Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix, qui purge une peine de onze ans de prison en Chine, M. Sarkozy a simplement répété: "Nous avons parlé de tous les sujets".

Jeudi, face à la presse, la vice-ministre chinoise des Affaires étrangères Fu Ying avait évacué la question du sort du dissident emprisonné, indiquant qu'il ne s'agissait pas d'"un sujet à aborder entre la Chine et la France".

Plusieurs manifestations ont eu lieu vendredi sur cette question sensible. A Paris, des membres de Reporters sans frontières (RSF) ont manifesté aux cris de "Libérez Liu Xiaobo" au passage du convoi de M. Hu près de l'Arc de Triomphe. Six manifestants ont été interpellés par la police et retenus plusieurs heures avant d'être relâchés, selon RSF.

Et à Nice, une cinquantaine de personnes ont également manifesté en faveur des droits de l'homme। Amnesty International a appelé à un autre rassemblement samedi à Carros, près de Nice, où M। Hu doit visiter une usine de Schneider Electric avant de partir pour le Portugal।

Côte d'Ivoire, duel au sommet

Côte d'Ivoire, duel au sommet

Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se retrouveront au second tour de la présidentielle ivoirienne © Montage Le Point.fr


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Quel duel cela va être ! Les Ivoiriens si crédules ne pouvaient même pas imaginer qu'ils assisteraient un jour à une course pratiquement au coude à coude entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara (38,3 % contre 32,08 %) pour le fauteuil présidentiel. Une course de trois semaines, le second tour de l'élection devant avoir lieu le 28 novembre si la Constitution est respectée. Mais au-delà du duel entre deux rivaux de longue date, la victoire, quel que soit celui qui l'emporte, mettra fin à deux chapitres de l'histoire ivoirienne. Le premier, le plus sombre : c'est la page de dix ans de troubles et de guerre civile qui devrait se tourner définitivement. Second chapitre terminé : celui de la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny.

Henri Konan Bedié, dauphin et successeur constitutionnel d'Houphouët, a été battu dans les urnes. Certes, il conteste les résultats, mais si des "tripatouillages" ont eu lieu, pour reprendre ses termes, ils ne pouvaient guère changer l'issue du scrutin. HKB, comme l'appellent les Ivoiriens, n'a pas fait une bonne campagne. Candidat âgé - 76 ans -, il est aussi vu comme en partie responsable des troubles qui ont ensanglanté le pays depuis la fin des années quatre-vingt-dix après qu'il avait adopté le thème de l'ivoirité, un concept qui visait à écarter de la nationalité ivoirienne des citoyens suspectés d'être d'origine burkinabé. Son électorat a été majoritairement rural, des Baoulés (son ethnie) de la région cacaoyère, au centre du pays. Même les Baoulés citadins semblent l'avoir abandonné.

Pourtant ce sont les 25 % d'électeurs d'Henri Konan Bedié qui vont décider du choix du nouveau roi. En 2005, HKB et Alassane Ouattara, s'alliant contre Laurent Gbagbo, avaient passé un accord électoral de désistement en faveur de celui qui finirait second aux élections. Les électeurs baoulés vont-ils suivre leur chef ? Rien n'est moins sûr. Pour les bons connaisseurs du pays, un tiers des électeurs de Bedié se reporteront sur Ouattara, l'homme du Nord, musulman, vu encore par certains comme un "Burkinabé" ; deux tiers préféreront donner leur voix à Laurent Gbagbo. D'ailleurs, le président sortant a toujours affirmé qu'il aurait de meilleures chances de l'emporter s'il devait affronter Ouattara que Bedié.

Il reste encore trois semaines. C'est long dans un pays où chacun craint toujours que des dérapages ne viennent enrayer la machine électorale qui a, depuis une semaine, si bien fonctionné.

Tous aux obsèques sauf le défunt

à la surprise de la famille, le corps n'était plus au funérarium la veille des funérailles./Photo DDM Michel Viala
à la surprise de la famille, le corps n'était plus au funérarium la veille des funérailles./Photo DDM Michel Viala

Tout était prêt pour les obsèques d'Andrée Cazals, 82 ans, hier matin à Toulouse. Mais le corps de la retraitée, lui, n'a pas été remis à sa famille. Le 15 octobre, en fin de journée, Andrée Cazals part faire ses courses à pied lorsqu'elle est percutée, sur un passage piéton, par un scooter piloté par un adolescent de 17 ans. Elle s'effondre.

