30 octobre, 2010

Real Madrid: Cristiano Ronaldo, "Benzema est un joueur brillant"

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Cristiano Ronaldo soutien Karim Benzema
Cristiano Ronaldo soutien Karim Benzema

A l'occasion de la présentation de ses nouvelles chaussures jeudi, Cristiano Ronaldo a tenu à défendre Karim Benzema. Il est également revenu sur le rapprochement entre Zidane et Mourinho.

Jeudi, Cristiano Ronaldo présentait ses nouvelles chaussures à Madrid. Son groupe de fans sur Facebook ne s'était pas trompé, il portera bien les chaussures dont les clichés ont été révélés mercredi. La star portugaise a également profité de cet évènement tant attendu pour répondre à quelques questions.

Ainsi, dans un entretien accordé au quotidien Metro, le Madrilène a dit tout le bien qu'il pensait de son coéquipier français, Karim Benzema. Il pense notamment que l'on demande beaucoup à l'ancien Lyonnais, et que la pression mise sur ses épaules est difficile à supporter: "La presse met beaucoup de pression sur Karim. Cela explique en grande partie son début de saison compliqué. Mais c'est un joueur brillant qui a encore besoin de temps pour s'adapter à la Liga. Il faut le laisser tranquille."

"Mourinho est énorme"

L'international portugais, qui viendra probablement affronter l'équipe de France avec sa sélection au mois de mars prochain, est certain que Benzema réussira avec le Real: "Il a un vrai talent. Je suis sûr qu'il peut faire de grandes choses sous le maillot du Real. Et tous les deux, on s'entend bien. Comme avec le reste du vestiaire."

L'ancien joueur de Manchester United s'est également confié sur son entraîneur à Madrid. Pour lui, José Mourinho est une icône: "C'est un des Portugais qui a le mieux réussi au monde, il est énorme. C'est l'un des emblèmes de notre pays." Le meilleur buteur de Real Madrid (10 buts en 12 matches toutes compétitions confondues) revient également sur le fait que Zinedine Zidane se rapproche du banc madrilène. Il n'en pense "que du bien. Ce mec, je l'aime bien." Samedi, CR7 retrouvera un autre français sur le terrain. En déplacement à Alicante, il croisera la route de David Trézéguet, auteur de 4 buts en 6 rencontres.

Le boum minier du Burkina sème la désolation : Kalsaka est vidé jusqu’à son âme

« Si le fétiche est perdu, on est perdu ». Ces mots sont d’un vieux notable de Kalsaka, département d’environ sept mille (7000) âmes et situé à environ 45 km de Yako dans la région du Nord. Cette phrase courte, dans le style propre aux vieux sages d’Afrique est très lourde de sens. L’heure est grave à Kalsaka et c’est dans la consternation que le vieux s’exprime ainsi. Un matin du début de ce mois d’octobre, des habitants de Kalsaka ont constaté que leur fétiche bienfaiteur et protecteur, « Naab chaiss » placé sur la colline à la lisière nord de la bourgade n’est plus là. Sur le champ, il y a eu de très vives inquiétudes, mais chacun a fait preuve de sang froid. Le chef du village, le Naaba Sigri de Kalsaka, est informé.

Selon la coutume, une information d’une telle gravité devrait être confirmée que lorsque les notables en auront fait le constat. Un responsable de la mine, monsieur Alira, jouant le rôle d’interface entre la mine et les populations a été saisi, entre autres par le 1er adjoint au maire de la Commune rurale de Kalsaka. D’abord refusant d’admettre la véracité de la nouvelle, monsieur Alira finira par avoir la confirmation avec le chef d’opération des travaux sur la colline que le fétiche n’est pas à son endroit. Il aurait ensuite accepté que le « Naab chaiss » a disparu. Il a promis que tout sera fait pour le ramener. Une délégation du villageva être admise sur la colline pour constater l’absence du fétiche et aussi rafraîchir la mémoire des premiers responsables de la mine, qui feignent de ne plus avoir souvenance de la nature du monument. A l’occasion de la visite, la délégation a constaté qu’à l’emplacement exact du fétiche, un gros engin était toujours entrain de travailler. « Le lendemain une délégation de la mine est venue à son tour pour nous voir et présenter ses excuses. Nous lui avons dit que tout ce que nous attendons, c’est le retour du fétiche », conclut le chef du village.

« Naab chaiss », fétiche bienfaiteur et protecteur de Kalsaka

Le fétiche dont la disparition préoccupe les gardiens de la tradition et les populations de Kalsaka joue un rôle très important dans l’équilibre social de cette localité. Le « Naab chaiss » est une sorte de chaise sur laquelle le chef traditionnel doit s’asseoir pour faire des sacrifices à un moment déterminé. Son nom actuel « Naab chaiss » qui veut dire en langue locale mooré la « chaise du chef » découle du fait que c’est une chaise destinée au chef. Le « Naab chaiss » est fait d’un gros bloc de roche qui se trouve sur la colline et comportant une partie en forme de chaise où le chef s’assoit. C’est le premier et le principal fétiche sur un ensemble de neuf (9) à partir duquel commence une série d’actes rituels obligatoires chaque année à Kalsaka. Après l’accomplissement des rites, les habitants obtiennent la révélation sur les conduites qu’ils doivent respecter au cours de l’année ; ils reçoivent la protection contre les fléaux comme les maladies ; des promesses d’une bonne pluviométrie et de bonnes récoltes.

Le fétiche est le protecteur et le bienfaiteur des populations. C’est un fétiche très vieux ; il serait à l’origine de l’impossibilité pour le roi du Yatenga de mettre les pieds à Kalsaka. Personne ne nie le pouvoir de ce fétiche. Même les responsables de la mine d’or ont bénéficié de ses bienfaits. De l’avis des gardiens de la tradition à Kalsaka, avant l’installation officielle de la mine, ils ont donné l’argent nécessaire pour l’achat des animaux qui ont été immolés pour faciliter l’extraction de l’or. Lorsque les travaux ont commencé, un accident qui a coûté la vie à un travailleur de nationalité étrangère s’est produit. Lorsque le fétiche a été consulté, il est ressorti que la colline ne voulait pas du rouge qui était la couleur des tenues d’une catégorie de travailleurs sur place. Cela corrigé on a pu éviter d’autres drames. Aussi, les responsables de la mine ne peuvent pas ignorer l’existence du fétiche, ni sa nature et le lieu de son emplacement sur la colline.

La mine aurait promis de ne pas toucher au fétiche

Avant l’ouverture, une séance de travail qui a réuni les responsables de la mine et la population a permis de délimiter les espaces sacrés, d’expliquer tous les interdits et de savoir les préoccupations de la population. Quand pour la première fois les responsables de la mine ont demandé le déplacement du fétiche et du cimetière abritant « les morts rouges », c’est-à-dire ceux qui sont décédés violemment dans le sang, les populations ont opposé un refus ferme. Pour elles, il n’est pas question d’enlever le fétiche de sa place. Quant au cimetière situé au pied de la colline, elles refusent d’y toucher, mais si la mine veut le faire, c’est à ses risques et périls. Pour elles, la profanation d’un tel cimetière est lourde de conséquences pour les auteurs.

Après des tractations, la mine aurait décidé d’épargner le fétiche, « Naab chaiss » en l’isolant à l’intérieur d’une superficie de 500 mètres carrés. La promesse avait même été faite de le protéger avec une clôture en grillage. Avec la disparition de son fétiche considéré comme l’âme du village, la population est très inquiète des conséquences qui pourraient en découler. Elle est très remontée contre la mine d’or. « Sur quoi nous allons nous appuyer maintenant ? », se demande un vieux. Pour le premier adjoint du maire deKalsaka, monsieur Mathias Gomraogo, c’est la dignité d’un peuple qui a été bafouée à travers ses symboles. Le Naba Sigri, chef du village est lui très inquiet. « Près de dix chefs se sont succédé jusque-là et ont entretenu le fétiche. Que ce soit sous mon règne qu’il disparaisse, cela constitue une très lourde responsabilité pour moi », dit-il d’un air très préoccupé. Il s’en suit alors un silence qui en dit long. C’est en principe au mois de novembre qu’on devrait faire le premier sacrifice. D’où tout le dilemme dans lequel se trouve Kalsaka.

Des choses mystérieuses se passent sur la colline

Cet homme a bien dépassé la quarantaine. C’est apparemment « un initié ». « La colline pleure déjà ». « On voit des choses qui se passent sur la colline. Chacun essaie de prier Dieu en attendant », dit-il. Et un vieux de compléter : « ils ont la force et la justice. On peut nous forcer mais les conséquences de la perte de ce fétiche, c’est tout le monde qui les subira, y compris eux (ndlr : les responsables de la mine). Pour le moment, nous faisons des négociations, mais ça pourra changer et ce sont eux qui nous demanderont pardon » Un délai de dix (10) jours a d’ailleurs été donné par les vieux aux responsables de la Mine pour retrouver le fétiche. Ce délai s’expirait le 23 octobre dernier. Pendant ce temps les jeunes de la localité se disent déterminés à en découdre avec les auteurs du « crime ». Selon les rumeurs qui circulent, le fétiche serait enfoui dans un amas de terre. Pour d’autres, il se trouverait en ce moment hors du village. Et d’expliquer que c’est parce que la roche du fétiche contiendrait de l’or qu’elle a été broyée. D’autres soutiennent que c’est pour affaiblir le village et ses velléités de résistances que le fétiche a été enlevé. Nous n’avons pas pu rencontrer les responsables de la mine pour avoir leur version des faits. Le chargé de communication joint au téléphone nous a fait savoir que pour avoir une audience, il fallait suivre un protocole qui nous fixerait un rendez-vous qui irait au-delà de notre séjour.