« Les pompiers sont venus et elle a été emmenée en réanimation à la clinique de l'Union, relate, des sanglots dans la voix, Brigitte, sa nièce. Le lendemain, elle a été opérée d'un double traumatisme crânien. Elle avait de multiples œdèmes. » Malheureusement, l'état de santé de la victime ne va pas en s'améliorant et lundi, le jour de la Toussaint, elle meurt.

« Dès mardi, nous avons fait toutes les démarches pour pouvoir l'inhumer aujourd'hui à 10 h 30 (Ndlr, hier), poursuit sa nièce. Mais, mercredi soir, à 17 h 45, on a reçu un coup de fil pour nous dire que le corps n'était plus là. Un magistrat avait demandé une autopsie. »

Sans corps, la cérémonie est annulée. « Notre famille est complètement déboussolée. Nous n'avons pas de dépouille pour faire correctement les obsèques de notre chère tante. Les soins de conservation avaient déjà été faits, nous avions les fleurs, elle était prête à être inhumée. »

La famille a du mal à accepter ce contretemps. « Ma sœur qui vit au Vietnam, venue spécialement, doit repartir. Elle n'assistera pas aux obsèques de sa tante. Pour nous, c'est terrible, on est dans la peine. Je crois même qu'on est dans le cauchemar. Heureusement que les pompes funèbres ont été très bien ».


Autopsie pour les besoins de l'enquête

La famille d'Andrée Cazals a été reçue hier par les services de police qui ont pu lui donner des éclaircissements sur cette autopsie. « On nous a expliqué que cette autopsie était nécessaire notamment pour nos intérêts, explique la nièce de la victime. En effet, cette affaire va passer au tribunal et les avocats vont en prendre possession. » L'autopsie a été pratiquée hier après-midi. « Nous ne savons pas encore quand nous pourrons récupérer le corps. » Et de lancer un message : « On n'est pas en sécurité quand on traverse sur un passage clouté. Les personnes âgées et les enfants doivent le savoir ».

Canadian Couple Gives Away $11 Million Lottery Jackpot

Some people who suddenly strike it rich in a lottery buy cars, houses, boats and other luxuries.

But few do what Canadian couple Allen and Violet Large did with their winnings — give it away.

The elderly couple from Nova Scotia won an $11 million jackpot in July.

After keeping about two percent for emergency expenses, the Larges, who are in their 70s, say they spent the last three months giving away the rest.

Churches, animal welfare groups, fire departments, hospitals and the local Red Cross are among those in Nova Scotia who shared in the Larges’ good fortune.

Allen and Violet Large call themselves simple farm folk who never had any money and are happy living modestly.

They say they have all they need — each other.

Some information in this story was provided by AP.

Lil Wayne est un homme libre !


Lil Wayne est un homme libre !
Lil Wayne est un homme libre !
Lil Wayne est un homme libre ! hiMedia

Condamné l'hiver dernier à un an de prison pour port d'armes, les derniers jours de prison de Lil Wayne s'annonçaient très difficiles. La star avait même été placée en isolement à cause de son mauvais comportement en cellule. Eh bien cette histoire est maintenant derrière lui ! Le rappeur est sorti de prison après 9 mois passé derrière les barreaux de Rickers Island, non loin de New York. Une sortie que Lil Wayne ne veut pas oublier ! Il la célèbrera dans un club de strip-tease lundi prochain. Il ne perd pas son temps celui-là !


Obama to Seek 'Deeper, Broader' Relations with India During Visit

An Indian pedestrian walks past a billboard welcoming US President Barack Obama outside The American Centre in New Delhi on November 4, 2010.
Photo: AFP

An Indian pedestrian walks past a billboard welcoming US President Barack Obama outside The American Centre in New Delhi, 04 Nov. 2010.


Excitement is mounting in India over the upcoming visit of U.S. President Barack Obama as was evident this week during a press conference given by Indian Foreign Secretary Nirupama Rao.

He told journalists that a "warm welcome" awaits President Obama, who arrives in India on Saturday, along with productive talks on a wide range of mutual concerns.