Les jeunes de Kalsaka sont doublement peinés

A Kalsaka, beaucoup de jeunes sont très remontés contre la mine d’or. Depuis la disparition du fétiche, ils sont mobilisés autour des anciens pour le faire revenir. En tant que futurs responsables de village, ils affirment vouloir bénéficier, eux aussi des vertus de ce fétiche. Ils reprochent d’ailleurs aux vieux d’être trop patients. Leur contentieux avec la mine remonte depuis l’arrivée de la société Kalsaka Minning, appartenant à l’anglais Cluff Minning. La mine s’est emparée de la colline et a interdit l’orpaillage. Impossible désormais de s’approcher de la colline si on n’a pas d’autorisation. Kalsaka est une localité dont l’évolution et l’installation des habitants sont pratiquement liées à la présence de l’or dans la zone. En plus de l’agriculture, beaucoup de jeunes pratiquaient l’orpaillage. Ceci a contribué à l’amélioration des conditions de vie de beaucoup d’habitants de la localité. Les promesses de reconvertir les anciens orpailleurs en ouvriers de la mine n’ont pas été entièrement respectées. On leur reprocherait de ne pas avoir de diplômes. Au même moment ils voient tous les jours arriver des personnes venues d’ailleurs pour être embauchées par la mine. Ces personnes gagnent de l’argent qu’elles reviennent dépenser dans levillage.

A cause des miniers, les choses sont devenues très chères et inaccessibles pour les habitants. La frustration des jeunes, c’est de ne pas pouvoir faire la concurrence avec ces gens qui retirent leurs copines. L’un de ces jeunes est nostalgique du temps de l’orpaillage. « On ne connaissait pas de vol ici. Depuis que le commissariat est là, si tu entendais qu’un jeune de Kalsaka a été enfermé, c’est peut-être parce qu’il a eu de l’argent et est allé boire de l’alcool et faire n’importe quoi. Aujourd’hui, on vole et moi qui vous parle, je ne cache pas que si quelqu’un laisse son vélo, je vais le prendre parce que je cherche de l’argent. Ici, les gens ne parlaient pas trop d’aller en Côte d’Ivoire. On avait l’argent et quand quelqu’un venait t’annoncer son mariage, tout le monde pouvait contribuer. Maintenant, on se cache et on ne peut pas se marier. Beaucoup avaient pu acheter des motos, mais elles sont garées parce qu’il n’y a pas d’argent pour mettre l’essence. A présent on pense à fuir le village. On peut le faire, mais les vieilles. Qui va s’occuper d’elles ? », Explique-t-il désespérément.

La poussière à la place des promesses de réalisations

La mine d’or est presque située dans le village. Chaque jour, les explosions des roches et les autres opérations de la mine soulèvent des tonnes de poussière qui couvre le village. Rien ne permet d’évaluer les dommages. « La poussière est source de maladies, nos eaux sont polluées », disent les populations. A les entendre la mine leur fait plus de mal que du bien. « Tout est devenu cher alors qu’il n’y a pas d’embauche. Les étrangers travaillent au détriment de nos enfants. Sur le palais royal, une lumière extrêmement forte et très gênante est pointée et on la reçoit en pleine face. Les responsables de la mine ont initié une formation pour les jeunes aux métiers de la menuiserie et autres. Mais à la fin, ni clé (ndlr : outils de travail), ni argent n’a été donné aux jeunes pour se débrouiller. Comment s’en sortir avec çà ? », racontent-ils amers. Le premier adjoint au maire trouve que grâce à la mine, il y a eu la construction d’une maternité présentement fonctionnelle. La mairie bénéficie également d’un appui financier. Il reconnaît cependant que beaucoup de jeunes sont au chômage alors qu’on leur avait dit que la mine leur apporterait des revenus substantiels.

Tenir compte des populations dans les contrats miniers

Le cas de Kalsaka n’est malheureusement pas le seul où la présence d’une mine d’or est amèrement vécue. A Falangountou où la société Essakane S.A vient de montrer la construction des locaux de la mairie comme une preuve de son souci de prendre en compte les préoccupations des populations, on ne manque pas de griefs contre la mine. Entre autres plaintes, au niveau des logements construits pour reloger les déguerpis, on n’est pas satisfait des toitures en métaux dans une zone où il fait extrêmement chaud (40° à l’ombre). Falangountou qui réclame la tutelle géographique de la mine se dit très défavorisée. Ailleurs l’abandon des populations au moment où leur sol est exploité a eu et continue d’avoir des conséquences déplorables.

Il faut veiller à ce que cela ne nous arrive pas. Si ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets, il faut dire que ce sont les frustrations qui sont à l’origine de ce qui se passe ailleurs. Sur le terrain de la lutte au Burkina, des organisations de la société civile sont mobilisées pour que les populations ne soient pas trop brimées. A Kalsaka et sur d’autres sites miniers, ORCADE et Oxfam sont présentes. Elles forment les populations à comprendre les enjeux de la présence de la mine et à se faire respecter. Mais face à des multinationales, elles sont souvent dépassées. Ce qui se passe à Kalsaka est grave. Et la situation est caractéristique d’une population malmenée par les pouvoirs financiers et, n’étant plus sûre de là où elle va, elle entend garder les traces de là d’où elle vient.

Samba Bila

L’Indépendant

Le Président du Faso échange avec les acteurs politiques guinéens à Conakry

Le président du Faso, médiateur dans la crise guinéenne a effectué une visite d’amitié et de travail en Guinée ce samedi 30 octobre 2010. Après avoir été accueilli par le Général Sékouba KONATE, Président de la transition à l’aéroport international Gbéssia, Blaise COMPAORE a rejoint, son pied-à-terre à la Case belle vue pour échanger avec les différents acteurs de la politique guinéenne.
Les deux chefs d’Etat ont eu à deux reprises des entretiens tête-à-tête sur les questions relatives à la situation politique actuelle en Guinée. Selon le communiqué final, le Président de la transition a informé le médiateur de l’engagement des deux candidats admis au second tour à accepter les résultats du scrutin pour sauvegarder la paix, la stabilité et l’unité nationale, ainsi que la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Blaise COMPAORE a par ailleurs échangé tour à tour avec le Premier ministre de la transition, Jean Marie DORE, une délégation du Conseil national de la transition conduite par sa présidente, Rabiatou DIALLO, le Groupe de contact local sur la Guinée et le Président de la CENI. Au menu de ces échanges, les derniers développements de la situation socio politique dans le pays. Ces différents acteurs sont favorables à une issue rapide de la crise et ont invité les candidats en lice pour le second tour à trouver un consensus.
Le Président du Faso a également reçu les deux candidats en lice pour le second tour de l’élection présidentielle accompagnés par leurs staffs. Le Premier à être reçu fut Cellou Dalein DIALLO et son staff. A sa sortie d’audience, Monsieur DIALLO a indiqué qu’il est prêt à aller aux élections mais souhaite qu’un certain nombre de problèmes soient réglés à savoir trouver le moyen de faire voter les nombreuses personnes déplacées à l’issue des évènements des derniers jours. Il a ainsi souhaité que la haine soit combattue par les autorités de la transition.
Quand à Alpha CONDE, il est aussi favorable à la tenue du second tour du scrutin le 7 novembre 2010. Il a indiqué qu’il a rassuré le médiateur de sa volonté d’aller au second tour dans des conditions apaisées.
Blaise en guise de réponse, a rappelé « la lourde responsabilité qui leur incombe dans le maintien de la paix et de la sécurité, avant, pendant et après le scrutin. Il a ensuite, fait appel à leur sens élevé de patriotisme, pour le déroulement du deuxième tour dans la paix et la concorde, conformément aux dispositions pertinents du protocole d’entente pour une élection apaisée ».
Tous les acteurs ont manifesté leur volonté d’amoindri les obstacles pour que le second tour se tienne le 7 novembre 2010.

Yemeni Officials: Woman Arrested in US Bomb Plot

Yemeni officials say a woman has been arrested on suspicion of being involved in sending two explosive packages from Yemen intended to reach the United States.

Yemeni President Ali Abdullah Saleh said Saturday security personnel had surrounded a house where the woman was believed to have been hiding. He did not give the location of the house.

Earlier Saturday, U.S. Homeland Security Secretary Janet Napolitano said the packages had the “hallmarks of al-Qaida” — specifically al-Qaida’s branch in Yemen.

She said the packages appeared to contain the same plastic explosive substance used in a failed plot to bomb a U.S. airliner last year. The earlier plot was linked to al-Qaida’s branch in Yemen, known as al-Qaida in the Arabian Peninsula.