"President Obama's visit will be an opportunity to once again underscore that our shared values of democracy, openness, pluralism and fundamental freedom form the bedrock of our strategic partnership," said Rao. American officials have said the trip is designed to deepen the bilateral relationship. Indications are that both sides will tread softly on delicate issues.


Mr. Obama's first stop will be Mumbai, India's bustling financial center. There, the president and U.S. executives plan to attend a summit with Indian business leaders.

U.S. officials predict bilateral trade with India will exceed $50 billion this year and they say they hope U.S. exports to India will double within five years.

President Obama will stay at the Taj Palace Hotel, one of several facilities attacked by terrorists across the city two years ago, killing more than 165 people. Mr. Obama is expected to meet with victims' families and deliver a speech reaffirming America's commitment to fighting terrorism.

On Sunday, the president is scheduled to travel to the capital, New Delhi, to attend a small private dinner at the home of Prime Minister Manmohan Singh. The two men are to hold a summit on Monday, leading to what American officials say will be a "deeper, broader" U.S.-India partnership across the board.


Despite drawing closer to Washington, India remains concerned about some U.S. policies, particularly its billions of dollars in military assistance to Pakistan, says Lalit Mansingh, a former foreign secretary in the Indian government.

"I think there should be some accountability on how Pakistan uses that assistance," Mansingh says. "If it is used for fighting terrorism, we have no complaint. If it is for using arms to fight India, we have a real problem."

Last month, the Obama administration pledged to increase its military aid to Pakistan to $2 billion per year to help the country fight extremism. But U.S. officials said aid will be denied to any Pakistani army units linked to human rights abuses.

The two leaders will also discuss the future of stabilization efforts in Afghanistan, says Lalit Mansingh, in which the Afghan government with U.S. and NATO help, has been pursuing reconciliation talks with the Taliban.

"We don't think negotiating with the Taliban is such a good idea. Because they're the ones who are your [the United States'] real enemies," Mansingh says. "If you compromise with your enemies, I don't see what kind of Afghanistan you leave behind when American troops go out."

Some delicate subjects will likely remain off the table, say analysts, such as violence between security forces and separatists in Indian-administered Kashmir. Washington has said that troubled region is an issue to be addressed bilaterally between India and Pakistan.

On Monday, the eve of Mr. Obama's departure for Indonesia, he is scheduled to be treated to a formal state dinner in the Indian capital, reciprocating an event the U.S. president held for Prime Minister Singh at the White House last November.

Palestinians to Give US Peace Effort More Time

A top Palestinian official says his government will give the United States a few more weeks to relaunch direct peace talks with Israel, but will not bend on its key demand for a halt to Israeli settlement activity in the West Bank.

Chief negotiator Saeb Erekat said Thursday that while the Palestinian Authority is prepared to wait for a U.S. offer, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu must make the key choice between settlements and peace. He spoke after meeting U.S. Middle East envoy George Mitchell in Washington.

Erakat said that in the absence of peace talks, the Palestinians may seek support in the United Nations for a declaration of independence. That drew a rebuke from State Department Spokesman P.J. Crowley who reiterated the U.S. view that an independence move without Israeli concurrence will not advance the peace process.

U.S. Secretary of State Hillary Clinton confirmed plans to meet Mr. Netanyahu early next week either in Washington or New York as part of a stepped-up effort to break the stalemate in Israeli-Palestinian talks.

Meanwhile, the Reuters news agency quoted Egyptian Foreign Minister Ahmed Aboul Gheit as saying he will visit Washington Tuesday as part of the diplomatic push.

Earlier Thursday, Egypt’s influential intelligence chief, Omar Suleiman, met with Mr. Netanyahu and Israeli President Shimon Peres on the Mideast peace process. There was no word of a breakthrough. Suleiman said his government was very concerned about moving the peace process forward.

The three leaders discussed efforts to revive direct talks, which stalled after an Israeli settlement moratorium expired in September. Palestinians have insisted they will not return to the talks while Israeli building continues on land they want as part of a future state. Last week, Palestinian President Mahmoud Abbas met with a high-level Egyptian delegation that included Suleiman and Gheit.

At an October meeting, Arab League leaders said they would give the United States until early November to resolve the impasse before reconvening to consider alternatives.