The packages, addressed to Jewish places of worship in Chicago, were found Friday on cargo planes at airports in Britain and the United Arab Emirates.

In London Saturday, British Home Secretary Theresa May said the package intercepted in Britain was “viable,” meaning it could have exploded. She said the package could have brought the airplane down if it had detonated.

She also said in light of the incident all cargo originating in Yemen and coming into Britain will be stopped.

Also Saturday, U.S. President Barack Obama discussed the terrorist plot with British Prime Minister David Cameron and Saudi Arabia’s King Abdullah.

A White House statement said in speaking with Mr. Cameron, President Obama praised the professionalism of American and British services involved in stopping the plot. Mr. Obama said his top counter-terrorism official, John Brennan, will continue to speak regularly with his British counterpart to prevent future terrorist attacks.

On Friday, President Obama said the shipments of the explosives were part of a “credible terrorist threat,” and he confirmed the packages originated in Yemen. Al-Qaida’s branch in Yemen has long said it wants to attack the United States, despite efforts by the Sana’a government to combat al-Qaida militants.

U.S. officials say the packages were discovered after Saudi Arabian intelligence gave the United States information related to the plot.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters

Double meurtre : « Mon mari a vu son fils mourir »

Dans les bureaux de la société Senges, à Seysses, Benoît et Alain sont toujours présents aux côtés de Claudine, la veuve d'Alain  et de Stéphanie sa fille./Photo DDM, Thierry Bordas.
Dans les bureaux de la société Senges, à Seysses, Benoît et Alain sont toujours présents aux côtés de Claudine, la veuve d'Alain et de Stéphanie sa fille./Photo DDM, Thierry Bordas.

Le 30 octobre 2009, Benoît et Alain Senges, les deux patrons de l'entreprise familiale de transport étaient abattus par un salarié, zone de Fondeyre, à Toulouse.

Le 30 octobre 2009, deux patrons de la société de transports Senges, Benoît, 30 ans, et Alain Senges, 57ans, le fils et le père, sont abattus par un salarié de l'entreprise, Éric Constantin-Toye, devant le quai de chargement d'UPS, sur la zone de Fondeyre, à Toulouse. Un an après, Claudine et Stéphanie Senges, l'épouse et la mère de Benoît, ainsi que sa sœur, tiennent les rênes de la société familiale. Dignes et courageuses, malgré la douleur qui les étreint, ces deux femmes n'ont toujours pas d'explication au geste fou de l'ex salarié. Rencontre.

Un an après, comment analysez- vous ce drame ?

Je n'arrive pas à y croire. À la maison, rien n'a changé. Les chaussons de mon époux, sa brosse à dents sont toujours à la même place. Tout ça me paraît irréel, je n'explique toujours pas ce qui s'est passé. Au travail, toute l'équipe s'est serrée les coudes. On a eu des coups durs durant cette année, on a tenu. Des anciens employés sont revenus pour nous aider. Il y a eu une immense chaîne de solidarité et d'entraide autour de ma fille et moi.

Il devait démissionner ?

Aucun motif ne peut justifier un tel geste. Il n'y a jamais eu de problème de stress au travail. Eric Constantin voulait quitter l'entreprise. Mon mari lui avait racheté la société et il était devenu salarié en gardant les mêmes tournées. Il avait passé des tests chez Tisséo pour y travailler. Trois jours avant le drame, il a apporté sa lettre de démission sans respecter de préavis. Mais mon fils et mon mari étaient d'accord pour qu'il parte. Tous les salariés avaient été informés. Mon mari avait une devise : personne n'est irremplaçable. Peut-être a-t-il été vexé de la facilité avec laquelle mon fils et mon mari ont accepté son départ. À part cet épisode il n'y a jamais eu d'embrouilles entre eux.

Qu'attendez-vous de la justice ?

Mon mari a vu son fils se faire tuer. Il est mort en emportant cette image. Ils étaient très liés tous les deux. Je n'ose pas imaginer que leur assassin s'en tire avec dix ans de prison. Il aurait l'âge de mon mari aujourd'hui. Le fait d'imaginer qu'il puisse reprendre sa petite vie, retourner chez lui, voir sa famille et passer une retraite tranquille me met hors de moi.

Où puisez-vous cette force ?

Nos employés, toute l'équipe est avec nous. C'est grâce à eux que nous tenons. Nous sommes une grande famille.

Recueillis par Frédéric Abéla

Toute l'équipe des transports Senges, la famille et les proches participent, ce matin, à un hommage, sur les lieux du drame, à 11 heures. Une plaque sera déposée à la mémoire de Benoît et Alain.


Préméditation

Le 30 octobre 2009, Eric Constantin-Toye, 47 ans, quitte son domicile de Campsas (82), en voiture en compagnie de sa compagne, salariée chez Senges, sous-traitant d'UPS, à Seysses. Il dissimule un fusil de chasse dans la malle arrière. Vers 7 heures, le couple arrive sur la plateforme UPS, à Fondeyre et se dirige vers le quai de chargement. Eric Constantin-Toye se saisit du fusil et tire au moins à deux reprises sur Benoît Senges, qu'il aperçoit entre deux camions. Il abat ensuite le père, Alain Senges, en tirant sept à huit fois, devant des employés horrifiés. Constantin pose son fusil à terre et demande à un employé d'appeler la police. Mis en examen pour assassinats et écroué depuis le 1er novembre 2009, l'ex salarié a reconnu devant le juge avoir prémédité son geste. Sa compagne est libre. Depuis, elle est déclarée en arrêt maladie, toujours salariée de l'entreprise. Avant de quitter son domicile, Constantin avait laissé une lettre dans laquelle il ne cachait pas son intention d'en finir. «Il a retourné l'agressivité contre ses employeurs. Il se sentait fatigué par le travail, à bout, après être passé du statut de chef d'entreprise à celui de salarié», indique son avocat, Me Martin.

Montech. Il perd le contrôle de sa voiture qui plonge dans le canal

la voiture a été retirée de sa posture délicate hier en fin de matinée./ Photo DDM, Gaby Robinet
la voiture a été retirée de sa posture délicate hier en fin de matinée./ Photo DDM, Gaby Robinet

La cigarette a peut-être sauvé la vie d'un homme hier matin à Montech. Les faits se sont produits aux alentours de 10 heures. Le conducteur d'un véhicule qui arrivait de Toulouse a connu quelques désagréments avec le fonctionnement de son GPS. Cet homme âgé de 54 ans s'est retrouvé brusquement au milieu de la forêt de Montech. Il a cependant poursuivi son chemin mais au fil des kilomètres, le sommeil a pris le dessus sur sa volonté de poursuivre son chemin. C'est ainsi qu'au moment de négocier un virage dans le bourg de Montech, il a perdu le contrôle de sa voiture et a raté le pont surplombant le canal. Son véhicule, une Mazda, s'est retrouvé alors à quelques mètres en contrebas au beau milieu des eaux (très fraîches) du canal.

Mais c'est là que la condition de fumeur de l'automobiliste lui a sans doute sauvé la vie. En effet ayant laissé ouverte la vitre côté conducteur pour satisfaire à la passion de l'herbe à Nicot, notre homme a pu s'extirper tout seul du véhicule qui commençait à s'enfoncer lentement dans les eaux du canal. Un témoin qui se trouvait à quelques mètres de l'accident et qui avait assisté à toute la scène est allé aider l'automobiliste à (se) sortir des flots. Celui-ci, légèrement choqué par ce plongeon inattendu a été accueilli par des riverains qui lui ont fourni des couvertures avant l'arrivée des sapeurs-pompiers montéchois. Aussi tôt pris en charge, l'automobiliste était alors évacué vers le centre hospîtalier de Montauban afin de procéder à des contrôles de santé.

Sur place, une équipe de plongeurs de Montauban et les sapeurs-pompiers de Montech qui avaient mis une embarcation à l'eau ont participé au repêchage du véhicule effectué par un garagiste.

Iraq’s Political Leaders Invited to Saudi Arabia

Saudi Arabia’s King Abdullah has invited Iraq’s political leaders to Riyadh for talks on breaking the political deadlock that resulted from inconclusive March elections.

In a Saturday statement, King Abdullah said the meeting could take place after the Muslim holidays in mid-November. He said Iraq is at a “crossroads” and needs to unite and put down what he called “ugly sectarianism.” King Abdullah said the meeting could take place under the patronage of the 22-nation Arab League.

In March voting, Iraq’s Sunni-backed Iraqiya alliance led by former Prime Minister Ayad Allawi secured a slight lead over current Prime Minister Nouri al-Maliki’s State of Law coalition. However, Iraqiya fell short of the majority needed to govern.

Since then, both groups have been lobbying for extra support in an attempt to form and lead a coalition government.

Reuters news agency quotes an Iraqiya spokeswoman as welcoming Saudi Arabia’s initiative and saying Turkey and Iran should be involved, as well.

Last Sunday, Iraq’s highest court ordered parliament to resume its sessions and elect a new speaker. The Supreme Court ruled that parliament’s decision in June to delay its meeting by leaving its first session open was “unconstitutional.”

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Et la nouvelle Miss Monde est...


C'est une des favorites qui a été élue samedi Miss Monde dans l'île tropicale chinoise de Hainan : il s'agit de Miss Etats-Unis, Alexandria Mills. A 18 ans, elle succède à Kaiane Aldorino.

Miss Etats-Unis, Alexandria Mills, a remporté samedi le titre de Miss Monde 2010 pour lequel plus de 100 concurrentes étaient en lice, lors d'une cérémonie dans l'île tropicale chinoise de Hainan.

Dossier
chloé mortaud, Miss France 2009

Cette jeune beauté blonde de 18 ans a pleuré lorsque la précédente Miss Monde, Kaiane Aldorino, originaire du territoire britannique de Gibraltar, a placé la couronne sur sa tête et l'a conduite vers un trône en forme de diamant, spécialement dessiné pour le 60e anniversaire de cette cérémonie, généralement suivie par un milliard de téléspectateurs dans le monde.

Le jury, composé de sept anciennes Miss Monde, a classé à la deuxième place Emma Wareus, du Botswana. La Vénézuélienne Adriana Vasini s'est adjugé la troisième marche du podium.

Présidentielle : un scrutin sous haute sécurité

Par Baudelaire Mieu, à Abidjan

Défilé de l'armée ivoirienne devant la présidence, en 2008. Défilé de l'armée ivoirienne devant la présidence, en 2008. © D.R.

Le schéma de sécurisation du premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne est particulièrement compliqué. Mais les principaux responsables du maintien de l'ordre pendant le scrutin travaillent en bonne entente. Cela sera-t-il suffisant pour éviter les dérapages ?

À moins de vingt quatre heures de la tenue du premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre, les questions sur la sécurisation du scrutin, qui se posaient depuis plusieurs semaines, semblent avoir trouvé des réponses. L’armée ivoirienne, les Forces nouvelles (ex-rébellion), les Casques bleus et la Force Licorne, l’armée française en Côte d’ivoire, travaillent en synergie pour finaliser les derniers détails.

Dans le sud du pays sous contrôle du gouvernement, on a fait appel à environ 10 000 membres des forces de l’ordre pour quadriller cette partie du territoire le jour du vote. « Ils n’auront pas le droit de s’approcher des bureaux de vote en armes, ils patrouilleront aux alentours », révèle un officier de l’armée ivoirienne.

Fermeture des frontières

Par ailleurs, les autorités militaires ont décidé de fermer toutes les frontières le 31 octobre à minuit. Le système mis en place pour un déroulement apaisé du scrutin est inédit. « La configuration de la sécurisation des élections est très complexe, mais chacune des forces impliquées tentera de jouer son rôle », estime Choi Young-jin, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire.

À Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire qui représente 33 % de l’électorat, la sécurité a été renforcée. Le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) est monté en puissance. Cette force spéciale, composée de policiers, de gendarmes et de militaires a multiplié les exercices de maintien de l’ordre au cours des dernières semaines. Elle a bénéficié de l’expertise de Frédéric Lafont, un ancien sous officier de l’armée française qui s’est reconverti dans la sécurité privée.

« Notre objectif est de garantir un environnement paisible et sain autour du scrutin, explique le général de division de gendarmerie Guiai Bi Poin, commandant du CECOS. Nous serons dissuasifs : nous allons accélérer la cadence des patrouilles le 31 ». Du côté du Centre de commandement intégré (CCI), la force mixte composée d’éléments de l’ex-rébellion et des forces gouvernementales achève son déploiement dans le nord du pays le 30 octobre.

Une mission délicate

À Bouaké, la deuxième grande ville du pays, fief des Forces nouvelles, 800 hommes seront en charge de la sécurisation du scrutin. Malgré l’appui logistique apporté par la France et l’Union européenne, des contraintes budgétaires n’ont pas permis au CCI de disposer de son effectif initial de 8 000 hommes. Seulement 4 000 hommes ont pu être mobilisés.

La très délicate mission de la sécurisation de l'acheminement des procès-verbaux vers les 415 centres de collecte sous-préfectoraux de la Commission électorale indépendante (CEI) a été confiée au CCI. Le 29 octobre, une réunion de haut niveau a eu lieu à Abidjan entre le général Abdul Hafiz, commandant de la Force de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), son collègue français Jean-Pierre Palasset, commandant de la Force Licorne et les généraux ivoirien Philippe Mangou et Soumaila Bakayoko, respectivement chef d’état major des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDSCI) et chef d’état major des Force armées des forces nouvelles (FAFN), pour finaliser les derniers détails.

Samedi 30 octobre 2010 Vous êtes ici : Accueil > Société Jeu-Concours | Météo Société Publié le 30/10/2010 à 14:38 AFP Les retrouvailles Paris-Abi

Les retrouvailles Paris-Abidjan suspendues à la présidentielle ivoirienne

Les rapports Paris-Abidjan s'étaient largement dégradés sous la présidence de Jacques Chirac (1995-2007): les partisans du président ivoirien ont reproché à la France de ne pas avoir apporté son aide contre les rebelles en 2002, et l'ont même accusée de soutien au putsch.



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Le pire semble passé après la déchirure entraînée par les affrontements franco-ivoiriens de 2004, mais la normalisation des relations entre la France et son ex-colonie reste suspendue à l'élection présidentielle de dimanche en Côte d'Ivoire.

Sans cesse reportée depuis 2005, cette élection doit mettre fin à une décennie de crise dans ce pays coupé en deux depuis le putsch manqué d'une rébellion contre le président Laurent Gbagbo en 2002, mais aussi à une cassure dans la relation autrefois qualifiée de "fusionnelle" entre Paris et Abidjan.

A trois jours du vote, Paris se veut positif, estimant qu'il n'y a "plus aucun obstacle politique" au scrutin, dont la tenue était une condition posée par la France avant toute normalisation.

"Le danger, c'est que les résultats ne soient pas acceptés par les uns ou les autres. Nous sommes raisonnablement optimistes mais nous resterons vigilants", affirme-t-on dans l'entourage du président Nicolas Sarkozy.

A l'avenir, "la Côte d'Ivoire a vocation à redevenir un partenaire important de la France en Afrique", ajoute-t-on.

Les rapports Paris-Abidjan s'étaient largement dégradés sous la présidence de Jacques Chirac (1995-2007): les partisans du président ivoirien ont reproché à la France de ne pas avoir apporté son aide contre les rebelles en 2002, et l'ont même accusée de soutien au putsch.

Les tensions avaient atteint leur paroxysme en novembre 2004, avec un bombardement de l'aviation ivoirienne causant la mort de 9 soldats français à Bouaké (centre), des affrontements sanglants entre armée française et manifestants ivoiriens à Abidjan, et le départ de près de 8.000 ressortissants français.

Le désenchantement mutuel avait été à la mesure de la force du lien entre Paris et sa vitrine de l'ouest africain: "La Côte d'Ivoire est un symbole, comme la prise de la Bastille", expliquait un conseiller de Jacques Chirac.

Aujourd'hui, la France ne compte plus en Côte d'Ivoire qu'environ 12.000 ressortissants (contre cinq fois plus dans les années 1980), elle a fermé en juin 2009 sa seule base militaire permanente mais maintient sur place 900 soldats dans le cadre de sa force Licorne, placée sous bannière onusienne.

La prochaine étape sera la renégociation de l'accord de défense qui lie les deux Etats depuis 1960.

L'élection de Nicolas Sarkozy a amorcé une détente, mais la réconciliation achoppe encore sur plusieurs dossiers.

Paris attend des explications sur les circonstances du bombardement de son camp de Bouaké en 2004 et sur la disparition en avril 2004 à Abidjan du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.

Côté ivoirien, le ressentiment reste puissant. Laurent Gbagbo, qui dit ne pas avoir digéré "le différend fondamental" de 2002, veut "un geste, une reconnaissance" pour les manifestants ivoiriens tombés sous les balles françaises, selon une source diplomatique à Abidjan.

Chacun est toutefois désireux de tourner la page. Alcide Djédjé, conseiller diplomatique de M. Gbagbo, estime que la visite début octobre du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a été "le symbole d'un nouveau départ", avant une "relance de la coopération, y compris militaire".

Claude Guéant a assuré que Paris n'avait "pas de candidat" à la présidentielle où Laurent Gbagbo affrontera l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.

Pour Antoine Glaser, coauteur de "Comment la France a perdu l'Afrique", "la France joue le trio dans l'ordre et dans le désordre", car aucun des candidats "ne menace ses intérêts".

epoint.fr

La Côte d'Ivoire sous le feu des projecteurs

Les élections présidentielles auront (enfin...) lieu demain en Côte d'Ivoire. Sans grande surprise l'actuelle président, Laurent Gbgabo devrait être réélu. Ou plutôt devrait-on dire élu puisqu'il a bénéficié d'un "mandat cadeau" de 5 ans après 5 reports des élections. Les cartes d'électeurs et d'identité sont encore en cours de distribution (processus d'identification) or c'est ce problème qui est à l'origine de la crise qui divise le pays depuis 2002.
Selon Jeune Afrique, « le président a décrété la journée de vendredi fériée pour permettre la distribution effective aux retardataires des cartes électorales ».