Some information in this story was provided by AFP, Bloomberg and Reuters.

Paris, ville la plus embouteillée d'Europe

lefigaro Paris est décrite comme la métropole la plus embouteillée d'Europe, dans une étude inédite réalisée par Inrix, une société d'info-trafic américaine utilisant les données de l'office européen des statistiques Eurostat।
Cet organisme a mené une comparaison dans six pays d'Europe, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas ces dernières semaines.
"Une comparaison de six pays différents révèle que Paris est la ville la plus engorgée d'Europe, suivie par Londres. Le bassin de la Ruhr, la plus grande zone urbaine d'Allemagne, arrive en troisième position", relève l'étude sur la base de statistiques sur le temps passé par les conducteurs dans le trafic.
Il est souligné par exemple que la région et la plage horaire les plus difficiles pour emprunter les routes sont l'Ile-de-France le mardi entre 8H00 et 9H00. Durant cet horaire précis, les conducteurs perdent 70 heures par an dans le trafic.
Les 10 principaux points noirs à Paris sont le boulevard périphérique à la Porte d'Italie (direction porte d'Orléans) ou encore l'A86 direction Champigny-sur-Marne.
Dans une ville comme Lyon, les automobilistes perdent le mardi à la même heure 34 heures par an.


Une autre étude, menée par IBM auprès de 8.192 automobilistes de 20 villes du monde et révélée en juillet, montrait également que Paris a la plus longue durée d’embouteillage des villes européennes.
Contactée par l'AFP, la mairie de Paris a souligné que "les dix zones les plus difficiles recensées en Ile-de-France ainsi que la carte de congestion produite par les auteurs de cette étude (Inrix) montrent très clairement que les points noirs de congestion ne sont pas à l'intérieur de la capitale mais sur les voies rapides franciliennes et sur le boulevard périphérique".
"C'est tout à fait conforme au diagnostic porté depuis longtemps par la ville de Paris : l'agglomération parisienne manque cruellement de transports collectifs, notamment de rocade (...)" ajoute la municipalité dirigée par Bertrand Delanoë (PS).
Elle rappelle que "depuis 2001, le trafic automobile dans Paris a baissé de 24%".
Dans un communiqué, Denis Baupin, adjoint Vert à l'environnement a souligné "l'urgence à agir à la fois pour améliorer la qualité de l'air et pour désengorger les +voies rapides+ d'Ile-de-France, les otages de l'automobile étant doublement victimes puisque étant les plus victimes de la pollution".

Lutte contre les pires formes de travail des enfants Le projet PRETA réalise son film


Le projet Protection des enfants travaillant dans l’agriculture (PRETA) de l’ONG Aide à l’enfance-Canada a organisé, le 3 novembre 2010 à Bobo-Dioulasso, la projection d’un documentaire sur les pires formes de travail des enfants dans l’agriculture dans la zone du projet au Mali. Cette séance qui a regroupé les associations, ainsi que les services déconcentrés des ministères impliqués dans la lutte, visait à recueillir les suggestions des uns et des autres en vue de la production d’un documentaire du même genre au Burkina Faso.

Le projet Protection des enfants travaillant dans l’agriculture (PRETA) intervient au Mali, dans les régions de Sikasso et de Ségou, et dans celles des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Comme expliqué par le responsable de l’association TIE à Bobo-Dioulasso, Antoine Sanou, la projection de ce film vise à échanger avec les partenaires du projet, afin de réaliser un film similaire, mais pas identique.

En effet, il s’agit de dégager les insuffisances du film malien, et d’en tenir compte dans celui à réaliser au Burkina, en fonction des réalités du pays. Les participants sont venus de la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso, des directions régionales du Travail et de la Sécurité sociale, de l’Agriculture et de l’Action sociale. Dans le documentaire de 26 minutes réalisé au Mali, il est question des pires formes de travail des enfants dans les champs de riz, de coton et dans la collecte des noix de karité.

Le film révèle que dans cette zone, le secteur de l’agriculture emploie une main-d’œuvre très jeune, à majorité constituée d’enfants travaillant dans des conditions souvent nuisibles à leur santé, leur sécurité ou leur moralité. Il retrace ainsi la souffrance des enfants, les cas de déscolarisation qui en découlent, l’exploitation des enfants par les maîtres coraniques et le témoignage de parents, d’exploitants agricoles, de maîtres et d’anciens élèves coraniques sur le phénomène.