J'avais déjà consacré un billet à cette question, j'en reprends ici l'essence : "Dès lors, depuis que le processus de paix est engagé, les Forces Nouvelles (ex-Rébellion) ont toujours exigé l'identification avant tout désarmement pour ainsi ouvrir la voie à des élections justes et ouvertes à tous les Ivoiriens alors que le président GBAGBO et ses partisans ont au contraire toujours soutenu que le désarmement et la réunification du pays devaient précéder l'identification" rappelle Webthemic. Dans son billet il modélise le processus électoral ainsi :

1. 2003-2004 : Montée en puissance de la visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification".
2. 2005-2006 : La visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification" atteint un sommet.
3. 2007-2009 : La thématique de l' "identification" est cette fois-ci nettement plus visible que la thématique du "désarmement/réunification", médiatiquement parlant.

Le président Gbgabo a déclaré aujourd’hui devant des milliers de ses partisans rassemblés dans un stade d’Abidjan « nous allons réhabiliter la politique et après, plus jamais aucun Ivoirien ne prendra les armes ». Le président du conseil d’administration de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire, Souleymane Coty Diakité, a affirmé que la diffusion de SMS sera suspendue de dimanche jusqu’à mardi.

Tarek Aziz en grève de la faim

aziz 2.jpgIrak. L’ancien ministre des Affaires étrangères de Saddam Hussein a entamé une grève de la faim pour protester contre la peine de mort qui vient d’être prononcée contre lui par la justice irakienne, a-t-on appris auprès de son avocat Me Badie Aref.

Mardi, Tarek Aziz a été condamné à la mort par pendaison. Agé de 74 ans, l’ancienne vitrine de la dictature bassiste était jugée pour avoir participé à la répression contre les membres du parti al-Dawaa, dont le premier ministre actuel, Nouri al-Maliki est membre. Il a trente jours pour faire appel.

Le Vatican et la Russie ont appelé Bagdad à ne pas exécuter la peine capitale. En France, des Irakiens bien en cour auprès du pouvoir à Bagdad cherchent à convaincre la justice d’épargner Tarek Aziz, qui est malade et déjà condamné à 22 ans de prison.

Mais « pour l’instant, on nous a répondu que ce serait difficile », précise l’un de ces Irakiens, lui-même victime de la répression sous Saddam Hussein, mais qui prône désormais la réconciliation entre communautés.

Pour que la peine capitale soit commuée, il faut que deux des trois membres du conseil présidentiel – composé du premier ministre, du président du Parlement et du président de la République – refusent de signer le décret d’exécution de la pendaison.

On attaque la messagerie QQ

On attaque la messagerie QQ

Les parents d'un adolescent chinois qui avait conclu un pacte suicidaire par l'internet ont demandé à la justice la condamnation de la société de messagerie instantanée responsable selon eux de la mort de leur fils

Le jeune homme de 20 ans nommé Fan avait répondu en juin à un message d'un individu nommé Zhang, l'invitant à se suicider avec lui. L'appel avait transité lors d'un "chat" en ligne sur le système de messagerie QQ, le plus utilisé en Chine.

Fan s'était rendu dans la ville de Lishui, dans la province du Zhejiang (est de la Chine), pour y retrouver Zhang, âgé de 22 ans.

Les deux internautes suicidaires s'étaient enfermés dans une chambre d'hôtel hermétiquement scellée où ils avaient consumé du charbon, dans le but de mourir par inhalation de monoxyde de carbone. Zhang pris de migraine avait finalement quitté la pièce, y laissant Fan qui devait y mourir.

Les parents de la victime ont exigé au tribunal que Zhang et le groupe internet chinois Tencent, propriétaire de QQ, soient condamnés solidairement à la somme de 270.000 yuans (28.900 euros) en compensation de la mort de leur fils.

Ils ont accusé Tencent de n'avoir pas effacé ou bloqué les messages d'invitation au suicide écrits par Zhang.

Après la journée d'audience en Chine, la date du jugement n'était pas connue.

Tencent gère plusieurs sites, outre QQ, le portail QQ.com, celui de jeux QQ Game et un moteur de recherches (Soso.com).

Source AFP

Internet Chine

Karzai Condemns US, Russia Drug Raid

Afghan President Hamid Karzai condemned a recent drug raid by U.S. and Russian forces as a violation of Afghan sovereignty.

U.S. and Russian officials say they seized a metric ton of heroin from four clandestine laboratories earlier this week in Nangarhar province, near the border with Pakistan.

Mr. Karzai was outraged, saying in a statement Saturday that he was not previously informed of the operation.

U.S. and Russian officials have both said that Afghan forces were involved in the raid.

The Russian foreign minister told Itar-Tass news agency Saturday that Russia was satisfied with the operation and plans to continue to cooperate in the fight against drug trafficking.

Russia has been wary of supporting NATO military operations in Afghanistan but has called on NATO to do more to combat the Afghan heroin trade.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

La lady gaga chinoise? sister Feng?

La lady gaga chinoise?

J'ai toujours cru que c'était Fan bingbing... Une fille très moche s'est autoproclammée Lady gaga chinoise...


Cette fille est devenue extrêmement populaire uniquement grâce au Net.

Son nom est Luo Yuefeng (罗玉凤), feng Jie, sister feng. 1,46 mètres de haut, avec un simple diplôme d’études collégiales (brevet) et elle a commencé à devenir célèbre en Novembre 2009 parce qu’elle passait des tracts dans les rues de Shanghai en cherchant un petit ami pour se marrier, et avec des exigences outrageusement élevées. (via Sister Feng Marketing Chine)


Elle a fait son apparition sur une vidéo en disant qu’elle souhaitait trouver un prince charmant riche, de bonne famille… mais le problème c’est qu’elle est extrémenent laide est très pauvre, grosse et la peau noire... pas du tout aux gout des asiatiques.


Une mocheté



Pourtant Sister Feng devenue si populaire en peu de temps sur l’Internet en Chine c'est une opération Buzz pour promouvoir les opérations de chhirurgie esthétique.


Sister Feng

Après son opération, elle trouve miraculeusement un fiancé. Un homme parfait beau, romantique et riche. Le net crie au scandale !!!

Ensuite la pauvre fille se la pète et cela amuse tout le monde.

Elle est très ridicule, et lorsque qu'une fille est trop prétentieuse on peut l'appeler fengjie.

Elle pense qu'elle va être aussi célèbre que Lady Gaga...

j'ai envie de rire... la honte ne tue pas comme vous dites les français.


Internet Chine
buzz en Chine

Georgia Accuses 20 of Spying for Russia

Georgian police have detained 20 Georgian citizens on suspicion of spying for Russia.

News agencies reported that the 20 were working for the Russian military intelligence service, the Main Intelligence Directorate, known as the GRU.

The Georgian news agency Interpressnews said the suspects were trying to collect intelligence about the procurement practices of the Georgian interior and defense ministries, as well as information about high-ranking officials in the Georgian law enforcement and security agencies.

The Georgian Interior Ministry would neither confirm nor deny the report, but said it would hold a press conference on the detentions next Friday. In Hanoi, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said he did not know anything about the arrests and said “the matter concerns Georgian citizens.”

Relations between Russia and Georgia, an independent country that once was part of the Soviet bloc of controlled by Moscow, have been strained since a five-day war between them in 2008.

Georgia’s U.S.-trained military launched an assault on the rebel region of South Ossetia, provoking a crushing counterstrike by Russia.

Some information in this story was provided by Reuters.

Déblocage des terminaux : à Marseille, les navires déchargent

Les salariés ont voté la reprise de l'activité, alors que Lavera et Fos-sur-Mer étaient paralysés depuis un mois par une grève de protestation contre l'application de la réforme portuaire.


Le terminal pétrolier de Lavera a été débloqué vendredi par des agents de la CGT après un mois de grève. (AFP) Le terminal pétrolier de Lavera a été débloqué vendredi par des agents de la CGT après un mois de grève. (AFP)

Seize navires étaient en cours de déchargement samedi 30 octobre au matin sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône), débloqués vendredi par des agents de la CGT après un mois de grève, a-t-on appris de source portuaire.

Selon Le Monde.fr, la CGT n'a livré aucun détail sur le contenu des dernières négociations. "Un certain nombre d'éléments ont permis de proposer la reprise de l'activité qui a été actée par les salariés", a expliqué, lors d'une conférence de presse à Martigues, Pascal Galéoté, responsable du syndicat CGT des agents portuaires des bassins est de Marseille et des terminaux pétroliers.

Quatre semaines pour traiter 80 navires

Quand les seize premiers navires "auront fini, ils seront remplacés par 16 autres", a-t-on indiqué à la vigie de Fos, en précisant que le temps de déchargement moyen était de 20 heures. Sur le week-end, une trentaine de navires devraient donc pouvoir décharger. Parmi ces 16 navires figurent trois pétroliers chargés de brut, qui mettront de 24 à 36 heures à décharger leur cargaison, et huit de produits raffinés, a précisé une source à la direction du port.