En outre, le documentaire expose les dangers que courent les enfants dans la collecte des noix de karité avec des risques de morsures de serpents, l’épandage des engrais, l’utilisation des pesticides et d’herbicides, le travail avec la charrue et bien d’autres tristes réalités quotidiennes. Il aborde par ailleurs, les actions du projet visant à réduire le phénomène, à travers la sensibilisation, la création de clubs et d’associations d’enfants (enfants ambassadeurs), les groupes de parents et les cadres de concertation.

Ces différentes actions ont porté leurs fruits avec un passage des travaux pénibles aux travaux qui le sont moins pour les enfants, au regard de leur bas âge. Au terme du film, Moussa Traoré, le chargé du projet PRETA pour le Burkina, a précisé que les suggestions émanant des participants, visent à éviter de faire une réplique du documentaire réalisé au Mali, ce dernier étant déjà un acquis pour le projet. Ils ont donc proposé que celui du Burkina présente davantage les structures de terrain du projet, mette l’accent sur les résultats et donne des témoignages de cas toujours existants du phénomène.

Ils préfèrent également qu’il aborde le cas des enfants déplacés pour les travaux agricoles et fasse ressortir la situation dans les champs de coton. Pour Moussa Traoré, l’équipe de réalisation du documentaire (dans la zone du Burkina) est déjà mise en place et les suggestions permettront d’affiner le travail. Il a donc remercié les participants pour leur contribution au perfectionnement de cette œuvre. Au nom des partenaires, le directeur régional du Travail et de l’Action sociale des Hauts-Bassins, Sibiri Doamba, a salué l’initiative du projet PRETA et promis leur soutien.

Jean-Marie टे sidwaya

Côte d'Ivoire : un second tour indécis

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko (au centre), à l'annonce des résultats, jeudi, à Abidjan.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko (au centre), à l'annonce des résultats, jeudi, à Abidjan. Crédits photo : ISSOUF SANOGO/AFP

Laurent Gbagbo et son challenger Alassane Ouattara vont se disputer la présidence fin novembre.

L'annonce des résultats définitifs des élections en Côte d'Ivoire n'aura finalement pas fait grand bruit. Mercredi soir, sous les néons criards d'un petit bar d'une banlieue d'Abidjan, aucun cri n'a accueilli la victoire de Laurent Gbagbo avec 38,3 % des voix et l'accession au second tour d'Alassane Ouattara avec 32,08 %. Les clients assis au Poulet Show ne sont pourtant pas des supporteurs d'Henri Konan Bédié, arrivé troisième avec 25,24 % et grand perdant de la confrontation. Ici, on soutient Gbagbo, mais on se dit «déçu». «Nous, on voulait une victoire par KO au premier tour», lâche Thierry.

Au petit matin, à Adjamé, un fief d'Alassane Ouattara, les militants ne sont guère plus joyeux. «Le score d'Alassane, il est petit. Nous avons pourtant bien voté», remâche Issa. La frustration est vite effacée et laisse place à un concert de louanges sur le «calme» qui a régné pendant le scrutin et «la maturité» des Ivoiriens. Les observateurs internationaux et les diplomates, visiblement soulagés s'y joignaient volontiers. La bonne tenue du scrutin était, il est vrai, loin d'être acquise. Et elle ne l'est en fait toujours pas. «Nous sommes à la moitié du chemin», résume un diplomate. Le second tour qui s'ouvre sera au moins aussi périlleux que ne fut le premier.

Le duel entre le Sudiste Laurent Gbagbo et le Nordiste musulman Alassane Ouattara est un condensé de la fracture qui mine la Côte d'Ivoire depuis vingt ans. Une mise à plat brutale des divisions qui, après la tentative de coup d'État de 2002 contre Laurent Gbagbo, ont conduit le pays à la guerre civile.

Combat musclé

Un regard sur la carte électorale suffit pour constater que le vote ethnique existe toujours dans le pays. Ainsi, le Baoulé Henri Konan Bédié tient le centre du pays, tandis que le Dioula Alassane Ouattara est maître dans le Nord. Le Bété Laurent Gbagbo a été plébiscité dans l'Ouest et le Sud. Cette logique s'arrête aux portes d'Abidjan. La capitale économique, qui pèse pour un tiers des électeurs, a été gagnée par Laurent Gbagbo, qui a su ratisser bien au-delà de son électorat tribal. Dans les meetings à venir, les discours des prétendants risquent donc d'être moins courtois que lors des semaines passées.

D'autant que ce combat sera celui de deux hommes qui ne s'estiment guère et que tout oppose. L'inimitié qui sépare un versatile Laurent Gbagbo, porté vers le populisme, à l'austère ancien haut fonctionnaire du FMI Alassane Ouattara est ancienne. Elle s'est forgée au début des années 1990 dans l'atmosphère de fin de règne des dernières années de Félix Houphouët-Boigny. Le président sortant n'a pas pardonné la tentative le putsch de 2002 qu'il attribue aux menées de son rival. De son côté, Alassane Ouattara garde une vive rancœur de son éviction, pour cause de «nationalité douteuse», de la présidentielle de 2000, gagnée par Gbagbo.

Or la campagne pourrait bien ranimer cette dangereuse polémique autour des origines des uns et des autres. L'«ivoirité» est un concept ultranationaliste selon lequel les populations chrétiennes du Sud seraient plus ivoiriennes que celles du Nord, à majorité musulman. Dans ce pays de forte émigration, l'argument est porteur. Et, dans le camp de Laurent Gbagbo, la tentation de l'utiliser sans doute grande.

lefigaro

Costa Rica : 20 morts et 12 disparus dans un glissement de terrain

Costa Rica : 20 morts et 12 disparus dans un glissement de terrain

A Escazu, les maisons ont été ensevelies sous la boue et les roches.


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Vingt personnes sont mortes et 12 autres sont portées disparues jeudi dans la capitale du Costa Rica, à la suite d'un glissement de terrain provoqué par des pluies diluviennes, selon un bilan des services de secours.

Un pan de colline s'est effondré sur 27 habitations de la localité d'Escazu, à sept kilomètres au sud-ouest du centre-ville de San José. "On en est maintenant à 20 personnes mortes", a déclaré à l'AFP Reinaldo Carballo, porte-parole de la Commission nationale des situations d'urgence (CNE).

Le bilan précédent faisait état de douze décès.

Par ailleurs, les recherches se poursuivaient pour retrouver douze personnes toujours portées disparues dans la zone couverte de boue, favorisées par la diminution des pluies.

La saison des pluies (mai-novembre) a été extrêmement violente cette année dans toute l'Amérique centrale et pas seulement au Costa Rica, faisant 400 morts au total, dont 274 dans le seul Guatemala, en raison du phénomène climatique la Nina.

A Escazu, les maisons ont été ensevelies sous la boue et les roches.

"On a entendu un bruit comme si des avions arrivaient et tout a commencé à tomber" sur les maisons, a raconté Ismael Morientes, un habitant qui a réussi à sortir à temps avec sa famille.

"Nous étions couchés. Tout le monde avait peur. Par bonheur, grâce à Dieu, nous avons réussi à sortir d'ici. La voiture était dehors et (le glissement de terrain) l'a aussi emportée", a-t-il ajouté.

Les secouristes, dans la boue jusqu'aux cuisses, fouillaient chaque pouce de terrain, au milieu de voitures écrasées, de maisons effondrées, de troncs d'arbres, de pierres, de tôles tordues et de machines à laver à moitié ensevelies sous la terre.

"On est en train de vérifier si des gens ont réussi à sortir" avant que ne se produise le glissement de terrain, au petit matin, a précisé Freddy Roman.

Pour la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, "s'il y a quelque chose de fondamental en ce moment, c'est de penser aux familles qui souffrent la perte de leurs êtres chers".

La coulée de boue a enseveli la partie haute d'Escazu, où vivent essentiellement des familles modestes. La partie basse, surtout composée de grands immeubles de luxe pour étrangers et de résidences d'ambassadeurs, a en revanche été épargnée.

A l'opposé d'el Nino, le phénomène climatique la Nina se caractérise par une hausse des températures à la surface de la mer des secteurs central et oriental du Pacifique.

Les autorités du Costa Rica ont par ailleurs suspendu les classes dans la région métropolitaine de San José, qui regroupe les quatre plus grandes villes de ce petit pays d'Amérique centrale.