Sur les 20 postes à quai disponibles sur les terminaux de Fos et Lavera, quatre sont dévolus au pétrole brut, qui manque depuis le 27 septembre à sept raffineries françaises et Suisse alimentées par ces terminaux, dont quatre autour de l'Etang de Berre.

Application de la réforme portuaire

La direction du GPMM a estimé vendredi qu'environ quatre semaines seraient nécessaires pour traiter les quelque 80 navires (38 chargés de brut, 20 de raffinés, 13 de gaz et quatre péniches) bloqués au large de Fos et de Marseille.

Situés à une trentaine de kilomètres de Marseille, les terminaux de Fos-Lavera alimentent en pétrole brut près d'un tiers des raffineries françaises. Au coeur du conflit, se trouvait l'application de la réforme portuaire, avec la création d'une filiale, Fluxel, détenue à 60% par le port et à 40% par le privé, pour gérer les terminaux pétroliers. La CGT en avait accepté le principe fin 2008 et 220 agents doivent y être détachés.

(Nouvelobs.com)

Elections de mi-mandat : ces ultraconservateurs qui font scandale

Sorcellerie, homophobie, déguisement de nazi... les outrances des candidats républicains issus du mouvement populiste Tea Party ont émaillé la campagne américaine.


Anti-Obama, méfiant envers l'Etat, opposé aux hausses d'impôts : le mouvement populaire "Tea Party" a dominé la campagne pour les élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Le courant tient son nom de la Boston Tea Party de 1773, à savoir la révolte des Américains contre les impôts de l'Empire britannique sur le thé. Il prend son essor en 2009, à un moment où la cote de popularité du parti républicain est au plus bas.

Après les victoires emblématiques du groupe aux élections primaires sénatoriales en Alaska, dans l'Utah, le Nevada, le Kentucky ou encore le Delaware, les républicains ont compris qu'ils ne pourraient plus compter sans ces radicaux.

Voici un florilège des déclarations fracassantes et des outrances ayant émaillé la campagne de ces candidats ultraconservateurs qui se présentent sous la bannière du Parti républicain.

La "sorcière" Christine O'Donnell

Christine O'Donnell (AFP)Christine O'Donnell, 41 ans, candidate au poste de sénatrice du Delaware, n'a pas tant marqué la campagne par ses virulentes prises de positions contre l'administration Obama que par la polémique suscitée par des déclarations resurgies du passé.

Lors d'un talk-show diffusé dans les années 1990, elle affirmait avoir "fricoté avec la sorcellerie".

Pour tordre le cou à cette déclaration fâcheuse, son équipe lui conseille de revenir sur ses propos dans un spot télévisé diffusé début octobre sur la chaîne ABC. Christine O'Donnell confesse : "Je ne suis pas une sorcière. Je suis vous."

Mais cette déclaration, quelque peu ridicule pour une candidate visant le Sénat, n'a pas l'effet souhaité. Lors d'une interview à la chaîne ABC, Christine O'Donnell indique : "Notre intention était de tuer (le commentaire), mais ce n'est pas ce qui s'est passé".

Elle ajoute qu'elle espère que les électeurs la jugent comme "une femme qui veut baisser les impôts" et non "une femme qui n'est pas une sorcière".

Pour la fête d'Halloween (le 31 octobre), plaisante-t-elle, "je peux vous dire que je ne serai pas une sorcière".

"J'ai fricoté avec la sorcellerie"

"Je ne suis pas une sorcière"

Rappelons également que Christine O'Donnell est, depuis toujours, comme en témoigne cette vidéo diffusée sur MTV, une fervente opposante à la masturbation :

Rich Iott accoutré en nazi

Rich Iott, deuxième en partant de la droite (The Atlantic)Rich Iott, candidat dans l'Ohio à la Chambre des représentants, a lui aussi accaparé l'attention des médias. Le 11 octobre paraît une photo de lui portant un uniforme allemand de la Waffen SS dans le magazine The Atlantic. Rich Lott dit avoir revêtu cet accoutrement dans le cadre d'une reconstitution historique.

Interrogé sur la chaîne de télévision CNN, le candidat républicain accuse ses critiques d'avoir réagi sans connaître toute l'histoire et refuse de présenter des excuses.

"Ce que je regrette, c'est que nous perdons du temps à parler de ça plutôt que des vrais problèmes auxquels le pays est confronté", lance-t-il.

Selon The Atlantic, Rich Iott fait partie d'un groupe baptisé "Wiking", dont les membres cherchent à reproduire les faits d'armes d'une division nazie, la 5e SS Panzer division, qui a combattu principalement sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale.

Contacté par The Atlantic, Rich Iott confirme qu'il fait partie de Wiking depuis plusieurs années, mais assure que son intérêt pour l'Allemagne nazie est purement historique.

"Jamais, à aucun moment dans mes activités de reconstitution historique, je n'ai eu l'intention de manquer de respect à quiconque a servi dans notre armée, ou quiconque a été touché par la tragédie de la guerre, en particulier la communauté juive", dit Rich Iott dans un communiqué.

"J'ai un immense respect pour les vétérans qui ont servi notre pays avec tant de courage , en particulier ceux qui ont combattu pour débarrasser le monde de la tyrannie et l'agression en reléguant le nazisme dans les poubelles de l'Histoire", ajoute-t-il. Des poubelles qu'il semble avoir fouillées pour exhumer un tel uniforme.

Rand Paul et la ségrégation raciale

Rand Paul (AFP)Rand Paul, fils de Ron Paul, ancien candidat à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2008, brigue le poste de sénateur dans le Kentucky. Le candidat a une vision bien à lui de la lutte contre les discriminations raciales.

Lors d'une interview en mai au Louisville Courier-Journal, il évoque le Civil Rights Act de 1964, qui interdit la ségrégation raciale.

"J'aime la loi sur les droits civiques dans le sens où elle a mis un terme aux discriminations dans tous les lieux publics, et je suis pour. Mais je n'aime pas l'idée de dire aux propriétaires de commerces ce qu'ils doivent faire (…) Je crois en la propriété privée", avance-t-il. Bien que critiqué, il reprend par la suite peu ou prou le même argumentaire sur la National Public Radio et sur MSNBC. Selon le Monde, il ne donne, depuis, plus d'interview. Ce que l'on peut comprendre.

Quand Ken Buck compare homosexualité et alcoolisme

Ken Buck (AFP)Le 17 octobre, Ken Buck, candidat au poste de sénateur du Colorado, est interrogé lors d'une conférence de presse, avec son rival démocrate le sénateur Michael Bennet, sur la règle qui prévaut dans l'armée en ce qui concerne l'homosexualité : "Don't Ask, Don't Tell" (Ne demandez pas, n'en parlez pas)

Ken Buck affirme qu'être gay était "un choix". "J'imagine qu'on peut choisir son partenaire." Mais il détaille son propos : "Je pense que la naissance a une influence, comme pour l'alcoolisme et d'autres choses".

Carl "le dingue"

Carl Paladino (AFP)Carl Paladino, surnommé "Carl le Dingue" par ses supporters, souhaite devenir gouverneur de l'Etat de New-York pour mettre fin au plus vite à "l'Etat-Providence".

Le 10 octobre, lors d'un meeting à Brooklyn, il déclare : "il n’y a pas de quoi être fier quand on est un homosexuel dysfonctionnel. (…) Ce n’est pas la façon dont Dieu nous a créés". Il critique également son adversaire démocrate, Andrew M. Cuomo, pour avoir participé avec ses filles à la Gay Pride new-yorkaise.

Carl Paladino juge par ailleurs, tout en nuances, que son adversaire démocrate n'a pas les "cojones" (testicules) pour l'affronter.

Sharron Angle, le viagra et les pédophiles

Sharron Angle (AFP)Sharron Angle, candidate au poste de sénatrice du Nevada, accuse son adversaire de donner du Viagra à des pédophiles.

Dans une des publicités télévisées électorales les plus acerbes, Sharron Angle avance que le démocrate Harry Reid a voté en faveur de la réforme de la santé du président Obama qui, selon elle, permet d'utiliser l'argent des contribuables pour fournir du Viagra à des pédophiles et à des agresseurs sexuels qui ont été reconnus coupables.

"Qu'est-ce que vous avez besoin de savoir de plus sur Harry Reid?", demande-t-on dans la publicité.

La réforme du système de santé des États-Unis ne singularise pas les pédophiles.

Harry Reid et de nombreux démocrates ont toutefois balayé du revers de la main une proposition faite par les républicains, qui souhaitaient amender la loi en empêchant la vente de Viagra aux prédateurs sexuels.

Les colis piégés étaient bel et biens opérationnels

Les colis piégés étaient bel et biens opérationnels

Fouille d'un avion-cargo d'UPS et de son chargement, vendredi à l'aéroport de Philadelphie.

Reuters/Tim Shaffer

Les engins explosifs interceptés en Grande-Bretagne et à Dubaï, en provenance du Yémen et à destination des Etats-Unis, étaient prêts à exploser dans les avions qui les transportaient.