Plusieurs villages sont en outre isolés dans le sud-ouest du pays, en raison des inondations provoquées par deux jours de pluies diluviennes.

USA: saisie record de cannabis grâce à la découverte d'un tunnel clandestin

USA: saisie record de cannabis grâce à la découverte d'un tunnel clandestin

Les quelque 30 tonnes trouvées aux débouchés du tunnel, dans un camion et des entrepôts, "représentent l'une des plus grosses saisies dans l'histoire des Etats-Unis", et la plus grosse en relation avec un tunnel transfrontalier, a déclaré à l'AFP Lauren Mack, porte-parole de la police aux frontières, précisant que la valeur de la drogue s'élevait à 20 millions de dollars.


La découverte d'un tunnel clandestin utilisé pour acheminer de la drogue sous la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique a permis aux autorités des deux pays de mettre la main sur 30 tonnes de cannabis, l'une des plus grosses saisies de l'histoire des Etats-Unis.

Le tunnel, long de 548 mètres et équipé de rails, d'un système de ventilation et d'un branchement à l'électricité, reliait la ville frontière mexicaine de Tijuana à la banlieue sud de San Diego. Deux personnes liées au trafic ont été arrêtées côté américain.

Cette découverte intervient en pleine "guerre" des autorités mexicaines contre les cartels de la drogue mexicains, et alors que les Californiens viennent juste de rejeter par référendum la légalisation complète de la marijuana dans leur Etat.

"C'est une journée noire pour les cartels. Cette découverte montre une nouvelle fois leur inquiétude croissante face à la sécurité accrue à la frontière", a déclaré John Morton, directeur de la police aux frontières américaine.

"Gênés par notre présence, ils passent par les sous-sols, mais là aussi nous contrecarrons leurs plans", a-t-il ajouté.

Les quelque 30 tonnes trouvées aux débouchés du tunnel, dans un camion et des entrepôts, "représentent l'une des plus grosses saisies dans l'histoire des Etats-Unis", et la plus grosse en relation avec un tunnel transfrontalier, a déclaré à l'AFP Lauren Mack, porte-parole de la police aux frontières, précisant que la valeur de la drogue s'élevait à 20 millions de dollars.

"Selon les enquêteurs, le tunnel devait appartenir à un important cartel mexicain", a-t-elle ajouté.

Le tunnel a été découvert après que les autorités américaines eurent remarqué les "mouvements suspects" d'un camion près d'un entrepôt de la zone industrielle d'Otay Mesa, dans la banlieue sud de San Diego.

Deux personnes ont été arrêtées dans le véhicule, qui contenait 10 tonnes de cannabis. Les recherches dans l'entrepôt ont conduit à la découverte de 16 autres tonnes de drogue et de l'entrée du tunnel, dissimulée dans un placard.

Les autorités américaines ont alors averti leurs homologues au Mexique, qui ont trouvé l'autre extrémité du tunnel, également dans un entrepôt, à 50 mètres de la frontière. Il y ont saisi plus de 4 tonnes de cannabis, réparties dans 393 sachets.

Le tunnel faisait environ 1,2 mètre de diamètre. "Il était trop bas et étroit pour pouvoir y marcher, il fallait ramper, a précise Mme Mack. Le boyau semble avoir été achevé très récemment", selon les autorités.

Pas moins de 75 tunnels de ce genre ont été découverts ces quatre dernières années à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, principalement en Californie et en Arizona, selon les autorités américaines.

"Mais très peu étaient opérationnels. La plupart ont été découverts avant d'être finis", assure Mme Mack.

Ils peuvent servir à transporter clandestinement de la drogue, mais aussi à faire transiter des immigrés clandestins.

La découverte intervient alors que les Californiens viennent de rejeter une proposition de loi visant à légaliser complètement la marijuana dans l'Etat, où la culture et la consommation de cannabis à des fins médicales sont autorisées depuis 1996.

Le projet de loi avait suscité de vives critiques au Mexique et dans les pays latino-américains.

Plus de 28.000 personnes sont mortes au Mexique ces quatre dernières années dans les violences liées au trafic de drogue, malgré de déploiement de 50.000 membres des forces de l'ordre à travers le pays.