L'engin trouvé vendredi à l'aéroport à l'aéroport d'East Midlands, dans le centre de l'Angleterre, était "opérationnel et aurait pu exploser", a indiqué la ministre de l'Intérieur Theresa May samedi à l'issue d'une réunion du comité d'urgence britannique.

Au même moment, le chef de la police de Dubaï, le général Dahi Khalfane, a déclaré à l'AFP que le colis piégé intercepté à l'aéroport de Dubaï en provenance du Yémen et destiné aux Etats-Unis aurait pu exploser dans l'avion.

Top US Official: Bomb Plot Has 'Hallmarks' of al-Qaida

Homeland Security Secretary Janet Napolitano (file photo)
Photo: AP

Homeland Security Secretary Janet Napolitano (file photo)


U.S. Homeland Security Secretary Janet Napolitano says two explosive-laden packages sent from Yemen and intended for the United States have the "hallmarks of al-Qaida," specifically al-Qaida's branch in Yemen.

Napolitano also told U.S. media Saturday the investigation is ongoing and that the content of the packages must be analyzed to draw the proper conclusions.

But she said the packages appeared to contain the chemical explosive PETN (pentaerythritol trinitrate), the substance used in a failed plot to bomb a U.S. airliner last year. That plot has been linked to al-Qaida's branch in Yemen known as al-Qaida in the Arabian Peninsula.

U.S., Yemeni and British authorities are searching for the suspected terrorists who sent the packages, intended for Jewish places of worship in the city of Chicago. They were found on planes in Britain and Dubai.

U.S. President Barack Obama on Friday called the packages a "credible terrorist threat."

Mr. Obama also said the packages originated in Yemen, where the government has intensified efforts to combat al-Qaida militants.

Yemeni President Ali Abdullah Saleh has pledged full cooperation with the investigation into the packages.

U.S. officials say the packages were discovered after Saudi Arabian intelligence gave the United States information related to the plot. The discovery prompted intensified security and searches of cargo planes at airports in the eastern United States.

Some information for this report was provided by AP, AFP and Reuters.

La Côte d'Ivoire empoisonnée par son débat sur l'identité nationale

Principale responsable des 15 années de crise que la Côte d'Ivoire vient de traverser, la question de l'ivoirité est le sujet tabou de l'élection présidentielle de ce dimanche. Retour sur un débat qui n'a pas fini d'empoisonner ce pays.


Le drapeau de la Côte d'Ivoire (Sipa) Le drapeau de la Côte d'Ivoire (Sipa)

C'est un sujet devenu tabou : principale responsable des 15 années de crise que vient de traverser la Côte d'Ivoire, la question de l'ivoirité n'a pas été conviée à l'élection présidentielle du dimanche 31 octobre. Les trois principaux candidats à la présidentielle, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ont préféré mettre de côté le fond de la question sur la citoyenneté le temps de la campagne. Pour organiser cette élection tant attendue par les Ivoiriens, ils s'en sont tenus à ne régler de cette question que l'aspect technique en parvenant à un accord pour la constitution des listes électorales, qui ont servi de base à l'établissement de pièces d'identité.

Mais de nombreux doutes planent sur l'efficacité du système prévu pour le scrutin. "Le processus de délivrance des cartes d’électeur n’est pas achevé et la question du dispositif de comptage des voix et de transmission des résultats par la Commission électorale n’est pas résolue", affirmait mercredi dernier le politologue Richard Banegas à Nouvelobs.com. (voir l'interview)

Egalement interrogé sur la question, Patrick Achi, coordinateur de la campagne d'Henri Konan Bédié à Yopougon, la plus grande commune d'Abidjan, reconnaît qu'il y a suspicion sur la méthode de comptage. "Mais nous n'avons pas voulu ajouter une nouvelle polémique à quelques jours d'une élection attendue depuis si longtemps, en donnant prétexte à un nouveau report", justifie-t-il. (voir l'interview)

En revanche, l'ancien ministres des Infrastructures économiques est plus optimiste au sujet du fichier électoral qui, selon lui, a été "construit de façon consensuelle par l'ensemble des acteurs politiques et signé par les trois principaux candidats". Un "compromis bancal", répond Richard Banegas, qui "ne règle pas le débat de fond sur cette question de la citoyenneté". "Même si aujourd’hui chacun s’évertue à jouer la carte de la réconciliation nationale, personne n’est dupe : la poursuite de leur affrontement dans les urnes reproduit ainsi le même schéma issu des tensions de l’ivoirité", ajoute le politologue. Selon lui l'enjeu est de taille, puisque "la citoyenneté est le sujet de la crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis le début."

D'où vient l'ivoirité ?

Pour comprendre cet épineux sujet de société qui empoisonne le pays, il faut remonter à la présidence de Félix Houphouët-Boigny. Celui que l'on qualifie parfois de "père spirituel" de la nation, parce qu'il a accompagné l'indépendance de la Côte d'Ivoire pendant plus de trente ans, a défendu "une conception cosmopolite (de la citoyenneté), héritée des grandes vagues d’immigration", explique Richard Banegas, qu'il a "mise en pratique de façon très clientéliste", en nouant "des pactes avec les immigrés et leurs descendants".

Pendant la période faste des années 70, être ivoirien était source de fierté, parce que la Côte d'Ivoire faisait figure de modèle de réussite sur le continent africain. "Le mot et l’idée sont nés dans les années 1970. À l'époque, le géniteur du concept, un certain Niangoranh Porquet, voulait en faire l’élément de synthèse des cultures du pays", expliquait Thiémélé Ramsès Boa, chercheur en philosophie à l’université de Cocody-Abidjan, le 23 octobre sur France 24.

"Au moment d'Houphouët-Boigny, raconte Patrick Achi, la Côte d'Ivoire a reçu les frères de la sous-région, mais elle n'a pas trouvé les mécanismes automatiques d'intégration des vagues successives d'immigration."

C'est notamment pendant cette période que furent accueillis des milliers de ressortissants des pays voisins, (Burkina Faso, Mali, Guinée, Togo) venus travailler dans des secteurs en pleine croissance, comme l'agriculture.

Mais dans les années 80, la Côte d'Ivoire connaît la crise économique. La chute des cours du cacao et du café et la réduction des surfaces forestières provoquent une crise sociale désastreuse. C'est dans ce contexte qu'est née l'ivoirité, rappelle Patrick Achi.

Que signifie "être ivoirien" ?

L'origine de ce débat sur l'identité nationale remonte à 1994, lorsqu'Henri Konan Bédié succède à Félix Houphouët-Boigny à la tête du pays. Avec l'aide d'universitaires, qu'il réunit dans son club de réflexion (Curdiphe), il propose de définir ce que signifie "être ivoirien".

Henri Konan Bédié, qui tente de se refaire une virginité politique, fait ainsi de la citoyenneté une problématique nationale. L'ivoirité doit "forger une culture commune pour tous ceux qui vivent sur le sol ivoirien, étrangers comme nationaux", affirme-t-il en 1995.

Dans le rapport de la Curdiphe, intitulé "L’ivoirité, ou l’esprit du nouveau contrat social du Président H. K. Bédié", il est écrit : "L’ivoirité est ce lien essentiel qui se tisse au fil du temps entre notre pays et la manière dont chacun y vit et travaille". Ou encore : "Contrairement à certaines opinions, la notion d’ivoirité n’est ni sectarisme étroit, ni expression d’une quelconque xénophobie; elle est la synthèse parfaite de notre histoire, l’affirmation d’une manière d’être originale, bref, un concept fédérateur de nos différences."

"L'ivoirité est à l'origine un terme non-exclusif", défend aujourd'hui Patrick Achi. "C'est le contexte dans lequel il est né qui fait qu'il a mené à des divisions".

Mais dans le rapport de la Curdiphe, on trouve des passages qui donnent matière à réflexion : "Plusieurs faits peuvent justifier l’inquiétude des Ivoiriens. C’est d’abord l’importance numérique des étrangers en Côte d’Ivoire", signé du professeur Jean-Noël Loucou, ex-directeur de cabinet du président Henri Konan Bédié. Ou encore : "L’individu qui revendique son ivoirité est supposé avoir pour pays la Côte d’Ivoire, né de parents ivoiriens appartenant à l’une des ethnies autochtones de la Côte d’Ivoire".

Quand Alassane Dramane Ouattara n'était "pas assez ivoirien"

En pleine crise sociale, certains de ces messages ont trouvé écho dans la population ivoirienne, dont 25% est alors considérée comme étrangère.

Au-delà du contexte économique, "le pluripartisme a favorisé l'émergence d'hommes politiques issus d'ethnies diverses. Certains d'entre eux se sont livrés à des discours extrêmes", relate Patrick Achi. "Ils sont allés pêcher sur un terrain dangereux". On distingue alors ivoirien de souche et ivoirien de seconde zone.

L'administration dispose, grâce à ce débat, des arguments suffisants pour harceler la population du nord, dont les parents viennent des pays voisins. "La priorité était donnée aux Akans ou Bétés du sud sur les originaires du nord et les immigrés du Burkina Faso", écrit, en février 2010, Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS. "L'ivoirité est une question de société qui a été travestie par les politiques", regrette pour sa part Patrick Achi.

Principale victime, Alassane Dramane Ouattara, ancien Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et actuel candidat à l'élection présidentielle. En vertu des lois sur l'ivoirité, l'homme fort de la région nord du pays doit renoncer à ses ambitions présidentielles. On lui reproche de ne pas être "assez ivoirien". Il est écarté de la course en 1995. Et bien qu'Henri Konan Bédié soit renversé par Robert Guéï via un coup d'État militaire en 1999, Alassane Dramane Ouattara est une nouvelle fois interdit d'élection en 2000.

Reconstruire le tissu social

Conséquences de ce débat : 10 ans d'instabilité politique, de coups d'Etat, la partition du pays, des milliers de morts, et une population en pleine crise humanitaire. C'est au prix de nombreuses concessions que l'opposition a obtenu une élection. Et faute de renouvellement générationnel, les principaux candidats ont tous usé de près ou de loin au cours de leur vie politique du concept de débat sur l'identité nationale ivoirienne. Ce qui explique pourquoi le tabou est de mise.

"Henri Konan Bédié est celui qui a ouvert la boîte de Pandore en lançant le concept d'ivoirité sur la place publique en 1995. Alassane Ouattara est celui qui en a été la victime mais aussi qui en a joué, qui en a même fait son fonds de commerce. Laurent Gbagbo et ses partisans ont enfourché à leur tour ce cheval de l’autochtonie en le qualifiant de 'nationalisme civique'", résume Richard Banegas.

Résultat, c'est un pays divisé qui s'apprête à vivre ce dimanche une élection sous haute tension. Dans les rues d'Abidjan, "tout est prétexte à la violence, racontait à Nouvelobs.com, Jean-Luc Mouton, co-auteur de Renaissances africaines", quelques jours avant l'élection. Aujourd'hui j'ai vu deux partisans de camps opposés en venir aux mains." Une atmosphère qui laisse présager le pire pour le jour du scrutin, souligne également Richard Banegas, qui n'exclut pas que l'élection puisse tourner à l'affrontement dans la rue.

"Le vainqueur de l'élection a un énorme travail à faire pour reconstruire le tissu social qui depuis longtemps s'est déchiré", reconnaît Patrick Achi.

De quoi servir de leçon à la France qui, elle aussi, a lancé un débat sur l'identité nationale sur la place publique ? "Si ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ne peut absolument pas prédire ce qui pourrait se passer en France, cela permet néanmoins de réfléchir aux risques que l’on prend en ouvrant un tel débat", avertit Richard Banegas.

Par Donald Hebert, avec Sarah Halifa-Legrand - Nouvelobs.com

Jean-Luc Mouton a co-écrit "Renaissances africaines" , conversations avec Marcel Zady Kessy, aux éditions des Îlots de la résistance. Entrepreneur ivoirien, Marcel Zady Kessy a plaidé à travers ses ouvrages pour un développement issu de la réconciliation entre la culture ivoirienne et l'entreprise moderne. Bien que Vice-président du Parti démocrate de Côte d'Ivoire, cet homme perçu comme un sage reste loin des batailles politiques, mais pourrait être un recours en cas de gouvernement d'union nationale.

Côte d'Ivoire: Gbagbo se dit certain d'emporter la présidentielle

D'autre part, le chef de l'Etat sortant, candidat à sa réélection, affirme craindre des "violences" de la part des "perdants".


Laurent Gbagbo (AFP) Laurent Gbagbo (AFP)

Le chef de l'Etat sortant de la Côte d'Ivoire et candidat à la présidentielle de dimanche, Laurent Gbagbo, se dit certain de l'emporter et affirme craindre des "violences" de la part des mauvais perdants, dans un entretien au Journal du Dimanche paru samedi 30 octobre.

Interrogé pour savoir s'il redoutait des violences liées à un scrutin qui doit clore une décennie de crise dans un pays coupé en deux depuis le putsch manqué en 2002, Laurent Gbagbo a répondu: "Oui, je le crains".

"Ces violences viendront de ceux qui perdront. Et comme ce n'est pas moi qui vais perdre...", dit-il, sans toutefois citer le nom de ses principaux adversaires, l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.

Devenu chef de l'Etat en 2000 dans des conditions controversées, Laurent Gbagbo, 65 ans, justifie son maintien au pouvoir après l'expiration de son mandat en 2005: "C'est parce qu'il y a eu une guerre que je suis resté dix ans au pouvoir", assure-t-il, se disant "plutôt fier d'avoir maintenu en place les institutions de la République".

Jeudi, le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Youn-jin Choi, s'est engagé à "prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder le verdict des urnes", au lendemain d'une mise en garde des forces armées loyalistes ivoiriennes contre "les éventuels fauteurs de troubles".

L'ancienne puissance coloniale française s'est dite optimiste, tout en restant "vigilante", et le président américain Barack Obama a appelé à la tenue d'une élection "pacifique".

Vers une prise de distance avec la France

Revenant sur les rapports difficiles ces dernières années avec la France, Laurent Gbagbo assure avoir "commencé à discuter" avec le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, d'un nouveau partenariat avec Paris.

En attendant une normalisation complète des relations, il évoque la renégociation d'un contrat "pas très bon" passé en 2005 avec le groupe français Bouygues relatif à la distribution d'électricité et réitère son souhait de voir les 900 soldats français de la force Licorne, déployée sous la bannière de l'ONU, quitter la Côte d'Ivoire "quand les élections seront terminées".

Le président ivoirien parle de diversifier les relations commerciales et la coopération, notamment au profit de la Chine, qui prête à "des taux accessibles" et signe des contrats sans aller "voir si on a des gens en prison ou s'il y a des problèmes de droits de l'Homme".

"Si les Occidentaux veulent avoir les marchés que décrochent les Chinois, ils n'ont qu'à s'aligner", conclut-il.

(NouvelObs.com)

Le sommet de l'ASEAN à Hanoï dominé par les tensions Chine-Japon

HANOI (AP) — Provoquant la colère de Pékin, Washington est intervenu samedi, au sommet de l'ASEAN au Vietnam, dans la querelle territoriale maritime entre la Chine et et Japon.

"Les Etats-Unis ont un intérêt national à la liberté de navigation et à ce que le commerce ne soit pas entravé", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton. "Et lorsque des disputes se font jour au sujet de territoires maritimes, nous entendons qu'elles se règlent pacifiquement dans le cadre du droit international", a-t-elle lancé au début du sommet rassemblant les nations du Sud-Est asiatique.

La relation entre Tokyo et Pékin s'est tendue depuis l'arraisonnement d'un bateau de pêche chinois par deux patrouilleurs des garde-côtes nippons au large d'îlots dont les deux pays se disputent la souveraineté. Les îles de mer de Chine orientale sont nommées Diaoyu en Chine et Senkaku au Japon. La tension est donc à son plus haut depuis cinq ans entre les deux puissances asiatiques.

Samedi, juste avant l'ouverture du sommet de l'ASEAN, le Premier ministre japonais Naoto Kan a cependant brièvement parlé avec son homologue chinois Wen Jiabao, mais déploré qu'une vraie réunion bilatérale "n'ait pas eu lieu". Il a cherché à minimiser la querelle et affirmé qu'une solution allait être trouvée.

La collision du mois dernier a déclenché la colère de la Chine, où le sentiment anti-japonais est toujours sous-jacent. Elle a provoqué des manifestations de rue ainsi que des restrictions sur les exportations de métaux chinois sensibles.

Mme Clinton s'est dite prête à organiser une réunion tripartite pour tenter de régler le différend sino-nippon. Mais Washington a clairement fait savoir qu'il était du côté de Tokyo dans la querelle, rappelant que les îles étaient couvertes par le pacte de sécurité liant le Japon et les Etats-Unis.

Ce qui a déclenché l'ire de Pékin. Samedi, le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi a appelé Hillary Clinton à la prudence et à la discrétion, l'exhortant à s'abstenir de "déclarations erronées" sur cette question hautement sensible, selon un communiqué publié sur le site du ministère des Affaires étrangères.

Hillary Clinton a cependant tenu a réaffirmer que Washington n'avait aucune intention de renoncer à son rôle de premier plan en Asie-Pacifique, à entretenir ses relations bilatérales et à développer ses "partenariats émergents avec un vaste éventail de pays". AP

e Burkina Faso et l'Iran signent un accord de coopération

UAGADOUGOU -- En visite officielle au Burkina, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki et son homologue burkinabé, Alain Yoda ont signé, vendredi à Ouagadougou, un accord qui définit désormais les grands axes de la coopération entre les deux pays dans plusieurs secteurs prioritaires.
Cette visite officielle de la délégation iranienne a relancé la coopération entre les deux pays dans plusieurs secteurs prioritaires tels la santé, l'agriculture, l'élevage, l'énergie, les mines et le commerce.
L'accord bilatéral signé à Ouagadougou vise d'une part à élargir le cercle des pays amis du Burkina, mais il s'agit surtout pour les deux pays de définir les actions qui pourront être menées à court terme en fonction des priorités déjà définies.
Le ministre iranien des Affaires étrangères était accompagné d'une forte délégation de diplomates et d'hommes d'affaires qui ont pu échanger avec la partie burkinabé.